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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 193

  • Les spécialistes touchent moins de 50 000 DA Les praticiens de la santé dévoilent leurs salaires

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    Les spécialistes touchent moins de 50 000 DA
    Les praticiens de la santé dévoilent leurs salaires
    Par : Souhila Hammadi
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    Ils veulent prendre l’opinion publique à témoin, en dévoilant leurs salaires et en révélant les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils évoluent.

    Les praticiens de la santé, exerçant dans le secteur public, sont en voie de subir les mesures coercitives auxquelles ont eu droit les enseignants de l’éducation nationale, qui ont dû renoncer à la protesta et réemprunter le chemin des écoles. Mardi, les médecins, en grève depuis près de trois mois, ont été destinataires d’une première mise en demeure, les exhortant à reprendre le travail.
    Le document leur a été remis par l’administration des structures sanitaires, elle-même instruite par le ministère de la Santé, de la population et de la Réforme hospitalière. Au bout de la deuxième mise en demeure, la tutelle menace les grévistes d’importantes ponctions sur salaires puis de les radier définitivement de la fonction publique, au motif qu’ils débrayent dans l’illégalité.
    Devant le durcissement de la position des autorités, qui n’entendent visiblement pas satisfaire les revendications des praticiens de la santé, qui se résument en trois points : révision du statut particulier entré en vigueur en 2009, revalorisation des indemnités et réservation à leur profit d’un quota de logements de fonction, les médecins grévistes ont décidé de contre-attaquer. Ils veulent prendre l’opinion publique à témoin, en dévoilant leurs salaires et en révélant les conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils évoluent. Selon les fiches de paie, dont des copies ont été remises à la rédaction, un médecin spécialiste (chirurgien, néphrologue, neurologue, cardiologue…), ayant à son actif quelques années d’expérience, perçoit un salaire mensuel net légèrement supérieur à 48 000 DA. “J’ai un bac +12 et cinq années d’exercice et je touche ce salaire. Ce n’est pas normal”, lance un chirurgien, en brandissant son bulletin de paie. Il indique qu’un médecin, qui vient de terminer sa spécialité démarre à 46 000 DA. Ce qui sous-entend que la rémunération des praticiens de la santé publique augmente de très peu au fil des ans. “Les gens pensent que nous touchons au moins 100 000 DA par mois. Quand je montre ma fiche de paie, ils sont surpris”, reprend notre interlocuteur, qui signale que c’est là à peine trois fois le Salaire national minimum garanti, après de longues années d’étude et avec une pratique professionnelle assez contraignante. “Parfois, je passe ma garde dans les salles d’opération à faire intervention chirurgicale sur intervention. Pourtant, nous ne recevons que 760 DA par garde. Je dépense nettement plus, rien que dans les repas”, poursuit-il.  À vrai dire, en dévoilant la réalité de leurs salaires, les praticiens et spécialistes de la santé publique veulent prendre la tutelle de vitesse, dans le cas où elle nourrit des velléités d’agir comme l’a fait le ministère de l’éducation nationale, qui a rendu publics des niveaux de salaires du personnel enseignant exagérément gonflés. À telle enseigne que l’opinion publique s’est retournée contre les enseignants qui ont poursuivi leur grève en affirmant, à qui veut l’entendre, qu’en réalité, ils n’ont bénéficié d’aucune augmentation.

  • Liquidations avant fermeture définitive !

    Liquidations avant fermeture définitive !

    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Barkat à propos des médecins grévistes : «Je vais leur déclarer la guerre !» Faut surtout pas le laisser à la santé celui-là. Faut le muter au…

    … MDN !

    Tout de même ! Ils auraient pu mettre de la graisse ou de l’antirouille dans le mécanisme du rideau. Faute de l’avoir fait, ce satané rideau grince terriblement. Impossible que vous ne l’ayez pas entendu. D’ailleurs, il n’y a même pas besoin de faire un effort sur ses pavillons auditifs pour entendre. Faut juste écouter : «Ceeeerrrrrrrrrrrrrrsssssssrrriiiii !» Ça grince ! Ça grince ! Et le rideau est en train de descendre, descendre. Ce week-end encore, tiens ! Le régime de bananes surgelées a braqué le gros projecteur de ses interdits sur le dernier livre de Saïd Sadi. Un ouvrage sur le héros Amirouche se voit bloqué faute de délivrance d’ISBN. Bonté divine, même les livres sur les morts leur font peur. Qu’ils se braquent sur un livre traitant d’un vivant, je comprendrais presque leurs peurs viscérales, tant ils sont bouffés par la suspicion visqueuse. Mais un mort ? Bon, il est vrai que lui était un héros. Et il a fait la révolution. C’est plutôt embêtant ! Et quand ça devient embêtant, le préposé au mécanisme du rideau reçoit aussitôt l’ordre de le baisser encore un peu. Déjà, bien avant ce blocage du livre de Sadi sur Amirouche, le rideau était descendu de plusieurs centimètres et avait grincé de tout son saoul de rideau, car c’est connu, un rideau ça boit, en plus de grincer. A quelle occasion le rideau a grincé la semaine dernière ? Mais pour le congrès du FLN, mon frère ! C’était tellement assourdissant comme grincement qu’à des kilomètres à la ronde, les Algériennes et les Algériens étaient obligés de se boucher les oreilles pour éviter d’avoir les tympans crevés. Je ne vous dis pas à quoi ressemblaient nos rues. Des citoyens vaquant à leurs affaires, passant et repassant dans les rues, avec leurs deux mains fermement plaquées sur leurs oreilles. Remarquez, ça ne choque plus. Ni ici ni ailleurs. Ailleurs, avec le temps, ils ont appris à décoder. Lorsque les Algériens se baladent avec les mains scotchées sur leurs oreilles, c’est qu’il y a un congrès du FLN en cours. Je ne sais pas ce que pense le préposé au baissage de rideau du dernier livre de Saïd Sadi sur Amirouche. Il n’a pas eu le temps de le lire. Peut-être l’aura-t-il ce temps, un jour. Lorsque le rideau aura touché terre. En attendant, il y travaille le bougre. «Ceeeeeeeeerrrrrrrrrrsssssssssiiiiiii !» Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Ils ont dit

     



    - Me Mostefa Bouchachi (président de la LADDH) : « Après l’arrêt du processus électoral, l’Algérie a connu ce qu’il plaît à certains d’appeler ‘la décennie noire’ ou la ‘décennie rouge’. 200 000 victimes ont fait les frais de l’arrêt du processus démocratique. Il y a eu de très graves atteintes aux droits de l’homme, avec des exécutions extrajudiciaires, des milliers de disparus et de personnes torturées. A partir de 1999-2000, force est de reconnaître que la pratique de la torture et les disparitions forcées ont sensiblement diminué, quoi que la torture est toujours pratiquée. Il ne reste que la rue, en définitive, comme espace d’expression non structuré, ce qui pourrait conduire à une explosion populaire qui ne servira ni la démocratie ni les droits de l’homme. Le régime ne veut pas laisser la possibilité aux Algériens de lutter d’une façon pacifique. »

    - Karim Tabbou (premier secrétaire du FFS) : « Ce pouvoir a réussi à organiser une métastase maffieuse. Il faut, dès lors, opérer une reconstitution cellulaire. Nous nous joignons au combat noble et légitime qu’est celui de la LADDH. Le FFS s’est toujours engagé dans la cause des droits de l’homme. Nos deux combats se confondent. Il y a des complots ourdis pour vous détruire et vous normaliser. A cela, nous disons : ça suffit ! Que ces gens-là sachent que nos valeurs sont inoxydables. Le pouvoir se découvre dans toute sa faiblesse. Sachez chers camarades que le FFS vous soutient dans tout ce que vous allez entreprendre. »

    - Hassan Ferhati (SOS Disparus) : « L’Etat reconnaît qu’il y a 7200 disparus. Farouk Ksentini a recensé 14 853 disparus. Il vient de déclarer qu’il faut tourner la page. Une femme a 5 enfants disparus et on lui dit tournez la page ? C’est indécent ! Nous, nous avons des dossiers ficelés avec nom et prénom des agents impliqués. Et on vient nous parler argent. On ne veut pas de leur argent. Nous, ce qu’on veut, c’est la vérité ! »

    - Gabriel Busquets (ambassadeur d’Espagne et représentant de l’Union européenne) : « L’Union européenne prête beaucoup d’attention à la question des droits de l’homme en Algérie. Elle porte un intérêt spécial au travail que font la LADDH et d’autres ONG dans le domaine des droits de l’homme. »

    - Amine Mohamed Abbou (Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie) : « Nous, en Tunisie, nous n’avons pas connu la guerre civile, la violence, les attentats et les tueries. Cependant, les militants des droits de l’homme en Tunisie vivent sous une étroite surveillance policière. Si bien que la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme ne parvient toujours pas à tenir son congrès, contrairement à vous qui, malgré toutes les pressions, êtes arrivés à le faire. Bravo ! »


    Par M. B.

  • Quand les droits de l’homme bravent l’état d’urgence


    Quand les droits de l'homme bravent l'état d'urgence

    Le 3e congrès de la LADDH s’est poursuivi hier sans autorisation

    Quand les droits de l’homme bravent l’état d’urgence

    Les assises du 3e congrès de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme se sont poursuivies hier à la Maison des syndicats.


    Le congrès, qui a commencé ses travaux jeudi dernier, devait se clôturer hier soir par l’adoption des statuts de la Ligue, l’élection d’un nouveau conseil national pour finir avec l’élection du président de la LADDH. Il faut souligner que ce troisième congrès a été marqué par quelques péripéties organisationnelles, et pour cause : à la toute dernière minute, la wilaya d’Alger a notifié aux organisateurs la non-autorisation (pour ne pas dire l’interdiction) du congrès. Malgré cela, les délégués issus de 34 wilayas ont fait le déplacement. Les congressistes, qui devaient se réunir à la Mutuelle de la construction, à Zéralda, se rabattront in extremis sur la Maison des syndicats, une salle située dans un petit immeuble à Bachdjarrah, et qui devient décidément un espace hautement citoyen que les militants associatifs, syndicaux et autres sollicitent de plus en plus, faute d’espaces d’expression.

    Des policiers en civil et même des agents tunisiens

    Bien sûr, la question qui turlupinait tous les journalistes qui ont couvert le congrès était : ce changement de domiciliation mettait-il la Ligue à l’abri d’une intervention policière pour en empêcher les travaux ? « Nous avons juste reçu la visite de quelques policiers en civil, mais nous avons su les gérer », a indiqué Me Aïssa Rahmoune, porte-parole du congrès. Fait cocasse : Me Rahmoune nous apprend dans la foulée que deux « flics » tunisiens se sont invités discrètement, sans doute pour « superviser » l’intervention de représentants d’ONG tunisiennes qui ont pris part à cet important rendez-vous. « Dites à Mme Sihem Bensedrine que nous l’avons évidemment invitée, mais les autorités ont empêché sa venue », a lancé le président du bureau du congrès, le docteur Kamel Daoud (ne pas confondre avec le célèbre chroniqueur) à l’adresse d’un invité tunisien. On l’aura deviné : l’ambiance est bon enfant malgré ces couacs « bureaucratico-policiers », malgré l’enjeu, malgré la « guéguerre » qui oppose la Ligue à son ex-président, Me Hocine Zehouane. Et surtout : malgré Zerhouni. D’ailleurs, Me Ali Yahia Abdenour chargera avec véhémence le très impopulaire ministre de l’Intérieur qu’il qualifie de « machine de guerre » dans une contribution qu’il nous a remise. « Le refus est incompréhensible, inacceptable, intolérable. Il y a dérapage du ministre de l’Intérieur sur la question des libertés et des droits de l’homme. La méthode inquisitoire qui place la LADDH dans son collimateur est une intrusion dans la vie associative pour l’instrumentaliser et la mettre sous tutelle », écrit-il (lire en page 2 la contribution de Me Ali Yahia dans son intégralité). Sur les murs sont placardées des affiches qui donnent le ton : « Malgré l’interdiction, nous continuerons d’exister. » Me Rahmoune qualifie la situation de « semi-clandestinité ». La notification de la wilaya d’Alger survint la veille du congrès, « à 20h10 », précise Me Bouchachi, « alors que nous avons déposé la demande depuis un mois ». Une manière de mettre les congressistes devant le fait accompli. « Mais heureusement que nous avions prévu un plan B », se félicite Aïssa Rahmoune.

    « Mon fils a l’âge de l’état d’urgence »

    11h. La salle de la Maison des syndicats autonomes est archicomble. Les invités de la LADDH arrivent les uns après les autres : Karim Tabbou, premier secrétaire du FFS, l’ambassadeur d’Espagne et représentant de l’Union européenne, Gabriel Busquets, une représentante de l’ambassade des Etats-Unis, sans oublier les émissaires de certaines ONG internationales (la FIDH, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme, ou encore la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme). Notons également la présence de Hassan Ferhati de SOS Disparus arborant un portrait de son frère Mustapha enlevé à Kouba en 1998. Il est accompagné de familles de disparus brandissant elles aussi des portraits de leurs enfants, victimes de disparitions forcées. La cérémonie d’ouverture verra défiler le micro entre plusieurs intervenants. Me Bouchachi ouvre le bal. « Mon fils a aujourd’hui dix-huit ans. Il est né sous l’état d’urgence et il ne connaît que l’état d’urgence », attaque l’imposant avocat dans un arabe délicieux. Son plaidoyer contre l’état d’urgence fait ouvertement écho au slogan officiel de ce 3e congrès : « Agissons ensemble pour la levée de l’état d’urgence ».

    Dans la foulée, il dresse un réquisitoire sans concessions contre le régime et ses « dérives totalitaires » (voir encadré). Le très charismatique Me Ali Yahia Abdennour lui emboîte le pas. Avec sa modestie habituelle, il se présente comme un vieux briscard du combat pour les droits humains. Sa harangue alterne colère, tendresse et ironie. Comme en témoignent ces mots truculents qu’il eut à l’endroit des femmes. Exhortant la direction de la Ligue à intégrer plus de femmes dans ses instances, il a cette féroce métaphore : « La vie, c’est comme un avion. Il lui faut deux ailes pour voler. Mais chez nous, les hommes ont tous les pouvoirs. Notre pays est un avion avec une seule aile. Il ne pourra jamais décoller. » Me Ali Yahia Abdennour aura droit à une standing ovation digne de sa stature et de son aura. Suivront quelques mots de soutien et de solidarité prononcés par les différents invités, avant que le président du bureau, Dr Kamel Daoud, ne lève cette première séance. Le 3e congrès est officiellement étrenné. Il est sur les rails et les dés sont jetés. Pour achever de camper le décor, quatre commissions de travail sont installées. La suite du programme sera dédiée à des conférences en rapport avec le sujet : « Pour un Maghreb des droits de l’homme », « La levée de l’état d’urgence, une urgence nationale » ou encore « Les droits économiques, sociaux et culturels en débat ». La journée d’hier a été plus « technique » et devait être couronnée donc par l’élection du président de la LADDH. La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme a été créée, rappelle-t-on, en 1985 et fut officiellement agréée en 1989. Elle compte aujourd’hui environ 2200 adhérents.


    Par Mustapha Benfodil

  • Grève dans le secteur de la santé : « Notre médiation a échoué »

    Grève dans le secteur de la santé : « Notre médiation a échoué »

    Le président du conseil national de l’Ordre des médecins a indiqué avoir demandé aux deux syndicats des praticiens de santé publique et des praticiens spécialistes de santé publique, en grève depuis plus de trois mois, de « mettre fin » à leur mouvement.


    « La décision de geler ou de poursuivre la grève revient à ces initiateurs. Nous sommes solidaires avec les deux syndicats. Nous leur avons apporté notre appui depuis le début de leur protestation. Toutefois, la situation s’est détériorée dans nos hôpitaux », a t-il révélé. Dr Bekkat estime que le SNPSP et le SNPSSP devraient prendre du recul pour mieux sauter.

    Il a ajouté que le conseil demande aux autorités publiques d’éviter de prendre des sanctions contres les grévistes et les invitent à prendre « sérieusement » en compte leurs revendications. « Notre médiation entre les deux parties a échoué », a avoué Dr Bekkat qui n’a pas trouvé de mot pour qualifier la démarche du ministère de tutelle qui a menacé de révoquer les grévistes.


    Par Nabila Amir

  • jeune afrique news

    • Le contentieux pétrolier Ghana-Côte d'Ivoire vu par Kassoum Fadika, DG de la Petroci, ministre ghanéen des Ressources naturelles, Collins Dauda, qui accuse Abidjan de réclamer une partie de l`espace maritime national. Kassoum Fadika, directeur général de la société nationale d'opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) revient sur cette "vieille querelle" et donne les clés et les voies de son règlement. Retrouver notre dossier "Pétrole : les frontières de la discorde" dans le numéro 2567 de Jeune Afrique en kiosques jusqu'au 27 mars.Play
    • Paul Giniès, directeur général de 2iE Ouagadougou, ina Faso, s’ouvre à l’international. Il s’apprête à signer fin mars un partenariat avec l’Ecole des hautes études de commerce de Paris (HEC). L’objectif de cet accord, selon les responsables de 2iE - l’une des rares écoles en Afrique dont les diplômes sont reconnus en Europe par la Commission des titres d'ingénieurs (CTI) -, est de fournir aux étudiants un bagage managérial conséquent grâce à des cours dispensés à Ouagadougou par des professeurs d’HEC. L’institut est par ailleurs en discussion avec Washington pour le financement d’un programme d’échanges de 20 millions de dollars avec des universités américaines, dont Princeton. Enfin, un projet similaire vient d’être mis en place avec le Japon pour cinq millions d’euros.Play
    • Lokua Kanza, chanteur congolais, sanza, instrument traditionnel d'Afrique centrale. Interview.Play
    • Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH, ération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) lançait la campagne « L’Afrique pour le droit des femmes – Ratifier et respecter ! » Depuis, un intense travail d’enquête a été accompli, publié le 8 mars 2010 - journée internationale des droits des femmes - sous la forme d’un « Cahier d’exigences » adressé aux gouvernements.Play

    Le contentieux pétrolier Ghana-Côte d'Ivoire vu par Kassoum Fadika, DG de la Petroci

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    Photo de Hosni Moubarak à l'hôpital de Heidelberg, en Allemagne, diffusée le 19 mars 2010 par le ministère égyptien de l'Information

  • Algérie : la grève des praticiens de la santé jugée "illégale" par la justice

    La grève observée depuis plus de deux mois par les praticiens de la santé publique en Algérie a été jugée illégale par la justice, a indiqué dimanche à Alger le ministre algérien de la Santé Saïd Barkat.

    "La justice a tranché et déclaré la grève du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et du syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) illégale et nous allons prendre les dispositions nécessaires", a déclaré M. Barkat.

    Le ministre, dont les propos sont rapportés par l'agence APS, s'exprimait en marge d'un salon sur le médicament générique.

    Les deux syndicats avaient annoncé samedi la poursuite de la grève qu'ils reconduisent chaque semaine pour des revendications socio-professionnelles.

    Ils réclament notamment la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l'ouverture de discussions sur le régime indemnitaire ou l'octroi d'un quota de logements de fonction.

    Selon le ministre, parmi ces revendications, il y en a "certaines légitimes, même très légitimes", sur lesquelles son département est prêt à négocier, et d'autres "carrément illogiques, en contradiction avec la loi et le règlement de la Fonction publique".

    "Ce n'est pas normal que des médecins demandent la cession définitive de logements de fonction à leur profit", a estimé M. Barkat.

    Il a ajouté que la seule issue à cette crise réside dans le "dialogue", qui exige cependant un "minimum de réserve" et "l'aptitude à faire des concessions", a-t-il dit.

    Les représentants des deux syndicats avaient été reçus mercredi à El Mouradia, siège de la présidence de la République, à l'issue d'un rassemblement de leurs adhérents.

    Les adhérents du SNPSP et du SNPSSP, qui regroupent l'un les généralistes l'autre les spécialistes, sont en grève depuis fin décembre pour l'un et début janvier pour l'autre mais assurent les urgences, le suivi des malades chroniques ou les gardes dans les hôpitaux publics.

    rien de  ce que barkat est juste, un menteur comme benbouzid et chakib et zerhouni rien à éte notifie aux syndicat ,la greve est légitime  d'apres les avocat internatinaux qui soutiennnet la greve c'est le gouvernement qui est dans la illégalité avec la machine reprehessive  le baton  la plainte depose aupres inaupres dcc ternationl syndic ou on vois des CRS tabasse's des medecin

  • La LADDH tient son 3eme congrès à la maison des syndicats

    Communiqué

    La LADDH tient son 3eme congrès à la maison des syndicats

    Suite au refus tardif des autorités de la wilaya d’Alger d’autoriser la tenue de son 3éme congrès à la mutuelle de construction de Zéralda. La LADDH maintient le congrès le 25 et 26 mars 2010 dans un lieu privé, la maison des syndicats : sis à la Rue EL Oued, Cité Bel Air- Bachdjarah (sur la route de la Glacière).

     

    La Cérémonie d’ouverture aura lieu le 25 mars à 11h00.

    Les invités de la LADDH seront les bienvenus.

     

    Alger le 24 mars 2010

    L e Président

    Bouchachi Mostefa

  • mr barkat vous ete un mercenaire un flibustier et un medecin vereux on radie pas des médecins



  • Grève des médecins : Décision de reprise ou non aujourd’hui




    La décision des médecins de reprendre le travail ou de maintenir le mouvement de grève, entamée depuis plus de trois mois, n’est toujours pas prise.


    Au moment où nous mettons sous presse, rien n’a filtré des deux syndicats grévistes. La réunion des conseils nationaux du SNPSSP et du SNPSP devait se terminer hier. Lors de cette réunion, les avis étaient partagés entre reprise du travail et maintient de la grève, apprend-on auprès des syndicalistes qui ont refusé toute déclaration à la presse, tant que la décision finale n’est toujours pas adoptée. La décision sera donc connue à partir d’aujourd’hui et elle sera officiellement annoncée demain lors d’une conférence de presse. Aujourd’hui, le Conseil national de l’ordre des médecins se réunira de son côté et parmi les points qui seront discutés le conflit qui oppose les syndicats des médecins au ministère de la Santé. « Nous tentons d’appeler les deux parties en conflit à faire preuve de plus de raison », a indiqué le Dr Berkani .Bekkat à El Watan Week-end. Et d’ajouter : « Quelle que soit la décision prise par les médecins, l’Ordre continuera de les soutenir et nous devons également voir quelle est la situation. »
    Le ministre a affirmé hier depuis Constantine, que les médecins ont « contrarié la justice et non Barkat. Les portes du dialogue sont, certes, ouvertes, mais je suis ferme et les mesures de révocation seront immédiatement entamées ».

  • la greve pt de vue snpsp draria


    AG 24 MARS 10.
    L’ assemblée générale du snpspdraria a enregistré un débat d’une âpreté inhabituelle tant les avis étaient multiples pour repondre à une situation d’impasse.

    L a question en debat était relative au devenir de la protestation .

    Les éléments d’appréciation :

    -    La plate forme de revendication revue à un niveau accessible aux pouvoirs publics.

    -         La justesse de ces revendications reconnue par des analystes émérites.

    -         Les désagréments causés à la frange la plus démunie de nos malades.

    -         La situation d’impasse.

    -         La durée du mouvement de protestation.

    -         Le niveau de suivi et de mobilisation.

    -         L’utilisation politique de notre mouvement par des clans rivaux au niveau du pouvoir.

    -         La gestion autoritaire des pouvoirs publics des dossiers de conflits sociaux.

     

    AG 24 MRSDeux réponses possibles :

    Lever la grève en maintenant les rassemblements hebdomadaires

    Maintenir la protestation dans sa forme actuelle.

    Après débat le vote a tranché pour la deuxième option arguant que la logique syndicale veut que nous ne pouvons lever la protestation sans aucun acquis quel que soient les considérations extra syndicales. AUSSI LE SNPSPDRARIA RECOMMANDE DE MAINTENIR LA PROTESTATION DANS SA FORME ACTUELLE .

  • BLED MIKI 3Les concours sur mesure à Sonatrach



    La direction audit de Sonatrach a organisé un concours en collaboration avec le prestigieux Institut français spécialisé, l’IFACI. Un concours censé couronner de très coûteux cycles de formation à l’hôtel Shératon d’Oran. Mais quelle ne fut la surprise des concernés de découvrir, qu’au final, les heureux lauréats ne sont autres que des membres de la... direction et certains de leurs proches !

  • BLED MIKI 2:: POURSUITE DE LA GRÈVE DES PRATICIENS DE SANTÉ PUBLIQUE La décision entre les mains des conseils nationaux des syndicats



    Saïd Barkat vient de prendre des sanctions envers les praticiens de santé publique. Il les menace de radiation s’ils ne rejoignent pas leurs postes de travail. En attendant de réunir leurs conseils nationaux jeudi et vendredi prochains, les praticiens poursuivent leur grève. Et ils assurent qu’aucune décision de justice ordonnant l’arrêt de la grève ne leur a été notifiée.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Les deux syndicats des praticiens et praticiens spécialistes de santé publique, qui affirment n’avoir jamais été destinataires d’une décision de justice ordonnant l’arrêt de la grève, poursuivent leur mouvement de protestation. Le SNPSP et le SNPSSP réuniront leurs conseils nationaux respectifs jeudi et vendredi prochains pour décider de la démarche à suivre quant à l’arrêt ou la poursuite de leur mouvement de protestation, suite aux mesures prises par le département de Barkat. Ce dernier a mis en place une batterie de sanctions pour obliger les praticiens à arrêter leur grève, en cours depuis plus de trois mois. En plus de retenues sur salaire pour l'ensemble des journées de grève et l'envoi de mises en demeure individuelles à l'ensemble des praticiens, grévistes qui risquent d’être radiés pour abandon de poste. Le département de la Santé a instruit les chefs des établissements hospitaliers et les directeurs des DSP de procéder, une fois la procédure de révocation engagée, au recrutement de praticiens médicaux, notamment ceux exerçant dans le cadre du préemploi. Barkat, qui affirme que la prise en charge des revendications des praticiens est en bonne voie, rappelle que son département a privilégié la voie du dialogue et de la concertation malgré une décision de justice ordonnant l’arrêt de la grève et la reprise du travail. «Les deux syndicats persistant dans leur attitude et allant jusqu'à refuser de participer à l'élaboration du régime indemnitaire au sein de la commission où siège l'ensemble des autres syndicats de la santé, nous sommes dans l’obligation de mettre à exécution toutes les mesures prévues par la réglementation régissant les relations de travail, et ce, pour que cesse la prise en otage des malades et de leurs parents», lit-on dans le communiqué du ministère. Ces déclarations ont suscité l’ire des praticiens. Ces derniers ont dénoncé, hier, lors d’une conférence de presse, ces mesures «répressives qui bafouent le droit de grève et menacent les libertés syndicales ». Selon le docteur Youcefi, représentant des praticiens spécialistes, «à travers ces mesures, les pouvoirs publics viennent de rédiger le constat de décès de la santé publique, établi par le Premier ministre et exécuté par le ministre de la Santé devant le silence du président de la République». Selon le docteur Merabet et son collègue Youcefi, le ministre de la Santé, au lieu de proposer des solutions concrètes à leurs revendications, a préféré réagir par la répression. Ces derniers regrettent cette manière de faire. «Nous ne sommes pas dans un Etat de droit», ont-ils déclaré. Ces derniers estiment que puisque les pouvoirs publics réagissent de la même manière à chaque fois qu’un syndicat décide d’une grève, ils n’ont qu’à retirer les agréments à tous les syndicats autonomes agréés. Les représentants des praticiens ont précisé que «l’allégation d’abandon de poste envers les grévistes, qui sont à leur poste pour obligation de service minimum, est un mauvais alibi et contredit la démarche de la tutelle qui a reconnu la grève par la tenue de réunions de conciliation, comme le prévoit la loi».
    S. A.

  • BLED MIKI ALGERIE

    L’oignon d’abord, ensuite, on verra !

    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    C’est déjà le tube de ce printemps. Et en été, il fera fureur : «Appelez-moi quand vous voulez, je suis dispoooooooonible !»

    Cheb Saïd !

    Trois faits qui, en apparence, n’ont rien à voir entre eux. La confirmation des quatre mois de prison ferme à l’encontre de Benyoucef Mellouk. Le ministre de la mauvaise santé qui annonce que la matraque administrative va très franchement s’abattre sur la tête des médecins grévistes. Et l’oignon à 110 dinars hier sur la plupart des marchés du pays. Puzzle aux morceaux inconciliables ? Pas si sûr. Car entre ces trois éléments, apparemment étrangers les uns aux autres, il y a un dénominateur commun. Un régime de bananes surgelées qui n’arrive pas à faire bouffer à un prix raisonnable de l’oignon au troupeau qu’il promène d’une illusion à une promesse non tenue, ce régime-là n’a pas le droit de condamner Mellouk à 4 mois de prison ferme. Et il ne peut pas non plus jouer de ses ridicules biscoteaux sous le nez des toubibs. Quand au bout de 46 ans d’indépendance proclamée, on n’arrive pas à gérer «el bassla » hachakoum, on devrait moins la ramener sur Mellouk, un homme seul face à la justice indépendante des justiciables, et moins la ramener aussi sur les médecins qui, malgré un secteur moribond, nous maintiennent encore en vie, vaille que vaille, face à la lente agonie que nous impose un pouvoir qui se soigne à l’étranger. Très humblement, de manière presque contrite, j’ose ce petit conseil : apprenez d’abord à gérer l’oignon. Si ! Si ! Je vous assure ! Ça s’apprend aussi. Ça s’appelle de la gouvernance. Et au point où on en est, il n’y a vraiment plus aucune honte à avouer avoir totalement échoué à gérer «labssal». Un aveu qui, finalement, ne viendra que s’ajouter à la série, déjà impressionnante, d’aveux d’échecs homologués en public. Mode d’emploi : «Bonjour Monsieur ! J’ai eu la prétention prétentieuse de gérer ce pays. Mais je me suis cassé la gueule lamentablement. La preuve, l’oignon se vend aujourd’hui à 110 dinars.» Une fois cet aveu fait, une fois ce recadrage opéré, on peut éventuellement discuter du reste. Mais pas avant. Surtout pas avant ! Je ne peux pas sérieusement écouter quelqu’un qui menace des médecins de représailles, sachant que «ce quelqu’un» ne sait pas gérer un pied d’oignon, et sachant aussi que «ce quelqu’un» avant de devenir ministre de notre mauvaise santé était ministre de notre très mauvaise agriculture. C’est comme ça ! L’oignon d’abord, ensuite on verra. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • le Conseil de national l'ordre des médecins

    le Conseil de national l'ordre des médecins en réunion vendredi à Alger Le Conseil national de l'ordre des médecins algériens se réunira vendredi 26 mars à l'hôtel Hilton à Alger dans un contexte marqué par la grève des praticiens et spécialistes de la santé publique depuis plusieurs mois, a appris mercredi TSA auprès de son président, le Dr Mohamed Bekat Berkani. Parmi les points inscrits à l'ordre du jour de cette réunion figurent l'examen de la situation de la santé en Algérie, les conflits sociaux, la dynamisation de l'ordre des médecins en Algérie et à l'étranger. "Le conseil national va se déterminer sur les mesures coercitives prises par le ministère de la Santé à l'encontre des médecins grévistes", a affirmé le Dr Bekat. Lundi soir, le ministère de la Santé a indiqué avoir décidé "de mettre en oeuvre des mesures" dont une "retenue sur salaire pour l'ensemble des journées de grève et l'envoi de mises en demeure individuelles à l'ensemble des praticiens en abandon de poste". A l'issue de cette procédure, "les mesures de révocation seront entamées contre tout praticien qui n'aura pas rejoint son poste de travail", précisait le communiqué du ministère soulignant que "la justice a tranché et déclaré la grève illégale". Deux syndicats de praticiens de la santé publique en Algérie, en grève depuis trois mois, décideront cette semaine de la suite de leur mouvement après des menaces de révocation par le ministère de la Santé, ont-ils indiqué mardi. Libellés : santé

  • Les syndicats dénoncent les mesures répressives prises par la tutelle


    Les syndicats dénoncent les mesures répressives prises par la tutelle

    Mouvement de grève dans le secteur de la santé publique

    Les syndicats dénoncent les mesures répressives prises par la tutelle

    Nous sommes dans un Etat de non-droit. Les libertés syndicales sont menacées et le droit de grève consacré par les lois de la République se trouve aujourd’hui bafoué et remis, plus que jamais, en cause. »


    C’est par cette note décevante que l’intersyndicale des praticiens de santé publique a répliqué à la batterie de mesures « répressives » prises à leur encontre par les pouvoirs publics. Des mesures portant, entre autres, sur la révocation des grévistes. Hier, lors d’une conférence de presse animée à Alger, les Dr Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, respectivement porte-parole du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) ont dénoncé, condamné et déploré le comportement du gouvernement dans son ensemble. Pour ces deux syndicalistes, les pouvoirs publics viennent de signer à travers ces nouvelles mesures, des plus négatives, le constat de décès de la santé publique.

    Un constat rédigé, selon eux, par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, mis en œuvre par le ministère de tutelle, et ce, devant le silence du président de la République, garant de la Constitution et des droits des citoyens. « La santé publique était en péril et hier le pouvoir a signé son arrêt de mort, d’aucuns n’ignorent que sans les praticiens, aucun système de santé publique ne peut fonctionner. Les ministres viennent et partent, mais nous, nous sommes toujours là, nous sommes incontournables », a lâché Dr Yousfi, qui rappellera que les praticiens ont mené le plus long combat de l’histoire.

    Un combat et une grève pour la dignité. Revenant maintenant aux détails des mesures prises par le pouvoir : en effet, lundi après-midi, le ministère de la Santé a adressé une instruction aux praticiens grévistes les informant qu’il sera procédé, selon la réglementation du travail, « à la retenue sur salaires » pour l’ensemble des journées de grève et « l’envoi de mises en demeure » individuelles à tous les praticiens en abandon de poste. Le ministère, qui a enregistré avec regret la poursuite de la grève des praticiens de santé publique, a ajouté qu’à l’issue de ces procédures, les mesures de révocation seront entamées contre tout praticien qui n’aura pas rejoint son poste de travail.

    « Bien que la justice ait ordonné l’arrêt de la grève et la reprise du travail, les deux syndicats ont persisté dans leur attitude... Nous étions alors dans l’obligation de mettre à exécution toutes les mesures prévues par la réglementation régissant les relations de travail pour que cesse la prise en otages des malades et de leurs parents », s’est défendu le ministère de la Santé. Outrés, les syndicats estiment que cette nouvelle atteinte aux libertés syndicales les édifie sur l’incapacité des pouvoirs publics à prendre en charge leurs revendications socioprofessionnelles pourtant reconnues légitimes par toutes les instances aussi bien administratives que politiques approchées durant la grève. « Notre tutelle a justifié ces mesures par des décisions de justice qui n’ont jamais été notifiées aux deux syndicats en grève, et par souci de préserver la pérennité du service public de santé qui n’a jamais été mise en péril par la grève en raison d’un large service minimum », a tonné Dr Merabet, qui relève que l’allégation d’abandon de poste avancé par la tutelle envers les grévistes est un mauvais alibi et contredit la démarche même du ministère qui a reconnu la grève par la tenue de réunions de conciliation telle que prévue par la loi.

    « Dans un pays qui se respecte, lorsqu’un ministre est dans l’incapacité de trouver une solution à une grève qui dure depuis plus de trois mois, le minimum est qu’il démissionne de son poste », a fulminé Dr Merabet. Quant au Dr Yousfi, le recours aux menaces de révocation ne fera qu’entretenir les conflits et les crises. Les conférenciers regrettent que les pouvoirs utilisent tous les moyens pour arriver à la radiation des grévistes. « Si l’on dérange à ce point, le pouvoir doit dans ce cas de figure remettre en cause notre existence, nous retirer nos agréments et mettre ainsi fin à ce pluralisme syndical de façade et maintenir ainsi le syndicat du dialogue », ont pesté les animateurs de la conférence. Par ailleurs, s’agissant de la poursuite ou du gel de la grève, les praticiens seront fixés ce week-end après le retour à la base.

    En effet, les conseils nationaux des deux organisations syndicales prendront leur décision jeudi et vendredi après des assemblées générales de leurs adhérents convoqués localement. « La base a décidé de la grève et on revient à elle pour évaluer ce qui a été fait, le conseil national devra prendre jeudi une décision quant au mouvement de grève qui continue jusqu’à cette réunion », a déclaré Dr Merabet. Pour rappel, le SNPSP a entamé son débrayage le 24 décembre, joint le 4 janvier par le SNPSSP. Depuis, les deux organisations, qui assurent un service minimum, reconduisent chaque semaine leur mouvement pour obtenir la révision d’un statut particulier promulgué fin 2009, l’ouverture de discussions sur le régime indemnitaire ou l’octroi d’un quota de logements de fonction.


    Par Nabila Amir

  • En attendant Un nouveau vote dans les prochains jours : Le bureau national du Cnapest démissionne

    Personne ne prononce publiquement le mot, mais il y a comme un « malaise » ou une « crispation » au sein du Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest).


    Les représentant du syndicat évoquent pudiquement la « mauvaise atmosphère » qui a mené les membres du bureau national à présenter leur démission. Le fait est que la décision de surseoir au mouvement de grève, après les menaces de radiation lancées par le ministère de l’Education, n’a pas été du goût des enseignants affiliés au Cnapest. Pour mettre fin à « la crise de confiance » qui couvait dans les rangs du Cnapest, les treize personnes qui composent le bureau national du syndicat ont choisi de démissionner et d’organiser un nouveau vote dans les prochains jours. « Pour éviter une cassure de notre syndicat, nous avons choisi d’élire des représentants par des moyens démocratiques », nous explique Larbi Nouar, secrétaire général du Cnapest, qui garde ses prérogative jusqu’au vote du conseil national. Il poursuit : « Le travail syndical nécessite une confiance absolue. Le manque de confiance envers les membres du bureau commençait à nous peser. Les membres du bureau se sentaient mal perçus par leurs collègues. »

    Le représentant du Cnapest souligne que les membres du syndicat qui souhaitent se présenter sont les bienvenus. « Nous ne voulons pas d’un syndicat dont les membres ne font pas l’unanimité. Ce sera un nouveau bureau national en retirant sa confiance ou en la renouvelant individuellement pour chacun des membres du bureau national et non pour sa globalité », précise-t-on. Le représentant actuel du syndicat pense que cela n’aura pas de répercussions négatives sur le mouvement des enseignants dans la mesure où le Cnapest est resté attaché au « principe démocratique du fonctionnement de ses structures ». « Une telle décision constitue la meilleure réponse au ministère de l’Education nationale qui continue de refuser de traiter et de dialoguer sérieusement avec un partenaire social représentatif et crédible », écrivent les membres du Cnapest dans un communiqué.

    Il est à rappeler que le Cnapest a déjà connu des troubles par le passé, qui ont mené notamment à la création du Snapest. « Ceci est complètement différent. On avait, à l’époque, utilisé un ancien coordinateur national pour créer un syndicat », rectifie M. Larbi. Nouar Larbi tient à souligner que son syndicat et ses membres ne sont motivés par aucune « arrière-pensée », si ce n’est l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants. « C’est un combat sérieux. Il est triste de voir qu’il n’y a aucune volonté pour aller de l’avant. Les agissements de nos responsables nous dégoûtent. » Selon M. Nouar, les enseignants affiliés au Cnapest ne manqueront pas de renouer avec la protestation. Les élèves et leurs parents ne sont peut-être pas au bout de leurs peines.


    Par Amel B.

  • L’insulte suprême

     

    L’insulte suprême


    Apparemment, le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, n’aime pas ou ne connaît pas lui aussi les Algériens. Interpellé à l’Assemblée nationale par un député RCD (le seul parti malheureusement qui cherche à défendre l’honneur des Algériens devant cette structure), il a eu une réaction scandaleuse, indigne de la fonction qu’il occupe. Il a en effet soutenu que le président Abdelaziz Bouteflika « peine à trouver six personnes intègres pour diriger l’organe de lutte contre la corruption prévu par la Convention des Nations unies ratifiée par l’Algérie ». Ceux qu’on appelle « les élus du peuple » sont restés de marbre et n’ont pas relevé l’outrage fait à ce peuple au nom duquel ils sont payés cinq à six fois plus que nos éminents chirurgiens.

    Le ministre n’a pas été plus explicite. Le chef de l’Etat a cherché uniquement à puiser dans le sérail ? Dans ce cas-là, il y a une explication à son échec. Mais s’il n’a pas réussi à trouver six citoyens intègres parmi les 34 millions d’Algériens, les propos de M. Belaïz sont autrement plus graves et relèvent de la calomnie et de la diffamation. Si on le prend à la lettre, il veut nous dire que tous les Algériens sont des corrompus. Par conséquent, il fait un aveu de taille en affirmant indirectement que le système a généré 34 millions de gens malhonnêtes. Le monde entier va retenir cette insulte suprême faite au pays de la Révolution de Novembre.

    Le ministre de la Justice va donner du blé à moudre aux racistes de tous bords, à Jean Marie Le Pen et à d’autres individus qui, de l’autre côté de la Méditerranée, prétendent que « les Arabes et les Noirs sont des délinquants ». Il a déshonoré jusqu’à son propre gouvernement qui doit désormais douter de son honnêteté. Pourtant, lui-même n’est pas un parangon de vertu. Son nom a été cité dans l’affaire Khalifa. Il avait en effet eu un prêt auprès de l’agence bancaire de Koléa. Récemment, il a même cherché à étouffer les scandales de corruption en recommandant aux journaux de ne pas en parler. Il fut un temps où l’Algérien était respecté et cité pour sa probité, comme ce moudjahid qui, durant la guerre de Libération nationale, a transporté à pied durant trois mois un sac plein d’argent de la frontière tunisienne à la frontière marocaine. Aucun billet n’avait manqué à l’arrivée. Plus tard, de très hauts responsables véreux ont perverti les comportements. C’est le peuple algérien qui paye les pots cassés. Et des individus comme M. Belaïz osent porter atteinte à sa dignité. Parce qu’ils sont assurés de l’impunité créée par ce système mafieux.


    Par Tayeb Belghiche

  • A LA UNE!!!!!!!!!!

    A la "Une" !!!

    L'intersyndicale des praticiens de la santé publique qui regroupe les deux syndicats initiateurs du mouvement de protestation au sein des hôpitaux à savoir le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), a réagi hier aux mesures répressives annoncées par le ministère de la Santé, de la Population et la Réforme hospitalière.
    http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5135734

    les Dr Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, respectivement porte-parole du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) ont dénoncé, condamné et déploré le comportement du gouvernement dans son ensemble. Pour ces deux syndicalistes, les pouvoirs publics viennent de signer à travers ces nouvelles mesures, des plus négatives, le constat de décès de la santé publique.

    http://www.elwatan.com/Les-syndicats-denoncent-les

    Le SNPSP et le SNPSSP réuniront leurs conseils nationaux respectifs jeudi et vendredi prochains pour décider de la démarche à suivre quant à l’arrêt ou la poursuite de leur mouvement de protestation, suite aux mesures prises par le département de Barkat.

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/24/article...

    Pour revenir à l’instruction ministérielle en question, la tutelle justifie sa décision par la loi 90/02, totalement oubliée avant cette date du 22 mars car cette même loi régissant les conflits de travail stipule que, dans le cas d’échec des réunions de conciliation, il y a lieu d’avoir recours à la médiation et à l’arbitrage, si la seconde solution n’a pas apporté de résultats positifs. «Nous avons été privés d’avoir recours à la médiation et l’arbitrage et ceci ne confirme que nos droits sont lésés de manière flagrante», rétorque Dr Merabet en rappelant encore une fois, qu’aucun des deux syndicats n’a été notifié d’un verdict de la justice déclarant la grève des praticiens de la santé publique «illégale».

    http://www.lnr-dz.com//actualite/lire.php?idc=4&ida=8...

    Le message est clair: l’échec des négociations est bel est bien consommé. Les hostilités sont ouvertes. Qui tirera le premier? Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui s’est longtemps confiné dans un silence qui en disait long sur la gravité du conflit qui l’oppose aux blouses blanches, a eu le choix des armes.

    http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-03-24/74483.h...

    أدان، أمس، رئيس النقابة الوطنية لممارسي الصحة العمومية محتوى البيان الصادر عن الوزارة الوصية، والمتضمن إجراءات ردعية في حق الأطباء. وأضاف بأن الوزارة بهذا التصرف تكون ''قد تجاوزت جميع الحدود وسمحت لنفسها بخرق قوانين الجمهورية'' التي تكرس حق الإضراب، وحتى في حال فشل الحوار في جلسات الصلح ''يحق للنقابات اللجوء إلى الوساطة ثم التحكيم'' حسبما نص عليه المشرع.. لكن مصالح بركات فضلت، كما قال، اختزال هذه الخطوات واستعمال لغة ''العصا''، رغم تأكيدها في ذات البيان أن الحوار لن ينقطع بين الطرفين

    http://www.elkhabar.com/quotidien/index.php?idc=55&id...

    وقال رئيسا النقابتين "لن نطأطئ رؤوسنا للحكومة ولن نستسلم حتى وإن لم تستجب الوزارة لمطالبنا فإننا نحن الرابحون، لأننا خضنا معركة للدفاع عن كرامة الأطباء، وليس اقتطاع بضعة دنانير من أجورنا هو الذي يؤلمنا، بل حڤرة الحكومة وهي التي تسحقنا وتقهرنا… لكن أين هي الأحزاب، أين هم النواب، أين هي الحركات الجمعوية والمجتمع المدني".
    http://www.echoroukonline.com/ara/national/49865.html

    09:37 | Lien permanent | Commentai

  • l’APN Black-out des députés sur les scandales de l’autoroute Est-Ouest

    Amar ghoul n’a pas été « inquiété » à l’APN Black-out des députés sur les scandales de l’autoroute Est-Ouest El Watan, 6 mars 2010 Le Parlement algérien semble définitivement céder devant l’Exécutif. Ceux qui y siègent font l’impasse sur de graves affaires qui menacent sérieusement la collectivité nationale. La preuve a été donnée, une fois de plus, avant-hier à l’APN lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales adressées aux ministres, dont celui des Travaux publics. Les députés ont interpellé le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, sur toutes les questions sauf celles en rapport avec les scandales de corruption qui ont éclaboussé son département. Le ministre s’est baladé dans les travées de l’hémicycle sans qu’il soit « inquiété ». Il est arrivé à l’APN tout souriant, sachant d’emblée que les « élus du peuple » qui, normalement, devraient lui demander des explications sur les affaires « scabreuses » dans la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, lui dérouleraient le tapis. Sous d’autres cieux en pareille circonstance, le ministre doit obligatoirement rendre des comptes avant de rendre le tablier. Mais ici, ce n’est pas ailleurs. Autant de scandales que de projets sans que cela interpelle la conscience des parlementaires. Ni commission d’enquête ni débat général sur la corruption, hormis l’initiative des députés du RCD qui peine à susciter l’intérêt des membres de la Chambre basse. Pourtant, le discours d’ouverture de la session de printemps du Parlement, le 3 mars passé, lu par un des vice-présidents de l’APN, a insisté sur « la participation du Parlement à la lutte contre la corruption ». Les députés présents à la séance d’avant-hier – une quarantaine au maximum – qui étaient inscrit pour poser des questions ont soigneusement épargné à Amar Ghoul « le devoir de rendre des comptes ». Ils ont préféré l’interroger sur des questions d’ordre technique liées à l’état d’avancement du projet de l’autoroute qui « coupe le pays en deux ». Il ne faut surtout pas lui demander des comptes sur les malversations qui ont émaillé l’attribution des marchés dans la construction de l’autoroute. Le ministre a disserté pendant environ une demi-heure allant d’est en ouest pour dire que le projet est à « 95% de Chlef à la frontière marocaine, de Chlef à Bordj Bou Arréridj, l’état d’avancement est estimé à 80%. La partie est, à savoir de Bordj Bou Arréridj jusqu’à frontière tunisienne, a atteint 85% ». Il a ajouté au passage qu’« il sera procédé très prochainement à la réalisation de 16 stations-services provisoires en collaboration avec la société Naftal », « en attendant le lancement d’avis d’appel d’offres relatif à la réalisation d’aires de repos et d’exploitation au profit des usagers de cette autoroute ». Amar Ghoul, dont son département est sérieusement embourbé dans « un grand scandale » à la hauteur du projet de l’autoroute et de la somme qui lui est allouée, a rappelé les « amendements introduits dans le code des marchés publics qui permettront de conférer une place importante aux entreprises nationales » dans la réalisation des projets relevant de son secteur. Mais après quoi ? Après avoir... Curieusement, tout le monde en parle, sauf les parlementaires qui ont reçu avant-hier dans leur enceinte le ministre du MSP comme « le grand bâtisseur ». Il ne faut surtout pas l’importuner avec ces histoires de scandales. Même lorsque quelques journalistes se sont rapprochés de lui afin de l’interroger sur lesdites affaires, certains députés n’ont pas apprécié. Bien évidemment, M. Ghoul s’est contenté de dire : « L’affaire est entre les mains de la justice. Je n’ai rien à dire. » D’autres députés ont entouré le ministre dans le hall de l’hémicycle pour le « supplier » de se rendre dans leurs wilayas. Nombreux parmi eux étant des entrepreneurs. En somme, les députés qui sont élus, en théorie, pour contrôler l’action du gouvernement s’éloignent dangereusement de leur mission, en laissant l’Exécutif agir en toute liberté. Mais des observateurs trouvent « cette situation normale à partir du moment que l’Exécutif, le Parlement et des relais économiques forment une même caste sociale aux intérêts convergeants ». Par Hacen Ouali

  • La corruption s’est massifiée et démocratisée

    La corruption s’est massifiée et démocratisée El Watan, 8 février 2010 Nous connaissions déjà la kleptomanie : une déviance connue qui porte certains individus à voler systématiquement tout ce qui peut être volé autour d’eux. C’est une maladie. Mais elle se soigne. Quand cette même déviance, cette même maladie, s’applique à tout un système de gouvernance, à un mode de gouvernement, à ses personnels, dirigeants en tête, elle portera alors un autre nom précis : la kleptocratie. Un système fonctionnant sur la corruption, le vol, la rapine et les détournements généralisés à tous les étages de l’Etat, des institutions et des entreprises publiques ; du sommet à la base. C’est aussi une maladie. Elle ne se soigne pas. Parce qu’il n’y a que la tombe qui redresse les bossus. Sauf à l’éradiquer à ses racines et, plus important, à la tête. Dans cette observation, deux phénomènes capitaux nous intéressent : la corruption généralisée au sommet de l’Etat et celle, plus insidieuse et plus dangereuse à la base, c’est-à-dire à hauteur de ce qu’il a été convenu d’appeler le peuple ou, c’est selon, les masses populaires. Cette forme de kleptocratie, que se partagent solidairement gouvernants et gouvernés, représente en Algérie la forme la plus dégénérée et la plus pourrie de la ploutocratie et de l’autocratie réunies, comparativement aux systèmes politiques les plus avariés et les plus dévoyés dans le monde et où la prévarication est une culture comportementale. Bien plus que les monarchies, que les sous-tyrannies locales, que les républiques bananières et sous-systèmes dérivés, que les sous-républiques héréditaires familiales arabes, que les féodalités princières du pétrole ; bien plus que les pires systèmes infra-humains. L’exemple algérien, que l’humour et la dérision populaires traduisent si bien, (Mille missiles n’anéantiront pas l’Algérie ; deux bons ministres du terroir suffisent) par sa pédagogie cognitive que ses dérives cumulées ont généré, aussi par son origine historique, par son absence totale de morale politique ou de morale tout court, n’a pas son équivalent dans le monde. C’est un cas d’école qu’enseignent toutes les mafias du monde. Et c’est encore par la dérision qu’il se dit partout, chez nous et ailleurs, que chaque pays possède sa mafia ; chez nous, c’est la mafia qui possède tout un pays. Jugeons-en. De la kleptocratie à la base Le pouvoir politique algérien, par vagues successives depuis l’indépendance et davantage encore depuis ces dix dernières années, a réussi l’incroyable et diabolique prouesse d’ôter au peuple algérien les valeurs de base qui faisaient naguère sa grandeur, son génie, sa noblesse : l’amour du travail, le respect d’autrui, le respect de la vie, les valeurs de solidarité, l’amour de la patrie, etc. Chaque être humain, normalement constitué, aspire à la première richesse qui élève l’Homme : le travail. En Algérie, les pouvoirs successifs ont désappris aux masses le travail et l’effort, le poussant à revendiquer le droit au non-travail, à la rente, à devenir pensionné, gardien, gardien des gardiens, planton, chef planton, beznassi, trabendiste, pickpocket, c’est-à-dire, « Regda oua t’manji ». Résultat des courses, l’Algérien ne produit pas son pain, ni son lait, ni ses patates pas même son eau ni le pantalon qu’il porte. Les petits Chinois et les Egyptiens creusent des trous pour nous, pendant que les nôtres jouent aux dominos. Le pétrole payant nos paresses et nos siestes organisées. C’est la plus grave des corruptions. Préparer et pousser un peuple au non-travail et payer sa mise en congé permanente avec l’argent du pétrole. Car la plus grave des corruptions consiste aussi à nourrir un peuple avec des richesses qu’il ne produit pas, qu’il ne produit plus. Le paysan marocain nourrit trois personnes en plus de sa famille. Le Français en nourrit huit. Le paysan algérien, lui qui nourrissait six personnes, n’arrive même pas à se nourrir ; il produit moins de 20% de ses besoins alimentaires. C’est pourquoi l’essentiel de notre pétrole finit dans les égouts. C’est ce qui fait dire aux observateurs avisés que l’Algérie, avec toutes ses richesses, ne produit rien pendant que ses voisins immédiats, avec rien, produisent des richesses. C’est ce qui justifierait l’appellation Sonatroc au lieu de Sonatrach ou, pire que l’Irak en guerre, « pétrole contre nourriture » Les conséquences sociales de cette forme silencieuse de corruption seront terribles malgré toutes les formes déguisées pour acheter la paix sociale, avec l’argent du pétrole. Concomitamment à cette corruption du peuple par le pétrole, d’autres facteurs aggravants ont accompagné et potentialisé cette décadence organisée. La nouvelle école, la rue, les médias dits publics, les mosquées, le FLN régnant ont détruit en moins de cinquante ans ce que des siècles ont donné comme valeurs de grandeur, d’humilité et de dévouement aux Algériens. Au nom des nouvelles valeurs inculquées de force par le pouvoir à ses sujets, des Algériens sont arrivés à égorger d’autres Algériens qui ne pensent pas comme eux, à vitrioler des jeunes filles qui ne s’habillent pas comme eux, à bâcher et à cloîtrer des enfants qui ont le défaut de naître filles, à lyncher et à juger les mangeurs de Ramadhan… La liste des dénis et des interdits est bien longue. C’est le pouvoir politique qui en est totalement et exclusivement responsable en taisant et parfois en encourageant ces déviances au motif criminel de ne pas heurter les sensibilités islamistes ou provoquer les courroux de leur fitna ; une autre forme primaire de corruption pour garder le pouvoir. A l’arrivée, les bilans ne sont pas loin de l’apocalypse sociale alors qu’officiellement, les médias publics aidant, l’Algérie avançait d’année en année vers le bonheur et la prospérité absolus. Dans la réalité des faits, chaque nouvelle année de gouvernance algérienne nous rapprochait un peu plus de l’horreur, de l’impensable, de la catastrophe. Jugez-en par ces quelques repères chiffrés, livrés en vrac, et dont j’assume l’entière responsabilité. • Deux cent mille morts, cent mille orphelins, cinquante mille veuves ; en moins de 6 ans. Pour rien. • Trois millions de chômeurs effectifs (2007) • Plus d’un million de prostituées équitablement réparties sur l’ensemble du territoire national. • Trois cent mille femmes et enfants SDF abandonnés et jetés à la rue. • Cent mille malades mentaux, oisifs et désœuvrés livrés à eux-mêmes. • Deux cent mille mendiants et mendiantes en 2008 (12 000 en 1970). • Apparition massive des maladies vénériennes non suivies. • Retour massif des maladies éradiquées au siècle dernier (tuberculose, choléra). • Massification des trafics et de la consommation des drogues et divers stupéfiants (en termes de volumes écoulés, l’évolution passe de quelques grammes dans les années soixante à des tonnes actuellement). Des chiffres jamais publiés • Un Algérien sur trois (environ 12 millions) vit en-dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar de revenu quotidien. • 82% des Algériens se déclarent mécontents de leur vie. • 89% des foyers algériens déclarent que leurs conditions de vie se sont dégradées durant les dix dernières années. • 92% des foyers algériens déclarent que leur pouvoir d’achat a chuté d’une manière substantielle durant les dix dernières années (de 20 à 40%). • 78% des Algériens ne font pas confiance aux représentants du pouvoir (gouvernement, autorités locales, élus locaux et nationaux). • 32% des élus locaux ont eu maille à partir avec la justice. 238 P/APC ont été condamnés à la prison ferme durant les dix dernières années. • 86% des Algériens pensent que l’Etat central et ses institutions sont gangrenés par la corruption et la concussion. • 84% des Algériens pensent que les membres du gouvernement travaillent pour leurs propres intérêts personnels, ceux de leurs familles et de leurs amis. • 78% des jeunes (16-30 ans) souhaitent s’installer à l’étranger, dont 32% se déclarent candidats au départ par n’importe quel moyen. • Chaque Algérien connaît personnellement au moins trois cas de corruption non sanctionnés aux niveaux local, régional et national. • 87% des Algériens pensent que les grands et gros corrompus échappent à la justice. • 75% des Algériens pensent que la justice ferme les yeux sur la grande corruption. • 82% des Algériens ignorent que M. Abdelaziz Bouteflika a été condamné par la Cour des comptes pour détournement de fonds publics (l’équivalent de cent milliards de centimes actuels) dans l’exercice de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères (arrêt du 08 août 1983). Il est bien établi que l’état de santé d’un système, comme pour le poisson, se mesure à l’état de sa tête, laquelle a valeur d’indicateur sur l’état général du corps considéré. On observera tranquillement l’extraordinaire parenté des modes de gouvernance entre les trois moments de gestion du même pouvoir politique sous les ères remarquées des trois principaux présidents ayant marqué dans la durée le paysage sociopolitique de l’Algérie : Boumediène, Chadli et Bouteflika. Ces trois présidents ont utilisé, à quelques détails près, les mêmes moyens et les mêmes méthodes d’appropriation, de gestion et de conservation du pouvoir : - L’usage de la violence physique et politique dans toutes ses formes déclinées, (violation des droits, répressions, emprisonnements, tortures, exil) comme mode et moyen de gouvernance. - L’assassinat et le meurtre politique comme ultimes réponses aux oppositions politiques déclarées. - La corruption et l’achat des soutiens par l’enrichissement illicite. Dans ce tiercé diabolique, chaque président a trouvé sa combinaison gagnante en privilégiant une méthode sur les autres. Boumediène a pratiqué froidement et équitablement ces trois moyens de gouvernance où se mélangeaient dans un ordre sans cesse changeant, argent, prison et assassinats politiques. Sous Chadli, tout en maintenant le triptyque diabolique nécessaire à la conservation du pouvoir, ses proches conseillers semblent avoir remis au goût du jour la célèbre formule de François Guizot : « Français, enrichissez-vous ! » C’est ce qui fera dire plus tard à un ministre de la bande qui n’est pas Ghazi : « Celui qui ne s’est pas enrichi sous l’ère Chadli ne s’enrichira jamais… » Et on peut affirmer avec précision que c’est à cette époque, les années 80, que la corruption s’est massifiée, démocratisée au point de transformer des gueux et des va-nu-pieds en puissants milliardaires roulant carrosses japonais, Honda et Ferrari négligemment jetées sur le trottoir. Je ne parle pas seulement des petits Mouhouch ni des minables chameliers à la Hadj Bettou ou des mortellement patriotes ou des matrones d’Alger et de Bordj rendues brutalement milliardaires par l’outrage fait au Trésor public et aux braguettes régnantes. Je ne parle pas seulement de ces proxénètes et maquereaux divers devenus aussi par des commerces malsains, partie prenante et thuriféraires du pouvoir. C’est cette démocratie de la concussion à ciel ouvert, de cette démocratie ventrale et de la banane recouvrées, de cette démocratie des bateaux de PAP qui ont transformé ministres, banquiers et gestionnaires des divers monopoles et pénuries en une communauté d’experts associés dans la prédation et le pillage massif de l’Algérie. Jusqu’à la mise à genoux de l’Etat, jusqu’à la cessation de paiement, jusqu’à l’éclatement d’Octobre, jusqu’à l’arrivée des mitrailleuses crachant la mort sur un peuple criant famine et justice. Aucun des auteurs de cette catastrophe nationale n’a été à ce jour interpellé ou entendu ou inquiété. Rien. Tous continuent à vivre tranquillement ici et/ou à l’étranger, à manger tranquillement leurs milliards volés. Même quand ils meurent, c’est avec les hommages officiels appuyés de la nation tout entière qu’ils partent, embaumés d’oraisons funèbres où il n’est jamais dit qu’il s’agit le plus souvent de voleurs et d’assassins avérés. Echappant sur terre à la justice des hommes ; échapperont-ils à celle de Dieu ? Pas sûr. Le triptyque (Fric, Cric, Trique) Fondamentalement, rien d’essentiel n’a changé au regard des trois pis de la mamelle du pouvoir FCT. Les mœurs et les systèmes de gouvernance et de pillage ont été certes plus raffinés, plus sophistiqués, mieux déguisés parce que conçus par des esprits moins incultes et, le plus souvent, soutenus et assistés par des intelligences étrangères, américaines en tête, désormais parties prenantes de la rapine nationale. Signe des temps, le système de gouvernance et de corruption de Bouteflika s’est enrichi et renforcé d’une nouvelle donne. La mondialisation aidant, il s’est ouvert en s’appuyant sur l’étranger et les multinationales pour organiser à grande échelle le pillage massif de l’Algérie, comme l’explique si bien Hocine Malti. Pas surprenant donc qu’en plus des Five Sisters (les cinq sœurs) abonnées traditionnelles au biberon pétrolier algérien, on rencontre à la soupe de Sonatrach, Anadarko PC, Halliburton, Saipem, BRC, Dick Cheney, Ramsfeld, Bush, père et fils, et, très curieusement, le Texan algérien, lui qui dit tout ignorer de ces commerces alors que tout indique qu’il en est le principal inspirateur sinon l’instigateur en chef. Revenons au triptyque diabolique FCT que le Président semble avoir bien compris grâce à sa grande expérience du pouvoir et à sa fameuse traversée du désert… Connaissant les mésaventures de ses prédécesseurs sur ces trois points cardinaux du pouvoir, il organisera son pouvoir à lui, selon une modernité très particulière ; voire une allure presque tribale et papale. Voici comment : - Fric : pétrole, énergie, mines, finances, budget, industries et privatisations, affaires étrangères, travail, transports, confiés à des proches et à des membres de la tribu et/ou du quartier et/ou issus de la rue de naissance du Président (rue des Tanneurs à Oujda). - Cric : c’est ce pouvoir régalien qui permet de nommer ses préférés, les membres de sa famille, amis, à n’importe quel poste, à n’importe quelle fonction, à n’importe quelle mission. C’est ce même pouvoir de cric qui a construit et renforcé le clan et qui permet aux personnels et servants sélectionnés de Bouteflika de se servir exactement comme le fait leur chef à grande échelle. D’où les récents gros scandales de corruption impliquant les enfants, cousins, parents et amis des gestionnaires du pays. C’est par ce système de poussées du cric du clan et du lieu de naissance que tout le système de nomination aux grands postes de commis de l’Etat, y compris les postes de souveraineté, s’en trouve faussé, perverti et dévoyé. - La trique : c’est tout le système de protection et de maintien de cet ordre inique, de représailles et de sanctions punitives qu’organisent solidairement et complémentairement les ministères de l’Intérieur et de la Justice, tous deux confiés, bien évidemment, au douar et à la tribu. Rien d’étonnant donc que ces départements stratégiques fonctionnent au service exclusif du chef, interdisant, emprisonnant, réprimant, exilant, empêchant tout ce qui pourrait nuire ou faire de l’ombre à sa majesté le président Bouteflika ; quitte à violer et à piétiner les lois de la République. On comprend mieux pourquoi la justice algérienne, qui fonctionne même la nuit quand ça arrange les affaires du Président, touche si peu, si mal ou, le plus souvent, jamais à la grande corruption qui implique les amis et les proches du Président. On comprend mieux pourquoi la justice algérienne ne s’empresse pas à s’autosaisir dans les affaires flagrantes de grosses corruptions, à l’instar de ce haut responsable qui a déclaré publiquement et en plein tribunal, sûr de lui « … Oui, j’ai signé de faux documents pour favoriser le vol de six mille milliards de centimes… Je prends mes responsabilités… dezzou maâhoum ! » Ce qui veut dire en langage simple et trivial, c’est-à-dire le discours ordinaire d’un haut responsable algérien en poste : « Je vous emm… et J’emm… la République !... » Pourquoi, donc, la police de M. Zerhouni ne s’intéresse presque jamais à la grande corruption quand elle n’est pas elle-même, un peu trop souvent même, partie prenante ? Pourquoi c’est le DRS dont ce n’est ni la vocation ni les priorités immédiates qui combat la petite et grande corruption, lui qui a tant à faire pour la sécurité stratégique et économique du pays ? Que font les polices réunies de MM. Zerhouni et Belaïz à part traquer et faire la chasse aux journalistes, poètes, harraga, grévistes, manifestants et romanciers dont les écrits ne flattent pas le Président ? Que fait notre police à part saisir des livres, écouter aux portes et surveiller les braguettes ? - Par simple décence, je ne développerai pas ici la quatrième hurlante cardinale du pouvoir et qui rime parfaitement avec les trois précédentes. Tout ce qu’on peut en dire, c’est que c’est un élément lubrifiant de la grande corruption et du trafic d’influence jusque et y compris dans les sphères très fermées du pouvoir azizien. Ce fléau fait des ravages dans les pratiques malsaines de la gouvernance bouteflikienne. Comme le FBI et la CIA le font pour Obama, notre DRS devrait s’intéresser un peu plus souvent aux portables du Président. Les sergents d’écoute en seraient renversés. Et c’est par là, vraisemblablement et comme souvent, comme à Capoue, que ce pouvoir tombera. Dans ses propres salissures ; pas autrement. Parce qu’on tombe toujours du côté où on penche ; chez nous, plutôt chez eux, ils tombent souvent du côté où ils mangent, c’est-à-dire du côté de la grande ripaille familiale. Pas sûr, puisque la maison mère n’est pas loin et le DRS ne contrôle pas toujours le vol direct Hassi Messaoud-Houston. Et le présidents dans tout cela ? La question qui se pose actuellement n’est pas de savoir si le Président est au courant ou pas ou s’il est ou pas en intelligence avec ces scandales. Il est plutôt question de savoir si le Président est personnellement impliqué dans ces pillages et jusqu’à quel point. Passe sur sa condamnation par la Cour des comptes ou l’injonction par Benyahia de rapatrier l’argent des banques suisses dont il aurait été le seul ordonnateur. Le plus grave n’est pas là puisqu’il se dit, sur ce chapitre, que Bouteflika a fait l’objet d’un règlement de comptes politique et qu’il doit son sauvetage à la magnanimité bien connue de Chadli ; quoique, en matière d’intégrité et de corruption, le sieur Chadli est bien loin d’incarner l’exemplarité ou une quelconque référence de vertu ou de retenue vis-à-vis de l’argent et du patrimoine publics. Loin s’en faudrait. Le plus grave qui est reproché à Bouteflika par la classe politique (s’il en est) c’est l’usage inconsidéré des moyens financiers, matériels et humains pour ses campagnes électorales à son profit personnel. Il lui est reproché de mélanger sciemment ses fonctions de président de la République et ses obligations de simple candidat soumis par la loi aux mêmes obligations que ses concurrents. On estime à deux mille milliards de centimes le coût moyen d’une campagne présidentielle au seul profit du candidat Bouteflika. La dernière campagne au profit du candidat président a été estimée à trois mille milliards de centimes et où Sonatrach a dépensé, à elle seule, la bagatelle de sept cents milliards au profit des rabatteurs et des souteneurs de Bouteflika. Les subventions accordées directement ou indirectement à la presse sont exorbitantes et dépassent l’entendement. Elles dépassent les 1200 milliards (hors ardoises bien lourdes des imprimeries publiques) par presse bénéficiaire de cette charité présidentielle, il faut entendre : - Presse privée : 53 titres de la presse privée (que personne ou presque ne lit) perçoivent environ 500 milliards sous forme de publicité émanant des entreprises et institutions publiques, c’est-à-dire l’argent du contribuable. Tout le monde connaît les règles non écrites et les critères d’éligibilité à ces cadeaux présidentiels. - Médias dits publics : 7 titres de la PQN publique, (très peu ou pas du tout lus), la télévision unique, les 40 radios uniques et l’agence de presse unique, l’APServices perçoivent plus de 820 milliards consacrés aux couvertures et traitements privilégiés de la campagne du candidat président. Ces dépenses faramineuses concernent uniquement la presse tous statuts confondus. Pour le reste, toute une étude reste à faire pour estimer ce que coûte réellement au contribuable algérien une campagne électorale au profit du seul candidat Bouteflika. Les chiffres donneraient le tournis. C’est aussi une forme grave de détournement et de grande corruption de l’argent et des moyens publics. Dans cette estimation, il faut évaluer aussi les autres dépenses publiques qui sont rarement évoquées et encore moins évaluées, sans compter les contributions des donateurs privés (dont on aura deviné, bien évidemment, les retours d’investissement). - Les dépenses spécifiques des ministères et des institutions publiques. - Les dépenses des entreprises publiques locales et nationales. - L’utilisation des moyens de transports publics (avions présidentiels, bus publics, parcs autos). - Les dépenses des administrations et collectivités locales. Certaines APC, seulement traversées par le candidat président, dépensent jusqu’à 10 milliards juste pour pavoiser leur douar ou blanchir des trottoirs qui n’existent pas (à défaut des consciences) ou louer de la musique, le bruit des enfants, sans oublier les crieurs infatigables de « Yahia Bouteflika », le tout finissant par un gras méchoui qu’aucune écriture comptable ne mentionnera autrement qu’en collation en l’honneur du Président. C’est encore un petit filet de corruption qui prépare aux grandes. - Chaque wilaya dépense en moyenne 22 milliards de centimes pour recevoir convenablement le candidat président (avec ou sans inauguration). Les dépenses des wilayas pour les autres candidats concurrents sont quasi nulles. Ces dépenses faramineuses, tout en paraissant légales et conformes à la comptabilité publique, relèvent de toute évidence du détournement à des fins personnelles des deniers et des moyens de la communauté nationale. C’est ce qu’ont souvent dénoncé avec vigueur certains responsables de partis d’opposition. En vain. Voilà qui nous conduit à une situation aussi tragique que cocasse. Bien évidemment, le Président dira comme son ministre, comme son PDG, qu’il ne sait rien de rien. Peut-il dire aussi qu’il ignorait qu’on a tout fait, tout entrepris, ministres, sénateurs et députés en tête, pour tenter de vendre aux Texans, aux vrais Texans, tout Sonatrach, le seul poumon de l’Algérie. Quand on connaît les auteurs de cette tentative de hold-up sur le sous-sol algérien, quand on devine les gros détourneurs du pétrole algérien comme l’explique en connaissance de cause M. Malti Hocine, ce qui s’est passé à Sonatrach paraît du pipi de chat, de petits larcins grossièrement bricolés en famille et très caractéristiques des mœurs dévoyés d’une république infra-bananière. M. Khelil est toujours ministre. Pourquoi voulez-vous qu’il démissionne ? Le pétrole coule à flots. Saipem, Halliburton et Orascom sont de bons payeurs, le neveu est en sécurité en Suisse avec laquelle l’Algérie n’a pas d’accord d’extradition, le jet direct privé Hassi Messaoud/Houston fonctionne toujours hors contrôle du DRS, les appartements somptueux richement meublés par Halliburton sont toujours confortables, gais et gratuits. Pourquoi voulez-vous qu’un ministre bien en poste quitte une si belle vie ? La vie est si belle, si courte ! Pourquoi aller gaspiller ses milliards dans les déserts d’Houston ! Ils sont fous ces journalistes d’attendre de l’honorable et très honnête ministre du Pétrole et du Gaz de démissionner. Pourquoi voulez-vous qu’un petit sergent du DRS chahute l’immense bonheur du grand Chakib que le Texas nous a prêté. Elle n’est pas belle la vie ? Ils sont vraiment fous ces journalistes qui ont l’Algérie au cœur. Au lieu de médire sur notre bien-aimé Président et sur son très distingué ministre qui n’est au courant de rien, qui n’est pas voleur, dit-il, nos journalistes devraient plutôt s’intéresser aux mystères de l’acrasie ; cette philosophie plus algérienne que grecque qui consiste à déclarer une chose et pratiquer son exact contraire. Attention, je n’ai jamais écrit ici que le DRS devrait rapidement frapper d’ISTN certains ministres voleurs (comme M. Zerhouni le fait si vite pour les écrivains et les poètes qui poussent le pouvoir à se regarder en miroir) avant qu’ils ne prennent la clé des champs. Je ne l’ai jamais écrit. Quant à le penser, c’est une tout autre histoire ! C’est pourquoi en titrant cette contribution, j’étais tenté d’écrire kleptocratie avec un B. J’ai failli le faire, mais j’avoue humblement que j’ai eu peur de le faire. Un deuxième exil en acompte n’est pas loin et m’en a dissuadé. M. Chakib Khelil est toujours ministre et le pétrole coule toujours à flots. A Arzew comme à Houston. La vie est si belle et si courte. C’est cela la « kleb-tocratie ». C’est cela l’Algérie de Bouteflika. Elle est pas belle la vie ? C’est cela que raconte Poutakhine. Par Mohamed Abassa

  • Affaire Sonatrach : “L’instruction a duré 15 jours”

    L’ex-PDG de la compagnie a été invité à prendre un congé

    Affaire Sonatrach : “L’instruction a duré 15 jours”

    Par : Khaled R., Liberté, 20 janvier 2010

    L’ancien premier responsable de la Sonatrach a cessé toute activité dans l’entreprise depuis le 1er janvier. Il ne rejoindra son bureau que 13 jours plus tard…

    Les langues se délient. D’autres détails sur le dossier de Sonatrach sont révélés. Il semblerait que l’instruction relative à l’affaire Sonatrach ait duré plus de 15 jours, selon une source proche du dossier. “Pour cela, l’ancien P-DG a été invité à prendre un congé du 1er au 13 janvier. L’instruction a duré tout ce temps. M. Meziane était malade. Il a été transféré en urgence à l’hôpital. Il était diabétique et avait une insuffisance cardiaque. Il avait fait une opération à cœur ouvert. Le 13 janvier, date de la fin de son congé, il a été remplacé. L’installation de Feghouli comme P-DG de Sonatrach a été effectuée dans son bureau (de Meziane)”, a ajouté la même source.

    Quant aux incidences de l’affaire, un cadre supérieur du secteur y voit la volonté des autorités de moraliser les transactions sur le marché. Son regard rétrospectif est instructif. “Il faut d’abord se rappeler que Sonatrach était exposée à ce genre de problèmes. L’affaire El Paso peut être citée comme grave problème au plus haut niveau. L’APN s’était saisie de ce dossier dans les années 80. Sonatrach a vécu dans le passé des situations qui sont arrivées à un niveau d’implication de managers au plus haut niveau. Dans les années 70 déjà, il y avait une volonté de moraliser les transactions au sein de Sonatrach. Il faut rappeler également les campagnes d’assainissement de la décennie 90 au cours desquelles des dirigeants d’entreprise ont fait l’objet de poursuites judiciaires. La différence aujourd’hui, c’est qu’il y a une volonté d’émettre un signal fort à l’extérieur. Sonatrach, c’est un grand groupe, la première entreprise en Afrique. Il y a un signal fort de moralisation. Il faut rappeler qu’à l’étranger, de grands groupes pétroliers ont connu des situations similaires impliquant de hauts dirigeants. La norvégienne Statoil, notamment, avait obtenu des contrats en Iran pas toujours conformes à l’éthique de cette compagnie.”

    Un signal fort adressé à l’extérieur
    Comme première lecture, un signal fort est adressé à l’extérieur, au regard de l’importance des marchés du secteur.
    “Sonatrach intéresse toutes les grandes compagnies fournisseurs d’équipements qui déploient des stratégies de pénétration du marché. La réglementation leur interdit de faire des démarches, de procéder à des opérations commerciales qui sont contraires à l’éthique et à une saine compétition. Ceci étant dit, la procédure Baosem avait pour objectif de permettre une compétition transparente. Elle a été victime de son relatif succès. Fait qui pouvait ouvrir la voie à une entente entre compétiteurs. Il y a peut-être eu abus du gré à gré. Tout cela a créé une situation de ce type.

    La nécessité de mettre de l’ordre apparaît. Il s’agit de mettre de l’ordre là où c’est plus important, là où les marchés sont plus importants. Ce qu’on peut noter également, c’est que Sonatrach a essayé de protéger ses cadres supérieurs contre les tentations en améliorant les salaires. Ce qui va être retenu également, c’est que l’accès au marché du secteur de l’énergie ne peut se faire sans transparence. C’est plus un signal de la volonté des autorités de faire respecter la transparence, y compris pour les grands projets, que l’Algérie n’acceptera plus de dépassements. C’est ce qu’il faut retenir sur le plan extérieur”, a ajouté notre seconde source.
    Il convient également de protéger les cadres. “Il serait souhaitable que les choses soient jugées rapidement, que ça aboutisse à ce que les faits reprochés soient identifiés et bien mis en évidence. Cela étant dit, cette situation n’est pas spécifique à l’Algérie. Du reste, la majorité des cadres du secteur sont honnêtes. Sonatrach est la première compagnie en Afrique. Elle a des cadres de qualité qui sont derrière ses résultats et des recettes en devises aussi importantes. Il faut en somme respecter le principe de présomption d’innocence.”
    Enfin, rappelons que huit hauts responsables de Sonatrach, dont le P-DG Mohamed Meziane, sont mis en cause dans des malversations dans un contrat de prestation de services dans le cadre de l’activité transport par canalisations.

  • Lettre à la femme algérienne

     

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    « Le coupable te blesse l’âme ; moi, je te blesse seulement l’oreille. »

    Sophocle

    Si l’Islam a libéré la femme arabe de l’infanticide et lui a rendu son statut en tant que femme aux premiers siècles de son apparition, certains musulmans contemporains l’on enfermée sous un tissu, sous prétexte d’une religiosité aberrante et d’une tradition importée et révolue. Pendant des siècles, certaines civilisations se sont interrogées sur la nature de la femme tandis que d’autres affirmaient que la femme est la source du mal. Pis, elle était l’alliée du diable ! Depuis le siècle dernier, et surtout depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les femmes gagnent de plus en plus de droits. Aujourd’hui, elles ont le droit d’être elles-mêmes. Pourtant ce droit d’exister en tant que femme n’est pas encore acquis dans tous les pays.

    Qu’en est-il des droits de la Femme chez nous ? Saviez-vous qu’en Algérie, de 1962 à 2004, la polygamie est passée de 1% à 5,8%  ! Ce sont les chiffres que les représentants du gouvernement ont donnés aux Nations Unies en janvier 2005, dans la revue du rapport algérien sur l’application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations1. Peut-on pour autant considérer ce chiffre comme le signe de la régression des droits de la femme algérienne ou est-il le signe d’un retour aux valeurs authentiques tant réclamées par un certain courant idéologique en Algérie ? Saviez-vous que les femmes sont les premières victimes de la décennie noire, des assassinats, des viols, des mariages forcés, qu’elles sont des mères célibataires et qu’elles sont régulièrement victimes d’actes incestueux et d’infanticides ? Ces mêmes femmes sont abandonnées à leur sort car leurs parents ne veulent pas les accueillir parce qu’ils ont honte de devoir accepter que leur progéniture en est une victime. Tandis que d’autres parents acceptent de les cacher sous leur toit à une condition : pouvoir procéder à un avortement ou à l’abandon de l’enfant.

    Ces femmes victimes sont parfois livrées aux réseaux de prostitution parce que l’Etat n’a pas prévu de centres pour les prendre en charge. Combien sont-elles ? Combien d’enfants sont nés dans ces conditions ? Quelle prise en charge propose-t-on à ces femmes et à ces enfants ? Aucune statistique n’a été divulguée par les autorités concernées. Les religieux interprètent ces faits comme une déviation morale, le remède étant, selon eux le retour aux sources, c'est-à-dire l’application à la lettre de la religion. Prenons l’exemple d’un fait rapporté par la presse nationale2où une jeune fille de El Oued a été violée par un chauffeur de taxi. Supposons que cette fille tombe enceinte et devienne ainsi mère célibataire, doit-on pour autant l’accuser d’être une p… ? Or si elle ne souhaite pas garder cet enfant, elle ne dispose d’aucune solution légale hormis celle de la clandestinité, c’est-à-dire, se rendre dans un pays où l’avortement est légalisé. Pis, le fait qu’elle perde sa virginité la marquera à vie.

    Une pratique est devenue « officieusement officielle » et consiste pour la jeune mariée à présenter à son mari un certificat de virginité en bonne et due forme. Cette pratique se normalise au fil du temps ! Quelle est la position du corps médical qui délivre ce genre de certificat ? À quelle déontologie se réfère-t-il ? Où est, dans ces conditions, le respect de la loi ? Djamila Benhabib3s’interroge : « Lorsqu’un mari répudie sa femme pour en prendre une plus jeune en la chassant du domicile conjugal, faisant de ses propres enfants des sans-abris, est-ce ce la volonté d’Allah ou celle du mari ? Lorsqu’un mari bastonne sa femme jusqu’à la mort, est-ce la volonté d’Allah ou celle du mari ?(…). »

    En 2009, dans un ouvrage très courageux et plein de vérités, Wassila Tamzani4, avocate à Alger puis directrice des droits des femmes à l’UNESCO, expose d’une manière magistrale la condition des femmes en Algérie et dans le monde musulman. Elle fait le constat très alarmant de la situation des femmes en Algérie. La société musulmane tente de masquer leur situation sociale par des discours volontaristes et traditionnalistes tandis que les grandes démocraties essaient de se protéger en fermant les yeux sur les dépassements des dogmatistes religieux. Dès qu’on aborde la question des droits de la Femme, on nous sert cette réponse traditionnelle : «  l’Islam a donné plus de droits à la Femme que les autres religions ». Certes ! Mais pragmatiquement, rien n’est fait ! Les femmes sont souvent sous la tutelle des hommes. Certaines sont analphabètes et vivent dans des conditions déplorables. Elles sont parfois enfermées toute la journée dans un appartement, dans une petite chambre, en attendant le retour de leur mari rassuré parce qu’elle ne croisera pas d’autres hommes et qu’elle restera à l’abri de leurs regards. Ces femmes sont ainsi réduites à la procréation et aux tâches ménagères. C’est leur « Maktub » !

    « Nous attendons toujours l’Égalité, écrit W. Tamzani, un demi-siècle après le début de la guerre de Libération, quarante ans après l’Indépendance, vingt ans après la démocratisation des institutions. Ce n’est jamais le moment. Un accouchement de vingt-quatre ans pour le Code de la Famille, un code insultant pour les femmes algériennes. En réalité, il a fallu attendre que l’Algérie se vide de toutes ses utopies, que les tenants d’une morale sexuelle protohistorique s’installent dans nos villes et au pouvoir et effacent les restes de métissage colonial et de la guerre de libération, deux facteurs de modernisation de la société algérienne. Il a fallu attendre que le nationalisme identitaire l’emporte sur les rêves des enfants de l’an 1 de l’Algérie républicaine, socialiste et populaire. Le temps d’y ajouter, au creux, sa dernière épithète : musulmane »5. Si les femmes portent de plus en plus souvent le voile, c’est que la société les oblige à le porter l’enfermant à coup sûr dans un sentiment de culpabilité auquel il est difficile de faire face surtout quant on sait que l’école algérienne est vidée de toute forme d’esprit critique. Elles sont donc victimes d’un processus d’endoctrinement depuis l’enfance. Si elles refusent de le porter, elles seront considérées comme des infidèles et la société les accusera de tous les maux. Souvenons-nous de ce qui s’est passé suite au séisme de Boumardes en 2003 : la religiosité a fait croire au peuple que le séisme s’était produit à cause des femmes qui ne portaient pas le hidjab. Depuis lors, le nombre de femmes portant le voile est en net progression et s’étend même aux petites filles dès l’âge de trois ans !

    Le mufti de la mosquée de Marseille, Souheib Benchikh, s’est prononcé contre son port : « le voile est une fausse route pour les jeunes filles. Rien dans le Coran ne leur impose d’afficher ainsi leur foi. Le voile conduit trop souvent à des comportements inquiétants, comme le refus de la mixité, de l’égalité des sexes, des cours de biologie ou de sport »6. J’ai vu récemment sur une chaine télévisuelle algérienne, des femmes septuagénaires, chantant des chansons traditionnelles, toutes voilées. J’ai été étonné autant qu’alarmé par tout ce qui se passe dans notre société. Autrefois, c’était les femmes qui conservaient nos traditions et les faisaient perdurer. Désormais, qui va protéger notre identité culturelle ? Selon Mourad MERDACI, professeur en psychologie clinique à l’université de Constantine : « La distorsion des normes familiales s’inscrit au tableau de comportements symptomatiques où des adolescents, encore enfants, énoncent les règles à satisfaire dans la vie familiale, voilent leurs mères et prescrivent des rites ataviques. De fait, les lignes de la filiation se sont déplacées. Les tuteurs ne sont plus les pères biologiques mais des modèles refondateurs et atypiques, séducteurs, assimilateurs et abandonniques ».

    Parlons du harcèlement qui est devenu une pratique courante sur les lieux de travail. Des hommes qui abusent de leur pouvoir hiérarchique pour faire subir aux femmes leur bestialité sexuelle. Idem en ce qui concerne le viol des femmes par leur mari. « Le voilement du corps de la femme, selon M. MERDACI, est d’essence paranoïde et d’élaboration défensive contre l’attrait charnel et l’érotisme féminin. Pour transcender la signification du corps, spécifiquement féminin, le voile désigne les sources sociales, mentales et anthropologiques de pratiques de pouvoirs, de dépossession et de domination, de licitation et d’interdiction. ». Finalement, « Les femmes apprennent à travers les âges la résolution névrotique de porter les fragilités de la société. Elles transmettent aussi à leurs proches des héritages de  mortification et de vies manquées. La violence contre les femmes est souvent institutionnalisée dans les formats et les maillages de protections incertaines, de réparations improbables et de dépendance surdéterminées dans la recherche d’exutoires spirituels, dans le port du voile, ou ludique et ostentatoire, dans les artifices d’une libération parente et illusoire».

    Même si l’actuel président essaye de modifier quelques textes législatifs en faveur de l’émancipation de la femme, tout cela reste lettre morte. Car le vrai changement émane de l’individu et d’une émergence d’un mouvement citoyen revendicatif mûrement réfléchi. Le mouvement féminin a besoin d’un nouveau souffle, d’un nouveau leader, d’une nouvelle génération de femmes courageuses, convaincues et déterminées. Le mouvement « Rachida » a été une belle aventure ! Il est inconcevable de parler de développement sans associer la Femme, car elle est le cœur de tout changement social. La leçon a été retenue par quelques pays asiatiques et sud américains. À quand le tour des Algériens ?

    P.S. Le 25 mars 1994 était le dernier jour de l’ultimatum du GIA ordonnant aux femmes le port du hidjab. Trois jours après (le 28/03/94) Katia Bengana de Meftah, âgée de 17 ans a été sauvagement assassinée pour avoir refusé de porter le voile. Ne l’oublions pas afin que son sacrifice ne soit pas vain !

    Yazid HADDAR.

  • L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

    Le président Bouteflika vient de recevoir le premier rapport établi dans le cadre de la commission d'enquête sur ce qui s’appelle maintenant l’ affaire du général Saidi Fodil, a-t-on appris de source proche de la présidence.
    Le rapport met en cause les hauts responsables du DRS.

    Pour rappel, le président avait décidé récemment de mettre en place cette «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi.
    Le but serait de connaître le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée.

    Le général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, fut victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996.

    Ce premier rapport a été établi par deux magistrats, dont l’un de la direction de la justice militaire, à destination des services présidentiels et dans lequel figurent deux  témoignages d'une très grande importance. Le premier est celui  d'un ex agent du DRS, franco-algérien, résidant à Qatar depuis quelques années, et qui prétend avoir fait partie d'une unité  secrète au sein des services de renseignements algériens, cette même unité qui aurait été  impliquée dans l'affaire Boudiaf, Saidi, et  d'autres affaires du même calibre dans les années 1990. Le second témoignage est celui d'un très haut gradé du ministère de la Défense nationale à la retraite est dont le témoignage aurait confirmé effectivement l'existence de cet organisme.
    Dans sa déposition  l'ex agent du DRS aurait désigné le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Tawfik) chef du Département du renseignement et de la sécurité, et l'ancien patron du contre espionnage le général Smain Lamari comme les responsables hiérarchiques de cette fameuse unité qui regrouperait, selon lui, entre 250 jusqu'à 300 agents triés sur le volet, des agents formés aux techniques de renseignements et d'interventions les plus pointues.
    Le témoin à confirmé lors de son audition par les deux magistrats la participation de cette unité à l'opération de planification et d'exécution qui se solda par la mort de l'ancien chef de  la DDSE (direction de la documentation et de la sécurité extérieure).
    L'ex agent du DRS aurait identifié le général Tartag Bachir du  (DRS) alors colonel a l’époque, comme étant le chef du bras armé de cet organisme secret. D’autres  noms d'agents opérationnels des renseignements militaires ayants servi sous les ordres du général Tertag sont venus compléter la liste des mis en causes dans l’affaire du général Saidi dont Mohamed Alili,  Louenes Sadki ,  Houari Benhamou dit (le fixe)  appartenant tous a la DCSA (direction centrale de la sécurité de l'armée), les désignant  comme étant des chefs de groupes opérationnels au sein de l'unité en question.
    Dans la même déposition  l’ancien agent des services aurait validé la première liste établie par la commission d’enquête, et qui engageait la responsabilité des agents du contre espionnage impliqués dans cette affaire. Dans cette liste, on trouve les noms d'agents opérationnels dont certains ont reconnu avoir été dans les années 90 a plusieurs reprises en contact avec les agents chefs de réseaux de cette unité.
    Une  liste de plus d’une cinquantaine de nouveaux agents appartenant a cette unité devrait être mise a jour dit-il dans quelque temps.
    Le second témoignage est celui d’un  haut gradé de l’armée à la retraite proche de la sphère présidentielle, et qui dans sa déposition a incriminé une branche des services secrets (DRS) dans ce qu’il a appelé la création d’un Etat au sein de l’Etat.
    L’officier supérieur aurait dit-on sollicité le témoignage de l’ancien chef d'état-major de l’armée, le général Khaled Nezzar.    
    Le chef des services secrets algériens a immédiatement réagi.
    Quatre officiers du DRS se sont déplacés hier lundi au siège de la Présidence où ils ont rencontré le premier responsable des services de renseignements auprés du cabinet presidentiel de Bouteflika le général Nadjib, en présense de Said Bouteflika et quelques fonctinnaires de la présidence. Ils ont demandé à interroger dans leur locaux sis au centre principal operationnel (Antar) sis à Ben-Aknoun  l'ex agent du DRS franco-algerien installé au Quatar et qui à déposé auprés du procureur militaire et civil sur l'affaire Saidi . Said Bouteflika a fait comprendre à la deléguation du DRS que la Présidence tient à protéger le dit agent durant toute la procédure.
    Un rendez vous est prévu demain jeudi entre les representants des deux camps .

    L'affaire prend une trés serieuse tournure, un bras de fer entre le DRS et la Présidence.

    A.F.

  • Toutes les décisions de Benbouzid ministre de enseignement depuis 20ans sont hors la loi

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    Benbouzid ainsi que le gouvernement ont foulé au pied et bafoué la constitution (article 57) ainsi que les lois de la république (90-02) en l'absence du premier magistrat du pays et protecteur de la constitution. Ils ont démontré que l'Algérie n'est pas l'état de droits qu'ils se complaisent à dire. Toutes les décisions de Benbouzid sont hors la loi et affichent un mépris total des lois du pays par la saisie d'une justice complice qui n'a pas respecté les mécanismes de l'exercice du droit de grève institué par la loi 90-02 dont la médiation et l'arbitrage. A ces deux concepts préconisés par la loi Benbouzid les a remplacés par une décision de justice. Une autre bourde, l'article 33 protège les grévistes de toutes punitions et l'article 184 poursuit Benbouzid ou quiconque essaye d'entraver une grève légalement initiée dans le respect de la présente loi de poursuites judiciaires allant de 2 mois à deux ans et une amende de 200 DA jusqu'a 2000 DA. La fontaine a bien raison de dire " la loi du plus fort est tjrs la meilleures" lorsque un état a institué des lois qu'ils ne respecte pas et demande à ces citoyens de les respecter tel un père de famille qui agit immoralement devant ses enfants et leurs demande de ne pas faire ce qu'il fait car c'est immoral. Une autre gaffe, là on n’en finit pas M. Benbouzid, l’imputation sur salaire suivant la loi ne doit pas dépasser 3 jrs au maximum et doit être étaler sur plusieurs mois. Le Ministre a décidé d’imputer de 5 à 7 jrs, selon son humeur, des salaires des grévistes annulant ainsi les augmentations et la prime de rendement prévues pour le mois de Mars. Benbouzid verse de l’huile sur le feu. Ceci nous prouve que le gouvernement n’a aucune intention d’honorer ces promesses. Ce n’est que de l’intox. On promet de recourir à la grève plus rapidement qu’il ne croit à cause de tous ces dépassement ainsi que la radiations de certains de nos collègues puisque on a droit selon « la loi » à 3 mises en demeures espacées de 48 heures. La radiation « du colon » Benbouzid est inapplicable car nous avons décidé de reprendre les cours ce Mercredi 10/03/2010. Si notre propre gouvernement ne nous rend pas justice on ira ailleurs auprès des instances internationales telle que l’OIT ou Le BIT.

    Benouis Mohammed

  • URGENT: Eutelsat cesse la diffusion par satellite de Radio Kalima à la demande de l'Algérie

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    La société Eutelsat, propriétaire du satellite Hotbird viens de nous informer qu'elle a cessé de diffuser les programmes de Radio Kalima à la demande des autorités algériennes. Après avoir bloqué notre site internet, il n'est plus accessible à partir de l'Algérie, le pouvoir vient de bloquer la diffusion des programmes par satellite.
    Arguant du fait que nous ne disposons pas d'agrément, le pouvoir algérien impose son monopole d'Etat sur l'audiovisuel, en vigueur depuis 1962, aux entreprises étrangères.

    Le pouvoir en Algérie intervient à l'étranger pour interdire aux Algériens d'accéder aux sites internet d'informations qui visiblement ne lui conviennent pas. Et de toute évidence, Radio Kalima, ne leur convient pas.
    Au delà de notre cas, c'est la problématique de la censure qui se pose.

    Comment accepter que des barbouzes, plus habiles à jouer du revolver et des ciseaux que de la plume, puissent décider de priver les algériens de l’accès à des sites d'information sur internet. Fort de leur inculture, les voila qu'ils retiennent en otage tout un peuple dans leur propre ignorance et décident de ce que les Algériens peuvent lire ou écouter.

    Que craignent ils donc? Que nous ne dévoilions leurs pratiques de rapines? Que les Algériens se rendent comptent que ceux qui les gouvernent n'ont pas pour principale préoccupation les intérêts de l'Algérie mais le pillage de ses richesses?

    Yahia Bounouarboutef.jpg

  • 20 000 nouveaux cas de tuberculose enregistrés annuellement en Algérie

    Santé 20 000 nouveaux cas de tuberculose enregistrés annuellement en Algérie La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse facile à diagnostiquer avec 100% de chances de guérison, a indiqué le Pr Douaghi à l’APS à la veille de la Journée mondiale de la tuberculose célébrée le 24 mars de chaque année. Des maladies et épidémies que l’on croyait éradiquées à tout jamais, parce que datant de l’ère médiévale, sont malheureusement toujours d’actualité et continuent à faire des ravages sur la santé des citoyens, ainsi en est-il de la tuberculose… 20 000 nouveaux cas de tuberculose, dont 10 000 cas contagieux, sont enregistrés annuellement en Algérie, a révélé le Pr Habib Douaghi, chef de service pneumologie et phtisiologie du CHU de Beni Messous (Alger). La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse facile à diagnostiquer avec 100% de chances de guérison, a indiqué le Pr Douaghi à l’APS, à la veille de la Journée mondiale de la tuberculose célébrée le 24 mars de chaque année. Une toux chronique, une forte fièvre, une perte de poids et des expectorations sanguinolentes, sont les principaux symptômes de cette infection, a précisé le Pr Douaghi qui recommande, dès l’apparition de ces signes, des tests intradermiques, une radiographie pulmonaire et un examen des respirations. Il a par ailleurs rendu hommage aux spécialistes algériens pour leur rôle durant les années 1980 dans la confirmation de l’efficacité du traitement de courte durée (six mois) qui a été adopté par certains pays développés. Selon M. Douaghi, l’Algérie a procédé depuis les années 1980 à l’ouverture de centres spécialisés dans la lutte contre la tuberculose au niveau de chaque wilaya. Il a cependant mis en garde con-tre les risques de rupture de stocks de médicaments et de vaccins (BCG) contre cette pathologie, appelant à cet effet à assurer les médicaments nécessaires au niveau de tous les établissements hospitaliers en vue d’éviter d’éventuelles complications. Il a en outre appelé à assurer les médicaments et les vaccins qui protégent les enfants et les adultes, à prendre en charge les tuberculeux et les inciter à prendre correctement leur traitement pour vaincre la maladie. Par Salah G.

  • L’Intersyndicale des praticiens de la santé publique dénonce «Barkat menace de recourir à la répression»




    Le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), sont sortis de la réunion de conciliation, tenue mercredi et jeudi derniers, avec des P-.V de «non-conciliation», signés avec le ministère de la Santé.



    Outre l’absence d’avancée des négociations, les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, les Dr Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, ont dénoncé, hier à Alger, les menaces du ministre de la Santé, Saïd Barkat, qui exige d’eux de se soumettre sous peine de recourir à la répression.
    «Alors que rien de concret ne nous a été proposé, notamment, pour le dossier du statut particulier qui stagne, la tutelle nous demande de reprendre le travail, ce qui est inacceptable», ont-ils martelé, lors d’un point de presse.
    Démentant l’ouverture du dialogue par la tutelle, comme l’a affirmé le ministre de la Santé dans ses déclarations à la presse nationale, les deux représentants du personnel médical affirment que «même le dialogue que propose le ministre, lors des réunions de conciliation, est présent dans la forme, mais vide dans son contenu».
    Le président du Snpsp indique que l’Intersyndicale reproche au ministre d’avoir promulgué le statut particulier, en octobre dernier, sans leur accord. «On demande l’amendement de ce statut même si cela nécessite une décision politique. Que le ministre assume les bévues de son secteur», dira le Dr Merabet.
    Concernant le logement de fonction, figurant parmi les revendications des médecins, le président du Snpsp s’est dit étonné par les sorties médiatiques du ministre qui, selon le Dr Merbat, trompe l’opinion publique et le monte contre le praticien de la santé publique, en lui faisant croire qu’il demande plus qu’il n’en faut.
    «Les services du ministère nous ont affirmés, lors de la réunion de conciliation, que le logement de fonction ne doit même pas figurer dans nos revendications puisque c’est un droit acquis. Ils nous ont indiqué qu’attribuer des logements est une obligation pour le ministère qui doit satisfaire la carte sanitaire», a expliqué le Dr Yousfi.
    «Puisque c’est un droit, pourquoi nous en prive-t-on alors ?», s’est-il interrogé. Selon ce dernier, le ministère de la Santé n’a sollicité que récemment son homologue de l’habitat pour une éventuelle attribution de logements de fonction pour son personnel médical.
    D’un autre côté et concernant l’installation de la commission chargée d’étudier le dossier du régime indemnitaire, le Dr Yousfi explique que cette commission a été installée le 6 février dernier et qu’elle travaille depuis avec d’autres syndicats de la santé.
    «Nous avons refusé d’adhérer à cette commission où un simple cadre, qui n’est pas médecin, décide de notre avenir et de notre carrière. On n’arrive plus à leur faire confiance», a-t-il dit, précisant que l’expérience des syndicats de l’éducation est la preuve vivante des échecs de ce genre de commissions.
    Par ailleurs, tout en affirmant la continuité de la grève illimitée, avec un service minimum garantit, les syndicats ont interpellé, à l’occasion, le président de la République pour résoudre cette crise qui pénalise la santé publique et le malade.
    Amel Benhocine 21mars2010   Le Midi libre
  • FAUX BARRAGE PERMANENT À RÉGHAÏA Terreur sur la RN 5 !

    22-03-2010.jpg
    Le bidonville de Boukarroucha, implanté à la sortie de l’agglomération de Réghaïa, à l’est d’Alger, constitue un véritable faux barrage permanent. De ce labyrinthe de baraques, surgissent, en plein jour, des criminels qui s’attaquent aux automobilistes et aux bus de voyageurs. Ils sèment la terreur sur la voie express de la RN 5 et sur son ancien tronçon.
    «Armés de couteaux et d’armes blanches, ils s’attaquent aux automobilistes pour les délester de leurs portables, leurs portefeuilles et autres objets de valeur ! Mais dans quel pays sommes-nous donc ?! Les citoyens sont agressés en masse, en plein jour, à quelques centaines de mètres des gendarmes », clamait au téléphone un citoyen, entrepreneur de son état, terrorisé et scandalisé par ce qu’il voyait : une agression, qu’il a relatée en direct ! C’était jeudi dernier, vers 13 heures. Un groupe d’une dizaine de jeunes âgés de près de vingt ans s’était installé au bord de la route pour attaquer les automobilistes coincés dans l’immense file de voitures qui attendaient de franchir le barrage de gendarmes établi sur la voie express de la RN 5 reliant Alger à Constantine, à la limite est du territoire de la wilaya d’Alger. Cela se passait à quelques centaines de mètres du barrage de gendarmes. Notre interlocuteur nous a assuré en avoir informé, par téléphone, le Groupement de la Gendarmerie nationale de Boumerdès. Cependant cet énième forfait survenait sur le territoire de la wilaya d’Alger, où les services de sécurité de Boumerdès ne sont pas habilités à intervenir. «Quand je suis arrivé au niveau du barrage, j’ai informé le gendarme en faction de ce qui se déroulait. Mais il ne semblait pas accorder un grand intérêt à ce que je disais. Ce n’est pas normal !» Sollicité par nos soins pour savoir ce que faisaient les autres automobilistes pendant cette agression, il nous a déclaré : «Tout le monde était terrorisé, chacun restait cloîtré dans son véhicule, priant Dieu de ne pas être la prochaine victime.» C’est l’amère situation actuelle de l’Algérien qui, même agressé et atteint dans sa dignité, se résigne à subir les faits. C’est malheureusement le résultat du laxisme de l’Etat qui a cassé les ressorts de la résistance citoyenne algérienne. Bon nombre de citoyens font ce désolant constat. Faut-il rappeler que ce n’est pas la première agression contre les automobilistes au niveau de la commune de Réghaïa. L’agression de ce jeudi a été menée en plein jour. Qu’en est-il, la nuit, lorsque des milliers d’automobilistes reviennent d’un week-end passé ailleurs et que la file d’attente s’allonge sur plusieurs kilomètres, de surcroît dans une zone complètement isolée ? «Quand j’arrive au niveau du barrage de Réghaïa, installé à la limite territoriale de la wilaya d’Alger, et que je passe des heures à attendre pour pouvoir le franchir, et ce, après être passé par d’autres barrages, j’ai l’impression, en tant qu’Algérien, d’être indésirable dans la capitale», fulmine un habitué de cette route. Il est vrai qu’Alger n’est pas encore totalement à l’abri d’attentats à l’explosif, que rêvent d’accomplir les terroristes d’Al-Qaïda. D’où un impératif de vigilance accrue, bien que causant des désagréments. Mais la gestion de ce barrage de contrôle routier sur l’axe le plus important du pays pose des problèmes d'ordre économique et, surtout, sécuritaire. Cette voie reliant la Haute Kabylie, l’est et le sud-est du pays et la capitale, avec son port et son aéroport, est chaque jour pratiquement paralysée. Les voyageurs venant de l’est de la capitale mettent des heures entières pour franchir ce barrage, vivant un véritable calvaire. C’est, en outre, depuis l’établissement de ce barrage sur la voie express que les agressions ont fait leur apparition. Son installation à proximité de ce bidonville n’est apparemment pas la solution idoine.
    Faux barrages

    Ce ne sont malheureusement pas les seuls automobilistes circulant sur la voie express qui subissent ces actes criminels de la part de véritables bandits qui se terrent dans le bidonville de Boukarroucha. Selon nos informations, ces types d’agressions ont également lieu ailleurs, des dizaines d’individus organisés en bandes se partageant le territoire. Ainsi, sur l’ancien tronçon de la RN 5 qui passe par Réghaïa, des agressions sur la route sont régulièrement déplorées. Des faux barrages sont installés la nuit pour dépouiller les automobilistes venant de Boudouaou et de Boumerdès ou ceux qui choisissent cet itinéraire pour éviter le barrage de la voie express. La brigade de gendarmerie de cette ville croule sous les plaintes des victimes. Les voyageurs par bus sont également la cible de ces bandes criminelles. «Par deux fois, mes passagers ont été victimes d’agressions par des individus qui, après leurs forfaits, se sauvent vers leur bidonville. Les agresseurs montent en bandes à Réghaïa ou Boudouaou. L’un des passagers a été blessé à coups de couteau. Une fois le bus arrivé à hauteur du bidonville, sous la menace d’armes, ils nous braquent et agressent les voyageurs pour prendre tout ce qui leur tombe sous la main, avant de regagner ce labyrinthe de baraques», témoigne un transporteur de voyageurs sur la ligne Boumerdès-Alger.
    Bombe incendiaire

    Une fois, nous somme entrés clandestinement dans ce bidonville. Dans des baraques en tôle et dans des conditions inhumaines, vivent, ou plus exactement survivent, des familles. Certaines d’entre elles ont fui la misère des Hauts Plateaux, à la recherche d’un meilleur cadre de vie. D’autres ont échappé aux terroristes. Mais ces familles en détresse sont sujettes à toutes les tares de ce que peut produire la société algérienne. Grand nombre de baraques sont occupées par des «gazzanate» (sorcières, voyantes), des prostituées, des voleurs, des trafiquants en tout genre et des individus probablement impliqués dans des actes terroristes et qui se cachent ici. Ce bidonville est un vrai casse-tête sécuritaire dans la région, comme c’est le cas à Boudouaou et Ouled-Heddadj, dans la wilaya de Boumerdès, ou à Réghaïa et Rouiba, dans la wilaya d’Alger.
    Abachi L.

  • Vox populi

    arton153953-bb6b1.jpgVox populi

    pour les praticiens retours aux manifs

    LES DOIGTS DE LA MAIN DE L’ÉTRANGER

    Combien de fois des désignations perverses pour culpabiliser ceux qui n’ont qu’un seul pays de résidence, condamnés à faire avec, sont étalées dans des discours nauséabonds. On pointe du doigt vers l’horizon (leur deuxième pays de résidence pour certains) quand ça va mal et on accuse la main de l’étranger d’être responsable des contestations, des mauvaises humeurs et des revendications honnêtes et implacables. Suite...


    Un promoteur charognard

    Le 8 mars 2010, sur les ondes de la radio El Bahdja de 11h à 12h, nous avons écouté l'intervention de M. Mohamed Smaïli, directeur du logement de la wilaya d'Alger relative aux constructions des logements toutes formules confondues entrant dans le cadre des un million de logements du quinquennat 2005-2009 de notre président de la République. Nous le remercions beaucoup pour son courage et son concours à nous expliquer nos devoirs et nos droits. Suite...


    UNIVERSITÉ DE BATNA
    Les laissés-pour-compte

    Quand on constate avec amertume dans notre pays, la situation délabrée des personnes valides et surtout des diplômés, on ne peut que deviner celle des pauvres personnes handicapées. Parler de gratuité des transports et autres avantages accordés dans le cadre de la loi est une gageure dans la mesure où même les opérateurs étatiques (l’exemple d’Air Algérie) ne reconnaissent pas les cartes délivrées aux handicapés et considèrent qu’ils ne sont pas concernés par les dispositions prévues dans ces lois. Suite...


    CONDUIRE BIEN ET BIEN SE CONDUIRE
    Au volant, attention à «vie-rage»

    La conduite suscite, parfois, un sentiment de frustration et, certains jours, vous seriez tenté d’abandonner votre calme. Il est toutefois important, lorsque vous conduisez, de garder votre attention centrée sur la conduite et la sécurité, en vous conformant aux règles. Suite...


    TEXTO...

    Comme en ce beau jour, un beau bébé est venu au monde pour moi, pour être mon mari. Je tiens à te dire à mon papi chéri qui a donné goût à ma vie, qui a fleuri mes jours : «Joyeux anniversaire. Suite...