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fafa

  • La note du DG

    L’ensemble des chaînes et stations de la Radio nationale ont été destinataires d’une note du DG de l’ENRS leur enjoignant de passer des spots à la gloire du président de la République. C’est ce que révèlent des sources informées qui indiquent que des spots élogieux quant à «l’œuvre» de Bouteflika sont actuellement diffusés sur certaines radios nationales.

  • Cherche succession sans changement désespérément !

     


     

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le colonel Bencherif a écrit au président Bouteflika. Son “compagnon d’armes”. Il aurait pu ajouter “compagnon de coup d’État”, “compagnon des années de plomb”. Mais la génération putschiste préfère taire ses exploits postindépendances et faire valoir leur seule qualité de moudjahid : là, c’était la Révolution, et donc “tout le monde, il était beau, tout le monde il était gentil”, les combattants et les planqués, les baroudeurs des djebels et les roublards comploteurs, les conjurés de la prise de pouvoir et leurs victimes.
    Comme ce sont justement les brutaux intrigants de fin de guerre qui font l’historiographie, il lui ont fait sacraliser la fraternité d’armes. Ainsi, pensent-ils, la confusion empêchera l’histoire de juger chacun sur ses actes. Comme toujours, chez nous, la fraternité, la réconciliation consiste à sacrifier la victime.
    C’est donc en “compagnon d’armes” que Bencherif intervient. Lorsqu’il s’agit de l’avenir de l’Algérie, les armes continuent à se substituer aux concepts. Depuis quelque temps, l’argent, fruit de l’accumulation mafieuse, s’est rallié à la traditionnelle brutalité des clans, comme “valeurs” déterminant le cours de notre histoire politique.
    L’ancien “patron” de la gendarmerie informe l’actuel Président du fait qu’il lui a conçu une “une sortie de crise honorable et avec dignité”. Mais juste après, il apparaît que “la crise” ne consiste pas en ce que le Président s’accroche obstinément à une fonction dont il n’est pas certain de pouvoir assumer toutes les obligations. Ce qui l’inquiète ce sont “les ambitions politiciennes qui se profilent à l’horizon”. Bencherif ne peut “en aucune manière rester silencieux” devant une telle perspective, en “sa qualité de révolutionnaire”. Parce que, contrairement à ce qu’on se laisse croire parfois, et comme le rappelle ce genre d’envolées lyriques, la guerre n’est pas finie et, cinquante après la libération, la Révolution est toujours en marche !
    Alors, pour barrer la route aux “indus ambitieux”, Bencherif propose à Bouteflika “la meilleure formule” pour que le pouvoir reste le monopole des “compagnons d’armes”. Ceux qui ne sont pas reconnus dans ce label — ainsi que les trente-cinq millions d’Algériens nés après 1962 — peuvent aller se rhabiller. La recette de l’apôtre de la révolution permanente offre au Président la recette détaillée : une révision de la Constitution par le Parlement réuni en congrès privant le président du Sénat de la prérogative d’intérim du chef de l’État et la confiant à un vice-président nommé “de votre part” !
    Le subterfuge — et la tentation — anime depuis longtemps les causeries politiciennes.
    C’est juste qu’il n’a pas pu se retenir d’exprimer son angoisse de voir enfin un nouveau profil d’Algériens investir la responsabilité d’État. D’ailleurs, après avoir pris prétexte de quelque “sortie de crise”, il exprime clairement, à la fin, qu’il s’agit d’une “formule” de “succession de pouvoir”.  De non-succession, en quelque sorte : il faut que Bouteflika, faute de pouvoir encore présider, choisisse lui-même son successeur. Manière de s’assurer que le prochain président ressemble au plus près à l’actuel.
    C’est en cela l’intérêt de la lettre du colonel à la retraite : elle exprime l’attachement désespéré des clans à un pouvoir qu’ils sentent sur le point de leur échapper.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.f

  • no moment

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  • Pourquoi cette présidentielle sera différente des autres ? Parce que !

     

    Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com
    Une nouveauté cette année. Le bac mention …

    … couteau !

    Qu’ils soutiennent une présidentielle avant terme, ou une présidentielle à l’heure, des voix nous jurent la main sur le cœur du voisin que «cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles. Le scrutin sera réellement ouvert et forcément honnête». Bon ! On est bien obligé de faire avec ce qu’on nous vend. Et les camelots sont légion ces dernières heures. Mais maâlich ! Disséquons avec nos maigres moyens matériels et intellectuels cet axiome : «Cette fois-ci, ça ne sera pas pareil que lors des précédentes présidentielles.» Qu’est-ce qui pourrait faire que ça va être différent ? La matière avec laquelle les urnes seront fabriquées ? C’est une piste ! Il existe en effet moult catégories de plastique et maintes façons de mouler la fente. Sauf qu’au jour d’aujourd’hui, personne ne nous dit vraiment qui fournira la matière première qui entrera dans le process de fabrication de ces urnes. Qui va nous vendre le plastique, et qui va dessiner le moule ? Donc, laissons de côté la boîte, pour le moment. Les bulletins de vote ? C’est une autre piste ! Les forestiers et les imprimeurs vous l’expliqueront mieux que moi : il existe différentes qualités de papier. Et selon ce qu’on veut en faire, on ne choisit pas au hasard son rouleau et ses rames. Sauf que je n’ai lu nulle part une caution scientifique à cette thèse du papier. J’attendrais donc un éventuel communiqué de l’honorable institution dénommée «Conservation des Forêts» pour me prononcer. Donc, là aussi, je mets en veilleuse le papier et me cale bien confortablement contre le seul arbre survivant dans ma cité pour examiner cette autre piste : l’encre ! C’est une théorie fort sympathique. Examinons-la sans prendre de gants. Jusque-là, il semble bien que ce sont de grands groupes chimiques, comme BASF ou la 3M, qui fournissaient l’Algérie en encre électorale. Est-ce pour autant que le fait d’aller aujourd’hui vers d’autres fournisseurs issus du commerce équitable garantit une présidentielle différente ? Une question qui met dans l’embarras tous les scientifiques du pays. Pour une raison toute bête, du reste. Malgré des réserves de devises énormes, malgré une rente pétrolière et gazière immense, l’Algérie a investi dans des labos d’analyse des sodas, du saucisson casher, des circuits intégrés équipant les décodeurs pirates, mais jamais dans l’analyse et le décryptage des encres. C’est un comble pour un pays classé parmi les plus grands consommateurs d’encre de la planète. Donc, la piste de l’encre tombe elle aussi à l’eau. L’encre à l’eau, le papier enterré sous le dernier platane phtisique de ma cité, le plastique éparpillé dans les champs ou accroché en sachets aux lampadaires défoncés, que reste-t-il en bout de course pour valider la thèse d’une présidentielle enfin différente cette fois-ci ? Le thé ! Oui, le thé ! Y a pas de raison de me priver de ça. Moi comme les autres ! Et comme les autres, je vous fais cette promesse impossible à tenir : les prochaines élections présidentielles, qu’elles soient programmées avant terme ou à la date dite seront réellement différentes parce que le thé sera lui aussi différent ! Singulier ! A nul autre pareil ! Unique ! Libre à vous de me croire. Mais ne vous prononcez surtout pas avant de l’avoir fumé et de voir s’il aide vraiment à rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • la fraçalgerie se précise hein! mister sarko :la bougnoulie

    L’assemblée nationale française, nouvelle Mecque des hommes boulitiques algériens?

    Pour lui, la guerre d’indépendance est un «malentendu»

    Ferhat Mhenni et l’insulte aux Martyrs

    El Watan le 19.01.12

    Il est des moments dans la vie d’un homme qui marquent son heure de gloire ou de déclin. Ferhat Mhenni a eu droit à ce deuxième sort réservé à ceux de qui l’histoire se détourne et continue son chemin.

    L’initiateur et promoteur du projet d’«autonomie-indépendance» de la Kabylie, Ferhat Mhenni, a franchi, dans sa quête de crédibilisation de ce projet, le seuil de l’indélicatesse et de l’affront. Le chef du MAK a tenu des propos insultants vis-à-vis de la Kabylie et de la Guerre de libération nationale et ce, dans l’enceinte même de l’Assemblée nationale française, à l’invitation de son ami député et ex-ministre UMP, Eric Raoult. «De Sidi Ferruch en juillet 1830 à la bataille d’Icharridène le 24 juin 1857, de l’insurrection de 1871 à celle du 1er novembre 1954, de l’émigration kabyle en France tout au long du XXe siècle, dont notamment les douloureux évènements à Paris du 17 Octobre 1961, au flux massif des sans-papiers kabyles issus de la révolte populaire du Printemps noir en 2001, la France et la Kabylie ont été marquées par un malentendu qu’il est enfin temps de dépasser», a dit Ferhat Mhenni lors d’une rencontre organisée à l’Assemblée française à l’occasion de la célébration de Yennayer, le nouvel an berbère célébré pourtant par toute l’Algérie et tous les Amazighs. Ainsi, pour Ferhat Mhenni, la colonisation française et le combat pour l’indépendance nationale, qui a coûté la vie à plus d’un million d’Algériens, n’ont été qu’«un malentendu» qui «n’a jamais été traité pour des raisons géopolitiques».

    L’Assemblée française, qui avait décrété les effets «positifs» de la colonisation, n’a pas été jusqu’à traiter la guerre d’Algérie de «malentendu», mais M. Mhenni, en cette veille de célébration du cinquantième anniversaire de l’indépendance, offre sur le plateau de la soumission et de la servilité le sacrifice d’un peuple. «La Kabylie n’ayant pas récupéré sa souveraineté à l’indépendance de l’Algérie, en 1962, par formalisme bureaucratique et protocolaire, son dossier a été transféré à l’Etat algérien qui en use et abuse pour éviter de refermer les plaies du passé qui compromettent la construction d’un avenir de solidarité entre nos deux peuples», a-t-il encore dit sur le ton de la provocation envers cette région qui s’est pourtant vaillamment battue contre la colonisation française et a chèrement payé le prix de sa lutte pour la libération de l’Algérie. Cet aventurier de la politique ira jusqu’à dire que «la Kabylie n’a jamais combattu un peuple ou un pays».

    Il est pourtant loin d’ignorer que c’est un pays, qui est la France, qui a colonisé son pays, l’Algérie, qui s’en est sorti qu’au prix d’un million et demi de martyrs. Ces derniers ne se sont jamais sentis français ni n’ont voulu le devenir, au grand dam de ce séparatiste qui semble trouver en France soutien et promotion. Ferhat Mhenni, qui est à la politique ce que le feu est à la bouteille de gaz, empilera ses arguments dangereusement sécessionnistes pour cracher sur la fierté de la Kabylie révolutionnaire en disant : «Ce qui oppose aujourd’hui le pouvoir algérien à la Kabylie est bien plus lourd que le malentendu qui a pu exister hier entre la Kabylie et la France jusqu’en 1962.» Un raccourci qui tend à excuser 132 années de statut d’indigénat, de politique de la terre brûlée, de martyre et de souffrances subis par tout un peuple du fait de l’invasion française.

    Ce «malentendu» dont parle M. Ferhat est pourtant symbolisé par tous ces monuments aux Martyrs que chaque village kabyle expose tel l’emblème d’un combat noble et glorieux, qu’il veut réduire et rendre invisibles au regard de ses hôtes qui n’oseront pas en faire autant.
    Est-ce ainsi que M. Ferhat veut rendre justice à la Kabylie qui a souffert et continue de souffrir, au même titre que toute l’Algérie, du poids oppressant d’une dictature qui nourrit les divisions tout comme l’avait fait, avant elle, le colonialisme français ? Enlever la Kabylie du sein de l’Algérie pour l’arrimer à la France n’est sûrement pas rendre justice à ce bastion de la résistance qui ne cessera jamais de revendiquer son algérianité, malgré les tentatives de division instrumentalisées par le pouvoir ou par des nostalgiques de «l’Algérie française» d’ici ou d’ailleurs.
    Nadjia Bouaricha

  • no moment

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  • "La torture est toujours pratiquée en Algérie" comme au temps de fafa.

    C'est ce qu'a affirmé samedi le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Mustapha Bouchachi au cours d'un point de presse.

    "On ne sait pas si elle est le fait d'un commissaire, d'un officier des services, mais elle n'est pas limitée à une région, elle s'est propagée", a ajouté l'avocat lors d'un point de presse, accusant le parquet de ne vouloir "ouvrir une enquête sur la torture". Lors d'un point de presse, il a évoqué des cadres ayant reconnu devant un tribunal avoir été torturés par les services de sécurité. 

    Me Bouchachi, surnommé "le Vergès algérien", une référence à l'avocat français Jacques Vergès, pour avoir assuré la défense de militants islamistes, déplore également "les atteintes répétées" aux droits de l'Homme en Algérie, citant entre autre l'interdiction faite à son organisation de tenir le mois de juin dernier une conférence sur "le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption dans les pays arabes".

    Toujours selon l'avocat, des citoyens se sont aussi vus refuser la délivrance d'un passeport en raison d'un avis défavorable des services de sécurité. C'est une "disposition anticonstitutionnelle et contraire aux conventions", s'insurge le président de la LADDH, pour qui "rien n'a changé depuis la levée de l'état d'urgence".

    En février dernier, le président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression conjuguée de l'opposition et de l'opinion internationale, avait levé l'état d'urgence proclamé en 1992.

    Me Bouchachi a aussi évoqué les récentes consultations politiques menées par une commission mise en place par le président Bouteflika, dans le prolongement des réformes promises en avril dernier. "Pour nous, a-t-il dit, cette commission c'est de la poudre aux yeux. Le peuple n'y a pas été associé. Il n'y a pas de volonté d'ouverture chez le régime".