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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 194

  • Erroumana, el kadna, le verrou !

    Erroumana, el kadna, le verrou !

    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Match de la réconciliation Algérie – Egypte. C’est presque fait ! 
    Il aura bien lieu. A Khartoum Et il sera…

    … arbitré par Koffi Codjia !

    Un jeune confrère m’a fait l’honneur de m’appeler pour une interview express. Il m’a demandé quel commentaire j’avais à faire sur le congrès du FLN et la reconduction de Belkhadem à la tête de ce parti. Et là, j’avoue que je ne me suis pas contrôlé. C’est parti au quart de tour. Les mots sont sortis de ma bouche à l’insu de mon plein gré. Eberlué, sûrement encore plus éberlué que mon confrère au bout du fil, je me suis entendu prononcer ces trois mots d’un trait, cul sec : «erroumana, el kadna, le verrou !» Ce sont les seuls qui se sont présentés spontanément dans mon organe buccal à l’évocation du congrès du FLN. Et à la réflexion, quels autres mots voudriez-vous voir sortir de ma bouche lorsque vous devez vous taper une actualité politique qui se résume à peu près à ceci : Belkhadem a été reconduit sans problème patron du FLN. Mehri veut un débat franc et ouvert sur le parti. La mise à l’écart de Bouhara jette l’émoi dans les cercles d’influence du Front… ? Désolé ! Mais face à cela, moi je réponds «erroumana, el kadna, le verrou !». En 2010, ya aâdjaba, on en est encore à faire de la politique comme des transporteurs en commun. On reconduit Belkhadem ! Il ne manque plus qu’à faire sponsoriser ce congrès du FLN par les marques Karsan, Tata ou Vanhool, ça conférera au moins une certaine logique à un congrès dont la principale activité est de reconduire régulièrement un mec qui ne cesse de se faire reconduire du poste de SG du Front à celui de chef du gouvernement, à celui de ministre des Affaires étrangères ou encore à celui de ministre d’Etat, conseiller spécial de Boutef’. Avec en bonus de cette reconduction permanente, des pseudo-débats entre dinosaures maintenus sous perf’ qui s’interrogent aujourd’hui, à l’heure de Google Chrome, de la 3D dans les foyers, du tactile qui envahit les maisons, sur les «raisons profondes, réelles et inavouées» de leur mise à l’écart de ce congrès. M’enfin ! Les Algériennes et les Algériens dépensent 10 dinars pour acheter le Soir d’Algériedu dimanche 21 mars 2010, y découvrent en Une ce qu’ils savent déjà pour beaucoup d’entre eux, 150 médicaments en rupture de stock, et l’on voudrait que ces mêmes Algériennes et Algériens se préoccupent de savoir si lors de sa reconduction Belkhadem a bien voyagé, n’a pas trop souffert des secousses et des nids-de-poule, si Mehri va enfin l’avoir son débat franc et sincère sur l’état du parti et s’il était opportun ou pas de confier à Bouhara l’organisation des festivités du 56e anniversaire de l’indépendance ? Les citoyens malades de ce pays doivent se démerder pour faire face à la disparition des pharmacies de 150 médicaments, et des mecs qui ne veulent pas mourir, qui s’accrochent comme des damnés à leurs sièges capitonnés et qui se font pour la plupart soigner à l’étranger, voudraient nous faire croire que l’avenir, c’est la 3698e reconduction de Belkhadem à la tête de momie du FLN ? Comment après ça, voulez-vous ne pas penser à «erroumana » à «el kadna» et au «verrou», Allah yarham babakoum ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • « L’Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l’ONU »


    « L'Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l'ONU »

    Abdelmalek Sellal. Ministre des Ressources en eau

    « L’Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l’ONU »


    Le 22 mars de chaque année marque la Journée mondiale de l’eau. Les défis pour l’humanité sont de taille. Au stade où sont les choses, nous parlons même d’une guerre de l’eau à l’avenir. Que fait donc l’Algérie pour assurer sa sécurité hydrique ?

    La démarche du ministère des Ressources en eau consistait à lancer des investissements assez importants, à l’instar des grandes infrastructures hydrauliques qui ont été réalisées ces dernières années. Nous avons repris certains autres ouvrages, abandonnés pendant les années 1990 et d’autres mal construits, pour en faire un tissu d’infrastructures qui servent aujourd’hui à sécuriser plusieurs régions du pays en matière d’alimentation en eau potable. Nous sommes ainsi passés d’une quarantaine de barrages à la fin des années 1970 à 66 aujourd’hui, dont 63 sont déjà en exploitation. Nous avons prévu, dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, un nouveau lot de 19 autres barrages. Nous allons bientôt lancer les appels d’offres pour la réalisation et nous attendons la livraison, pour l’année en cours, de 3 autres infrastructures hydrauliques à Tizi Ouzou, Relizane et Souk Ahras. A ce tissu d’infrastructures s’ajoute une pépinière de retenues collinaires, destinée en grande partie au secteur agricole.

    Mais de cette pépinière d’infrastructures surgissent cinq grands complexes hydrauliques…

    Effectivement, nous avons pensé à faire du Beni Haroun (Mila) la grande réserve pour sécuriser la région de l’Est, grâce aux couloirs de transfert prévus pour l’alimentation de six wilayas de la région Est. Nous avons aussi le grand complexe hydraulique de Koudiat Acerdoune qui alimente le sud de Bouira et de Tizi Ouzou, mais dont le grand transfert devra desservir la ville nouvelle de Boughezoul. C’est, en quelque sorte, la grande réserve régionale Centre, d’une capacité de 200 millions m3, soutenue essentiellement par la troisième plus grande infrastructure hydraulique du pays qui est le barrage de Taksebt (Tizi Ouzou). Ce barrage, grâce à ses transferts vers les localités de Tizi Ouzou, Boumerdès et la capitale, devrait sécuriser, en partie, les régions centre du pays. Pour l’Ouest, nous avons le système MAO (couloir Mostaganem-Arzew-Oran) qui a été partiellement mis en service durant l’année écoulée, mais dont l’inauguration est prévue pour avril 2010. La région Ouest est alimentée également par les stations de dessalement mises en place ces dernières années. Le dessalement est un choix stratégique du gouvernement. Son apport consiste à sécuriser en eau potable les villes côtières du pays et orienter les surplus des barrages vers l’agriculture. Ce n’est pas tout, puisque les régions de l’ouest du pays devront bénéficier à l’avenir d’une nouvelle source qui consiste à mobiliser la ressource du Chott El Gharbi. Nous allons bientôt lancer les appels d’offres pour le transfert des eaux de Chott El Gharbi vers les wilayas de Tlemcen, Saïda et Sidi Bel Abbès. Cependant, le grand projet de l’Algérie en matière de transfert des eaux souterraines consiste à mobiliser les eaux d’In Salah pour alimenter l’axe In Salah-Tamanrasset sur une distance de 750 kilomètres en double voie. Le coût du projet est de l’ordre de 190 milliards de dinars, dont les travaux de réalisation sont menés par sept entreprises nationales et étrangères. Les coûts des investissements consentis sont énormes et nous nous acheminons vers les mêmes volumes que ceux alloués pendant le quinquennat précédent. Les montants prévisionnels des quatre prochaines années devraient se situer entre 18 et 19 milliards de dollars, alors que les investissements du précédent quinquennat ont coûté une enveloppe de 20 milliards de dollars.

    Votre secteur gère aussi une autre problématique si importante qui est l’assainissement…

    Le problème de l’eau est un problème d’ordre public. Sur le plan de l’assainissement, je peux vous dire qu’au début de la décennie actuelle, nous arrivions à traiter à peine 90 millions de mètres cubes d’eaux usées. Nous sommes aujourd’hui à 400 millions de mètres cubes d’eaux usées traitées et le programme actuel nous permettra d’atteindre les 750 millions de mètres cubes et 900 millions de mètres cubes à l’horizon 2015. Nous avons en projet 40 autres stations de traitement et les eaux traitées devraient être orientées vers le secteur agricole. Nous avons aujourd’hui un taux de 90% de la population raccordée aux réseaux des eaux usées et 93%, le taux de raccordement au réseau AEP (alimentation en eau potable). Toutefois, sur le plan de la mobilisation de la ressource et l’alimentation en eau potable, l’Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l’ONU qui est de 1000 millimètres cubes/an/habitant. Nous sommes à 550 millimètres cubes, voire même jusqu’à 600 millimètres cubes/an/habitant. Nous ferons en sorte à ce qu’on mobilise le maximum, car nous recevons quelque chose comme 17 milliards de mètres cubes grâce aux précipitations.

    Que fait votre département sur le plan de la gestion de l’eau et des grandes infrastructures hydrauliques ? Il était question que celles-ci soient gérées par des entités autonomes. Est-ce que ce projet est maintenu ?

    Il est vrai que la problématique de l’eau est aussi un problème de gestion. Nous œuvrons continuellement pour la remise à niveau et la modernisation des réseaux et des systèmes de gestion. Nous avons fait appel à des étrangers parce que nous ne maîtrisions pas encore la technicité. La stratégie de gestion déléguée de l’eau sera élargie à d’autres wilayas du pays et le gouvernement sera appelé à statuer sur ce projet. Il faut savoir qu’en matière de gestion déléguée de l’eau, l’Algérie a quelque peu innové, car ce qui se fait ailleurs à travers le monde est un modèle de concession pur et simple avec, comme fondements de base, un investissement et un prix fixés par le partenaire étranger. En ce qui nous concerne, nous avons voulu évincer ce modèle de concession incompatible avec la politique de l’Etat en matière de l’eau et nous restons aujourd’hui souverains sur le plan de la tarification et les seuls maîtres de notre politique. Par ailleurs, nous avons aussi opté pour la gestion déléguée de l’eau car elle permet à nos agents de mieux se former et mieux maîtriser les métiers de l’eau. Alger est devenue aujourd’hui une référence en matière de gestion déléguée de l’eau. Les résultats sont aujourd’hui corrects. Nous sommes en train d’améliorer la mobilisation de la ressource et la gestion à Oran et nous constatons qu’il y a une meilleure distribution de la ressource aujourd’hui. A Annaba et Constantine, les choses ont commencé il y a à peine une année et demie. Nous avons amélioré la ressource et nous attendons des entreprises chargées de la gestion déléguée d’améliorer la mise à niveau des réseaux et de la gestion dans les meilleurs délais possibles.

    Entendez-vous attribuer la gestion des grandes infrastructures hydrauliques à des entreprises étrangères, ou maintenez-vous l’option de gestion par des entités autonomes ?

    Nous avons pensé à créer des entreprises qui se chargeront de la gestion, mais les coûts semblent être énormes et, de ce fait, le prix de l’eau ne répondra donc pas au coût de gestion. Nous allons opter certainement pour d’autres modèles de gestion basés sur des systèmes de management autonomes. Ce sont ceux qui assurent aujourd’hui le suivi des grands ouvrages hydrauliques qui se colleront, en partie, la mission d’assurer la gestion des infrastructures. C’est un choix qui a été fait et il faudra aujourd’hui assurer le bon transfert de gestion.

    Le consommateur, industriels et/ou ménages se demandent fréquemment si les prix de l’eau connaîtront une hausse dans les mois à venir. Quelle est votre réponse à ce questionnement ?

    Le prix de l’eau est une problématique qui revient également systématiquement. Il faut savoir que le prix de revient est plus important que celui exigé aux consommateurs qui sont répertoriés en cinq catégories. Pour le moment, les capacités budgétaires du pays permettent à l’Etat de subventionner les prix. Pour ainsi dire, aucune hausse n’est envisagée à court terme pour le cas des ménages. Nous avons pensé à une formule qui obligera l’Algérienne des eaux (ADE) à payer 2 DA le mètre cube fourni par l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) afin de pouvoir compenser les grands investissements budgétaires consentis. Cependant, nous avons heurté de front l’équilibre budgétaire de l’ADE et nous craignons que cela se répercute sur le prix de l’eau, car si l’ADE paiera l’eau qu’elle reçoit depuis l’ANBT elle sera appelée à revoir nécessairement la tarification. Nous avons donc évité cette formule. Cependant, il faut faire de l’économie de l’eau aujourd’hui un axe principal de tous les modèles de gestion. Il faut aller vers la mise en place de systèmes de rationalisation de l’eau, notamment pour ce qui est du domaine agricole qui consomme, à lui seul, 65% des réserves. Mais, nous continuons à œuvrer pour la mobilisation de nouvelles ressources pour l’agriculture car tout se jouera, à l’avenir, sur la sécurité alimentaire du pays. Pour ce qui est des grands consommateurs de l’eau, des systèmes de rationalisation ont été mis en place grâce à une taxe de 25 dinars imposable aux industriels et une taxe de 80 dinars pour les pétroliers. Cette taxe permettra d’alimenter le fonds de soutien à l’eau grâce auquel l’Algérienne des eaux fait face actuellement à son déficit budgétaire. Cette taxation sert donc d’un système de rationalisation qui permet de maîtriser les niveaux de consommation. Nous avons un plan directeur jusqu’à 2025, destiné à sécuriser le pays en matière d’alimentation en eau, mais ce même plan directeur pourrait être envisageable jusqu’en 2040. C’est sur cette base que nous avons établi nos programmes d’investissement. Nous souhaitons réussir la bataille de l’eau, car l’enjeu est de taille pour les années à venir. C’est l’enjeu de tous les pays et la bataille semble être dure pour tout le monde.


    Par Ali Titouche

  • Boumerdès : Grève générale à Naciria


    La population de la commune de Naciria (45 km à l’est de Boumerdès) a observé une grève générale, durant toute la journée d’hier, en signe de solidarité avec la famille du jeune Djazaïri Smaïl, tué accidentellement dans un barrage de contrôle militaire vendredi dernier, non loin du village Imaghninen, sur les hauteurs de Sidi Ali Bounab.


    Hormis la polyclinique, tous les établissements étatiques étaient fermés. Les commerçants ont eux aussi largement répondu à l’appel lancé par des citoyens et des amis du défunt pour dénoncer cette bavure. Des centaines de citoyens ont ainsi participé à une marche silencieuse pour interpeller les autorités sur la « gravité de la situation ». Pour rappel, le jeune homme tué accompagnait le livreur de pain aux militaires de la caserne d’Iweryachène. Cet acte s’est produit lorsque le conducteur ` (le livreur), âgé de 19 ans, aurait pris à la légère l’ordre de s’arrêter sous prétexte qu’il est connu par tous les militaires de la caserne en tant que fournisseur.


    Par R. K., S. T.imagespouvoir.jpeg

  • Recomposition de la carte politique : Les dés sont jetés


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    Quel avenir pour le multipartisme en Algérie ? La question est plus que jamais d’actualité quand on voit le battage médiatique fait par les médias lourds et principalement la télévision autour de la tenue du congrès du Fln. Rompant avec les précédents congrès où le Fln, en perte de vitesse et de légitimité, avait plutôt fait dans la sobriété quant à l’organisation de ses assises, adoptant même un profil bas lorsqu’il s’était retrouvé au creux de la vague, le plus vieux parti a fait, cette fois-ci, les choses en grand pour frapper les esprits et se présenter devant l’opinion et la classe politique comme le parti phare du paysage politique national. Tous les observateurs auront remarqué que la mariée était trop belle ce week-end. Que le Fln avait le vent en poupe.

    Le parti a visiblement tenu à faire passer à l’occasion de ce congrès plusieurs messages à la fois. En battant le rappel de ses troupes, la direction du parti a voulu montrer un visage d’un parti apaisé, ressoudé, qui s’est définitivement relevé de ses luttes intestines misant, pour ce faire, sur la force de l’image et de la télévision publique qui s’est fortement investie comme naguère au temps du parti unique pour couvrir ces assises. Ils étaient, en effet, tous là, y compris les contestataires de l’ombre du parti qui ont toujours choisi le confort de l’anonymat pour dénoncer des déviations dans le fonctionnement du parti, à l’exception des dissidents emmenés par l’ancien candidat malheureux aux présidentielles 2004, Ali Benflis en rupture de ban avec la direction actuelle du parti . Par ailleurs, en jouant sur l’effet de foule et des masses en organisant des assises où les délégués ayant pris part aux travaux se comptaient en milliers, le Fln a voulu, d’une certaine manière, revendiquer un statut de première force politique du pays qu’il a électoralement perdu sur le terrain au fil de ces dernières années. Notamment lors des dernières élections législatives où, faute d’une majorité absolue, le parti a été amené à composer avec les autres partis de l’Alliance présidentielle pour former une majorité présidentielle.

    Un message-programme

    Le soutien apporté publiquement par le président Bouteflika, qui est sorti cette fois-ci de sa réserve habituelle pour imprimer son empreinte aux travaux et aux choix politiques et programmatique du parti pour les années à venir en prévision des prochaines échéances électorales à travers un message politique-programme que le secrétaire général de la présidence de la République a lu devant les délégués a, de l’avis des observateurs, clairement recadré le champ et la vie politique autour du Fln. Pour beaucoup, le ton paraît en effet être donné à travers la missive présidentielle, laquelle pour porter le sceau de l’Etat en impliquant l’institution présidentielle ne pouvait pas être comprise comme un simple engagement militant qui n’engage pas le pouvoir politique. La question qui mérite d’être posée est de savoir pourquoi le président Bouteflika qui a, certes, toujours revendiqué son appartenance au Fln, se montrant jusqu’ici plutôt discret sur ses choix militants en rappelant qu’il était le président de tous les Algériens et qu’il se situait au-dessus des luttes partisanes, a exhibé solennellement à la faveur de ce congrès sa carte de militant et d’autorité politique et morale du Fln en sa qualité de président d’honneur du Fln.

    Bouteflika se serait borné à adresser un message aux congressistes lu par un membre du bureau du congrès, personne n’aurait trouvé matière à spéculation ! Mais en engageant l’Etat, il a pris le risque évident de susciter un débat sur la recomposition administrée du champ politique. Le Fln est-il d’ores et déjà désigné comme le parti-élu du fait qu’il est publiquement sponsorisé et soutenu par les plus hautes sphères du pouvoir ? Ce besoin vital de ressourcement du président Bouteflika aux idéaux du Fln dont il a eu à dénoncer par le passé les déviations lors de sa « traversée du désert » est-il d’ordre métaphysique? ? Bouteflika serait-il ce militant qui au soir de sa retraite politique chercherait à prendre date sur l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui avec la base militante du parti et au-delà avec l’histoire et le peuple d’une manière générale pour ce que ce parti artisan de la libération du pays symbolise dans la mémoire collective ? Ou bien alors faudrait-il comprendre ce regain d’activisme militant comme un signal politique fort dans la perspective des prochaines joutes politiques et électorales dont il compte bien jouer un rôle actif en s’appuyant sur un Fln fort du soutien de l’appareil de l’Etat durant son mandat et dans la perspective de la préparation de sa succession ?


    Par Omar Berbiche

  • ils sont apercus apres 3mois que la greve est illegale hahaha

    La CNCPPDH nous soutient

    images 2.jpgLe président de la CNCPPDH, maître Farouk Ksentini, n’apprécie guère les menaces brandies par le ministre de l’Education nationale envers les enseignants afin d’arrêter leur mouvement de protestation, ainsi que celles du ministre de la Santé à l’égard des praticiens de santé publique, toujours en grève. Des procédures qualifiées d’«abusives » par le président de la CNCPPDH. Intervenant, jeudi dernier, lors d’une conférence-débat sur les droits de l’homme tenue au forum d’ El Moudjahid, Farouk Ksentini s’est interrogé : «Pourquoi les pouvoirs publics ont-ils laissé la situation atteindre le pourrissement pour ensuite recourir à la justice pour qu’elle déclare la grève illégale ?» Le droit à la grève est consacré par la Constitution, rappellera maître Ksentini qui a souligné que les textes de loi sont exploités de manière abusive pour être utilisés de manière «encore plus abusive». Tout en soulignant le bien-fondé des revendications socioprofessionnelles des enseignants et celles des praticiens, le président de la CNCPPDH estime que les pouvoirs publics doivent s’inquiéter des problèmes sociaux des travailleurs, notamment leur pouvoir d’achat. Il appellera, ainsi, les pouvoirs publics à privilégier le dialogue et les négociations à la place des menaces à travers le recours à la justice. L’intervenant estime que la grève des enseignants «était pénible mais pas inutile» du moment qu’ils ont eu satisfaction quant à leurs doléances. Il appelle, cependant, les praticiens de santé publique et leur tutelle, toujours en conflit, à se réunir pour trouver une solution «urgente» à cette crise, notamment pour le bien du malade. «Il faudrait forcer les deux parties à se concerter pour trouver une solution», a-t-il déclaré. Un avis que partage son collègue, maître Chérif Chorfi. L’avocat, qui dit ne pas comprendre «pourquoi on a attendu aussi longtemps pour recourir à la justice », a précisé que «l’on ne peut déclarer une grève illégale au bout de trois mois». Par ailleurs, pour maître Ksentini, les droits de l'homme sont «une culture qui n'est pas facile à répandre, et l'Algérie, qui a été colonisée puis a connu une période de terrorisme, a connu un déficit énorme en matière de droits de l'homme». Ne se déclarant pas pessimiste, il a affirmé que «tous les ingrédients» sont réunis pour que l'Algérie devienne un Etat de droit. «Ce n’est pas parce que l’Algérie a raté le train de l’industrie qu’elle ne peut pas rattraper celui des droits de l’homme», a-t-il souligné.

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/20/article...

  • Réelection de Bouteflika : Washington "préoccupé"

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    Les Etats-Unis se sont déclarés  "préoccupés" par les accusations de fraude électorale après la réélection du président algérien Abdelaziz Bouteflika, avec plus de 90% des voix, sans toutefois remettre en cause la légitimité du scrutin.

    "Tout d'abord, nous serons heureux de coopérer avec le président Bouteflika alors qu'il entame son troisième mandat", a déclaré à la presse un porte-parole du département d'Etat, Richard Aker.

    "Nous voulons coopérer avec lui au moment où il poursuit ses réformes économiques et politiques et la réconciliation qu'il a entamée lors de ses premiers termes", a ajouté le porte-parole au cours d'un point de presse.

    "Nous avons connaissance de plaintes et du fait que certains partis de l'opposition ont boycotté l'élection et nous coopèrerons avec le gouvernement algérien pour régler ce problème", a-t-il ajouté.

    "Nous sommes préoccupés par ces questions et nous souhaitons que le gouvernement y réponde mais pour l'instant, nous ne voyons aucune raison de ne pas croire que nous allons continuer à coopérer avec le président (Bouteflika) pendant son prochain mandat", a-t-il conclu.

    AFP

    bouteflika a outrepasser ses droit avec ses sbires la procupation na pas suffit monsieur obama c'est interet du petrole qui vous preocupe,non la misere engendre par se dictateur ni les algeriens qui sont tout les jours que dieux fait suppler dieux pour s'en debarasser et non pas vous qui ete complice de se genocide a ciel ouvert dite le a vos devot chekib et pas mal de gang qui vous serve il sont dans vos universite' et dans gouvernement algeriens 2010

  • Après les enseignants, les corps communs de l’éducation se joignent à la protestation.

    Corps communs de l’éducation : Une série de doléances adressées à Benbouzid



    Bien qu’ils écartent, pour l’heure, l’éventualité d’une grève, les travailleurs affiliés au Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) commencent à rassembler leurs troupes. Le président du syndicat, M. Bahari, dit avoir adressé une lettre de doléances au ministère de l’Education, au Premier ministre, aux présidents des groupes parlementaires pour protester contre « l’injustice flagrante » qu’ils subissent. Ils s’insurgent notamment contre le décret exécutif 08 315 qui, d’après leurs dires, noie les corps communs dans la Fonction publique de façon « irréfléchie » et réclament le statut « d’éducateur ». « Il est aberrant de continuer à noyer les corps spécifiques de l’éducation dans les autres corps de la Fonction publique. Les responsabilités et les missions assignées aux uns et aux autres ne sont pas les mêmes.

    Les premiers font un travail pédagogique tandis que les seconds exécutent un travail purement pédagogique », se plaint M. Bahari. Le syndicat des corps communs de l’éducation réclame également la révision de quatre primes essentielles : il s’agit de la prime de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport ainsi que la prime de service permanent. Le syndicat trouve, par ailleurs, « illogique le fait de ne pas percevoir la prime du sud alors que d’autres corps la reçoivent ». « L’équipe administrative des établissements scolaires est étoffée par la présence des corps communs qui participent avec force et abnégation à l’éducation de nos élèves », écrivent-ils dans un communiqué adressé à notre rédaction, en soulignant que certains travailleurs administratifs touchent à peine 13 000 DA par mois. Le syndicat se dit ouvert au dialogue. M. Bahari espère que les travailleurs de l’éducation n’auront pas à aller jusqu’à entamer des mouvements de protestation pour faire valoir leurs « droits ».


    Par A. B.

  • C’est toujours l’impasse dans la santé

    Réunion de conciliation entre les syndicats et le ministère de tutelle


    Le secteur de la santé publique est toujours dans l’impasse, après l’échec cuisant sur lequel ont abouti les réunions de conciliation des deux syndicats des praticiens avec le ministère de la Santé.


    « C’est soit la soumission des praticiens au diktat du ministre, soit la répression », ont déclaré, hier au cours d’une conférence de presse, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), et Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), qui ont été conviés à une réunion, respectivement, mercredi et jeudi derniers.

    En dépit des discussions, qui auront duré près d’une dizaine d’heures pour le SNPSP et plus de trois heures pour le SNPSSP, c’est sur des PV de non-conciliation que se sont séparées les deux parties. « Les positions n’ont pas avancé d’un iota, tant les représentants du ministère n’ont rien apporté de nouveau, et que pas un semblant de solution ou une amorce d’action concrète n’ont été proposés afin de mettre un terme définitif au blocage », déplorent les deux présidents syndicaux. Ceux-ci avouent d’ailleurs ne pas comprendre l’attitude « bipolaire » du ministre, qui « continue, en aparté, de juger que nos doléances sont légitimes, mais qui s’empresse de crier à la presse l’illégalité de notre débrayage ». Mais plus encore, « il déclare à qui veut l’entendre qu’il reste attaché au dialogue serein et constructif. Sur la forme cela est vrai, mais dans le fond, c’est tout le contraire, puisqu’il veut bien discuter avec nous, sans toutefois œuvrer à satisfaire nos revendications », s’insurge le Dr Yousfi. Et les syndicats médicaux s’étonnent qu’après un long silence, qui a duré près de trois mois, Saïd Barkat enchaîne les déclarations contradictoires, « affirmant une chose et son contraire le lendemain. Qu’il nous épargne ses élucubrations et ses annonces destinées à la consommation », commente le docteur Lyes Merabet.

    Car, nul doute pour les syndicalistes que leur ministre de tutelle tente, à travers ces sorties médiatiques, de manipuler l’opinion publique. « Ce n’est rien de moins que de la provocation afin de susciter des réactions négatives, voire hostiles, chez nos concitoyens à notre égard », accuse le docteur Merabet. « Il déforme notre revendication quant aux logements de fonction, et en axant l’essentiel de ses propos sur cette corruption de contenu, et ce, en pleine crise nationale de logement, il nous fait passer pour des personnes capricieuses et irresponsables, qui font du chantage aux autorités », estime le Dr Yousfi. Et cette cacophonie des points de vue officiels, aussi divergents que nombreux, a de quoi consterner les praticiens grévistes. « Le Premier ministre tire sur nous à boulets rouges, le président de la République mandate un conseiller pour nous recevoir, Abdelaziz Belkhadem, et des commissions parlementaires nous assurent du bien-fondé de notre mouvement, tandis que le ministre de la Santé fait tout cela en même temps. Il serait peut-être temps qu’ils accordent leurs violons une bonne fois pour toutes ! », s’exclame le docteur Merabet.


    Par Ghania Lassal

  • « La guerre contre le terrorisme a pris fin depuis l’élection de Barack Obama »

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    Le chercheur Français spécialiste dans les affaires sécuritaires et des groupes terroristes au Moyen-Orient et au Maghreb, M. Matthieu Guidère, fait part de son analyse sur la décapitation de l’otage Anglais. Dans une interview accordée à El Khabar, M. Matthieu a déclaré que la guerre contre le terrorisme a pris fin depuis l’élection du Président des Etats-Unis, M. Barack Obama.

    El Khabar : d’après vous, pourquoi l’organisation terroriste, Al-Qaida, publie-t-elle des photos sur la décapitation de l’otage anglais, et est-ce qu’on peut croire ces photos ?

    M. Matthieu Guidère
    …en fait, Al-Qaida n’a pas publié les photos sur la décapitation de l’otage anglais, parce que elle ne veut pas donner l’impression qu’elle est une organisation sanguinaire. Les chefs de Al-Qaida ont appris beaucoup de choses des incidents produits en Iraq, et en Afghanistan, c'est-à-dire, la publication des photos des otages décapités, pourrait avoir une réaction hostile contre l’organisation, et lui donne une image d’un « monstre » dépourvu de tout humanisme. Je crois que la non publication des photos des otages décapités s’inscrit dans une stratégie d’information, adoptée par l’organisation terroriste, à travers laquelle ,elle fait preuve de fermeté « en passant à la décapitation », mais, en revanche, cette stratégie n’est pas aussi spectaculaire. Ainsi, ne devons pas avoir des doutes sur la décapitation, parce que l’organisation terroriste n’a pas d’intérêt de mentir sur la décapitation d’un otage.

    El Khabar : c’est pour la première fois que Al-Qaida tue un ressortissant occidental, depuis le kidnapping de 2003, comment expliquez-vous cela, sommes-nous face à une nouvelle méthode adoptée par cette organisation, dans la région ?

    M. Matthieu Guidère
    : en effet, c’est la première fois que l’organisation a mis sa menace en exécution, ce qui constitue une nouvelle étape, démontrant l’intransigeance des décisions prises par Al-Qaida dans le Maghreb Islamique. Ce qui est frappant, c’est que le kidnapping n’est plus considéré comme un moyen du financement des activités de l’organisation, mais plutôt une méthode de négociation, plus efficaces. On doit prendre en considération que le terroriste qui a exécuté l’otage Anglais, n’est que le nommé Abdelhamid Abou Zaid, le plus jeune, et le plus intransigeant.

    El Khabar : partagez-vous l’approche indiquant que la décapitation de l’otage Anglais, est une provocation pour l’Angleterre et les Etats-Unis, pour les emmener à intervenir dans la région du Sahel, et par la suite, les groupes de Al-Qaida vont prendre cette intervention comme prétexte, pour attaquer les régimes locaux, et les intérêts occidentaux dans la région ?

    M. Matthieu Guidère :
    je ne pense pas que la décapitation de l’otage Anglais, cible la Grande Bretagne, ni un prétexte pour l’intervention militaire dans la région, cela est expliqué par deux raisons, le premier, c’est la faiblesse de la présence de la Grande Bretagne dans le Maghreb, alors que la deuxième, est justifiée par l’assistance militaire fournie par les Etats-Unis  aux pays du Sahel. Par ailleurs, l’Administration de Obama n’a pas l’intention de s’engager dans une autre guerre, notamment dans le Maghreb.

    El Khabar : pourquoi les négociations menées entre Al-Qaida, et la Grande Bretagne, ont-elles échouées, alors qu’avec les autres pays occidentaux, à l’exemple de l’Allemagne et le Canada, elles ont réussi ?

    M. Matthieu Guidère
    : les négociations ont échoué, tout simplement, car la Grande Bretagne n’a pas accepté de négocier sur le sort de son ressortissant, qui a eu le même sort des 10 otages exécutés en Iraq et en Afghanistan.

    Source : El-Khabar

  • Manipulations médiatiques : Comment l'administration Bush façonne l'information

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    C'est un article fleuve, de ceux que sait produire la presse américaine, une investigation fouillée, qui s'appuie sur l'examen de 8 000 pages de documentation. Le New York Times dénonce dans son édition du 20 avril les liens coupables entre les experts militaires employés par de nombreux médias américains et le Pentagone. Sur le site Internet du journal, les visages de ces analystes font la une, sous la mention "message machine".

    L'article s'ouvre sur un voyage organisé à Guantanamo par l'administration Bush pour quelques uns de ces experts militaires. Chahuté par le scandale de "ce goulag des temps modernes" (expression d'Amnesty International), le gouvernement américain profite de ce voyage à bord de l'avion utilisé normalement par le vice-président pour faire valoir sa position auprès de ces anciens officiers devenus des relais d'opinion.

    Il ne s'agit là que d'un exemple. Pour décrypter ces relations dangereuses entre consultants médiatiques et pouvoir, le journal a obtenu devant la justice que lui soient communiqués toute une série de courriels, transcriptions et documents. A la lecture de ceux-ci, le journal conclut à l'existence de "relations symbiotiques" qui outrepasse la ligne de partage qui doit séparer les journalistes et le gouvernement.

    "FAÇONNER LE TRAITEMENT DU TERRORISME"

    Des documents du Pentagone qulifient ces consultants d'"auxiliaires" chargés de "multiplier la force du message" et de diffuser les "thèmes et messages" de l'administration, en les faisant passer pour "leurs propres opinions". Ces liens sont souvent aussi très concrets : la plupart de ces commentateurs travaillent parallèlement pour des entreprises en contrat avec le département de la défense, sans toujours le révéler aux médias qui les emploie. Pour ces hommes, un voyage tel que celui organisé fin 2003 en Irak est aussi une opportunité rare d'entrer en contact avec ceux qui décident des achats militaires.

    Le Times explique que le système s'est mis en place tandis que se préparait la guerre en Irak et n'a pas cessé de fonctionner depuis. Avec une seul objectif : "transformer les analystes en une sorte de cheval de Troie médiatique, un instrument destiné à façonner le traitement du terrorisme de l'intérieur des grands réseaux de radio et de télévision".

    Interrogé par le journal, le Pentagone a défendu son travail avec ces consultants, en affirmant ne leur avoir toujours fourni que des informations exactes. Pour le porte-parole du DoD Bryan Whitman, "l'intention et le but n'est rien d'autre qu'une tentative sérieuse d'informer le peuple américain". Il ajoute qu'il serait "assez incroyable" de penser que des officiers à la retraite pourraient être utilisés "comme des marionnettes par le département de la Défense".

    source Le Monde

  • les conneries du ministre de la sante' en toute impunite'

    مجرد رأي

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    مجرد رأي

    elkhbar02190310.jpgمر الشتاء ومازال تعداد الشعب الجزائري 8, 34 مليون نسمة، أي أنهم لم يموتوا بأنفلونزا الخنازير، رغم أنهم رفضوا التلقيح والانصياع لتعليمات وزير الفلاحة السابق ووزير الصحة الحالي سعيد بركات. وبغض النظر عن فضيحة الكمية الكبيرة للقاح التي ما تزال في مخازن المخابر ومديريات الصحة دون استعمال، فإن الهلع الذي تسببت فيه الأخبار اليومية عن الوفيات في المدارس ومصالح الولادة في المستشفيات لن ينسى. كما لن ينسى التلاميذ الذهاب إلى المدرسة بكمامات تستخدم في البناء أو لدهن السيارات لأنهم لم يجدوا كمامات طبية، والعائلات التي اقتنت صابونا مستوردا يفوق سعره 500 دينار، لأنهم لم يريدوا المخاطرة بصحة أولادهم.
    وزير الصحة في بطالة إجبارية منذ انتهاء حملة التلقيح ضد أنفلونزا الخنازير، لسبب بسيط، وهو أن قطاعه مشلول بإضراب عام للأطباء منذ ثلاثة أشهر، دون أن يتمكن من إيجاد حل له، لدرجة أن الأطباء فهموا أنه لا يملك الحل والعقد، فاتجهوا إلى رئاسة الجمهورية. وإن لم يجرؤ بركات على الاقتداء بزميله في الحكومة أبوبكر بن بوزيد، الذي هدد بطرد كل الأساتذة المضربين، إلا حاول استخدام أسلوب التخويف هو أيضا، من خلال تصريح غريب يقول فيه إن القرار الأخير سيعود للدولة وليس للنقابات، في الوقت الذي يعترف فبه أن الحوار مستمر.
    ماذا لو استخدمت الأموال التي صرفت في شراء لقاح بدأت الشكوك حوله قبل أن يصل إلى الجزائر، في شراء أدوية لمرضى السرطان الذين يموت منهم خمسون كل يوم، أو لشراء بعض لقاحات الرضع المفقودة في المستشفيات، ويضطر بعض الأولياء لجلبها بالطرابندو.
    وإلى أن يثبت العكس، فإن الأطباء هم الذين كانوا على حق عندما حذروا من فشل حملة التلقيح، لأنها جرت دون استشارتهم وفي غيابهم لأنهم كانوا في إضراب. أما المنظمة العالمية للصحة التي أصدرت التوصيات وأمرت بشراء اللقاحات، فلن تكون هنا لتدافع عن بركات، وسيضطر لتحمّل تبعات قراراته لوحده.
    قد يكون الوزير بركات الذي تحدث يوما وقال إن رئيس الجمهورية أعطاه تعليمات صارمة بعدم ادخار أي جهد وصرف كل الأموال اللازمة لحماية الجزائريين من الأنفلونزا، عمل بمنطق ''الرئيس على حق دائما''، لكن مسؤوليته كاملة وغير منقوصة، كما أن راتبه تلقاه كاملا وغير منقوص
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    http://www.elkhabar.com/quotidien/?idc=54

  • 512 familles relogées : la victoire de la cité Diar Echems

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    Après des décennies de désespoir qui ont provoqué les émeutes de l'automne dernier, 512 familles de la cité Diar Echems à El Madania ont été relogées hier dans des appartements flambant neufs dans la commune de Tixeraine, alors que 1200 autres familles attendent toujours.

    Ce dimanche matin, les agents communaux d'El Madania ont commencé à raser les bidonvilles de la cité Diar Echems dont les habitants ont été relogés tôt dans la matinée dans des appartements flambant neufs à Tixeraine, dans la commune de Birkhadem. Après que les habitants aient déserté les lieux, les services de la commune sont entrés en action dès la première heure de la journée d'hier pour démolir les baraques de fortune que les riverains de la cité Diar Echems avaient installées dans les années précédentes afin de fuir l'exiguïté dans laquelle ils se trouvaient depuis l'indépendance.

    La veille, dans la nuit de samedi à dimanche, 212 familles habitant ces bidonvilles ont été relogées dans des conditions décentes et «dignes de l'Algérie indépendante» comme le fera remarquer un élu local présent sur les lieux. Aujourd'hui, 300 autres familles habitant des F1 dans les trois bâtiments surplombant ces bidonvilles, vont les rejoindre.

    Arrivés sur place hier, nous avons pu rencontrer les responsables du quartier qui étaient très contents, mais n'ont pas omis de nous signaler que de nombreux habitants de Diar Echems restent toujours dans la précarité. «Ce n'est pas tout le monde qui a été relogé», nous dit-on, expliquant que les bâtiments de la discorde ont été à l'origine du soulèvement de l'automne dernier. «300 familles seulement ont bénéficié de nouveaux logements, les 1200 autres qui resteront ici continueront à broyer du noir», nous a déclaré Amar, ajoutant que

    «Diar Echems ne mourra jamais», pour signifier que le problème de cette cité persistera toujours.  Parmi les locataires de fortune qui attendent  toujours l'heure de la délivrance, on trouve Djelloul qui, dans les années précédentes, a cru régler son problème avec l'achat d'un appartement à Bab Ezzouar. Mais ce logement était en litige et Djelloul et sa famille se sont retrouvés sous une tente espérant bénéficier comme leurs voisins d'un appartement.

    La chose ne s'est pas réalisée, et Djelloul et sa famille sont restés sous leur tente à attendre des jours meilleurs. Les membres du comité de quartier non bénéficiaires étaient désabusés. Ils nous ont signifié que «si le fait de construire des bidonvilles nous permet de bénéficier de logements dans les années à venir, on le fera puisque l'Etat a décidé de reloger les occupants des bidonvilles, y compris les arrivistes qui n'ont rien à voir avec les vrais habitants de Diar Echems qui sont là depuis l'indépendance».

    Pour les non bénéficiaires, c'est la désillusion totale. Pour eux, ce n'est pas la première fois qu'ils passent à côté d'un relogement puisqu'il était prévu qu'ils bénéficient d'appartements il y a de cela dix ans. Mais les victimes des inondations de Bab El Oued en 2001 puis celles du séisme de 2003 ont eu la priorité. «Nous espérions que cette année serait la bonne mais voila que le rituel se répète encore une fois», nous ont-ils signifié.

    Le Temps

    Réactions 

    • sulte a legard du jeune lyceene declare qu il ete mal informe,ya borab un ministre de linterieur est mal informe par ses pantins ,alors vous me dite qoi alors ,et se bouteflika lui meme je me rappelle bien,que lorsque la kabylie est en feu il na meme pas digne prononce un mot,au lieu de sa il a prit l avion ver l afrique central pour assisste a une reunion sur un conflit entre deux tendance noir alors la vous me dite el moudjahed el aàdhime,alors soyons un peu realiste ,je crois que meme il a eu une quelquonque revendication,social au politique ,identitaire cela vaut la peine,pour un president,d etre parmi les siens,alors la vous me dite qoi lorsque un president fuit son peuple en plein crise moi je dirai qu il a sauve sa peau c est tout ,il a cru que c est un coup d etat alors il a fait ses valises;;
    • Posté par thirga, 19 Mars, 2010
      A mon avis, on est dans la surenchère. Le problème des bidonvilles, de l’habitat précaire d’une manière générale de la crise du logement étale la gestion par le désordre et la matraque d’un pouvoir rentier et xénophobe envers son propre peuple. C’est tjrs les mêmes qui bénéficient des logements à voir les affaires florissantes des agences immobilières. Les ayants droits, les clans du pouvoirs, les comités de grues au soutien de … vendent et revendent avant la distribution pardon l’auto-attribution des logements. Il faut commencer par exiger, comme le fait le RCD, des Apc de rendre public toutes leurs activités, étendre ça aux gestionnaires du foncier en commençant par les dairate et les walis. Monsieur Adou, le pote d’Alger, s’est manifesté avec ses relogements d’urgence, ses projets de milliers de logements pour éloigner la plèbe du centre ville. Les quartiers proches du Palais d’El Mouradia doivent être protégés des contestataires de Diar Echems, Zaatcha…Et pourtant il y a peu de temps, le responsable de la communication de la gendarmerie nationale tirait la sonnette d’alarme sur la ceinture d’insécurité de la Capitale que représentent les bidonvilles jusque là encouragés par des luttes de clans, de leadership et de pouvoir. Une situation générée par la gestion par le désordre autrement les textes sont clairs en termes de droits, d’urbanisme, de sécurité, d’hygiène, de respect de la personne humaine.Des bras existent, des milliards de dollars enrichissent nos ennemis, des terres sont livrées au désordre urbanistique, les ministres et les commissions passent leur temps à annoner sur l’unique …. Le pouvoir est-il sénile à ce point?
    • Posté par farouk bougandoura, 17 Mars, 2010
      ben m'hidi avait dit "une grenade qui explose à alger donne plus de résultats que l'anéantissement d'un bataillon de hussards ( armée française) dans les aures" c'est toujours valable , je m'explique : une émeute à alger donne plus de résultats que 1000 émeutes loin de la capitale" . démonstration: les habitants de diar ech chems ont été relogés grace à une émeute à alger , quant est il des habitants des bidonvilles loin de la capitale dont les habitants ont provoqué des émeutes ? rien , ils ne sont toujours pas relogés.
    • Posté par Benhacene, 16 Mars, 2010
      @ Benouareth. Il faut appeler un chat, un chat. La mentalité fière et rebelle dont vous parlez est la caractéristique principale d'une région du pays : LA KABYLIE, qui a résisté et vaincu tous les envahisseurs que l'Algérie a connus depuis des millénaires. C'est pour cela que ce que vous appelez, à juste titre d'ailleurs, "le clan de Tlemcen" ou le "clan de Oujda" a voulu des son installation au pouvoir en 1999 par les décideurs, dont la majorité étaient des kabyles, neutraliser cette région et la domestiquer pour transformer l'Algérie en un second Maroc dominé par un makhzen issu essentiellement de Tlemcen. L'assassinat de Massinissa GUERMAH dans une brigade de gendarmerie a mis le feu dans la région de la Kabylie et a été un prétexte fallacieux pour l'isoler, l'appauvrir et l'humilier afin de la faire céder sans que les autres régions du pays, livrées à elles memes, ne lui témoignent la moindre sympathie ou solidarité. Bien au contraire, en Juin 2001, les Algérois ont été montés et armés par le DRS pour s'opposer aux centaines de milliers de Kabyles qui ont effectué une marche pacifique sur Alger pour dénoncer les crimes ignobles dont ont été victimes 136 jeunes Kabyles, qui ont voulu dénoncer les paroles scélérates de Zerhouni au sujet de GUERMAH, traité de "voyou" par cette vieille crapule. Qu'on le veuille ou non, le "Printemps noir", comme les différentes manifestations et grèves, qui l'ont précédé ou suivi, qui ont eu lieu dans de nombreuses regions du pays, ont jeté les bases solides d'une Algérie nouvelle, jeune, vigoureuse, prospere et forte par sa diversité. Vive l'Algérie ! Vive la République ! A bas les mercenaires et les corrompus !
    • Posté par M..Semaoun, 16 Mars, 2010
      Cher frère Benchiha, moi aussi je suis très confiant et optimiste pour notre pays.Tous ceux qui ont fait du mal au peuple algérien, a commencer par Boumediène ont fini dans la trappe. Ou sont Ben Bella, Nezzar, Belkheir, Mohamed Lamari et "hadj" Smain Lamari , qui disait "s'il faut, pour garder le pouvoir, tuer les trois millions qui ont voté pour le FIS en 1991, je le ferai avec plaisir" ? Ou seront demain Toufic ou le nain de jardin qui veut faire des racine a El Mouradia car il a peur d'assumer les erreurs et les abus tragiques que lui, son clan de voyous et ses ministres-serpillières ont commis depuis 1999 ? De mauvais souvenirs, que de mauvais souvenirs enfouis dans la mémoire collective du vaillant peuple algérien. Leur fin approche et ce ne sont pas leurs chiens de garde comme Ouyahia ou Zerhouni qui pourraient faire quoi que ce soit de bon pour eux. A quoi ont servi les 200 000 policiers dont Tounsi se vantait ? Ils n'ont meme pas pu lui eviter les cinq balles que le colonel Boultache, le digne fils de Bedjaia lui avait loge dans le crane ? Les bunkers les plus renforces ne pourront rien contre la volonte de Dieu et ce n'est pas le cinema pitoyable auquel Bouteflika et ses frères se sont livres devant leur pyramide d'El Mouradia en y recevant la famille Zidane, qui va nous convaincre qu'il n'est pas moridond. Nous ne nous réjouissons pas de cet état, auquel nul ne pourra échapper, nous ne faisons que le lui rappeler car ce ne sont certainement pas ses courtisans qui le feront.
    • Posté par Farid M, 16 Mars, 2010
      Ce que nous apprend la presse c'est que des centaines de familles sont relogées en marge d'une grande galère et d'un combat plutôt stoique.Soit. On ignore cependant tous les dessous de ces attributions. Preuve: si la presse a encore rapporté des émeutes ayant succédé à l'opération de relogement en question,c'est que beaucoup de ceux qui restent à reloger s'estiment sérieusement lésés. A-t-on vraiment attribué ces toits décents à des Algériens qui n'en ont pas eu déjà? Va-t-on bannir un jour le favoritisme ou encore le"piston" dans notre pays?
    • Posté par Moumen, 16 Mars, 2010
      Vous avez entièrement raison Benouaret "ce pouvoir arrogant et inculte", comme vous le dites si bien, baisse le pantalon, au sens propre ( scanner des aéroports )et figuré devant les pays étrangers pour le laisser piller encore le "butin" de la guerre que les chouhadas trahis ont faite. Les imposeurs sont ainsi faits : ils trahissent le passé et compromettent l'avenir pour perdurer au pouvoir. Le glas va bientôt sonner pour eux et leur progéniture néfaste et malfaisante.
    • Posté par momo, 16 Mars, 2010
      Dans notre pays ou il n'y a que le language de la violence qui passe,si tu veux user des voies civilisées, tu risques de buter sur un arsenal juridique taillé sur mesure pour aller à nos gouvernants, regarder un peu ce qui se passe dans les secteurs de l'éducation et la santé, la justice aux ordres est actionnée pour taxer les grévistes de "horls-la-lois", ce pouvoir fait mine d'ignorer l'effet de l'explosion, s'il celà aura lieu, mais je leur reconnais qu'ils sont des fonceurs, rien n'a pu les freiner, meme pas les grands scandales qui ont éclaboussé de hauts fonctionnaires de l'Etat, mais de quel Etat parle-t-on? une meute de charognards qui de nourrit sur les reste du peuple qu'ils ont anéanti
    • Posté par Benchiha, 16 Mars, 2010
      Cher Monsieur ou Madame Benouaret, il n'y a de Grand et de Fort que Dieu, le Tout Puissant, l'Eternel. Quant au pauvre être humain, de la poussière il est venu et à elle il retournera et Dieu décidera de son nouveau sort. Les Savants et les Sages savent cela et évitent la responsaabilité et le pouvoir corrupteur comme la peste pour sauver leur âme. Je suis de ceux qui sont convaincus que Dieu aime encore notre pays irrigué du sang pur de ses Justes et de ses vaillants chouhadas de toutes les guerres qu'il a menés, à travers les siècles et Il va le libérer des voyous qui le prennent en otage et volent ses richesses naturelles et son argent. il suffit que Bouteflika, leur "tête pourrie", tombe et elle n'est pas loin de sa chute, pour que les autres organes soient disloqués. Quelle fin de règne !
    • Posté par Benouaret, 16 Mars, 2010
      Les tangos ont compris que ce pouvoir arrogant et inculte, imposé par la force des armes en 1962, ne comprend qu'un seul langage : celui de la force, la plus brutale possible. Au prix de sacrifices énormes, ils l'ont mis a genoux et l'ont forcé a signer avec eux une armistice en 1999 en contrepartie de concessions et de compensations morales et matérielles importantes. Les plus malins des concitoyens ont utilisé chacun a sa maniere, la pression ou le chantage pour arracher leurs droits bafoués ou niés. Les ouled familia, qui n'ont pas pu quitter l'enfer qu'est devenue l'Algérie, depuis 1990, subissent l'humiliation et le déni et se taisent en attendant des jours meilleurs ou de se venger comme ils pourront. L'Etat de non droit s'est aggravé depuis que le clan de Tlemcen a été installé au pouvoir en 1999 et a imposé sa mentalité féodale aux Algériens fiers et rebelles. Leur jour viendra.
    • Posté par toutvabien, 16 Mars, 2010
      le probleme du logment en algerie ne sera jamais reglé tant qu'il y aura la speculation. l'etat au lieu de promouvoir la location choisit des formules qui engendre la speculation a savoir l'acces a la propriété. les gens gens ont besoins d'habiter donc la solution c'est la location pure et simple et les collectivites locales doivent garder la propriété des biens immobiliers.
    • Posté par tarlahmam, 15 Mars, 2010
      QU'EN EST IL DES AUTRES FAMILLES DE L'INTERIEUR DU PAYS.DIAR ECHEMS C'EST ALGER ALORS ON A PEUR POUR L'IMAGE DE FAKHAMATOUHOU.PENDANT QUE DES MILLIERS DE LOGEMENTS ACQUIS AUPRES DE L'ETAT SONT LOUES.L'ETAT DOIT LES RECUPERER.OU LES DONNER AUX LOCATAIRES
    • Posté par jacques chirac, 15 Mars, 2010
      les riches se servent a leur guise , les pauvres sont servis par l'état poltron qui redoute les emeutes et la classe moyenne , qui nest ni riche , ni pauvre ,elle ATTEND ...depuis une décennie (c'est mon cas)qu'on veuille bien lui remettre les logements AADL q'elle aurait du occuper 18 mois après avoir payé 140.000 DA d'avance (c'est encore mon cas)...
    • Posté par Farid M, 15 Mars, 2010
      C'est formidable de savoir que 512 familles de la cité Diar Chmems sont relogées. Que sait-on néamoins de la crise de logements da,s laquelle notre pays est sérieusement empêtré? Il y a cependant pendant de gens qui vont volontairement s'établir dans les millions de maisons de fortune que compte notre pays juste pour donner à qui de droit l'alibi du besoin. Ce phénomène, s'il est rare en kabylie, il me semble, fait fureur dans d'autres régions. A défaut d'avoir une base de données informatiques fiables sur chaque citoyen, notre administration qui n'excelle que dans la sale besogne bureaucratique, va-t-elle un jour pouvoir cesser de donner des logements à de mêmes personnes dans des wilayas différentes?
    • Posté par Mahmoudi, 15 Mars, 2010
      La victoire des habitants de Diar Echems est celle de tous es algériens et algériennes mahgourine, exploités par une caste de vautours et de prédateurs qui ruinent le pays avant de rentrer cehz eux. Allez vous en voyous ! Rentrez chez vous salauds ! A bas les voleurs et les corrompus qui pillent le pays !
    • Posté par Dalila Mostaganem, 15 Mars, 2010
      Je suis très contente ,ils ont trop souffres malgré leur proximité du pouvoir Algérien chose qui confirme l'incapacité de nos hauts dirigeants a comprendre la douleur de ces simples citoyens, a Mostaganem pas très loin de la capitale les dossiers de logements s'entassent depuis 1999 les gens vivent une précarité quasi totale et les dirigeants de la wilaya ou de la daïra et même de la commune s'enferment dans leurs bureaux au chaud avec le thé et les gâteaux ; C’est pour ce genre de gouvernants que l'Algérien est contraint a la violence pour revendiquer le minimum de droit social, ce même algérien qui courrait depuis quelques mois dans la rue comme un fou avec le drapeau a la main criant vive l'Algérie!
    • Posté par ORAN, 15 Mars, 2010
      Vous voyez quand on bouge on recolte satisfaction et gain de cause. RIEN NE SE DONNENT DANS UN REGIME VOYOUCRATIQUE, ET MAFIOCRATIQUE , TOUS S'ACQUIERENT.
  • La dernière bourde de Zerhouni

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    Il y a deux mois, la France décidait de classer l’Algérie parmi les pays à haut risque « pourvoyeurs de terrorisme », pour lesquels les procédures de sécurité aérienne ont été renforcées. Elle sera suivie, trois jours plus tard, par l’administration américaine, sous la direction de Barack Obama, qui met l’Algérie sur la liste des 14 pays accusés par Washington de «soutenir le terrorisme»  et dont les  ressortissants, de même que les passagers y ayant transité seront soumis à des contrôles poussés.
    Xavier Driencourt, l’ambassadeur de France en Algérie avait alors soulevé une tempête en déclarant : « L’Algérie a été incluse dans ces mesures à cause de la persistance de la menace terroriste sur son territoire »
    Mais voilà que le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni déclare que le terrorisme a perdu sa force mais demeure toujours un risque. Lors de la cérémonie de clôture d'une session de formation des chefs de Sûreté de daïras à l'Ecole supérieure de police de Chateauneuf, à Alger, Zerhouni a indiqué que « la République attend des services de sécurité plus d’efforts et de vigilance, parce que même si le terrorisme soit affaibli, il représente toujours un risque »
    Exactement ce qu'a dit l'ambassadeur français !
    Merci Zerhouni.

    L.M.

  • L'Express et la guerre des clans en Algérie

    Dans une atmosphère de fin de règne, les luttes d'influence au sommet de l'Etat reprennent de plus belle. Sous couvert de lutte anticorruption.

    Y a-t-il un pilote dans l'avion? Il y a moins d'un an, le 9 avril 2009, Abdelaziz Bouteflika était triomphalement réélu à la présidence de la République algérienne avec un score de plus de 90 %. Non sans avoir été auparavant adoubé par le tout-puissant patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) - les services secrets - le général Mohamed Médiène, dit "Toufik".

    Mais, depuis quelques semaines, le chef de l'Etat a quasiment disparu des écrans radar. Le 24 février dernier, il a manqué la traditionnelle cérémonie marquant l'anniversaire de la nationalisation (en 1971) des hydrocarbures. Il était aussi absent, deux jours plus tard, lors des funérailles d'Etat du colonel Ali Tounsi, directeur général de la police nationale, assassiné par son plus proche collaborateur dans des circonstances non élucidées.

    Quant aux Conseils des ministres, ils se font de plus en plus rares... Une courte séquence télévisée a montré le président, le 3 mars, entouré de ses frères, en compagnie du footballeur français Zinédine Zidane. Des images destinées, de toute évidence, à couper court aux rumeurs qui ont relancé les critiques sur la dérive monarchique du régime.

    Le compromis n'aura tenu que quelques mois

    Dans cette atmosphère de fin de règne, les luttes d'influence au sommet de l'Etat sont reparties de plus belle. Le compromis entre l'"armée des costumes" - le sobriquet du DRS - et le clan présidentiel, qui avait permis la réélection de Bouteflika, n'aura tenu que quelques mois. Dès la mi-décembre 2009, les hostilités ont repris, sous couvert de lutte contre la corruption. Officiellement, cette vaste opération "mains propres" résulterait d'une "inspiration présidentielle". Mais personne n'est dupe. Diligentée par les services de Toufik, elle ne vise que les hommes du président. "C'est du bluff, affirme ainsi Hocine Malti, un ancien dirigeant de la Sonatrach devenu consultant international. Il n'y a pas de lutte contre la corruption, ce ne sont que des règlements de comptes."

    C'est à la fin de l'an dernier qu'éclate la première affaire. Elle concerne le "chantier du siècle", un projet d'autoroute qui doit traverser le pays, de la frontière marocaine à celle de la Tunisie. Les révélations portent sur de très généreuses commissions - au moins 200 millions d'euros - versées par des entreprises chinoises à des intermédiaires.

    Des têtes tombent: celle du directeur du cabinet du ministre des Travaux publics, du secrétaire général du ministère et de plusieurs hauts fonctionnaires, dont certains sont proches d'un frère du chef de l'Etat, Saïd Bouteflika. S'il ne perd pas son poste, le ministre, Amar Ghoul, un islamo-conservateur qui a le soutien du président, est éclaboussé par le scandale.

    Puis, le 12 janvier de cette année, c'est au tour de la Sonatrach de faire la Une des journaux. Cette société, qui produit et exporte le pétrole et le gaz algérien, fournit au pays 98% de ses devises et à l'Etat 60% de ses recettes. En clair, elle est le coffre-fort de l'Algérie. En quelques jours, elle est décapitée. Son PDG, Mohamed Meziane, est placé sous contrôle judiciaire, deux de ses enfants sont sous les verrous, tout comme deux des vice-présidents de la compagnie, ainsi qu'un ancien patron du Crédit populaire d'Algérie, Hachemi Meghaoui, et son fils. Dans la ligne de mire des enquêteurs du DRS: le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, l'une des figures du clan présidentiel.

    Faux handicapés

    L'Algérie occupe la 111e place, sur 180, dans le palmarès 2009 de l'ONG Transparency International, qui classe les pays en fonction de leur degré de corruption. Pots-de-vin, prévarication, tricherie : le mal est endémique. Aucun secteur de la société n'est à l'abri. Le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, vient ainsi de révéler que ses services avaient découvert l'existence de 121 000 "bénéficiaires indus" dont 600 faux handicapés. Tous en excellente santé.
    Reste à savoir pourquoi le patron des services a décidé de déterrer la hache de guerre. Depuis sa première élection à la tête du pays, en 1999, Bouteflika n'a eu de cesse d'élargir la marge de manoeuvre de la présidence. La disparition de plusieurs hauts gradés appartenant, dans les années 1990, au club des "décideurs" - une poignée de militaires qui faisaient et défaisaient les présidents - l'ont aidé à y parvenir. Mais il n'a pas, jusqu'ici, réussi à entamer l'influence des services secrets et de leur puissant patron.

    A-t-il tenté, après sa réélection, en avril 2009, de faire passer le DRS sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, l'un de ses hommes de confiance? Toufik a-t-il jugé que l'immobilisme du chef de l'Etat était dangereux pour le pays? L'un des deux a-t-il rouvert la guerre de succession mise entre parenthèses lors de la présidentielle de l'année dernière? Bouteflika rêve toujours de voir son frère Saïd lui succéder, mais les militaires n'en veulent à aucun prix... La campagne actuelle sonne en tout cas comme un rappel à l'ordre: le président ne doit pas oublier qui l'a fait roi. Ni où se situe le vrai pouvoir.

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    C

     

    Comment ripostera le chef de l'Etat?

    Il est possible aussi - c'est la thèse que défend Hocine Malti, l'ex-dirigeant de la Sonatrach - que le DRS se soit inquiété de la réserve manifestée par les Etats-Unis à l'égard de la présidence algérienne depuis l'arrivée de Barack Obama. L'armée, qui s'enorgueillit d'être devenue l'une des pièces maîtresses du dispositif antiterroriste de Washington dans la zone saharo-sahélienne, est très attachée à cette relation avec la première puissance mondiale: elle lui permet de redorer son blason et de faire oublier la "sale guerre" des années 1980.

    Or Chakib Khelil, le ministre de l'Energie et des Mines, vrai patron de la Sonatrach, ne dispose plus à Washington des mêmes réseaux que du temps de George W. Bush. Très proche des pétroliers qui gravitaient dans l'entourage de l'ancien président américain, cet allié de Bouteflika était, jusqu'à l'élection d'Obama, également très utile, par son entregent, au "clan Toufik", ce qui le rendait intouchable. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Pourquoi, dans ces conditions, laisser les clefs du "coffre-fort" au chef de l'Etat? Pour la petite histoire, Chakil Khelil est le seul homme politique algérien à avoir indirectement reconnu l'existence d'une guerre au sommet de l'Etat en affirmant que ni lui "ni le clan présidentiel" ne se sentaient visés par les scandales...

    Quel sera le prochain épisode? Déjà, Alger bruisse de rumeurs sur ce que pourrait être la riposte du chef de l'Etat. Certains lui prêtent l'intention de rouvrir l'enquête sur l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, abattu en juin 1992, six mois après sa prise de fonction, par un sous-lieutenant des forces spéciales. Le Quotidien d'Oran évoquait aussi récemment la mise en place d'une commission chargée d'examiner les circonstances dans lesquelles l'un des dirigeants de la sécurité militaire, le général Fodil Saidi, a trouvé la mort sur une route déserte aux confins du Sahara en 1996. Le chef de l'Etat de l'époque, Liamine Zeroual, envisageait de le nommer à la tête des services secrets

  • FAI FAWRI FAIT DES SIENNES EN PERTUBANT LE RESEAU

    EN RAISON DU MAUVAIS ET PERTUBATION DE FAI  ALGERIE FAWRI NOUS SOMMES DANS IMPOSSIBILITE' DE CONTIUER A DIVULGUER DES INFOS SUR ALGERIE ET PEUT ETRE + LA CENSURE DE L'INTERNET EN ALGERIE NOUS SOMMES VRAIMENT DESOLE'

    LA DIRECTION

  • Reporters sans frontières : l’Algérie sur la voie d’une censure d’Internet ? Reporters sans frontières s’inquiète du blocage du site web de la radio d’informations indépendante Radio Kalima-Algérie, ww.kalimadz.com, et de sa diffusion par satellite. «


    Reporters sans frontières : l’Algérie sur la voie d’une censure d’Internet ?

    Reporters sans frontières s’inquiète du blocage du site web de la radio d’informations indépendante Radio Kalima-Algérie, ww.kalimadz.com, et de sa diffusion par satellite.

    « Nous craignons que cet acte de censure n’inaugure le début d’un contrôle d’Internet dans le pays. Nous demandons aux autorités algériennes de fournir des explications et d’ordonner le déblocage immédiat du site, effectué de manière arbitraire. Il ne faudrait pas que l’Algérie fasse son entrée dans la liste des pays qui censurent la Toile, sans quoi le droit à la liberté d’expression des Algériens en pâtirait », a déclaré l’organisation. Et d’ajouter : « cette affaire soulève également le problème du monopole de l’audiovisuel dans le pays. Nous demandons aux autorités de libéraliser le secteur dans un souci de respect du pluralisme de l’information. »

    Le 16 mars 2010, le site de Radio Kalima-Algérie a été rendu progressivement inaccessible dans les différentes régions du pays, avant d’être complètement bloqué le 17 mars. Tout comme sa diffusion par le satellite Hotbird d’Eutelsat, le 18 mars. Reporters sans frontières a écrit à l’entreprise européenne, basée à Paris, le 19 mars, afin de lui demander des explications.

    Voir la lettre ci-jointe.

    Radio Kalima-Algérie a été lancée le 25 janvier 2010, par un groupe de journalistes indépendants. Elle est la seule radio algérienne privée alors que le gouvernement contrôle tous les médias audiovisuels depuis l’indépendance du pays, en 1962. Cette radio d’informations indépendante diffuse ses programmes en arabe, en français et en amazig. Ils abordent des questions liées à la culture, aux droits de l’homme et aux libertés publiques et atteignent une audience quotidienne de 15 000 à 20 000 personnes.

    Radio Kalima-Algérie a déjà traité de sujets sensibles : elle a annoncé l’assassinat du directeur de la sûreté générale, en contradiction avec la version officielle, et dénoncé des affaires de corruption dans lesquelles des membres du gouvernement algérien seraient impliqués. Des sujets ensuite repris par certains médias algériens, au grand dam du gouvernement. D’après le responsable de la radio, le journaliste Yahia Bounouar, « les autorités algériennes ne peuvent pas admettre que les médias sont au service des citoyens, et non de leur propagande. C’est un rappel à l’ordre, un signal pour tous les autres ». Il précise qu’il ne compte pas baisser les bras : « Nous allons continuer. Nous mettons à la disposition des internautes des serveurs proxies afin qu’ils puissent contourner la censure et accéder à www.kalimadz.com ».

    Le site de Radio Kalima-Tunisie et le journal indépendant en ligne Kalima, dirigés par la journaliste tunisienne Sihem Bensédrine , sont bloqués en Tunisie. La Tunisie fait partie de la nouvelle liste des « Ennemis d’Internet » publiée le 12 mars dernier par Reporters sans frontières à l’occasion de la Journée mondiale contre la Cyber-censure.

    En juillet 2009, une loi sur la cybercriminalité avait été adoptée en Algérie. Elle donne aux autorités les moyens légaux d’ordonner des blocages de sites. En vertu de l’article 12, « Les fournisseurs d’accès sont tenus d’intervenir, sans délais, pour retirer les contenus dont ils autorisent l’accès en cas d’infraction aux lois, les stocker ou les rendre inaccessibles dès qu’ils en ont connaissance. (…) Ils sont tenus de mettre en place des dispositifs techniques permettant de limiter l’accessibilité aux distributeurs contenant des informations contraires à l’ordre public ou aux bonnes mœurs et d’en informer les abonnés ».

    Le site d’opposition www.rachad.org est également bloqué depuis le début du mois de janvier 2010.

    Michel de Rosen
    Directeur Général Eutelsat
    70 rue Balard
    F?75502 PARIS CEDEX 15
    France
    Tél : +33 (0) 1 53 98 47 47

    Paris, le 19 mars 2010

    Monsieur le Directeur général,

    Reporters sans frontières, organisation internationale de défense de la liberté de la presse, souhaite vous faire part de son incompréhension face à la décision d’Eutelsat, le 18 mars 2010, de suspendre la diffusion de Radio Kalima sur le satellite Hotbird.

    Nous souhaiterions connaître les raisons qui ont motivé cette interruption subite de diffusion. Les clauses de rupture du contrat liant les deux parties semblant ne pas avoir été respectées, cette mesure constitue une violation des engagements contractuels d’Eutelsat à l’égard de Radio Kalima.

    Créée le 25 janvier 2010, Radio Kalima Algérie a mis un terme au monopole de l’Etat algérien sur l’audiovisuel, instauré depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. Une telle décision revient à censurer la première radio privée indépendante dans le pays, nuisant fortement au pluralisme de l’information.

    On ne peut que s’interroger sur les motivations de votre société alors qu’Eutelsat vient de saisir l’Union internationale des télécommunications dans le but que cette dernière prenne des mesures contre la République islamique d’Iran suite au brouillage de chaînes retransmises sur les satellites gérés par Eutelsat. Nous rappelons à cette occasion que les opérateurs de satellite se doivent de rester imperméables aux pressions des gouvernements qui cherchent à contrôler l’information.

    Nous vous demandons de faire en sorte que Radio Kalima soit à nouveau diffusée, par le satellite Hotbird, dans les meilleurs délais.

    Je vous remercie de l’attention que vous porterez à notre demande, et vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma haute considération.

    Jean?François Julliard
    Secrétaire GénéraReporters sans frontières : l’Algérie sur la voie d’une censure d’Internet ?

  • Au lendemain d'un nouvel appui US : Le Maroc rejette « définitivement » toute idée de référendum au Sahara

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    Le Roi Mohammed VI du Maroc a réitéré jeudi au médiateur onusien au Sahara, l’Américain Christopher Ross, que son pays rejette ’’définitivement" le référendum au Sahara, ce que le Polisario réclame.

    C’est un communiqué officiel qui a tenu à le préciser après des entretiens du Roi Mohammed VI avec le facilitateur onusien, qui a entamé jeudi par le Maroc sa deuxième tournée officielle dans la région pour relancer les pourparlers sur le Sahara, bloqués à leur quatrième round depuis mars 2008.

    Le souverain alaouite a précisé à « l’ambassadeur Ross que pour le Maroc le mécanisme d’un référendum à options multiples, minoritaire au demeurant dans la pratique des Nations Unies, est définitivement écarté », rapportent les médias officiels.

    Le Maroc a réaffirmé sa « pleine disposition à négocier et parvenir à une véritable solution politique définitive à ce différend régional, sur la base de la résolution du Conseil de sécurité 1871, d’avril 2009, qui invite les parties à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis dans des négociations intenses et substantielles », ajoutent les mêmes sources.

    Mohammed VI a également « rappelé à l’Envoyé personnel que l’Initiative marocaine d’une autonomie du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Royaume, répond parfaitement aux paramètres et directives des résolutions du Conseil de Sécurité », est-il souligné.

    Le Polisario, qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara (250 000 km 2) depuis fin 1975 après le départ négocié du colonisateur espagnol, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » par Rabat, appuyé par des capitales influentes, dont Washington, Paris et Londres, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Pour Rabat, le plan d’autonomie, proposé depuis avril 2007, demeure « la seule solution envisageable » pour sortir de l’impasse.

    La réplique du souverain alaouite équivaut à " un rappel à l’ordre" selon les observateurs basés à Rabat.

    Cette position ferme de Rabat intervient au lendemain de la publication d'une lettre signée par 54 sénateurs américains exprimant un soutien fort et bipartisan en faveur d’un règlement négocié basé sur l’autonomie sous souveraineté marocaine afin d’éliminer « l’obstacle majeure à la stabilité» et combattre la menace croissante du terrorisme en Afrique du Nord

    Cette lettre du Sénat américain traduit un soutien fort pour la politique américaine qui appuie une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifie comme « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

    Les pourparlers de Manhasset, près de New York, achoppent constamment sur la divergence des deux protagonistes dont les négociations sont qualifiées de « dialogue de sourds ».

    Un cinquième round tarde de voir les jours en dépit de deux rounds informels de pourparlers sous l’égide de l’ONU, respectivement en aout 2009 et en février dernier.

    Le facilitateur onusien, en poste depuis fin 2008, devrait se rendre également à Tindouf, au sud ouest d’Algérie, pour y rencontrer les dirigeants du Front Polisario.

    Le périple onusien comprend Nouakchott et Alger, deux membres observateurs des négociations.

  • Signe d'un isolement diplomatique de Bouteflika : le Sénat US appuie le Maroc dans le conflit du Sahara

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    C'est une lettre historique signée par 54 sénateurs américains (une majorité bipartisane) qui a été adressée le 16 mars au Secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton soutenant une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifiant de « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

    La majorité bipartisane de sénateurs américains—conduite par les sénateurs Diane Feinstein (Démocrate-Californie) et le sénateur Kit Bond (Républicain-Missouri), respectivement  présidente (Chairman) et  numéro deux (ranking member) de la Commission des Renseignements du Sénat—a adressé une lettre à la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton soutenant la politique américaine vis-à-vis du conflit au Sahara et exprimant sa préoccupation en ce qui concerne l’instabilité régionale croissante et la hausse de la menace terroriste en Afrique du Nord.  Ces derniers ont appelé l’Administration Obama a accorder « d’avantage d’attention a cette question afin de résoudre un des problèmes politiques le plus urgents dans la région, le conflit au Sahara» et ainsi «éliminer le principal obstacle à la stabilité dans la région. »

    Cette lettre du Sénat américain traduit un soutien fort pour la politique américaine qui appuie une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifie comme « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

    En avril 2009, 233 membres de la Chambre des Représentants—une majorité bipartie—ont adressé une lettre [http://moroccanamericanpolicy.com/wsdocs/233letter.pdf] au Président Obama préconisant son soutien pour la proposition marocaine d’autonomie, exprimant aussi leur préoccupation que le conflit persistant au Sahara porte atteinte aux efforts visant a combattre l’instabilité et le terrorisme croissants dans la région. 
    Parmi les signataires de la lettre du Sénat: les présidentes et les numéros deux du parti minoritaire des Commissions sur les Services Militaires, les Appropriations, la Finance, et la Sécurité Intérieure et les Affaires Gouvernementales; le président de la Commission sur la Politique du Parti Démocrate au Sénat, le Sen. Byron Dorgan, (Démocrate-Dakota du Nord), et le leader adjoint du Parti Minoritaire au Sénat le Sen. John Kyl, (Républicain-Arizona).
    La lettre évoque aussi le rapport, “Pourquoi le Maghreb compte-t-il?,” publié le 31 mars 2009 par un group d’experts en politique étrangère, y compris l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, l’ancien Commandant Suprême des Forces Alliées de l’OTAN le Gén Wesley Clark, et l’ancien Ambassadeur Stuart Eizenstat, affirmant que «les Etats-Unis doivent œuvrer diligemment avec ses partenaires pour résoudre l’impasse au Sahara Occidental» afin de protéger les intérêts sécuritaires américains et promouvoir la prospérité et la paix régionales.  En janvier 2010, un rapport du Centre Internationale pour les Etudes sur le Terrorisme de l’Institut Potomac pour les Etudes Politiques a révélé la hausse de 550% en attentats par al-Qaeda et d’autres groupes terroristes en Afrique du Nord depuis le onze septembre 2001.

    L.M. (avec l'aide de Saad Lounès)


  • Biographie du Ministre Nom Prénom Date et Lieu de Naissance :

    images.jpegBiographie du Ministre Nom Prénom Date et Lieu de Naissance : BARKAT : Said : 15 Juin 1948 à Biskra Formation : * Doctorat en médecine (Alger) * Baccalauréat (Français) Lycée Franco-musulman de Ben Aknoun. Alger * Probatoire (Arabe et français) * Brevet (Arabe et français) Expérience professionnelle: * Médecin cabinet privé * Exploitant Agricole : promoteur d'un projet de mise en valeur de terre agricole dans la wilaya de Biskra. * Médecin - Secteur Sanitaire de Biskra * Médecin - SONAREM (Skikda) * Médecin - SONATRACH (Sud) * Conseiller Pédagogique - SONAREM * Journaliste au quotidien ECHAAB Fonctions politiques, parlementaires et ministérielles : * Ministre de la Santé , de la Population et de la Réforme Hospitalière depuis le 23 juin 2008 * Ministre de l'Agriculture : Décembre 1999 à juin 2008 * Président de la commission économique APW Biskra * Vice Président du Comité de contrôle et de surveillance * Président de l'association culturelle Wilaya de Biskra * Président exécutif de l'association de réalisation du Complexe Okba Ibn Nafaa (Biskra) * Président d'un club sportif (Football) * Membre des conseils de direction des structures sanitaires * Membre des conseils de direction des établissements de l'éducation * Membre du Croissant rouge algérien * Membre de la Commission médicale de réforme des anciens Moudjahidine * Membre du bureau de l'Union des Médecins Algériens (UMA) * Vice-président du congrès national de l'Union des Médecins Algériens (1978) * Président de l'Association « Les droits de l'enfant » * Membre de plusieurs commissions mixtes interministérielles (Plans de développements) * Vice-président de la délégation algérienne des jeunes algériens (échange avec les pays de l'Est ) 1967 * Collaborateur avec l'UNICEF (Chargé de l'exécution des programmes) (1998) * Participation active à la conception et à la réalisation du Centre universitaire de Biskra * Participation et animation de plusieurs conférences et rencontres à l'Université de Biskra * Organisation de plusieurs séminaires et congrès scientifiques au niveau national et international * Participation active dans plusieurs séminaires sur l'écriture de l'histoire de la Révolution * Publications de plusieurs études, réflexions et articles d'ordre scientifique et historique * Ministre de l'Agriculture et du Développement rural Adresse : * 125, Boulevard Abderrahmane Laâla. El Madania. Alger

  • En dépit d’un relogement massif dans la capitale La protesta des mal-logés fait tache d’huile



    En dépit d’un relogement massif dans la capitale
    La protesta des mal-logés fait tache d’huile

    Par : ALI FARES, Liberté, 18 mars 2010

    Bien que le phénomène de protestation remonte à plusieurs années, la colère des mal-logés à Alger est montée d’un cran ces derniers jours. Violemment exprimée en octobre dernier par les habitants de Diar Es-Chems, cette colère reprise par Zaâtcha, il y a quelques jours, puis par d’autres quartiers vivant dans les mêmes conditions de précarité met mal à l’aise les autorités locales, qui ne savent plus où donner de la tête face à la fronde sans cesse croissante. Le sujet étant sensible, les pouvoirs publics tentent de juguler tant bien que mal les racines du “mal”.

    Lors de la session ordinaire de l’APN tenue le 10 mars, le wali d’Alger a même occulté l’ordre du jour, consacré à la formation professionnelle, pour annoncer l’opération relogement concernant, dans un premier temps, près de 300 familles de Diar Es-Chems. Mais voilà que le relogement de ces premières familles, loin pourtant d’être une mince affaire pour les autorités compétentes, a soulevé une autre colère, celle du bidonville de Tixeraïne dans la commune de Birkhadem, où sont implantés les logements. Une opération qui s’est tout de suite transformée en émeute. On reloge tout en essayant de minimiser les dégâts. La semaine dernière, c’était au tour de Zaâtcha de monter au créneau. La raison en est que les services de la wilaya avaient “priorisé” Diar Es-Chems, alors que les conditions du premier quartier cité sont plus pénibles à tous points de vue. D’autres quartiers ont pris le relais pour manifester leur ras-le-bol, mettant du coup les autorités dans une situation délicate. En somme, l’alerte est donnée. Tous les bidonvilles d’Alger sont au diapason de la protesta et chaque site espère que “crier plus fort” finira par avoir raison. De son côté, Addou Mohamed Kebir avertit que cette méthode est déconseillée car “celui qui aura recours à la violence trouvera l’Etat en face de lui”. Les citoyens ne croyant comme saint Thomas, qu’à ce qu'ils “touchent” pensent que la méthode est plutôt payante à l’image de Diar Es-Chems. Pour le wali, le relogement est une opération planifiée plusieurs mois à l’avance. Elle est basée avant tout “sur un recensement du site pour éviter toute intrusion de dernière minute”. Autrement dit, tous les bidonvilles de la métropole, dont le nombre avoisine 50 000 baraques, seront éradiqués dans les prochaines années. Le programme du président de la République relatif à la résorption de l’habitat précaire prévoit la construction de 50 000 logements. 10 000 seront livrés entre mars et octobre de cette année. Parallèlement, plus de 4 000 logements LSP viendront en appoint dans le même délai. Ce ne sera pas suffisant pour répondre à la forte demande. Et ce qui reste encore plus enquiquinant pour les autorités, c’est de quelle manière faire face à la vox populi sachant que, pour l’instant, on ne peut donner que ce qu’on a. Cependant, l’on ne peut s’empêcher une interrogation de planer : où étaient les collectivités locales lorsque des milliers de familles occupaient le terrain ? Plus de 14 000 taudis pour la seule commune de Gué-de-Constantine.
    Et quand les citoyens sortent pour bloquer la rue, il n’y a que les forces de l’ordre pour contenir la rage humaine. C’est cette question qui a d’ailleurs fait sortir le wali d’Alger de ses gonds. “Où étaient les élus du peuple ?”
    En attendant une réponse peu probable mais surtout peu convaincante, une crainte pointe du nez pour les futurs acquéreurs de la formule LSP, dont les logements “promis” risqueraient de changer de vocation. Car, il faut savoir que les services de la wilaya ne pourront pas, dans l’état actuel des choses, satisfaire toutes les demandes estimées pour Alger à 200 000. De quoi donner le tournis aux responsables désemparés par plusieurs programmes à la fois. Et si des quartiers connaissent la grogne, dans d’autres, comme Climat-de-France, PLM à El-Harrach pour ne citer que ceux-là, la colère est en état de latence.

    Contestation de la liste de logements sociaux et démolition de bidonvilles à Oran
    Des heurts et plus de 25 personnes arrêtées

    Par : K. REGUIEG-YSSAAD

    La localité de Gdyel, située à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Oran, vit au rythme de la contestation populaire qui s’est amplifiée suite à l’accroissement des protestataires qui récusent la liste de 173 bénéficiaires de logements sociaux locatifs (LSL). Hier, ils étaient plus de 300 familles à se masser devant le siège de la wilaya d’Oran. Parmi elles, des familles dont des proches auraient été arrêtés par les services de sécurité. Selon les déclarations des uns et des autres, une vingtaine de personnes ont été appréhendées pour leur participation au blocage de la RN11. Craignant un débordement, les autorités locales ont procédé au renforcement des forces de sécurité. Plusieurs quartiers aux alentours du siège de la wilaya ont été discrètement mais solidement quadrillés par les services de l’ordre. Le mécontentement général est spontanément né à la suite de l’affichage de la liste de 173 bénéficiaires à Gdyel. Les habitants de cette localité déshéritée, située à proximité de la prospère ville pétrochimique d’Arzew, ne décolèrent pas. Ils dénoncent à qui veut les entendre les “anomalies relevées dans la confection de la liste des attributaires”. Selon eux, de nombreuses personnes figurant dans la liste ne remplissent pas les critères en matière d’attribution. Ils exigent à présent l’ouverture d’une enquête officielle pour “déterminer les responsabilités”. “Il ne faut pas être devin pour comprendre que les noms des bénéficiaires ont des accointances familiales avec un responsable local”, affirment-ils. “Nous avons 3 191 demandes alors que nous ne disposons que de 173 LSL. Comment faire pour contenter la demande grandissante de la population ?” déclare un responsable local. Jusqu’en début d’après-midi d’hier, d’autres familles victimes du terrorisme gonflaient les rangs des manifestants qui menaçaient de durcir le mouvement de contestation. Les autorités locales ont renforcé le dispositif de sécurité pour éviter une réédition des émeutes de 2008. Des dizaines d’arrestations et plusieurs personnes avaient été blessées dans des affrontements entre les riverains et les services de sécurité. Cette situation a été vécue par d’autres familles occupant de nombreuses “favelas” dans la ville d’Oran. Là aussi, de graves incidents ont éclaté au niveau du bidonville “Coca”. Ce sont pas moins de 60 constructions illicites qui ont été démolies dans cette agglomération misérable et fortement occupée par des familles provenant de diverses régions du pays. Après les violents heurts entre les forces de l’ordre et les occupants, la tension est toujours palpable. Des sources concordantes font état de cinq personnes arrêtées alors que deux éléments des forces de sécurité ont été blessés. Dans le même contexte, il est fait également état de plusieurs personnes blessées du côté des protestataires. Les contestataires ont bloqué les issues menant à leur bidonville à l’aide de pneus brûlés et de troncs d’arbre. Des familles ont érigé des baraques de fortune pour fuir les affres du terrorisme. “Nous sommes plusieurs familles victimes du terrorisme. Nous avons élu provisoirement domicile dans cette partie de la périphérie dans l’attente de notre régularisation par les pouvoirs publics”, se plaignent des familles dont les demeures de fortune ont été démolies. Pas moins de 13 000 bidonvilles ceinturent la ville d’est en ouest alors que 55 000 habitations individuelles ont été classées en zone rouge. “Nous sommes confrontés au problème épineux des subterfuges tissés par des indus individus pour obtenir un logement par des moyens peu honnêtes. Cette situation pénalise les véritables personnes qui sont dans le besoin”, a affirmé un haut responsable au niveau de la wilaya d’Oran. Plus de 500 constructions illicites ont été démolies à travers les forêts de la wilaya, donnant lieu à des chocs violents. Dix bidonvilles ont été détruits au mois de janvier au niveau de “Coca”. Une autre opération identique a été opérée au lieu-dit “Le Rocher” qui s’est soldée par des manifestations d’une rare violence. Là aussi, onze habitations ont été rasées sous les yeux de leurs occupants. “Les autorités locales nous proposent de nous emmener dans nos villages qui ont été ravagés par le terrorisme. Cela fait douze ans que nous habitons ici avec nos familles. Nos enfants sont nés ici et vont à l’école ici”, s’offusquent des occupants originaires d’une wilaya limitrophe. S’il est vrai que des espaces de nombreuses forêts sont occupés par des familles pauvres et par des victimes du terrorisme, il n’en reste pas moins que le véritable problème est maintenant posé.



    Lancement mouvementé de l’opération de relogement à Alger
    Emeutier cherche logement !

    Par : A. B.

    Tous ceux qui attendent d’être recasés disent la même chose : “On a commencé par reloger les habitants de Diar Echems, parce que les habitants de ce quartier ont fait des émeutes, barré la route et brûlé des pneus.”

    Le lancement, dimanche dernier, de l’opération de relogement de 10 000 familles algéroises ne s’est pas fait dans le calme. Dans les bidonvilles, chalets et autres quartiers vulnérables, la tension est toujours vive et des émeutes vite étouffées ont éclaté dans quelques quartiers comme Djenane Sfari à Birkhadem ou à la ferme Gregory, près de Kouba. Une semaine avant le lancement de cette opération, qui devrait s’étaler jusqu’au mois d’octobre prochain, les habitants du quartier Zaâtcha avaient manifesté leur colère.
    Point commun de toutes ces manifestations de mécontentement qui font tache d’huile : tous ceux qui attendent d’être recasés disent la même chose : “On a commencé par reloger les habitants de Diar Echems, parce que les habitants de ce quartier ont fait des émeutes, barré la route et brûlé des pneus.” D’ailleurs, les habitants de Djenane Sfari sont sortis protester contre le relogement des habitants de Diar Echems dans leur commune, alors qu’eux attendent toujours.
    Ailleurs, dans la wilaya d’Oran, la force publique a été réquisitionnée pour démolir un bidonville, provoquant une émeute des occupants et rappelant de vieux souvenirs du quartier des Planteurs avec son lot d’émeutes qui ont fini par un relogement des habitants.
    Faut-il recourir systématiquement à l’émeute pour prétendre à un logement social ? La question n’a plus besoin d’être posée chez ceux qui habitent les bidonvilles, les chalets et les vieilles bâtisses.
    Mais est-ce la solution ? Assurément pas, d’autant plus que ce genre de situations profitent généralement à la maffia des bidonvilles, ces spécialistes des opérations de recasement qui arrivent toujours à faire des affaires sur le dos des nécessiteux.
    La wilaya d’Alger a réalisé
    10 000 logements pour cette opération. Un lot faisant partie du programme présidentiel estimé à 50 000 unités pour la résorption de l’habitat précaire. A première vue, c’est énorme comme programme. Beaucoup de pays, plus aisés que le nôtre, ne font pas pareilles opérations. Mais parce que le logement est sujet de toutes les tensions en Algérie et parce que le pays a accusé un retard terrible en la matière, et parce que le terrorisme est venu accentuer l’exode rural, la construction de 10 000 ou de 100 000 logements ne résoudra pas le problème, tout comme le programme du million de logements paraît comme une goutte dans l’océan des demandes en attente.
    C’est que la donne en Algérie est complètement faussée et les responsables du secteur ont l’impression d’irriguer une dune de sable ! Lorsqu’on a plus de 80% de la population qui habite dans 10% de la superficie totale du territoire national, on mesure les énormes défis auxquels sont confrontés les responsables chargés de planifier les programmes de logements.
    Mais au-delà de ces difficultés pratiques, le plus inquiétant reste le rôle des élus locaux dans la gestion de cet épineux problème. Les APC ne délivrent, certes, plus de logements. Mais ce sont elles qui se chargent de l’établissement des listes de bénéficiaires, avec tous les avantages et les trafics que cela suppose. Ce sont les APC qui ferment généralement l’œil sur l’édification de nouveaux bidonvilles, et ce sont des APC qui encouragent, parfois ouvertement, leurs citoyens à recourir aux émeutes pour se faire entendre. Les élus adoptent le même langage : “Ce n’est pas nous qui délivrons les logements, nous avons établi des listes, nous les avons transmises à la wilaya, il faut aller voir avec elle.” Cette façon de s’en laver les mains n’absout aucunement les élus locaux de leurs responsabilités.
    On aurait pu éviter ces situations et ces tensions si, d’abord, au niveau local, la transparence était de mise. Si les élus locaux communiquaient avec leurs citoyens, s’ils les informaient des programmes de recasement, ils auraient pu éviter toutes les mauvaises interprétations et auraient pu gagner en crédibilité.
    Lors de l’éclatement des émeutes de Diar Echems, le ministre de l’Intérieur, qui s’est déplacé sur les lieux, avait déclaré que l’Etat allait résoudre le problème des habitants dans le calme, et avait averti que ce n’est pas à travers les émeutes qu’on fera pression sur le gouvernement.
    Le wali d’Alger l’a relayé, la semaine dernière, pour affirmer que les émeutes ne sont pas un critère pour recaser les gens. Mais, sur le terrain, ceux qui attendent leur logement depuis des lustres, comme ceux qui se sont spécialisés dans le business des bidonvilles, sont persuadés, jusqu’à preuve du contraire, que le chantage par les émeutes demeure le seul moyen de “se faire respecter”.

  • Le Statu quo-rien de concret

    Le Statu quo

    La réunion de conciliation qui a regroupé les deux partie en conflit, SNPSP - MSPRH, hier 17 03 2010 n'a ramené aucun élément positif dans la prise en charge des revendications des praticiens de santé publique.

    • Le ministère de la santé a réitéré sa position de départ concernant la proposition d'amendement du décret portant statut du praticien.
    • Pour le régime indemnitaire, le SNPSP a reproduit, au niveau de la réunion, la décision du conseil national (du 09 03 2010) de s'abstenir de cautionner le cadre de négociation formel que propose le ministère (commission mixte) pour l'élaboration du régime indemnitaire à travers la note de cadrage "inextensible" et "déplafonnée à 32 %" imposée par les services du 1er ministère.

    Télécharger ici PV MSPRH - SNPSP.pdf

  • Comment l'Amérique doit-elle nous le dire ?

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    C'est l'histoire d'un livre que Bouteflika ne peut pas censurer.
    Le livre intitulé « Entre la terreur et le tourisme, voyage au cœur de l’Afrique du Nord », du célèbre journaliste et écrivain, Michael Mewshaw, spécialiste de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, vient de paraître. Et le pouvoir algérien n'en est pas content.

    Un de ses chapitres est, en effet, un entretien-fleuve avec Thomas Daughton, le numéro deux de l’ambassade des Etats-Unis à Alger du temps de Robert Ford, avant qu’il soit appelé en Irak.
    Les autorités algériennes accusent l'’ex-chargé d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis a propagé à travers un livre paru, il y a quelques jours, des informations mensongères, donnant une fausse image de la situation en Algérie, afin de tromper l’opinion publique américaine.

    On lit dans le livre de Michael Mewshaw  que « Le gouvernement (algérien, ndlr) est sclérosé et corrompu. Nous avons tenté de les tirer vers le 20ème siècle », aurait ainsi déclaré Daughton. « Oubliez le 21ème siècle », aurait-il ajouté, comparant le pays au Zimbabwe « le besoin d'un changement de régime et de gouvernant est le même pour ces deux pays ». Sur la violence, Daughton aurait affirmé à son interlocuteur: « Ici, il y a 50 à 100 personnes tuées chaque mois et on n'en entend jamais parler ».

    Daughton considère que l’Algérie est un état sous-développé que les E.U. ont tenté d’introduire dans le 20ièmeième, mais sans résultat. « Sans le pétrole l’Algérie serait comme le Zimbabwe ou encore plus arriérée, l’autorité est mentalement pétrifiée et use toujours du modèle soviétique», a précisé le diplomate.

    Ces propos, dit-on, auraient  engendré un embarras chez le Département d'Etat américain, et le porte-parole du Bureau des affaires du Proche Orient au Département d'Etat, Michael Ratney, aurait accusé Michael Mewshaw d'avoir rapporté des confidences livrées en "off".

    Ah bon ? En "on", l'Amérique penserait donc du bien du régime algérien qu'elle vient de classer sur la liste des 14 pays accusés de «soutenir le terrorisme» ?

    N'est-ce pas pour éviter Bouteflika que Hilary Clinton se rend en visite au Maroc en ignorant l’Algérie.?  
    Mais pourtant, c'est bien en "on" que le département d'Etat américain vient de juger sévèrement la situation des droits de l'homme en Algérie et aligné notre pays sur les Etats bananiers. C'était il y a une semaine, dans le rapport annuel.
    C'est bien en "on" que les Etats-Unis disent, dans ce rapport, qu'ils doutent des chiffres algériens sur le terrorisme.
    C'est bien en "on" que les USA constatent que le gouvernement algérien ne respecte pas sa propre Constitution. Ils notent une justice aux ordres (« La Constitution garantit le droit à un procès équitable, cependant en pratique, les autorités ne respectent pas toujours complètement les dispositions légales concernant les droits de la défense »). Ils déplorent la situation des libertés d'expression et de la presse en Algérie. Là encore, note le rapport, si « la Constitution garantit les libertés d'expression et de la presse, le gouvernement restreint ses droits en pratique à travers les accusations de diffamation et les pressions informelles sur les annonceurs, éditeurs et journalistes ». Une politique « répressive » qui vise également les médias internationaux dans leur volonté de couvrir l'actualité algérienne. Le rapport rappelle que le bureau de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera est toujours fermé depuis plus de 5 ans. Il évoque également la censure de trois livres durant le Salon international du livre d'Alger d'octobre dernier; ceux de Boualem Sensal (Le village allemand), Salim Bachi (Tuez les tous) et Mehdi el Djezairi (Poutakhine).
    C'est bien en "on" qu'ils constatent que les droits des travailleurs et la liberté religieuse sont malmenés.
    En dix ans, Abdelaziz Bouteflika, l’homme qui devait faire entrer l’Algérie dans le nouveau siècle, le modernisateur, le réformateur, l’ennemi déclaré des généraux, celui dont Chirac a dit qu’il était la dernière chance pour la démocratie au Maghreb,  était devenu indésirable.
    Après dix années de bourrage de crâne sur « l’image retrouvée de l’Algérie », de mauvaise réclame autour de la « izza oua el karama », de fausses annonces sur « la fin du terrorisme », l’Algérie se trouve classée parmi les pays les plus « délinquants » de la planète.
    C'est ça, le vrai visage du régime algérien, en 2010, dirigé par un homme incrusté pour un pouvoir à vie, au mépris de la Constitution algérienne qu’il avait pourtant juré, lors de sa prise de pouvoir en 1999, de respecter et de défendre !
    Comment l'Amérique doit-elle nous le dire ?

    L.M.

  • La fille de Krim Belkacem parle de son père

     


    Son témoignage, émouvant, désarmant, a laissé de marbre les invités du forum El Moudjahid.


    Lorsque Karima, la fille de Krim Belkacem, le héros, la légende de la Révolution algérienne a pris hier la parole, tous s’attendaient à quelques fracassantes révélations. Non, elle ne dira pas plus que ce que les historiens ont épilogué sur le parcours époustouflant, l’engagement sans faille, du vieux maquisard (au maquis dès 1947), le signataire des Accords d’Evian. Elle évoquera par contre les heures fatidiques, cruciales qui ont suivi le départ « en catastrophe » en terre d’exil. Activement recherché par la police politique qui le soupçonnait de comploter contre Boumediène, celui qui fut vice-président du GPRA, ministre de la Guerre, membre du Comité interministériel de la guerre puis diplomate s’est résigné à l’« évasion ». Une évasion spectaculaire, douloureuse pour la famille. « Je n’évoquerai pas le parcours de mon père, car j’étais trop jeune pour l’avoir vécu.

    Je laisse le soin de cette noble tâche à ses compagnons de lutte et aux historiens. Moi je garde les souvenirs du départ de mon père en exil en 1967. Mon père a été forcé à partir. Un exil incertain. C’est un événement qui a marqué notre vie d’enfance d’une empreinte indélébile. L’inquiétude que nous lisions sur son visage était indescriptible. Nous étions alarmés. Nous avons compris que c’était grave. Notre défunt père, en effet, ne reverra plus son Algérie indépendante qu’il chérissait tant et pour laquelle il avait consenti tant de sacrifices. Il n’était pas question pour lui de construire une vie confortable ailleurs, malgré les multiples propositions qui lui ont été faites. N’étant pas l’homme des compromis, il continuera un mouvement de combat pour concrétiser son idéal de démocratie… Comment peut-on oublier le chef maquisard au palmarès de 5 condamnations à mort (…) Ses prises de position dans l’histoire récente ne sont-elles pas les meilleures démonstrations de justesse de son analyse ? Nos responsables politiques et institutionnels ont le devoir de reconnaître les mérites des acteurs de notre histoire (…) ».


    Par M. Az.

  • La fille de Krim Belkacem parle de son père

     


    Son témoignage, émouvant, désarmant, a laissé de marbre les invités du forum El Moudjahid.


    Lorsque Karima, la fille de Krim Belkacem, le héros, la légende de la Révolution algérienne a pris hier la parole, tous s’attendaient à quelques fracassantes révélations. Non, elle ne dira pas plus que ce que les historiens ont épilogué sur le parcours époustouflant, l’engagement sans faille, du vieux maquisard (au maquis dès 1947), le signataire des Accords d’Evian. Elle évoquera par contre les heures fatidiques, cruciales qui ont suivi le départ « en catastrophe » en terre d’exil. Activement recherché par la police politique qui le soupçonnait de comploter contre Boumediène, celui qui fut vice-président du GPRA, ministre de la Guerre, membre du Comité interministériel de la guerre puis diplomate s’est résigné à l’« évasion ». Une évasion spectaculaire, douloureuse pour la famille. « Je n’évoquerai pas le parcours de mon père, car j’étais trop jeune pour l’avoir vécu.

    Je laisse le soin de cette noble tâche à ses compagnons de lutte et aux historiens. Moi je garde les souvenirs du départ de mon père en exil en 1967. Mon père a été forcé à partir. Un exil incertain. C’est un événement qui a marqué notre vie d’enfance d’une empreinte indélébile. L’inquiétude que nous lisions sur son visage était indescriptible. Nous étions alarmés. Nous avons compris que c’était grave. Notre défunt père, en effet, ne reverra plus son Algérie indépendante qu’il chérissait tant et pour laquelle il avait consenti tant de sacrifices. Il n’était pas question pour lui de construire une vie confortable ailleurs, malgré les multiples propositions qui lui ont été faites. N’étant pas l’homme des compromis, il continuera un mouvement de combat pour concrétiser son idéal de démocratie… Comment peut-on oublier le chef maquisard au palmarès de 5 condamnations à mort (…) Ses prises de position dans l’histoire récente ne sont-elles pas les meilleures démonstrations de justesse de son analyse ? Nos responsables politiques et institutionnels ont le devoir de reconnaître les mérites des acteurs de notre histoire (…) ».


    Par M. Az.

  • Un sigle qui appartient à l’histoire et toute l'algerie

     


    Symbole de la guerre de Libération nationale, le sigle du parti FLN semble aujourd’hui avoir été vidé de sa substance. Des voix s’élèvent, de façon plus ou moins sporadique, pour demander à ce que le sigle du Front de libération nationale soit rendu à l’histoire. Est-il possible que le FLN trouve sa place au musée ? Tous ceux qui ont tenté d’introduire des requêtes en ce sens se sont heurtés à un refus catégorique.


    Le débat sur le FLN remonte à l’ère Boumediène. Il se disait que l’ancien président algérien avait l’intention d’en faire « un parti d’avant-garde » avec un changement de sigle. A l’ère du parti unique, le FLN s’appuyait sur son aura pour interdire tout mouvement politique. Les partis d’opposition étaient condamnés à œuvrer dans la clandestinité. Une attitude contestée par des membres fondateurs du FLN historique, à l’exemple de Hocine Aït Ahmed et de Mohamed Boudiaf, qui s’appuyaient sur les textes fondateurs du FLN pour étayer leurs critiques. Pour eux, la mission du FLN devait prendre fin en juillet 1962. Du temps de Liamine Zeroual, une commission mixte, composée de partis politiques et de membres du gouvernement qui planchaient sur la loi sur les partis politiques (publiée en mars 1997), avait suggéré que le FLN change de nom. L’idée était d’ôter toute connotation religieuse ou historique aux partis politiques.

    Un « collectif pour la sauvegarde du sigle FLN » s’était alors constitué pour réclamer la « restitution du sigle au patrimoine algérien ». Les espoirs nés d’après-octobre 1988 n’ont pas mené non plus à une dissolution du vieux parti algérien. Cent fois, on l’a cru mort, cent fois il a ressuscité. Puisant sa force de « la légitimité historique », le FLN a toujours réussi à renaître de ses cendres. Peu de gens se soucient de savoir si le parti est toujours attaché aux idéaux de la Déclaration de novembre. Le FLN, cité dans l’hymne national, ne ressemble guère à celui qui mobilisait les troupes en 1954.

    Les vicissitudes du temps et les bouleversements qu’a connus l’Algérie ont terni son image. Fraîchement élu pour un deuxième mandat, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait donné l’impression de « lâcher » le FLN en décrétant, devant l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), « la fin de la légitimité historique ». En ce temps-là, le FLN qui traversait une grave crise, l’on soupçonnait le président de vouloir se venger de ceux qui avaient soutenu son rival dans l’élection présidentielle. Mais l’image du FLN était écorchée depuis longtemps déjà et les Algériens suivaient d’un œil désabusé les clivages qui déchiraient le parti.

    l faut dire que le vieux parti avait perdu quelques-uns de ses ténors avec la disparition de Mohamed Chérif Messaâdia et l’insoumission de Abdelhamid Mehri et de Mouloud Hamrouche. « Le FLN est aujourd’hui ligoté, chargé par les complots qui se succèdent contre lui. Son patrimoine historique et populaire est dilapidé, sa précieuse expérience militante est soumise aux passions et aux calculs politiques à courte vue », écrivait M. Mehri, en 2004. Le FLN, qui est entré dans l’histoire par la grande porte, pourrait bien sortir par une issue de secours.


    Par Amel B.

  • Les travailleurs communaux appellent à une grève

    a contestation sociale gagne du terrain

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    El Watan, 16 mars 2010

    Pas de trêve sociale. A peine une grève se termine qu’une autre se déclenche.

    Après les enseignants et les médecins, les travailleurs communaux comptent paralyser l’administration communale à travers une grève nationale de deux jours à partir du 30 mars prochain, en réponse à l’appel du Syndicat national autonome des personnes de l’administration publique (Snapap). Ce nouveau mouvement de contestation interviendra dans un contexte social très agité. Et ce n’est sans doute pas la menace brandie par le gouvernement qui fera taire la contestation. Dans un communiqué rendu public hier, le conseil national du secteur des communes, affilié au Snapap, a estimé que « sans une mobilisation réelle de tous les travailleurs, les pouvoirs publics continueront à marginaliser le secteur des communes ». Le syndicat a justifié le débrayage auquel il a appelé par la situation socioprofessionnelle des travailleurs communaux, se caractérisant par « la dégradation des conditions de travail et du pouvoir d’achat ».

    Une situation que dénonce le syndicat des fonctionnaires avec force. « Le conseil syndical dénonce la marginalisation et l’exclusion des travailleurs communaux et des corps communs des différentes augmentations salariales et de la classification catégorielle de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique », peut-on lire dans le communiqué du Snapap. Les fonctionnaires communaux ont fait avancer, à travers leur mouvement, toute une série de revendications. Ils réclament, entre autres exigences : « La revalorisation du point indiciaire afin de garantir un salaire de base digne, l’intégration des contractuels en poste, la promulgation du projet du statut particulier des communaux et le régime indemnitaire, la révision de la classification catégorielle des communaux et le maintien de la retraite sans limite d’âge. » Des revendications pour lesquelles d’autres structures syndicales ont reçu le niet ou le bâton des pouvoirs publics. Le gouvernement a fait le choix de la répression des mouvements de contestation sociale en lieu et place du dialogue. Il ne s’est pas gêné à traîner des syndicalistes devant les tribunaux.

    Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, n’a pas hésité d’ailleurs à qualifier les grèves des enseignants et des praticiens de la santé « d’agitation sociale entretenue dans certains espaces du service public ». Il a parlé également, lors de sa conférence de presse, vendredi passé, « d’une grande opération de déstabilisation ». Le syndicat des fonctionnaires des communes n’ignore pas cette réalité. Sa victoire dépendra de sa capacité à mobiliser les troupes. Il se dit déterminé à faire aboutir ses revendications. Il ne compte pas se limiter uniquement aux deux seules journées de grève. L’action des travailleurs des communes peut se renouveler à partir de la deuxième semaine du mois d’avril prochain. Cependant, au-delà de l’échec ou de la réussite de la grève, il est utile de souligner que le front social connaît, avec le premier trimestre de cette année, une phase des plus mouvementées. Les pouvoirs publics ne pourront plus continuer à ignorer cette réalité.

    Par Hacen Ouali

  • Ils rejettent les accusations des pouvoirs publics : Les médecins grévistes campent sur leurs position



    Ils rejettent les accusations des pouvoirs publics : Les médecins grévistes campent sur leurs positions

    Le clash entre le ministère de la Santé et les syndicats autonomes se poursuit dans un climat délétère. La grève des médecins de la santé publique, qui dure depuis plus de deux mois, se heurte à l’intransigeance du ministère de tutelle et à la détermination des praticiens. Les deux parties se rejettent la balle, s’échangent des invectives et plongent le secteur dans une crise sans précédent. Profondément « blessés » par les propos tenus par le ministre de la Santé à leur encontre, les syndicats autonomes de la santé, en grève depuis plus de deux mois, ont tenu à répondre à ce qu’ils qualifient « d’insultes » à leur égard.


    Dans une conférence de presse organisée hier à Alger, le responsable du Syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp), M. Lyès Merabet, et celui du Syndicat des praticiens spécialistes (Snpssp) ont souligné leur volonté de faire aboutir leurs revendications et de poursuivre le mouvement de grève. Les représentants syndicaux se sont montrés étonnés par le « changement de ton » du ministre de la Santé ainsi que « des contradictions » et ce qu’ils estiment être des « contrevérités » contenues dans les déclarations de M. BarLes représentants syndicaux disent ne pas comprendre la politique des pouvoirs publics qui semblent souffler le chaud et le froid.

    « Au moment où nous avons choisi l’apaisement et la conciliation, et que nous étions rassurés après une entrevue avec un responsable de la Présidence, voilà qu’on jette de l’huile sur le feu avec des déclarations blessantes », a déclaré Mohamed Yousfi, président du Snpssp. Les syndicats de la santé publique perçoivent les propos du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, relayés par ceux du ministre de la Santé, Saïd Barkat, comme des tirs groupés en leur direction. « Qu’on nous dise ce qui se passe en haut en ce qui concerne notre dossier », lâche Dr Yousfi. Les syndicalistes s’étonnent par ailleurs du fait que le ministre de la Santé ait déclaré « illégale » la grève des blouses blanches. « Nous avons respecté la loi 90.02 en déposant notre préavis de grève. C’est le ministère de la Santé qui ne s’est jamais soucié de trouver une solution à nos problèmes et de désamorcer la crise », glisse Lyès Merabet, représentant du Snpsp. Et d’ajouter : « Le ministre parle d’une grève qui serait illégale alors que nous avons eu pas moins de 5 réunions de conciliation avec son département. Pourquoi nous recevoir si notre grève était illégale ? » Les syndicalistes rejettent également les accusations de « non-assistance à personne en danger », soulignant qu’ils ont appliqué le service minimum de façon unilatérale. « Depuis qu’il y a des grèves, les tutelles n’ont jamais songé à mettre en place des programme pour le service minimum. Le ministère n’applique pas la loi et ose nous demander des comptes », s’indigne le docteur Yousfi.

    Et au représentant du syndicat des médecins généralistes de déclarer : « Nous faisons le service minimum des urgences médico-chirurgicales non pas pour les beaux yeux de Saïd Barkat mais pour les citoyens. » Les accusations de vouloir faire grève pour travailler dans les cliniques privées ont été les plus offensantes pour les syndicalistes de la santé publique. « Si le ministre a des comptes à régler avec d’autres personnels, c’est autre chose. Nous avons attiré l’attention de tous les ministres de la Santé, de Yahia Guidoum à Amar Tou, sur cette catastrophe qui tue le service public à petit feu, en vain », tient à préciser Dr Yousfi. Il poursuit : « Si le médecin n’était pas dans le besoin, il n’irait pas sacrifier ses week-ends et son temps libre pour opérer dans les cliniques privées. Il n’irait pas quémander de l’argent ailleurs. »

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  • Algérie : comment la police politique a fait pression sur des syndicalistes pour arrêter la grève dans l’éducation


    CISA

    COMMUNIQUÉ
    Algérie : comment la police politique a fait pression sur des syndicalistes pour arrêter la grève dans l’éducation

    Paris, le 12 mars 2010

    Le 9 mars 2010, les enseignants syndicalistes du Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique) ont décidé de suspendre leur grève. Massivement suivie dans tout le pays, cette grève aura duré quinze jours. Les revendications des grévistes portaient notamment sur le régime indemnitaire, la gestion des œuvres sociales et les conditions de travail (salaires dérisoires, suivi des enseignants par la médecine du travail…).

    Le CISA, qui a pu recueillir le témoignage de nombreux syndicalistes, tient à faire connaître et à dénoncer les pressions inadmissibles et illégales auxquelles ils ont été soumis de la part du pouvoir pour les contraindre à reprendre le travail : ponctions sur les salaires, menaces de « retrait d’agrément » du Cnapest (alors qu’au regard de la loi, l’agrément du gouvernement n’est pas nécessaire pour fonder un syndicat), menaces de radiation massive des grévistes (mais où trouver dès lors près de 50 000 enseignants ? Cela montre le peu de cas que le pouvoir fait de la qualité de l’enseignement). La grève a enfin été déclarée « illégale » par une cour d’Alger aux ordres (là encore, décision elle-même totalement illégale).

    Jusqu’à présent, le pouvoir s’était contenté d’ordonner l’arrêt de certaines grèves, et cela dans l’illégalité encore. Mais face à cette grève particulièrement déterminée, l’escalade des pressions a atteint un sommet avec des menaces directes formulées par des officiers de la police politique (le DRS, Département de renseignement et de sécurité) sur les responsables du Cnapest. Ces activités de basse police montrent que le pouvoir algérien entend toujours gérer les conflits sociaux par l’intimidation et la violence.

    Le CISA constate donc une escalade dans le harcèlement et la répression que subissent les syndicats autonomes algériens et, plus généralement, toutes les forces qui luttent pour plus de démocratie et de justice dans le pays. Le CISA dénonce fermement les manœuvres des appareils sécuritaires et notamment de la police politique, visant à briser une grève à la fois légitime et légale.
    Ces pressions révèlent à nouveau, s’il en était besoin, la nature du pouvoir réel en Algérie, détenu par les chefs d’une police politique qui instrumentalise un gouvernement et une justice aux ordres, et qui n’hésite pas à leur faire bafouer ouvertement les lois d’une « démocratie » de pure façade.

    Le CISA réaffirme son soutien sans réserve aux syndicats autonomes algériens.

    Comité international de soutien au syndicalisme autonome algérien - CISA
    21 ter rue Voltaire - 75011 Paris - France
    www.cisa-solidaritesyndicats-algerie.orgcarica10.jpg

  • Une commission pour étudier les indemnités que des commissions rien n'en sort,qu'il laisse aux autre sa place, un nulard pareil,et incompetent de surcroit

    Le ministre de la Santé, Saïd Barkat, a annoncé hier la mise en place dans les prochains jours d’une commission nationale pour étudier la question des indemnités des praticiens de la santé publique.


    « Les représentants des syndicats des praticiens de la santé publique et ceux du ministère s’attellent à la mise sur pied d’une commission nationale pour étudier la question des indemnités », a-t-il révélé. S’exprimant sur la grève, M. Barkat a estimé que « le dialogue avec les représentants des syndicats activant dans le secteur ne s’est jamais arrêté », ajoutant que « malgré la décision de justice interdisant la grève des praticiens, les réunions de conciliation sont toujours en cours ».