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  • deux coordinateurs dans un centre santé et pas dans une polyclinique????????

     

    selon les sources de la Radio Algerienne :une dentiste du centre de santé de birkhadem  qui se trouve à l’entrée ,prés ex-de la cave vinicole s'est plainte à la radio, de sa condition de travail ,de sa penibilite', du harcellement des ces chefs (02) et leur pointages et de la hogra quelle subie avec ses collegues et des conditions de travail, petit local non conforme , un fauteuil ,alors que leurs chefs leurs ont promis deux fauteuils ,comme avant la rénovation du centre ou il accueillait toute la population de birkhadem avec la polyclinique , toute cette affaire remonte à ancien coordinateur et coordinateur dentiste et le médecin chef qui ont profités de l’occasion avec la complicité de l’intendant du secteur de kouba (hopital ) de réduire enceinte des dentistes et enlever un fauteil et donner notre espace à une surveillante médicale ,avec un grand bureau qui ne fait rien de sa journée, c'est vu pénaliser par  les fonctionnaires du ministère qui ont entendu ses dires à la radio, et l’ont transmis illico-presto au directeur du secteur , sa mutation d'office avec une autre dentiste au nombre de( 2 ) alors qu'il ya (19) dentistes en tout ,alors que c'est les plus anciennes, pour avoir dénoncer la hogra du directeur de bouchnafa et fonctionnaires du ministère  de la santé et les deux coordinateurs dont un normalement il est en retraite dépuis longtemps.!!!!!!!! à vérifier par les inspecteurs du ministère de la santé et inspecteur de la dsp d’alger, et les inspecteurs du travail et les médecins de travail , le maire de la commune ,pour non respect de la législation en vigueur concernant, les coordinateurs  dans les polyclinique,et non dans les centres de santés.

    la conformité des locaux pour les dentistes, hygienne, la stérilisation, la climatisations,et frigorification des produits dentaires pour le bon fonctionnement du service dentaire.pour les innonadations c’est une autre histoire.  

    PS :il ya eu presque mort d’homme,lors de l'inspection surprise,mais vraiment surprise, vous aller pouvoir le constater.
    source  radio Algerienne

     

  • c'est tout !!!!!!!et les autres ca represente 0.00001 pour cent d'algeriens demandeurs d'emplois!!!!!

    Algérie : 450 postes budgétaires pour la Police de l'eau en 2011

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       	Abdelmalek Sellal a annoncé jeudi la création de 450 postes budgétaires pour la Police de l'eau en 2011 

    zoom | © D.R

    Abdelmalek Sellal a annoncé jeudi la création de 450...

    Selon le ministre des Ressources en Eau, Abdelmalek Sellal, la Policede l'eau "qui  va travailler pour mettre fin à l'utilisation intempestive de cette ressource"  entamera prochainement ces missions à la faveur de la création de 450 postes budgétaires, prévus par la loi de finances 2011.           

    Par ailleurs, l'Algérie, a-t-il fait savoir jeudi à Alger sur les ondes de radio nationale, va consentir 26 milliards de dollars entre 2010 et 2014  pour financer ses projets de ressources en eau. Cette enveloppe devrait, selon le ministre, permettre de financer l'achèvement des projets en cours et ceux  qui seront lancés durant cette période.     

    L'effort du développement de ce secteur sera également axé sur la récupération  des eaux usées, a expliqué encore A. Sellal.  A cet effet, il est prévu de porter les capacités de traitement  de ces eaux à un milliard de m3 par an à fin 2016, soit l'équivalent de 10 barrages de 100 millions de m3.   

    D'autre part, selon le ministre, des résultats positifs ont été obtenus en matière de réduction des fuites  de l'eau. A ce sujet,  M. Sellal a fait remarquer que le taux de  fuites dans la capitale a été ramené de 35% à 19%. 

    D'autre part, une réunion d'évaluation du travail effectué par les quatre entreprises chargées de la gestion de la distribution de l'eau dans les  wilayas d'Alger, Oran, Constantine et Annaba est prévue mardi prochain, annonce M. Sellal. 

    "Il y a eu de bons résultats au niveau d'Alger, il y a une tendance à  avoir de bons résultats sur Oran, il y a une stagnation au niveau de Constantine  et il y a une insuffisance à Annaba", a résumé le ministre pour évaluer le rendement  de ces quatre entreprises. 

    Enfin, M. Sellal a promis de prendre des "mesures conséquentes" à l'encontre  des entreprises qui n'ont pas atteint leurs objectifs en matière de la disponibilité  de l'eau. "Nous sommes en train de booster ces entreprises, si ça ne donne pas de  résultats nous allons prendre les mesures conséquentes", a-t-il affirmé. 

    Elwatan.com
  • La France durcit les conditions d'obtention de visas pour les commerçants Algériens

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       	Pour obtenir un visa, les commerçants algériens doivent désormais s'engager à ne pas demander de titre de séjour en France ni à  y bénéficier de prestations sociales ou médicales en France.
    zoom | © clubdz.com

    Pour obtenir un visa, les commerçants algériens doivent...

       

    La France a durci, une fois encore, les conditions d’obtention du visa Schengen. Mais, cette fois-ci, ce sont les commerçants Algériens qui sont pris pour cible à travers un nouveau dispositif. 

    En effet, désormais, pour obtenir un visa, les commerçants algériens doivent désormais "s'engager à ne pas demander de titre de séjour en France ni à y bénéficier de prestations sociales ou médicales", nous apprend l’AFP qui cite les services du ministère de l'Immigration français. 

    Ainsi, pour obtenir un simple visa de court séjour, les commerçants Algériens doivent, en sus du dossier déjà consistant exigé à tous les demandeurs, "signer une déclaration d’honneur" qui leur impose de tenir ses engagements. 

    Cette exigence est "'une initiative du consul général de France à Alger visant à simplifier la procédure de demande de   visas de court séjour pour le cas particulier des commerçants algériens", expliquent , pour leur part, les services du ministère de l'Immigration français. 

    Selon l'AFP, "par cette déclaration, le commerçant atteste qu'il n'a pas l'intention de  demander un titre de séjour, ni de bénéficier de prestations sociales ou médicales en France", ajoutent ces mêmes services qui ne précisent nullement pourquoi uniquement les commerçants sont les premiers concernés par cette nouvelle mesure ! 

    Pour l’heure, le ministère de l’Immigration Français justifie ce durcissement par une  "simplification de la procédure" ! A ses yeux, on simplifie la procédure en exigeant  un document en plus ! En réalité, indirectement, les commerçants Algériens sont accusés par les services d'Immigration Français de profiter illégalement des prestations sociales françaises. 

    Mais est-ce vraiment le cas ? Pas si sûr puisque aucune statistique n'est avancée par les officiels français pour justifier une telle accusation, aussi implicite soit-elle, et démontrer le bien-fondé de cette nouvelle mesure. 

    Quoi qu'il en soit, l'Algérie, après la mise en place de ce nouveau dispositif, se retrouve bel et bien dans l'obligation de demander la révision de l'accord bilatéral de 1968 sur la circulation entre les deux pays. Et pour cause, dans son traitement avec les Algériens, qui constituant la première communauté étrangère dans l'Hexagone,  force est de constater que la France ne fait toujours pas preuve de "Bonne foi".  

    Abderrahmane Semmar
  • à qui profite des ces milliards ,pas le peuple algerien !!!!!!

    Entre 56 et 57 milliards de dollars de recettes

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    Les recettes des exportations d’hydrocarbures  de  l’Algérie devraient s’établir à près de 57 milliards de dollars en 2010, selon  l’APS qui cite une source de Sonatrach.


    «Selon nos prévisions de clôture, nous allons terminer l’année avec  des recettes des hydrocarbures de 56 à 57 milliards de dollars», a indiqué  cette source ;  la production d’hydrocarbures devrait atteindre, quant à elle, près  de 220 millions tonnes équivalent pétrole (tep) en 2010.        
    Il y a quelques jours, le Centre national des statistiques des Douanes algériennes avait rendues publiques les recettes des exportations d’hydrocarbures pour les onze premiers mois de l’année 2010 ; elles avaient atteint 49,81 milliards de dollars, un chiffre non consolidé.

    Avec un niveau qui devrait être aux alentours de 6 milliards de dollars d’exportation pour le dernier mois de l’année, le niveau des recettes pour l’ensemble de l’année 2010 serait ainsi d’environ 56 milliards de dollars. En 2009, la production d’hydrocarbures en Algérie avait atteint  222,5 millions de tep  contre 231,9 millions de tep en 2008, selon des  chiffres rendus publics il y a plusieurs mois par le ministère de l’Energie et des Mines. Le gaz naturel a constitué l’essentiel de la production d’hydrocarbures   en 2009 avec 64% de la production globale, le pétrole  26%, le condensât 6% et le GPL 4%. Sur cette production, Sonatrach a livré 34,8 millions de tep au marché  algérien, en augmentation de 7% par rapport à 2008, et 118,6 millions de tep  au marché international.              


    La moyenne annuelle des cours du Sahara blend s’est établie à 61,5 dollars  le baril, en  baisse par rapport à la moyenne de l’année 2008 qui était  de 99,2 dollars, selon les mêmes données. En matière d’investissement, le montant   s’est chiffré à 13 milliards de dollars durant  l’année 2009, soit une fois et demie les investissements de 2008.  En 2009, Sonatrach a renforcé ses activités d’exploration  et de découverte de gisements ; 16 découvertes ont été réalisées, dont 9 en effort propre.  Les opérations de forage se sont intensifiées en 2009 pour atteindre  265 puits, dont 88 sont des forages d’exploration et 177 des forages de  développement de gisements.         
    Selon Sonatrach, l’étude d’engineering de base (feed) du projet du gazoduc Galsi, qui doit relier  relier l’Algérie à l’Italie, a été achevée en 2009.         

     

    Liès Sahar
  • la police hagarine

  • corruption quand tu nous tiens,ou pistonnage,beni amis,par le maire,ou wali,ministre ect....!!!!!!

    Les Algériens demeurent mal logés

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    Les citoyens se plaignent régulièrement des fausses promesses et du «choix douteux» des bénéficiaires de logements.


    Satisfaction de la demande de logements et éradication des bidonvilles. L’équation est difficile à résoudre. Pis encore, elle se complique davantage. En dépit des chiffres astronomiques annoncés concernant les logements construits depuis 2005 et à construire d’ici 2014, les Algériens demeurent toujours mal logés. A Alger et dans plusieurs régions du pays, les populations recourent souvent à l’émeute comme moyen d’expression du désarroi collectif face aux incohérences de la politique nationale de logement.
    Et souvent, quand on leur donne la parole – c’est le cas à Diars Echems (commune d’El Madania à Alger) et à la cité les Palmiers (commune de Bachedjerah) – des citoyens se plaignent «des fausses promesses» et «du choix douteux» des bénéficiaires des nouveaux logements. La majorité d’entre eux parle d’une attente d’un logement décent qui dure depuis plus de 20 ans.


    Ce sont, en effet, des citoyens qui ne bénéficient d’aucun programme de logement et dont les ressources financières ne leur permettent pas d’en acheter un (un modeste F2 coûte plus de 6 millions de dinars à Alger) ou d’en louer (un F2 est loué à deux ou trois le SMIG).
    Pourquoi est-ce si difficile de résoudre ce problème ? Où vont les milliers de logements construits ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à éradiquer les bidonvilles qui pullulent dans les grandes villes du pays ? On s’attendait à des réponses claires du ministre de l’Habitat à ces questions. Peine perdue.


    Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le ministre de l’Habitat, Nourredine Moussa, s’est contenté d’inviter les familles habitant les bidonvilles à s’armer encore de patience : «Les gens doivent faire confiance à l’Etat et patienter puisque des programmes sont en cours de réalisation et d’autres sont réceptionnés régulièrement.» Selon lui, «les programmes de construction se poursuivent et des quotas importants de logements sont réceptionnés régulièrement».


    Les défaillances de la stratégie du gouvernement


    Il parle, dans ce sens, d’une liste de 45 000 personnes à Alger recensées en 2007 qui peuvent prétendre à des logements neufs. «Aucune autre demande ne peut y être ajoutée. Graduellement, tous les gens qui sont dans ces conditions, qui attendent depuis longtemps et répondent aux conditions d’éligibilité, auront des logements», ajoute-t-il.
    Pourquoi alors ces programmes annoncés n’ont-ils pas résolu la problématique du logement ? Abdelhamid Boudaoued, président du Collège national des experts-architectes, met le doigt sur le mal : «En 1985, tous les bidonvilles ont été recensés et les besoins en logements ont été définis. A Alger, il n’y avait que deux bidonvilles et on avait un besoin d’un million de logements. Aujourd’hui, les bidonvilles se sont multipliés et on continue à parler du même besoin de logements.

    Cela prouve qu’il n’y avait pas de stratégie claire.» Notre interlocuteur s’explique : «On parle actuellement d’une parc immobilier composé de 9 millions d’unités. Mais la distribution est très mal faite, l’implantation des cités aussi.» M. Boudaoued critique les statistiques inexactes du gouvernement et la réalisation aléatoire des projets : «On a annoncé la construction de nouvelles villes à Boughzoul et Sidi Abdallah. Mais jusqu’à aujourd’hui, on ne voit rien venir.» La solution, selon lui, serait de charger les 1541 communes du pays de faire leurs calculs et d’arrêter, de manière précise, leurs besoins. «On ne peut pas avancer sans une stratégie bien étudiée. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas. Nous sommes toujours de mauvais élèves !», déplore-t-il.                    

     

    Madjid Makedhi
  • Algérie - chômage et inflation : Les chiffres officiels de décembre 2010 sont des taux fictifs

    1.- En affirmant que le taux d’inflation est  d’environ 4,5% en 2010  alors qu’il était de 5,5% en 2009, le taux de chômage de 10% conte 11% en 2009, l’organisme   de la statistique depuis qu’il est sous la coupe de Hamid Temmar, qui promettait aux Algériens monde et merveille  au moment où il dirigeait le Ministère de la promotion de l’investissement,  vivent –ils  en Algérie ?  Que nos responsables déconnectés de la dure  réalité du vécu des Algériens  aillent faire le marché et visitent l'Algérie profonde où des centaines de milliers de jeunes jalonnent les murs ou s ‘adonnent à des ventes à la sauvette.  Depuis  six  mois ils constateront une flambée des prix  sans égal  sachant que 70% des salariés   ayant un revenu  ,en termes réel  inférieur à 20.000 dinars net  par mois consacrent plus de 80% de ses revenus  aux besoins de première nécessité, la cellule familiale, la sphère informelle  et les transferts sociaux  (10% du PIB, mais mal ciblés et mal gérés  permettent une paix sociale fictive éphémère  grâce aux recettes des hydrocarbures , la machine économique étant en panne   des dizaines de milliers  de personnes  étant en emplois temporaires  faire et refaire des trottoirs  ou désherber els routes  sans  création véritable de valeur ajoutée et  donc que le taux  croissance  irrigué par les hydrocarbures en presque totalité et le taux de chômage déclarés son des taux fictifs. En fait l’Algérien ne vit-il  pas  un drame schakespérien,  en pensant à  ce monde imagé par  le célèbre écrivain KAFKA, dominé par l’absurde  et l’irrationnel. L’intelligence ne suppose t-elle pas  l’adaptation aux situations, ou la débrouillardise, les passe-droits sont devenus la règle, expliquant fondamentalement  cette corruption, cette maladie du corps social qui tend à se généraliser et à se socialiser ? Et c’est là que nous retrouvons les fondements des œuvres à la fois du grand philosophe allemand KANT et des anthropologues sur la rationalité qui est relative car historiquement datée   et du psychiatre FREUD et n’avons pas  plus besoin de psychiatres pour décoder la société algérienne ? Combien des milliers d’exemples peuvent être cités qui peuvent être généralisées  dans maints segments de la sphère sociale, loin des schémas théoriques des bureaux climatisés des bureaucrates algériens. Ce divorce Etat citoyens est  favorisé d’ailleurs par l’effritement du système d’information où nous assistons à un dialogue de sourd et comment ne pas se rappeler cette image de la télévision algérienne  où à une question sur le taux de chômage  un Ministre  en 2009 affirmera  que les enquêtes donnent  11%  et qu’un journaliste lui répliqua : êtes vous sur de vos données. Oui répond le Ministre. C’est à quoi le journaliste répliqua sous l’œil amusé de la présentatrice non convaincue d’ailleurs, qu’il irait faire un tour dans les  quartiers Algérie  et qu’il dirait aux chômeurs  que dorénavant leur appellation n’est plus chômeur mais travailleur. Car comment avec un taux de croissance avoisinant  2/3% entre 2006/2010 peut-on, afficher  un accroissement  de l’emploi utile supérieur aux années précédentes inférieur au taux de croissance de la population active,  où le taux était  5%. Cela contredit les règles  élémentaires de l’abc de l’économie. Cela ne fait –il pas rappeler  vers la fin des années 1980 et après la grande pénurie que connaissait le pays après la crise de 1986, à l’ ENTV où un Ministre algérien  avançait avec assurance  que le marché était saturé selon les  données en sa possession, la présentatrice lui rétorquant s’il a fait un jour le marché et que la population algérienne ne mangeait pas les  chiffres.

    2.- Pourtant l’Algérie reste un pays dynamique plein de vitalité et comment ne pas constater l’enthousiasme de cette jeunesse qui au moment  de certaines victoires du football (hélas oublié avec le retour en force des harragas)  déferlée de joie à travers toutes les rues de l’Algérie loin de toute manipulation politique et  brandissant avec joie  et fierté l’étendard, le drapeau Algérie. Et comment donc ne pas penser un seul instant qu’elle constitue une force dynamique de développement, beaucoup plus importante et pérenne que toutes les ressources en hydrocarbures. Comment enfin ne pas penser à son devenir car l’Algérie dans trente (30) ans c’est -à dire demain, avec une population qui approchera 50 millions d’habitants avec l’épuisement des ressources en hydrocarbures. L’âge moyen de nos filles et garçons d’environ 20 ans en 2009, sera dans 30 ans de 50 ans et entre temps ayant une exigence comme tout Algérien avoir un emploi, un logement, se marier et donc avoir des enfants, donc une demande sociale croissante Aussi, il faut à tout prix éviter d’avoir un mépris pour ce grand peuple et le considérer comme un peuple mineur car la jeunesse algérienne est capable de miracles pour peu que les gouvernants lui tiennent un discours de vérité grâce à une nouvelle communication et  une gouvernance rénovée. Car, en raison de la défiance nourrie à l’endroit du militantisme partisan et ses satellites, les formations politiques actuelles ont de plus en plus de difficultés aujourd’hui de faire un travail de mobilisation et d’encadrement efficient, de contribuer significativement à la socialisation politique, et la solution de facilité est de bureaucratiser la société qui constitue un facteur paralysant. Or, le fondement  du système entre 1962  à 2010  reposant sur la  rente  reste le même, impliquant donc une profonde mutation systémique si l’on veut lever  les contradictions  et être au diapason  du monde moderne.  C’est que  face tant aux mutations mondiales qu’internes à la société algérienne, cette jeunesse “parabolée”; a une autre notion des valeurs de la société. Cela se constate à travers l’éclatement de la cellule familiale, la baisse progressive du poids des tribus, de certaines confréries religieuses et de certaines organisations syndicales,(ces dernières mobilisant uniquement pour des revendications sociales et non pour des actions politiques), du fait de discours en déphasage par rapport aux nouvelles réalités mondiales et locales. En fait cela renvoie à la refonte de l’Etat conciliant la modernité et la préservation de notre authenticité, dont l’objectif stratégique serait plus de liberté, d’efficacité économique, de justice sociale et de moralité des institutions. Le passage de l’Etat de « soutien contre la rente » à l’Etat de droit « basé sur le travail et l’intelligence » est un pari politique majeur car il implique tout simplement un nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la Nation et l’Etat. Sans la prise en compte de ces éléments stratégiques et les moyens d’y faire face concrètement, loin des discours démagogiques, il y a fort risque d’un discrédit des discours qui accélérerait le divorce État /citoyens qui aura un impact évident sur le développement futur du pays.
     
    Docteur Abderrahmane Mebtoul, expert international

    20 décembre 2010    

  • Ouled-Rached (Bouira) L’ADE pénalise la population

     

     

    Par : Rubrique Radar
     

    L’ADE de Bouira n’a rien trouvé de mieux que de pénaliser la population des villages d’Ouled-Abdellah et d’Ouled-Rached (800 foyers environ) de l’eau. En effet, durant 15 jours, l’ADE a coupé l’eau à près de 900 foyers sous prétexte de non-paiement de la facture d’eau qui s’élève à 500 millions de centimes pour un trimestre par la commune. La municipalité avait refusé le règlement du montant qu’elle avait jugé exorbitant, car aucun document comptable (convention) ne lie les deux parties. La commune d’El-Esnam, de son côté, avait reçu une facture de 100 millions de centimes en règlement de la consommation de la population de Guemgouma. Ces chiffres confortent la thèse des citoyens qui dénoncent la facturation exorbitante de l’ADE et payent sans qu’ils aient de l’eau dans leurs robinets.

  • La chasse aux réveillonneurs n’aura pas lieu

    Par : Mustapha Hammouche

    Un confrère publiait hier une manchette faisant état d’une double instruction des ministères de l’Intérieur et du Commerce aux services de sécurité les instruisant d’obliger les commerces d’alcool à fermer avant 20 heures, le soir du réveillon. L’annonce a provoqué un formel démenti de la part du ministère de l’Intérieur qui juge l’information “erronée, grotesque et mensongère”, précisant que “les services de sécurité sont mobilisés en vue d’assurer la sécurité et la quiétude des citoyens au quotidien et à toute occasion”.
    La nouvelle a dû réjouir beaucoup de faux dévots dont la piété consiste à traquer les actes libres de leurs concitoyens. Et la presse n’en manque pas, comme cette journaliste qui est allée débusquer des buveurs dans un oued du côté des Ouadhias avant d’aller les… dénoncer à la police locale. Heureusement pour les noceurs champêtres, et malheureusement pour la consœur délatrice, que les policiers avaient, ce jour-là, d’autres chats à fouetter.
    Cet activisme militant, qui fait des débits de boisson une cible prioritaire de la rédemption, n’est pas l’apanage de journaux et de journalistes ; l’alcool est aussi l’objet du zèle de responsables dans l’État et l’administration, dont l’ardeur sonore reste illustrée par la fameuse déclaration de l’ex-wali de Boumerdès : “je ne raterai aucune occasion de fermer un débit de boissons.”
    Que ce soit une aversion de conviction envers la “goutte” ou une marque d’obédience envers l’islamisme de concurrent, l’alcool, qui, c’est le cas de le dire, n’a pas bonne presse, constitue la cible facile à qui a besoin, ou intérêt, à donner des gages de piété. Dans l’approche islamiste locale, qui tient plus de la culture politique que de la convention sociale, l’alcool a été consacré ligne de partage entre le vice et la vertu.
    La moralité étant ainsi restreinte à la consommation ou non des vins et spiritueux, les grands fléaux qui infectent les hommes et la société sont ainsi repoussés au statut de maux de second plan : la corruption, la rapine, le vol, la contrebande ne se portent pas sur soi comme l’odeur de la bière et n’ont pas besoin de boutiques ayant pignon sur rue pour être pratiqués.
    Même la drogue, dont l’argent n’a bien sûr pas d’odeur, ne connaît pas la répulsion que subit l’évocation même de la boisson. Alors, au moment où le joint se fume dans les écoles primaires, on montre encore du doigt un commerce déjà, et heureusement, sévèrement réglementé et qui ne concerne que les adultes !
    Cela a dû faire mal dans l’esprit de nos faux dévots d’apprendre que le vin nous fait rentrer plus de devises que n’importe quel autre produit hors hydrocarbures. Cependant, dans l’ambiance intégriste qui nous oppresse, on doit cacher qu’on travaille à l’ONCV. Pourtant, alors que le doute pèse lourdement sur la gestion de l’argent de la zakat, par exemple, cet office est, en outre, un des rares opérateurs manipulant la devise à n’avoir jamais posé un problème de malversations. Comme quoi ce n’est pas le zèle dévot des intervenants sociaux qui fait leur moralité.
    Le procédé qui consistait à suggérer de sévir contre les fêtards du 31 décembre n’a, apparemment, pas fonctionné.
    La chasse aux non-jeûneurs a bien eu lieu ; mais la chasse aux noceurs du réveillon n’aura donc pas lieu.
    Bonne année 2011 !

  • Cité Diar Echems à El-Madania Des familles crient à l’arnaque

    Par : Chérif Memmoud

    Tout semble pourtant rentrer dans l’ordre après le relogement des familles de la cité Diar Echems qui a connu des émeutes il y a quelques mois. Mais le feu de la colère est loin d’être éteint. Des familles, au nombre de vingt-cinq crient de nouveau à la hogra, car, contrairement aux familles relogées, elles ne savent plus à quel saint se vouer. Au milieu d’un brouhaha causé par les travaux des équipes de la wilaya “ateliers d’Alger”, chargés de sceller les portes et fenêtres des appartements délogés, des cris de détresse de dizaines de familles sont ainsi lancés. Livrées à elles mêmes, ces familles n’ont pas voulu quitter la cité de Diar Echems plus exactement celles qui habitent le bâtiment J, que nous avons rencontrées hier. “Nous avons été trahies par les autorités qui nous ont promis un toit décent. Où sont passées leurs promesses de relogement, nous sommes toujours là dans l’attente et on ne se laissera pas faire jusqu’à avoir gain de cause et jouir enfin de notre droit au logement”, c’est ce que nous a dit, Omar un fonctionnaire aujourd’hui laissé pour compte malgré l’acte de propriété dont il dispose. De son côté, Ahmed, un infirme (il est aveugle), n’en revient toujours pas : “On est venu me voir pour me signifier de me rendre à Sebala pour rejoindre ma nouvelle maison, j’ai donc pris toutes mes affaires, mais une fois sur place on m’annonce que je ne figure pas sur la liste des bénéficiaires. Je n’ai rien compris, j’ai donc décidé de revenir, avec mes trois enfants, ici à Diar Echems dans mon ancienne maison aujourd’hui dénuée de tout, ni porte ni fenêtres. Pourquoi se moquer de moi et me donner de faux espoirs pour ensuite retomber dans la réalité, cette triste réalité. Je ne bougerai pas d’ici tant que je n’aurai pas bénéficié comme les autres d’un appartement décent”, nous dira-t-il avec chagrin. Un fonctionnaire de l’hôpital Mustapha-Pacha, accompagné de sa femme et ses trois enfants n’a pas pu retenir ses larmes, se disant tout bonnement arnaqué par les services concernés par le relogement. “Des célibataires ont bénéficié de cette opération de relogement, mais ceux réellement touchés n’ont pas pu avoir ce luxe. Pourquoi cette hogra? Nous sommes des Algériens et l’état doit tenir ses promesses”, dénonce-t-il. Autant de laissés pour compte qui crient leur déception et leur colère pointant du doigt le délégué de leur cité et les autorités locales, à savoir la daïra de Sidi-M’hamed en la personne du wali délégué. L’un des habitants de la cité, la trentaine passée, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger ceux qu’il a qualifié de “Beznassia”. Allusion faite au délégué de leur cité qui, selon lui, a bénéficié lui et sa famille de dix logements au cours de cette opération de relogement. “Où est passé le délégué, on l’appelle mais il ne daigne même pas répondre au téléphone. Il a bénéficié de dix logements pour lui et sa famille, il n’a que faire des oubliés. Quant au wali délégué, nous avons parlé avec lui et il nous dit d’un air arrogant, allez voir avec Mohamed. On ne sait plus quoi faire si ce n’est de revenir dans nos caves afin d’éviter le froid et le pire pour nos enfants. Même les recours n’avancent pas du tout ; sur les 25 familles pas encore relogées, seuls quatre recours sont à l’étude, que vont-ils faire de nous, allons nous nous retrouver à la rue sans abri ?” s’est-il interrogé. En somme, le feuilleton Diar Echems est loin de connaître son épilogue et la cité risque de retomber dans la violence une nouvelle fois. à suivre.

  • les affrontements ont eu lieu à la cité des palmiers, à laâquiba et à baraki en raison du relogement Les émeutes gagnent d’autres quartiers

     

     

    Par : Azzeddine Bensouiah

    La tension reste vive dans les quartiers populaires, exclus de l’opération de recasement, qui vient de tirer à sa fin. À la cité des Palmiers, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se sont poursuivis, dans la nuit de lundi à mardi, et le pire a failli se produire, lorsque des jeunes ont lancé, du haut d’un immeuble, une bouteille de gaz butane sur le commissariat installé dans l’ancien CEM.

    À Sidi-M’hamed, les habitants de Laâquiba sont, eux aussi, sortis dans la rue, dans la nuit de lundi à mardi, pour exprimer leur colère, eux dont les maisons précaires avaient subi d’énormes dégâts lors du séisme de 2003 et qui avaient été casés, quelques jours, sous des tentes, au stade Aït-Saâda.
    À Baraki, les habitants de Haï El- Baraka, ne se sont toujours pas calmés, malgré les vagues promesses des autorités locales.
    Les responsables de l’opération de recasement ont tenté de calmer les esprits en annonçant un programme supplémentaire de recasement, pour 2011, doté de 5 000 logements. Une promesse qui n’a pas l’air d’avoir convaincu les protestataires qui jurent, tous, que seul le langage des émeutes pourrait faire bouger les choses pour eux.
    En fait, les histoires de recasement, les Algérois en connaissent depuis la fameuse opération lancée sous Chadli pour débarrasser la capitale des bidonvilles, ou encore celle qui devait recaser tous les habitants de La Casbah.
    Les multiples rafistolages, apportés au fil des ans, n’ont permis, en fait, qu’à rendre plus sophistiquée l’opération de détournement des logements sociaux. Des milliers de logements restent inoccupés des années durant, alors que d’autres sont proposés à la vente dès la réception des clefs, sans que le gouvernement n’arrive à trouver un remède à la boulimie de ses “serviteurs”, ni à faire une action crédible. La seule opération crédible, lancée ces dernières années, fut celle de la défunte AADL. Même si elle n’a touché qu’une certaine frange de la société, elle avait le mérite de la clarté, jusqu’à ce que l’on décide d’enterrer l’expérience et de passer à autre chose, c’est-à-dire au néant.
    Ce n’est pas tant le nombre de logements mis à la disposition des familles nécessiteuses qui pose problème, mais c’est la manière. On ne vient pas remuer le couteau dans une plaie ouverte depuis plus de 40 ans ! Des gens ont attendu depuis plus de 40 ans, ils ont grandi avec les promesses non tenues au point de ne plus y croire. Mais là, avec l’opération des 10 000 logements, on est venu vers eux leur annonçant un recasement, comme ce fut le cas pour les habitants de la cité des Palmiers. Imaginez toutes ces personnes qui ont tout mis dans les cartons et se sont mises à songer, enfin au mariage de leurs garçons âgés de plus de 40 ans, voir plus de 50 ans ! Imaginez la peine de ces gens restés sages des décennies durant à attendre leur tour, et que lorsque ce dernier arrive, on oublie, à la dernière minute, de les porter sur la liste des recasés !
    Le cas de la cité des Palmiers est, à lui seul, révélateur de l’incurie des “irresponsables” qui sont chargés du dossier. Voilà une cité, dont une bonne partie des habitants a été recasée, et il ne restait que quelque 300 familles qu’on a oubliées là, depuis belle lurette. Menacée d’effondrement, depuis le creusement du tunnel d’Oued Ouchayah, la cité est dans un état de délabrement et d’insalubrité inconcevables dans un pays comme l’Algérie.
    Et pourtant, l’ex-gouverneur d’Alger avait décidé de recaser les anciens locataires des centres de transit.
    Ces derniers, un millier de familles environ, ont, eux aussi, droit à des logements décents.
    Et comme un malheur ne vient jamais seul, la forêt jouxtant la cité et surplombant le tunnel a été squattée par de nouveaux habitants, qui ont édifié des bidonvilles à une vitesse défiant celle des entreprises chinoises du bâtiment ! Ceux-là aussi revendiquent des logements.
    Autour de la cité des Palmiers se trouvent des quartiers aussi insalubres, aussi lugubres et aussi misérables et dont les habitants attendent depuis toujours que l’on se rappelle d’eux. La Glacière, El-Khercha, Oued Ouchayah, El-Jardina, autant de poches de frustration. C’est dire que c’est un volcan qui menace de faire irruption à tout moment.
    Et la situation est pareille un peu partout à travers les quartiers populaires de la capitale, ceux qui ne reçoivent jamais de visite d’officiels, ceux qui sont tellement loin des yeux, puiswqu’ils n’intéressent presque personne, ceux dont les assiettes de terrain n’attirent aucun vautour. Boubsila, PLM, la Faïence, Zghara, Laâquiba, et tous les autres quartiers oubliés depuis toujours.

  • Les Émirats bloquent les visas pour les Algériens

    Les Émirats bloquent les visas pour les Algériens

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    Plusieurs agences de voyages et de tourisme n’ont pu envoyer des touristes algériens aux Emirats arabes unis pour passer les fêtes de fin d’année.

    Pourtant, ce pays du Golfe de tous les excès, qualifié de «tigre économique», attire chaque année une clientèle algérienne à fort pouvoir d’achat qui a l’habitude de partager son temps entre des hôtels cinq étoiles, les malls (centres commerciaux) et les parcs de loisirs. Il y a presque un mois, une information parue dans le journal électronique TSA, datée du 28 novembre 2010, faisait état de «blocage des visas pour les ressortissants maghrébins par les Emirats».

    Dans une note confidentielle remise aux représentants diplomatiques de ce pays, les citoyens originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie n’ont pas accès aux visas pour des «considérations de sécurité». Plusieurs personnes qui étaient invitées aux Emirats, y compris par des organismes culturels publics, n’ont pas pu faire le déplacement vers Dubaï ou Abou Dhabi. Aucune explication n’a encore été donnée sur ce blocage. Détail important à souligner : cette information n’a pas été démentie ni par les Algériens ni par les Emiratis.

    Kamel Benelkadi
  • toujours lors relogements ,il ya du trafique !!!!!!

    Régions Centre Alger
     

    Actions de protestation à Baraki

    Les opérations de relogement font des mécontents

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       	Les émeutes se multiplient et se ressemblent à travers les quartiers d’Alger.

    zoom | © Lyes H.

    Les émeutes se multiplient et se ressemblent à travers...

       

    Plusieurs localités de la capitale sont sous tension: la cité El Baraka (Baraki) et la cité des Palmiers (Bachedjarrah) ont connu hier des manifestations de colère.

    Des citoyens de plusieurs sites d’habitations précaires à travers Alger ont réclamé avec insistance leur relogement, comme ceux de la cité des Palmiers à Bachedjerrah. La localité de Oued Ouchayeh (Bachedjerrah), qui a connu de violentes manifestations de colère avant- hier, n’avait pas connu d’accalmie hier. Les habitants ont tenu à poursuivre leur mouvement de potestation. Le directeur du logement, Mohamed Smaïl, contacté hier, nous a indiqué que les opérations se sont déroulées «dans de bonnes conditions».
    Le directeur n’a pas souhaité s’exprimer sur les mouvements de protestation. «Un bilan de toute l’opération sera fait», s’est-il contenté de nous indiquer. A Baraki, plusieurs dizaines d’habitants de la cité El Baraka, un site d’habitations précaires situé au centre-ville de Baraki se sont rassemblés devant le siège de la circonscription administrative de Baraki pour réclamer leur relogement au plus vite. «L’opération devait être lancée, elle est reportée d’un mois encore», se plaignent des citoyens. «Les habitants sont oubliés par les services de la wilaya», s’indigne un résidant.

    La situation a failli dégénérer, mais la présence en force des agents de l’ordre public a dissuadé les protestataires qui étaient décidés à en découdre. Le P/APC de Baraki, M. Chefaï, présent avec certains responsables de l’exécutif communal, a tenu à préciser que le dossier du relogement relève des compétences de la wilaya d’Alger et des instances locales de la circonscription administrative.
    Les résidants de Diar El Baraka ont été rejoints par des protestataires venus des sites périphériques de Baraki, (Bouchakour et du site des «13 ha») qui réclament leur relogement ou l’amélioration de leur cadre de vie. S’agissant des revendications exprimées par les représentants des sites en question, le P/APC a indiqué que des opérations de réhabilitation de plusieurs sites sont en passe d’être lancées. Intransigeants, certains représentants du site d’El Marhaba ont dénoncé le retard dans le lancement des travaux d’entretien des routes.

    D’autres habitants relevant des anciens quartiers ont soulevé les imperfections de certaines opérations de revêtement des voiries.
    S’adressant à une dizaine de citoyens habitant le site El Marhaba, le vice-
    P/APC chargé de l’urbanisme a indiqué qu’un projet de revêtement de la route a été retenu. «Les démarches pour désigner un entrepreneur sont en cours afin de compléter la pose de canalisations d’AEP, et ce, après la résiliation du contrat avec le précédent entrepreneur jugé défaillant», signale l’élu.         

    E.Yazid
  • rendez au dinar sa liberté,faite le sortir de sa tole , tunisie ,maroc n'ont pas de petrole, c'est la politique de banane qui pratique' par nos dirigeants algeriens nos banquiers foireux,l'on dévalué pour enchainer le peuple à esclavage.

    La monnaie algérienne très en retrait des devises étrangères

    Pourquoi la valeur du dinar est si insignifiante

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    Selon la voix officielle, une réévaluation de la monnaie algérienne générerait inévitablement une tension inflationniste tirée par une évolution de la consommation.

    Pourquoi la valeur du dinar algérien est-elle si insignifiante, en comparaison, par exemple, avec le dinar tunisien qui se rapproche de l’euro (1 euro-1,9042 dinar tunisien), ou encore avec la monnaie marocaine, dont le change est de 1 euro pour 11,1476 dirhams ? Le dinar algérien, lui, est très loin de la valeur du dinar tunisien ou du dirham marocain, comparés à la monnaie unique. L’euro (1 euro) est échangé officiellement contre 98,54 dinars algériens, alors que le taux de change sur le marché parallèle dépasse les 130 DA pour 1 euro.

    Disons-le tout net : cette valeur n’est-elle pas si médiocre, loin de toute polémique sur les paramètres usités afin de parvenir à ce taux de change ? Il est vrai que pour les importateurs et les consommateurs, un dinar moins faible arrangerait bien leurs affaires. Les rarissimes exportateurs qui tentent de placer le «made in Algeria» sur les étals européens préfèrent, de toute évidence, voir le dinar se maintenir aux paliers inférieurs de la pyramide. En fait, ce sont les administrateurs de la Banque d’Algérie qui usent de leurs calculettes afin d’aboutir à ce taux de change officiel de 1 euro contre 98 DA. Selon toute vraisemblance, le convertisseur officiel sanctionne bien le consommateur qui voit son pouvoir d’achat déprécié et l’industriel, dont la trésorerie s’avère souvent impuissante face au coût des intrants en matières premières. Mais il semble que l’Etat a ses raisons que le consommateur ne connaît pas. Le calcul du taux de change se fait sur la base de paramètres en relation avec la macroéconomie et les équilibres économiques, voire sociaux. Selon la voix officielle, une réévaluation de la monnaie algérienne générerait inévitablement une tension inflationniste tirée par une évolution de consommation. Mais il s’agit, faut-il le dire, d’un facteur d’équilibre propre à l’Algérie, un pays importateur par excellence.

    En d’autres termes, une réévaluation du dinar entraînerait la hausse des importations par la consommation interne, propulsée, elle aussi, par l’amélioration du pouvoir d’achat. Cependant, dans une économie qui fonctionne normalement, la hausse de la consommation est une bonne nouvelle pour l’économie. Seul l’investissement productif est en mesure de tirer le gouvernement de ce cercle vicieux. Mais le gouvernement a-t-il cette détermination ? Toute la question est là. Car, en l’absence d’investissements productifs, générateurs de richesses et d’emplois, voire même d’excédents à l’importation, le gouvernement cessera sans doute de jouer avec les calculettes pour faire ressortir un taux de change non préjudiciable. Le consommateur se livre à d’autres calculs, simples mais non anodins. Pourquoi dispose-t-on d’assez importantes réserves en devises, alors que le pouvoir d’achat est en décroissance continue ? Historiquement, le régime de change du dinar a connu plusieurs étapes.


     Créé en 1964, le dinar algérien était émis à parité égale avec le franc jusqu’en 1973, soit 1 dinar pour 1 franc, alors que sa valeur par rapport au billet vert était si appréciable (1 dinar pour près de 5 dollars). Depuis 1974, date de l’effondrement du régime de Bretton Woods, la valeur du dinar est fixée suivant l’évolution d’un panier de 14 monnaies. Mais le contrôle de change n’était pas aussi drastique que ce qu’il est actuellement. De 1986 à 1990, période suivant le fameux contrechoc pétrolier de 1996, le dinar a connu une forte dépréciation, passant de 4,82 à 12,191 (cours USD/DZD), soit une dévaluation de plus de 150%. La seconde dépréciation, de l’ordre de 22%, est intervenue en 1991 sous le contrôle du Fonds monétaire international (FMI). Trois ans plus tard, une nouvelle dévaluation, cette fois-ci de plus de 40% par rapport au dollar américain, est opérée par la plus haute autorité monétaire du pays, acquiescée directement par l’institution de Bretton Woods, le gendarme de la finance mondiale.

    L’année 1995 marque, elle, les premiers pas vers une convertibilité commerciale de la monnaie algérienne. Quant à sa convertibilité totale, certains experts de la place financière algérienne estiment que le moment n’est pas encore venu pour cette importante métamorphose monétaire, car l’économie reste lamentablement tributaire de la manne pétrolière. La convertibilité totale du dinar suppose aussi la levée de tous les garde-fous, conditionnée par la garantie d’une parfaite confiance en la monnaie algérienne. La convertibilité d’une monnaie est conditionnée aussi par l’ouverture du compte capital. Mais dans le cas de l’économie algérienne, l’ouverture du compte capital relève d’une opération à haut risque, à l’heure où l’économie du pays est accrochée au seul fil des hydrocarbures. Mais que pensent donc les experts et les opérateurs ? Le débat mérite d’être relancé, à l’heure où la guerre des monnaies est sérieusement déclarée en Occident.                           

    Ali Titouch
  • pourquoi tizi ,kindnaping, terro, ect.... wilaya ciblée!!!!!!

    Aghribs : le nouveau siège de la garde communale attaqué

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    Un attentat à la bombe a ciblé, samedi 25 décembre à 23h, le nouveau siége de la garde communale de Agouni Ou Charki, au chef lieu de la commune d’Aghribs, à cinquante kilomètres au nord de Tizi Ouzou, avons-nous appris de sources locales.

    Une partie de cette structure de sécurité, qui est toujours en cours de construction, a été endommagée par la déflagration d’une bombe, de fabrication artisanale de forte intensité.

    D’après les informations en notre possession, l’engin explosif a été enfoui sous terre, au pied de la clôture externe du bâtiment. 

    Nordine Douici
  • demandez des comptes à barkat ministre de la solidarite' et tous qui sont passés par la!!!!


    11.900 agriculteurs poursuivis par la justice pour occupation illégale des terres agricoles

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       	 La nouvelle loi sur l'exploitation des terres agricoles exclut 11.900 agriculteurs qui sont poursuivis par la Justice. 

     Plus de 70.000 exploitants concernés par la nouvelle  loi sur l'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat ont déposé  leurs dossiers pour remplacer le droit de jouissance par le droit de concession. Mais pas moins de 11.900 autres agriculteurs sont exclus des dispositions de cette nouvelle loi car ils ont, auparavant, occupé illégalement des terres agricoles, a indiqué dimanche Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural. 

    "Plus de 70.000 exploitants ont déposé leurs dossiers, et ce, avant  même la publication du décret dans le Journal officiel et en l'espace de deux  mois et demi", a-t-il déclaré dimanche à Alger sur les ondes de la Radio nationale. "Cela dénote tout l'engouement des agriculteurs qui veulent régler leur  problème et se mettre au travail", a-t-il encore estimé.  

    Cette loi qui consacre le droit de concession comme mode de gestion  des terres du domaine privé de l'Etat concerne 218.000 exploitants, qui ont  jusqu'à février 2012 pour déposer leurs dossiers.

    Le ministre a rappelé, dans ce contexte, que ladite loi "exclut tout  ceux ayant bafoué la loi (de 1987) ou ceux ayant occupé ces terres illégalement,  dont quelque 11.900 dossiers sont en justice qui statuera sur leurs cas". C'est en fonction des décisions de cette dernière que les dossiers seront traités, a-t-il souligné.    

    El Watan.com
  • tout le monde fume en algerie ,de 12 ans-meme les morts ,36 million fument qlq chose!!!!!


    Quelque 300.000 jeunes consomment de la drogue en Algérie

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    Quelque 300.000 Algériens, de 12 à 35 ans, consomment de la drogue, a indiqué dimanche 26 décembre à Alger le directeur général de   l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONCLDT), Abdelmalek Sayeh. 

    "Entre 250.000 et 300.000 jeunes, âgés entre 12 ans et 35 ans, consomment  de la drogue, selon une enquête nationale sur la drogue dans le pays", a indiqué M. Sayeh lors d'une conférence sur le thème "Les effets économiques et  sociaux de la drogue".

    M. Sayeh a précisé que 5% des consommateurs sont de sexe féminin et 95% de sexe masculin. Selon ce responsable, la consommation de drogue qui touchait essentiellement les villes, commence à s'élargir aux zones rurales et même aux régions du sud de l'Algérie.

    La consommation de drogue "touche également les universités et les cités universitaires", a-t-il ajouté.  M. Saheh a également indiqué que "la drogue est un des facteurs d'augmentation de la criminalité, de la violence dans les stades, des accidents de la route et des accidents du travail" en Algérie. 

    L'Algérie comptait 35,6 millions d'habitants au 1er janvier 2010, dont plus de 28% avaient moins de 15 ans, selon l'Office national des statistiques (ONS).

    D'un pays de transit, l'Algérie est devenue ces dernières années, un pays consommateur de drogue en particulier le cannabis et les psychotropes. Plus de onze tonnes de cannabis ont été saisies durant le premier trimestre   2010 en Algérie par les services de lutte contre le trafic de drogue.  En 2009, plus de 74 tonnes de cannabis ont été saisies en Algérie contre 38 tonnes en 2008, selon l'ONLCDT.   

    El Watan avec APS
  • Tunisie: un mort et dix blessés dans des affrontements à Menzel Bouzayane

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    De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants et la police dans le centre-ouest de la Tunisie et ont fait un tué et dix blessés, a affirmé à l'AFP un responsable syndical.

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    De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants et la police...
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    De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants et la police dans le centre-ouest de la Tunisie et ont fait un tué et dix blessés, a affirmé à l'AFP un responsable syndical.
    Selon M. Mohamed Fadhel, du syndicat de l'enseignement secondaire, les victimes ont été atteintes par des balles à Menzel Bouzayane, une localité à 60 km de Sidi Bouzid, en proie à des troubles sociaux depuis plusieurs jours.
    M. Fadhel a précisé que le manifestant décédé, Mohamed Ammari, 18 ans, a été touché à la poitrine.
    Plus de deux milles habitants de Menzel Bouzayane (280 km au sud de Tunis) ont participé à cette manifestation, décrite comme "très violente" par M. Fadhel.
    Selon lui, ils ont mis le feu à trois voitures de police, à des bureaux du Parti démocratique progressiste (RCD, au pouvoir), à un train de marchandises et à un poste de la garde nationale.
    Selon M. Fadhel, des renforts de police dépêchés de Sidi Bouzid, ont encerclé la ville de Menzel Bouzayane interdisant toute entrée et toute sortie.
    Les force de l'ordre ont procédé à une vague d'arrestation, a-t-il indiqué.
    Aucune indication sur les incidents de Menzel Bouzayane n'était immédiatement disponible de source officielle.
    La région de Sidi Bouzid est en proie à des troubles sociaux à la suite d'une tentative de suicide d’un Tunisien de 26 ans, diplômé de l'université.
    Le 17 décembre, Mohammed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s’est fait confisquer sa marchandise par la police municipale, n’ayant pas les autorisations nécessaires.
    Désespéré, le jeune homme s'était aspergé d'essence pour s'immoler par le feu, selon la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) et des témoins. Grièvement brûlé, il a été transféré dans un centre médical près de Tunis.
    Ce premier incident a provoqué des protestations qui ont dégénéré en affrontements entre la police et des habitants : ceux-ci ont mis le feu à des pneumatiques et scandé des slogans pour réclamer le droit de travailler.
    Le pouvoir avait affirmé que ces heurts n'étaient qu'un "incident isolé" et dénoncé leur exploitation à des fins politiques "malsaines" par l'opposition.
    Le 22 décembre, un jeune Tunisien de Sidi Bouzid, s'était électrocuté au contact de câbles de haute tension après avoir escaladé un poteau électrique en criant qu'il ne voulait "plus de misère, plus de chômage", selon Ali Zari, un dirigeant syndicaliste.
    Sans confirmer la thèse du suicide, le gouvernement avait annoncé un "décès sur place" du jeune homme et une information judiciaire sur les circonstances de l'incident.

    AFP
  • Bolivia Rompe Relaciones Diplomáticas con Israel y Denunciará Ante la Corte Penal Internacional

  • Côte-d’Ivoire : hommage à une commission électorale

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Les commissions électorales “indépendantes” sont l’apanage des “démocraties” tricheuses et autoproclamées. La Côte-d’Ivoire n’a pas échappé à la règle. Ni à la contrainte, puisque la commission en question était prévue par l’accord de Marcoussis et de Pretoria.
    Habitués que nous sommes, dans le tiers-monde, à la très relative indépendance de ces institutions, toujours agencées et motivées, de manière à ce qu’elles s’arrangent pour faire jaillir le résultat exigé par le maître à réélire, il ne nous a pas échappé cette entorse à la règle observée dans le cas des récentes élections en Côte-d’Ivoire.
    Rappelons-nous que l’élection présidentielle ivoirienne devait se tenir, aux termes de l’ultime accord avec les Nations unies, en mars 2010. Mais des soupçons de manipulation de la part de la Commission électorale indépendante, dénoncés par le camp du président Gbagbo et “avérés”, selon le représentant de l’ONU, ont remis en cause l’impartialité de la commission alors présidée par Mambé Beugré. Il a fallu le remplacer par Youssouf Bakayoko, ancien ministre des Affaires étrangères, et se remettre à l’ouvrage, notamment en ce qui concerne la confection des listes électorales.
    Tous ceux qui l’ont vue devraient se remémorer cette scène, familière pour nous, mais scandaleuse pour une démocratie, où des hommes en costume gris, se présentant comme mandataires du président en exercice — Gbagbo, dans ce cas-ci — s’emparent, devant les caméras de télévision du monde entier, des fiches du président de la CEI qui s’apprêtait à déclarer les résultats du scrutin, les froissent et les jettent par terre. Après un tel “incident”, il fallait certainement une dose d’audace à ce monsieur Bakayoko pour s’en tenir au résultat qu’il devait annoncer, c’est-à-dire la défaite de Laurent Gbagbo. Bien sûr, peut-être est-il assuré d’une protection internationale, mais nous avons vu des “personnalités”, “choisies” pour peupler les commissions, qui couraient bien moins de risques que Bakayoko, et dont la situation requérait bien moins que cela la mansuétude du pouvoir en place, se coucher devant les exigences arithmétiques de l’élu programmé.
    Il lui suffisait de faciliter la tâche à une Cour constitutionnelle aux ordres pour se préserver de toutes représailles et peut-être s’assurer les récompenses qu’appelle ce genre de services rendus. Au lieu de cela, il n’est même pas “rentré chez lui à dix heures du soir”, comme dans nos CNISEP de triste mémoire !
    Ceux qui, chez nous, par exemple, ont eu à militer dans l’opposition savent en effet la violence résolue d’une dictature établie qu’on veut déposer, même par le vote, et la force de persuasion de ses offres. Ils savent aussi la fonction “ustensilaire” généralement dévolue par cette même dictature au président et aux membres de cette commission et de ses démembrements locaux.
    Peut-être que les résultats des élections ivoiriennes ne reflètent pas la réalité du choix populaire. Mais rien que pour n’avoir cédé ni à la terreur d’un pouvoir arbitraire ni à la tentation de l’arrangement, Bakoyoko mérite, plus que l’Onu, et plus que les suivistes de “la communauté internationale” occasionnellement convertie à la démocratie, cet hommage.

  • Dr Farida Djabi. Docent en biochimie, médecin chef de service du Laboratoire mère et enfant. En poste depuis 1990

    Je compte partir au Canada

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    Je dirige un service n’ayant de service que le nom, d’autant qu’il est rattaché au Laboratoire central du CHU situé à quelques encablures. L’endroit est dépourvu de la moindre commodité.

    Je n’ai pas de salle de cours où je dois encadrer mes onze résidants. Ils n’ont même pas de vestiaire ni de toilettes. N’ayant plus la force de continuer à supporter ces manques qui perdurent depuis plus de vingt ans, je compte partir au Canada. Ce n’est pas de gaité de cœur que je vais prendre cette ultime décision, mais on m’y oblige à le faire.

    Je voulais tant développer la biologie moléculaire, l’immunologie et la génétique, spécialités inexistantes à Sétif. Les faux problèmes ont, hélas, pris le dessus. Cette situation s’est répercutée sur ma santé qui s’est altérée ces derniers  temps. Il m’est impossible d’énumérer en quelques lignes les maux qui rongent notre CHU. Pour cela, il faudrait avoir des tomes ou réaliser un film documentaire…
     

  • Des non-réponses

    Par : Azzeddine Bensouiah

    Que ce soit sur la bonne marche des grands chantiers qui ont englouti des milliards de dollars, ou que ce soit pour justifier les grands retards accusés en la matière, Ouyahia restera évasif.

    Ahmed Ouyahia s’est essayé, hier, à un nouvel exercice : le mea-culpa. Mais, cela sonnait faux, tellement faux, qu’à force d’essayer de convaincre de la chose et de son contraire, le Premier ministre s’est laissé aller dans un jeu de justifications et d’autosatisfaction qui n’ont aucune chance de convaincre les plus optimistes des Algériens.
    Même s’il reconnaît que le programme de relance économique n’a pas été réalisé en totalité, Ahmed Ouyahia trouve toujours le moyen de ne pas se remettre en cause. Visiblement affecté par les critiques acerbes dont son gouvernement fait l’objet, le Premier ministre s’est perdu en conjectures, en martelant des slogans creux, notamment pour justifier ou préconiser des solutions au phénomène des harragas.
    Que ce soit sur la bonne marche des grands chantiers qui ont englouti des milliards de dollars, ou que ce soit pour justifier les grands retards accusés en la matière, Ouyahia restera évasif. Il choisira le silence en ce qui concerne les affaires de corruption qui ruinent l’économie nationale, tout comme il adoptera un profil bas s’agissant de l’affaire WikiLeaks.
    Preuves des limites de l’homme ? Ou conséquences d’une guerre en sourdine pour la succession de Bouteflika ? Quoi qu’il en soit, les réponses du Premier ministre ressemblent à un disque périmé que personne ne veut écouter.
    En plus de compliquer davantage le climat d’affaires pour les investisseurs réels, nationaux ou étrangers, en présentant le climat économique, financier et juridique du pays, comme les plus instables et les plus incertains du monde, le Premier ministre rajoute une couche au pessimisme qui gagne la société algérienne et les couches les plus défavorisées, qui sont lasses d’être les éternelles victimes des incohérences d’en haut.
    Comment faire admettre au commun des Algériens que le gouvernement ne peut rien contre la corruption ? Comment leur expliquer que tous les projets connaissent des retards et des surcoûts ? Comment leur expliquer que nos voisins, qui ne disposent ni de nos ressources financières, encore moins de nos ressources naturelles, aient réussi à bâtir leur économie et que chez nous, on ait réussi à démolir ce qui existait sans offrir une alternative viable ? Ouyahia n’a pas de réponse.

  • Sétif : L’hôpital s’enfonce dans le coma

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    Médicaments en rupture de stock depuis un an, incinérateur à l’arrêt, scanner hors service, laboratoire de prélèvement fermé, réanimation néonatale déficiente… Rien ne va plus au CHU de Sétif où les praticiens démissionnent à la chaîne. Les médecins s’alarment de cette situation incompréhensible dans la deuxième wilaya la plus peuplée, et une des plus riches d’Algérie.


    Le centre hospitalier universitaire Saâdna Abdenour de Sétif est dans le coma. Disposant de plus de 800 lits et devant assurer une meilleure prise en charge d’un bassin de plus de 5 millions d’habitants, l’établissement fait face à un manque de réactifs, médicaments, gants, fil chirurgical et frise la faillite. La liste des médicaments en rupture depuis le 1er janvier dernier ne cesse de s’allonger. L’acide acety salicylique (500 mg CP), Ioxytalamate de Na/MEGML (350 mg/50 ml et 100 ml Inj), Acetyl D. Leucine (500 mg Inj), Chloramphénicol (0,4 % 5 ml Collyre), Chloramphénicol (1% 5G PDE OPHI) sont indisponibles depuis janvier. Les compresses imbibées de vaslene (20x20 cm et 10x10 cm) manquent depuis le 11 août. Le stock des sels de réhydratation (poudre orale) est depuis début décembre à zéro. De nombreux produits anticancéreux, comme le Cisplatinium (50 mg-Inj) est en rupture depuis le 16 février. Les manques en Bortezomib (3,5MG-INJ), Ciclosporine (100 mg /ml Susp-orale), Imatinib et onze autres produits ont été signalés.

    Ayant gros sur le cœur, de nombreux médecins et paramédicaux, impuissants à  gérer continuellement les pénuries et pannes d’équipements,  lâchent le morceau : «Les réactifs T3, T4 et TSH indispensables pour les analyses du goitre sont introuvables au CHU. De plus, l’incinérateur est à l’arrêt depuis un mois. Figurez-vous que l’incinération des produits se fait du côté de la décharge publique de Sidi Haider !», souligne sous le sceau de l’anonymat un praticien qui s’alarme non seulement du déficit en spécialistes mais de la détérioration des conditions de travail. «Dans un service aussi important que la cardiologie, l’équipement relatif à l’épreuve d’effort est en panne depuis avril 2010 ! Le service fonctionne avec un seul électrocardiogramme et un seul écho doppler !».


    Scanner en panne


    Ne mâchant pas ses mots, le professeur Zinedine Soualili, président du conseil scientifique et président du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, s’énerve : «Le CHU, qui fait non seulement face au manque de nombreux services tels que la gastroentérologie, médecine nucléaire, dermatologie et cytogénétique, se bat depuis des mois contre la pénurie du fil de suture, des gants et des produits anesthésiques pour ne citer que ces produits. La situation est intenable. Il ne faut pas avoir peur des mots. En cette période de disette, nous ne faisons ni plus ni moins que du secourisme au CHU de Sétif où le bloc opératoire du service de chirurgie datant des années 1940 – l’hôpital a été inauguré pour 500 lits en septembre 1939 – n’est plus conforme.» Et ce n’est pas tout. L’institution, qui a «consommé» quatre directeurs généraux en quatre ans, est éclaboussée par l’affaire du nouveau scanner. Vingt-sept mois après avoir été réceptionné, le 7 octobre 2008, l’équipement en question n’est toujours pas fonctionnel. Cette situation rocambolesque porte un grave préjudice aussi bien à l’équipement (dont la technologie est, nous dit-on, dépassée), qu’aux patients.

    D’après un responsable de l’hôpital, l’instabilité des managers est dans une certaine mesure à l’origine de ce scandale. «L’ancienne direction, qui a voulu réaliser un centre d’imagerie, n’a pas bien étudié le dossier, accentuant par là les malheurs d’un établissement malade», souligne notre interlocuteur. Le problème du «nouveau» scanner délie d’autres langues. «L’unique scanner, offert un 10 mai 2001 par l’homme d’affaires Djilali Mehri, est dépassé, lâche un praticien qui travaille, à l’instar de ses collègues, dans des conditions difficiles. Il lui arrive même d’afficher des résultats erronés ! Comme il n’est pas équipé de nombreuses options, cet équipement ne peut donc pas réaliser tous les examens. De toute manière, le produit du contraste, indispensable à la réalisation d’un examen au scanner, est indisponible au CHU depuis plus de deux ans. Le patient est donc contraint de l’acheter de l’extérieur…»


    Trois femmes enceintes par lit


    Un hospitalo-universitaire, qui n’a pas voulu passer sous silence le départ massif des radiologues, ajoute : «L’extension du service de radiologie, qui ne devait pas prendre plus de quelques mois, n’est toujours pas achevée deux ans après. L’installation de l’IRM et du géographe, bloqués par des lenteurs bureaucratiques, n’est pas pour demain…» Le laboratoire des prélèvements externes, dont le rendement est en temps normal de plus de quarante prélèvements par jour, est fermé depuis plus de deux mois ! Les citoyens les plus démunis sont orientés vers le «privé». La situation au niveau de la maternité de l’hôpital mère et enfant du CHU n’est pas plus meilleure. Le «forfait» des gynécologues en est la cause. Les trois spécialistes – des gynécologues femmes –  sont en congé de maternité. Cette «permission» est de plus en plus appuyée, nous dit-on, par des arrêts de travail. Cette vacance, qui donne un sacré coup à la structure, perdure depuis plusieurs mois. Pour éviter la faillite, les différents services de la maternité, n’ayant désormais de maternité que le nom, sont pris en charge par douze généralistes dont six vacataires. Ces derniers ayant trimé des années durant ne perçoivent, pour une pénible et non moins risquée garde, que la misérable rétribution de 700 DA... imposables de surcroît. «Assurée par des internes n’étant ni encadrés ni outillés, précise-t-on dans le service, la réanimation des nouveau-nés pose un vrai problème et engendre des décès qui pourraient être évités.»


    Un milliard de dinars de déficit


    Arrivée dernièrement, la mission chinoise n’a pas réglé tous les problèmes. D’autant que l’équipe composée de quatre obstétriciens n’assurerait que les césariennes. Le programme opératoire (l’ablation des kystes et des fibromes, les curetages biopsiques) se ferait toujours à l’extérieur, c’est-à-dire dans les cliniques privées. La consultation, l’échographie et la conduite thérapeutique sont du ressort des médecins généralistes. La reprise de l’activité s’est répercutée sur la bonne prise en charge des futures mamans. Celles-ci se voient obligées, ces derniers temps, de s’entasser à trois dans un lit où dormir à même le sol. La qualité des repas et des soins infirmiers, en l’absence d’un directeur d’unité, laisserait également à désirer. Une infirmière est aujourd’hui en charge de plus de… quarante patientes. Et d’enchaîner : «Figurez-vous que l’hôpital qui croule sous d’innombrables problèmes n’a plus le droit aux achats d’urgence, ajoute le professeur Zinedine Soualili. A la moindre réclamation, on vous assomme avec le déficit de l’établissement estimé à un milliard de dinars ! Faisant face aux récurrents problèmes d’étanchéité ayant consommé de colossales enveloppes, le CHU a besoin d’un plan Marshall», martèle le praticien qui ajoute : «Le scandale du nouveau bloc des urgences a fait perdre au CHU plus de 1200 m2 de sous-sol. Fonctionnant avec uniquement deux médecins titulaires, le SAMU, à l’instar des urgences médicales et chirurgicales, a besoin de renfort en équipements et personnels médicaux et paramédicaux spécialisés.» Et d’énumérer une liste ininterrompue de problèmes : le centre de chirurgie infantile ne dispose pas de toilettes. Les résidents s’entassent dans un quatre mètres carrés. Il n’y a plus de sondes urinaires, de cathéters, les équipements d’endoscopie urinaire et digestive font défaut. Les services éprouvent de grandes difficultés à établir les listes des gardes. En cause : le manque de praticiens et de spécialistes de rang magistral.


    Manque de communication


    Cette déliquescence, qui dure depuis des années, est à l’origine des départs vers d’autres cieux d’une vingtaine de médecins. Une hémorragie accentuée par les problèmes de logement. «Ceux que nous occupons depuis 1998 répondent point par point au décret exécutif du 7 août 2003 fixant les conditions et les modalités de cession des biens immobiliers appartenant à l’Etat et aux Offices de promotion et de gestion immobilières, précise Dr Hamadouche, président du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales, section de Sétif. Et il arrive à expiration le 31 décembre 2010, raison pour laquelle nous avons tenu à informer le ministère et la wilaya qui restent muets sur cette question. Par ailleurs, les enseignants chercheurs de l’université ont acquis leur logement par transfert de bail par application de ce même décret. Des courriers ont été, à ce sujet, transmis aux autorités locales qui n’ont pas daigné répondre.» Si les conditions de travail défavorables persistent, beaucoup de services risquent de se dégarnir, prévient le praticien. «Démoralisés, de nombreux collègues ont émis le vœu de changer d’air. Les responsables sont interpellés sur la situation du CHU. Le manque de communication a attisé les difficultés des praticiens qui ne savent plus où donner de la tête. Par ailleurs, contrairement à nos collègues de l’université Ferhat Abbès, les CHU n’ont, depuis 2004, bénéficié d’aucune nouvelle attribution de logements.» 

    Kamel Beniaiche
  • boutef élève de boumedienne????mensonge

    «J’apprends chaque jour de Bouteflika, qui était l’élève de Boumediène»

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    Je vous ai livré dans mon exposé les points forts et faibles de notre politique. Je n’ai jamais dit que tout était beau. Il existe des insuffisances que nous essayons de corriger chaque jour», a reconnu le chef de l’Exécutif qui s’estime heureux et chanceux de travailler avec un géant de la politique, Abdelaziz Bouteflika.

    «J’apprends chaque jour de Bouteflika, qui était l’élève de Boumediène», a affirmé le Premier ministre, qui dit ne pas adhérer toutefois au raisonnement formulé par Mme Zohra Drif Bitat du tiers présidentiel et vice-présidente du Conseil de la nation, lors des débats.
    «L’Etat algérien n’a jamais menti sur les chiffres. L’institution qui donnait un taux de chômage de 30% il y a quelques années est la même qui avance aujourd’hui un taux de 10%. Pourquoi, à l’époque, personne n’a remis en cause le chiffre de 30%, voire plus ?» s’est défendu, hier, Ahmed Ouyahia lors de ses réponses aux interrogations des membres du Conseil de la nation à l’issue du débat autour de la déclaration de politique générale. Dans sa plaidoirie de deux heures, le Premier ministre a balayé d’un revers de la main les accusations de certains sénateurs quant à la non-prise en charge de la jeunesse algérienne, des phénomènes de la harga, de la corruption ou des problèmes dans le secteur de l’éducation.


    S’agissant de l’émigration clandestine, M. Ouyahia a fait remarquer qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait, au niveau du gouvernement, une personne qui légitimera les harraga, arguant que «celui qui se jette à la mer, s’il ne meurt pas ou n’est pas fait prisonnier, est embauché comme saisonnier, alors que l’Algérie offre des emplois saisonniers à 2000 DA la journée qui ne trouvent pas preneurs. Ce n’est pas normal». Et de souligner que la responsabilité des «grands», des sages et des parents, aujourd’hui, consiste en le devoir de pondération et en la nécessité de porter le message et de faire parvenir la préoccupation et l’intérêt. «Je ne suis pas un donneur de leçons, mais il faut nourrir l’espoir à la place de la violence. Il faut informer nos jeunes qu’en raison de notre insouciance, du gaspillage et du populisme, nous avons perdu notre souveraineté économique lorsqu’on a eu recours au rééchelonnement. Il faut apprendre aux jeunes comment revaloriser sa richesse pour mieux faire», a-t-il noté. Le Premier ministre ne nie pas que la question de la jeunesse représente un «enjeu majeur» pour l’avenir du pays et nécessite une prise en charge et une «attention particulière».

     

    La culture de l’espoir contre celle de la violence


    En abordant la responsabilité à l’égard de cette jeunesse, il rappelle avec amertume : «On a poussé nos jeunes au terrorisme, ce qui nous impose aujourd’hui de les raisonner pour qu’ils ne commettent plus d’erreurs à l’avenir, comme ce fut le cas pour la génération d’Octobre 1988 qui a attisé le feu de la fitna.» L’erreur, de l’avis du Premier ministre, était qu’on a fait croire aux jeunes, à l’époque, «qu’ils iraient au paradis». Selon l’intervenant, l’Algérie «n’est ni un pays riche ni un pays pauvre et ses enfants nourrissent de grandes ambitions», a-t-il indiqué, précisant que l’Etat avait commencé à prendre en charge ces ambitions grâce à sa «bonne gouvernance», en s’acquittant de ses dettes et en retrouvant son autonomie de décision.
    Sur un autre chapitre, M. Ouyahia a défendu bec et ongles la réforme du système éducatif en estimant que la bataille de la quantité ayant été gagnée, reste la bataille de la qualité.


    Abordant le chapitre de la corruption, l’intervenant a relevé que l’Etat, dans le cadre de la lutte contre le crime économique, a créé un office de lutte contre la corruption, la réévaluation des projets à la charge des secteurs économiques de la police judiciaire et élaboré une série de mesures pour tracer l’argent. Ces mesures ont trait, essentiellement, à la «modification de la loi sur le mouvement des capitaux transfrontaliers, modification de la loi sur le crédit et la monnaie, obligation faite aux opérateurs économiques d’utiliser des chèques pour toute transaction de plus de 500 000 DA et l’introduction du crédit documentaire ainsi que le nouvel identifiant fiscal», a-t-il indiqué.

    Nabila Amir