Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 189

  • son altesse boutef 1er et son CV en 2 seconde

    images.jpegimages2.jpegLe père de Abdelaziz Bouteflika, Ahmed, est né à Tlemcen [1]. Il émigre très jeune au Maroc. Ahmed Bouteflika était marié à deux femmes : Belkaïd Rabia et Ghezlaoui Mansouriah, qui est la mère d'Abdelaziz. Elle était gérante d'un hammam. Ahmed Bouteflika est mort en 1958.

    Abdelaziz Bouteflika naît le 2 mars 1937 à Oujda (Maroc). Il est le premier enfant de sa mère et le deuxième de son père, Fatima étant sa sœur aînée. Il a quatre frères (Abdelghani, Mustapha, Abderahim et Saïd), une sœur (Latifa) et trois demi-sœurs (Fatima, Yamina et Aïcha).

    Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda (Maroc) puis quitta l'école en 1950 pour rejoindre l'école Hassania de Scout, créée par le prince héritier Moulay El Hassan (devenu plus tard le roi Hassan II) avant de devenir moniteur. En 1956, il rejoint l'ALN à Oujda, mais Abdelaziz Bouteflika n'a alors jamais porté d'arme ni combattu en Algérie.[réf. nécessaire] Il ne rentre en Algérie qu'après le cessez-le-feu de 1962. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d'un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n'a pas d'enfant et Mme Bouteflika vit à Paris.

    En 1956, l'ALN ordonne à tous les étudiants algériens de rejoindre ses rangs, sous peine d’être poursuivis pour désertion. Abdelaziz Bouteflika rejoint l'Armée des frontières au Maroc à l'âge de 19 ans.

    Il fit son instruction militaire à l’École des cadres de l’ALN de Dar El Kebdani (Maroc, Ville de Nador), puis il devint "contrôleur" pour la direction de la Wilaya V (au Maroc), sa tâche consistait "à plaider la cause de l’ALN" auprès des populations rurales algériennes pour en obtenir le ralliement. Il se consacrera à cette fonction de contrôleur durant dix mois, entre 1957 et 1958.

    En 1958 il fut promu par Houari Boumédiène et devint secrétaire administratif au sein du poste de commandement de la Wilaya V (au Maroc) puis secrétaire particulier de Boumédiène au PC de la Wilaya V, mais aussi au PC de l'état-major Ouest et au PC de l'état-major général (1960).

    En 2002 et 2005, l'homme politique français Pierre Messmer, ancien ministre des armées de Charles de Gaulle, l'accuse d'avoir planifié en 1962 le massacre des Harkis.

    En septembre 1962, il devient, à 25 ans, ministre de la jeunesse et du tourisme dans le gouvernement du président Ahmed Ben Bella. Membre de la première Assemblée constitutionnelle, il est élu député de Tlemcen aux première et deuxième Assemblées législatives. Après le congrès du FLN d'avril, il est nommé membre du Comité central et du bureau politique du FLN.

    À partir de l'année 1963 il est appelé à effectuer de nombreuses missions à l'étranger comme ministre des Affaires étrangères par intérim. En juin 1963, il est confirmé dans ses fonctions. Dès lors il s'en suit une période durant laquelle le jeune ministre des Affaires étrangères (à l'époque plus jeune ministre de ce département au monde) dirigera la diplomatie algérienne, une diplomatie qui faisait de l'Algérie un pays porte-parole du tiers monde et l'interlocuteur privilégié dans les rapports entre le Nord et le Sud, au cours de la même période il obtiendra sa plus grande consécration en présidant la 23e session de l'Assemblée générale de l'ONU. Il conclura à ce titre avec la France, au nom de la République algérienne (démocratique et populaire), l'accord du 27 décembre 1968 relatif à la circulation, à l'emploi et au séjour en France des ressortissants algériens et de leurs familles, pierre angulaire de la politique de grande émigration algérienne. Il gardera son poste jusqu'à la mort du président Houari Boumédiène.

    Le président Chadli Bendjedid le nomme ministre d'État en 1979. Bouteflika est néanmoins peu à peu écarté de la scène politique qu'il quitte en 1981. Il est traduit devant le conseil de discipline du FLN. Il choisit de s'exiler pendant 6 ans dans un contexte politique hostile et d'incrimination par la Cour des comptes de sa gestion du ministère des Affaires étrangères.

    Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes.

    Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)

    La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.

    «Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :

    en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ;
    en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ;
    en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)
    La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».

    Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.)

    Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés.

    Il est de retour en Algérie en janvier 1987 et prend part au congrès du FLN de 1989 qui l'élit membre du Comité central.

    Pressenti pour occuper des fonctions de ministre, il décline ces propositions, comme il ne donne pas suite, en 1994, aux sollicitations dont il est l'objet en vue de son accession aux fonctions de président.

    En décembre 1998, il fait part de sa décision de se présenter, en qualité de candidat indépendant à l'élection présidentielle anticipée. Bouteflika est élu président le 15 avril 1999 lors d'un scrutin au cours duquel ses adversaires se retirent, dénonçant les conditions d'organisation du vote. Il est réélu président en 2004 au 1er tour de l'élection. En 2005, Bouteflika est nommé président du FLN au huitième congrès du parti.

    Les deux mandats du président Bouteflika sont marqués par une ferme volonté de civiliser le régime. La professionnalisation de l'armée, la mise à la retraite de hauts gradés et la promotion d'hommes neufs, proches du chef de l'État, vont dans ce sens. Mais la répression des émeutes de Kabylie (Printemps noir) entre avril 2001 et 2002 discrédite l'image de l'État. En août 2005, la nomination au poste d'ambassadeur à Rabat du général Larbi Belkheir, ex-directeur de cabinet de Bouteflika, traduit également une reprise en main de l'armée par le pouvoir civil.

    La presse écrite se trouve fragilisée avec l'arrestation de journalistes en 2004 : parmi eux Mohamed Benchicou, directeur du quotidien Le Matin, condamné en juin 2004 à une peine de prison. Quelques mois auparavant, ce dernier publie un livre dans lequel il dresse un portrait critique du président: "Bouteflika, une imposture algérienne".

    Bouteflika a été vivement critiqué par l'association Reporters sans frontières qui l'accuse de tenter de mettre au pas la presse privée du pays. Bouteflika promettait en 1999 de respecter la liberté de la presse.

    En 2005, Bouteflika convoque pour le mois de septembre un référendum pour faire adopter un ensemble de mesures dont le but est de restaurer la paix civile en Algérie. Il propose ainsi de reconnaître le droit à des réparations aux familles de disparus, d'accorder une forme d'amnistie pour les membres de groupes armés non coupables de massacres et de créer une aide pour les veuves et orphelins de membres de groupes armés tués. Durant la campagne pour le référendum, menée tambour battant, l'opposition et les familles des victimes ainsi que les associations des droits de l'Homme sont écartées du débat. Les média restent hermétiques à toute contestation et entretiennent une confusion entre le droit de refuser et la trahison du pays. L'État utilise dans cette campagne tous les moyens matériels y compris les fonds publics pour le seul bénéfice des partisans du président.

    Ce référendum pose tout de même le problème des personnes disparues, dont le sort ne peut pas faire l'objet d'une enquête indépendante ou internationale. L'opposition critique une mascarade électorale où, selon elle, les résultats sont connus d'avance (97,36% de oui et 79,76% de participation, sauf en Kabylie avec seulement 12% de participation).

    Le 2 mars 2006, il fait fermer les 42 établissements francophones afin de lutter contre la « déviation linguistique ».

    En juillet 2006 Abdelaziz Bouteflika signe un décret pour gracier les journalistes poursuivis pour diffamation.

    L'Algérie profite depuis 1999 d'une conjoncture économique très favorable due à la hausse du prix du pétrole, l'État en profite pour mener une politique de grands travaux : réalisation de grands chantiers, construction de grandes infrastructure publiques. peuvent être cités la construction d'un nouvel aéroport à alger, les projets urbains de circulation dans les metropoles, l'autoroute est-ouest, ainsi que le parc mobilier qui a donné un boom sans précédent.

    Cette politique de grands travaux semble relancer l'économie, mais certains observateurs restent méfiants par rapport à cette politique qui n'encourage pas l'entrepreneuriat privé.

    Étant lui-même diplomate de carrière, il se donne la gageure de réhabiliter l'image de l'Algérie dans le concert des nations. Ayant acquis l'intime conviction que l'Algérie constitue l'un des quatre points cardinaux de l'Afrique, il s'intéresse beaucoup aux problèmes de ce continent, et initie à cet effet l'idée du NEPAD, qui est adoptée et suivie par la majorité de ses pairs africains. Il procède aussi à une médiation entre l'Érythrée et l'Éthiopie (en guerre depuis 1997) qui est couronnée par la signature de l'accord de paix d'Alger en 2000.

    Le problème du Sahara occidental lui fait du surplace le Maroc et l'Algérie se cromponnant chacun sur leurs positions respectives. Si l'Afrique du Sud a reconnu la RASD, Madagascar, le Tchad la Serbie-et-Monténégro, le Kenya et le Costa_Rica ont retité ou gelé la leur, et ce conflit ne semble pas sur le point d'être résolu à court ou moyen terme, obérant par la même la construction d'un ensemble économique cohérent au Maghreb. Les relations avec le voisin Marocain restent très tendues.

    Il se préoccupe aussi des relations de son pays avec les États-Unis, avec lesquels il entend coopérer dans tous les domaines. Après les attentats du 11 septembre 2001, Bouteflika propose au terme d'une entrevue avec le président George W. Bush, la coopération de son pays dans le domaine de la lutte antiterroriste, domaine de coopération qui s'avère fructueux eu égard à l'expérience acquise par l'Algérie dans ce domaine[3].

    Avec la France, le président Bouteflika cherche à établir une politique d'apaisement, l'entrevue qu'il a avec le président français Jacques Chirac en 2003 à Alger, débouche sur une entente pour la signature d'un traité d'amitié entre les deux pays, mais le vote de la loi du 23 février 2005 par le parlement français (reconnaissant en particulier le rôle positif de la colonisation), constitue une pierre d'achoppement pour le signature de ce traité, Bouteflika dénoncera de son côté cette loi qu'il qualifie de cécité mentale, confinant au négationnisme et au révisionnisme.

    Hospitalisé au Val-de-Grâce le 26 novembre 2005, il est, d'après le bulletin de santé officiel, opéré d'un ulcère de l'estomac. Durant cette période, les informations sont très rares et l'état du président fait l'objet de spéculations dans l'opinion et la presse de son pays. La sortie du président Bouteflika a lieu le 17 décembre. Un document télévisuel vise alors à rassurer l'opinion, bien qu'il doit suivre une convalescence d'une durée indéterminée. Il montre le président fatigué en compagnie de son médecin traitant Messaoud Zitouni qui donne des informations sur la nature de la maladie et des soins qui lui ont été prodigués. Il vise par ailleurs à contredire et mettre un terme aux spéculations et rumeurs ayant circulé à ce sujet. Il rentre en Algérie le 31 décembre 2005.
    Il est de nouveau hospitalisé au Val-de-Grâce le 20 avril 2006 pour une "visite de suivi médicale" selon le Quai d'Orsay.

  • le verrouillage du champ médiatique, malgré la censure,

    Malgré et malheureusement l’autocensure de la quasi-totalité de la presse nationale, malgré les menaces et les pressions perpétrées contre toute personne ayant pris conscience de la situation politique et sociale catastrophique du pays, malgré tout cela, nous avons pu créer un espace parallèle de liberté  d’expression, et ça..ça les emmerde tout simplement ! Comme nous l’avons déjà développé sur notre site, le DRS s’est doté d’un système de surveillance web, utilisé officiellement pour traquer les hackers et les actes de cybercriminalité... mais officieusement, ils ont mis en place ce système pour pourchasser les acteurs de la société civile, les intellectuels, les militants des droits de l’homme, les organisations syndicales autonomes, les blogueurs opposants au régime… enfin tout ce qui est considéré comme une menace à leur survie ! À leur pouvoir ! Ce systeme est controlé par le Groupement de Contrôle des Réseaux (GCR) de Dely Ibrahim.
    Faisons donc le point sur ce qui s’est passé cette semaine..
    Ces nouveaux censeurs ont commencé leur sale besogne en traquant les fondateurs du mouvement Bezzzzaf sur le terrain et sur Internet ! Résultat, ils ont été arrêtés par la les services de sécurité à plusieurs reprises et leurs comptes facebook désactivés l’un après l’autre en une journée, c’est le cas de Mustapha Benfodil, Chawki Amari, Adlène Meddi..
    Le  DRS s’attaque à notre site et le retire d’Internet pendant plus de 9  heures ! Il désactive parallèlement mon propre compte facebook..
    Mon compte facebook Abdelmoumene Jazairi a été piraté et désactivé par la suite, le lundi 3 Mai 2010, par conséquent  notre page ALGÉRIE DÉMOCRATIE-CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS a été également rayée de la toile. Il serait peut être possible de les récupérer, deux personnes y travaillent déjà..
    Notre blog ALGÉRIE DÉMOCRATIE-CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS a été désactivé pendant plus de 9 heures, nous avons pu le récupérer grâce à une deuxième adresse gmail active.
    Cependant, à ma plus grande surprise je découvre aujourd’hui que CENTERBLOG peut dévoiler notre identité au DRS et supprimer notre blog sans donner aucune explication, contrairement aux conditions générales d’utilisation que nous avons approuvé un certain 17 Janvier 2008, voici la nouvelle politique de CENTERBLOG en une phrase : «  Centerblog.net  se réserve le droit de supprimer un blog sans devoir en fournir des explications »
    Nous pensons donc, sérieusement changer de plateforme, et aller vers une autre qui nous assurera la pérennité de notre blog.
    Ne baissons pas les bras..
    Salutations démocratiques

    Abdelmoumene Jazairi
    CLUB DES DÉMOCRATES ALGÉRIENS
    www.abdoumenfloyd.centerblog.net
    [Postez un commentaire]  Postez un commentaire [Réactions] Réactions (8 poste(s))
    Votre nom:
    E-mail:
    Réagir à l'article
    Tapez le code se trouvant sur l'image:
    Image:
    Code:

    *
    Posté par ORAN, 11 Mai, 2010
    Le pouvoir ne traque pas que les blogueurs, ils traque tous les Algeriens sauf ce qui reflechissent comme lui, il les a bien protegé a l'assemblée, ou a l'opposition.

    *
    Posté par lejuste, 11 Mai, 2010
    entièrement d'accord avec vous Mr. Si Foutu(votre réaction du 07.05.2010)le DRS se doit de protéger la Sté. et les blogueurs car se sont nos réaction qui apportent de l'eau au moulin(DRS)par nos réactions nous dénonçons toutes cette gangrenne au plus haut niveau-alors Mrs.du DRS nous sommes avec vous de tout coeur-protéger nous OK.

    *
    Posté par Bitat, 10 Mai, 2010
    Vous savez, je doute fort que cela soit un acte du DRS ou autre institution gouvernementale. Pour la simple et bonne raison, que facebook est connu pour avoir plein de bugs, un novice en hack peut accéder a des comptes, si vous vous connecter dans un cyber café, vu le nombre de chevaux de troie... La seule chose qu'ils peuvent faire c'est de bloquer un site entrant (la chine le fait) mais pour analyser tout le flux entrant, vous êtes loin de connaitre comment tout cela fonctionne.

    *
    Posté par amirouche ait hamouda, 08 Mai, 2010
    Monsieur ABELMOUMEN je ne suis pas d'accord sur ce procédé si vraiment il existe car je doute bien fort. Néanmoins je suis d'accord sur un fait que je juge juste et que les européens et Américains utilisent pour controler certains blogs qui portent atteinte à la souverainté, la sécurité et à l'intégrité du pays et comme chez nous vous savez tout comme moi il y a meme des gents qui ne savent pas obtempérer à une certaine limite s'en prennent à tous les Algériens, à leur langue, leur culture et leur religion et si le DRS travaille dans ce sens pour protéger l'Algérie et son peuple de certaines personnes qui déversent leur haine et leur mépris comme DA MEHENNI , son MAK qui nous attaquent de l'extérieur et consorts, je leur dit bravo et bonne continuation et je demanderai plus qu'ils soient dévoiler et poursuivi en justice pour collaboration avec l'ennemi pour ceux qui sont à l'extérieur et pour espionnage pour ceux qui sont à l'intérieur car la liberté d'expression ne doit pas dépasser certaines limites car ne dit-on pas que la liberté des uns s'arrete là où commence celle des autres.

    *
    Posté par yacine, 08 Mai, 2010
    Je me demande pourquoi vous vous focalisez sur le DRS comme institution, a votre avis l'État algérien doit le supprimer de la constitution ?.si c'est le cas ,comme je remarque,le Matin devra disparaitre avec.La DST en France,la CIA aux USA,etc... ne sont pas dans des etats démocratiques ?.Le DRS est une institution où travaillent des êtres humains de nationalité algérienne leur mission c'est de protéger l'Algérie des dangers venant de l'intérieur et de l'extérieur du pays.

    *
    Posté par HOMME LIBRE, 07 Mai, 2010
    voilà qui est bien dit. y a t il d'autres militants virtuels pour defendre l'Algerie?!!! PAUVRES DE VOUS

    *
    Posté par Si Foutu, 07 Mai, 2010
    Le DRS devrait en mon sens protéger la société au lieu de la contrôler. Depuis que les MALGaches ont pris le pouvoir tout se fait dans le contraire et à l'envers.

    *
    Posté par Sentinelle, 07 Mai, 2010
    Abdelmoumene Jazairi, de deux choses l'une: ou bien vous etes parano ou bien vous tenter de manipuler une opinion publique qui en a ras les fesses.Si vous voulez VRAIMENT lutter POUR la démocratie ( en Algérie...) Primo commencez par créer un VERITABLE SITE INTERNET et n'utilisez pas " centerblog" ( gratuit...et donc " « Centerblog.net se réserve le droit de supprimer un blog sans devoir en fournir des explications »). Secundo les comptes Facebook de BEZZZEF fonctionnent toujours.Tertio,vous semblez tout surpris( et effrayé) du pouvoir "tentaculaire" des services de sécurité qui n'ont pas besoin de faire tout ce tralala pour vous faire peur.Vous le faites tout seul.

  • SAÏD SADI RÉPOND AU COLONEL DE LA WILAYA II : «Ali Kafi ment»

     

    Jebdegh-damrar idda-d wedrar (j’ai tiré sur la corde et c’est toute la montagne qui est ébranlée.) Les semaines passent et se ressemblent : les diversions et les déchaînements de haine alternent avec des mises en scène historiques de plus en plus grotesques qui meublent la périphérie du livre. L’histoire de la guerre d’Algérie est décidément un butin trop précieux pour être restitué au peuple.
    Les pesanteurs du milieu
    Diluant ses ardeurs, M. Mebroukine continue à passer par pertes et profits le coup humain, politique et historique des coups d’État de Boumediène qui a engagé l’Algérie dans le règne des putschs, de la censure et des fraudes électorales. Le propre de la pensée totalitaire c’est de nier toute donnée, tout évènement, tout acte qui ne participe pas à la célébration du maître. Lorsque l’on a évacué du débat les milliards de dollars déposés à la Chase Manhattan Bank via Messaoud Zeggar, lorsque l’on s’interdit de parler des milliers de morts des Wilayas III et IV en 1962 qui essayaient de se mettre sur la route de l’armée des frontières de Boumediène pour prémunir l’Algérie des conséquences, toujours terribles, de l’inauguration de la conquête du pouvoir par la force dans une jeune nation, lorsque l’on occulte les exécutions de Chabani, les assassinats de Krim, de Khider et de tant d’autres, lorsque l’on oublie de dire que le système éducatif a été livré à l’obscurantisme parce que l’école ne fait pas de putsch mais provoque les bombes à retardement, on peut poser le postulat que la période de 1965-1977, soit 12 longues années pendant lesquelles tous les rêves étaient encore possibles, «n’étant qu’une période d’expérimentation», elle doit être analysée sur les plans politique, social et économique avec condescendance sinon complaisance. D’un point de vue doctrinal, Boumediène, qui a concentré tous les pouvoirs, ne saurait être tenu pour responsable d’un bilan objectivement négatif car il n’a fait que prolonger «le nationalisme populiste dont il n’a été que le continuateur », nous explique M. Mebroukine. Et nous qui pensions que les grands hommes d’État sont ceux qui savent arrêter les dérives pour imprimer à l’Histoire les rythmes et les objectifs politiques qui la sortent des marécages où l’ont fourvoyée d’autres. Autant être clair, je ne connais pas M. Mebroukine et je ne sais pas ce qui lui a valu d’être emprisonné. Du reste, son nom importe peu. «L’intérêt» de son intervention c’est de révéler cette réflexion hémiplégique propre aux intellectuels organiques du parti unique qui néantise tout ce qui peut apporter un éclairage autonome non conforme aux dogmes officiels. M. Mebroukine, qui fut, entre autres, conseiller de la présidence, impute à l’opposition démocratique la régression civique et politique du pays. Il ne sait pas qu’un état d’urgence paralyse toute manifestation publique, il ignore superbement les fraudes électorales qui sont le premier et le plus grave des détournements et feint de ne pas connaître les ravages de la censure des médias lourds. Rien que pour les six derniers mois, le RCD a organisé au mois d’octobre 2009, une université d’été pendant deux jours rassemblant 617 participants avec les animateurs venant de 6 pays. Au mois de novembre suivant, nous avons rassemblé 700 jeunes issus des quatre coins d’Algérie pour débattre de la situation de la jeunesse. Le 6 mars dernier, le Rassemblement a initié une journée d’étude qui a regroupé 850 femmes autour du statut personnel dans les pays de l’Afrique du Nord avec des personnalités algériennes, tunisiennes et marocaines. (Il faut espérer au passage que ce volume d’activité rassure Monsieur Kafi qui semblait s’inquiéter de la situation du RCD.) Au même moment et dans le même site, se tenait une réunion du comité central d’un parti satellite du pouvoir composé d’une quarantaine de membres. Radios et télévision ont consacré leur journal de 20 heures à ce groupuscule et passé sous silence toutes les activités du RCD. On ne croit pas savoir que M. Mebroukine, revendiquant apparemment une certaine présence intellectuelle, se soit ému de ce que les ambassades algériennes aient refusé de délivrer des visas aux invités du RCD. Nous ne l’avons pas, non plus, entendu exprimer une opinion, un commentaire et encore moins une condamnation lorsque le maire de la capitale, menant une bande de délinquants, attaqua le siège national du RCD lors de l’élection présidentielle, etc. Les abus, les agressions, les fraudes dont est victime l’opposition seraient pour M. Mebroukine des vues de l’esprit. Oui je le redis comme je l’ai écrit dans mon livre, ce qui pose problème avec certains intellectuels algériens c’est moins leur démission que leur vassalisation.
    La symbolique de l’État dévoyée
    Pour M. Ali Kafi, l’analyse de l’impasse algérienne renvoie à une interprétation politique rigoureusement inverse de celle de M. Mebroukine. Le drame de l’Algérie serait dû à un Boumediène, à l’engagement patriotique tardif et quelque peu suspect, qui a trahi Boussouf son tuteur, dont M. Kafi nous dit qu’il était son relais attitré à l’intérieur. L’ancien patron du MALG serait en quelque sorte un géant de l’histoire auquel Boumediène n’a pas laissé le temps de finir le travail. Je ne m’attarde pas sur les égarements de M. Kafi qui ergote sur un «Amirouche tremblant de peur dans sa djellaba» et qui n’hésite même pas à convoquer Abane qu’il qualifia naguère de «traître à la nation» pour les besoins de son attaque. Tout en dévoilant les mœurs politiques du milieu, M. Kafi nous délivre sa pensée profonde quand il déclare que «si “Amirouche était vivant, il égorgerait son fils et Saïd Sadi”». Cette sous-traitance posthume n’est rien d’autre qu’un appel au meurtre. Le vernis du responsable qui clame n’avoir jamais attenté à la vie d’un homme pendant la guerre est mis à mal par ses pulsions intimes. M. Kafi, implicitement soutenu par des historiens, me somme d’arrêter de m’occuper de l’histoire politique de mon pays au motif que je suis psychiatre et non historien. S’il pouvait prendre un peu de distance par rapport à ses propos et aux torrents d’indignité inspirés ou directement déversés par le segment noir du MALG depuis la sortie de mon livre, il comprendrait que pour approcher l’histoire de notre pays il vaut mieux être un peu psychiatre, tant sont complexes et dangereux l’affolement et la fureur qui se sont emparés du sérail depuis deux semaines. Je n’insiste pas, non plus, sur les procès en sorcellerie instruits par tous ceux qui se croient obligés d’hypertrophier leur patriotisme en temps de paix pour faire oublier leur retrait ou leur fuite à un moment ou un autre des périodes décisives de la vie nationale. Les patriotes sonores ont en général plusieurs nationalités, autant de comptes en banque et de choses à cacher ou à se faire pardonner. Les citoyens qui daignent commenter ou émettre un avis dans leur pays sur une guerre de libération confisquée, falsifiée, et honteusement exploitée à des fins bassement matérielles sont effectivement leurs ennemis. Ce qui est vraiment inquiétant dans les ruades de M. Ali Kafi, c’est cette effronterie à contester des faits indubitables. Reprenons point par point ses allégations :
    La réunion interwilayas de décembre 1958 en Wilaya II
    M. Kafi assure qu’il n’y avait que trois chefs de wilaya (Amirouche, Bougara et Hadj Lakhdar) à cette rencontre. Il soutient que le colonel Haouès n’a pas participé et alla même jusqu’à insinuer, dans des passages de son livre, que Lotfi a boycotté le rendez-vous, suggérant que le colonel de la Wilaya V se serait associé avec lui pour refuser de répondre à l’invitation d’Amirouche. Je publie dans mon livre en page 432 un document signé par les quatre responsables, dont le colonel Haouès, adressé au GPRA à la fin de la rencontre pour dénoncer l’escapade de M. Kafi. Ou Ali Kafi est trahi par sa mémoire, où il remet volontairement en cause un document détenu par le GPRA pour les besoins de sa propagande. Par ailleurs, le colonel Lotfi, qu’Ali Kafi n’avait jamais rencontré jusque-là, avait envoyé un message d’excuses dans lequel il dit ne pouvoir rejoindre ses pairs, étant en mission à l’étranger. Ce qui, du reste, s’avéra être vrai par la suite. Le colonel Lotfi, officier à la rigueur morale exemplaire, était déjà en difficulté avec les états-majors est et ouest dont il sera une victime indirecte quelques mois plus tard après l’exécution d’un de ses officiers au Maroc, le capitaine Zoubir. Quand un homme nie des faits aussi clairement établis, on devine toutes les libertés qu’il s’autorise avec la vérité historique, surtout lorsqu’il s’agit d’évènements non consignés par écrit. Toujours à propos de la réunion interwilayas, M. Kafi, se posant en chevalier du pacifisme, invoque la Bleuite pour expliquer son refus de participer à la réunion de ses «collègues égorgeurs». L’argument ne saurait être recevable.
    Un mois auparavant, en novembre 1958, le colonel Amirouche s’était rendu en Wilaya II pour une réunion avec Ali Kafi au cours de laquelle ils ont discuté des modalités de la réorganisation de la lutte, d’entraide et de communication entre les wilayas. Par ailleurs et comme d’autres régions, la Wilaya II a exécuté des hommes, qu’à tort ou à raison, elle suspectait de compromission. Les procès-verbaux de cette rencontre existent, à moins qu’il s’agisse, là encore, de faux documents, dont certains sont publiés par Ali Kafi lui-même. En vérité, et il suffit de lire les comptes rendus de séance et le rapport du colonel Amirouche, pour découvrir que la réunion de décembre 1958 avait des objectifs bien précis. Il s’agissait de faire une évaluation générale des combats sur le terrain, d’interpeller un gouvernement qui, abandonnant les maquis, se laissait dangereusement déborder par le MALG et les responsables des troupes des frontières, à l’époque solidaires, et déjà engagés dans les spéculations d’après-guerre. Il fallait aussi demander à ce que les liaisons radio entre les wilayas ne soient plus sous tutelle exclusive de Tunis. Toutes choses dont ne voulait pas entendre parler Boussouf. Mais, aujourd’hui que M. Kafi avoue être son représentant privilégié, on comprend mieux son absence et son scoop peut aider à mieux décoder un certain nombre d’évènements.
    De la gestion des transmissions :
    M. Kafi déclare que Boussouf l’avait désigné comme responsable exclusif des transmissions vers l’intérieur. Au passage, on peut se poser la question de savoir pourquoi un colonel d’une wilaya devrait centraliser à son niveau les communications radio. Si cela devait être établi, nous tiendrions là, d’un point de vue historique, une vraie information, quand bien même aucun dirigeant algérien n’a fait état, à ce jour, de cette délégation. Mais le propre du système Boussouf n’est-il pas de faire et de défaire les organigrammes de façon souterraine ? Cependant, ici encore, la révélation de M. Ali Kafi est prise en défaut par la réalité. Quand il dit qu’il a été chargé de contacter Amirouche pour l’informer de la réunion des colonels qui devait se tenir en avril 1959, il affabule. Faute de le renvoyer à mon livre qu’il avoue n’avoir pas lu et qu’il conseille de ne pas lire, je l’avise, malgré tout, que j’y ai publié le message du COM (Commandement opérationnel militaire) envoyé le 19 janvier 1959 à 9h30 à la Wilaya I (Aurès Namemchas) titré : «Message ultra secret» et se terminant par cette recommandation : «prière envoyer même message au colonel Amirouche. Ne sommes pas en liaison radio avec lui.» Contrairement à ce qu’avance Kafi, ce n’est pas lui qui a été chargé de contacter Amirouche mais bien Hadj Lakhdar, responsable de la Wilaya I. Je pose dans mon livre deux questions : - Pourquoi passer par la Wilaya I pour contacter Amirouche alors que la Wilaya III disposait encore d’un poste radio sur les deux qui lui avaient été octroyés en août 1958 ? - Pourquoi les services de Boussouf pouvaient-ils toucher les Wilayas I et II mais pas les Wilayas III et IV ? Compte tenu de la redoutable performance des services d’écoute de l’armée française, il est évident qu’à chaque fois que l’on augmente le temps d’émission ou que l’on multiplie les relais, il y a plus de risque que l’ennemi capte un message. Le seul envoi ayant transité par la Wilaya II concerne celui qui a été adressé au groupe des dissidents de Kabylie en octobre 1959 quand ils ont été sommés de se mettre sous les ordres de Mohand ou Lhadj, promu colonel de la Wilaya III après la mort d’Amirouche. Or, à l’époque Ali Kafi se trouvait à l’extérieur où il restera jusqu’à l’indépendance.
    Emission et acheminement de documents :
    M. Kafi nie le fait que Krim Belkacem ait envoyé un message radio sur l’Akfadou à Tahar Amirouchene — dont il dit qu’il était menacé par Amirouche — pour avertir le colonel de la Wilaya III des fuites qui suintaient des services du MALG quant à la fiabilité des codes utilisés et à la multiplication du nombre d’émissions. Il explique que «Krim Belkacem, qui était dans le maquis depuis 1947, savait très bien qu’un tel message pouvait tomber entre les mains de l’ennemi». A croire M. Kafi, le FLN/ALN ne transmettait aucun message et aucun document à l’intérieur du pays. Même lorsqu’il s’agit d’une information vitale comme celle de demander à un colonel de changer de chemin. Les acteurs qui ont reçu et essayé de faire parvenir le message de Krim Belkacem à Amirouche sont vivants. Enfin, il faudrait que M. Kafi nous explique comment a-t-il transmis, lui, la foultitude de correspondances qu’il a publiées dans son livre ? Non seulement les documents circulaient mais Amirouche avait fait de l’écrit, en dépit de tous les risques, une exigence. Et c’est bien ce qui gêne ses détracteurs aujourd’hui. Dans la plupart des cas, on peut trouver des traces écrites des analyses et des décisions du colonel de la Wilaya III. Sur ces fameux messages utilisés pour guider Amirouche, nous en sommes, depuis la sortie du livre, à quatre versions. Le ministre des Moudjahidine, faisant parler un ancien maquisard à Bou Saâda, nous informe que l’ennemi a capté les messages émis par Amirouche. M. Benachenhou nous donne deux lectures ; l’une contredisant l’autre. Enfin, il y a la dernière annonce de M. Kafi qui, confond sa wilaya et la wilaya des Aurès qui a reçu la convocation adressée à Amirouche. La libération de la parole finira bien par imposer la vérité. Quant à dire que Tahar Amirouchène, qui était en parfaite symbiose avec son colonel, était menacé, cela relève autant du ragot que de l’intrigue. J’ai consacré un développement à la densité de cette relation qui liait les deux hommes et à la confiance qui l’a soudée. Il appartient aux maquisards encore en vie de témoigner sur ce que tous ont vu et vécu comme une relation exceptionnelle. Même si M. Kafi n’aime pas lire, je lui conseille de prendre connaissance de l’hommage publié par la Wilaya III après la mort d’Amirouche. Il fut rédigé par Tahar Amirouchène et arrache aujourd’hui encore des larmes à ceux qui se souviennent de lui.
    Documents produits dans le livre :
    M. Kafi a décidé que je n’ai pas pris la précaution d’en vérifier l’authenticité. Parmi ces documents, certains sont inédits et d’autres ont été déjà publiés par des historiens que M. Kafi connaît très bien. Pourquoi une pièce seraitelle suspecte dès lors que c’est moi qui la porte à la connaissance du public ? Bernard Kouchner serait-il incapable de manipuler ses amis ou ses proches ? Ces documents sont toujours disponibles, il est facile à M. Kafi et à tous les Algériens, soucieux de soustraire notre histoire aux manipulations, d’en vérifier la véracité.
    Congrès de la Soummam :
    M. Kafi conteste la nature et la portée de cet évènement historique. Il en déduit même que c’est à partir de là que la Révolution algérienne a entamé sa régression ! C’est une opinion. Mais quand M. Kafi dit n’avoir jamais déclaré qu’il était congressiste, il devrait se relire un peu plus souvent. Dans son livre autobiographique, il écrit le contraire. Pour expliquer son renvoi du congrès au troisième jour par Zighout Youcef, il affirme avoir été missionné pour réceptionner un largage d’armes par un avion venant de Tunisie. Aucun membre du congrès, et plus tard aucun membre du GPRA, aucun membre du CNRA ou de l’état-major n’a entendu parler de cette mystérieuse mission. Je donne dans mon livre l’avis d’experts sur les parachutages d’armes dans les guerres révolutionnaires. Tous sont d’accord pour dire que l’on ne recourt pas au parachutage dans les régions limitrophes des pays pourvoyeurs en armement. Or, nous sommes en août 1956 et la ligne Morice ne sera édifiée que bien après. Si la délégation extérieure du FLN avait des armes à faire parvenir au Nord-constantinois à cette époque, la meilleure manière eût été de les acheminer par voie terrestre. La question reste entière. Il faudra que M. Kafi trouve un autre argument pour justifier la décision de Zighout. Autant de contrevérités assumées de manière aussi effrontée donnent la mesure de la violence, des complots et autres crimes qui ont marqué la vie souterraine de la guerre et de l’urgente nécessité de se pencher sur notre histoire et dont nous devons parler, non pas pour juger X ou Y, mais pour doter notre pays d’instances où le débat transparent et le consensus permettent d’organiser loyalement la représentation populaire pour traiter les problèmes de nos concitoyens. L’entêtement à assumer avec une invraisemblable outrecuidance la désinformation un demi-siècle après la guerre montre bien que c’est la confiscation de l’histoire qui est la mamelle de la rente. Comme beaucoup d’acteurs avant lui, M. Kafi a omis ou trituré des vérités dérangeantes et il est même allé jusqu’à diffamer des martyrs. Depuis, il a occupé les fonctions de chef d’État, cette charge lui interdit de recourir au mensonge, surtout quand il s’agit de la mémoire de la nation. Il n’en demeure pas moins qu’il faut reconnaître à M. Kafi une chose : il est, pour l’instant, le seul responsable algérien à avoir admis et condamné la séquestration des restes d’Amirouche et de Haouès, même si l’on est en droit d’émettre quelques doutes quand il affirme n’avoir découvert ce crime que ces derniers temps. Le fils du colonel Amirouche n’a pas cessé de dénoncer cette séquestration et de demander des explications. Il a envoyé des correspondances à toutes les institutions avec copie à l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM) dont M. Kafi fut secrétaire général. Nordine Aït Hamouda a même été arrêté en 1983 pour cela aussi. Pour l’essentiel, ce qui a motivé l’écriture de ce livre c’est cette séquestration, sacrilège national ; dont ne veut toujours pas entendre parler le segment noir du MALG qui, en bon élève du KGB, s’évertue, jusqu’à en être ridicule, à éviter de répondre à la seule question posée. Qui a séquestré les ossements des deux héros ? Pourquoi cette forfaiture a-t-elle été commise ? Qu’en pensent les dirigeants actuels ? Pour l’instant, les camarades» n’ont toujours pas entendu parler du dossier. Ils ne peuvent donc pas répondre. Même tardive, la sortie d’Ali Kafi est, de mon point de vue, symboliquement importante. Il me tenait à cœur de le dire.
    L’irruption des historiens
    Viennent de paraître les commentaires de 3 historiens sur le livre. Je note qu’aucun d’entre eux n’a émis une remarque sur son contenu. Deux d’entre eux ont cependant relayé la litanie des jugements qui disqualifie l’homme politique dans le traitement de faits historiques en invoquant à leur tour les risques de manipulations. La proximité de la sortie de M. Kafi et ces interventions interpellent. La colère feinte de l’ancien président du HCE contre les historiens cache mal la similitude de l’argumentation. Il s’en est même trouvé un qui a repris mot pour mot l’invective de l’ancien responsable de la Wilaya II quand il dit que les manipulations de la France risquent d’avoir pesé sur la construction du livre comme elles ont induit en erreur Amirouche. Je pose une question innocente : qui du politique ou de l’historien a inspiré l’argument de l’autre ? Ces historiens ont cependant raison sur une chose : il est temps que les universitaires s’émancipent de leurs coteries politiques. Il est aussi temps que l’écriture de l’Histoire algérienne soit libérée des hégémonies idéologiques ou intellectuelles qui la mutilent aujourd’hui encore. J’ai rapporté dans mon livre quelques dérapages éthiques qui attestent que les tentatives de manipulations ne sont pas toujours là où on le croit. Est-il inutile de rappeler que pas un universitaire, historien ou autre, n’a abordé, ni sur le plan éthique ni d’un point de vue scientifique, la question de la séquestration. Cela aussi, c’est de l’Histoire. Des politiques marocains ont parlé de Hassan II, des Tunisiens ont abordé le cas de Bourguiba, Alain Peyrefitte, qui fut ministre de De Gaulle, a produit une remarquable biographie de son président. Pour une raison qui m’échappe et qui vient d’être appuyée par des historiens, opportunément interpellés par M. Kafi, je serais en situation de contravention morale en écrivant sur Amirouche. Est-ce le martyr, l’auteur ou la thématique qui dérange ? Est-il déraisonnable de penser que cela peut être les trois ?
    Le MALG sort de l’ombre
    On annonce enfin la réaction du MALG. Une commission est même mise en place ! Le montage risque d’être délicat. Les interventions chaotiques de M. Benachenhou seraient donc une production poétique indépendante de son cercle originel. Ceux qui croyaient que le segment noir du MALG pouvait lâcher sa proie, après la dernière «contribution» où M. Benachenhou essaya de relativiser la brutalité de ses premières déclarations, ont seront pour leurs frais. Les incohérences dans lesquelles il se débat et la violence inouïe avec laquelle il répond à M. Rachid Adjaoud, que j’ai vu pleurer à l’évocation des turbulences de la Bleuite, montrent comment une secte peut pousser à l’outrance sinon l’outrage un des siens quand elle est acculée à subir la lumière. Ecrire qu’«Amirouche est un être hors du commun» et déclarer le lendemain que c’est «un criminel de guerre» illustre à quel point les barbouzes veillent à ce que le débat soit étouffé et comment les parrains rattrapent un des leurs quand il se laisse gagner par le remords. Il faut que les inspirateurs de cette diatribe soient bien affolés et qu’ils se sentent menacés dans leurs intérêts vitaux pour perdre le minimum de retenu qui sied à toute expression publique. L’explosion de fureur publiée dans le Soir d’Algérie le 10 mai a le mérite de démontrer, au cas où il y aurait encore un doute, qui a donné et séquestré Amirouche et Haouès. Les médecins appellent cela un diagnostic post mortem. Pourquoi et comment le pays est étranglé par une minorité de prédateurs depuis l’indépendance ? Même éloignés du pouvoir formel, ils gardent les liens et surtout imbibent l’État de leurs mœurs, véritables toxines qui conditionnent le fonctionnement des grands rouages institutionnels. Boussouf seul ne pouvait pas détourner les dynamiques de Novembre et de la Soummam. Boumediène seul n’avait ni la légitimité ni le crédit pour s’opposer au GPRA. C’est la synergie des deux qui a fait que le pire s’est imposé au destin d’un pays qui aurait pu être la Californie de la Méditerranée occidentale. On a déjà dit, à juste titre, qu’en politique, pour le meilleur comme pour le pire d’ailleurs, un plus un font plus de deux. Le responsable de l’armée des frontières a fini par avoir raison de son protecteur, le patron du MALG. Les deux sont aujourd’hui morts. La nécessité de poursuivre coûte que coûte la lecture de notre histoire s’impose, non pas pour accabler les deux hommes, mais pour empêcher leurs clones de perpétuer une pratique politique qui risque de désintégrer la nation.
    Et maintenant…
    Il se dit que ces activistes des ténèbres, noyautant les institutions, veulent entretenir l’invective pour enrayer le débat et permettre à leur tuteur officiel d’intervenir encore une fois pour décréter que la discussion, «otage des extrémismes », doit s’arrêter. La manœuvre a été déjà testée sur le dossier du terrorisme. On sait ce qu’il en a coûté au pays. À toujours occulter la vérité, à refuser à la justice de suivre son cours, on a fait de l’Algérie un volcan. J’ai veillé à ce que mon livre traite des évènements qui ont entouré la mort et la séquestration des colonels Amirouche et Haouès sans complaisance ni colère parce que le silence qui entoure ces deux événements est politiquement et symboliquement symptomatique du naufrage de la nation. Il est vital que les enfants d’Algérie se saisissent de cette opportunité pour ne plus laisser les détrousseurs de mémoire, qui sont aussi les semeurs de haine, ruiner leur passé et miner leur avenir. Dans ce déchaînement de panique, de violence et de mensonges, un homme m’a adressé un message public m’invitant à continuer d’écrire ce que je crois être utile pour mon pays. C’est suffisamment rare pour être relevé et salué. Qu’il sache que pour moi une voix exprimant une conscience libre est plus audible que les vacarmes de la meute. Pour l’instant, on observe qu’un livre a suffi à ébranler la citadelle. On découvre que le système politique, avec ses prébendes, ses normes et ses méthodes, n’est pas réductible à la sphère du régime. Les réactions enregistrées jusque-là me rappellent étrangement l’hystérie qui a suivi avril 1980 quand certains demandaient nos têtes au motif que nous avions attenté à la Charte nationale pendant que d’autres, idéologiquement aux antipodes des premiers, en appelaient au châtiment suprême car nous avions «brûlé le drapeau et le Coran». Notre histoire bégaie. Essayons de la faire parler. Librement.
    Saïd Sadi
    Président du RCD et député

    12-05-2010.jpg
  • la fille d'un ministre algerien milliardaire!!!!!!!!!!!!! qui dit mieux

    Selon des sources généralement bien informées, les services de sécurité ont découvert, lors d’investigations, 40 milliards de centimes dans le compte de la fille d’un ministre toujours en activité. Ces investigations ont permis également de révéler que la fille du ministre n’a jamais hérité d’un bien quelconque, susceptible de justifier une telle somme. La justice va-t-elle s’emparer de cette affaire ?

  • Alger "freine" la presse internationale avant l'élection présidentielle

     

    L'Express publiait jeudi dernier un article sur le président Bouteflika, quelques jours avant l'élection présidentielle... mais n'a pu être distribué en Algérie jusqu'à présent. Interdiction, censure, rétention d'informations? LEXPRESS.fr fait le point.

    Les Algériens n'ont pas encore pu feuilleter L'Express... du 2 avril dernier. La raison: cette édition contient un article sur le président Abdelaziz Bouteflika, qui brigue un troisième mandat à l'élection présidentielle de ce jeudi.

    D'après l'AFP, ce numéro a été "interdit" pour "atteinte aux valeurs nationales", en vertu de l'article 26 du code algérien de l'information. Article qui précise que "les publications périodiques et spécialisées nationales ou étrangères, quelles que soient leur nature et leur destination, ne doivent comporter ni illustration, ni récit, ni information ou insertion contraires à la morale islamique, aux valeurs nationales, aux droits de l'Homme ou faire l'apologie du racisme, du fanatisme et de la trahison".

    "C'est plus compliqué qu'une interdiction"

    L'Express interdit? Pas tout à fait... "C'est plus compliqué que cela", explique Silvia Attias, responsable des ventes internationales du titre, jointe par téléphone par LEXPRESS.fr.

    "Pour l'instant, l'hebdomadaire n'est pas interdit... On attend juste une autorisation qui tarde à venir", nuance-t-elle. "Mais c'est une autre forme de censure: plus tard elle sera délivrée, plus réduit sera le rayon dans lequel nous serons distribués!"

    D'ordinaire, chaque semaine, 500 exemplaires de L'Express sont écoulés en Algérie, à Constantine, Oran mais surtout Alger (80% des ventes dans ce pays). "C'est très important pour nous d'être présents", insiste Silvia Attias. Or, cette semaine, "L'Express sera introuvable et les Algériens ne pourront pas le lire. C'est de la rétention d'informations".

    D'autres titres internationaux sont concernés. De fait, d'après Lemonde.fr qui reprend une information d'Associated Press, le Journal du Dimanche et Marianne auraient également quelques soucis avec les autorités algériennes...

    La dernière fois que L'Express a fait l'objet d'une interdiction en Algérie, c'était à cause de son dossier sur "Le choc Jésus-Mahomet, leur itinéraire, leur message, leur vision du monde", début novembre. Mais surtout de sa Une qui montrait le prophète, même son visage était masqué. Ce numéro avait aussi été interdit au Maroc, en Tunisie, lau Liban ou encore dans les pays du Golfe.

  • La corruption en Algérie révèlation par un ancien commandant anp en éxil

     

    La corruption en Algérie
    <a href="http://www.linkedtube.com/rPh4ScwQZpY633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

    Décès de Mustapha Belloucif Allah Yerahmou

    Décès de Mustapha Belloucif Allah Yerahmou 2
    <a href="http://www.linkedtube.com/3Woarjb31xk633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>
    Décès de Mustapha Belloucif Allah Yerahmou 1
    <a href="http://www.linkedtube.com/rPh4ScwQZpY633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

    Réponse Vidéo a Nezar le fossoyeur de l'histoire

    Réponse a Nezar le fossoyeur de l'histoire 1
    <a href="http://www.linkedtube.com/iP96o0N0Sng633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>
    Réponse a Nezar le fossoyeur de l'histoire 2
    <a href="http://www.linkedtube.com/UhvMUHN0tGQ633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

     

    <a href="http://www.linkedtube.com/UhvMUHN0tGQ633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

    <a href="http://www.linkedtube.com/UhvMUHN0tGQ633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

    <a href="http://www.linkedtube.com/UhvMUHN0tGQ633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

    <a href="http://www.linkedtube.com/UhvMUHN0tGQ633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

    <a href="http://www.linkedtube.com/UhvMUHN0tGQ633410cd57eeee04ab4666b5a1efad9c.htm">LinkedTube</a>

     

     



  • Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé pour que la saga continue......


    Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé

    Le plan quinquennal 2010-2014 passe de 150 à 280 milliards de dollars : Ouyahia interpellé

    Peut-on connaître les motivations du doublement du montant du futur plan quinquennal 2010/2014, décidé avec tant de facilité ? » Cette question a été adressée le 5 mai, par écrit, au Premier ministre, Ahmed Ouyahia.


    L’expéditeur n’est autre que le député RCD, Boubkeur Derguini, qui se dit « surpris » de l’augmentation de la dotation dudit plan quinquennal de 130 milliards de dollars. Sans la moindre explication. La dotation initiale, annoncée l’année dernière, était de 150 milliards de dollars. « En mai 2009, vous aviez avancé un plan d’action de 150 milliards de dollars pour l’ensemble des programmes d’investissement publics (…) Aujourd’hui, changement de cap, vous proposez, toujours pour ce même plan, un volume de 280 milliards de dollars », souligne le député dans sa question dont nous détenons une copie. M. Derguini demande à M. Ouyahia de rendre publique l’intégralité des sources de financement de ce plan. Une telle clarification est d’autant plus nécessaire que « deux ministres se sont contredits publiquement sur l’opportunité et les possibilités de rapatriement des dépôts de fonds effectués à l’étranger », précise le député, qui exige également de savoir quelles sont les incidences de ce plan sur les agrégats macroéconomiques. M. Derguini précise que cette décision a été prise en dehors du cadre de l’Exécutif, estimant que « cela semble relever de l’improvisation ». M. Derguini rappelle que A.

    Ouyahia avait indiqué que « l’inscription et la réalisation des projets, notamment les plus importants, obéiront à des études détaillées, dans le cadre d’un nouveau décret régissant la gestion des programmes de développement ». L’objectif d’une telle procédure, fait remarquer M. Derguini, aurait été de réduire les taux de réévaluation qui, dans bien des cas, atteignent des seuils intolérables. Mais voilà tout le contraire. Aucun décret n’a vu le jour et aucun nouveau projet n’a été annoncé. A quoi serviront ces 130 milliards de dollars ? Pour le député, cette nouvelle perspective est pour le moins surprenante. L’opacité a toujours entouré de tels plans à coup de milliards de dollars. M. Derguini demande dans ce sillage le bilan des deux précédents plans quinquennaux. Le premier (1999-2004) avait été doté de 150 milliards de dollars, alors que le deuxième (2004-2009) a coûté la bagatelle de 200 milliards de dollars. Mais le gouvernement n’a présenté aucun bilan et n’a jamais rendu compte à personne, ni à l’Assemblée populaire nationale ni au peuple. « Concernant les deux premiers plans, l’un de 150 milliards de dollars et le suivant de 200 milliards de dollars, vous n’avez présenté aucun bilan, mises à part des informations vagues se rapportant à un hypothétique taux de croissance du PIB hors hydrocarbures de 4%, relevé par la suite à 6% sans justification », précise encore M. Derguini dans sa question à Ahmed Ouyahia.

  • Les réponses de l’Algérie au Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels qualifiées de « squelette sans chair »

     

    El Watan, 7 mai 2010

     

    Le rapport périodique de l’Algérie relatif à la mise en œuvre du Pacte des Nations unies sur les Droits économiques, sociaux et culturels (les DESC) a été examiné mercredi et hier, jeudi, par le Comité du même nom au Palais Wilson, à Genève, en Suisse.

     

    Une délégation d’une dizaine de hauts fonctionnaires, avec à sa tête Driss El Djazaïry, représentant permanent de l’Algérie auprès des organisations internationales à Genève, a présenté le rapport du gouvernement algérien et a répondu aux questions et remarques, souvent très critiques, des experts indépendants du comité onusien. Ainsi, le membre colombien, Alvaro Tirado Mejia, s’est étonné du maintien de l’état d’urgence en Algérie depuis 1992, soulignant qu’une urgence qui dure depuis 18 ans n’en est pas une. M. Pillay, de l’île Maurice, a souligné quant à lui l’importance de la corruption et a demandé des explications sur l’absence de mise en place de l’organe de lutte contre la corruption pourtant prévu par la loi de février 2006. Un expert jordanien a qualifié, pour sa part, le rapport de l’Algérie de « squelette sans chair », soulignant ainsi l’absence d’informations détaillées malgré les statistiques fournies.

     

    La seule fausse note, lors de la première journée du côté du comité, aura été l’intervention de l’expert chinois qui a insisté sur les qualités rédactionnelles des auteurs du rapport qu’il a trouvé « agréable » à lire ! Pour ce qui est de la chair sur le squelette, les membres du comité ont dû rester sur leur faim. Il en a été de même pour l’assistance parmi laquelle des représentants de la LADDH et du Collectif de familles de disparus en Algérie (CFDA), deux organisations qui avaient soumis un rapport alternatif co-signé par la FIDH et disponible sur le site web du comité, intitulé « La mal-vie : rapport sur la situation des droits économiques, sociaux et culturels en Algérie », rendu public le 4 avril dernier. « Les réponses gouvernementales ne pouvaient être différentes à moins de remettre en cause la langue de bois du gouvernement qui veut se cacher derrière l’arbre d’indicateurs macroéconomiques trompeurs », a commenté un expert d’une ONG algérienne présent à Genève. Les observations finales du Comité sur le respect par l’Algérie de ses obligations en matière de DESC sont attendues dans les prochaines semaines.

     

    Par Kahina Aït-Aoudia

  • Les entreprises publiques se retirent de l’organisation FCE - gouvernement : la fin d’une alliance ?

     

     

     

    Les entreprises publiques se retirent de l’organisation

    FCE - gouvernement : la fin d’une alliance ?

     

    El Watan, 6 mai 2010

     

    Les accusations proférées à l’endroit du FCE semblent dures dans la mesure où les autorités feignent d’oublier que Réda Hamiani n’a pas hésité à défendre le gouvernement lorsqu’il avait subi d’intenses tirs groupés d’opérateurs nationaux et étrangers à l’occasion de la LFC 2009.

     

    Près d’une trentaine de représentants d’entreprises publiques ont décidé, au début de la semaine, de claquer la porte du Forum des chefs d’entreprises (FCE), un club de patrons présidé par Réda Hamiani. La cause ? Les managers de ces sociétés d’Etat reprochent à la direction du FCE de prendre des décisions de manière « unilatérale » et « d’entretenir une certaine discrimination entre les entreprises privées et publiques ». Toutefois, le grief le plus important retenu à l’encontre du FCE a un lien étroit avec les récentes salves de critiques adressées par M. Hamiani au gouvernement après l’entrée en vigueur, le 10 mars dernier, d’un décret exécutif fixant les modalités de suivi des importations en franchise de droits de douane. Décret qui, rappelle-t-on, avait suscité la grogne des opérateurs économiques.

     

    En réaction à cette mesure qualifiée d’« incongrue » et de « mortelle » par la majorité des opérateurs économiques, le FCE – qui s’était d’ailleurs dit « assailli par des appels de détresse lancés par des chefs d’entreprise » – n’avait alors pas hésité à appeler de manière véhémente les autorités à geler les dispositions dudit décret et à mettre en place un instrument de suivi des importations « à travers des procédures beaucoup plus simples ». Quelques jours seulement après cette première attaque frontale, le patron du FCE est revenu à la charge en se disant « non concerné » par l’accord conclu la semaine dernière par le gouvernement avec l’UGTA portant sur les augmentations des salaires. Il n’en fallait sans doute pas plus pour susciter l’ire des autorités qui avaient pris, jusque-là, l’habitude de traiter avec un FCE docile à souhait. A ce propos, la décision des managers des entreprises publiques de quitter le « Forum » sonne plus qu’un message d’avertissement.

     

    Le retrait du FCE de grandes sociétés publiques, comme Air Algérie, Saidal ou la SNVI, marque indubitablement une rupture entre l’association dirigée par Réda Hamiani et les autorités. Connu pour la grande proximité qu’il entretient avec la présidence de la République, le PDG d’Air Algérie, Wahid Bouabdallah, a, d’ailleurs, très bien traduit, hier, dans une déclaration au quotidien Liberté, l’état d’esprit dans lequel sont actuellement les autorités lorsqu’il a notamment reproché au FCE ses « critiques acerbes contre la politique économique de l’Etat » et exprimé son refus catégorique de servir de « faire-valoir ». Les accusations proférées à l’endroit du FCE peuvent paraître un peu dures dans la mesure où les autorités semblent oublier un peu trop vite que Réda Hamiani n’avait pas hésité, l’été dernier, à défendre le gouvernement au moment où celui-ci avait subi d’intenses tirs groupés d’opérateurs nationaux et étrangers après la promulgation de la fameuse LFC 2009. Il y a lieu de rappeler, en outre, que le patron du FCE a vait fait, quelques semaines auparavant, un profond travail de lobbying afin de convaincre les milieux économiques privés de voter Bouteflika lors de l’élection présidentielle d’avril 2009.

     

    Face, il faut le dire, à cette situation de crise inédite, s’offrent aux dirigeants du FCE deux choix possibles : ou ils acceptent de « rentrer dans les rangs » et de continuer à servir uniquement de simples soutiens critiques au gouvernement, ou bien alors ils décident de s’autonomiser par rapport au Pouvoir et de s’assumer en tant que syndicat de patrons d’entreprises privées. A en croire les propos de Réda Hamiani dans El Watan (lire l’entretien ci-contre), il semble bien que le FCE ait opté pour le second choix. Mais il ne faut, cependant, pas se tromper. Il ne s’agit là que d’une déclaration qui engage la personne de Réda Hamiani et lui seul. Pour valider cette option, le président du FCE est légalement obligé de requérir l’aval de l’assemblée générale de son association. Autant dire que l’exercice n’est pas gagné d’avance pour Réda Hamiani lorsque l’on sait qu’au moins la moitié de la composante du Forum est constituée d’opérateurs privés complètement acquis à la politique du président Bouteflika.

     

    A ce propos, il n’est pas inutile de rappeler que les membres du FCE ont été les principaux bailleurs de fonds du candidat Bouteflika lors des présidentielles de 2004 et de 2009. Si le départ aussi inattendu que massif des opérateurs publics a pour effet immédiat de fragiliser considérablement le FCE (les sociétés publiques représentent le gros de son chiffre d’affaires), il n’est pas impossible de voir également les velléités de M. Hamiani et son entourage d’adopter une ligne dure vis-à-vis des autorités déboucher sur une atomisation du Forum. Si un tel scénario venait à se produire, il est bien évident que tout le monde sera perdant. Y compris les autorités.

     

    Par Zine Cherfaoui

     

    Le Forum en quelques chiffres

     

    Créé en octobre 2000, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), la plus importante organisation patronale en Algérie, a contribué, de l’avis de beaucoup d’observateurs, aux efforts de réflexion et de proposition dont le but essentiel est de promouvoir les intérêts de l’entreprise algérienne et d’élargir son marché.

     

    De par ses statuts actuels, le FCE est une association et non un syndicat. Et n’a pas pour vocation de s’engager dans un processus de négociations sociales. C’est d’ailleurs la ligne conductrice de cette association. Le Forum compte quelque 500 entreprises de droit algérien exerçant dans une dizaine de branches d’activité économique. Les principaux secteurs couverts sont notamment ceux des industries agroalimentaires, des matériaux de construction, des industries électriques et électroniques, du bois, des travaux publics et la construction ainsi que la grande distribution. Cette organisation patronale a réalisé un chiffre d’affaires de 6 milliards d’euros, représentant quelque 180 000 postes d’emploi.

     

    Au tout début de ses activités, le FCE regroupait des entreprises privées de grande envergure, telles que Bya Electronic, Cevital, ETRHB Haddad, etc. Plusieurs autres entreprises publiques et étrangères de droit algérien se sont jointes à ce conglomérat, en lui procurant plus d’ancrage et de force de frappe. Depuis mercredi dernier, une quinzaine d’entreprises publiques, dont Air Algérie, SNVI, Saidal, Socothyd, Groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec), l’entreprise de distribution de produits chimiques (Diprochim), Agenor, Onab, ont quitté le FCE à la surprise générale. La raison du retrait serait liée aux reproches formulés par Réda Hamiani à l’encontre de la nouvelle politique économique du gouvernement.

     

    Par H. L.

  • Démission ?

    Démission ?

     

    El Watan, 5 mai 2010

     

    En parcourant la biographie de Nouredine Cherouati, le nouveau PDG de Sonatrach, on apprend qu’en 2001 il a été chassé de son poste de secrétaire général du ministère de l’Energie par son ministre de l’époque, qui n’est autre que Chakib Khelil qui, de plus, l’a privé de tous les avantages liés à ce poste. On peut déduire logiquement que c’est une cinglante gifle qui vient d’être assénée au ministre, désavoué pour son attitude d’il y a dix ans et sommé, aujourd’hui, de par sa fonction, de travailler étroitement avec Nouredine Cherouati. Il ne reste plus à Chakib Khelil qu’à remettre sa démission s’il ne veut pas sacrifier sa dignité à son poste et s’il veut se garder de se mettre à la même table que son « ancienne victime ».

     

    Au demeurant, le nouveau patron de Sonatrach, assure-t-on, ne serait pas homme à se contenter d’un rôle de figurant. C’est peut-être pour pousser le ministre à la démission que le choix a été porté, en haut lieu, sur Nouredine Cherouati, avec la réserve près que le président de la République n’aime pas les démissions de responsables qu’il a lui-même désignés. Mais dans le cas de Sonatrach, la mère nourricière de l’Algérie, le chef de l’Etat n’est pas le seul maître de la décision, d’autres sphères du pouvoir, notamment le DRS, ont leur mot à dire.

     

    Chakib Khelil, toutefois, a constamment échappé aux scandales. La loi qu’il avait réussie à faire adopter sur les hydrocarbures en 2004 a été revue de fond en comble in extremis, car elle visait tout simplement le bradage des ressources du sous-sol du pays. En outre, le ministre n’a pas prévenu les actes de corruption ayant lourdement affecté son secteur, notamment la maison mère. Il s’est évertué en revanche à se dédouaner de toute responsabilité dans les affaires portées devant la justice. Last but not least, il n’a pas anticipé, en dix ans de règne absolu sur le secteur des hydrocarbures, le renversement du marché mondial du gaz dont les prix à l’exportation, en chute libre aujourd’hui, sont susceptibles à l’avenir de porter un grave coup aux entrées financières extérieures du pays. Il y a eu absence d’une politique d’amortissement des chocs comme d’une stratégie agressive de substitution par les énergies renouvelables. Plus prévenants, beaucoup d’autres pays ont réussi à passer le cap et envisagent l’avenir avec sérénité.

     

    Au-delà de son coût financier intolérable, la dernière rencontre internationale d’Oran sur le GNL a mis en relief l’illusion d’un front mondial du gaz et démontré que seule la bonne gouvernance interne est payante. Serait-ce l’acte final de Chakib Khelil ?

     

    Par Ali Bahmane

  • Le CNAPEST interpelle le président de la République Le syndicat dénonce pour la énième fois les entraves aux libertés syndicales

     

     

     

    Par : DJAZIA SAFTA, Liberté, 6 mai 2010

     

    Au moment où le monde célèbre la Journée des travailleurs, le Conseil national autonome des professeurs du secondaire et technique (Cnapest) interpelle le président de la République. Dans une lettre ouverte adressée au président de la République et rendue publique hier, le syndicat transmet sa détresse au premier magistrat du pays. Dans sa lettre, le syndicat rappelle les efforts consentis par le Président pour une meilleure école et de meilleures conditions de travail pour les professeurs.

    Dans leur écrit, les syndicalistes dénoncent avec force les agissements de la tutelle et l’entrave de la lutte syndicale. Le Cnapest a soulevé le fait qu’au lieu que le gouvernement ouvre des négociations directes avec les représentants des enseignants, il n’a pas trouvé mieux que de recourir à la répression. “Dans un premier temps, le gouvernement a opté pour les tribunaux afin de torpiller notre mouvement de grève”.

    C’est devenu, malheureusement, le modèle de gouvernance et de gestion des crises par excellence chaque fois que nous nous mobilisons pour revendiquer nos droits dont le gouvernement reconnaît, de surcroît, la légitimité. Dans un second temps, l’installation d’un conseil spécial qui s’apparente, le moins que l’on puisse dire, à un conseil de guerre, chargé de réprimer et de combattre l’éducateur algérien, coupable d’avoir osé revendiquer ses droits socioprofessionnels.

    Et pour finir, avec trois commissions associant les décideurs des secteurs de l’Éducation, de la Fonction publique, de l’Intérieur et de la Justice pour procéder à la radiation des enseignants grévistes, à l’interdiction pure et simple de toute activité syndicale dans les établissements scolaires, renforcée par la mobilisation et l’instrumentalisation de quelques associations et partis politiques etc. c’est une violation de notre dignité et une manifestation flagrante du mépris à l’égard de la communauté d’enseignants”, a rappelé le syndicat. Par ailleurs, les syndicalistes sollicitent l’intervention du Président pour un dénouement de la situation. “Votre Excellence, le corps pédagogique est dans un besoin pressant de votre intervention qui permettrait d’opérer le changement tant attendu par la famille de l’éducation à travers des mesures urgentes et effectives”, concluent les syndicalistes du Cnapest.

  • c'est comme l'algerie ou prison algerienne =alcatraz

    image

    Cette phrase tirée du film « Mur » de Simone Bitton, souligne le paradoxe qui caractérise cette région du monde où les hommes se déchirent pour une terre  à laquelle ils sont attachés viscéralement. Sur cette terre trois fois sainte, trois fois sacrée, un mur a été érigé à partir de 2002, afin de mettre fin aux attentats terroristes palestiniens, selon la version officielle.

    Un mur ou plutôt un monstre, qui enferme les gens, qui « change même la couleur de la lumière », qui efface brutalement, du jour au lendemain, l'autre bout de la rue, l'horizon, le soleil.

    Un mur, ou plutôt « une falaise de béton » de 9 mètres de hauteur, composé d'éléments larges de 1,40 mètre, épais de 40 cm, ajustés les uns aux autre.

    Pour les Palestiniens, un mur d'annexion. Pour les organisations israéliennes hostiles au projet, une barrière de séparation. Pour d'autres, un mur d'apartheid. Derrière les contorsions sémantiques, une réalité difficile à camoufler. Le mur suit un tracé particulier, qui n'a rien à voir avec la ligne verte qui sépare depuis 1949 l'Etat d'Israël de l'actuelle Cisjordanie. Un mur donc, qui redessine des frontières, arbitrairement.

    Dans son livre, Un Mur en Palestine, résultat d'un travail fouillé et très documenté, René Backman, rédacteur en chef au Nouvel Observateur, nous livre une enquête doublée d'une analyse sans complaisance, sur la genèse du mur. Il remonte aux origines de la décision, en 2002, d'ériger une barrière de protection, décortique les motivations et les ressorts complexes de cette mécanique politico-militaire qui consiste en réalité à annexer de fait de nouveaux territoires et rendre pour longtemps impossible la perspective d'un Etat palestinien.

    René Backman a consacré un livre à cette entreprise, « parce que, dit-il, comme nombre de mes amis israéliens et palestiniens, j'ai cru à la paix au moment de la signature des accords d'Oslo et j'ai été témoin, avec eux, du naufrage du processus de paix, parce que je n'arrive pas à croire que ce que le monde entier a vu s'écrouler hier avec joie, à Berlin, puisse être une solution, demain à Jérusalem ».

    Pour mener à bien leur entreprise, les Israéliens ont ravagé et détruit des jardins, arraché des arbres fruitiers, qui étaient souvent la seule source de revenus des paysans palestiniens. La construction de ce mur complique considérablement leur vie et rend très difficile le moindre déplacement. Tout le monde a en mémoire ces images de Palestiniens, jeunes et vieux, se hissant sur des parties de la barrière, écartant les barbelés, parfois avec un bébé aux bras, pour rentrer chez eux ou se rendre à leur travail. Le mur les a coupés de la possibilité de travailler, mais aussi de l'aide médicale d'urgence. Dans les villages palestiniens, pas d'hôpital, pas de maternité, pas de bloc chirurgical. En cas de problème, il faut prendre contact avec les autorités israéliennes, obtenir les autorisations nécessaires pour franchir les check points et transporter le patient en contournant Jérusalem, ce qui peut prendre des heures...

    Le mur a pourtant été déclaré illégal : l'Assemblée Générale des Nations Unies a voté une résolution dans ce sens, en juillet 2004. Mais le Conseil de Sécurité de l'ONU s’est bien gardé d’adopter une résolution contraignante.  Façon de dire, si besoin est, qu'Israël peut continuer à ignorer le droit international en toute impunité.
    Un mur illégal. Pour l'auteur, il s'agit bel et bien d'un barrage contre la paix.

    KELTOUM STAALI

    René BACKMAN 
    Un mur en Palestine
    (Gallimard/Folio actuel, 2009, 330 p.)

  • Le bras de fer Présidence-DRS se durcit autour des affaires Boudiaf et Saïdi

    image

    Des sources proches de la présidence de la République font état de  nouveaux rebondissements dans le duel qui opposerait les services secrets algériens (DRS) à la présidence de la République, dans l’affaire de la commission d’enquête installée par Bouteflika, et chargée de faire la lumière sur l’assassinat du président Boudiaf et du général Fodil Saidi.

    La première vraie confrontation entre les deux institutions vient d’avoir lieu à la fin de la semaine passée. Deux juges civils de la commission d’enquête se sont présentés  au siège de la DCE (Direction du contre espionnage) sis à Hydra pour les besoins de l’investigation, mais ils se sont vus interdire l’accès du bâtiment par le patron du contre espionnage sous prétexte que ces deux magistrats ne bénéficiaient des « habilitations de première catégorie ». Autrement dit, le patron du DRS n’est pas prêt à jeter ces agents en pâture, encore moins à lever le secret sur les activités de ces cadres et de son département et la tâche s’annonce rude pour Bouteflika.

    Par ailleurs, le procureur militaire vient  cette semaine de délivrer trois convocations aux noms de trois  agents du contre espionnage, cités dans le dossier de l’assassinat du général Saidi Fodil. Les trois concernés, Benseloune Hassane, Chaibiya Mohamed et Moufni Redouane, ont un mois pour se présenter devant le procureur militaire de la première région militaire. Aucune disposition particulière n’a été encore prise par la direction de la justice militaire concernant les agents Bensaif Yazid, Benloucif Badis, Kadri Abderezak, Benloucif Hakim,  Ouanzi Hadj Ali, Bousaha Abdelmadjid, Bouseda Mohamed , du contre espionnage.

    On apprend qu’une nouvelle liste d’anciens responsables et agents du SSP (Service de la sécurité présidentielle) et du service A.I (Action du contre espionnage) vient d’être versée dans les dossiers de l’enquête, et dans laquelle on retrouve l’ancien patron du GIS  Boulouiza Nassredine dit Hammou, le commandant Yacine  et  des agents de protection Ait Ouali Mounir , Habchi Nacer,  Omrani Brahim, Messloub Karim appartenant  au SSP. 
    En outre, une nouvelle piste a été ouverte par la commission : l’existence d’une probable unité secrète au sein du département du renseignement et de la sécurité et qui regrouperait des agents d’élite triés sur le volet, l’unité en question serait le bras séculier du DRS depuis le début des années 90, elle aurait échappé depuis sa création au contrôle du ministère de la défense nationale car couverte par le secret défense. La présidence a exprimé des interrogations et des inquiétudes quant l’appartenance des  agents mis en cause dans l’affaire  Boudiaf et Saidi a cet organisme secret.

    Aissat N.

  • Polémique en présence d’ambassadeurs européens : Si Affif censure des députés RCD




    En organisant, jeudi dernier, une rencontre-débat sur « Les relations entre l’Algérie et l’Union européenne » qui se voulait, comme il l’a affirmé, « un espace de libre débat », l’élu du FLN défraye la chronique en transformant la conférence en « un espace de débat orienté ». Pis encore, M. Si Affif s’érige en « censeur ». Et la censure est dirigée contre les députés du RCD qui sont parmi les rares élus à faire de l’opposition dans l’Assemblée dominée par « la pensée unique ».

    Comment ? M. Si Affif, qui présidait la conférence, n’a pas apprécié les interventions des députés du RCD qui ont posé, devant l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, Gabriel Busquets (dont le pays assure la présidence de l’UE) et l’ambassadrice de l’Union européenne en Algérie, Laura Baeza, des questions sur les droits de l’homme et le rapport du régime algérien avec les Occidentaux. Le premier à avoir pris la parole a été Mohamed Khendak. Après avoir relevé l’énigmatique quota de 19 députés réservé au RCD et la consécration de la présidence à vie à travers l’amendement de la Constitution, M. Khendak revient sur le blocage de l’aide du PNUD accordée à la wilaya de Tizi Ouzou. Le tout pour démontrer aux représentants de l’UE la vraie nature du régime avec qui ils entretiennent des relations. Cette première intervention n’est pas du goût du député FLN, qui tente une première mise en garde sous forme d’un commentaire sur l’intervention de M. Khendak. Il demande à l’assistance de ne pas sortir du sujet. Il est aidé dans sa tentative par le député RND, Sedik Chihab. Ignorant même la provenance de l’aide financière dont parle son collègue du RCD, M. Chihab s’est senti obligé d’intervenir pour « dénoncer une ingérence étrangère ». « Mon ami Khendak m’a mis la puce à l’oreille.

    L’aide financière de l’Union européenne (« du PNUD », lui corrige le député du RCD) est une ingérence dans les affaires internes du pays », lance-t-il. Les débats se poursuivent. Les intervenants parlent de tout, sauf du sujet, qui est la relation entre l’Algérie et l’UE. Beaucoup de questions relatives à l’Accord d’association, à la circulation des personnes et à l’UPM pouvaient constituer des sujets importants à débattre par les députés, qui se sont focalisés uniquement sur la question du Proche-Orient et le conflit du Sahara occidental. Là, Si Affif ne bronche pas. Mais quand le tour de Hakim Saheb (député RCD) arrive, il réagit vivement, sortant de ses gonds sous les regards médusés des invités. Alors que M. Saheb parle « des entraves à la constitution de groupements régionaux, telles que la fermeture des frontières algéro-marocaines », M. Si Affif intervient pour lui couper la parole. « Vous êtes déjà cinq députés du RCD à intervenir. On a compris le manège. Vous êtes directement en contact avec les ambassadeurs », lance-t-il. La censure a concerné même le chef du groupe parlementaire du RCD, Boubekeur Derguini, qui n’a même pas eu l’occasion de parler. Drôle de libre débat !



    Par Madjid Makedhi

  • khadra critique'sur son livre on accuse de plagiat

    Camus était un grand écrivain français, il écrivait en français sa langue maternelle, il pensait en français d'Algérie, colonisateur, donc, il n'avait pas à écrire sur les arabes ou les berbères, ça ne l'intéressait pas outre mesure. Mais il n'a jamais plagié personne. Il n'a laissé à Khadra ni la possibilité d'écrire sur l'arabe, ni celle de le plagier car cela aurait fait scandale et YH le sait. Mais copier (plagier) un auteur algérien moins connu que lui, YK n'a pas hésité un seul instant, avec ce toupet qu'on lui connaît, celui de quémander un prix littéraire aux français pour son livre CE QUE LE JOUR DOIT A LA NUIT, qu'il a littéralement copié de l'ouvrage de Youcef ris paru 4 années auparavant LES AMANTS DEPADOVANI, et pour lequel la pleureuse Khadra a reçu le prix de la télévision française. J'aurais aimé qu'on le questionne sur ce plagiat lors de son passage chez Ruquier, mais il semblerait qu'il avait émis une condition à sa participation à cette émission: "NE ME PARLEZ PAS DE CETTE HISTOIRE DE PLAGIAT SINON JE NE VIENS PAS". Zemmour et consorts n'en ont pas parlé en effet, et ce n'est pas faute de ne pas connaître le sujet, puisque le forum de france télévision a ouvert ses pages à ce propos, et les témoignages (surtout de désapprobation) en sont légion. Alors Camus peut dormir tranquille das sa tombe, YK ne le tourmentera nullement par ses reproches de n'avoir pas mis en exergue l'Arabe dans ses livres, YK s'en charge, et de quelle façon! Mais Youcef Dris lui, doit s'en méfier, car ses futures livres, s'il n'est pas dégoûté d'écrire, doivent être plus protégés de ce Khadra qui se dit le meilleur écrivain algérien. Dormez en paix Kateb Yacine, Mamerie, Ferraoun, Mimouni, ce YK ne peut vous atteindre.

  • Yasmina Khadra : "L'Arabe ne comptait pas à ses yeux"boutef bien sur$

    image

    "J'avais 14 ans quand j’ai lu "L’Etranger". C'est ce roman qui m’a donné envie d’écrire en français. "L’Etranger" est une réussite. Chaque fois que je le relis, j’ai le sentiment de découvrir une autre œuvre, toujours plus grandiose. C'est le plus grand roman du XXeme siècle. Je l’ai toujours dit. Ce n’est pas ce que dit Camus qui m’intéresse, mais la façon dont il le dit. J’aime ce côté révolutionnaire qu’il a pour aborder les sujets. J'aime sa façon de domestiquer avec des mots simples l’absurdité des êtres et des choses. Camus écrivait l'Algérie avec un regard d’enfant triste. Il avait un objet de prédilection qu’il ne voulait partager avec personne. Et cet objet c’était l’Algérie. Il le serrait contre lui comme un bien précieux et je crois que cela empêcha son regard d’aller plus loin. C’est quelqu’un qui n’a jamais su dire l’Algérie dans sa pluralité. Il est resté dans un fantasme très personnel et très singulier.

     Je me suis approprié les espaces qu'il n'a pas voulu investir, tout cet espace vierge qu'il a abandonné. L’autre Algérie, le Kabyle, l’Arabe. J'ai essayé de donné un sens et une vie à tous ces territoires qui lui paraissaient dérisoires, insignifiants. Camus m’a laissé tout ce qu’il n’a pas voulu voir. Il a été comme un maraudeur qui s’aventure dans un verger. Il a pris les fruits qui lui paraissent les plus beaux. Et il m'a laissé tout le reste. 
    Tout le reste, c'est cette communauté musulmane qu'il ne voyait pas, qu'il ignorait totalement ! Pour lui, c’était l’excroissance d’une faune locale. Des figurants, fantomatiques, qu’il préférait garder au loin. Des petites références géographiques. Je crois que les Algériens d'hier et d'aujourd'hui lui reprochent d’avoir résumé les Algériens en un seul vocable : l’Arabe. Et il y avait dans cet Arabe quelque chose de péjoratif, d’insupportable que les Algériens ont perçu comme une sorte de négation. L’Arabe était générique. C’était le sac dans lequel il mettait tous les autres qui n’étaient pas européens. Dans son fantasme, il assainissait, il élaguait pour ne garder que ce qui comptait à ses yeux. Et l’Arabe ne comptait pas à ses yeux. Il était dans son rêve algérien. 
    Cela ne l'a pas empêché, dans son rôle de journaliste, de décrire le quotidien des Algériens avec justesse. Mais pas dans ses romans. J'ai toujours voulu lui répondre. "Ce que le jour doit à la nuit" (Ed. Julliard, 2008) est ma réponse algérienne, fraternelle. J’ai tout simplement voulu lui dire que l’Algérie, ce n’est pas ce type qu’on abat sur une plage parce qu’il fait chaud. J’ai voulu montrer que l’Algérien est une histoire, une épopée, une bravoure, une vaillance, une intelligence, une générosité. Toutes ces belles choses que Camus n’a pas réussies à déceler. J’ai toujours voulu lui dire que malgré la magnificence de ton talent, malgré ton immense génie, tu as été injuste avec l’Algérien !
    En revanche on a eu tort de lui reprocher la fameuse phrase dans laquelle il déclare préférer défendre sa mère avant la justice. Camus était un homme loyal, mais il a préféré le cœur à la raison à mon grand regret. Pour les intellectuels algériens de l'époque, cela a été un coup de poignard dans le cœur. A aucun moment, les Algériens n’ont réussi à situer Camus. Quand il écrivait dans la presse, il était hésitant. Il s’engageait, puis se rétractait, puis revenait… C’était quelqu’un qui n’arrivait pas à choisir. Il s’accrochait à cette Algérie comme un naufragé à son épave. Il n’avait qu’un seul rivage : que ce pays reste ce qu’il a toujours été pour lui. Il aimait atrocement ce pays. Et il était prêt à tous les sacrifices. Et jusqu’à sacrifier son âme pour son Algérie à lui. J’ai toujours dit qu’on ne devait jamais impliquer un écrivain ailleurs que dans son texte. Camus quand il écrit c’est une divinité. Ce qu’il écrit peut blesser, comme moi par exemple, mais je ne peux pas contester son immense génie et son immense talent. On continue de l’aimer. C’est un immense écrivain du patrimoine algérien. C’est notre seul prix Nobel.

  • Alger: rassemblement des familles de disparus

    Alger: rassemblement des familles de disparus

    Des familles de disparus originaires de nombreuses wilayas du pays se sont rassemblées le 17 avril 2010 au niveau de l'esplanade en face à la grande poste, au centre-ville d'Alger. Des membres d'associations, des personnalités, de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme ont participé à ce rassemblement pour exiger la vérité sur le sort de leurs parents et la justice.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Version imprimable
  • La liberté de la presse est limitée dans les systèmes politiques totalitaires Victor Hugo : « Libérez la liberté, la liberté fera le reste » Ali Yahia abdenour

    La liberté de la presse est limitée dans les systèmes politiques totalitaires Victor Hugo : « Libérez la liberté, la liberté fera le reste » Ali Yahia Abdennour, 3 mai 2010 La presse a connu les phases les plus difficiles de son histoire qui l’a vu naître, soumise au contrôle du pouvoir chez qui grandit la tentation d’exercer sur elle des pressions administratives, financières et judiciaires, commises avec préméditation et ténacité. La mutation majeure tient au fait que les deux tiers de la population mondiale, ont obtenu la libération politique au cours de la deuxième moitié du 20eme siècle, en chassant la domination étrangère. Ce n’est pas vrai. C’est l’indépendance nationale qu’ils ont obtenu, et non nécessairement la liberté. C’est là tout le problème. En espèce l’enjeu porte sur la liberté individuelle. La confusion est entretenue entre les droits de l’Etat et ceux de la personne humaine. La liberté de la presse n’est pas un droit détenu par l’Etat mais par les citoyens, et c’est une liberté par rapport à l’Etat. Les intérêts individuels et par conséquent ceux de la nation, sont mieux servis par un journalisme libre et ouvert, par une presse indépendante et pluraliste. Le déni de la liberté de la presse, est le déni de la liberté même de l’individu. L’Etat de droit s’oppose au droit de l’Etat Le droit n’est pas l’Etat, il le dépasse et le limite. Un Etat de droit, c’est celui qui reconnait des droits et des lois qu’il ne peut transgresser, c’est celui qui est soumis au droit, respecte le droit qui imprègne la société et investit le pouvoir. L’état d’urgence s’inscrit dans un Etat de non droit. La liberté de la presse est limitée par l’état d’urgence qui est un verrouillage de l’expression démocratique qui ouvre la voie à la raison d’Etat, règne de l’injustice et de l’arbitraire, moment où l’Etat déraisonne perd la raison. Le droit de se rassembler et de manifester pacifiquement, est un acquis et des signes visibles de la démocratie. Dans les pays de non droit, quand la population descend dans la rue c’est à ses risques et périls, et les risques sont grands, les périls certains. Le droit à l’information qui est lié à la liberté d’informer, est distinct du droit d’expression et de la liberté de la presse L’information n’est pas un vulgaire produit de consommation, mais l’animatrice du débat politique qui est l’hygiène et même l’oxygène de la vie publique.la question fondamentale à se poser pour assurer une circulation de l’information libre, simple, vivante, juste, objective et diversifiée, est celle-ci : les hommes et les femmes reçoivent ils l’information nécessaire, pour avoir une large compréhension de leur société et du monde ? De plus, ont-ils le droit d’exprimer leurs préoccupations par leurs points de vue ? Les problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels, présentent aujourd’hui une telle complexité que, sans une opinion publique bien informée, il est difficile de les comprendre et de les résoudre. Le droit d’accès aux sources d’information est très limité. Certaines sources sont fermées aux journalistes. Qu’en est-il Monsieur le secrétaire d’Etat à l’information, chargé d’élaborer le code de l’information qui doit être un contre poison, mais administre le poison, de la liberté de l’information, et de l’indépendance des journalistes ? Le code de déontologie journalistique et de l’éthique, est avant tout l’affaire des journalistes, de leurs organisations professionnelles, non de l’Etat, du gouvernement, ou de tout autre groupe de pression de quelque nature que ce soit. L’information radiotélévisée est contestée de toutes parts. La télévision est au service du pouvoir, c’est une nouvelle période d’obscurantisme de l’information. Elle ne joue pas son rôle de service public de l’information, et d’éveil culturel. L’image à la télévision possède un grand pouvoir de suggestion, mais on peut tout lui faire suggérer. Il est nécessaire de permettre la création de chaines de télévision libres de toutes pressions, libres de leurs choix, libres d’offrir leurs auditeurs des œuvres diverses, ambitieuses, dignes d’attention. Les journalistes de la télévision unique et de la radio unique, sont ils des journalistes ou des fonctionnaires de l’information ? Le Président directeur général de la Télévision qui est à la totale discrétion du pouvoir, exerce une emprise totale sur les journalistes obligés d’obéir et de se taire. En dépit de ce climat, les journalistes de la télévision ne veulent pas devenir des portes micros, des techniciens de l’information. La liberté de la presse est une conquête fragile qui doit être protégée La presse doit être libre et jalouse de sa liberté, qui est liée à la liberté d’informer. Pour Victor Hugo : « le principe de la liberté de la presse n’est pas moins essentiel, n’est pas moins sacré que le principe du suffrage universel ». La presse doit respecter les trois piliers définis par Hubert Beuve-Méry, à savoir : « liberté, vérité responsabilité, sans oublier que les faits sont sacrés et doivent être séparés des commentaires. » La réponse à la liberté de la presse se situe à deux niveaux : celui de la théorie et de la réflexion tendant à préciser et à approfondir ce concept d’une part, celui de la recherche des voies et moyens par lesquels l’action concrète devrait s’exercer d’autre part. La théorie et la réflexion ne peuvent être dissociées de l’action.les deux missions principales de la presse sont informer et assurer la liberté d’expression, qui impliquent le pluralisme de l’information, car tous les progrès de la pensée sont nés du dialogue et de la contradiction. Il faut favoriser la libre expression des opinions divergentes, et la confrontation des idées .la nécessité de former les personnels qualifiés indispensables a la production des programmes, en mettant l’action sur la rédaction, l’interview ,la recherche ,l’investigation ,est une priorité a réaliser dans les meilleurs délais. La presse privée s’améliore, sort du conformisme et de l’uniformité, gagne de plus en plus la confiance des lecteurs.il y a un vide politique et intellectuel qu’elle tente de combler. Est ce que l’Algérie a une presse digne de nom, ou pas encore ? Certains journalistes disent de la presse dont le pouvoir est limité par sa diversité, car elle n’est ni unie ni une, qu’elle serait « un quatrième pouvoir ». Encore faudrait il que le législatif et le judiciaire existent, car bien que hautement proclamés par la constitution, ils sont réduits dans la réalité a leur caricature, car il n’y a pas séparation mais confusion des pouvoirs. La presse n’a pas la légitimité et la crédibilité que l’élection confère au pouvoir exécutif ou législatif, par application du principe qui veut que tout pouvoir est fondé sur la délégation du souverain, le peuple. Certains journaux reconnaissent qu’ils appliquent l’autocensure qui fait qu’on obéit sans recevoir d’ordre, non pas pour des raisons que leurs rédactions jugent bonnes, mais par craintes de représailles administratives ou judiciaires. De quelle arme disposent les droits de l’Homme pour alerter l’opinion publique, si ce n’est la presse. Les droits de l’Homme qui sont au service de la personne humaine, « de l’Homme, de tout homme et de tout l’homme » selon l’expression de Jean Paul Sartre, de sa dignité et de ses droits, est une grande cause qui mérite que les journalistes agissent et écrivent pour elle, car toute oppression et toute répression se nourrit de silence. Les atteintes à la liberté d’expression viennent aussi de la presse. La presse comme la fameuse langue d’Ésope, est soit la meilleure, soit la pire des choses. La protection des journalistes. Le journalisme est une profession en lutte à des harcèlements, des menaces de représailles, et a d’autres pressions qui ne sont pas moins intimidantes. Lorsque le fond d’intolérance s’accompagne d’insultes, de menaces ou même d’agressions physiques contre les journalistes, surtout les correspondants de presse à l’intérieur du pays par les représentants locaux du pouvoir, le moment n’est pas loin où il n’y aura ni liberté d’expression, ni liberté tout cours. La première urgence est de mettre fin a la répression qui frappe les journalistes, et qui atteint avec les condamnations en série, l’intolérable qui ne peut être toléré. Il faut dépénaliser le délit de presse pour expurger de son venin le code de l’information, qui n’est qu’un code pénal bis. La liberté d’expression et d’opinion du journaliste bénéficie de la protection assurée en vertu de l’article 19 de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme : « tout individu a le droit a la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de rechercher, de recevoir et de répondre sans considération de frontières les informations et les idées par quelque moyen d’expression que se soit ».Il faut aussi avoir a l’esprit l’engagement contenu dans la constitution de l’UNESCO de « promouvoir la libre circulation des idées par le mot et par l’image ».En théorie mais il s’agit seulement d’une théorie juste dans ses principes, tout pays qui adhère à l’ONU et à l’UNESCO s’engage a défendre la liberté de la presse. La presse doit rechercher la vérité et la dire Une presse d’investigation qui dévoile la violation de la loi et la corruption est nécessaire. Le travail d’investigation dans la corruption est devenue un scandale politique.la corruption qu’elle soit active c'est-à-dire concernant celui qui corrompt, ou passive touchant celui qui reçoit, suppose dans les deux cas qu’il y ait transfert de richesse et pour tout dire d’argent. Les dirigeants ne peuvent plus rien cacher, ni ce qu’ils sont, ni ce qu’ils font. Les ministres responsables de secteurs ou la corruption est dévoilée, doivent démissionner comme cela se fait partout dans le monde, pour que l’état garde sa dignité et ne soit pas interprété comme le royaume des grands brigandages. Des clans du pouvoir donnent la moitié de la vérité et ne permettent pas que l’on découvre ou l’on dise l’autre moitié. Tout finit par se savoir de plus en plus vite et partout, y compris la ou le pouvoir tente encore d’assurer sa servie par le silence. La maladie du secret est érigée en doctrine par le pouvoir, notamment en ce qui concerne la maladie du président, et la crise au sommet de l’Etat. Le problème des rumeurs vient du manque de communication du pouvoir. La désinformation terreau fertile de la rumeur propagée et amplifiée par la rue, la crédibilise et l’élève au niveau de source d’information. Il faut entendre la protestation populaire qui s’enfle, se durcit, lance des cris d’alarme. L’Algérie a besoin d’un changement de son personnel politique. Chaque dirigeant doit reprendre a son compte le célèbre poème arabe : « donnez moi la liberté ‘j’ai déjà tout offert et plus rien à donner ». La crise est au sommet de l’Etat, elle existe, ce n’est pas le peuple qui la crée, il faut la résoudre non pas par un changement dans le régime politique, mais par un changement de régime. Quelques réflexions sur la relation entre la liberté de la presse et les droits de l’Homme : 1-Quel est le degré d’indépendance réelle de la presse vis-à-vis des cercles officiels, des pouvoirs occultes et de celui de l’argent ? 2-La presse est elle le 4ème pouvoir, ou l’instrument du pouvoir ? 3-L’indépendance de la presse est elle un mythe ou une réalité ? 4-La liberté de la presse, est elle réelle, ou connaît elle des entraves ? 5-La presse est elle le miroir dans lequel s’observe la société ? 6-Pourquoi la presse se refugie-t-elle dans un silence prudent et embarrassé, devant la crise politique au sommet de l’Etat ? 7-Est ce que l’Algérie a une presse digne de ce nom, ou pas encore ? 8-La presse respecte t’elle le droit de réponse, ouvre telle ses colonnes a ceux qui le demandent? 9-Les journalistes qui sont des faiseurs d’opinion, entretiennent t’ils l’illusion démocratique ? 10-La presse joue t’elle le rôle d’auxiliaire de la démocratie ? Cette rencontre d’une remarquable et haute qualité, par sa forme, sa présentation, sa densité, ses résultats qui ne sont pas partiels ou partiaux, mais complets, ouvrira la voie a plus de liberté et plus de justice, car il n’y a pas de liberté sans justice, ni de justice sans liberté. Alger le 1 mai 2010 Maître Ali Yahia Abdennour

  • Quand les droits de l’homme bravent l’état d’urgence

    Le 3e congrès de la LADDH s’est poursuivi hier sans autorisation

    El Watan, 27 mars 2010

    Les assises du 3e congrès de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme se sont poursuivies hier à la Maison des syndicats.

    Le congrès, qui a commencé ses travaux jeudi dernier, devait se clôturer hier soir par l’adoption des statuts de la Ligue, l’élection d’un nouveau conseil national pour finir avec l’élection du président de la LADDH. Il faut souligner que ce troisième congrès a été marqué par quelques péripéties organisationnelles, et pour cause : à la toute dernière minute, la wilaya d’Alger a notifié aux organisateurs la non-autorisation (pour ne pas dire l’interdiction) du congrès. Malgré cela, les délégués issus de 34 wilayas ont fait le déplacement. Les congressistes, qui devaient se réunir à la Mutuelle de la construction, à Zéralda, se rabattront in extremis sur la Maison des syndicats, une salle située dans un petit immeuble à Bachdjarrah, et qui devient décidément un espace hautement citoyen que les militants associatifs, syndicaux et autres sollicitent de plus en plus, faute d’espaces d’expression.
    Des policiers en civil et même des agents tunisiens

    Bien sûr, la question qui turlupinait tous les journalistes qui ont couvert le congrès était : ce changement de domiciliation mettait-il la Ligue à l’abri d’une intervention policière pour en empêcher les travaux ? « Nous avons juste reçu la visite de quelques policiers en civil, mais nous avons su les gérer », a indiqué Me Aïssa Rahmoune, porte-parole du congrès. Fait cocasse : Me Rahmoune nous apprend dans la foulée que deux « flics » tunisiens se sont invités discrètement, sans doute pour « superviser » l’intervention de représentants d’ONG tunisiennes qui ont pris part à cet important rendez-vous. « Dites à Mme Sihem Bensedrine que nous l’avons évidemment invitée, mais les autorités ont empêché sa venue », a lancé le président du bureau du congrès, le docteur Kamel Daoud (ne pas confondre avec le célèbre chroniqueur) à l’adresse d’un invité tunisien. On l’aura deviné : l’ambiance est bon enfant malgré ces couacs « bureaucratico-policiers », malgré l’enjeu, malgré la « guéguerre » qui oppose la Ligue à son ex-président, Me Hocine Zehouane. Et surtout : malgré Zerhouni. D’ailleurs, Me Ali Yahia Abdenour chargera avec véhémence le très impopulaire ministre de l’Intérieur qu’il qualifie de « machine de guerre » dans une contribution qu’il nous a remise. « Le refus est incompréhensible, inacceptable, intolérable. Il y a dérapage du ministre de l’Intérieur sur la question des libertés et des droits de l’homme. La méthode inquisitoire qui place la LADDH dans son collimateur est une intrusion dans la vie associative pour l’instrumentaliser et la mettre sous tutelle », écrit-il (lire en page 2 la contribution de Me Ali Yahia dans son intégralité). Sur les murs sont placardées des affiches qui donnent le ton : « Malgré l’interdiction, nous continuerons d’exister. » Me Rahmoune qualifie la situation de « semi-clandestinité ». La notification de la wilaya d’Alger survint la veille du congrès, « à 20h10 », précise Me Bouchachi, « alors que nous avons déposé la demande depuis un mois ». Une manière de mettre les congressistes devant le fait accompli. « Mais heureusement que nous avions prévu un plan B », se félicite Aïssa Rahmoune.
    « Mon fils a l’âge de l’état d’urgence »

    11h. La salle de la Maison des syndicats autonomes est archicomble. Les invités de la LADDH arrivent les uns après les autres : Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, l’ambassadeur d’Espagne et représentant de l’Union européenne, Gabriel Busquets, une représentante de l’ambassade des Etats-Unis, sans oublier les émissaires de certaines ONG internationales (la FIDH, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme, ou encore la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme). Notons également la présence de Hassan Ferhati de SOS Disparus arborant un portrait de son frère Mustapha enlevé à Kouba en 1998. Il est accompagné de familles de disparus brandissant elles aussi des portraits de leurs enfants, victimes de disparitions forcées. La cérémonie d’ouverture verra défiler le micro entre plusieurs intervenants. Me Bouchachi ouvre le bal. « Mon fils a aujourd’hui dix-huit ans. Il est né sous l’état d’urgence et il ne connaît que l’état d’urgence », attaque l’imposant avocat dans un arabe délicieux. Son plaidoyer contre l’état d’urgence fait ouvertement écho au slogan officiel de ce 3e congrès : « Agissons ensemble pour la levée de l’état d’urgence ».

    Dans la foulée, il dresse un réquisitoire sans concessions contre le régime et ses « dérives totalitaires » (voir encadré). Le très charismatique Me Ali Yahia Abdennour lui emboîte le pas. Avec sa modestie habituelle, il se présente comme un vieux briscard du combat pour les droits humains. Sa harangue alterne colère, tendresse et ironie. Comme en témoignent ces mots truculents qu’il eut à l’endroit des femmes. Exhortant la direction de la Ligue à intégrer plus de femmes dans ses instances, il a cette féroce métaphore : « La vie, c’est comme un avion. Il lui faut deux ailes pour voler. Mais chez nous, les hommes ont tous les pouvoirs. Notre pays est un avion avec une seule aile. Il ne pourra jamais décoller. » Me Ali Yahia Abdennour aura droit à une standing ovation digne de sa stature et de son aura. Suivront quelques mots de soutien et de solidarité prononcés par les différents invités, avant que le président du bureau, Dr Kamel Daoud, ne lève cette première séance. Le 3e congrès est officiellement étrenné. Il est sur les rails et les dés sont jetés. Pour achever de camper le décor, quatre commissions de travail sont installées. La suite du programme sera dédiée à des conférences en rapport avec le sujet : « Pour un Maghreb des droits de l’homme », « La levée de l’état d’urgence, une urgence nationale » ou encore « Les droits économiques, sociaux et culturels en débat ». La journée d’hier a été plus « technique » et devait être couronnée donc par l’élection du président de la LADDH. La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme a été créée, rappelle-t-on, en 1985 et fut officiellement agréée en 1989. Elle compte aujourd’hui environ 2200 adhérents.

    Par Mustapha Benfodil
    Ils ont dit

    - Me Mostefa Bouchachi (président de la LADDH) : « Après l’arrêt du processus électoral, l’Algérie a connu ce qu’il plaît à certains d’appeler ‘la décennie noire’ ou la ‘décennie rouge’. 200 000 victimes ont fait les frais de l’arrêt du processus démocratique. Il y a eu de très graves atteintes aux droits de l’homme, avec des exécutions extrajudiciaires, des milliers de disparus et de personnes torturées. A partir de 1999-2000, force est de reconnaître que la pratique de la torture et les disparitions forcées ont sensiblement diminué, quoi que la torture est toujours pratiquée. Il ne reste que la rue, en définitive, comme espace d’expression non structuré, ce qui pourrait conduire à une explosion populaire qui ne servira ni la démocratie ni les droits de l’homme. Le régime ne veut pas laisser la possibilité aux Algériens de lutter d’une façon pacifique. »

    - Karim Tabbou (premier secrétaire du FFS) : « Ce pouvoir a réussi à organiser une métastase maffieuse. Il faut, dès lors, opérer une reconstitution cellulaire. Nous nous joignons au combat noble et légitime qu’est celui de la LADDH. Le FFS s’est toujours engagé dans la cause des droits de l’homme. Nos deux combats se confondent. Il y a des complots ourdis pour vous détruire et vous normaliser. A cela, nous disons : ça suffit ! Que ces gens-là sachent que nos valeurs sont inoxydables. Le pouvoir se découvre dans toute sa faiblesse. Sachez chers camarades que le FFS vous soutient dans tout ce que vous allez entreprendre. »

    - Hassan Ferhati (SOS Disparus) : « L’Etat reconnaît qu’il y a 7200 disparus. Farouk Ksentini a recensé 14 853 disparus. Il vient de déclarer qu’il faut tourner la page. Une femme a 5 enfants disparus et on lui dit tournez la page ? C’est indécent ! Nous, nous avons des dossiers ficelés avec nom et prénom des agents impliqués. Et on vient nous parler argent. On ne veut pas de leur argent. Nous, ce qu’on veut, c’est la vérité ! »

    - Gabriel Busquets (ambassadeur d’Espagne et représentant de l’Union européenne) : « L’Union européenne prête beaucoup d’attention à la question des droits de l’homme en Algérie. Elle porte un intérêt spécial au travail que font la LADDH et d’autres ONG dans le domaine des droits de l’homme. »

    - Amine Mohamed Abbou (Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie) : « Nous, en Tunisie, nous n’avons pas connu la guerre civile, la violence, les attentats et les tueries. Cependant, les militants des droits de l’homme en Tunisie vivent sous une étroite surveillance policière. Si bien que la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme ne parvient toujours pas à tenir son congrès, contrairement à vous qui, malgré toutes les pressions, êtes arrivés à le faire. Bravo ! »

    Par M. B.

  • Hausse des prix des légumes et poissons Quand l’oignon est “plus cher” que le kiwi



    Par : NEïLA B., Liberté, 27 mars 2010

    Les prix des légumes ont connu une hausse vertigineuse ces derniers jours. Une hausse qui porte le prix de l’oignon à 100 DA le kilo. L’équivalent du kiwi !

    Et la liste n’est pas exhaustive. Ainsi, la tomate est cédée entre 80 et 100 DA, selon sa qualité aléatoire, la laitue à 100 DA, le poivron trône à 160 DA. Bien que la pomme de terre semble stable à 30 DA le kilo à coups de subventions, d’autres incohérences sur le marché donnent, par exemple, la modeste sardine à 300 DA le kilo.
    “C’est l’enfer à chaque fois que je viens faire les courses au marché. Je tourne depuis une bonne heure et, comme tu vois, mon couffin est toujours vide. Je n’ai acheté que des épinards, mais on ne peut pas manger que des herbes, surtout avec mes enfants !”, avoue une vieille dame rencontrée jeudi au marché Ali-Mellah, à la place du 1er-Mai. Et d’ajouter : “On ne comprend pas ces augmentations. Ils ont baissé le prix de la pomme de terre pour augmenter celui des légumes essentiels.”

    Au marché, la courgette est à 70 DA le kilo, la carotte et le navet à 50 DA, les artichauts à 80 DA, les fèves à 35 DA. Les mêmes prix sont affichés au marché Tnach de Belcourt, réputé pourtant parmi les plus abordables de la capitale. On a néanmoins constaté une “queue” devant les camionnettes de légumes, ces marchands ambulants qui semblent bénéficier de la flambée dans les marchés classiques, stationnées en face de ce marché. Un père de famille nous affirme qu’il a “le vertige” chaque fois qu’il fait le marché. “Je suis obligé d’aller acheter chez les marchands ambulants. Les artichauts sont moins chers, à 35 DA, alors qu’à l’intérieur du marché, ils sont à 80 DA.”

    Une dame lui coupe la parole : “Quand l’oignon est à 100 DA au même prix que le kiwi, il est devenu un fruit même si on peut se passer du fruit mais pas de l’oignon ! J’ai acheté 4 kiwis (fruit exotique) à 100 DA. Croyez-moi,
    ce n’est pas normal où est “edouwla” (l’état) ? Pourtant, ils ont annoncé à la télévision que la récolte était bonne cette année”, s’interrogea-t-elle de manière pragmatique. Alors qu’un homme âgé lui rétorqua ironiquement : “les caisses sont vides avec ces affaires de corruption à coups de milliards, et c’est nous les petits consommateurs qui payons !” Une réflexion qui déclencha un vif débat entre les clients !

    Les mêmes scènes se reproduisent au niveau du marché de poisson Tnach où la sardine est à 300 DA. Un père de famille de 5 enfants nous informe qu’il a l’habitude d’acheter 2,5 kg de sardines chaque jeudi : “avec des frites, de la salade et quelques fruits, mais c’est devenu du luxe maintenant avec mon salaire, je dois dépenser plus de 2 000 DA pour un repas complet apparemment !”
    Un autre citoyen rencontré sur place a déjà fait son choix. Il décida d’acheter de la sole qui se vend au même prix que la sardine. Il déclencha l’hilarité des présents en déclarant au vendeur : “non, pour moi c’est 2 kg de sole. Au moins c’est de la vitamine pour mes enfants, c’est du poisson blanc !” Une dame nous a fait remarquer que les prix ont flambé aussi au niveau du marché Meissonnier à cause des travaux effectués au sous-sol de ce marché. “d’habitude, les prix sont abordables”, et nous pria d’écrire : “laissez-nous le marché informel, au moins laissez vivre les zaoualia (pauvres).”
    Retour aux légumes secs pour plusieurs citoyens avec la baisse des prix des lentilles qui sont à 120 DA et des haricots secs.
    La hausse des prix est due à l’absence de contrôle. “la balle est dans le camp des marchés de gros. Nous aussi nous souffrons du manque de clients qui préfèrent acheter dehors chez les ambulants qui, eux, ne payent ni impôts ni frais”, disent les commerçants. Bien que le ministre du Commerce, Hachemi Djaâboub, ait annoncé récemment “des mesures de régulation des prix pour le ramadhan”, le simple citoyen continue de se faire saigner pour remplir son petit couffin !

  • 800 000 pensions de retraites à moins de 3500 DA



    El Watan, 4 mai 2010

    La Caisse nationale de retraites (CNR) fonctionne sans conseil d’administration depuis maintenant 8 mois, en dépit d’un arrêté qui date du 15 juillet 2009 portant renouvellement du mandat du conseil d’administration.

    Cette situation a pénalisé des milliers de retraités, privés de la revalorisation de l’année 2010 et exclus des augmentations issues de la mise à jour des conventions de branches négociées entre l’Ugta, le ministère du Travail et le patronat public et privé. Les pensionnés, réunis sous la coupe de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), exigent d’activer l’installation du conseil d’administration de la CNR pour lui permettre d’accomplir sa mission réglementaire et solutionner les problèmes en suspens. Première urgence : « L’octroi d’une revalorisation pour l’année 2010 dont le taux ne peut être inférieur à 10% pour les pensions de retraite liquidées avant le 31 juillet 1996 et à 6% pour les pensions liquidées après le 1er août 1996. »

    C’est le ministère du Travail qui tait la réclamation des retraités. C’est le ministère de tutelle qui persiste aussi à ne pas appliquer l’actualisation des pensions liquidées entre 1984 et 1996. Les retraités entendent durcir le ton si leurs propositions ne sont pas prises en charge. Sur les 12% de revalorisation revendiqués à cor et à cri par la corporation des retraités, le ministère du Travail n’a validé que 5% (soit une valeur allant de 50 à 300 DA), laissant des milliers de retraités se battre contre la dégradation du pouvoir d’achat combinée à une inflation officielle fixée à près de 6%.

    Des milliers de retraités qui ont cotisé moins de 15 années ne perçoivent qu’une insignifiante pension de 3500 DA, alors que des milliers d’autres, insérés dans la catégorie des retraites proportionnelles, n’atteignent pas encore 10 000 DA. Les retraités demandent « le relèvement des montants des faibles pensions de retraite proportionnelle pour les aligner à 10 000 DA ». La loi de finances complémentaire 2006 avait pourtant prévu une majoration destinée à redresser le régime des faibles pensions et les porter à 10 000 DA, laquelle disposition n’est toujours pas appliquée. Ainsi, malgré le nouveau plafond du Snmg fixé à 15 000 DA lors de la 13e tripartite de décembre 2009, des retraités continuent à percevoir des pensions inférieures à 10 000 DA, voire à 5000 DA. Ils sont de l’ordre de 800 000 retraités qui perçoivent 75% du salaire national minimum garanti.

    D’ailleurs, rencontrés dans les locaux de leur fédération, les retraités exigent « le relèvement du montant minimum des pensions qui est de 75% du Snmg pour le porter au montant du Snmg ». Ils revendiquent également le relèvement du montant minimum de l’allocation de retraite de 3500 DA dont bénéficient actuellement la catégorie des travailleurs dont le nombre d’années cotisées est inférieur à 15 ans, à un montant minimum de 5000 DA représentant 30% du Snmg. Le problème concernant l’application de l’Impôt sur le revenu global (IRG) à quelque 20 000 retraités dont les pensions dépassent les 20 000 DA traîne toujours comme.

    Les retraités percevant des pensions de 19 000 DA à 20 000 DA perdront au change au lieu de gagner car les pensions sont imposables et soumises à l’IRG. Car en appliquant la revalorisation de 5% sur ces retraites dont le montant oscille entre 19 000 et 20 000 DA, les pensionnés dépassent le seuil des 20 000 DA qui les condamne à verser l’IRG. Leurs pensions chutent alors à moins du montant brut, revalorisation non comprise. Les retraités n’ont pas cessé de saisir le ministère du Travail et celui des Finances pour que cette catégorie soit exonérée d’IRG. Ces réclamations ont heurté de front l’obstination des autorités en charge de cette question. De plus, le comble est que l’institution chargée des retraites, la CNR en l’occurrence, est privée de son conseil d’administration depuis 8 mois faute d’une décision du ministre de Travail.

    Par A. T.

  • Quand Sawiris dirigeait la presse et nos ministres

    image

    Les temps ont changé. Djezzy ne fait plus recette. Recette publicitaire, s’entend.  Djezzy, lit-on dans nos gazettes indignées et brutalement converties à l’intérêt national, Djezzy ce n’est plus qu’une firme à la prospérité suspecte, filiale d‘un groupe qui « pille » l’Algérie, Orascom le suceur de sang, un groupe dont on « découvre », dans la foulée d’une campagne anti-égyptienne née de matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte, dont on découvre donc, avec dix ans de retard, qu’il fraude le fisc algérien, qu’il réalise des plus-values de quelques milliards de dollars sur le dos du pays, qu’il a revendu, le gredin, au français Lafarge deux cimenteries qu’elle avait acquises pour une bouchée de pain ; Orascom dont on apprend, mon Dieu !, que les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux…
    Mais que faisaient les médias algériens et nos ministres pendant que Sawiris « pillait » l’Algérie ?
    Ils se prosternaient devant Djezzy, comme on se prosternerait devant un totem-mécène à l’amulette salutaire.
    L’amulette de Djezzy, c’était un chèque en fin de mois, le « chèque Djezzy », Djezzy leader de la téléphonie mobile, 14 millions d’abonnés, premier annonceur publicitaire, le « chèque Djezzy », un chèque à plusieurs zéros, le chèque de Sawiris pour chaque titre, un gros chèque pour les gros, un chèque plus petit pour les petits, mais chacun aura son chèque, un chèque et un cadeau souvent, un coffret, un voyage à Barcelone pour assister à un match de football, quelques voyages qui entretiennent l’amitié…
    Mais le chèque de Sawiris avait un coût : l’allégeance. Pas une critique envers Djezzy, rien qui irriterait Naguib Sawiris, walou, nada, nothing ! Ne parler de Djezzy qu’en bien, en mots gentils, « vous en avez rêvé, Djezzy l’a fait »… 
    Que faisaient les médias algériens et nos ministres pendant que Sawiris « pillait » l’Algérie ? Que faisaient-ils quand, avec l’argent des banques publiques et privées algériennes, il renflouait sa filiale de téléphonie mobile Djezzy comme  ses cimenteries ! Que faisaient-ils quand il utilisait ce financement algérien pour mieux vendre à Lafarge et entrer dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4% ?  Que faisaient-ils quand on sut que Orascom a acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars, soit un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains. ?
    Eh bien, nos ministres comme nos médias chantaient la gloire de Sawiris, dans le plus pur style de la bay’a, l’acte par lequel on prête serment au maître du moment, celui qui scelle un lien quasi mystique entre le prince et ses sujets, comme au temps des califes de l’âge d’or où l’on se plaisait, dans de vulgaires joutes poétiques,  à rivaliser  d’obséquiosité en déclamant des vers grassement payés…..
    C’était l’époque où la ministre de la Communication, Khalida Toumi s’emportait contre Le Matin coupable d’avoir  révélé les dessous de l’affaire Orascom, en 2001 déjà, une affaire à l'encontre des intérêts nationaux, Le Matin, « le vilain petit canard », conspué, matraqué, par tous. Souvenez-vous : la ministre de la communication, pour rétablir l’honneur  d'Orascom et de Shorafa, est allée jusqu'à convoquer des réunions de rédactions des chaînes de radio publique pour exiger des contres enquêtes et menaçant dans une conférence de presse de déposer plainte contre Le Matin. Khalida Toumi, ex-Messaoudi, avait piqué sa colère pour défendre les plus grands corrupteurs, ses amis et ceux du Président. Elle avait signé un éditorial d’une « contre enquête » diffusée par la radio chaîne III, faite avec le mensonge et avec la pitoyable complicité d'une journaliste de la chaîne III promue un mois plus tard rédactrice en chef.
    C’était, il est vrai, l’époque où la censure et la répression, en Egypte même, s'était lourdement abattue sur nos confrères égyptiens, le directeur du quotidien cairote Saout El Ouma, Issam Fahmi, et le journaliste Adel Hamouda, condamnés, à six mois de prison pour s'être attaqués à l'empire puissant des Sawiris, propriétaire d'Orascom. L’époque où débarquait à Alger un certain Ibrahim Nafaâ, responsable de l’Union des journalistes arabes, avec pour mission - suggérée ? - de se venger du MATIN coupable aux yeux des Egyptiens d'avoir sali la réputation de leur firme-phare, Orascom, sans avoir subi le sort d'Issam Fahmi et Adel Hamouda. Notre rédempteur était accueilli en seigneur à l'aéroport par Abdelkader Khemri, fonctionnaire attitré du clan présidentiel, et largement filmé par les caméras de l'inégalable Hamraoui Habib Chawki, dont la présentation est superflue. Ce Nafaâ parlera en public, du MATIN avec le vieux mépris pharaonique pour cette presse algérienne pouilleuse et mal dégrossie, se faisant applaudir par les officiels, passant pour un héros, alors que son  Union des journalistes arabes avait lâchement détourné la tête quand le journaliste syrien d'El Hayat, Brahim Hamdi, croupissait dans les geôles d'El Assad et que le directeur d'Al-Jazira, Djassam El Ali, était écarté sous la pression des Américains.
    Que faisaient les médias algériens pendant que Sawiris « pillait » l’Algérie ?  Eh bien, les médias algériens, pour le chèque Sawiris, ils passaient de la presse de Djaout à la presse de Djezzy.
    Pas une critique envers Djezzy, rien qui irriterait Naguib Sawiris, walou, nada, nothing !
    Il y avait le journalisme et le chèque de Sawiris. Il y avait l’Algérie et le chèque de Sawiris. Il y avait l’éthique et le chèque de Sawiris. Eh bien, que voulez-vous, c’est le chèque de Sawiris qui l’a emporté à chaque fois !
    On ne savait pas.
    On ne pouvait pas savoir…
    C’était l’époque où, pour le chèque de Sawiris, on faisait des publi-reportages bidon sur Djezzy.
    C’était l’époque, toute récente, où, pour le chèque de Sawiris, on faisait courbette devant le directeur de la communication de Djezzy, un brave confrère qui se pique de littérature et que le chèque de Sawiris a propulsé au rang de grand écrivain, le nouveau Mammeri, notre Fuentès, l’incroyable résurrection de Mohamed Dib. Pas un titre qui n’ait commis une, deux ou trois interviewes de complaisance de notre écrivain-directeur de communication de Djezzy, dont l’autorité littéraire est inversement proportionnelle à celle, redoutable, de vous priver du chèque Sawiris.
    Les archives regorgent de ces pitoyables entretiens obligeants et fort déférents autour de la prose de l’employé de Sawiris, où l’on évoqua Montherlant en pensant au chèque Sawiris.
    Il en fut même d’un grand quotidien algérois dont on pensait qu’il possédait assez de margarine pour se passer de pommade, pour s’abaisser à licencier un de ses meilleurs journalistes qui avait eu l’outrecuidance de juger farfelu un entretien avec l’écrivain-directeur de la communication de Djezzy !
    Bref,  c’était l’époque des émirs braconniers venus exterminer la faune algérienne, notamment les espèces protégées par la loi, la gazelle Dorcas et l'outarde. 
    Dix ans après, Orascom est priée de quitter l’Algérie.
    Entre-temps, la gazelle Dorcas et l'outarde furent décimés.
    Un journal fut liquidé.
    Son directeur emprisonné pendant deux ans.

    G. H.

  • Yasmina Khadra : « Le discours de Shimon Peres est inacceptable et je ne m’inclinerai jamais »

    image

    Dans un entretien à El Khabar, le directeur du Centre culturel algérien à Paris, l’écrivain Yasmina Khadra évoque les raisons qui l’ont poussé à boycotter le salon du livre de Paris.

    El Khabar : Confirmez-vous le boycott du salon du livre de Paris ?

    Mohamed Moulessehoul : Effectivement, j’ai pris la décision de boycotter le salon du livre de Paris, et cela reste une décision personnelle qui n’a rien à voir avec la vague de boycotts de tous les écrivains arabes et algériens.

    El Khabar : Quelles sont les raisons de ce boycott alors ?

    Mohamed Moulessehoul :Je ne veux pas participer à ce salon car ma conscience ne me le permet pas, et je crois que le discours prononcé par le président israélien a renforcer ma décision, car il a qualifié les boycotteurs d’ignorants et d’autres termes qui ne l’honorent pas. Par ailleurs, je ne peux pas participer à un salon destiné, en réalité, à défendre une cause politique, et qui demeure très éloigné du domaine culturel pour lequel il a été créé à l’origine.

    El Khabar :Devons-nous comprendre, de vos propos, que vous soutenez tous ceux qui ont boycotté ce salon ?

    Mohamed Moulessehoul :Je ne les soutiens pas car je ne les connais pas. Chacun est responsable de ses décisions, car il est motivé par ses propres raisons. J’ai appris, dans ma vie, à sauvegarder mon honneur, car même si mon parcours littéraire allait prendre une autre trajectoire à Paris, j’ai préféré autre chose. Je ne veux pas m’incliner, je crois à la paix, et cela n’est pas le chemin de la paix, à mon avis.

    El Khabar :Ne craignez-vous pas un acharnement des médias français à votre encontre, ce qui pourrait avoir une incidence sur votre parcours littéraire ici en France ?

    Mohamed Moulessehoul : Non mon frère, je suis ici en France depuis un certain temps, et je ne cèderai jamais aux pressions. Je n’ai peur de personne, et je n’ai aucune raison d’avoir peur. Il est sûr que je ne retournerai pas en arrière.

    Source: El Khabar

  • " Si vous voyez de la fumée..."

    image

    En tant qu'ancien du MAE, je voudrais témoigner en mon âme et conscience qu'à la fin 1978, lorsque Bouteflika savait qu'il allait être chassé du MAE, ses sbires, notamment les GAOUAR, MERI, YOUNES et consorts avaient passé des jours et des nuits à brûler les documents et archives compromettants dans un conteneur qui se trouvait dans la cour de l'ancien siège du MAE, qui est aujourd'hui celui du Secrétariat Général du Gouvernement. Je me souviens comme si cela datait d'hier que mes collègues et moi les voyions sortir de ce conteneur les yeux en larmes et gonflés de fumée.Ils nous faisaient pitié et rire en même temps. On les appelait "el firane" ( les rats ). Si jamais vous voyez donc de la fumée sortir du bunker d'El Mouradia, ne paniquez pas et n'appelez surtout pas les pompiers car cela signifie tout simplement que les imposteurs vont bientôt quitter les lieux. Et ça sera la meilleure nouvelle que le pays ait jamais eue depuis plusieurs décennies. Le peuple algérien saura la clébrer à sa manière, c'est à dire avec panache, coups de klaxon et youyous. Voilà où plus de dix ans de cupidité et de stupidité auront mené Bouteflika et son clan...

    Bounif

  • quelques reactions sur le golden boy algerien que ces veririte' seront fracassante et tombante pour la nomenclatura algeriennes qui est toute corrumpus n'es pas said et sidi said et boutef avec dieupardieu catherine deneuve pas si veuve que ca

    • Posté par amine, 03 Mai, 2010
      la declaration du Ministre de l'interieur anglais est politique, les institutions en angleterre sont autonomes et personne ne peut leur forcer la main. L'extradition de khalifa n'est pas pour demain, il y a des rouages juridiques pour gagner du temps et echapper au pire.
    • Posté par indigène, 03 Mai, 2010
      Je ne crois pas qu´il sera extrader, comme a avancé un intervenant : « il na pas quitté L´Algérie dans un canot - HARRAGA – mais… » il faut aussi rappeler que Mr. Son excellence ( Fakhamat ) A. Bouteflika, Belkheir, Lamari, Nezzar, Smail, Zerhouni etc… et leurs complices partout ailleurs dans le monde ! il ont fais et il sont en train de faire piiiiiiiiiiire ! sous les regards de la communauté internationale. Cette dernière qui ferme les yeux et se veut ignorer ce qui se passe dans cette Algérie pillée par une bande de barbares et de voyous. En revanche, elle nous jette de la poudre aux yeux avec ce qui se passe en Iran, Darfour etc… Pauvre Algérie!
    • Posté par Tahar, 03 Mai, 2010
      Mon frère Abou Hamza J'espère que les anglais vont aussi expulser la consule qui abandonne les centaines d'algériens qui sont entassés dans les prisons anglaises et les milliers qui sont sans papiers. J'ai vraiment HONTE !!!!!!!!!!!
    • Posté par Saadane, 03 Mai, 2010
      Je suis totalement d'accord avec les thèses d'Aghiul et Abu Hamza. Ces gens là achètent des palais pour prendre une grosse tchipa et lorsque les scandales éclatent ils ne seront plus là comme Al Khalifa.Hisbina allah nimalwakil.
    • Posté par Mahmoud, 03 Mai, 2010
      L' avocate de Khalifa a declaré aujourd'hui à Liberté que la procédure d'extradition de son fameux client vers l'Algérie va être longue et pourrait avoir lieu après la mort de Bouteflika afin de permettre un jugement objectif. Cela confirme les rumeurs qui circulent au sujet de l'état de santé de Bouteflika, qui n'aura pas le plaisir d'assister au procés de son ex ami Khalifa.
    • Posté par Abu Hamza, 01 Mai, 2010
      @ Aghiul. Moi je crois sincerement que c'est plus tot la derniere mission d'il y a quelques jours de l'IGF a Londres ( Al Khabar, Ennahar, Le Soir et Al Watan ) pour controler la Sonatrach SPC , que Yahia Rahal, le vice president de la Sonatrach arrete avec Meziane, avait dirige pendant une dizaine d'annees et l'ambassade et le consulat qui vont acheter des palais a Londres, pour des dizaines de millions d'euros parait il, qui a encourage les anglais a decider le meme jour d'extrader Khalifa. Les British font confiance a la DRS et savent que l'etau se resserre sur le clan d'Oujda et ses amis. C'est un bon signal.
    • Posté par zoghbi, 01 Mai, 2010
      Au cours d'un echange d'idees sur l'evulution des peuples,un italien m'a fait une remarque sur la diffence de nos deux peuples:nous italiens avons tendance à avaler des couleuvrespar suite aux monsonges des politiques.Mais vous,en Algérie on ne comprend toujours pas,comment vous faites avec ces énormes anacondas.Je répondis par effet de contumance et de gavage depuis l'indépendance.
    • Posté par wolfowitz& co, 01 Mai, 2010
      la mission est terminer ,tout le monde sera regulariser.khalifa sortira en septembre 2014.
    • Posté par AVAHRI BURDAN, 01 Mai, 2010
      RÊVONS UN INSTANT§!LE PROCÈS EST RETRANSMIS A LA TÉLÉVISION.KHALIFA OUVRE SES VANNES ET PARLE VRAI.NE SE FAIT PAS PRIER POUR NOUS ÉNUMÈRE CEUX QUI ONT BÉNÉFICIE DES LARGESSES DE SON "GROUPE".jesuis sur que vous , quidam Algérien avez peur de la suite.COMME LES BONS COMPTE FONT DE BONS AMIS.EN REFAISANT LES COMPTE ON TROUVERA UN SUICIDE DANS UNE CELLULE QUI S EST TIRE QUATRE BALLES A L ARRIERE DE SON CRANE.COMME M. KHIDER EN ESPAGNE OU ALORS KHEMISTI OU ALORS CHABOUNI OU ALORS KRIM A FRACKFURT OU MEDEGHRI QUI A RATE UNE MARCHE DANS SA VILLA ETC.LE MONDE ENTIER SAURA QUE NOTRE PAYS A CONSTRUIT daoulet el qarnoun.un air de plus pour le qanoun.EN FAIT VOUS VOUS REVEILLEZ ET VOUS CONSTATEZ QUE RIEN N A CHANGE.LE SCHTROUMPF EST TOUJOURS SUR LE TRÖNE.LES SRVIETTEURS KDS ET AUTRE AFGHAN SONT LA.LA VIE CONTINUE DANS LE PAYS OU TOUT CE QUI N EST PAS AUTORISE EST INTERDIT.
    • Posté par Muhend-Ukavache, 01 Mai, 2010
      @Oran. Le pere de khalifa etait Ministre des Transports dans le gouvernement du dictateur Boumedienne. Il a eu cette promotion et les privilige qui l'accompagne pour avoir denoncer Tahar ZBIRI qui voulait renverser Boumedienne.
    • Posté par abder, 01 Mai, 2010
      Je pense que les félons et zélateurs de ce pseudo gouvernement ont lâché ce jeune pour qu'ils ne soient pas touchés après qu'ils ont amassé des flots de dinars et de dollar. De mon point de vu c'est justement au moment ou Noel MAMAIRE demandait une commission d'enquête que ces zélateurs corrompus jusqu'à la moelle dont le frérot cupide ont lâché Moumen et avec lui le petit épargnant algé-rien combien de suicide et laissés sur le carreau rien que pour "quelques dollar de plus" ? Soyons clair que ce conglomérat de zélateurs de harki d'hier et terroristes aujourd’hui qui spolient en gérant ce pays des merveilles en écrasant ce peuple. Si le peuple voudrait que cela change il est capable de rééditer un 88 à l'envers avec tous les enfants de ce pays militaires, Policiers etc. Puisque toutes les catégories sociales sont touchées. Quitte à mourir comme dit bien le slogan utiliser par les jeunes de la Kabylie "vous ne pouvez pas nous tuer nous sommes déjà mort" Khalifa est un nain à cotés des Khelil et Temmar and Co. Un ministre qui s’est dit pas assez intelligent est devenu Ministre des Affaires étrangère si ce n’est pas un pays des merveilles alors c’est un pays des cancres. Vive la révolution. Abder
    • Posté par Salima Aoukhasse w.de Béjaia 06.000 Alg, 30 Avril, 2010
      Moi je suis dacors avec l'opinion de mr Mohand, Khalifa Abdélmouméne méme s'il fesait sortir des devises en dehors de l'Algérie il fesait travailler plus de 30.000 salariées en Algérie pas comme certains dans le gouvernement Algérien.Je reviens aussi sur le sujet de notre ami Tahar Azem de Batna,Et bien oui Mr Azem c'est plutot Mr Said Bouteflika qui s'en est mis pleins les poches sur cette affaire.A.Khalifa n'est qu'une victime dans cette affaire maudite faite de hyphocrésie,mensonge,corruption ect.... Je pense que vous savez de quoi je parle Mr Chakib Khelil.....VIVE NOTRE PAUVRE ALGERIE..... Si c'était LIAMINE ZEROUALE ENCORE LE PRESIDENT DE L'ALGERIE IL N'Y AURAIS JAMAIS CES PROBLEMES.....
    • Posté par mohand, 30 Avril, 2010
      meme s'il a vole il n'a pas fait sortir d'algerie d'algerie.il faisait travailler 15a20000salarier.ce n'est pas comme ce qu'il vole pour remplire les compte a l'etranger.d'ailleure combien de chomeure apres avoire mise en banque-route son ampire.tojours sure instruction des juifs francais a leure tete mamaire eclo que l'algerie a commencer haérceler.il est bete de ce laisser manipuler pour qu'il accepte de faire la K.T.V.son premier raportage d'ailleur ces la palestine.
    • Posté par ORAN, 30 Avril, 2010
      Croyez vous qu'un simple PHARMACIEN arriverait un jour a faire ce que Khalifa a fait en un coups de magique? Qui est le pere de Khalifa? A chaque fois que le systeme sente l'odeur du brulé de la marmite sociale, il nous sort un lapin pour calmer les esprits. Pour calmer un chien qui aboie on lui lance un os . Alors que le peuple attend toujours l'assassin de Boudiaf, de Said Fodil, l'intervention de la justice Algerienne sur l'affaire Chakib ministre algerien,la suite du scandal SONTRACH. et la suite des autres scandales economique..etc. Khalifa n'est qu'un pauvre opportuniste victime de la malice de nos cadres sangsues qui ont profité sur son dos. Extradé ou pas et puis apres? Des ministres volent, des militaires assassinent,un president qui a des antecedents avec la cour des comptes....etc, en 2010 on nous reparle de Khalifa . faite ce que je dis mais pas ce que je fais. Gloire a nos martyres.
    • Posté par Aassimi, 30 Avril, 2010
      Il est très peu probable qu'il soit extradé: qui va juger l'autre? La justice de nuit peut etre!
    • Posté par Tahar Azem (W.DE BATNE)05.000 ALG, 30 Avril, 2010
      VIVE LE MARTHYR MOUMENE KHALIFA,VIVE LES HEROS DE L'ALGERIE,TEYYHHAA EL-DJAZAIR,C'EST PLUTOT SAISD BOUTEFLIKA QUI S'EN MET PLEIN LES POCHES......
    • Posté par samira tizi ouzou, 30 Avril, 2010
      toute la KABYLIE est avec le heros chahid rafik khalifa .
    • Posté par Arezki.B, 30 Avril, 2010
      Ils vont lui envoyer Lembarek ou Chouaib pour l'accueillir à l'aéroport.
    • Posté par PASSISUR, 30 Avril, 2010
      LE BABY JET SET NE SERA PAS EXTRADE. IL EST LE FILS DE SON PAPA L'EX MINISTRE LAROUSSI. CE DERNIER EST L'AMI DES ANCIENS DU MALG ET C'EST A EUX QUE REVIENNENT LE VOLANT DE LA VOITURE ALGERIE. LA CONSOMMATION DIPLOMATIQUE ET DE L'INFORMATION DESINFORMEE OBLIGENT.
    • Posté par Daamghar, 29 Avril, 2010
      Foutaises! Foutaises et foutaises! Il ne sera jamais extradé. Il reviendra en Algérie en héro suivant des formules dont seuls nos gouvernants ont le secret.
    • Posté par Mohamed Abou Soltan El Djahili, 29 Avril, 2010
      BARR(bismi alah rahman rahim), Khalifa est un caillot compare aux enormes galets qui l'ont engendre et qui sont toujours dans le circuits du regime tyrannique arabo-colonial qui etrangle l'Algerie depuis 1962.
    • Posté par naif, 29 Avril, 2010
      Qu'a obtenu la grande Bretagne en échange?
    • Posté par malek, 29 Avril, 2010
      a mon avis il va etre tuer avant d etre entendu.
    • Posté par nour, 29 Avril, 2010
      @michel perront:si vous accepter de rembourser ce qu'il a pris, l'Algerie est prete a le gracier et a meme en faire cadeau de ce "grand mr" a la france.alors deal or not deal????
    • Posté par massikani, 29 Avril, 2010
      il n'y'aura aucune extradition,si extradition il y'aura,ça sera une mascarade de justice comme on a l'habitude en algerie et ce n'est pas mr MELLOUK qui me contredira...
    • Posté par djermouche, 29 Avril, 2010
      tout ce manége est pour faire taire les Algériens car aprés la coupe du monde il y a rien à dire ,c'est la préparation de l'éboulement populaire à 90 %
    • Posté par Ghanima, 29 Avril, 2010
      Aprés le "casse" du siècle , assistera-t-on au procés de la plus grande escroquerie du siècle avec l'extradition de Khalifa ? Rien n'est moins sûr quand on connaît la prévenance et l'art des dissimulations du système politique dans ces situations.La machine des falsifications et des destructions de preuves va bientôt se mettre en branle , si ce n'est déjà fait. L'accusation sera réduite à du menu fretin ou les véritables commanditaires et bénéficiaires des détournements s'en tireront à bon compte.Il y aura aussi , comme vous le savez ,à la fin du procés quelques larmes de crocodiles pour faire faire dissiper les doutes.
    • Posté par Abdelkrim, 29 Avril, 2010
      On ne dénonce jamais leurs complices, c'est la loi chez les maffieux. Ils sont tenus de respecter la loi du silence pour protéger leur vie et celle de leur proches. Ils se connaissent bien. Donc, m.khalifa ne parlera pas même s'il est extradé en Algérie. Il sait de quoi sont capables ses amis s'ils venaient à les dénoncer. Il se taira dans l'espoir de sauver sa tête et surtout celles des membres de sa famille. Quand on sait qu'en Algérie elle détient tout les pouvoirs, on comprend qu'il ait tout intérêt à se la fermer.
    • Posté par Maddouche, 29 Avril, 2010
      Décidément, les algériens ne veulent pas comprendre que cette magouille Khalifa est un baril de poudre qui n’explosera jamais puisque l’argent qui s’est fait la malle n’a jamais fait l’objet de démarches pour son rapatriement, bien au contraire tout est fait pour ne pas en parler. Il y a trop d’intouchables qui sont dans la mélasse pour permettre d’entrevoir le bout de la vérité sur cette affaire. Le simple fait de voir sortir libre du tribunal une personne qui vient d’avouer avoir falsifié un document pour faire perdre 1.800 milliards à la caisse de retraite démontre toute la comédie qui continue de faire rêver les algériens. Encore un divertissement de plus pour les gueux et faire oublier les grandes magouilles en cours et notamment celles qui touchent les plus proches du sommet.
    • Posté par Aghiul, 29 Avril, 2010
      Boutef et tous ses ministres ,et meme les syndicalites maison,qui se sont encoquinés avec Khalifa, seront ils extradés aussi de leurs palais et palaces vers...L'Algerie populaire? J'en doute!
    • Posté par rachid, 29 Avril, 2010
      les loups ne mangent jamais entre eux. khalifa est une invention pure du systheme. il a ete élevé au rang des grands industriels par la systheme pour permettre aux dirigeants de faire des affaires que dis-je plutot de se remplir les poches et les banques. il ne sera jamais extradé il y aura toujours derriere lui les gens qu'il a servi pour le proteger de peur qu'il ne devoile leurs combines
    • Posté par yacine, 29 Avril, 2010
      Certains haut placés ne doivent plus dormir sur leur 2 oreilles, vu que khalifa a pu corrompre pratiquement tous les gens du systeme...bref, ca fait peu de sens de l'avoir à alger en sachant qu'il se defendra en parlant... A notre ami francais...michel... ummm avez vous recu des enveloppes comme depardieu et cie...c'est vrai que s'il avait continué à voler... il aurait pu venir en aide à l'UE, grece espagne portugal et probablement la france, ce que j'appelerai les pays déclinants... l'avenir le dira!!
    • Posté par el menfi, 28 Avril, 2010
      le mal que khalifa a fait pour l,algerie depasse tous les scandales, moi je ne lui pardonnerais jamais d'avoir briser mon rêve, j'ai fais des prêt, j'ai vendu le peu de bien que j'avais pour m'acheter 4000 euros pour aller chercher mon paradis ailleur. enfin le faite de te voir a sekadji pour 30 ans me faira du bien en me disant au moins un escro A GRAVATTE elimine du cicuit. je viendrais te rendre visite juste pour voir le visage le briseur de réve de tous un pays.
    • Posté par veritas, 28 Avril, 2010
      Khalifa ne viendra jamais en Algerie
    • Posté par mohamedtaleb38@yahoo.fr, 28 Avril, 2010
      Ca va etre interessant de voir les consequences du retour du golen boy en Algerie, y aura t il un nouveau proces ou est ce qu il va y avoir une commission de psychiatre pour l examiner comme c est fait dans le cas de l assassin du chef de police Algerienne apparement cette commission est diriger par le psychiatre bonnois qui a l epoque 2000/2005 etais presenter devant la justice pour harsselement sexuel et divers delit maintenant comme vous voyer il est a la tete de psychiatre pour assesement de l assasin par balle le numero un de la police Algerienne. Golden boy que Dieu soit avec toi il ne fallais pas te faire d enemies avec une mafia avec drapeau
    • Posté par Boukort, 28 Avril, 2010
      Il était vraiment temps ! Depuis le temps que Belaiz parlait de l'imminence de cette extradition O combien de fois reportée, pour une raison ou une autre. Les Anglais auraient-ils obtenu ce qu'il voulaient? Surement. Rappelons qu'ils voulaient : - Nous refiler, avec les garanties écrites du gouvernement algérien de ne pas les torturer ou les assassiner, les centaines d'Islamistes qu'ils avaient accueillis a bras ouverts dans les années 1990 pour se venger du régime algérien , qui supportait le activistes de l'IRA. - Nous vendre du matériel et des équipements militaires, dont des hélicos et des frégates. -Avoir leur part du gateau ( gaz et pétrole )algérien ammassé sur le dos des Algériens et des Algériennes, qui en profitent peu, a l'exception des dirigeant du pays, c'est a dire la nomemklatura. Je crois qu'ils ont tout obtenu, c'est pour cela qu'ils nous livrent aujourd'hui Khalifa, ou ce qu'il reste de cet escroc, de ce cadavre, qui devient encombrant et compromettant pour la réputation du pays de Sa Tres Gracieuse Majesté Elisabeth II, qui l'a refilé a une autre Majesté, disons un apprendti Majesté, qui est loin d'etre Gracieuse et qui a le don de collectionner les cadavres. Welcome at home, Mister Kalifa.
    • Posté par kabyle, 28 Avril, 2010
      Nous esperons que cette histoire finira par devoiler tout ses secrets.Beaucoup de pauvres algeriens ont perdu leur fortune.Les veritables criminels seront au moins connus du peuple et ceux qui ont tirés profit de cette banque seront jugés. en tout cas ? nous souhaitons que justice soit rendue et que les instances internationales soient garantes du bon deroulement du procés.connaissant le systeme judiciere algerien j'aurai souhaité que la procés se deroule ailleurs qu'en algerie.
    • Posté par bled miki, 28 Avril, 2010
      impossible il ne sera pas extrader car il n'a pas quite l'algerie a bord d'une barque(harag) mais il la quitte comme un grand chef d'état bien reçu dans le salon d'honneur de l'aéroport et quelque bises pour ces proche collaborateur du système au bled miki pic sous et roi
    • Posté par MICHEL PERRONT PARIS (France) U.E, 28 Avril, 2010
      J'ai eu la chance de cotoyer ce monsieur lorsque je travaillais pour la compagnie aériénne privée Khalifa-Airways,c'est dommage pour l'Algérie elle perd un grand monsieur.....
    • Posté par coucoucmoi, 28 Avril, 2010
      une cellle a serkadji l'attent pres de boumaarafi avec un bon plan d'incendie qui decimera les cocos en plein soiree de coupe du monde algerie UK dans líndifference la plus total.
  • khalifa ne sera jamais extrade' vers l'algerie !!!!c'est le jeux des politiques

    image

    Le ministre britannique de l'Intérieur Alan Johnson a donné mercredi son feu vert à l'extradition de l'ex-magnat algérien Rafik Khalifa vers son pays, a indiqué une porte-parole du ministère.
    "Le ministre de l'Intérieur a décidé aujourd'hui (mercredi) d'ordonner l'extradition de Rafik Khalifa", a précisé cette porte-parole, ajoutant: "Une lettre exposant les raisons de cette décision a été envoyée aux avocats de Rafik Khalifa".
    Le ministère s'est refusé à tout autre commentaire.
    "Nous allons faire appel", a déclaré dans la foulée à l'AFP Anita Vasisht, avocate de M. Khalifa. Selon elle, M. Johnson a "accepté les garanties diplomatiques" de l'Algérie concernant la sécurité de son client dans son pays.
    Le délai pour déposer un appel est de 14 jours, a-t-elle précisé.
    La justice britannique a autorisé en juin 2009 l'extradition vers son pays de M. Khalifa, condamné par défaut en mars 2007 à la réclusion à perpétuité notamment pour faillite frauduleuse. Il appartenait au ministre britannique de l'Intérieur de valider la décision.
    Ce dernier devait initialement rendre sa décision avant le 24 octobre 2009. Mais il avait obtenu un report à quatre reprises, en incluant celui qui avait porté la nouvelle date butoir au 30 avril.
    M. Khalifa a été reconnu coupable en Algérie d'"association de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de faux".
    Il s'est réfugié à Londres en 2003 lorsqu'a éclaté le scandale financier de la Khalifa Bank et de plusieurs entreprises de son empire. Il a été arrêté le 27 mars 2007 sur le territoire britannique dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen délivré par le tribunal de grande instance de Nanterre, près de Paris.
    La France a également déposé une demande d'extradition auprès de Londres mais son examen a été gelé, dans l'attente d'une décision définitive sur la demande algérienne qui prévaut sur celle de Paris.

    AFP

  • Benyoucef Mellouk répond à vos questions

    image
    image

    C’est l’homme qui divulgua le scandale des « magistrats faussaires » et qui n’en finit pas de payer pour cette audace. Benyoucef Mellouk vient d’être condamné une nouvelle fois à 4 mois de prison ferme par la Cour d’appel d’Alger. Cet ancien fonctionnaire au ministère de la Justice est harcelé depuis 18 ans, chassé de son travail et déchu de ses droits. Gravement malade, il est réduit à la misère pour un « crime » impardonnable : avoir brisé la loi du silence.

    Il a désigné ces agents de l’administration coloniale en Algérie et au Maroc qui deviendront, dès l’indépendance, des serviteurs zélés du régime autoritaire, après avoir falsifié des attestations de participation à la guerre de libération nationale.

    Malgré  des preuves irréfutables, cette forfaiture reste couverte au plus haut niveau de l’Etat, avec la complicité d’un parlement servile et d’une « famille révolutionnaire » à gages.

    Benyoucef Mellouk répond aux questions des lecteurs du Matindz.
    Envoyez vos questions avant dimanche 18 avril midi.

    Postez un commentaire Réactions (102 poste(s))

    Tapez le code se trouvant sur l'image:

    • Posté par Halima G., 21 Avril, 2010
      A Ghanima : Vous aviez entièrement raison de citer un des immenses déclencheur de la lutte de libération, à savoir Feu Ben M'Hidi! Voilà ce qu'il a dit, c'est gravé à jamais dans ma mémoire, car tous les "manuels" scolaires de BenBouzid ou kharroubi n'en pipent mot et pour cause...: "lorsque nous serons libres, il se passera des choses terribles. On oubliera toutes les souffrances de notre peuple pour se disputer les places. Ce sera la lutte pour le pouvoir. Nous sommes en pleine guerre et certains y pensent déjà. Oui, j'aimerais mourir au combat avant la fin..."! Prémonition??!!?? Non, je ne le pense pas, il savait déjà ce qui se tramait; ses "frères" d'armes ne l'ont-ils pas donné aux Colonisateurs?? Abanne n'a t-il pas été étranglé par ses mêmes "Frères"..?!? Et tant d'autres ignominies .... Tous les commentaires des internautes sont sincères mais... déroutants par leur franchise de "jeter l'éponge" comme l'a si bien dit K.M.! Monsieur Mellouk, personnellement je n'ai aucune question à vous poser; à quoi bon d'ailleurs! Tout n'est pas tellement clair? Comme je l'ai déjà écrit pour la pétition, la signer c'est se dire j'ai libéré ma "conscience"... car combien de pétitions ont été signées et.. oubliées!! Où est celle de M.Gharbi qui croupit toujours dans les geôles des Flibustiers; M.Benchicou a purgé deux années derrière leurs barreaux... Toutes les pétitions du monde sont ignorées tout comme nous sommes nous même ignorés par le grand pirate sénile et mégalo-paranoïaque à souhait!! Confucius avait dit " L'Homme supérieur est influencé par la Justice; l'homme vulgaire est influencé par l'amour du gain"! Par conséquent je voudrais apporter des "réponses" et faire en sorte que l'on soit nombreux à vos côtes par des actes concrets!! Votre courage est égal au courage aux Péres de la Révolution, mais néanmoins ne dit on pas que l(Homme courageux est bien ...seul et solitaire, car ne pouvant transmettre son courage aux autres, hélas!! Dénoncez les toutes et tous... Les moyens existent actuellement et "Ils" n'y peuvent absolument RIEN!! Avec tous mes respects, je vous salue!
    • Posté par Nasri, 20 Avril, 2010
      @ Yacine. On ne doit certainement pas parlé des mêmes militaires.
    • Posté par Barbach, 20 Avril, 2010
      A mond avis, M. Mellouk n'a plus le choix. Ou bien il publie la fameuse liste des faussaires dont il dit disposer et il dénudera ses bourreaux ou bien il ne le fera pas et il perdra toute la crédibilité des lecteurs et des citoyens qui l'ont soutenu contre vents et marées. La tribune ou le pilori ?
    • Posté par elkhayam, 20 Avril, 2010
      Le souffle de la liberté viendra de la Kabylie(je ne suis pas kabyle).Quand on voit ce qui se passe dans nos régions ou la mentalité islamiste qui gangrène notre société ne s'offusque pas devant les canalisations d'eaux usées se déversant à meme le sol,de nos villes devenues des dépotoirs.Des villes ou les cafés,fast-food et les mosquées poussent comme des champignons.Des villes ou les mots distraction et culture sont des péchés mortels.Cette mentalité ne s'offusque pas face à la corruption,les passe-droits, la médiocratie, de la stérilité nos terres agricoles jadis si généreuses... mais s'insurge et crie au bucher à la vue d'un livre "hors coran",d'un khimar mal ajusté ou d'une boisson "hors hallal".Un de nos ministre après avoir crié haut et fort d'un PC pour chaque foyer,nous glissons maintenant vers une mosquée pour chaque foyer.Quel délire !!!
    • Posté par Abdelkrim, 20 Avril, 2010
      Moi, je lui suggère plutôt de publier les noms des faussaires et les preuves dont il dispose. Une manière de remettre le dossier entre les mains du peuple puisque la justice ne veut pas le prendre en charge. Sinon, toutes ces informations dont il disposent pourront s'égarer un jour et toutes ces souffrances qu'il enduré n'auront servi à rien. Des blogs sur des sites différents pour plus de sécurité qui serviront uniquement à la publication ces informations. Une action pour l'Histoire et la Justice. Bon courage Monsieur Mellouk. Le peuple vous connait et vous reconnait comme l'un de ses fils les plus dignes. Vive l'Algérie!
    • Posté par ziadd, 20 Avril, 2010
      pourquoi ne pas devoiler la liste de ces faussaires et de ces responsables harki? une fois qu'il seront demasqués la peur sera dans leur camp. ca ne sert à rien de jouer à cache cache avec ces pourris qui ont pillés l'algerie, publiez leurs noms et le peuple fera le reste. mais si vous continuez à cacher les noms de ces résponsables installés par la france c'est comme si vous etes toujours complaisant avec eux. la preuve meme apres 18 ans de procedure ils sont toujours intouchables. car en tant que ancien magistrat vous etes toujours responsable, alors un dernier effort comme dans les autres pays du monde un listing des nom de ces harki aux médias et le tour est joué.
    • Posté par ziadd, 20 Avril, 2010
      comment ce fait t'il que 18 ans apres votre affaire, les algeriens ne connaissent pas le nom de ces magistrats faussaires, pourquoi ne pas avoir publiés les noms de ces magistrats? es ce que c'est normale que vous ne les publiez pas? imaginez que vous les auriez publié que serait t'il passé selon vous ?
    • Posté par yacine, 20 Avril, 2010
      A mr Nasri:Encore une autre contradiction ,les militaires du DRS sont devenus nationalistes ,ils n'ont pas laissé le president Bouteflika abondonner le sahara,alors qu'ils etaient des harkis a la solde de la france ,promotion laccoste etc... La politique de la france envers le conflit du sahara occidental est claire comme l'eau de roche,le Maroc est un allié de la france depuis bien des lustres,allez comprendre votre thèse !.
    • Posté par Benkortbi, 20 Avril, 2010
      @ Attafa. Ces ambassadeurs profitent surtout parce qu'ils sont protégés comme les députés par leurs immunités diplomatiques. C'est pour cela qu'ils se croient intouchables, impunis et au dessus de la loi. M. Mellouk, ces immunités peuvent elles être levées par la Justice ?
    • Posté par Nasro, 19 Avril, 2010
      tous mes respects Mr.Mellouk, j'aimerais savoir pour aprés tout ce temps et toutes les miséres endurées vous ne divulgez toujour pas les informations (noms et tout le reste) sur ce que vous savez par le biais de la presse ou tout simplement sur le net.
    • Posté par said abed, 19 Avril, 2010
      Monsieur Melouk, j'admire votre courage. INTERNET est l'instrument le plus efficace pour lutter contre ces maudits sinistres de l'etat. Faites les chanter en les menacant de publier toutes vos informations sur internet. Je peux meme vous aider a creer un site dedie a cet effet.
    • Posté par Attafa, 19 Avril, 2010
      @Ahmed, Benbouzid et Bouziane : Tout le monde au Ministère des Affaires Etrangères savent que certains ambassadeurs sont des intouchables parce qu'ils sont des amis et des proches du clan présidentiel. Ils se permettent d'acheter des résidences et des chancelleries pour des dizaines de millions d'euros alors qu'elles valent beaucoup moins. Ma question : la DRS peut-elle enquêter sur eux ?
    • Posté par Ould Abbès, 19 Avril, 2010
      Yacine, je confirme ce que dit Nasri car nos amis Sahraouis savent cela et se sont, à maintes reprises, plaints de la duplicité du clan d'Oujda, qui les a en réalité lâchés malgré l'agitation stérile des larbins de ce clan.
    • Posté par AGGONI Fahem, 19 Avril, 2010
      Savez vous que la naissance confère à la personne concerné la nationalité marocaine( selon le code de nationalité marocain). Ceux qui sont nés à OUJDA sont-ils encore marocain ? Ont-ils renoncé à leur nationalité d'origine? Ont-ils la double nationalité?
    • Posté par Nasri, 19 Avril, 2010
      Yacine, si tu creuses un peu plus la question, tu verras que jamais le Maroc n'a fait mieux avancer ses thèses sur le Sahara Occidental que depuis 1999. Quant à l'ouverture des frontières, il est de notorieté publique que c'est l'ANP et notamment le DRS qui s'y oppose. Si cela dépendait uniquement de Bouteflika et son clan, ils l'auraient réouverte depuis 1999.
    • Posté par Ahmed, 19 Avril, 2010
      @ Si Benbouzid. Il se passe apparemment beaucoup de choses pas musulmanes du tout dans les entreprises publiques, leurs agences à l'étranger et les ambassades dirigées par des amis de Boutef. La DRS ne va pas chômer. M. Mellouk, pouvez vous s'il vous plaît me confirmer si les petits délinquants ont commencé à être libérés par centaines pour laisser la place aux baleines ?
    • Posté par ben yakoub, 19 Avril, 2010
      salam alaikoum bravo et encore bravo pour votre courage il y'a des citoyens algeriens qui sont au courant sur beaucoups de choses qui ne parlent pas qui ne disent rien ils savent des choses sur la junte qui est au pouvoir mais malheureusement ils n'ont pas le patriotisme et le nationnalisme de Mr mellouk d'argaz.Pour faire mieux publiez ce que vous savez monsieur bon courage
    • Posté par Normal, 19 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk je suis fier de savoir que c'est grace a des Grands Hommes comme vous que l'Algerie continue d'être debout malgré tous les laches coups qu'elle ne cesse de recevoir dela part de tous les faussaires qui continuent de séquestrer notre chér pays et délapider ses biens au vu et au su des pouissances mondiales complices . Un pays dirigé par des faussaires, des fraudeurs et voleurs ne peut prétendre à la paix et a la prospérité . La famille révolutionnaire, les ayants droits et j'en passe ne sont que des charognards tout juste bons a servir leur maitre et a lui assurer une protection ! La vraie famille révolutionnaire a Honte de faire d'une noble cause une source d'enrichissement, au risque de paraitre comme des mercenaires qui ont pris les armes pour défendre un pays etranger, en contrepartie d'Honoraires financiers intarissables . Merci Mellouk d'avoir démontré que l'Algérie n'est pas faite seulement de laches et de mercenaires, Mais aussi et surtout d'Hommes et de femmes integres et dignes qui ne monaient pas leur combat et leur dignité ! Question : Dites NOUS Monsieur MELLOUK le Nombre Exact de Vrais Chouhadas et de Vrais Modjahidines de la guerre de libération Nationale ? étant Donné que le Nombre d'un Million et demi de Chahid est contesté .. et que le nombre de Moudjahidines aujourd'hui est extravagant pour ne pas dire qu'il dépasse même le nombre de la population Algérienne durant l'éré coloniale .
    • Posté par Kacem Madani, 19 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk ! Avant de poser de façon explicite quelques petites questions, permettez que je fasse part d'une petite anecdote concernant les faux et les vrais Moudjahids: Pendant la révolution, un Homme de notre village, que tout le monde appelait "Ohrich" (le futé) avait une réputation de "bon et généreux" qui s'étalait de la Grande Kabylie aux moindres recoins de Paris et des grandes villes de France, comme Nancy, sa ville de résidence, dans laquelle il possédait des biens (brasseries et hôtels) multiples. Nancy était devenue au fil des années 50 et début des années 60, le lieu de ralliement des gens du bled qui voulaient tenter une petite chance dans cette "Ghorba" que l'on disait fort accueillante d' Ohrich. Il faut dire que ce Monsieur constituait une sorte de bienfaiteur qui tenait un langage simple aux nouveaux débarqués du bled : Voici la clé de ta chambre, tu dors et tu manges chez moi sans te soucier de quoi que ce soit, tu me rembourseras quand tu trouveras du travail ! Disait -il à chaque nouveau venu. Des dizaines, des centaines, peut être bien des milliers de compatriotes (venus des quatre coins d'Algérie et pas seulement de Kabylie) avaient ainsi bénéficié des largesses de cet homme que l'on associait à un bienfaiteur dont le ciel ne pouvait être que garant de sa bénédiction. Quand la guerre éclatât, notre ami Ohrich ne se posa pas trop de questions quant à la légitimité du combat des Algériens pour retrouver leur liberté. Le voilà donc engagé dès les premières heures aux côtés de l'OCFLN. Il se conte que l'une de ses brasseries, située au 40 rue de la Hache à Nancy était devenue en quelques mois le lieu de ralliement de tous les "khaouas" du FLN et aussi l'endroit où les représentants du combat de terrain venaient récupérer l'argent des quêtes récolté auprès des concitoyens Émigrés. Il se disait même que parmi ces représentants, un certain Abelazziz Boutéflika serait passé par là pour une petite récolte (là, je parle au conditionnel, car je n'ai aucune preuve de ce que j'avance sinon les récits de gens de bonne foi. A vous de juger si un violeur de constitution et ami des égorgeurs, serait plus crédible si ces faits venaient à êtres démentis). En 1957-1958, notre ami Ohrich est arrêté et condamné pour association de malfaiteurs. La peine prononcée au terme d'un procès expéditif fût une condamnation à mort pure et simple, l'accusation portant sur l'entretien de tout un réseau de malfaiteurs à Nancy dont il était l'un des cerveaux. En attendant l'exécution de ladite sentence, le voilà ballotté de prison en prison, parmi lesquelles El-Harrach et Berrouaghia. Dans ces prisons, il y rencontra de nombreux "Cadres" (anciens et actuels) du FLN et surtout Aït-Ahmed, envers qui il faisait montre d' un respect admiratif, du fait que Monsieur Aït-Ahmed, semble-t-il, s'adonnait à un véritable travail pédagogique auprès des détenus pour leur apprendre aussi bien l'Arabe que le Français, dans cette promiscuité des cellules où l'on entassait ces valeureux combattants de l'ombre. Par miracle, notre ami Ohrich échappa à la sentence. Il fût libéré peu avant l'indépendance. Il rejoignit rapidement son quartier général de Nancy où des luttes de clans entre les vrais et les faux membres de l'OCFLN avaient déjà commencés. Je me souviens qu'un jour (de mon regard d'enfant terrorisé par cet emballement de règlement de comptes), arme à la main, il s'était mis en route pour éliminer la personne que l'on désignait comme le "Harki" qui avait dénoncé le réseau de Nancy avant son démantèlement. Les personnes au bar ont néanmoins réussi à le calmer en lui disant : Écoutes Da-Ohrich c'est fini maintenant, il faut savoir pardonner ! Cette personne (sortie indemne, au nom d'un pardon trop rapide) se retrouva très vite parmi les dirigeants de la cellule FLN de Nancy après 1962. Un jour de 1964-65, Ohrich revint à Alger. A son retour, son frère le poussait à réclamer, c'était dans l'air du temps à l'époque, sa part de récompense. Ohrich eu cette réplique, gravée à jamais dans ma mémoire: Tu sais "Aa H'çen" (Ahçen, le prénom de son frère) "Oudighara thamchthajar il-dzayer!" signifiant : l'Algérie ne m'a pas recruté comme ouvrier pour que je me permette de demander une paye. Pour lui, c'eut été une honte de réclamer quoique ce soit à ce niveau, ca serait se diminuer et ramener tout son combat à quelque chose d'indigne, d'autant qu'il n'était nullement dans le besoin. Ohrich est mort en 1967, à Nancy, après avoir continué son œuvre de bienfaisance envers les enfants du Bled qui continuaient à débarquer, la tête remplie de rêves et d'espoirs de cumuls de fortunes pour rentrer au plus vite avec un front de vainqueurs et de nantis auprès des leurs. A sa disparition, son frère, qui n'a jamais été mêlé, ni de près ni de loin, à la lutte contre la France se fait établir une carte d'ancien Moudjahid (avec des témoins fantoches) pour faire du trafique de ciment avec des gradés de l'armée, en plus d'avoir spolié ses neveux (tous mineurs à l'époque) de tous les biens qu'Ohrich avait laissé en héritage. Au vu de cette anecdote qui ressemble, à bien des égards, à l'histoire de toute l'Algérie confisquée par des héritiers latéraux, que faire monsieur Mellouk pour réhabiliter l'Histoire et chasser ces charognards qui s'acharnent sur la destinée de nos peuples depuis bien avant 1962 ? D'autant que les membres de la petite "famille révolutionnaire" ont bien préparé la succession, en cette bête immonde qu'ils ont enfanté et qui continue de faire des ravages aux quatre coins de notre pays (les derniers évènements de Hassi Messaoud où l'on s'attaque encore à des femmes sans défense sont là pour nous le rappeler). Des gens comme vous sont synonymes d'espoir Monsieur Mellouk! Mais, tous comptes faits, cet espoir ne représente-t-il guère plus qu'une petite illusion dans un océan de corruption qui se déchaine sur la bonne marche du pays avec une force et une voracité qui semblent impossible à contenir ? Votre combat, celui de Benchicou, de Aït-Ahmed, de Saïd Saadi, de Nourredine Aït Hamouda et de tant d'autres patriotes, ne représentent-ils guère plus que de simples coups d'épées portés à un océan d'imposture qui ne cesse de nous narguer en prenant d'avantage de volume à mesure que les années passent ? En d'autres termes, tous ces combats ne sont-ils pas vains Monsieur Mellouk ? N'est il pas déjà trop tard Monsieur Mellouk ? Ne voyez rien d'autre en ce pessimisme affiché de ma part qu'une mesure de ma rage et de mon désespoir de voir ainsi tant d'énergies dispersées comme autant de gouttes de bonnes intentions diluées dans cet océan d'imposture. Surtout que cette imposture semble être bien relayée par ceux qui considèrent que Ali Belhadj est le Nelson Mandela Algérien. C'est à se tirer une balle dans la tête pour ne plus accepter l'idée de n'être qu'un simple spectateur impuissant devant tant de bêtises que des imbéciles, Kalasnikovs à l'épaule, ont semé et sèment encore sur la terre et les racines de sagesse de nos ancêtres. Votre combat est noble! Espérons que ces années de sacrifices et d'injustices porteront un jour l'Algérie aux firmaments des espérances de cette majorité écrasante à laquelle on n'a donné guère d'autre choix que celui de jeter l'éponge. Salutations fraternelles, et toute mon admiration. K.M.
    • Posté par Chidra, 19 Avril, 2010
      j'aimerais être à votre place, dire la verité et mourir.le combat que vous menez doit être soutenu par tout les Algeriens dignent de ce nom.une hirondelle ,toute seule, ne peut pas faire le printemps.Etes vous capable M.Mellouk, d'aller jusqu'au bout,au risque de votre vie? Amirouche,Abane et leurs compagnons ont bien fait une partie de l'histoire,c'est à nous de la finir...Bon courage M.MELLOUK
    • Posté par Lynda, 19 Avril, 2010
      Ceux qui ont falsifié les papiers pour paraitre comme des moudjahidine en 1962, sont les usurpateurs, les imposteurs, les corrompus qui dirigeaient et dirigent encore le pays aujourd'hui. Pour moi, M. Mellouk, FALSIFICATION et CORRUPTION sont les "pile" et "face" d'une même pièce. Les frères et soeurs qui font le lien entre la falsification et la corruption n'ont pas du tout tort. Quel est votre avis ?
    • Posté par amazigh, 19 Avril, 2010
      Je suis solidaire à votre honnorable engagement et à votre exemplaire courage de rester DEBOUT Monsieur MELLOUK... et ma question est la suivante: Est ce que vous croyez à la réhabilitation de l'Algérie et cela dans tous les domaines, du préhistorique à l'actuel et pour le leguer au futur? Algérie faussée par la puissance des faussaires suffoque en suffoquant ces hommes et femmes sincères et authentiques.
    • Posté par kouder, 19 Avril, 2010
      Reposez-vous Mr Mellouk, vous en avez assez fait comme ça. Le fardeau est trop lourd à supporter pour une seule personne. Que tout un chacun assume un minimum de ses responsabilités et l'Algérie s'en portera un peu mieux.
    • Posté par Cherchali Amin, 19 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk Benyoucef Premierement Rabi ykoun maak fedenia wel akhra , et que dieu (soubhanou) vous prete vie afin d'achever votre oeuvre ainsi que de punir toutes les personnes qui vous on fait du mal aprés vous avoir demandé un travail imposible et de punir toutes les personnes qui on eteint la lumiere sur l'algerie post independante de 1962 a ce jour ( c'est a dire tout les dirigants de Benbella a Aujourd'hui exception faite a Boudiaf et peut etre a Zeroual qui a été le seul a demissioné , et encore car entouré de chipiste tel que Betchine et campagnie , ) Sur ce bon courage et Allah yahafdek a votre famille inchallah merci mille fois pour cette lueur d'espoir
    • Posté par ahmed mahmoud, 19 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur MELLOUK . A qui s'est adressé Bouteflika pour devenir président ? Qui sont les véritables détenteurs actuels du pouvoir en Algérie? Le clan de Oujda actuellement au pouvoir est il derrière la création du GIA et l'assassinat de Boudiaf et de Kasdi Merbah..entre autres?
    • Posté par Fodil, 19 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk, vous êtes un Modèle à suivre. Si Mellouk, que Dieu vous garde et nous donne (Peuple Algériens) plus de discernement pour mieux comprendre que Nous sommes Tous des Mellouk !!! Non, Monsieur Mellouk, je ne vous pose pas de questions, mais j'admire l'Homme que vous êtes.J'espère entendre plutôt vos questions... Quand j'ai découvert, l'affaire des majistrats faussaires, à travers plusieurs sites, et journaux Algériens, avant le jugement, J'ai suivi les intervenants (tes) et surtout nos courageuses Moudjahidates, après le jugement... et après avoir compris et méditer, mes larmes ne m'ont pas prévenues.. J'ai prié Dieu en silence en me disant, que ça va mobiliser tous ceux et celles qui n'acceptent plus jamais cette injustice et que c'est mieux ainsi, car cette affaire au moins sera la dernière, ça va Réveiller le Peuple, qui a prouvé qu'il est mobilisé en Algérie et aussi à l'etranger, notamment en france, car c'est gràce à la france que le Clan d'oujda existe, le Livre de S. Saadi nous confirme les racine de ce cancer qui range l'Algérie depuis 1962. Sachez Monsieur Mellouk, que comme moi, beaucoup d'Algériens et Algériennes partout sur la planète pensons que cette affaire et aussi notre affaire, notre Histoire qu'on veut garder falsifiée, et à travers vous, c'est au Peuple qu'on veut baillonner. Ce Peuple qui découvre les supercheries les plus sataniques. Après la falsification de notre Histoire et l'indépendance confisquée, le vol, la corruption,les tueries, les disparitions forcées, l'éxile, le traitement des chibanis... les voilà, autains, arroguants, nous provoquer en nous ordonnant de nous taire, si non, la prison ? Sommes-nous des éternels sur terre? Pourquoi accepter ces colons alors que nos ainés (avec Monsieur Mellouk) l'ont repoussé hier ? La réponse de ce Peuple tant méprisés, sera un TSUNAMI dans les rues de toute l'Agérie, nous marcherons sur El Mouradia, plus nombreux que la déferlante de l'EN de Foot. avec un slogan plein de sens gràce au LQA et merci à DB: When to Free Vive l'Algérie ! Tous ensemble nous clamerons LA Fin de la colonisation de l'Algérie.Une Algérie sans vous, Libre Démocratique, et Souveraine. Pour un changement Radicale, D'ici là nous hanterons vos nuits, torturons vos jours, nous sommes votre cauchemar, nous sommes le Peuple. Tous avec Mellouk et même plus, NOUS SOMMES TOUS DES MELLOUK ! Fraternellement,et respectueusement, Fodil.
    • Posté par Algerienne, 19 Avril, 2010
      Mr Mellouk ne pensez vous pas que les vrais et faux Moudjahidines devraient enfin se retirer de la vie politique Algerienne et laisser place à ceux qui n'ont jamais de près ou de loin participé à la guerre de liberation,la première generation d'après guerre a aujourd'hui plus de 60 ans,il est peut être temps de passer la main et ecrire l'histoire paisblement?.Deuxième question :Bouteflika ne devrait il pas selon vous retirer le nom de "Ministère" à cette Organisation d'anciens Moudjahidines qui devraient profiter de la thalassothérapie au frais du contribuable pour se detendre après tant de souffrances physiques et morales ainsi que de tant de mensonges?.Je suis trentenaire et même si l'histoire VRAIE de mon pays m'interesse au plus haut point,je ne veux plus voir ces androposés s'accaparer le pouvoir jusqu'à ma propre menopause.Je salue votre courage de nous dire la VERITE toute la VERITE sur ceux qui ont jeté la confusion sur les vrais moudjahidins et les vrais chouhadas qui ont donné leur vies pour que je puisse un jour avoir la chance de vous poser mes questions.
    • Posté par yacine, 19 Avril, 2010
      Juste pour vous faire part de mon admiration pour le courage qui vous anime. Je sais qu'il n'ya rien de plus difficile à supporter que l'injustice, mais dites vous bienqu'ilsne l'emmenerons pas au paradis. Votre place est bienplus enviable que la leur
    • Posté par djamel, 18 Avril, 2010
      Mr mellouk je m excuse mals je ne croi pas quil existe des moudjahidine en algerie.ilya seulement les chouhada et ceux qui ont assasines apres 62 le reste sont tous complices.
    • Posté par AMAZIGH, 18 Avril, 2010
      http://www.tsadz.com/politics/article_2051.html
    • Posté par M. Farah35, 18 Avril, 2010
      Bonjour, Monsieur Mellouk, Avoir du courage avec votre santé si fragile dans le pays qui est l'Algérie avec sa puissante mafia, c'est de s'assoir sur un volcan. D'autres ont payé le prix, je pense à Mohamed Benchicou et les deux années qu'il a passé derrière les barreaux pour un délit monté de toute pièce et Mohamed Boudiaf assassiné face aux caméras de la planète. Je suis persuadé que vous êtes un honnête algérien, ce qui vient de vous arriver est le prix à payer. O, combien j'aimerai être à votre place. En apprenant votre parcours et la leçon que vous venez de nous donner, je me dis finalement l'Algérie ne tombera jamais, il y aura toujours des hommes de la trompe de Benyoucef Mallouk pour la défendre. Je suis de tout coeur avec vous. Fraternellement à vous.
    • Posté par fouzia, 18 Avril, 2010
      feu MAHMOUDIabderrahmane,directeur du journal HEBDO D'ALGERIE,qui a publiée l'article documentaire sur les MAGISTRATS FAUSSAIRES,avec l'aide précieurse de monsieur MELLOUK BENYOUCEF,a soulevé un tollé général,et la prison pour les deux protagonistes,la justice alger-rienne,ne pourras jamais reconnaitre que parmis son batonnat ,il y a des magistrats harkis,voleurs qui sucent le sang des citoyens,et rendent des sentences au nom de ce pauvre PEUPLE que nous sommes,sans que cela nous offusquent d'une maniére générale ,nous meritons tous ce qui nous arrivent,nous n'avons pas etet assez vigilants,rendons hommage a ce cher monsieur MELLOUK,et au journaliste MAHMOUDI allh rahmou,qui on oser braver la peur:merci a vous deux,courage cher monsieur MELLOUK,vous avez mon soutien et s'il faut partager votre cellule et bien cela feras datte.
    • Posté par yiwen, 18 Avril, 2010
      On s'acharne contre tous ceux qui bougent de peur qu'ils atteignent les sommets de l'état où il y a surement beaucoup de choses à dire.
    • Posté par rachid slimani, 18 Avril, 2010
      bravo bravo pour votre courage de denoncer les suceurs de sang des algeriens malgré votre age et votre santé fragile vous avez eu le cran et l'audace de dire tout haut tout ce que les algeriens pensent tout bas le jour viendra ou cette algerie de 1 million et demi de martyrs revivra et ce jour tous ceux qui pensent comme vous et Dieu sait qu'ils son tres tres nombreux vous beniront
    • Posté par boumad, 18 Avril, 2010
      Posté par brahim,17 avril 2010 Miliana est fière de tous ses enfants qui ont toujours dénoncé l'oppression.Hier, ils avaient pour nom Mohamed Bouras, Ali La pointe,Youcef Damardji, Mustapha Ferroukhi entre autres, aujourd'hui,ils s'appellent Mohamed Benchicou,Benyoucef Mellouk. Quela baraka de Sidi Ahmed Benyoucef, le saint patron de Miliana, vous accompagne.
    • Posté par Bouras, 18 Avril, 2010
      Je suis personnellemnt convaincu que les révélations que Si Mellouk fera vont contribuer, à l'instar de celles contenues dans le livre que Said Sadi vient de publier sur le Colonel Amirouche, à montrer les véritables visages des monstres qui ont pris par la force les rênes du pouvoir en Algérie en 1962. C'est pour cela que M. Mellouk doit nous dire qui a fait quoi parmi les faussaires dont il dit détenir la liste. Il n'a pas le droit de nous décevoir. Sadi a placé la barre bien haut.
    • Posté par khaled djabrane, 18 Avril, 2010
      vous avez bravé le danger à main nu. Il est dit que le sage ne fuit pas le danger mais il ne l'affronte pas inutilement. Dans votre cas je ne saurai appliquer ce même proverbe qui s'avère inapproprié car apparemment il faudra un qualificatif qui va au delà de la sagesse pour restituer la porté de votre action. Je ne peut que m'incliner devant votre courage (que je n'ai pas par ailleurs)et vous avez droit à tout mon respect. Le vin étant débouché, continuant dans la lancée pour dénicher ces faux frères placés par la France après son départ en vu d'assurer la continuité de ses intérêts.Je pense plus spécialement à Ali Tounsi qui a été dernièrement assassiné et dont on dit qu'il a eu un passé bien plus que douteux quand à sa contribution à la guerre de libération et serait plutôt un agent double affilié au 2eme bureau et simulant son implication corps et âme à la cause nationale. Pourront ils continuer à mentir à tout le monde pendant tout le temps?
    • Posté par Harrachi, 18 Avril, 2010
      Que Dieu vous aide dans cette pénible épreuve.Que pensez vous de la réaction de la société civile "société civile" à propos de cette affaire de faussaires qui la concerne en réalité tous les vrais algériens?
    • Posté par Boualem, 18 Avril, 2010
      je n'ai pas de questions à poser,je n'ai pas de conseil à vous donner je veux simplement saluer votre honnêteté, votre courage et votre pugnacité dignes des martyrs et des vrais moujahiddins de 1954-62
    • Posté par Jerjer, 18 Avril, 2010
      Azul a mas Benyoucef Mellouk, ne pensez-vous pas que la liberation de l'Algerie (un territoire amazigh compose de plus de six nations amazighes) colonisee par un clan de terroriste nazi arabo-islamo-pillard passe obligatoirement par la decolonisation et la liberation de la Kabylie?
    • Posté par Benbouzid, 18 Avril, 2010
      Les observateurs avertis de la vie politique, économique et sociale algérienne disent que GNL 16 et la Grande Mosquée d'Alger vont être les deux derniers grands coups des membres du clan de Tlemcen avant de rentrer chez eux au Maroc, en Suisse, aux Etat Unis d'Amérique, en France, en Angleterre, aux Emirats Arabes Unis et ailleurs, à la fin 2010, dernier delai fixé par l'ANP à Bouteflika, visiblement moribond pour démissionner. Tout Sur l'Algérie, réputé proche d'Ouyahia, lequel est très réputé proche de qui vous savez, a annoncé aujourd'hui la fin de la pause qui aurait été unilatéralement observée depuis quelques semaines par le DRS dans les enquêtes qu'il menait sur le Ministre de l'Energie, la Sonatrach et ses Agences à l'étranger. Pas de répit pour les salopards ! Pensez vous que cela est vrai ? Benbouzid ( je n'ai rien à voir avec l'assassin de l'école algérienne ). Merci de bien vouloir répondre à ma question, M. Mellouk.
    • Posté par damiano, 18 Avril, 2010
      merci mr melouk d'avoir eclairer le peuple algerien d'une page de son histoire,vous etes un hero fidel au serment prété par les liberateur de ce payés,nous sommes tous des melouk, comme l'avait si amirouche a ses compagnions quand il se preparer de se rendre en tunisie "vous etes tous des amirouche" et bon courage.
    • Posté par damiano damiani, 18 Avril, 2010
      merci mr melouk d'avoir eclairer le peuple algerien d'une page de son histoire,vous etes un hero fidel au serment prété par les liberateur de ce payés,nous sommes tous des melouk, comme l'avait si amirouche a ses compagnions quand il se preparer de se rendre en tunisie "vous etes tous des amirouche" et bon courage.
    • Posté par mahmouh, 18 Avril, 2010
      votre combat vous honnore seulement comme il est suppose etre connu de tous les algeriens je vous suggere de donner les "NOM".
    • Posté par amazigh, 18 Avril, 2010
      Ben youcef vient d etre condamné par la justice de nuit.Le hic dans tout celà ,c est que tout le monde a accepté le verdict,ou sont ces magistrats qui defendent reellement le justiciable,comment se fait il ,qu il n y a pas eu de voix au sein de cette qui puisse dire Halte a l'injustice!ou sont les magistrats qui ont honore a plusieurs reprise leur statut?ont ils changé de camp? COMMENT ONT ILS accepte des verdicts dictés par telephone la nuits par les tenants du statut quo! Pourquoi ne pas decider d une greve generale justement,pour denoncer cette justice aux ordres!à l image de celle de l affaire Khalifa? jusqu a quand allons nous continuer de vivre sous l arbitraire!il est temps de briser ce systeme qui est en train d ancrer le pays dans les tenebres!
    • Posté par jesaisrien, 18 Avril, 2010
      Donnez-nous des noms, rien que des noms, tous les noms ! Merci et bon courage.
    • Posté par mok, 18 Avril, 2010
      Mr Mellouk, dors et déjà vous avez marqué dune encre indélébile votre temps ,votre camps ,celui des valeureux combattants et héros de l'Algérie éternelle. les traitres,les fossoyeurs sont démasqués à jamais grâce à des gens comme vous qui ont l'Amour ,l'honnêteté la vérité à offrir à ce peuple épris des valeur des hommes libres. L'histoire retiendra le combat des fidels enfants légitme de l'Algérie de ABANE,d'Ali la pointe de Amirouche,de krim et de tous les vrais patriotes de celle des traitres de ben bella boutef ali kafi ,boussouf, boumédiène et le reste du clan d'oujda qui a signé un pacte avec l'OAS de suzini et de De gaulle.. Ma question: confirmez-vous que le clan d'oujda et la cause principale de la racine des malheurs que nous vivons? Votre audace à défier goliath ne fait que démontrer votre grandeur comparée au nain c'est cela que retiendront les mortels que nous sommes ainsi que l'histoire... En somme votre sacrifice n'est pas vain car il s'inscrit dans la droite ligne de nos héros dont le peuple se reconnait... Gloire à vous !!!
    • Posté par anar, 18 Avril, 2010
      Mr. Mellouk j'admire votre courage et votre resistance, des hommes avec un grand H comme vous sont rares de nos jours,depuis le debut de votre affaire je croyais qu'il allait avoir des hommes forts, dignes,des vrais nationalistes, en l'occurence vos freres de combat s'il en reste des authentiques qui vont vous accompagner dans votre heroique lutte contre la pegre, mais helas, nous constatons que que vous l'avez a vos depends et que dieu vous vienne a l'aide,mais n'oubliez pas une chose "le petit peuple"meprisé que nous somme est solidaire avec vous.Comme disent imagighene anarez wala nakhnou
    • Posté par ziadd, 18 Avril, 2010
      pourquoi ne pas devoiler la liste de ces faussaires et de ces responsables harki? une fois qu'il seront demasqués la peur sera dans leur camp.
    • Posté par Ghanima, 18 Avril, 2010
      Mr benyoucef Mellouk , Pourriez-vous nous donner les raisons qui ont fait dire à Ben Mhidi , notre Héros de la Révolution , cette prémonition : " Je ne voudrais pas assister à l'indépendance de mon Pays , il se passera des choses terribles." ? Une prémonition qui s'est revélée exacte et que nous vivons tous les jours chacune et chacun dans son coin.Un sentiment général d'inachevé et de sacrifices consentis en pure perte. Les nouvelles générations qui devaient reprendre le flambeau ont été dévalorisées , broyées et humiliées, d'autres ont été forcées à l'exil et d'autres encore continuent de fuire le pays en tentant la traversée de la Méditerrannée à leurs risques et périls. L'indépendance des Algériennes et Algériens a été confisquée par de nouveaux Bachaghas et des faussaires avérés au service des puissances occidentales et des Conférences islamistes internationales qui veulent nous imposer leur néocolonialisme économique comme une fatalité ,leurs dogmes et leurs fetwas et qui nous font revivre la misére et l'oppression colonialiste au jour , le jour .Ils s'acharnent sur les populations au point de controler les papiers de paisibles citoyens (nes) dans les jardins publics et dans la rue comme de dangereux bougnoules ou des yaouled pendant que ceux qui ont mis le pays à feu et à sang dans le sillage de la sinistre OAS , sont choyés et bénéficient de toutes les largesses et sont appelés honteusement " Missious ".
    • Posté par DzCan, 18 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk, je salue votre courage et votre sens de la dignité. La peine à laquelle ces voyous vous condamnent n'a aucune valeur devant la grandeur de votre personnalité et vos actions très courageuses. Je suis de tout coeur avec vous et sachez que de nombreux algériens dignes et authentiques éprouvent une grande admiration pour vous, car vous avez su défendre et honorer le combat de nos véritables héros de la révolution. Votre action est d'une valeur inestimable.
    • Posté par AZROU, 18 Avril, 2010
      bonsoir les algeriens.LA CARAVANE PASSE LES CHIENS ABOYENT.(hacha limaytahelha).pourquoi.ont n'a trop aboyer jusqu'a est ce que nos gorges sont atteint de tumeurs.MAISou est le suivie?le SYSTYEME N4EST PAS INQUIET.ils nous laisses critiquer parler et quoi de changer?c'est en 2001 qu'ils ont ficeller leurs compte contre le peuple ALGERIEN.de gherbi a abrika ils ont plier la kabylie et la democratie ,ils ont casser la grosse cylindrer politique opposante au systeme.LE FLN juqu'aujord'hui il continu sa loi et sa dectature.si tu n'estpas de leurs fief ,aucune chance de vivre dignement,fonctionaire ,entrepreneurs,fellah ou autre.c'est l'article 120.qui est de retour sous une autre forme.rien qu'avoir ces gestionaires deleguer par leurs paire qui sont du fln meme si tu es inapte,ou a commis des affaires de moeurse,ilsuffit d'adherer ces cette mafia.MONSIEUR MELOUK,ET MADAME FATIMA OUZEGUENE DEVELGUER AU PEUPLE LA BOMBE QU4A VOUS CANFIER MR MELOUK.pour connaitre la realité.oui un veritable moudjahid soti avec une incapacité de 35 pour cent vivant avec un paecemiker jusqu'a sa mort.il est pris en charge par des hommes simple.des HARKIS ET LEURS FILS AU POSTES DE RESPONSABILITE.QUEL MALHEUR§!des moudjahidine sans retraite jusqu'a leurs mort.donc ou sont ces moudjahidines restant,quant ont voit un certaine gherib a guelma incarcerer pour les beau yeux des terros.ou est la justice?CAUCHMARE YADINRAB.
    • Posté par facou, 18 Avril, 2010
      Les faux moudjahids ca existe commencant par boutesrika ,Zerhouni, Y'a aussi des faux algeriens qui ont quittes leur patrie le maroc pour venir s'installer chez nous pour nous abrutir avec la complicitee des Anegeriens de service .vive l'Algerie libre et BERBERE.
    • Posté par agou ramdane, 18 Avril, 2010
      A Vous MR Mellouk c'est un honneur qu'il y est encore des hommes comme vous oui c'est un grand avec un grand H (honneur) ma mere na jamais connues presque son pere elle avais a epine 6 ans il fus le premier assassiner dans un abris aussitot sortis et apres avoir ete denoncer par un cousin a lui bon ben certain disent qu'il a agits sous l'effet de la torture bon je ne sais pas encore et ma fois jusqua a ce jour un des survivants existe encore il est encore en vie bien qu'il est malade peut temoigner mais je pense aller le voir et raconter reelemen,t les faits mais je n'ai pas oser parceque il est l'un des premier responsable de la mouhafadha et responsable des moudjahines sans pourvoir fait queleque choses pour ma grande mere qui restait veuve a l'age de 27 ans . je dis bien a l'age de 27 ans sans pouvoir se remarier , imaginer vous un peux nos femmes maintenant a l'age de 27 ans elles sont encore jeunes elle ne soucient meme pas de mariage . voila ce qui de mon grand pere maternelle et ce qui de mon grand pere paternel mon pere aussi n'a connu son pere qu'a 6 ans ou 7 ans puisque mon grand pere est decede en france on travaillons sans les normes de protection puisque il me sembles qu'il a travailler dans une unsine de production de raticide et il est deceder suite a l'exploitation pur et simple et sans norme de protection voila. donc a vous a mr mellouk vous un grand homme pour moi et pour des milliosn d'algeriens je peux dire que grace a vous et beaucoups comme vous que nous avons encore l'espoire de vivre .
    • Posté par Didine RAYAN, 18 Avril, 2010
      Bonjour M Mellouk, Une toute petite question s’il vous plait : Êtes-vous disposés à publier une liste nominative des faussaires pour que les algériens en prennent connaissance Merci
    • Posté par athee-pur-sucre, 18 Avril, 2010
      la fin de ce regne ne prendra fin qu'avec la force de la revolution. C'est de l'independance du pays et de la reconquete de la liberte du peuple algerien, ni plus ni moins,qu'il s'agit comme ca etait le cas avec la colonisation francaise dont l'independance n'a ete arrache qu'avec la force de la revolution. Peut-on envisager une revolution (meme avec un peuple qui aujourd'hui, il est vrai, dort a poing ferme)? et si des Hommes qui ont l'interet du pays au coeur comme vous M. Benyoucef Mellouk s'unissaient pour prendre la tete d'un mouvement de protestation massif qui descendrait dans la rue exigerait le dèpart de tous ces voyous qui ont malmene le pays et son peuple?
    • Posté par AMNAs, 18 Avril, 2010
      Bonjour à toutes et à tous. Je voudrais d'abord saluer le courage et la ténacité de Monsieur Mellouk. C'est un grand homme et l'Algérie a besoin de centaines d'hommes courageux comme lui. Mais, hélas! il est plus facile d'être lâche que courageux... Je voudrais demander à Monsieur Mellouk ceci : 1 - Pourquoi ne publie-t-il pas les noms de ces falsificateurs, puisque, de toute façon, il est condamné? Autant que le Peuple sache qui sont ces traites! 2 - On dit souvent que la meilleure défense c'est l'attaque : pourquoi, Monsieur Mellouk, n'estez-vous pas en justice (même s'il s'agit d'une justice aux commandes) l'ONM, pour soutient et protection à l'égard de faussaires, les faussaires et carrément l'Etat algérien, pour couverture et protection au bénéfice de personnes pratiquanr le faux et l'usage de faux? Mes remerciements et bon courage! Je suis avec vous, Monsieur Mellouk. AMNAS.
    • Posté par Kamel Massi, 18 Avril, 2010
      Mr Mellouk, votre courage (qualite qui se fait de plus en plus rare dans notre pays) est examplaire; mais il le serait encore plus si vous revelez votre liste. Vous l'eternalizerez (en meme temps que votre nom) en la confiant a l'Internet. Je vous souhaite certainement une longue vie mais faites le vite.
    • Posté par Bouziane, 18 Avril, 2010
      M. Mellouk, depuis quelques semaines des informations circulent à travers tout le pays que les administrations, les entreprises et les ambassades qui sont dirigées par des proches du clan présidentiel vont être passées au peigne fin par les enquêteurs du DRS. Surtout celles qui ont passé des contrats pour l'acquisition de biens mobiliers et immobiliers pour plusieurs dizaines de millions d'euros. La corruption a finalement fini par rattraper de nouveau Bouteflika qui a été déja condamné en 1979 par la Cour des Comptes pour le détournement de 36 millions de dollars. Cela signifie-t-il la fin de l'impunité dont le président imposé et son clan jouissaient ? A mon avis la chance pour votre réhabilitation et le triomphe de votre cause a sonné, il faut la saisir en jetant le pavé dans la mare de ces canards boiteux.
    • Posté par Mohamed, 18 Avril, 2010
      Vous êtes un réel démocrate. Je pense qu'il faut vous aider, par plus que des mots. Vous êtes le seul héros, par les temps qui courent.
    • Posté par Bouzouidja, 18 Avril, 2010
      Cher M. Mellouk, avec ces valeureux syndicats autonomes qui investissent tous les secteurs et damnent le pion à la vieille et malade UGTA enlisée dans les scandales de ses Oeuvres Sociales et autres affaires scabreuses et qui ne représente qu'une poignée d'opportunistes qui l'ont confisquée depuis presque deux décennies. Avec ces milliers d'associations qui oeuvrent inlassablement dans le silence et souvent dans le dénuement total pour l'amélioration du bien être social des Algériens et des Algériennes majoritairement abandonnés par leur Etat arrogant et rétrograde. Avec la vaillante presse indépendante écrite et en ligne et ses centaines de miliers de lecteurs et d'internautes qui dénoncent quotidiennement les dérives, abus et méfaits d'un pouvoir, très peu représentatif et de plus en plus isolé sur les plan interne et international. Avec toutes ces àmes de bonne volonté dont les sacrifces énormes ont fait que notre pays est resté debout au moment ou très peu donnaient cher de sa peau. Vous representez, M. Mellouk, l'Algérie qui vit, l'Algérie qui bouge, l'Algérie qui évolue, l'Algérie qui dénonce la corruption généralisée encouragée par le pouvoir. Vous constituez un repère majeur pour notre jeunesse. C'est pour cela qu'il faut, comme de nombreux internautes vous ont demandé de le faire, dire la vérité, rien que la vérité, toute la vérité. Liberez votre conscience en nous disant qui sont ces faussaires.
    • Posté par hacene, 18 Avril, 2010
      J'ai honte de Nous, peuple Algériens, qui crions nôtre fierté démesurée alors que des injustices effarantes sont commises sous nôtre nez en toute impunité. On est des grandes gueules mais, nous n'avons pas les bras longs qui avec. Mr Mellouk et d'autres qui vous ressemblent, êtes peu nombreux malheureusement pour faire pencher la balance du bon coté : pour l'instant on est plus un tas de mouche qu'un tas d'abeilles. Gloire à vous autres, qui avez encore le sens du sacrifice et du don de soi. En attendant, les Algériens sont dopés avec l'équipe nationale à coup de millions et l'Algérie continue sa descente aux enfers.
    • Posté par Madih, 18 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk. L'article dit que vous êtes réduit à la misère. Nous serait-il possible de faire quelque chose pour vous?
    • Posté par bensalah, 17 Avril, 2010
      personne ne peut rien faire contre ces ignobles corrupteurs , voleurs , seul dieu nous rendra notre fierté, un jour la vérité finira par éclater et nos enfants vivront heureux tant pis pour nous car quelques part c notre faute alors on paie et se tait , n'allez plus voter mes amis ne leurs donner plus votre voie quelle soit un oui ou un non de toute façon tout le monde sait de quoi ces malfrats de quoi ils sont capables des hommes ils n'y ont n'a pas beaucoup alors courage courage courage la délivrance c pour bien bientôt.
    • Posté par Daamghar, 17 Avril, 2010
      Juste que je suis avec vous de tout coeur. Toutes les questions de nos amis internautes sont miennes et viennent de tous les algériens épris de justice. Votre honnêteté et votre combat seront cités dans l'histoire de l'Algérie.
    • Posté par merzouk S., 17 Avril, 2010
      Mon père est un moudjahid, il m’a raconté qu’il n’a jamais accepté de prendre la rente correspondante pour la raison qu’après l’indépendance lorsqu’il s’est présenté au ministère pour constituer le dossier des ayants droit il a été reçu par un fonctionnaire harki…. Ce que vous dénoncer je pense que tous les algériens le savent, nous le pauvre peuple nous vivons dans notre chair les conséquences de cette hogra de l’histoire… Par contre si vous citer des noms …... vous aurez le courage que mon père n'a pas eu
    • Posté par Rabah Mansour, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk,vous êtes rentré dans l'Histoire comme celui qui a refusé de manger au ratelier des corrompus et qui cherche la Vérité.Vous avez montré au peuple le vrai visage de ces pseudo-révolutionnaires qui ont trahi nos valeureux chouhadas.Abane et Benmhidi doivent se réjouir là où ils sont.
    • Posté par Alilou, 17 Avril, 2010
      Vous avez tout sacrifiez pour les dennoncer, rare sont les hommes de votre stature, mais ce sacrifice n'est pas parti en vain, tout ce qui vous reste a faire est de publiez la liste, on est a l'ere du net cette merveille n'a pas de police, ni de frontieres. J'espere qu'il y aura encore des homme comme vous pour continuer a porter le flombeau de nos valeureux martyres, Dieu saura reconnaitre les siens. Est-ce que il ya des choses que nous puissions faire pour les demasquer et les juger comme des traitres a la nation? Merci pour l'exemple a suivre.
    • Posté par galerien, 17 Avril, 2010
      mr benyoucef,je tiens a vous rendre un grand hommage,tout en saluant votre courage,resistance et patience pour tout ce que vous avez enduré pendant 18 ans d'injustice et de souffrance pour vous et votre famille.l 'algerie subit actuellement les consequences desastreuses et nefastes du clan d'oujda qui a nous a faussé l'histoire, assassine les elites ,dilapidé les biens et clochardisé la societé algerienne.apres l'independance,les gens qui etaient a oujda ,sont rentrés en algerie et occupés la justice,l'education et l'administration avec la benediction des francais qui ont facilité leur installation ,ont fait infiltré les militaires au sein de l'anp( la bleuite:nezzar et compagnie),pour le seul et unique but de detruire ce qu'ils ont laissé derriére eux.actuellement cesar boutef et son clan d'oujda profite de ce complot pour pereniser un systeme basé sur la corruption ,le mensonge et la marginalisation des citoyens honnetes et nationalistes.cesar boutef a peur de l'ecriture de l'histoire et que le dossier des magistrats faussaires et des faux moujdahidines soit divulgué ,parce qu'il en fait partie lui et tous ses amis de nedroma tlemcen,maghnia,avant c'etait avec la benediction du dictateur boumediene et maintenant avec l'aval de l'occident et usa qui ferment leurs yeux sur les droits de l'homme qui sont bafoues ,carils trouvent leurs et notre cesar boutef payeleur silence.mrbenyoucef,le peuple algerien est divise en 2:une majorité corrompue qui trouve son compte avec ce systeme et une minorité honnete et nationaliste qui vous soutient vous ,sans oublier mr gherbi et tous les vrais hommes qui se sont battus pour ce pays.n'a t'on pas dit:la revolution est declenchée par des fous ,faite par des heros ,heritée par les laches.il viendra le jour ou la verité et la justice triompheront dans ce pays et lesmasques tomberont,c'est juste une question de temps.gloire aux martyrs ,aux vrais hommesqui luttent au quotidien chacun a sa maniere.mr benyoucef,mme bouhired tous les moudjahidnes,merci a vous ,aux heros trahi par boutef et compagnie:colonel amirouche si haoues ,krim belkacem,khider....
    • Posté par bled_el_khir, 17 Avril, 2010
      Excellente initiative du journal Le Matin. Pourquoi ne pas l'étendre à d'autres personnalités pour permettre aux WATANIYINE de s'organiser autour d'un projet de changement et de sauvetage de la nation, en se plaçant derrière des fédérateurs tels que Said Sadi?
    • Posté par bled_el_khir, 17 Avril, 2010
      Excellente initiative du journal Le Matin. Pourquoi ne pas l'étendre à d'autres personnalités pour permettre aux WATANIYINE de s'organiser autour d'un projet de changement et de sauvetage de la nation, en se plaçant derrière des fédérateurs tels que Said Sadi?
    • Posté par yacine, 17 Avril, 2010
      Bonjour Monsieur Mellouk, ne pensez-vous pas que vous êtes victime de votre propre honnêteté ? Ne pense-vous pas que vous auriez mieux fait de vous taire comme vous l'a suggéré la présidente du Tribunal qui vous a condamné ? Ne pensez-vous pas qu'il y a un réel paradoxe dans le fait que vous, un ancien moudjahid,vous avez été dépouillé de tous vos droits, alors que cette magistrate, qui ne connaît rien de la Révolution algérienne, continue à bénéficier d'un salaire mirobolant et un tas d'avantages consentis par un pouvoir corrompu ? Cela ne prouve-t-il pas que nous sommes gouvernés par une clique dont le seul souci est de maintenir le pays sous une dictature écrasante qui lui permet de perpétuer sa richesse indue ? N'auriez-vous pas dû vous méfier de ceux qui n'ont pas hésité à assassiner Mohamed Boudiaf et de milliers d'autres Algériens ? Meilleures salutations
    • Posté par AKAVACHE, 17 Avril, 2010
      Monsieur MELLOUK vous avec beaucoup de courage et nous aprés, utilisant une régle appliquée chez les vrais démocrates ,celle de dénonncer par des moyens civilisés les bévues du pouvoir en place en se démarquant en opposants de celui -ci . Opposant veut dire la frange des citoyens qui n'a pas donner sa voix au pouvoir ,la minorité qui a perdu les éléctions qui ont permi a ce pouvoir d'etre légitime et de représenter la majorité .Vous constatez qu'au moins ne nous sommes pas dans cette optique là . Le pouvoir n'a jamais été légitime ,il ne se mantient malgré nous que grace à l'utilisation de la force armée . C'est autant que de mettre du mircrochrome sur une jambe de bois . Utiliser la presse pour alréter l'opinion nationale ou internationale n'a donné aucun résultat à la démérche .Les magistrats faussaires ,les banquiers voleurs ,les miltaires tueurs ,les ministres usurpateurs et les présidents dictateurs ne comprennent pas la langue de la démocratie ,le seul langage à leur déstiner sera la contre violence la seule lois qui pourra les atteinder sera celle du plus fort ,nous sommes sur un ring et la force du pouvoir c'est son argent ,c'est les 07 millards de dollars qu'il déponse chaque année pour s'armer ,c'est les 200milles flics qu'il consacre à sa sécurité ,voila le mal ,reste à voir les moyens de s'offrir l'antidote . En attendant vous avez toute ma sympathie c'est tout ce que je peux offrir .
    • Posté par yacine, 17 Avril, 2010
      A Nassri: il y a 50000 marocains qui ont obtenu la nationalité algérienne en 1962,oui c'est possible ,mais vous citez des noms qui sont au pouvoir a ce jour .Vraiment c'est une supputation farfelue.SI c'est vraiment le cas ,comment se fait il qu'ils n'ont pas lâché le Sahara occidental et ont laissé leur "frère" d'oujda crever de faim a cause de la fermeture des frontières terrestres.
    • Posté par iflisse, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk, je salue votre courage Pensez vous monsieur qu'il y'a encore des vrais moudjahidines. A ma connaisance aprés toutes les opérations militaires telles que "Jumelle" "Etincelle" etc.. nos vaillants maquisards ont été laminés Les seuls survivants sont restés cachés dans des casemates attendant le jour de l'indépendance Au jour d'aujourd'hui les survivants ne doivent pas dépasser le millier Quant à l'armée des frontiéres il est indécent de les considérer comme anciens moudjaheds Savez vous qu'en France; sont considérés anciens combatants , seuls ceux qui ont participé à un combat sur un terrain d'opération De grâce incluer également dans votre liste tout l'état major de Ghardimaou et du Maroc ainsi que tous les régiments de l'ANP des frontiéres
    • Posté par MOH, 17 Avril, 2010
      Mellouk il faut devoile la liste au peuple et tu aura la consience trenquile.ce dernier n est pas dupe.
    • Posté par Boumendjel, 17 Avril, 2010
      Bien dit Mimouna. Win trouh ya katal errouh. Nezzar, Hasseni, Zerhouni etc..., ils sont en train de tomber l'un après l'autre. Si M. Mellouk aura le courage de déevoiler la fameuse liste qu'il a établie, il va certainement accélérer la chute des imposteurs et des usurpateurs. Il contribuera ainsi à l'avènement de la "Nouvelle Algérie", jeune et vigoureuse, qui sera débarassée des tares originelles de l'Algérie malade et impuissante que ces faussaires vont nous léguer. Apres eux le déluge.
    • Posté par Ali Kloul, 17 Avril, 2010
      Est ce que la période de transition coloniale du 19 mars au 05 juillet 1662 à était bénéfique pour l'Algérie et dans quelles circonstances c'est elle vraiment passé? Je vous souhaite bon courage et sachez que vous avez le soutien de tous les Algériens dignes de citoyens honnêtes.
    • Posté par RABAH, 17 Avril, 2010
      Bonjour M. Mellouk, vous qui connaissez le système algérien avec ses tares et ses carences, de l'intérieur, pensez-vous que le "bras de fer", dont la presse nationale et étrangère parlent tant ces derniers temps soit réel ou bien s'agit-il seulement de cinéma pour amuser la galarie et la distraire des scandales de corruption qui ternissent considérablement l'image de l'Algérie, qui végète dans son splendide isolement ? Les connaisseurs sont persuadés que c'est un autre coup fourré contre le peuple algérien, sorti des labos du DRS, dont le patron, le Général Toufic, s'entendrait comme larron en foire avec Boutef au point de les assimiler à des frères siamois appelés BOUTOUFIKA.
    • Posté par Mahmoudi, 17 Avril, 2010
      Cher M. Mellouk, honnêtement regrettez vous quoi que ce soit dans ce que vous aviez fait ? Si Oui, quoi exactement ? Ce combat par trop inégal, qui vous a visiblement épuisé, vous a-t-il appris quelque chose dont vous pourriez faire profiter nos jeunes livrés à eux mêmes et à la mafia qui vous a détruit sans pitié vous et votre famille ? Remerciements anticipés pour votre franchise.
    • Posté par tarlahmam, 17 Avril, 2010
      TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES...PUBLIEZ LA LISTE SUR CE JOURNAL ET VOUS NE SEREZ PLUS SEUL.VOUS N'AVEZ PLUS RIEN A PERDRE.RARE SONT LES HOMMES EN ALGERIE...
    • Posté par Tinihinane, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk, Vous connaissez bien le systeme repressif et la mentalite des gens qui sont ou qui cautionnent le pouvoir. Est ce que vous croyez ou vous avez une lueure d'espoir que un jour il y aura une rennaiassance ou des nouveaux leaders qui vont se debarrasser de la junte mafieuse au pouvoir et d instaurer une nouvelle republique?
    • Posté par zino, 17 Avril, 2010
      Mr Mellouk je vous informe que je garde bcp d'articles de journaux que la presse vous a consacrer depuis des années. Votre combat est exemplaire et édifiant. Je suis convaincu qu'il y'a énormément de gens qui le suivent. Ma question est simple:du moment qu'on continue a vous persécuter jusqu'à présent, pourquoi ne pas divulguer la liste nominative des traitres? Le peuple en qui la justice est faite en son nom, doit savoir qui sont ces traitres qui la manipulent
    • Posté par idir, 17 Avril, 2010
      D’abord je veux vous témoigner tous mon soutien et mon respect pour votre courageux combat. La question que je veux vous poser je pense que d’autre vous l’ont déjà posé .Mais étant donné maintenant votre expérience de la justice algérienne, du fait qu’il est évident qu’elle est au ordre des personne que vous dénoncez ne vos t’il pas mieux rendre public le dossier et les noms des personnes concerné ? Ne faut t’il pas mettre les tenants et les aboutissant de ce dossier devant le peuple algérien pour enfin qu’il soit devant la lumière cru de ses responsabilités , que l’on sache que le sang de nos martyrs est foulé au pied par cette racaille?
    • Posté par Bounif, 17 Avril, 2010
      Comment faire pour soustraire l'Algérie aux serres de ces vautours et ses vamprires qui sucent son sang et détruisent l'avenir de sa jeunesse pour rester au pouvoir après avoir détruit et banni les cadres honnêtes de leur génération diabolique? Bouteflika et la racaille de vieux tacots qui l'entourent incarnent cette horde de charognards, qui font honte au pays.
    • Posté par Mimouna, 17 Avril, 2010
      Moi je ne vais pas vous poser une question car celles qui ont été soulevées par nos amis internautes sont bonnes et se completent, il faut seulement y répondre en toute franchise mais je voudrais seulement vous faire part de mon soutien indéfectible et dire Allah Ikathar min amthalak ya Si Benyoucef ! El Marhoum Si Tayeb El Watani, alias Mohamed Boudiaf, est en train de prendre une belle revanche posthume sur ses assassins morts ou mourants. Vous qui êtes un homme de Justice vous savez que "Al hak aamrou ma idiaa", le vôtre aussi.
    • Posté par tach, 17 Avril, 2010
      BONJOUR MONSIEUR MELLOUK VOTRE COURAGE ET VOTRE COMBAT CONTRE LES FAUSSAIRES EST EXEMPLAIRE MA PREMIÈRE QUESTION PENSER VOUS QU IL Y A DES FONCTIONNAIRES AU MINISTÈRE DE LA JUSTICE QUI PARTAGE VOTRE IDÉE MA DEUXIÈME QUESTION POUR LA PUBLICATION DES DOCUMENTS PAR INTERNET IL FAUT PLUSIEURS SITES POUR ÉVITER LES DOUTES.JE VOUS ADRESSE MES MEILLEURS SALUTATIONS.
    • Posté par sawles, 17 Avril, 2010
      mr mellouk benyousef vous faite partie de notre histoire douleureuse est machiavelique qui nous a mis l'entemps ds le noir depuis 62 avec se clan d'oujda usurpateurs de notre independance , pouvez-vous publier cette liste des charognes ou la mettre entre des bonnes mains pour que toute verités éclate au grand jours , vous avez le serments de l'ideal de nos chouhadas pour qui en donnés leurs vie leurs âmes est laissés leurs enfants orphelins vous devez le faire comme un dernier baroude d'honeur , notre peuple na que trop souffers de ses charognes , viva (la mouérta) .
    • Posté par Mouna, 17 Avril, 2010
      Monsieur Mellouk, Pourquoi ne demandez-vous pas l'appui de la ligue algérienne des droits de l'homme? n'avez-vous pas confiance en cette institution? Merci pour votre réponse.
    • Posté par nostra, 17 Avril, 2010
      Mr mellouk vous ete l'une des personne qui me donne envi de rester debout et d'avoir la tete haute malgre que le combat est dur,alors que dieu vous protege et soyez sur que je fais parti de bcp de gens qui sont deriere vous et qui vous soutiennent. juste une question pour satisfaire ma curiosite, reelement existe il un clan au pouvoir qui veus reelement le bien de ce pays ? ca me soulagerais de le savoir?!!
    • Posté par Parti pour la Laïcité et le Démocratie (PLD), 17 Avril, 2010
      Monsieur Benyoucef Mellouk, le Parti pour la Laïcité et la Démocratie salut votre combat pour un Etat de droit en Algérie et vous renouvelle son entière solidarité. P/le Bureau National du PLD.
    • Posté par Rachedi, 17 Avril, 2010
      MONSIEUR MELLOUK, est-ce vrai que le personnel de la centrale du Ministère de la Justice a depuis 1962 fait partie à 80% de la sphère du clan d'Oujda ?
    • Posté par Souissi, 17 Avril, 2010
      Monsieur Mallouk, jai entendu, il ya quelques mois M. Hamid Temmar, l'homme qui a cassé et saboté l'industrie algérienne, se vanter d'avoir rejoint les rangs de l'ALN à l'âge de 15 ans. Ceux qui prétendent le connaitre jurent que comme Bouteflika, il n'a jamais tiré une seule balle et était planqué au Maroc jusqu'à l'indépendance. Cet énergumène fait-il partie des faussaires comme la majorité des membres du clan de Oujda ? Merci d'éclairer ma modeste lanterne.
    • Posté par mokrane, 17 Avril, 2010
      Mr MELLOUK,quand vous dites "familles révolutionnaire"j'espere que dans votre esprit il y'a la bonne graine et l'ivraie:les organisations dites révolutionnaires ne sont pas solidaires avec vous,exceptée la féderation des fils de chouhas de la wilaya de tizi ouzou qui a inséré un communiqué dans la presse en s'adressant directement au président de la république pour qu'il vous écoute tout en etant solidaire avec vous.Cette féderation est complétement autonome et défend comme vous les interets la mémoire des chouhadas et des vrais moudjahidines.MR MELLOUK ,ma question est celle-ci:Est ce que vous allez répondre positivement si cette féderation vous lancera une invitation? merci.
    • Posté par Nasri, 17 Avril, 2010
      Bonjour M. Mellouk. Je voudrais tout d'abord vous féliciter pour votre courage exemplaire et vous assurer de mon soutien total. Ma question est : Vous qui avez été haut fonctionnaire du ministère de la Justice, pourriez vous me confirmer cette information colportée par tout le monde :Plus de 500 000 marocains ont obtenu la nationalité algérienne entre 1962 et 1965 et parmi eux les Bouteflika, les Bensalah, les Khelil, les Temmar, les Fasla, les Sbih, les Guandil et tant d'autres. Cela serait du à la complicité de responsables de ce ministère issus du clan de Oujda ?
    • Posté par kamel massikani, 17 Avril, 2010
      Mes respects monsieur mellouk et courage à vous;Est - ce que les documents à charge que vous avez réuni contre ces faussaires sont en lieu sur?
    • Posté par Youghariten, 17 Avril, 2010
      Bonne chose que de répondre aux questions des lecteurs qui se posent un certain nombre de questions.Pour permettre de sensibiliser encore un plus grand nombre de citoyens à comprendre les tenants et aboutissements de ce dossier Oh combien délicat.Je suggère que le dossier soit publié sur le site du Matin mais celui qui comporte les noms, je pense que Benyoucef n'a plus rien à perdre sinon que la vérité sera connu que d'un petit groupe de personnes.N'oubliez pas aussi que sa publication sur internet permettra d'internationaliser le dossier. Bon courage à Benyoucef, nous sommes avec toi.Amitié au journal
    • Posté par fluctuat nec mergitur, 17 Avril, 2010
      Bonjour, Le jeu en vaut-il la chandelle ? Votre combat n'est-il pas, au bout du compte, celui de David contre Goliath ? Ceci dit, ayant eu a subir, à mon modeste niveau, les affres de l'injustice, je ne peux que vous adressez mes salutations.
    • Posté par abbas, 17 Avril, 2010
      ces prestateurs de service au commpt de la france, font toujours de facon à ce que l'etat d'urgence dur pour continuer à justifier l'intervention de la police et de l'armée sur le terrain , museler le peuple,verouiller le terrain mediatique et politique; mais jusqu'à quand?
    • Posté par Benbrahim, 17 Avril, 2010
      Si Mellouk, que Dieu vous garde et multiplie les hommes de votre trempe car notre pays en a grand besoin en ces temps de corruption, de vilénie, d'imposture et de forfaiture généralisées. Je ne vous pose pas une question que vous pourriez éluder mais je vous conjure de nous donner ici et maintenant le noms des magistrats et "personnalités" qui ont recouru au procédé odieux du faux et usage de faux pour obtenir avec de faux témoignages le statut de moudjahid. Libérez vos âme et conscience et éclairez ceux, qui seront appelés demain à les défendre. Sinon vos fossoyeurs d'aujourd'hui vont avoir le beau rôle après votre disparition. Aucune excuse n'est donc acceptable pour ne pas le faire. Il y va de votre crédibilité.
  • "Algérie, pays sans Etat et sans gouvernement"

    image

    Les praticiens et spécialistes de la santé publique ont observé, encore une fois hier, leur second rassemblement au niveau de l’hôpital Mustapha-Pacha à Alger.

    Les contestataires continuent leur action malgré les intimidations du ministère de la Santé pour réaffirmer leur attachement à leurs revendications et prouver qu’ils ne baissent pas les bras. Les médecins sont toujours déterminés à aller jusqu’au bout.

    “Il y a près d’un mois que nous avons gelé la grève pour donner une chance aux différentes interventions auprès du gouvernement, mais à ce jour, nous avons rien eu”, ont regretté les syndicalistes. Depuis la suspension de leur mouvement, le rassemblement qui a eu lieu à l’hôpital Mustapha-Pacha a regroupé les praticiens des quatre coins du pays, venus crier leur ras-le-bol face à une situation qui n’a que trop duré.
    Les syndicalistes ne s’arrêtent pas seulement aux sit-in. Ils ont également décidé de boycotter la tutelle. Invités la semaine dernière à discuter, les praticiens ont décliné l’invitation.

    “À quoi sert de discuter avec la tutelle ? Le ministère nous convie à des réunions pour discuter de la possibilité d’augmenter le pourcentage des primes et par la même occasion, elle plafonne cette augmentation. Dans ce cas-là, la tutelle n’a qu’à travailler toute seule, pourquoi nous appeler ?” se sont interrogés les syndicalistes. Ils ont ajouté : “L’État algérien n’a pas de gouvernement. Un ministre n’a aucune prérogative. Comment des gens qui n’ont pas de statut de ministre décident de l’avenir d’un secteur ?”

    Bien que le nombre soit moins important que d’habitude, près de 200 manifestants sont venus dire leur mot. Midi passé, les protestataires avaient entrepris une marche au sein de l’établissement, où ils scandaient des slogans tels que “One, two, three, où va la santé ?” ; “Le médecin ne s’essouffle pas et ne supporte pas le mépris” ou bien “Cher Président, la santé agonise”.

    Les manifestants, qui ont amorcé une marche, se sont arrêtés près de la porte centrale de l’établissement, côté place du 1er-Mai où un dispositif de sécurité les attendait. Les policiers anti-émeutes avaient mis en place un cordon de sécurité pour bloquer la porte d’entrée et les citoyens étaient priés de circuler.

    Quelques minutes plus tard, les médecins sont revenus à leur point de départ où les deux président de syndicat ont pris la parole et rappelé à leur base que le “combat” continue et qu’il est inconcevable de baisser les bras avant la satisfaction des revendications. Les deux présidents de syndicat ont réaffirmé qu’au cours de la semaine, probablement lundi, une réunion avec les syndicats de l’éducation aura lieu pour discuter des modalités de la future naissance d’une fédération des syndicats.

    Source : Liberté

  • L’égyptien Orascom fait son beurre sur le dos de l’Algérie

    image

    Djezzy fait l’objet de nombreux commentaires car le bouclage de l’opération de vente à MTN est imminent, une répétition de ce qu’on a déjà vu avec Lafarge. On commence à comprendre aujourd’hui que l’objectif de ce pseudo investisseur égyptien est de transformer les avantages accordés en gré à gré par l’Etat algérien en plus-values financières à travers une succession de montages habilement construits.

    Ainsi, avec l’argent de Lafarge, OCI (Orascom Construction Industries) achète des usines d’engrais à Dubaï et en Egypte et acquiert du jour au lendemain un statut d’industriel dans le secteur des engrais. En fait, ce nouveau statut et ses relations privilégiées avec le Président vont lui permettre d’obtenir de l’agence ANDI et de l’Etat des avantages incroyables avec le projet d’engrais d’Arzew. Rappelons que cette usine en construction à Arzew est contrôlée à 51% par Orascom alors que l’Etat à travers ses Banques publiques et Sonatrach finance 85% du projet! Il n’est pas le seul. Une autre usine d’engrais, aussi en construction à Arzew, a été généreusement attribuée en gré à gré à la société privée omanaise Bahwan dans des conditions similaires (pour ne pas faire de jaloux ?).

    Le CPA, la BEA, la BNA, la BDL et la CNEP ont été instruits par le Président pour financer ces 2 projets à hauteur de 75% du coût global.

    Dans le cas du projet de Suhail Bahwan, le financement public s’élève exactement à 2,06 milliards de dollars sur un coût global estimé à 2,7 milliards de dollars. Ces deux usines orientées vers l’exportation ne sont pas rentables et termineront probablement à la ferraille car la surcapacité ne pourra jamais être absorbée par le marché national.

    En gros, on parle ici d’une arnaque de 400 milliards de DA jetés par la fenêtre par des banques publiques pour le volet investissement (sur lesquels on peut être sûr qu’Orascom et Bahwan qui contrôlent les sociétés vont engranger des profits) et un cadeau de 5000 milliards de DA pour la fourniture de gaz détourné de l’exportation !! Bref, on a détourné de l’argent public qui aurait du aller aux écoles, hôpitaux, médicaments, logements sociaux.. qu’on a généreusement donné à des pseudo actionnaires privés, amis du Président !!
    Ce que recherche Orascom, c’est vendre ses actifs en Algérie et engranger une autre manne (après le ciment et Djezzy) de plusieurs milliards de dollars associé à la «plus-value » du contrat de fourniture de gaz sur 20 ans (35 milliards de m3) vendu à un prix symbolique par rapport au prix de marché (prix d’exportation). Rendons hommage au Vice – Président Aval de Sonatrach, qui a signé tous ces contrats et qui a demandé à Orascom de construire un Centre de recherche à Oran... et félicitons le car il a été promu au poste de PDG par intérim par Chakib Khelil.

    Rendons hommage aux PDG des banques qui ont financé ces deux projets de détournement de rente sans oublier bien sûr les responsables de la fameuse Agence ANDI, pierre angulaire de tous ces montages dignes de Fantômas qui vont engendrer un préjudice de plusieurs dizaines de milliards de dollars et fumons du thé pour rester éveillés. Ennahar : Ouyahia : « le contrat entre Djezzy et MTN est nul » 27 April, 2010 01:26:00 le Premier Ministre a informé « MTN » que le contrat de Nadjib Sawris était nul Le gouvernement algérien a officiellement convoqué les responsables du groupe industriel sud africain « MTN » pour leur notifier officiellement que le contrat passé avec le groupe Orascom Telecom, actionnaire principal de « Djezzy » en Algérie est un contrat nul du point de vu légal.

    L'arnaque des engrais

    Le conglomérat égyptien Orascom Construction Industries (OCI) va acheter la division engrais d'Abraaj Capital, une société de Dubaï, pour 2,7 milliards de dollars. Fort d'une abondante trésorerie après la vente de son activité ciment au français Lafarge, pour 12,9 milliards de dollars, le groupe de Nassef Sawiris compte réaliser d'autres acquisitions dans ce secteur. L'opération lui apporte le contrôle d'Egyptian Fertilizers Company, elle-même détenant 20 % de Notore Chemical au Nigeria. OCI est déjà impliqué dans le développement du complexe d'Arzew, à l'ouest de l'Algérie. Développé avec Sonatrach, Arzew est destiné à devenir la plus grande usine d'ammoniac d'Afrique du Nord en 2010 EL WATAN [El Watan] Sonatrach et la société mixte Sorfert (joint venture entre Sonatrach et Orascom Construction Industries) ont signé hier un contrat de vente et d’achat de gaz naturel pour approvisionner le complexe d’ammoniac et d’urée qui sera implanté à Arzew et dont l’entrée en production est programmée pour le milieu de l’année 2011. Le contrat, qui porte sur un volume annuel de 1,75 milliard de mètres cubes de gaz naturel durant 20 ans, a été signé par Chawki Rahal (vice-président commercialisation de Sonatrach) et Osama Bishai (PDG de Sorfert), en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, du PDG de Sonatrach, Mohamed Meziane, et de l’ambassadeur d’Egypte en Algérie. Le complexe pétrochimique aura une capacité de 4400 t/j d’ammoniac et 3450 t/j d’urée granulée.

    Des sources proches de l’enquête menée sur les marchés passés par la direction générale de Sonatrach et ses différentes filiales, dont G.C.B. qui est spécialisée dans le bâtiment et le génie civil, celle des travaux pétroliers G.T.P., ainsi que les centaines de contrats signés avec les sociétés de la protection et de la sécurité et des sous-traitants, ont indiqué que les enquêteurs sont parvenus à des détails précis au sujet de graves dépassements dans la passation de marchés et la signature de contrats avec des sociétés étrangères spécialisées dans les prestations pétrolières et parapétrolières. Dans une tentative pour convaincre l’Algérie de ne pas dilapider son gaz, le russe Gazprom, lors de la visite du patron du groupe en Algérie, a proposé la construction d’usines de production pétrochimique financées par le groupe russe et d’acheter le gaz au prix international. Gazprom n’a reçu aucun écho de la part de Sonatrach qui a préféré traiter avec les Sawiris qui n’ont rien à voir avec le domaine de la pétrochimie, contrairement à l’expérience de Sonatrach et du géant russe

    Les investigations menées ont révélé que de nombreux contrats dont certains s’étalent sur 25 ans, ont été passés suivant la formule de gré à gré qui a cours depuis le départ d’Abdelhak Bouhafs, l’ex P-DG du groupe après les pressions exercées sur lui par le ministre de l’énergie et des mines qui bataillait pour l’amendement de la loi sur les hydrocarbures. Parmi les gros marchés, celui relatif à l’approvisionnement en gaz naturel de la société Orascom Industrie et construction, au prix modique du marché local pour 25 années, afin d’en fournir ses unités d’engrais dans la wilaya d’Oran bien qu’elle ne dispose pas de la technologie et des connaissances nécessaires pour investir le secteur des engrais et de la pétrochimie.

    Des sources proches du dossier ont aussi dévoilé qu’Orascom Industrie et Construction a, dès son obtention du marché de la société Sonatrach, sollicité une société allemande spécialisée dans la construction des usines d’engrais, à qui elle confiera le projet.

    Cette démarche a suscité l’intérêt des enquêteurs. Le gouvernement algérien et le groupe Sonatrach sont-ils incapables de faire appel directement à cette société allemande ? Ont-ils besoin des services de Sawiris pour qu’il serve d’intermédiaire auprès des allemands afin de construire des usines d’engrais à des coûts surestimés, pour détourner les deniers publics algériens récoltés grâce aux facilitations fiscales octroyées à la famille Sawiris par l’Agence Nationale de Promotion de l’investissement durant la réalisation de ses chantiers en Algérie dans les domaines du ciment, des communication et de la pétrochimie ? Ceci mènera à la mise à l’écart du directeur de l’Agence qui avait refusé d’apposer sa signature.

    Contrat douteux

    Sawaris s’attèle à faire la promotion de l’usine à l’étranger en faisant croire aux investisseurs que le chantier a atteint un taux d’avancement de 80% afin d’obtenir des parts à la bourse, alors qu’en réalité, le taux de réalisation du projet n’a pas franchi les 15%.
    Le contrat passé avec Orascom Industrie dans le cadre de la création de la société Sorfert, prévoit l’approvisionnement de la société égyptienne en gaz naturel, avec un volume annuel d’un milliard de mètres cubes durant 25 ans au prix du marché local, sans altération tout au long de la durée du contrat. Ce point est d’ailleurs critiqué par l’OMC qui demande depuis des années à l’Algérie de réajuster les prix du gaz qu’elle vend aux sociétés étrangères qui exportent leurs produits.

    Ce gaz est destiné à approvisionner l’usine de production Ammoniac-Urée qui dispose d’une capacité de production de 1,3 million de tonne et de 800 mille tonnes d’urée en Algérie. Orascom Construction détient 51% du capital de la société tandis que Sonatrach s’adjuge le reste; 49%. Orascom a préparé toutes les études du projet et les a remises à Sonatrach et les autorités compétentes avec l’apport de la banque Société Générale en matière d’études financières, le bureau de consultation juridique White Index. Le financement nécessaire pour le projet a été obtenu de la Banque d’Algérie après des pressions sur ses responsables.

    • Un contrat a été passé avec la société allemande UHDE, spécialisée dans les technologies de production d’urée, pour la conception et la réalisation de l’usine dans la zone industrielle d’Arzew, ce qui indique clairement qu’Orascom n’a rien à voir avec l’industrie pétrochimique et qu’elle ne fait que spéculer pour saisir des opportunités de vente et d’achat des actifs des sociétés. Ceci montre que les conditions dans lesquelles Orascom a obtenu ce marché, n’étaient pas claires, car son entrée dans ce domaine sensible et complexe est intervenue après qu’elle ait acheté la société égyptienne des engrais détenue par Fort Capital, pour un montant de 59,1 milliards de dollars.

    • • Le coût du projet, prévu près du port d’Arzew, s’élève à 746 millions de dollars ( beaucoup plus ???), dont une (très grande !!) partie (75%)qui sera financée par des crédits à long terme, des banques algériennes. Il a été convenu avec Sonatrach un approvisionnement en gaz naturel à des prix très bas, n’excédant pas les 4 dollars le million d’unités calorifiques alors que le prix d’un million d’unités calorifiques sur le marché mondial atteint les 14 dollars. Le ministère de l’énergie et des mines a donc offert un cadeau d’un milliard de dollars annuel à l’égyptien Orascom qui lui vendra l’urée et l’ammoniac au prix international, qui pour l’urée, tourne autour des 320 dollars la tonne.

    • • Les sociétés mondiales n’ont rien compris à cette attitude algérienne qu’elles désapprouvent, et l’Organisation Mondiale du Commerce a demandé à l’Algérie d’ajuster les tarifs du gaz naturel sur le marché interne aux tarifs appliqués sur les marchés internationaux pour ne pas imposer des clauses antidumping sur les exportations algériennes d’engrais et d’autres produits où le gaz entre dans la production.

    Par Abdelwahab B./Zineb A