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santé

  • Bouteflika absent, les ministres assurent la permanence !

     

    Par Le Matin

     

     

    Dans un entretien donné à RFI, le ministre des Affaires étrangères a affirmé qu’il ignorait si le président sera candidat ou pas à la présidentielle.

     

    Abdelaziz Bouteflika Abdelaziz Bouteflika

     

    Ramtane Lamamra n’est pas tout à fait dans le secret des dieux. Eh oui, s’il est sûr que "Bouteflika va bien", il ignore en revanche s’il va se représenter ou pas à la présidentielle. "Je ne saurais vous le dire. Il choisira le moment où il s’exprimera sur cette question", a-t-il avancé. Pourtant il y a deux jours une chaîne de télévision, Ennahar, assurait lundi "de sources oifficielles" pendant qu’elle retransmettait en direct la conférence de presse d’Amar Ghoul, que "Bouteflika allait d'une manière imminente annoncer sa candidature". Quelques jours auparavant, c’est Amar Saadani, chef contesté du FLN, qui avançait sans ciller que Bouteflika allait se représenter à la présidentielle. 

     

    Dans le fatras des assertions des uns et des autres, tout le monde s’accorde à dire que la candidature pour un quatrième mandat ne va pas sans un bilan de santé irréprochable. Sur ce point, les déclarations rassurantes de Lamamra, où d’Amara Benyounès ne tiennent pas devant l’image que renvoie le président à chacune de ses apparitions. Jeune Afrique révélait à ce propos toutes les peines du monde qu’avait eu le président à signer la loi de finances et surtout la manière avec laquelle s’était préparé le conseil des ministres. 

     

    Ainsi, écrit l’hebdomadaire, "pour éviter tout risque d'infection, ces derniers n'ont eu le droit ni de l'approcher ni de lui adresser la parole. Munis d'écouteurs, ils se sont efforcés de deviner ses paroles. "Parfois ses lèvres bougeaient sans qu'aucun son ne sorte de sa bouche", confie l'un d'eux. Tout de suite après a eu lieu la signature de la loi de finances. Bouteflika s'apprêtant à apposer son paraphe sur la mauvaise page, Ahmed Noui, le secrétaire général du gouvernement, a été contraint de lui indiquer le bon endroit. Au journal télévisé de 20 heures, la séquence a été coupée au montage." 

     

    Par ailleurs, si vraiment le président s’est rétabli, qu’attend-il pour reprendre ses activités, la parole devant les Algériens ? Pourquoi il charge systématiquement le Premier ministre ou le patron de l'Assemblée de le représenter à l’étranger ? L'Algérie peut-il donc se permettre d'être dirigée par un homme malade ? Vraisemblement, pour le gouvernement. 

     

    Dans le même entretien Ramtane Lamamra affirme aussi que "l’Algérie va bien aussi". A l’entendre, on a le sentiment qu’il voyage beaucoup et oublie ce qui se passe dans le pays profond. Doit-on lui rappeler que toute une ville est depuis des semaines en proie à des affrontements avec des victimes sanns que le gouvernement n'ait pu faire quoi que ce soit ? Des fraudes au concours dans une université d'Alger (Bouzaréah) ont été dénoncées sans que le ministre de tutelle ne bouge le petit doigt. Des malformations dans une autoroute réputée la plus chère au monde, avec la aussi des victimes sans que le ministre des Travaux publics ne s'en inquiète. Le cynisme affiché à chaque crise ou drame est un signe manifeste que la vie des Algériens compte peu aux yeux des gouvernants.

     

    Les Algériens auraient aimé croire le ministre des Affaires étrangères, mais la réalité est tristement tout autre. Le pays est dans un coma profond. Dans l'attente. Et ce ne sont certainement pas les 72 candidatures à la présidentielle qui donneront quelque crédit à cette dernière. Loin s’en faut quand on connaît les rouages du système politique qui dirige le pays. "La déliquescence des institutions politiques et administratives a atteint des niveaux qui menacent gravement la cohésion sociale et nationale et la sécurité des populations dans un environnement régional et international problématique", écrit le cercle Nedjma dans un appel pour une deuxième république.

     

    Yacine K.

     

  • Gaz de Schiste : La lutte est internationalisée

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    Les militants français contre les hydrocarbures dits « non conventionnels » se sont organisés dès les premières heures, lorsque leur gouvernement, dans la plus grande opacité, voulait s’engager dans cette voie. Des permis d’exploitation ont été délivrés, par l’Etat français, dans diverses régions. Dans le département Rhône Alpes, des groupes de militants se sont constitués. Leur référent, Pilli Robert, nous parle de l’expérience de son groupe et des contacts entrepris avec la multitude de collectifs créés à travers la France. Leur objectif fût de synchroniser leur lutte et de se solidariser à l’échelle nationale.

     

    De notre envoyé spécial à Lyon

     

    Rencontré à Lyon, dans le quartier de Perrache, Pilli Robert est un assidu. Il est un des nombreux piliers du militantisme. Informaticien de formation, il a travaillé dans plusieurs pays, notamment en Afrique noire francophone et au Maghreb. Se définissant humaniste d’esprit, M. Pilli argumente dans des conférences régionales pour démonter l’aberration de l’exploitation de gaz de schiste, que ce soit en France ou dans d’autres pays. La devise des son collectifs est audible dans toute les contrées française.

     

    « No gazaran, ni ici, ni ailleurs, ni aujourd’hui’hui, ni demain ! »

     Pour les collectifs Rhône Alpes, l’exploitation de gaz de schiste est nocive pour la santé. « Lorsque des permis d’exploration minière ont été accordés en 1989/1990 dans notre région, il s’avère que des nappes d’eau ont été contaminées et une source perdue. Le malheur, des produits chimiques se sont dispersés. L’eau est devenue inconsommable. Aujourd’hui, avec cette volonté de plusieurs groupes pétroliers d’exploiter le gaz de schiste, la fracturation hydro-chimique polluera toutes les eaux souterraines et de surface en France. C’est un projet destructeur », déplore le militant. L’organisation de la société civile a été bien planifiée. « Nous organisons des conférences, et nous sommes à la pointe de l’information. Cette veille média internationale permet à tous les collectifs, quel que soit leur région d’origine, d’être informé des dernières actualités concernant la thématique de l’exploitation du gaz de schiste. Bien informer les gens permet de mieux mobiliser. Les citoyens ne peuvent être conscients du danger du gaz de schiste que si l’information est vulgarisée pour une meilleur compréhension, vu que c’est un sujet très technique, nous l'agrémentons d'images et de vidéos  ». La solidarité entre collectifs ne s’arrête pas à l’information. Dès qu’un groupe a besoin d’un autre, explique Robert Pilli, tout le réseau est activé. Par exemple, lorsqu’en Ardèche, au sud de la France, des pétroliers allaient commencer à exploiter le gaz de schiste, le gouvernement s’est retrouvé face à une forte mobilisation. Il y avait plus de 20 000 citoyens qui scandaient leur refus. Le gouvernement ne pouvait faire autrement. Il a dû faire machine arrière. Nous avons même obligé le Parlement à voter une loi pour interdire la fracturation hydro-chimique, ce qui dans les faits interdirait l’exploitation de gaz de schiste. Le conseil constitutionnel a validé récemment ce texte, lorsqu’une compagnie a introduit une plainte en justice. On peut dire que nous gagnons des batailles, mais nous devons rester vigilant, car nous remarquons ces derniers temps qu’il y a un forcing de la part des lobbies et le traité Trans-atlantique ( TAFTA) est une nouvelle action de force des multinationales pour supprimer toutes contraintes à leurs objectifs. Un nouveau combat commence ! »

     

    La vérité est révolutionnaire

    S’agissant du caractère économique de l’exploitation, Robert Pilli indique que « non seulement les agricultures et la santé publique seront laminés par la pollution des nappes phréatiques, mais les milliards qui seront dépensés ne serviront qu’à asservir l’économie et l’affaiblir davantage ». Selon notre interlocuteur, « l’exploitation de gaz de schiste ne garantit aucune rentabilité économique, (le prix du million de Btu soit 27 m3 est en dessous de 3$ donc très largement en dessous du seul prix de l'investissement nécessaire à ces forages estimé entre 7 et 8$!?). Cette bulle spéculative ne permet donc pas de résultats financiers satisfaisants. Ce sont les lobbies détenteurs de la technologie qui veulent coûte que coûte vendre leur matériel. Il faut savoir que tous les brevets d’exploitation sont détenus par une seule société, à savoir l’américaine Halliburton.( Familles Bush et Cheney!) Celle-ci vend des licences d’exploitation à d’autres compagnies. Il n’y a d’intérêt que pour l’argent. Tout ce est qui relatif au bien être humain, à la santé publique, à une meilleure agriculture saine et propre, tous ces paramètres ne sont pas pris en considération, pire, ils s'en déchargent totalement ( voir l’abolition des normes américaines sur l'air, l'eau ...) ».

    Seule la solidarité entre les collectifs internationaux permettra de stopper l’exploitation du gaz de schiste, un projet qui ne rapporte rien de positif à tous les échelons. « Tout le monde doit unir ses forces. Car dans n’importe quel pays, ceux qui appellent cette exploitation de leurs vœux, ne le font qu’au profit des multinationales. Ces dernières n’ont jamais travaillés pour le bien des peuples. Bien au contraire, seul les profits immédiats sont leur seul objectif. Le notre est de répondre à leurs mensonges et propagandes, car seule la vérité est révolutionnaire». Robert Pili conclut : « On est en train de fédérer au niveau de l’Europe, de l’Amérique, de l’Australie et en Afrique. C'est à cette seule condition que nous gagnerons ».

    Notons qu’une rencontre est prévue à Sait-Christol les Alès, dans le département du Gard (sud de la France) pour la création d’un réseau euro-méditerranéen des collectifs citoyens et associations contre les hydrocarbures extrêmes et l’extractivisme. Elle aura lieu du 7 au 9 mars 2014.

     

    Mehdi Bsikri
  • SANTÉ: Nouvelle démonstration de force de l’Intersyndicale


    La mobilisation est toujours aussi forte dans le secteur de la santé. Les paramédicaux, les corps communs, les praticiens et les psychologues sont toujours en grève. A l’appel de l’Intersyndicale, ils étaient nombreux à se rassembler devant le ministère de la Santé. Les syndicats accusent la tutelle de pousser au pourrissement.

    Nawal Imès - Alger Le Soir) - Vêtus de blouses blanches, portant pancartes et porte-voix, praticiens et psychologues de la santé publique ont crié leur ras-le-bol face au ministère de tutelle en l’absence du premier responsable du secteur en déplacement à Genève. Ils ont scandé des slogans appelant au départ de Ziari et dénonçant «un ministère sans prérogatives». Un sit-in devenu une tradition depuis que l’Intersyndicale regroupant le SNPSSP, le SNPSP, le Snapsy et les enseignants en paramédical a entamé un mouvement de grève cyclique. Nullement découragés par les conditions climatiques, les praticiens et psychologues ont réitéré leur exigence de voir les canaux de dialogue ouverts. Depuis le début du mouvement, aucun signe en faveur de l’apaisement n’a été consenti par la tutelle. Au contraire, aussi bien le ministre que ses proches collaborateurs ont multiplié les déclarations pour stigmatiser les syndicats, notamment ceux des praticiens. Ziari n’a pas hésité à qualifier les syndicats d’extrémistes et à promettre d’être aussi extrémiste. Son département a donné des instructions fermes afin que des sanctions soient appliquées à l’encontre des grévistes. En plus des ponctions sur salaires, des réquisitions non réglementaires et des entraves à la liberté syndicale, certains chefs d’établissement sont passés à la vitesse supérieure en envoyant aux grévistes des mises en demeure pour «absences irrégulières». Une situation qui fera dire au Dr Youssfi, président du SNPSSP, que cela trahissait «une grande panique» puisque, explique-t-il, les mises en demeure ne sont pas du ressort des structures de santé mais de l’administration centrale. Cela donne, dit-il, l’acharnement contre les praticiens puisqu’ «on fait une fixation sur eux et on ne parle pas des autres corps qui sont également en grève. C’est, une fois de plus, une manière de tromper l’opinion publique. Lorsqu’on n’est pas capable de gérer le secteur, on essaye de gagner du temps». Trois semaines après le début de la grève cyclique, le pourrissement est évident. Les syndicats à l’origine du débrayage considèrent que la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui se contentent pour le moment de stigmatiser les praticiens et de retourner l’opinion publique contre eux. Des pratiques qui, dira le Dr Youssfi, n’ont rien de nouveau puisque les pouvoirs publics ont de tout temps usé de ces subterfuges pour gagner du temps. Des pratiques qui ne découragent pas les syndicats qui poursuivent leur combat. Dès demain, l’Intersyndicale des professionnels de la santé se réunira pour évaluer la mobilisation de la semaine écoulée et décider des suites à donner au mouvement. De leur côté, les paramédicaux et les corps communs maintiennent la pression tandis que le ministre de la Santé prend part, à Genève aux travaux de l’assemblée de l’Organisation mondiale de la santé.
    N. I.

  • Santé : les parrains croque-morts

    Par Le Matin 

     

    "L’enfant était malade dès sa naissance, frappé d’une maladie héréditaire dont seulement se débarrasser les hommes les plus vitaux ; je veux dire la pauvreté, la plus mortelle et la plus impérieuse des maladies." (1)

     

    L'hîôpital Mustapha Pacha L'hîôpital Mustapha Pacha

     

    La maladie est donc multiple chez l’enfant algérien pauvre et cancéreux. La santé en Algérie c’est du Val de Grace au coup de grâce, tout le monde fait avec, du mektoub doublement «gracié». Certes la priorité aujourd’hui n’est pas aux malades abandonnés à leur sort mais au gaz de schiste et à aux avions françaises survolant le territoire national. A part quelques brebis galeuses comme le professeur Kamel Bouzidi (2) : "Nos cancéreux méritent bien une opération "Oum Dorman" …leur traitement passerait bien avant une énième "ville capitale de la culture arabe"… Le transfert de 20000 malades est possible dans la mesure où 40000 hadjs sont transportés chaque année, etc. Ce toubib-martien oublie que les moyens d’un Etat ne font pas forcement sa volonté. Qui se souvient de son confrère qui avait lancé un cri de détresse il y a quelques années au sujet de ces nouveau-nés privés de vaccins et une décennie plus tôt, un autre médecin prédisant une bombe nommé sida. C’est vrai qu’on a complètement oublié cette maladie tabou et si l’explosion a eu lieu, le truc est tout trouvé : les statistiques qui fâchent n’existent pas. Monsieur Bouzidi comme tous les "Zorros" qui se comptent sur les doigts d’une seule main finiront par se taire de gré ou de force et rejoindre le troupeau. Car que valent ces milliers de cancéreux, rien, sociologiquement parlant c’est du vent. Lorsqu’on sait qu’un malade chez nous a, au moins, 10 membres dans son proche entourage familial, 200000 personnes dans la rue après l’effervescence du printemps arabe aurait fait basculer la balance. Mais l’Algérie, c’est l’exception qui ne confirme aucune règle. Avant de prendre le pouvoir, les islamistes égyptiens avaient construit pas moins de 40 hôpitaux pour les pauvres ; Kadhafi avait doté les hôpitaux de Benghazi, la ville qui a causé sa perte, de médecins français et d’infermières de l’Europe de l’Est ; en Tunisie, il suffit de constater que les millions de touristes qui viennent passer leurs vacances ne craignent pas de tomber malade et que dire de Cuba mise hors-jeu des Nations depuis plus d’un demi-siècle et qui s’offre le luxe de soigner le cancer du Président du Venezuela ? 

     

    Chez nous le cancer explose à cause de la malbouffe de la pollution de la mal-vie mais avec un dénominateur commun, la corruption. La prise en charge d’un cancéreux coûte cher et nos décideurs ont décidé une fois pour toute que le meilleur traitement donné au citoyen x c’est de le laisser mourir dans son lit et de profiter de sa mort. Partout les mêmes causes accouchent des mêmes maux et les ethnologues l’affirment tous les peuples se valent dans leur comportement. Si les choses avaient évolué normalement, les Algériens n’auraient jamais connu le terrorisme car pour transformer des milliers de jeunes en tueurs en série il faut vraiment avoir tout bousillé tout pourri dans les institutions phares d’un pays : la santé et l’école. La corruption dans le domaine de la santé se traduit automatiquement par des morts surtout celle des plus vulnérables : les bébés les enfants les femmes enceintes les handicapés les vieux. Mais malheureusement c’est là où elle est la plus rentable car pour tout être humain, la santé n’a pas de prix. Pour se soigner les gens n’hésitent devant aucun sacrifice. Là où le serment d’Hippocrate est censé régner, il n’y a pas seulement des dépassements d’honoraires des prestations qui ruinent le patient le transforme en mendiant le condamne à mourir faute de flous par millions de centimes. Ajoutant la bête, les parrains de l’horreur, des vampires qui ont détruit le système de santé algérien. Dans son livre sur la corruption (3) chapitre la mafia de la santé, le médecin-journaliste Djillali Hadjadj écrit : "…le code de la santé est modifié en février 1988, autorisant l’ouverture de cliniques privées, au moment où la Sécurité sociale commence à battre de l’aile et alors que le pouvoir d’achat des Algériens s’effondre." L’année 1990 est le début de la reprise des épidémies et des obstacles à l’accès aux soins. La libération de l’économie bouleverse le système de soins : la logique marchande introduit la notion du profit tous azimuts, tant au niveau de l’offre de soins que du médicament et des équipements médicaux. Cela se traduit en l’espace de quelques années seulement, de 1994 à 1998, par la détérioration des indicateurs de santé de base et l’apparition d’importantes inégalités sociales...

     

    "C’est dans ce contexte que les réseaux de la corruption ont tissé leur toile…ne reculèrent devant rien… "encouragés" par les multiples complicités dont ils disposent dans les rouages de l’Etat." Il évoque l’affaire des scanners, 40 millions de francs gaspillés alors que des enfants et adultes mourraient faute de vaccins contre la diphtérie la rougeole. Il parle aussi de la corruption dans les hôpitaux. "Comme les chefs agissaient en toute impunité, les vols se généralisaient dans les hôpitaux. Même les produits alimentaires destinés aux malades disparaissaient… Dans des situations pareilles, il est impossible que s’établisse une relation d’autorité. Tout le monde se tient par la barbichette… Ces directeurs brassent, bon an mal an, des dizaines de milliards de centimes…Sur près de 2000 cadres du secteur public en détention provisoire à la suite de la "campagne officielle de lutte contre la corruption" menée par le gouvernement algérien de 1996 à 1998, il n’y a pas un directeur d’hôpital.» Il parle des détournements plus lourds comme les équipements, le scandale du NIPA (nouvel institut Pasteur) dans le but de produire sérums et vaccins, 1,2 milliard de francs partis en fumée sans oublier le trafic du médicament qui rapporte à la mafia une manne annuelle de près de 500 millions de dollars alors que de nombreuses études faites par l’OMS et des spécialistes célèbres, ont démontré qu’avec 200 millions de dollars et une politique pharmaceutique fiable, l’Algérie pourrait satisfaire pleinement ses besoins. Hadjadj ajoute que l’Algérie est le seul pays au monde qui négocie pas le prix des produits pharmaceutiques mais on le rassure maintenant elle a fait des progrès. Elle a appris à marchander puisqu’il lui arrive d’acheter à petits prix des médicaments pour les brûler par tonnes et pour cause, périmés à peine déchargés. A défaut de servir à guérir ils polluent à merveille au grand bonheur de la mafia-santé. Ajoutons à cette liste loin d’être exhaustive les aides de l’Unicef l’OMS, etc qui n’ont jamais profité aux malades. Djillali affirme que même quand les caisses d’un hôpital sont vides, certains malins détournent à crédit. Nous sommes en ce début de l’année 2013, l’Etat n’a aucune dette elle prête au FMI, un FMI qui sans honte demande de l’argent à un pays mis à l’index dans tous les classements internationaux. Et l’habitude aidant, on ne s’étonne plus d’enterrer à la pelle nos cancéreux nos cardiaques nos diabétiques nos handicapés nos malades mentaux nos malades épidémiques, de batailler pour vacciner nos enfants, de prier toujours prier un ciel désespérément silencieux. Germaine Tillion en visitant un village des Aurès en 1936 raconte une société "équilibrée et heureuse dans sa tranquillité ancestrale".

     

    Avant toute œuvre civilisatrice coloniale avant toute œuvre révolutionnaire des frères et le mirage de l’or noir, le douar de nos ancêtres se suffisait à lui-même avec ses marabouts ses talebs ses guérisseurs malgré le paludisme le typhus la famine, des maux en somme naturels. Aujourd’hui la baraka ancienne a disparu avec ses plantes médicinales ses toubibs bio et on ne voit pas la couleur de la rente mirifique du pétrole. Existe-t-elle vraiment ? N’a-t-elle pas disparue éparpillée dans des numéros de comptes spéciaux avec la complicité d’escrocs étrangers ? Qui peut nous répondre ? Ces guignols qui viennent selon l’humeur le climat du moment nous ânonner pour la millième fois à travers leurs medias leurs sempiternelles promesses qu’ils savent ne jamais tenir face à une masse qui pèse zéro face à leurs intérêts ? Est-ce ces quelques voix qui se lèvent dans la presse, facebook... sensibilisées par le désespoir d’un peuple piégé tel un animal blessé par le fusil d’un psychopathe. Freud affirme : "A la fin on doit commencer à aimer pour ne pas tomber malade." En 62, on a commencé à les aimer et on a fini malade vomissant amour et haine. Ils partiront un jour quand il n’y a plus rien à gratter plus de goutte de sang à happer immensément riches pour plusieurs générations mais complètement fous (puisqu’ils sont déjà atteints) condamnés à aller d’un bunker à un autre ici et ailleurs. "Je ne sais pas ce que peut être la conscience d’une canaille, mais je sais ce qu’est la conscience d’un honnête homme : c’est effrayant."

     

    Mimi Massiva

     

    (1) Eugène O’Neill (Brouillard)

     

    (2) Liberté du 15/01/2013 (M.H.)

     

    (3) Corruption et Démocratie en Algérie, nouvelle édition (Djillali Hadjadj)

     

    (4) Abel Hermant (Le Bourgeois)

  • Appel à un débat national sur le système de santé

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    A  l’occasion de ce 50e anniversaire de l’indépendance, le bilan du système de santé a été très peu abordé. C’est pourquoi l’on ne peut que se féliciter qu’El Watan ait inclus, dans son colloque  international, une conférence du Pr F. Chaoui sur le thème de la santé et donné la parole dans ses suppléments à un autre acteur de la santé, le Pr K. Merad Boudia.

     

     Moi-même, à l’occasion de cet anniversaire, j’ai contribué dans Le Quotidien d’Oran (5, 6, 7 et 12 mars dernier) par une étude sur «le bilan du système de santé et les perspectives», de même que j’ai donné le 3 juillet une conférence sur le même thème à l’occasion d’une journée d’étude organisée par le GRAS (laboratoire de recherche en anthropologie  de santé de l’université d’Oran), «Sciences sociales et santé : 50 ans après». Même si une hirondelle ne fait pas le printemps,  j’ose espérer qu’il s’agit là des prémices d’un débat national sur la santé. D’ailleurs, chacun de nous conclut sa contribution sur cette revendication.  Cependant, s’il y a une communauté de vue sur la situation  actuelle de notre système de santé, les approches dans l’analyse sont plus nuancées. Permettez-moi d’une manière succincte de soulever quelques remarques.

    Tout d’abord, nul ne doit ignorer, et particulièrement les jeunes générations, que le colonialisme a exclu les Algériens du système de santé, ce qui est dans sa nature. A l’indépendance, la situation sanitaire dramatique de la population algérienne, et particulièrement dans les zones rurales, s’exprimait  par les chiffres suivants : espérance de vie de 50 ans et une mortalité infantile à 180/1000, dans un désert médical. Des mesures énergiques sont prises par le premier gouvernement, lesquelles se  traduiront, 10 ans après, par une éradication du paludisme, la généralisation de la vaccination pour les enfants et la facilitation de l’accès aux soins, notamment grâce aux brigades mobiles.

    La  loi n° 73-65 du 26 décembre 1973, qui portant institution de la médecine gratuite dans les secteurs de santé, constitue l’événement majeur dans le système de santé de ces 50 années d’indépendance. Toute citoyenne et tout citoyen pouvaient accéder aux soins nécessités par son état de santé. Le financement était  réparti essentiellement entre la CNAS et l’Etat. La participation des ménages était infime. Et c’est dans cette participation symbolique des ménages que résidait l’esprit de la loi. La CNAS, dont le remboursement des soins et des médicaments représentait une partie infime de ses dépenses, contribuait au financement par une participation forfaitaire. Par contre, c’est le transfert abusif des malades à l’étranger qui grevait ses dépenses.

    En toute objectivité, la décision de la gratuité des soins, avec laquelle on peut ne pas être d’accord sur le plan idéologique, associée à la «démocratisation de l’enseignement supérieur», aura eu des résultats positifs en 15 ans, d’autant plus qu’elle s’est déroulée dans un contexte favorable, fait de recouvrement de droit sur le pétrole, une croissance économique élevée et de distribution équilibrée des richesses. Aussi, des progrès importants étaient enregistrés au niveau de l’emploi, de l’éducation et la formation et des logements. La DNS passe de 1,6%  en 1973 à 5,5% en 1988. Le nombre de lits passe de 42 500 à 62 000 en 1987. Le nombre de médecins passe de 6700 en 1979 à 19 500  en 1988. Enfin, l’on note une éradication de certaines maladies transmissibles, un recul de la mortalité infantile et un allongement de l’espérance de vie. Cependant à la fin des années 1980, ce système commençait à s’essouffler sous la poussée démographique, la transition épidémiologique et la baisse des ressources financières du pays. Fallait-il bannir ce système ou le reformer pour l’adapter ?

    Aucun débat national n’a eu lieu pour répondre à cette question.  En janvier 1990, un rapport d’une commission intersectorielle sous l’égide du ministère de la Santé énonce les insuffisances ayant abouti à «la désarticulation du système de santé». Les pouvoirs publics expliquaient cette dégradation du système de santé par la gratuité des soins, les injonctions des organismes  financiers internationaux ou encore le manque de ressources  financières. Ces explications ont conduit à un certain fatalisme  induisant une inertie. Une fois de plus, aucun débat national n’est organisé. Dix années après, en mai 2001, une autre commission du ministère de la Santé souligne dans son rapport «l’accumulation des problèmes depuis 1980, conduisant à une destruction progressive du système de santé». La DNS baisse à 3,6% en 2001 et la DSH est réduite à 58 dollars en 2001. Le budget de la santé n’est plus que de 3,8% du budget global en 2002. Ce qui est important à noter, c’est que la dépense des ménages a augmenté à 39,4% en 2000.

    Dans les années 1990,  le secteur de la santé est ouvert au privé, le marché du médicament est libéré et le «temps complémentaire» est autorisé pour les hospitalo-universitaires. Malheureusement, l’on ne peut que constater, 20 ans après, que ces 3 décisions n’auront nullement eu les effets escomptés sur le système de santé.
    Le secteur privé va évoluer pour lui-même comme un système à part et non complémentaire du secteur public. Il n’est saisi ni en termes d’objectifs, ni en termes de programmation et ni en termes d’évaluation et de contrôle.

    La libéralisation du marché des médicaments n’a permis ni une plus grande disponibilité des médicaments essentiels ou des formes génériques, ni une réduction du coût unitaire.Le temps complémentaire a profité au secteur privé et contribué à une désertion des services hospitaliers souvent dans des conditions, malheureusement, condamnables par la déontologie et l’éthique.
    Quand, enfin, en 2001, le gouvernement a inscrit dans son programme la santé, il s’agira plus d’une réforme hospitalière que d’une refonte profonde du système de santé. Et la commission installée, à cet effet, dont le travail est à saluer, a conclu dans son rapport en 2003 que «la réforme hospitalière doit s’inscrire dans le cadre d’une politique globale de la santé».

    A cette période aussi, aucun débat national n’est lancé afin de permettre une mobilisation autour des recommandations de ladite commission. Actuellement, la crise que connaît le système de santé est grave, mais il ne s’agit ni d’un effondrement du système de santé ni que les hôpitaux soient des mouroirs.   D’abord, l’on note une amélioration des indices économiques de santé : la DNS à 5,79 (2009) et la DSH à 267 dollars (2009), le budget de la santé est de 405 M de dinars en 2012 (11,7% du budget global). Les hôpitaux publics absorbent plus de 70% des patients et font un travail remarquable, mais cela ne peut masquer la désarticulation du système de santé par le manque de hiérarchisation, de réseaux et d’une carte sanitaire rationnelle.

    La pénurie récurrente des médicaments essentiels, l’anarchie régnant au niveau de l’importation et de la distribution.
    L’accès de plus en plus difficile aux soins pour les catégories sociales les plus vulnérables. Enfin,  un financement même s’il est en nette augmentation n’est pas conçu dans le cadre d’une politique globale de la santé.
    Ne pouvant ainsi participer à la relance du système, d’autant plus que ni l’efficience n’est promue ni le gaspillage n’est banni. On ne peut plus à ce stade de désarticulation de notre système de santé se contenter de déclarations d’intention, de programmes purement techniques et d’anathèmes des uns contre les autres tenant lieu de débat.
    Il est temps d’entamer un débat national sur la santé. Un système de santé n’est pas seulement un problème technique, mais un problème politique s’inscrivant dans le cadre d’un projet de société. Toutes les questions doivent être soulevées sans tabou, l’on ne peut faire l’économie d’aucune.

    Quel système de santé ? Un système qui permet la protection de la santé de la population et sa prise en charge quand elle en a besoin, tout en sachant que l’on ne peut offrir les mêmes prestations que les pays nantis qui dépendent de 30 à 100 fois plus pour leur DSH que notre pays et qu’il n’y a aucun pays dans le monde, même les plus nantis, qui peut assurer une CMU à 100% ? Que l’on ne peut s’offrir un système de santé que celui dont on a les moyens financiers pour le soutenir, non seulement à court, mais aussi à long terme.
    Pour cela, l’on ne peut faire l’économie du calcul du rapport coût /efficacité pour chaque technique et chaque molécule. L’étude du rapport coût/efficacité, notamment pour les médicaments, est une des bases de l’efficience, car connaissant toute la puissance des laboratoires, dont souvent malheureusement les prescripteurs deviennent des otages et risquent de dicter la politique du médicament, comme l’a souligné le Pr Chaoui dans une de ses contributions. Le médicament étant un produit stratégique pour la santé de la population, l’Etat se doit d’être la partie essentielle dans la régulation du marché, de l’importation et de la distribution. C’est aussi cela l’efficience. Que l’on ne peut faire l’économie d’un débat sur le budget, passant ainsi à la budgétisation par activité et non par structure, d’où la nécessité de l’application de la contractualisation.

    Qu’on doit absolument aller vers la régionalisation. Ainsi, la région sanitaire émergera en tant que niveau de planification, d’organisation,  d’animation et de contrôle de la politique de santé au plan régional.
    Mettre en place l’intersectorialité qui donnera une dimension stratégique d’efficacité du système de santé.
    C’est à mon sens les quelques questions qui sont essentielles à débattre pour ériger notre système de santé.
    Le débat national sur la santé, auquel nous appelons de tous nos vœux depuis 30 ans, ne doit pas prendre la forme d’assises-alibis, devenant un lieu de grande foire plutôt qu’un lieu propice à la réflexion.

    Ce débat se doit :
    - d’être démocratique, regroupant l’ensemble des professionnels de la santé, des sociétés savantes, de la société civile, des économistes de la santé, anthropologues de la santé,  sociologues, etc. ;
    - doit se situer au-dessus des considérations politiques ou idéologiques, car la santé de par ses dimensions sociale et humaine est un facteur de cohésion sociale. D’ailleurs, les sociétés modernes actuellement rangent la santé parmi les quatre valeurs qui les fondent avec l’emploi, la sécurité et le développement durable. C’est pourquoi elles proclament que la protection de la santé de la population constitue une mission régalienne de l’Etat ;
    - les participants au débat doivent absolument se départir de l’esprit de rente et du conservatisme.  Ce débat doit être basé sur les réalités d’aujourd’hui, structurant sa transformation dans une perspective claire et transparente.

     

    Farouk Mohammed Brahim  : professeur de chirurgie cancerologique CHU Oran

  • PRATICIENS SPÉCIALISTES :Un préavis de grève sera déposé aujourd’hui

    A entendre Mohamed Yousfi, président du SNPSSP, Djamel Ould Abbès confond entre les prérogatives d’un ministre de la Santé et celles d’un ministre de la Justice. «En adressant lui-même aux grévistes une décision de justice, Ould Abbès fait à la fois le plaignant et l’huissier de justice», a-t-il regretté. 
    Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Le recours du ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, à la justice pour faire avorter le débrayage cyclique initié par le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique ne semble point intimider les grévistes. Le SNPSSP, qui a tenu son conseil national ce vendredi, pour évaluer le mouvement de grève de trois jours entamé le 4 mars dernier et décider des suites à donner, sort encore plus renforcé et déterminé à aller jusqu’au bout de ses revendications. «Nous avons pris acte de la décision de justice, même si elle n’a pas été destinée au président du syndicat, comme le stipule la loi, car le ministre a opté pour une manœuvre à la fois illégale et abusive, à savoir la transmettre lui-même aux grévistes. Mais nous allons lui montrer que nous savons aussi rendre la politesse. Demain, dimanche (aujourd’hui ndlr), nous procéderons au dépôt d’un nouveau préavis de grève au niveau des ministère de la Santé et de l’Intérieur ainsi qu’à l’Inspection de travail. Nous avons ainsi décidé de débrayer les 20, 21 et 22 mars prochains avant d’aller vers une grève illimitée à partir du 1er avril», a fait savoir, hier, Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique, à l’issue d’une conférence de presse. 
    «Au ministre de saisir encore une fois la justice !» 
    Mohamed Yousfi, qui se dit conscient de la manœuvre de Djamel Ould Abbès, n’entend pas lui offrir l’alibi qu’il cherche incurablement. Et c’est pour cela qu’il annonce «avoir pris acte de la décision de justice et gelé la grève de trois jours attendue à partir d’aujourd’hui, pour rebondir plus tard». Le président du SNPSSP s’explique : «Cela nous permettra de faire table rase et repartir à zéro pour un nouveau préavis de grève et un nouveau débrayage. Au ministre de saisir encore une fois la justice». Visiblement hors de lui, Mohamed Yousfi ajoute : «Les intimidations et la politique de fuite en avant auxquelles s’emploie le ministre de la Santé, transgressant la Constitution, les lois algériennes régissant les relations de travail et l’activité syndicale ainsi que les conventions internationales ratifiées par l’Algérie, ne nous feront pas changer de position jusqu’à satisfaction de nos doléances. Ould Abbès doit comprendre que lorsqu’il s’agit d’une histoire de dignité, et c’en est une, ce n’est pas une ponction sur 10 ou 15 jours de salaire qui nous fera reculer.»
    «Le temps des menaces est révolu, Monsieur le ministre !» 
    Par ailleurs, Mohamed Yousfi voit en la manœuvre d’Ould Abbès, qui a réuni ce week-end les différents syndicats du secteur de la santé en direct à l’ENTV, une tentative de diversion et de désinformation, visant à diaboliser le SNPSSP, faisant croire que tout le monde est content sauf le «fameux syndicat insoumis». Mohamed Yousfi ajoute : «Les praticiens spécialistes de la santé publique sont déterminés plus que jamais à aller jusqu’au bout et le ministre doit comprendre que le temps des menaces est révolu. Mais où vivent ces gens (responsables ndlr), nous avons l’impression qu’ils sont complètement ailleurs. Le monde a changé et les menaces ne font plus peur aux Algériens.» Par ailleurs, au sujet du peu d’intérêt accordé par les autorités publiques à ce conflit, pénalisant au premier degré le citoyen, le président du SNPSSP dira, que c’est normal «ils (les responsables ndlr) se soignent ailleurs». Pour rappel, le SNPSSP revendique, entre autres, l’amendement de son statut particulier, la révision de l’IRG appliqué sur leurs salaires jugé supérieur aux autres branches du secteur de la santé, la révision du régime indemnitaire et l’octroi d’un quota national de logements de fonction. 
    M. M.

  • Santé, longévité, accès à l'éducation, niveau de vie : l'Algérien va mieux, selon le PNUD!!!!! la merde oui ou vous ète corrumpus.

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    L'iIndice de développement humain (IDH) s'est nettement amélioré en Algérie, si on en croit le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui a classé l'Algérie parmi les pays à "développement humain  élevé" sur la base de plusieurs critères socio-économiques qui composent l'Indice de développement humain (IDH).

    L'Indice de développement humain mesure le niveau moyen atteint dans trois aspects du développement humain: santé et longévité, accès à l'éducation et niveau de vie décent. Le PNUD indique que l'Algérie consacre 4,3 % de son PIB à l'éducation,  3,6 % à la santé et 0,1 % à la Recherche et Développement, le PIB étant de  276 milliards de dollars à raison de 4.854 dollars par habitant.

    Parmi les multiples paramètres ayant servi de base de calcul de l'IDH  du pays, le rapport cite aussi l'espérance de vie qui est passé à 73 ans, le  taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans qui est de 41/1.000 naissances  vivantes, les naissances assistées par un personnel médical étant de 95 %,  et la population sans électricité qui est de seulement 0,6 %

    Dans son rapport sur le développement humain 2010 publié vendredi 5 novembre 2010, cette  organisation onusienne relève non seulement des progrès dans bien des aspects du développement humain en Algérie mais aussi la cadence avec laquelle les progrès pour l'amélioration des conditions sociales dans le pays ont été réalisés.
    Le rapport a classé les pays en quatre groupes: les pays à développement humain très élevé (42 pays), les pays à développement humain élevé (43 dont l'Algérie), ceux à développement humain moyen (42) et faible (42). Sur la base de ce critère, l'IDH de l'Algérie a été évaluée à 0,6777, sachant que le meilleur IDH au monde en 2010 a été réalisé par la Norvège avec un indice de 0,938, la note parfaite étant 1.

    L'IDH de l'Algérie est  supérieur à l'IDH moyen de l'ensemble des pays arabes qui est de 0,590, ainsi  que l'IDH moyen mondial évalué à 0,624, classant l'Algérie à la 84e place sur 169 pays.

    Par ailleurs, le PNUD observe que sur la base du rythme avec lequel l'amélioration de l'indice de développement humain a évolué entre 1980 et 2010, l'Algérie est parmi les dix premiers pays les plus rapides.  En effet, note le rapport, l'IDH de l'Algérie est passé de 0,443 en  1980 à 0,537 en 1990 et à 0,602 en 2000 avant de s'établir à 0,6777 en 2010.

    Avec APS

  • pourquoi ould abass ne fait pas , ou ne dépose pas une plainte contre les responsable !!!!! c'est un hommicide qui est condamnable prison à vie

    Plus de 10000 équipements médicaux inexploités dans les hôpitaux


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    Djamel Ouled Abbès, a reconnu lui-même...

     

    Djamel Ouled Abbès, a reconnu lui-même dimanche que  plus de 10000 équipements médicaux, selon un recensement établi récemment, demeuraient inexploités au niveau des établissements hospitaliers du pays !
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    Alors que les citoyens se retrouvent souvent obligés d’aller payer rubis sur ongle des radios et des examens de scanners dans des cliniques privées, les hôpitaux publics laissent de côté plus de 10000 équipements médicaux sans la moindre utilisation !

    Et ben oui, non vous ne rêvez pas, il ne s’agit nullement d’une blague car nos hôpitaux ne manquent pas, comme on essaie à chaque fois de nous faire croire, d’équipements médicaux.

    Le ministre de la Santé, Djamel Ouled Abbès, a reconnu lui-même dimanche que  plus de 10000 équipements médicaux, selon un recensement établi récemment, demeuraient inexploités au niveau des établissements hospitaliers du pays !

    Tout ce matériel médical abandonné par le personnel des hôpitaux représente pas moins de "13,33% du total des équipements disponibles dans les établissements  hospitaliers". Ce qui équivaut une perte colossale estimée à des millions de devises étrangères. 

    Face à une telle gabegie, lors d'une réunion avec les directeurs des établissements hospitaliers  de la wilaya d'Alger, Djamel Ouled Abbés a donné des instructions à l'effet de ne plus conclure aucun marché portant sur l'acquisition d'équipements médicaux sans qu'il n'en soit informé, a-t-on appris de la part de l’APS. 

    Mais comble de l’ironie, au lieu de diligenter une enquête sérieuse et approfondie sur les véritables raisons de ces graves manquements dans la gestion des CHU, Djamel Ouled Abbès décide de mettre en place une "cellule de suivi de tous les marchés  conclus dans ce cadre afin de protéger  les directeurs des établissements hospitaliers des accusations de dilapidation  de deniers publics" !

    Décidément, pour le ministère de la Santé, ces directeurs ne seraient pas responsables du gaspillage des biens de l'Etat. Alors qui est coupable de cet immense sabotage perpétré contre les  hôpitaux et qui cause au passage les malheurs des millions de malades Algériens ?  Jusqu’à l’heure personne ne le sait ou, plutôt, ne cherche à le savoir !          
    Abderrahmane Semmar