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  • Algérie : 2010, année de l’indignité

     
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    Pays délinquant. Comme un fait prémonitoire, l’année a commencé par le nom de l’Algérie dans une liste noire : en janvier 2010, la France et les Etats-Unis classent l’Algérie parmi les 14 pays les plus « délinquants » de la planète, et dont les voyageurs sont soumis à des mesures de contrôle drastiques dans leurs aéroports.

    « Pour un régime qui a fait de “la réhabilitation du pays sur la scène internationale” et du “recouvrement de la dignité de l’Algérien à l’étranger” une de ses justifications anticipées, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y est mal pris , écrit Mustapha Hammouche dans Liberté. Individuellement, l’Algérien a intégré, dans sa vie quotidienne, l’habitude de se soumettre aux rigueurs de la prévention sécuritaire. Des résidences, des rues, des abords d’institutions sont barricadés. Le portique, voire la fouille au corps s’imposent à lui à l’entrée du moindre hôtel classé et de bien des bâtiments administratifs. Les activités officielles, toujours placées “sous haute surveillance”, avec leur cohorte de déviations, de blocages de circulation, l’ont au demeurant habitué au principe de la primauté de la sécurité institutionnelle sur le confort du citoyen.

    Il ne peut pas solliciter de l’étranger la considération qu’il n’a pas arrachée chez lui. Et un pouvoir serait mal inspiré d’exiger des autorités étrangères le tact qu’il ne s’impose pas lui-même à l’endroit de ses administrés.

    Où est passée la cause de notre “izza ouel karama” ? Tant de sacrifices de patriotes, puis tant de privations de libertés et enfin tant de concessions aux islamistes pour se retrouver dans cet étrange attelage où s’alignent les États qui “soutiennent le terrorisme”, comme Cuba, l’Iran, la Syrie et le Soudan, et des territoires qui échappent au contrôle de ce qui leur tient lieu d’État, comme l’Afghanistan, le Yémen ou la Somalie !

    Là comme ailleurs, la politique étrangère est le reflet de la politique intérieure. »

    Pays corrompu. La même semaine, l’Algérie se distingue comme faisant parmi les pays les plus corrompus aussi, et on entend ces scandales qui retentissent à Alger, impliquant des « hommes du président », histoires d’argent sale, de meurtres et de peuple trahi…

    Ce même janvier 2010, une enquête du DRS met Sonatrach au cœur du plus gros scandale de corruption qu’ait connu l’Algérie. Son PDG, Mohamed Meziane (soixante ans), et 10 cadres dirigeants dont trois vice-présidents ont été inculpés par la justice pour divers affaires présumées de corruption. Deux des vice-présidents, un ancien PDG de la banque publique, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), et son fils, dirigeant un bureau d’études, ainsi que les deux enfants de M. Meziane et un entrepreneur privé ont été placés sous mandat de dépôt. Tous accusent le ministre de l'Énergie, proche du président Bouteflika

    Pays évité. Alger est évité. Hilary Clinton se rend en visite au Maroc mais ignore l’Algérie. Plus aucune figure du monde occidental ne s’aventure à s’afficher aux côtés de Bouteflika.

    Même Sarkozy préfère annuler la visite d’Etat programmée une première fois en juin 2009 ( et reportée pour « proximité » avec des élections « pharaoniques »), puis fixée en début d’année 2010, et jamais effectuée.

    Le camouflet français. Cela n’empêche pas le président algérien de se déplacer jusqu’à Nice pour assister au 25e sommet Afrique-France à Nice les 31 mai et 1er juin. «Je lui ai téléphoné spécialement pour lui dire : «Je t’en prie, viens, c’est important que tu sois là», a confié Nicolas Sarkozy à la presse française. Bouteflika a tenu le rôle de « convive de secours ». Sarkozy l’a ignoré superbement. Aucun tête-à-tête n’a eu lieu.

    La fausse loi pour criminaliser la colonisation. Un collectif de 125 députés de presque tous les partis représentés à l’Assemblée nationale dépose une proposition de loi pour la criminalisation de la colonisation française. Bouteflika hésite à fâcher l’ancienne puissance colonisatrice. Il donne l’ordre aux députés de se désavouer. Leur projet n’aboutira pas. Le président de l’Assemblée nationale algérienne, Abdelaziz Ziari, annonce fin septembre que cette proposition sera mise sous le coude pour des «considérations diplomatiques et juridiques».

    Air Algérie dans le collimateur de la sécurité aérienne. Le Comité de la sécurité aérienne publie, le 5 juillet, au Journal officiel de l’Union européenne, le compte rendu de sa dernière réunion, où il est traité du «cas» Air Algérie. Menacée d’interdiction de vol, en raison d’un certain nombre de griefs, la compagnie a jusqu’à début novembre pour se mettre au diapason des normes de sécurité requises par l’Union européenne. En décembre, la Commission s’estime convaincue que «les choses sont sur la bonne voie» et devrait donc éviter de classer Air Algérie dans sa nouvelle «liste noire» des compagnies aériennes interdites de vol dans l’UE. Une mission d’assistance technique se rendra en Algérie en février pour vérifier.

    Wikileaks, et les "rapaces" du clan Bouteflika. Un document de WikiLeaks rapporte un entretien entre les ambassadeurs américain et français. Il ressort que contient tout un chapitre sur le corruption. Le clan Bouteflika a été décrit dans le câble comme étant "le Gang de Tikrit" par analogie au clan de Saddam Hussein qui maintenait le pouvoir en Irak. Selon ce câble qui rapporte les dires de l'Ambassadeur de France à Alger,"l'Algérie vivra dans plus d'instabilité durant les prochaines années. Il rajoute qu'il y a eu "très peu d'évolution positive en Algérie et que la corruption a atteint un niveau très élevé atteignant les frères Bouteflika et compromettant le développement économique". Le document cite aussi les frères Bouteflika, comme étant les plus "rapaces". D'un autre coté, certains rapportent que les prix du pétrole ayant atteints des niveaux très élevés mais que cela ne profite en rien au peuple : "L'Algérie est riche, mais le peuple est pauvre".Il rapporte aussi le partage de la rente des entreprises pétrolières algériennes sous la houlette de la Sonatrach, entre les barons militaires et l'entourage Bouteflika. C'est avec l'aide et après l’approbation des leaders des services de sécurité Algériens que Bouteflika a pu se représenter pour une troisième fois en 2009.

    A.F

  • MONTAGE, LICENCES, CARBURANT, VIGNETTE ET CRÉDIT À LA CONSOMMATION Automobile : ce qui va changer en 2011

     

    Par : Farid Belgacem

    Le créneau de l’automobile en Algérie connaîtra sans doute beaucoup de changements dès janvier à en croire les professionnels du secteur qui appréhendent la prochaine rentrée, surtout que le Salon international de l’automobile pointe déjà son nez.

    De l’annonce de la première voiture made in Algeria au carburant aux normes Euro-5, en passant par les augmentations probables de la vignette et du carburant, le consommateur n’arrive plus à cerner le sujet, même si le concessionnaire s’accorde à trouver, à chaque nécessité, un palliatif pour que son produit ne prenne pas un millésime de plus dans les dépôts.
     
    Renault, Volkswagen, SNVI et les Chinois, qui produira la première voiture “made in Algeria” ?
     Si le processus de production d’un véhicule particulier, à partir de 2011, à la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) est déjà en cours, sans préciser pour le moment l’identité du partenaire, il faudra savoir qu’un comité technique étudie, actuellement, la possibilité d’utiliser les capacités industrielles installées dans un processus d’industrialisation d’un véhicule particulier et qui sera homologué et labellisé en Algérie. Parallèlement, Renault, selon les autorités algériennes, est prêt à monter la première voiture made in Algeria. La chose se précise, mais les négociations se poursuivent avec un autre concurrent aussi puissant, en l’occurrence Volkswagen qui a manifesté son intention de s’installer en Algérie. Mais la surprise pourrait venir des Chinois qui avaient manifesté, également, leur intention d’installer des usines de montage dans l’Oranie. Mais quel que soit le constructeur, les négociations sont en bonne voie du côté du ministère de l’Industrie.
     
    Licence automobile :  Les veuves de chahid et les ayants droit bénéficiaires
    L’année 2011 sera marquée par la mesure inscrite dans le projet de loi des finances 2011, adopté le 14 novembre 2010, par l’Assemblée populaire nationale (APN) où figure un article qui élargit la licence d’achat de véhicules touristiques neufs aux veuves de chahid et ayants droit. Selon ce texte de loi, ces deux catégories bénéficieront, en effet, de l’exonération fiscale (droits et taxes) pour l’achat ou l’importation de véhicules neufs. La durée dudit droit est valable pour cinq ans avant qu’il ne soit renouvelé. Ainsi, les enfants de chahid (ayants droit), qui bénéficieront désormais de cette nouvelle mesure, auront droit à une exonération des droits et taxes de 60 %, comme les moudjahidine dont le taux d’invalidité dépasse 60 %. Une revendication que les organisations des ayants droit avaient porté au plus haut niveau de l’État et qui est désormais satisfaite et applicable à partir du nouvel an.
     
    Carte jaune :  les prolongations, c’est fini !
    La prolongation par les concessionnaires de la carte jaune, généralement valable 60 jours à partir de la mise en circulation d’un véhicule neuf, ne sera plus de mise à partir de janvier 2011. C’est la décision de la direction de la réglementation des affaires générales et du contentieux de la wilaya d’Alger qui, dans une note destinée aux concessionnaires et aux importateurs de véhicules, interdit tout renouvellement de la carte jaune une fois les 60 jours, autorisés à compter de la date de livraison indiquée par le concessionnaire ou l’importateur, consommés.
    La note publiée par auto-utilitaire.com précise que les services concernés estiment que les 60 jours suffisent amplement à préparer et remettre le dossier final du véhicule au client. Mais est-ce le cas une fois la note entrée en vigueur ? Pas évident ! Pourtant, précise-t-on, ladite loi existe depuis le 3 mars 2004. On pouvait ainsi lire : “La durée de validité du récépissé provisoire carte jaune, une fois le véhicule vendu à son acquéreur, est de 60 jours, non renouvelable, à compter de la date de livraison indiquée par le concessionnaire et/ou l’importateur, pour permettre la constitution de dossier de demande d’immatriculation et son dépôt auprès du service territorialement compétent, chargé de la délivrance des cartes grises.” Du coup, seuls les véhicules, dont l’année civile est en cours de validité et dont les commandes sont annulées, bénéficient de cette prolongation.
    Cela va sans dire que “le récépissé de mise en circulation provisoire ne peut, en aucun cas et sous aucun prétexte, être remplacé par un document de substitution à l’initiative des services du concessionnaire et/ou de l’importateur, ni remis à l’acquéreur du véhicule raturé ou surchargé et ce, à l’effet d’éviter les rejets de dossiers de demande d’immatriculation”. Autrement dit, les récépissés délivrés par les agents vendeurs sont nuls et non avenus.
     
    Vous roulez en GPL, vous êtes exonérés de la vignette auto !
    L’année 2011 se veut une “année verte” en Algérie. Et tant mieux et pourvu que ça dure ! C’est ainsi que le projet de loi des finances 2011 a plaidé pour l’exonération de la vignette automobile pour les propriétaires de véhicules équipés en GPL/C.
    Le projet, présenté à l’APN inscrit cet article dans une approche de protection de l’environnement. Le texte du PLF consacre également “l’obligation de transmission” par les sociétés et compagnies d’assurance ou de réassurances ou d’autres intervenants d’un état des polices d’assurance contractées par les personnes physiques, morales et les entités administratives au profit de leurs véhicules. Reste à savoir le suivi de cette décision par les autorités concernées.
     
    Naftal prépare le carburant aux normes Euro-5
    L’autre bonne nouvelle viendra de la Société de production et de commercialisation des carburants, gasoil et essence. Longtemps souhaité par les concessionnaires et les automobilistes, le nouveau carburant aux normes Euro-5 devra être commercialisé à partir de l’année 2011, rassure-t-on. Naftal, longtemps critiquée sur ce chapitre, a mis le paquet et dans la recherche et dans l’investissement.
    Du coup, la balle est dans le camp des concessionnaires appelés à adapter leurs commandes et à s’adapter aux nouvelles règles. Car, dans un passé récent, des véhicules neufs ont carrément coulé à cause de la nature des carburants, selon des concessionnaires. Mais, diront ces derniers, une fois le carburant Euro-5 arrivé dans nos pompes ? C’est juste une question…
    Pièces de rechange : obligation de provenance du pays d’origine
    Il y a plus d’une année, les pouvoirs publics avaient promulgué la loi du 2 novembre 2009 interdisant l’importation de la pièce de rechange automobile qui ne proviendrait pas du pays d’origine. Décidée par le ministère du Commerce, cette loi avait suscité autant d’appréhensions que de craintes chez les concessionnaires. Pour preuve, son interprétation donnera lieu à des dégâts, notamment au niveau de son application. Et pour cause, la contrefaçon sévissait et la pièce de rechange usagée, interdite en 2007, continuait à inonder les étals des marchés de gros comme de détails ! Ce n’est que quelques mois après que cette loi donnera ses premiers effets.
    À titre illustratif, durant les neuf premiers mois de l’année 2010, les importations d’accessoires automobiles ont baissé de 30,87 % et celles des pneumatiques de 63,37 %, selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des Douanes (CNIS). Du coup, la tendance est à la généralisation de cette loi à partir de janvier 2011 pour donner un véritable coup de pied dans la fourmilière et juguler la phénomène de la contrefaçon qui tue sur nos routes.
     
    Les administrations mettent le cap sur la sécurité
    Désormais, les administrations appelées à soumissionner pour l’acquisition de véhicules neufs, que ce soit dans le cadre du renouvellement des parcs roulants ou de mesures d’accompagnement, doivent exiger des garanties en matière de sécurité. C’est ainsi qu’une nouvelle mesure a été introduite afin que les véhicules acquis par les administrations (ministères, daïras, wilayas, services de sécurité, hôpitaux, écoles…) devront être équipés d’airbags, d’ABS, de ceintures de sécurité adaptables aux normes de sécurité et homologués par l’administration des mines. Faute de quoi, la commande fera l’objet d’une annulation au préjudice des concessionnaires. Sur ce point précis, ces mesures ont également été introduites dans les cahiers des charges et tout véhicule ne répondant pas aux normes de sécurité exigées sera soumis à expertise avant de faire l’objet d’un dossier de contentieux.
     
    Retour du crédit à la consommation :  Qu’en est-il exactement ?
    Au stade de la rumeur depuis le mois d’avril dernier, c’est-à-dire à la veille de la copie finale de la loi des finances complémentaire 2010, le retour du crédit à la consommation, chapitre crédit véhicules, constitue le souhait de tous. D’abord des concessionnaires, ensuite des consommateurs. Côtés représentations des firmes automobiles installées en Algérie, on estime que le retour de cette mesure ne pourrait être que salutaire pour le secteur. Côté acheteurs, l’engouement est plus qu’une bouffée d’oxygène. “Nous avons entendu parler du retour du crédit à la consommation, mais rien d’officiel ! De toutes les façons, le retour du crédit à la consommation, de manière générale, est inéluctable. Reste à savoir sous quelles formes le gouvernement le fera”, nous confie-t-on dans le milieu des professionnels de l’automobile.
    Depuis sa suppression, le parc automobile s’est stabilisé autour de 230 000 et
    240 000 véhicules importés contre 270 000 pendant l’année 2009. Mais le problème n’est pas là puisque les entreprises bénéficient de la formule du leasing alors que le particulier semble le plus visé par ces mesures d’interdiction. Le premier perdant dans cette affaire reste le secteur bancaire où l’anarchie régnait dans l’octroi des crédits. En seconde position, les concessionnaires et les consommateurs qui, dans un monde de libéralisation des services, se retrouvent dans une position de wait and see.
     
    Le site Internet de l’association AC2A
    Dotée d’un site web, à savoir
    www.ac2a-dz.com, l’Association nationale des concessionnaires automobile (AC2A) continue de publier en temps réel les statistiques des ventes par marques, par modèles et par segments de tous les concessionnaires qui lui communiquent leurs chiffres mensuels. De l’info du jour, en passant par l’analyse du marché, ce site se décline en plusieurs rubriques, à commencer par la présentation de l’AC2A, ses objectifs et son combat quotidien pour préserver un marché aussi névralgique que celui de l’automobile.
    Du multimédia et de l’actualité, ce site a également consacré une rubrique pour le contrôle technique des véhicules. “Défense, services, prospective, ces trois missions, seul l’association des concessionnaires de l’automobile est aujourd’hui capable de les mener avec pragmatisme, objectivisme et efficacité. “L’association, c’est de la valeur ajoutée pour votre entreprise dans le respect des valeurs qui font notre profession”, lit-on dans la présentation de l’AC2A.

  • WikiLeaks : Ces trois syllabes qui ont ébranlé le monde

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    zoom | © D. R.
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    Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est devenu une superstar mondiale.

    Incontestablement, WikiLeaks a bousculé, en cette fin d’année 2010, la hiérarchie des grands événements qui ont marqué le monde. Ce site internet, quasi inconnu il y a à peine deux mois, ainsi que son fondateur l’Australien Julian Assange, ont ravi la vedette. Les notes et les câbles diplomatiques américains mis en ligne par le site WikiLeaks ont provoqué une tempête dans le monde de la diplomatie. Une bombe virtuelle à fragmentation réelle assimilée par certains à un «11 Septembre diplomatique».
    Le monde entier épie, chaque jour, les nouvelles indiscrétions et les révélations pas trop gentilles et parfois «hard» qu’échangeaient les diplomates américains des quatre coins du monde avec leurs homologues. Mine de rien, le monde découvre que rien ne se cache, voire que tout se sait, finalement,  par la magie de WikiLeaks !

    Des observateurs craignent même le pire car certaines révélations pourraient constituer le détonateur d’un conflit entre deux pays. WikiLeaks a montré au monde entier la face cachée de la diplomatie.Et, par endroits, il a donné un aperçu des visages et des positions en «off» de ceux qui nous gouvernent. Pour les journalistes du monde, les câbles de WikiLeaks sont tout simplement du pain béni même si certains croient y déceler une fuite organisée du gendarme américain. Les diplomates, eux, crient au scandale. Cela se comprend de leur part en ce sens qu’ils auraient souhaité continuer à vivre tranquilles en restant cachés… Mais WikiLeaks a levé la feuille de vigne qui cachait les feuilles de route de certains diplomates-espions qui s’en vont fouiner dans les poubelles des pays où ils travaillent. Depuis fin novembre dernier, date du début de la publication de plus de 250 000 télégrammes diplomatiques, le monde a un peu changé. Il a désormais l’avant et l’après-WikiLeaks !

    La mise à nu

    Les avis divergent évidemment sur les bienfaits et les méfaits de WikiLeaks selon qu’on soit diplomate ou Monsieur Tout-le-monde. Clay Shirky, spécialiste américain des questions sociales et économiques liées à Internet, résume bien ce sentiment nuancé : «Comme beaucoup, je suis partagé (…). Il est clair que les citoyens d’une démocratie doivent être en mesure de savoir ce que fait et ce que dit leur pays en leur nom. Et WikiLeaks remplit pleinement ce rôle.» «Mais d’un autre côté, tout ne peut pas rester parfaitement transparent», précise-t-il en référence au secret diplomatique. Au final, qu’il ait bien fait ou non, le fondateur de WikiLeaks est devenu une superstar mondiale qui devrait avoir plus d’amis en ce bas monde que d’ennemis. Les officiels.

    En attendant de savoir si cette formidable mise à nu a été préméditée ou pas, nous sommes sans doute des millions de citoyens du monde à attendre impatiemment les prochains câbles de… WikiLeaks. Julian Assange nous a promis une bonne année 2011, très riche en révélations croustillantes.

    Hassan Moali
  • no moment


    Dilem du Mardi 04 Janvier 2011 | Vu 4322 fois

  • L'Algérie épinglée par le "Quality of Life Index 2011"

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       	Le Quality of Life Index 2011, réalisé chaque année par le magazine irlandais International Living, classe l'Algérie au 139e rang sur 192 pays ! 

    zoom | © internationalliving.com

    Le Quality of Life Index 2011, réalisé chaque année par le magazine irlandais International Living, classe l'Algérie au 139e rang sur 192 pays ! 


    C'est un constat amer qui prévaut depuis plusieurs années : l'indice de la qualité de la vie persiste à reculer en Algérie. Le "Quality of Life Index 2011", réalisé chaque année par le prestigieux magazine irlandais International Living, vient encore une fois de classer l'Algérie dans la seconde moitié du tableau, si ce n'est pas dans ses profondeurs.  

     Il n’y a pas de quoi en être fier. Sur 192 pays au monde, l'Algérie figure au 139e rang selon le "Quality of Life Index 2011". Ce rapport international qui passe en revue chaque année le coût de la vie, les libertés, les qualités des infrastructures, la culture et les loisirs, la prise en charge par les établissements de santé ainsi que le climat sécuritaire, délivre à l'Algérie des notes catastrophiques.

    Pour le magazine "International Living", réputé dans le monde entier, l'Algérie est encore loin de pouvoir répondre aux aspirations de sa population. Force est, en effet, de constater que pour cette dernière, la qualité de la vie demeure, au quotidien, un mythe qui ne produit que des illusions.

    Et si les statistiques ne reflètent pas à chaque fois la réalité, ils n'en demeurent pas moins que les notes récoltées par l'Algérie dans ce nouveau classement expliquent, on ne peut plus clairement, pourquoi l'Algérien n'arrive toujours pas à jouir d'une vie confortable. 

    A ce propos, le "Quality of Life Index 2011"  remarque que le coût de la vie en Algérie reste très élevé. Avec 62 points sur 100, l'Algérie s'illustre par sa cherté de la vie par rapport aux autres pays arabes et africains.  

    Et en dépit des milliards de dollars investis par les pouvoirs publics pour équiper le pays en infrastructures dignes de son nom, le "Quality of Life Index 2011" estime que l'Algérie accuse encore un grand retard dans ce domaine et ne lui octroie qu'une note de 27 points ! 

    Mais l'autre point faible, qui entraînent la moyenne de l'Algérie vers le bas et l’empêchent de rejoindre, en terme de qualité de la vie, les pays à niveau de développement comparable, est la liberté. En vérité, l'Algérie est épinglée par les rédacteurs de ce rapport avec une note de 25 points concernant le respect des libertés publiques. 

    S'agissant du volet sécuritaire, l'Algérie s'en sort avec une moyenne de 50 points. Par ailleurs, pour le "Quality of Life Index 2011", les performances économiques de notre pays ne sont pas impressionnantes au regard des potentialités existantes. De ce fait, l'Algérie ne récolte sur ce chapitre que 57 points.  

    Dans ce contexte, l'Algérie se retrouve, une nouvelle fois, dépassée par le Maroc (71e) et la Tunisie (69), considérés comme des pays ayant accompli d'importants progrès dans l'amélioration de leur qualité de la vie.

    Enfin, dans le Monde Arabe, la Libye et Syrie (143e), la Mauritanie (168e), Irak (171e, 45 points), Djibouti (175e, 44 points), le Soudan et le Yémen (191e, 36 points) ferment la marche dans ce classement international.  

    Abderrahmane Semmar
  • Violations lors des gardes à vue : les promesses de Hamel et le scepticisme des défenseurs des droits de l'homme

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       	En Algérie, les personnes placées en garde à vue subissent parfois des sévices et autres brutalités et sont soumises à de fortes pressions psychologiques n’ayant aucun rapport avec les faits qui leur sont reprochés.

    zoom | © D.R

    En Algérie, les personnes placées en garde à vue subissent parfois des sévices et autres brutalités et sont soumises à de fortes pressions psychologiques n’ayant aucun rapport avec les faits qui leur sont reprochés.


    En visite d'inspection lundi à Biskra, le Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a promis de "veiller au respect des droits de l'homme lors du  placement de toute personne en garde à vue". Une promesse que les Algériens prennent toujours avec des pincettes car dans les commissariats, les maltraitances et les abus sont encore légion. 

    Au cours d'une conférence de presse tenue au siège  de la 8ème sûreté urbaine de la cité Sidi Ghazal, à Biskra, Abdelghani Hamel est revenu encore une fois sur les conditions de la garde-à-vue. Conscient de la mauvaise image dont jouit la police au sein de la population Algérienne, le Directeur général de la DGSN s'est engagé, une nouvelle fois, à lutter fermement contre toutes les dérives "déshonorantes". 

    Mais pour les organisations de défense des droits de l’homme qui ont rendu public plusieurs rapports accablants sur les graves violations commises dans les commissariats, le scepticisme est de mise puisque les promesses tardent toujours à voir le jour. A travers tout le pays, les abus se multiplient et les sanctions disciplinaires lourdes se font toujours rares sauf si les violations relatives à la garde-à-vue ont fait éclater des scandales relayés par la presse indépendante.

    Pour mettre fin à tous les dépassements,  des commissions d'enquêtes de la DGSN ont été dépêchées ces derniers mois dans tous les postes de police du pays pour surveiller et améliorer les conditions de garde-à-vue. Néanmoins, le patron de la DGSN n'a donné aucun bilan des activités d'enquêtes de ces commissions. Ont-elles réellement permis d'inculquer la culture du respect des citoyens aux policiers ? Ont-elles contribué à faire cesser le recours aux diverses formes de torture ? Pour l'heure, ces questions demeurent sans réponse. 

    Et jusqu'à présent, ce sont les émeutes déclenchées par les citoyens qui ont acculé les pouvoirs public à enquêter sur les sévices et autres brutalités auxquelles sont soumis les Algériens placés en garde à vue. Pour s'en convaincre, il suffit de revenir sur les cours des évènements qui ont mené à l'éclatement du scandale de la mort d’un homme, le 17 décembre dernier, dans un commissariat de Constantine. 

    Après plusieurs jours d'affrontements avec des citoyens en colère lors des protestations populaires déclenchées dans les rues, une commission d’enquête dépêchée par la DGSN s'est rendue sur les lieux pour avouer enfin qu'il y a eu bel et bien "des fautes très graves constatées".  Des sanctions ont été prises par la suite et un procès-verbal a été établi et transmis à la justice. 

    Ce scénario risque-t-il de se répéter ? Certainement oui car la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH) n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme en affirmant tout haut que dans les cellules de garde à vue, "les droits des Algériens, tels que prévus par le code de procédure pénale, ne sont pas respectés" ! 

    Pour la CNCPPDH, le salut des citoyens viendra d'un amendement du code de procédure pénale pour une "protection effective" des droits de la personne gardée à vue "dont l’intégrité ne doit être violée ni par l’officier de la police judiciaire ni par les agents de ce service". 

    A défaut d'un contrôle sérieux des lieux de la garde à vue, seul cet amendement permettra de veiller à ce que les droits de la personne gardée soient respectés. C'est dire enfin que dans ce contexte, les promesses Abdelghani Hamel risque donc d'être un coup d'épée dans l'eau... 

    Abderrahmane Semmar
  • Et la tragédie se poursuit …

     

    URGENT

           nous sommes aujourd’hui le lundi 03 01  2011, correspondant à la seizième journée de grève de faim, du jeune Mohammed Baba Nadiar , son frère Abdelaziz l’ a visité aujourd’hui ; l a trouvé dans un état de sante très grave au point ou il a été porté par deux gardiens pour voir son frère et parlais difficilement.
    nous attirons l’attention de tous sur la gravité de la situation du jeune du Mohammed Baba Nadjar -le prisonnier politique qui n'a pas accepte ni de négocier sur ses principe, ni de mentir pour sauver sa vie- à la prison de Babar à Khenchela,
     Mohamed soufre et risque une mort lente cruel, en su et vu de  l'administration pénitentiaire et de le appareil judicaire algérien, et de l’opinion national et international.   
     nous lançons encors cet appel urgent et insistant a tous, pour une intervention rapide  dans les plus brefs délais pour mettre fin à cette  tragédie  humaine  avant qu'il ne soit trop tard.

    Signée :
    Dr Kameleddine FEKHAR

  • LES PRIX DES PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION FLAMBENT

     

    Des hausses pour souhaiter la bonne année

     

    A peine la nouvelle année entamée que les prix des produits alimentaires ont augmenté. Sur les étalages des commerces, l’huile, le sucre, la farine et la margarine ont subitement flambé.
    Rym Nasri – Alger (Le Soir) - Dans son étroit commerce au sein du vieux marché de Belouizdad à Alger, connu beaucoup plus sous l’appellation de marché T’nache, Rabah, l’épicier, ne cache pas son mécontentement quant à la subite hausse des prix de plusieurs produits de large consommation. «Je suis parti m’approvisionner hier -ndlr samedi au marché de gros de Semmar, et j’ai été très surpris par les prix affichés par les grossistes. Vous vous rendez compte, le prix d’un bidon d’huile de 5 litres a connu une augmentation de 100 DA. Il est passé de 630 à 730 dinars. Le sac de farine de 50 kg a grimpé de 1 080 à 1 450 DA, le kilo de sucre est passé de 96 à 105 DA et le pot de margarine de 1,8 kg cédé auparavant à 320 DA a atteint 455 DA. Devant des prix aussi vertigineux, j’ai dû me résigner à revenir bredouille sans avoir fait aucun achat», tonne le quinquagénaire. En effet, les étalages de son épicerie en témoignent. Ils sont presque vides. Rabah dénonce ainsi l’absence des autorités concernées, censées assurer le contrôle des prix dans les différents marchés. «Il faut qu’il y ait des lois qui régissent les marchés de gros et de détail. Le contrôle permanent des marchands s’impose également pour mettre fin à toutes sortes de spéculation», suggère- t-il. Dans un magasin d’alimentation générale, à proximité dudit marché, Hakim, un jeune vendeur, confirme les prix. Les étiquettes collées aux étalages affichent de nouveaux prix. Ici, le sucre est proposé à 120 DA le kilo, contre 100 DA il y a à peine deux jours. Le pot de margarine de 1,8 kg a grimpé de 350 à 400 DA et l’huile a connu une hausse de 20 DA le litre. Certaines marques de produits laitiers, notamment les yaourts, ont connu une augmentation de 1 à 2 dinars. «Les boissons gazeuses, elles aussi, ne vont pas tarder à connaître des hausses de prix. Mes fournisseurs m’ont informé d’une prochaine augmentation », dit-il. Il se retourne vers les étagères de son magasin comme pour vérifier sa marchandise et poursuit : «D’ailleurs, tous les autres produits vont certainement suivre.» Révolté par «l’anarchie » qui règne dans ce secteur d’activité, et qui touche directement le citoyen, le jeune commerçant lance amèrement : «On mérite ce qui nous arrive.» Côté fruits et légumes, la mercuriale n’a pas bougé. Même si les prix de certains légumes ont sensiblement baissé, ceux des légumes dits hors saison sont toujours hors de portée pour de simples citoyens. A l’exemple de la courgette cédée à 170 DA, des poivrons à 160 DA et de la tomate à 70 DA. «Au marché de gros, les haricots sont proposés à 240 DA. A quel prix, je pourrais les céder sur mon étal ?», s’interroge Mustapha, marchand de légumes. Dans les boucheries, la viande connaît également le même sort. Son prix n’a pas bougé d’un iota depuis plusieurs semaines. Désormais, faire ses emplettes, c’est devenu une mission difficile, voire dans certains cas impossible. Les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer.
    R. N.

  • bonne et heureuse année 2011

  • Selon le réseau méditerranéen des droits de l'homme (REMDH)

     

    Les réfugiés subsahariens victimes d’abus en Algérie

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    Sans se départir de sa prudence «diplomatique» coutumière, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (Remdh), basé à Copenhague (Danemark), vient de clôturer l’année 2010 par un véritable réquisitoire dressé à l’encontre de l’Algérie.

    Cette fois-ci, c’est la situation des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés vivant dans notre pays, qui a suscité son intérêt. La prudence du réseau danois est clairement affichée dans son étude de fin décembre, où il est, en effet, précisé que  même si elle a pu être réalisée grâce au «généreux» soutien de la Commission européenne, le contenu de ce rapport ne peut en aucun cas être perçu comme reflétant la position de l’Union européenne.

    Cette prudence est d’autant  plus légitime, eu égard aux graves et multiples dépassements dont est accusé notre pays. Manquements aux engagements internationaux, non-respect de ses propres lois, discrimination, racisme et manipulation des données présentées aux institutions onusiennes, en passant par les violations des droits de l’homme. Grâce à des enquêtes et des recherches effectuées sur le terrain (en Algérie) avec également l’apport financier de la fondation Ford, l’agence danoise d’aide au développement international (Danida) et de l’agence internationale suédoise de coopération au développement (Sida), l’étude est axée sur le cas des demandeurs d’asile et des réfugiés subsahariens.
    Ceux-ci sont maintenus dans une situation de non-droit, considère le Remdh.

    En cause, le Bureau algérien pour les réfugiés et les apatrides (Bapra), en place depuis 1963 et relevant du ministère des Affaires étrangères. Bien que celui-ci ait la compétence exclusive pour se prononcer sur les demandes d’asile et reconnaître le statut de réfugiés aux personnes reconnues comme telles par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le taux de reconnaissance pour les demandeurs d’asile subsahariens est invariablement de 0%, souligne le Remdh.
    Interpellées sur la question, les autorités algériennes ont reconnu que la procédure de reconnaissance de la qualité de réfugié était conduite avec l’assistance du HCR, tout en se gardant d’aborder le rôle du Bapra, des modalités et des critères présidant à la détermination du statut de réfugié en Algérie, note le rapport.

    D’où la réforme de cette institution, en préparation. Le nouveau texte réglementaire vise à rénover le Bapra et à redéfinir ses attributions, sans pour autant préciser en quoi consisteraient les modifications attendues, ni indiquer d’échéance pour l’adoption de ce règlement, relèvent les auteurs de l’étude. Plus «clément», le Remdh a parfois recours à la mise en exergue de certains points positifs à travers lesquels notre pays veut projeter l’image d’un pays respectueux des droits de l’homme. Ainsi, écrivent les rapporteurs, les conventions sur l’asile (convention de 1951 et convention de l’OUA) font partie du droit positif algérien. L’article 132 de la Constitution stipule que «les traités ratifiés par le président de la République, dans les conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi».


    En revanche, il est fait état de l’absence de disposition spécifique sur l’asile dans la Constitution, excepté l’article 69, qui interdit l’extradition des réfugiés. Même l’opinion publique et la presse nationale n’ont pas été épargnées par les critiques du Remdh.
    Il leur est surtout reproché d’entretenir l’amalgame entre l’immigration, l’asile, le trafic de drogue et la criminalité. Ainsi, outre la barrière de la langue pour les anglophones, les migrants subsahariens pâtissent du racisme des Algériens qui ont des réactions négatives à leur égard, car associant migrants et sida.                                                                            

    Naima Benouaret
  • no moment

  • le mensoge de ould abbas et à annaba!!!!!!!

     

    Le ministre de la Santé à Mostaganem
    “Il n’existe aucune pénurie de médicaments”

     

    Au sujet de la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux, le membre du gouvernement a vivement infirmé la pénurie de produits pharmaceutiques. Toute la nomenclature est disponible à la PCH.

    “Ce n’est pas un bloc opératoire ! C’est pire qu’une étable ! Fermez-moi cette écurie !’’  C’est ainsi que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,
    Dr Djamel Ould Abbès, a ordonné la fermeture du service de chirurgie générale de l’hôpital Che Guevara de Mostaganem, lors de la visite express effectuée jeudi passé, sur sollicitation urgente du chef de l’exécutif de cette wilaya. “Vous avez bien fait de m’appeler en urgence, M. le wali ! Il n’est plus question d’opérer ici. Dans de telles conditions, on tue les malades ! C’est impudique et haram !”, s’est-il exclamé à l’issue de la visite du bloc de réanimation et de chirurgie.
    Une visite au cours de laquelle le ministre n’a pas tari de commentaires, en découvrant la situation catastrophique de l’hôpital ayant contraint le wali à décider les mesures conservatoires de la suspension du staff gestionnaire de l’établissement. Contrastant avec “l’horreur” découverte à l’hôpital, au centre d’hémodialyse de Tigditt, la satisfaction était complète ! Aux yeux du ministre, cette structure reste un service modèle, au plan de l’hygiène, de la disponibilité des médicaments et de la prise en charge des malades.
    Les hémodialysés avaient exprimé leur entière satisfaction. “Aussi  ai-je décidé sa dotation en 6 nouveaux générateurs, en vue de son extension de 16 à 24 lits !’’, déclarera l’hôte de la wilaya. Au chantier du nouvel hôpital de Kharroba, qui “traîne” depuis quatre ans alors qu’il devait être livré au bout de vingt mois, le ministre a relevé le grand retard qu’accuse le projet qui a déjà “bouffé” quelque 200 milliards de centimes. Eu égard aux surcoûts, il finira inéluctablement par culminer à 350 ou 400 milliards de centimes. Encore faut-il savoir qu’il s’agit d’un hôpital de 240 lits, et non d’un CHU, tel que colporté jusque-là, et malgré la réalisation en cours d’une faculté de médecine à proximité. Au registre des dotations, Mostaganem aura son propre centre de lutte contre le cancer. Inscrit parmi les 57 structures spécialisées prévues dans le cadre du plan national de lutte contre cette pathologie, le dit centre sera équipé d’un “bunker” doté d’un ou deux accélérateurs linéaires de troisième génération. Au sujet de la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux, le membre du gouvernement a vivement infirmé la pénurie de produits pharmaceutiques. Toute la nomenclature est disponible à la PCH.
    Et de marteler : “À dire vrai, il n’y a pas de pénurie, mais plutôt des gens dont le dessein est de la créer ! Tous les hôpitaux d’Algérie doivent s’approvisionner auprès de la PCH. Je sanctionnerai tout directeur d’établissement public qui enfreindrait l’instruction. Je l’ai dit à Tizi Ouzou et je le réitère. Certains veulent entretenir la psychose de la pénurie. Effectivement, j’étais confronté au manque en juin dernier.
    À ma nomination à la tête du ministère, il y avait 156 médicaments rares sur le marché. On nous a attribué 10 millions de dinars pour l’endiguer, et le premier jour de Ramadhan, nous avons réceptionné ce qui nous manquait. Les médicaments essentiels sont disponibles, y compris ceux d’oncologie dont certains sont quelquefois des génériques. On exige de nous  les produits princeps, alors que pour l’exemple, les Allemands consomment 70% de leurs médicaments en génériques. Pouvons-nous mieux nous lotir qu’eux, en ne prescrivant que les princeps ?’’

  • Nouvelles mesures françaises pour l'obtention du visa Schengen : l'Algérie n'a été ni consultée ni informée

    on va vous coupez le petrole sarko!!!!!

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       	Les services du ministère des Affaires étrangères "n'ont  été ni informés ni consultés" au sujet de la nouvelle mesure qui obligerait  les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour en France. 

    zoom | © D.R

    Les services du ministère des Affaires étrangères...

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    Les nouvelles mesures pour l'obtention du visa français n'ont pas été du goût des services du ministère des Affaires Etrangères (MAE) Algérien. Selon une source proche de ce ministère citée par l'APS, le nouveau dispositif imposé aux commerçants Algérien "laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux". 

    L'Algérie n'a été ni informée, ni consultée au préalable par les services consulaires français au sujet de la mise en place d'un nouveau dispositif pour l'octroi de visas de courts séjours aux commerçants Algériens. C'est ce qu'une source proche du MAE Algérien vient d'annoncer à l'agence officielle l'APS. 

    Cette source révèle, par ailleurs, que "la nouvelle mesure qui obligerait  les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour  ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales en France, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le  doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux". 

    Si aucune condamnation ne parait clairement des propos de cette source, il n'en demeure pas moins que le ton laisse transparaître un sentiment de colère et d'incompréhension qui pourrait bien traduire la position officielle de l'Algérie.

    Preuve en est, cette source citée par l'APS ne manque pas de considérer également que cette nouvelle mesure "préjuge du résultat des discussions consulaires" qui devront "commencer dans un proche avenir".    

    Abderrahmane Semmar
  • Un enfant de 9 ans parmi les harraga

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    Profitant d’une mer calme et des fêtes de fin de fin d’année, un groupe d’émigrants clandestins est parvenu à rejoindre sans encombre les cotes espagnoles.

    Partis la nuit du 31 décembre depuis la plage de Seddaoua, plage relevant de la commune de Sidi Lakhdar, à 50 km à l’est de Mostaganem, les 9 passagers ont rejoint la côte dans la région de Carthagène.

    Une fois à terre et parfaitement rassurés, ils ont put joindre au téléphone leurs familles restées au pays. Leurs proches étaient très inquiets car parmi les partants il y avait un enfant d’à peine 9 ans d’âge.

    L’autre particularité de cette nouvelle embardée, serait la présence parmi les partants d’une personne à la taille atypique. Une information qui, si elle était dévoilée, faciliterait l’identification de cette personne.

    Par ailleurs, le même jour, une autre équipée composée de 6 personnes a également pris le large à partir du même endroit. Toutefois, à ce jour, aucune information les concernant n’est parvenue à leurs proches qui craignent que les leurs ne soient tombés dans les filets des gardes cotes espagnols.

     

    A. Yacine
  • Des pirates somaliens capturent un navire Algérien ! l'algerie est un pays riche!!!!!!

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       	En route pour Dar es Salaam, en Tanzanie, à partir de Salalah à Oman, "Blida", un navire Algérien, a été capturé samedi par des pirates somaliens. 

    zoom | © eunavfor.eu

    En route pour Dar es Salaam, en Tanzanie, à partir de Salalah à Oman, "Blida", un navire Algérien, a été capturé samedi par des pirates somaliens. 

    En route pour Dar es Salaam, en Tanzanie, à partir de Salalah à Oman, le navire Algérien "Blida" a été attaqué, samedi après-midi, par des pirates somaliens. A son bord, pas moins de 27 membres d’équipage, Algériens pour une partie et d'autres issus d’Ukraine et des Philippines. Ces derniers ont été tous capturés par ces pirates, annoncent sur leur site internet les forces européennes anti-piraterie (EUNAVFOR).    

    Intercepté à 150 miles nautiques au sud-est du port de Salalahn, le navire Algérien, un vraquier, n'a rien pu faire pour échapper au guet-apens tendu par des pirates somaliens, devenus ces dernières années des maîtres dans le piratage maritime dans cette région du monde. 

    Transportant près de 26 000 tonnes de clinker, un constituant du ciment, le "Blida" devait livrer cette cargaison à la Tanzanie. Malheureusement, il ne pourra pas allé jusqu'au bout de son périple. A signaler que jusqu'à l'heure, les circonstances de cet acte de piraterie n'ont toujours pas été élucidées, précisent les forces de l'EUNAVFOR. 

    Pour rappel, ces forces ont pour mission d'escorter les navires marchands transportant l'aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM) et les navires de l'Union africaine en Mission pour la Somalie (AMISOM). les forces de l'EUNAVFOR protègent également les navires vulnérables dans le golfe d'Aden et l'océan Indien.  

    Abderrahmane Semmar
  • Le procès dévoile Les largesses de Khalifa Ould Abbas, Tebboune et les autres

     pas innocent qui le pretend ould abbass!!!!!hein il est  louche et originaire  (telemcen)!!!!!du clan oudjda et n'a pas tennu promesse sur statut du praticien et indice indemnitaire!!!!!! pas credible  out ,go home, ET

    ● La secrétaire particulière de Abdelmoumen Khalifa a parlé jeudi au tribunal criminel de Blida de cadeaux offerts à certains hauts responsables, comme Djamel Ould Abbas et Abdelmadjid Tebboune.

    Les auditions par le tribunal criminel de Blida ont mis en exergue, jeudi, les largesses du patron de Khalifa envers des ministres et de hauts responsables de l’Etat.
    Son frère Abdelaziz est apparu comme un actionnaire n’ayant jamais été informé de ses droits. Sa secrétaire particulière a parlé des titres de voyages gratuits offerts et d’autres cadeaux à des ministres et à des cadres de l’Etat qui se bousculaient devant son bureau. Au quatrième jour du procès Khalifa, qui se tient au tribunal criminel de Blida, le témoignage du frère de Abdelmoumen Khalifa et de sa secrétaire particulière, Nadjia Aiouaz, sur le fonctionnement du groupe et les largesses de son patron ont laissé perplexe l’assistance. L’audience de jeudi dernier a été donc très riche en révélations. La présidente commence par annoncer que l’ancien ministre des Finances, Mohamed Terbèche, M. Maâchou, magistrat et membre de la commission bancaire, et Mohamed Ouzit, président du club de football de Chéraga, se sont déclaré prêts à se mettre à la disposition du tribunal criminel pour tout témoignage jugé nécessaire. La juge appelle Issir Idir Mourad, l’ancien directeur de l’agence BDL de Staouéli, à la barre pour « mettre les points sur les ‘‘i’’ ». Elle lui rappelle que l’hypothèque de garantie pour le prêt de 80 millions de dinars au profit de Khalifa est absente du dossier. « Tout a été remis à mon successeur, qui était Aïfa Boualem, qui était avant le négociateur de l’agence. » La magistrate l’informe que ce responsable sera convoqué pour l’entendre sur cette question. L’accusé persiste : « Je n’ai signé qu’un seul prêt d’exploitation de l’ordre de 36 millions de dinars pour l’importation de matière première. » La présidente lui lance : « Devant le juge d’instruction, tu as déclaré qu’en tout, Abdelmoumen a bénéficié d’un montant de 100 millions de dinars. Peux-tu être plus explicite ? » L’accusé hésite un moment puis se ressaisit pour parler d’erreur de calcul. « Le juge a dû additionner l’ensemble des crédits, même le montant de 36 millions de dinars remboursé par Moumen », déclare l’ancien responsable de la BDL avant d’être interrompu par la juge. « Vous êtes banquier, M. Issir, vous ne pouvez pas me dire qu’il a eu cumul des prêts. On parle ici des crédits non remboursés. Dites-nous pourquoi vous êtes parti chez le notaire Omar Rahal ? » L’accusé : « Pour recueillir la demande d’hypothèque. » Une réponse qui fait réagir brutalement la magistrate. « Ce que vous dites n’existe pas. Vous avez recueilli une hypothèque différente de celle qui a été présentée dans le dossier. » La juge revient sur le rôle joué par Djamel Guellimi dans la signature de l’acte d’hypothèque. Elle veut savoir ce que Guellimi a fait exactement. « Quand je suis arrivé au bureau de maître Rahal, j’ai trouvé Djamel Guellimi qui m’a été présenté par Abdelmoumen comme étant le clerc du notaire. Je lui ai dicté les conditions d’hypothèque, il a tiré un formulaire du micro et je l’ai signé après l’avoir lu. En relisant avant de signer, j’ai remarqué que le bien appartenait à des héritiers. Guellimi m’a affirmé que ces derniers avaient remis une procuration à Abdelmoumen. J’ai posé la question à Moumen et il m’a demandé de ne pas avoir peur parce qu’il avait la procuration. » La magistrate rappelle à l’accusé les propos de la défunte mère de Abdelmoumen quelque temps avant qu’elle ne meurt. « Elle est venue me voir à l’agence pour me signifier qu’elle n’acceptera jamais d’hypothéquer la maison familiale. » La juge lui lance alors : « Malgré cela, tu n’as rien fait… Et tu as mis la demande d’hypothèque non enregistrée, non publiée comme brouillon dans le dossier. » Issir Idir reconnaît qu’après avoir parlé avec la mère de Moumen, la garantie du prêt ne pouvait être versée au dossier. L’accusé affirme n’avoir pas été au courant que le montant de ce prêt a été utilisé pour constituer le capital d’El Khalifa Bank. Le procureur revient sur les mêmes questions. « Pourquoi t’es-tu déplacé personnellement au bureau du notaire ? » L’accusé indique que c’était pour signer la demande de recueil d’hypothèque, une procédure habituelle, selon lui, qu’il applique pour tout le monde. « Lorsque tu t’es rendu compte que la garantie n’était pas assurée, pourquoi n’as-tu pas utilisé la solution de billet à ordre pour préserver les intérêts de la banque ? » Issir Idir explique qu’il s’agissait d’une mesure extrême qu’il a bien mise en application, mais après trois mois, une fois qu’il a reçu Abdelmoumen et qu’il a compris qu’il ne pourra avoir la garantie d’hypothèque pour une somme déjà encaissée par Khalifa. Le procureur lui demande alors s’il a évalué le bien hypothéqué présenté par Abdelmoumen. L’accusé estime qu’il ne s’agit pas seulement d’évaluer le bien matériel, qui est la pharmacie, mais surtout l’activité, qui était la fabrication de médicaments, et son poids sur le marché. Ce qui pour lui couvre le montant accordé. Ladjrat Nawel, qui l’a accompagné ce jour-là, dit-il, chez le notaire, était chargée d’étude et c’est elle qui a procédé à cette évaluation. Issir Idir revient sur ses propos en affirmant que Abdelmoumen ne lui a pas dit qu’il avait une procuration des héritiers, mais que ces derniers étaient tous d’accord pour hypothéquer le bien familial. « Est-ce que le bien que tu as constaté et évalué est le même qui se trouve dans le dossier ? » lui demande alors le procureur. « Je ne me rappelle pas », répond l’accusé.

    Khalifa Abdelaziz Lakhdar, le frère actionnaire marginalisé
     Ressemblant à son frère comme un jumeau, Abdelaziz Khalifa arrive à la barre comme témoin. Ses déclarations sont troublantes. Elles ont beaucoup plus compliqué les débats sur les propos du notaire Rahal Omar et Djamel Guellimi, au sujet de l’acte d’hypothèque du bien familial, mais aussi de la création de la banque et du changement de sont statut par Abdelmoumen. Très serein, le témoin déclare connaître le notaire qui, selon lui, est très connu à Chéraga, où se trouve son bureau. Il confirme être porteur de parts au niveau de la banque et avoir signé l’acte de constitution de la SPA El Khalifa Bank à la villa de Abdelmoumen située au quartier Paradou, à Hydra. La magistrate lui fait remarquer que le notaire a déclaré la veille que son bureau se situe à 800 m de la villa. « Il se situe à 800 m de la maison familiale qui est à Chéraga, mais pas de celle de Abdelmoumen », explique-t-il. Il affirme que cet acte lui a été ramené par le clerc de maître Rahal. « Nous étions presque tous à la maison : Abdelmoumen, son épouse, un autre frère et son épouse, et moi ainsi que ma femme. Ma sœur du Maroc n’était pas présente. Mais Moumen m’a dit qu’elle allait signer après. » Pour ce qui est de l’absence du notaire, il affirme ne pas se rappeler avoir entendu Guellimi dire qu’il attendait dehors, sinon, la famille l’aurait convié à entrer, du fait que tout le monde le connaissait et avait du respect pour lui et pour son âge. Interrogé sur le prêt accordé par la BDL à Abdelmoumen, le témoin affirme l’avoir entendu une fois chez le juge. Sur la question de l’hypothèque du bien familial, Abdelaziz Khalifa précise n’avoir pas été mis au courant ni avoir signé une quelconque procuration à son frère, puisque, à cette époque, il passait son Service national. « Je sais que ma mère tenait trop à la maison familiale et n’aurait jamais accepté qu’elle soit hypothéquée. C’est une femme au foyer, elle ne comprenait rien aux projets d’investissements. Lorsqu’elle a entendu parler de cela, elle s’est déplacée en personne à la banque pour informer les responsables de son opposition », dit-il. Il nie avoir été mis au courant par son frère, le notaire ou son clerc du changement des statuts de la banque en septembre 1998, en dépit du fait qu’il soit actionnaire. La magistrate lui demande de révéler au tribunal comment cette banque a été créée. « C’est Abdelmoumen qui nous a parlé le jour-même de la signature de l’acte constitutif. Il nous l’a annoncé comme ça. Cela a été une surprise pour nous. Il y a eu un débat au sein de la famille, mais personne ne s’est opposé. Je lui ai dit qu’une banque nécessite un capital de 500 millions de dinars. Il m’a répondu : je me débrouillerai, ne t’inquiètes pas. Il a chargé le clerc de Rahal, Djamel Guellimi, de préparer le dossier de la société et les statuts. Depuis, on ne s’est plus revus », affirme-t-il en précisant qu’il est de notoriété à Chéraga que Djamel Guellimi était le clerc de maître Rahal. La juge revient à la charge : « Est-ce que le notaire vous a réuni pour vous lire les statuts et les conditions de cette création et pour la signature ? » La réponse est rapide. « Non, parce que la seule réunion que nous avions eue, c’était celle d’avril 1998. » Il note que durant tout l’exercice de la banque, pendant plus de quatre ans, il n’a jamais assisté à une assemblée générale. Sauf une seule fois, se rappelle-t-il, vers la fin de 2002, « lorsque Moumen m’a demandé de lire le bilan devant le commissaire aux comptes. En quatre ans, j’ai dû aller au siège trois ou quatre fois ». « Savais-tu que tes 50 actions que tu avais sont devenues 650 après le changement de statuts ? », lui lance la magistrate. Le témoin affirme l’avoir appris une fois devant le juge. Le procureur l’interroge sur ses activités. Le frère de Moumen déclare qu’il est entrepreneur et qu’il a eu de nombreux marchés avec les OPGI, l’AADL et les agences d’El Khalifa Bank. Il lui demande de parler des cinq véhicules mis à sa disposition par Khalifa. « Oui, parce que les dirigeants me reprochaient de faire du retard dans les réalisations. Ils m’ont alors aidé avec des véhicules pour le transport de la marchandise et les démarches. Cela s’est fait au fur et à mesure. » Il révèle, en outre, avoir remarqué une anarchie dans la gestion du fait qu’il avait à chaque fois un nouveau vis-à-vis. La juge reprend les débats et demande au témoin ce que représente Guellimi pour lui. « Un cadre du groupe Khalifa », précise-t-il. La présidente appelle maître Rahal, le notaire, et lui demande ce qu’il avait à dire au sujet de ces révélations qui, faut-il le préciser, sont contradictoires avec ce qu’il a dit la veille. « Je tiens à faire un petit rectificatif par rapport à ce que j’ai déclaré avant. En fait, c’est moi qui ai appelé Guellimi par téléphone. » La magistrate lui fait rappeler qu’il s’agit là d’un désaveu, puisque la veille, l’accusé avait déclaré que c’est Guellimi qui a pris attache avec lui. « Mme la présidente, j’ai dépassé les 77 ans, et les faits remontent à 10 ans, ma mémoire me fait défaut. Mais sachez que c’est la vérité », explique maître Rahal. Elle lui fait savoir qu’elle comprend sa situation et l’interroge d’où est-il sorti avec l’acte constitutif, de sa maison ou de son bureau. « Je suis parti au bureau, j’ai ramené l’acte pour repartir à ma maison qui se trouve non loin de la villa de Abdelmoumen. J’ai appelé Guellimi, parce qu’il connaissait assez bien la famille Khalifa. Il m’a rejoint et a téléphoné à Abdelmoumen pour l’informer qu’il faut terminer la signature de l’acte, parce que, plus on perdait de temps plus les frais d’enregistrement vont augmenter. Il m’a affirmé que c’était l’occasion d’avoir l’ensemble des signatures, puisque la famille était réunie dans sa villa. Nous sommes allés avec ma voiture. J’ai remis l’acte à Guellimi pour le faire signer à la maison et moi j’attendais dehors. J’avais un peu honte de rentrer avec lui. » La présidente lui fait savoir que Abdelaziz Khalifa, le témoin, affirme que l’acte n’était pas encore signé par quiconque. « Il dit cela parce qu’il n’est pas responsable », répond-il. Des propos qui provoquent la colère du juge. « Je ne vous permets pas de manquer de respect à un témoin. Retirez ce que vous venez de dire. » L’accusé acquiesce et s’excuse. La juge rappelle à la barre Guellimi Djamel qui confirme les propos du notaire. « C’est moi qui ai appelé Moumen en lui disant qu’il reste deux signatures, celle de Abdelaziz et de sa femme à apposer. Il était d’accord. Il a appelé le notaire en lui demandant de passer à la maison, puisque son frère et sa belle-sœur étaient présents. Rahal m’a demandé de lire l’acte et de le faire signer par le couple en présence de Moumen. » La magistrate lui fait remarquer qu’il y a trop de coïncidences dans ses récits. « Vous vous trouvez par coïncidence au bureau de maître Rahal lors du passage de Issir Idir, directeur de l’agence de la BDL ; vous rencontrez par hasard le notaire pour vous charger de prendre l’acte à Abdelmoumen ; vous vous trouvez par hasard dans la villa de Moumen où se trouvait Tayeb Benouis ; et par hasard vous rencontrer Mohamed Raouraoua ; et par hasard encore vous recevez Abdennour Keramane. Il y a quelque chose que je ne comprends pas. »

    Les ministres et la secrétaire particulière de Moumen
     Convoquée en tant que témoin, Nadjia Aiouaz réussit, en dépit de ses hésitations et la peur qui lui faisait perdre les mots, à lever le voile sur une partie de la gestion ahurissante d’El Khalifa Bank et de Khalifa Airways, et ce, pendant quatre ans. Mme Aiouaz a intégré le groupe en 2000 en tant que secrétaire d’Amghar Mohamed Arezki (accusé), vice-président. Avec l’installation du nouveau siège du groupe à Chéraga, elle a été désignée en tant que secrétaire de la direction du groupe, c’est-à-dire d’Amghar, le premier vice-président, de Mohamed Nanouche (en fuite), deuxième vice-président, et de Omar Guellimi. Quelque temps après, elle occupe le poste de secrétaire particulière de Abdelmoumen Khalifa. Cet historique pousse la présidente du tribunal à l’interroger sur Djamel Guellimi. « Je le connais. Il travaillait avec nous au siège du groupe. » Pour être plus précise, la juge lui demande si Guellimi avait un bureau au siège et la réponse spontanée de la secrétaire est troublante : « Il y a trois bureaux au siège utilisés par tout le monde. Il n’y a pas de bureaux personnels. » Propos qui intriguent la magistrate. « Vous voulez dire que les dirigeants n’avaient pas chacun un bureau ? Comment faisaient-ils alors ? N’avaient-ils pas de documents confidentiels à préserver, des griffes à cacher ? » La secrétaire lui rétorque : « Personne n’a un bureau précis, sauf Abdelmoumen. » La magistrate revient sur la relation de travail de Guellimi avec Khalifa. « C’était un responsable très proche de Abdelmoumen. Il était plus souvent en France qu’en Algérie. Et quand il est à Alger, il utilise un des trois bureaux, notamment celui de son père », répond Mme Aiouaz. La juge lui rappelle qu’elle avait déclaré au juge d’instruction que Guellimi Djamel était chargé de recevoir des personnalités politiques, sportives et culturelles. La secrétaire confirme ses dires en citant parmi les personnalités le nom de Abdennour Keramane qui, selon elle, est venu trois ou quatre fois. « Les personnalités étaient reçues par Djamel Guellimi ; et quand il n’est pas là, c’est Karim Ismaïl (en fuite) qui s’en charge. » La présidente veut plus de précisions. Elle demande comment ces personnalités se présentaient. « Elles me donnaient leurs noms en me disant qu’elles ont un rendez-vous soit avec Abdelmoumen soit avec Guellimi. Je les annonce et parfois elles sont reçues, parfois non. » La secrétaire affirme, cependant, ne pas connaître l’objet de ces rendez-vous, précisant que la majorité de ces rencontres étaient sur ordre de Abdelmoumen. Elle affirme n’avoir pas été mise au courant de l’organisation de la réception de Cannes, mais relève que Guellimi lui a confirmé le transfert de sommes en devises vers des comptes privés à l’étranger tout en ignorant leur montant. « Qui a remplacé Abdelmoumen quand il est parti ? », demande la présidente. Le témoin déclare que c’est Djamel Guellimi, mais après son arrestation, c’est Karim Ismaïl qui l’a remplacé, pour partir une semaine avant que le groupe ne soit dissous. « Il m’a dit qu’il allait revenir dans une semaine. Mais il n’est plus revenu », explique-t-elle. Le procureur fait revenir la secrétaire en arrière, à l’époque où elle travaillait en tant que secrétaire principale à la BDL (siège) de Staouéli. « J’ai eu un détachement d’une année ; et après mon retour, il n’y avait plus de poste à la hauteur de mes qualifications. Ils m’ont muté à la DGA en tant que secrétaire. J’ai fini par démissionner et quitter la BDL en septembre 1999 », raconte-t-elle en notant que Issir Idir, ancien directeur de l’agence de Staouéli (inculpé dans cette affaire) avait quitté la BDL bien avant elle, soit en 1998. « Connaissez-vous Ladjlat Nawel ? » interroge le procureur. « Oui, elle travaillait à l’agence de Staouéli. » Le ministère public poursuit : « Et Ladjlat Lilya ? » « C’est sa sœur, elle travaille à Khalifa Airways. » Le magistrat reprend les procès-verbaux d’audition devant le juge et lui rappelle qu’elle avait déclaré que de nombreux dirigeants de sociétés publiques venaient solliciter Karim Ismaïl (confondu avec Karim Belkacem provoquant un rire dans la salle), citant le cas du DG de l’Enafor. A ce titre, il lui demande d’éclairer le tribunal sur le cas de Abdelmadjid Bennaceur, DG de la Caisse nationale de la sécurité sociale. « Pour quel motif venait-il le voir souvent ? », demande le procureur. « Je ne connais pas les motifs (…). C’est son ami (…). Je pense que c’est pour le placement des fonds de la caisse et le renouvellement de la gratuité des titres de voyages », lance le témoin. Le magistrat veut aller plus loin, il veut avoir d’autres noms de responsables. « Je me rappelle de M. Sam de la Banque d’Algérie », lâche la secrétaire, qui ajoute que le cadre venait récupérer les cartes de gratuité. Elle confirme qu’un membre de la commission bancaire est venu voir Djamel Guellimi pour lui demander de recruter sa femme et son fils au sein du groupe. Le procureur s’intéresse au Libanais de nationalité française, Ragheb Chemaâ, conseiller de Moumen. Mme Aiouaz déclare que Ragheb était très proche de Khalifa. Il lui a été présenté par sa tante, Djaouida Djazourli, directrice générale de Khalifa Airways à Paris. « Il intervenait dans tout ce que faisait Moumen, y compris dans sa manière de s’habiller. Mais je ne sais pas s’il avait un contrat. Ce qui est certain, c’est qu’il était conseiller du patron », explique le témoin. Mme Aiouaz perd un peu de son sang-froid lorsque le ministère public lui rappelle que c’était elle qui distribuait les Mastercard et les titres de voyages gratuits. « Oui, je le faisais sur ordre du président », déclare-t-elle. Elle reconnaît avoir assisté au mariage de Karim Kassa en France, mais nie sa participation à la réception de Cannes. Sur la fonction de Issir Idir à Khalifa, elle révèle qu’il était chargé de monter l’agence Khalifa à l’hôtel Hilton, précisant toutefois que ce responsable avait déjà quitté El Khalifa Bank lorsqu’elle est arrivée. Son salaire à la BDL était de 35 000 DA et à Khalifa de 45 000 DA, puis revu à 70 000 DA. Les cadres de la BDL qui ont rejoint Khalifa, dit-elle, sont nombreux, mais cite plusieurs, dont Nanouche Mohamed, directeur général d’El Khalifa Bank puis de Khalifa Airways, qui occupait le poste de directeur des finances à la BDL, Youcefi, chargé du contentieux d’El Khalifa Bank et qui était au contentieux à la BDL, M. Rami, M. Nedir et M. Abrous. « En plus des fonds de la BDL, Khalifa a pris les cadres de cette banque », lui lance la présidente. Aux nombreuses questions des avocats, Mme Aiouaz répond, mais avec beaucoup de stress. Elle semble très gênée lorsqu’ils lui demandent de citer les noms des personnalités connues qu’elle a vues. La présidente intervient et fait remarquer à l’avocat que cette question n’a pas de lien avec l’accusée qu’il défend. « C’est la transparence totale. Aucun nom ne me gêne, mais restez dans le cadre de la procédure. Vos questions doivent avoir un lien avec vos clients. Le témoin ne peut citer des noms aux dépens des autres. Vous avez tout dans vos dossiers », lui dit-elle. Plus pernicieuse, la question de l’avocat d’El Khalifa Bank en liquidation, maître Meziane interroge le témoin sur la distribution d’enveloppes de fonds dans son bureau. « J’avais à ma disposition une caisse-régie alimentée par la direction des ressources humaines, à raison de 50 000 DA par jour, pour les dépenses quotidiennes liées à la gestion, telles que les traductions, les visas, etc. Je puisais dans cette caisse à chaque fois sur ordre de Moumen. » L’avocat veut plus de détails. « Parfois, Khalifa me demande de mettre 10 000 DA dans une enveloppe et de les donner à une personne, ou encore me donne un passeport et me précise de joindre les frais de visas, je le fais. » Maître Meziane poursuit : « A qui remettez-vous les enveloppes ? » Mme Aiouaz répond : « A tout le monde. Ce sont toutes les dépenses du siège. » La défense veut arriver à une réponse précise, mais le témoin semble très gêné. « Est-ce qu’il existe une comptabilité de ces dépenses ? » demande l’avocat. Mme Aiouaz déclare : « Ce que je prenais pour moi, je signais une décharge, mais les autres ne signaient jamais. » Pour ce qui est des cartes de gratuité des voyages, le témoin reconnaît qu’il les distribuait à des personnalités sur ordre de Abdelmoumen et fait remarquer que les détenteurs de ces cartes revenaient à son bureau pour leur renouvellement annuel sur ordre de son patron. « Qui sont ces personnes ? » lui demande maître Meziane. « Je ne me rappelle pas. » Il insiste et arrive à arracher un nom qui provoque un brouhaha dans la salle. « Il y avait, par exemple, Ould Abbas. » Et maître Meziane revient à la charge : « Ould Abbas qui ? » Mme Aiouaz finit par lâcher : « Le ministre Djamel Ould Abbas. » La présidente intervient pour faire revenir le calme dans la salle. « Est-ce que toutes les gratuités et les enveloppes passaient par le siège ? » Le témoin répond : « Parfois oui, mais parfois c’est dans les bureaux de M. Nanouche et Mme Sakina Tayebi qui se trouvent dans le bâtiment de Khalifa Airways que ça se passe. »

    Des personnalités se faisaient remettre des enveloppes
    La juge revient sur les noms des dirigeants des sociétés publiques. « Vous rappelez-vous de ceux qui venaient souvent au siège ? » Mme Aiouaz déclare : « Ils étaient nombreux, je ne peux pas me rappeler tous de leurs noms. » Elle fait remarquer que tout se faisait sur ordre de Moumen. La présidente revient à la charge. L’avocat de Djamel Guellimi veut connaître la personnalité de Moumen. « Qui est-il ? Est-ce que ses ordres sont exécutés sans discussion ? Etait-il craint ? » La secrétaire est catégorique. Moumen était un patron intransigeant. Ses instructions sont des ordres à exécuter sans hésitation et aucun des dirigeants n’a osé lui apporter la contradiction, même pas ses plus proches collaborateurs. Appelée à évaluer le travail d’Amghar Mohamed Arezki, elle révèle, en tant que banquière, qu’il était « limite limite ». Elle précise que ce sont Djamel Guellimi, ou en deuxième position, Karim Ismaïl qui reçoivent les personnalités en l’absence de Abdelmoumen. La juge revient en arrière pour interroger la secrétaire sur la distribution des cartes de gratuité des voyages aux personnalités et aux membres de leurs familles. Tout se faisait sur ordre du PDG, ne cesse-t-elle de répéter. Elle lui demande qui recevait les artistes et les sportifs. « Des fois, c’est Guellimi ; et quand il n’est pas là, c’est Karim Ismaïl qui les reçoit. » « Et les personnalités politiques ? » lui demande le procureur. « Elles aussi. Mais il arrive aussi qu’elles ne soient pas reçues. » Le procureur veut plus d’informations. « Quelles sont celles auxquelles tu as remis des cartes de gratuité de voyages ? » La secrétaire reste quelques secondes sans voix, puis lâche : « L’ancien ministre de l’Habitat. » « Qui ? » lui demande le magistrat. « M. Tebboune. A l’époque, il n’était plus en poste. Quand il est venu, il ne m’a pas été annoncé. Il est venu au bureau avec Abdelmoumen Khalifa. A la fin de la réunion, Moumen m’a demandé de lui remettre des cadeaux. » La secrétaire dit ne pas être au courant de la gestion et de la distribution des cartes de paiement électronique en devises Mastercard et des American Express. Sur ces révélations, la présidente appelle Djamel Guellimi à la barre et lui dit : « Tu étais cadre dirigeant avant même la création de Khalifa Airways. Peux-tu citer les noms des responsables que tu as eu à recevoir ? » L’accusé et après une hésitation répond : « Un responsable de la Banque d’Algérie, M. Sam. Il est venu deux fois. La première fois, il est intervenu pour un opérateur économique de Blida qui avait un problème dans le paiement des échéanciers d’un crédit accordé par El Khalifa Bank. La seconde fois, il m’a d’abord appelé sur mon portable pour un rendez-vous. Puis il est venu avec M. Djaâdi, le patron de la société La vache qui rit, qui voulait être domicilié à El Khalifa Bank. » La présidente lui rappelle que ce qui importe au tribunal criminel est de constater qu’il avait un poste de responsabilité au sein du groupe. La juge se retourne vers la secrétaire et lui lance : « Que représentait Djamel Guellimi pour vous ? » Mme Aiouaz : « L’homme de confiance de Abdelmoumen. » Issir Idir, ancien directeur de l’agence Khalifa, se présente à la barre. Les audiences reprendront aujourd’hui avec l’audition d’autres témoins. A signaler que la fin de journée du jeudi et la journée du vendredi ont été consacrées à la visite des accusés concernés par la prise de corps.

    Salima Tlemçani

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    D. Hadjadj (association nationale de lutte contre la corruption) : «Londres n’a pas la volonté d’extrader AbdelMoumen Khalifa»

  • Affaire Khalifa en Algérie : Djamel Ould Abbès crie à la manipulation

     

    Cité par la secrétaire particulière de Moumène Khalifa, Mlle Aïouaz Nadjia, qui comparaissait jeudi en qualité de témoin au tribunal de Blida, le ministre de la Solidarité et de l’Emploi, Djamel Ould Abbès, clame son innocence...

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    « Je ne suis impliqué ni de près ni de loin dans l’affaire Khalifa », a-t-il déclaré, hier, au Palais des Nations, en marge de la cérémonie d’ouverture de la manifestation « Alger capitale de la Culture arabe ».

    S’inscrivant en faux contre les déclarations de Mlle Nadjia Aiouaz qui avait déclaré lui avoir remis une carte de gratuité sur les vols de Khalifa Airways, Djamel Ould Abbès a réfuté cette accusation en revenant à la charge, défiant quiconque de pouvoir trouver son nom dans le dossier d’instruction de cette affaire. Interrogé, par ailleurs, s’il allait commettre un avocat pour sa défense, le ministre dira ne pas le juger utile.

    Il précisera devant les journalistes que le seul contact qu’il a pu avoir avec « le golden boy algérien » remonte au mois d’avril 2002 lorsque Khalifa a ramené le film Astérix pour être projeté devant des enfants démunis. Concernant la gratuité des billets d’avion, M. Ould Abbès se montrera alors formel en déclarant n’avoir jamais bénéficié d’un quelconque privilège de la part de Khalifa. Il se montrera sentencieux, voire mystérieux lorsqu’il dit « savoir qui est derrière cette histoire rocambolesque ».

    Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a assuré, pour sa part, hier, que « si des ministres sont impliqués, ils seront condamnés et si leurs témoignages s’avèrent nécessaires, ils seront également convoqués ». Concernant l’absence au procès de Blida du principal accusé, Moumène Khalifa, le chef du gouvernement estimera que le retard enregistré jusque-là dans l’exécution du traité d’extradition, paraphé entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, est à imputer à la justice britannique ».

    Il révèlera que cet accord comporte un volet ayant trait précisément à l’extradition de Abdelmoumene Rafik Khalifa. Il est à rappeler que, depuis l’ouverture du procès, plusieurs noms de ministres ont été cités soient comme accusés ou comme témoins. On peut citer, ainsi, l’ancien ministre de l’Industrie, Abdennour Keramane, qui sera donc jugé par contumace au même titre, d’ailleurs, que Moumène Khalifa.

    D’autres ministres (et pas des moindres) sont appelés également à défiler à la barre. Il y a, ainsi, Mourad Medelci, le ministre des Finances, Aboudjerra Soltani, le ministre d’Etat, et enfin l’ancien ministre de l’habitat, Abdelmadjid Tebboune. Le nom de ce dernier ainsi que celui de l’actuel ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès avaient été cités, jeudi dernier, par la secrétaire particulière de Moumène Khalifa, comme bénéficiaires des privilèges accordés par Khalifa.

    Mohamed-Chérif Lachichi — La Voix de L’Oran