LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 186
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Marchés de sous-traitance de l'Autoroute est-ouest : Des proches du MSP principaux bénéficiaires Marchés de sous-traitance de l’Autoroute est-ouest : Des proches du MSP principaux bénéficiaires
L’instruction relative aux malversations qui ont entaché la réalisation de l’autoroute Est-Ouest implique de plus en plus le MSP, parti du défunt Mahfoud Nahnah, dirigé aujourd’hui par Bouguerra Soltani. Le fils de ce dernier, déjà cité dans l’enquête préliminaire, vient de faire le tour de quelques banques publiques pour obtenir un crédit de 400 millions de dinars. La garantie qu’il a présentée : un marché d’autoroute en tant que sous-traitant.Les révélations de Khelladi Mohamed, directeur des nouveaux projets à l’Agence nationale des autoroutes, cité en tant que témoin, ont montré comment les marchés de sous-traitance étaient raflés par des sociétés appartenant, dans la majorité des cas, à des militants du MSP, à leurs proches ou à des sympathisants. Selon lui, les trois directions régionales (est, ouest, centre) sous sa responsabilité seraient dirigées par des proches du MSP, que le ministre a « personnellement » nommés. A en croire ses propos, ces directeurs « échappent totalement » à sa hiérarchie et travaillent directement avec Amar Ghoul, pour « gérer » les sociétés de sous-traitants sans passer par l’administration centrale.
« L’objectif est d’octroyer à ces sociétés des marchés sans se soucier de la qualité des travaux réalisés ou des anomalies, comme cela a été le cas, par exemple, de la signature de l’attestation de conformité par deux directeurs régionaux pour la réception d’un chantier – la W2 de Relizane et la M2 de Bouira – sans prendre en compte la sécurité des automobilistes (…). Les deux responsables ont accepté de prendre en compte la date de réception des chantiers pour la garantie, alors que les travaux n’étaient même pas achevés. » Plus grave, M. Khelladi est revenu sur cette affaire de glissières métalliques de protection installées au bord des autoroutes, que le ministre a changées par d’autres, en béton. Selon le témoin, la décision de changement a été prise par Amar Ghoul « lors d’une de ses sorties sur le terrain, sans aucune étude technique au préalable, dans le but de donner le marché à des sociétés qui lui appartiennent ou qui appartiennent à ses proches du MSP et qui exerçaient sans aucune autorisation dans la fabrication des glissières en béton ». M. Khelladi, lors de ses différentes auditions, n’a pas cessé d’affirmer que les sociétés sous-traitantes étaient choisies dans l’entourage du MSP par le ministre ou par son chef de cabinet.
En fait, les accusations du témoin ne sont pas fortuites. Après avoir été à l’origine de l’éclatement de ce scandale, il a mal accepté la tournure des événements, notamment lorsque certains prévenus, comme le secrétaire général du ministre et le chef de cabinet de ce dernier, l’ont mis en cause. M. Khelladi, un ancien commandant de la Gendarmerie nationale, faut-il rappeler, avait fait le déplacement jusqu’à Pékin pour rencontrer les responsables et recueillir le maximum d’informations sur les « malversations » qui entouraient les marchés de réalisation de l’autoroute Est-Ouest et au centre desquelles se trouvent deux hommes d’affaires algériens, Chani Mejdoub et Ahmed Tadj Eddine, qui jouaient en fait le rôle d’intermédiaires entre deux clans du système dont les intérêts ont fini par se télescoper en cours de route pour mettre à nu une immense opération de corruption qui implique le département de Amar Ghoul et, à travers lui, son propre parti.
En riposte et après avoir mis fin à ses fonctions juste après l’affaire, le ministre réagit, mais subtilement. C’est un de ses proches, cadre dirigeant de l’Agence nationale des autoroutes, qui se charge d’enfoncer l’homme par qui le scandale est arrivé. Le responsable aurait présenté lui aussi un dossier au juge sur l’implication de M. Khelladi. Mais c’est Bouguerra Soltani qui va ajouter la cerise sur le gâteau en exprimant, sur les ondes de la Radio nationale, son soutien au ministre et à ses cadres, les qualifiant d’« intègres ».
Le fils de Bouguerra Soltani cité dans l’affaire
B. Soltani n’a pas manqué de laisser entendre qu’il s’agissait là d’une affaire politique, tout comme d’ailleurs l’a souligné Amar Ghoul lors d’une de ses sorties, à travers une déclaration pernicieuse : « La caravane passe les chiens aboient ». Pourtant, dans le dossier, un des prévenus avait, lors de son audition par les enquêteurs, accusé le ministre d’avoir obtenu une commission de Egis-Rout en contrepartie d’un marché à l’Ouest. Des révélations qui, pour l’instant, figurent uniquement sur les rapports, en attendant la fin de l’instruction. La solidarité exprimée en sa faveur par son chef, B. Soltani, est compréhensible, lorsque l’on sait que le fils de ce dernier a été cité dans l’affaire lors de l’enquête préliminaire menée par les éléments de la police judiciaire du Département de la sécurité et du renseignement (DRS) de l’armée. Ce même fils qui avait bénéficié d’une aide de l’Etat pour l’achat d’un bateau de pêche (qui n’a jamais fonctionné) lorsque Amar Ghoul était à la tête de ce département. Il s’agit encore de ce même fils qui, il y a quelques jours seulement, a fait le tour de quelques banques publiques d’Alger pour obtenir un crédit de 400 millions de dinars en présentant comme garantie… un marché de l’autoroute Est-Ouest obtenu en tant que sous-traitant.
B. Soltani, faut-il le rappeler, avait, il y a quelques années seulement, menacé d’étaler sur la place publique des dossiers de corruption, mais s’est tu dès que le parquet général près la cour d’Alger l’a sommé de présenter les preuves. L’affaire de l’autoroute Est-Ouest démontre que chez les responsables du MSP, il y a confusion entre la gestion des affaires de l’Etat et les intérêts purement personnels de ceux qui dirigent le parti. Après l’affaire Khalifa où B. Soltani avait été appelé en tant que témoin, bien sûr, pour s’expliquer devant le tribunal criminel près la cour de Blida sur les fonds de la Sécurité sociale (alors qu’il était ministre) déposés dans les caisses de la banque privée, voilà que son nom risque d’être cité de nouveau.
D’autant que dans l’affaire Khalifa, c’était encore pour un de ses enfants qu’il avait sollicité le patron de Khalifa afin qu’il lui trouve un poste de travail en France, alors qu’il n’avait aucune qualification. Ainsi, que ce soit dans le secteur de la pêche ou celui des travaux publics, les scandales n’ont pas manqué et c’est toujours l’entourage des dirigeants du MSP qui est éclaboussé. Un parti, faut-il le préciser, qui est un des éléments moteurs de l’Alliance présidentielle.
Par
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Scandales de l’autoroute est-ouest et de Sonatrach : Un nom, deux dossiers et une affaire
Scandales de l'autoroute est-ouest et de Sonatrach : Un nom, deux dossiers et une affaire Il s'agit de Tayeb Kouidri, natif de Meknès, ayant des biens en France et en Suisse où il a sa résidence, et qui a mystérieusement quitté le pays pour ne plus revenir, dès l'arrestation de Mejdoub Chani, un homme d'affaires, en septembre 2009. Son nom a été cité par Mohamed Khelladi, l'ex-directeur des nouveaux projets au niveau de l'Agence nationale des autoroutes, et par Addou Sid Ahmed, l'homme d'affaires, tous les deux actuellement en détention provisoire. Le premier l'avait présenté comme « un élément important dans le lobby qui a la mainmise sur les marchés de réalisation de l'autoroute Est-Ouest » que dirigeait, selon toujours Khelladi, l'homme d'affaires français, Pierre Falcon, condamné dans son pays pour une affaire de trafic d'armes vers l'Angola. Que ce soit devant les officiers de la police judiciaire du Département du renseignement et de sécurité (DRS) ou devant le juge d'instruction de la 9e chambre, près le tribunal de Sidi M'hamed, Khelladi n'a pas modifié ses propos, révélant lors de chacune des auditions que les commissions versées par la société chinoise, Citic, dans le cadre de l'octroi des marchés de l'autoroute Est-Ouest, « étaient partagées entre un groupe d'intervenants dont un certain Kouidri de Chlef ». Il avait déclaré avoir rencontré, lors de son voyage en Chine, un homme d'affaires chinois du nom de Phillipe Shan, qui lui avait fait de nombreuses révélations. D'abord, que des commissions de 4% du montant des marchés octroyés à la Citic étaient versées à Mejdoub Chani, censé être leur représentant en Algérie (actuellement en détention provisoire), 4 autres à des cadres de la Citic et 1,2% à un certain Kouidri Tayeb, présenté comme « un chargé de mission » du ministère des Travaux publics. Il avait également cité Addou Sid Ahmed, l'homme d'affaires qui sert d'intermédiaire à de nombreuses sociétés étrangères pour leur obtenir des marchés en contrepartie de commissions. Ce même Addou va plus loin dans ses propos, en affirmant devant les enquêteurs avoir intervenu dans le contrat de suivi et de contrôle du tronçon Est de l'autoroute, au profit de la société italienne Inco, grâce aux « bons offices » du chef de cabinet du ministre des Travaux publics, le nommé Ferrache Belkacem, homme de confiance du ministre, inculpé dans le cadre de cette affaire. Addou aurait révélé lui avoir remis une somme de 500 000 DA, coût de ses vacances en Turquie, en attendant le versement du reste de la commission et qui devait être défalquée du montant de 300 000 dollars qu'il avait perçu. En fait, Kouidri Tayeb (de Sour El Ghozlane et non de Chlef) est un richissime homme d'affaires et parent par alliance à un haut responsable militaire. Une connaissance de Ghoul, Khelil et de… feu Ali Tounsi Il est probablement le lien qui relie le scandale du secteur des travaux publics à celui de Sonatrach. L'homme en question avait été poursuivi et condamné, il y a près de 25 ans, pour dilapidation de deniers publics, alors qu'il était à la tête d'une entreprise publique de l'hydraulique. Des années après, il est expert judiciaire et évolue dans le milieu du MSP, puis devient incontournable dans les expertises en matière de transaction et de marché, au point où de nombreux ministères font appel à lui. Mais il était plus sollicité par l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil et celui des Travaux publics, Amar Ghoul, avec lesquels il entretenait des relations soutenues, tout comme d'ailleurs c’était le cas avec le défunt directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi. L'intrigue reste quand même son départ précipité d'Alger, alors qu'il était beaucoup plus en Algérie qu'en France ou en Suisse. Il avait quitté le pays, moins de 48 heures après l'arrestation de Mejdoub Chani, un homme d'affaires qu'il connaissait assez bien. Depuis, il n'est plus revenu. La commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction Ghazali Kamel, de la 9e chambre du pôle judiciaire spécialisé près le tribunal de Sidi M'hamed, aux officiers de la police judiciaire du DRS pour l'entendre sur l'affaire n'a pas abouti. Sa résidence à Hydra, au quartier Paradou, est fermée depuis longtemps. Peut-on croire qu'il a pris les devants avant l'éclatement du scandale ? On n’en sait rien. Ce qui est certain, c'est que son nom est d'une manière ou d'une autre connu non seulement à Sonatrach et au ministère de l'Energie, mais également au ministère des Travaux publics, où il était reçu régulièrement au bureau de Amar Ghoul. Même si pour l'instant rien n'indique qu'il a des liens avérés avec l'affaire de Sonatrach, néanmoins, des soupçons planent sur le rôle qu'il aurait pu jouer dans l'affaire des commissions dans les marchés de réalisation de l'autoroute Est-Ouest. Un rôle que seul le juge d'instruction de la 9e chambre peut élucider, lui qui vient d'inculper le directeur général de l'Agence nationale de gestion de l'autoroute (Anga), Ghazali Ahmed Rafik, ce qui porte à 9 le nombre de personnes poursuivies pour association de malfaiteurs, blanchiment d'argent, abus d'autorité, corruption et abus de fonction. Il s'agit du chef de cabinet du ministre des Travaux publics, Belkacem Ferrachi (sous contrôle judiciaire), du secrétaire général, Mohamed Bouchama (en détention provisoire), du directeur des nouveaux projets au niveau de l'Agence nationale des autoroutes, Mohamed Khelladi (en détention), du directeur des nouveaux programmes au ministère des Transports, Hamdane Salim Rachid (en détention), de trois hommes d'affaires, Chani Mejdoub, Addou Sid Ahmed, Addou Tadj Eddine (en détention) et de deux commerçants les frères Bouzenacha Naïm et Madani (en détention). Scandales de l'autoroute est-ouest et de Sonatrach : Un nom, deux dossiers et une affaire Scandales de l’autoroute est-ouest et de Sonatrach : Un nom, deux dossiers et une affaire Il s’agit de Tayeb Kouidri, natif de Meknès, ayant des biens en France et en Suisse où il a sa résidence, et qui a mystérieusement quitté le pays pour ne plus revenir, dès l’arrestation de Mejdoub Chani, un homme d’affaires, en septembre 2009. Son nom a été cité par Mohamed Khelladi, l’ex-directeur des nouveaux projets au niveau de l’Agence nationale des autoroutes, et par Addou Sid Ahmed, l’homme d’affaires, tous les deux actuellement en détention provisoire. Le premier l’avait présenté comme « un élément important dans le lobby qui a la mainmise sur les marchés de réalisation de l’autoroute Est-Ouest » que dirigeait, selon toujours Khelladi, l’homme d’affaires français, Pierre Falcon, condamné dans son pays pour une affaire de trafic d’armes vers l’Angola. Que ce soit devant les officiers de la police judiciaire du Département du renseignement et de sécurité (DRS) ou devant le juge d’instruction de la 9e chambre, près le tribunal de Sidi M’hamed, Khelladi n’a pas modifié ses propos, révélant lors de chacune des auditions que les commissions versées par la société chinoise, Citic, dans le cadre de l’octroi des marchés de l’autoroute Est-Ouest, « étaient partagées entre un groupe d’intervenants dont un certain Kouidri de Chlef ». Il avait déclaré avoir rencontré, lors de son voyage en Chine, un homme d’affaires chinois du nom de Phillipe Shan, qui lui avait fait de nombreuses révélations. D’abord, que des commissions de 4% du montant des marchés octroyés à la Citic étaient versées à Mejdoub Chani, censé être leur représentant en Algérie (actuellement en détention provisoire), 4 autres à des cadres de la Citic et 1,2% à un certain Kouidri Tayeb, présenté comme « un chargé de mission » du ministère des Travaux publics. Il avait également cité Addou Sid Ahmed, l’homme d’affaires qui sert d’intermédiaire à de nombreuses sociétés étrangères pour leur obtenir des marchés en contrepartie de commissions. Ce même Addou va plus loin dans ses propos, en affirmant devant les enquêteurs avoir intervenu dans le contrat de suivi et de contrôle du tronçon Est de l’autoroute, au profit de la société italienne Inco, grâce aux « bons offices » du chef de cabinet du ministre des Travaux publics, le nommé Ferrache Belkacem, homme de confiance du ministre, inculpé dans le cadre de cette affaire. Addou aurait révélé lui avoir remis une somme de 500 000 DA, coût de ses vacances en Turquie, en attendant le versement du reste de la commission et qui devait être défalquée du montant de 300 000 dollars qu’il avait perçu. En fait, Kouidri Tayeb (de Sour El Ghozlane et non de Chlef) est un richissime homme d’affaires et parent par alliance à un haut responsable militaire. Une connaissance de Ghoul, Khelil et de… feu Ali Tounsi Il est probablement le lien qui relie le scandale du secteur des travaux publics à celui de Sonatrach. L’homme en question avait été poursuivi et condamné, il y a près de 25 ans, pour dilapidation de deniers publics, alors qu’il était à la tête d’une entreprise publique de l’hydraulique. Des années après, il est expert judiciaire et évolue dans le milieu du MSP, puis devient incontournable dans les expertises en matière de transaction et de marché, au point où de nombreux ministères font appel à lui. Mais il était plus sollicité par l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil et celui des Travaux publics, Amar Ghoul, avec lesquels il entretenait des relations soutenues, tout comme d’ailleurs c’était le cas avec le défunt directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi. L’intrigue reste quand même son départ précipité d’Alger, alors qu’il était beaucoup plus en Algérie qu’en France ou en Suisse. Il avait quitté le pays, moins de 48 heures après l’arrestation de Mejdoub Chani, un homme d’affaires qu’il connaissait assez bien. Depuis, il n’est plus revenu. La commission rogatoire délivrée par le juge d’instruction Ghazali Kamel, de la 9e chambre du pôle judiciaire spécialisé près le tribunal de Sidi M’hamed, aux officiers de la police judiciaire du DRS pour l’entendre sur l’affaire n’a pas abouti. Sa résidence à Hydra, au quartier Paradou, est fermée depuis longtemps. Peut-on croire qu’il a pris les devants avant l’éclatement du scandale ? On n’en sait rien. Ce qui est certain, c’est que son nom est d’une manière ou d’une autre connu non seulement à Sonatrach et au ministère de l’Energie, mais également au ministère des Travaux publics, où il était reçu régulièrement au bureau de Amar Ghoul. Même si pour l’instant rien n’indique qu’il a des liens avérés avec l’affaire de Sonatrach, néanmoins, des soupçons planent sur le rôle qu’il aurait pu jouer dans l’affaire des commissions dans les marchés de réalisation de l’autoroute Est-Ouest. Un rôle que seul le juge d’instruction de la 9e chambre peut élucider, lui qui vient d’inculper le directeur général de l’Agence nationale de gestion de l’autoroute (Anga), Ghazali Ahmed Rafik, ce qui porte à 9 le nombre de personnes poursuivies pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, abus d’autorité, corruption et abus de fonction. Il s’agit du chef de cabinet du ministre des Travaux publics, Belkacem Ferrachi (sous contrôle judiciaire), du secrétaire général, Mohamed Bouchama (en détention provisoire), du directeur des nouveaux projets au niveau de l’Agence nationale des autoroutes, Mohamed Khelladi (en détention), du directeur des nouveaux programmes au ministère des Transports, Hamdane Salim Rachid (en détention), de trois hommes d’affaires, Chani Mejdoub, Addou Sid Ahmed, Addou Tadj Eddine (en détention) et de deux commerçants les frères Bouzenacha Naïm et Madani (en détention). Par Salima Tlemçani
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Nouveau gouvernement négocié entre Bouteflika et Toufik : Ouyahia maintenu, Zerhouni vice-premier ministre, Khelil quitte le gouvernement tous des salopards mafia aucun ne travaille pour l'algerie
Nouveau gouvernement négocié entre Bouteflika et Toufik : Ouyahia maintenu, Zerhouni vice-premier ministre, Khelil quitte le gouvernement
le 28 Mai, 2010 | 13907 lecture(s) | Voir Réactions
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C'est un gouvernement négocié que la présidence de la République a annoncé, vendredi 28 mai : Ahmed Ouyahia reste au poste de premier ministre, mais il est créé un poste de vice-premier ministre confié à Yazid Zerhouni, l'homme du chef de l’Etat. Chakib Khelil, éclaboussé par le scandale de Sonatrach. Yazid Zerhouni est remplacé par Dahou Ould Kablia et Chakib Khelil par Youcef Yousfi.
Deux autres ministres quittent le gouvernement pour avoir failli dans la gestion de leurs secteurs respectifs. Il s’agit de Hamid Bessalah, remplacé au ministère des Télécoms par le PDG d’Algérie télécom Moussa Benhamdi, et de El Hachemi Djaaboub qui cède sa place à Mustapha Benbada. Hamid Temmar devient ministre de la Prospective et des statistiques
La liste des ministres :
- M. Ahmed OUYAHIA : Premier Ministre,
- M. Nourredine ZERHOUNI dit Yazid : Vice-Premier Ministre,
- M. Abdelaziz BELKHADEM : Ministre d'Etat, Représentant Personnel du Chef de l'Etat,
- M. Abdelmalek GUENAIZIA : Ministre délégué auprès du Ministre de la Défense Nationale,
- M. Dahou OULD KABLIA : Ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales,
- M. Mourad MEDELCI : Ministre des Affaires Etrangères
- M. Tayeb BELAIZ : Ministre de la Justice, garde des Sceaux,
- M. Karim DJOUDI : Ministre des Finances,
- M. Youcef YOUSFI : Ministre de l'Energie et des Mines, en remplacement de
M. Chakib Khellil, appelé à d'autres fonctions,
- M. Abdelmalek SELLAL : Ministre des Ressources en eau,
- M. Abdelhamid TEMMAR: Ministre de la Prospective et des statistiques
- M. Bouabdallah GHLAMALLAH: Ministre des Affaires Religieuses et du wakf
- M. Mohamed Cherif ABBES: Ministre des Moudjahidine,
- M. Chérif RAHMANI: Ministre de l'Aménagerment du Territoire de l'environnement,
- M. Amar TOU, Ministre des Transports,
- M. Boubekeur BENBOUZID, Ministre de l'Education nationale,
- M. Rachid BENAISSA: Ministre de l'Agriculture et du développement rural,
- M. Amar GHOUL: Ministre des Travaux publics,
- M. Said BARKAT: Ministre de la Solidarite Nationale et de la famille,
- Mme Khalida TOUMI: Ministre de la Culture.
- M. Mustapha BENBADA: Ministre du Commerce, en replacement de M. Hachemi DJAABOUB appelé à d'autres fonctions.
- M. Rachid HARRAOUBIA: Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique,
- M. Mahmoud KHEDRI: Ministre des Relations avec le Parlement,
- M. El Hadi KHALDI: Ministre de l'Enseignement et de la formation professionnels,
- M. Nourredine MOUSSA: Ministre de l'Habitat et de l'urbanisme,
- M. Tayeb LOUH: Ministre du Travail, de l'Emploi et de la sécurité sociale,
- M. Djamel OULD ABBES: Ministre de la Santé de la popluation et de la réforme hospitalière,
- M. Smail MIMOUNE: Ministre du Tourisme et de l'Artisanat,
- M. Hachemi DJIAR: Ministre de la Jeunesse et des sports,
- M. Mohamed BENMERADI: Ministre de l'Industrie, de la petite et moyenne entreprise, et de la promotion de l'investissement,
- M. Moussa BENHAMADI: Ministre de la Poste et des technologies de la communication et de l'information, en remplacement de M. Hamid BESSALAH, appelé à d'autres fonctions,
- M. Abdallah KHANAFOU: Ministre de la Pêche et des ressources haliteutiques,
- M. Nacer Mehal: Ministre de la Communication, en remplacement de M. Azzedine MIHOUBI, appelé à d'autres fonctions,
- M. Abdelkader MESSAHEL: Ministre délégué auprès du Ministre des Affaires Etrangéres, chargé de affaires africaines et maghrébines,
- Mme Nouara Saadia DJAAFAR: Ministre délégué auprès du Ministre de la Solidarité nationale et de la famille, chargée de la famille et de la condition féminine,
- Mme Souad BENDJABALLAH: Ministre déléguée auprès du Ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, chargée de la recherche scientifique,
- M. Ali BOUKRAMI: Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de la Prospective et de la statistique, chargé de la statestique,
- M. Hali BENATALLAH: Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Affaires Etrangéres, chargé de la communauté nationale à l'étranger,
Par aileurs, en application de l'article 78 de la Constitution, le Président de la République a reconduit M. Ahmed NOUI aux fonctions de Secrétaire Général du Gouvernement.
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ONU ET LA FIFA SONT DES CAISSES ENREGISTREUSES QUI BOUFFENT DE L'ARGENT ET QUI SANCTIONNENT PAS
L'Algérie et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU : mensonges et double discours
par Algeria-Watch, 18 mai 2010
Le 1er mars 2010, le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, s'est exprimé à Genève devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, pour critiquer vivement les méthodes de travail de cette instance. Et à cette occasion, il a fait l'éloge des progrès prétendument réalisés par le gouvernement algérien en matière des droits humains depuis l'« Examen périodique universel » dont celui-ci avait fait l'objet devant le même Conseil le 14 avril 2008. Une démonstration exemplaire de la manière dont un État membre de l'ONU, responsable dans les années 1990 d'un des pires terrorismes d'État de la seconde moitié du xxe siècle - qui fit quelque 200 000 morts -, s'emploie depuis avec constance à vider de sa substance les fragiles instruments du droit international contre l'impunité des responsables de crimes contre l'humanité.
L'« esprit d'Alger » selon Mourad Medelci, ou l'hypocrisie au service de l'impunité
Afin de préparer le terrain, le ministre avait auparavant exprimé clairement son souhait de voir réformé le fonctionnement du Conseil des droits de l'homme, afin de renforcer plus encore le rôle déjà prépondérant des États en son sein et d'y restreindre celui des experts indépendants, accusés de trop se préoccuper des pays en développement. Le 20 février 2010, lors d'une réunion informelle à Alger, le gouvernement algérien a ainsi reçu 103 représentants permanents des États auprès du Conseil des droits de l'homme. Medelci s'en est félicité une semaine plus tard lors de son intervention à Genève, relevant que « les participants ont tenu à donner un nom à l'esprit d'ouverture, de transparence, d'inclusion et d'appropriation collective de la démarche dont étaient empreints les débats. Ils ont bien voulu l'appeler l'"esprit d'Alger"1 ».
Dans son discours d'ouverture de la rencontre d'Alger, M. Medelci avait insisté sur la nécessité d'agir, sinon contre la « politisation des droits de l'homme, somme toute difficilement évitable, du moins contre leur instrumentalisation dans le cadre d'une confrontation idéologique d'un type nouveau, imposée cette fois aux pays du Sud2 ». Or, quels sont les moyens préconisés par la diplomatie algérienne pour améliorer l'efficacité du Conseil des droits de l'homme ? Renforcer le « rôle de son président et de son bureau » et promouvoir « l'indépendance et l'objectivité des mécanismes spéciaux du Conseil ». Une façon de signifier par antiphrase qu'il faut réduire davantage encore la marge de manouvre des experts indépendants que sont les « rapporteurs spéciaux », déjà fortement amputée depuis l'introduction en 2008d'un « code de conduite » de ces experts, à l'initiative, là encore, de l'Algérie3. Ces experts constituent en effet la colonne vertébrale de l'action de l'ONU dans le domaine des droits de l'homme (comme en témoigne par exemple le rapport de quatre experts publié en février 2010 sur la détention au secret dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, rapport qui épingle en premier lieu les agissements de l'administration étatsunienne4 ; ou encore la mission des quatre experts mandatés pour enquêter sur les violations commises lors de l'agression israélienne contre Gaza en décembre 2008-janvier 2009, qui a abouti au fameux « rapport Goldstone »).
Ce qu'apprécie toutefois le ministre des Affaires étrangères algérien parmi les procédures du Conseil, c'est l'« examen périodique universel » de la situation des droits de l'homme dans les États membres des Nations Unies : « Là où le bilan du Conseil est sans conteste le plus encourageant, c'est dans l'esprit de dialogue, de coopération et de non-sélectivité qui a présidé à la mise en ouvre de l'évaluation périodique universelle5. » On peut comprendre en effet ce satisfecit hypocrite de la part du représentant d'un État qui a multiplié les dispositions assurant l'impunité aux responsables de violations des droits de l'homme, notamment au cours de la terrible guerre civile qui a ravagé le pays dans les années 1990 : mis à part les rapports des ONG et des comités et rapporteurs spéciaux de l'ONU, contributions synthétisées dans une compilation réalisée par le Haut Commissariat pour les droits de l'homme, le « dialogue » qui prévaut lors de ces examens périodiques se résumé à un échange entre États se ménageant mutuellement. Le jeu des alliances est tel que cet examen de la situation des droits de l'homme dans chaque État membre est réduit à sa plus simple expression et dilue dans une foule de recommandations floues quelques rares observations pertinentes.
Ainsi M. Medelci a-t-il pu, lors de son bilan du 1er mars 2010, se targuer contre l'évidence des « bonnes performances » de l'Algérie en matière de protection et défense des droits humains en 2008 et 2009. Il a constaté avec suffisance la promulgation d'un décret présidentiel levant une réserve de l'Algérie relative à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes, le maintien du moratoire sur la peine de mort, la signature de textes régionaux et internationaux sur la protection des enfants, l'intégration dans le Code pénal de la criminalisation de la traite des personnes et du trafic d'organes. Quant aux droits des détenus, M. Medelci a affirmé qu'ils ont été renforcés, par les visites régulières de la Croix-Rouge, l'amélioration de la couverture médicale et les possibilités de formation offertes dans les prisons. Les véritables problèmes concernant les conditions de détention déplorables, le surpeuplement, la détention préventive prolongée, l'existence de personnes détenues arbitrairement et au secret n'ont pas été abordés.
L'impunité organisée
Les rares questions épineuses abordées lors de l'Examen périodique universel d'avril 2008 ont été soit éludées, soit interprétées fallacieusement par le ministre. Il a ainsi évoqué la mise en conformité, en octobre 2009, de l'institution nationale des droits de l'homme algérienne, la CNCPPDH (Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme), avec les « principes de Paris », omettant toutefois de préciser que l'examen du nouveau statut de cette institution n'avait pas encore eu lieu et qu'en conséquence elle était toujours considérée comme « rétrogradée » par les instances onusiennes6.
Concernant le dossier douloureux des disparitions forcées en Algérie, M. Medelci a évoqué la reprise du « dialogue avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires avec la ferme volonté de rechercher, de trouver et de communiquer des réponses aux cas demeurés en suspens. Dans son rapport à la présente session, A/HRC/13/31, le Groupe de travail s'est déclaré "impressionné" par notre détermination de régler les affaires dont le Groupe était saisi7 ». Là aussi, il n'a pas évoqué les critiques formulées par ce Groupe de travail dans le rapport précité, lequel insiste sur sa demande réitérée depuis 2000 de pouvoir effectuer une visite en Algérie : malgré plusieurs rappels, le gouvernement algérien n'a jamais accepté son déplacement.
Pourtant, l'organe onusien rappelle que des 2 939 cas de disparitions dont il a été saisi, 2 912 restent en suspens. Le Groupe de travail évoque aussi dans son rapport la communication qu'il a adressée au gouvernement le 8 janvier 2009 « au sujet des menaces et des actes d'intimidation subis par un défenseur des droits de l'homme en raison des activités qu'il menait dans le cadre de l'enquête sur les disparitions forcées et suite à une rencontre qu'il avait eue avec le Groupe de travail en décembre 2008 ». Il rappelle en outre que « le 29 septembre 2009, le Groupe de travail a adressé au gouvernement algérien une lettre d'intervention rapide au sujet du harcèlement que subiraient des familles de victimes de disparition forcée qui se trouveraient contraintes de demander un certificat de présomption de décès et de requérir réparation8 ».
M. Medelci s'est targué par ailleurs de la prétendue approbation, lors de l'Examen périodique universel d'avril 2008, de la politique de « réconciliation nationale » engagée par l'État depuis 2006. Il aurait été demandé au gouvernement « de persévérer dans la voie tracée par la Charte sur la réconciliation nationale » (adoptée par référendum le 29 septembre 2005). Mais il a omis d'indiquer que le délégué canadien recommandait de reconsidérer l'impunité instaurée par l'ordonnance présidentielle de mise en ouvre de cette charte (adoptée le 28 février 2006, avec trois décrets d'application), craignant qu'elle « ne mette un terme aux enquêtes sur la disparition de 10 000 personnes ». La recommandation visait en l'espèce son article 45, qui décrète qu'« aucune plainte de victime n'est recevable à l'encontre des éléments des forces de défense et de sécurité ». Le délégué suggérait de réviser l'ordonnance en fonction des observations du Comité des droits de l'homme, « pour garantir que les auteurs des violations des droits de l'homme soient jugés et poursuivis conformément aux normes internationales et que les personnes qui critiquent le gouvernement ne soient pas l'objet de poursuites pénales9 ». L'article 46 de l'ordonnance en question stipule en effet que « toute déclaration, écrit ou autre acte interprété comme pouvant nuire à l'image de l'Algérie est passible d'une condamnation de trois à cinq ans de prison ».
Fidèles à leur stratégie de dénégation et de mensonge, les autorités algériennes ont toujours nié avoir instauré cette impunité, pourtant clairement organisée par l'ordonnance de février 2006, en arguant, comme l'avait fait le représentant du gouvernement algérien auprès de l'ONU, Driss El-Djazaïri, en juin 2008, que « l'impunité n'existe nulle part dans le texte que le peuple algérien a agréé par référendum10 » - allusion au texte beaucoup plus vague de la Charte sur la réconciliation nationale. Et il enchaînait pour attaquer avec une rare violence tous ceux qui désapprouvent les textes d'application de cette Charte, affirmant que les critiques des ONG ne profitent qu'aux seuls « marchands de la mort, aux adeptes du crime, aux virtuoses de la subversion ; en somme, aux sponsors du terrorisme et à ceux qui se nourrissent du vivier de la tragédie des autres ».11
Donc c'est sans surprise que la recommandation du délégué canadien a été rejetée par les autorités algériennes. Cette particularité de pouvoir exclure les injonctions embarrassantes par les États fait la particularité de cet examen périodique et lui retire en conséquence une bonne part de légitimité.
Les rapporteurs spéciaux de l'ONU sur la torture et les disparitions forcées interdits en Algérie
Enfin, le dernier point évoqué par le ministre dans son discours de Genève concerne les visites des rapporteurs spéciaux en Algérie. Il a précisé que sept d'entre eux étaient invités à se rendre en Algérie dès 2010. Mais ne figurent toujours pas dans cette liste les experts concernés par les graves violations des droits de l'homme commises par les forces de sécurité, en particulier lors de la décennie 1990. Alors même que le gouvernement algérien refuse toujours d'accéder aux demandes de visite - réitérées depuis près de quinze ans pour certains - des rapporteurs spéciaux sur la torture, sur les exécutions extrajudiciaires, sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans la lutte contre le terrorisme, ou du Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires.
Ce que M. Medelci avait dénié avec aplomb lors de l'examen périodique d'avril 2008, en affirmant cyniquement : « L'Algérie n'a jamais empêché ces visites, elle a simplement souhaité les inscrire dans un cadre qui permette effectivement de prendre en charge des problèmes qui se posent réellement et non pas des problèmes qui sont exceptionnels, voire anecdotiques12. » Comme si, à ses yeux, les dizaines de milliers de victimes de torture, d'exécutions extrajudiciaires et de disparitions forcées du fait des forces de sécurité ne relevaient que de l'« exception » et de l'« anecdote ». Un cynisme mensonger répété à maintes reprises par M. Farouk Ksentini, président inamovible de la CNCPPDH, par exemple en juin 2009 : « Aucun expert ou envoyé spécial des droits de l'homme ne s'est vu refuser son visa d'entrée en Algérie13. »
On comprend donc pourquoi cette conception des droits de l'homme à géométrie variable - qui n'est d'ailleurs pas propre à l'Algérie - sape toute tentative d'instaurer un mécanisme international de protection efficace et crédible. L'Algérie se distingue toutefois dans son entrave à l'action des seuls organes de l'ONU en matière de droits de l'homme encore relativement indépendants des jeux d'influence au sein de cette institution, de plus en plus réduite à un instrument assujetti aux raisons d'États. Car pour les généraux qui détiennent la réalité du pouvoir à Alger depuis le coup d'État de janvier 1992, l'essentiel est d'assurer l'impunité de leurs crimes passés et actuels en multipliant, par diplomates aux ordres interposés, les initiatives visant à dévitaliser définitivement les trop fragiles mécanismes de protection des droits humains difficilement élaborés depuis des décennies par la « communauté internationale ».
Notes:
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Abdelkader Dehbi et Ali Benhadj arrêtés !!
Abdelkader Dehbi et Ali Benhadj arrêtés !!
Coordination de l’Appel du 19 mars 2010, Département des Droits de l’Homme, Le Quotidien d'Algérie
Nous venons d’apprendre à l’instant l’arrestation cet après-midi de nos compatriotes Abdelkader Dehbi et Ali Benhadj devant l’ambassade des Etats-Unis où ils s’étaient déplacés avec d’autres citoyens pour protester contre l’agression criminelle de l’entité sioniste contre la flottille internationale de la paix qui a provoqué la mort de plus de 15 personnes.
Nos deux compatriotes sont actuellement au commissariat central d’Alger.
Nous lançons un appel à toutes et à tous pour dénoncer ces arrestations arbitraires et pour exiger leur libération immédiate.
Salah-Eddine SIDHOUM
Alger le 31 mai 2010 19h 45
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895 milliards de dinar pour la dictature et etat de siege qui dis mieux !!!!!!!
895 milliards de dinars pour les Collectivités locales, la Sûreté et la Protection civileA la faveur du plan de développement économique et social 2010-2014, l’Etat a attribué une enveloppe de plus de 895 milliards de dinars pour le développement du secteur des Collectivités locales, de la Sûreté nationale et de la Protection civile.
Ce montant permettra, entre autres réalisations, la construction de 450 sièges de sûreté de wilaya, de daïra et urbaine. Est également prévue la réalisation de plus de 180 brigades de police judiciaire, de police des frontières, d’unités républicaines de la sûreté et plus de 330 unités de Protection civile. Le taux de recrutement annuel du secteur de la sûreté est de 13 000 à 15 000 agents. L’objectif visé par la DGSN à court terme est d’atteindre une moyenne d’« un policier pour 300 habitants ». Concernant le développement local, une enveloppe de 4,705 milliards de dinars a été consacrée à l’exécution de 27 000 opérations dans le cadre des Programmes communaux de développement (PCD) et plus de 22 000 opérations dans le cadre des programmes de développement local, ce qui permettra de maintenir la dynamique de développement enclenchée dans toutes les wilayas. La numérisation de tous les registres d’état civil (400 000 opérations) sera effectuée dans un délai de 2 ans. L’opération de numérisation de l’état civil sera suivie à partir de 2013 de la création du registre national d’état civil avec un numéro d’identification national unique pour chaque citoyen qui permettra d’alléger les mesures administratives au niveau des infrastructures publiques en facilitant l’identification des personnes et des documents de l’état civil. Ce dernier sera également l’un des plus importants composants du registre national de l’état civil.
Par
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aucune mesure ne sera prise contre israel impunite' totale relax depuis 45
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Nice, ou la dernière foucade de Bouteflika c'est le meme gouvernement cloniale qui gouverne l'algerie
C’est donc la semaine où il obligeait ses députés à se déchirer autour d’une loi factice criminalisant le colonialisme, que le président algérien va accourir à Nice pour écouter la France parler à ses anciennes colonies africaines. Comme pour démontrer que les serments, même les plus beaux, sont faits pour être trahis. Et qu’après tout, le discours politique, comme dit Orwell, est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l'apparence de la solidité à ce qui n'est que vent. On ne saura probablement jamais à quoi riment ces retrouvailles d’un autre âge où quelques dictateurs africains et deux ou trois nations décharnées papotent avec l’ancien Empire de leur condition d’anciens colonisés. Et qu’a donc à faire l’Algérie dans ce sommet France-Afrique, elle qu’on supposait affranchie de ces protocoles d’allégeance et qui, nous rebattait-on les oreilles, attendait de son ancien colonisateur qu’il se repentît de ses crimes ?Décidément, oui, la dignité algérienne, dans la bouche de nos dirigeants, a quelque chose de simple slogan de camelot. Ils n’en mesurent pas la gravité, ils se contentent de l’exhiber en tenue de soirée. Mais l’essentiel, n’est-ce-pas, est que Bouteflika soit de la fête du côté de la Promenade des Anglais, lui qui n’avait pas vu Sarkozy depuis deux ans. Méfions-nous, cependant : à trop vouloir montrer que les serments, même les plus beaux, sont faits pour être trahis, on fera de Kassamen une ballade pour vieillards gâteux. Kassaman est une promesse faite aux hommes. Dans l’Algérie d’aujourd’hui, elle devient une promesse non tenue. « nous avons juré de mourir pour que vive l´Algérie ! Témoignez ! Témoignez ! Témoignez !»
Comment espérer faire trembler par décret nos enfants sur ce chant d’orgueil quand un demi-siècle de gabegie et de corruption les pousse aujourd’hui aux portes du consulat de France et leur président à Nice, dans les bras de Sarkozy ?
M.B.
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L'ALGERIE DE TOUT LES JOURS VU PAR LE CARICATURISTE DILEM
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toujours avec vous mais avec le coeur seulement
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Dernières minutes
Un séisme de 6,4 frappe les îles Andaman dans l'océan Indien (sismologues)
Un fort séisme, de magnitude 6,4, s'est produit mardi à l'aube aux îles Andaman, dans l'océan Indien, ont annoncé des sismologues indiens, ajoutant qu'on ne s'attendait pas à un tsunami important à la suite de ce tremblement de terre.
31 mai 2010 à 20h35min
Pakistan: des hommes tirent sur un hôpital à Lahore, 12 morts (source médicale)
Des hommes ont ouvert le feu sur un hôpital à Lahore (est du Pakistan), où sont soignées des victimes des attaques de vendredi contre deux mosquées des ahmadis, une secte musulmane minoritaire, et où il y a eu douze morts lundi soir, selon un médecin de cet hôpital.
31 mai 2010 à 19h53min
L'artiste française Louise Bourgeois est décédée à New York (fondation italienne)
L'artiste française Louise Bourgeois est décédée à New York, a annoncé lundi la fondation italienne Emilio e Annabianca Vedova qui prépare à Venise une exposition sur cette figure majeure du panorama artistique contemporain.
31 mai 2010 à 19h39min
Israël accuse la flottille d'avoir eu des buts non humanitaires
Le représentant d'Israël a accusé lundi à l'ONU la flottille d'avoir eu des buts non humanitaires, lors d'un débat au Conseil de sécurité sur l'intervention militaire israélienne contre cette flottille pro-palestinienne.
31 mai 2010 à 19h21min
Israël a "perdu toute légitimité internationale" (ministre turc)
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a affirmé lundi qu'Israël avait "perdu toute légitimité internationale", lors d'un débat au Conseil de sécurité de l'ONU sur l'intervention militaire israélienne contre une flottille pro-palestinienne.
31 mai 2010 à 18h15min
Sarkozy et Obama pour "une réponse d'ampleur aux désordres" sur les marchés
Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue américain Barack Obama ont constaté dimanche lors d'un entretien téléphonique "un large accord sur la nécessité d'une réponse d'ampleur aux désordres actuels qui affectent les marchés", selon un communiqué de l'Elysée.
9 mai 2010 à 17h18min
Centrafrique: élections reportées aux 16 mai (décret)
Les élections présidentielle et législatives en Centrafrique, prévues le 25 avril, ont été reportées au 16 mai, selon un décret présidentiel lu mardi en soirée à la radio nationale.
30 mars 2010 à 18h38min
Un navire des garde-côtes seychellois détruit deux bateaux pirates
Un navire des garde-côtes des Seychelles a repoussé mardi une attaque de pirates somaliens dans l'océan Indien, coulant leurs embarcations, au lendemain d'une opération de libération d'otages, ont annoncé dans un communiqué les garde-côtes seychellois.
30 mars 2010 à 08h15min
Opération seychelloise contre pirates somaliens: 27 otages libérés
Un navire des gardes-côtes des Seychelles a mené lundi une opération contre des pirates somaliens dans l'océan Indien, ouvrant le feu sur leur embarcation et libérant 27 otages seychellois et iraniens, a annoncé à l'AFP le ministre seychellois des Transports, Joël Morgan.
29 mars 2010 à 14h13min
Opep : accord sur maintien des quotas ne fait pas de doute (Ministre saoudien)
Un accord sur un maintien des niveaux actuels des quotas de production de pétrole lors de la réunion ministérielle de l'Opep mercredi à Vienne ne fait pas de doute, a déclaré le ministre saoudien du pétrole Ali Al-Nouaïmi peu avant l'ouverture de la réunion.
17 mars 2010 à 08h14min
Pakistan: 4 employés pakistanais de World Vision tués dans l'attaque
Au moins quatre employés pakistanais de l'ONG américaine World Vision ont été tués mercredi dans l'attaque par des hommes armés de leurs bureaux dans le nord-ouest du Pakistan, sur un total de cinq morts, a annoncé l'organisation internationale.
10 mars 2010 à 06h18min
Birmanie: la loi oblige la LND à exclure Aung San Suu Kyi (porte-parole)
La nouvelle législation en Birmanie oblige la Ligue nationale pour la démocratie (LND) à exclure sa présidente, l'opposante Aung San Suu Kyi, a affirmé mercredi à l'AFP un porte-parole du parti.
10 mars 2010 à 03h25min
Le FMI approuve définitivement la vente de 403 tonnes d'or
La plus haute instance de décision du Fonds monétaire international, son conseil d'administration, a définitivement approuvé vendredi la vente par l'institution de plus de 403 tonnes d'or, destinée à financer principalement des prêts aux pays pauvres.
18 septembre 2009 à 20h48min
Le rapport Goldstone "se focalise sur Israël", critiquent les USA
Le rapport de la commission Goldstone de l'ONU faisant état de crimes de guerre israéliens et palestiniens à Gaza l'hiver dernier "se focalise de manière écrasante sur les actions d'Israël", a affirmé vendredi un responsable de la diplomatie américaine.
18 septembre 2009 à 19h07min
Italie: le jackpot record de 146,9 millions d'euros remporté (médias)
Le jackpot italien de 146,9 millions d'euros, record d'Europe, a été remporté samedi soir, mettant fin à une course aux gains qui a entraîné une augmentation importante des sommes misées depuis plusieurs semaines, a annoncé l'agence italienne Ansa.
22 août 2009 à 18h35min
La Russie va rééxaminer la vente de missiles antiaériens à l'Iran (Peres)
Le président russe, Dmitri Medvedev, s'est engagé à rééxaminer la vente prévue de missiles sol-air russes S-300 à l'Iran, a déclaré mercredi le président israélien, Shimon Peres, actuellement en visite en Russie, selon les agences russes.
19 août 2009 à 07h13min
France: trois membres présumés de l'ETA arrêtés dans les Alpes (source enquête)
Trois membres présumés de l'appareil militaire de l'ETA ont été arrêtés mercredi matin dans les Alpes françaises, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
19 août 2009 à 06h27min
Kaboul: la police tue trois "talibans" dans une banque (police)
Trois hommes armés qui avaient attaqué mercredi matin une banque de Kaboul ont été tués par les forces de l'ordre, a annoncé un responsable de la police, pour qui l'opération a été menée par les talibans, à la veille des élections présidentielle et provinciales.
19 août 2009 à 05h16min
Le corps de Michael Jackson en route vers la cérémonie publique
La dépouille de Michael Jackson, dans un cercueil doré, a quitté mardi le cimetière où venait de se dérouler un service funèbre privé pour rejoindre le Staples Center de Los Angeles où sera célébré un hommage public au "roi de la pop", selon les images des télévisions américaines.
7 juillet 2009 à 16h10min
Iran: Ahmadinejad en tête avec 69% (premiers résultats partiels)
Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad est en tête du scrutin présidentiel organisé vendredi en Iran avec 69% des voix sur 19% des bulletins dépouillés, a annoncé le président de la commission électorale au ministère de l'Intérieur, Karman Daneshjou.
12 juin 2009 à 20h00min
8 militaires et 2 enseignants tués dans un attentat à l'est d'Alger
Huit militaires algériens et deux enseignants ont été tués mardi après-midi dans un attentat à la bombe visant un convoi de véhicules à Timezrit près de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), ont indiqué mercredi plusieurs journaux dont Liberté et El Watan (francophones, privés).
3 juin 2009 à 07h16min
Irak: Prison à vie pour un des assassins de Margaret Hassan
Un des assassins de la travailleuse sociale britannique Margaret Hassan, enlevée à Bagdad en octobre 2004, a été condamné mardi à la prison à vie, a annoncé le président du tribunal de la Cour centrale criminelle de Bagdad.
2 juin 2009 à 11h08min
Pétrole: l'AIE prévoit la plus forte chute de la demande depuis 1981
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a de nouveau revu en baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2009, prévoyant désormais la plus forte chute annuelle depuis 1981 (-3%), selon son rapport mensuel publié jeudi.
14 mai 2009 à 08h05min
Brown "profondément troublé" par l'inculpation d'Aung San Suu Kyi
Le Premier ministre britannique Gordon Brown s'est dit "profondément troublé" vendredi par la nouvelle inculpation de l'opposante birmane Aung San Suu Kyi, accusée d'avoir enfreint les règles de son assignation à résidence après l'intrusion chez elle d'un Américain.
14 mai 2009 à 04h41min
Grippe porcine: plus de 6.000 cas confirmés dont 65 morts
Le nombre de cas de grippe porcine répertorié dans le monde a franchi la barre des 6.000 pour atteindre 6.497 personnes, dont 65 morts, dans 33 pays, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) diffusé jeudi.
14 mai 2009 à 01h00min
Nigeria : 15 étrangers pris en otage sur un navire (groupe armé)
Le principal groupe armé du sud du Nigeria, le Mend, a annoncé jeudi qu'un "groupe affilié" avait capturé quinze étrangers membres d'équipage d'un navire dans le delta du Niger.
14 mai 2009 à 93h84min
Netanyahu en Jordanie pour discuter avec le roi Abdallah II
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se trouvait jeudi en Jordanie pour des discussions avec le roi Abdallah II, ont indiqué à l'AFP des responsables israéliens.
14 mai 2009 à 84h72min
Pétrole: l'AIE prévoit la plus forte chute de la demande depuis 1981
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a de nouveau revu en baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2009, prévoyant désormais la plus forte chute annuelle depuis 1981 (-3%), selon son rapport mensuel publié jeudi.
14 mai 2009 à 80h52min
L'archevêque enlevé en Irak retrouvé mort (Eglise italienne)
Le corps de l'archevêque chaldéen de Mossoul Faraj Rahou, enlevé le 29 février, a été retrouvé près de cette ville du nord de l'Irak, a annoncé jeudi l'archevêque auxiliaire de Bagdad, Mgr Shlemon Warduni, au service d'information de l'Eglise catholique italienne.
13 mars 2008 à 15h65min -
À l’ombre du sommet Afrique-France plus « glamour » : Les « Africains » de France réclament leurs papiers
À l’ombre du sommet Afrique-France plus « glamour » : Les « Africains » de France réclament leurs papiersLa France a accordé l’indépendance à beaucoup de pays africains sans leur fournir le « mode d’emploi ».
C’est sans doute l’un des dommages collatéraux de la « Françafrique » qui commence à battre de l’aile ces dernières années : la situation des ressortissants africains en France. Il étaient près d’un millier de sans-papiers a avoir défilé hier à Nice (sud-est), à la veille d’un sommet Afrique-France, pour demander la régularisation de tous les immigrés sans-papiers vivant en France. Pour la symbolique, il n’y a pas meilleur boomerang pour la France coupable, aux yeux de nombreux Africains, d’avoir abandonné les populations des anciennes colonies à des juntes voraces qui ont privatisé le pouvoir des décennies durant. Et avec la bénédiction des dirigeants français pour qui la démocratie n’est pas une « denrée » recherchée en Afrique.
Les Africains du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Gabon ont été livrés pieds et poings liés à des apprentis dictateurs qui ont installé durablement des régimes dynastiques. Dans beaucoup de pays, l’indépendance dont on commémore aujourd’hui le souvenir sur la Côte d’Azur, est synonyme d’un enfer. La France a accordé l’indépendance à ces peuples sans leur fournir le « mode d’emploi ». Mais elle n’a pas oublié de lier les économies de ces pays à la « métropole ». Résultats de 50 ans d’indépendance : la France continue encore de faire et défaire des despotes selon ses besoins et ses intérêts. « La Françafrique » ou « Afrique-France », c’est du pareil au même ! La rupture tant promise par Nicolas Sarkozy s’est avérée n’être qu’un vain mot.
Bien que militairement nettement moins présente, la France reste la principale bénéficiaire des richesses du sol et sous-sol africains. S’étant assuré de la permanence du soutien des hommes, du genre Ali Ben Bongo, Paris garde la main sur ses « pieds à terre » dans de nombreux pays, moyennant des châteaux et autres boutiques sur les Champs Elysées. C’est un peu contre tout cela que les sans-papiers africains ont voulu marquer ce sommet par une aussi longue marche de Paris à Nice.
Côté d’Ivoire, Côte d’Azur…
L’image est certes moins glamour que les rutilantes limousines déposant les dictateurs africains devant les hôtels luxieux de la Côte d’Azur, mais ces laissés-pour-compte de la « Françafrique » viennent rappeler à la France son péché originel d’avoir abandonné les peuples africains face aux rapaces, et de continuer à ignorer son devoir historique envers les nouvelles générations qui n’ont plus de solutions sinon fuir leurs pays. Une partie des manifestants étaient partis le 1er mai de Paris pour une longue marche à travers la France, s’arrêtant dans plusieurs villes, où d’autres sans-papiers et sympathisants les ont rejoints. Portant une grande banderole, « Paris-Nice à pied pour les sans-papiers », ils ont défilé dans un quartier excentré de Nice, loin des grands hôtels où sont accueillies les délégations africaines au sommet. « Notre but est de demander à la France qui organise ce sommet avec les Etats africains la régularisation de tous les sans-papiers », a indiqué Sissoko Anzoumane, leur porte-parole. Selon lui, 80% des personnes participant à la marche sont des Africains.
Les manifestants, qui se trouvaient dans la matinée à Cannes, n’ont pas été autorisés à entrer à Nice en groupe et à pied. Ils ont dû effectuer la dernière étape de leur périple en autobus. « C’est l’aboutissement d’une marche qui a eu un grand succès ». Mais il n’est pas sûr que les regards de Sarkozy et de ses invités — ses poulains plutôt — croisent ceux de Sissoko ou Mamadou. Les misérables sans- papiers seront tenus à distance respectable de ce conclave de dictateurs qui permet de maintenir le cordon ombilical entre la France et ses anciennes colonies. Eh oui, un demi-siècle après leurs indépendances, de nombreux pays africains continuent de servir de simple tube digestif à la France, moyennant son soutien à des régimes prédateurs des richesses et des libertés. Alors, « Françafrique » ou « Afrique-France », tous les chemins mènent à Nice…
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3399 nouveaux cas à Alger
Les cancers, l’une des causes essentielles des décès en Algérie
3399 nouveaux cas à AlgerLe cancer constitue l’un des problèmes de santé publique à l’échelle mondiale et l’une des préoccupations majeures en matière de recherche dans toutes les régions du monde. L’ampleur de cette morbidité n’a fait qu’accroître au cours de ces dernières années. Le cancer est devenu l’une des causes essentielles des décès.
Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 20 millions de personnes de par le monde sont atteintes de cette maladie et la plupart d’entre elles vivent dans les pays en voie de développement. La pathologie oncologique a fait irruption dans les pays en voie de développement, au point qu’elle pèse lourdement sur le fonctionnement des systèmes de santé de ces pays. Environ 30 000 nouveaux cas de cancers sont diagnostiqués chaque année en Algérie avec une augmentation de plus de 50% du nombre de cas depuis une décennie. Une des principales causes de mortalité pour l’homme et pour la femme, dont le nombre total de décès par cancer étant annuellement de l’ordre de 20 000 personnes dans notre pays. Les dernières données de l’année 2003 analysées par le registre des tumeurs d’Alger traitant uniquement de la wilaya d’Alger montrent que 3399 cas de cancers dont 138 carcinomes basocellulaires ont été enregistrés. Le nombre de nouveaux cas masculins est de 1628 avec une incidence de 47,9%. Le cancer du poumon occupe la première place chez l’homme avec 248 cas. Il représente 15% de l’ensemble des cancers masculins. Il se situe au troisième rang de tous les cancers masculin et féminin. Le cancer du colorectum représente 12% de l’ensemble des cancers de l’homme, il se situe par sa fréquence au deuxième rang de tous les cancers (masculin et féminin). Alors que le cancer de la vessie vient en troisième position avec une incidence de 11,6% des cancers masculins. Selon le rapport annuel de 2003 sur la santé des Algériennes et des Algériens élaboré par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, on doit s’attendre à plus de 2000 cas par an de cancers des bronches et du poumon, près de 1 500 cas de cancers de la vessie, près de 1000 cas de cancers gastriques et plus de 600 cas pour chacun des cancers de la prostate et du nasopharynx. Pour le sexe féminin, l’équipe du registre des tumeurs d’Alger signale 1771 nouveaux cas chez la femme avec une incidence de 52,1%. La localisation la plus fréquente chez la femme est le cancer du sein qui occupe la première place avec 526 nouveaux cas pour la wilaya d’Alger. Il représente 29,7% de l’ensemble des nouveaux cas de cancers chez la femme. Globalement, le cancer du sein occupe la première place avec une incidence standardisée autour de 25 cas pour 100 000 habitants, et avec un accroissement des incidences précoces à partir de l’âge de 25 ans. Ils représentent 22% des cancers féminins. 50% des patientes ont moins de 50 ans et sont en majorité diagnostiquées à un stade tardif, selon le même rapport. Le nombre de cas de cancers du colorectum est en augmentation ces dernières années et devance ainsi le cancer du col utérin avec une fréquence de 9,4% des cancers féminins. Le cancer du col utérin se situe au troisième rang avec 7,5 de l’ensemble des cancers de la femme. Ce cancer représente 15% des cancers féminins et les incidences commencent à s’élever à un âge précoce à partir de 30 ans. Concernant les enfants, le registre des tumeurs de la wilaya d’Alger comptabilise 82 cas de cancer chez les garçons et 49 cas chez les filles. Ils constituent 5% des cancers masculins et 2,8% des cancers féminins. Les taux d’incidence brut à Alger sont de 5,9% pour 100 000 habitants chez le garçon et de 3,6% pour 100 000 chez la fille. La tranche d’âge de 0 à 4 ans est la plus touchée chez les deux sexes. Les leucémies occupent la première place suivies des tumeurs de l’os, de l’articulation et du cartilage articulaire et les tumeurs de l’encéphale chez les deux sexes. Les cancers de l’enfant représentent 10% de l’ensemble des tumeurs, ce qui constitue une fréquence relativement élevée. Il s’agit d’une pathologie lourde et coûteuse pour les services de pédiatrie avec une mortalité élevée. Comparativement aux données du registre des tumeurs de l’année 2002 regroupant trois wilayas, Alger, Blida et Tizi Ouzou qui disposent actuellement de leurs registres, le nombre de cancer chez les garçons dans la wilaya d’Alger a augmenté de 10 cas, alors qu’il a diminué de 9 cas chez les filles. La fréquence est par contre en augmentation chez les adultes, chez qui la répartition de la morbidité en 2002 était de 1220 nouveaux cas chez les hommes soit 46,5% et 1405 nouveaux cas chez les femmes soit 53,5%. Cette nouvelle tendance s’explique, selon les médecins, par les consultations, la précocité du diagnostic et une meilleure prise en charge des malades. Mais cela ne reflète pas la situation actuelle de cette pathologie au niveau national où le nombre de cas est en constante augmentation. A noter qu’une enquête nationale a été lancée par l’Institut national de la santé publique (INSP) et elle est actuellement en cours.
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Cancer chez l’enfant : Quand les médicaments viennent à manquer
Cancer chez l’enfant : Quand les médicaments viennent à manquerLes cancers de l’enfant représentent 10% de l’ensemble des tumeurs, ce qui constitue une fréquence relativement élevée.
L’unité d’oncologie pédiatrique du Centre Pierre et Marie Curie prend en charge 150 cas de cancer de l’enfant par an, a annoncé le docteur Ghachi, chef d’unité d’oncologie pédiatrique au CPMC, à l’occasion d’une journée de formation organisée, hier à Alger, par l’association El Amel, en collaboration avec la direction de santé de la wilaya d’Alger (DSP). Parmi les types de cancer de l’enfant, la spécialiste a cité la leucémie qui représente entre 200 à 300 nouveaux cas par an et touchant notamment la catégorie d’âges entre 2 et 5 ans. Les tumeurs du cerveau viennent en deuxième position des cancers de l’enfant suivies du cancer des lymphomes. Les tumeurs osseuses, du muscle et les rétinoblastomes sont, entre autres, des cancers qui affectent des enfants. Docteur Ghachi a insisté sur l’importance du diagnostic précoce qui permettra de prendre rapidement en charge le malade et le sauver. Cette journée est justement dédiée aux médecins généralistes et aux pédiatres afin de les informer sur les conduites à tenir afin de mieux diagnostiquer ces tumeurs puis orienter les malades vers des services spécialisés dans certains CHU et le CPMC où il existe l’unique unité d’oncologie pédiatrique d’une capacité de 7 lits seulement et 54 lits d’hôpital du jour, fait-elle savoir.
Et de souligner que cet espace accueille la plupart des enfants malades de tout le territoire et subit de ce fait une grande pression. « Les moyens humains et matériels existent mais les structures spécialisées font défaut et c’est ce qui fait retarder la prise en charge de ces enfants », a-t-elle indiqué avant de signaler que la rupture des médicaments, notamment les produits de chimiothérapie freine considérablement les traitements. « 85% des cancers peuvent être guéris s’ils sont traités à temps. Avec la création des huit centres de lutte contre le cancer, nous souhaitons avoir des unités réservées spécialement pour les enfants avant de créer un centre national anti-cancer pédiatrique qui sera un centre d’excellence pour la formation et la recherche », a-t-elle précisé. La présidente de l’association El Amel a, quant à elle, souligné que cette journée, organisée à la veille de la célébration de la Journée mondiale de l’enfance, a pour objectif de sensibiliser les pouvoirs publics sur les problèmes rencontrés dans la prise en charge des enfants cancéreux et mieux informer les médecins généralistes et les pédiatres pour diagnostiquer précocement toutes ces tumeurs. Elle a, par ailleurs, annoncé qu’une opération de don du sang placée sous le thème « Pour une enfance en arc-en-ciel », parrainée par l’opérateur public de téléphonie mobile (Mobilis) au profit des enfants cancéreux, est organisée aujourd’hui au siège de la direction générale à Hydra.
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Santé publique : Les praticiens donnent un sursis au nouveau ministre
Santé publique : Les praticiens donnent un sursis au nouveau ministreEn l’espace de dix ans, le secteur de la santé a connu plusieurs changements. C’est un record. Oui, en une décennie, sept ministres ont pris les rênes de ce département. C’est, pratiquement, le seul secteur névralgique qui a été confronté à une telle instabilité.
L’intersyndicale des praticiens de la santé publique regroupant le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a dressé, hier lors d’une conférence de presse animée à Alger, un tableau noir de l’état du secteur. La santé publique se trouve depuis des années dans une impasse et c’est la première fois depuis l’indépendance du pays qu’une crise aussi grave et multiforme secoue le secteur de la santé. « Depuis le 17 mars, il n’y a eu aucun contact entre les partenaires sociaux et la tutelle. De par le monde et en dehors des crises, le partenaire social est consulté systématiquement. Chez nous, on nous tourne le dos », a déclaré Dr Youcefi, porte-parole du SNPSSP. Le nouveau ministre, selon les syndicats, va hériter d’une profonde crise. « On ne peut pas occulter cette réalité : Barkat a très mal géré le secteur. Il a prouvé ses limites et sa gestion et démontré beaucoup de défaillances.
En somme, le ministre sortant a laissé des traces indéniables », a révélé Dr Merabet qui n’a pas manqué de rappeler que lors de la désignation de Barkat à la tête du secteur, il ne les a invités à une réunion de travail qu’après une année, et ce, à l’issue d’un sit-in tenu devant le siège du ministère. « Nous espérons que le nouveau ministre ne prendra pas autant de temps pour nous convoquer à une réunion de concertation. Nous avons une plate-forme de revendications et nous souhaitons qu’elle soit prise en charge », ont lâché les syndicalistes qui sont convaincus que si le chef de l’Etat a opéré un changement à la tête de leur tutelle c’est parce que la santé publique est malade. L’ère Barkat, selon les praticiens, était « entaché de problèmes », après les pénuries de médicaments, de vaccin, il y a eu les grèves cycliques. Situation qui s’est répercutée sur la prise en charge des citoyens. « Nous ne connaissons pas M. Ould Abbès. Toutefois, nous allons lui donner un sursis. Nous allons entre temps évaluer les choses, il faut aller de l’avant et apporter des solutions pour sortir le secteur de sa léthargie et ses crises multiformes », a tonné Dr Youcefi. Les porte-parole des deux syndicats sont persuadés qu’il est important d’ouvrir un large débat sur toutes les questions et les maux qui rongent le monde de la santé. Un débat qui doit se faire avec les praticiens, les paramédicaux si l’on veut relever les défis, disent les médecins. « Dans son plan quinquennal, le président de la République a insisté sur le volet ressources humaines comme il a parlé de relever le défi de construire des hôpitaux et des centres de soins.
Le ministère doit appliquer ses directives en s’occupant de l’élément humain, longtemps relégué au second plan », a regretté Dr Merabet, qui note que si les doléances des praticiens ne sont pas prises en charge, il se prononcera, dès la rentrée sociale, sur la démarche à suivre. L’intersyndicale s’est réunie ce week-end pour étudier les résolutions des deux conseils nationaux du SNPSP et du SNPSSP. A cet effet, cette organisation syndicale a réitéré son attachement à la plate-forme de revendications et la détermination des praticiens de la santé publique à la faire aboutir, comme elle a affiché sa disponibilité pour un dialogue sérieux et responsable, suite aux récentes déclarations de l’ex-ministre de la Santé par rapport à la révision des statuts particuliers et suite à l’installation du nouveau ministre. « Il y a quelques mois, les pouvoirs publics avaient affiché un niet catégorique quant à la révision de notre statut qui ne répond pas à nos aspirations. Aujourd’hui, ils sont revenus à de bons sentiments puisqu’ils ont annoncé la révision de notre statut, probablement dans une année », ont conclu les syndicalistes.
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Ali Yahia Abdenour. Avocat : « Le remaniement ministériel a accentué le verrouillage de la société »
Ali Yahia Abdenour. Avocat : « Le remaniement ministériel a accentué le verrouillage de la société »Beaucoup de choses ont été dites à propos du dernier remaniement ministériel. Certains analystes croient déceler, dans la nouvelle architecture du gouvernement, le signe d’un compromis au sommet de l’Etat. Des observateurs épiloguent sur l’affaiblissement du clan présidentiel contraint à lâcher du lest… et certains de ses puissants ministres, d’autres concluent carrément au début de la fin de l’ère Bouteflika. Pensez-vous que les lignes aient véritablement bougé ?
Le 3e mandat de Bouteflika n’est pas qu’un 3e quinquennat. C’est le mandat de la succession par excellence. Or, cette question, lancinante, n’a pas été réglée par le dernier remaniement. Pourquoi ? Il y a lieu de s’interroger sur la désignation de Zerhouni comme vice-Premier ministre. Bouteflika n’a qu’une obsession depuis l’entame de ce mandat : réunir tous les corps de sécurité dans un seul département, sous une autorité unique, Zerhouni en l’occurrence. Est-ce qu’on sera dans cette configuration après la publication du décret présidentiel précisant les attributions du vice-Premier ministre ? On le saura bientôt. Ce qu’il faut dire aussi, c’est que le remaniement s’est opéré sous un rapport de forces largement à l’avantage du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), en défaveur du président de la République. Bouteflika était en situation d’infériorité qui ne lui permettait pas de dicter sa politique. Pour revenir au remaniement, si celui-ci avait été effectué normalement, le Président aurait d’abord préparé le décret précisant les attributions du 1er vice-Premier ministre.
On ne nomme pas quelqu’un vice-Premier ministre pour lui préciser ensuite ses prérogatives et attributions. Prendre de cette façon, de travers sa propre politique, fixer Zerhouni vice-Premier ministre en attendant qu’il coiffe tous les services de sécurité, le DRS ne l’accepterait jamais. La disparition du DRS est une chose inconcevable. Historique, il a désigné, depuis l’indépendance, tous les présidents de la République, y compris Bouteflika. Dans ce face-à-face, c’est le Président qui trinque. Le général Toufik, tel qu’on le décrit, est un homme qui agit dans le cadre de la légalité. Tout porte à croire qu’il y aura une deuxième phase. Le changement n’aura pas lieu durant le Mondial, ni l’été, ni durant le Ramadhan. S’il doit avoir lieu, c’est à la rentrée sociale. Cependant, il ne faudrait pas enterré trop vite le Président. Bouteflika est un politique. Quand il ne peut pas affronter un adversaire, un obstacle, il le contourne. Bouteflika garde la main sur le gouvernement. Tayeb Belaïz, bien que souffrant, est maintenu à son poste de ministre de la Justice. Le ministre de la Solidarité reste également au gouvernement. Onze ministres, dont certains sont à la tête des ministères de souveraineté, lui demeurent acquis, issus pour la plupart de la même région que lui :Tlemcen.
Croyez-vous que les Algériens s’intéressent encore à la « cuisine interne » au régime ? Ce remaniement n’est-il pas en soi un « non-événement » ?
Oui. C’est un « non-événement », dès lors qu’il n’opère aucune ouverture. C’est tout le contraire qui s’est produit. Un verrouillage. Un enfermement de la société dans un jeu sordide de lutte de pouvoir opposant la Présidence au DRS. Or, en Algérie, il n’y a pas que des clans qui s’affrontent. Il y a la société civile. Des partis politiques, des associations, des ONG, des Algériens qui aspirent au changement.
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Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels : « L’Algérie doit lever l’état d’urgence »
Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels : « L’Algérie doit lever l’état d’urgence » Le comité des Nations unies sur les droits économiques, sociaux et culturels a fini par rendre publiques ses observations sur l’examen de l’Algérie qui a eu lieu les 5 et 6 mai derniers à Genève. Intégrant l’examen des pays dans le cadre de l’application du Pacte international sur les droits économique, sociaux et culturels (PIDESC), le comité onusien relève « la difficulté qu’avait la délégation algérienne à répondre de manière concrète, précise et convaincante aux questions qui lui étaient posées ». Le rapport du comité observe « un manque d’effectivité du PIDESC devant les tribunaux algériens et s’inquiète du contexte général peu favorable à l’exercice plein et entier des droits fondamentaux prévus dans le pacte ». Ceci en sus de regretter « l’insuffisante diffusion des droits garantis par ce texte au sein du monde judiciaire et de la population algérienne ». Le comité de l’ONU s’interroge en outre sur le maintien de l’état d’urgence depuis 18 années consécutives et recommande au gouvernement algérien « de reconsidérer la nécessité du maintien de cette situation dans la mesure où il a un effet négatif sur la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels ». Les observations du comité portent aussi sur la « non-conformité de l’institution nationale des droits de l’homme, la Cncppdh, avec les principes de Paris en matière d’indépendance, de transparence et de coopération avec les membres de la société civile ». Une remarque qui a déjà été faite à cette institution, l’année dernière, et à laquelle la Cncppdh semble n’avoir toujours pas réussi à se conformer. Le comité onusien note par ailleurs et « avec préoccupation que la corruption reste très répandue ». Il recommande à cet effet à l’Algérie de rétablir l’Agence nationale contre la corruption. Les observations du comité relèvent aussi une disparité dans l’accès aux droits à la santé, à l’éducation et au logement, en pointant du doigt le problème des bidonvilles, des évictions forcées et des émeutes. Le comité a « également noté la persistance de la discrimination entre hommes et femmes dans la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels ». Il recommande au gouvernement algérien « de prendre des mesures concrètes pour assurer la pleine égalité hommes-femmes et pour combattre les stéréotypes liés au rôle de la femme ». Le même comité s’est aussi montré « très préoccupé par le refus du dialogue social et des libertés syndicales, et par les interférences administratives, policières et judiciaires » vis-à-vis des syndicats autonomes du secteur public. Parmi les observations dudit comité, l’Etat algérien est appelé à « prendre des mesures pour que les familles de disparus accèdent de façon inconditionnelle aux prestations sociales telles que le versement des retraites et des aides pour l’éducation des enfants ». En sus de l’officialisation de la langue amazigh, l’Etat algérien est tenu de diffuser les observations finales du comité le plus largement possible et à tous les niveaux de la société, et doit sans tarder prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l’ensemble des recommandations, souligne le comité. A noter que la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) et le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) se sont félicité de ce que le comité ait relayé nombre des préoccupations exprimées dans leur rapport « La mal-vie », soumis au comité. Par N. B.
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« Ce remaniement reflète la lutte autour de la rente et de l’après-Bouteflika »
Rachid Tlemçani. Politologue
Quelle lecture politique faites-vous de ce remaniement ministériel ?
C’est un remaniement que tout le monde attendait. On l’attendait en réalité depuis avril 2009, depuis l’intronisation du président Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. Il a fallu donc plus d’une année d’immobilisme structurel, politique et économique pour assister à un remaniement. Comme par hasard, ce remaniement coïncide avec la visite, tant attendue, du président Abdelaziz Bouteflika en France, la participation au sommet France-Afrique perçue comme un signe d’apaisement dans les relations bilatérales alors que les relations algéro-US sont apaisées depuis que le siège de l’Africom a été installé à Stuttgart. Globalement, les changements n’ont touché que quelques postes.
Il n’y a pas un chamboulement profond dans la prise de décision au sein du gouvernement algérien. La première impression est qu’il y a deux ou trois nouvelles têtes, une permutation de certains postes, un ministère complètement relooké et géré par Abdelhamid Temmar ainsi qu’un poste de vice-Premier ministre endossé par Yazid Zerhouni. A y regarder de plus près, il apparaît que ce remaniement reflète, d’une certaine manière, la lutte existant au sein du pouvoir algérien entre les différents groupes d’intérêts autour de la distribution de la rente et des nouveaux enjeux de la nouvelle reconfiguration politique de l’après-Bouteflika.
Comme autre élément de la grille de lecture, cela renvoie à l’affrontement des clans qui existe au sein du gouvernement algérien, entre deux groupes fondamentaux : la présidence et le service sécuritaire, entre un pouvoir monarchique, de type tribal, et un pouvoir sécuritaire, de type moderniste.Quelle analyse faites-vous de l’éjection de Chakib Khelil, ministre de l’Energie, souvent cité dans le scandale de Sonatrach ainsi que du départ de Yazid Zerhouni du poste de ministre de l’Intérieur ?
Il faut savoir que dans les pays autoritaires, le ministère de l’Intérieur est un poste-clé alors que dans les pays rentiers, le secteur du pétrole est extrêmement important. Dans le cas algérien, on peut dire qu’il y a deux départements stratégiques, à savoir le ministère de l’Intérieur et celui de l’Energie. Et il se trouve que ces deux institutions ont changé de main : nous avons, d’un côté, un Daho Ould Kablia, enfant du sérail, qui s’invite souvent dans le débat public à titre de président de l’association du MALG. De l’autre côté, le département de l’Energie revient à Youcef Yousfi, qui a une connexion bien établie dans le sérail. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, qui a été atteint par de grosses affaires de corruption et de malversations, a été maintenu à son poste. Le ministre de la Pêche, qui a lui aussi subi des scandales financiers, a été placé à la tête d’un autre département. Cela amène à croire que la Présidence n’a pas été le grand vainqueur de cette lutte qui existe depuis plusieurs années. Nous avons l’impression que la Présidence a perdu la première manche dans ce jeu d’ombres.
Peut-on considérer ce poste de vice-Premier ministre comme une promotion pour Zerhouni ?
Je ne le pense pas, pour la simple raison que le poste de vice-Premier ministre est strictement honorifique, qui n’aura aucune prise de décision sur les grands dossiers. Lorsqu’il était à la tête du département de l’Intérieur, Zerhouni gérait des dossiers hautement importants : les fonctionnaires, la police, les partis politiques, les ONG, le passeport biométrique et bientôt les autorisations de sortie du territoire national, tout l’appareil du système de sécurité… Dans un régime autoritaire, le département de l’Intérieur est une institution « pivotale ». C’est la plaque tournante de tout édifice sécuritaire. En devenant un associé du Premier ministre Ouyahia, Zerhouni n’a plus de poids comme par le passé. Nourredine Yazid Zerhouni prépare sa sortie, par quelle porte, petite ou grande ?
Quelles sont les tâches du vice-Premier ministre ?
A ma connaissance, la Constitution ne fait que mentionner ce poste, sans en préciser les tâches. L’article 77 de la Constitution introduisant ce poste ne définit pas bien les attributions de cette fonction. C’est la première fois, dans l’histoire de l’Algérie, qu’un tel poste est attribué. Maintenant, tout dépend de la stratégie politique adoptée. Le fait est que son supérieur hiérarchique est Ahmed Ouyahia, un homme qui n’appartient pas au même camp, la lutte sera encore plus dure. Pour ma part, je pense que Zerhouni se prépare à sortir vu son âge et son état de santé. Va-t-on lui trouver une digne voie de sortie ?
Comment expliquer le fait que Chakib Khelil soit sacrifié alors que Amar Ghoul, dont le département a également connu des affaires de corruption, soit maintenu dans le gouvernement ?
Il ne faut pas oublier que Sonatrach c’est l’Algérie. A l’extérieur, on ne connaît que l’entreprise algérienne d’hydrocarbures. Et il se trouve que Sonatrach a connu de gros dossiers de corruption qui ont porté atteinte, d’une certaine manière, à l’image de marque du pays. Voilà un pouvoir qui multiplie les efforts, depuis 1999, pour redorer l’image de l’Algérie, qui voit tout le travail de la lutte antiterroriste réduit à néant. Avec l’affaire Sonatrach, l’Algérie est très mal vue. Certains investisseurs ne sont plus aussi emballés de venir en Algérie à cause de ce dossier.
En opposition de ce qui a été dit dans les médias, je pense que Chakib Khelil est un des gagnants de ce remaniement. Il ne va pas rendre compte de son bilan, une gestion des revenus de tout un peuple durant toute une décennie. Quant à Ghoul, tout dépendra du clan dans lequel il se place. Pour ma part, je ne pense pas qu’il appartienne au clan présidentiel. Son département a été souillé par des dossiers de corruption et de malversations, mais il reste à son poste. Les éléments se réclamant de l’Islam du bazar sont toujours aux postes de commande dans ce gouvernement. Son département dispose d’un budget faramineux pouvant « arroser » de nombreux réseaux ici et à l’étranger, mais il reste que le pétrole soit encore plus stratégique.
Que penser de la « rétrogradation » de Temmar, connu pour être un homme du Président ?
Abdelhamid Temmar, un ancien membre du MALG, est nommé à la tête d’une cellule de réflexion. Mais tant qu’il reste au ministère, qu’il tient un département à responsabilité, il continuera à jouer un rôle important. Dans le système algérien, il est essentiel d’être toujours dans les « parages ». Et Temmar est au centre même du processus décisionnel, puisqu’il est chef d’un nouveau département. En un mot, ce remaniement ministériel n’a pas réglé la lancinante question de succession. Tous les coups bas sont encore permis au détriment de l’intérêt national et cette situation perdurera tant que la politique n’est pas institutionnalisée et que le jeu politique n’est pas ouvert à tous les acteurs.
Par Amel Blidi (EW)
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Algeria-Watch : L’autoamnistie des généraux criminels est inconstitutionnelle et illégale
Algeria-Watch : L’autoamnistie des généraux criminels est inconstitutionnelle et illégale
« L’autoamnistie des généraux n’empêchera pas que la vérité puisse être faite sur les crimes contre l’humanité commis en Algérie depuis 1992. Et elle ne pourra empêcher les poursuites judiciaires à l’encontre des criminels à l’extérieur de l’Algérie, puisque la loi sur laquelle elle repose est illégale. »
Nous assistons aujourd’hui en Algérie à une ultime tentative d’effacement de la vérité et de liquidation de la justice. Le 28 février 2006, le président algérien a adopté une ordonnance et trois décrets d’application de la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». Celle-ci, promulguée en août 2005 et soumise à un référendum le 29 septembre 2005, n’avait pas trompé les Algériennes et Algériens. Des mesures présentées une fois de plus comme « réconciliatrices » n’étaient en fait que destinées à tourner une page dans le mensonge et le déni. Ils ne furent donc pas nombreux à prendre le chemin des urnes, même si le pouvoir a fait état d’une participation record de 80 % et de 98 % de votes en faveur de la Charte. Fort de ce score falsifié, le président Bouteflika avait annoncé devant les députés que les textes d’application seraient soumis aux débats du Parlement. Cinq mois plus tard, il n’en est même plus question. L’intention déclarée du législateur ne peut étouffer le bruit de bottes, puisque nul n’ignore que les généraux putschistes détenteurs du pouvoir réel, passés maîtres dans la « sale guerre », le sont aussi dans la mascarade légaliste.
Après l’interruption des premières élections législatives pluralistes de 1991 en raison de la victoire du parti islamiste FIS, la suspension de la Constitution, la dissolution du Parlement, la démission du président, quelques généraux avant tout soucieux de préserver leurs privilèges ont instauré l’état d’urgence et promulgué la loi antiterroriste. Le pays a été plongé dans l’horreur, vivant hors les lois qui le régissaient jusque-là. A partir de 1995, le commandement militaire a organisé le retour à une légalité de façade, balisée et quadrillée. L’« édification institutionnelle » a été prônée par ceux-là mêmes qui, pendant des années, à coups de ratissages, de massacres et de déplacements de populations, ont gravement porté atteinte à la cohésion sociale. Le prétendu « processus démocratique » a été imposé par la désignation des candidats à la présidence, la mise au pas des partis d’opposition ou leur interdiction, les fraudes flagrantes lors des scrutins. Le Parlement qui en est issu joue à merveille le rôle de théâtre de marionnettes qui lui a été assigné par les « décideurs ».
En octobre 1997, sur arrière-fond de massacres quasi-quotidiens de civils, la « classe politique » a tacitement accepté qu’un accord secret – dont elle ignorait tout des modalités – soit conclu entre des factions armées et le commandement militaire, court-circuitant aussi bien la présidence que les politiques du FIS.
De cet accord, rien n’a filtré jusqu’à ce jour. Mais les mesures prises par la suite dans le cadre de la « concorde civile » en 1999 et celles prévues par l’ordonnance présidentielle de février 2006 traduisent la volonté d’organiser l’opacité autour des crimes commis lors des années de la « sale guerre », et d’assurer l’impunité aussi bien aux islamistes acceptant de se soumettre qu’aux membres des forces de sécurité et aux miliciens ayant été impliqués dans la lutte antiterroriste.
C’est ainsi que, dans les textes d’application de la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale », l’Etat ne reconnaît aucune responsabilité de ses institutions dans les graves violations des droits humains commises depuis des années. Aucune mention n’est faite des dizaines de milliers de torturés et d’exécutés sommairement par des agents de l’Etat, ni des massacres de civils revendiqués par des groupes armés se réclamant de l’islam et sur lesquels planent de très sérieux doutes quant à leur instrumentalisation par les services secrets de l’armée (le DRS, département de renseignements et de sécurité). Les disparus sont, selon le quatrième chapitre de l’ordonnance, les seules victimes évoquées du terrorisme d’Etat. Ces milliers de disparus, pourtant reconnus par la commission mandatée par le président de la République comme étant des victimes des forces de sécurité, obtiennent le statut de victimes de la « tragédie nationale » au même titre que toutes les victimes. Leurs familles peuvent demander un jugement de décès qui leur donne accès à des indemnisations. Aucun recours n’est permis, aucune plainte ne sera reçue. La vérité et la justice sont sacrifiées sur l’autel de la raison d’Etat.
Une raison d’Etat qui détermine une seule catégorie de coupables, les adeptes du « terrorisme islamique ». Une main généreuse leur est apparemment tendue, puisque le chapitre deux de l’ordonnance prévoit l’extinction des poursuites judiciaires pour les personnes qui n’ont commis ni massacres, ni viols ou attentats à la bombe ; en bénéficieront ceux qui, recherchés ou condamnés par contumace, se rendront dans un délai de six mois, ainsi que les détenus non condamnés définitivement. Les condamnés de cette catégorie seront graciés, tandis que ceux ayant commis des crimes de sang verront leurs peines réduites ou commuées. Ces mesures sont analogues à celles de la loi dite de « concorde civile » de 1999, qui avait déjà assuré l’impunité à des milliers de criminels : elle prévoyait une amnistie « sous contrôle » pour ceux qui se soumettaient au pouvoir, et même ceux ayant commis des crimes de sang et des viols pouvaient bénéficier de la « probation » s’ils acceptaient de collaborer dans la « lutte contre le terrorisme ».
La nouvelle ordonnance prévoit que les personnes ayant bénéficié de la loi de concorde civile peuvent aujourd’hui recouvrir leurs droits civiques, mais elle interdit par ailleurs « l’activité politique sous quelque forme que ce soit pour toute personne responsable de l’instrumentalisation de la religion », sans que cette notion soit explicitée.
Cela confirme que le « deal » de 1997 entre militaires des deux bords prévoyait l’abandon de toute activité politique en échange de l’abandon des poursuites.
La disposition la plus choquante de cette ordonnance est énoncée dans son chapitre six, qui assure l’impunité à tous ceux, qualifiés d’« artisans de la sauvegarde de la République », ayant participé directement ou indirectement à la lutte contre le terrorisme. L’article 45 stipule qu’« aucune poursuite ne peut être engagée, à titre individuel ou collectif, à l’encontre des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues […]. Toute dénonciation ou plainte doit être déclarée irrecevable par l’autorité judiciaire compétente ». Aujourd’hui, c’est donc la loi elle-même qui codifie l’impunité.
Cette impunité existait déjà de facto – puisqu’aucune plainte de victime ou parent de victime du terrorisme d’Etat n’a abouti à ce jour –, mais elle était principalement le fait d’une justice aux ordres, qui n’hésitait pas à bafouer la loi. La seule exception à cette « règle » semble avoir été la condamnation à mort, le 23 janvier 2006, de l’ancien officier Habib Souaïdia, suite à la plainte de parents de trois hommes enlevés par les forces de sécurité en juillet 1994 et disparus ensuite (Habib Souaïdia, dans un communiqué, a donné les noms des officiers du DRS qui sont les véritables auteurs de ces crimes). En réalité, il a subi les foudres de ses ex-supérieurs pour avoir publié en France, en 2001, son livre La Sale Guerre , dans lequel il dénonçait les méthodes illégales de lutte contre le terrorisme et les crimes commis par l’armée. Mais cette condamnation à mort, survenue à la veille de l’ordonnance d’amnistie, est aussi une claire incitation à se taire adressée à tous les membres des forces de sécurité qui seraient tentés de révéler les atrocités dont ils ont été les témoins.
La disposition lavant les militaires de tout crime est d’ailleurs accompagnée, dans l’article 46 de l’ordonnance, d’une menace de condamnation de trois à cinq ans de prison pour « quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servi, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international ». Le pouvoir algérien bafoue ainsi tout droit à la justice, mais aussi tout droit à la vérité et tout droit de savoir.
Si l’ordonnance n’innove pas par rapport à la loi de 1999 quant au traitement réservé aux membres des groupes armés, sa principale nouveauté est donc l’instauration d’une autoamnistie pour les putschistes et leurs subordonnés, ceux qui tiennent toujours les rênes du pays, qu’ils soient en fonction comme les généraux Mohamed Médiène, chef du DRS, et son adjoint Smaïl Lamari (tous deux depuis septembre 1990), ou en retrait à l’exemple des généraux Larbi Belkheir, conseiller du président aujourd’hui ambassadeur au Maroc, Mohamed Lamari, ex-chef d’état-major de l’armée, ou Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense.
Tant que la vie politique dans le pays restera contrôlée par le DRS, tant que l’état d’urgence et la loi antiterroriste resteront en vigueur, la question de la légitimité des décisions du pouvoir algérien sera posée. L’ordonnance et les décrets promulgués prévoient une amnistie qui va objectivement à l’encontre des objectifs déclarés : elle n’aboutira pas à la paix et la réconciliation, car celles-ci ne peuvent être imposées par les militaires à coups de décrets ; elle n’encourage pas la recherche de la vérité, condition sine qua non pour la justice et le pardon, et au contraire, elle exacerbera les tensions dans une société éprouvée par une « sale guerre » où souvent, pour survivre, il fallait choisir un camp.
Enfin, cette amnistie des criminels au sein des corps de l’armée et de ses supplétifs dans les milices est inconstitutionnelle, et viole clairement les normes du droit international que l’Algérie s’est pourtant engagée à respecter. En effet, l’article 132 de la Loi fondamentale stipule que « les traités ratifiés par le président de la République, dans les conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi ». Or, l’article 2.3 du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques », ratifié par l’Algérie le 12 septembre 1989, stipule que « les Etats parties au présent Pacte s’engagent à garantir que toute personne dont les droits et libertés reconnus dans le présent Pacte auront été violés disposera d’un recours utile, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles ». Dans l’esprit comme dans la lettre, cette disposition est clairement violée par l’ordonnance présidentielle du 28 février 2006, ce qui rend celle-ci nulle de plein droit.
L’autoamnistie des généraux n’empêchera donc pas que la vérité puisse être faite sur les crimes contre l’humanité commis en Algérie depuis 1992. Et elle ne pourra empêcher les poursuites judiciaires à l’encontre des criminels à l’extérieur de l’Algérie, puisque la loi sur laquelle elle repose est illégale.
Algeria-Watch, 5 mars 2006
http://algeria-watch.de/fr/aw/autoa...
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Kamel Eddine Fekhar : " Rapport détaillé du complot, de l’enlèvement à la résidence surveillée ;
21/06/2009
Kamel Eddine Fekhar : " Rapport détaillé du complot, de l’enlèvement à la résidence surveillée ;
Ghardaia, le 19 juin 2009Le lundi 15 juin 2009, aux environs de 14h 15, j’étais dans l’un des couloirs de la mairie de Ghardaïa avec mon ami Soufghalem Kacem, vice-président de l’Assemblée populaire communale et brusquement et sans préavis, un groupe de civils que je ne connaissais pas s’est jeté sur moi. Et avant la moindre réaction de ma part, les civils m’ont pris par les bras. Lorsque j’ai essayé de me libérer de leur prise, l’un d’eux m’a dit : « police ». Sans me présenter aucun document ni aucun motif d’accusation, tout cela se déroula au vu et au su des fonctionnaires de la mairie et des citoyens présents. Lorsque je leur ai demandé d’ôter leurs mains et de mettre un terme à ces méthodes primitives et agressives, sans raison et en leur disant que je les accompagnerais où ils veulent, pour peu qu’ils m’informent des raisons de tout cela, ils me répondirent brièvement et à travers des regards vengeurs et remplis d’hostilité : « Tu verras et tu sauras tout quand tu arriveras là-bas !! ».
Puis on m’a conduit à une voiture de police qui se trouvait dans la cour de la mairie.
Lors de notre arrivée au commissariat central, on m’a introduit dans l’un des bureaux on m’a confisqué immédiatement mon téléphone portable, sans aucune explication quant à mes interrogations. Après une attente de près d’une heure, ils décident enfin de m’interroger. J’ai demandé alors à l’officier responsable les raisons de toutes ces atteintes à la loi, aux droits les plus élémentaires de l’homme et aux règles de l’éthique. Il me répondit en toute simplicité : « Je suis un fonctionnaire et j’exécute les ordres. Je n’ai aucun problème personnel avec quiconque ». Il poursuivit en me disant : « qu’après avoir répondu aux accusations dont je fais l’objet, je regagnerais mon domicile, sans problème !! ».
Après cela, l’officier sortit une pile de dossiers contenant les accusations portées contre moi. Ils s’agissait d’étranges accusations portées par des commerçants sur instigation d’individus appartenant au parti Ennahda et affiliés à une organisation parasite préfabriquée par le pouvoir et qui est connue sous l’appellation « El A’ayane ». Ces derniers étaient derrière toutes les manœuvres pour briser la grève de solidarité avec le jeune opprimé Mohamed Baba Nadjar. Cette étrange accusation consistait à « avoir brisé la serrure d’un local commercial » et elle ne m’était pas adressée à moi mais au parti du Front des Forces Socialistes (FFS) !!!
Je me suis soumis à l’officier responsable, alors qu’au fond de moi je n’étais pas convaincu que tout ce spectacle, ces dépassements et ces violations de la loi soient en rapport avec ce dossier ridicule : « un parti politique qui avait brisé la serrure d’un local commercial !! »
Aux environs de 17h et au moment où j’ai demandé à l’officier de me remettre mon téléphone portable afin de rejoindre mon domicile, on lui ramena un nouveau dossier plus volumineux et qu’il semblait voir pour la première fois. Il s’efforçait de savoir ce qu’il contenait. Il commença alors à m’informer du délit dont j’étais accusé : « incitation à incendie d’un véhicule de police » etpoursuiviten s’étendant en explications – devant mon étonnement et ma stupéfaction – m’apprenant ainsi que monsieur Lemdahkal Omar, détenu pour avoir incendié un véhicule de police en date du 27 février 2009, aurait déclaré dans un PV d’audition de police que « le Dr Kamaleddine Fekhar, responsable du FFS à Ghardaïa lui avait demandé de commettre cet acte contre la somme de 40 000 DA !! » et « que le Dr Fekhar l’aurait conduit chez un psychiatre pour lui délivrer un certificat médical afin de le protéger des poursuites judiciaires !! ».
La situation était complexe. D’un côté et logiquement je devais rester serein au maximum, car je ne connaissais pas du tout ce monsieur Lemdahkal Omar et j’essayais de me souvenir de l’histoire de l’incendie du véhicule de police. D’un autre côté, et connaissant très bien l’appareil judiciaire, soumis au pouvoir et les expériences précédentes avec cet appareil en commençant avec les événements de Ghardaïa de 2004 après la grève pacifique des commerçants, quand il avait lancé des mandats d’arrêt à mon encontre et contre des militants du FFS et de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme en nous collant les accusations d’incendie volontaire, agression avec armes blanches contre des policiers, rassemblement….etc. Tout comme dans l’affaire Baba Nadjar, lorsqu’ils ont essayé d’exercer des pressions et de marchander avec le jeune Mohamed Baba Nadjar pour coller l’accusation d’incitation au meurtre à un responsable du FFS de Ghardaïa, en contrepartie de sa libération, ce que refusa ce courageux jeune, homme à principes et qui paie, aujourd’hui le prix de cette attitude courageuse. Il est actuellement condamné à la perpétuité, après avoir été condamné à la peine capitale en première instance.
Il est certain que le dossier d’accusation a été préparé avec une attention particulière, après leur échec patent et la divulgation des détails du complot dans l’affaire Baba Nadjar. C’est pour cette raison qu’ils ne se sont pas lancé dans cette arrestation spectaculaire et cette accusation que ne peut admettre tout être raisonnable, sans avoir préparé tout cela de manière minutieuse et dans les moindres détails. D’autant plus que l’accusé principal dans cette affaire où je suis cité est un individu connu des services de sécurité. C’est un toxicomane et un repris de justice. A partir de toutes ces données, j’ai compris et avec certitude que le pouvoir, comme je l’appréhendais toujours, avait préparé soigneusement un nouveau scénario sale pour mettre un terme à l’activité de l’opposition politique et à toute revendication pacifique des droits et libertés.
C’est ainsi que j’ai informé immédiatement le commissaire que j’entamais une grève de la faim illimitée, que je ne répondrais désormais à aucune question ni signerais aucun document et qu’ils fassent ce qu’ils veulent.
Aux environs de 19h 30, ils ont autorisé des membres de ma famille à me rendre visite et j’ai profité de l’occasion pour les informer de la grave accusation préfabriquée et portée contre moi. J’ai demandé aux membres de ma famille d’informer l’opinion.
Aux environs de 20h, j’ai été transféré dans une cellule du commissariat. Ce qui est étrange, c’est que durant toute ma garde à vue qui a duré près de 30 heures, on ne me proposa aucun repas, même pas un café !! Est-ce une pratique commune à tous ceux que la malchance ramène en ces lieux ou est-ce une pratique et un type d’accueil réservés aux opposants politiques et aux militants des droits de l’homme ??
Le lendemain, soit le mardi 16 juin 2009 et aux environs de 10h, je fus transféré au tribunal de Ghardaïa en vue de ma présentation au Parquet pour la poursuite des procédures routinières dans pareils cas.
L’attente fut longue devant le bureau du procureur. J’étais en compagnie de mon avocat, mon frère et Ami, Me Ahmine. Après près de deux heures, on m’a appelé pour être présenté devant le procureur qui avait initialement refusé la présence de mon avocat. Puis il accepta sa présence. ?! La présentation fut très brève. Elle ne dura que quelques minutes. On me demanda alors d’attendre dehors. Après une heure d’attente, la police m’emmena chez le juge d’instruction.
L’attente fut de plusieurs heures devant le bureau du juge d’instruction, sous prétexte que le dossier ne lui était pas encore parvenu !!
Vers 17h, le juge d’instruction commença à appeler les parties de cette affaire. Il débuta avec le nommé Hamouda Ali, puis appela l’accusé principal, Omar Lemdahkal. Après un quart d’heure, ce dernier sortit avec le juge d’instruction qui lui posa la question suivante : « Le connais-tu parmi tous ces présents ?? ». J’étais à ce moment assis avec mon avocat dans le couloir en face du bureau du juge d’instruction. L’accusé me regarda dans les yeux et dira textuellement : « je ne connais pas ce monsieur assis devant moi !! ». Et lorsque le magistrat répéta sa question en insistant et en précisant : « Vous ne connaissez pas Fekhar ? », il lui répondit négativement : « Je ne connais pas cette personne !! ». Que s’est-il passé ? Les choses ont-elles changé subitement ? Pour la première fois depuis plus de 30 heures, j’ai entendu une chose différente. J’ai caché mes sentiments en attendant la fin du scénario. 10 minutes plus tard, l’accusé Lemdahkal Omar sortit du bureau du juge d’instruction. Après cela, une autre personne fut appelée chez le magistrat. Il s’agit du dénommé Mouna Hamou. J’ignore sa relation avec l’affaire.
Un quart d’heure plus tard, le juge d’instruction m’appela, en présence de mon avocat, Me Ahmine. Après les procédures routinières, il me demanda de m’expliquer sur les accusations portées contre moi. Je lui ai répété, comme dans mes déclarations précédentes, que je ne connaissais pas l’accusé par le passé et que je n’avais absolument aucune relation, ni de près ni de loin avec cette affaire. Et je lui ai rappelé la déclaration publique de l’accusé principal dans l’affaire Lemdahkal Omar, lors de sa confrontation avec moi : « Je ne connais pas cette personne ». Et c’est ce que confirma une nouvelle fois le juge d’instruction qui me dira textuellement : « Aucune partie de cette affaire ne vous a reconnu et tous ont nié vous connaître par le passé, à commencer par Lemdahkal Omar, ainsi que Hamouda Ali et Mouna Hamou » !!
A partir de ce moment, et en toute spontanéité, je pensais que le cauchemar allait se terminer et que j’allais quitter ces lieux pour rejoindre mon domicile après avoir reçu des excuses pour tout ce que j’ai subi ainsi que ma famille et tous mes amis, à cause de cette accusation qui s’est avérée fausse. Quelle naïveté ? Contrairement à tout cela, le juge d’instruction pris une décision qui ne se réfère à aucune logique ni aucune loi, malgré que l’accusé principal ait affirmé ainsi que les autres que je n’avais aucune relation avec l’affaire. Cette décision consistait à me mettre sous contrôle judiciaire avec confiscation de mon passeport et ma présentation tous les mercredis au bureau du juge d’instruction. C’est ainsi que je ne pourrais pas voyager à l’étranger tout comme je ne pourrais m’absenter plus d’une semaine de mon lieu de résidence. C’est une forme de résidence surveillée.
Pourquoi toutes ces violations criardes de la loi ?? Pourquoi toute cette haine et cette hostilité ? Et pourquoi ce désir de représailles et de punition avec des méthodes immorales et en utilisant les moyens de l’Etat et à leur tête l’appareil sécuritaire et plus particulièrement l’appareil judiciaire ? Tout cela contre un citoyen qui milite dans le cadre de la loi, au sein d’un vieux parti politique agréé et au sein d’organisations des droits de l’homme agréées, pour la démocratie, la défense des droits de l’homme et des libertés et avec des moyens pacifiques.
Mais, comme dit l’adage : « à toute chose malheur est bon ». Face à ce mal, à cette fourberie, à cette injustice, à cette hogra, à ces agressions et à cet arbitraire, sont apparues et avec force dans le ciel d’Algérie de nobles vertus de solidarité, de sympathie publique et de défense des droits, malgré toute la puissance de l’oppresseur. Je profite de l’occasion pour remercier profondément et exprimer toute ma reconnaissance à tous les amis et frères en Algérie et à l’étranger qui ont pu grâce à leur pression et mobilisation rapide et continue, empêcher et éventrer ce complot, me sauvant inévitablement de la prison. Je les invite à nous mobiliser ensemble pour annuler la décision inique du juge d’instruction consistant à ma mise sous contrôle judiciaire qui ne diffère pas beaucoup en réalité de la mise sous résidence surveillée.
Je fais à mon tour le serment de poursuivre ma lutte, quelque soient les défis et les intimidations, pour l’instauration de la démocratie et d’œuvrer pour le respect des droits de la personne humaine et de toutes les libertés.
J’en appelle à tous nos Amis et à tous nos frères pour constituer un front uni en vue d’un travail coordonné et continu, chacun selon ses capacités et sa situation et quelle que soit son appartenance, en vue du changement de ce système dépravé et pourri, qui perdure avec ses injustices et dont on ne peut rien espérer.
Kamel Eddine Fekhar
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quelques reaction de nos brillants lecteurs sur boutef sera juge' par histoire et peut etre TPI
Posté par Narram, 21 Mai, 2010
Certains internautes pensent que les Algériens, qui souhaiteraient que l'Algérie rompre ses relations commerciales à tous les niveaux, ne sont que des bougres,et des débiles qui font pîtié, par leur ignorance.? les Algériens qui sont dignes et qui ont participé à la libération du pays du joug colonial, portent encore à ce jour des traces de profondes bléssures dans leurs corps, ils sont traumatisés pour la vie, et leur vie est un éternel cauchemar, il ne faut pas croire que notre haine à l'agrd des nostalgiques,est basée sur des préférences subjectives et matérielles.Nous avons terriblement souffert dans nos chaires et dans nos corps et nous ne pardonnerons jamais aux français les crimes commis contre nos populations civiles innocentes et sans défense. IL n'est pas besoin de sortir de cambridge pour évaluer les produits français dans le marché international et de les comparer avec les produits de tous les conccurrents de la France. Tout ce que la France, peut nous vendre, les autres pays, en possèdent en meilleure qualité.Nous n'avons pas besoin de la France en matière de commerce. Certains ont peut-etre la mémoire courte, la France a fait maintes fois des promsses aux autorités Algériennes, dans le cadre des relations billatérales et en particulier, l'implantation des usines d'automobiles,de montages : Renault, Peugeot et Citroên, mais la France, refusait catégoriquement, tout transfert de technologie et de coopération technologique pour permettre à l'Algérie de mieux se developper. La France a toujours usé de ses rapports de force, et il suffit de rappeler à certains, sans citer leurs pseudos, que c'est la France qui a livré la technologie sophistiquée à Israel, notamment dans la fabrication de l'industrie nucléaire et dans d'autres domaines qu'aucun pays n'a eu ce privilège. Pourquoi, ce choix à l'égard de l'Etat sioniste, et pourquoi, l'Algérie, n'avait pas le droit au transfert de la technologie moderne occidentale ?. Les Nostalgiques, rêvent toujours d'un probable retour de fafa en Algérie. L'Algérie, n'est pas sous-développée, elle est en voie de développement, avec ou sans la France, elle parviendrait à combler ce retard assez préjudiciable à cause de l'arrogance de fafa. En cette période, les experts du L ' O.C.E.D.E.sont unanimes à affirmer, que la France traverse une grave crise, après la Grèce, ce sera le tour de Fafa, qui fait agiter Sarko pour masquer cette conjoncture difficile et que la France n'a pas les moyens financiers pour régler ses dettes qui se chiffres à plus de 5.000 milliards d'Euro, une bien triste période tout a fait néfaste à toute croissance et que ni le F.M.I. ni la Banque Mondiale, ne seraient en mesure de sauver la France d'une éventuelle crise inextricable et inévitable. La France a bien besoin de l'Algérie et les Algériens, qui ne sont pas des bougres, le savent, que fafa, n'est plus cette puissance régionale, la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie l'Afrique du Sud,et autant de pays qui émergent de partout, offrent de meilleurs produits et une sincère coopération qui fait défaut au néo-colonialiste pervers.La seule chance pour la France, de se maintenir, non pas par ses produits et par la qualité, mais la présence, de valets, de traitres et de lâches, qui sont les serviteurs dévoués de ce néo-colonialisme abject, qui fait d'ailleurs honte aux Français.Qui nous gouvernent, qui nous imposent un régime dictatorial cruel et sanguinaire, des voleurs et des usurpateurs, qui ne sont pas mêmes des Algériens. Tant que ces batards, de ramassis se maintiennent au pouvoir, fafa, a devant elle de bonne récolte de nos richesses dilapidées par les escrocs et les malfaiteurs. Nous avons le ral-le-bol, des Français et de la France. Cette France,qui sans, le Plan Marshel Américain, elle n'était pas capable de se relever après sa défaite par l'armée Nazie. Ce sont les Américains qui ont investi des milliards de dollars, pour créer des zones industrilles et avce le transfert d'une technologie assistée. Les Français n'ont rien fait pour mériter cette manne miraculeuse pour pouvoir se reconstruire et rattrapper son retard. Nous sommes bien conscients, que c'est la France coloniale, avec ses collaborateurs, usurpateurs, qui ont fait reculer notre pays, dans le peleton des pays considérés comme sous-développés. En ce qui concerne, cette loi, criminalisant le colonialisme, vous avez pu suivre l'orrogance de la France, dans le soi-disant génocide Arménien, la France plus coupable de crimes contre l'humanité et coupable de génocide refuse de reconnaitre ses crimes commis (contre le peuple algérien), impardonnables et cherche à culpabiliser la Turquie, non coupable. Que ceux qui plaident pour le maintien de nos relations avec fafa, qu'ils se posent la question suivante, Qu'est-ce qu'Israel a de plus que l'Algérie, pour mériter toute une coopération au plus haut niveau de toutes les technologies plus sophistiquées, des technologie qui sont classés secretes,ont été divulgées à Israel, mais en ce qui concerne, cette coopération avec l'Algérie, c'est le commerce de bazard et d'épices et dire que l'Algérie a plus besoin de la France. Cette propagande mensongère, campagne de dénigrement et d'un toxe, n'est plus crédible, la France, n'est plus notre partenaire et elle ne sera plus jamais, inchallah.Quant aux traitres qui assurent encore une place prépondérante à la France, tôt ou tard, ils seraient emportés par un vent violent,qui ne laisserait plus de trace de cette vermine de crapuleux et de monstres inhumains qui engendrent les désordres et la misère de la fitna. Accrochez-vous à la France qui souhaiterait vous faire affamer comme des chiens, elle n'a ni respect, ni considération, tout ce qui l'attire vers notre pays c'est notre argent pour sauver les entreprises françaises en difficultés et grâce à la Chine et demain ce sera l'Inde, l'Algérie, pourrait mieux se développer et rattraper son retard cummulé.IL faut donner la parole au peuple, c'est au peuple qui doit trancher par référendun, sur l'adoption ou le rejet de cette loi.Que la malédiction divine se réalise contre les usurpateurs qui ont ruiné le pays. Mais rassurez-vous, il existe encore dans ce pays de martyrs des homes, des femmes, des jeunes, capables de renverser la situation qui n'a que trop durée en faveur des voleurs et des assassins indignes de notre glorieuse révolution.Bravo, M. Korso pour votre mise en garde, contre ce laisser-aller et contre ce laxisme qui nous fait tomber au plus bas des échelles de valeurs. Gloire à nos martyrs (chouhadas).Narram.
Posté par Rati, 18 Mai, 2010
Est-ce que quelqu'un se rend compte que nous sommes en 2010, et qu'il faut retrousser les manches et abréger les pauses café et les discussions stériles d'outre tombes, en fait nous avons toujours notre front de libération alors que nous célébrons notre indépendance chaque 5 juillet....j'ai l'impression de vivre dans un garnd musé de guerre ou tout est inerte et que les expositions se mettent à débattre de l'avenir d'un musé, le musé en soi est habité par une foule désemparé:pas de guide,pas de normes de comportement, aucune rigueur, pas de nettoyage et pas de signalisation surtout celle de l'issue de secours,j'aimerais quand même par miracle au milieu de ces vieilleries que la foule rencontre un tableau de la ranaissance dans son sens le plus absolue qui la fera prendre consience que le plus important maintenant c'est l'avenir et faire renaitre ce pays de ces cendres et de son passé, se depoussiérer et prendre de l'élan, j'aimerais que ceux qui nous gouvernent, s'ils sont ALGERIENS qu'ils le prouvent, pas dans un match de foot, mais dans un vrai combat pour l'avenir de ceux qui sont suspendus et qui vivotent à la moindre de leurs décision....
Posté par mokhtar, 18 Mai, 2010
Pourquoi nos hauts responasables ont peur de criminaliser le colonialisme français ce n est pas pour sauvegarder les intérets nationaux de l algerie.Mjuste pour sauvegarder leurs investissements personnels en france oui ils ont peur que leurs intérets seront en danger.Ce n est que de la poudre aux yeux de parler sur le colonialisme et la langue nationale et le nationalisme ce n est qu un pure mensonge.
Posté par sahraoui, 18 Mai, 2010
Le colonialisme d'il y a très très longtemps est difficilement classable c'est surtout de la vanité, des sentiments de supériorité, une hiérarchisation dans les civilisations, ... de l'ignorance peut être ... mais pas un crime non, par contre, le colonialisme du 20eme, coïncidant avec la guerre d'Algérie vers 1944... oui certainement il y a eu des crimes ... à mon avis, il faut clarifier les choses pour ne pas tomber dans le ridicule !
Posté par dezbak, 18 Mai, 2010
voila encore une fois la lachete algerienne. Si cette homme doit etre juge' il faut qu'il soit juger par la justice et maintenant, mais certainement pas par l'histoire. Peut etre vous n'avez pas envie de faire du sacrifice! grosse guelles que vous etes.
Posté par Elmaaroufi, 16 Mai, 2010
M.El Korso et son successeur savent plus que quiconque que cette loi incriminant le colonialisme français a pour but surtout d'intimider les autorités françaises parce que la France ne s'est pas rangée du côté d'Alger sur le conflit du sahara marocain comme le font avec grand tapage certains dirigeants espagnols toutes tendances politiques confondues. Personne dans le monde n'ignore que l'Algèrie a scellé une alliance avec l'Espagne qui colonilise à nos jours deux villes marocaines et quelques ilôts aussi. Les dirigeants algèriens crient souvent que le sahara marocain est le dernier territoire colonisé en Afrique oubliant sciemment les villes et ilôts marocains encore sous occupation espagnole. Par là, nos frères algèriens se rallient aux thèses espagnoles et en retour l'Espagne continue à favoriser la création des centaines d'associations pour soutenir "le peuple sahraoui de M. Bouteflika". Stratègie commune oblige ! D'une part on cherche à "incriminer" le colonialisme français, d'autre part et spectaculairement on appuie avec force le colonialisme espagnol contre un peuple frère le Maroc. Quel amalgame ! Les espagnols aussi ont droit au gaz algèrien à des tarifs préfèrentiels.
Posté par ORAN, 15 Mai, 2010
Avec tous mes respects @Khouaidjia Sadek, mais detrompez vous,revenez a terre, car d'une part j'espere de mon vivant que l'Algerie ne suivra jamais le Maroc, la Tunisie ,et de l'autre, sachez que c'est le contraire dailleur la France ne nous lache pas d'une semelle. Mes respects a ceux qui ont bien compris mon commentaire. Gloire a nos martyres.
Posté par Marie Brizard, 14 Mai, 2010
" Bouteflika sera jugé par l'Histoire", ...Voila une affirmation bien présomptueuse mais surtout qui démontre la déconnexion totale des réalités socio politiques. Question a un euro dévalué: Et si nous n'attendions pas que l'Histoire se fasse sans NOUS?
Posté par iris, 12 Mai, 2010
iris de new york Salut tous le monde, En parlant de situation sécuritaire pouvant légitimer le retour de Lamari,moi je pense qu’on est complètement à coté du problème…voilà comment je vois les choses et libre à tout un chacun de croire à l’histoire de Ali Belhadj,Madani et autres cauchemars : à la fin des années 80,un vent de liberté souffle sur la terre et,l’URSS s’effondre,entrainant dans sa chute celles des autres régimes totalitaires qui lui sont affiliés et qui avaient un poids sur l’échiquier mondial… Chez nous,il fallait trouver la parade et vite , on autorisa la création d’innombrables partis se » disant d’opposition » ,ne comptant parfois que quelques éléments,et n’ayant aucune emprise sur la seine publique… Le système , comme pour leur signifier leur » insignifiance programmée « , les désignait par le terme de » sensibilités politiques » et ne voulait même pas leur reconnaître le statut » de partis politique » mais l’émergence dans le lot de quelques poids lourds comme le FFS et le RCD affola le pouvoir et il fallait innover et vite ….On donna alors l’agrément à des partis se réclamant de la religion,en violation flagrante de la loi sur les partis,et le tours est joué de mains de maître,ce qui n’aurait pas manquer de faire bouger Machiavel dans sa tombe ! C’est alors le chaos programmé des années 90 et qu’on continue à réactiver de temps à autres, quand la nécessité se fait pressante . entre-temps,le système se consolide,s’enrichit et assure sa pérennité pour le siècle des siècles. Ceci est ma lecture des événements ! Suis-je-paranoiaque ? absolument pas !
Posté par douce france, 12 Mai, 2010
@kouaidjia sadek, je suis d'accord avec toi à 1000%, c'est en effet l'Algérie sous développée qui a BESOIN de la France développée et no l'inverse, alors quand je lis certains internautes qui demandent que l'Algérie boycotte la France dans le but de la gêner d'une manière ou d'une autre, je ne peux m'empêcher de me dire "Les pov' bougres, ils prennent leurs désirs pour des réalités" et ensuite je pense à toute la propagande d'en "haut" qui atteint les cerveaux d'en" bas" et là je deviens plus indulgent en espérant leur réveil.
Posté par Génération 50, 12 Mai, 2010
...Et surtout par le bon Dieu...L'histoire retiendra de lui que depuis son jeune âge, il a délapidé des centaines de millions de dinars, et quand il est arrivé au pouvoir, il a violé collectivement l'Algérie et l'a délapidé, lui et ses sbires, de toutes ses richesses...L'Algérie, pauvre à milliards. Le plus gros châtiment, c'est le bon Dieu qui le lui reservera...Dieu sera grandement fâché d'après l'une de ses créatures surtout si cette dernière a gouverné et n'a pas été juste dans sa gouvernance...Ouallahou a3lam!
Posté par khouaidjia sadek, 11 Mai, 2010
Le jour ou on comprendra que c l'algerie qui a besoin de la France et non l'inverse.On sera aussi développé que nos voisins tunisien et marocain qui eux l'ont compris bien avant nous
Posté par Bachira BOUZIDI, 11 Mai, 2010
Je te salue Mr KORSO, l'histoire rattrappe toujours les homme.le jugement divin lui, est irrévocable. Zappy MAX avait raison dans son « Quitte ou Double » de 1973, il y a de cela a peu prés 37 ans. Boutef était le diplomate le plus riche d’Afrique, avec 17 Rolls Roys. Tout bêtement et avant que Zappy lui-même ne donne la réponse que d’aucun n’a soupçonné, j’ai pensé à BOKASSA. J’avais à peine duit ans au beau début des années 70, Boutef avait berné déjà une Algérie forte de son président BOUMEDIENNE. Le petit fennec l’a quand même eu. Mais il n’a eu que lui-même. L’histoire t’a rejoint Boutef et elle t’a ramené au premier plan, pour que tout le monde sache que tu es le plus mauvais des présidents que l’Algérie a comptés dans son histoire. Si j’étais toi avec ton âge et ta santé qui t’a trahi, comme tu nous as dupés par des discours pernicieux et fallacieux. Ta repentance est, et reste ton seul salut. Tu t’es entouré d’une alliance aussi lâche que tes intentions, elle te lachera de la même manière qu’elle s’est inclinée pour quelques dinars de plus. Les victimes que tu as achevées par tes soi-disant slogans que sont la réconciliation, la concorde et l’amnistie, ne leur étaient pas destinés. L’histoire t’a condamné avant ton départ. Il ne te reste que la repentance, fais vite, l’âge te prend et le bateau dont tu as pris la destinée en dupant tout le monde, à commencer par ZEROUAL lui-même. Tu partiras, c’est indéniable, tes photos vont être brulés par ceux-là même qui te lèchent les bottes. Alors, essaies d’avoir ne serait-ce qu’une intention honnête. Puisse Dieu te pardonner. Bachira BOUZIDI
Posté par nat-nekini, 11 Mai, 2010
En ref. a ce passage dans l'article "Si ces personnes tournent le dos au principe de criminalisation du colonialisme, ils feront également de même pour ce qui est des questions de la révolution et de leur lutte contre le colonialisme " Ah... Quelle difference qui ferait que la domination par des francais soit du colonialisme, et celle des Arabes, pas ? C'est du colonialisme seulement si c'est europeen? Pas quand c'est Asiatique lointain? Drole de logique, tout de meme. J'ai l'impression, que ceux qui en font une soupe ne font que reclamer son retour - Peu-etre parce qu'ils ne l'ont jamais subi. Pour ceux qui l'ont vecu, combattu et vaincu, nous avons tourne' la page, dont on en est sorti vainqueurs... Fermez le hammam, et ouvrez une pizaaria, ca marche mieux, et la jeunesse algerienne a faim ! Je suis au milieu des "Geoles d'Alger", et j'ai envie de vomir ma colere sur mon clavier, helas...
Posté par Med ZAHER, 11 Mai, 2010
depuis quelque temps le debat et lancer sur la criminalistaion du colonialisme,mais une autre Question que beaucoup parmis vous ne pose pas , c'est quand ce pouvoir sera criminaliser et jugé par le tribunale internationl pour ces crimes durant des années contre le peuples kabyles , voila la Bonne Question , si non la guerre d'algerie chaqu"un de nous a quelqu'un de ca famille mort pour cette cause , alors on a marre d'entendre parler et en plus moi etant kabyle je m'en fou , ils ont fait la guerre au nom de mohamet et d'ALLAh alors je m'en passe .
Posté par Merzouk, 11 Mai, 2010
Ah ce Zappy Max;"nous etions en rang pour entrer au mess à Blida(ENTA),et nous écoutions cette emission qui nous passionnait beaucoup.Ala deuxieme question qui fut:quel est le plus jeune et plus riche Ministre des affaires etrangeres d'Afrique.A ce niveau deux reponse etaient tolerées;Le candidat maleureux donna le nom du marocain puis de la Centre Afrique.Helas,c'etait notre MEA;le President actuel!Nous étions des soldat stagiaire mais la surprise etait de taille.Un jour en posant la question au President Benbella de dire qui etait envoyé chez lui avant d'etre "déposé";je lus dans ses yeux la meme surprise...(extrait de"un algerien nommé Bouteflika ")Bien sur que l'histoire jugera car Bouteflika avait à son actif beaucoup de bonnes choses aussi,surtout en tant que Ministre des Sports;beaucoup se souviennet et je prepare un livre à ce sujet. Amicalement;le bonjour à tous.
Posté par mokrane, 11 Mai, 2010
L'histoire a déjà jugé que l'Emir abdelkader et Messali el hadj étaient les amis de la france.Malgré cela,ils continuent à etre considérés comme figures emblematiques de l'algérie indépendante acquise par le sang des chouhadas.C'est Bouteflika et consorts qui les réhabilitent parce qu'ils sont pareils et de la meme région.Ainsi,l'histoire retiendra que Bouteflika est aussi l'ami de la france:souvenez-vous que bouteflika a qualifié Jacques Chirac d'ami en séance protocolaire.Pour le nom de guerre qu'il a usurpé,comme son maitre boukherrouba,à savoir si abdelkader el mali;la guerre d'algérie a été l'oeuvre des combattants de l'intérieur et que le front du mali n'a jamais existé et c'est uniquement pour dire que bouteflika a participé à la révolution:sans commentaire.
Posté par Axis7, 11 Mai, 2010
C'est terrible pour l'Algerie d'avoir eu Bouteflika au moment même où la rente pétrolière etait à son maximum et le monde en pleine croissance. Il aurait fallu un chef d'État jeune, diplômé, doté d'une solide expérience économique et ouvert sur l'extérieur. L'Algérie a eu tout son contraire: un boutiquier gâteux et brouillon incapable ne serait-ce que de ne pas importer des patates avariés ou de faire une autoroute avec des sorties et des aires de repos.
Posté par amlikeche, 11 Mai, 2010
salam alaikoum une loi a ete voté en 1965 a l'assemblée nationale algerienne de l'algerie independante interdisant a qui conque d'ester en justice les harkis et les traitres de la nation. ça donne a reflechir messieurs la france n'est jamais au grand jamais partie d'algerie
Posté par Ily, 10 Mai, 2010
Il sera juger par l'histoire, par dieu, par et par ... un discours de "Wliya" ... les grands peuples jugent eux meme... ils n'attendent pas que d'autres ( dieu ou l'histoire) le fasse a leurs place..
Posté par Rachid S., 10 Mai, 2010
Ce que je ne comprends pas et ne comprendrais jamais peut etre c'est comment que Boutef fait pour rallier à ses fans des gens comme par exemple Khalida qui à un momment de sa vie elle ne cessait de crier "BOUTSERKA" et voila que maintenant elle le vante et lui demande meme "un septieme mandat" qui j'espere n'arrivera pas car si jamais ce revanchard arriverai à vivre jusque là adieu l'Algerie. Je souhaite longue vie au journal le matin à son Directeur et tout le staff qui le compose qui grace à lui nous trouvons un espace ou nous disons tout ce que nous avons sur le coeur
Posté par moka, 10 Mai, 2010
Dites moi comment voulez-vous que ceux qui ont donné le pays aux égyptiens leurs maîtres baathistes et qui ont vendu le reste à France peuvent faire quoi que ce soit à devant leurs maîtres qui les ont installés et qui les protègent . Ils ont des dossiers sur leur trahison et tous les crimes forcément aujourd'hui ils ne peuvent que brasser du vent en gesticulant. Bouteflika et ses baathistes sont condamnés à subir jusqu'à la mort au risque de se retrouver devant le TIP.pendant ce temps nous continuons à payer. L'histoire les a déjà condamnée, nous aimerions qu'ils soient condamnés par les tribunaux de leurs vivants pour payer leur lâcheté mais pour cela faudrait-il peut-être qu'ils vote la loi sur la criminalisation.. Le vent est entrain de souffler espérant qu'ils les emportera..
Posté par Bachira BOUZIDI, 10 Mai, 2010
Zappy MAX avait raison dans son « Quitte ou Double » de 1973, il y a de cela a peu prés 37 ans. Boutef était le diplomate le plus riche d’Afrique, avec 17 Rolls Roys. Tout bêtement et avant que Zappy lui-même ne donne la réponse que d’aucun n’a soupçonné, j’ai pensé à BOKASSA. J’avais à peine duit ans au beau début des années 70, Boutef avait berné déjà une Algérie forte de son président BOUMEDIENNE. Le petit fennec l’a quand même eu. Mais il n’a eu que lui-même. L’histoire t’a rejoint Boutef et elle t’a ramené au premier plan, pour que tout le monde sache que tu es le plus mauvais des présidents que l’Algérie a comptés dans son histoire. Si j’étais toi avec ton âge et ta santé qui t’a trahi, comme tu nous as dupés par des discours pernicieux et fallacieux. Ta repentance est, et reste ton seul salut. Tu t’es entouré d’une alliance aussi lâche que tes intentions, elle te lachera de la même manière qu’elle s’est inclinée pour quelques dinars de plus. Les victimes que tu as achevées par tes soi-disant slogans que sont la réconciliation, la concorde et l’amnistie, ne leur étaient pas destinés. L’histoire t’a condamné avant ton départ. Il ne te reste que la repentance, fais vite, l’âge te prend et le bateau dont tu as pris la destinée en dupant tout le monde, à commencer par ZEROUAL lui-même. Tu partiras, c’est indéniable, tes photos vont être brulés par ceux-là même qui te lèchent les bottes. Alors, essaies d’avoir ne serait-ce qu’une intention honnête. Puisse Dieu te pardonner. Bachira BOUZIDI
Posté par toutvabien, 10 Mai, 2010
TOUT VA BIEN DONC TOUT VA.
Posté par ORAN, 10 Mai, 2010
Boutef,les membres de son gouvernement, l'opposition fontoche(RCD, PT, ENNAHDA....ETC) tous ce monde ingrat opportuniste seront jugé non seulement par l'histoire, mais par dieu le tous puissant et ce pendant leur vivant et apres leur mort, car ce monde oublie qu'il ya UNE JUSTICE DIVINE. Trahir, voler,corrompre son peuple est la pire des choses qu'un politicien puisse commettre a l'encontre de son peuple. Comment ont fini Boumediene, larbi Belkheir, Messadia, Kasdi, Ali tounsi....etc. Demander a nos ministres s'ils sont en bonne santé? Qui fait du mal finira tres mal. Qui fait souffrir souffira a son tour. Qaui est impliqué dans une torture payera la facture. Qui seme la misere recoltera la colere Faite attention c'est tres simple a faire du mal mais c'est tres dure dure pour colmater les torts . Le genie c'est 1% d"inspiration mais c'est 99% de transpiration. Gloire anos martyres.
Posté par Hassani, 10 Mai, 2010
Le Dr El Korso plaisante certainement en proférant une telle énormité :"Bouteflika sera jugé par l'Histoire". Tout le monde sait que Boutef est un pauvre type, maghloub aala amrihi. La chose qui l'intéresse est le koursi sur lequel il veut crever. Le reste, il s'en fout comme de première djellaba et sa première paire de babouches. Il ne faut pas quand même p....plus haut que sa tête on risque de recevoir la m...sur sa tronche.
Posté par Bachira BOUZIDI, 10 Mai, 2010
Zappy MAX avait raison dans son « Quitte ou Double » de 1973, il y a de cela a peu prés 37 ans. Boutef était le diplomate le plus riche d’Afrique, avec 17 Rolls Roys. Tout bêtement et avant que Zappy lui-même ne donne la réponse que d’aucun n’a soupçonné, j’ai pensé à BOKASSA. J’avais à peine duit ans au beau début des années 70, Boutef avait berné déjà une Algérie forte de son président BOUMEDIENNE. Le petit fennec l’a quand même eu. Mais il n’a eu que lui-même. L’histoire t’a rejoint Boutef et elle t’a ramené au premier plan, pour que tout le monde sache que tu es le plus mauvais des présidents que l’Algérie a comptés dans son histoire. Si j’étais toi avec ton âge et ta santé qui t’a trahi, comme tu nous as dupés par des discours pernicieux et fallacieux. Ta repentance est, et reste ton seul salut. Tu t’es entouré d’une alliance aussi lâche que tes intentions, elle te lachera de la même manière qu’elle s’est inclinée pour quelques dinars de plus. Les victimes que tu as achevées par tes soi-disant slogans que sont la réconciliation, la concorde et l’amnistie, ne leur étaient pas destinés. L’histoire t’a condamné avant ton départ. Il ne te reste que la repentance, fais vite, l’âge te prend et le bateau dont tu as pris la destinée en dupant tout le monde, à commencer par ZEROUAL lui-même. Tu partiras, c’est indéniable, tes photos vont être brulés par ceux-là même qui te lèchent les bottes. Alors, essaies d’avoir ne serait-ce qu’une intention honnête. Puisse Dieu te pardonner. Bachira BOUZIDI
Posté par VERITAS, 10 Mai, 2010
BOUTEF un ancien ministre des A.E .Un ancien conseillé aux Emirats.Qui ne parle pas lAnglais .Bizzare!Vous avez dit bizzare,comme c bizzarre
Posté par Kabyle, 10 Mai, 2010
A NAYA Vous oubliez toute l' Afrique du nord.
Posté par Boy Scout, 10 Mai, 2010
Pourquoi faut-il criminaliser les actions françaises en Algérie ? Est-il nécessaire de demander pardon à la France ? Je trouve tout cela inutile et hors de propos. Un jour, on finira par se tordre le cou à force de regarder en arrière. Encore une chose. Pouvez-vous m'expliquer pourquoi ce peuple suit ses dirigeants comme un troupeau de moutons suivraient leur berger ? Du cheptel, rien de plus. Après 50 ans de colonisation (depuis 1962), nos Houkams ont fait de nous une foule sans repères et sans honneur. J'espère que Dieu n'existe pas et que Abane a complétement disparu. Je ne peux pas supporter l'idée qu'il est en train de regarder tout ça. J'ai mal. Je voudrais mourir et lui céder ma place dans cette Algérie, il saura quoi en faire. Et croyez-moi, messieurs B, B, B, B, B et compagnie ... cette fois vous ne l'aurez pas. Enfin, j'espère, car avec vous, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Vous êtes mauvais, méchants et nombreux. En un mot, vous êtes forts et personne ne peut rien contre vous. Un jour, une génération d'algériens arrivera aux commandes et ils parleront de vous à leur peuple. Ils vous déshabilleront et vous laisseront tous nus devant les hommes. Chaque algérien pourra alors voir de plus près les monstres que vous avez été. À l'école, on parlera de vous aussi. Dans les livres d'histoire, vous aurez bien entendu votre place. Mais ce qui me désole par dessus tout, c'est que vous ne serez pas là pour voir ça. Vous partirez avec les honneurs comme vous savez si bien le faire, enveloppés dans un beau linceul, écoutant les louanges chantées avec beaucoup d'émotion par quelque grabataire de vos amis "compagnons d'armes". Vous partirez avec la conviction d'avoir réussi le crime parfait. Vous serez loin et l'Histoire ne vous rattrapera jamais. Pas physiquement en tout cas. Il n'y a pas très longtemps, dans une école primaire allemande, on filma un élève à qui on demanda de citer deux bandits bien connus. Il répondit : Al Capone et Hitler. Commentaire du journaliste : Ah ! si seulement ce cher Adolf était là pour écouter ce jeune aryen !
Posté par Madani, 10 Mai, 2010
Akhi Mahmoudi, il n'y apas que le FIS qui a exploite l'Islam a des fins politiques. Les barbes-FLN, HAMAS, ENNAHDA, EL ISLAH et WAFA ont fait pire, ils ont mis l'Islam au service du pouvoir corrompu et corrupteur. Naalahoum allah.
Posté par Sikhouna, 10 Mai, 2010
Boutef pourra changer tout ce qu'il voudra s'il le veut. Il est entoure que par des serviteurs zeles et prets a servire a vie tant qu'il est president a vie. Un troupeau de vendus qui ont tellement de delits sur leurs mains qu'ils sont prets a tout, meme a vendre leur ame au diable. boutef a pourtant change la constitution pour son 3ieme mandat sans probleme. s'il le veut, Il pourra meme changer le nom des jours de semaine. Le comble est le suivant: Que feront ses maitres de l'elysee, ceux qui l'ont aide et soutenu pour etre president a vie ? C'est pourtant chirac qui etait venu le saluer en premier a alger, avant meme que les resultats des "elections" soient connus. --- Qui est alors hizb franca ? --- Si les gens prennent au serieux les tartufferies de belkhadem et co. sur le colonialisme, ils pourrons croire que la terre est plate. En conclusion, tout ce qui se trame entre l'algerie et la france est un scenario theatral pour simplement faire de la diversion et faire endormir plus lontemps le troupeau que nous sommes. Alors une question a kafi: Pourquoi belkhadem et le fln ont attendu 2009-2010 pour insister sur ce sujet de colonialisme ? Je pensai qu'on etait pourtant "independent" depuis 62 ... attendre 50 ans pour demander a la france de se repentir est une pure piece de comedie destinee a la consommation pour prolonger leur reigne. Cette piece de comedie est destinee aux gens qui ont cru que le bon dieu a ecri au ciel et au laser s'il vous plait, "alah ouakbar". Dans un pays qui a fait un bond de 500 ans en arriere tout est possible. La preuve ils sont toujours les memes genes au pouvoir depuis 1962. Qui fera mieux ! en fait boutef etait ministre des affaires etrangeres. Il a attendu 20 ans pour devenir president pour d'abord 15 ans ensuite ... cela dependra de son age et de sa sante. Donc qui est aveugle tombe dans un trou.
Posté par Ghanima, 10 Mai, 2010
La dérobade était prévisible de toute manière , c'est dans la nature même du système qui s'arrange toujours pour ne pas offusquer les intérêts de l'ancienne puissance coloniale. La famille révolutionnaire d'habitude si bavarde à ces occasions-là s'est muré dans un silence qui en dit long sur sa duplicité et sa lâcheté d'aujourd’hui. Les discours enflammés jouant sur la fibre patriotique et la révolution sont réservés uniquement pour les échéances électorales afin d' obnubiler les masses et ratisser large dans les scrutins. La guerre des mémoires qui a lieu en ce moment dans l’Hexagone ne semble pas inquiéter outre-mesure nos gouvernants occupés comme ils sont à la distribution de la rente et à la sauvegarde de leurs privilèges .Ce régime des tontons macoutes va effectivement nous précipiter vers l’inconnu selon les prédictions mêmes d’un de ses chevaliers qui n’a pas caché ses intentions par le passé de négocier même avec le Diable pour sauver la dictature et la corruption la sous-tend.
Posté par missipo, 10 Mai, 2010
Personne ne peut ignorer le refus du pouvoir de criminaliser le colonialisme, en leur quasi totalité ont la double nationalité, certains touchent même des pensions d'anciens combattants de la france, la france ne cachera ja mais celà, beaucoup d'aussaress sont prêts à divulguer beaucoup de choses allant jusqu'à appuyer les vérités annoncées par said saadi dans son livre, enfin dire que la guerre n'est l'oeuvre que des kabyles.
Posté par yura, 10 Mai, 2010
Eureka, Mohamed El Korssi a tiré un voile sur un secret de polichinelle ! Depuis 62 vous n’avez pas retiré la tête du mangeoire et soudain, vous vous aperceviez que les idéaux de la révolution sont bafoués par Bouteflika, votre frère, fakhamatou el rais ! Vous serez tous jugés par l’histoire, vous cautionnez ce même Bouteflica qui a innocenter les terroristes islamistes et les gendarmes assassins des 127 jeunes kabyles et vous cherchez la criminalisation du colon français vaincu et chassé, il y presque un1/2 siècle. Vous ne faites qu’alimenter la diversion, vous avez offert un cadeau à Bouteflica pour se refaire une virginité révolutionnaire et c’est raté.
Posté par kamel, 10 Mai, 2010
bizarre on demande ce Mohammed corso, demander des comptes à la France pour crimes coloniales, avant de faire cela n'est pas plus logique de demander des comptes aux pouvoir qui se sont succédés à alger et de ce depuis 1962 pour tout le mal qu'ils ont fait à ce pays? demander des comptes a ceux qui ton tiré sur nos jeunes en octobre 1988 mais aussi à ceux qui on tiré sur les jeune kabyles en 2001? allons allons cessons de nus prendre pour des cons!
Posté par un-juste, 09 Mai, 2010
esmail,l'histoire de notre pays jalloner du secret commence a pêne a se manifesté , en veut comprendre pourquoi se long-sommeil comme celui des gens de la taverne , si sa derange quelques un qui fond partie du clan d'oujda est les khoubathas qui brade notre pays au étranger sa me désole , sa me tue , tahar djaout allah yerhmou la bien dis , si tu ne parle pas tu meurt ,et si tu parle tu meurt , alors parle et meurt
Posté par Daamghar, 09 Mai, 2010
Il ne reste aucun espoir qu'apparaisse, par enchantement, un jour, un "révolutionnaire vivant" qui puisse avoir un avis sur ce cas précis de la repentance ou autres problèmes de l'Algérie sans l'assujettir aux prébendes qu'il pourrait tirer de ses maîtres.
Posté par Mahmoudi, 09 Mai, 2010
Comme le FIS a considérablement terni l'Islam en usant et abusant de son utilisation dans le domaine politique, les Kafi et consorts ont sali la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954 en en faisant un fonds de commerce. Le défunt Boudiaf les a pourtant prévenus contre cette dérive. En ces temps de glorification du colonialisme et de refus de repentance par le gouverneemnt français, plus arrogant et plus méprisant que jamais à l'égard d'une classe politique algérienne divisée sur la question de la criminilation du colonialisme français, le Général De Gaulle prend une sacré revanche sur Ferhat Abbès et le FLN trahis par leurs hériers autoproclamés.Où êtes vous Abdelhamid Mehri et Hocine Aït Ahmed ?
Posté par kaci, 09 Mai, 2010
Pas en mon nom! Ler colonialisme araboislamique n'est pas moindre!
Posté par NAYA, 09 Mai, 2010
Criminaliser le colonialisme en Algerie,bark ou sur toute la planete? Et à ce moment là On devra cesser tout de suite toutes nos relations avec les pays encore colonises ( Australie , USA Canada Tous les pays d'Amerique du sud ...).Arretez de commercialiser le passé ,dites nous plutot ce que vous avez fait pour supprimer les inegalitées créees par le colonialisme et,est ce que vous n'avez pas vous aussi herité d'une Residence de Colons? Parlez nous un peu de l'Avenir de ce Pays au lieu de vouloir refaire le passé.
Posté par Ismaïl-Karim Dehbi, 09 Mai, 2010
L'Histoire n'a pas attentdu que M. Mohammed El Korso nous rappelle une telle évidence. Oui, Bouteflika, tout comme les autres criminels actuellement au pouvoir seront jugés par l'Histoire. Mais d'autre part, qu'attend ce peuple algérien écrasé et méprisé pour juger lui-même ces criminels, en arrachant ses libertés et sa souveraineté spoliées ?
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"Bouteflika sera jugé par l'Histoire"
M. Mohammed El Korso, ancien président de la Fondation 8 Mai 45 et devenu "spécialiste des relations algéro-françaises" affirme dans El-Khabar que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sera jugé par l’Histoire, dans le cas où les autorités refuseraient le projet de loi criminalisant le colonialisme. Il pense que l’Histoire témoignera, par ailleurs, en faveur du président Bouteflika si le colonialisme a été criminalisé pour la première fois dans son ère, dans le cas où le parlement réagira positivement à l’initiative des parlementaires.
C'est un tournant. Même si M. Mohamed El Korso tempère : « je refuse de croire que le gouvernement refuse cette loi et que le président de la République soit responsable de son blocage étant donné qu’il est impossible pour ceux qui ont combattu le colonialisme et qui furent les premiers acteurs du recouvrement de la souveraineté nationale régiraient de cette manière. Si ces personnes tournent le dos au principe de criminalisation du colonialisme, ils feront également de même pour ce qui est des questions de la révolution et de leur lutte contre le colonialisme ».
M. Mohammed El Korso veut encore prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique quand il s'agit de défendre la mémoire. Par tactique, il refuse de regarder la réalité en face : la proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était qu'un bluff politique, le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi et il y a bien longtemps de la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu’on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d’amour.
La méthode est classique : Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un début d’incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d’intervenir en pompier, prestation qu’il monnayera alors au plus haut prix.
Selon les réponses qu’il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande « indignation » envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences.
M. Mohammed El Korso le sait bien. Il suffit de se rappeler qu’avant de brandir le spectre d’une « loi algérienne criminalisant la colonisation" – signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle - Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu’une, à exiger de la France repentance de ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l’ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l’assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu’elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C’était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d’un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance « n’était pas à l’ordre du jour » et « n’a jamais, depuis l’indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises ».
Bouteflika voulait ainsi « proposer un cadeau » aux Français pour les amadouer.
Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s’il n’y avait eu, au printemps dernier, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l’annulation de cette visite d'Etat qu’il devait effectuer en juin à Paris et que l’Elysée a jugé embarrassante car trop « proche » du scrutin bokassien du 9 avril à l’issue duquel le chef de l’Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de « pharaonique ». L’Elysée (si on en croit le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l’opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l’année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d’être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable.
Voilà cinq ans que M. Mohammed El Korso se pose la même question : Bouteflika joue-t-il avec la mémoire? Il a même laissé à son successeur la même perpléxité. Le nouveau président de la Fondation 8 Mai 45, M. Kheireddine Boukherissa, dénonçant les propos du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari,à Paris, selon lesquels la repentance “n’est pas à l’ordre du jour”, s'était demandé : " M. Ziari était-il délégué par le président de la République pour tenir ce discours? Si oui, nous sommes en mesure de demander des explications au président de la République..." Mais, plus loin, ayant réfléchi : " M.Ziari persiste à dire qu’il a parlé en France au nom de l’Algérie officielle. Sur ce point, j’ai beaucoup de doutes. Je comprend bien que le président de l’APN ait reçu des orientations de la part de M.Abdelaziz Bouteflika avant son déplacement. Je ne pense pas qu’il lui ait demandé de reléguer la question de la repentance au dernier rang. Nous suivons les discours des uns et des autres. Nous ne pensons pas que le président de la République ait changé de position."
L'avantage de la mémoire courte, c'est qu'il vous assure une belle carrière politique!
Mais, Mohammed El Korso, en affirmant que " Bouteflika sera jugé par l'Histoire", veut dire : "La comedia e finita"L.M.
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Lutte des clans à Alger : Bouteflika reprend l'initiative (PREMIERE PARTIE)
Par le service politique Matindz
Depuis un mois, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika semble avoir repris du poil de la bête dans la lutte de clans qui l'oppose à une partie du DRS (services secrets) du général Toufik.
C'est un tournant dans les rivalités au sein du sérail.
Comme l'écrit le Monde diplomatique, « les luttes de pouvoir (…) se situent aussi dans la préparation précipitée de l’après-Bouteflika. Ce dernier ne gouverne plus et n’est plus en capacité de le faire. Cette phase d’instabilité et de non –gouvernance peut expliquer que l’on fasse sortir aujourd’hui et en même temps les grandes affaires de corruption, affaires qui étaient dans un tiroir et n’ont pas nécessité de grandes enquêtes tellement l’impunité a prévalu dans le clan Bouteflika et ses périphéries. »
Pour le journal, « L’objectif des services est d’obtenir la démission volontaire (au moins en apparence), pour raisons de santé, de M. Bouteflika. »
Or, depuis le début du mois de mai, Bouteflika donne l'impression de retourner la situation, de bénéficier des appuis étrangers et de reprendre l'initiative à Toufik et Ouyahia.
Trois faits au moins le démontrent :
- Le président a brisé l'isolement diplomatique international qui le frappait : il est invité par les puissances occidentales et rentre d'une importante tournée dans le Golfe.
- Le président a réintroduit les investisseurs arabes chassés par Ouyahia et s'est de nouveau, emparé du dossier Orascom.
- Le président a repris à convoquer les Conseils de ministres comme pour enlever à Ouyahia l'initiative dans la conduite des affaires.
Jusque là, la virulence des attaques du DRS, marquées par la révélation du scandale de Sonatrach et l'offensive d'Ouyahia contre les investisseurs arabes, l'avait contraint à l'impuissance devant le sort fait à ses alliés (Chakib Khelil impliqué dans les affaires de corruption, Zerhouni empêché par Toufik de nommer un successeur à Tounsi...) et à ses amis arabes ( firmes émiraties chassées du pays, Orascom poussé vers la sortie...). Incapable de nommer un nouveau gouvernement, il avait opté pour un "statut quo gouvernemental", boudant le gouvernement et refusant de convoquer les Conseils des ministres.
Retour sur un hiver rude pour le président.La gifle Cherouati
Ainsi, Bouteflika n'avait pu protéger Chekib Khelil à qui le DRS vient d'imposer un nouveau patron en remplacement de Mohamed Meziane, en l'occurence Nourredine Cherouati, enfant de la maison où il était entré en 1971 en tant qu’ingénieur spécialisé dans la monopolisation des hydrocarbures et qui, contrairement à ce qui a été dit, n’a jamais été un proche de Chakib Khélil. Les amis du ministre de l’Energie aimaient même à répéter qu’il ne manquait que le « Képi et les Moustaches » pour que Nourredine Cherouati devienne le représentant officiel de l’armée nationale populaire (ANP) au sein de la « firme ». Une source interne au ministère de l’Energie rappelle que Chakib Khélil a tout fait, en 2001, pour écarter Cherouati de son poste de secrétaire général du ministère de l’Energie et des mines. Mais en vain. Bien au contraire : Cherouati était revenu en force en 2005, décrochant, à la barbe et au nez de son ministre de tutelle, le poste de président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures. Les cadres de la Sontrach soupçonnent cette instance d’avoir servi à collecter les informations à l’origine du scandale qui a emporté Mohamed Meziane et affaibli Khélil.
La nomination de Noureddine Cherouati et le départ de Mohamed Faghouli, jusque-là PDG par intérim constitue un revers cuisant pour Chakib Khélil qui a pu, pour un moment, jouer la carte de Faghouli, un obligé qui assura brièvement l’intérim et, par là, barrer la route à tous ceux qui ne font pas partie de sa « clique » au sein de la Sonatrach.
« On a donc un P-DG fort de ses trente ans d’expérience au sein du secteur de l’énergie qui contrairement à son prédécesseur ne sera pas effacé, écrit le quotidien Liberté. Contrairement à ce qu’on imaginait, ce n’est pas un relais de Khelil, le ministre de l’Énergie, ni un membre parachuté à la tête de Sonatrach. Un signe de la position affaiblie par le scandale du premier responsable du secteur. Ouyahia aura cependant usé de son influence pour que Cherouati, le président de l’Agence de régulation des hydrocarbures soit nommé P-DG de Sonatrach alors qu’il préparait au regard de son âge (62 ans) son départ à la retraite.
Dans la foulée, le nouveau top management, contrairement à l’équipe de Meziane, décapitée par le scandale ne fait pas partie du clan de Khelil. Ils sont issus quasiment de Sonatrach. »
On sussure même que c'est Cherouati qui a aidé à l'enquête au sujet des sommes faramineuses déboursées dans le cadre de l'organisation de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié (GNL16) qu'a abritée la ville d'Oran en avril dernier. L'enquête des services de sécurité vise à démontrer si la somme astronomique de 800 millions de dollars qui été déboursée pour assurer la bonne organisation de la Conférence du GNL16 n'a pas fait l'objet d'une surfacturation.
Selon le quotidien Le Temps, qui cite des "sources dignes de foi", il n'y a pas que les services de sécurité qui enquêtent à ce sujet. On apprend, en effet, que les mêmes investigations ont été recommandées au niveau interne du groupe Sonatrach, et ce, depuis l'installation du nouveau PDG, Nordine Cherouati. Ce qui veut bien dire… Abdelhafid Feghouli, directeur de l'activité «aval» de Sonatrach qui a occupé le poste de président-directeur général intérimaire lors de la tenue de la Conférence sur le GNL, est désormais dans le collimateur des services de sécurité. Il devrait comparaitre dans les prochains jours devant la justice pour s'expliquer.La défaite Ali Tounsi
Le jeudi 25 février 2010, le directeur général de sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, un proche du général Tewfik et qui avait des relations tendues avec le ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni, est assassiné dans son bureau.
Le tueur serait un certain Oultache Chouaib, directeur de l’unité aérienne de la sureté nationale, (la flotte d’hélicoptères de la police) basée à Dar El Beida.
Pourquoi Oultache a-t-il tué Tounsi ?
L'affaire tourne vite au revers pour Bouteflika.
« Affaire personnelle », s’empresse de déclarer le ministère de l’Intérieur dans un communiqué hâtif. Le texte ajoute que « le décès de M. Ali Tounsi, Directeur Général de la Sûreté nationale est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence a utilisé son arme et a blessé mortellement le Colonel Ali Tounsi, après quoi il a retourné l'arme contre lui se blessant gravement et a été transféré à l'hôpital ».
« Faux ! », réagit la famille du défunt, dans un autre communiqué adressé à la presse où elle conteste cette version officielle et affirme que Ali Tounsi a été assassiné devant témoins et « n'avait aucun problème personnel avec son assassin, ni d'ailleurs avec quiconque. » Puis le texte ajoute : « Son épouse et la famille tiennent à préciser que le défunt a été assassine froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, alors qu'il s'apprêtait à tenir une réunion avec les directeurs centraux. Il est mort "debout" dans son bureau, en patriote, au service de l'Etat, dans le cadre de la lutte de la criminalité sous toutes ses formes», lit-on dans le communiqué de la famille.
Contrairement à la version du ministère de l’Intérieur qui parle d’acte de démence, nos informations, il s’agirait donc bien d’un acte réfléchi et froidement exécuté.
Le tueur a-t-il agi pour le compte du clan Bouteflika ?
Tounsi détenait-il quelques informations compromettantes ?
Dans un climat de tensions politiques en Algérie sur fond d'un scandale de corruption visant la direction de la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, il y avait tout lieu de le penser.
Et qui pour succéder à Tounsi ?
Dès la première semaine qui a suivi la mort de Tounsi, s’installe un bras-de-fer entre Mohamed Toufik Mediène , patron du DRS, les services de renseignements algériens et Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et allié indéfectible du président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Toufik, qui n’a pas apprécié la déclaration de Zerhouni, quelques jours après l’assassinat de Tounsi, dans laquelle il affirmait que «son successeur a été désigné», a réussi à bloquer cette nomination. De surcroit, tous les noms qui lui ont été proposés ont été écartés. Mais ce qui aurait durci le plus la position du patron du DRS, ce sont les messages émis par des proches de Bouteflika affirmant que «seul le président de la République est habilité à désigner le nouveau chef de la DGSN». Cette précision aurait mis le feu aux poudres, incitant Toufik Mediène à attaquer sur un autre front, en relançant l’ouverture de l’enquête sur les détournements à la Sonatrach où le nom du ministre du Pétrole et des Mines, Chakib Khélil, est cité à plusieurs reprises. Ceci tendrait à prouver que le « gentleman’s agreement » conclu entre le clan présidentiel et le dirigeant du renseignement militaire algérien serait déjà brisé.Service politique
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OPINION : Une guerre Bouteflika-DRS ? Laissez moi rire !
Certains internautes sont naïfs, mais sincères, ils pensent vraiment qu'il existe une guerre entre le locataire du Mouradia et le DRS. La presse tente d'entrainer les citoyens dans de fausses pistes, c'est un jeu machiavélique, les spécialistes de la politique algérienne le savent, il n'y a aucun problème entre le DRS et le Président, il font semblant de se livrer à une confrontation par écrans invisible, il n'y a ni témoins oculaires, ni preuves tangibles de ce duel imaginaire.
Si le DRS voulait déstabiliser le Président, cette institution redoutable, dispose de milliers de dossiers sur tous les barons du régime, elle possède à jour tout un fichier sur les fortunes, les comptes, les biens immobiliers en Algérie et à l'étranger, ce que font leurs femmes, leurs enfants, filles et garçons, ainsi que leurs complices dans les affaires, rien n'est laissé au hasard, le DRS est une machine broyeuse malheur a celui qui se fait son ennemi, il ne sortira jamais vivant, y compris le Président et ses frères corrompus (Abdelghani, l'avocat affairiste qui gèrent les affaires à Paris, (avec Hidoussi, l'ancien ministre des Finances)le DRS n'ignore rien de ce que faisait Bouteflika, depuis qu'il était Ministre de Benbella. Pour preuve, si le DRS voulait détruire ce voleur, il suffisait de lui sortir l'affaire de la liquidation de la banque ''U.M.B.'' banque algéro-française, mise en banqueroute par la faute de Bouteflika. Cette banque fut à l'origine, créée sur proposition de Bouteflika et le Président Boumedienne avait donné son accord. Cette banque devait servir de caisse pour le régime, afin d'aider certains pays amis, qui soutiennent l'Algérie dans son conflit avec le Maroc, l'idée était justifiée, et l'ancien ministre S. Mahrough, le voleur était nommé Président de cette banque dont le siège se trouvait à Paris. Son capital dépassait le milliard de dollars. Bouteflika avait à l'époque plusieurs comptes ouverts auprès des banques en Suisse et surtout en Yougslavie à Belgrade. IL avait ordonné a Mahrough, de lui virer plus de 500 millions de dollars, dans les différents comptes, soi-disant que ces sommes seront virées aux comptes de certains chefs d'Etats. Mahrough exécute tous les ordres avec son complice Assam, et les français étaient furieux, ils ne voulaient pas cautionner cette banque au service du seul ministre des A.E. Algérien. Dans cette compétition déloyale, Mahrough et son collaborateur Assam, se sont mis alors à acheter des immeubles de luxes et des actions dans les Bourses et dans les sociétés.
Les Français, eux aussi, ont profité de cette manne providentielle, et vers la fin 1974,le clan des durs, autour de Chérif Belkacem, Medeghri et Kaidi, ont dénoncé ces pratiques et les détournements des deniers par Bouteflika à son profit personnel. Ce conflit fut la conséquence, de l'assassinat, de Madeghri, par les tueurs, Offmann Slimane et Salah vespa, les assassins ont menacé le veuve, Madame Madeghri, née Triki Radia, et son frère Benali, de se taire et de ne jamais parler de ce qui vient de se passer, en échange du silence, Rdaia Trikki, fut dotée d'un appartement de luxe à Paris et d'une colossale somme pour vivre toute sa vie à l'aise et ensuite, Bouteflika, s'est vengé contre Kaidi Slimane, qui fut assassiné au Maroc et le DRS, sait qui était derrière cet assassinat,suivie du scandale de Tiaret, lorsque l'épouse de Kaida a fait ouvrir le cerceuil, elle constata, que son mari fut assassiné par balles et immédiatement, le régime de l'époque a fait révoquer tous les responsables au niveau de la wilaya de Tiaret. Wali, commissaire du parti, président de l'A.P.W., cdt du secteur, Procureur de la république, commissaire de police et avec des poursuites judiciaires. Bouteflika est coupables de vols, de détournements des deniers publics et d'assassinats de membres du Conseil de la Révolution. Le seul qui fut épargné, était le brave Chérif Belkacem, qui n'est pas homme des coups bas.
Le DRS, sait que Bouteflika avait détourné plus de 500 millions et il a été la cause de la faillite de la banque de l'U.M.B. et les archives existe et je n'invente rien, et Bouteflika, en faisant du chantage, que cette affaire de virements, faisait partie du secret défense, du fait que certains chefs d'Etats ont reçu des sommes importantes. Pour le mettre en difficulté, l'un des nombreux dossier, fut instruit par la Cour des Comptes et de la condamnation pour détournement des deniers publics. A l'époque, les sommes non utilisées par les ambassades, les reliquats devaient être reversés au compte du Trésor public, mais Bouteflika avait ordonné à ses lèches-bottes, de virer les reliquats vers ses nombreux comptes. C'est du vol, et il a été condamné à rembourser les sommes perçues, sans plus, cette Cour avait été présidée par Ahmed Taleb el Ibrahimi et par Zitouni, ce dernier était l'ami intime de Bouteflika, il s'est vengé pour trainer l'actuel Président dans la boue, mais à cette époque, Bouteflika, avait toute une bande de voyous et de malfaiteurs qui ne voulaient pas que le régime de Chadli, soit cruel et sévère à l'égard de leur ami coupable de vols et de détournements de deniers publics.
Savez-vous pourquoi, l'actuel président Bouteflika, tient absolument aux bonnes relations avec le régime Serbe, coupable de crimes contre l'humanité et coupable de génocide sur les Musulmans de Bosnis et du Kosovo.? Toute la communauté internationale, s'est félicitée de la condamnation du régime criminel Serbe, sauf Bouteflika, qui multiplie les visites et fait consolider les relations avec la Serbie. Pourquoi.? La réponse est simple. Les comptes de Bouteflika, sont ouverts auprès des banques serbes à Belgrade, et il n'est pas le seul, tous les barons du F.L.N. et les généraux corrompus ont des comptes dans ce pays maudit. Comment, se fait-il qu'un pays coupable de génocide sur des Musulmans, mérite encore de l'Algérie, le privilège de maintenir des relations diplomatiques et commerciales, et que le régime algérien, s'est engagé, à ne plus reconnaitre, l'indépendance du Kosovo.? Mais il y a trop de mystère dans ses relations avec ce régime criminel de Serbie. N'est-il pas dit que le Général génocidaire recherché par le Tribunal International, se trouve en Algérie sous protection de la sécurité militaire.? Pourquoi avoir de relations privilégiées avec un état criminel et de lui accorder toutes les facilités inimaginables et le DRS sait tout. Les Algériens, dignes de ce nom s'interrogent, sur les ramifications de cette mafia avec la Serbie et le DRS, n'est pas étranger à cette politique contre nature.
Le DRS qui manipule les hommes politiques et fait la sélection, des plus dociles, les plus faibles des maillons, et notamment, les voleurs, sur lesquels, le DRS possède des dossiers solides,c'est le seul critère, que le DRS, exige pour un candidat à la Présidence de la République. Le choix se porte, sur un voleur, récidiviste, hypocrite, capable de tuer ses frères et ses parents pour le pouvoir, tricheur, versatile, mythomane, qui crache sur le passé pour servir au mieux ses maitres, un lâche sans personnalité, de corrompus qui ne refusent aucune mission dans le cadre d'aventures et de crimes. Capable de renier ses amitiés et d'effacer de sa mémoire tous les liens avec les hommes qui l'ont aidé. de nature perverse, jouisseur et peu croyant et nullement pratiquant. le type même qui change de couleur et de visage, c'est l'homme que le DRS cherche pour ce poste suprême de magistrature et il serait extrêmement grave de croire, que le DRS n'a pas les moyens de mettre Bouteflika dehors. mais le problème qui se pose à la DRS, c’est qui pourrait être à sa place et qui accepterait de jouer le figurant et l'exécutant des ordres de généraux corrupteurs et corrompus.
Algériens, réveillez-vous, vous êtes tous dans un bateau dirigé par l'armée, ne soyez pas dupes, l'armée cherche une personne mouillée dans les scandales et impliquée dans la corruption, pour l'utiliser dans l'intérêt des généraux. L'armée ne veut plus subir le choix d'un Boudiaf, qui a failli,la détruire.Le fossé ne cesse de se creuser entre Bouteflika et le peuple à cause de la corruption, et le peuple ne fait plus confiance aux généraux qui maintiennent Bouteflika au pouvoir, pour enrichir davantage les milliardaires et imposer aux Algériens, l'état de siège et une dictature cruelle et insupportable.
Ksel
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Abdelaziz Bouteflika se rendra au sommet de Nice,apprendre la democratie !!!!!!!!
L’Élysée l’a annoncé ce vendredi 28 mai : le président algérien Abdelaziz Bouteflika se rendra à Nice pour le sommet Afrique-France qui’y s’y déroulera du 31 mai au 1er juin prochains.
Dans un contexte tendu, la visite du président algérien est très attendue. Car les rapports entre la France et l’Algérie se sont considérablement dégradés ces dernières années et Nicolas Sarkozy et son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika ne se sont pas rencontrés depuis le voyage de ce dernier à Paris, le 13 juillet 2008, pour le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM). La venue de Bouteflika à Paris, prévue en 2009, n'a jamais eu lieu, après avoir été reportée à plusieurs reprises. Pour le moment aucun entretien bilatéral n'a été confirmé mais « ils se parleront », affirme une source diplomatique, cité par Jeune Afrique.Trente-neuf chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus lundi et mardi à Nice pour le 25e sommet France-Afrique, coprésidé par Nicolas Sarkozy et l'Egyptien Hosni Moubarak.
Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-Moon participera aussi à ce forum organisé désormais tous les trois ans et qui ne se résume plus à un tête-à-tête entre la France et ses anciennes colonies du continent.
Signe des temps, le "dîner des amis" qui réunissait encore sous Jacques Chirac la France et des grandes figures de la "Françafrique" à la veille de ces sommets a disparu du programme.
La partie française fait valoir que cette pratique appartient au passé et qu'elle sera avantageusement remplacée cette année par les cérémonies du 14 juillet, où la France entend rendre hommage à ses anciennes colonies d'Afrique noire pour le 50e anniversaire de leur indépendance.
Elle indique aussi qu'un tel aparté ne se justifie plus à partir du moment où la décision a été prise d'ouvrir ces sommets à l'ensemble du continent.
Cinquante et un pays africains seront représentés à Nice, à commencer par les deux géants de l'Afrique noire que sont l'Afrique du Sud et le Nigeria, avec les président Jacob Zuma et Goodluck Jonathan. -
Qui a tué Ali Tounsi ? Oultache se défend,encore un autre mystere
L’affaire de l’assassinat du directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, n'a pas dévoilé tous ses secrets.
« Je n’ai pas tiré dans la tête de Ali Tounsi », a crié l'assassin présumé, Oultache Chouaïb, dont la nouvelle déclaration contredit complètement la version officielle des faits, celle de Zerhouni notamment. Qui a alors tiré dans la tête de Ali Tounsi ?Hier lors de la reconstitution de la scène du crime, le colonel Oultache Chouaïb a relancé l'enquête. « J’ai tiré quatre balles du côté droit de la poitrine. En sortant, Ali Tounsi n’était pas mort », a-t-il affirmé, selon Khaled Bourayou, avocat de la famille de Ali Tounsi qui a assisté à cette reconstitution. « Le prévenu prétend également avoir entendu une voix en sortant du bureau de Ali Tounsi qui dit : achevez-les tous les deux », raconte encore Khaled Bourayou. « Cette déclaration ne correspond pas aux éléments contenus dans le dossier », explique-t-il à El-Watan. Mais, ajoute-t-il, cette reconstitution permet de soulever d’autres interrogations.
« Ce sont des faits nouveaux. Si ce n’est pas le prévenu, qui a tiré alors les deux balles dans la tête de la victime et qui l’ont achevé ? »s’interroge-t-il. Pour l’avocat de la famille, le juge devra, maintenant, poursuivre l’enquête pour établir la vérité. Commentant la reconstitution de la scène du crime, Khaled Bourayou estime qu’elle n’a pas été mise en valeur. « On n’a pas respecté le timing. On ne sait pas combien de temps il est resté dans le bureau de Ali Tounsi et quand il est ressorti. Ce sont des détails importants. La reconstitution n’était pas dynamique », souligne-t-il. Cela sur la forme. La reconstitution de la scène, enchaîne-t-il, a permis, toutefois, « de connaître les circonstances dans lesquelles le crime a été commis ». « La reconstitution porte sur deux volets : comment le crime a été commis et pourquoi il a été perpétré », explique-t-il.
Le premier volet est désormais connu, le deuxième demeure toujours un mystère. « On ne connaît toujours pas le mobile du crime », dit-il. Nous avons tenté de contacter les avocats de la défense pour avoir leur avis sur le sujet, en vain.
Pour rappel, , quelques heures après le meurtre, et pour faire taire les doutes, le ministère de l'Intérieur s’était empressé de déclarer, dans un communiqué hâtif, que « le décès de M. Ali Tounsi, Directeur Général de la Sûreté nationale est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence a utilisé son arme et a blessé mortellement le Colonel Ali Tounsi, après quoi il a retourné l'arme contre lui se blessant gravement et a été transféré à l'hôpital ».
Mais le 20 mai, le rapport des trois experts psychiatriques désignés par le tribunal de Bab El Oued révèle que Chouaïb Oultache , l’assassin présumé du colonel Ali Tounsi, n’est pas atteint de démence.
Ce rapport détruit la version avancée par le ministère de l’intérieur le jour des faits et conforte la thèse de la famille du défunt qui, dans un autre communiqué adressé à la presse, avait contredit Zerhouni et affirmé que Ali Tounsi « n'avait aucun problème personnel avec son assassin, ni d'ailleurs avec quiconque » et que le défunt « a été assassine froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, alors qu'il s'apprêtait à tenir une réunion avec les directeurs centraux. »
Contrairement à la version du ministère de l’Intérieur qui parle d’acte de démence, il s’agirait donc bien d’un acte réfléchi et froidement exécuté.
Qui a tué Ali Tounsi ?L.M.
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Pourquoi l’Algérie fait-elle un si grand saut en arrière? t'est pasle premier a le dire gaid ehamed la dit 1973 un grand pas vers le precipice
Par le Pr. Michel FOURRIQUES
L’Algérie est un pays étonnant: l’Etat est riche mais la population, si attachante, est pauvre. Rappelons que le kilo de bœuf coûte 10 euros (113 DH) quand le Smic y est à 120 euros (soit 1.356 DH). Le chômage touche entre un quart et un tiers de la population (13% selon les chiffres officiels). Le peuple algérien a en réalité le sentiment que rien ne change, malgré les recettes pétrolières et rêve de visa, notamment les plus jeunes, lesquels représentent 70% des moins de 30 ans.
Grosse manipulation politicienne?
Force est de constater que ce régime n’a jamais su développer ce pays, en dépit de son immense potentiel économique. Pourtant, ses ressources en hydrocarbures et ses riches terres agricoles auraient pu faire de l’Algérie une grande puissance de la Méditerranée. En effet, l’économie algérienne tire de l’exportation des hydrocarbures 98% de ses revenus et 75% des recettes fiscales. On constate une incapacité structurelle à diversifier son économie pour moins dépendre du pétrole (exportations d’hydrocarbures = 96,64% de la valeur globale des produits exportés; les exportations hors hydrocarbure représentent 2,36% des exportations). L’Algérie est victime de ce que les économistes appellent le «syndrome hollandais» (ressources liées à l’exploitation du gaz naturel dans les années 1960 en Hollande). En effet, la richesse liée à l’exploitation d’une ressource naturelle entraîne le déclin des autres productions locales et donc une flambée des importations.
Certains disent que le gouvernement a laissé filer les importations volontairement pour satisfaire le lobby des importateurs puis offrir un exutoire facile à frustration de la population en accusant les sociétés étrangères d’être à l’origine de la dégradation de la situation économique.
Dans ce contexte économique quasi catastrophique pour la majorité de la population, les sociétés étrangères sont effectivement regardées avec suspicion et deviennent des boucs émissaires de l’échec de la politique économique gouvernementale. C’est ce qui est arrivé à la filiale algérienne d’Orascom, Djezzy (14 millions d’abonnés avant les matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte). En constatant qu’en 2007, les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux, on reproche aux sociétés étrangères de «piller le pays». Autrement dit, pour le gouvernement algérien, si le peuple algérien ne voit pas son niveau de vie progresser, c’est la faute aux entreprises étrangères et non à la non-redistribution de la rente pétrolière.
Le bouc émissaire parfaitLa société Orascom (téléphonie mobile; entreprise d’origine égyptienne) est l’exemple du parfait bouc émissaire. Elle avait acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars (7,3 milliards de DH, un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains).
Le gouvernement algérien essaie de mettre en difficulté le groupe Orascom en empêchant la filiale algérienne de transférer les dividendes à la société mère et en lançant un contrôle fiscal.
En effet, la filiale algérienne a du mal à transférer à sa société mère les 580 millions de dollars de bénéfices réalisés en 2008 alors qu’elle avait obtenu le 15 septembre dernier l’autorisation de transférer 257 millions de dollars. Depuis son installation en Algérie en 2001, c’est la première fois que ce groupe rencontre un tel problème. De plus, la filiale algérienne a fait l’objet de contrôles fiscaux aboutissant à un redressement de 600 millions de dollars sur les exercices 2005, 2006 et 2007 (40 millions de dollars pour l’exercice 2004).
Reprise en main de l’économie
Les difficultés de ce groupe proviennent, en partie, de la vente par le groupe début 2008 de ses deux cimenteries algériennes au cimentier français Lafarge. L’opération a été critiquée par le président Bouteflika dans le discours à la nation prononcé fin juillet 2008 et qui a permis au groupe de réaliser une plus-value de plus de 2 milliards de dollars. Dans ce conflit, le but du gouvernement algérien est de pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien.
D’une manière générale, le gouvernement algérien accuse les entreprises étrangères de piller ses ressources en transférant la totalité de leurs bénéfices et donc en ne les réinvestissant pas localement et de ne pas transférer le savoir-faire.Face à ce que les médias appellent les «prédateurs étrangers» (dont le groupe Orascom n’est qu’un exemple) un nouveau patriotisme économique a été mis en place après quinze ans d’approche plus ouverte. C’est en réalité une véritable reprise en main de l’économie à laquelle on assiste et ce protectionnisme est en réalité destiné à favoriser les entreprises nationales et à réduire les importations que le gouvernement n’arrive pas à endiguer par sa politique économique.
S’il est tout à fait normal que les entreprises étrangères implantées dans un pays concourent et contribuent à sa richesse, il est moins normal qu’un gouvernement réduise l’accès à son marché intérieur à des entreprises étrangères essentiellement parce que sa politique économique n’arrive pas à endiguer les importations et in fine la pauvreté d’une grande partie de sa population. Dans une économie globalisée et donc ouverte, les relations entre partenaires doivent reposer sur «le gagnant-gagnant» et non sur le rejet des acteurs économiques étrangers. L’autarcie n’a jamais démontré sa supériorité économique sur le libre-échange, bien au contraire.
Il est grand temps pour le peuple algérien que l’Algérie retrouve son rayonnement international d’antan par, notamment, des politiques volontaristes et sans trouver de faux boucs émissaires.
N.B.: Les comparaisons avec les données marocaines ont été calculées par la rédaction de L’Economiste. Il y a néanmoins une petite marge d’erreur car les statistiques marocaines suivent les normes internationales alors qu’il n’y a pas de certitude que les données algériennes soient effectivement normalisées.
________________________________________Quelques chiffres
L’Algérie a accumulé ces dernières années plus de 120 milliards de dollars rien qu’en réserves de changes grâce à son pétrole (soit plus que tout le PIB d’une année au Maroc!). Mais, les importations ont quadruplé depuis 2000 pour approcher 40 milliards de dollars en 2009 (360 milliards de DH). On a assisté à une folle croissance des importations: + 28% en 2007, + 42% en 2008.
Ainsi, par exemple, la facture des céréales, du lait et des médicaments, selon les chiffres officiels, a-t-elle augmenté de 75% en un an, passant de 3,39 milliards d’euros en 2007 à 5,91 milliards d’euros en 2008 (soit 67 milliards de DH: par comparaison les importations alimentaires du Maroc la même année ont été de 31 milliards de DH, pour une population équivalente). Idem pour les produits agro-alimentaires, dont la facture s’est élevée à 6 milliards d’euros en 2008, contre 1,89 milliard d’euros en 2003. La facture alimentaire a flambé de 7 milliards de dollars en 2008. Selon les chiffres sur le commerce extérieur du Centre des statistiques des douanes algériennes (CNIS), l’excédent commercial de l’Algérie a atteint 1 milliard de dollars en janvier 2009, soit un plongeon de 72,03% par rapport à janvier 2008.
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Brimades démagogiquesCinq textes visant à enserrer les investissements étrangers s’appliquent désormais aux entreprises étrangères présentes en Algérie ou désirant s’y implanter. Ces textes tentent à exclure la présence étrangère et à récupérer les entreprises existantes (comme l’avait fait en 1972-73 la marocanisation qui a laissé de mauvais souvenirs au Maroc).
Les sociétés d’importation étrangères ne peuvent plus être détenues à 100% par des capitaux étrangers; elles doivent inclure 30% de capitaux algériens dans leur actionnariat.
Pour les sociétés de production souhaitant investir, elles ne peuvent le faire qu’en partenariat avec des acteurs algériens devant détenir au moins 51% du capital.Il y a également:
- L’obligation de réinvestir dans les quatre ans les bénéfices des avantages liés aux investissements.
- L’Imposition sur les plus-values de cession.
- La taxation des transferts des succursales des sociétés étrangères.
- Un droit de regard et de préemption sur les cessions d’actifs opérés entre des groupes locaux et étrangers. Le gouvernement a créé, début 2009, un fonds d’investissement doté de 1,5 milliard d’euros pour s’emparer des filiales locales de groupes étrangers si ces derniers décident de quitter le pays.Tout projet doit générer plus d’entrées que de sorties de devises.
Et dernière mesure en date, le durcissement des conditions d’attribution des marchés publics aux entreprises étrangères depuis le 1er janvier dernier (limitation au maximum du recours aux entreprises étrangères pour les projets publics et obligation de justifier l’attribution des marchés à des étrangers). Les entreprises algériennes peuvent ainsi obtenir des contrats avec des offres supérieures de 25% à celles de leurs concurrents étrangers, contre 15% jusqu’ici.
in l'Economiste -
REVELATION: Clearlogic, Sonatrach et Chakib Khelil: Une histoire de famille
Le 15 février 2010, le quotidien Echourouk a publié un article sous le titre "Affaire Sonatrach: Les familles de responsables chargées de détourner l’argent !".
Dans cet article, citant des résultats préliminaires des investigations auprès de sources judiciaires chargées de l'enquête sur le scandale de Sonatrach, le quotidien cite la société Clearlogic qui dit il a bénéficié de nombreux contrats avec Sonatrach.
A radio Kalima nous avons cherché à en savoir plus sur cette société.Enquête:
Il apparaît que parmi les sociétés qui ont passé de nombreux marchés de gré à gré avec Sonatrach, figure Clearlogic, une société de droit américain fondée par la famille Khelil, en la personne de la femme de l'actuel ministre de l'énergie, Najat Khelil, ainsi que leur fils, Sina Khelil. A eux deux, ils détenaient 60% des parts de Clearlogic au dernier bilan existant.
A travers les premières investigations menées à la suite du scandale Sonatrach, il apparaît que de nombreuses entreprises ont bénéficié de contrats juteux par des marchés de gré à gré, une procédure d'attribution qui reste une mesure exceptionnelle selon la loi, et qui doit être approuvée par les plus hauts dirigeants de la société. Pourtant, depuis 10 ans, plus d'un millier de marchés de ce type ont été passés par Sonatrach avec des entreprises installées en Algérie ou à l'étranger. Parmi ces entreprises qui ont bénéficié de marchés de ce type dans une jungle de sous-traitants, la presse a cité la compagnie Clearlogic, basée aux USA et spécialisée dans la communication, développement web et multimédia. Après enquête, il s'avère que cette société, établie à Haddonfield dans le New Jersey et domiciliée dans le Delaware, paradis fiscal américain, était détenue au moins jusqu'à la fin de l'exercice fiscal 2000 à 60% par la famille Khelil. Sina Khelil, le fils de l'actuel ministre de l'énergie, en est actionnaire majoritaire et détenteur de 54% des partsde Clearlogic (voir tableau de l'administration fiscale US) ainsi que Najat Khelil, la femme du ministre, détentrice de 7,6% des parts. Pour les années suivantes, les comptes de la société n'apparaissent plus, à tel point qu'en 2008, Clearlogic est condamnée par la justice américaine (L'Etat du Delawae) pour non présentation de bilans. En 2009, la société est définitivement radiée par l'administration US pour non présentation de bilans, qui l’accuse ainsi d’être une société écran.Pendant toute cette période seuls les comptes en banques de la société fonctionnaient. Entre temps et en Algérie, selon les sources judiciaires citées par Echourouk, la société Clearlogic passe des contrats avec Sonatrach par l'octroi de marchés de gré à gré en sous-traitance, dont une partie par l'intermédiaire de BRC, Brown and Root Condor1, une société entachée de scandale pour sur-facturations abusives et dont le PDG , M. Ould Kaddour a été condamné à 30 mois de prison pour avoir divulgué des informations confidentielles à un pays étranger (USA). Il a été libéré après avoir purgé sa peine. L’affaire Clearlogic serait actuellement à l’instruction, la justice étudiant les contrats passés avec Sonatrach et ses innombrables sous-traitants à la suite de l’affaire BRC.
Ainsi, Clearlogic, une entreprise florissante qui a bénéficié de contrats n'est autre qu'une société familiale à la base.
Le quotidien Echourouk a également cité, dans le même article le nom d'une américaine, Jennyfer Lynn. Nos investigations nous ont permit de découvrir que Jennifer Lynn n'est autre que Jennifer Lynn Khelil, la belle-fille du ministre de l'énergie, l'épouse de son fils, Sina khelil.
Si les enquêteurs disposent de preuves, comme l'a indiqué Echourouk, que Clearlogic a bien obtenu des contrats avec Sonatrach, soit directement, soit comme sous traitant, il est alors indéniable que Chakib Khelil a commit des délits et qu'il devra en rendre compte devant l'opinion publique et la justice.Chakib Khelil, Tlemcenien né à Oujda au Maroc, tout comme le président de la république, fait partie du premier cercle présidentiel et il est l'un des premiers hommes de confiance dont Abdelaziz Bouteflika s'est entouré. Nommé, le 1er novembre 1999 comme conseiller à la présidence, il devient le tout puissant ministère de l'énergie moins de deux mois plus tard le 26 décembre de la même année. Après le départ en mars 2001 de l'ex PDG de Sonatrach, Abdelhak Bouhafs, Chakib Khelil avait cumulé sa fonction de ministre avec celle de PDG de Sonatrach jusqu'en mai 2003. Une partie importante des contrats signés avec BRC, entre 2001 et 2003, l'ont été sous sa responsabilité directe .
Yahia Bounouar http://www.kalimadz.com/fr/
1: Nous reviendrons sur l'affaire BRC très prochainement.