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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 147

  • dépeches

    En Côte d'Ivoire, le Conseil proclame Gbagbo vainqueur


    En Côte d'Ivoire, le Conseil proclame Gbagbo vainqueur<br/>

    Après avoir invalidé jeudi des résultats favorables à l'opposant Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel a donné vendredi la victoire au président sortant. L'opposition met en garde contre «un nouveau putsch».

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    Côte d'Ivoire : «Le moindre mouvement peut passer pour une provocation»


    AUDIO - Tanguy Berthemet, envoyé spécial du Figaro, constatait vendredi un calme inhabituel à Abidjan. Les candidats semblent avoir donné des consignes à leur camp pour éviter toute provocation.

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    L'ex-premier ministre symbolise la crise identitaire qui déchire le pays depuis une quinzaine d'années.

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    La crise politique ivoirienne
    fait flamber le cacao


    Les cours de la fève brune ont grimpé de 5% en deux jours à Londres. La crise politique qui secoue le pays fait craindre le pire aux marchés.

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    Le gouvernement ne veut pas
    de WikiLeaks en France


    Éric Besson, ministre en charge de l'Économie numérique, a demandé l'interdiction de l'hébergement de WikiLeaks en France. Le site est hébergé en partie depuis jeudi par la société française OVH, qui se défend.
    » L'étau judiciaire se resserre autour de Julian Assange

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    Etats-Unis : poussée du chômage
    en novembre


    L'économie n'a créé que 39.000 postes de plus qu'elle n'en a détruit, selon le département du Travail.

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    Joffrin chargé de rapprocher Libération et Le Nouvel Observateur


    Claude Perdriel, le propriétaire du Nouvel Obs, et Édouard de Rothschild, actionnaire à 36 % de Libération, se sont rencontrés vendredi matin.

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    Fin de l'impunité en Europe
    pour les chauffards


    Les ministres des Transports de l'Union européenne ont décidé de relier leurs bases de données des infractions routières. Mais la mise en application de cette mesure risque de prendre du temps.

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    Dati poursuit Biolay
    en diffamation

    Dans une interview, le chanteur accuse l'ex-garde des Sceaux d'avoir répandu la rumeur sur sa prétendue liaison avec Carla Bruni-Sarkozy. Le ragot, qui avait agité la France au printemps dernier, avait été vivement démenti par la première dame.

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    Une amende avec sursis
    pour des mails douteux à Dati

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    Un Drômois de 39 ans a été condamné vendredi à Valence pour avoir envoyé des mails graveleux à la députée européenne.

     

  • les produits israeliens et s/ produits vendu dans le monde

      Posté par Mohamed, 26 Aout, 2010
          RAPPEL IL FAUT BOYCOTTER LES PRODUITS SIONISTES POUR ÉTRANGLER ISRAEL ÉCONOMIQUEMENT JUSQU'À SA CHUTE............ Collectif Boycotter Israël et les sionistes est bien la moindre des choses! Il faut boycotter chaque société finançant les projets politiques sionistes et mondialistes ____________________________________par rmi les produits israéliens: Les fruits et légumes venant d'israel, tous les produits avec un code barre commençant par 729 - Carmel (fruits et légumes) -Jaffa (fruits et légumes) - Kedem (avocats) - Coral (Cerises) - Top (fruits et légumes) - Beigel (biscuits apéritifs) - Hasat (agrumes) - Sabra (repas complets) - Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés) - Dagir (conserves de poissons) - Holyland (miel, herbes) - Amba (conserves) - Green Valley (vin) - Tivall (produits végétariens) - Agrofresh (concombres) - Jordan Valley (dattes) - Dana (tomates cerises) - Epilady (appareils d'épilation) - Ahava (cosmétiques de la Mer morte).Les produits des entreprises qui soutiennent l'Etat d'Israël (américaines ou européennes) : COCA-COLA - Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. Cette entreprise soutient l'Etat d'Israël depuis 1966.DANONE - Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic. Danone vient d'investir dans le Golan, territoire syrien occupé depuis 1967 par Israël.NESTLÉ - Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni. La société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem. La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l'économie et la santé des peuples du Tiers-Monde, notamment par l'imposition de ses laits en poudre pour bébés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.INTEL - Cette grosse entreprise produit la plus grande partie des puces électroniques PENTIUM 4 utilisées par les ordinateurs PC dans son usine de Kyriat Gat, installée sur le site de Iraq Al-Manshiya, un village palestinien rasé après son évacuation en 1949 par les soldats égyptiens. 2 000 habitants furent chassés de leur terre, malgré un engagement écrit, supervisé par les Nations unies, des sionistes à ne pas toucher à la population. Une campagne de leurs descendants aux USA en 2003 a amené INTEL à suspendre un projet d'investissements de 2 milliards de dollars pour une extension de l'usine Fab 18 de Kyriat Gat.L'ORÉAL - Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa. L'Oréal a ainsi investi des millions en créant une unité de production à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l'Oréal « devenir un ami chaleureux de l'Etat d'Israël ». ESTÉE LAUDER - Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger Outre ses investissements, le directeur est le président d'une des plus puissantes organisations sionistes US, le Fonds National juif.DELTA GALIL - Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil. C'est le cas pour Marks & Spencers, Carrefour (Tex), Auchan, Gap, Hugo Boss, Playtex, Calvin Klein, Victoria's Secret, DKNY, Ralph Lauren.LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO ( magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes)Ces entreprises fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.TIMBERLAND (Vêtements, chaussures, chaussettesŠ) - Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US. Il a conseillé ainsi d'encourager la communauté juive US à se rendre en Israël mais également d'envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux USA.DISNEYLAND - L'entreprise Disney n'a rien d'idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine. Elle approuve ainsi tacitement l'occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d'une exposition au Centre Epcot en Floride la capitale d'Israël, cela en violation des résolutions internationales de l'ONU.NOKIA - Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l'Etat d'Israël. Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait : qu' Israël faisait partie des priorités de l'entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël. MC DONALD'S - Entreprise emblématique de l'impérialisme culturel US, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l'Etat israélien. McDonald's dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3000 personnes. Elle y interdit à son personnel de parler arabe. Aux USA, l'entreprise figure parmi les heureux partenaires de l'organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago. Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l'aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.CATERPILLAR (Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures) - Une large campagne doit être menée en France pour dénoncer la participation criminelle de Caterpillar aux destructions des maisons en Palestine par ses bulldozers géants. C'est avec un Caterpillar que la pacifiste américaine juive Rachel Corrie a été tuée par un soldat israélien en 2003. La chaîne hôtelière ACCORHOTEL (Etap, Ibis, Mercure, Novotel, Sofitel) - Cette chaîne a plusieurs hôtels en Israël, et récemment, elle a ouvert une succursale dans les territoires syriens occupés, dans le Golan. Les chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes : Domino Pizza, Pizza Hut, Häagen Daaz, Burger King Autres produits : Cigarettes Morris (dont Marlboro), Produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys RUs (jouets) Micrososft dont le patron est très actif avec la cia et le bi pour les programmes militaires,Delle aussi. Source : http://www.boycott-zionism.com Egalement : Source : http://novusordoseclorum.discutforum.com/que-faire-f3/boycottez-israel-code-barre-729-t1660-15.htm Y a toutes les entreprises présentes dans les groupes mondialistes,sionistes et atlantistes. Voici ceux de la fondation franco-américaine http://www.french-american.org/adhesion/nos-membres.html EADS France(via lagardère contrôle le « journal » le monde,le parisien,europe1 et d'autresen plus d'être un vendeur d'armes), Clarence Westbury Foundation - BNP Paribas - Groupe Arnault(Christian Dior SA,LVMH, Bouygue, Europ@Web,Carrefour,Berluti - Celine - Champagne Krug - Champagne Mercier - Moët et Chandon - Hennessy - Champagne Ruinart - Château d'Yquem - Chaumet - Connaissance des Arts - Christian Dior - Donna - karan Fendi - Emilio Pucci - Fred - Givenchy - Guerlain - Investir Magazine - Kenzo - La Samaritaine - Les Échos(du bilderberger nicolas beytout) - Le Bon Marché - Loewe - Louis Vuitton - StephanoBi - Radio Classique - Sephora - TAG Heuer - Veuve Cliquot - Zénith - Paprec ) Caisse des Dépôts, NYSE Euronext,IXIS Asset Management,MBDA,Safran,Sodexo,Sterling Executive Search SARL,Thales Raytheon Systems Ltd,Veolia Transport,Accor,ACE European Groupe Ltd,AFFINE,Air LiquideAREVA,Arianespace,Banque Transatlantique,Cap Gemini,Debevoise & Plimpton, LLP.,Findercod,JP Morgan France,Lafarge,LaSer,Michelin,Rothschild & Co,RTE,Schneider Electric, SCOR, SITA, Suez, Tilder, Valeo,Vivendi,Air France, ArianespaceCetelem Citigroup,Crédit Coopératif,Crédit Mutuel,Ernst &Young, Financière Pinault,Fondation d'entreprise ,La Poste,Groupe Galeries Lafayette,International Herald Tribune,L'Oréal (parfums),Ministère des Affaires étrangères,Ministère de la Culture,Publicis Groupe,Sia Conseil,Starwood Capital,Sodexo,U.S. Embassy in France Encore pour la fondation franco-américaine,y a la redoute dont le président bertrand de talhouët est young leader depuis 1999. http://www.french-american.org/leadership/young-leaders/alumni-francais.html la redoute appartient au groupe PPR de pinaut qui possède toutes ces entreprises dont la très consommé fnac En 2006, les principales sociétés du groupe sont : Gucci Group - Puma - Redcats Group (Redoute, Ellos, Empire, Brylane, Cyrillus, Vertbaudet, Somewhere, Daxon, La Maison de Valérie, The Sportsman's Guide, The Golfwarehouse, Lane Bryant, Jessica London, Chadwick's, Roaman's, King Size) - Fnac - Conforama - CFAO - Surcouf - Artemis – L'Agefi : http://fr.wikipedia.org/wiki/PPR_(entreprise) Egalement danone présent au groupe mondialiste sioniste le groupe bilderberg entre autrs avec encore coca-cola et beaucoup d'autres entreprises du système mondialisto-sioniste. Informez-vous sur ce groupe mondialiste et sur ces membres,la liste est très longue. Boycottez également tous les « médias » de masse complices de l'agenda sioniste et mondialiste. Pour vous informez sur internet : http://www.toutsaufsarkozy.com http://www.alterinfo.net http://www.mecanopolis.org Pour AGIR pour la Palestine : Collectif Cheich Yassine et l'association Le Pierre et L'oliver Pour AGIR contre les projets mondialistes et sionistes : Le Mouvement We Are Change Paris : http://wearechangeparis.wordpress.com/ Le Mouvement Des Damnés de l'Impérialisme : http://www.mdi2008.com/ image

  • Saïd Bouteflika enlève le masque

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    Alors que les esprits crédules donnaient Abdelaziz Bouteflika pour mort, à l’issue de la guerre des clans qui agite le sérail depuis quelques mois, voilà que surgit, de nouveau, la rumeur Saïd Bouteflika avec, cette fois-ci,  des faits avérés.

    Dans « Le quotidien d’Oran », la journaliste Ghania Oukazi annonce que le parti du frère du Président de la République est né jeudi dernier à Laghouat et que ses promoteurs lui ont donné le doux nom de Rassemblement pour la Concorde Nationale (RCN).

    La manœuvre pour faire succéder Saïd à son frère est donc bien partie !

    Elle n’a rien de spontanée. Voilà en effet, près de deux ans que le président Abdelaziz Bouteflika prépare son coup. En mai 2009, le même journal, annonçait que « le plus jeune frère du président Bouteflika, Saïd, se préparerait à prendre le pouvoir en 2014 et devrait créer un parti qui raflerait la mise aux  élections législatives de 2012 et qui lui servirait de tremplin «légal» pour remplacer son frère au poste de président de la République. »

    Le journaliste, visiblement « tuyauté », avertissait déjà, à cette époque  : « La scène politique nationale risque de connaître des bouleversements par la création de ce nouveau parti » dont il précise qu’il « va naître sous les auspices d'un homme, Abdelaziz, l'aîné de la famille Bouteflika. Pour ce faire, des contacts sont  entamés depuis quelque temps par Saïd Bouteflika auprès de ce qu'on appelle la société civile ou alors les notables des différentes régions du pays. Il s'agit, en fait, d'échos qu'on reçoit notamment en provenance des villes de l'ouest, du sud-ouest et du sud du pays. Oran, Tlemcen, Adrar, Bechar, Laghouat, Biskra, entre autres, sont celles où, nous dit-on, les contacts sont entrepris d'une manière sérieuse et soutenue. »

    Aujourd’hui, vingt mois plus tard, les choses semblent dites. Ghania Oukazi nous apprend que « Saïd Bouteflika a accepté de présider le Rassemblement pour la Concorde Nationale (RCN)) « à condition qu'il lui soit collecté deux millions de signatures ».

    On apprend même que, dès ce moment-là, «  une fois l'élection présidentielle de 2009 terminée, des comités de soutien au Président de la République avaient tenu à se regrouper au sein d'un ensemble qu'ils ont appelé «Mouvement national des générations libres» (MNGL) que préside un certain Mourad Sassi qu'on dit conseiller au palais d'El Mouradia. Les premières assises de ce qu'on a qualifié d'Organisation non gouvernementale (ONG) ont été tenues l'année dernière à l'hôtel Essafir (ex-Alleti) d'Alger. »
    Autrement dit, le clan présidentiel n’a pas perdu de temps : la succession de Bouteflika par son jeune frère est programmée de puis belle lurette.

    Avancer masqués

    Jusque là, les troupes de Bouteflika ont avancé masqués. Ils n’ont pas parlé de « parti » mais d’une « ONG ». Seulement voilà, ajoute le journal, l’heure est venue de transformer cette ONG en parti et d’enlever les masques.
    «Nous pouvons transformer cette ONG en parti politique mais pour l'instant, c'est une ONG», a déclaré son président à la presse. L'on avance d'ores et déjà qu'il est attendu que les deux formations, le RCN et le MNGL, doivent se fondre l'une dans l'autre pour constituer un seul et grand pôle appelé, selon nous sources, à attirer le plus de militants possible pour soutenir Saïd Bouteflika dans sa quête d'un mandat présidentiel en remplacement de son frère.

    Quant aux promoteurs du nouveau parti, «ce sont d'illustres inconnus », selon des « sources » cités par le Quotidien d’Oran qui, plus loin, rectifie :  « Il faut croire que ses membres fondateurs ne sont pas aussi inconnus que cela puisqu'ils étaient tous dans des comités de soutien aux candidatures de Abdelaziz Bouteflika pour ses trois mandats présidentiels.
    Bref, la torpille est lancée.

    L. M.

    A lire :

    - Abdelaziz Bouteflika, son vieux plan, son jeune frère
    - L’enjeu Saïd Bouteflika
    - Comment Saïd Bouteflika compte prendre le pouvoir
    - Saïd Bouteflika : ce n’est pas une plaisanterie !

  • WikiLeaks : Moscou, une ville criminelle

     

    L'ambassade américaine à Moscou a longuement décrit les strates de la corruption dans la capitale russe dans un télégramme du 12 février 2010, obtenu par WikiLeaks et consulté par Le Monde.

    Sept mois avant l'éviction de son maire, Iouri Loujkov, par le président Dmitri Medvedev, une note indique : "Les analystes identifient une structure à trois niveaux dans le monde criminel de Moscou. Loujkov se trouve à son sommet. Le FSB [service de sécurité, ex-KGB], le MVD [ministère de l'intérieur] et la milice se trouvent à un second niveau. Enfin, les criminels ordinaires et les inspecteurs corrompus sont au niveau le plus bas. Il s'agit d'un système inefficace dans lequel des groupes criminels remplissent le vide dans certains domaines car la ville n'assure pas certains services."

    S'appuyant sur différentes sources, l'ambassade rappelle une évidence connue de tous à Moscou : il est nécessaire d'avoir une protection ("krycha", soit un toit) pour pouvoir se lancer dans une affaire d'envergure dans la capitale.

    Article paru dans l'édition du 03.12.10
  • Comment Toufik a voulu bloquer Said Bouteflika : L’analyse d’un spécialiste britannique

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    Anthropologue britannique, professeur et chercheur associé à la “School of Oriental and African Studies” (École des études orientales et africaines) de l'Université de Londres, spécialiste reconnu de la zone sahélienne, Jeremy Keenan raconte dans cet article (dont nous reproduisons des extraits), la guerre qu’a livrée  le DRS du général Médiène, dit Toufik, au clan Bouteflika afin d’empêcher Saïd Bouteflika, le jeune frère du président, d’arracher la succession.

    Selon lui, la guerre aurait peut-être débouché sur un accord selon lequel Mediène « prendrait sa retraite » suivi aussitôt  par Bouteflika pour raisons de santé, et le pays serait gouverné jusqu’aux élections de 2014 par un ou des Vice-président(s) nommé(s) quelque temps avant le départ de Bouteflika.

    Auteur du livre "The Dark Sahara: Americas War on Terror in Africa" (Sombre Sahara: la guerre de l’Amérique contre le terrorisme en Afrique), Jermy Keenan a notamment affirmé, il y a quelques mois,  que c'est la Sécurité militaire algérienne qui a conduit la France dans le fiasco de son opération militaire du 22 juillet au Mali, destiné à sauver l'otage Michel Germaneau.

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    Septembre 2010 marque le vingtième anniversaire de la prise de fonction du plus ancien « chef des services de renseignement » en poste dans le monde. L’homme en question est le Général Mohamed « Toufik » Mediène, Directeur du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) algérien.

    Il a été nommé à la tête du DRS en septembre 1990, 15 mois avant que les « Généraux algériens » ou le « Groupe » comme on les appelait à l’époque, et dont Mediène, alors colonel, faisait partie, annulent les élections qui auraient permis de porter au pouvoir le premier gouvernement islamique jamais élu démocratiquement.

    Être le chef des services de renseignement et de la sécurité de l’un des régimes les plus impitoyablement répressifs et corrompus au monde pendant 20 ans relève de l’exploit. Felix Dzerzhinsky, le fondateur de la Tcheka qui deviendra plus tard le KGB, a dans les faits « contrôlé » l’Union Soviétique pendant neuf ans (1917-1926); Lavrenti Beria, chef du NKVD, l’a terrorisée pendant 15 ans (1938-1953); le chef de la police d’Hitler, Heinrich Himmler, s’est suicidé au bout de 11 ans (1934-1945), quant au Général Hendrik van den Bergh, il a dirigé le Bureau of State Security (BOSS), les services de renseignement du régime de l’apartheid en Afrique du Sud, pendant 11 ans (1969-1980). Mediène les a tous surpassés.

    Pourquoi alors, juste au moment où Mediène atteint ce jalon extraordinaire, entend-on des rumeurs concernant sa mise à l’écart imminente de la scène politique ?La réponse tient en quelques mots : lorsque le chef du renseignement et de la sécurité d'un pays fait la une de l’actualité, il y a fort à parier qu'il a fait son temps. Au cours des neuf derniers mois, on a beaucoup parlé de Mediène, principalement à cause de la lutte qui l’oppose à Abdelaziz Bouteflika depuis l’élection de ce dernier pour un troisième mandat présidentiel en avril 2009. « L’homme fort » de l’Algérie

    Pour comprendre cette lutte, il faut revenir quelques années en arrière. Mediène a gravi les échelons de la hiérarchie sur un « tapis rouge »[i] : il a été formé par le KGB en 1961 et soutenu par les chefs du premier service secret algérien.
    Pendant les années 90, lorsque l’Algérie était plongée dans sa « sale guerre » contre les islamistes, l’homme le plus puissant du pays était le Général Mohamed Lamari, chef d’état-major de l’armée algérienne. Mais lorsque le pays a renoué avec la paix et que les chars ont regagné les casernes, c’est Mediène qui est devenu « l’homme fort » du pays.
    La transition de la « guerre » à la « paix » et l’ascension de Mediène ont coïncidé avec la période entourant l’élection de Bouteflika à la Présidence de la République en 1999.

    Les faiblesses personnelles de ses semblables, telles que la propension à la corruption et les penchants sexuels, ont été des éléments fondamentaux dans la manière dont Mediène a exercé le contrôle. Il n’est donc pas surprenant que l’élément qui a décidé Mediène à accorder son soutien à Bouteflika en 1999 ait été la condamnation de ce dernier en 1983 dans le cadre d’un détournement de fonds des chancelleries algériennes, pour un montant total correspondant à 23 millions de dollars actuels, pendant qu’il était ministre des Affaires étrangères entre 1965 et 1978.

    Mediène est devenu « l’homme fort » incontesté de l’Algérie après les élections présidentielles d’avril 2004 et le limogeage inattendu de Mohamed Lamari qui a eu lieu quatre mois plus tard. Le complot qui a conduit à la mise à l’écart de Lamari comprenait un accord entre Bouteflika et Mediène visant à donner une nouvelle image de l’Algérie en écartant le général le plus haï à cette époque. Une fois Lamari parti, Bouteflika et Mediène se sont effectivement partagé le pouvoir pendant que le Général Smaïn Lamari (aucun lien de parenté avec Mohamed), l’adjoint de Mediène et chef de la Direction du contre-espionnage (DCE) faisait le « sale boulot ».

    Des ambitions grandioses. Mediène est un homme extrêmement secret. Une seule photo de lui a été publiée et quasiment aucune de ses paroles n'ont été enregistrées. On suppose donc que son ambition de prendre le contrôle effectif du pays, si c’est bien de cela dont il s’agit, remonte à l’époque du départ de Lamari. (…)

    Signal d’avertissement

    Les difficultés actuelles du « Dieu de l’Algérie » ont commencé avec l’élection de Bouteflika pour un troisième mandat en avril 2009. En effet, un troisième mandat présidentiel exigeait d'amender la Constitution, mesure que le DRS a soutenue à contrecœur.
    Mais les conséquences de l’élection n’ont pas été celles que Mediène avait prévues. A peine Bouteflika a-t-il été installé dans le fauteuil de son troisième mandat que son « clan », conscient du mauvais état de santé du Président, a commencé à planifier sérieusement sa succession qui devait être assurée par son frère cadet, Said Bouteflika. Bien que considéré par beaucoup comme un incapable, Said Bouteflika était néanmoins en train d’établir une base de pouvoir politique. Il était devenu le « portier » du Président, assurait des fonctions de ministre-sans-portefeuille et rassemblait des soutiens parmi l’élite économique du pays. On parlait même d’un nouveau parti politique qui allait être créé pour lui.

    La perspective d'une telle succession dynastique n’était pas exactement ce que le chef des renseignements et de la sécurité avait en tête lorsqu’il avait donné son feu vert au troisième mandat de Bouteflika.

    Mediène observait l’avancée de Said sur le devant de la scène avec dégoût. Bien que le DRS se sente tout à fait capable de gérer le « problème de succession », Mediène était conscient du risque que Bouteflika essaye de se débarrasser de lui au cours de son troisième mandat comme il l’avait fait avec Lamari au début de son deuxième mandat.
    Le signal d’avertissement est parvenu à Mediène lorsque Said Bouteflika s’est adjoint pour sa campagne les services de l’ancien chef de la sécurité, le Général Mohamed Betchine.
    Betchine avait été le chef des services de renseignement du pays et patron de Mediène dans les années 80, avant la création de la DRS en 1990, lorsqu’il a en apparence pris sa retraite.
    A la suite de leur coup d’État de janvier 1992, les Généraux ont gouverné pendant les deux années suivantes par l’intermédiaire du Haut Comité d’État (HCE). Au moment de la dissolution du HCE en janvier 1994, les Généraux ont désigné un de leurs hommes au poste de Président, Liamine Zeroual. Déterminé à ne pas être le pantin des Généraux, Zeroual a nommé, en tant que conseillers, les deux Généraux Saidi Fodil et Mohamed Betchine.
    En 1996, Zeroual avait décidé que Mediène était devenu trop puissant et avait programmé de le remplacer par Fodil. La réaction de Mediène ne s’est pas fait attendre : Fodil mourut dans un « accident de la route »(…)
    La réaction de Mediène à la perspective de voir Betchine ramené au pouvoir par Said Bouteflika a été dévastatrice. Sa stratégie a consisté à détruire toutes les personnes liées à Said Bouteflika en utilisant la bonne vielle combinaison « corruption – chantage ». En effet, l’une des raisons qui avait poussé Mediène à soutenir Bouteflika en 1999 et qui a fait que la corruption est devenue si répandue au cours des dix dernières années est que le DRS l’a encouragée et l’utilise comme moyen de contrôle.

    Chasse aux sorcières

    Mediène a commencé par dévoiler la corruption touchant le projet d’autoroute est-ouest, d’un montant de 12 milliards de dollars, à laquelle furent mêlés le ministère des travaux publics et son ministre Amar Ghoul, un ami de Said Bouteflika. L’avertissement n’a pas été entendu. L’attaque de Mediène, qui rappelle son opération de « destruction » de Betchine en 1998, est donc passée à la vitesse supérieure et s’est dirigée à la fois contre la Sonatrach, le géant du gaz et du pétrole algérien appartenant à l’État et source de 98 % des rentrées de devises de l’Algérie, et contre Chakib Khelil, ministre de l’Énergie et des Mines, ami proche du Président et « symbole » de l’ère Bouteflika.

    Le « scandale de la Sonatrach », qui a éclaté en janvier 2010 avec l’arrestation du PDG de la société, de quatre de ses cinq vice-présidents ainsi que d’autres cadres supérieurs a très rapidement conduit l’économie et le gouvernement dans un état de quasi paralysie. Bouteflika n’est presque plus apparu en public tandis que la chasse aux sorcières menée par le DRS, sous couvert de l’enquête sur la corruption au sein de la Sonatrach, a fait perdre le sommeil à de nombreux membres des élites économiques et politiques du pays.

    A un moment donné, il a semblé que Bouteflika parviendrait à retourner la situation contre Mediène en désignant une « Commission de sécurité indépendante » destinée à enquêter sur certains dossiers non résolus datant d’époques antérieures.
    La commission a notamment cherché à déterminer le rôle joué par le DRS dans les assassinats de Mohamed Boudiaf, le premier Président du HCE, et de Saidi Fodil.
    Deux témoins de haut rang, l’un étant membre d’une unité spéciale du DRS impliquée dans les assassinats de Boudiaf et Fodil et l’autre, officier militaire de haut rang qui a confirmé l’existence de cette unité secrète du DRS, ont confirmé dans leurs déclarations que cette unité, sous le commandement des Généraux Mediène et Smaïn Lamari, avait organisé « l’accident de voiture » qui a coûté la vie à Fodil.
    Nous ne saurons probablement jamais quels sortilèges ont été jetés sur Bouteflika après la publication de ces témoignages mais il suffit de dire que l’on n’a plus jamais entendu parler de cette commission. Le remaniement ministériel opéré par Bouteflika en mai 2010 portait en filigrane la trace du scénario vainqueur de Mediène. Chakib Khelil et le ministre de l’Intérieur Nouredine « Yazid » Zerhouni, les deux principaux appuis de Bouteflika au sein du gouvernement, de même que d’autres ministres de moindre importance, ont été limogés. La proposition de donner la succession à Said Bouteflika est devenue de l’histoire ancienne.

    Victoire à la Pyrrhus

    Le fait que Mediène ait réussi à réduire le troisième mandat de Bouteflika à une présidence factice aurait pu lui procurer une certaine satisfaction personnelle, mais cette victoire est une victoire à la Pyrrhus pour au moins deux raisons.
    Premièrement, le scandale de la Sonatrach et l’exposition médiatique qui en a découlé ont coûté très cher à l’économie et à la réputation internationale de l’Algérie. Deuxièmement, un certain nombre d’autres révélations inattendues au cours des deux derniers mois ont été la cause de problèmes particulièrement malvenus pour Mediène. Ces révélations proviennent essentiellement d’entretiens récents accordés à Quds Press par l’ancien agent du DRS, Karim Moulay. (...)

    En outre, le nombre croissant d'articles indiquant qu’AQMI au Sahel a été créé de toutes pièces par le DRS suscite un certain malaise à Washington. Là encore, le blâme revient à Mediène.

    Sur le plan intérieur, on estime que le DRS est mis sous pression, peut-être par des éléments au sein de l’armée et de ses propres rangs, par le fait que le « terrorisme » dans le nord du pays est susceptible d'empirer, et non de régresser comme le prétend le gouvernement, et que les troubles civils à travers le pays atteignent des niveaux alarmants.

    Des rumeurs indiquent que des tierces parties intermédiaires auraient parlé avec Mediène et Bouteflika et conclu un accord selon lequel Mediène « prendrait sa retraite » suivi de près par Bouteflika pour raisons de santé, et le pays serait gouverné jusqu’aux élections de 2014 par un ou des Vice-président(s) nommé(s) quelque temps avant le départ de Bouteflika. L’Algérie vit au rythme des rumeurs et celle-ci ressemble étrangement à celle du printemps 2001 selon laquelle les troubles Berbères mettraient fin à la carrière de Mediène.

    Mais en 2001, Mediène a été sauvé, à deux reprises, par les attentats du 11 septembre. La première fois parce qu’en ce jour fatidique, il se trouvait dans la partie du Pentagone qui n’a pas été touchée. La seconde fois parce qu'il est immédiatement devenu un allié incontournable de Washington dans sa « guerre globale contre le terrorisme ».

    Il est peu probable que Washington essaie de lui venir en aide aujourd'hui. Après tout, c’est en grande partie grâce aux erreurs du DRS que nous avons été en mesure de dire que le front du Sahara-Sahel dans la « guerre globale contre le terrorisme » est une création américano-algérienne.

    Jeremy Keenan

    Source : Al-Djazira

  • L'enjeu Said Bouteflika : 1. L’Algérie devient monarchie privée

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    Tout n'était donc pas faux dans les rumeurs qui circulaient : le président Abdelaziz Bouteflika veut régner sur l'Algérie même après sa mort ! Cela peut paraître incroyable, mais c'est ainsi que fonctionnent les créatures du despotisme arabe : elles considèrent le pouvoir comme un butin de guerre acquis à jamais, incessible même après la mort, transmissible aux seuls membres de la "famille" qui seront chargés d'immortaliser la dynastie pour les décennies à venir. La dynastie, ses idées, son prestige et son chef !

    Les plus lucides diront que ce n’est qu’une rumeur. Les plus xx soutiendront qu’entre la peste et le choléra, le choix n’est jamais facile, et qu’après tout, entre Saïd Bouteflika et Ouyahia, seule la couleur change. C’est vrai. La société n’a pas encore créé les conditions d’une alternative démocratique et les mandarins qui peuplent les bunkers du pouvoir donnent à penser qu’ils tiennent tous de Machiavel.

    Pourtant, avec cette perspective de succession d’Abdelaziz Bouteflika par son frère cadet Saïd, nous sortons du machiavélisme pour entrer dans la damnation.

    Saïd Bouteflika  au pouvoir, ce serait l’Algérie qui serait définitivement alignée sur les dictatures arabes. Pouvoir à vie, « tawrith es-soulta », hégémonisme d’une famille et d’une obsession, le bouteflikisme… Propriété privée de nouveaux rois. Des nouveaux rois, que rien n’autorisait à s’ériger en dynastie régnante sur une terre libérée par le sang d’un million et demi d’Algériens. Des rois sans ascendance  et qui, faute de pouvoir léguer un royaume, vont léguer une «  république. » On appelle même cela «  tawrîth al sulta », l’héritage du pouvoir. Transmission héréditaire, au fils, au frère ou, dans le cas extrême, transmission au sein du même clan. L’important est qu’il reste concentré entre les mêmes mains. Peu importe que l’héritier soit du renseignement ou de la caste militaire, l’essentiel est que le peuple soit exclu de la compétition. 

    Il y a eu le nassérisme, l'assadisme, la khadafisme... Il y aura le bouteflikisme !

    Bouteflika tient en otage un pays, maquillé en fausse république, et ne compte pas le lâcher.

    Pourquoi ?

    Pour deux raisons liées à la conception que se fait Bouteflika du pouvoir.

    La première est que le pouvoir est un butin de guerre.

    Il appartient aux plus forts. A un clan. Son clan. Le clan des vainqueurs.

    Le pouvoir est un butin de guerre que l’on a conquis en mettant sa tête sur le billot.  Le billot ? C’est la guerre de libération, celle que Bouteflika dit avoir menée contre l’occupant français puis, à l’indépendance, au sein du groupe de militaires qui ont confisqué le pouvoir au peuple pour ne plus jamais le rendre : le clan d’Oujda formé autour de l’état-major général de l’ALN, dirigé alors par le colonel Houari Boumediene et qui avait écarté, à la dernière minute, et par la force, le Gouvernement provisoire de Benyoucef Benkhedda, le GPRA, pour s’emparer des rênes de commande en Algérie.

    Le pouvoir ne se restitue pas. Il se transmet Ainsi ont toujours pensé tous les autocrates arabes Hafez El Assad, de Bourguiba, de Kadhafi, de Saddam ou de leurs copies médiocres comme Ben Ali, rois-roturiers et monarques absolus.

    Il fera alors ce que fait Moubarak en Égypte, qui en est à sa nième modification de la constitution, Kadhafi en Libye, Hafez El Assad en Syrie, Ben Ali en Tunisie : paver le chemin à l’héritier disponible, le frère, puisqu’il n’y a pas de fils, le frère qu’il compte fortement impliquer dans l’exercice du pouvoir.

    Ainsi a fait Moubarak avec son fils Gamal, ainsi a fait Ben Ali qui viola deux fois la constitution, ainsi procédait Saddam avec son fils aîné, le tristement célèbre Oddei qui lui aurait succédé s’il n’y avait eu l’invasion américaine ; ainsi fit Hafez El Assad avec son rejeton Bashar ; ainsi s’apprêtait à faire Kadhafi avec son fils Seif-El-Islam…

     Le pouvoir appartient aux triomphateurs, aux conquérants. Pas au peuple. Mais à ceux qui « se sont battus au nom du peuple »

    Le pouvoir ne s’obtient pas par les élections, mais s’arrache par la force. Le peuple ? Il n’a aucun mérite dans l’avènement de la liberté.

    Il a appris, lui, que le pouvoir appartient aux triomphateurs, aux conquérants. Pas au peuple. Mais à ceux qui « se sont battus au nom du peuple »

    Dans la tête de l’ex-commandant Bouteflika, le peuple ne fait pas partie des triomphateurs et des conquérants. Ce n’est qu’une foule à qui une élite a offert l’indépendance. Pourquoi exigerait-elle aujourd’hui le droit de donner son avis ?

     Bouteflika avait déjà dévoilé le vrai fond de sa pensée lors d'une interview donnée, en 1999, à une télévision libanaise. Il avait déclamé sur un ton méprisant: «l'indépendance de l'Algérie n'a pas été gagnée par le peuple. C'est une élite qui l'a arrachée et la lui a offerte.»  Bouteflika, impénitent mandarin qui n’a évolué qu’au sein des états-majors et des cercles de l’intrigue, une créature du clan putschiste, ne croit pas au pouvoir du peuple, seulement au pouvoir des armes.      La seconde raison pour laquelle il ne rendra pas le pouvoir est qu’il récupérait « son dû ».

    Ce 15 avril 1999, Bouteflika s’installait à vie, parce que ce pouvoir, c’est le sien, celui de la « famille ».

    Aussi, quand Bouteflika dit sur Europe 1 devant Jean-Pierre Elkabach.[1] : « J’aurais pu prétendre au pouvoir à la mort de Boumediene, mais la réalité est qu’il y a eu un coup d’Etat à blanc et l’armée à imposé un candidat », il parlait de la succession dans le cadre du clan.  

    « Boumediene m’a désigné comme son successeur par une lettre-testament qu’il a laissée avant sa mort. Cette lettre se trouvait à un moment donné aux mains d’Abdelmadjid Allahoum [2]. Qu’est devenue cette lettre ? Je voudrais bien le savoir, car je l’ai vue cette lettre ! »

    Quand il posa, avec détermination, en octobre 1999, cette question à Khaled Nezzar, le général en restera stupéfait. « J’ai exprimé ma surprise. Je n’ai jamais entendu parler d’un tel testament », raconte le général [3]. Aucun dirigeant politique algérien n’a jamais entendu parler de cette lettre-testament.

    Mais l’anecdote est significative de l’état d’esprit qui habitait l’homme à son intronisation : il revenait au pouvoir non pas en tant qu’élu de la nation mais en tant qu’héritier, monarque rétabli dans son « droit » à la succession.

    Et qui va léguer la République à son tour. M.B. Prochains articles : L’enjeu Saïd Bouteflika : 2. La fin des ambitions démocratiquesL’enjeu Saïd Bouteflika : 3. Le retour des islamistesL’enjeu Saïd Bouteflika : 4. Comment tromper la société civile ? L’enjeu Saïd Bouteflika : 5. Le règne des kleptocrates


    [1] Europe 1, le 8 juillet 1999.

    [2] Directeur du protocole de Boumediene, décédé en 1996.

    [3] Khaled Nezzar, Bouteflika, un homme, un bilan, éditions Apic, septembre 2003.

  • les dépêches

     

    Le président du Mexique, Felipe Calderon, lors du passage du cyclone Dean, en août 2007.

    Les Américains critiquent les Mexicains dans la guerre contre la drogue

    Les Américains doutent de la capacité du président mexicain, Felipe Calderon, à rétablir un ordre public malmené par les cartels du trafic de drogue à l'origine de nombreux assassinats.

    Silvio Berlusconi  est décrit comme "physiquement et politiquement fatigué" par des membres de son entourage  auprès de leurs interlocuteurs américains.

    WikiLeaks : Berlusconi, un allié imprévisible, autoritaire et affaibli

    Les télégrammes américains obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde" s'interrogent sur la capacité à décider d'un Silvio Berlusconi, évoluant entre "scandales sexuels, enquêtes judiciaires, problèmes familiaux et financiers", dans un climat politique "délétère".

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad le président afghan Hamid Karzai à Kaboul, le 10 mars 2010.

    WikiLeaks : le jeu trouble de l'Iran sur le théâtre afghan

    L'Iran étend son influence chez son voisin afghan à mesure que les Américains s'enlisent dans une guerre sans issue immédiate.

    Le président Hamid Karzaï, à Kaboul, le 25 novembre 2010.

    WikiLeaks : comment le clan Karzaï a mis Kandahar en coupe réglée

    Qui tient Kandahar, tient Kaboul. Or, le clan Karzaï règne en maître dans la capitale du sud pashtoune. Allié des Américains en Afghanistan, il est un obstacle à la stratégie à long-terme de Washington.

    Nicolas Sarkozy, lors d'une visite éclair à Kaboul, le 20 août 2008.

    WikiLeaks : les choix de M. Sarkozy pour l'Afghanistan

    Des considérations électorales et le souci de ménager l'opinion publique ont marqué les choix du chef de l'Etat dans l'engagement militaire français en Afghanistan montrent les documents obtenus par WikiLeaks et consultés par "Le Monde".

    Le premier ministre François Fillon, à Astana, au Kazakhstan, le 1er décembre.

    Les pays de l'OSCE échouent à négocier un plan pour relancer leur coopération

    Les 56 pays membres, réunis au Kazakhstan, n'ont notamment pas réussi à s'entendre sur la question de la souveraineté de la Géorgie.

    Yukiya Amano, le directeur général de l'AIEA.

    L'AIEA préoccupée par le nucléaire nord-coréen

    L'Agence internationale de l'énergie atomique a exprimé jeudi sa "vive inquiétude" sur le nucléaire nord-coréen et exhorté de nouveau la Syrie et l'Iran à coopérer.

    Des habitants d'Abidjan prennent en photo le local du Rassemblement pour la démocratie, attaqué dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 décembre.

    Côte d'Ivoire : chaos après l'annonce de la victoire d'Alassane Ouattara

    Suite à l'annonce par la Commission électorale de la victoire de l'opposant avec 54,1 % des voix, contre 45,9 % pour le président sortant Laurent Gbagbo, le Conseil constitutionnel a invalidé les résultats de l'élection. Dans la soirée, les autorités ont annoncé la fermeture des frontières et la suspension des chaînes de télévision et de radio étrangères.

    Dans le massif du Carmel, près d'Haïfa, jeudi.

    Au moins 40 morts dans un violent incendie en Israël

    Un important incendie de forêt qui ravageait jeudi le massif du Carmel, près d'Haïfa, dans le nord d'Israël, a fait au moins 40 morts et de nombreux blessés, ont annoncé les services de secours israéliens.

    Les conducteurs de tous les pays de l'Union européenne recevront les amendes sanctionnant leurs infractions, quel que soit le pays où elles auront été commises.

    Un fichier pour sanctionner les chauffards dans tous les pays de l'UE

    L'Union européenne veut mettre fin à l'impunité dont bénéficient les chauffards sur ses routes et leur faire payer leurs amendes même si l'infraction est constatée dans un autre pays que le leur.

    Les troupes russes se dirigent vers la Tchétchénie, le 2 octobre 1999.

    La CEDH condamne la Russie à payer 1,72 million d'euros

    La Cour européenne des droits de l'homme a constaté une atteinte au droit à la vie lors du bombardement d'un village tchétchène par les forces russes en 2000, qui a fait 24 morts.

    Une affiche du parti populiste de droite UDC, le 28 novembre, à Chatel-St-Denis.

    Délinquants étrangers : la Suisse respectera ses engagements européens

    A Bruxelles, des diplomates soulignent que le vote intervenu dimanche en Suisse pose un problème juridique et politique.

    Ils seraient quelque 20 000 chevaux abandonnés, selon les estimations. Soit un tiers du cheptel irlandais.

    Les chevaux irlandais connaissent aussi la crise

    Il fut un temps où il était de bon ton de posséder son cheval dans ce pays qui détient aujourd'hui le record européen du nombre de canassons par tête.

    Un sergent dans la nuit

    Parle-t-on de politique, de complots au sein du pouvoir, voire d'un conflit déchirant la Côte d'Ivoire ? Nullement. Cette guerre-là se mène dans le cadre des héritages.

    Une photo de Linda Norgrove diffusée par le Foreign Office.

    L'otage britannique en Afghanistan a été tuée par une grenade américaine

    Contrairement à ce qu'affirmaient jusqu'ici les rapports de l'OTAN, l'humanitaire écossaise Linda Norgrove, tuée lors d'une opération américano-afghane visant à la libérer, n'a pas été tuée par ses ravisseurs mais par ses libérateurs.

    Des habitants d'Abidjan prennent en photo le local du Rassemblement pour la démocratie, attaqué dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 décembre.

    Tension et violence en Côte d'Ivoire avant les résultats

    Entre quatre et huit personnes ont été tuées, dans la nuit de mercredi à jeudi, lors de l'attaque d'un local de campagne d'Alassane Ouattara.

    Lors d'une visite à Moscou, jeudi 6 novembre, M. Berlusconi a qualifié le nouveau président américain de "jeune, beau et bronzé".

    Berlusconi, l'ambassadeur de Poutine

    Le premier ministre italien entretient une relation privilégiée avec son homologue russe, selon les documents obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde". Au cœur de ce lien, qui irrite la diplomatie américaine, se trouve la question gazière.

    Coup de froid sur les relations sino-norvégiennes

    "Il est difficile de maintenir des relations amicales avec la Norvège comme par le passé", déclare un porte-parole du ministère des affaires étrangères à quelques jours de la remise du prix Nobel de la paix.

    Le cofondateur et porte-parole de Wikileaks, Julian Assange, lors d'un colloque à Stockholm, en août 2010.

    La Suède n'autorise pas Assange à faire appel du mandat d'arrêt

    "Le jugement de la cour d'appel reste valable" a indiqué la Cour, concernant la demande d'arrestation du fondateur de WikiLeaks. Mais la police britannique n'a pu intervenir pour l'arrêter, car le mandat d'arrêt suédois comportait des erreurs.

    La Réserve fédérale publie la liste des bénéficiaires de ses aides

    La Fed a publié la liste des bénéficiaires des programmes d'aide mis en œuvre pour aider l'économie américaine à traverser la crise.

  • ce qui est dit et dit , wiki wasa,t'est pris en flagrant délit mensonge mon cher 1er ministre

     

    Guantanamo : Koweït dément les propos attribués à son ministre de l’Intérieur

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    Le Koweït a démenti hier que son ministre de l’Intérieur ait demandé de laisser mourir les détenus de Guantanamo, comme l’a rapporté un câble diplomatique américain cité par WikiLeaks.


    «Le ministre de l’Intérieur a démenti l’information comme un pur mensonge», a déclaré le chef de la diplomatie, cheikh Mohammad Al Sabah, aux journalistes en marge d’une conférence sur l’investissement dans l’est du Soudan. Il a ajouté que le Koweït ne disposait pas de compte-rendu de l’entretien que le ministre de l’Intérieur, cheikh Jaber Al Khalid Al Sabah, avait eu avec un diplomate américain et au cours duquel il aurait tenu ces propos. Selon ce télégramme classé «secret» daté de février 2009, cheikh Jaber avait préconisé de régler de façon radicale le sort de quatre prisonniers koweïtiens du camp de Guantanamo : «Laissez-les mourir.»

    «Nous ne sommes pas l’Arabie Saoudite, nous ne pouvons isoler ces gens dans   des camps dans le désert ou sur une île (...). S’ils sont pourris, ils sont pourris», poursuivait-il, au moment où l’Administration américaine approchait des pays susceptibles d’accueillir des détenus en instance de libération. La fermeture du camp figurait parmi les engagements du nouveau président Barack Obama. Le ministre des Affaires étrangères a affirmé qu’«il est impossible de penser que le Koweït puisse oublier ses fils (...) détenus à Guantanamo sans   procès».  L’ambassadeur des Etats-Unis, Deborah Jones, est également intervenue pour clarifier la position du gouvernement koweïtien, qui a été «cohérent dans ses demandes en faveur du retour des détenus koweïtiens de Guantanamo», selon elle.
     

  • «Il faut pas sauver le soldat Rayan»

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    Ceux qui avaient qualifié les fuites de WikiLeaks de «11 septembre bis» pour les Etats-Unis d’Amérique auront bien raison quand on voit déjà l’onde de choc produite par le déballage des mémos des réseaux diplomatiques US collectés par leurs diplomates en poste partout dans le monde. Même les pays supposés être les alliés les plus proches des Américains ont découvert, avec amertume et consternation, que leurs dirigeants n’ont pas échappé à l’œil du satellite planétaire qui plane au dessus de leurs têtes, à travers l’outil diplomatique investi de la mission secrète de noter les moindres faits, gestes et déclarations des différents acteurs susceptibles de présenter un intérêt pour la diplomatie américaine.

    Bien évidemment, le combat étant inégal, les dirigeants des grandes puissances occidentales – dont on a pu apprécier quelques morceaux choisis sur leurs personnalités, leur profil psychologique peu avenant, leur compétence jugée douteuse – ont bu docilement le calice jusqu’à la lie.Au lieu de demander des explications légitimes à qui de droit, à l’Administration américaine, sur ces pratiques où la diplomatie se confond avec l’espionnage, le coupable est tout désigné. C’est, paradoxalement, le patron de WikiLeaks, Julian Assange, qui est accusé de crime contre l’humanité, de vouloir déstabiliser le monde et les relations entre Etats. Une certitude : derrière la raison d’Etat et les intérêts nationaux qui commandent de faire le dos rond, une attitude à laquelle se sont astreints les dirigeants européens cités dans les fuites, tous les hommes politiques et publics qui ont eu les «faveurs» des mémos diplomatiques US seraient bien hypocrites de ne pas admettre, en  privé, que le procédé américain est plus qu’inamical : il constitue un grave précédent dans les relations entre Etats.

    Même si, dans une tentative désespérée on s’évertue ça et là, au niveau de l’Administration US et de ses alliés, à minimiser les conséquences de cette sombre affaire pour «sauver le soldat Rayan», le vase de Soissons est bel et bien brisé. Le secrétaire US à la Défense, Robert Gates, a dit tout haut ce que tous leurs partenaires pensent très bas : «Certains gouvernements traitent avec nous parce qu’ils nous craignent, d’autres parce qu’ils nous respectent, la plupart parce qu’ils ont besoin de nous», a-t-il concédé. Les conséquences pour la politique étrangère américaine «seront plutôt modestes» a-t-il prédit. Un optimisme qui est loin d’être partagé. Pour beaucoup, il ne fait pas l’ombre d’un doute que les relations et les usages diplomatiques entre les Etats-Unis et le reste du monde ne seront plus les mêmes à l’avenir.

    De la même manière qu’il y a eu, au niveau de la lutte antiterroriste, un avant et un après 11 septembre, il y aura inévitablement, après les révélations de WikiLeaks, une autre façon d’appréhender la diplomatie au niveau des Etats. Chaque citoyen du monde, responsable ou simple quidam, qui met les pieds dans un cadre professionnel ou personnel, dans une mission diplomatique US, voire étrangère, quel que soit le pays, «ami» ou autre, ou qui aurait affaire pour les mêmes raisons à un agent, un fonctionnaire, un diplomate américain ou étranger, devrait désormais tourner sa langue plusieurs fois, surveiller ses faits et gestes. Le monde entre dans une nouvelle ère dominée par le spectre de l’espionite.

    Omar Berbiche
  • une bien bonne initiative,ca commence bien avec les usa


    L'Algérie et les Etats-Unis signent un accord de coopération douanière

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       	L&#39;Alg&eacute;rie et les Etats-Unis d&#39;Am&eacute;rique vont renforcer&nbsp; leur coop&eacute;ration douani&egrave;re en vertu d&#39;un accord sign&eacute; jeudi &agrave; Alger entre les administrations douani&egrave;res des deux pays. &nbsp;

    zoom | © douane.gov.dz

    L'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique vont...

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    L'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique vont renforcer  leur coopération douanière en vertu d'un accord signé jeudi à Alger entre les  administrations douanières des deux pays.          

    Mohamed Abdou Bouderbala, le DG des Douanes , et l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger M. David  D. Pearce, ont paraphé les documents de l'accord en présence du secrétaire d'Etat américain adjoint à l'économie,  l'énergie et aux relations commerciales, Jose W. Fernandez.          

    Selon les termes de cet accord, les deux administrations douanières  s'engagent à renforcer leur assistance mutuelle, notamment dans la prévention,  la recherche et la répression des infractions douanières. Cette assistance est élargie aussi à "l'échange de renseignements et  d'informations sur les nouveaux modes opératoires de commission d'infractions".

    Cet accord d'entraide mutuelle porte aussi sur l'échange d'expérience  en matière de pratiques relatives aux procédures douanières, à l'informatisation et à la formation.   En outre, il devrait aider à instaurer des liens directs entre les responsables  chargés d'enquêtes et d'investigations pour mieux lutter contre le trafic de  drogue notamment, avec la possibilité d'utiliser devant les tribunaux des renseignements  reçus et des documents communiqués.  

    Se félicitant de la conclusion de cet accord, M. Pearce a pour sa part  indiqué que "l'accord conclu devrait renforcer, en plus de la coopération douanière,  les liens bilatéraux de manière générale".   Avec cet accord, les deux pays disposeront d'un cadre juridique pour  la coopération entre les services des douanes américains et algériens.

    De son côté, Bouderbala a souligné  que la mise en oeuvre de cet accord devrait "renforcer la coopération entre  les administrations des douanes des deux pays en vue de favoriser le commerce  et de lutter plus efficacement contre les infractions douanières à travers une  étroite collaboration dans la prévention, la recherche et la répression des courants de fraudes, des pratiques de blanchiment d'argent et du crime organisé".    

    El Watan
  • Boycott des audiences de la Cour suprême

    Union nationale des barreaux

    Boycott des audiences de la Cour suprême

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    zoom

    L’Union nationale des barreaux a appelé au boycott, d’une semaine, des audiences
    de la Cour suprême et du Conseil d’Etat, à partir du 5 décembre.

    C’est à l’issue d’une réunion de son conseil tenue le 6 novembre dernier que l’Union nationale des barreaux a décidé de boycotter les audiences de la Cour suprême pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’«entraves» à l’exercice du droit à la défense.
    Le président du conseil, Me Menad Bachir, a noté dans son communiqué qu’«en dépit du statut de premier partenaire de la justice, réaffirmé par le président de la République, des recommandations du ministre de la Justice relatives à la nécessité de faciliter la mission des avocats à toutes les instances judiciaires» l’Union «enregistre encore des entraves quotidiennes auxquelles font face les avocats à la Cour suprême au point de l’empêcher d’exercer sa mission de défense des droits du justiciable».


    Ces «entraves», explique-t-il, ont déjà fait l’objet «de trois lettres officielles adressées au premier président de la Cour suprême le 2 février 2009, le 7 mars 2010 et le 2 octobre 2010, restées sans réponse». Le conseil a également exprimé son «regret» de constater que l’Union des avocats «n’a pas été invitée» à la cérémonie officielle d’ouverture de l’année judiciaire 2010-2011, «ce qui constitue un acte unique dans les annales de la justice et ce, depuis l’indépendance». Selon le Conseil, «ce comportement» que le «premier président de la Cour suprême a adopté vise l’exclusion de l’institution de défense du système judiciaire pour en faire une justice sans avocat». Devant cet état de fait, le conseil de l’Union a décidé «dans un premier temps» de boycotter à partir du 5 décembre et durant une semaine les audiences de la Cour suprême et du Conseil d’Etat. C’est la première fois que l’Union des barreaux réagit en décidant d’une action extrême pour ce qu’elle juge comme étant «des entraves» à l’exercice de la profession. Néanmoins, du côté de la Cour suprême, les responsables se défendent en niant «toute manœuvre visant à mettre les bâtons dans les roues des avocats».

    Ils sont formels pour ce qui est de l’invitation de l’Union à la cérémonie officielle d’ouverture de l’année judiciaire. «Nous avons transmis des invitations et les convocations à tout le monde. Il n’y a pas de raison d’inviter le barreau d’Alger et pas l’Union qui représente l’ensemble des barreaux», a indiqué une source proche du président de la Cour suprême. En tout état de cause et eu égard à la divergence d’avis suscitée chez les avocats, beaucoup craignent que le mot d’ordre de boycott ne soit pas largement suivi.

    Salima Tlemçani
  • algerie, maroc, tunisie, irak, afghanistan,et vous les grandes puissances vous faite quoi jouer avec le monde en lui vendant des armes!!!!!! et vous vous ditent civilises' mon oeil,!!!!!!!

    Wikileaks : les américains scandalisés par les pratiques de la torture en Tunisie

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      un simple hackeur mais bon à dévoilé toute vos combines sataniques ou mazal ya bouzid mazal el kheir el goudam

       	Les am&eacute;ricains &eacute;taient scandalis&eacute;s par le recours aux pratiques de la tortures par le r&eacute;gime de Ben Ali selon un document secret mis en ligne par Wikileaks&nbsp;

    Selon un document obtenu par WikiLeaks et mis en ligne le 30 novembre dernier, l'ambassade Américaine à Tunis a exprimé en 2009 son inquiétude sur la pratique de la torture en Tunisie et évoque des pressions tunisiennes sur des chancelleries occidentales pour que celles-ci refusent d'accueillir sur son territoire des détenus tunisiens de Guantanamo. 

    Les révélations de Wikileaks commencent à distiller certaines vérités amères sur la nature horrible des régimes maghrébins. Le deuxième document révélé par Wikileaks sur la Tunisie n'est, en tout cas, nullement tendre avec le régime de Ben Ali.

    Daté du 23-06-2009,  câble diplomatique classé "secret" et "Noforn", c'est à dire "à ne pas diffuser aux ressortissants étrangers", l’ambassadeur américain à Tunis Robert F. Godec raconte les dessous des négociations secrètes que la Tunisie tenaient avec la France, l'Allemagne, le Canada et l'Italie, pour les persuader de n'accueillir aucun détenu tunisien de Guantanamo. Des négociations menées essentiellement par Abdelhafidh Herguem, secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires maghrébines, arabes et africaines, avec les représentants de ces pays à Tunis. 

    Selon le mémo américain, la Tunisie ne délivrait à ses partenaires européens qu'un seul message : "n’acceptez pas la demande des États-Unis de prendre des détenus tunisiens". Et pour cause, selon les officiels tunisiens, ces derniers représentent toujours une menace et pourront "nuire à l'image de la Tunisie dans le monde". Le secrétaire d'Etat tunisien s'est également engagé à protéger ses prisonniers que la Tunisie réclamait haut et fort contre "toutes les pratiques de la torture".   

    "Lors d'une réunion tenue le 22 Juin, un petit groupe d'ambassadeurs européens a examiné les demandes tunisiennes. Parmi les ambassadeurs, les opinions divergeaient sur les risques pour les prisonniers tunisiens, mais certains ont dit il ya une possibilité de torture ou de mauvais traitements pour les personnes accusées de terrorisme", révèle par ailleurs l'ambassade américain l’ambassadeur Robert F. Godec. 

    Selon ce mémo, les ambassadeurs européens ne se sont guère montrés très soucieux des "traitements" que pouvaient subir ces prisonniers dans les geôles  tunisiennes. D'ailleurs, au cours de cette réunion, l'ambassadeur canadien à Tunis a clairement  piqué une colère en qualifiant de "conneries" les assurances présentées par la Tunisie à ses partenaires européens. Il affirmait détenir lui-même des preuves de pratique d'actes de torture sur un prisonnier tunisien durant plusieurs mois !

    Cette attitude passive européenne a, visiblement,  choqué également l'ambassadeur américain qui souligne clairement dans ce mémo que la torture en Tunisie est systématiquement pratiquée.  Robert F. Godec se plaint également à Washington du verrouillage qu'impose le régime de Ben Ali à toutes les organisations de défense des droits de l'homme.

    "Il n'existe aucune garantie absolue contre les mauvais traitements", rappelle en dernier lieu l'ambassadeur US qui souhaite que Washington demande des "mécanismes de contrôle et de suivi" si elle se résout à transférer des détenus Tunisiens de Guantanamo en Tunisie. 

    Abderrahmane Semmar
  • wiki waka ,leakssssssss bonjour good morning el mundo!!!!!


    Vladimir Poutine et Silvio Berlusconi, en octobre 2009.

    Berlusconi, l'ambassadeur de Poutine

    Le premier ministre italien entretient une relation privilégiée avec son homologue russe, selon les documents obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde". Au cœur de ce lien, qui irrite la diplomatie américaine, se trouve la question gazière.

    Le cofondateur et porte-parole de Wikileaks, Julian Assange, lors d'un colloque à Stockholm, en août 2010.

    La Suède n'autorise pas Assange à faire appel du mandat d'arrêt

    "Le jugement de la cour d'appel reste valable" a indiqué la Cour, concernant la demande d'arrestation du fondateur de WikiLeaks. Mais la police britannique n'a pu intervenir pour l'arrêter, car le mandat d'arrêt suédois comportait des erreurs.

    WikiLeaks : Svetlana Medvedev, une première dame qui cherche "sa voie"

    Le 8 août 2008, alors que la guerre en Géorgie a commencé depuis quelques heures, l'ambassade américaine à Moscou transmet un télégramme consacré à la première dame de Russie, Svetlana Medvedev.

    Wikileaks : l'église orthodoxe, un acteur politique

    Le 28 janvier 2010, l'ambassadeur américain a rencontré l'archevêque Hilarion, qui dirige les relations extérieures de l'Eglise orthodoxe russe.

    WikiLeaks : Moscou, une ville criminelle

    L'ambassade américaine à Moscou a longuement décrit les strates de la corruption dans la capitale russe dans un télégramme du 12 février 2010.

    Vladimir Voronine, en auût 2009.

    Moldavie : dix millions de dollars pour une alliance politique

    En septembre 2009, l'ambassade des Etats-Unis rapporte une étonnante rencontre entre Marian Lupu, leader du Parti démocrate et le communiste Vladimir Voronine, chef de l'Etat sortant.

    Hugo Chavez et Mahmoud Ahmadinejad, le 20 octobre 2010 à Téhéran.

    Venezuela : les très relatives ambitions nucléaires de Hugo Chavez

    L'amitié entre le président Hugo Chavez et son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, et la signature d'un accord avec l'entreprise russe Rosatom (2008), ont déclenché l'alerte sur un éventuel programme nucléaire au Venezuela.

    Mahmoud Ahmadinejad et Hugo Chavez, le 13 janvier 2007 à Caracas.

    Quand Washington s'inquiétait de "l'intimité" entre Caracas et Téhéran

    Une des priorités de la diplomatie américaine en Amérique latine serait de contenir la présence croissante de l'Iran.

    Affaire Clotilde Reiss : l'Elysée a exagéré la médiation de la Syrie

    Selon des documents obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde", l'Elysée a cherché à accréditer l'idée que le président syrien avait joué un rôle central dans la libération de la Française arrêtée en Iran pour "espionnage".

    George W. Bush, aux côtés de Mikhaïl Saakachvili, devant le Parlement géorgien, à Tbilissi, en 2005.

    WikiLeaks : le refroidissement américain à l'égard de la Géorgie

    Les innombrables télégrammes adressés par les ambassades à Tbilissi et à Moscou, obtenus par WikiLeaks et traités par Le Monde, attestent du refroidissement de l'enthousiasme américain à l'égard de la Géorgie, après la guerre d'août 2008 contre la Russie, puis l'arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche.

    Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice se sont rencontrés à Brégançon, dans le Var, le 14 août, pour discuter de la situation en Géorgie.

    WikiLeaks : les réserves américaines sur la médiation de Sarkozy en Géorgie

    Souvent vantée comme un "exploit" de la diplomatie de Nicolas Sarkozy, la médiation entreprise par l'Elysée sur le conflit Russie-Georgie, en août 2008, a suscité des réserves des Etats-Unis.

    Le siège de la Banque mondiale à Washington.

    WikiLeaks : le travail des organisations internationales en question

    Les organisations comme le FMI, la Banque mondiale ou la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont été la cible d'un télégramme incisif, le 21 août 2009, de l'ambassade américaine à Moscou.

    Igor Setchine.

    WikiLeaks : le mystère Setchine

    Un brouillard épais entoure Igor Setchine, ancien chef adjoint de l'administration présidentielle sous Vladimir Poutine, devenu ensuite son vice-premier ministre, lorsque Dmitri Medvedev a été élu président.

    La relation entre le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine est comparée à celle de Robin et Batman dans le célèbre "comic" américain  pour souligner que c'est en fait le Premier ministre Vladimir Poutine qui détient le pouvoir en Russie.

    WikiLeaks : un état omnivore, un tandem bancal, Washington analyse le pouvoir russe

    De nouveaux documents publiés par WikiLeaks et révélés par "Le Monde" montrent que les analystes américains sont confrontés à l'opacité du pouvoir russe. Ils s'interrogent sur le partage des rôles entre MM. Medvedev et Poutine.

    Photo de la page d'accueil du site WikiLeaks qui publie des dizaines de milliers télégrammes diplomatiques américains.

    Amazon n'héberge plus WikiLeaks

    Des pressions politiques américaines auraient contraint Amazon à ne plus héberger WikiLeaks comme il le faisait depuis le début de la semaine.

    Vladimir Poutine observe le secrétaire à la défense américain Robert Gates, samedi 10 février, à la la 43ème conférence sur la sécurité, à Munich.

    WikiLeaks : Poutine raille la démocratie américaine

    Le premier ministre russe n'a pas apprécié les propos du secrétaire américain à la défense, Robert Gates, pour qui la démocratie russe a "disparu".

    Hillary Clinton et Silvio Berlusconi au sommet de l'OSCE du Kazakhstan, le 1er décembre.

    WikiLeaks : l'opération rattrapage d'Hillary Clinton au Kazakhstan

    La chef de la diplomatie américaine a notamment multiplié les déclarations flatteuses à l'égard de Silvio Berlusconi, sévèrement égratigné dans les mémos.

    Les révélations de WikiLeaks sont-elles dangereuses ?

     

    WikiLeaks est-il dangereux ?, par Martin Vidberg

    Selon ces documents top secrets, Zorro est en fait Diego De la Vega.

    WikiLeaks : les analyses des télégrammes diplomatiques, région par région

    Retrouvez l'ensemble des analyses des journalistes du "Monde" et du Monde.fr sur les télégrammes diplomatiques publiés par WikiLeaks.

    La fuite des télégrammes diplomatiques constitue "le rêve de l'historien", estime le professeur d'histoire à Oxford, Timothy Garton Ash.

    Les documents secrets révélés par WikiLeaks relèvent de l'intérêt général

    La fuite des télégrammes diplomatiques constitue "le rêve de l'historien", défend Timothy Garton Ash, professeur d'histoire à Oxford.

  • WikiLeaks/USA: un responsable nommé

    Le président Barack Obama a chargé un haut responsable de la lutte anti-terroriste, Russell Travers, d'empêcher de nouvelles fuites de documents confidentiels de l'administration américaine, à la suite de l'affaire WikiLeaks.

    M. Travers, directeur adjoint des services de partage d'information au Centre national de l'anti-terrorisme, "dirigera un effort exhaustif visant à préparer et à mettre en oeuvre les réformes de structure dont la nécessité a été mise en lumière par les fuites de WikiLeaks", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

    Le site WikiLeaks a commencé à diffuser dimanche quelques 250.000 télégrammes confidentiels de la diplomatie américaine, qui sèment l'embarras dans les chancelleries du monde entier.

    Un système de partage d'information mis en place entre les différents ministères américains à la suite des attentats du 11-Septembre a été accusé d'avoir facilité ces fuites. Le Pentagone a annoncé mardi que le fonctionnement de ce système allait être revu. WikiLeaks a également publié ces derniers mois des milliers de documents secrets de l'armée américaine sur les guerres d'Irak et d'Afghanistan.

  • WikiLeaks: les dessous de l'affaire Reiss

    AFP

    Le meilleur moyen de faire libérer des ressortissants détenus par l'Iran est de "faire du bruit" sur leur sort, ont déclaré en 2009 les autorités françaises à leurs homologues américaines, selon un télégramme américain diffusé par WikiLeaks.
    Selon ce mémo, révélé ce soir par le journal Le Monde, le conseiller de l'Elysée pour les affaires stratégiques, François Richier, et le directeur du Quai d'Orsay pour l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, Patrice Paoli, ont fait valoir à la diplomate américaine Kathleen Allegrone que le meilleur moyen d'obtenir des libérations en Iran était d'en parler.

    "Faites du bruit", lui ont-ils dit, "martelez sans cesse" dans les médias les mots "droits de l'homme fondamentaux", "innocence", "libération immédiate", rapporte le télégramme. "Le silence ne règlera rien", les Iraniens sont "maîtres en manoeuvres dilatoires" et l'arrestation d'étrangers est "une tactique iranienne familière: la prise d'otages pour le chantage politique", ont-ils ajouté.

    A cette époque, l'Iran retient depuis début juillet une lectrice française, Clotilde Reiss, accusée d'espionnage et consignée après quelques semaines de prison à l'ambassade de France à Téhéran. Au cours du même été 2009, trois randonneurs américains accusés d'espionnage ont été arrêtés en Iran et deux y sont toujours détenus.

    Clotilde Reiss a regagné la France en mai 2010. Selon d'autres télégrammes, Paris a assuré les Américains que cette libération n'avait pas donné lieu à échange avec des détenus iraniens en France. Et que l'évocation d'un rôle de la Syrie, avec laquelle la France avait entrepris un rapprochement, n'était pas fondée. "Bien sûr, nous ne savons pas si les Syriens ont fait quoi que ce soit. Mais nous les avons remerciés quand même. Cela devrait au moins semer la confusion chez les Iraniens", a ainsi indiqué François Richier aux Américains.

  • En 2006, Sarkozy aurait parlé d'engager des soldats en Irak

     

    Dès avant sa victoire à la présidentielle, Nicolas Sarkozy aurait évoqué une participation française à une force internationale en Irak, révèlent les documents fournis à cinq titres depresse par Wikileaks.
    Dès avant sa victoire à la présidentielle, Nicolas Sarkozy aurait évoqué une participation française à une force internationale en Irak, révèlent les documents fournis à cinq titres depresse par Wikileaks. Crédits photo : JIM WATSON/AFP

    Selon un télégramme diplomatique diffusé par WikiLeaks, Nicolas Sarkozy avait confié à des responsables américains, avant son élection à l'Elysée, qu'il pourrait «peut-être» envoyer des soldats français en Irak dans le cadre d'une force internationale.

    Nicolas Sarkozy salué par les diplomates des Etats-Unis comme «viscéralement pro-américain», et qui annonce ses ambitions présidentielles à un responsable américain en avant-première. Telles sont les nouvelles révélations des documents diplomatiques confidentiels fournis par le site Wikileaks au site internet du Monde. Le chef de l'Etat aurait également envisagé dès 2006, soit avant son élection, d'envoyer des troupes françaises en Irak dans le cadre d'une «force internationale».

    Cette possibilité a été évoquée par Nicolas Sarkozy lors d'une rencontre à Paris avec le ministre de la Justice de George W. Bush. «Sarkozy a déclaré que la France et la communauté internationale allaient devoir aider les Etats-Unis à résoudre la situation en Irak. Peut-être en remplaçant l'armée américaine par une force internationale», écrit l'ambassadeur des Etats-Unis en France dans son compte-rendu.

     

    Le veto, «injustifiable» et «excessif»

    Dans les mémos publiés mardi soir, les diplomates américains dépeignent un Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, hostile à l'invasion de l'Irak par les Etats-Unis en 2003. Mais, toujours selon eux, il n'approuve pas non plus l'opposition frontale manifestée contre cette opération par le président de l'époque, Jacques Chirac, et son ministre des Affaires étrangères Dominique de Villepin. «Affirmant que c'est quelque chose que lui ‘ne ferait jamais', il a évoqué l'utilisation, par Chirac et Villepin, du veto de la France au Conseil de sécurité (de l'ONU) contre les Etats-Unis en février 2002 comme étant une réaction injustifiable et excessive», indique un message diplomatique du 1er août 2005.

    D'autres documents révèlent par ailleurs que Nicolas Sarkozy avait annoncé dès le 1er août 2005 aux Américains qu'il serait candidat à l'élection présidentielle de 2007. Soit plus d'un an avant son annonce officielle aux Français, le 29 novembre 2006.

    Quant aux messages adressés à Barack Obama en prévision de sa première rencontre avec le chef d'Etat français en tant que président des Etats-Unis, ils sont extrêmement positifs. «Votre visite intervient à un moment historique», écrit un diplomate, avant que les deux hommes ne se voient le 3 avril 2009 à l'occasion d'un sommet de l'Otan à Strasbourg. «Nicolas Sarkozy est le président français le plus pro-américain depuis la Seconde guerre mondiale, il est actuellement le dirigeant le plus influent en Europe», poursuit-il.

    L'ambassadeur prévient que Nicolas Sarkozy est «un pragmatique brillant, impatient, non diplomate, imprévisible, charmant, innovant» pour lequel «le rapport personnel a un impact» sur la relation politique, rapporte Le Monde en se fondant sur les documents de WikiLeaks. Il ajoute que le président français «espère un contact régulier intense» avec Barack Obama.

     

    «Frénétique» et «impulsif»

    Le président de la République ne fait toutefois pas seulement l'objet de louanges. Son «mauvais caractère» est souligné, et il est parfois décrit comme «frénétique» ou «impulsif». Des documents remis par Wikileaks au quotidien britannique The Guardian évoquent pour leur part un homme rendu «irritable» et «imprévisible» par son divorce avec Cécilia en 2007. Le battage médiatique autour de son remariage peu de temps après avec le top-model Carla Bruni ont fait chuter sa cote de popularité, analysent encore les diplomates américains. D'autres documents publiés ces derniers jours l'avaient présenté comme «autoritaire» et «susceptible».

    Les Américains s'intéressent aussi à «l'héritage juif» de Nicolas Sarkozy, en référence à son grand-père maternel, et s'interrogent, au début de son mandat, sur l'impact que cela peut avoir sur «le traditionnel centre de gravité pro-arabe» de la France dans sa politique au Proche-Orient. «L'héritage juif de Sarkozy et son affinité pour Israël sont célèbres», note l'ambassade qui considère aussi qu'avec Bernard Kouchner, le président français nommait en 2007 «le premier ministre des affaires étrangères juif de la Ve République».

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    » WikiLeaks : les Etats-Unis relativisent l'impact des fuites

    » La diplomatie mondiale ébranlée par WikiLeaks

    » Les révélations de WikiLeaks embarrassent aussi la France

  • Commerce : assainissement ou et bureaucratisation ?

    Par : Mustapha Hammouche

    De l’argent frais va être injecté dans des entreprises publiques. La mesure devrait, dit-on contribuer à “porter la part de l’industrie de 5% à 10% en 2014”. L’argent du pétrole, qui sert déjà à financer toutes sortes d’équipements à fonds perdus, le différentiel du taux de change à l’importation et le déficit du pouvoir d’achat, servira, une nouvelle fois, à entretenir des taux de croissance et d’industrialisation fictifs.
    L’essentiel de la rente est dépensé en compensation du non-développement dans la perspective d’assurer un niveau de fonctionnement et de consommation qui limite les manifestations de la panne de croissance. L’État payeur s’inquiète de ne pouvoir s’assurer le contrôle des ressources libérées et vise, à travers ses plus récentes décisions, sur le contrôle des opérations financières, grandes ou petites, à limiter les dégâts en matière de gaspillage de la rente.
    Les restrictions introduites par la loi de finances complémentaire n’ont, apparemment pas assuré un niveau d’économie de devises suffisant. Le gouvernement s’attelle visiblement à une recherche systématique de “niches d’économie” dans tous les
    secteurs. À titre d’exemple, le ministère de la Santé est en passe de se transformer en ministère du Commerce du médicament, tant il s’occupe essentiellement de tenter de “raccourcir” le circuit commercial des produits pharmaceutiques et d’élaguer la nomenclature des médicaments autorisés à l’importation, de sorte qu’on perçoit si peu d’échos sur les autres aspects de la mission de santé publique.
    Dans ce contexte où, faute de maîtrise de l’assiette fiscale et des flux financiers liés à l’activité économique, ce sont les opérateurs économiques et commerciaux qui sont déclarés suspects de fraude. On innove alors en instituant un registre de commerce renouvelable tous les deux ans. À commencer par les registres d’import-export et de gros, nous dit le ministre du Commerce dans une interview accordée au site tsa-algerie. “Certains détenteurs s’en servent pour s’adonner à des pratiques illégales comme l’évasion fiscale et la tromperie sur la qualité” ; c’est ainsi que Benbada justifie la précarisation administrative de l’activité commerciale. Quel pouvoir de négociation peut avoir, en effet, un importateur qui, en plus d’être contraint au crédit documentaire, dispose d’un registre de commerce provisoire ?!
    Selon le ministre, le registre “constitue l’une des sources principales de beaucoup d’opérations de fraude”. Alors, faut-il sévir en priorité contre les commerçants enregistrés et oublier le commerce informel qui étend son emprise sur près de 30 % de l’offre nationale ?
    Or, de l’aveu même du ministre, c’est  “l’administration qui n’arrive pas à faire le suivi complet du registre de commerce”. Si elle ne peut gérer un registre statique, fait de créations et de radiations d’activités, comment pourra-t-elle gérer un registre dynamique où les inscriptions devront être régulièrement réactualisées ?
    On peut se méfier du marché en ce qu’il favorise ses règles objectives et en ce qu’il dissout une part du pouvoir d’allocations de ressources de l’administration. La bureaucratie étant source de surcoûts économiques et sociaux, il n’est peut-être pas bon de confondre réglementer et bureaucratiser.

  • “Le climat d’affaires en Algérie est excellent” et berlusconi mafioso comment il va!!!!!!!

     

    Andrea Cleani, homme d’affaires italien, à Liberté

    Par : Farid Belgacem

    Notre interlocuteur estime que le feed-back a été non seulement immédiat, mais “d’un niveau extraordinaire” au vu de la qualité des 30 partenaires que la délégation italienne a rencontrés à Alger.

    “L’Italie est le second partenaire économique et commercial de l’Algérie après la France. Nous avons rencontré plus de 30 hommes d’affaires issus de différents secteurs d’activité, notamment ceux qui exercent dans le bâtiment et le bois. Nous sommes très contents au vu de l’impact de cette rencontre qui, j’estime, donnera lieu à d’autres partenariats sans exclusive.” Cette déclaration émane d’Andrea Cleani, représentant de la firme italienne Fantoni, un groupe familial spécialisé dans la production de panneaux en bois. Notre interlocuteur, qui a séjourné à Alger, faisait partie d’une délégation de la Fédération italienne des industries du bois (Federlegno) qui a eu à rencontrer plusieurs entreprises algériennes privées et une autre publique. Une rencontre organisée en partenariat avec l’Institut italien pour le commerce extérieur (ICE), bureau pour la promotion des échanges de l’ambassade d’Italie, et qui a permis à cet homme d’affaires d’apprécier à sa juste valeur le climat d’affaires qui prévaut dans notre pays. “Il est vrai que le problème de la congestion du port se pose encore en Algérie. Mais à part ça, nous n’avons relevé aucune anomalie, surtout au niveau des banques avec lesquelles nous avons eu à traiter”, dira M. Cleani. Celui-ci reviendra longuement sur les opportunités commerciales intéressantes entre les deux pays, mais surtout du niveau des visiteurs aux rencontres B2B des 8 entreprises italiennes opérant dans l’industrie du bois avec les sociétés algériennes. “Le secteur du bâtiment nous intéresse tant. Et tout ce qui gravite autour de ce segment porteur nous intéresse également. Il est temps d’aller de l’avant et d’intégrer ces programmes dans une dynamique à long terme. Les relations entre l’Algérie et l’Italie sont excellentes sur tous les plans. Sur ce, nous avons décidé de promouvoir cette opération d’envergure au plan Méditerranée. Nous comptons également rééditer cette expérience l’année prochaine et multiplier les opportunités pour tisser un réseau de partenaires à même de valoriser les économies et les activités commerciales des deux pays”, explique encore M. Cleani. Il faut rappeler que le volume des importations algériennes de l’Italie, pour tous types de mobiliers italiens, ont atteint, en 2009, plus de 36 millions d’euros soit une augmentation de 74% par rapport à l’année 2008. Au vu des opportunités dégagées et des secteurs ciblés lors de ces rencontres, ce chiffre connaîtra, sans doute, une croissance au niveau des deux rives.

  • le gendarme du monde souffre de migraine!!!!!!!!


     

    La Maison-Blanche mène la «contre-offensive»

    WikiLeaks ou le cauchemar de Washington

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    zoom

    L’afflux des télégrammes confidentiels a dû donner à la secrétaire d’Etat américaine d’effroyables migraines. Washington aura beau se démener pour redorer son image, le mal est grand.

    Les diplomates américains sont-ils encore dignes de confiance après la divulgation des documents par WikiLeaks ? Les missives des diplomates et les appréciations – peu flatteuses – formulées sur les chefs d’Etat donnent une piètre image de la politique étrangère américaine. Le département d’Etat américain a bien essayé de limiter les dégâts, mais a été vite dépassé  par le cours des événements, au point où le président vénézuélien, Hugo Chavez, demande à Hillary Clinton de «démissionner».
    L’afflux des télégrammes confidentiels (câbles en anglais) a dû donner à la secrétaire d’Etat américaine d’effroyables migraines. Washington tente désormais de mener une contre-offensive, en ordonnant un passage en revue des procédures de sécurité pour éviter de nouvelles révélations de documents sensibles.


    «Tout échec à protéger les informations classées (...) est inacceptable et ne sera pas toléré», a affirmé le directeur du bureau du budget de la Maison-Blanche, Jacob Lew. Le ministre américain de la Justice, Eric Holder, a rappelé qu’une enquête pénale était «en cours» sur la publication par le site internet WikiLeaks de milliers de documents américains confidentiels. Il a précisé que si le droit américain n’avait pas forcément prévu ce type de poursuites, «nous ferons en sorte de combler ce manque».   
    Selon la presse américaine, l’enquête se concentre sur Bradley Manning, ancien analyste du renseignement militaire, actuellement en détention. Il est accusé d’avoir organisé la fuite de la vidéo d’une attaque menée en 2007 par un hélicoptère des forces américaines en Irak qui avait fait une dizaine de morts.


    La Maison-Blanche a, par ailleurs, chargé les agences gouvernementales de renforcer leurs procédures pour sécuriser leurs documents secrets. Les nouvelles procédures visent notamment à faire en sorte que «les utilisateurs n’aient pas un accès plus large que nécessaire à leurs missions effectives» et restreignent le traitement  des documents classés.  L’homme par qui le scandale arrive, Julian Assange, le fondateur du site internet WikiLeaks, devient ainsi l’ennemi numéro un de la plus grande puissance mondiale.
    Mais si les condamnations internationales, émanant aussi bien des amis que des détracteurs des Etats-Unis, ont été nombreuses, certains pays – comme l’Equateur – se disent prêts à accueillir Assange et à lui accorder un permis de résidence en Equateur, «sans aucun problème ni aucune condition».


    «Cablegate»


    La secrétaire d’Etat américaine, qui a atterri hier à Astana, au Kazakhstan, devra déployer tous ses talents de diplomate pour faire oublier le «cablegate». Les hasards du calendrier sont parfois cruels : elle se rendra ensuite à Bahrein pour un discours sur le rôle des Etats-Unis dans la région et les ambitions nucléaires de l’Iran, un  sujet largement discuté dans les missives diplomatiques divulguées sur Internet par WikiLeaks. Dans ses interventions médiatiques, Hillary Clinton ne trouve pas de mots assez durs pour qualifier les fuites des câbles américains : ce sont, à ses yeux, des «crimes», visant «toute la communauté internationale» et qui «sabordent les relations pacifiques entre les nations». «La politique étrangère officielle américaine n’est pas telle que définie par ces messages», plaide-t-elle. Washington aura beau se démener pour redorer son image, le mal est grand. Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a indiqué qu’il allait aborder la question des notes diplomatiques américaines, révélées par le site internet WikiLeaks, qui le mettent en cause  avec la secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

    Les télégrammes diplomatiques obtenus par le site internet révèlent notamment que le ministre turc des Affaires étrangères est qualifié «d’exceptionnellement dangereux» par un informateur des diplomates américains en poste à Ankara qui les met en garde contre son influence islamiste sur le  Premier ministre turc, Tayyip Erdogan.
     C’est, surtout, l’image du président américain qui risque d’être sérieusement écornée. Le quotidien britannique The Telegraph se demande si la fuite des télégrammes ne va pas mettre à mal l’image de «Nice Guy» de Barack Obama.  Lundi soir, le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, soulignait que «le président était pour le moins mécontent quand il a été informé la semaine dernière de la publication prochaine de
    250 000 notes diplomatiques américaines».
    Le cauchemar des dirigeants américains risque de se prolonger. Vu la masse de documents annoncés, à raison de 230 documents par jour, il faudrait 1092 jours, soit 3 ans pour publier l’ensemble des informations.

    Amel Blidi
  • Téhéran découvre une étoile de David dans son aéroport!!!!!! surprise ahmedo.

    L'étoile de David figure au centre du quartier général de la compagnie nationale Iran Air.
    L'étoile de David figure au centre du quartier général de la compagnie nationale Iran Air.

    Le symbole du judaïsme est visible sur le toit d'un immeuble de la compagnie nationale Iran Air. Il a été découvert grâce à Google Maps.

    Depuis plus de trente ans, les avions qui se posent à l'aéroport international de Téhéran survolent un des symboles du judaïsme. Ce week-end, des médias iraniens ont découvert qu'une étoile de David figure sur le toit du quartier général de la compagnie nationale Iran Air. Sur les photos aériennes de Google Maps, l'étoile d'une dizaine de mètres apparaît clairement au centre de ce bâtiment, situé en plein cœur de l'aéroport Mehrabad.

    La présence de cette étoile de David sur un immeuble iranien a une explication historique, ont rapporté des médias iraniens, ce qui suggère que la réalisation est délibérée. L'immeuble d'Iran Air aurait été conçu avant la révolution islamique de 1979 par des architectes israéliens, à une époque où le régime du Shah d'Iran collaborait avec Israël, et ne menaçait pas l'État hébreu de destruction. Israël vendait alors des armes à l'Iran et des vols reliaient régulièrement Téhéran et Tel Aviv, rappelle le Jerusalem Post.

    Ce vestige architectural prend aujourd'hui une toute autre signification. «Il est intéressant de remarquer que trente-deux ans après le succès de la révolution [islamique], cette étoile symbole du sionisme n'a pas encore été retirée de cet immeuble», a réagi un site iranien d'information local cité par Yedioth Ahronoth, le quotidien le plus lu d'Israël. Des appels ont été lancés pour faire retirer l'étoile, rapporte encore le journal.

    Dans le monde, les images de Google Maps ont conduit à d'autres découvertes polémiques et à des imbroglios diplomatiques. Il y a peu, une frontière mal tracée a causé un incident entre le Costa-Rica et le Nicaragua. En Iran, des croix gammées avaient déjà été repérées dans le jardin d'une université de Bandar Abbas. Le cas le plus fameux reste celui d'un immeuble de la Navy qui, vu de haut, a aussi la forme d'une croix gammée.

  • countersrike en direct !!!!! civil pas possible ,quel coeur,monstre que vous ete .


    wikileaks : attaque meurtrière sur des civils irakiens
    envoyé par AmnestyBE. - L'info internationale vidéo.

  • wikileaks à demain d'autres révelation peut etre!!!!!!

     

    Vladimir Poutine observe le secrétaire à la défense américain Robert Gates, samedi 10 février, à la la 43ème conférence sur la sécurité, à Munich.

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    WikiLeaks : les analyses des télégrammes diplomatiques, région par région

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    La fuite des télégrammes diplomatiques constitue "le rêve de l'historien", estime le professeur d'histoire à Oxford, Timothy Garton Ash.

    Les documents secrets révélés par WikiLeaks relèvent de l'intérêt général

    La fuite des télégrammes diplomatiques constitue "le rêve de l'historien", défend Timothy Garton Ash, professeur d'histoire à Oxford.

    Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, en meeting à Lille, jeudi 3 mai 2007.

    La popularité de Ségolène Royal en 2006 était une "hallucination collective", selon DSK

    Le phénomène Royal a été évoqué par Dominique Strauss-Kahn, le 16 mai 2006, au cours d'une visite à l'ambassade américaine à Paris, rapportée dans un télégramme obtenu par WikiLeaks et révélé par "Le Monde".

    Julian Assange, le porte-parole de WikiLeaks, demande la parole lors d'une réunion entre des ONG et le département d'Etat américain, le 5 novembre à Genève.

    Cryptome, Secrecy News, des alternatives à WikiLeaks

    Hormis WikiLeaks, une poignée d'autres sites, moins médiatiques, se sont spécialisés dans la révélation de documents confidentiels sur le Web.

    Photo de la page d'accueil du site WikiLeaks qui publie des dizaines de milliers télégrammes diplomatiques américains.

     

    Des fuites sur tout, tout le monde, et partout

    On peut trouver presque tout ce qu'on veut dans les documents diplomatiques américains obtenus par WikiLeaks.

    Les notices rouges sont diffusées par Interpol à ses 188 pays membres pour demander l'arrestation et l'extradition de suspects.

    Un mandat d'arrêt international lancé contre Julian Assange

    Interpol a indiqué, mardi 30 novembre, avoir émis un mandat d'arrêt international à l'encontre de Julian Assange.

    Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks,

    Julian Assange, fondateur médiatique de WikiLeaks, l'icône traquée

    Au printemps, le fondateur de WikiLeaks, était célébré dans le monde entier comme le nouveau héros planétaire de la liberté d'expression. Aujourd'hui, c'est un homme traqué qui se cache quelque part en Angleterre.

    Le 16 septembre 2007, cinq gardes privés américains, salariés par Blackwater, ouvraient le feu en plein centre de Bagdad. La photo a été prise sur les lieux de la fusillade huit jours après.

    Irak : les "ex" de Blackwater sont désormais employés par DynCorp

    Le 16 septembre 2007, cinq gardes privés américains, mercenaires salariés par Blackwater, la plus puissante firme de sécurité privée au monde, ouvraient le feu en plein centre de Bagdad. Bilan : 17 morts et 24 blessés.

    MM. Bush et Sarkozy à Kennebunkport (Maine), le 11 août 2007.

    WikiLeaks : Nicolas Sarkozy, "l'Américain"

    De nouveaux documents publiés par WikiLeaks et révélés par "Le Monde" montrent la fascination réciproque entre le président français et les Américains. Avant d'être élu, M. Sarkozy avait évoqué l'éventualité d'engager la France en Irak.

    Une patrouille de l'armée pakistanaise.

    WikiLeaks : le "cauchemar" nucléaire de M. Obama

    Des documents publiés par WikiLeaks et révélés par "Le Monde" montrent que la hantise de Washington est de voir un jour l'arme nucléaire pakistanaise tomber entre les mains d'islamistes.

    Le général Ashfaq Kayani (à droite) en négociation avec le secrétaire américain à la défense, Robert Gates (à gauche), au quartier général de l'armée pakistanaise, à Rawalpindi, le 21 janvier 2010.

    WikiLeaks : le Pakistan, un allié inconfortable dans la "guerre contre la terreur"

    Selon les diplomates américains, les Pakistanais vivent dans la crainte d'être abandonnés par les Etats-Unis une fois que ceux-ci auront atteint leur objectif : l'éradication des talibans.

    Julian Assange, le porte-parole de WikiLeaks, demande la parole lors d'une réunion entre des ONG et le département d'Etat américain, le 5 novembre à Genève.

    WikiLeaks : une transparence qui fait débat

    La publication de télégrammes par plusieurs médias, dont "Le Monde", obtenus par WikiLeaks, a suscité des commentaires sur le rôle de la transparence en diplomatie.

    Julian Assange à Stockholm, samedi 14 août.

    WikiLeaks : M. Assange saisit la Cour suprême suédoise

    Le cofondateur de WikiLeaks conteste, mardi 30 novembre, le mandat d'arrêt lancé à son encontre par la justice suédoise dans une affaire de viol.

    WikiLeaks : "La diplomatie américaine devra rétablir la confiance"

    Dans un chat au Monde.fr, l'ambassadeur Yves Aubin de la Messuzière estime que les fuites obtenues par WikiLeaks soulignent des différences entre diplomatie française et américaine.

    Les documents de WikiLeaks sont "utiles et passionnants"

    Alain Frachon, directeur éditorial du "Monde", explique que les notes diplomatiques américaines dévoilées par "Le Monde" constituent bien une révélation.

    Alain Frachon, directeur éditorial du "Monde", explique que les notes diplomatiques américaines révélés par "Le Monde" constituent bien une révélation.

    L'Iran et les Arabes : l'éclairage de WikiLeaks

    La terreur que Téhéran inspire aux régimes arabes est telle que ceux-ci sont, quasi unanimes, les premiers à presser les Etats-Unis d'user de tous les moyens, y compris la force, pour arrêter le programme nucléaire iranien.

    Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours au Parlement turc à Ankara, le 29 juin 2010.

    WikiLeaks : Erdogan jugé autoritaire et sans vision

    L'homme qui dirige le plus important pays musulman allié des Etats-Unis est décrit par les diplomates américains comme un islamiste autoritaire mais sans vision.

    Nicolas Sarkozy à Lisbonne, le 20 novembre 2010.

    L'OTAN fustige l'irresponsabilité de WikiLeaks

    Le secrétaire américain à la défense Robert Gates a estimé que les fuites, bien qu'embarrassantes, avaient des conséquences "assez modestes" pour la politique américaine.

    Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks,

    Une grande banque américaine, prochaine cible de WikiLeaks

    Dans un entretien à "Forbes" Julian Assange, prévient que WikiLeaks publiera début 2011 des documents compromettants pour la direction d'une "grande banque américaine".

    WikiLeaks, vu par Martin Vidberg

    Les Etats-Unis sécurisent leurs données

    Martin Vidberg revient sur la fuite de télégrammes diplomatiques américains.

    Le président haïtien René Preval, le 30 juin 2010.

    Haïti : René Préval, un président "têtu et soupçonneux"

    En 2009, avant le séisme qui allait ravager Haïti, une note diplomatique peu élogieuse, obtenue par WikiLeaks et examinée par "Le Monde", était consacrée au président René Préval.

    Cristina Kirchner, présidente de la République argentine.

    Argentine : les doutes lancinants de Mme Clinton sur la santé des Kirchner

    De nombreux documents obtenus par WikiLeaks décrivent l'état psychologique de l'ancien président argentin et son attitude souvent "erratique".

    Des officiers nord-coréens célèbrent dans un stade de Pyongyang le succès d'un test nucléaire en mai 2009.

    WikiLeaks : décoder la Corée du Nord à l'aune de la transition dynastique

    Les diplomates américains consultent beaucoup pour tenter de décrypter les évolutions du régime de la Corée du Nord, selon les documents obtenus par WikiLeaks.

    Les conditions de captivité dans le camp de Guantanamo font toujours polémique.

    L'embarras de Washington au sujet des anciens détenus de Guantanamo

    La décision annoncée par Barack Obama de fermer "aussitôt que possible" le centre de Guantanamo a suscité d'autant plus de réactions diplomatiques à travers le monde que Washington a approché plusieurs pays susceptibles d'accueillir des détenus en instance de libération.

    Un détenu de Guantanamo.

    Wikileaks : quand la France négociait avec les Etats-Unis le sort de détenus de Guantanamo

    Les mémos obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde" racontent la négociation entre la France et les Etats-Unis sur l'accueil des détenus de Guantanamo.

    Des soldats surveillent la Tour Eiffel, le 20 septembre 2010.

    Wikileaks : comment Washington voit la lutte contre le terrorisme en France

    La diplomatie américaine se félicite de la coopération avec la France en matière antiterroriste, selon des mémos obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde".

    Une femme marche devant une peinture murale peinte sur le mur de l'ancienne ambassade américaine à Téhéran.

    Août 1979 : un télégramme de l'ambassade américaine à Téhéran

    Un télégramme diplomatique américain se penche, le 13 août 1979, sur la "psychologie persane".

    Barack Obama à la Maison Blanche, le 27 janvier 2010.

    Pour Washington, les révélations de WikiLeaks sont "un crime grave"

    Hillary Clinton a exprimé ses "profonds regrets" aux pays concernés par les fuites de notes diplomatiques américaines.

    La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, le 29 novembre, au lendemain de la publication de documents secrets de la diplomatie américaine.

    Les principales révélations des "fuites" de WikiLeaks

    "Le Monde" continuera de publier dans les prochains jours des articles analysant les documents diplomatiques obtenus par WikiLeaks. Petit récapitulatif des informations déjà divulguées.

    WikiLeaks : "A Washington, les mines sont graves"

    Revue de presse quotidienne des JT de la mi-journée.

    La victoire des républicains au Sénat a imposé des contraintes sur les mesures que souhaite prendre Obama.

    Le président d'Azerbaïdjan, Ilham Aliev (à droite) et le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili, lors d'une rencontre à Bakou (Azerbaïdjan), le 24 mai 2005.

    WikiLeaks : les inquiétudes de l'Azerbaïdjan

    La république, frontalière de l'Iran, s'inquiète de toute déstabilisation régionale dans le cadre de la crise autour du programme nucléaire iranien.

    Dans un chat sur LeMonde.fr, Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du "Monde", et Rémy Ourdan, grand reporter du quotidien, expliquent la portée des documents diplomatiques secrets américains obtenus par le site WikiLeaks.

    WikiLeaks : "Il est trop tôt pour évaluer l'impact des ces révélations"

    Dans un chat sur LeMonde.fr, Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du "Monde", et Rémy Ourdan, grand reporter du quotidien, expliquent la portée des documents diplomatiques secrets américains obtenus par le site WikiLeaks.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le mercredi 13 octobre 2010

    "Le meilleur cadeau d'anniversaire que Ahmadinejad pouvait imaginer"

    Un télégramme publié par WikiLeaks révèle la réaction française à un rapport américain de 2007, relativisant l'avancée du nucléaire iranien.

    Bernard Kouchner et Nicolas Sarkozy, en septembre 2008

    WikiLeaks : quand la France exagérait le rôle de la Turquie auprès de l’Iran

    Dans un télégramme américain de novembre 2009, publié par WikiLeaks, un diplomate israélien accuse Paris d'avoir fait un "résumé inexact" d'un de ses briefings.

    Le président russe Dmitri Medvedev lors d'un discours au Kremlin à Moscou, le 5 octobre 2010.

    WikiLeaks: Medvedev et sa "frustration" sur l'Iran

    "Medvedev admet qu'il ne sait pas qui prend les décisions à Téhéran maintenant", assure un télégramme diplomatique obtenu par WikiLeaks.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad le 14 octobre.

    Nétanyahou : "Il y a consensus pour dire que l'Iran est la menace"

    "Israël n'a subi aucun dommage à la suite des publications de WikiLeaks", a affirmé lundi le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, lequel a même estimé que le pays en sortait renforcé dans ses prises de position contre l'Iran.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le mercredi 13 octobre 2010

    WikiLeaks et la peur de l'Iran

    S'il y a bien un enseignement à tirer des quelques 250 000 télégrammes diplomatiques américains du site Wikileaks, c'est que la République islamique d'Iran fait peur, et bien au delà de ses traditionnels "ennemis".

    Les dirigeants du G5 et du G8 posent ensemble, le 9 juillet 2009

    WikiLeaks: "La diplomatie américaine devra rétablir la confiance"

    Dans un chat au Monde.fr, Yves Aubin de la Messuzière, ancien ambassadeur français, relativise les conséquences des fuites obtenues par WikiLeaks mais s'étonne que les documents américains soient si accessibles.

    Certains des dirigeants mondiaux évoqués dans les câbles diplomatiques révélés par WikiLeaks.

    Les révélations de WikiLeaks en quelques phrases-clés

    "Il faut couper la tête du serpent" iranien, la Russie est un "Etat mafieux", "Chavez est fou"... petit tour d'horizon des révélations de WikiLeaks en quelques phrases-clés.

    Dans un chat sur LeMonde.fr, Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du "Monde", et Rémy Ourdan, grand reporter du quotidien, expliquent la portée des documents diplomatiques secrets américains obtenus par le site WikiLeaks.

    WikiLeaks : "Il est trop tôt pour évaluer l'impact des ces révélations"

    Dans un chat sur LeMonde.fr, Sylvie Kauffmann, directrice de la rédaction du "Monde", et Rémy Ourdan, grand reporter, expliquent la portée des documents obtenus par WikiLeaks.

    Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy.

    Wikileaks : pour Paris, le régime iranien est "fasciste"

    Selon un document de Wikileaks révélé par "Le Monde", Paris a dialogué avec un conseiller du "Guide suprême", Ali Khamenei, pendant l'été 2007.

    Détail de l'interface du Guardian, créée pour naviguer au sein des documents et articles en lien avec les mémos publiés par Wikileaks.

    WikiLeaks : où chercher les mémos ?

    Le site WikiLeaks a commencé à publier dimanche soir une partie des 251 287 documents en sa possession. Plusieurs sites ont créé des interfaces pour faliciter les recherches.

    Dans les rues de Beyrouth, le 13 octobre 2010, des supporteurs du Hezbollah accueille avec enthousiasme Mahmoud Ahmadinejad, en visite officielle de deux jours au Liban.

    Wikileaks : Les liens entre Téhéran et le Hezbollah

    Selon un câble diplomatique américain révélé par WikiLeaks, l'Iran a utilisé des ambulances du Croissant-Rouge iranien pour acheminer des armes et des agents au Liban durant la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah libanais.

    Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, le 14 août à Stockholm.

    WikiLeaks : les diplomates et les voyeurs

    Le zapping radio, chaque jour à midi, tout ce qu'il ne fallait pas rater des matinales radio.

    Outre Google, les réseaux de l'administration américaine, des alliés des Etats-Unis, et du dalai-lama auraient été piratés par la Chine dès 2002.

    WikiLeaks : Pékin aurait commandité le piratage de Google

    Dans un câble diplomatique révélé par WikiLeaks, l'ambassade américaine en Chine cite une source chinoise selon laquelle le régime communiste serait à l'origine du piratage de Google début 2010. Les réseaux de l'administration américaine ainsi que de pays alliés auraient aussi été piratés depuis 2002.

    WikiLeaks : portraits acides des leaders mondiaux

    Parmi les milliers de documents mis en ligne par WikiLeaks, on trouve des portraits peu flatteurs de dirigeants, alliés ou non, des Etats-Unis. Florilège des jugements les plus édifiants.

    Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien est décrit comme un dirigeant incapable et inefficace. Il ne se reposerait "pas suffisamment en raison de son goût prononcé pour la fête".

    Le président Nicolas Sarkozy et son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, le 10 septembre 2010.

    Paris vu de Washington

    Parmi les documents révélés par WikiLeaks, certains concernent la France et le conseiller diplomatique de l'Elysée Jean-David Levitte. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, est aussi cité.

    Entrée de l'ambassade américaine à Berlin, le 29 novembre 2010.

    WikiLeaks : l'Iran dénonce "une campagne de guerre d'information"

    Les câbles diplomatiques récupérés par WikiLeaks et publiés par plusieurs journaux, dont "Le Monde", mettent Washington et d'autres capitales dans l'embarras.

    La diplomatie et la confidentialité

    Les Etats-Unis regrettent la divulgation des documents secrets par le site Wikileaks. Le représentant de Washington à Paris, Charles Rivkin, souligne que "les diplomates doivent pouvoir mener des discussions franches."

    L'ayathollah iranien Ali Khamenei, Guide suprême, en mars 2010.

    Wikileaks : comment Washington observe Téhéran

    Il ressort de certains documents obtenus par WikiLeaks et révélés par "Le Monde" que la complexité et l'opacité du régime iranien restent un énigme pour les Américains.

    Bradley Manning est désormais soupçonné d'être impliqué dans les fuites qui ont permis au site Wikileaks de diffuser des dizaines de milliers de documents confidentiels.

    Bradley Manning, un militaire désoeuvré à l'origine des plus grandes " fuites " de l'histoire des Etats-Unis.

    Officiellement, nul ne sait qui a fourni à WikiLeaks les 250 000 documents diplomatiques dont la publication a commencé le 28 novembre, mais les autorités américaines détiennent un suspect : Bradley Manning, un militaire américain âgé de 23 ans.

    Le conseil de sécurité de l'ONU, le 13 avril 2009.

    Wikileaks : les ordres de Washington aux diplomates américains

    Les télégrammes publiés par Wikileaks éclairent la manière dont Washington utilise ses représentations diplomatiques à des fins de renseignement.

    Une foule immense a agité les drapeaux iraniens, libanais et la bannière jaune du mouvement chiite Hezbollah.

    Wikileaks : La peur des pays arabes face à l'Iran

    Les documents de Wikileaks montrent l'inquiétude du monde Arabe face aux agissements du régime iranien.

    Sur la France, les télégrammes montrent comment M. Sarkozy et ses conseillers critiquaient la politique étrangère de Jacques Chirac devant les Américains.

    WikiLeaks : dans les coulisses de la diplomatie américaine

    Le site spécialisé dans la diffusion de documents officiels WikiLeaks a obtenu 250 000 télégrammes diplomatiques, venus du département d'Etat à Washington et de toutes les ambassades américaines dans le monde. "Le Monde" y a eu accès.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad le 14 octobre.

    Wikileaks : Comment Israël a poussé Washington à la fermeté

    Les documents livrés par Wikileaks éclairent la stratégie d'Israël vis-à-vis de Washington dans la gestion du dossier iranien.

    Photo de la page d'accueil du site WikiLeaks qui publie des dizaines de milliers télégrammes diplomatiques américains.

    Pourquoi "Le Monde" publie les documents WikiLeaks

    "Le Monde" publie avec "The New York Times" et trois autres journaux européens ("The Guardian", "Der Spiegel" et "El Pais"), des documents diplomatiques américains secrets mis à sa disposition par le site WikiLeaks.

  • batman et robin raille la démocratie américaine

    WikiLeaks : Poutine raille la démocratie américaine

     

     

     

    Vladimir Poutine observe le secrétaire à la défense américain Robert Gates, samedi 10 février, à la la 43ème conférence sur la sécurité, à Munich.

    Vladimir Poutine observe le secrétaire à la défense américain Robert Gates, samedi 10 février, à la la 43e conférence sur la sécurité, à Munich.AP/FRANK AUGSTEIN

    La Russie n'a pas vraiment digéré un des mémos diffusés par WikiLeaks qui révèle que le secrétaire américain à la défense Robert Gates considère la démocratie russe comme "disparue". Le premier ministre, Vladimir Poutine, l'a fait savoir dans un entretien à CNN, diffusé mercredi 1er décembre, dans lequel il raille le système électoral américain.

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    Dans le document, Robert Gates jugeait aussi que "le gouvernement est une oligarchie dirigée par les services de sécurité". Sur la chaîne américaine, l'ancien président russe n'a pas admis que les Etats-Unis s'en prennent au système politique russe sans être en mesure de supporter eux-mêmes la critique.

    "Lorsque nous expliquons à nos amis américains qu'il existe des problèmes systémiques concernant [le système politique américain, ndlr], ils nous disent : 'ne vous mêlez pas de nos affaires'. Nous ne nous en mêlons pas. Mais, chers collègues, je souhaite vous avertir que vous n'avez pas à vous mêler du choix souverain du peuple russe", a souligné M. Poutine.

    VOTES AU COLLÈGE ÉLECTORAL

    M. Poutine a rappelé que lors de deux élections présidentielles américaines, le gagnant n'a pas été celui qui a remporté le plus de suffrages populaires, mais celui qui s'est assuré le plus de votes au collège électoral, en référence notamment au scrutin de 2000, dont l'issue avait été in fine décidée par la Cour suprême et qui avait vu la victoire de George W. Bush.

    Le président américain n'a donc pas été élu au suffrage universel direct - comme en Russie -, mais par un collège électoral, lui-même désigné par les électeurs américains, a ainsi souligné M. Poutine.

    Le premier ministre a encore estimé "qu'il reste pas mal de temps avant l'élection" présidentielle russe de 2012, tout en reconnaissant qu'il se "concerterait" avec l'actuel président, Dmitri Medvedev, avant de savoir lequel des deux serait candidat.

     

  • Victime de DdoS, Wikileaks migre vers le Cloud d'Amazon

    Cible d'attaques de pirates suite à ses révélations controversées, le site Wikileaks a préféré désormais se faire héberger par Amazon et son nuage EC2.

    Visé ce week-end par plusieurs attaques par déni de service, le site de Wikileaks s'est réfugié dans le nuage d'Amazon EC2.

    Sur Twitter, Mikko H. Hypponen, chercheur en sécurité chez F-Secure, fait savoir que Wikileaks a changé d'adresses IP, de 91.194.60.32 à 46.51.186.222. La première appartient à l' hébergeur français Octopuce, la seconde s'avère être basée à Dublin, en Irlande, et sert à l'Amazon Web Service soit l'EC2.

    Le site cablegate.wikileaks.org est quant à lui à Seattle, aux Etats-Unis, mais toujours sous la houlette d'Amazon. Cependant des sites spécialisés montrent aussi comment, malgré cette migration, Wikileaks et cablegate.wikileaks subissent toujours  des attaques. "Le site WikiLeaks, avait déjà fait l'objet d'une attaque dimanche, mais celle de mardi semblait plus puissante", note même AP.  

     

    Les révélations ont par ailleurs aussi amené la Maison Blanche et le département d'Etat a ordonner publiquement une révision des procédures de sécurité protégeant les documents sensibles. Ils ne pourront ainsi plus être copiés sur un support externe (clés USB ou CD) et leur transfert devra se faire en présence de deux personnes habilitées.

  • non lieu pour l'algerie (petrole,base americane,flouss)wikealks ,vous me rappelez le singe sémela panique

    Boumerdès : Un singe sème la panique à Ammal

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    Ces derniers jours le paisible village de Mizer, sis à un kilomètre à l’est du chef-lieu de la commune de Ammal (Boumerdès), vit des moments de panique indescriptible. Et pour cause, un singe vient quotidiennement, tôt le matin, semer la terreur au sein de la population, les enfants surtout.

     

    Le primate s’invite dans les cuisines des habitations pour se servir allègrement. L’animal entre dans les maisons par les fenêtres laissées ouvertes. Les habitants trouvent du mal le chasser car il n’accepte de repartir qu’après avoir fini de se servir. En partant, il emporte, à chaque fois, quelques galettes de pain.

    Le singe visite aussi l’école du village. Il vient déconcentrer les petits écoliers, pendant les cours, en s’accrochant aux barreaux des fenêtres pour imiter leurs gestes. Ce qui fait un grand plaisir aux chérubins. Mais cela devient dangereux lorsque le simien cherche coûte que coûte à s’emparer de leurs cartables à la sortie des classes.

    Lorsque les enfants résistent, il devient très agressif. Par conséquent les petits innocents, notamment ceux de préscolaire, refusent de rejoindre les bancs de l’école.Le directeur de l’établissement a eu à intervenir à plusieurs reprises pour le chasser. Ce qui a valu de légères blessures  au niveau des jambes.

    Selon le directeur, les réclamations orales faites au maire de Ammal et les rapports rédigés à l’attention de la direction de l’éducation concernant ce danger n’ont pas eu d’écho. A noter que le singe, s’est échappé  d’un camion immatriculé dans la wilaya de Jijel au niveau des Gorges de Ammale, sur la RN5.

     

     

    H.Dahmani
  • en attendait des révelations de bentalha,crimes economiques,sur la getion catastrophique de l'algerie ,il me parle succession de boutef !!!!!

    Wikileaks publie le premier mémo "confidentiel" de l'ambassade US à Alger

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     s

       	Le premier c&acirc;ble diplomatique class&eacute; confidentiel sur l&rsquo;Alg&eacute;rie revient sur l&#39;&eacute;tat de sant&eacute; de Bouteflika et &quot;le processus de sa succession&quot;.&nbsp;
    zoom | © D.R

    Le premier câble diplomatique classé confidentiel sur...


    Wikileaks publie le premier câble diplomatique classé confidentiel sur l’Algérie. Daté du 16-01-2007, un mémo de l’ambassade US à Alger revient sur l’Etat de santé du président Bouteflika et le "processus de sa succession". 

    Dans cette dépêche, l’ambassade US à Alger reprend des analyses et des témoignages, ou confidences,  d’une "ancienne sénatrice" connue sur la place d'Alger comme étant proche du cercle présidentiel. Dans ce mémo, les américains essaient de collecter plusieurs lectures sur le devenir de la présidence en Algérie dans l'état actuel de la maladie d'Abdelaziz Bouteflika. 

    Reprenant certaines lectures qui laissent entendre que Bouteflika ne pourra pas continuer jusqu'au bout de son mandat, le mémo de l'ambassade US à Alger remarque également que Abdelkader Bensalah, le président du Sénat, est jugé "capable de gérer le processus de succession à la présidence".

    Néanmoins, ce mémo "confidentiel" n'omet pas de souligner que Bensalah est largement contesté au Sénat où beaucoup de sénateurs auraient aimé, visiblement, selon les analyses des intervenants cités dans cette dépêche, qu'il ne soit pas reconduit à son poste. Mais c'est Bouteflika en personne qui l'aurait imposé à ses opposants.