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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 134

  • Record à l’ENTV, gaspillage d'argent publique.

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    Un nouveau scandale vient d’ébranler la direction de l’ENTV, remettant en cause toutes les procédures de la gestion de l’entreprise. Un véhicule vétuste est réparé à presque 5 millions de dinars !
    Cela s’est produit, non pas dans un studio de tournage, mais bel et bien à la station régionale de Constantine, où les cadres sont toujours sous le choc. Nous sommes face à l’histoire banale d’un véhicule de marque Kangoo, immatriculé en 2005, tombé en panne en mai dernier, alors qu’il se dirigeait vers la ville de Bordj-Bou-Arréridj. Il est alors acheminé jusqu’à Constantine pour y subir des réparations. Le coût de la réparation reviendra à 37 millions de centimes, soit la moitié de la valeur marchande du véhicule. Mais, après avoir parcouru la distance de 200 kilomètres, la même panne se manifeste. On décide aussitôt de le renvoyer chez le même mécanicien, un représentant de la marque Hyundai, alors qu’il aurait dû être orienté vers un concessionnaire de la marque Renault. Pour des raisons qui demeurent encore obscures, le véhicule est immobilisé pendant près de 5 mois chez le mécanicien. Il n’est réparé et remis en marche que le 12 décembre dernier. Et c’est à ce moment que le mécanicien a exigé le paiement de la facture dont le montant avoisine les 442 millions de centimes. De quoi acheter quatre véhicules neufs du même type. Imaginons un peu que l’ENTV soit dotée d’un budget égal à celui de Sonatrach... entv.jpeg

  • L’histoire finalement sans intérêt du Grand Palais qui avait peur d’un petit SMS !



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Interrogé par la police, puis par le juge, Ahmed Badaoui,
    ancien responsable du syndicat des douanes, n’a pas craqué
    et a courageusement répondu :

    «Je n’ai rien à déclarer !»

    Oui ! Sans intérêt, finalement. Mais si nous ne devions nous intéresser qu’aux histoires… intéressantes, la vie serait tellement triste ! Alors que là, tout de même, c’est rigolo. Un Palais, un beau Palais construit avec l’argent du peuple et habité par un homme et une cour payés par le même peuple, entourés d’une garde et de plein de caméras financées par le peuple itou, et toute cette impressionnante armada a tremblé, a vacillé par la faute d’un SMS. Un malheureux petit texto ! Quelques lignes pianotées par les mains d’un syndicaliste sur un téléphone mobile de gamme moyenne, même pas un Smartphone. Ya bouguelb ! Les frayeurs du Palais sont effrayantes de disproportion. Des centaines de milliers de personnes ont manifesté le 14 juin 2001, et hop ! Le régime sans sel et sans saveurs qui nous mal-gouverne a décrété depuis l’interdiction des attroupements de plus de 3 personnes. Et là, aujourd’hui, quelques mots balancés d’un mobile, et hop ! Ah ! Oui ! Au fait ! Hop quoi ? Que vont-ils décider, en plus de la mise sous contrôle judiciaire de Badaoui ? Que tous les SMS émis doivent transiter par les Sûretés de daïra du pays ? Que la fonction SMS soit obligatoirement supprimée de tous les portables importés en Algérie ? Ou qu’une commission nationale, dont les membres seraient bien évidemment désignés par le Grand Palais, statue sur le contenu des textos rédigés par les Algériennes et les Algériens, décidant de ceux qui peuvent parvenir à destination et de ceux qui doivent obligatoirement faire apparaître sur les écrans des téléphones la mention «échec envoi» ? C’est que ça peut aller loin, très loin, cette histoire. Imagine le 31 décembre au soir. Le mec ou la nana qui s’amuserait à souhaiter par SMS une bonne et heureuse nouvelle année à sa famille et à ses amis. C’est que ça prête à suspicion quelqu’un qui émet de tels vœux dans un tel bled. Bonne et heureuse année en Algérie ? Moi, j’y vois forcément de la provocation, voire même un appel à l’insurrection. Parce que moi, Monsieur, le Grand Palais m’a appris à lire entre les lignes, et même entre les syllabes et les ponctuations. Si tu places deux points d’exclamation après «bonne et heureuse année !!» ne me dis surtout pas que c’est innocent, que tu ne transmets pas un message codé à la cellule de renversement de l’Etat. Bon, c’est sûr que pour le moment, le Grand Palais ne peut pas techniquement avoir l’œil sur tous nos SMS, mais attention. Il y travaille. Il y travaille sérieusement. C’est d’ailleurs le seul chantier qui a des chances d’aboutir. Mdr. Lol. Buzze. Je fume du thé et je reste éveillé à la lumière de mon mobile, le cauchemar continue.
    H. L.

  • IL REFUSE DE SIGNER UN PROTOCOLE D’ACCORD ET DÉNIE À L’UGTA LE DROIT DE LA REPRÉSENTATION SYNDICALE Ould Abbès opte pour la confrontation

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    La confrontation dans le secteur de la santé est désormais inévitable. Les ingrédients d’un bras de fer entre les représentants des travailleurs et les responsables du département de la santé sont réunis. La position affichée par le premier responsable du département de la santé à l’égard de la représentation syndicale illustre parfaitement cet état de fait.
    Abder Bettache - Alger – (Le Soir) - Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière vient de franchir un pas, qualifié de «grave» dans ses rapports conflictuels avec les représentants des travailleurs du secteur. Un protocole d’accord ayant sanctionné une réunion d’évaluation, tenue le 10 janvier et qui a regroupé le secrétaire national chargé des conflits sociaux à la Centrale syndicale et le ministre de la Santé, M. Ould Abbès, devait aboutir à la mise en place d’une démarche portant «règlement de toutes les questions du secteur jusque-là restées en suspens». D’ailleurs, les deux parties ont convenu du «dépôt de trois avant-projets de statuts relatifs aux paramédicaux, aux biologistes et aux sages-femmes, de la mise en place d’une commission pour la relance de l’avant-projet du statut particulier des praticiens médicaux titulaires d’un certificat d’études spécialisées, de la relance du processus des statuts particuliers et des régimes indemnitaires pour faire bénéficier les travailleurs de la santé concernés dans les meilleurs délais et de l’installation des commissions mixtes chargées de traiter les autres dossiers sensibles ». Or, à la grande surprise de ses partenaires sociaux, le ministre de la Santé s’est rétracté. Il demande à son secrétaire général de ne pas reconnaître le communiqué commun et ce dernier a donc refusé de le parapher. Une situation qui a soulevé moult interrogations, d’où la question de savoir si ce «refus est momentané» ou «s’agit-il d’un choix délibéré de la part du département de la santé ?»
    Volte-face
    Une semaine après, soit le 17 janvier dernier, le ministère de la Santé saisit toutes les directions de wilaya de la santé et de la population (DSP), leur demandant de «désigner un paramédical de (votre) établissement non affilié à aucun syndicat pour participer à une réunion sur les statuts des paramédicaux», qui aura lieu le jeudi 20 janvier 2011 à 9h au niveau de l’Institut Pasteur d’Algérie, à Dely-Brahim, à Alger. Ces structures ont été saisies dans une correspondance, dont nous détenons une copie. Mieux, il est exigé de communiquer «le nom du paramédical désigné qui doit parvenir à (mes) services au plus tard lundi 17 janvier 2011.» Cette volte-face du département de la santé est qualifiée de «véritable provocation à l’adresse des travailleurs du secteur et particulièrement de leurs représentants syndicaux». «Peut-on faire confiance à un ministre qui fait une chose et son contraire. Un ministre inconscient qui à travers ses agissements perturbe le secteur de la santé et ce, malgré toute la volonté du premier responsable de la Centrale syndicale et des structures du secteur. Il est indigne d’un ministre de la République», commente un syndicaliste de la Fédération de la santé.
    90 000 paramédicaux mobilisés
    Face à cette situation, la Fédération des travailleurs de la santé s’est réunie en session extraordinaire et a décidé d’un dépôt de préavis de grève pour dimanche prochain. Ainsi 90 000 paramédicaux affûtent-ils leurs armes et se préparent à une grève générale. Cette dernière devait avoir lieu la première semaine du mois de février prochain. Pour rappel, lors de ses différentes sorties médiatiques, voire depuis son installation à la tête du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès n’a cessé d’annoncer en grande pompe que les augmentations salariales sont imminentes. Cependant, il ne peut y avoir de revalorisation salariale tant que les régimes indemnitaires n’ont pas été finalisés. Seuls les chercheurs hospitalo-universitaires et les fonctionnaires relevant du corps des administrateurs des services de santé publique sont pour le moment concernés. Les autres fonctionnaires, dont les paramédicaux, les sages-femmes et les biologistes, ne seront pas augmentés tant que la question des régimes indemnitaires n’est pas finalisée. Pour rappel, en date du 13 décembre dernier, le secrétaire national en charge des conflits sociaux avait imputé la responsabilité au ministre de la Santé. «Des propositions qui reposent sur la dynamique du dialogue social n’ont reçu jusqu’à présent aucune réponse positive de la part du ministre de la Santé», lit-on dans la lettre, dont une copie est en notre possession. Et d’ajouter : «Bien au contraire, nous relevons une volonté délibérée d’éloigner de ce processus de négociations la représentation syndicale de l’UGTA. Tout en condamnant cet acte, il y a lieu de remédier à cette situation qui risque de porter préjudice au climat social et aux relations mutuelles», lit-on dans une lettre dont nous détenons une copie.
    A. B.

  • Actualités : TÉBESSA La route nationale 16 fermée par des émeutiers



    Plus d’une centaine d’habitants de la mechta Touricha, commune de Morsott à 29 km au nord-ouest du chef-lieu, ont dressé, dans la journée d’hier, des barricades et brûlé des pneus, obstruant le passage au niveau de la route nationale n°16.
    Le chômage, la malvie, le bitumage des voies de communication, les constructions rurales sont leurs principales revendications. Le chef de daïra de Morsott et le secrétaire général de la wilaya se sont rendus sur les lieux pour calmer les esprits surchauffés, mais le dialogue a été rejeté et la manifestation a pris de l’ampleur, les manifestants exigeant la présence du wali pour solutionner leurs problèmes immédiatement.
    Saâdallah Djamel

  • BOUIRA La population de Raffour ferme la RN15 et la RN26



    Pour faire entendre sa voix auprès des autorités locales, la population du village Raffour, dans la commune de M’chedallah a procédé hier dans l’après-midi, aux environs de 15h à la fermeture de la RN15, créant en l’espace d’une heure, un bouchon de plusieurs kilomètres et pénalisant ainsi des centaines d’usagers de la RN15 et la RN26 en direction de Béjaïa, Jijel et même Tizi-Ouzou, qui passent par le col de Tirourda.
    Après une heure de blocage, le maire et ses adjoints se sont déplacés sur les lieux et ont promis à la population de prendre en charge l’ensemble de ses revendications, dont entre autres la réalisation d’un nouveau réseau d’assainissement puisque le premier, datant des années 1980, est défectueux. Il en est de même pour le réseau d’AEP dont l’ancien est réalisé avec des tuyaux en amiante, et enfin, la réfection du réseau d’électricité en torsadé, pour éviter les courts-circuits qui sont légion dans ce village dense et où vivent près de 10 000 âmes. Les représentants de la population, et après avoir eu des garanties de la part du maire et de ses adjoints, ont rouvert la route à la circulation, au grand soulagement des usagers, aux environs de 16h30.
    Y. Y.

  • LE RCD ACCUSE : «Le RND se prépare à lancer des provocations»



    Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a appelé à une marche populaire à Alger pour le samedi 22 janvier, a dénoncé, hier, dans un communiqué rendu public, le RND, le parti du Premier ministre, qui se prépare à lancer des provocations contre la manifestation.
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le RCD informe, en effet, que «le bureau du RND d’Alger s’est réuni le 17 janvier au soir pour envisager les possibilités de lancer des provocations contre la marche populaire prévue pour le samedi 21 janvier à 11h à la place du 1erMai». Se déclarant toujours décidé et mobilisé à organiser la marche, le parti de Saïd Sadi, qui a eu maille à partir avec Ahmed Ouyahia, notamment lors de la présentation de la politique générale du gouvernement, n’a pas manqué de porter encore une fois l’estocade au RND. «Conçu dans des officines, imposé par la fraude, agissant dans l’opacité et par la rapine, le parti du Premier ministre exécute les ‘’sales besognes’’ qui sont sa raison d’être», écrit le RCD qui va même jusqu’à lancer un défi : «Bienvenue dans la rue algérienne.» le RCD, qui appelle à une dissolution des assemblées élues, ajoute encore à l’adresse du RND : «Les assemblées que vous avez squattées par la fraude seront dissoutes. » Le parti de Saïd Sadi, qui prépare activement la marche à la quelle il a appelé, poursuit les consultations qu’il a voulues les plus larges possibles avec la classe politiques et les acteurs sociaux. Aussi il a réitéré hier son appel à la fédération des forces patriotiques en faveur de l’Etat de droit. «Plus sérieusement, nous réitérons notre appel à l’ensemble des forces politiques nationales, partis, associations et personnalités, toutes sensibilités confondues, partageant les valeurs de Novembre et de la Soummam, pour dépasser les clivages et les sectarismes partisans dans ces heures décisives pour la nation en se mobilisant ensemble en faveur d’un Etat de droit dans la marche populaire du 22 janvier.» Rappelons que le RCD a décidé de marcher dans Alger pour exiger la libération des détenus des dernières émeutes qui ont secoué le pays, la levée de l’état d’urgence, la restauration des libertés individuelles et collectives ainsi que la dissolution des assemblées élues.
    S. A. I.

  • Said Sadi présente son livre sur Amirouche


    Said Sadi présente son livre sur Amirouche
    envoyé par tezdeg. - L'actualité du moment en vidéo.

  • “Nous voulons des gens intègres au gouvernement”

     

    Sihem Bensedrine, porte-parole du Conseil national des libertés en Tunisie (CNLT) à “Liberté”

    “Nous voulons des gens intègres au gouvernement”

    Par : Souhila Hammadi, Liberté, 19 janvier 2011

    Sihem Bensedrine, personnalité connue de l’opposition au régime de Zine El Abidine Ben Ali, est catégorique : le gouvernement de coalition, formé par le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, ne pouvait espérer une longévité plus longue eu égard à son rejet total par le peuple, la classe politique et la société civile. “Tout le monde a été choqué d’apprendre que le gouvernement gardait des ministres symboles de l’ancien régime, qui avaient les mains sales.”
    Dans le nouvel Exécutif de transition, les titulaires de ministères stratégiques (Intérieur, Défense, Affaires étrangères et Finances) ont été reconduits à leur poste. Ce qui n’a pas eu l’heur de plaire aussi bien au peuple qu’aux militants politiques qui formaient l’opposition dans le pays. Sihem Bensedrine nous a rapporté que depuis lundi après-midi, les manifestations n’ont pas cessé, réclamant le départ du gouvernement, annoncé le jour-même par le Premier ministre, Mohamed Ghannouchi. Selon la journaliste tunisienne engagée dans la défense des droits de l’homme, les propos du Premier ministre sur la chaîne de télévision El Arabiya, où il affirmait continuer à entretenir l’ancien président Ben Ali de ce qui se passe et se décide pour la Tunisie et le discours du ministre de l’Intérieur qui regrettait le soulèvement populaire pour ce qu’il engendrait comme perte pour l’économie nationale sans évoquer “la mort de nos enfants”, a exacerbé la colère des tunisiens. “Trois ministres de l’UGTT ont démissionné. Nous attendons à ce que les autres ministres de l’opposition fassent de même”, a déclaré Mme Bensedrine.
    Elle a poursuivi que le gouvernement d’union nationale ne doit pas renfermer en son sein des personnes qui ont participé à la répression du temps de l’ancien président Ben Ali. “Nous voulons, au gouvernement, des gens intègres.” Le défi étant, de son avis, “de construire une démocratie en Tunisie et surtout d’éviter qu’elle soit l’otage des symboles de l’ancien régime”. Pour ce faire, elle a estimé qu’il n’est point possible d’organiser une élection présidentielle dans les 60 jours comme en dispose la Constitution, qui est, par ailleurs, non reconnue par les militants démocrates et la société civile qui commencent à s’organiser pour faire aboutir des demandes qu’ils jugent prioritaires. “Nous exigeons la dissolution du parti de Ben Ali, le RCD, et de toutes les institutions (Assemblée nationale, Sénat, Conseil constitutionnel…). Nous appelons à la tenue d’assisses pour une Constituante, qui donnera une nouvelle constitution et définira la refondation institutionnelle”, a indiqué notre interlocutrice. “C’est trop tôt”, a-t-elle répondu à une question relative à l’émergence d’une personnalité politique susceptible de prendre en main les commandes du pays après l’ouverture démocratique. “Nous ne sommes pas dans une étape de recherche d’un sauveur. Nous voulons d’abord garantir la sécurité des acquis de la révolution”, a expliqué la porte-parole du Conseil national des libertés en Tunisie. Le départ de Ben Ali du pouvoir était-il prévisible ?
    “Oui, nous avons milité pour l’écarter du pouvoir. Ce qui était inattendu est la révolte populaire sans aucun acte de violence. Les policiers et miliciens de Ben Ali terrorisent le pays. Les citoyens s’organisent pour assurer la sécurité de leurs familles et leurs biens. 40 jeunes sont morts dans les affrontements avec les milices”, a rapporté Sihem Bensedrine.




  • Réponse de Nordine Ait Hamouda à Ouyahia


    Réponse de Nordine Ait Hamouda à Ouyahia
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  • Une quinquagénaire tente de s’immoler par le feu à Sidi Ali Benyoub (Sidi Bel Abbès)

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    Une femme âgée d’une cinquantaine d’années a tenté de s’immoler par le feu, lundi 17 janvier, à l’intérieur du siège de l’APC de Sidi Ali Benyoub, localité située à 26 kilomètres au sud-est de la ville de Sidi Bel Abbès.

    Selon une source locale, la femme s’est versée un produit inflammable sur le corps avant de tenter d’y mettre le feu, mais un agent communal est parvenu à l’en dissuader.

    Habitant un logement social, la quinquagénaire, furieuse, s’était présentée à l’APC de Sidi Benyoub pour réclamer une aide de l’état dans le cadre du programme de l’habitat rural, et ce, en début d’après-midi.

    Elle aurait essuyé un refus de la part des responsables de ladite commune, raison pour laquelle elle a pris la décision de mettre fin à ses jours en tenant de s’immolant par le feu.

    Selon notre source, la femme se serait blessée à la main dans sa tentative de suicide et évacuée vers le centre de santé de la localité de Sidi Ali Benyoub (ex-Chanzy).

    Ses jours sont hors de danger, indique notre source.

    Abdelkrim Mammeri
  • Les enseignements des émeutes L’heure des bilans

    Par : RABAH LARBI

    Pour le pouvoir, le bouc émissaire est tout trouvé ! Et comme le ridicule ne tue pas, on lui reproche une chose et son contraire.  Si tu parles… “Tout  ce que tu dis, se retournera contre toi !”
    Et si tu te tais, on t’avertira que… “Qui
    ne dit mot, consent’’ ! Quoi que tu fasses,
    le résultat est le même. Si le pouvoir
    pense que le moment de casser du
    sucre est venu, ben, il en sera ainsi !
    Le loup ne deviendra jamais berger
    et la raison du plus fort est toujours la meilleure.
    Et la raison, l’État l’a trouvée.
    Tout seul, comme un grand. OK !
    Pour éviter que la population ne sorte à nouveau, on va baisser les prix de deux denrées alimentaires. L’État a donc, dans un sursaut de générosité et d’illumination retrouvées, décidé que désormais l’huile
    et le sucre seraient respectivement cédés à 600 DA le bidon de 5 litres et 90 DA le kilo. Mais, en réalité, ce qui a réellement changé dans le prix au détail, ce sont les taxes.
    C'est-à-dire ce que l’État prélevait
    exagérément sur ce type de produits,
    déjà chèrement négocié sur les marchés mondiaux. Un manque de discernement de la part des structures chargées de la commercialisation qui aura coûté et des vies humaines et de l’argent… au contribuable.       
    Cherchez le coupable
    ailleurs !
    Plutôt que de décider de “justes” sanctions contre les dérives d’un gouvernement navigant à vue, le département du Commerce, toute honte bue, profère des menaces contre un opérateur privé, libre investisseur dans son propre pays, offrant des milliers de postes de travail à des Algériens, payant rubis sur l’ongle, ses obligations fiscales… il y a comme un délit de lèse- majesté ! Ce n’est quand même pas lui qui a prêté serment devant la nation ? Ce n’est point le rôle d’une entreprise, somme toute importante. Cela relève des prérogatives d’un président de la République. Lui, il n’a rien promis à personne !
    Faut quand même reconnaître qu’on est devant un crime d’une grande indélicatesse. Vouloir sacrifier sa marchandise à des prix inférieurs que ceux décidés par des experts d’État “ès sucre et huile’’, cela relève de la Cour martiale. Tant que le ridicule ne tuera pas, la démagogie gouvernementale s’en portera bien !
    Ce type de comportements, ça vous pousse à tout, sauf à la sérénité. Et la justice, la vraie, la rue sait la rendre. Ne dit-on pas, “le peuple reconnaîtra les siens’’ !
    Malheureusement, la rue ne fait dans la dentelle. C’est connu, colère et raison ne font pas bon ménage.
    Il y a eu des victimes. De la casse. La facture sera lourde de conséquences. Aussi lourde de conséquences que d’enseignements à en tirer.  Mais ne tire pas de leçons qui veut. Chez nous, des leçons, on n’aime pas en recevoir. Pour notre pouvoir, les enseignements ça ne va qu’à sens unique. Je dicte et tu exécutes ! Or, aujourd’hui, en l’an 2011, le peuple ne l’entend plus de cette oreille. Il veut que ça change. Et s’il est sorti en ce début d’année, c’est parce que cela fait peut-être partie de ses résolutions pour 2011. Ce n’est pas parce que les prix ont augmenté, comme on veut bien le faire croire. Il est vrai qu’il est plus aisé pour l’État de ramener les prix de deux produits à la baisse que de concéder un iota de liberté. Liberté d’opinion, accès à l’information, liberté de circuler avec levée de boucliers sur toutes nos routes, combattre la bureaucratie, mener la vie dure aux adeptes de la corruption, faire halte aux passe-droits, etc. Et la liste de toutes ces revendications aussi légitimes les unes que les autres est encore trop longue.
    C’est ce type de réclamation que formule le peuple. De l’huile et du sucre, il n’en fait pas tout un plat ! Tu bouffes ou tu ne bouffes pas, tu crèves quand même ! (dixit les fables de la Fontaine) cela, le peuple l’a compris !

    Gouverner, c’est anticiper !
    Quand il sort, il est comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il peut être très maladroit, gauche, violent dans ses protestations, il casse, il brûle, il saccage, il pille même… mais il faut chercher le coupable ailleurs ! Il ne faut pas en vouloir à la mèche, mais à celui qui l’allume.  Gouverner, c’est anticiper !
    Babor Ed’zaïr navigue à vue. Sans équipage, ni pilote, la galère a fini par chavirer. Et à défaut de changer de cap, et en toute urgence, le brassage du vent ne mènera qu’à la tempête. Vaut mieux agir en temps d’accalmie, le beau temps risque de ne pas durer. Et l’on ose espérer que l’on ne se trompe pas encore de cible. Le fautif n’est pas là où vous croyez. Il faut chercher plus près de chez soi !  

  • Anticiper la volonté de changement ou anticiper sa manifestation ?

     

    Par : Mustapha Hammouche

    L’APS rapporte que la direction de l’UGTA a tenu, hier, avec les responsables syndicaux de la wilaya d’Alger, une réunion s’inscrivant dans le cadre du “processus de préservation de l’outil de production et de travail”.
    Selon les propos d’un syndicaliste recueillis par l’agence officielle, l’UGTA a demandé aux unions locales et aux responsables syndicaux des principaux pôles d’activité de la wilaya d’Alger, d’installer des comités de “vigilance” pour “prévenir contre tout dérapage pouvant toucher l’outil de travail des entreprises lors de manifestations”.
    Le syndicat “officiel” aurait donc perçu une menace qui pèse sur “l’outil de production” découlant de manifestations annoncées.
    Déjà que les moyens policiers disposés en divers endroits dans la capitale et ses environs montrent que le pouvoir a du mal à dissimuler son appréhension, voilà qu’il veut mobiliser les “organisations de masses” pour sauvegarder les infrastructures et les installations industrielles autour d’Alger. On voit mal en quoi on peut, comme le déclare le secrétaire général de l’Union de wilaya, “sensibiliser les travailleurs pour l’instauration et le maintien d’un climat sain et serein dans les milieux du travail” alors même que la mesure, significative d’une inquiétude, vient renforcer la sensation de veille de troubles. Cette sensation est en effet induite par d’autres signes, tels que la concentration de moyens de maintien de l’ordre dans la ville.
    L’auteur de l’initiative de “comités de vigilance” suggère non que des troubles préjudiciables à “l’outil de production” sont à craindre, mais dispose déjà les protagonistes, chacun dans son rôle : casseurs contre comités de vigilance. Or, historiquement, il n’a pas été observé de casse dans les “outils de production” : les émeutiers de quartiers s’en prennent généralement aux biens et aux édifices urbains et les mouvements ouvriers n’ont pas l’habitude de se retourner contre leurs usines et leurs équipements.
    Outre qu’elle renseigne sur un déficit de sérénité au niveau de la décision, la mesure prise par l’UGTA distribue d’avance des rôles dans une situation hardiment présagée. Jusqu’à plus ample information, il y a un mystère, sinon une arrière-pensée, dans cette idée de mettre en place par anticipation ces “comités de vigilance”. Sans compter qu’il faut plus que ce genre de mesures pour propager le sentiment d’appréhension déjà largement diffusé par les débats sur “l’effet domino” de la Révolution tunisienne dans le Maghreb et ailleurs, dans le monde arabe, et par l’observation d’une multiplication de cas d’immolation par le feu.
    Ce n’est pas habituel que le pouvoir en Algérie, toujours cramponné au discours musclé d’un état fort, laisse lui échapper des signes de panique, au risque de renforcer ce qui n’est, peut-être, que rumeurs et conjectures.
    à moins qu’il n’ait perçu à ce point la prolifération de la volonté de changement. Dans ce cas, pourquoi n’anticiperait-il pas cette volonté de changement plutôt que l’expression éventuelle de cette volonté de changement ?

     

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  • Tentatives de sabotage de la marche populaire de samedi prochain Le RCD dénonce les “parasites de la nation”

    22807.jpg rien à craindre c'est pour l'algerie, marchons essembles.

    Par : Arab Chih

    Le parti de Saïd Sadi s’est attaqué aux relais du régime qui tentent de casser son initiative et ceux qui usent de la désinformation pour faire accroire que le changement mènera inévitablement au chaos.

    La marche à laquelle a appelé le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) pour samedi prochain semble avoir fait paniquer le pouvoir en place au point où ses relais se préparent dès à présent à chahuter cette manifestation pacifique. “Le bureau du RND d’Alger s’est réuni le 17 janvier au soir pour envisager les possibilités de lancer des provocations contre la marche populaire prévue pour le samedi 22 janvier à 11h à la place du 1er-mai”, a dénoncé le RCD dans un communiqué rendu public hier. “Conçu dans des officines, imposé par la fraude, agissant dans l’opacité et par la rapine, le parti du premier ministre exécute les “sales besognes’’ qui sont sa raison d’être”, assène d’emblée le RCD. Plus incisif encore, le RCD lance à l’égard de ce groupe de militants RND, qualifiés de “miliciens” : “les assemblées que vous avez squattées par la fraude seront dissoutes”, avant de leur souhaiter, ironique, la “bienvenue dans la rue algérienne”. Le parti de Saïd Sadi s’est aussi durement attaqué à d’autres relais du régime, médiatiques ceux-là, qui, en versant dans la désinformation, tentent de faire accroire que le changement mènera inévitablement au chaos. “Faute de pouvoir réprimer, le pouvoir charge ses relais médiatiques de diffamer et de désinformer. Ces organes passent leur temps à essayer de faire croire que le changement ne peut mener qu’au chaos ou au péril intégriste”, dénonce le RCD.
    “Le chaos, comme toutes les dérives politiques, sont les conséquences directes de la gestion du système en place. La désinformation et les manipulations ne changeront rien au bilan désastreux d’un pouvoir qui en est encore, en janvier 2011, à demander des enquêtes pour connaître les raisons poussant nos jeunes au naufrage et, maintenant, à l’immolation”, poursuit-il.
    Déterminé à faire de la marche de ce samedi un moment de retrouvailles entre les citoyens partageant l’idéal démocratique et républicain, le RCD a réitéré son appel à “l’ensemble des forces politiques nationales, partis, associations et personnalités, toutes sensibilités confondues, partageant les valeurs de Novembre et de la Soummam, pour dépasser les clivages et les sectarismes partisans dans ces heures décisives pour la nation en se mobilisant ensemble en faveur de l’État de droit”. Le RCD appelle à conférer à cette marche “un caractère citoyen autour des revendications consensuelles”, à savoir “la libération des détenus, la levée de l’état d’urgence, la restauration des libertés individuelles et collectives et la dissolution des assemblées ‘’élues’’”. Il y a lieu de signaler que le Parti pour la laïcité et la justice (PLJ), une aile de l’ancien parti d’El-Hachemi Cherif, ainsi que l’ancien chef du gouvernement, Ahmed Benbitour, se sont joints à l’initiative du RCD. Belle réponse pour les auteurs de ces tentatives de sabotage que le RCD qualifie de “parasites de la nation”.

  • toute la famille de ould abbass est au ministère de la sante', comment faire confiance a ce ministre!!! promesses non tenues,charlatan de tlemcen

    connerie.jpgLe ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes a procédé à la nomination de ses trois enfants à des postes de responsabilité au niveau du ministère. En effet, Ould Abbes a nommé sa fille Linda chargé de communication du ministère, une autre fille , moins chanceuse, a été nommée secrétaire, alors que son fils est nommé conseiller de son PAPA.  Bled Mickey !

    ces promesses---

    Serait-il en mesure d’honorer ses engagements

    Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, compte réunir cette semaine, les syndicats activant dans le secteur de la santé publique, en vue de résoudre les problèmes qui règnent dans le secteur de la santé publique, notamment celui de satisfaire les revendications de pas moins de 30 000 praticiens généralistes et spécialistes. 

    Cette réunion, la deuxième du genre, depuis l’arrivée de Djamel Ould Abbès à la tête du secteur de la santé, aura lieu cette semaine, entre le ministre et les représentants de tous les syndicats du secteur pour prendre les décisions qui s’imposent. Effectivement, après avoir reçu le feu vert du président de la République pour résoudre les problèmes, qui prévalent dans le secteur de la santé publique, le ministre de la Santé a depuis le 27 juin dernier, entamé une série de rencontres avec les syndicats autonomes de la santé publique. Des réunions qui, selon les syndicalistes, “conduiront certainement la situation de crise qui règne depuis plusieurs années dans le secteur en question, à connaître enfin son dénouement”. Rappelons toutefois, que le premier responsable du secteur avait indiqué que “les partenaires sociaux seront associés à part entière à toutes les questions en rapport avec le système de santé”. Le ministre a, dans ce contexte, appelé les syndicats à contribuer, par “leurs idées, leur savoir-faire et leurs avis à la révision de la loi sanitaire, l’élaboration de la nouvelle carte sanitaire ainsi que dans d’autres domaines”. Le ministre avait, à maintes reprises, rappelé que les portes de son département sont ouvertes et resteront ouvertes à l’ensemble des acteurs du secteur. Le seul et unique objectif du ministre de tutelle consiste, selon lui, à établir une passerelle de confiance, notamment avec les syndicats du secteur de la santé, et à rétablir la paix dans ce secteur, après plusieurs années d’instabilité. Il convient de souligner en outre, que le ministre s’engage à résoudre immédiatement quelques problèmes, alors que d’autres ont besoin d’être négociés davantage et demandent un peu plus de temps. Quant aux syndicats, ils se sont dit "satisfaits" et "optimistes"  quant à l’initiative du ministre, en attendant bien évidemment, quelques chose du concret et des réponses claires aux principales revendications de cette corporation. Le ministère de la Santé, censé être le gardien du temple du secteur de la santé, consentira-t-il à honorer ses engagements ? Seul l'avenir nous le dira !

    Lemya Ouchenir

  • alger une sale ville

    Alger, une ville sans identité !

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       	La ville d'Alger ne possède pas un cachet urbanistique  spécifique comme c'est le cas d'autres grande villes du monde, estiment des experts. 

    zoom | © Alger-City.com

    La ville d'Alger ne possède pas un cachet urbanistique ...

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    Alger a perdu son cachet urbanistique qui la distingue des autres villes du monde. Des universitaires, des urbanistes et des architectes assurent que "nous ne sommes pas en mesure actuellement de bâtir des immeubles et des édifices qui reflètent l'identité de la ville" !  

    A ce sujet, le Professeur Naït Kaci Lyes, spécialiste en Histoire moderne et contemporaine de l'Ecole normale supérieure  a fait remarquer, en marge du 3e colloque national sur les villes algériennes à travers l'histoire organisé à Alger,  dans une déclaration reprise par l'APS que "la détérioration" des vieilles bâtisses notamment dans la Casbah, présage de "la perte du legs culturel d'Alger".          

    Le professeur Naït Kaci a déploré également un aménagement inadéquat et préjudiciable à la  structure urbanistique de certains sites de la capitale citant à titre d'exemple  l'implantation d'un parking près de la Grande mosquée à la place des Martyrs qui constitue un grand monument historique, culturel et religieux.    

    De son côté, l'universitaire, Laïchibi Tahar, a souligné l'absence d'une stratégie dans la gestion des villes algériennes. Ces dernières  ont subi des extensions opérées depuis l'indépendance en "n'obéissent  à aucune norme" !

    Contrairement à la ville de Londres qui, explique Laïchibi, dispose d'un plan de gestion étalé sur 100 ans, les villes Algériennes sous la pression démographique, connaissent  des extensions "presque ingérables".  Il a mis en exergue, à ce sujet, le cas de la ville d'Alger qui constitue  "le point noir des villes algériennes" où, a-t-il dit, "le citoyen consacre  beaucoup de temps dans ses déplacements".     

    "La planification dans la gestion des villes, aujourd'hui, est intimement  liée au facteur temps", a-t-il noté, relevant que ce facteur est "totalement  absent" dans la gestion d'une ville comme Alger.   

    Quant aux nouvelles résidences dans les villes algériennes, le docteur Laïchibi Tahar estime qu'elles  "ne renferment pas d'infrastructures nécessaires à la vie". Il a cité, à ce propos, le cas de la nouvelle ville Ali-Mendjeli à Constantine,  où les habitants doivent, pour leurs loisirs, a-t-il dit, descendre au centre-ville  historique de Constantine, "transformant, de la sorte, la nouvelle ville en  une cité dortoir".   

     

     

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  • Demandant à être remboursés Les clients spoliés par Al Khalifa Bank vont marcher


     Le collectif des clients spoliés par la banque Al Khalifa a décidé de prendre part à la marche à laquelle a appelé le RCD, prévue samedi prochain à la place du 1er Mai à Alger. “Tant que nous n’avons pas recouvré nos droits, les autorités devront compter avec nous”, lance le collectif dans un communiqué rendu public hier. Les membres de ce collectif, qui rassemble les petits déposants de la banque dissoute, demandent à être remboursés par les autorités “sans délai”.
    “Malgré tout, nous avons l’élégance de donner le choix à ce pouvoir impuissant dans l’art d’écouter son peuple : préfère-t-il qu’on s’immole par le feu ou souhaite-t-il qu’on investisse la rue ?”, s’interroge le collectif qui explique le pourquoi du choix d’intégrer la manifestation de samedi prochain.

  • 17 mille containers aux port d'algers, qui est responsable MR le directeur!!!!!

     

    La filière du vol des containers au port d’Alger démantelée
    L’affaire devant la justice demain

    Par : NEILA B.

    Le tribunal pénal près la cour d’Alger examinera demain l’affaire de vol et de détournement de matériel à l'intérieur du port d’Alger.
    11 accusés vont se présenter à la barre et seront auditionnés par le magistrat Omar Belkharchi. Parmi eux, deux éléments des services de sécurité et des agents de sécurité de DP World El Djazaïr, ainsi que le responsable du groupe de la sécurité interne, un chauffeur et un docker. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs avec vol de matériel au port d'Alger.
    Ces inculpés sont accusés d'avoir volé 3 pompes à eau destinées au ministère de l'Agriculture, 60 boîtes à outils qui contiennent 12 CD Rom chacune et différents types de vêtements et chaussures dont des tenues de plongée sous-marine, des gants, des thermomètres, armes blanches... des micro-ordinateurs importés par des entreprises privées.
    L’affaire remonte au mois de mai 2010, selon le dossier de l’enquête ; suite à une enquête diligentée par les officiers de la police judiciaire du DRS qui ont constaté le vol de la marchandise des containers. Les investigations poussées ont mené vers une piste d’un militaire qui travaillait depuis trois ans comme détaché à l’intérieur du port d’Alger. Il transportait la marchandise volée à bord d’un véhicule de marque Chevrolet dans lequel se trouvaient 6 pompes à eau, des tenues de plongée et près de 200 pantalons.
    Le propriétaire du véhicule, un militaire, qui exerce depuis deux ans au port, a reconnu avoir prêté son véhicule à l’accusé pour un déplacement à la caserne de Béni Messous, ce dernier a nié les faits. Les enquêteurs ont pu remonter toute la filière et ce sont 11 individus qui ont été arrêtés dans cette affaire et présentés devant la justice.
    Une marchandise volée a été récupérée par les enquêteurs tels des flashdisk, 50 lecteurs DVD et VCD, des vêtements d’importation composés de tenues de sport, casquettes, pantalons, chaussures, 13 armes blanches et 3 pompes à eau ainsi que d’autres objets volés ont été saisis dans un véhicule, et lors de la perquisition de domicile de quelques accusés.

  • L’immolation par le feu, un suicide politique

    Par : Mustapha Hammouche

    Le geste de Mohamed El Bouazizi est en train de faire école en Algérie et les cas d’immolations par le feu se multiplient. Rien que pour la journée d’hier trois jeunes Algériens ont eu recours à cet acte ultime.
    Le fait, renouvelé dans des lieux très éloignés les uns des autres, ne peut être le résultat d’une imitation machinale de ce tragique mode de protestation auquel le jeune Tunisien de Sidi Bouzid a été contraint. Si son sacrifice a été déclencheur d’un mouvement national de révolte, c’est que ses concitoyens y ont vu l’expression de la capacité de s’indigner d’un quidam qui n’avait aucune ressource pour faire valoir son droit au minimum social. Mohamed a étudié, sûrement cherché du travail, avant de se rabattre sur le gagne-pain de marchand ambulant de fruits et légumes. Quand il fut dépossédé de son capital, il a tenté un recours auprès d’une administration qui lui a fermé la porte au nez.
    Mohamed El Bouazizi n’a pas la chance d’avoir ni un proche dans l’administration pour intervenir auprès de la police,
    ni les moyens de corrompre l’agent qui vient de lui confisquer son bien pour exercice illicite d’un commerce. Et le proconsul, auquel il voulait expliquer l’utilité de sa charrette et de la marchandise dont on vient de le déposséder, refuse ou n’a pas le temps, de l’écouter.
    Sans la ressource du copinage, du népotisme et sans moyens de corrompre, il ne reste aux oubliés du système, pour s’éviter la privation qui les accable ou préserver leur dignité agressée, que les poches d’État de droit qui subsistent dans quelques recoins des institutions. À l’évidence, pas à la sous-préfecture de Sidi Bouzid. Mais nulle part ailleurs en Tunisie, si l’on en juge par l’onde de choc national qui a suivi le suicide du jeune marchand ambulant.
    Ni dans beaucoup d’endroits en Algérie quand on voit la contagion sacrificielle qu’il a suscitée dans notre pays aussi. Façon de dire : “nous sommes aussi des El Bouazizi.”
    Le suicide est un vieux mode de protestation pour ceux qui n’attendent plus de secours de la société et de son État. Mais l’immolation par le feu, par son caractère spectaculaire et par l’idée message de douleur qu’elle contient, se veut un message de souffrance extrême de son auteur. L’immolation par le feu est un suicide politique.
    Si l’émeute est un mode d’expression collective de mécontentement, le sacrifice douloureux et solitaire est destiné à nous tourmenter, à tourmenter les responsables de la peine du sacrifié et à tourmenter les témoins de cette peine.
    Ce n’est pas un hasard, si les plus hauts responsables s’inquiètent de cette avalanche de suicides et de tentatives de suite. Plus que l’émeute, plus que la harga qui s’inscrit tout de même dans l’espoir d’un au-delà géographique, elle traduit un profond état de désespérance. Et comme ces suicides surviennent tous sur des thèmes qui engagent la responsabilité de l’État, le logement et l’emploi, on comprend que le pouvoir se sente tragiquement interpellé.
    Ironie de notre situation : le pétrole qui a fait notre malheur, en termes d’injustice sociale, sert aujourd’hui, sous forme de bidons d’essences, de sinistre mode de dénonciation de cette injustice.

  • Alors que le phénomène prend de l’ampleur Bouteflika demande une enquête sur les immolations

    Par : NeÏla B.

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a demandé aux services de sécurité un rapport détaillé sur la série de cas d’immolations par le feu des jeunes, apprend-t-on de source bien informée.

    Les services de la gendarmerie et de la police ont été instruits d’établir  un rapport détaillé sur les motifs évoquant le suicide par immolation, leur situation sociale et leur tendance avec une analyse pour faire la lumière sur ce phénomène et les solutions proposées qui doivent être transmises à la présidence dans les plus brefs délais.
    Le Président a demandé aussi à être informé en temps réel. “il suit de près la situation et a instruit le gouvernement de prendre des mesures urgentes pour contrer ce phénomène de détresse sociale”, précise notre source, d’autant que le président a toujours mis en priorité les projets pour les jeunes. Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, aurait aussi dans ce contexte exigé le  gel de la distribution des logements ces derniers jours pour “éviter tout trouble à l’ordre public”, d’autant que les opérations du relogement ont provoqué de violentes émeutes et des affrontements.
    Le gouvernement cherche vraisemblablement à calmer les esprits et éviter ainsi toute explosion sociale.
    Dans ce cadre, le département du ministère de l’intérieur a instruit les walis à descendre sur le terrain et se rapprocher des citoyens surtout les jeunes, être à leur écoute, prendre en charge en urgence  leurs problèmes et accélérer les projets en leur faveur, surtout dans le domaine de  l’emploi.
    Les élus locaux ont été aussi sommés de suivre un travail de sensibilisation et de proximité avec les imams et la société civile afin de favoriser le dialogue et éviter toute provocation, “mais plutôt discuter pour trouver des solutions”.
    La DGSN a maintenu, pour sa part, l’instruction transmise à ses éléments d’être souples avec les jeunes et de renforcer le travail de proximité et le renseignement.
    Le phénomène des jeunes qui recourent à l’immolation par le feu pour protester contre le chômage a pris une ampleur inquiétante, ces deniers jours.
    Depuis vendredi, on dénombre trois autres personnes qui se sont immolées par le feu à Tébessa, Jijel et à Boumerdès.

  • no moment



  • cosa nostra ,mafia algerienne est la plus forte et plus dangereuse au monde,elle tient tout un peuple en otage!!!!!!!

    Italie: Silvio Berlusconi de plus en plus empêtré dans l'affaire Rubygate

    la notre, scandale sonatrach,autoroute, metro, la justice, l'arme', la police, hogra, harrga , immole', santé, fraude, billets chinois, drogue douce dure, tout tout  ,kindnaping , hitjaking, vole à arrache', la tire, en gros et en détail, massacre , tabasse les medecins ,,vol d'avions ,bateaux gros tonnage ,vol de poissons,vente de poissons dans la mer,vol de terre, vol air, tout se vole, silvio vient en algerie prendre des cours dans le high tech de la mafia algerienne ou chirac est passe' sarko aussi!!!!!!! immunité garantie,mais pas satisfait ou remboursé.salut silvio.

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    Une requête du parquet de Milan, adressée au parlement dans le cadre de l'enquête Rubygate contre Silvio Berlusconi pour incitation à la prostitution de mineure et abus de fonction, a confirmé lundi des révélations de plus en plus embarrassantes pour le Cavaliere.

    Une requête du parquet de Milan, adressée au parlement dans le cadre de...

    Une requête du parquet de Milan, adressée au parlement dans le cadre de l'enquête Rubygate contre Silvio Berlusconi pour incitation à la prostitution de mineure et abus de fonction, a confirmé lundi des révélations de plus en plus embarrassantes pour le Cavaliere.
    Dans un document rendu public, le parquet a affirmé disposer d'éléments prouvant que le Cavaliere rémunérait les services de jeunes prostituées et mettait à leur disposition des appartements dans un élégant complexe résidentiel de Milan (nord).
    Le parquet a annoncé vendredi enquêter sur M. Berlusconi, 74 ans, qu'il soupçonne d'avoir payé pour des rapports sexuels avec Ruby, une jeune Marocaine, mineure à l'époque, et d'avoir utilisé sa fonction pour la faire libérer quand elle avait été arrêtée à Milan pour un vol présumé en mai.
    Le document de lundi est une demande adressée à une commission de la Chambre des députés pour qu'elle autorise une perquisition des bureaux d'un comptable du Cavaliere. C'est dans ces locaux que l'homme de confiance de M. Berlusconi, Giuseppe Spinelli, aurait, selon la presse, donné des enveloppes avec au moins 5.000 euros par prestation aux jeunes prostituées.
    Dans ce document, le parquet dit disposer d'"amples éléments de preuve" sur les logements octroyés par M. Berlusconi aux call-girls qui participaient à des fêtes dans sa luxueuse villa d'Arcore, près de Milan.
    "Un nombre significatif de jeunes femmes se sont prostituées avec Silvio Berlusconi dans ses résidences en échange du versement de sommes d'argent", écrit aussi le parquet.
    Ruby, de son vrai nom Karima El Mahroug, majeure depuis novembre, "a fréquenté Arcore entre février et mai 2010", selon le parquet qui s'appuie sur la trace laissée par ses téléphones portables.
    Selon le parquet, Ruby elle-même a indiqué dans une audition le 3 août que "certaines des jeunes femmes qui participaient aux (fêtes) recevaient de Silvio Berlusconi la disponibilité gratuite d'appartements à Milano Due".
    Les médias ont multiplié ce week-end les reportages dans ce quartier chic de Milan, construit dans les années 70/80 par M. Berlusconi, à l'époque entrepreneur du bâtiment. Ils ont constaté qu'y habitent de nombreuses starlettes qui ont fait carrière sur les chaînes privées du magnat.
    Le dossier transmis à la Chambre, fort de 389 pages, contient aussi des écoutes téléphoniques des invités aux fêtes du Cavaliere.
    Discutant avec la mère d'un ex-petit ami, Ruby y affirme: "mon cas affole tout le monde. J'ai parlé avec Silvio et lui ai dit que je veux (...) cinq millions pour avoir sali mon nom", a indiqué l'agence Ansa en citant des personnes ayant lu cette écoute.
    "Il m'a appelé en me disant: +Ruby, je te donnerai autant d'argent que tu veux, je te couvrirai d'or, l'important c'est que tu caches tout", ajoute la jeune fille dans cette écoute.
    Aussi bien Ruby que M. Berlusconi nient tout rapport sexuel. La jeune femme a reconnu avoir participé à trois dîners "tout à fait normaux" et avoir reçu de l'argent du magnat seulement parce qu'"il avait su par une amie qu'elle était en difficultés".
    Dans un message vidéo dimanche, le milliardaire a fustigé des "accusations risibles et sans fondements", affirmant avoir "eu une relation stable" depuis sa séparation de son épouse, Veronica Lario, en 2009.
    La droite a fait de nouveau bloc autour de son chef dénonçant un "massacre médiatique" et une persécution judiciaire tandis qu'à l'opposé, l'étoile montante de la gauche Nichi Vendola a réclamé sa démission comme "acte de nettoyage politico-institutionnelle et acte de décence".
    S'il était renvoyé en justice, M. Berlusconi risquerait de six mois à trois ans de prison pour prostitution de mineure et de six à douze ans pour abus de fonction.

    AFP
  • la malédiction de ce foutu pétrole si il grimpe nous sommes foutus ,si il descend kif kif

    Vers un baril à 100 dollars

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    Les cours du pétrole ont accentué leur mouvement vers la hausse en ce début d’année 2011. Ainsi le pétrole de qualité brent a même dépassé la barre des 99 dollars en séance, vendredi passé, à 99,20 dollars le baril, avant de clôturer à 98,66 dollars. Le brut américain restait au-dessus des 90 dollars le baril ; si son prix n’est pas aussi élevé que celui du brent, cela est dû à l’importance des réserves entreposées dans le terminal de l’Oklahoma.
    La perspective d’un baril de pétrole à 100 dollars devient proche, même si c’était juste une prévision d’analyste il y a quelques semaines. La dernière estimation en date sur les prix faite par un responsable d’un pays membre de l’OPEP est celle du ministre koweïtien du Pétrole, qui avait estimé qu’un baril situé entre 80 et 100 dollars était bon et ne gênerait pas l’économie mondiale.
    Hier encore, le président en exercice de l’OPEP pour 2011, le ministre iranien du Pétrole, estimait que le prix de 100 dollars n’est pas irréaliste dans la situation actuelle.


    Cette tendance au sein de l’OPEP confirme ainsi les pronostics de plusieurs analystes qui pensent que le prix du baril va atteindre les 100 dollars, au vu des perspectives de reprise de l’économie. D’ailleurs, l’agence américaine d’information sur l’énergie a anticipé en prévoyant un prix moyen de 93 dollars pour l’année 2011, alors que le prix moyen pour 2010 a été de 79 dollars. L’Agence internationale de l’énergie, qui défend les intérêts des consommateurs, a un autre point de vue puisqu’elle considère la hausse actuelle des prix du pétrole comme pouvant influer et gêner la reprise économique.
    Mais pour la défense de l’OPEP et des pays producteurs, la hausse actuelle ne fait que compenser les pertes dues au recul du dollar par rapport aux autres monnaies et les pertes dues à la hausse importante des matières premières, notamment les denrées alimentaires qu’ils importent.
    La majeure partie des pays producteurs et exportateurs de pétrole sont dépendants des importations de matières premières, surtout en provenance de la zone euro. La situation que le marché des matières premières a vécue en 2008 risque de se reproduire et d’ouvrir le débat sur la spéculation. Un chapitre qui n’a pas été encore pris en charge par les institutions financières, trop occupées à sauver les banques. Ce qui est sûr, c’est que les pays exportateurs de pétrole lient directement leur politique des prix à leur pouvoir d’achat et à leurs capacités d’investissement pour renouveler les réserves afin de sécuriser l’approvisionnement mondial en pétrole.
    Et conjoncturellement, un baril à 100 dollars est tout à fait probable.

    Liès Sahar
  • EPAL est une filiale de la mafia douaniere qui gère le pays ,20 million pour conteneur



    17 mille containers bloqués au port d’Alger à cause...

    17 mille containers bloqués au port d’Alger à cause d'un déficit criant d'engin de manutention. Les consignataires et les transitaires menacent de boycotter le Port d'Alger si cette situation perdure.
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    Les transitaires et les consignataires menacent de boycotter le Port d'Alger. Selon plusieurs représentants de ces deux professions, la mauvaise gestion que pratique l'entreprise portuaire d'Alger (EPAL) cause d'énormes pertes à l'économie nationale. Les consignataires et les transitaires relèvent que près de 17.000 containers, contenant divers médicaments et des produits alimentaires, sont bloqués au Port d'Alger à cause des problèmes de manutention.

    Rien ne va plus entre les transitaires, les consignataires et l'EPAL. Cette dernière a provoqué le courroux de pas moins de 400 transitaires et 60 consignataires depuis qu'elle a décidé de geler toutes les activités des manutentionnaires privés qui opèrent au niveau du port d'Alger. Adoptée le 31 décembre dernier, cette mesure a réduit conséquemment le parc d'engins, grues et clarks, utilisés pour l'embarquement et le débarquement des containers.

    "Un port comme celui d'Alger a besoin d'au moins 70 engins pour la manutention. En 2010, on disposait de 60 engins pour toutes les activités portuaires. Mais à partir de juin 2010, l'EPAL a gelé les activités des quatre plus importantes sociétés privées. Des lors, on ne pouvait compter que sur moins de 30 engins pour la manutention. Mais ce nombre a encore baissé à moins de 10 engins lorsque l'EPAL a gelé toutes les activités des entreprises privées au niveau du port d'Alger", révèle un consignataire qui se dit déçu par l'immobilisme de l'EPAL face à ce problème épineux.

    En effet, lors d'une réunion tenue le 16 janvier avec la direction générale de l'EPAL, les représentants des consignataires ont reçu des promesses qui ne les rassurent guère. Et pour cause, l'EPAL s' est engagée à acquérir seulement dix nouveaux engins d'ici la fin du mois de janvier. Or, cette mesure ne réglera nullement le problème de la saturation du Port d'Alger, estiment les professionnels qui demandent le retour des opérateurs privés.

    Un procès verbal d'une réunion tenue le 26 décembre 2010 au port d'Alger entre la direction de l'EPAL avec les représentants des consignataires, dont nous avons obtenu une copie, fait ressortir que 6235 containers dont le séjour dépasse les 21 jours étaient encore bloqués au niveau du terminal containers géré par DP World au Port d'Alger. En revanche, le séjour de plus de 580 containers a dépassé les 2 mois et 21 jours. Sur les quais gérés par l'EPAL, ils étaient plus de 1432 containers bloqués depuis 21 jours et le séjour de 1242 autres a dépassé les 2 mois.

    Début janvier 2011, la situation s'est encore davantage compliquée et des containers contenant des produits alimentaires, de la poudre du lait et des médicaments s'entassent toujours au port d'Alger à défaut d'un nombre suffisant d'engins de manutention. A ce propos, les consignataires estiment que plus de 14 mille containers séjournent encore au Port d'Alger depuis plus de 21 jours !

    Par ailleurs, pas moins de 3 mille autres containers restent bloqués depuis maintenant près de trois mois. Tout indique donc que le Port d'Alger est sur la voie d'une paralysie qui risque de provoquer un désastre à l'économie nationale et au consommateur Algérien. Ce dernier sera la première victime si des produits alimentaires et des médicaments tardent à être commercialisés dans le marché.

    Preuve en est, depuis le 31 décembre dernier, près de 1100 containers de poudre de lait sont bloqués au Port d'Alger. 600 de ces containers appartiennent à l'Office national interprofessionnel du lait. Selon les consignataires, le blocage de ces containers peut encore alimenter une énième crise de lait dans notre pays.

    Le spectre des pénuries planent ainsi si les blocages au Port d'Alger perdurent encore. Et pour l'heure, rien ne laisse présager la moindre amélioration. Pis, le nombre de sortie des containers qui était de 1000 à 1200 par jour en 2010 a chuté à une moyenne de 100 à 150 par jour vers la fin de l'année. Et depuis le 2 janvier de cette année, à peine 40 à 60 containers arrivent à sortir du Port d'Alger après avoir accompli toutes les formalités, révèlent des consignataires décidés à boycotter l'EPAL si rien n'est fait pour revenir à la remédier à cette situation.

    De leur côté, les transitaires ont observé un rassemblement jeudi 13 janvier devant la Direction Générale de l'EPAL pour manifester leur colère. Ils n'ont pas aussi hésité à saisir le ministère du Transport pour lui demander d'intervenir en urgence. A signaler également qu'une pétition a été d'ores et déjà préparée par les consignataires pour dénoncer la mauvaise gestion de l'EPAL.

    Il est à souligner enfin que toutes nos tentatives pour obtenir une réaction de l'EPAL sur ce dossier sont restées, lundi, vaines.


    Abderrahmane Semmar

  • Alger perd la voix…

    zinochet est tombe' et déchu...boutef sans voix......



    Vingt-quatre heures après la chute de l’ex-maître de Carthage, Zine El Abidine Ben Ali, l’Algérie officielle est restée sans voix…

    Pas un seul mot n’a été dit sur cette petite révolution qui a lieu chez nos voisins de l’est, qui polarise pourtant l’actualité internationale. Il est en effet assourdissant, ce silence des autorités algériennes qui, de par la proximité historique et géographique avec la Tunisie, auraient dû jouer le voisin «protecteur» d’un pays «frère et ami» dont le sort s’annonce en pointillé… Après tout, c’est aussi cela, le «bon voisinage».

    Mais est-ce vraiment une surprise qu’Alger observe ce silence de cathédrale ? Pas tout à fait. Il n’est un secret pour personne que les deux régimes, algérien et tunisien, sont pratiquement les deux faces d’une même médaille.

    La répression des opposants et la fermeture de tous les espaces d’expression à l’opposition et aux sociétés civiles sont consubstantielles aux régimes de Ben Ali et de Bouteflika.
    Ce dernier n’a jamais caché son admiration pour l’Etat policier de «Zinochet» érigé par la France et les Etats-Unis au rang de «régime stable» avec une façade faussement moderniste qui profite à la seule clientèle qui gravite autour de la famille Ben Ali. Si en Algérie, l’armée et ses généraux sont régulièrement cités comme étant le cœur palpitant du régime, en Tunisie, Ben Ali a réussi à imposer un Etat de type policier qu’il contrôle totalement, sans aucun contre-pouvoir. Cette «formule» a fait ses preuves pendant 23 ans, période durant laquelle la matraque et l’exil furent les seuls moyens d’expression de ce régime. Puis vint ce fatidique 14 janvier 2011 pour rappeler à Ben Ali et son clan que l’impossible n’est pas tunisien…
    Les Tunisiens ont défoncé le faux barrage de la peur et pris d’assaut la forteresse du régime, poussant le monarque à fuir comme un malfrat un pays qu’il a saigné à blanc à force de l’avoir privatisé.

    En s’écroulant, ce régime «modèle» – qui inspire tant notre président – va forcément provoquer une réaction de dépit. Nos gouvernants, Abdelaziz Bouteflika en premier lieu, devraient se sentir orphelins depuis ce 14 janvier. Une profonde solitude d’un régime qui n’a de cesse de convoquer l’exemple tunisien pour mieux faire passer la pilule de l’arriération démocratique en Algérie. Ce n’est pas un plaisir, on le devine, de voir un régime qui nous ressemble tomber sous les cris «Ben Ali dégage !» et «Ben Ali casse-toi !» poussés par des millions de Tunisiens définitivement lucides en tant que peuple. On a presque peine à croire que nos voisins pouvaient soulever la tête sous la botte du dictateur. Et pourtant…
    Il est donc aisé de décrypter le silence d’Alger aux cris de Tunis. Bouteflika est face à un terrible dilemme : soutenir la «révolution de jasmin» du peuple tunisien ou pleurer son ami Ben Ali.

    Il faut souligner qu’au final, il perd sur les deux tableaux. S’il soutient la «libération» de la Tunisie de son monarque, il crédibiliserait forcément le soulèvement en Algérie et donnerait des «idées» en la matière. De la même manière, il donnerait un coup de poignard à son «cher ami» Ben Ali qui n’est plus aux commandes. Bouteflika ne veut peut-être pas se permettre cette «inélégance». C’est sans doute pour cela qu’il a choisi le silence, c’est-à-dire une façon de «pleurer» dignement le départ de son ami, quitte à passer aux yeux de l’opinion tunisienne pour un ennemi de la démocratie, voire un jaloux. C’est, tout compte fait, une bien délicate posture que celle de l’Algérie officielle, réduite à gloser sur le Soudan et les prix de la farine et de la semoule pendant que le monde entier – y compris l’Egypte et l’Arabie Saoudite –salue, même à voix basse, le choix du peuple tunisien. Eh oui, il s’agit bien du choix du peuple tunisien. Et c’est là que ça semble faire mal…

    Hassan Moali

  • Ces jeunes Algériens qui s’immolent par désespoir

       


    El Watan, 17 janvier 2011

    Les actes de désespoir se multiplient ces derniers jours à travers différentes régions du pays. Hier, à Mostaganem, un homme de 34 ans, chômeur, a tenté de mettre fin à ses jours devant la direction de la sûreté de wilaya.

    A la recherche d’un emploi, sans succès, ce trentenaire a voulu se donner la mort de manière spéctaculaire en s’immolant par le feu. Samedi, trois Algériens vivant dans des régions différentes ont tenté le même acte suicidaire pour protester contre leurs conditions sociales intenables.

    Certes, ces actes ne sont pas nouveaux dans notre pays où la population est totalement livrée à elle-même, sans repères ni perspectives. La nouveauté est le fait que ces actes de désespoir se sont produits en l’espace de 48 heures seulement et en des endroits différents. Le premier est un homme de 41 ans qui a tenté de s’immoler, mercredi dernier, dans l’enceinte de la daïra de Bordj Menaïel, à Boumerdès, à 70 km d’Alger, où il travaillait comme agent de sécurité. Père de six enfants, ce quadragénaire n’a trouvé que cet acte suicidaire pour protester contre son exclusion de la liste des bénéficiaires de logements sociaux de sa localité, Cap Djinet. Le deuxième est un jeune de 26 ans, originaire de Jijel, qui n’arrive plus à faire face à ses problèmes sociaux et le troisième, un jeune de 27 ans de la commune de Boukhdra, à 35 km au nord de Tébessa, à l’est du pays.

    La rue algérienne n’a pas hésité à faire le parallèle entre ces actes et celui du jeune Tunisien de Sidi Bouzid, à l’origine la vague de violences qui a fait tomber le régime autoritaire de Ben Ali. La révolte des Tunisiens est la première du genre dans le monde arabe. L’effet de contagion est à craindre, surtout que les ingrédients que l’on trouve en Tunisie sont aussi présents en Algérie. Les inégalités sont de plus en plus importantes. A l’asservissement du peuple s’ajoutent la corruption généralisée et la misère. Des centaines de milliards de dollars ont été dépensés dans des programmes de développement, sans que cela ne se répercute positivement sur la vie quotidienne des Algériens, dont le pouvoir d’achat ne cesse d’être érodé par l’inflation grandissante. Les signes de la misère sociale sont visibles partout dans notre pays.

    Le désespoir bat son plein. Au verrouillage politique s’ajoute l’injustice sociale qui s’est répandue à travers l’ensemble du territoire et qui s’est aggravée durant la première décade du XXIe siècle. Le retour relatif de la paix n’a pas ramené le progrès longtemps souhaité. Les politiques de colmatage et de replâtrage n’ont fait que creuser l’écart entre le pouvoir et la société. La rue algérienne gronde. Il suffit d’une étincelle pour allumer un brasier…
    Mokrane Ait Ouarabi

    Ils ont tenté de mettre fin à leur vie
    Tébessa : Mohcen Boutarfif, le miraculé

    Le jeune qui a tenté de s’immoler par le feu, avant-hier, devant le siège de l’APC de Boukhara, à 35 km au nord de Tébessa, se trouve actuellement au service de réanimation à l’hôpital Ibn Sina des grands brûlés de Annaba. Il est hors de danger, apprend-on auprès de ses proches, rencontrés hier dans la ville minière de Boukhara. Issu d’une famille pauvre, Boutarfif Mohcen, chômeur, âgé de 27 ans, père de deux enfants, est sans domicile.
    Il a tenté de s’immoler par le feu, avant-hier vers 11h, après s’être aspergé d’essence. «On ne s’attendait pas à ce que Mohcen passe à l’acte, il était toujours le plus sage de tous les jeunes du village», nous dira un voisin du jeune suicidaire. En effet, le jeune Mohcen, marié depuis plus de trois ans, vit dans une situation déplorable ; il s’est rapproché à maintes reprises de la mairie pour demander du travail, même dans le cadre du filet social, mais en vain. Il essuyait à chaque fois, comme d’autres jeunes de la petite ville, un refus catégorique, notamment lors de l’avis de recrutement dans la société minière de Boukhara.
    Mohcen s’est rapproché avant-hier du bureau du P/APC pour postuler à un poste de travail, mais ce dernier a refusé même de le recevoir, ce qui l’avait déçu. «Le P/APC se serait moqué de lui, en lui disant : Pas de travail, va faire comme Bouazizi de Zaghouane, immole-toi.» Mohcen est tout simplement passé à l’acte, parce qu’on s’est moqué de lui, nous a confirmé son cousin. «Comment un maire peut-il dire ce genre de choses ?» se demande un autre riverain. La victime sera évacuée vers l’hôpital de Haoum Ali, à Morsett, puis à l’hôpital des gra nds brûlés, Ibn Sina, de Annaba. Ce geste de désespoir avait provoqué alors une vague de contestations et de manifestations contre le chômage par une vingtaine de jeunes, qui seront dispersés par les éléments de la gendarmerie. Ils s’en prendront au siège de l’APC par des jets de pierres ; les vitres de plusieurs bureaux ont été brisées.
    Arrivé sur les lieux, le wali de Tébessa, afin d’éviter sûrement le pire, a destitué l’Assemblée populaire communale. Hier, plusieurs attroupements de jeunes et moins jeunes se sont formés ; ils ont bloqué la route menant vers la commune de Morsett pendant quelques heures en apprenant la fausse information faisant état de la mort du jeune Mohcen, rapportée hier par plusieurs chaînes de télévision. Une quinzaine de personnes se sont présentées hier après-midi au bureau du wali, qui leur aurait promis de prendre la question du chômage en main.
    Bordj Menaïel : Mohamed s’effondre pour une histoire de logement

    Le citoyen qui a tenté d’en finir avec la vie en s’immolant par le feu dans l’enceinte du siège de la daïra de Bordj Menaïel, après son «exclusion» de la liste des bénéficiaires du programme des 100 logements de sa localité, ne s’est toujours pas remis de ses blessures, dues aux flammes qui ont failli le dévorer, au nez et à la barbe des responsables de la même institution. Le fait est gravissime et traduit le sentiment d’injustice et de la hogra qui ronge des milliers de citoyens en mal de vivre dans leur propre pays. Le suicide semble devenu le seul moyen auquel recourent les citoyens pour se faire justice. Ce qu’a fait Mohamed Aouichia dans la matinée de mercredi dernier peut arriver à n’importe quel citoyen n’ayant pas trouvé écho ni suites favorables à ses doléances. Ainsi, comme beaucoup d’autres de ses concitoyens, M. Aouichia (41 ans) vit sous un toit qui ne répond nullement aux besoins de sa famille, composée de huit membres, dont une fille majeure.
    Son calvaire a débuté après l’effondrement de sa maison suite aux inondations survenues dans sa localité, Cap Djinet, en novembre 2001. La victime, qui travaillait comme agent de sécurité à la daïra depuis 2008 seulement, a été relogée dans un premier temps dans une école primaire. Six mois plus tard, les autorités lui attribuent un F3 qu’il a occupé avec sa petite famille jusqu’au mois de mai 2003.
    Après le séisme, il s’est retrouvé sous une tente, comme des dizaines de milliers d’autres familles de la région, puis dans un F1 qui lui a été attribué provisoirement en attendant la réhabilitation de son F3 qu’il avait occupé avant le séisme. «Au début, on lui a promis de regagner son logement (F3) dès la fin des travaux de confortement. Mais il a fini par y passer une décennie, voire même plus puisqu’il n’a toujours pas eu ce qu’on lui avait promis», nous dira un de ses proches. Malgré le poids des difficultés endurées, Mohamed continua de lutter pour avoir un toit répondant aux besoins de sa famille. «Il a frappé à toutes les portes et m’a confié avoir envoyé des lettres même à Belkhadem, lorsqu’il était chef de gouvernement, mais aucun d’entre eux n’a daigné répondre à ses écrits. Bénéficier d’un logement était son seul et unique espoir, voire sa raison de vivre. C’est pourquoi, d’ailleurs, il a tenté de mettre un terme à ses jours», nous confie un de ses voisins. «Une fois, il m’a dit que son problème sera résolu par le wali Ali Bedrici, qu’il a pu rencontrer en 2007, lorsqu’il travaillait à la wilaya, en vain», se souvient notre interlocuteur. Notons enfin que des centaines de logements sont inoccupés, voire abandonnés depuis plusieurs années à Boumerdès. Il y en a presque dans toutes les localités de la wilaya. Certaines unités (144 de la commune des Issers) ont été prises d’assaut par de jeunes manifestants lors des émeutes de la semaine écoulée.
    Jijel : Le jeune Saïd évacué à Aïn Naâdja

    Le jeune H. Saïd qui avait tenté de s’immoler par le feu, dans la soirée de vendredi dernier, a été évacué vers l’hôpital militaire de Aïn Naâdja, à Alger, selon une source médicale. La victime a été, dans un premier temps, transportée à l’hôpital de Jijel avant d’être transférée au CHU de Constantine. Le jeune H. Saïd, âgé de 26 ans, est célibataire ; chômeur, il endure des problèmes sociaux et familiaux. Par ailleurs, il a eu par le passé des démêlés avec la justice. Des personnes qui ont eu à l’approcher, peu avant son acte, soutiennent n’avoir rien décelé d’anormal dans son attitude ou son comportement.
    Mostaganem : La détresse d’un jeune père de famille

    Un jeune homme s’est aspergé le corps d’essence dimanche matin. Chômeur de son état, Touati Senouci, né en 1976 à Mostaganem, s’est présenté face à la direction de la sûreté de wilaya, située en haut du boulevard Benyahia Belkacem, pour commettre cet acte de désespoir. C’est grâce à l’intervention d’agents de l’ordre présents en nombre que le drame a été évité de justesse. En effet, c’est au moment où le jeune Touati Senouci mettait le feu à son corps, qu’il sera rapidement pris en charge par des policiers qui parviendront à éviter la propagation du feu qui avait pris au niveau des jambes. Accourus depuis leur caserne centrale, des éléments de la Protection civile, distante d’une centaine de mètres du lieu de l’incident, lui prodiguèrent les premiers soins. Malgré la célérité avec laquelle il sera secouru, un témoin présent au moment du drame constatera que le jeune homme a eu des brûlures profondes au niveau de la jambe gauche et une blessure au niveau du front, suite à sa chute sur le macadam. Il se fera rapidement évacuer à l’hôpital de Tigditt pour des soins d’urgence. Au moment du drame, Touati Senouci portait sur lui plusieurs demandes d’embauche, ainsi que des lettres adressées à différentes administrations, malheureusement, elles sont demeurées sans suite. Lettres par lesquelles il alertait, entre autres, le wali, le chef de daïra et le maire de Mostaganem sur sa situation matérielle indigente.
    Suite à cette tentative avortée d’immolation, la police judiciaire a ouvert une enquête afin d’en savoir davantage sur ce dramatique destin qui a failli basculer. Selon les déclarations de son frère, rencontré à son chevet au niveau des urgences, ce jeune natif de Mostaganem serait un ancien militaire. Il aurait effectué 4 années comme simple soldat au niveau d’une caserne de la périphérie d’Oran, à Aïn El Beïda précisément. Depuis son départ de l’armée en 2000, le jeune était retourné vivre avec les 9 membres de sa famille au niveau de la cité du 5 Juillet où ils occupent un F3. Son père, âgé de 70 ans, était gardien au niveau de l’Edimco, une entreprise publique locale dont il est aujourd’hui retraité. Célibataire malgré ses 34 ans, Touati Senouci n’a pas d’emploi et sa famille ne survit que grâce à l’insignifiante pension de son père et au salaire de son frère. Ce dernier ne cachait pas sa stupéfaction à la vue de son frère recroquevillé sur lui-même sur ce lit d’hôpital, la jambe gauche entièrement enveloppée dans un lourd pansement. Le drame de son frère semble l’avoir profondément atteint ; tout en louant Dieu de le voir hors de danger malgré des brûlures profondes, il dira que personne n’est à l’abri d’un drame pareil, ajoutant que «le chômage et la mal-vie constituent, malheureusement, le lot commun de notre jeunesse».

    Yacine Alim, Fodil S., Lakehal samir, Ramdane Koubabi

  • Les émeutes en Algérie de janvier 2011 : que faut-il faire maintenant ?

         

    Habib Souaïdia, Paris, 13 janvier 2011

    Pourquoi devons-nous toujours subir les événements, rester passifs et impuissants face aux événements ? Qu’on nous explique comment l’opposition a pu accepter ce rôle !

    Je tiens à dire que la révolte de ce début d’année n’est pas le fruit des traditionnelles « luttes de clans » au sein du pouvoir, mais bel et bien une explosion de la rue que tout le monde prédisait. Malheureusement, nous n’étions pas là.

    Déçus, dépités, rageurs et impuissants comme si on sortait d’une cérémonie funéraire ? Devons-nous parler de fatalité ? Non ! D’incapacité ? Oui ! L’opposition algérienne, notre opposition, s’est montrée incapable, exposant à la face du monde ses limites, ses tares et, surtout, ses lacunes. En quatre élections présidentielles, le régime a usé des mêmes artifices et stratégies pour passer en force, et quatre fois l’opposition a cédé, ne trouvant pas de riposte. Jusqu’à quand allons-nous continuer de pleurer tous ces morts, connus ou anonymes, qui jalonnent le parcours combien cahoteux de notre marche vers la liberté et la démocratie ? Ils sont tombés pour que renaisse et vive notre chère patrie. Comment pouvons-nous consoler ces mamans, ces veuves et ces orphelins qui ont perdu des êtres chers et dont le sacrifice est passé inaperçu, comme un fait divers ?

    L’opposition algérienne a besoin de nouveaux visages pour renaitre de ses cendres. Il faut une nouvelle génération de politiciens, intrépides et courageux, fermes et souples, rigoureux et efficaces. Et, surtout, désintéressés et patriotes. Le peuple est fatigué des jérémiades de ses leaders. Ce que nous voulons aujourd’hui, c’est des actes et rien que des actes. Nous sommes fatigués de la corruption, des massacres et de l’état de non-droit. Nous voulons le changement.

    Il n’y a pas de péché à essayer de changer le cours des choses. Ce n’est jamais un péché que de renverser l’arbitraire et l’injustice. Le péché ici serait plutôt de ne pas essayer du tout. D’ailleurs, il vaut mieux mourir en tentant l’impossible que de rester résignés, puisque dans tous les cas, ils sont en train de nous tuer. Ce régime fondé sur la terreur, la peur, la corruption, le mensonge, l’intimidation, la force brutale, l’emprisonnement et l’assassinat ne saurait perdurer.

    Tout le monde a prévu une révolte, mais personne n’a su la transformer en révolution. Pourquoi ? Parce que nous somme restés dans le vieux schéma. Dans l’acceptation du régime, de la fausse opposition qui parle en notre nom, de ces journalistes et intellectuels véreux. Il faudra que ce mouvement nous serve de leçon pour s’organiser de manière urgente et efficace et pour oublier les luttes intestines qui nous déchirent et déchirent l’Algérie. Il nous faudrait des hommes et des femmes capables de transformer l’essai en chef-d’œuvre.

    L’opposition doit sortir de cette sorte de stupeur outrée où l’ont plongée les exactions décomplexées et les arnaques éhontées et répétées du régime. Vous faites bien de souligner qu’on a affaire non pas à un parti politique, animé d’une éthique et d’un projet de société, mais à une bande d’assassins qui avancent sauvagement, aveuglément, envers et contre tout, en faisant fi des règles élémentaires de la pratique politique. Jouer les colombes face à tant de cynisme, c’est faire le jeu d’une dictature résolue à détruire le pays.

    À moins de souffrir de myopie politique et de croire que la manne viendrait d’ailleurs, quelle solution l’extérieur a apporté à notre problème ? Aucune, absolument aucune. Voilà un président élu par des généraux et salué par la communauté internationale à trois reprises, qui utilise sa fonction pour nous faire avaler des pilules amères, légalisant au passage la corruption et les pratiques féodales.

    La communauté internationale vers laquelle nous nous tournons souvent quand nous appelons au secours et qui s’est érigée en donneuse de leçons de démocratie, préfère soutenir, envers et contre tout, en déroulant le tapis rouge sous leurs pieds, des assassins.

    Enfin, hier soir à Paris, présent à l’appel au soutien du peuple tunisien à la Bourse du travail de Paris, j’ai vu une salle comble où hommes et femmes scandaient : « Ben Ali assassin ! La Tunisie n’est pas à toi ! » J’ai lu sur le visage de nos frères et sœurs tunisiens une détermination indéniable, un courage exemplaire et enfin une organisation impeccable. Et j’ai commencé à compter les heures qui restent à Ben Ali au pouvoir.

  • LA PRESSE NATIONALE


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    Dirigée par les services et pour les services! 

    Il est notoirement su que la presse algérienne est totalement dirigée par les services et pour les services! Au lendemain de l’indépendance, existaient deux quotidiens nationaux: El Moudjahid et Le Peuple.  Pour nos jeunes qui ne le savent pas, ces deux journaux sont les moyens d’information de l’Etat algérien. Les journalistes qui y écrivaient, étaient au service de l’information que voulait passer le régime de l’époque. Nul journaliste n’avait le droit de s’exprimer à sa guise et surtout d’outrepasser les consignes données par la direction de la publication nommée par le Ministre de l’Information de l’époque. Au lendemain de l’avènement du multipartisme, furent crées une multitude de journaux indépendants qui, croyant pouvoir s’ouvrir vers une information libre, se rendirent vite à une triste réalité. Tous les quotidiens sans exception ont été mis au pas et, l’information ne leur ai donnée par les cercles du pouvoir que par compte-gouttes et, bien filtrée. Bien des journaux ont été obligés de mettre aussitôt la clef sous le paillasson pendant que les autres furent astreints à coopérer avec les services de l’état pour maintenir leur survie. La loi scélérate sur l’information ayant été votée par une assemblée nationale fantoche a mis fin à la liberté de la presse et, et plusieurs peines d’emprisonnement ont été prononcées à l’encontre de beauco up de  journalistes qui ont enfreint à cette loi. Le problème est que parmi nos journalistes, il y en a qui sont “peureux” et d’autres plutôt “véreux”! Quand vont-ils s’entendre pour mieux s’organiser et arracher ce droit de mieux informer car la population a le droit de savoir.

     Posté par AMGHAR AZZEMNI

  • ARRET DE LA COUR DES COMPTES A L’ENCONTRE DE M. ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

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    Par respect au serment prété par les hauts fonctionnaires de la cour des comptes, nous republions l’arrêt de la cour des comptes mettant en cause celui qui prête serment la main sur le coran. Document publié le 9 août 1983 au journal « EL MOUDJAHID ». 

     ARRET DE LA COUR DES COMPTES A L’ENCONTRE DE  M. ABDELAZIZ   BOUTEFLIKA 

    •  Mise en débet pour une somme de plus de 6 milliards de centimes. 
    • Transmission du dossier au ministère de la justice. 
    • La cour  des comptes (troisième chambre) a rendu hier un arrêt concernant la gestion, entre 1965 et 1978. de reliquats des exercices budgétaires et des recettes extrabudgétaires des postes diplomatiques et consulaires en mettant en débet M. Abdelaziz Bouteflika pour une somme dont la contre valeur en Dinars représente 58 868 679.85 DA qui reste à justifier.

    • La  cour a également mis en débit ce même justiciable pour une somme de 469 169.82 francs suisse, représentant une créance que détenait l’État algérien sur l’administration fiscale helvétique et dont le recouvrement relevait dûment d sa responsabilité.

    Le montant de ces deux sommes totalise plus de 6 milliards de centimes.

     

    Par ailleurs, l’instruction de cette affaire ayant relevé l’existence de faits délictueux préjudiciables au Trésor publique. La cour a décidé conformément aux dispositions de l’article 53 de la loi n 80-05 du 1er mars 1980, de transmettre l’ensemble du dossier au ministère de la Justice. 

    En revanche la Cour n’a pas retenu la responsabilité de M Abdelaziz Bouteflika dans l’apurement des régies d’avances des postes diplomatique et consulaire entre 1962 et 1965. Les restes à justifier devant être apurés par la Trésorerie principale d’Alger. Ni dans celui des avances consenties aux fonctionnaires et dont le recouvrement devra être assuré par le ministère des affaires étrangères. 

    D’autre part, la responsabilité  de certains hauts fonctionnaires du ministère des affaires étrangères n’a pas été retenue par la Cour des comptes qui a estimé que ceux-ci n’ont fait qu’obéir aux instructions écrites de leur ministre. Lesquelles ne faisaient peser sur eux aucune obligation dans le recouvrement des reliquats. 

    Le montant de ces restes à justifier (58 868 679.85 DA) est l’aboutissement des longues investigations de l’institution tant au niveau de la trésorerie principale d’Alger qu’a celui du ministère des affaires étrangères. Et tient compte notamment du rapatriement par M. Abdelaziz Bouteflika au Trésor public. En date du 5 janvier 1979, de la contre valeur en dinars de la somme de 12 212 875.81 DA. En prévenance d la société des banques suisses à Genève. 

    M. Abdelaziz Bouteflika, qui s’était ingéré dans le recouvrement des recettes revenant à l’État, en violation des principes fondamentaux de la comptabilité publique, sans avoir la qualité de comptable et sans agir sous le contrôle et pour le compte d’un comptable, a été déclaré comptable de fait. 

    Agissant alors en qualité de ministre des affaires étrangères.  Il avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires. Par instructions n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 : 

    • En 1966 de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ; 

    • En 1967, d’ouvrir au niveau des postes des comptes particuliers devant abriter des disponibilités ; 

    • En 1969, enfin de procéder au transfert des reliquats disponibles au niveau des postes vers deux comptes bancaires ouvert. Les reliquats des exercices intérieurs devaient désormais avoir la même destination.

    Ces décisions avaient été prises en contradiction flagrante des dispositions des décrets n° 50-1413 du 13 novembre 1950 , du décret n° 65-259 du 14 octobre 1965, du décret n° 67-37 du 8 février 1967 et du décret n° 74-14 du 30 janvier 1974 qui faisait obligation de restitution au Trésor public de toute recette revenant à l’État. 

    Le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du comptable supérieur du Trésor. 

    Afin de tenter de justifier cette démarche qui lui permettait de gérer à sa guise des fonds publics et s’ingérer irrégulièrement dans le recouvrement de recettes revenantes à l’État, M Abdelaziz Bouteflika a invoqué à la cour la construction d’un nouveau siège du ministère des affaires étrangères dont la dépense serait couverte par cette trésorerie amassée à l’étranger. 

    Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État. 

    Ce faisant, M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué des fins frauduleuses une opération non-conforme aux dispositions, légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code Pénal.    Avec l’arrêt rendu à l’encontre de ce justiciable le 6 janvier 1983 dans l’affaire du contrôle de la gestion de la régie occulte de devises au niveau du ministre des affaires étrangères, et confirmé par celui prononcé par la cour des comptes siégeant toutes chambres réunies le 14 mai dernier pour statuer sur les pourvois en cassation le concernant. L’arrêt d’hier met un point final aux affaires incriminant  M. Abdelaziz Bouteflika et clôt désormais au niveau de l’instruction les dossiers y afférents. 

    [Source El Moudjahid du 9 août 1983 ]  

    l’arbitre du jeu