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  • Algérie : Le tableau sombre du Département d’Etat américains sur la situation des droits de l’homme


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    C’est un tableau encore une fois des plus sombre sur les droits de l’homme que dresse dans son dernier rapport le département d’état américain sur le cas de l’Algérie.

    Ce rapport, publié mercredi dernier, évoque un pays dans lequel figurent une corruption généralisée, de l’impunité, des restrictions sur la liberté de réunion et d’association, des exécutions arbitraires, l'utilisation excessive de la détention provisoire, les mauvaises conditions de détention, les mauvais traitements de prisonniers, et le manque d'indépendance judiciaire.

    «Parmi les principaux problèmes de droits humains figurent les restrictions sur la liberté de réunion et d'association, qui a considérablement affaiblies activités des partis politiques et la capacité des citoyens à changer le gouvernement de manière pacifique à travers des élections», regrettent les rédacteurs du rapport, qui soulignent que les «raisons sécuritaires » motiveraient de telles pratiques.

    Le rapport, s’appuyant sur des déclarations d’avocats, révèle que des traitements inhumains se pratiquent dans lieux de détention, le plus souvent pour des personnes arrêtées pour des «raisons de sécurité».

    «La Constitution les arrestations et les détentions arbitraires, mais dans les faits cette pratique est excessive», note le rapport.  

    Sur les medias, le département d’Etat se désole du fait que les pouvoirs publics algériens usent de moyens de pression et d’accusation de diffamation sur les éditeurs, les rédacteurs et les journalistes.

    «La constitution prévoit la liberté d’expression et de la presse, mais dans les faits le gouvernement a restreint ces droits », note le rapport.  

    Le département d’Hillary Clinton s’appuie sur plusieurs cas de procès de journalistes pour étayer son rapport, dont les condamnations d’un certain Riad K, correspondant de El Bilad à Chlef, du journaliste Hafnaoui Ghoul, du directeur du journal El Watan, Omar Belhouchet, et des journalistes Chawki Amari et Salima Tlemçani par la justice.

    Le rapport note par ailleurs que le gouvernement continue d’influer sur la presse indépendante à travers l’ANEP qui décide si les journaux indépendants bénéficieraient de publicité. « Le gouvernement contrôle ainsi la plus grande source de revenus pour la plupart des journaux et utilise ce contrôle pour orienter le contenu dans la presse. », lit on dans le rapport.

    Le département d'Etat a critiqué «les restrictions de la couverture des questions relatives à la sécurité nationale et au terrorisme», appliquées contre les médias internationaux. Les rédacteurs du rapport disent ne pas comprendre pourquoi les accréditations de plusieurs journalistes étrangers aient été retirées ou refusées. Ils dénoncent la fermeture du bureau de la chaîne Al Djazera.

    Le département US s’est levé par ailleurs contre le fait que l’accès à Internet n’est pas aussi libre. «L’accès à Internet était généralement libre, mais le gouvernement surveillait e-mail et forums de discussions », relève le rapport.  

    Le département d’Etat a dénoncé en outre le fait que le gouvernement continue de réduire considérablement le droit de réunion et d’association. 

    Il a dénoncé la décision de fermeture de 27 églises ainsi que les « pressions » dont font l'objet « les pasteurs algériens » et les religieux convertis. Les rédacteurs du rapport ont souligné le fait que la conversion n'est pas illégale dans le droit civil algérien et que l'apostasie n'est pas un délit.

     

    Rabah Beldjenna
  • Facebook censure les Palestiniens...

     

    Facebook censure les Palestiniens...

     

     

     

    http://www.voltairenet.org/article169216.html

    Le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, a ordonné la suppression de comptes et pages de son réseau social appelant à un soulèvement en Palestine, le 15 mai prochain, anniversaire de la Nakba.

    Depuis le 6 mars, plusieurs pages Facebook ont appelé à une troisième intifada. Elles ont réunies jusqu’à un demi-million d’internautes.

    La décision de Facebook a été prise à la demande des autorités israéliennes.

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  • Bilan des violations au cours des derniers jours

    Reporters sans frontières dresse le bilan des violences commises à l’encontre des professionnels de l’information au cours des derniers jours en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Aucun pays ou presque n’a été épargné : Libye, Algérie, le Golfe (Bahreïn, Arabie saoudite, Qatar), Yémen, Irak (dont le Kurdistan irakien), Syrie sont concernés.

     

    LIBYE

     

    Le journaliste français, Jean-Marie Lemaire, travaillant pour France 24, a été légèrement blessé au mollet, le 6 mars 2011, alors qu’il couvrait, sur le front, les affrontements entre insurgés et troupes pro-Kadhafi à Ben Jaouad (à moins de 100 km à l’est de Syrte). Il est actuellement soigné à l’hôpital de Benghazi. Contacté par Reporters sans frontières, un des responsables de la chaîne a confié que le journaliste “a reçu trois balles, deux dans sa caméra et une au mollet. Le péroné a été touché, mais la blessure a été stabilisée. Nous somme en train d’organiser son rapatriement”.

    Le régime de Kadhafi continue à bloquer Internet dans le pays, multipliant les entraves au droit d’informer et imposant un black-out médiatique sur les exactions à l’encontre de la population civile.

    Internet est coupé depuis la soirée du 3 mars. L’accès au réseau était déjà perturbé depuis plusieurs semaines. (http://www.ecrans.fr/La-Libye-est-d...). L’application de cette mesure a été facilitée par la collaboration du principal fournisseur d’accès à Internet, dont le propriétaire n’est autre que Mohamed Kadhafi, un des fils de Mouammar Kadhafi.

     

    ALGERIE

     

    Le samedi 5 mars, une marche a été organisée à Oran (430 km à l’ouest d’Alger) à l’appel de la CNCD-Oran. Une demi-heure avant le début du rassemblement, les forces de l’ordre ont interpellé une centaine de personnes, parmi lesquelles une dizaine de journalistes travaillant dans différents organes de presse, et qui avaient pourtant présenté leur carte de presse. Après avoir été transférés dans différents commissariats, ils ont été relâchés une demie-heure plus tard. Ont été visés des journalistes du Soir d’Algérie, de Liberté, du Quotidien d’Oran, d’El Watan, de l’Expression, de la Tribune et de la Voix de l’Oranie.

    Le même jour, les autorités algériennes ont empêché la tenue de la marche organisée à Batna (425 km au sud-est de la capitale). Quelques dizaines de manifestants étaient rassemblées, scandant des slogans demandant le changement du système politique. Une dizaine de manifestants ont été brutalement interpellés avant d’être relâchés. Le journaliste Rachid Hamatou s’est vu confisquer son appareil photo par la police.

    Ces entraves à la liberté de manifester et à la liberté de la presse ont eu lieu alors même que le 24 février dernier, les autorités ont annoncé la levée de l’état d’urgence, instauré en 1992, sur l’ensemble du territoire à l’exception de la capitale.

     

    Bahreïn, Arabie saoudite et Qatar

     

    Au Bahreïn, les autorités ont mis en place des mesures de censure détournées à l’encontre des médias étrangers, afin de limiter un maximum la couverture en direct des manifestations qui secouent le pays depuis la mi-février.

    Un journaliste de France 24 raconte son expérience à Reporters sans frontières :

    On est arrivé le vendredi 19 février vers 1 heure du matinée. Nous avons été contraints de passer la nuit à l’aéroport et n’avons pu sortir que dans l’après-midi. Notre matériel de retransmission a été confisqué. Cela n’a pas été le cas de tous les journalistes, certains n’ont pas eu de problèmes. On a été chanceux, on nous a délivré un visa de deux semaines. Les suivants n’ont eu que des visas de 72 heures, comme cela a été le cas pour l’équipe de France 2. A notre arrivée, on a vu un journaliste de la BBC se faire embarquer et son matériel confisquer. De notre côté, malgré les promesses faites par les autorités, notre matériel ne nous a pas été rendu. Ne pouvant travailler en direct, on envoyait nos sujets par Internet.

    Les autorités d’Arabie saoudite et du Qatar, craignant la contagion des révolutions tunisienne et égyptienne, ont pris les devants, bloquant de nouveaux sites Internet.

    En Arabie saoudite, deux nouveaux sites (http://dawlaty.info/ et http://www.saudireform.com/), mis en place après l’avènement des mouvements de protestation en Tunisie et en Egypte et demandant que des réformes voient également le jour dans le royaume, ont été bloqués par l’Autorité en charge des communications et de l’information, qui est également le fournisseur d’accès à Internet dans le royaume.

    Par ailleurs, la page Facebook “Revolutionary nostalgia”, sur laquelle l’auteur demande des réformes en Arabie saoudite, a également été bloquée.

    A noter que le 23 février dernier, les autorités saoudiennes ont arrêté le Sheikh Dr. Khalid Al-Majid, professeur de jurisprudence au département de droit de l’université de l’Imam, suite à la publication d’un article, publié sur le site du magazine Royaah, intitulé “Et si les Saoudiens disaient : le peuple veut le renversement du régime ?” (lire : http://www.royaah2.net/detail.php?id=1022).

    Au Qatar, les autorités ont arrêté, le 1er mars dernier, un blogueur et militant des droits de l’homme, Sultan Khulaifi. Il a été transféré dans un lieu inconnu. D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières, Sultan Khulaifi aurait été arrêté du fait de ses écrits, sur son blog (http://binkhaleefa.blogspot.com), en faveur des droits de l’homme et de la démocratie au Qatar.

     

    IRAK

     

    Le lundi 7 mars, les autorités ont interdit la couverture en direct des manifestations organisées place de la Libération à Bagdad. Près de 400 personnes se sont rassemblées dans le centre de la capitale irakienne afin de protester contre l’absence de services publics et exiger la démission du président de l’assemblée provinciale et de ses membres. Par ailleurs, deux journalistes du journal Al-Sabah, Ahmed Abdel Hossein et Ali Al-Sumeri, ont été interpellés à l’issue de la manifestation, alors qu’ils se dirigeaient vers les bureaux du journal. Après avoir été menacés et insultés, ils ont été relâchés une heure plus tard.

    Ces incidents interviennent alors même qu’un accord aété passé entre le commandement militaire à Bagdad et le Journalistic Freedom Observatory le 1er mars dernier dans lequel, le commandement militaire s’engagait à laisser les SNG utilisés par les chaînes satellitaires accéder aux lieux des manifestations.

    Le vendredi 4 mars à Bassorah (495 km au sud de la capitale irakienne), de nombreux journalistes ont été victimes de violences de la part des forces de l’ordre, malgré l’engagement des autorités irakiennes à respecter le travail des professionnels de l’information. Certains d’entre eux ont été blessés par les matraques électriques utilisées par les forces anti-émeutes lorsqu’elles ont tenté de disperser les manifestants.

    D’après les informations publiées dans le journal Sumariya News, cinq journalistes ont été victimes de violences physiques et verbales par les forces de l’ordre alors qu’ils couvraient les manifestations : Nabil Al-Jourani, un photographe de l’agence Associated Press ; Mohamed Al-Rased, cameraman de la chaîne satellitaire Al-Alam ; Muntazer Al-Amer, reporter pour l’agence d’informations en ligne Al-Mustaqbal ; Shehab Ahmed, correspondant pour Baghdad News Agency, et Haydar Al-Mansouri, le responsable de la branche locale du Syndicat des journalistes, alors qu’il essayait de pacifier la situation.

    D’après les déclarations de Haydar Al-Mansouri à Sumariya News, Nabil Al-Jourani, qui a un temps perdu connaissance, Shehab Ahmed, victime d’une commotion cérébrale, et Mohamed Al-Rased, blessé à la tête, ont été transférés à l’hôpital Al-Sadr. Muntazer Al-Amer a quant à lui eu le bras cassé.

    Pour Haydar Al-Mansouri, les journalistes ont été délibérément attaqués par les forces anti-émeutes, craignant que les événements de ce vendredi 4 mars n’aient des conséquences négatives importantes sur la situation de la liberté de la presse dans la province de Bassorah.

    Pour sa part, le général Hassan Ali Mali, chef de la police à Bassorah, a reconnu dans une interview à Sumariya News, que des ordres avaient été donnés à ses agents d’attaquer les journalistes pendant les manifestations, ajoutant que l’incident n’était cependant pas prémédité.

    En réaction, les journalistes ont annoncé leur intention de refuser de couvrir l’ensemble des activités de la police tant que des sanctions ne seront pas prises à l’encontre des auteurs de ces violences. Ils demandent la constitution d’une commission d’enquête mixte, composée de membres de l’armée, de la police, du gouvernement local et de représentants de la profession, menaçant de préparer un sit-in si leurs revendications n’étaient rapidement pas satisfaites.

    Près de 300 personnes étaient rassemblées pacifiquement le 4 mars dernier, place Abdel Karim Qassem, devant le siège du gouvernement de Bassorah pour protester notamment contre les coupures d’eau et d’électricité.

    Reporters sans frontières rappelle la violence dont ont été victimes les journalistes dans de nombreuses villes du pays, principalement à Bagdad, au cours des manifestations du 25 février dernier, rebaptisé “Jour de la colère” : http://fr.rsf.org/irak-journee-noire-pour-la-liberte-de-01-03-2011,39644.html.

     

    KURDISTAN IRAKIEN

     

    Le 6 mars à l’aube, les locaux de la radio Dang (Voix) ont été détruits par des forces armées et le matériel saccagé dans la ville de Kalar (160 km au sud de Suleimanieh).

    Jaza Muhammad, le propriétaire de la radio, a confié à Reporters sans frontières que la station avait déjà reçu des menaces, “mais nous pensions que ces menaces n’avaient que pour seule finalité de nous faire taire, afin que nous n’évoquions pas la situation au KRG, ni les manifestations à Suleimanieh et à Kalar. Nous étions loin de penser que nous pourrions faire l’objet d’une telle violence. Soit le matériel a été confisqué, soit il a été vandalisé.” Il ajoute : “Nos locaux sont situés juste à côté du commissariat et des bureaux des Asayesh, aussi n’avons nous pas pensé à protéger davantage la radio. Nous n’avions qu’un garde, qui a été kidnappé le temps que les hommes armés démolissent tout à l’intérieur.”

    Cette radio créée en 2009 est la seule radio indépendante dans la ville de Kalar. Le propriétaire a porté plainte. Le maire de la ville a demandé l’ouverture d’une enquête.

    Reporters sans frontières rappelle que le 20 février dernier, les locaux de la chaîne de télévision satellitaire Naliya Radio and Television (NRT) à Suleimanieh ont fait l’objet d’un raid criminel, et que bâtiments abritant la chaîne de télévision de KNN à Erbil, et sa station de radio, ont été incendiés le 17 février (lire la lettre ouverte à Massoud Barzani, Président du KRG :http://fr.rsf.org/irak-entre-menaces-de-mort-et-28-02-2011,39633.html).

    En outre, Shaswar Mama, un reporter de la chaîne NRT à Raniya, a reçu des menaces de mort le 6 mars dernier. “Une personne m’a appelé sur mon portable pour me demander d’arrêter de couvrir les manifestations, sans quoi je devrais me méfier même de mon ombre”, a-t-il raconté à Reporters sans frontières.

    Les manifestants sur la place de la Liberté à Suleimanieh ont violemment empêché les journalistes de la chaîne de l’Union patriotique du Kurdistan, Kurdsat, de filmer le rassemblement le 6 mars dernier, accusant la chaîne de ne pas couvrir de manière neutre les manifestations.

     

    YEMEN

     

    Le 7 mars 2011, le journaliste Salah Al-Mansoub, correspondant du site Al-Wahdawi Net, a été attaqué par des inconnus dans la ville Ad-Dali, alors qu’il prenait des photos d’une manifestation de soutien au président Ali Abdullah Saleh.

    La veille au matin, des hommes - armés par des Jambiya, sabres traditionnels - ont agressé Saber Al-Jabri, correspondant pour la chaîne d’information saoudienne Al-Akhbariya Al-Saoudiya, et son cameraman Kamal Al-Samadi à Sanaa, alors que les journalistes préparaient un bulletin d’information sur les événements au Yémen. Des passants leur sont venus en aide.

    Le journaliste Adel Omar du site Al-Wahdawi Net et correspondant pour Mareb Press a également été blessé quand des partisans du régime ont envahi la place de la Liberté dans la région d’Ibb, au sud de la capitale. Il a été atteint à la poitrine par un jet de pierre lancé par des partisans. Sa caméra a été confisquée. D’après les informations recueillies par Reporters sans frontières, les forces de sécurité étaient présentes au moment de l’incident, mais ne sont pas intervenues.

    Le site Yemen Online, qui publie des informations en anglais et en arabe, a fait l’objet d’une tentative de piratage consistant à manipuler son contenu et ses images. L’administration du site a déclaré vouloir déménager le site sur des serveurs à l’étranger afin d’en assurer la sécurité, prenant au sérieux la récente attaque. Le propriétaire du site, Jamal Al-Awadhi, dit avoir reçu plusieurs appels de membres du parti au pouvoir critiquant la ligne éditoriale des reportages sur la situation actuelle au Yémen.

    Le 4 mars, le journaliste Mohammed Al-Jaradi du journal indépendant Al-Ahali a été attaqué par des sympathisants du pouvoir sur la place du Changement à Sanaa. Il a été insulté et a eu la main cassée.

    Le 2 mars dernier, des inconnus ont saccagé la maison du rédacteur en chef du journal Al-Hurra, Nasser Abdullah Aldibibi, avant d’y mettre le feu. Le journaliste avait auparavant reçu de nombreuses menaces de mort suite à la publication, le 23 février dernier, du numéro 15 du journal, qui titrait “Dégage”.

    Dans le sud du pays, à Aden, les autorités ont empêché la circulation de plusieurs journaux. Hadith Al-Madina, Al-Diyar, Al-Masdar et Al-Thaury ont été saisis en dépit de tentatives du Syndicat des journalistes de négocier la fin du blocage avec le département de la sécurité de la province.

    L’organisation rappelle que le site d’informations Al-Masdar Online, très populaire dans le pays, est toujours inaccessible sans que les responsables politiques expliquent la raison de ce blocage. Le seul fournisseur de service Internet au Yémen, YemenNet Communications, a décliné toute responsabilité.

     

    SYRIE

     

    Le procès de Kamal Hussein Cheikhou, étudiant à la faculté de littérature à l’université de Damas, s’est ouvert ce lundi 7 mars 2011. Ce blogueur kurde a été arrêté à la frontière syro-libanaise, le 23 juin 2010, alors qu’il tentait d’entrer au Liban avec le passeport de son frère.

    Auteur de nombreuses publications en ligne sur le site All4syria, il est poursuivi pour « publication d’informations ayant pour conséquence de nuire à l’honneur de la nation ». Il a entamé, le 16 février 2011, une grève de la faim, pour protester contre ses conditions de détention dans la prison d’Adra. D’après les informations publiées par différentes associations syriennes de défense des droits de l’homme, l’état de santé de ce blogueur de 32 ans s’est considérablement détérioré. Il aurait été transféré à l’hôpital pendant quelques jours. Le tribunal a décidé de reporter l’audience au 14 mars prochain.

    L’agence de presse officielle SANA a annoncé, le 7 mars 2011, que le président syrien, Bashar al-Assad, avait décidé de grâcier 200 auteurs de délits et contraventions commis avant le 7 mars, ainsi que les auteurs de certains crimes malades ou âgés. Ce décret, qui ne concerne pas les détenus politiques, intervient quarante-huit heures avant l’anniversaire de l’arrivée au pouvoir du parti Baath.

    Cette annonce intervient le jour où treize militants des droits de l’homme actuellement emprisonnés, dont les avocats Haytham Maleh et Anouar Bounni, ont déclaré avoir entamé une grève de la faim pour réclamer la fin de l’"oppression" en Syrie.

    Reporters sans frontières exprime son inquiétude sur l’état de santé de Kamal Hussein Cheikhou et demande au autorités sa libération immédiate pour des raisons médicales et humanitaires.

    Par ailleurs, Reporters sans frontières a appris le décès du blogueur Kareem Arbaji. Arrêté le 6 juillet 2007 par les services de renseignements militaires, il avait été condamné, le 13 septembre 2009, par la Cour suprême de sûreté de l’Etat de Damas, à trois ans de prison pour "publications d’informations mensongères de nature à affaiblir l’esprit de la nation" sur la base de l’article 286 du code pénal, suite à ses activités pour le forum en ligne, Akhawia. Il avait été libéré le 6 janvier 2010, suite aux démarches entreprises par les instances chrétiennes en Syrie auprès de la présidence de la République, arguant du mauvais état de santé de son père.

    Depuis quelques temps, les autorités avaient exercé de nouvelles pressions sur lui. Il a succombé à un accident vasculo-cérébral, le 5 mars dernier au Liban. Il avait 31 ans.

     

    JORDANIE

     

    Près de 600 journalistes ont manifesté, le 7 mars 2011 à Amman, pour demander des “médias libres et indépendants”, rejetant toute forme de censure de la part des autorités.

    L’intervention directe et indirecte du gouvernement dans la presse a tué le rêve des journalistes d’avoir des médias libres, capables de parler de la vérité”, ont déclaré plusieurs journalistes à l’Agence France Presse.

  • Les journalistes, cibles de la répression en période de réveil démocratique

    Reporters sans frontières remarque avec inquiétude que de nombreux journalistes sont visés en priorité par les forces de sécurité ou empêchés de faire leur travail en marge de manifestations pour demander plus de liberté en Irak, en Algérie, au Yémen, au Bahrein et en Libye.

    « Les gouvernements malmenés au Maghreb et au Moyen-Orient ont recours à l’intimidation et à la violence contre les journalistes pour empêcher la couverture médiatique des manifestations inspirées par les événements récents en Égypte et en Tunisie. Nous appelons les autorités concernées à respecter le travail de la presse. Les populations de ces différents pays sont en droit de recevoir une information impartiale et indépendante », a déclaré Reporters sans frontières.

    IRAK

    Une série de manifestations a été organisée le 10 février 2011, pour exiger de meilleurs services sociaux, des prix alimentaires stables et des enquêtes sur les affaires de corruption. En marge du rassemblement organisé à Samawah, dans le gouvernorat d’Al-Muthanna, le correspondant de la chaîne Al-Sharqia, Hassan Khazali, a été traîné de force dans un immeuble par des inconnus. Une partie de son équipement a été confisquée et les images effacées de sa caméra. Une équipe de la chaîne satellite Al-Hurra a, quant à elle, été interdite d’accéder au lieu de la manifestation. Les agents de sécurité stationnés aux postes de contrôle, à l’entrée de la ville, avaient reçu l’ordre de filtrer les journalistes.

    Le Kurdistan irakien est également touché par des affrontements entre opposants et partisans du Parti démocratique du Kurdistan (KDP), parti au pouvoir dans la province. De manière générale, le gouvernement refuse aux journalistes l’entrée aux hôpitaux et la prise de photos pour mener leurs reportages sur les manifestations à Souleimaniye. Le 17 février, Hemin Latif, journaliste du hebdomadaire de l’Union patriotique du Kurdistan (PUK), Chawder, a été gravement blessé alors qu’il prenait des photos d’une attaque de manifestants contre le siège local du KDP. Alan Muhamad, photographe de l’agence irakienne Metrography a également été blessé. Les affrontements dans la ville ont fait cinq morts et environ quarante blessés. Les forces de sécurité ont frappé un journaliste de la chaîne satellitaire irakienne Alsumaria. Les journalistes du bi-hebdomadaire Hawllati ont dû quitter leur bureau pour des raison de sécurité. Situé près du bâtiment du KDP, les journalistes rapportent que des Peshmergas, guerriers kurdes, ont tiré au hasard sur leur bureau.

    ALGERIE

    En Algérie, plusieurs journalistes couvrant les manifestations du 12 février à Alger et dans d’autres villes du pays ont été fouillés et interpellés par la police anti-émeute. La résistance à ces interpellations leur a valu d’être passés à tabac. Selon le syndicat national des journalistes algériens, des journalistes ont été "violemment pris à partie par des policiers particulièrement prompts à user de la matraque". Certains d’entre eux ont été détenus pendant plusieurs heures.

    YEMEN

    Au Yémen, plusieurs journalistes ont été attaqués en marge des cortèges qui se sont tenus le 11 et le 14 février à Sanaa pour célébrer la chute du président égyptien Hosni Moubarak et réclamer la démission du gouvernement du président Ali Abdullah Saleh . Des caméras ont été confisquées et détruites, des cartes mémoires vidées. Certains journalistes ont subi des violentes agressions. (lire : http://fr.rsf.org/attaques-contre-des-journalistes-14-02-2011,39551.html)

    Les manifestations se sont poursuivies le 16 février. Hassan Wataf, un photographe d’Associated Press, a été agressé avec un Jambiya, un sabre yéménite traditionnel, alors qu’il couvrait les protestations étudiantes dans la capitale. Sa caméra a été confisquée. Un cameraman d’Al-Arabiya, Abdullah Abdul Al-Qoua Al-Soufi, a été frappé par des partisans du régime dans une rue déserte. Sa caméra a été brisé. Un soldat lui a porté assistance. Le 17 février, un photographe de l’European Pressphoto Agency (EPA), Yahya Arhab, a été attaqué par une douzaine de casseurs en marge d’une manifestation à Sanaa. Son appareil photo a été confisqué. Adel Abdel Mughni, reporter pour le journal local d’opposition Al-Wahdawi, a été frappé et sa caméra lui a été volé. Un cameraman d’Al-Jazeera, Samir Nimri, ainsi que le photographe Ahmad Ghrasi de l’AFP ont été agressés et leurs caméras cassées. Un correspondant de Reuters, Ammar Awad, a été battu dans les rues de Sanaa.

    BAHREIN

    La vitesse d’Internet a été ralentie en vue d’entraver le téléchargement de vidéos et la diffusion en direct de la manifestation, et de rendre la navigation web plus difficile. Le gouvernement a également eu recours au blocage de comptes de Bambuser, une plateforme internet de streaming qui permet aux utilisateurs de partager en direct des vidéos prises avec leurs téléphones portables. Des pages Youtube contenant des vidéos sur les récentes manifestations ont été bloquées (ex. de vidéos bloquées : http://www.youtube.com/watch?v=aJWmc0Y4mZ0&feature=youtu.be )

    Le compte Twitter @Nabeelrajab, appartenant au vice-président du Centre du Bahreïn pour les droits de l’homme, a été censuré. Le 17 février, Miguel Marquez, journaliste américain de la chaîne ABC, a été passé à tabac sur la place de la Perle dans la capitale, alors qu’il était au téléphone avec sa rédaction. Sa caméra a été confisquée. Le 18 février, plusieurs journalistes étrangers se sont vu refuser l’entrée au pays à l’aéroport de Manama.

    LIBYE

    En Libye, des affrontements ont eu lieu à Benghazi (la deuxième ville du pays, 1.000 km à l’est de Tripoli) entre des manifestants de l’opposition et des partisans du dirigeant libyen Mouamar Khadafi le 16 février. Trente-huit personnes ont été blessées lors de la dispersion de la foule. L’organisation libyenne Human Rights Solidarity, basée à Genève, déplore l’absence complète de médias libres et indépendants dans le pays et plusieurs attaques contre des sites Internet libyens hébergés à l’étranger, qu’elle soupçonne commanditées par le régime libyen.

    Le 16 février, les forces de sécurité intérieure ont interpellé le directeur du site d’information local Irasa, Taqi al-Din al-Chalawi, et le rédacteur en chef du site, Abdel Fattah Bourwaq, selon le quotidien Libya Al-Youm. Le même jour, le bloggeur Mohammed al-Ashim Masmari a été arrêté et son ordinateur confisqué après avoir témoigné sur les manifestations sur plusieurs chaînes satellitaires arabes tels que la BBC en arabe et Al-Jazeera. La chaîne qatarie est officiellement exclue du réseau câblé de télévision, mais serait toujours disponible par satellite. Pour contrer les mobilisations sociales, "les médias officiels ont orchestré une campagne contre ceux qui font du commerce avec le sang des martyrs’", selon le site d’information arabe Shaffaf. Les autorités empêchent les journalistes de circuler librement dans le pays.

    Selon Arbor Networks, société spécialisée dans la surveillance du trafic internet, basée aux Etats-Unis, l’accès à l’internet a été coupé dans la nuit du 19 février. Le pouvoir chercherait ainsi à empêcher les manifestants anti-gouvernementaux de s’organiser et de communiquer entre eux, notamment via les réseaux sociaux.

    En Iran aussi, les manifestations hostiles au régime se soldent par une forte répression contre les journalistes et les blogueurs. (http://fr.rsf.org/iran-recrudescence-de-la-repression-17-02-2011,39571.html)

  • L’ASIC dépose un recours en annulation contre un décret menaçant les données personnelles

    L’Association française des services Internet communautaires (Asic), regroupant plus de vingt acteurs du Web, dont Facebook, Dailymotion, Price Minister et Google, a déposé, le 6 avril 2011, un recours en annulation devant le conseil d’Etat contre un décret pris notamment en application de l’article 6 de la loi pour la confiance dans l’économie numérique du 21 juin 2004 (LCEN).

    Le LCEN érigeait déjà les hébergeurs en véritables censeurs du Net, demandant à des entreprises privées de se substituer aux juges dans l’appréciation de la légalité des contenus en ligne (voir le communiqué)

    Ce nouveau texte, entré en vigueur le 1er mars 2011, impose désormais aux hébergeurs et aux fournisseurs d’accès à Internet (FAI) de conserver les données personnelles des utilisateurs pendant un an, afin de “permettre l’identification de toute personne physique ou morale ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne”. A chaque modification d’une donnée concernée par le texte, le délai d’un an sera renouvelé. Sachant qu’il est fortement recommandé de modifier régulièrement son mot de passe pour des raisons de sécurité, une telle disposition implique la conservation ad vitam æternam de certaines données et ce, de manière non cryptée. L’autorité judiciaire, mais également certains agents des services de police et de gendarmerie, de l’Urssaf, de la douane, de la répression des fraudes ou du fisc, pourront y accéder.

    Les FAI devront conserver les identifiants de la connexion et de l’abonné, l’adresse IP, les dates et heures de connexion et les caractéristiques de la ligne de l’utilisateur. Les hébergeurs, quant à eux, devront collecter les types de protocoles utilisés pour la connexion, l’identifiant attribué par le système d’information au contenu, celui de la connexion à l’origine de la communication, ainsi que les informations relatives à la “nature de l’opération” (photo, vidéos, textes...). Hébergeurs et FAI devront conserver les informations fournies lors de la souscription d’un contrat ou de la création d’un compte, dont le nom, le prénom, l’adresse postale, les pseudonymes, les emails, numéros de téléphones et mots de passe de l’utilisateur.

    “Les FAI et les hébergeurs ne doivent ni avoir une obligation générale de surveillance, ni jouer les gendarmes du Net. Leur première responsabilité est de servir les internautes. Les données personnelles sont protégées et leur conservation doit rester une exception. Or, l’augmentation de la responsabilité des intermédiaires techniques a pour conséquence directe une érosion de la protection des données personnelles.” a affirmé Reporters sans frontières, “L’ampleur des données conservées est considérable. Le terrorisme et la sécurité nationale, évoqués pour justifier ce texte, ne doivent pas servir de prétexte à une politique française de plus en plus liberticide envers les nouveaux médias. La privatisation de la régulation du Web est une menace internationale à la liberté d’expression. Les démocraties doivent donner l’exemple”, a ajouté l’organisation.

    Le décret ne précise pas le régime auquel devront se plier les hébergeurs étrangers, et reste muet sur la sécurisation des données conservées. Ce texte pourrait représenter une véritable aubaine pour les hackers spécialistes du vol de données sur Internet. En 2008, les données de 17 millions de clients de Deutsche Telekom avaient été volées. En France, c’est l’opérateur SFR qui a mis involontairement en lumière les risques de la conservation des données non cryptées. Le 5 avril 2011, en effet, l’opérateur a mis en ligne une carte de ses hotspots, les points d’accès WiFi par la Neufbox. En plus de la localisation des box, la carte interactive fournissait l’étage du propriétaire, et même le code d’entrée de son immeuble.

    La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) avait émis un avis mitigé sur le projet de décret, le 20 décembre 2007. Il a été rendu publique le 3 mars 2011, après l’adoption du texte. Plusieurs points contestés par la Cnil n’ont pas été pris en considération dans le document final. Celle-ci avait notamment insisté pour qu’une disposition, précisant que les données conservées ne pouvaient concerner les informations relatives aux contenus eux-mêmes, soit reprise en l’état. Reporters sans frontières s’interroge donc sur l’obligation pour les hébergeurs de conserver des données relatives à la “nature de l’opération”, qui ne permet en aucune façon d’identifier son auteur. Une préoccupation partagée par l’Arcep dans un avis rendu le 13 mars 2008. Les deux autorités soulignent également la logique discutable qui oblige les FAI comme les hébergeurs à conserver le type et le montant du paiement utilisé.

    La France, qui fait partie des “pays sous surveillance” répertoriés par Reporters sans frontières semble déterminée à imposer un contrôle accru sur le Web.

    En 2010, un autre décret menaçant les données personnelle a déjà été adopté. Le 7 mars 2010, un des derniers décrets d’application de la loi dite Hadopi - concernant les données personnelles que la Haute autorité peut conserver pour l’envoi des emails d’avertissement et des lettres recommandées - établissait que les informations recueillies dans ce cadre (allant de l’adresse de l’abonné aux pseudonymes utilisés) seraient gardées deux mois si la première recommandation n’était pas envoyée à l’abonné. Elles sont conservées quatorze mois si un premier email d’avertissement est envoyé, et stockées vingt mois en cas d’envoi de la lettre recommandée, dernière étape de la riposte graduée contre le téléchargement illégal.

     
     

    Dans le même pays » France

  • Twitter devra fournir des données personnelles d’internautes au gouvernement fédéral

     

    Le 11 mars 2011, une cour de justice américaine a ordonné à Twitter de collaborer avec le gouvernement américain dans le cadre d’une enquête sur des internautes suspectés de travailler avec WikiLeaks. Twitter devra fournir les données personnelles des utilisateurs visés. La juge, Theresa Buchanan, a estimé qu’il n’y avait pas de violation du premier amendement, garantissant la liberté d’expression. Elle a notamment déclaré : "L’injonction concernant Twitter n’a pas pour but de surveiller ou de contrôler le contenu des messages ou le nom de ceux qui les suivent".

    Les utilisateurs concernés, le chercheur en sécurité informatique américain Jacob Appelbaum, la parlementaire islandaise Birgitta Jonsdottir, et le programmeur hollandais Rop Gonggrijp, ont fait appel de la décision. Les associations EFF (Electronic Frontier Foundation) et ACLU (American Civil Liberties Union) se sont jointes à eux.


    Le gouvernement américain somme Twitter de fournir des informations personnelles sur des utilisateurs en lien avec WikiLeaks

    11.01.2011

    Reporters sans frontières dénonce le comportement du gouvernement américain qui fait preuve d’un véritable acharnement à l’encontre du site WikiLeaks et de ses collaborateurs. Un tribunal du district d’Alexandria (Virginie), a en effet adressé, le 14 décembre 2010, une injonction à Twitter, signée du juge Theresa Buchanan, demandant des informations “pertinentes” sur des utilisateurs soupçonnés d’être en lien avec le site WikiLeaks, dans le cadre d’une “enquête criminelle en cours”.

    Les informations demandées, courant du 1er novembre 2009 à la date d’émission de l’injonction, concernent Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, Bradley Manning, soupçonné d’avoir fourni des câbles diplomatiques au site, Rop Gonggrijp, ancien collaborateur de WikiLeaks, Jacob Appelbaum, programmeur américain, et Brigitta Jonsdottir (@birgittaj), députée islandaise et ancienne bénévole de WikiLeaks.

    “Après les pressions exercées sur Paypal, Visa, MasterCard et Amazon, le gouvernement américain va plus loin dans le harcèlement à l’encontre de WikiLeaks et de ses collaborateurs. Le gouvernement fédéral cherche à tout prix l’ouverture d’une enquête criminelle, regrette Reporters sans frontières. Ce dernier procédé représente ’une grave entorse à la protection des données personnelles par l’administration Obama, qui avait pourtant affirmé à plusieurs reprises son attachement à la liberté d’expression en ligne”.

    Dans une lettre adressée au président Obama et au procureur général Eric Holder, Reporters sans frontières avait déjà demandé aux autorités américaines de renoncer à poursuivre WikiLeaks et ses collaborateurs (voir l’article), avançant que “la publication d’informations - fussent-elles classifiées - par Wikileaks et les cinq médias associés, constitue une activité journalistique d’information du public et tombe ainsi sous le coup du Premier Amendement”. Reporters sans frontières demande donc au gouvernement américain, au nom des principes constitutionnels fondamentaux, de renoncer à obtenir ces données personnelles et de clore cette enquête.

    Mark Stephens, l’un des avocats de Julian Assange, avance que cette nouvelle action marque le “désespoir des Etats-Unis qui veulent absolument épingler” son client.

    L’étendue des informations sollicitées par la justice américaine est impressionnante. Sont concernés : les enregistrements de tweets ou conversations entre utilisateurs, les adresses IP, email et postale des personnes incriminées, ainsi que les moyens et sources de paiement, incluant notamment les coordonnées bancaires. En accédant aux échanges entre utilisateurs et à l’option de co-gestion de certains comptes, les autorités américaines ont la possibilité d’élargir le champ des “suspects” dans l’affaire WikiLeaks.

    Reporters sans frontières salue l’initiative de Twitter informant ses usagers de la procédure en cours. Dans un premier temps, les autorités ont ordonné à Twitter de garder l’information secrète et de ne pas avertir les utilisateurs concernés. Suite à ce qui ressemble à une “bataille juridique”, Twitter a obtenu l’autorisation, le 5 janvier 2011, de prévenir les internautes incriminés. Le site a souligné que sans procédure judiciaire contestant la requête des Etats-Unis émise par les utilisateurs concernés, ou sans règlement à l’amiable dans un délai de dix jours, il se verrait dans l’obligation de fournir les données.

    La députée islandaise Brigitta Jonsdottir a affirmé qu’elle ne remettrait jamais ses informations “volontairement” à la justice américaine. Dans un message publié sur son compte Twitter, elle déclare : “J’espère qu’ils ne me croient pas assez naïve pour avoir publié des messages sur mon compte Twitter qui auraient une quelconque importance ou qui pourraient m’incriminer”. Elle a d’ores et déjà annoncé qu’elle avait contacté le ministre islandais de la Justice, et avait sollicité une rencontre avec l’ambassadeur des Etats-Unis à Reykjavik. Le ministre islandais de l’intérieur a déclaré que les agissements américains devenaient “graves et inquiétants”.

    WikiLeaks estime que des injonctions similaires auraient pu être adressées à Facebook et Google, qui n’ont pour le moment pas commenté l’affaire. La page Facebook du site compte déjà plus de 1,5 million de “fans” et son compte Twitter est suivi par plus de 600 000 internautes.

     
     

    Dans le même pays » Etats-Unis

  • Bouteflika peut-il encore gouverner ?

    Bouteflika peut-il encore gouverner ?

    A Tamanrasset, sa voix était à peine audible lorsqu’il a évoqué la possibilité de créer «une mégapole» dans l’Ahaggar. Il était assis lors des explications sur le projet du transfert d’eau In Salah-Tam. Ce n’est pas dans ses habitudes. Le président de la République délègue ses représentants pour lire des textes en son nom dans les conférences et les rencontres depuis plus d’une année.

    Un Bouteflika en forme à Tamanrasset, marchant à pas vifs dans les rues de la capitale de l’Ahaggar  : tout semble avoir été fait pour que cette image soit parfaitement visible à la télévision officielle qui a expédié des équipes entières au Sud pour «couvrir» l’événement.

    L’ENTV a diffusé, mardi 5 avril au soir, de longues minutes de ce qui est appelé « le bain de foule», exercice préféré du locataire d’El Mouradia. Pourtant, cela fait plus de sept mois que Bouteflika n’a pas fait de déplacement à l’intérieur du pays. A Tamanrasset, il n’est resté que deux heures. Cela tranche avec ses  longues visites qui duraient deux jours à l’intérieur du pays avec une cinquantaine de points à « inspecter ». Durant ces sept mois, le chef de l’Etat a limité ses activités aux audiences réservées aux visiteurs étrangers et aux Conseils des ministres. Pas plus.

    Bouteflika, qui adore les discours fleuves à l’ancienne, ne parle presque plus. A Tamanrasset, sa voix était à peine audible lorsqu’il a évoqué la possibilité de créer «une mégapole» dans l’Ahaggar. Il était assis lors des explications sur le projet du transfert d’eau In Salah-Tam. Ce n’est pas dans ses habitudes. Le président de la République délègue ses représentants pour lire des textes en son nom dans les conférences et les rencontres depuis plus d’une année.

    Des rumeurs ont couru ces dernières semaines sur un état de santé en détérioration. Les éclipses de cet homme de 74 ans ont renforcé l’idée que Bouteflika n’est plus en mesure d’avoir le même dynamisme qu’en 1999, année de son arrivée au pouvoir.

    A l’époque, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Houari Boumediène donnait l’impression de pouvoir surmonter montagnes, plaines et mers pour être un Président « à part entière ».  Il se plaignait d’avoir laissé « les pouvoirs de Franco (dictateur espagnol) » en quittant les palais d’Alger en 1979, après la mort mystérieuse du colonel Boumediène, pour retrouver « les prérogatives de la reine d’Angleterre ». Le temps a passé et Bouteflika, qui a déjà consommé deux mandats de cinq ans, a confié à Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, qu’il avait plus de convictions que de forces.

    L’état de santé de Bouteflika, entouré d’un silence opaque, a alimenté les discussions des dîners des ambassadeurs et des hommes d’affaires ces trois dernières années. La maladie, toujours inconnue, de Bouteflika a même occupé un petit espace dans les câbles diplomatiques américains partiellement révélés par WikiLeaks. Les médecins français, qui suivaient le dossier de Bouteflika, ont bien gardé le silence. Malgré cela, Bouteflika, qui ne semble pas faire confiance au système de santé algérien, s’en est séparé. En juin 2009, les autorités algériennes avaient montré un certain « agacement » devant l’intérêt des partenaires étrangers pour l’état physique du chef de l’Etat. Presque une année après, Ahmed Ouyahia, Premier ministre, s’était trouvé obligé également de démentir « les rumeurs » sur la maladie présidentielle. Des rumeurs qualifiées « d’abjectes » visant à « déstabiliser le moral de la population ».

    Pas moins ! Bouteflika, le premier concerné, ne disait rien. Pas même son frère, Saïd, ou son entourage. Les Algériens n’ont pas le droit de savoir. Tout se gère en milieu fermé. Et les rumeurs continuent de meubler les vides politiques algérois : atrophie musculaire, cardiopathie, insuffisance rénale, ulcère, aphonie… seraient à l’origine de l’affaiblissement de Abdelaziz Bouteflika. Mais rien n’indique que l’homme souffre d’une de ces maladies en l’absence de bilan médical crédible. Un câble de l’ambassade US datant de 2007, révélé par WiliLeaks et repris par l’agence Reuters, a évoqué « un cancer » « actuellement en rémission » qui fait souffrir le premier magistrat du pays.

    Un autre câble, datant de janvier 2008, rapportant une discussion entre l’ancien ambassadeur américain à Alger, Robert Ford (actuellement en poste en Syrie) et son homologue Bernard Bajolet, revenait aussi sur la situation médicale du chef d’Etat algérien. Bernard Bajolet, visiblement bien informé, avait tenu ces propos : «La santé de Bouteflika est meilleure et il pourrait vivre encore plusieurs années. Son rétablissement et son regain d’activité lui donnent plus de marge de manœuvre sur l’armée.» Autrement dit, si l’état de santé de Bouteflika se détériore, « la marge de manœuvre » se rétrécit ! Une maladie-enjeu ?

    En 2006, Bouteflika disait : « Je suis un homme comme les autres. C’est évident que si j’avais des problèmes de santé, je devrais rentrer chez moi définitivement. » Cinq ans après, Bouteflika, qui entame l’an III de son troisième mandat, n’est pas rentré chez lui « définitivement » ; est-ce à dire qu’il « pétille » de santé ? « Tout le monde sait que j’ai été malade et que j’ai dû subir une sérieuse convalescence. Mais maintenant, j’ai repris mes activités normalement et je ne pense pas que cette question devrait engendrer des commentaires ou des calculs qui sont plus ou moins imaginaires », déclarait encore Bouteflika à l’agence Reuters en mars 2008. Toutes ces déclarations ont été faites avant les révoltes en Tunisie, en Egypte et le départ de Zine Al Abidine Ben Ali et Hosni Moubarak. Des dictateurs « délogés » malgré leur bonne santé…

    Fayçal Métaoui

    © El Watan

  • Le 7 avril 1987, Mécili…

    Le 7 avril 1987,  Mécili…

    Le 7 avril 1987, l’avocat André-Ali Mécili, compagnon de Hocine Aït-Ahmed et porte-parole de l’opposition algérienne démocratique, a été exécuté à Paris sur ordre des services secrets algériens. Dès le mois de juin 1987, son assassin présumé, interpellé sur le sol français, a été expulsé en urgence absolue vers l’Algérie, et vingt quatre ans après, ce crime d’État demeure impuni.

    Le diplomate algérien, Mohamed Ziane Hasseni, soupçonné d’être l’organisateur de cet assassinat, arrêté le 14 août 2008 à l’aéroport de Marignane, puis mis en examen pour complicité d’assassinat, a finalement fait l’objet d’un non lieu et une fois encore la justice a été remise à plus tard.

    Retour sur une affaire d’Etat.

    Lire sur freealgerie.com

  • Les Patriotes marcheront ce lundi à Alger

    Les Patriotes marcheront ce lundi à Alger

    La Coordination nationale des Patriotes ( des Groupes de légitimes défense, ceux qui ont pris des armes pour combattre le terrorisme ) a appelé à une marche pour le lundi prochain, à 8 heures du matin, de la place des Martyrs vers le siège du Conseil de la Nation. Cette action interviendra après celle des gardes communaux, dont un nombre continue, malgré la répression et les attaques de Baltaguia, à camper au niveau de la place des Martyrs. Les Patriotes comptent à travers leur marche, faire valoir leurs droits sociaux professionnels et d'exiger des pouvoirs publics une reconnaissance par rapport à leur engagement pendant plus d'une décennie dans la lutte contre le terrorisme et la préservation de la République. A cet effet, une plate-forme de revendications a été dégagée par la coordination et qui sera déposée au niveau de la présidence du Sénat en terme de leur procession le lundi prochain. Voici les différents points de cette plate-forme de revendications :

    Plate-forme de revendications

    La contribution des patriotes au combat pour la préservation de l’Etat républicain algérien, à la sécurité des personnes et des biens s’est exprimée sur tout le territoire national. C’est parce que nous portons réellement notre Algérie dans notre cœur et par fidélité au serment donné à nos martyrs, que cette mobilisation s’est faite dans une totale abnégation, jusqu’au sacrifice suprême.
    La politique  de réconciliation nationale s’est faite dans le déni de ces sacrifices et des attentes des patriotes algériens. La tendance a été plutôt à les marginaliser et à la négation  de leurs droits. Cette injustice doit être réparée !
    1.- Un statut particulier doit être élaboré en concertation avec les représentants des patriotes, dument mandatés lors d’un processus démocratique et transparent, statut qui doit :
    - assurer la reconnaissance de l’Etat algérien et de la Nation des sacrifices consentis par les patriotes (distinction de l’Ordre de la résistance patriotique) ;
    -  définir et faire respecter les droits, matériels et moraux, des patriotes et les inscrire dans un cadre réglementaire ;
    2.- Examiner, de manière juste et humaine, et au cas par cas, la situation des éléments qui ont été radiés et agir pour leur réinsertion professionnelle (réintégration dans leur ancienne entreprise quand cela est possible) ou garantir une indemnisation juste et équitable, en préservant leur honneur.
    3.- Assurer un avenir pour les effectifs en activités par une titularisation et une stabilité dans l’emploi.
    4.- Garantir aux ayants droits des patriotes décédés (mort naturelle) une pension qui doit être, au minimum, égale au SMIG. 
    5.- Assurer une prise en charge médicale - avec  couverture de tous les frais occasionnés-  pour les patriotes atteints de maladies chroniques.
    6.- Assurer une célérité dans le traitement des dossiers de retraite des patriotes ouvrant droit avec des taux de bonification avantageux et l’ouverture d’un « guichet » spécifique aux patriotes pour le traitement rapide des demandes.
    7.- Assurer une protection sociale efficace et réactive pour la prise en charge des soins médicaux pour les patriotes et leurs ayants droit, y compris leur hospitalisation par les hôpitaux publics, y compris les hôpitaux militaires.
    8.- Réévaluation des pensions attribuées aux blessés et aux ayants droit des patriotes décédés (martyrs du devoir national).

    Gloire à nos martyrs ! Vive l’Algérie !

  • Le mouvement de protestation gagne l'agence algérienne de presse

    Le mouvement de protestation enclenché ces derniers jours dans les médias publics algériens, radio et journaux, s'étend aux employés de l'agence de presse officielle (APS) qui ont observé mercredi un sit-in au siège de l'agence à Alger.

    Une centaine de travailleurs auxquels se sont joints des journalistes de l'agence, étaient présents à ce sit-in pour dénoncer "la situation d'injustice vécue par une grande partie des travailleurs", rapporte jeudi la presse locale.

    "L'injustice dénoncée par les protestataires concerne notamment les critères peu catholiques d'évolution des employés dans leur carrière et la suppression par l'ancien DG de plusieurs primes pourtant acquises aux travailleurs", indique le quotidien El Watan citant les employés protestataires.
    Les grévistes réclament également une augmentation des salaires "qui ne dépassent pas 18 000 DA (environ 180 euros) pour certains", selon le journal qui cite un groupe de travailleurs.

    Les journalistes algériens des secteurs public et privé, qui ont multiplié ces derniers jours les actions de protestation contre leurs "conditions intenables", réclament une amélioration de leur situation socioprofessionnelle.

    Pour se faire entendre, les journalistes ont décidé d'observer une grève d'écriture suivie d'un rassemblement à Alger, le 3 mai prochain, qui coïncide avec la Journée internationale de la liberté de la presse.

    Lundi dernier, les journalistes de la radio avaient observé un sit-in dans l'enceinte de cet établissement étatique pour protester contre la dégradation de leur situation matérielle.
    De leur côté, les journalistes du journal gouvernemental El Moujahid avaient mené un mouvement de protestation contre leurs conditions matérielles et socioprofessionnelles, ce qui a conduit à un changement à la tête de la direction de la publication.

  • Algeria Watch or look ,recherche: mohamed lamari général major

     

     


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    Le chef d’état-major, le général Mohamed Lamari lors d’une conférence de presse...
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    L'Algérie 10 ans après le putsch Les droits humains: Un bilan désastreux 1100 exécutions Sommaires Liste non...
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    9. algeria-watch
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    10. 11 janvier 2002 : Liste de 1100 exécutions sommaires
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    Extrait: khelili me sofiane chouiter me mohamed tahri le camldhdh publiee par... dif ahmed bordj menaiel fodil mohamed dellys habib smail zemmouri...
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  • Algeria Watch or look

  • général major mohamed touati et RCD!!!

                                             

         Général Major

         Mohamed TOUATI 

    Chef du conseil de  Sécurité à la Présidence

     

     Mohammed Touati est un homme lettré, sans aucun doute, le conseiller diabolique du cabinet noir on le surnomme              "el -Mokh" ou le cerveau. 

    Il est né en 1936 en Kabylie, il intègre l'école militaire des enfants de troupe et se distingue entre 1957 et 1958 alors qu'il était sous officier dans l'armée française, en commandant a Tadmait des massacres sanglants contre les populations civils en représailles aux embuscades tendu par les maquisards de l'ALN contre les soldats français.

    Trente ans après  en 1985, pendant l'inauguration d' un C.E.M dans son village natal ,il a été reconnu par des anciens maquisards de la région, il a faillit  être lynché par la population local si ce n'est l'intervention des sages du village.

    A l'indépendance, il est chef d'état major de la gendarmerie national puis chef d'état major de la troisième région militaire sous le commandement d'un autre sous officier de l'armée Française,  khaled Nezzar et enfin conseiller du ministre de la défense national puis conseiller du chef d'état major  Mohamed LAMARI.

    En 1989 il met un pied sur  la scène politique en fondant le R.C.D ( Rassemblement pour la Démocratie et la Culture ) et installe  mettant le Dr said Saadi a la tête du partie, Touati est l'artisan de l'assassinat du chantre de la cause berbère Matoub LOUNES, il a charge le députe R.C.D  Nouredine  Ait Hamouda  ( le fils  du colonel Amirouche )et sa milice d'exécuter l'ignoble tâche pour déstabiliser le président Zeroual et le pousser a la démission.

    Depuis trois ans Touati est le Chef du Conseil de sécurité à la présidence de  la république un poste crée spécialement pour lui par son ami Larbi Belkheir.

    complément d'informations sur :

    MOHAMED TOUATI
    Conseiller militaire du président Bouteflika

    On le surnomme El Moukh. Un "cerveau" sous la casquette d'un des généraux les plus influents de l'armée algérienne. Cette réputation d'"intellectuel", le général-major Mohamed Touati, la doit à son profil à facettes multiples de militaire, d'analyste politique et de juriste.
    L’image de "militaire qui réfléchit", cet ancien officier de gendarmerie, issu des rangs de l'armée française, qu'il a quittée en 1961, la doit aussi au fait d'être l'un des rares généraux en exercice à publier ses réflexions politiques. La première fois, fait inédit dans les annales de l’armée algérienne, au lendemain des émeutes d'octobre 1988: il publie alors dans le quotidien gouvernemental El Moudjahid une réflexion sur la Constitution et le rapport de l'armée à la politique. Cette opinion avait précédé le retrait de l'ANP du FLN, alors parti unique, et l'adoption d'une constitution consacrant le multipartisme, en 1989.

    Les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-unis ont inspiré sa dernière intervention médiatique. C'est en sa triple qualité de conseiller militaire du chef de l'Etat, de président du Haut Conseil de Sécurité et de "représentant du ministère de la Défense", qu'il livre sa vision du rôle de l'Algérie dans la lutte internationale contre les réseaux terroristes islamistes. Une implication productive dans le domaine du renseignement.

    Kabyle, originaire de Achouba (région d'Azzefoun), le général-major Touati a fait sa carrière militaire dans la gendarmerie, l'administration du ministère de la Défense, et l'État-major. Il a la réputation d'être l'idéologue par excellence de la politique d'éradication du terrorisme islamiste, appliquée après l'interruption du processus électoral, en janvier 1992. Alors conseiller du ministre de la Défense Khaled Nezzar, poste qu’il occupe après avoir été directeur des opérations à l'état-major (1989-1991), il prend une part active dans la destitution du président Chadli Bendjedid, l'arrêt du processus démocratique et l'interdiction du Front islamique du salut (FIS).

    Cette réputation de chef de file des "éradicateurs", courant politique opposé par principe à l'existence de forces politiques d'essence religieuse et à la requalification du FIS, semble pourtant surfaite. Elle est en fait tout en nuances. C'est, en effet, le même Touati qui sera la figure de proue de la CDN, la Commission de dialogue national, mise en place par le HCE pour définir les modalités d'une transition politique avec la participation du FIS interdit. À ce titre, il rendra notamment visite en prison à Abdelkader Hachani, assassiné à Alger en 1999.

    Paradoxalement, cet ancien magistrat militaire, qui a défini avec l'actuel patron de l'ANP, le général de corps d'armée Mohamed Lamari et le général Abdelmadjid Taright, aujourd'hui à la retraite, l'alternative politique à l'islamisme, a appuyé la politique de "concorde civile" qui a permis de neutraliser quelque 6000 islamistes armés depuis son entrée en vigueur, en 1999. C'est ce même "éradicateur" qui souligne, en 1993 dans El Djeïch, revue interne de l'armée: « (...) le phénomène islamiste apparaît comme un nouveau choix de société et non comme un accès de fièvre sociale, culturelle et économique gérable par des remèdes superficiels, aussi violents soient-ils, ou par des antalgiques politiques (...). »

    Partisan d'une recomposition autoritaire de la scène politique, le général Touati reste un des principaux "décideurs politico-militaires". Partisan d'un islamisme modéré, intégré dans le jeu du Pouvoir, il défend en petit comité l'idée d'un "rôle à la turque" pour l'ANP. Dans son esprit comme dans l'idée d'autres chefs militaires, il s'agit pour elle d'être "le garant de la constitution". En clair, d'être l'ultime maître du jeu politique.

  • Bouteflika à Tam et le destin...d’Ouyahia.ENTV complice,il y'a rien du tout en ALGERIE,pas ouverture ,seulement un peuple opprimé.

    C’est avec d’énormes poids sur les épaules, de l’extérieur comme de l’intérieur, l’un induisant l’autre, que le Président Bouteflika s’est rendu à Tamanrasset pour se joindre à la population légitimement en fête.

    Les images diffusées de la visite, mardi dernier, du Chef de l’Etat à Tamanrasset étaient difficiles à traduire. On y décelait chez le Président une certaine gravité difficilement contenue derrière les quelques sourires qu’il concédait à une population qui fêtait intensément l’événement historique de l’arrivée de l’eau courante. Pour une ville sans ressources hydriques propres, personne n’aurait pu penser, voilà quelques années seulement, qu’un jour l’Etat allait pouvoir, malgré tout, l’alimenter. Il a fallu puiser à plus de 700 km de là.
    Pour ce faire, il fallait une décision aussi forte que ce projet pharaonique. Le Président Bouteflika l’a prise et l’eau coule maintenant à Tamanrasset. Sur ce plan, la satisfaction qu’il devait ressentir, devant la population joyeuse qui l’a accueilli en lui exprimant toute sa gratitude, ne peut être qu’évidente. Pourtant le Président ne semblait pas, malgré tout, avoir totalement l’esprit à la fête. Pourquoi? On ne peut s’empêcher, pour le comprendre, de faire un saut en arrière. Lors de sa campagne électorale de 2009, plus précisément lors de son meeting à Tizi Ouzou, il avait fait une confidence édifiante. Il a pour ligne de conduite de toujours avoir une mine des grands jours devant l’adversité même (plutôt surtout) s’il est en butte aux plus graves problèmes.
    Et il a expliqué sa «technique» tirée de la sagesse des anciens. S’il est humain de pleurer, un Responsable se doit cependant, s’il doit le faire, s’enfermer dans l’intimité de sa chambre et n’en ressortir qu’avec le sourire aux lèvres. Ce n’est évidemment qu’une illustration, on a envie de dire une métaphore. Bien sûr qu’il peut être fier de tout ce qu’il a pu apporter aux Algériens depuis 1999. D’être venu à bout des desseins destructeurs du terrorisme. D’avoir semé et entretenu la réconciliation nationale jusqu’à maturité. D’avoir lancé des plans économiques les uns après les autres qui ont permis l’émergence d’infrastructures grâce auxquelles la relance économique peut être envisagée. Qui ont permis de satisfaire en grande partie les aspirations sociales des Algériens comme l’eau, le logement, les transports, l’emploi, etc. Même s’il reste du travail à accomplir dans tous ces domaines tant le déficit était énorme. Alors qu’il fallait la paix et la sérénité pour mener à terme cette immense tâche, ne voilà-t-il pas que toute la région s’embrase. Le Monde arabe ainsi que le Maghreb sont pris dans un tourbillon qu’il n’est pas aisé d’en contenir les contrecoups pour notre pays. Sur le plan intérieur avec l’éruption «volcanique» de revendications sociales cumulées pour certaines depuis l’indépendance du pays. Sur le plan extérieur, le terrorisme qui, une fois bouté hors du territoire national, s’est déplacé au Sahel. Si à ses débuts il ne représentait pas une grave menace, du coup il se retrouve revigoré par les conflits introduits dans des pays limitrophes comme la Libye, voire la Côte d’Ivoire. Il en profite pour constituer des stocks d’armes, recruter, le tout avec l’aide inavouée et cynique de certains pays occidentaux. L’Algérie est le seul pays à tenir sérieusement tête à toutes ces manoeuvres. Ce qui n’est pas du goût de nos adversaires qui redoublent de stratagèmes et de coups bas pour infléchir le rapport de forces. C’est avec ces énormes poids sur les épaules, de l’extérieur comme de l’intérieur, l’un induisant l’autre, que le Président Bouteflika s’est rendu à Tamanrasset pour se joindre à la population légitimement en fête. Lui n’avait pas vraiment la tête à faire la fête. Il a en charge tout le pays et pas seulement une de ses villes, fût-elle la plus éloignée. On sentait, en voyant les images, que le bonheur de la population locale lui allait droit au coeur mais en même temps qu’il faisait des efforts pour sourire. Confusément, on sentait son silence lourd de sens. Confusément aussi, on sentait cette visite comme un air de «fin de mission». Confusément enfin, on se surprend à penser au destin évoqué par Ouyahia au sujet de la succession. Comme on voudrait tant nous tromper!

    (zoume6@hotmail.com)

    Zouhir MEBARKI

  • A l’école de la démocratie!

    Il y a comme un malentendu dans les avis exprimés ici et là par analystes et hommes politiques quant à l’appréciation de la mise en oeuvre d’une nouvelle Constitution et le procédé de sa faisabilité. Assemblée constituante? Révision en «profondeur»? Si les partis de l’«opposition», la société civile et, d’une manière générale, tous ceux qui, peu ou prou, s’intéressent à la chose politique, penchent plutôt pour une «Constituante», ce n’est pas l’avis des deux principaux partis de l’Alliance présidentielle (FLN et RND) qui optent pour leur part pour une «révision en profondeur». Encore qu’il leur reste à expliciter ce qu’ils entendent par «révision en profondeur», nous aimerions croire que c’est là un avis parmi d’autres et non point une «orientation». La déclaration du ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, à propos du Code communal, actuellement examiné par l’APN, lors de laquelle il semblait fixer des «lignes rouges» aux députés, peut-elle être indicative de ce que le pouvoir entend par «révision» de la Constitution? A l’évidence, une telle interprétation des rapports entre les institutions de l’Etat, fausserait le débat à peine engagé. Dans ce contexte, il faut toujours s’efforcer d’être exact. Pourquoi une Constitution, ou Loi fondamentale? Une Constitution organise le fonctionnement de l’Etat. C’est un ensemble de textes fondamentaux qui déterminent la forme du gouvernement d’un pays, de même que la délégation du pouvoir. Dans tous les cas de figure, la démocratie est fondée sur le principe du peuple souverain dans un modèle d’Etat républicain, marqué par la séparation des pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire). Ce qui suggère qu’une telle loi est la résultante d’un vaste débat par la représentation la plus large possible de la société. Ce qui n’a pas été le cas pour la Constitution algérienne et ses différentes révisions. Dans une démocratie, il ne peut y avoir de dépendance d’une institution par rapport à l’autre, chacune étant indépendante et faisant contre-poids à l’autre. Une démocratie s’articule autour des trois piliers qui sont le législatif, l’exécutif et le judiciaire. Cela, quel que soit le régime choisi (présidentiel, semi-présidentiel, parlementaire...). D’où l’importance de la clarification des prérogatives de chaque institution, concrétisée par la séparation des pouvoirs. De fait, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, reprise à son compte par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, stipule dans son article XVI que «toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution». Ainsi, une claire séparation des pouvoirs assure-t-elle un équilibre entre les institutions. Ce qui ne peut être le cas lorsqu’il y a confusion de pouvoirs. Ce qui ouvre aussi la voie à toutes les dérives et surtout au despotisme. En tout état de cause, l’Etat républicain est fondé sur le principe de la séparation des pouvoirs. D’où la nécessité d’un débat le plus large possible afin de déterminer quelle loi fondamentale serait la mieux-disante pour le pays et prenne en charge en amont et en aval l’ensemble des questions et problèmes qui se posent à la nation. Cela, bien sûr en associant toutes les compétences du pays. Celles-ci existent, il suffit qu’on leur fasse appel. Aussi, une Assemblée constituante semble la plus indiquée pour refonder un pouvoir plus rationnel. MM. Belkhadem (FLN) et Ouyahia (RND) justifiant leur préférence pour la «révision», arguent du fait qu’une Assemblée constituante «effacerait» 50 ans d’histoire du pays. Sans être constitutionnaliste, on peut s’inscrire en faux contre un tel argument. De nombreuses démocraties en sont à leur énième république sans qu’ait été tiré un trait sur leur passé historique, leur donnant au contraire de corriger des erreurs apparues dans l’exercice du pouvoir. C’est cela aussi la démocratie.

    Noureddine MERDACI

  • Crimes sans châtiments

    «Le bon juge condamne le crime sans condamner le criminel.»
    Sénèque

    Nous vivons une époque formidable! Depuis le génocide rwandais et le procès contre Milosevic, nul dictateur n’est à l’abri d’un châtiment prononcé par un tribunal international. Tous les criminels de guerre sans exception? Non! Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés, après trois laborieuses conférences, ont créé le Tribunal de Nuremberg pour juger les criminels nazis accusés pour trois sortes de crimes:
    - crime contre la paix
    - crimes de guerre: «Assassinat, mauvais traitements ou déportation pour des travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, assassinat ou mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, exécution des otages, pillages de biens publics ou privés, destruction sans motif des villes et des villages, ou dévastation que ne justifient pas les exigences militaires»
    - crimes contre l’humanité: «Assassinat, extermination, réduction en esclavage, déportation et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux».
    - Un tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient (Tmieo), qui a jugé les crimes commis par le régime showa (le régime impérial japonais), durant la Seconde Guerre mondiale Cela n’a pas empêché les pays colonialistes de commettre des crimes tout aussi condamnables durant les guerres de libération de certains pays du tiers-monde. Jusqu’à présent, aucun criminel ou tortionnaire n’a été condamné pour exactions commises durant ces «guerres qui n’osent pas dire leur nom». C’est la raison pour laquelle, la France a mis plus de trente années pour reconnaître l’état de guerre en Algérie. Bien auparavant, se sont constitués des «tribunaux d’opinions», organismes qui débattent, entre autres, des crimes de guerre. Le plus célèbre fut le Tribunal Russel, appelé aussi «Tribunal international des crimes de guerre» dont ceux commis par les Etats-Unis au Vietnam. Tous ces tribunaux internationaux sont, ou ont été, chargés de juger les personnes responsables de crimes commis dans l’ex-Yougoslavie, au Rwanda ou en Sierra-Leone. D’autres Etats comme l’Afrique du Sud ont préféré, pour favoriser la réconciliation nationale, organiser leurs propres procès. Mais ces procès ont émis des condamnations à l’encontre de personnes et non à l’encontre d’ États ou des organisations. Et puis la légitimité de certains de ces tribunaux, notamment la CPI, est remise en question par certains Etats ou gouvernements dont les Etats-Unis et Israël. Curieusement, grâce au veto américain et au puissant lobby sioniste, Israël a échappé à toute condamnation: même l’ignoble massacre de Sabra et Chatila, dont l’organisateur fut le sinistre Sharon, n’a pas ému la communauté internationale. Pourtant, les victimes de ces deux camps furent en majorité des femmes, des enfants et des vieillards. Après l’opération «Plomb durci» contre la bande de Ghaza dont tout le monde a reconnu l’extrême brutalité, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU avait désigné le juge Richard Goldstone, un magistrat sud-africain, pour établir un rapport sur l’opération militaire, lequel a remis ses conclusions le jeudi 15 septembre 2009 dans un document appelé «Rapport Goldstone» par les médias. Dans ce rapport, l’armée israélienne et le Hamas sont accusés d’avoir commis des «actes assimilables à des crimes de guerre et peut-être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l’humanité». Or, ce premier avril, (est-ce un poisson), ce très crédible magistrat reconsidère son propre rapport et absout Israël de tous les faits qui lui sont reprochés. A-t-il reçu entre-temps la visite d’un ange qui lui a révélé la vraie vérité ou bien s’est-il aperçu que les 1400 morts innocents de Ghaza ont tous ressuscité, que les bombes qui pleuvaient sur la ville, les sirènes hurlantes conduisant des blessés et des morts vers un hôpital encombré, les immeubles détruits, les écoles rasées, n’étaient qu’une mise en scène hollywoodienne pour les besoins d’une superproduction...Peut-être que ledit Goldstone, contrairement à Hans Blix, précédera son rapport dans les poubelles de l’Histoire. La guerre contre Ghaza a été qualifiée «d’asymétrique», la position de la communauté internationale l’est aussi.

    Selim M’SILI

  • incompétence quand tu nous tiens!!!!!


    OULD ABBÈS AUX MÉDECINS RÉSIDENTS
    «La suppression du service civil me dépasse»

    Alors que le Collectif autonome des médecins résident a claqué la porte de toutes les commissions de négociations, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, avoue, pour la première fois, que «l’abrogation du service civil dépasse ses prérogatives et celles de son collègue de l’Enseignement supérieur».
    Le ministre s’exprimait hier, dans une déclaration à la Radio nationale. Il faut dire qu’un dialogue de sourds caractérise les pourparlers entre les résidents et les deux tutelles dont ils dépendent. Tout en soulignant le non-agrément de la représentation des résidents, l’invité de la radio a fait savoir que «les résidents qui ont été pris en charge dans leur formation gracieusement pendant 26 à 28 ans devraient patienter encore».
    Institué par les dispositions du décret 99-176 du 2 août 1999 fixant les modalités d’accomplissement du service civil des praticiens médicaux et l’article 17 de l’ordonnance du 15 juillet, modifiant et complétant la loi du 11 février 1984, relative au service civil, «sa suppression est l’affaire du gouvernement qui devrait examiner et étudier cette proposition dans l’éventuelle adoption d’une nouvelle loi», a-t-il indiqué. Cependant, selon le ministre, «le débat ne se fera au gouvernement que s’il est motivé par des arguments et des preuves tangibles».
    «Cette question de suppression de service civil sera peut être réglée quand l’équilibre sera établi dans la couverture sanitaire entre le Nord et les régions du Grand Sud et les zones isolées du Nord et de l’intérieur du pays», a-t-il signifié.
    Néanmoins, le premier responsable du département de la santé, propose «d’améliorer l’organisation du service civil en instituant des incitations consistant à faire bénéficier les médecins affectés de logements en collaboration avec le département de l’Intérieur, leur assurer des plateaux techniques et des encouragements financiers après l’aval du Premier ministre et du président de la République».
    «Cela sans compter les augmentations dues au nouveau régime indemnitaire. Et pour couronner le tout, ces décisions entreront en vigueur avant le 30 juin prochain», a-t-il ajouté.

    Mohamed BOUFATAH

  • Encore une farce !

     

    Nous sommes bel et bien au pays où le ridicule ne tue pas, dans cette Algérie où l’immoralité n’a plus de limites. Selon le quotidien Liberté, des députés FLN ont déposé cette semaine, au bureau de l’Assemblée nationale, une demande de création «d’une commission d’enquête parlementaire sur les émeutes qui ont éclaté dans plusieurs régions du pays en janvier dernier». Si cette information venait à être confirmée, on aura alors affaire à une honteuse opération de diversion comme seul le FLN en a la spécialité. L’Algérie est en train de traverser une période extrêmement critique et les usurpateurs de ce prestigieux sigle ne trouvent pas mieux que nous mettre de la poudre aux yeux sur des événements dont le moins averti des citoyens connaît les tenants et les aboutissants. Voilà des gens qui n’ont aucune crédibilité mais qui continuent à prendre les Algériens pour des imbéciles et des immatures.

    Pourtant, ces soi-disant élus du peuple avaient mille et une occasions d’exiger des commissions d’enquête sur des scandales qui ont défrayé la chronique, mais ils ont préféré adopter la posture des trois singes. Un escroc du nom de Abdelmoumen Khalifa a failli vider les caisses de l’Etat et mettre l’Algérie à genoux. Nos «parlementaires» n’ont pas jugé utile de lever le petit doigt. Il y a eu également les scandales de l’autoroute Est-Ouest et de la pêche, deux secteurs dirigés par des ministères MSP. Des lampistes ont payé, mais nos «élus» n’ont rien trouvé à redire. Il y a surtout le scandale des scandales. Celui de Sonatrach, une affaire qui a jeté la honte et le discrédit sur nos dirigeants.

    Chakib Khelil, ministre de l’Energie, a régné sans partage aussi bien sur le ministère que sur la société pétrolière. La corruption y a fait des ravages. On ne parlait plus en millions, mais en milliards de dollars détournés. Le clan puisait sans retenue dans les caisses de l’entreprise, allant jusqu’à multiplier par cent le prix des équipements. Seul le RCD de Saïd Sadi s’en est ému et a demandé une commission d’enquête sur la corruption. Evidemment, il n’a pas été suivi. Le FLN et ses deux alliés de l’Alliance présidentielle ont choisi la politique de l’autruche. Ils n’ont pas voulu défendre les deniers publics pour ne pas gêner les chefs d’orchestre de la corruption parce qu’ils se trouvent en «haut lieu» et qu’ils font partie du clan. Accepter les privilèges dans l’indignité ou défendre l’Algérie avec
    honneur : ils ont préféré la première option.

    Il est donc tout à fait logique de n’accorder aucun crédit et aucun sérieux à une démarche qui s’apparente à de la poudre aux yeux. Et les Algériens ne peuvent être dupes devant une telle farce.

    Tayeb Belghiche
  • Alger : Des "Baltaguias" attaquent les gardes communaux à la Place des Martyrs !

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    Dans la nuit de mardi à mercredi, les gardes communaux qui ont campé à la Place des Martyrs pour exprimer leur colère contre leur marginalisation ont été sauvagement attaqués par une centaine de jeunes voyous déchainés armés de sabres et de couteaux. Les affrontements à la Place des Martyrs ont duré près d'un quart d'heure et il aura fallu l'intervention des forces de l'ordre pour éviter un véritable bain de sang. Une dizaine de gardes communaux ont été grièvement bléssés et jusqu'à mercredi après-midi, au moins cinq d'entre eux demeurent toujours hospitalisés 

    "Vers minuit, des hordes de jeunes délinquants nous ont attaqués avec des armes blanches. Ils ont jeté sur nous aussi des pierres, des pétards et des bouteilles en verre. Ils ont proféré contre nous des menaces de mort. Ils nous ont dit : Dégagez d'ici sales paysans !", confie à elwatan.com Amar, originaire de Tissemsilt, un des représentants des gardes communaux. Encore sous le choc, notre interlocuteur assure que de nombreux graves bléssés sont à déplorer parmi ses camarades.

    "Une dizaine de nos camrades ont été transférés à l'hôpital de Bab El-Oued dans la nuit de mardi à mercredi. Cette agression sauvage a failli provoquer la mort de certains d'entre eux. Dieu merci, nous avons bien résisté à l'assaut criminel de ces délinquants jusqu'à ce que la Police intervienne pour les disperser", raconte Amar. 

    En dépit de cette agression suivie de violence, les gardes communaux ont décidé de poursuivre leur campement nocturne à la Place des Martyrs. "Nous resterons mobilisés et nous dormerons ici dans des cartons jusqu'à ce que le Président de la République intervienne pour répondre à nos revendications. Ni les Baltaguias ni les autorités ne réussiront à nous déloger d'ici", clament-ils en choeur pour défier ceux qui veulent les faire taire avec les intimidations. 

    Abderrahmane Semmar
  • Ould Kablia radicalise les positions

     

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    Rassemblés depuis dimanche dernier à la place des Martyrs, à Alger, les gardes communaux n’envisagent pas de décamper de sitôt.

    Hier, la colère et la rage se lisaient sur le visage des dizaines de ces gardes communaux chargés, durant la décennie noire, de suppléer la gendarmerie dans les villages et les zones les plus reculées. A l’origine de cette colère qui a atteint son paroxysme, les déclarations «irresponsables» du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. De leur avis, le ministre n’a fait qu’attiser le feu de la colère et a fait sortir les gardes communaux de leurs gonds. D’une seule voix, les protestataires ont scandé «Ould Kablia dégage», «Ministre irresponsable», «Bouteflika est notre seul interlocuteur», «La solution est entre les mains du raïs».

    Muni d’un mégaphone, Chaïb Hakim, porte-parole des gardes communaux, a invité Ould Kablia à se déplacer à la place des Martyrs pour compter les manifestants ayant investi le lieu. «Le ministre est méprisant et, de surcroît, il ment lorsqu’il nous traite de minorité», lance à tue-tête Chaïb. Selon ce dernier, aucune personne affiliée à la garde communale n’a ni signé ni adhéré aux mesures prises par le département de Ould Kablia : «Ould Kablia déclare que 99% des gardes communaux ont applaudi les décisions prises par ses services, je le défie de ramener la preuve de ce qu’il avance. La garde communale compte 94 000 éléments et aucun d’entre nous n’a accepté les propositions de Ould Kablia et nous sommes prêts à le démontrer.»


    Le climat est très tendu. Pour empêcher les gardes communaux de rallier le siège de la présidence de la République ou d’improviser une quelconque marche, un dispositif de sécurité des plus impressionnants a été mis en place dès dimanche, qui s’étale sur plusieurs kilomètres. Celui-ci a été renforcé hier. Des policiers équipés de matraques ont été postés au niveau de toutes les ruelles menant vers la place des Martyrs.
    Attitude regrettable du ministre
    Ce dispositif n’a pas laissé indifférent les gardes communaux, qui font remarquer qu’un tel déploiement ne leur fait pas peur, car s’ils décident d’investir la rue, aucune force ne pourra les en empêcher.

    Les manifestants se disent déterminés à ne pas quitter les lieux, de jour comme de nuit, tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites. Selon nos interlocuteurs, des dizaines de leurs collègues sont bloqués par la police et la gendarmerie au niveau des barrages. «Ould Kablia a usé d’un subterfuge pour tenter de casser notre mouvement. Il a donné nos uniformes à des personnes étrangères à notre corps, et ce, dans le but de tromper les citoyens. C’est de la mesquinerie», déplore un garde communal qui regrette l’attitude du ministre : «Le ministre ne devrait pas nous sous-estimer. Qu’il ose nous radier du corps de sécurité ! Nous sommes des milliers à revendiquer nos droits socioprofessionnels. En 1994, on nous a utilisés comme une solution contre la violence intégriste.

    En 2011, on nous considère comme des trublions. C’est injuste», explique un garde communal.
    Est-il concevable que les terroristes repentis aient plus de droits que les gardes communaux ? «On veut que le président Bouteflika annonce rapidement des mesures concrètes en notre faveur», affirment les manifestants.                     
     

  • L'Algérie accusée de bafouer les droits fondamentaux de ses citoyens

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	"La levée de l'état d'urgence n'a eu pour l'instant que très peu d'impact sur l'exercice de leurs libertés civiles par les Algériens, car l'arsenal juridique préexistant est parfois tout aussi répressif, ou utilisé de manière répressive", souligne Mercredi Human Rights Watch.  

    zoom | © D.R

     

    "La levée de l'état d'urgence n'a eu pour l'instant que très peu d'impact sur l'exercice de leurs libertés civiles par les Algériens, car l'arsenal juridique préexistant est parfois tout aussi répressif, ou utilisé de manière répressive", souligne Mercredi Human Rights Watch.  

    Dans un communiqué paru mercredi sur son site internet, l'organisation internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a, une nouvelle fois, sévèrement critiqué le gouvernement Algérien qu'elle accuse de commettre plusieurs violations des libertés publiques. "La levée de l'état d'urgence par les autorités algériennes le 24 février 2011 est un pas dans la bonne direction, mais elle n'a pas restauré les libertés civiles fondamentales des Algériens", estime à ce sujet HRW. 

    Malgré la levée de l'Etat d'Urgence, les autorités Algériennes continuent "à bafouer les droits fondamentaux des Algériens comme, entre autres, les droits de rassemblement et de réunion, pourtant consacrés par la Constitution algérienne", explique HRW.

    Par ailleurs, selon Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, "la levée de l'état d'urgence n'a eu pour l'instant que très peu d'impact sur l'exercice de leurs libertés civiles par les Algériens, car l'arsenal juridique préexistant est parfois tout aussi répressif, ou utilisé de manière répressive". 

    Pour Sarah Leah Whitson, "les autorités algériennes doivent travailler à abroger ou réviser ces textes, le cas échéant, et à mettre un terme à certaines pratiques arbitraires et abusives de l'administration qui n'ont, la plupart du temps, aucune base légale". 

    HRW rappelle, dans ce sens, que "le droit de rassemblement est protégé par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques auquel l'Algérie est partie". "Le droit de rassemblement est également garanti par l'article 11 de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, Charte que l'Algérie a ratifiée", précise encore le communiqué de HRW. 

    Pour remédier à cette situation, HRW conseille à L'Algérie de "réviser sa législation sur les manifestations et réunions publiques afin qu'elle soit conforme notamment aux normes internationales concernant le droit de rassemblement et de réunion". 

    "Afin de protéger le droit de réunion, la loi devrait être révisée afin de restreindre le pouvoir arbitraire des autorités et obliger ces dernières à motiver l'interdiction de ces réunions sur la base de critères étroitement définis, spécifiques, proportionnés, clairement énoncés et légitimes dans leurs visées", explique à ce propos le communiqué de HRW. 

    Enfin, Human Rights Watch appelle à l'élaboration d'une loi qui "devrait obliger les autorités à communiquer rapidement les raisons de leur refus aux organisateurs du rassemblement et leur garantir le droit de faire appel du refus dans un délai raisonnable et d'une manière appropriée devant une juridiction impartiale". 

    Mais, en attendant cette nouvelle législation, en Algérie,  "la société civile" demeure toujours  "fragilisée par l'obligation de se soumettre aux pratiques arbitraires des autorités ou de mener ses activités dans un cadre non-légal", souligne Sarah Leah Whitson.

    Abderrahmane Semmar
  • no moment

         
     

  • Entre Tam et le musée du Bardo?


    Fait curieux, une agence domiciliée à Tamanrasset a réussi à remporter l’opération de sous-traitance des spectacles pour «Tlemcen capitale de la culture islamique».
    Le fait curieux n’est pas tant que cette agence soit domiciliée à Tam, puisqu’elle possède un bureau à Alger situé au... musée du Bardo, mais parce que tout simplement son registre du commerce date de 2010. Autrement dit, sous quelles références cette agence a pu remporter un contrat aussi juteux ?

     

  • Ould Kablia et le progrès démocratique


    Par : Mustapha Hammouche


    Le ministre de l’Intérieur ne fait pas dans la dentelle en matière de séparation des pouvoirs. Par candeur ou par toupet, il nous fait clairement part de son intention de censurer à la source les propositions d’amendements que la commission des affaires juridiques et administratives aura synthétisées au sujet de la mouture gouvernementale du projet de révision du code communal. “Nous allons voir, avec elle, ce qui doit être accepté et ce qui ne le sera pas”, a simplement dit Daho Ould Kablia.
    Les députés pourront se faire plaisir en propositions d’amendements en faveur des élus locaux, le ministre, législateur ultime en la matière, sera là pour faire le tri de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas. Ould Kablia s’engage à veiller en particulier à ce que soient retirés “les amendements qui touchent à l’équilibre du pouvoir entre l'État et la collectivité”. Rien de surprenant, bien sûr, dans le fait que la “représentation nationale” n’ait droit qu’à d’éventuels amendements de forme et de se conformer à l’orientation de l’Exécutif qui, seul, traduit la réelle volonté politique. Ce qui surprend quelque peu, c’est la franchise avec laquelle cette prépotence du pouvoir exécutif, comme expression du pouvoir réel et total, s’énonce, parfois de si franche manière, étalant devant l’opinion le caractère superfétatoire du Parlement et rappelant aux députés, dans notre cas, l’usage ustensilaire que le pouvoir fait de leur institution.
    Le ministre de l’Intérieur semble s’être rendu à l’Assemblée pour contrebalancer l’effet éventuel de la pression des élus locaux, et des maires en particulier, qui exhibaient la menace de massives démissions au cas où le code communal révisé ne leur conviendrait pas. Au demeurant, dans leur requête, les élus “locaux” ne s’adressaient pas aux élus “nationaux”, sachant les limites partagées du pouvoir des institutions éligibles et délibérantes. Ils n’ont pas demandé de plus amples prérogatives, bien qu’ils se plaignent de leur caractère restreint ; ils ont demandé, comme leurs homologues nationaux, de plus consistantes indemnités et une… immunité.
    Ce qui est compréhensible, quand on sait le nombre d’élus locaux emprisonnés. Le privilège étant plus accessible que la prérogative, le dialogue indirect n’a pas trop porté sur le contenu des fonctions délibératives et exécutives locales.
    C’est dans cet état d’esprit, explicitement exposé par son ministre de l’Intérieur, que le pouvoir s’apprête à concevoir une nouvelle révision constitutionnelle. Les précautions déjà prises pour maintenir les rapports de pouvoir entre le central et le local, entre le coopté et l’élu, vient nous rappeler l’impossible autoréforme d’un système par essence tendu vers l’attraction du total pouvoir vers le sommet de l’Exécutif. On peut donc prédire, sans risque de se tromper, que les “réformes” annoncées ne seront qu’un cocktail de subterfuges visant à retricoter les mailles de la nasse politique dont le pouvoir enserre la volonté populaire.
    Ce qui est proposé, c’est que, pour éviter une éventuelle révolution tapageuse, une évolution démocratique conçue et servie par Bouteflika avec la contribution de démocrates, comme Belkhadem, Ouyahia ou Ziari. Un des acteurs du sérail restreint, Ould Kablia en l’occurrence, vient de nous en donner, là, l’avant-goût.

  • no moment



  • À 88 ans, on lui refuse la nationalité.Et nos gouvernants du MALG!!!!!!


    Agé de 88 ans, Mohamed ne sait plus où donner de la tête. L’administration refuse de lui établir son certificat de nationalité. En effet, pour obtenir ce document, on lui a exigé l’extrait d’acte de naissance de son grand-père.
    Mission impossible ! Son grand-père, lui dit-on, serait mort en combattant les Français aux côtés de l’émir Abdelkader. Il est donc né présumé en 1866, à l’époque où administration et état civil n’existaient pas. Mohamed a alors présenté l’extrait du registre matrice «tenant lieu d’extrait d’acte de naissance» de son grand-père, un document officiel que l’administration rejette ! Insensé ! Résultat : ce citoyen est bloqué depuis six mois et ne peut plus renouveler son passeport.

  • no moment.

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