LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 129
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Algerie - Bouteflika instaure la dictature
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Algérie : la police empêche la tenue d'une marche..,pétrole!!!!!!
Algérie : la police empêche la tenue d'une marche...
envoyé par euronews-fr. - Regardez les dernières vidéos d'actu.La production mondiale est d’environ 85 Mbbls/j, dont 34 proviennent des pays membres de l’OPEP incluant :
Afrique :
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Sur l’Egypte, les Américains sont moins « révolutionnaires » alors algerie no comment!!!!!!
A propos de la révolution tunisienne, la diplomatie américaine a attiré les louanges -il est vrai que le contraste avec la piteuse diplomatie française a joué en sa faveur. Les messages envoyés par Washington au peuple tunisien, pendant les derniers jours du dictateur Ben Ali, étaient de clairs encouragements à aller au bout de leur révolution. Pour autant, on aurait probablement tort de croire que Washington rêve d’un « 1989 du monde arabe », dans lequel les régimes autoritaires tomberaient les uns après les autres.
La révolte d’Egypte n’enthousiasme pas Washington autant que la révolution de Tunisie. On peut aisément le comprendre :
- la Tunisie est un pays qui ne pèse pas très lourd dans la région, dont la population est très éduquée, où l’islamisme est limité et sans pétrole ou presque : la situation reste donc contrôlable ;
- l’Egypte est un pays exportateur de gaz et de pétrole, il est central dans la région, et pèse lourd dans le dialogue israélo-palestinien. Par ailleurs, la chute du Président Moubarak (82 ans dont trente ans de règne) risquerait d’offrir le pouvoir aux Frères musulmans, ce qui n’est pas fait pour enchanter les Américains.
Deux phrases musclées d’Hillary Clinton
C’est à cette lumière qu’il faut lire les deux phrases, musclées, prononcées mercredi par Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine. Elle s’exprimait devant la presse, aux côtés du ministre jordanien des Affaires étrangères Nasser Judeh qu’elle recevait :
- « Nous croyons fermement que le gouvernement
égyptien a, en ce moment, une occasion importante d’engager des réformes politiques, économiques et sociales pour répondre aux besoins légitimes et aux intérêts du peuple égyptien. » - « Nous appelons les autorités égyptiennes à ne pas empêcher les manifestations pacifiques ou à bloquer les communications, y compris les médias sociaux. »
Rarement un secrétaire d’Etat américain ne se sera exprimé aussi franchement sur les affaires de l’allié égyptien. Mais dans ces deux phrases, Hillary Clinton n’encourage pas les manifestants égyptiens : elle donne plutôt un conseil à Hosni Moubarak en vue de sauver son poste : pour éviter le sort subi par Ben Ali, renoncez donc à la répression, ne censurez pas Facebook, et annoncez d’urgence des réformes !
Moubarak, de son côté, semble loin d’avoir décidé de lâcher le pouvoir. Il est soutenu par son appareil policier, mais aussi par l’armée, élément essentiel du régime.
Option Tiananmen ?
Pendant la journée de mercredi, les forces de police ont réprimé sans relâche les groupes de manifestants qui cherchaient à maintenir l’élan du mouvement historique de mardi. Des centaines de personnes ont été arrêtées, et des affrontements auraient fait encore deux morts.
Le « raïs » égyptien doit aujourd’hui faire un choix :
- l’option américaine : autoriser les manifestations et annoncer des réformes importantes pour calmer le courroux du peuple (au risque de donner un signe de faiblesse, et donc d’encourager le mouvement naissant) ;
- l’option Tiananmen : étouffer dans l’œuf ce mouvement, quitte à accentuer lourdement la répression des opposants (au risque de faire grimper la violence).
Si Washington et l’Union européenne l’encouragent à prendre la première voie, l’option « Tiananmen » ne serait pas pour déplaire aux autres régimes autoritaires dans le monde arabe, qui craignent l’embrasement.
En France, le silence
En France, enfin, Nicolas Sarkozy se garde de commenter la situation. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, « déplore les morts » mais ne va guère plus loin dans la critique du pouvoir égyptien.
Pour justifier son mutisme pendant la révolution tunisienne, le président français avait mardi revendiqué « une certaine réserve » concernant les anciennes colonies de la France. L’Egypte n’en faisant pas partie, Nicolas Sarkozy pourrait se montrer plus hardi sur le sujet.
Mais pour les même raisons que l’administration américaine, il n’a visiblement pas l’intention de lâcher Moubarak (qu’il aime bien par ailleurs : ne lui a-t-il pas proposé la première co-présidence de l’Union méditerranéenne ? ).
Avec l’Egypte aujourd’hui comme avec la Tunisie hier, le mot d’ordre est donc maintenu : silence.
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viol de la constitution algerienne ,mohamed benchicou
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seul face à tous!!!!! algeriens
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toutes les ambassades savent, soutiennent,les dictateurs du monde entier , usa, france,britain,allemagne, tous!!!!
Sale temps pour les dictateurs
Les grandes puissances qui n’ont pas hésité depuis toujours à s’accommoder de régimes totalitaires au nom d’une certaine conception de la realpolitik fondée sur les égoïsmes nationaux ont aujourd’hui l’intime conviction que la stabilité des Etats et des peuples passe inexorablement par des pouvoirs et des institutions démocratiques. Il n’y a désormais plus, à leurs yeux, de pays plus ou moins éligibles que d’autres à la démocratie ; un discours longtemps servi par les capitales occidentales et les Etats-Unis pour ménager les pouvoirs oligarchiques locaux dans des pays où ils ont des intérêts stratégiques aux plans économique commercial, géopolitique… On se contentera d’un SMIG démocratique décliné à travers des réformes politiques qui n’ont de démocratiques que la façade.
Le régime de Ben Ali, qui vient d’être jeté à la poubelle de l’histoire par la rue tunisienne, réunissait tous ces attributs de la «démocratie spécifique» applicable à des pays comme le nôtre et à laquelle l’Occident et Washington ont donné leur pleine bénédiction. Même lorsque les atteintes aux droits de l’homme et aux libertés avaient atteint des seuils critiques qui ne pouvaient laisser sans réaction ces pays qui se présentent comme les gardiens du Temple de la démocratie, leurs positions et déclarations sont de pure circonstance et les mots utilisés pour apprécier les événements sont soigneusement pesés. On regrette, on déplore… Mais point de condamnation ferme et sans équivoque. Avec ce qui se passe en Tunisie et l’onde de choc qui se propage comme une traînée de poudre dans d’autres pays arabes qui font l’actualité internationale, à l’image de l’Egypte en pleine éruption volcanique, le ton est devenu subitement plus ferme, voire menaçant, et les pressions ont pris une résonance plus politique appelant explicitement les régimes en place à se démocratiser sous peine d’être emportés par le vent de la contestation qui souffle sur les capitales arabes.
De Paris, à Berlin en passant par Washington et Bruxelles, on ne prend plus de gants depuis la Révolution du jasmin en Tunisie pour soutenir les luttes et aspirations des peuples de la région à la liberté, à la démocratie et à une société où règnent la justice sociale et le progrès économique. Même le régime de Moubarak qui bénéficie d’une bienveillance particulière de la part des Occidentaux et des Américains pour son rôle de tête de pont dans la recherche d’une solution au conflit du Proche-Orient n’échappe plus à la loupe et à la réprobation internationale. «La stabilité d’un régime n’est pas menacée lorsqu’il garantit les droits fondamentaux des citoyens, mais quand on refuse de les accorder», a averti hier le chef de la diplomatie allemande, Guido Westerwelle, dans une déclaration sur la situation en Egypte.
Le message ne peut être plus clair et vaut pour tous les autres régimes arabes qui se consolent comme ils peuvent en affirmant à qui veut les entendre que comparaison n’est pas raison. Le nouveau positionnement des grandes puissances aux côtés des aspirations des peuples à la liberté et à la démocratie qui sont les meilleurs garants de leurs intérêts stratégiques a sans nul doute galvanisé les foules et accentué leur désir de changement. Contestés à l’intérieur et lâchés par leurs alliés à l’extérieur, les temps ne sont plus bénis pour les pouvoirs autoritaires.
Omar Berbiche
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La peur gagne les hautes sphères du pouvoir
zoomSurpris par les dernières émeutes qui ont secoué plusieurs grandes villes du pays, le pouvoir algérien donne plus que jamais l’impression d’être sur la défensive et de ne pas trop savoir quoi faire pour éviter, d’abord, de connaître le même sort que celui enduré par le régime de Ben Ali et, ensuite, calmer durablement le grondement de la rue.
La décision des autorités d’interdire la marche à laquelle avait appelé, samedi dernier, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et de sortir la «grosse artillerie» (des milliers de policiers en tenue et en civil ont été mobilisés ce jour-là) pour empêcher, justement, Saïd Sadi et ses partisans de battre le pavé, montre que les décideurs ont une peur bleue de voir cette initiative marquer le point de départ d’une contestation qui s’élargirait à tout le pays tant ils se savent aujourd’hui rejetés par la population. Surtout depuis que WikiLeaks a révélé leurs manigances ainsi que leur véritable visage. Cela pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi plus personne n’ose s’adresser à la société.
Le maintien à ce jour, dans l’Algérois, de l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé le jour de la marche avortée du RCD prouve que la crainte de voir un scénario à la tunisienne ou à l’égyptienne se produire en Algérie ne s’est pas estompé au sein des différents cercles du pouvoir. Des sources affirment qu’il va même crescendo. Afin de désamorcer la bombe sociale sur laquelle il est assis, le pouvoir, avons-nous appris de bonnes sources, a pris la décision d’importer d’importantes quantités de blé, de lait en poudre, de sucre, des médicaments, de légumes secs et d’huile. But de l’opération : faire en sorte à ce qu’il n’y ait aucune pénurie durant les prochains mois. La proposition de procéder en urgence à ces achats a été faite par le ministre de l’Agriculture, Rachid Benaïssa, qui a d’ailleurs passé le plus clair de son temps, hier, à convaincre l’opinion qu’aucun produit ne sera absent des étals à moyen et long termes.
Ce n’est pas tout. Pour résorber la colère de la population et éviter de mettre le feu aux poudres, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a également, selon le site d’information Algérie Plus, «ordonné à ses ministres de suspendre les opérations de relogement ou de démolition, d’éviter toute pénurie de gaz en bouteille, d’eau, de surseoir aux contrôles fiscaux et d’assurer la disponibilité de liquidités dans les bureaux de poste». Ces «ordres» sont assortis, en outre, révèle la même source, d’«une interdiction de vendre de l’essence en jerricans pour circonscrire une généralisation des immolations, alors que les imams ont été invités à prêcher que le suicide est un grand péché». Les responsables locaux, les walis, les chefs de daïra et les présidents d’APC sont, quant à eux, tenus de répondre aux doléances des citoyens avec la plus grande célérité. Parallèlement à ces mesures, d’autres sources révèlent que le pouvoir ne serait également pas contre l’idée d’aménager au système une soupape de sécurité et de faire un certain nombre de concessions au plan politique, avec en prime le départ du gros de la composante de l’actuel gouvernement.D’où, d’ailleurs, la multiplication des rumeurs, depuis mardi, annonçant un remaniement imminent de l’Exécutif. Seulement, on redoute, dit-on, que l’opposition et la population considèrent cette initiative comme un signe de faiblesse et profite de la conjoncture actuelle pour demander un changement radical, comme cela s’est produit en Tunisie. Un changement qui pourrait tout emporter sur son chemin.
En un mot, le pouvoir, à sa tête le président Bouteflika, semble bien coincé entre le marteau et l’enclume, surtout qu’il sait mieux que quiconque que la situation a atteint un important niveau de pourrissement et que la population ne se satisfera plus de simples demi-mesures.Zine Cherfaoui
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Des milliers de manifestants descendent dans la rue au Yémen
diaporama | © D.RDes milliers de personnes ont manifesté jeudi...
Des milliers de personnes ont manifesté jeudi à Sanaa à l'appel de l'opposition, réclamant le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, soulignent des comptes rendus de l'AFP. "30 ans, ça suffit", scandaient les manifestants yéménites.
La "Révolution du Jasmin" en Tunisie a provoqué une onde de choc dans plusieurs pays arabes, notamment en Egypte, théâtre cette semaine de manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis trois décennies, qui ont fait six morts.
"Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir", "l'heure du changement a sonné", répétaient les manifestants yéménites qui s'étaient rassemblés à l'appel de la "Rencontre commune", une coalition de l'opposition. L'opposition a organisé quatre manifestations distinctes dans la capitale yéménite pour "disperser les forces de police", selon l'un des organisateurs.
Au pouvoir depuis 1978, M. Saleh a été élu pour la première fois en 1999 au suffrage universel direct pour un mandat de sept ans. Il a été réélu pour la deuxième fois en 2006 pour un mandat qui arrive à expiration en 2013. Un projet d'amendement de la Constitution, en discussion au Parlement malgré le refus de l'opposition, pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie pour l'actuel chef de l'Etat.
L'opposition accuse en outre le président Saleh, 68 ans, de vouloir transmettre la présidence à son fils aîné Ahmad, chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée. Mais le chef de l'Etat s'est défendu dans un discours télévisé dimanche soir de vouloir transmettre le pouvoir à son fils. "Nous sommes une république, et je suis contre la transmission du pouvoir", a-t-il dit.
El Watan.com
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le sourd et aveugle et muet ould abbes parle maintenant!!!!!!!! kazoul
: SNPSSP-MINISTÈRE DE LA SANTÉ
Reprise du dialogue
Le ministre de la Santé a visiblement repris le dialogue avec les différents partenaires sociaux.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Après les praticiens généralistes, une commission mixte entre le ministère de tutelle et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) a été officiellement installée mardi dernier. Les deux parties vont s’atteler à finaliser ensemble l’amendement des projets du statut particulier et du régime indemnitaire des médecins spécialistes. Au cours de cette rencontre, le département de Ould Abbès a pris l’engagement de prendre en charge les revendications des praticiens spécialistes, «selon une feuille de route avec des priorités arrêtées conjointement », a souligné le docteur Youcefi, président du SNPSSP. Selon ce dernier, la tutelle, qui a promis de reprendre en main le dossier sur la prime d’intéressement, longtemps revendiquée par les spécialistes, a déjà donné son accord notamment pour le point concernant la progression de carrière. Le SNPSSP insiste sur l’organisation du premier concours de graduation au plus tôt. Quant au problème du logement de fonction soulevé par le syndicat, les ministères de la Santé et de l’Habitat travaillent conjointement pour trouver une solution. Le SNPSSP réitère également la demande d’amendement de «certains points essentiels du statut particulier et l’octroi d’un régime indemnitaire réellement valorisant, prenant en considération les spécificités du praticien spécialiste». Le syndicat, qui indique n’avoir donné aucun échéancier au ministère de la Santé pour finaliser ces principaux dossiers, et ce dans le souci de ne pas «travailler dans la précipitation», tiendra un conseil national extraordinaire à la fin de cette semaine pour évaluer la concrétisation de leurs revendications.
S. A. -
algerien ,et algerienne ,allez un bon coup !!!!!!
Dilem du Jeudi 27 Janvier 2011 | Vu 10589 fois -
changement imminent du pouvoir ,dégagez tous!!!!
Les dossiers urgents du très planant FLN !
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frPour tenter de calmer les choses, Abdekka procède à des
changements. Youcef Yousfi prend la place d’Ouyahia à la
tête du gouvernement. H’Mimed prend les rênes du FLN.
Belkhadem dirigera désormais le RND. Et Benchikha succède
à Bouchekriou au poste d’entraîneur de l’équipe nationale
de handball.Normal, quoi !
Voilà ce qui symbolise, à mes yeux, de manière parfaitement implacable le décalage mortel entre le FLN de Belkhadem et la poudrière sur laquelle sont assis les Algériennes et les Algériens aujourd’hui. Selon vous, chers lecteurs, quel débat fait rage au sein du Front en ce moment ? Quel est le sujet numéro 1 dans la villa de Hydra ? De quoi palabrent sans fin et parfois de manière féroce les dirigeants du FLN ? Des dernières émeutes qui ont endeuillé l’Algérie ? De la révolution de Jasmin en Tunisie ? De la bouilloire égyptienne qui menace de péter à tout moment ? Peuchère ! Vous rêvez, camarades ! Au parti de l’empastillé, dans les rangs de l’ancien unique parti très unique, au sein du FLN confisqué, on est entièrement concentré, totalement absorbé, absolument préoccupé par une question et une seule : l’élection le 1er février prochain, à l’Assemblée nationale de son représentant au Conseil constitutionnel. Une élection qui, paraît-il, mettrait en concurrence deux députés du FLN. Ben dis donc ! Des torches humaines s’allument un peu partout à travers le territoire. Les routes sont de plus en plus coupées par les citoyens en colère, à tel point qu’il est devenu plus facile de compter celles qui n’ont pas été encore coupées, des lycéens, des profs, des médecins, des infirmiers, des dockers, des ouvriers du textile débrayent en masse, et à quoi travaillent le FLN et Belkhadem ? A faire élire leur candidat au Conseil constitutionnel ! C’est là que l’on peut mesurer la distance qui sépare l’empastillé et son parti de la population. Une distance à calculer en années-lumière. A ce niveau-là de décalage, on ne peut même plus parler de hors-jeu, mais carrément de dimensions parallèles. Ils ne sont plus avec nous, les mecs ! Ils gravitent, ils planent, ils survolent, ils papillonnent, ils flottent, mais ne se posent jamais. Même pas pour une escale polie, question de nous faire un petit coucou. Pour quoi faire ? Qu’ont-ils les bougres à s’encombrer d’immolés et de pendus ? Une seule chose compte pour Abdelaziz 2 et son parti-appareil : élire l’un des leurs, et surtout pas un autre pour siéger au Conseil constitutionnel. C’est proprement extraterrestre comme attitude ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
il vont rien faire, ta pas vu sarko!!!!!
UNE DÉLÉGATION DU RCD REÇUE AU PARLEMENT EUROPÉEN À BRUXELLES
Marche, suite et pas fin
De Bruxelles, Aziouz Mokhtari
C’est un eurodéputé qui compte, Daniel Cohn-Bendit, qui a reçu la délégation RCD hier à Bruxelles. Nordine Aït-Hamouda, vice-président de l’APN, Rafik Hassani, député-France, et Youcef Merrouche, relations internationales, député honoraire, ont axé leurs discussions avec Cohn-Bendit autour de trois éléments-clefs, pivots.
L’illégitimité des institutions algériennes actuelles, la corruption à grande échelle et la fraude massive qui a entouré tous les scrutins électoraux algériens des dernières années. Surtout celui de la présidentielle de 2009. Rafik Hassani : «Nous n’avons pas attendu WikiLeaks ou les confidences de diplomates américains en poste pour dénoncer la fraude et le caractère illégitime illégal de la présidentielle passée.» Aït-Hamouda, le fils du colonel Amirouche : «La corruption à la tunisienne n’est rien par rapport à celle prévalant en Algérie.» Pour le vice-président de l’Assemblée, «le budget de l’Algérie dépasse les budgets de la Tunisie et du Maroc réunis». «Vu, continuera-t-il, l’immense pactole en jeu et l’absence de démocratie et de transparence, la corruption en Algérie est phénoménale, rien à voir avec les détournements des Ben-Ali-Trabelsi.» Rencontrés juste après leur rencontre avec Daniel Cohn-Bendit, les représentants du RCD ont déclaré au Soir d’Algérie avoir eu le sentiment que le président du groupe des Verts européens a été «réceptif» à leur message. Dans l’après-midi, la même délégation devait être reçue par d’autres eurodéputés dont l’Italienne Mme Vergia du groupe Gue-Ngn (Gauche unitaire). Daniel Cohn- Bendit, élu sur la liste de France Europe-Ecologie, est co-président du groupe vert au Parlement européen. Groupe portant le nom de Alliance libre européenne. Grande gueule, très actif, remuant, Cohn- Bendit a des relais et des réseaux importants en Algérie. Depuis la Tunisie et, hier, l’Égypte, les institutions européennes sont assises sur du charbon ardent, brûlant. Elles ne peuvent plus ignorer les autres composantes de la Rive-Sud, les autres rives- Sud, l’opposition et les sociétés civiles. Daniel Cohn-Bendit a-til ouvert avec Aït- Hamouda, Rafik Hasseni et Youcef Merrouche l’après-Ben-Ali, vu de Bruxelles ? Tout le laisse à penser.
A. M. -
Dialogue de sourds
Par : Mustapha Hammouche
Il y a quelques jours, Abou El Ghaïth, ministre des Affaires étrangères égyptien, répondait à la question de savoir si la révolte des Tunisiens pouvait retentir en Égypte par ceci : “Ce sont des paroles vides !” Avec cette assurance empruntée, propre aux dirigeants illégitimes, il rejetait d’un revers de mot l’idée même que l’autorité de son régime puisse être remise en cause.
Ce “degré zéro de la politique”, où les caciques sont agacés du fait de devoir discuter de leur abusive pérennité, est illustré par les ahurissantes déclarations de l’ambassadeur d’Algérie à Paris. Comme réveillé de son long assoupissement communicationnel par les questions de RTL, il s’offusquait : “Quelles émeutes ?”
Longtemps après la mort de Boumediene et quelque temps après le décès de De Bernis, Missoum Sbih est toujours réglé à l’heure du “plan quadriennal” à “trois milliards de dollars” !
Il ne s’est trompé que d’un an et de 383 milliards, mais cela renseigne sur l’assiduité dans le suivi de l’état du pays qu’il représente. Et dire que Son Excellence avait, il y a une dizaine d’années, présidé la commission de la réforme, virtuelle, de l’État !
Depuis un certain temps, parler de la situation sociopolitique et de la tension qui pèse sur le pays est devenu une corvée pour nos officiels. Si l’on excepte le ministre de l’Intérieur, contraint, à l’occasion, de répliquer aux interrogations médiatiques, pour tous les responsables, l’exercice consiste à faire semblant d’activer sans avoir à s’exprimer. Ould Kablia, comme Abou El Ghaïth, ne se complique pas la démonstration : “Le peuple algérien est un long fleuve tranquille” et “il n’y a qu’une seule feuille de route”.
Face à cette forme fossilisée d’expression politique machinalement exécutée par les vieilles générations de potentats de carrière, on remarque l’émergence d’un discours concis et sobre et pourtant expressif d’une fulgurante efficacité communicationnelle.
Rien de plus succint ni de plus parlant n’a été inventé depuis le “yes, we can” d’Obama que ce “Ben Ali dégage” des émeutiers tunisiens. Justement, le message net, si j’ose dire, doit probablement beaucoup à l’intrusion de l’Internet dans la conduite des mouvements politiques et dans l’usage inaugural du réseau social par le candidat Obama.
Et s’il fallait une preuve que le “buzz” du “yes, we can” peut être réédité, c’est dans l’appropriation du “dégage” tunisien par les manifestants égyptiens : société arabophone, et subsidiairement plus anglophone que francophone, les jeunes activistes d’Égypte ont préféré l’authenticité significative de la formule originelle au risque de déperdition du message que comporterait son éventuelle traduction.
Même dans les actes, les gestes, les mouvements juvéniles empruntent aux gestes symboliques des révoltes passées auxquelles cette jeunesse s’identifie : ainsi, ce jeune affrontant seul un camion à canon à eau, comme le jeune chinois de Tien An Men se jouant à reculons de la menace d’un char.
Dans ce hiatus communicationnel se résume le décalage tectonique entre les dirigeants et leur lexique creux et figé et les nouvelles générations et leur langage bref, numérique et éloquent -
Il affirme que la présidence française était “informée des dérives du système Ben Ali” L’ex-ambassadeur de France en Tunisie enfonce Sarkozy
Par : Merzak T.
La polémique franco-française sur les bévues de l’Élysée dans la gestion de la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali est loin d’être finie avec les révélations de l’ancien ambassadeur de France à Tunis, qui affirme que la présidence française était au courant de tout ce qui se passait dans ce pays, notamment les dérives du président tunisien et de son clan.
Croyant avoir clos le dossier Tunisie, par son aveu laissant entendre que la France avait sous-estimé les conséquences des évènements ayant conduit à la fuite de Ben Ali, le patron de l’Élysée se voit rabroué par l’ex-ambassadeur de France en Tunisie, Yves Aubin de la Messuzière (2002-2005). Dans une tribune publiée, mercredi, dans le quotidien Libération, ce dernier affirme que la présidence française était bel et bien “informée des dérives du système Ben Ali” et que l'expertise des diplomates français a été “négligée”.
Quarante-huit heures après que Nicolas Sarkozy eut fait son mea-culpa après avoir été très critiqué pour avoir lâché l'ex-président tunisien, Zine El abidine Ben Ali, en déclarant que la France avait “sous-estimé les aspirations du peuple tunisien à la liberté”, le diplomate, qui était en poste dans la capitale tunisienne, sort de sa réserve. Yves Aubin de la Messuzière accuse carrément l’Élysée de négligence en indiquant que “les autorités politiques françaises étaient (...) parfaitement informées des dérives du système Ben Ali, qui rejetait toute référence à la question des droits de l'Homme”. N’y allant pas de main morte, il soulignera que “l’expertise du Quai d'Orsay, marginalisé depuis 2007, était négligée”. Sans ambages, il enfoncera les responsables français, notamment Nicolas Sarkozy, qui tentent de se trouver des subterfuges pour échapper aux critiques, en ajoutant qu’“au cours de la décennie passée, les analyses de notre ambassade à Tunis et celles du Quai d'Orsay soulignaient régulièrement la dégradation des libertés publiques et la répression qui touchait les associations et les organisations non gouvernementales”. Yves Aubin de la Messuzière ajoute que “les premières déclarations françaises, au lendemain de la chute de Ben Ali, n'ont pas été à la hauteur”.
Pour lui, “les rapports diplomatiques mettaient aussi l'accent sur l'exaspération et le mal-être de la jeunesse tunisienne”, ainsi que sur “la prévarication et le développement d'un système de prédation du secteur privé de l'économie par le clan Trabelsi”.
L’ancien directeur Afrique du Nord et Moyen-Orient au ministère des Affaires étrangères trouve que “l’analyse diplomatique privilégiait le risque de mouvements sociaux à la menace islamiste”. Dans sa contribution au journal Libération, il rappellera les propos de Nicolas Sarkozy au cours de sa visite en 2008 à Tunis, où il s'était félicité “des progrès de l'espace des libertés publiques”, qui avaient suscité l'incompréhension et l'indignation.
Il conclura son écrit en estimant qu’un “effort important est nécessaire pour rétablir la confiance” avec la Tunisie. Dans l’espoir d’atténuer la pression, Nicolas Sarkozy a décidé, hier, de relever de ses fonctions l’ambassadeur de France en Tunisie, Pierre Ménat, qui fait les frais des erreurs d'appréciation de la diplomatie française lors de la Révolution tunisienne. Pierre Ménat, 60 ans, sera remplacé par Boris Boillon, un jeune diplomate de 41 ans, ancien conseiller du président Nicolas Sarkozy et ambassadeur à Bagdad depuis mai 2009. Sa nomination a été avalisée, mercredi, lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du site Lemonde.fr.
Précédemment directeur de la Coopération européenne au ministère français des Affaires étrangères, Pierre Ménat n'était en Tunisie que depuis 2009. -
tarif de groupe!!!!!!!pour les dictateurs
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Moubarak dégage - 25/01/2011 - مظاهرات يوم الغضب بمصر
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Les Égyptiens appelés à manifester en s'inspirant du modèle tunisien
Des mouvements d'opposition au régime du président Moubarak ont suivi de près la révolution tunisienne. Et tentent de mobiliser les Égyptiens ce mardi, en particulier les plus jeunes, pour réclamer des réformes économiques et politiques.Par Ahmed Hassan SAMI / Marion TOUBOUL , correspondants de FRANCE 24 au Caire (vidéo)
Dépêche (texte)AFP - Plusieurs mouvements d'opposition appellent les Egyptiens, en particulier les jeunes, à manifester mardi, espérant que l'écho du soulèvement tunisien favorisera la mobilisation pour des réformes économiques et un changement politique en Egypte.
Ces manifestations sont les premières du genre en Egypte depuis la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, à la suite d'une révolte populaire.
L'idée a été lancée par le "Mouvement du 6 avril", un groupe de militants pro-démocratie, et coïncide avec la très officielle "Journée de la police", jour férié à l'occasion duquel les dirigeants multiplient les éloges aux forces de l'ordre et les engagements à maintenir la stabilité.
Les organisateurs comptent sur l'effet d'entraînement des événements de Tunisie, très commentés notamment par les jeunes Egyptiens ayant accès aux réseaux sociaux sur internet.
L'opposant Mohamed ElBaradei, ancien haut fonctionnaire international, a exprimé sur sa page Facebook son soutien à "l'appel à manifester contre la répression" et a dénoncé "les menaces d'utiliser la force venant d'un régime qui tremble devant son peuple".
"Si les Tunisiens l'ont fait, les Egyptiens devraient y arriver", a également déclaré au magazine allemand Der Spiegel de lundi l'ancien directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Les manifestations ont reçu l'appui d'autres formations politiques, mais sur un mode relativement prudent.
Les Frères musulmans, à la forte capacité de mobilisation, et le Wafd, premier parti d'opposition laïque, n'ont pas lancé d'appels formels à défiler, mais ont indiqué que leurs jeunes militants pourraient se joindre aux cortèges.
L'Egypte connaît des difficultés économiques et un mécontentement social qui présentent de nombreuses similitudes avec la Tunisie.
Plusieurs immolations par le feu ont eu lieu ces derniers jours en Egypte, rappelant celle d'un jeune Tunisien en décembre qui avait déclenché la révolte.
Sur le plan politique, le régime est dominé depuis près de trente ans par le président Hosni Moubarak, 82 ans, à la santé incertaine. Sa succession est au centre d'une sourde rivalité entre son fils Gamal 47 ans, proche des milieux d'affaires, et la "vieille garde" du pouvoir liée au puissant appareil militaro-sécuritaire.
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Galvanisé par le cas tunisien, le Web égyptien veut faire sa révolution
Comme en Tunisie, Facebook et Twitter ont servi de vecteurs aux manifestations qui doivent se tenir ce mardi en Égypte. Mais, aussi remontés soient-ils, certains cyber-protestataires restent prudents sur l'issue du mouvement.Par Ahmed Hassan SAMI / Lizzie TREU / Marion TOUBOUL , correspondants de FRANCE 24 en Égypte (vidéo)
Maha BEN ABDELADHIM / Sébastian SEIBT (texte)L’Égypte et ses 17 millions d’internautes se préparent aux manifestations qui doivent se tenir ce mardi après-midi et pour lesquelles les réseaux sociaux ont été massivement mis à contribution. Sur Twitter et Facebook, qui regroupe à lui seul 5 millions d'utilisateurs égyptiens, les messages s’enchaînent à un rythme effréné.
Difficile de ne pas faire le parallèle avec la situation en Tunisie, que d’aucuns ont rapidement surnommé "la première révolution Facebook". Mais le président égyptien, Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 29 ans, doit-il réellement craindre un scénario à la tunisienne ?
"Cher peuple tunisien, le soleil de la révolution ne va pas s’éclipser", peut-on lire sur la page Facebook du groupe égyptien "25 janvier : la révolution de la liberté", qui compte près de 400 000 fans pour qui ce mardi revêt une importance particulière. Le 25 janvier est en effet le "jour de la police", célébration qui se tient chaque année en mémoire du soulèvement des forces de l'ordre contre les Britanniques, en 1952.
Des internautes appellent d’ailleurs les policiers à se joindre aux manifestants pour exprimer leur ras-le-bol du régime égyptien. Un autre groupe, baptisé "Jour de la révolution", se targue d'avoir mobilisé plus de 80 000 Égyptiens se disant prêts à descendre ce mardi dans les rues du Caire, la capitale.
Prudence
Sur Twitter, il est difficile de suivre le fil, tant les "gazouillis" se succèdent rapidement. Des icônes, mettant en avant la date du 25 janvier, viennent orner les comptes des utilisateurs du célèbre réseau de micro-blogging. #Jan25 demeure le mot-clé (ou "hashtag") le plus utilisé par les Égyptiens s’échangeant des informations sur l’organisation des rassemblements, dénonceant le régime ou encore appelant… à la prudence.
Aussi remontés soient-ils, les cyber-manifestants craignent que les forces de l'ordre ne répriment durement le mouvement de contestation. "Pour éviter les chocs électriques, mettez plusieurs couches de vêtements, notamment en laine", conseille ainsi Lobna Darwish, qui se présente sur Twitter comme une Égyptienne habitant en Californie. Sur Facebook, des conseils de survie circulent également. On y apprend comment réagir en cas de tabassage par les forces de l’ordre ou encore quels sont les réflexes à avoir lorsqu’on est embarqué dans une voiture de police.
"Pour qui profite la révolution ?"
Prudence encore, mais cette fois-ci à l’égard de ceux qui appellent à manifester. "Je suis une jeune Égyptienne et je ne comprends pas ce que vous voulez avec cette révolution, à qui va-t-elle profiter ?", peut-on lire sur le mur du groupe Facebook "Révolution égyptienne blanche", qui soupçonne une tentative de récupération de l'opposition.
Car, contrairement à la Tunisie, les religieux semblent davantage engagés dans le mouvement égyptiens. Sur le mur du groupe "Plus de silence après cette journée", le Coran est cité à maintes reprises. Sur cette page, on retrouve même un lien vers un communiqué d'une organisation appelée Mouvement salafiste pour les réformes et qui soutient les manifestations.
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Algerie manifestation du 22 janvier ,RCD, Tunisie,Egypte,les dictateurs tremblent
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ALGERIE-EGYPTE;MANIFESTATION PACIFIQUE EN ALGERIE ET A L ETRANGER.avi
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manif contre moubarek
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La révolution des chiffonniers ?
Pour cette fois, Michèle Alliot-Marie n'a pas attendu 100 morts pour réagir. Trois cadavres dans les rues de Suez, en Egypte, et voici que MAM demande à ce qu'on lui tende le micro. Non seulement le gouvernement de Paris déplore les morts mais soutient plus de démocratie en Egypte ! Bon réveil au Quai d'Orsay, la France ne va pas tout de même se laisser détester par 80 millions d'Egyptiens. Ce serait le bouquet final…de jasmin. Quand la Ve République fait face à de telles situations de crise, la mobilisation doit être de mise. Sermon du président Nicolas Sarkozy qui exige qu'aucun ministre ne s'amuse à quitter Paris.
Les week-ends en province, ça sera pour plus tard. A l'heure de la contagion explosive qui frappe le monde arabe, la France se doit d'être aux côtés des Présidents amis. Pardon, aux côtés des peuples qui aspirent à plus de baguettes de pain au dîner et à la démocratie nuit et jour. Choisissant les seconds, MAM se serait-elle bien rattrapée ? Elle aurait même fait mieux que
Mme Clinton qui, elle, a exigé un comportement moins brutal de la part de la police de Moubarak. Du pacifisme à la place de la matraque ? Ce serait trop demandé au pouvoir en place quand bien même il continue de servir de rempart contre les assauts répétés de l'islamisme radical.
La pyramide vacille mais risque de prendre du temps pour se renverser. Contrairement à l'ambassadeur de France à Tunis, qui n'était pas de l'avis de son attaché militaire sur l'importance des troubles sociaux et la chute de Ben Ali, son collègue du Caire a-t-il pris plus de précautions pour informer le Quai d'Orsay de la probabilité d'un remake à l'égyptienne ?
La France de Sarkozy préférerait perdre un ami et des marchés que de perdre tout un peuple si Moubarak venait à quitter le pouvoir. On n'en est pas encore là. Sauf que l’effet domino est toujours aussi menaçant. D'autant que ce n'est plus l'opposition qui a envahi la place de la libération et que les moukhabarat savent disperser avec tact. 15 000 manifestants c'est beaucoup plus dur pour que ça ferme sa gueule.
Serions-nous, donc, au tout début d'une révolte qui a fait déjà quatre morts ? Rien de rassurant dans les télégrammes qui atterrissent sur le bureau de MAM ?
La France a choisi de prendre ses devants, nul n'a pu vaticiner la fuite de Ben Ali par les airs. A défaut d'instaurer une monarchie aux allures républicaines et sous la pression continue de la rue, Moubarak père envisagerait-il prématurément d'aller terminer ses vieux jours ailleurs ou penserait-il à rester mourir en Egypte comme jure de le faire
Omar El Bachir dans le cas où le Nord Soudan venait à se rebeller contre le régime de Khartoum ? Cependant, la précision s'impose :
Moubarak ne fait l'objet d'aucun mandat d'arrêt et il n'a pas Interpol à ses trousses. Mais où pourrait-il bien se réfugier si les Egyptiens venaient à le pousser vers la sortie… de secours ? Sûrement pas en Arabie Saoudite qui, en plus de la mésentente, se verrait mal devenir la Mecque des présidents fugitifs. En France, peut-être ? Il n’irait nulle part, personne n’oserait le lâcher. Même MAM ?
Par Anis Djaad< Précédent Suivant > -
Cinq partis accusent : « Ould Abbès manipule l'argent de l'Etat ! »
Cinq partis, le RND, le FFS, le FNA, le MSP et le RCD reprochent au ministre de la Solidarité nationale d’utiliser l’argent du contribuable à des fins électorales et au profit du FLN.
Les faits ? Le ministre de la Solidarité nationale a offert ce jeudi à Kouba, 100 fauteuils roulants au profit des personnes handicapées et un bus à l’équipe du WRK (Wifaq Riadhi de Kouba). Tout cela est fort généreux sauf que le président du WRK n’est autre qu’un candidat sur la liste du FLN. Et le « cadeau » avait été annoncé le 17 novembre, par un candidat du FLN, lors d’un meeting animé dans cette commune. Face à cet acte que la morale et l’éthique politique reprouvent, cinq partis politiques en lice pour les élections locales du 29 novembre prochain, dénoncent cet acte jugé d’«irresponsable et illégal». Il s’agit du FFS, du FNA, du MSP du RND et du RCD. Dans un communiqué signé conjointement, ces partis révèlent que le ministre de la Solidarité nationale aurait promis monts et merveilles à tous ceux qui soutiennent les listes des candidats confectionnées par le Front de libération nationale, sur le territoire national. Entre autres promesse, «un cheque à blanc» qui sera remis aux «sympathisants du FLN» au lendemain des élections locales.
Joint hier par téléphone par les journalistes de l’Expression, Djamel Ould Abbès réfute les reproches qu’on lui fait. «L’opération de l’octroi de bus scolaire, tout comme les aides consacrées aux équipes sportives, se poursuivra durant toute l’année» affirme le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale. M.Ould Abbès revient sur le bilan chiffré réalisé par son secteur, durant les trois dernières années. «En trois ans, nous avons aidé 105 clubs sportifs, nous avons octroyé 2 630 bus scolaires. Sans compter les aides que nous avons fournies aux handicapés moteurs et mentaux».
Toutefois, une question s’impose d’elle-même, écrit l’Expression : « Pourquoi l’aide apportée par le département de la Solidarité, à l’équipe du WRK de Kouba, intervient à seulement une semaine d’intervalle après la promesse faite par les candidats FLN, lors d’un meeting animé dans cette commune?
L.M. (avec L'Expression) -
et un conard de + pour sonatrach!!!!!
Projets de Sonatrach objet de l’instruction judiciaireCherouati minimise les surfacturationsPar : Khaled R.
Le centre des conventions d’Oran a coûté moins de 400 millions d’euros, a indiqué le premier responsable de la compagnie pétrolière nationale.
Sonatrach est-elle en train de faire machine arrière ? En réponse à une question de la presse sur les résultats de l’audit mené sur l’objet de l’instruction judiciaire en cours, relative à des malversations et corruption présumées dans l’affaire, et sur ses répercussions financières, autrement dit, les pertes financières enregistrées par la compagnie pétrolière nationale, suite à de telles opérations irrégulières, Nordine Cherouati, lors d’une conférence de presse organisée hier à l’occasion de la présentation du bilan de Sonatrach en 2010, est resté très évasif : “Il n’y a eu ni surfacturation ni réévaluation sur ces projets.” Il s’agit, rappelons-le, notamment du gazoduc GK3, du centre des conventions d’Oran, de la rénovation du siège Ghermoul de la commerciale, du club des pétroliers et de la piscine olympique du Val d’hydra. Il reconnaît, pourtant, les retards enregistrés pour ces deux derniers projets.
Le journaliste lui répond sur un ton ironique : il n’y a donc pas d’affaire Sonatrach. Rictus du patron de la compagnie. La tension monte. Puis s’apaise rapidement. “Il n’y a pas d’affaire Sonatrach, mais plutôt des affaires de personnes dans Sonatrach.” Ce n’est pas convaincant. Un autre journaliste lui pose alors la même question en d’autres termes : quelles sont les répercussions financières de l’affaire Sonatrach, c'est-à-dire le préjudice financier lié à ces contrats entachés d’irrégularités enregistré par la compagnie pétrolière nationale ? Nordine Cherouati rectifie alors le tir : “Je n’ai pas le droit de parler. C’est à la justice de trancher.” Autrement dit, laissons la justice faire son travail. “Elle est l’arbitre entre les parties”, a-t-il ajouté. Une autre journaliste rebondit : combien a coûté le centre des conventions ? La société espagnole chargée de la réalisation avait cité le chiffre de 500 millions d’euros.
“Nous avons eu des réunions de régularisation du contrat avec la société de réalisation. Nous avons revu le coût fixé par le contrat, et le coût des travaux engagés en dehors du contrat. Le centre des conventions aura finalement coûté moins de 400 millions d’euros”, a-t-il répondu. Mais c’est encore énorme. “On peut faire plusieurs centres de conventions avec cet argent”, observe un expert.
Pour le GK3, le patron de Sonatrach est catégorique, il n’y a pas eu de surfacturation. Écoutons ce que dit un autre expert proche du dossier : “Le coût de réalisation du kilomètre de pipe du GK3 est le plus cher au monde.” Résultat final, l’opinion publique restera dans le brouillard. Cette absence de transparence sur une affaire qui a écœuré des millions d’Algériens et qui a paralysé pendant plusieurs mois la compagnie nationale ne soigne pas, loin s’en faut, son image.
À noter que le scandale a éclaté en janvier 2010. L’ex-P-DG et trois ex-vice- présidents de Sonatrach sont principalement mis en cause dans l’affaire. Une histoire de malversation dans la passation de contrats et de corruption. Les deux ex-vice-présidents, Benamar, Zenasni et Belkacem Boumediène sont détenus dans une prison d’Alger depuis plus d’un an. L’instruction est en phase finale, a confié une source proche du
dossier. -
attention , à vos sacochettes !!!!!!
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Mandat d’arrêt contre Ben Ali et ses proches
Après la demande des autorités tunisiennesMandat d’arrêt contre Ben Ali et ses proches
On apprend de sources bien informées qu’un mandat d’arrêt international sera lancé contre le président tunisien et ses proches. Outre Zine El Abidine Ben Ali, le mandat vise également son épouse Leïla Ben Ali-Trabelsi. Sont aussi concernés les frères de cette dernière, en l’occurrence Bellahcène Trabelsi, et Mouaïz Trabelsi. Le gendre du président tunisien déchu, Mohamed Materi fait lui aussi partie de la liste.
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Deux cas de suicides en deux jours à Mascara
Une sexagénaire a mis fin à ses jours, dans l’après midi du mardi 25 janvier, à Mascara. Il s‘agit de la dénommée B. Y, âgée de 64 ans et résidant dans la commune de Tizi, à 10 km de Mascara qui a été retrouvée pendu à son domicile.
Son corps sans vie a été transporté par les éléments de la Protection civile à la morgue de l’hôpital Meslem Tayeb de Mascara et une enquête a été ouverte par les services de sécurité sur les causes qui ont poussées la sexagénaire à commettre cet acte de suicide.
Celui-ci est le second en deux jours. Lundi 24 janvier, un jeune répondant aux initiales A. F, âgé de 27 ans, originaire de la localité de Ghriss a été également retrouvé pendu dans le domicile de son cousin à Froha, à 10 km de Mascara.
Abdelouahab Souag
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manif contre embarek !!!!! grand dictateur et nain boutef 1er
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Koweït: donation de 5 mds $ au peuple, de peur des manifs !!!!!!
.AFPLe Parlement du Koweït a approuvé à l'unanimité mercredi une donation en espèces et en vivres de plus de 5 milliards USD à l'occasion de festivités nationales, dont le cinquantenaire du riche émirat.
Les 53 membres du Parlement présents à la Chambre ont donné leur feu vert à une loi, qui approuve une décision de l'émir Sabah al-Ahmad Al-Sabah, annoncée la semaine dernière.
En vertu de cette décision, chacun des 1,15 million de Koweïtiens de souche recevra le 24 février 1.000 dinars (3.580 USD) en espèces et disposera gratuitement de denrées alimentaires de première nécessité jusqu'au 31 mars 2012.
Le Koweït qui dispose d'avoirs de 300 milliards de dollars va marquer le mois prochain le 50è anniversaire de son indépendance, le 20è anniversaire de sa libération de sept mois d'occupation par les troupes de l'ancien président irakien Saddam Hussein et le 5è anniversaire de l'accession de l'émir au trône.
La décision de l'émir ne concerne cependant pas les 2,4 millions de résidents étrangers dans ce pays, cinquième producteur de pétrole de l'Opep.
Le ministre du Commerce et de l'Industrie, Ahmad al-Haroun, a tenté de rassurer certains députés, qui se sont inquiétés du risque d'inflation, en affirmant que son département "ne permettra pas aux marchands d'exploiter la donation pour augmenter les prix" des biens de consommation dans l'émirat.
Au Koweït, qui dit contrôler 10% des réserves prouvées de brut dans le monde, quelque 80% de la population active sont employés par le gouvernement, avec un salaire mensuel moyen de 3.500 dollars. -
Le ministre Djamel Ould Abbas a fait des propositions indécentes aux jeunes harragas et autres scandales révélés par Wikileaks
Selon un autre câble diplomatique révélé par Wikileaks, repris par Elwatan, monsieur Djamel Ould Abbas, l’actuel ministre de la Santé, a abusé de son pouvoir pour faire du chantage à de jeunes laissés-pour-compte et a essayé de monnayer l’aide de l’Etat. D’après le câble, ces faits se sont produits à Tiaret en 2007 quand Djamel Ould Abbas, médecin de formation, était ministre de la Solidarité.
Monsieur Tom Doughton, auteur du câble et numéro deux de l’Ambassade américaine au moment des faits, a rapporté qu’Ould Abbes s’était rapproché des jeunes chômeurs, représentants des candidats pour « elharga », pour leur soutirer honteusement une signature d’une déclaration de soutien pour le président Abdelaziz Bouteflika contre un chèque de 400 000 DA ! Indignés par cette condition indécente, les jeunes harragas avaient refusé le chantage et ont menacé de prendre le ministre en otage dans la résidence où il séjournait. Monsieur Doughton, a ajouté que l’ex-ministre de la Solidarité, avait été averti et avait pris la poudre d’escampette tôt le matin pour quitter la ville de Tiaret.
Ould Abbas, ministre de la Solidarité conditionnelle.
Le système de Bouteflika, pour compenser le déficit de légitimité démocratique, est notoirement connu pour son inclination à la subornation, au chantage, à la corruption et son recours aux prébendes pour rallier les clients potentiels, s’assurer les allégeances politiques et meubler les institutions croupion de l’Etat. Mais personne n’aurait soupçonné que ce système ira jusqu’à abuser de son pouvoir pour faire miroiter des liasses de billets de banque devant de jeunes chômeurs poussés par la misère à se transformer en nourriture pour poisson. Quand est-ce que les Algériens trouveront leur dignité et cesseront de devoir choisir entre les requins de la mer ou ceux de la terre pour être bouffés crus.
Quant au maître-chanteur Ould Abbas, devenu responsable de notre santé après la redistribution théâtrale des rôles des membres du gouvernement de Bouteflika, Wikileaks n’a pas encore révélé s’il a fait la même proposition indécente pour sa fille et son fils avant de les engager tendrement auprès de lui au ministère de la Santé publique.