LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 132
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voici la politique de la france!!!!!! mérite que des savates ca vous rappel pas un certain bu....!!!!!
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Fodil Boumala
Fodil Boumala lançant le projet Res Publica II
envoyé par fodilboumala2050. - Regardez les vidéos des stars du web. -
la france est complice avec le pouvoir en place,tous les canards ont rélegués l'info de la marche aux seconds plans
Algérie : malgré une manifestation avortée, l'opposition hausse le ton
Les partisans du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se sont dispersés, samedi 22 janvier, après avoir été bloqués durant six heures par un cordon policier devant le siège du parti à Alger, mais le président du RCD, Saïd Sadi, a déploré 42 partisans blessés, dont le chef du groupe parlementaire du RCD, Othmane Amazouz. "Il y a eu 42 blessés, deux deux grièvement. Tous ont été hospitalisés", a déclaré M. Sadi, précisant qu'"il y a eu également de nombreuses interpellations" parmi les manifestants.
Des heurts ont opposé devant le siège de cette formation quelque 300 personnes à plusieurs dizaines de policiers équipés de matraques, grenades lacrymogènes et boucliers en plexiglas. Sept policiers ont par ailleurs été blessés, dont deux sont dans un état grave, selon l'agence de presse APS.La police a pour sa part annoncé cinq interpellations.
Le quotidien arabophone Ennahar a par ailleurs affirmé que son photographe chargé de couvrir la manifestation avait "été grièvement blessé à la tête et à l'épaule (...) après avoir reçu une chaise lancé par un partisan du RCD depuis une fenêtre du premier étage du siège de ce parti".
CONTRE-MANIFESTATION
"On a décidé de lever la protestation et se préparer pour les prochaines manifestations. De plus le pouvoir a envoyé des provocateurs qui scandaient le nom de Bouteflika", a expliqué Mohamed Khendek, député RCD. Peu avant la fin de la manifestation, une trentaine de jeunes ont en effet improvisé une contre-manifestation en face du siège du RCD en criant "Bouteflika, Bouteflika" et en scandant des slogans hostiles au président de ce parti, Saïd Sadi. Ces manifestants ont été dipersés par les brigades anti-émeutes de la police qui ont également allégé le dispositif policier autour du siège du RCD.
Les autorités d'Alger avaient interdit cette "manifestation pour la démocratie", en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992, mais le RCD l'avait maintenue. Ses partisans devaient partir de la Place de la Concorde, ex-place du 1er-Mai, vers le siège de l'Assemblée nationale populaire.
RISQUES D'EXPLOSION SOCIALE
"Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion", a averti samedi le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mostefa Bouchachi. "Il y a trois semaines, les autorités disaient que les jeunes émeutiers pouvaient revendiquer de manière pacifique et lorsqu'un parti politique veut faire une marche on la lui interdit", s'est insurgé M. Bouchachi. Les émeutes du 4 au 9 janvier, essentiellement menées par des jeunes contre la cherté de la vie, ont fait cinq morts, plus de 800 blessés et d'importants dégâts matériels dans plusieurs villes du pays.
Vendredi, la LADDH, quatre syndicats autonomes, le RCD et l'autre parti d'opposition Front des forces socialistes (FFS de Hocine Aït Ahmed), avaient annoncé la création d'"une coordination nationale pour la démocratie". Ouverte à d'autres personnalités, elle devrait se réunir à nouveau vendredi prochain pour discuter de la "préparation de la marche du 9 février", date anniversaire de la proclamation de l'état d'urgence en Algérie en 1992, afin d'en demander la levée, a indiqué M. Bouchachi. Selon un communiqué envoyé samedi après-midi, le FFS ne devrait toutefois pas s'associer à cette marche.
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Manifestation reprimée d'Alger: risque "d'explosion" sociale, selon Mostefa Bouchachi
zoomL'interdiction d'une manifestation organisée par un parti politique à Alger comporte des risques d'explosion sociale, a averti samedi 22 janvier la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh).
"Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion", a déclaré par téléphone à l'AFP son président Mostefa Bouchachi.
"C'est désolant". Une marche organisée par le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, opposition) avait été interdite par les autorités d'Alger mais le RCD avait décidé de la maintenir. Au siège de la formation, en plein centre d'Alger, un cortège qui devait se transformer en marche a été bloqué par la police.
Des heurts ont fait au moins six blessés, selon le RCD, dont deux de ses responsables. La police, citée par l'agence APS, a dit avoir enregistré sept blessés dont deux graves.
"Il y a trois semaines, les autorités disaient que les jeunes émeutiers pouvaient revendiquer de manière pacifique et lorsqu'un parti politique veut faire une marche on la lui interdit", s'est insurgé le président de la Laddh.
"On ne comprend plus ce que le régime veut faire de cette Algérie", a ajouté Me Bouchachi.
Vendredi la Laddh, quatre syndicats autonomes, le RCD et l'autre parti d'opposition, le Front des forces socialistes (FFS), avaient annoncé à l'issue d'une réunion la création d'"une coordination nationale pour la démocratie".
Ouverte à d'autres personnalités, elle devrait se réunir à nouveau vendredi prochain pour discuter de la "préparation de la marche du 9 février", date anniversaire de la proclamation de l'état d'urgence en Algérie en 1992, afin d'en demander la levée, a indiqué M. Bouchachi.
El Watan avec AFP
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"URGENT ALGERIE" LA MARCHE NON AUTORISEE DE SAID SAADI,VIDEO PRISE AU SIEGE DU RCD
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photo facebook clic en bas :Photos de la marche réprimé du 22 janvier 2011 et aussi sur la grande photo et suivre le diaporama c'est facile
Photo 108 sur 165 Retour à l'album · Photos de Site officiel du RCD · Profil de Site officiel du RCD
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Alger en état de siège, la marche du RCD réprimée : [ Vivez l'événement en DIRECT sur DNA ]
Un dispositif policier impressionnant est déployé dés 5 heures du matin autour des rues, des grandes artères et des grands axes de la capitale pour empêcher la tenue de la marche du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD ) prévue samedi 22 janvier à Alger à partir de 11 heures du matin. Les autorités algériennes ont interdit cette manifestation population organisée à l'initiative du parti d'opposition de Said Sadi. DNA vous fait vivre en DIRECT cette marche.
14h40 : Sept policiers ont été blessés dans des heurts avec des partisans du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie devant leur siège a rapporté l'agence officielle algérienne de presse (APS)
14h30 : Le site internet du parti ( www.rcd-algerie.net ) n'est plus accessible depuis 14 heures.
13h 23 : Le siège du RCD, sis à la rue Didouche Mourad, est toujours encerclé par la police anti-émeute. Un député affirme à DNA que la direction dénombre déjà une quarantaine de blessés qui ont été évacués à l'hôpital ou soignés sur place. Une tentative de marche vers la Place du 1er mai a été aussitôt réprimée par les forces de l'ordre.
12h38 : Le photographe de presse Bilel Zihani a été arrêté par la police devant le siège du RCD alors qu’il photographiait un manifestant blessé. Embarqué au commissariat d’Alger ( Cavignac ), il a été retenu pendant deux heures avant d’être relâché. Selon des témoignages de journalistes, la carte mémoire de son appareil a été effacée.
12h15 : La marche populaire à laquelle initiée par le RCD pour samedi 22 janvier à 11 heures à été empêchée par les autorités algériennes. Un impressionnant dispositif de sécurité ( CNS, fourgons, camions à jet-d'eau, hélicoptères... ) a été déployé autour de la capitale très tôt dans la matinée du samedi. Des milliers de personnes venues de plusieurs wilayas ( départements ) ont été refoulées par des barrages policiers.
Le siège du parti de Said Sadi, situé à un angle de la rue Didouche Mourad (ex rue Michelet ) est totalement encerclé par des policiers anti-émeute. La direction du parti a été cantonnée dans le siège et empêchée de sortir afin de rejoindre le lieu de la marche, fixé à la place du 1er mai.
Plusieurs arrestations ont été effectuées par la police parmi les manifestants alors des militants et des responsables du parti ont été blessés par des coups de matraques. Certains blessés ont été évacués vers l'hôpital.
Le président du RCD, Said Sadi, affirme à DNA, que le parti " subit une véritable opération d'encerclement. Ils ont quadrillé la ville afin d'empêcher toute tentative de marcher. Des milliers de personnes, venues manifester, ont été refoulées en dehors de la capitale et des militants sont actuellement dans les commissariats de police."
Les autorités algériennes qui avaient annoncé que la marche était interdite ont mis en place un dispositif policier impressionnant qui fait d'Alger, une ville en état de siège.
12h00 : Un photographe arrêté par les forces de sécurité et son matériel confisqué pour avoir photographié un manifestant du RCD blessé par la police.
11h35 : Le chef du groupe parlementaire du RCD a été évacué à l'hôpital. Un important dispositif policier continue d'encercler le siège du RCD, rue Didouche Mourad. Plusieurs personnes blessées par des coups de matraques.
11h25 : Plusieurs personnes ont été blessées par la police devant le siège du RCD affirme à DNA le chargé de communication du parti Mohcine Bellabes. Certaines ont été évacuées à l'hôpital alors que d'autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée. Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger.
11h00. Le chef du groupe parlementaire du RCD, Atmane Mazouz, arrêté samedi matin avant d'être relâché, est blessé au visage suite à des échauffourées avec la police. Le siège du parti est toujours encerclé par les brigades anti-émeute. Plusieurs arrestations sont actuellement effectuées dans divers endroits de la capitale.
10h54 : Le président du RCD, Said Sadi, improvise une conférence de presse au siège du parti, toujours bloqué par les forces anti-émeute. Sadi dénonce l'interdiction de la marche et fait état de plusieurs arrestations.
10h 50: Des milliers de manifestants venus de Tizi Ouzou et de Bejaia pour participer à la marche ont dû rebrousser chemin, les services de l’ordre les ayant empêchés d’accéder à la capitale.
10h40. Des responsables du RCD annoncent plusieurs arrestations parmi les sympathisants du parti. Le député de la circonscription de Béjaia, Athmane Azouz, a été interpellé par la police dans la soirée du vendredi 21 janvier avant d'être relâché.
10h 30 : Said Sadi au téléphone avec DNA depuis le siège du parti à Alger centre : "Nous sommes encerclés au siège du parti. Ils veulent étouffer cette marche. La police nous empêche de rejoindre la foule qui nous attend. Tous les accès à la capitale ont été fermés. La police a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du vendredi ainsi que dans la matinée du samedi. Des bus ont été bloqués à l’entrée de la ville. Il y a plus de 3000 policiers qui ont été déployés uniquement à la place du 1er mai. C’est une véritable bataille d’Alger."
Alger. 10 h 19 : La police anti-émeute est déployée autour du siège du parti RCD sur la rue grande rue Didouche Mourad. Le député Nordine Ait Hamouda et le président du parti Said Sadi s'adressent à la foule à l'aide d'un mégaphone. Nordine Ait Hamouda scande : "Bouteflika -Ben Ali".
Alger. 08 h 00 : Un dispositif policier impressionnant est déployé dés 5 heures du marin autour des rues et des grandes artères de la capitale. Fourgon anti-émeutes, camions à jets d’eau, policiers en tenue ou en civil, Alger centre est littéralement bouclée par les forces de police.
Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.
Tous les accès menant vers la place du 1er Mai, lieu où devrait débuter la marche, sont fermés. Les navettes de train sont suspendues alors qu’un hélicoptère survol le ciel depuis 8 heures du matin. -
ENTV ZOUBIA
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Marche du RCD : Bouteflika sort l'artillerie lourde ; plusieurs blessés; plusieurs arrestations; des hélicoptères survolent la capitale
Finalement, la marche à laquelle avait appelé le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) à Alger, a été empêchée au prix d'un impressionnant arsenal répressif. ( Notre photo montre le dispositif sécuritaire entourant le siège du RCD ce matin).
A 11h, la place du 1er Mai d'où devait s'ébranler la marche, était entre les mains de la police, qui contrôle tous les accès. Said Sadi, le chef du RCD, parle de "bataille d'Alger"
Il faut dire que les services de police n’ont lésiné sur aucun moyen. Le pouvoir a fait sortir tout son arsenal répressif pour ne laisser aucune chance à tout mouvement de protestation. Camions à jet d’eau, forces antiémeute, policiers en civil… sont visibles dans beaucoup d’endroits de la capitale. Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.
Plusieurs personnes ont été blessées par la police devant le siège du RCD affirme à DNA le chargé de communication du parti Mohcine Bellabes. Certaines ont été évacuées à l'hôpital alors que d'autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée. Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger.
Le chef du groupe parlementaire du RCD a été évacué à l'hôpital. Un important dispositif policier continue d'encercler le siège du RCD, rue Didouche Mourad. Plusieurs personnes blessées par des coups de matraques. D’importants renforts de police ont été dépêchés ces dernières heures dans la capitale algérienne alors que tous les accès à la ville devraient être bouclés très tôt dans la matinée du samedi 22 janvier en prévision de la marche à laquelle a appelé le RCD de Saïd Sadi. Le gouvernement algérien a annoncé que cette manifestation populaire n'est pas autorisée, les marches sont interdites à Alger depuis juin 2001.
Depuis jeudi soir, le communiqué tourne en boucle à la radio et à la télévision algériennes. Si l’interdiction émane de la wilaya d’Alger, la décision a été prise, selon nos affirmations, au plus haut niveau de l’Etat.
D’importants renforts de polices - plus de 10 000 hommes-, ont été dépêchés de plusieurs wilayas du pays pour quadriller la capitale. Depuis une semaine, des fourgons anti-emeute ont été stationnés à l’intérieur et devant le siège de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), le syndicat officiel, ainsi que devant les bâtiments de l’Assemblée et du Sénat. c'est pas fini ce n'est que la premiere
A. K.
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Algérie : le Pouvoir réprime la marche pacifique du RCD
3djouza hakmet sarak koufa hass ,mazal el kheir el goudam,ya boutef,machi zoudj krouda li habess el inkilab 3ich ,tchouf hadi el bidaya mazal mazal.
zoom | © EL WATANUn trafic ferroviaire suspendu, des bus retenus dans les barrages policiers, des passants contrôlés, des rues coupées à la circulation routière, Alger a vécu, durant toute la journée du samedi, en état de siège.
C’est, en tout cas, l’image qui restera à jamais gravée dans les esprits des Algériens qui ont tenté de rallier la capitale ce samedi 22 janvier. Ce jour-là, ils n’oublieront pas que leur Etat a pris tout simplement le contrôle du "ciel" et de la "terre" pour empêcher tout citoyen Algérien de battre le pavé et de réclamer le changement dans son pays.
En effet, des dizaines de barrages fixes de la Police ont quadrillé, dès les premières lueurs du matin de samedi, Alger et ses environs pour filtrer les véhicules et leurs passagers. Les automobilistes ont subi les uns après les autres des fouilles minutieuses et les plus jeunes d’entre eux ont été interrogés pendant de longues minutes.
"Où est-ce que vous partez ?", "Qu’allez vous faire à Alger ?", lancent des agents de l’ordre aux jeunes qui s’apprêtaient à prendre le bus pour aller à Alger-centre.
Ainsi, dès 9 H du matin, les forces de l’ordre ont étouffé la capitale avec un dispositif sécuritaire soigneusement étudié pour empêcher tout mouvement de foule sur les rues et les artères d’Alger. Des transporteurs privés nous ont même confié que des "civils" sont venus aux gares routières de Blida et de Boufarik pour leur expliquer qu’il n’était pas de leur intérêt de rôder encore l’après midi à la gare routière de Tafourah et de Kharrouba !
Au niveau des gares ferroviaires, les portes et les guichets ont été fermés. Et les quelques agents présents sur les lieux ont reconnu que des directives précises leur ont été transmises. "Aujourd’hui, pas de train pour que personne ne puisse aller à la marche !", confie tout de go un fonctionnaire à la gare de Birtouta.
Sur les routes, au niveau de chaque barrage policier, des bouchons monstres ont bloqué des centaines de véhicules et de bus. Les manifestants en provenance de Boumerdès ou de Tizi-Ouzou ont été donc retenus durant des heures au milieu des embouteillages.
Dans les airs, un hélicoptère survolait en permanence Alger et ses environs pour passer au crible tout mouvement "suspect". Pris de panique, et apeurés par cette atmosphère policière inhabituelle, de nombreux Algérois n’ont même pas pu sortir de chez eux.
Le message du Pouvoir a été donc bien reçu : aucune manifestation ne sera tolérée par les autorités. Les militants et les sympathisants du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui avait appelé à une marche citoyenne pacifique au centre d’Alger pour ce samedi bénéficieront, pour leur part, d’un traitement particulier.
Tôt le matin, pas moins de 35 camions de police ont "squatté" l’avenue Didouche Mourad, qui abrite le siège du RCD, en coupant toute circulation routière. Pas moins de 300 policiers équipés de boucliers et de bâtons ont bouclé l’entrée du siège du parti de Saïd Sadi. Impossible donc de sortir dans la rue sans entrer en affrontement avec ces légionnaires impassibles à qui on a intimé l’ordre de réprimer toute tentative d’occuper la rue.
Une centaine d’étudiants, de militants, de journalistes et des syndicalistes sont, dès lors, retenus en «otages» par des policiers. Ces derniers n’ont pas hésité à proférer des menaces et à brandir leurs boucliers pour signifier aux manifestants qu’ils subiront tous un passage à tabac s’ils entêtent à vouloir marcher à Alger.
Mais les "otages" n’ont pas cédé pour autant à la résignation et à la peur. Des chaises, des pierres et des bouteilles ont été balancées sur les policiers du haut de l’immeuble qui a servi de forteresse aux militants du RCD. Quelques uns ont même bravé les forces de l’ordre en tentant de sortir avec leurs banderoles dans la rue. Mais l’accueil musclé de la brigade anti-émeutes a vite tourné en affrontement général.
Une dizaine de personnes a été arrêtée et d’autres ont subi des coups et des blessures. Au moins deux manifestants ont été grièvement blessés dont un sera transféré, sur une civière, à un hôpital Algérois. A ce moment-là des cris de colère fusent de partout : "Pouvoir assassin", "Jazaïr Hourra, Jazaïr Democratiya".
Des drapeaux tunisiens sont aussi brandis et des chants patriotiques entonnés à haute voix. "Vous êtes des Algériens comme nous. Pourquoi vous nous maltraitez !", "Jusqu’à quand allez-vous défendre ce régime pourri ?", lâchent des jeunes manifestants en colère contre cette répression menée tambour battant par des autorités qui ne reculent devant rien pour brimer la société civile.
De son côté, Saïd Sadi prend un haut-parleur et clame sa colère : "je suis prisonnier dans le siège du parti, je ne peux pas partir d'ici. On ne peut pas mener de lutte pacifique quand ont est assiégé". De longues minutes défilent sans que rien ne change. Les centaines de policiers ne lâcheront pas prise et le siège du RCD demeurera en quarantaine jusqu’à l’après-midi.
Plus loin, à la Place du 1er Mai, là où devait commencer cette marche pacifique, des dizaines de policiers et de camions anti-émeutes ont pris possession des lieux. Tout attroupement a été interdit. Femmes, hommes, jeunes, personnes âgées, aucun citoyen n’a pu rester debout sans risquer une réprimande de la part des policiers.
Abderrahmane Semmar
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الجزائر احترمت ثورة التونسيين ولم تشتمها عكس ما فعل القذافي
dégage dictateur boutefعلى الشعب الجزائري أن يكون سندا للثورة التونسية ضد الطغيان
اعتبر إعلاميون تونسيون أن التغيير الذي حدث في تونس ستكون له تداعياته على العلاقات بين الشعبين الجزائري والتونسي، مؤكدين أن الشعب الجزائري يعتبر سندا للثورة التونسية ضد الطغيان مثلما كانت تونس سندا للثورة الجزائرية ضد الاستعمار، وقالوا إن الحكومة في الجزائر مطالبة بالاقتراب من شعبها ودعمه لتجاوز الصعوبات الاجماعية. وقد أثنى عدد منهم على موقف الجزائر التي لم تطلق مواقف معادية للشعب التونسي على عكس القذافي الذي شتم التونسيين وشتم شهداءهم، ورغم أن بعض الإعلاميين التونسيين قالوا إن الموقف الجزائري متأخر إلا أنهم أكدوا أن ذلك يعبر عن حنكة سياسية.
- سفيان بن حميدة / ناشط حقوقي
- الجزائر احترمت ثورة التونسيين ولم تشتمها كما فعل القذافي
- العلاقات بين الشعبين الجزائري والتونسي لا تحددها ثورة التونسيين ضد الاستبداد فالعلاقات بين الشعبين عاطفية وتاريخية، فالذي يتغيّر ربما العلاقة بين الحكومتين أما بين الشعبين فهي ثابتة، والقضية محسومة منذ قرون. وبالنسبة للحكومة الجزائرية فإننا نسجل أنها لم تطلق مواقف معادية للشعب الفلسطيني ما فعل العقيد معمر القذافي الذي شتم التونيسيين وشتم شهداء ثورتهم، ونحن ندرك أن موقف الشعب الليبي ليس هو موقف القذافي، إن الجزائريين في تونس مشهد مألوف، حيث يزور أكثر من مليون جزائري تونس سنويا لذلك فإن علاقات الود مستمرة وهذا كلام مقتنعون به وليس مجرد خطاب.
- محمد العروسي بن صالح / رئيس تحرير جريدة الشعب
- نعوّل على دعم الجزائر لتونس كي تستعيد عافيتها الاقتصادية
- الثورة التونسية كانت ضد حاكم تونسي طاغ ومتجبّر ومتسلّط وليست ضد أي شخص آخر، ثمّ إن علاقات تونس والجزائر هي علاقة شعوب وليست علاقة حكومات، لذلك نوّد أن تنضمّ الحكومة الجزائرية بكلّ مؤسساتها وأطيافها إلى شعبها الذي عبّر عن تضامنه ودعمه ومساندته. إذن العلاقات التونسية الجزائرية ستكون بخير بل يجب أن تكون أفضل مما كانت عليه، ونحن نعوّل على إخواننا في الجزائر في دعم تونس كي تستعيد عافيتها إقتصاديا وفي كافة المجالات الأخرى.
- سالم المساهلي: منتج بإذاعة الكاف
- التونسيون يجّلون الشعب الجزائري ويقدرونه
- الجزائر أرض الشهداء ونموذج الثورة التحررية.. وخزان الشهادة الرمزي.. هي بالنسبة إليّ سند للثورة التونسية لأننا نعرف شعبها البار ورجالها الأفذاذ.. ونحترم خياراتهم.. ما أتصوره أن العلاقات سوف تستمر في إطار الاحترام والتعاون دون تدخل في الخيارات لكلا الشعبين.. ولذلك ندعوا أن يعرف الشعب الجزائري أن التونسيين جميعا يقدرونه ويجلونه ويعتبرونه ظهرهم الذي يحمي ثورتهم ويقدر تضحيات شهدائها الأبرار... وأنا كإعلامي وشاعر أعتبر الشعب الجزائري أهلي، وثورته ورصيده النضالي هو رصيدي كعربي مسلم.. وأفخر به كفخري بثورة شعبي العظيم الذي يجب أن يساعده إخوتنا الجزائريون، لأنهم أهل الشهامة والمروءة والشجاعة.
- عبد الدايم السلامي /كاتب رأي بجريدة العرب العالمية
- الجزائر ساندت ثورة التونسيين على عكس دول أخرى
- أعتقد أنّ الكلام في هذه المسألة يحتاج التمييز بين نوعيْن من العلاقات: أوّلهما العلاقات الشعبيّة والتي نرى أنّها كانت موجودة وستتدعّم أكثر نظرًا إلى الجوّ الاقتصادي المرن الذي سيكون عليه الوضع في تونس. أمّا النوع الثاني والذي يتعلّق بالنظاميْن، فالظاهر أنّه كانت هناك علاقة جافّة بين السياسيين في كلا البلديْن تغطّيها المجاملات الديبلوماسية، وربّما ستشهد هذه العلاقة انتعاشًا أكثر من جهة موقف الجزائر من الثورة التونسيّة المساند للشعب على عكس مواقف دول أخرى.
- عادل الثابتي/ سكرتير تحرير جريدة مواطنون
- التغيير في تونس سيسمح بالتواصل فكريا وثقافيا مع الجزائريين
- أنا أعتقد أن ثورة التونسيين ستسمح بتقوية العلاقات بين الشعبين الجزائري والتونسي بالنظر إلى أن الشعبين الجزائري والتونسي وبناء على العلاقة المنفتحة التي ستنجم على حرية التنقل وحرية تبادل الأفكار مهما كان لونها، وهي أمور كانت ممنوعة في عهد الرئيس الهارب زين العابدين بن علي، وعموما فإن العلاقات بين الشعبين كانت دوما طيبة، وأنا شخصيا كنت عندما أزور الجزائر أشعر أنني في بلدي، وهذا الشعور سيترسخ بعد التفاعل الإيجابي للشعب الجزائري مع ثورتنا.
- محمد عبو / محامي وناشط حقوقي تونسي
- الانترنت ساهمت في إزالة كل العقبات في العلاقة بين الشعوب
- أعتقد أن العلاقات بين الجزائر وتونس تتوثق أكثر بعد التغيير الذي حصل في هذه الأخيرة، خصوصا في ظل التقارب الموجود بين البلدين على صعيد التقاليد في السياسة الخارجية، أما على مستوى الشعوب فإن الأنترنت ساهمت في إزالة كل العقبات، كما أنها سمحت بأن يقوم الشباب بدورهم الحضاري لأن الثورة التي قامت بتونس لم تقم بها المعارضة وإنما قام بها الشباب.
- عبد الفتاح العمري/ صحفي بجريدة الشعب
- الأنظمة ليست في مستوى تطلعات الشعوب
- العلاقة على المستوى الشعبي كانت دوما جيدة، لكن المشكلة في الأنظمة التي هي ليست في مستوى تطلعات الشعوب، ولكي تكون العلاقة بين البلدين في المستوى المطلوب لا بد من تنظيم الكثير من الأشياء، وحل الكثير من المسائل العالقة في البلدين، على رأسها كل ما يتعلق بالحقوق والحريات مثل حقوق الإنسان واستقلالية القضاء.
- سمير ساسي/ سكرتير تحرير جريدة الموقف
- الموقف الجزائري تميز بالحنكة السياسية رغم تأخره
- يبدو أن الثورة التونسية أدخلت البلبلة والاضطراب على كل الأنظمة العربية، فأخرت كشفهم عن مواقفهم إزاءها، باستثناء التصريح المشين للعقيد القذافي الذي أهان فيه التونسيين جميعا. ويعزى هذا التردد في المواقف العربية إلى التشابه الكبير الذي يجمع الأنظمة القائمة، وإلى الخوف من امتداد الثورة التونسية إلى مختلف المجتمعات العربية، ويبدو الأمر أكثر بروزا مع بلدان المغرب العربي، وخاصة الدول التي تحد تونس كليبيا والجزائر، وإذا كان موقف ليبيا قد اتضح مبكرا وكان معيبا في حق التونسيين، فإن الموقف الجزائري برغم تأخره قد اتسم بالحنكة السياسية التي تدرك أن الأمر حسم وأنه لا مجال للالتفاف على مطالب الثورة في تونس.
- وبصرف النظر عما يمكن أن يقال في هذا الجانب من كون الموقف الرسمي الجزائري هو تكتيك سياسي يهدف إلى امتصاص الرجة الارتدادية التي قد تمتد إلى الجزائر فإنه يمكننا القول أن هذا الموقف استوعب التشابك الكبير بين الشعبين الجزائري والتونسي، وهو تشابك في نظرنا سيساهم في التلاقح بين الثورة التونسية الوليدة وتجربة الثورة الجزائرية.
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Maroc: deux nouvelles tentatives d'immolation par le feu
bientot m6
zoomDeux hommes ont tenté de s'immoler par le feu vendredi, l'un au Sahara...Deux hommes ont tenté de s'immoler par le feu vendredi, l'un au Sahara occidental l'autre dans le centre du Maroc, portant à trois le nombre de ces tentatives depuis les événements de Tunisie, a affirmé samedi le quotidien arabophone Assabah.
Selon Assabah, l'homme, arrivé récemment au Sahara occidental en provenance de Tindouf, où est basé le Polisario, a tenté de s'immoler à Smara mais les autorités marocaines sont intervenues et l'ont transporté à l'hôpital.
Les autorités locales contactées par l'AFP ont affirmé de leur côté que l'homme "avait menacé de se suicider par le feu, mais n'avait pas mis sa menace à exécution".
Un témoin a précisé qu'il avait "versé de l'essence sur le sol et y avait mis le feu, mais avait été retenu au moment où il allait entrer dans le feu". Les raisons de son geste n'ont pas été précisées.
Une autre tentative a eu lieu à Béni Mellal (centre). L'homme, âgé de 41 ans, est un marchand ambulant de 41 ans à qui les autorités avaient promis un magasin, a indiqué Assabah.
Selon les autorités locales, l'homme a demandé de l'aide aussitôt après avoir commis son geste et a étouffé le feu avec une couverture. Il a été légèrement brûlé à une main.
Il voulait bénéficier d'une distribution de tricycles motorisés dans le cadre d'un programme officiel d'aide aux petits projets locaux, a-t-on précisé de même source.
Vendredi, une autre tentative a eu lieu à Casablanca (100 km au sud de Rabat). L'agence marocaine MAP a précisé que l'homme avait tenté de s'immoler à la suite de problèmes "d'héritage".
C'était la première tentative de suicide par le feu signalée au Maroc après les récentes tentatives d'immolation dans plusieurs pays de la région à la suite de la révolte en Tunisie.
Le 17 décembre, un jeune Tunisien, à qui les autorités avaient refusé un permis pour vendre dans la rue des fruits et des légumes, a mis fin à ses jours en s'immolant par le feu.
Sa mort a marqué le début d'une révolte populaire qui a contraint à l'exil le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans.
Plusieurs tentatives d'immolation ont ensuite eu lieu en Egypte, en Algérie et en Mauritanie.
Plusieurs tentatives de suicide par le feu ont eu lieu au Maroc en 2004, 2008 et 2010, mais sans faire de morts.
En 2010, un groupe de jeunes diplômés-chômeurs avait menacé de s'immoler par le feu à Rabat, où les pompiers avaient mis fin à leur tentative collective.AFP
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La marche non autorisée du RCD empêchée par les forces de l'ordre selon el moudjahid
journal pro houkoumaLa marche à laquelle a appelé le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et non autorisée par la wilaya d'Alger, a été empêchée samedi matin à la place du 1er-Mai à Alger, par les forces de l'ordre, ont constaté des journalistes de l'APS. La place 1er-Mai, qui devait être à 11h00 le point du départ de la marche a été bouclée par le forces de l'ordre qui se sont déployées à travers toutes les artères menant à la place. Des petits groupes constitués de militants du RCD et des représentants d'organisations ont tenté de marcher vers la rue Hassiba-Ben-Bouali, mais ont été dispersés dans le calme, par la police, présente en force.
Le président du RCD, M. Saïd Saadi, et ses militants ont été également empêché de marcher à partir du siège du parti à la rue Didouche-Mourad.Aucun incident n'a été constaté au niveau de la place du 1er-Mai. La wilaya d'Alger avait appelé, dans un communiqué rendu public jeudi, les citoyens à faire preuve de "sagesse et de vigilance", et à "ne pas répondre à d'éventuelles provocations", lors de la marche "non autorisée" à laquelle le RCD avait appelé pour samedi.
"Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance, et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte à leur tranquillité, leur quiétude et à leur sérénité", avait précisé le communiqué qui rappelle que "les marches à Alger ne sont pas autorisées", et que "tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre public". Le RCD avait appelé à l'organisation d'une marche samedi de la place du 1er-Mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale. (APS)
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el moudjahid et ould abbes!!!!!!!
D.RLe ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a affirmé jeudi a Alger que les primes d'indemnités seront majorées pour les praticiens exerçant dinarsns les zones prioritaires (enclavées). S'exprimant en marge de la deuxième journée médicale du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), M. Ould Abbès a indiqué que l'octroi de ces indemnités aux praticiens de la santé publique vise à améliorer la qualité des soins de proximité et une meilleure couverture sanitaire nationale.
Le ministre a annoncé, par ailleurs, la tenue dimanche d'une réunion avec les différents syndicats du secteur pour préparer les statuts particuliers des différents corps, devant être prêts dinarsns les cinq prochains mois.
Ces statuts permettront à ces corps de bénéficier de leurs indemnités avec effet rétroactif à partir de 2008, a-t-il précisé.
"je suis sensible aux préoccupations du corps médical et paramédical, mais je n'accepterai jamais les menaces et le chantage", a-t-il toutefois martelé.
Le ministre a insisté, d'autre part, sur la nécessité de veiller au respect des règles de déontologie et d'éthique médicale. -
Empechement de la marche du RCD : Des blessés devant le siège du parti à Alger
A 11h, la place du 1er Mai est entre les mains de la police, qui contrôle tous les accès. De nombreux manifestants sont bloqués à la rue Didouche Mourad où des affrontements sont signalés au niveau du siège du parti.
On nous signale une dizaine de blessés, dont à la tête, parmi les militants du RCD qui se trouvent au siège du parti. Le chef du groupe parlementaire Athmane Mazouz a été évacué à l'hopital.
Le président du RCD et des dizaines de militants et de sympathisants sont bloqués au siège du parti à la rue Didouche Mourad, encerclé par des centaines de policiers anti émeutes.
Des petits groupes de manifestants ont tenté de marcher vers la rue Hassiba-Ben-Bouali, mais ont été dispersés par la police.
Rien n'a été laissé au hasard par le pouvoir pour empecher les algériens de marcher et de répondre à l'appel du RCD. Tous ceux qui tentent de rejoindre la place du 1er mai sont, soit arrêtés, soit refoulés.
Depuis vendredi soir la police a mis en place son arsenal repressif, à travers un dispositif impressionnant, qui a été déployé dès la matinée du samedi 22 janvier sur toutes les rues de la capitale du pays, alger.
Objectif : empêcher la marche à la quelle a appelé le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) pour aujourd’hui de la place du 1er mai au siège de l’APN.
Il faut dire que les services de police n’ont lésiné sur aucun moyen. Le pouvoir a fait sortir tout son arsenal répressif pour ne laisser aucune chance à tout mouvement de protestation. Camions à jet d’eau, forces antiémeute, policiers en civil… sont visibles dans beaucoup d’endroits de la capitale.
Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.
Les accès menant vers la place du 1er Mai, que veulent atteindre les manifestants, sont hermétiquement filtrés par de nombreux barrages, à l’est d’Alger. Le pouvoir a, même, suspendu les navettes des trains de banlieue.
Des hélicoptères survolent le ciel d'Alger.
Selon le parti de Said Sadi, le député Athmane Mazouz a été arrêté ce samedi matin à Alger. Il a été relaché quelques heures plus tard, avec des blessures. On apprend en outre que des affrontements ont éclaté aux Isser dans la wilaya de Boumerdès entre les forces de sécurité et des manifestants qui se rendaient à Alger.
Rabah Beldjenna
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COMMUNIQUE'
Pour une Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie
Suite aux émeutes qui ont secoué l’ensemble de l’Algérie et qui continuent à se manifester à travers d’innombrables foyers de tension,
Face aux attitudes répressives et méprisantes du régime en place contre la société algérienne,
Conscients de la gravité de la crise et des dangers qui guettent le pays,
Nous, organisation des Droits de l’Homme, syndicats autonomes, associations estudiantines et de jeunes, comités de quartiers et collectifs citoyens, association de disparus, associations défense de la femme, figures intellectuelles et partis politiques :
-Nous inclinons devant la mémoire des victimes et blessés des révoltes populaires et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées pour des raisons de manifestations ou de délits d’opinion,
-Annonçons la création d’une Coordination Nationale de Concertation pour le Changement Démocratique,
-Décidons de l’organisation d’une Marche Nationale pour exiger la levée de l’état d’urgence sévissant depuis dix neuf ans et qui immobilise le pays et brime toutes les libertés et
-Exprimons notre totale solidarité avec le peuple Tunisien dans sa lutte contre le totalitarisme et l’instauration d’un Etat démocratique.
Convaincus de l’urgence d’actions collectives engagées, notre démarche est ouverte à toutes les forces et à tous les acteurs de la société afin d’éviter à l’Algérie le chaos et la basculer sérieusement et définitivement dans une perspective de changement démocratique.
Les signataires :
+ Ali Yahia Yahia Abdenour
+ Fodil Boumala
+ LADDH
+ SNAPAP
+ Coordination des sections CNES
+ CLA
+ SATEF
+ SOS Disparus
+ RAJ
+ Syndicat des Etudiants de l’Université de Tizi Ouzou,UMMTO
+ Comité de chômeurs du Sud
+ Collectif Algérie Pacifique
+ Comité de quartier de Bab El Oued
+ Association Tharwa-Fatma N’Soumer
+ Comité de l’Institut des Sciences économiques, UMMTO
+ Association AFAK
+ Association estudiantine Nedjma, Université de Bouzaréah
+ FFS
+ MDS
+ RCD
+ PLJAlger,le 21/01/2011
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FFS : Le renversement des régimes autoritaires est à l’ordre du jour
DECLARATION
Le renversement des régimes autoritaires est à l’ordre du jour
Le sommet de Charm-El-Cheikh relève de l’exorcisme et de la thérapie de groupe. Une véritable « Rokia collective». Les dirigeants arabes ont voulu exorciser la peur qui a saisi la majorité d’entre eux face à la montée des protestations populaires.
La déclaration finale, adoptée lors de ce sommet, a fait l’impasse sur la dimension politique et démocratique des revendications populaires.
Sans doute, le mécontentement populaire trouve sa source dans la situation sociale intenable pour des pans entiers des populations. Mais, il est tout aussi évident que les réponses apportées ne répondent pas aux besoins de la situation.
Ces dirigeants refusent de voir que la question fondamentale dans ces pays est celle du pouvoir et de sa nature. Ils refusent d’avouer que la question principale est celle de la démocratie.
Aujourd’hui la feuille de route de ces peuples concerne le renversement des régimes autoritaires pour créer de nouvelles légalités, pour bâtir de nouveaux Etats et pour construire de nouvelles sociétés.
Mais ne perdons pas de vue que le défi politique dans ces pays-là concerne autant les régimes que les sociétés. La responsabilité est à la fois individuelle et collective. Nous devrons dépasser l’ère tribale et l’ère des archaïsmes rétrogrades et violents pour accéder à la modernité.
En Tunisie, la situation est délicate et caractérisée par l’instabilité du rapport de force global. Quoi que l’on dise ou que l’on souhaite, les jeux ne sont pas encore faits, et la lutte sera encore très dure et incertaine pour concrétiser les idéaux de la population, et réaliser de réelles avancées démocratiques.
En Algérie, la situation tient lieu de » foire aux enchères et de marché de maquignons « . D’un côté, nombre d’acteurs politiques veulent à tout prix exploiter ce moment particulier qu’a constitué la conjonction des émeutes en Algérie avec le soulèvement populaire en Tunisie et les manifestations dans les autres pays pour des enjeux politiques internes.
Les enjeux qui les intéressent vraiment ne remettent pas en cause la nature et la pérennité du régime. Il s’agit de luttes pour la répartition de la rente et du positionnement à l’approche d’échéances électorales et successorales.
Ils savent très bien que dans l’état actuel du rapport de force interne, les actions menées n’ont aucune rentabilité immédiate et surtout, ne peuvent pas constituer des bases de départ pour la construction d’une alternative démocratique. Bien au contraire, il s’agit de luttes internes pour des alternances claniques.
Les forces du changement existent effectivement. Elles demandent encore à être identifiées à l’épreuve de leur autonomie vis-à-vis du pouvoir et à l’épreuve de la cohérence et de la constance de leur position politique dans la durée.
On ne peut pas, à la fois, participer à l’enterrement du processus démocratique, à l’extinction de la vie publique, à la sauvegarde et à la pérennité du régime et à justifier la sale guerre, pour que soudainement se prévaloir de l’opposition démocratique et du choix populaire.
On ne peut à la fois passer son temps à conférer avec le DRS et faire appel aux forces du changement. Les forces du changement sont dans la société. Elles sont loin des luttes et des mœurs dans le sérail. Elles sont étrangères à ce milieu.
Les forces du changement se sont les forces dont on ne parle jamais. Elles ne sont ni dans les journaux, ni à la Télévision ; elles ne sont ni dans les salons ni dans certains états majors politiques, économiques ou médiatiques. Elles sont dans le pays profond, pays réel.
Si vous n’allez pas vers ces forces, elles viendront vous balayer. L’exemple tunisien est à méditer.
Sous le regard de la communauté internationale, le pouvoir tombe dans une régression abyssale et affligeante. Après l’instrumentalisation de la langue et de la religion à des fins politiques, voici venue l’ère de l’utilisation de l’administration et des commis de l’Etat à des fins partisanes. Le communiqué de la wilaya d’Alger daté du 20 janvier rappelle l’époque soviétique et les pratiques staliniennes. Le ministre de l’intérieur peut être fier : Son wali va au charbon.
Le ministre de l’intérieur continue d’interdire les activités publiques. Il est vrai que ce pouvoir « légal » a été soutenu en son temps par ceux qui sont devenus aujourd’hui les victimes. Plus grave et plus dangereux, on cherche depuis un certain temps à contrer des manifestations en tentant de dresser une partie de la population contre une autre.
En tout état de cause, la communication du wali d’Alger qui aurait pu être une bonne chose dans l’absolu s’est transformée en désastre et peut s’assimiler à un appel à la violence. Il s’agit là d’un terrorisme d’Etat. La sagesse, la lucidité et la puissance véritables auraient dû dicter une autre conduite.
Le Front des Forces Socialistes, quant à lui, demeure cohérent avec ses choix politiques primordiaux : Le changement radical, pacifique et démocratique du régime politique en Algérie.
Le FFS revendique :
· La levée des mesures d’exception qui étouffent le peuple algérien depuis 18 ans, à savoir la levée de l’Etat d’urgence qui permet au régime d’imposer ses options politiques, économiques, sociales et culturelles et ne protège en rien la population
· Le rétablissement des libertés civiles
· L’ouverture du champ médiatique
· La garantie des droits d’association et de manifestation
Le Front des Forces Socialistes appelle au rassemblement des forces politiques autonomes qui militent pour la construction d’une alternative démocratique.
Vive le FFS
Vive l’Algérie
P/ Le Secrétariat national
Le Premier secrétaire
Karim TABBOU
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SID-AHMED GHOZALI À ORAN : «Le changement est inévitable»
Intervenant jeudi après-midi au niveau du siège du Snapap, l’ancien chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, s’est demandé s’il existe un parallèle entre ce qui s’est passé en Tunisie et ce qui se passe ici en Algérie.
Pour l’intervenant, la révolution des Tunisiens, dite du Jasmin, pourrait aider les Algériens à sortir de la résignation et leur redonner espoir. Concernant les émeutes qu’a connues notre pays, l’ancien chef du gouvernement dira qu’«il y a régulièrement des émeutes en Algérie, mais jamais simultanées ; on peut craindre la synchronisation de ces événements avec effet de résonance». En Algérie, le débat public est interdit seulement, dira Sid-Ahmed Ghozali, le changement est inévitable. Abordant la situation en Tunisie, il posera la question relative à l’issue que connaîtra la situation que traverse ce pays voisin. Il estime qu’il est plus judicieux de se demander comment ça a éclaté et par qui exactement. «Certes, dit-il, en apparence cela est l’œuvre du peuple tunisien, mais pour mieux comprendre ce qui se passe, nous devons nous reporter à ce qu’a fait le pouvoir de Ben Ali en 1987. C’est là que je vois le parallèle avec notre pays. Bourguiba était malade et sénile, et Ben Ali a pris le pouvoir et a instauré un nouveau système. Aujourd’hui, pour sauver le système de Ben Ali et le rendre cédible, il a fallu sacrifier Ben Ali.» Et d’ajouter : «S’il y a un risque d’être influencé par ce qui se passe en Tunisie, est-ce que cela ne pourrait pas donner des idées à d’autres de vouloir redonner une nouvelle virginité à notre système, à la tunisienne ?» Pour l’intervenant, outre la révolution citoyenne en Tunisie, un problème de succession est derrière cette explosion qui a abouti à la fuite de Ben Ali. Puis d’enchaîner : «Chez nous, les acteurs eux-mêmes des évènements d’octobre 1988 ont fini par reconnaître que les évènements ont été initiés par le pouvoir lui-même. Les apprentis sorciers ont initié les évènements de 88 mais leur contrôle leur a échappé.» Prenant part au débat, deux jeunes étudiants sont intervenus pour inviter l’ancien chef du gouvernement ainsi que d’autres à prendre conscience de la réalité. «Avant, les Algériens, en particulier les jeunes, ne parlaient pas de politique entre eux ; si en Tunisie, il y a eu la révolution dite du Jasmin, ici en Algérie, il y a la révolution Facebook où des jeunes prennent part au débat politique. Un changement qui est en train de s’opérer chez les jeunes qui parlent aujourd’hui de la politique du pays». L’un de ces jeunes étudiants fera remarquer à Sid-Ahmed Ghozali que «dès qu’il y a une révolution citoyenne, on parle de suite de manipulation interne ; n’est-ce pas là une manière de décrédibiliser cette lutte ?» Il y a visiblement une nette prise de conscience de la jeunesse algérienne qui croit en la révolution citoyenne et n’adhère pas à l’idée de manipulation interne, car comme nous le dira un jeune étudiant qui avait pris part au débat, « avant nous subissions, et ainsi ces manipulateurs internes ou externes décidaient de tout, mais aujourd’hui, nous prenons part au débat avec les moyens que nous créons nous-mêmes, à l’exemple de Facebook et même s’il y a des manipulateurs internes qui profitent des émeutes et des révolutions citoyennes, ils vont devoir prendre en considération notre voix qui va résonner de plus en plus fort.»
Amel B. -
Les opposants du dernier quart d'heure !
Les opposants du dernier quart d'heure !
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frQuelle est la différence entre la Tunisie et l’Algérie ? A Tunis,
la rue crie «RCD dégage !» A Alger, c’est le Palais qui gueule
…... «RCD dégage !»
C’est frappant. La manière dont la marche du RCD qui doit se tenir aujourd’hui, qui se tiendra quelle qu’en soit l’issue, a été traitée par la télévision. Ambiance nordcoréenne ou birmane saupoudrée d’une température brejnévienne. On ne nomme même pas le parti initiateur de cette marche. On évoque, avec une lippe dédaigneuse, «une association à caractère politique». Et l’on s’empresse ensuite de relayer le communiqué en béton armé de la wilaya d’Alger en précisant bien, en surlignant au gros feutre rouge, que cette marche est «interdiiiiiiiiiiite ! ». Audelà du procédé stalinien, au-delà de la petitesse de cette méthode, je préfère, moi, me projeter. Dans un futur plus ou moins proche. Proche, inch’Allah ! Ce futur, j’en suis d’ores et déjà convaincu, qui verra les mêmes femmes et hommes des médias lourds venir sans ambages, toute honte bue, affirmer devant l’opinion et les caméras médusées qu’ils ont toujours été contre la dictature du Palais. Peut-être même verrons-nous les mêmes visages qui stigmatisent aujourd’hui le RCD se placer en tête de cortèges demandant la traduction des dirigeants chassés du pays devant de hautes juridictions et leur embastillement. Allez ! Je prends même le pari. Ceux dont la bouche est apparemment trop «propre» pour prononcer ces trois lettres «R» «C» «D» aujourd’hui, préférant emplir leur cavité buccale et nos écrans d’autres mots comme «Interdit», ceux-là précisément gueuleront le plus fort le jour où la rue éjectera les «museleurs» du Palais. Le RCD redeviendra à leurs yeux fréquentable, voire même héroïque. On peut juste s’amuser de tels revirements. S’il ne s’agissait pas de marche populaire, et de risques de dérapages policiers pouvant entraîner mort d’hommes. Donc, je ne m’amuse pas de telles couardises. Car c’est maintenant, consœurs et confrères qu’il faut parler. Oser braver la citadelle. Après, la position la plus «digne», la moins infâme, ça sera juste de se la boucler. En espérant la mansuétude de ceux que vous désignez aujourd’hui au bûcher et à la mitraille. Demain, lorsque les odeurs de jasmin auront enfin submergé les rues d’Algérie après avoir embaumé celles de Tunisie, il sera trop tard pour vous découvrir des velléités démocrates ou pour raconter devant les caméras d’Al Jazeera, de France 24, d’i>Télévision ou de CNN que de tout temps, vous avez été contre la tyrannie. Yaw fakou ! C’est maintenant qu’il faut vous indigner ou vous taire. A jamais ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
no moment
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Cela se passe à la CNAS de Chéraga Un malade chronique attend sa prise en charge
Par : Rubrique Radar
Souffrant depuis plusieurs jours, un malade chronique, pourtant affilié à la Cnas, ne sait plus quoi faire pour disposer de ses médicaments indispensables pour sa survie. Après trois mois d’attente et une visite médicale chez son médecin traitant, qui lui a prescrit un certain nombre de médicaments, le médecin contrôleur de la Cnas, malgré l’ordonnance du médecin traitant, a décidé de ne lui concéder que de la Ventoline. Après plusieurs réclamations, le médecin de la Cnas de Chéraga n’a pas trouvé mieux que de réclamer, cette fois, du patient de constituer un nouveau dossier, prétextant de nouvelles procédures. Pendant ce temps, le malade paye rubis sur l’ongle et de sa poche ses médicaments, alors qu’il a droit à la prise en charge de la Cnas -
Malgré l’interdiction de la manifestation par la wilaya d’alger La société civile rejoint la marche du RCD
Par : Arab Chih
Quoi qu’il se passe aujourd’hui, l’initiative du RCD a indéniablement marqué des points : elle a brisé l’embargo qui pesait sur la vie publique, ce qui, d’ores et déjà, a revigoré les forces politiques et sociales.
à l’appel du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), une marche populaire et pacifique aura lieu aujourd’hui à Alger, après une interdiction de près de dix ans qui a frappé les manifestations publiques dans la capitale et un état d’urgence vieux de 19 ans.
Refusant que le capital mobilisation né des dernières émeutes ayant secoué plusieurs villes algériennes soit dilapidé, le RCD a donc pris sur lui de donner un prolongement politique à la colère de la jeunesse. Mieux, il a structuré son action autour de revendications consensuelles (libération des détenus, levée de l’état d’urgence, restauration des libertés individuelles et collectives et dissolution des assemblées “élues”) pour que des citoyens de différents bords politiques puissent s’y reconnaître.
Aussi, beaucoup d’acteurs ont souscrit à l’action du RCD. Outre l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, le Parti pour la laïcité et la démocratie (PLD), les étudiants de Tizi Ouzou, des signataires d’une pétition appelant au changement démocratique et des syndicalistes de diverses organisations autonomes ont exprimé leur soutien à l’initiative du parti de Saïd Sadi.
Pour autant, l’initiative n’a
pas que des partisans puisque le RCD a pointé du doigt le RND d’Ahmed Ouyahia et l’UGTA de Sidi-Saïd de vouloir s’aborder la marche.
Après le refus non justifié opposé par le ministère de l’Intérieur à la demande d’organiser une marche à Alger, la wilaya d’Alger a appelé dans un communiqué rendu public le jeudi 20 janvier, répercuté par l’ENTV dans son JT de 20 heures, les citoyens à ne pas participer à la manifestation du RCD. “Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance, et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte à leur tranquillité, leur quiétude et à
leur sérénité”, affirme-t-elle. Répondant du tac au tac, le RCD assure dans un communiqué rendu public hier : “La demande d'autorisation déposée dans les temps
et selon les règles ayant été refusée
sans la moindre explication alors que des manifestations initiées par la
clientèle du pouvoir ont été autorisées, nous décidons de refuser le régime
des deux collèges, de sinistre mémoire dans notre pays, et de maintenir la marche populaire du 22 janvier”.
“C'est le droit et le devoir de tous les patriotes d'agir par tous les moyens pacifiques pour honorer les martyrs d'hier et d'aujourd'hui qui se sont sacrifiés pour une Algérie démocratique et sociale plus menacée que jamais”, ajoute-t-il avant de révéler dans un autre communiqué que c’est le chef de l’état qui “a instruit en personne les médias lourds (télévisions et radios) pour rappeler l’interdiction de la marche du 22 janvier”. “Le chef
de l’état suggère qu’après cette interdiction, il interviendrait, en tant qu’arbitre, pour “lâcher du lest” par
un remaniement gouvernemental”,
précise-t-il. “Au lieu de
suivre (…) la marche du monde, les plus hautes autorités du pays se réfugient dans la fuite en avant : occupation policière de la capitale, propagande à la radio et à la télévision, annulation de tous les transports ferroviaires vers la capitale, investissement par la police des cités universitaires d’Alger ; ce n’est plus l’état d’urgence, c’est l’état de siège !”, s’indigne-t-il. Hier, d’importants renforts de police ont été dépêchés dans la capitale et, selon la presse, les services de sécurité “sont en état d'alerte maximum”. Le pouvoir laissera-t-il le RCD organiser pacifiquement la manifestation ou, au contraire, la réprimera-t-il au risque de voir l’action dégénérer et de se déjuger lui qui, durant les émeutes, avait déploré le fait que les jeunes n’aient pas recouru à des moyens pacifiques pour exprimer leurs doléances ? Dans les deux cas, l’initiative du RCD semble assurée du succès pour avoir brisé l’embargo qui pesait sur la vie publique, ce qui, d’ores et déjà, a revigoré les forces politiques et sociales. -
BOUTEFLIKA LE DICTATEUR "boutef le nouveau castro mais pas fidel!"
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pour la marche 22 janvier2011 marche pour la liberté dans le silence et respect d'autrui ,merci
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Affolement, irresponsabilité et fuite en avant
Communiqué
Auteur:
Publié: 21/01/11
Rentré d’Egypte le 20 janvier, le chef de l’Etat a instruit en personne les médias lourds (télévisions et radios) pour rappeler l’interdiction de la marche du 22 janvier.
Le chef de l’Etat suggère qu’après cette interdiction, il interviendrait, en tant qu’arbitre, pour « lâcher du lest » par un remaniement gouvernemental. Le scénario est malheureusement connu : réprimer, intimider et courir derrière l’Histoire en cédant trop peu, trop tard et trop mal.
En tant que citoyens algériens, nous revendiquons le droit de marcher pacifiquement dans notre capitale. Nous n’avons ni plus ni moins de droits que des organisations affiliées à la famille régnante, qui, elles, sont encouragées à manifester partout et quand elles le veulent.
Au lieu de suivre la voix de la raison et de la sagesse, au lieu de suivre, faute de l’anticiper, la marche du monde, les plus hautes autorités du pays se réfugient dans la fuite en avant : occupation policière de la capitale ; propagande à la radio et à la télévision (pourquoi donner la parole à l’UGTA et pas à ses contradicteurs ?) ; annulation, dès aujourd’hui, de tous les transports ferroviaires vers la capitale, investissement par la police des cités universitaires d’Alger qui en contrôle entrées et sorties ; ce n’est plus l’Etat d’urgence, c’est l’Etat de siège !
Le choix qui s’offre à l’Algérie est simple : changer ou se désintégrer.
C’est pour l’honneur et la dignité de notre pays, le sacrifice et l’avenir de nos enfants que nous maintenons la marche populaire du 22 janvier.
Gloire à nos martyrs
Vive la jeunesse algérienne
Vive l’Algérie démocratique et sociale.
Marche populaire samedi 22 janvier 2011 à 11h à Alger de la place du 1er mai au siège APNAlger, le 21 janvier 2011
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22 Janvier 2O11 Saïd Saadi :’ Appel l’armée à renoncer à la politique en Algérie’’
‘ La chute du président tunisien Zine Ben Ali chassé du pouvoir par la rue devrait inciter l’armée algérienne à relâcher son emprise sur la vie politique du pays. Si l’opposition ne mobilise pas les foules, nous pensons que nous assisterons à des événements plus désastreux encore et la colère sera plus forte qu’en Tunisie L’armée de doit plus être un décideur, elle doit devenir une institution de l’Etat Ce dont nous avons besoin, c’est d’un changement de système politique nous avons besoin de transparence d’Etat de droit et de démocratie a déclaré Said Saadi à l’agence Reuters. 21 Janvier 2O11 - 17Hoo Communiqué du « R.C.D.» Parti politique légal conformément à la constitution algérienne. ‘’La marche du 22 janvier est maintenue’’ Alger le 20 janvier 2011 Comme prévu et annoncé dans notre communiqué précèdent, le pouvoir engage ses média lourds pour annoncer au journal de 20 heures qu'une "association à caractère politique" a programmé l'organisation d'une marche pour le samedi 22 janvier à 11 heures allant de la place du 1er mai au siège de l'APN, avant d'ajouter qu'elle est interdite. Nous remercions la télévision algérienne d'avoir contribué à élargir l'information autour de cette manifestation pacifique. Nous tenons cependant à apporter les précisions suivantes que la télévision nationale, chargée d'assurer un service public, ne manquera pas, nous en sommes persuadés, de reprendre dans ses prochaines éditions. 1) " L’association à caractère politique" à laquelle font allusion la radio et la télévision nationales porte un nom. Elle s'appelle le Rassemblement pour la culture et la démocratie qui est un parti politique légal, dont les militants et les sympathisants ont payé, comme beaucoup d'Algériens, un lourd tribu pour voir nos concitoyens vivre dans la liberté et la dignité dans leur pays; 2) La marche a une motivation : inviter l'ensemble des Algériennes et des Algériens, fiers du message de novembre et de la Soummam et adhérant aux valeurs de l'Etat de droit, à se mobiliser pour éviter le naufrage de l'Algérie; 3) La marche a aussi un objectif immédiat: exiger la libération des détenus arrêtés lors des dernières manifestations, la levée de l'Etat d'urgence, la restauration des libertés individuelles et collectives garanties par la constitution et, enfin, la dissolution de toutes les instances "élues", autant de revendications partagées par l'écrasante majorité de notre peuple. La demande d'autorisation déposée dans les temps et selon les règles ayant été refusée sans la moindre explication alors que des manifestations initiées par les clientèles du pouvoir ont été autorisées, nous décidons de refuser le régime des deux collèges, de sinistre mémoire dans notre pays, et de maintenir la marche populaire du 22 janvier. C'est le droit et le devoir de tous les patriotes d'agir par tous les moyens pacifiques pour honorer les martyrs d'hier et d'aujourd'hui qui se sont sacrifiés pour une Algérie démocratique et sociale plus menacée que jamais. Gloire à nos martyrs, Vive l'Algérie démocratique et social 21 Janvier 2O11 Communiqué du RCD. Alger, le 21 janvier 2011 Affolement, irresponsabilité et fuite en avant Rentré d’Egypte le 20 janvier, le chef de l’Etat a instruit en personne les médias lourds (télévisions et radios) pour rappeler l’interdiction de la marche du 22 janvier. Le chef de l’Etat suggère qu’après cette interdiction, il interviendrait, en tant qu’arbitre, pour « lâcher du lest » par un remaniement gouvernemental. Le scénario est malheureusement connu : réprimer, intimider et courir derrière l’Histoire en cédant trop peu, trop tard et trop mal. En tant que citoyens algériens, nous revendiquons le droit de marcher pacifiquement dans notre capitale. Nous n’avons ni plus ni moins de droits que des organisations affiliées à la famille régnante, qui, elles, sont encouragées à manifester partout et quand elles le veulent. Au lieu de suivre la voix de la raison et de la sagesse, au lieu de suivre, faute de l’anticiper, la marche du monde, les plus hautes autorités du pays se réfugient dans la fuite en avant : occupation policière de la capitale ; propagande à la radio et à la télévision (pourquoi donner la parole à l’UGTA et pas à ses contradicteurs ?) ; annulation, dès aujourd’hui, de tous les transports ferroviaires vers la capitale, investissement par la police des cités universitaires d’Alger qui en contrôle entrées et sorties ; ce n’est plus l’Etat d’urgence, c’est l’Etat de siège ! Le choix qui s’offre à l’Algérie est simple : changer ou se désintégrer. C’est pour l’honneur et la dignité de notre pays, le sacrifice et l’avenir de nos enfants que nous maintenons la marche populaire du 22 janvier. Gloire à nos martyrs, Vive la jeunesse algérienne, Vive l’Algérie démocratique et sociale. 21 Janvier 2O11 Communiqué de la Wilaya d’Alger Aps 20/1/11] ALGER- La wilaya d'Alger a appelé, dans un communiqué rendu public jeudi, les citoyens à faire preuve de "sagesse et de vigilance", et à "ne pas répondre à d'éventuelles provocations", lors de la marche "non autorisée" qu'une association à caractère politique compte organiser dans la capitale, le samedi 22 janvier. "Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance, et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte à leur tranquillité, leur quiétude et à leur sérénité", lit-on dans ce communiqué qui rappelle que "les marches à Alger ne sont pas autorisées", et que "tout rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre public". Selon le communiqué de la wilaya d'Alger, une association à caractère politique a appelé à l'organisation d'une marché le samedi, 22 janvier 2011, de la Place de la Concorde, ex-Place du 1er mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale, "sans autorisation des services administratifs compétents". 21 JANVIER 2O11 Après la Tunisie, quel pays arabe pourrait tomber ? Le parti RCD aura-t-il l’honneur de déloger pacifiquement ce samedi 22 janvier 2O11 le pouvoir du clan d’Oujda ? Le Rassemblement pour la culture et la démocratie, de Saïd Sadi, qui tente de donner à la révolte une expression ordonnée. Malgré le rejet de sa demande d'autorisation par le ministère de l'Intérieur, le RCD a décidé de passer outre en maintenant son appel à une manifestation, le 22 janvier 2O11 à partir de la place du 1er Mai au siège de l’APN. Cette marche est justifiée aux moments où les couches populaires tirent le diable par la queue, des fortunes aussi rapides que suspectes s'affichent sans complexe. Comme la belle-famille de Ben Ali, qui a ruinée l'économie tunisienne, également des proches du président Bouteflika et des officiers supérieurs ont fait main basse sur la rente pétrolière et le commerce extérieur. C’est la raison pour laquelle le pouvoir maffieux du clan d’Oujda a interdit cette marche et ce depuis plus de 19 ans. Les manifestants vont exigés surtout le départ éminent de ce pouvoir maffieux en place depuis plus de 5Oans, la dissolution des APC – APW – APN – Un gouvernement d’union nationale, révision de la constitution, la levée de l'état d'urgence, le rétablissement des libertés et la lutte contre la corruption et traduire devant la justice algérienne les dirigeants qui ont ruinés le trésor algérien. Mettre au musé les 3 lettres du FLN bien commun & volé au peuple algérien dès l’indépendance utilisé à des fins personnelles durant 5O ans. Le Glas de la vérité va sonner samedi 22 janvier à la place 1er Mai ! Au-delà des luttes claniques qui tentent d'instrumentaliser la grogne populaire, que fera l'armée en cas de menace populaire contre le régime du clan d’Oujda? Si les Algériens admirent l'armée tunisienne qui a protégé les manifestants contre les nervis de Ben Ali, ils sont encore traumatisés par leurs généraux qui avaient tiré dans le tas lors de la révolte d'octobre 1988, faisant plus de 500 morts. À leur pressant désir de liberté et de justice, le pouvoir du clan d’Oujda n'offre, pour l'instant, qu'une alternative pessimiste: soit se soumettre à l'ordre autoritaire ou sombrer dans le désordre de la violence et de l'émeute, le parti du RCD, la société civile, organisations, d’autres partis, même le FFS sont déterminés à marcher pacifiquement ce samedi 22 Janvier 2O11 pour jeter les jalons d’un changement radical dans notre pays ruiné par le clan d’Oujda. Ce n'est pas en s'immolant qu'on fait une révolution pacifique, mais c'est en descendant dans la rue pacifiquement que les choses changes » Les députés, sénateurs sont rémunérés près de 4OO.OOO DA mois pour lever une fois par hasard leurs mains , alors que les retraités qui répondus à l’appel en 1962 pour sauver l’Algérie abandonner par les colonialistes , touchent 12OOO DA c'est-à-dire près de 8O euros par mois ? Plus grave, les jeunes recrutés par les APC touchent entre 3OOO et 6OOO DA soit 2O à 5O euros par mois ? Le ministre de l’intérieur chef du clan d’Oujda a déclaré lors de la dernière conférence de presse : « Les jeunes ont mangés le béton durant les émeutes » Ces jeunes s’ils avaient de quoi manger, ils n’ont aucun intérêt à manger du béton ? Mais maintenant si le pouvoir du clan d’Oujda n’abandonne pas le pouvoir pacifiquement, ces jeunes vous mangeront cette fois vive, c’est clair ? Alors partez c’est plus salutaire, cessez de se cacher derrière l’Algérie que vous avez trahi durant plus de 5O ans. Le rendez vous est pris à partir de ce samedi jusqu’à la chute définitive du régime du clan d’Oujda. Said Medjkane Le fils du colonel Amirouche membre du parti RCD, va-t-il honorer son père tué par le Clan d’Oujda qui a volé l’Algérie aux authentiques depuis plus de 5O ans? Photos ci-dessous du Colonel Amirouche tombé aux champs d’honneur avant de se rendre en Tunisie, balancé aux colonialistes français par le clan d’Oujda stationné aux frontières Tunisiennes La « révolution » tunisienne va-t-elle donner des idées à d’autres peuples arabes en quête de libertés ? Faut-il s'attendre à un effet domino? D'Alger à Sanaa en passant par Le Caire, nombreux sont ceux qui ont salué, ce week-end, ce soulèvement populaire inédit dans cette partie du monde où nombreux sont les pays minés par les mêmes maux que la Tunisie: chômage, corruption, répression. Pour les observateurs, les pays les plus susceptibles d'être affectés par une onde de choc venant de Tunisie sont ses voisins maghrébins ainsi que l'Égypte, Yemen, la Syrie et la Jordanie. Emeutes du 7 janvier 2O11 sur l’étendu du territoire national Affrontements entre jeunes et policiers à Alger, le 7 janvier dernier. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) tente de coordonner la protestation et appelle à manifester le 22 janvier. Des manifestants égyptiens face à l'armée, lors d'un rassemblement devant l'ambassade tunisienne au Caire, samedi. Hosni Moubarak, qui règne sans partage depuis trente ans sur le pays arabe le plus peuplé. Des manifestants égyptiens face à l'armée, lors d'un rassemblement devant l'ambassade tunisienne au Caire, samedi. Manifestation, dimanche à Sanaa, en faveur de l'éviction du président Ben Ali et pour un «changement pacifique et démocratique» au Yémen. Manifestation, dimanche à Sanaa, en faveur de l'éviction du président Ben Ali et pour un «changement pacifique et démocratique» au Yémen. Malgré le départ précipité et inexpliqué du nouveau ministre tunisien des Affaires étrangères, Kamel Morjane, le pays du jasmin s'est imposé mercredi comme l'invité omniprésent et encombrant du deuxième sommet économique et social arabe à Charm el-Cheikh. Ils sont ci-dessous les dirigeants qui ont mis les citoyens arabes dans un état sans précédent de misère et qui vivent avec moins de 1,50 euro par jour ! Les pays arabes veulent
éviter la contagion
Ne vous brûlez pas, brûlez Hosni Moubarak & consorts des pouvoirs arabes, les vrais Amis des Israéliens et ennemis des peuples qu’ils gouvernent, des Palestiniens et du monde Arabe en général. Regardez l’image ci-dessous comment les Dirigeants Américains se relient pour développer leurs pays « USA » pas comme les pauvres arabes qui se prostituent, s’entretuent, volent, pillent, balancent à leurs maîtres n’importe quoi, l’essentiel c’est de perdurer au pouvoir. «L'âme arabe est détruite par la pauvreté, le chômage et la récession avec la bénédiction des : Hosni Moubarak, Ben Ali, Khadafi- Bouteflika et leurs complices français & américains» qui ne ratent rien même quelques sous de plus sales que leurs lèguent ces affamés de pauvres arabes mordus du pouvoir. Cette fois ci, les masques de N. Sarkozy sont tombés juste après la chute de Z. Benali ! N. Sarkozy a passé ses vacances de fin d’année à Marrakech Maroc No- Comment ? sarko_ben.jpg Photo récente de N. Sarkozy & Z. Benali -
ALGERIE: Marche pacifique
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Trop de morts ou pas assez ?
En un an et demi, plus d’une trentaine de suicides ou de tentatives pour des raisons sociales ont été rapportées par la presse. L’émeute s’individualise, le corps social affiche ses injustices dans les corps tout court. Cela peut se graduer à partir d’une brûlure de cigarette sur le bras ou la main, la fameuse kiyya – chez les plus jeunes mais aussi les prisonniers – jusqu’à l’extrême : le suicide, sous toutes ses formes. Mais avant, il y a des formules transitoires de dénonciation en passant par son propre corps. Il y a par exemple cette incroyable réaction relayée par les journaux l’année dernière : dans deux cas à l’est du pays, et en pleine audience de tribunal, un homme s’est intégralement déshabillé, dernier recours pour prouver son désarroi face à la hogra ! Ou encore ces cas de prisonniers algériens en Ukraine ou en Libye qui se sont cousus les lèvres pour protester contre leur abandon par leur consulat en 2009 ! Il y a aussi les automutilations sur les lieux publics, comme ce fut le cas d’un chômeur à l’APC de Sidi M’hamed à Alger l’année dernière.
Des hommes, mais aussi des femmes – exclues des listes du logement social ou d’embauche – passent à l’acte, beaucoup plus en avalant des médicaments ou en sautant du balcon. L’autre donne est le «suicide en groupe» : on l’a vu la semaine écoulée avec ces harraga à Annaba qui ont tenté d’incendier leur embarcation à la vue des gardes-côtes ou, plus fréquemment, des tentatives d’immolation par le feu du père avec ses enfants (Chlef en octobre 2009, Alger en juillet 2010...). Les psychiatres consultés par El Watan Week-end évoquent l’effritement du lien social, mais surtout la remontée des traumatismes non-dits des années 1990. La douleur nationale éclate en autant de scarifications sur les individus qui n’ont pu verbaliser l’horreur, la hogra. Les années 1990 ne sont pas encore digérées. Alors nous y voilà : noyés harraga, victimes des manifestations en Kabylie, suicidés, immolés, sacrifiés… trop de morts ou pas assez ?
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Les subventions aux communes jamais consommées
Les apc de la capitale bénéficient de différentes aides
Les subventions aux communes jamais consommées
le 17.01.11 | 03h00 2 réactions
zoomDes sources au niveau des assemblées élues nous ont indiqué que ces aides concernent des projets inscrits depuis plusieurs années et restent toujours inachevés en dépit des enveloppes dégagées par la wilaya.
Même riches, les APC que l’administration s’acharne à aider n’arrivent toujours pas à bien gérer leurs ressources financières. «Les dettes s’accumuleront toujours dans ces APC, en raison de la mauvaise gestion. Ce constat est vérifiable dans plusieurs communes sinon toutes», relève un élu d’une commune qualifiée de «riche», et qui affirme que plusieurs APC bénéficient des largesses de l’Etat. La wilaya d’Alger a décidé, en effet, lors de la dernière session tenue en octobre 2010, d’accorder des subventions aux communes. Le document, remis aux élus de l’APW, dont El Watan détient une copie, fait mention du montant des aides, hors budget, aux collectivités locales de 2 milliards de dinars.
Une autre enveloppe de 150 millions de dinars a été également allouée pour l’acquisition de matériel roulant par ces mêmes APC. Des projets ont été désignés, tels que la réfection des routes à Bordj El Kiffan, la réalisation d’équipements sportifs à Ouled Fayet et Staoueli, ou encore la réhabilitation de certains immeubles à Bab El Oued. Remarque de la direction du budget qui a confectionné le document remis pour approbation aux élus : les dossiers des projets devant recevoir des dotations doivent être ficelés et ne bénéficient pas d’autres enveloppes. Ces aides sont-elles utilisées à bon escient par les communes bénéficiaires ? Rien n’est moins sûr. Des sources au niveau des assemblées élues nous ont indiqué que ces aides concernent des projets inscrits depuis plusieurs années et restent toujours inachevés en dépit des enveloppes dégagées par la wilaya. «Les enveloppes destinées aux différents projets (raccordements aux différents réseaux principalement) sont importantes. Sauf que les APC, qui engagent des entrepreneurs qui ne sont pas qualifiés, n’arrivent pas à les consommer. Le projet reste inachevé et l’argent retourne souvent au Trésor public», fait remarquer M. Kasdi, élu FFS de l’APW, qui relève que l’année dernière plus de 60% des crédits soumis à l’APW par l’exécutif n’ont pas été consommés (pas moins de 20 milliards de dinars).
Des APC qui se moquent de la charité…
La wilaya a participé à la réalisation de projets en souffrance dans la commune d’El Madania désignée souvent comme «pauvre». «Les dotations concernent plusieurs projets inachevés tels que réalisation d’une clôture à la cité Nador, d’une salle de délibération dans l’actuel siège de l’APC, d’un mur de soutènement, ou encore le revêtement des chaussées au Bois des Arcades», signale notre source à l’APC de l’ex-Salembier, qui affirme que des projets ont été inscrits dans des exercices budgétaires de l’ancien mandat. Des élus d’une autre APC approchés par nos soins affirment, sous le sceau de l’anonymat, que plus de 70% des projets lancés ne sont pas achevés. «Le président de l’exécutif s’arrange à bloquer sciemment ces projets, qui sont inscrits dans plusieurs programmes budgétaires. Alors que la wilaya participe à leur financement, ils ne sont jamais achevés dans les délais conventionnels. Près d’une dizaine d’équipements publics d’une APC du centre de la capitale ne sont pas achevés depuis près de 10 ans. Plusieurs appels d’offres ont été lancés mais s’avèrent toujours infructueux», signalent nos interlocuteurs, qui soupçonnent les responsables de l’exécutif d’être de «mèche» avec des entrepreneurs de leurs patelins ou de leur bord politique.Les élus parlent d’enquêtes de la police judiciaire contre des P/APC poursuivis pour non-respect du code des marchés publics. Comment l’administration explique-t-elle la faiblesse du taux de consommation des dotations ? L’administration centrale signale l’incompétence des APC et l’absence d’une loi pour cerner les finances locales. «Les différentes taxes qui constituent l’une des ressources de ces APC, souvent sous perfusion, ne sont pas bien collectées en raison de l’absence des services compétents. Que ce soit la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), la taxe de séjour dans les hôtels, la taxe sur l’abattage, la taxe foncière et d’autres impôts», signale une source à la wilaya qui souhaite que l’administration, qui tient toujours les cordons de la bourse, contrôle rigoureusement les APC défaillantes. Dans un communiqué du Conseil des ministres qui a validé en septembre dernier le projet de code communal, il est indiqué que la révision de la législation relative aux finances locales, en plus d’épurer les problèmes existants (subventions et autres), renforcera le rôle économique des collectivités locales.
Flou dans la mise en place du budget
Les élus de l’APW d’Alger affirment que l’Assemblée n’est jamais associée à l’élaboration des budgets. «Les élus sont réunis pas l’exécutif et débattent d’un budget décidé par d’autres directions. La loi 90-09 du 7 avril 1990 relative à la wilaya limite les prérogatives des élus.
L’assemblée a seulement le droit d’accepter, de modifier ou de rejeter le budget, sans plus. Avec les nouvelles réformes, l’administration aura encore plus de pouvoir, l’élu ne fera qu’acquiescer béatement à des décisions venues d’en haut», signale Kasdi, élu FFS à l’APW. «Les seules réformes acceptées par la wilaya concernent la répartition des budgets par secteur et la présence de directeurs de l’exécutif dans le travail des différentes commissions», poursuit l’élu, qui assure que ses collègues doivent participer à l’élaboration du budget et être informés, à chaque fin d’année, sur les projets subventionnés et leur avancement.
Nadir Iddir
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décideurs, incompétents ,ignares ,idiots,en plus non résponsable because impunité , justice corrupue
Rebrab : «Un lobby puissant influe sur les décideurs»
Décidément, le bras de fer engagé entre le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, et le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, concernant les prix de l’huile et du sucre, semble bien parti pour durer.
Hier, Issad Rebrab, en marge d’une rencontre sur la performance de la distribution et du service après-vente organisée par le cabinet Ernst & Young à Alger, est revenu à la charge et a qualifié le gouvernent d’être out de la réalité du marché : «Ceux qui prennent les décisions ne connaissent pas la réalité du terrain.» Issad Rebrab ne compte pas abdiquer face aux attaques du gouvernement et leur renvoie la balle en accusant clairement les importateurs d’être à l’origine de la crise. «Il y a un lobby puissant qui arrive à influer sur les décideurs», a-t-il révélé. «Il y a effectivement certains importateurs qui ont des sponsors qui les soutiennent, sinon comment expliquer de telles décisions. Malheureusement, ces importateurs, avec leur argent, peuvent beaucoup de choses», a-t-il ajouté. «Comment expliquez-vous qu’on ait diminué les charges fiscales de 52 % pour les importateurs alors que cette réduction n’est que de 22% pour les producteurs ?» s’étonne Rebrab. Il a démenti les informations colportées par la presse concernant le cumul des charges fiscales estimée à 41% : «C’est faux, il n’y a jamais eu de 41% de baisse.»
Evoquant l’exonération des taxes sur les bénéfices, perçue comme un cafouillage de la part des pouvoirs publics, le patron de Cevital a été même jusqu’à rencontrer le directeur général des impôts à ce sujet : «Comment calculer la proportionnalité sur les 8 mois ? Il m’a dit : “Non vous n’êtes pas exonérés, vous allez payer l’impôt sur les bénéfices, on a seulement différé l’acompte provisionnel“.» «Donc, a déduit Rebrab, il n’y a pas réellement de réduction de 19% sur l’import des bénéfices.» Et de s’exclamer : «Je ne sais pas comment ils font leurs calculs !» Mais le souci majeur de Rebrab réside dans le fait qu’on reproche à son entreprise d’«être efficace». «On nous a accusé d’avoir baissé les prix, alors qu’en réalité nous n’avons que déduit des anciens prix les exonérations estimées à 22% accordées par l’Etat», explique-t-il en réfutant l’autre accusation émise par les pouvoirs publics et certains partis politiques concernant sa soi-disant «mainmise sur le marché du sucre et de l’huile».
«Au lieu d’encourager les entreprises efficaces qui peuvent tirer le pays vers le haut, on nous reproche de faire dans le monopole. Nous ,n’avons aucun monopole. Nous n’avons pas l’exclusivité de produire ou de distribuer. Il est vrai que nous avons une position dominante. Nous en sommes fiers», a‑t‑il ajouté. Cevital est une entreprise «exportatrice, étant donné que les besoins de l’Algérie sont couverts. Nous sommes compétitifs sur 28 pays, notamment dans des pays riches comme l’Espagne, la Suisse ou l’Italie. Nous avons exporté l’an dernier pour 300 millions de dollars et cette année nous comptons doubler la mise. Nous tablons sur 600 ou 800 millions de dollars d’exportations». Et d’ajouter, comme pour aviser les autorités publiques : «Eventuellement, si jamais on ne rencontre pas de difficultés au port de Béjaïa pour charger nos bateaux !» Cevital est classé deuxième pourvoyeur de devises après Sonatrach et verse annuellement, selon Issad Rebrab, 40 milliards de dinars (400 millions d’euros) au Trésor public. «Nous sommes à jour, nous avons payé notre dû au fisc, sinon pensez-vous qu’on nous laisserait travailler ?», a