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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 168

  • Coran: la colère se répand à la fin du ramadan, des chefs d'Etat indignés

     

     

    Des milliers d'Afghans ont manifesté vendredi devant une base de l'Otan contre le projet d'un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que des chefs d'Etat ont profité de la fin du ramadan pour exprimer leur vive indignation.322-eidgreetings6.gifaid3-6c2238.gif

     

    Des milliers d'Afghans ont manifesté vendredi devant une base de l'Otan contre le projet d'un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que des chefs d'Etat ont profité de la fin du ramadan pour exprimer leur vive indignation.
    Des milliers de manifestants ont défilé en jetant des pierres devant une petite base de l'Alliance atlantique à Fayzabad, capitale de la province du Badakhshan, a indiqué un responsable de la police. "C'est une foule importante", a-t-il dit à l'AFP.
    Le président afghan Hamid Karzaï a estimé que le pasteur "ne devrait même pas penser" à son projet de brûler le Coran, tandis que son homologue indonésien Susilo Bambang Yudhoyono y voyait une menace pour la paix.
    Alors que les mises en garde se multiplient dans le monde, le pasteur Terry Jones, chef d'un groupuscule religieux américain de Floride, soufflait le chaud et le froid: il a indiqué jeudi renoncer à son idée de brûler des exemplaires du livre sacré des musulmans avant de menacer de mettre finalement son projet à exécution.
    Le pasteur, chef du groupe chrétien intégriste "Dove World Outreach Center" ("Centre colombe pour aider le monde") de Gainesville (Floride), avait affirmé vouloir mettre le feu à 200 exemplaires du Coran samedi vers 18H00 (22H00 GMT) pour glorifier le souvenir des victimes des attentats du 11-Septembre.
    Hamid Karzaï est l'un des derniers chefs d'Etat à s'être indigné de ce projet.
    "Nous avons su qu'aux Etats-Unis, un pasteur a décidé d'insulter le Coran. Maintenant, bien que nous ayons entendu que finalement ils n'allaient pas le faire, nous leur disons qu'ils ne devraient même pas y penser", a déclaré le président afghan vendredi lors du traditionnel rassemblement du gouvernement organisé pour l'Aïd-El Fitr, fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan.
    La veille, des milliers d'Afghans avaient déjà crié des slogans anti-américains et anti-chrétiens dans la petite ville de Mahmud Raqi, au nord de Kaboul, près d'une base aérienne américaine.
    Le président de l'Indonésie, pays le plus peuplé du monde, s'est à nouveau exprimé sur ce projet qui "menace la paix et la sécurité internationale" et peut "affecter l'harmonie entre les religions".
    "Je continue à exhorter le gouvernement et le peuple des Etats-Unis à empêcher qu'un tel acte incompréhensible, irrationnel et immoral ne soit mené à bien", a déclaré Susilo Bambang Yudhoyono dans une adresse télévisée pour célébrer la fin du ramadan.
    La veille, il avait envoyé une lettre à son homologue américain Barack Obama, lui demandant de prendre des mesures pour empêcher que le Coran ne soit brûlé.
    "Dans cette lettre, le président Yudhoyono écrit que l'Indonésie et les Etats-Unis construisent un pont entre le monde occidental et l'islam. Si ce Coran est brûlé, ces efforts seront anéantis", avait indiqué son porte-parole.
    A Singapour, le Conseil national des églises de Singapour a qualifié de "non chrétien" le projet du pasteur. "Cet acte serait à la fois choquant et blessant pour les musulmans à travers le monde et à Singapour", déclare le Conseil sur son site web.
    Brûler le Coran "serait aussi non chrétien. Les actes provocateurs tels que la destruction par le feu des textes sacrés de communautés religieuses ne parviennent qu'à exacerber l'hostilité et la violence", ajoute le Conseil.
    En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné que brûler les textes religieux "min(ait) la tolérance religieuse et la paix", selon un communiqué de son bureau.
    Interpol a lancé une alerte mondiale par crainte de violences si le Coran devait être brûlé.
    Barack Obama a parlé jeudi de "geste destructeur" et "complètement contraire aux valeurs de l'Amérique".

    AFP
  • L’Etat devient-il inquisiteur ? oui, tout ce que le peuple veut, l'etat algerien ne veut pas.Exemple :benbouzid depuis 20 ans à éducation, faite un sondage? yakhi bled contradictoire

    Atteinte aux libertés de culte et de conscience

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    le 09.09.10 | 03h00 23 réactions

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    On aurait certainement aimé finir ce mois sacré du Ramadhan dans un esprit de mansuétude, dans un élan de générosité, et par-dessus tout, dans une ambiance festive.

    Mais comme un atavisme qui se régénère, des forces du mal s’infiltrent subrepticement pour casser cette belle communion nationale. Cela devient récurrent. Inquiétant forcément, que des personnes qui pour une raison ou une autre «dé»jeûnent au lieu de jeûner soient prises dans une rafle de flics.
    Ce qui s’est passé à Aïn El Hammam, à Ouzellaguen et à Tébessa donne assurément une piètre image de notre Etat, réduit à traquer les non-jeûneurs à défaut de chasser ces squatters de parkings sauvages qui règnent sur nos cités.
    Ce forfait – parce que ç‘en est vraiment un – est religieusement illicite, juridiquement illégal et socialement immoral. Sur quel substrat légal ou religieux, les policiers se sont-ils basés pour ouvrir les hostilités contre des personnes qui ont osé se désaltérer ou s’alimenter durant les journées du Ramadhan ? Il n’y a évidemment aucune base et ces incursions constituent tout simplement un abus d’autorité, comme le souligne à juste titre Miloud Brahimi dans ses réponses à notre confrère Hacen Ouali.  
    Difficile, en effet, d’expliquer cette posture de flics qui se drapent du «qamis»  et jouant les gardiens du temple de la morale. C’est encore plus grave que l’on fasse irruption dans les domiciles des personnes, histoire de les prendre en «flagrant délit» de non-observance du Ramadhan.
    En termes juridiques, cela s’appelle une violation du domicile sanctionnée par la loi algérienne. Aussi, ces policiers, à qui, on s’en doute, on a mis la puce à l’oreille, n’ont strictement aucun droit de punir un non- jeûneur. L’Islam qui est une religion de tolérance, abstraction faite des comportements odieux de certains zélés, professe avec force «qu’en religion, il n’y a point de contrainte» (La Ikraha Fi Eddine). Un fidèle ou un infidèle n’a de compte à rendre qu’à Dieu et non à un flic ou un autre bras armé de l’Etat à qui l’on demande de jouer au redresseur des torts. A tort…        

      
    A l’arrivée, ces dérives dans l’expression de l’autorité publique reçoivent  logiquement l’estampille de l’intolérance et de l’inquisition. Et cela fait très mauvaise publicité pour un pays qui prétend jouer dans la cour des grands pays en matière de respect des droits de l’homme, notamment la liberté d’expression et de conscience.
    L’Algérie, qui collectionne déjà les mauvaises notes de toutes les institutions internationales de veille, n’a sans doute pas besoin de cet autre coup de force – et coup de filet –  à Aïn El Hammam, Ouzellaguen et Tébessa.
    Il s’en trouvera bien sûr un haut responsable pour évoquer et invoquer des actes «isolés». Mais le caractère itératif de ce genre de manifestations d’intolérance traduit une tendance lourde au sein du gouvernement qui veuille montrer patte blanche aux islamistes, histoire, peut-être, de se mettre en phase avec la réconciliation nationale dans sa phase passive…    
    Après la campagne maladroite contre les chrétiens, y compris les plus corrects, la chasse aux couples dans certains quartiers d’Alger, la descente dans les débits de boissons, voilà que la «police des mœurs» aux allures de pasdarans algériens s’en va «cueillir» des personnes chez elles pour les punir avant le châtiment de Dieu.
    Il est à espérer que les pouvoirs publics aient juste perdu la «Qibla» en cette chaleur caniculaire et vont revenir au droit chemin dès demain l’Aïd. Amen.     

    Hassan Moali
  • Bled miki,un pays legendaire et magique,ou le mesonge est roi ou la vérite est bannie , yasoubhane allah

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    Je soutiens tous les non jeuneurs, car moi même je n'ai jamais jeuné de ma vie, je ne suis pratiquant d'aucune religion, j'en ai pas besoin de religion pour être quelqu'un de bien, je considère que je suis meilleur dans la bonté que 95% des musulmans pratiquants, je le vois autour de moi, dans mon travail, y a qu'en moi de ramadan qu'ils arrêtent de mentir et de voler. Je ne suis pas contre aucune religion mais j'ai horreur des hypocrites.
    En tout j'en suis convaincu d'une chose, si vraiment le bon dieu existe donc il devrait être infiniment plus intelligent que nous, j'en suis convaincu que la majorité des gens qui se disent musulmans ne gouteront pas à son paradis tellement ils sont hypocrites, intolérants, méchants..car ils ne font le ramadan et la prière que pour l'image ou juste parce que on leur a promis le paradis ou parce qu'ils ont peur de l'enfer.
    Moi j'ai la conscience tranquille j'aime tous les êtres humains sans distinction aucune.
    J'en ai plus que marre de cette intolérance, j'aspire à vivre chez moi en Kabylie où l'amour régnera en roi ou le respect sera de mise, où on respecte la liberté individuelle et toutes croyances.

    Laisser nous vivre comme on veut chez nous.

     

  • Jean-Pierre Raffarin devient le Monsieur Algérie pour Sarkozy,il vient passerl'aid chez nous !!!! il nous aimes

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    Le président français Nicolas Sarkozy vient de confier à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin une mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays, a annoncé mercredi M. Raffarin, en publiant la lettre de mission du chef de l'Etat.
    Selon sa lettre de mission remise mercredi 8 septembre 2010, l'ancien premier ministre français devra s'intéresser à la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements entre les deux pays.
    "Cette mission aura pour but d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs",  précise l'ancien Premier ministre dans un communiqué.
    Le thème du développement des échanges économiques entre les deux pays avait notamment été évoqué par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, les 21 février et 20 juin, lors d'entretiens à Alger.
    "Les deux hommes se sont accordés sur l'opportunité de confier de part et d'autre le suivi de ces relations à une personnalité de haut niveau, dont le rôle serait notamment de coordonner la coopération économique franco-algérienne ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France", écrit le président Sarkozy dans sa lettre de mission.
    Si "notre pays demeure l'un des tout premiers partenaires économiques de l'Algérie. Pour autant, nul acquis n'est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions et marché", poursuit le président. Il évoque également "des difficultés" rencontrées parfois par les entreprises françaises opérant en Algérie qui "nécessitent un accompagnement extérieur".

    L.M.

  • Les rentiers du pétrole de 1963 à 2010 en Algérie

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    Pour les lecteurs de LeMatinDZ, le docteur Abderrahmane MEBTOUL, expert International économiste, revient sur deux ouvrages intéressants qui méritent débats et qui viennent de paraitre entre juin et septembre 2010 en France (1) sur un sujet brulant d’actualité : les liens entre la rente des hydrocarbures en Algérie et les politique socio-économiques. « Ces deux ouvrages renvoient à la nature du pouvoir en Algérie , rejoignant mes contributions produites entre 1993/1995 et reproduite dans un de mes ouvrages (2), nous dit l’auteur. Je ne saurai trop insister que l’économie, comme nous l’ont appris les grands classiques de l’économie Adam Smith, David Ricardo, Malthus, JB Say, Karl Marx et plus près de nous Joseph Schumpeter et Keynes, est politique et que l’histoire fondement de la connaissance ne se découpe pas en morceaux, existant des imbrications dialectiques au cours du temps. C’est l’objet de cette modeste et brève contribution. »

    1- La période de 1962 à 1979 où l’économie socialiste spécifique

    C’est de l’hymne à la liberté chantée en I962 dans les rues de l’ensemble de l’Algérie indépendante, les espoirs suscités par le socialisme spécifique à l’algérienne, l’autogestion des domaines des colons qui devait élever la production, restituer les paysans dans leur dignité, mais aussi les luttes de pouvoir entre l’Intérieur et l’Extérieur des différents clans. Le 19 juin I965, le Président élu auparavant est destitué et c’est le discours du sursaut révolutionnaire du fait que l’Algérie serait au bord de la faillite. Il fallait la redresser, grâce à un pouvoir fort qui résisterait aux évènements et aux hommes, à travers trois axes : la révolution industrielle, la révolution agraire, et la révolution culturelle, en prenant comme base le plan économique du programme de Tripoli qui repose sur la dominance du secteur d’Etat, comme fer de relance de l’économie nationale, à travers les grosses sociétés nationales. Ceux sont les discours triomphants de constructions des usines les plus importantes du monde, du bienfait de la révolution agraire, garantie de l’indépendance alimentaire, de l’école et de la santé pour tous et de la promesse solennelle que nous deviendrons, horizon 1980, le Japon de l’Afrique avec les lancements du plan triennal 1967-1969,du premier quadriennal 1970-1973 et du second quadriennal 1974-1977. Le système d’information, socio-éducatif participait à ces slogans idéologiques, comme façonnement des comportements. Nous assistons aux discours de la vertu des fameuses industries industrialisantes avec la priorité à l’industrie dite lourde et au niveau international l’Algérie leader du nouvel ordre économique international dans sa lutte contre l’impérialisme cause fondamentale du développement du sous développement. Et voilà qu’après la mort du Président après une longue maladie et une lutte de pouvoir qui se terminera par un compromis, et la venue d’un nouveau président , qu'en 1980 , nous apprenons de la part des responsables politiques que cette expérience a échoué et que la période passée était une décennie rouge. Les nombreuses commissions dont les résultats sont jetés dans les tiroirs après des exploitations politiques contribueront à ces dénonciations. Du fait de la compression de la demande sociale durant la période précédente et surtout grâce au cours élevé du pétrole, les réalisations porteront sur les infrastructures, la construction de logements et l’importation de biens de consommation finale avec le programme anti-pénurie avec la construction sur tout le territoire national des souks fellahs. L’Algérie ne connaît pas de crise économique selon les propos télévisés un d’ex Premier Ministre, qui touchait en ces moments les pays développés avec un baril en termes de parité de pouvoir d’achat 2010, équivalent à 70/80 dollars. C’est alors l’application mécanique des théories de l’organisation, en les fractionnant car les grosses sociétés nationales ne seraient pas maîtrisables dans le temps et l'espace. En 1986, Mais, la population algérienne contemple l’effondrement du cours du pétrole les listes d'attente et l'interminable pénurie. Et voilà que nous avons un autre discours : les algériens font trop d’enfants, ne travaillent pas assez. C’est à cette période que s’élaborent les premières ébauches de l’autonomie des entreprises publiques avec la restructuration organique. L’on fait appel à la solidarité de l’émigration que l’on avait oubliée. IL s’ensuit l’effondrement du dinar dont on découvre par magie que la parité est en partie fonction du cours du dollar et du baril de pétrole et non au travail et à l’intelligence seules sources permanentes de la richesse. On loue alors les vertus du travail, de la terre, l’on dénonce les méfaits de l’urbanisation, du déséquilibre entre la ville et la campagne, et l’on redécouvre les vieux débats entre partisan de l’industrie lourde qui serait néfaste, les bienfaits de l’industrie légère et la priorité à l’agriculture dont on constate le niveau alarmant de la facture alimentaire. Et comme par enchantement c’est le slogan de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et au moment qu’il faut.

    2- La période historique de 1988 à 1999 : crise politique et économique

    Octobre I988 conséquence de la crise de 1986 qui a vu s’effondrer les recettes d’hydrocarbures de 2/3, contredit ces discours populistes, et c’est le début timide d’une presse libre et d’un multipartisme que l’on tente de maîtriser par l’éclosion de Partis (une famille pouvant fonder un parti avec des subventions de l’Etat) avec la naissance d’une nouvelle constitution en 1989 qui introduit des changements fondamentaux dans notre système politique qui avait un caractère monocratique depuis l’indépendance conférant ainsi à notre système politique un caractère pluraliste. Elle était cependant porteuse d’une vision hybride de la société, dans la mesure où des articles renvoyaient à des options politico-économiques et politico-idéologiques contradictoires. Sur le plan économique, entre I989-I99O c’est l’application des réformes avec l’autonomie de la banque centrale, à travers la loi sur la monnaie et le crédit, la tendance à la convertibilité du dinar, la libéralisation du commerce extérieur, une tendance à l’autonomie des entreprises et l’appel, très timidement, à l’investissement privé national et international sous le slogan secteur privé facteur complémentaire du secteur d’Etat. Après le socialisme spécifique, c’est l’économie de marché spécifique avec la dominance du secteur d’Etat soumis à la gestion privée. Effet de la crise économique, nous assistons à une crise politique sans précédent qui couvait déjà puisque un ex chef de gouvernement qui agissait dans le cadre de la Constitution de 1976, amendée en 1989, s’est opposé au Chef de l’Etat refusant de démissionner en invoquant la responsabilité politique de son gouvernement devant la seule Assemblée nationale, qui était au mains du FLN dont le président n’était autre que le même Président. La crise fut accélérée par des élections législatives, coordonnées par un nouveau chef de gouvernement issu des hydrocarbures. Une explosion sociale s’ensuivit dont l’aboutissement sera la démission de ce Président après plus d’une décennie de pouvoir. Le procès est fait cette fois à la décennie noire de 1980/1990. Et c’est la liste interminable de chefs de gouvernement et de ministres, changement successif du à la profonde crise qui secoue le pays. C’est la naissance du Haut Comité d’Etat (HCE), la venue d’un historique et figure charismatique qui donnera une première lueur d’espoir, présidera à peine six mois le HCE avant d'être assassiné, son remplacement par un autre membre du HCE, avec parallèlement, un Conseil Consultatif faisant œuvre de parlement désigné. L’on rappellera comme chef de gouvernement le père de l’industrie lourde des années I97O qui prônera l’économie de guerre. Son départ fut rapide du fait de la cessation de paiement. Lui succèdera un premier ministre membre du HCE artisan du programme de Tripoli qui signera l’accord de rééchelonnement avec le FMI, démissionnant tout juste après, l’Algérie étant en cessation de paiement n’ayant pas de quoi acheter un kilo de farine. Les accords avec le FMI verront une baisse drastique de la valeur du dinar (75% environ). C’est durant cette période qu’est signé l’accord pour le rééchelonnement de la dette en mai 1993 avec le Club de Paris( dette publique) et le Club de Londres (dette privée ), accompagné d’un Programme d’ajustement structurel (PAS) entre l’Algérie, le FMI, la Banque mondiale (BIRD) et l’Union européenne afin de remédier aux déséquilibres de la balance des paiements fortement affectée par la chute des cours des hydrocarbures et du poids de la dette extérieure. La période qui suit verra un Chef d’Etat avec un parlement de transition à savoir le C.NT (conseil national de transition) combinaison d’associations et de partis politiques désignés. Viendront les élections de ce Président axé sur le rassemblement, pour sortir le pays de la crise et une nouvelle constitution (1996) qui va s’attacher à éliminer les éléments de dysfonctionnement de la Constitution de 1989 en encadrant de manière sévère les mutations que je viens de rappeler. Elle crée la seconde chambre, dite Conseil de la Nation, et par le truchement de l’article 120, lui donne pratiquement le pouvoir de bloquer un texte de loi voté par la première chambre, l’APN. Mais fait nouveau et important, elle limite le mandat présidentiel à deux étalé sur cinq années. Mais nous sommes toujours dans la même ambiguïté politique en maintenant le caractère dual de l’Exécutif,( ni régime parlementaire, ni régime présidentiel) tout en consolidant le système de Conseils existants dont l’institution d’un Haut Conseil Islamique et d’un Haut Conseil de Sécurité qui est présidé par le président de la République. C’est à cette période que naît le Parti le rassemblement national démocratique (R.N.D) dont le fondement du discours est la lutte anti-terroriste qui raflera presque tous les sièges en 8 mois d’existence tant de l’APN que du Sénat au détriment du Parti FLN et qui provoquera par la suite des protestations interminables et une commission sur la fraude électorale dont les conclusions ne verront jamais le jour. Les parlementaires du fait de la situation sécuritaire de l’époque, auront surtout pour souci de voter pour soi même des rémunérations dépassant 15 fois le SMIG de l’époque alors que la misère se généralise, oubliant naturellement du fait de la généralisation des emplois- rente, qu’un parlementaire aussitôt sa mission terminée retourne à son travail d’origine et qu’une retraite automatique revient à afficher un mépris total pour une population meurtrie. Dans la foulée, la venue de deux chefs de gouvernement dont le premier technicien pratiquera le statut quo et le second l’application des accords du FMI qui aura à son actif le cadre macro-économique stabilisé mais avec des retombées sociales négatives du fait de la douleur de cet ajustement.

    3-La période historique de 1999 à 2010 : la rente toujours la rente

    Ce président démissionne et des élections sont programmées le 08 avril I999 avec l’élection d’un Président qui promet de rétablir l’Algérie sur la scène internationale, de mettre fin à l’effusion de sang et de relancer la croissance économique pour atténuer les tensions sociales qui sera matérialisé plus tard par le référendum sur la réconciliation nationale avec un vote massif en faveur de la paix. Un chef de gouvernement est nommé après plus de 8 mois d’attente mais son mandat sera de courte duré, à peine une année, du fait des conflits de compétences. Un second chef de gouvernement lui succèdera mais qui démissionne, tout en se présentant candidat à la présidence avec comme conséquence une dualité dans les rangs du FLN dont il est tissu. Il est remplacé par le Secrétaire Général du RND. Viennent ensuite les élections du 08 avril 2004 qui sont largement remportées par le précédent Président avec trois chefs de gouvernement successifs : premièrement le secrétaire général du RND qui a été chargé des élections de 2004, puis le secrétaire général du FLN courant 2007, ce Parti avec les élections successives étant devenu majoritaire tant au niveau de l’APN que du Sénat, avec peu de modification dans la composante ministérielle puisque l’ancien chef de gouvernement n’a pu nommer aucun ministre entre mai 2006 et juin 2008, assistant d’ailleurs à la même composante à quelques variantes près depuis 10 années, idem pour les walis et les postes clefs de l’Etat. Puis à nouveau courant 2008 voilà le retour du secrétaire général du RND qui précisons le, sera chargé  des élections d’avril 2009. C’est également durant cette période courant novembre 2008 qu’est amendée la constitution, non pas par référendum mais à la majorité des deux chambres, les députes et sénateurs se feront comme leurs prédécesseurs voter un salaire de plus de 300.000 dinars par mois, plus de quatre fois le salaire d’un professeur d’université en fin de carrière. Cet amendement ne limite plus les mandats présidentiels, tout en supprimant le poste de chef de gouvernement en le remplaçant par celui de premier ministre consacrant un régime présidentiel. Dans la foulée l’élection présidentielle s’est tenue le 09 avril 2009 où l’ancien président est réélu pour un nouveau mandat de cinq années (2009/2014) en promettant la création de trois millions d’emplois durant cette période et d’augmenter le pouvoir d’achat des Algériens. Mais fait nouveau, une crise mondiale sans précédent depuis la crise d’octobre 1929 est apparue en octobre 2008. Comme en 1986, courant 2008/2009 différents responsables politiques déclareront à la télévision officielle que la crise ne touche pas l’Algérie du fait de la non connexion avec le système financier mondial, de la non convertibilité du dinar et de l’importance des réserves de change oubliant la chute des cours des hydrocarbures qui représente plus de 98Þs recettes en devises et que les dépenses réelles c'est-à-dire le plan de financement est largement tributaire du cours des hydrocarbures. C’est également durant cette période où nous assisterons à deux politiques socio-économiques contradictoires : la période 2000/2004 où existe une volonté de libéralisation du moins à travers les textes juridiques avec l’accord signé pour une zone de libre échange avec l’Europe applicable depuis le 01 septembre 2005, une nouvelle loi sur l’investissement , sur la privatisation , les lois sur l’électricité et le transport du gaz par canalisation et l’amendement de la loi sur les hydrocarbures autorisant l’investissement étranger sans limites. Revirement durant la période 2006/2010 où sous la couverture du patriotisme économique est amendée la loi des hydrocarbures qui postule pour ce segment que la Sonatrach sera majoritaire au moins de 51% tant à l’amont, l’aval que pour les canalisations , la loi de finances complémentaire 2009 avalisée par la loi de finances 2010 où est introduit la préférence nationale avec pour le commerce 70% pour les Algériens et 30% pour les étrangers et pour les autres secteurs 51% pour le national minimum et 49% pour les étrangers y compris pour les nouvelles banques étrangères ainsi que des mesure d’encadrement des transferts de capitaux. Dans ce cadre, le 11 juillet 2010 est adoptée la réglementation des marchés publics, prévoyant la marge de préférence nationale passant de 15% à 25%. En fait c’est le retour au tout Etat gestionnaire, à ne pas confondre avec l’Etat régulateur stratégique en économie de marché, le privé local de la sphère réelle ayant des capacités financières, technologiques et managériales fortement limitées, fortement connecté au secteur public par des relations de clientèles.

    4. Urgence d’une gouvernance renouvelée

    Visibilité, visibilité, cohérence, cohérence, bonne gouvernance, bonne gouvernance, revalorisation du savoir, revalorisation du savoir, moralité, moralité, tels sont les axes fondamentaux du redressement national. C’est que face tant aux mutations mondiales qu’internes à la société algérienne, cette jeunesse “parabolée”; a une autre notion des valeurs de la société. Cela se constate à travers l’éclatement de la cellule familiale, la baisse progressive du poids des tribus, de certaines confréries religieuses et de certaines organisations syndicales, (ces dernières ne mobilisant uniquement pour des revendications sociales et non pour des actions politiques), du fait de discours en déphasage par rapport aux nouvelles réalités mondiales et locales. Notre analyse montre clairement que le fondement du système, de 1962 à 2010, repose sur la rente des hydrocarbures (cours et cotation du dollar). Les politiques socio-économiques ont peu varié à quelques variantes près, sous le slogan continué dans le changement, l’opposition véritable étant marginalisée et les nombreux micros partis insignifiants, souvent instrumentalisés par l’administration se manifestant qu’au moment des échéances électorales en contrepartie d’une fraction de la rente : industries clefs en main entre 1965/1979 , infrastructures clefs en main durant les périodes 1980/2010 et les différents gouvernements successifs ont été toujours animé par l’extraction des hydrocarbures, malgré bon nombres de discours car supposant un changement profond de politique et donc des réaménagements dans les structures du pouvoir existant des liens dialectiques entre la logique rentière et l’extension de la sphère informelle en extension que l’on ne combat pas uniquement par des mesures techniques de faibles efficacités existant une relation dialectique entre l’avancée des réformes ou leurs freins selon que le cours en termes réels hausse ou baisse. Les exportations hors hydrocarbures et cela depuis fort longtemps, de moins de 3% du total des recettes devises, 80% de valeur ajoutée composant le produit intérieur brut ( PIB) l’étant directement ou indirectement par le biais de cette rente autant que la fiscalité qui dépasse 70%. Aussi la solution durable passe par une gouvernance renouvelées, et la valorisation du savoir dévalorisée, la récente enquête, inquiétante, l’importante revue américaine Foreign Policy de juillet 2010 précisant que l’élite algérienne est malmenée par les difficultés de la vie, la marginalisation sociale, classant l’Algérie parmi les plus vulnérables au monde avec une note de 8,6 sur 10 pour la disparition et la dispersion de l’élite, s’agissant d’une des notes les plus mauvaises du monde et de conclure : les très bas salaires et l’environnement politique défavorable hypothèquent l’avenir de l’Algérie qui risque de se retrouver sans son intelligentsia pour construire son avenir. Or, ces deux facteurs sont déterminants pour le développement véritable en ce XXIème siècle, tenant compte de la concurrence et de cette mondialisation irréversibles, le principal défi étant la maitrise du temps. En fait réussir la transition implique la refonte de l’Etat. Or comme le rappelle avec justesse Malek Chebel (Interview à El Watan 20 aout 2010) « l’Algérie à l’instar de bon nombre de pays musulmans est en transition et fonctionne entre l'imaginaire de la Oumma et la construction d'un Etat-nation ».

    Abderahmane Mebtoul © LeMatinDZ
    Le 7 septembre 2010

    Titre original de l'auteur : Hydrocarbures et logiques rentières de 1963 à 2010 en Algérie

    (1) Malti Hocine « Histoire secrète du pétrole algérien » La Découverte, septembre 2010 et Martinez Luis directeur recherches CNRS paris France « Violence de la rente pétrolière », Algérie, Lybie, Irak Les Presses de Sciences Po, Paris juin 2010

    (2) Dans une contribution parue dans le soir d’Algérie en 1994 « rente et logique de la politique socio-économique 1962/1992 » et reproduit dans mon ouvrage l’Algérie face à la mondialisation officie des publications universitaires deux tomes (420 pages Alger 2001) tome : pour une nouvelle culture économique, nous avons déjà développé les axes fondamentaux de la logique du système rentier. Voir également Abderrahmane Mebtoul : réformes et mondialisation (2 tomes) « Réformes, économie de marché et Démocratie » édition Dar El Gharb 2005 (140 pages chaque volume en trois langues arabe - français - anglais).

  • Roms: le Parlement européen demande à Paris de "suspendre" les expulsions

     

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    le 09.09.10 | 11h28

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms, qui ont suscité une vive controverse ces dernières semaines.

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et...

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms, qui ont suscité une vive controverse ces dernières semaines.
    Cette résolution présentée par les socialistes, les libéraux, les Verts et les communistes a obtenu 337 voix contre 245.
    Le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion".
    La résolution adoptée demande à Paris et aux autres autorités "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".
    Une autre résolution présentée par la droite du Parti populaire européen, principal groupe politique dans l'institution, et les élus eurosceptiques de l'ECR, qui ne condamnait pas la politique française à l'égard des Roms, a été rejetée par le Parlement.
    Le texte adopté critique également la récente réunion sur l'immigration et la libre circulation organisée à Paris à l'initiative du gouvernement français. La résolution relève notamment que ces sujets relèvent, selon elle, "de la compétence de l'UE".
    "Cette attitude est allée de pair avec une vague de stigmatisation des Roms et de dénigrement général des Tziganes dans le discours politique", déplore le texte. "Le droit de tous les citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement dans toute l'Union constitue un pilier de la citoyenneté de l'Union telle qu'elle est définie par les traités", souligne la résolution.
    La France soutient pour sa part que tous les démantèlements de camps et les reconduites se déroulent dans le cadre des lois de la République et des règles européennes.
    La Commission s'est dite mardi globalement satisfaite des garanties apportées par la France, même si elle entend surveiller de près la situation.

    AFP
  • Air Algérie : pourquoi tout ce bruit ?

    08/09/2010 à 15h:38 Par Cherif Ouazani
    Les défaillances des appareils d'Air Algérie sont mineures d'après son PDG. Les défaillances des appareils d'Air Algérie sont mineures d'après son PDG. © MOHAMED KADRI/NEW PRESS

    La presse algérienne annonce depuis peu que la compagnie aérienne nationale pourrait prochainement être interdit de vol en Europe. Mais le scénario paraît peu probable et le timing de ces "révélations" interpelle.

    Depuis le 30 août, la presse algérienne, relayée par quelques titres français, annonce qu’Air Algérie pourrait se voir retirer son certificat de transporteur aérien (CTA) et être interdit de vol dans l’espace européen. De quoi s’agit-il ? Le 5 juillet 2010, on apprend, par un rapport de la Commission de Bruxelles, que la compagnie est dans le collimateur du Comité de la sécurité aérienne depuis janvier 2009, les inspections au sol des appareils ayant révélé des manquements.

    Les autorités algériennes ont été saisies par la Commission européenne. Leur dernier échange remonte au 18 juin 2010 : la direction d’Air Algérie s’engage alors à remettre un plan détaillé de mesures correctives, assorti d’un calendrier de vérification et de mise en œuvre. « Insuffisant », estiment les experts européens, qui exigent des rapports mensuels sur les activités de surveillance (entretien et exploitation des aéronefs, validité des licences du personnel navigant…). L’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité de la sécurité aérienne, fixée au 5 novembre, prévoit un réexamen du dossier.

    Émoi dans la presse privée algérienne : « Air Algérie blacklisté par Bruxelles », titrent les quotidiens francophones ou arabophones. Selon Wahid Bouabdallah, le PDG de la compagnie, il est pourtant peu probable que les appareils d’Air Algérie seront interdits de vol dans le ciel européen. « Les griefs retenus ne sont liés ni à la navigabilité ni à la sécurité des passagers. Les défaillances concernent l’arrimage du fret, l’état de la moquette et des sièges, ou l’obstruction des issues de secours par des bagages à main. Cela dit, nous devons reconnaître une certaine nonchalance, voire du laxisme, dans l’application des procédures au quotidien. »

    À l’appui de ces dires, le rapport de la Commission de Bruxelles n’évoque à aucun moment une suspension ou un retrait du CTA. Alors pourquoi une telle campagne de déstabilisation ? Et – autre fait troublant – pourquoi maintenant ? L’inspection a commencé en 2009 ; le rapport de la Commission a été publié le 5 juillet 2010. Or il a fallu attendre le 30 août pour que les médias s’en emparent et évoquent la menace d’un ultimatum qui n’existe pas.

    L’explication se trouve sans doute dans le plan de restructuration de la direction de la maintenance, entamé par Bouabdallah en juillet, et qui se heurte à l’hostilité de syndicalistes et de lobbies, au sein de la compagnie.

  • l'algerie d'en bas

  • il vont se divisé, ce n'est une question de temps

    La Belgique menacée de partition

     

      	Grande place de Bruxelles ainsi que la carte géographique de la Bélgique

    zoom ger

    Toutefois, le scénario de la scission est rejeté par 57% de Belges, contre 14% qui y sont favorables, selon un sondage publié par le quotidien la Libre Belgique

    On a souvent tendance à perdre de vue que de nombreux pays européens affichent une stabilité de façade. Une fausse quiétude, car ils sont eux aussi menacés de partition. L'image ainsi évoquée ne renvoie plus seulement au courant qui a traversé l'ancienne Europe de l'Est, marquée, disait-on, au milieu des deux décennies écoulées par la montée du sentiment nationaliste que l'on tentait alors d'opposer à une force d'oppression généralement située à l'extérieur des frontières. La preuve en a été donnée au début de cette année à l'occasion de la proclamation de l'indépendance du Kosovo, l'ancienne province serbe.

    De nombreux pays européens avaient refusé de reconnaître le nouvel Etat, non pas par sympathie ou alliance avec la Serbie, mais de crainte de l'effet de contagion, bien réel. Et des nombreux pays européens qui en sont réellement menacés, la Belgique était placée en tête. Mais l'histoire est tellement ancienne, et la menace si récurrente, que peu de gens, paradoxalement, y croient vraiment. Tous ceux qui tiennent la corde, entendent chacun crier plus fort que tous les autres. En fait, ne pas subir la menace de séparation entre francophones et néerlandophones. Pour beaucoup, il s'agit davantage de pourrissement de la scène politique, puisque la Belgique vit une crise institutionnelle et politique depuis trois années, et de ce fait la plus longue de son histoire. C'est pour éviter que cette situation ne dure plus longtemps, et alors même que son pays assure pour ce semestre, la présidence tournante de l'UE (Union européenne) que le roi des Belges, Albert II, est monté au créneau comme le lui permet la Constitution.

    A vrai dire, retiendra-t-on de lui, il a agi vite en désignant deux médiateurs, les présidents de la Chambre des députés et du Sénat à pied d'œuvre depuis mardi. Ils ont pour tâche de renouer les fils du dialogue. «Ceci est nécessaire pour préserver le bien-être économique et social des citoyens et pour réformer durablement nos institutions», a dit le souverain dans un communiqué. Ce choix n'est pas anodin : le président de la Chambre, le socialiste André Flahaut, et celui du Sénat, Danny Pieters, membre du parti indépendantiste flamand NV-A, représentent les deux principales formations des deux grandes communautés du pays. Mais il n'y a aucune garantie qu'ils réussiront là où les présidents de leurs propres partis ont échoué pendant presque trois mois, en raison de divergences de fond sur l'avenir institutionnel et financier du pays. 

    «La Belgique est un pays difficile, il faut allier une partie du pays qui vote à gauche et une autre à droite», a relevé Bart de Wever, président du N-VA, un parti de droite. Si au bout du compte un gouvernement ne peut être formé, la Belgique devra retourner aux urnes, comme en juin où déjà le scrutin avait été convoqué face à l'incapacité des deux communautés à s'entendre. Avec un risque de radicalisation accru de l'électorat flamand. Depuis juin 2007, le pays n'a en fait jamais vraiment connu la stabilité politique. Il reste pour l'heure gouverné par une équipe chargée de gérer les affaires courantes. Mais se rend-on compte, les extrêmistes, ont eux-mêmes fini par nuancer leur discours. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c'est un pas en arrière, d'autant que les analyses se multiplient qui feraient que le risque de scission aura un impact moindre que ce qui était appréhendé. L'Europe qui, indique-t-on, a accaparé de très nombreux pouvoirs, a rendu la procédure facile en termes de frontières à surveiller ou de monnaie à frapper. Si le pas venait à être franchi ce serait la fin d'une autre mosaïque, mais un autre cauchemar pour cette Europe qui refuse d'aller au-devant de ses propres antagonismes.   

    Mohammed Larbi
  • Obama dénonce le projet "destructeur" visant à brûler le Coran,taz fik

     

    Le président américain Barack Obama a jugé "destructeur" le projet d'un petit groupe intégriste chrétien de Floride (sud-est) de brûler quelque 200 exemplaires du Coran samedi et estimé que cela risquait d'engendrer des violences, au cours d'une interview diffusée jeudi.yer à un ami Partager

    Le président américain Barack Obama a jugé "destructeur" le projet d'un petit groupe intégriste chrétien de Floride (sud-est) de brûler quelque 200 exemplaires du Coran samedi et estimé que cela risquait d'engendrer des violences, au cours d'une interview diffusée jeudi.
    "C'est un geste destructeur" et "complètement contraire aux valeurs de l'Amérique", a estimé le président américain au sujet de l'intiative du "Dove World Outreach Center" dirigé par le pasteur Terry Jones, sur la chaîne américaine ABC.
    "En tant que commandant en chef des forces armées américaines, je voudrais dire (au pasteur Jones) que ce projet dont il parle met vraiment en danger nos jeunes hommes et femmes en uniforme en Irak et en Afghanistan", a poursuivi M. Obama.
    "C'est une aubaine de recrutement pour Al-Qaïda", a-t-il ajouté.
    L'inititative du "Dove World Outreach Center" a provoqué des condamnations en cascade des plus hauts responsables américains, du Vatican, du monde islamique et d'autres dirigeants du monde, mais le petit groupe intégriste campe sur ses positions.
    Les exemplaires du Coran doivent être brûlés le 11 septembre, jour anniversaire des attentats de 2001, vers 18H00 (22H00 GMT) à Gainesville (Floride).

    AFP
  • «Le gouvernement algérien doit libérer Djilali Hadjadj»

      
     

    Coalition des organisations de lutte contre la corruption

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    La coalition des organisations de la société civile de la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption (Uncac) s’inquiète du sort de Djilali Hadjadj et demande aux autorités algériennes sa libération et son traitement, conformément à ses obligations légales internationales concernant le procès équitable et le traitement digne des détenus.



    Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la coalition de l’Uncac (Unucc en français), fondée en 2006 et composée de plus de 200 organisations de la société civile de plus de 60 pays, se dit «très inquiète de l’arrestation et de la détention continue par les autorités algériennes de la figure de proue de l’action anti-corruption en Algérie, Djilali Hadjadj, et exige sa libération».
    Le communiqué rappelle que l’association présidée par Hadjadj (l’Aalcc) est membre de l’Uncac et souligne que celui-ci, «un défenseur hors-pair de la lutte contre la corruption a récemment publié plusieurs articles attaquant à la fois le Président algérien et la nouvelle officine anti-corruption créée le mois dernier», sans toutefois faire un lien direct entre l’arrestation et les positions exprimées par Hadjadj.

    Le texte de l’Uncac n’omet pas de préciser qu’en novembre 2009, le gouvernement algérien avait empêché l’Aalcc d’être représentée à la 3e Conférence des Etats-parties de la Convention des Nations unies contre la corruption (Cnucc) qui se tenait à Doha, alors qu’elle avait pris part à la 2e Conférence tenue en Indonésie au début de 2008.
    La Convention des Nations unies contre la corruption (Cnucc) est un accord qui lie les 146 Etats qui l’ont ratifié, dont l’Algérie. Cet accord contient des standards pour prévenir, détecter, enquêter sur et sanctionner la corruption.   

    Nouri Nesrouche
  • Djilali Hadjadj presenté au parquet de Sidi M'hamed En détention jusqu'à lundi prochain ,bon l'aid quand méme

     

    Présenté hier matin au parquet de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger, Djilali Hadjadj a été placé en détention. Le tribunal devant lequel il doit être présenté pour vider son mandat d'arrêt ne siège que le lundi. Il attendra le 13 septembre pour retrouver sa liberté.

    Arrivé hier matin à Alger, Djilali Hadjadj a été présenté par les policiers qui l'escortaient au parquet de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger. Il devait vider le mandat d'arrêt lancé à son encontre le 27 février dernier par le juge d'instruction de la troisième chambre. Assisté de trois avocats, il a été entendu et ce n'est qu'en fin d'après-midi que la décision de le placer en détention jusqu'à lundi prochain a été prise. Une décision qui a suscité une lourde déception chez sa famille, tant celle-ci espérait le voir rentrer chez lui pour les fêtes de l'Aïd. Selon des sources judiciaires, il semble que le tribunal seul habilité à vider le mandat d'arrêt ne peut se réunir que le lundi.
    Décréter une audience spéciale uniquement pour le mis en cause n'était pas possible, expliquent nos interlocuteurs. Pourtant, d'autres professionnels du droit avancent d'autres arguments. Ils affirment que du point de vue procédure, le mandat d'arrêt n'a plus d'effet une fois que l'affaire est renvoyée devant le tribunal. «Le mandat d'arrêt délivré par un juge d'instruction ne peut être vidé que par le juge d'instruction et ne reste effectif que s'il est mentionné dans l'ordonnance de renvoi devant le tribunal. A ce moment, seul ce dernier peut décider de sa reconduction ou de son annulation.

    Dans le cas de Djilali Hadjadj, il n'a pas fait mention de cette décision. Ce qui la rend caduque», déclarent certains avocats. Faux, insistent des magistrats, «pour qu'un mandat d'arrêt soit vidé, il faut qu'il y ait une décision du même juge qui l'annule. Le tribunal, même s'il n'est pas fait mention dans l'ordonnance de renvoi de ce mandat, le reconduit si la peine est égale ou supérieure à 3 ans de prison. Or, Hadjadj a été condamné à 3 ans de prison, ce qui explique son caractère toujours effectif. Dans ce cas précis, seul le tribunal peut le vider et non pas le juge d'instruction qui l'a lancé le 27 février dernier». Les deux avis montrent qu'en la matière, le code de procédure pénale n'est pas bien explicite et laisse transparaître un flou suscitant ainsi des lectures différentes du droit desquelles découlent des mesures discutables. En tout état de cause, la mise en détention de Djilali Hadjadj est vraiment regrettable dans la mesure où sa place n'est pas du tout dans une prison. Président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption, membre de Transparency International, et journaliste, Hadjadj semblait, selon ses avocats, «très serein» en apprenant en fin de journée la triste nouvelle. «C'est dommage que la justice n'ait pu trouver un artifice pour le libérer et ne pas donner du grain à moudre à ceux qui nous surveillent à la loupe», regrette un de ses avocats. En fait, tout le monde s'attendait à ce que Hadjadj vide son mandat d'arrêt et retrouve sa liberté et sa famille. Cela n'a pas été le cas, et ce, en dépit du fait que cette affaire soit entachée de nombreuses irrégularités procédurales criantes. La plus importante est le fait que Hadjadj et son épouse soient jugés et condamnés par défaut sans qu'ils ne soient entendus ni durant l'instruction ni par le tribunal qui a prononcé trois ans (contre Djilali) et un an de prison ferme (contre son épouse), pour «faux et usage de faux». Mieux encore, dans cette affaire, il n’y a pas de plaignant et donc pas de partie civile.


    Elle a été mise en action par auto-saisine du parquet d'Alger, en 2006, à la suite d'une lettre anonyme de dénonciation contre des fonctionnaires de la Cnas (caisse de la sécurité sociale), ancien employeur de Hadjadj. Il est également important de relever que durant les six mois qu'a duré le mandat d'arrêt, Hadjadj a beaucoup voyagé et à aucun moment la police des frontières ne l'a interpellé ou inquiété. La question de l'opportunité de son exécution quelques jours seulement après ses déclarations virulentes contre les nouveaux textes sur la corruption reste lourdement posée. L'on se demande si son arrestation n'obéit pas à d'autres considérations que celles de faire appliquer les décisions de justice. En tout état de cause, sa mise en détention a suscité de nombreuses réactions nationales et internationales des défenseurs des droits de l'homme.   

    Salima Tlemçani
  • quand l'allemagne s'en m^ele avec son lourd passé nazi 20 millions de russes ,6milion de juifs ect..... chut!!!!!

    Merkel épaule le caricaturiste de Mahometimages.jpg


    Angela Merkel est présente ce mercredi à une cérémonie de remise de prix au dessinateur danois Kurt Westergaard, dont la caricature de Mahomet avait provoqué des réactions violentes dans certains pays musulmans il y a cinq ans. Le caricaturiste, dont les dessins du prophète ont d'abord paru dans le journal danois Jyllands-Posten fin 2005, recevra un prix mercredi soir dans le cadre d'une conférence sur la liberté de la presse, à Potsdam près de Berlin. "En se faisant photographier à côté de Kurt Westergaard, Merkel prend un risque énorme", a notamment commenté le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, cité par l'agence de presse Reuters. "C'est sans doute le rendez-vous le plus explosif de son mandat jusqu'à présent."

  • Miloud Brahimi. Avocat, défenseur des droits de l’homme «Aucun texte pénal n'incrimine un non-jeûneur»

     

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    En plus de l'illégalité des arrestations dont font l'objet des citoyens qui n'observent pas le jeûne, maître Brahimi parle également de l'inquisition et d'une dangereuse manifestation de l'intolérance qui est une conséquence de l'ignorance.






    - On a assisté depuis le début du mois de Ramadhan à des arrestations en règle contre des citoyens qui n'observent pas le jeûne et ils sont traduits devant la justice. Existe-t-il une base juridique sur laquelle s'appuie la justice pour condamner les non-jeûneurs ?


    Tout d'abord, il faut souligner que ces arrestations sont contraires à la Constitution algérienne qui garantit pourtant la liberté de conscience. D'un point de vue strictement juridique, il n'y a aucune base légale sur laquelle peuvent s'appuyer ses poursuites contre des citoyens qui n'observent pas le jeûne. Aucun texte pénal n'incrimine le fait de ne pas faire le Ramadhan. Nous assistons effectivement à une grave atteinte à la liberté des citoyens. Ces agissements contre des citoyens sont d'une gravité extrême, qu'il faudrait justement punir.


    - Comment peut-on décider alors de l'arrestation de ces personnes ?


    C'est sur une initiative propre des agents de police qu’on constate qu'il y a une atteinte et le procureur engage une poursuite. Dans ce cas, il n'y a aucune plainte qui est déposée contre les mis en cause. Il s'agit bien évidemment d'un abus de pouvoir et de droit. La personne arrêtée, en cas de relaxe, peut déposer plainte et exiger une réparation si elle juge qu'on lui a porté préjudice. Je dois dire que la justice n'a pas besoin de ce type de procès. Espérons que les personnes arrêtées ne seront pas condamnées.    

     

    - La plupart de ces arrestations se sont déroulées dans des endroits privés, particulièrement en Kabylie. Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'un plan élaboré ?


    Non, je ne le pense pas. Je suis catégorique là-dessus, ce n'est pas délibéré. Il s'agit plutôt de fait d’agents zélés qui se croient dans un autre temps. Il n'y a aucun plan prémédité, mais on assiste malheureusement à une manifestation dangereuse de l'intolérance. Une inquisition. Et effectivement c'est encore plus grave quand ces arrestations se font dans les domiciles et les propriétés privées des citoyens. Il s'agit d'une grave violation de la vie privée des gens. Et quand cela se passe en Kabylie, c'est encore plus grave, parce que cela risque d'ouvrir les portes à toutes sortes d'instrumentalisation politicienne.
    Nous sommes en train de donner un très mauvais exemple en matière du respect des libertés individuelles. Cette intolérance est le produit de l'ignorance. Ceux qui nous donnent des leçons en matière de religion, feraient mieux de faire l'effort de bien comprendre ce que dit la religion.  Nous ne sommes pas plus musulmans que nos voisins. Ces atteintes à la liberté individuelle et de conscience des citoyens ternissent gravement l'image du pays à l'étranger.  

    Hacen Ouali
  • Coran: l'Indonésie en appelle à Obama, l'Inde demande le blackout aux médias, le Pakistan condamne,que fait l' algerie rien!!!!!

     

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    Le président de l'Indonésie Susilo Bambang Yudhoyono a appelé son homologue américain Barack Obama à empêcher un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que l'Inde demande aux médias indiens de ne pas diffuser les images de cet acte, s'il se produit comme prévu le 11 septembre.

     

    Le président de l'Indonésie Susilo Bambang Yudhoyono a appelé son homologue américain Barack Obama à empêcher un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que l'Inde a demandé aux médias indiens de ne pas diffuser les images de cet acte, s'il se produit comme prévu le 11 septembre.
    Le président pakistanais Asif Ali Zardari a à son tour condamné jeudi ce projet, parlant d'une initiative "abominable" qui risquait d'enflammer le monde musulman, selon un communiqué de son bureau.
    Susilo Bambang Yudhoyono, président du pays musulman le plus peuplé du monde, a envoyé une lettre jeudi matin au président Barack Obama, lui demandant de prendre des mesures pour empêcher que le livre sacré des musulmans soit brûlé et éviter ainsi des tensions entre les religions, a indiqué un porte-parole de la présidence, Teuku Faizasyah.
    "Le projet de brûler le Coran suscite une très vive inquiétude car cela pourrait provoquer un conflit au sein des religions", a déclaré le porte-parole. La lettre a été reçue par le gouvernement américain, a-t-il précisé.
    "Dans cette lettre, le président Yudhoyonoa écrit que l'Indonésie et les Etats-Unis construisent un pont entre le monde occidental et l'Islam. Si ce Coran est brûlé, ces efforts seront anéantis", a ajouté le porte-parole.
    L'Inde, qui condamne également ce projet d'un petit groupe d'évangélistes américains de Floride, a appelé les médias indiens à ne pas diffuser les images de ces livres brûlés, si cela se produit.
    "Les autorités américaines ont vigoureusement condamné les déclarations du pasteur (américain Terry Jones), les chefs religieux du monde entier ont également condamné son projet, nous condamnons aussi son projet", a déclaré le ministre indien de l'Intérieur P. Chidambaram.
    "Nous espérons que les autorités américaines vont agir de façon vigoureuse pour éviter qu'un tel outrage soit commis", a-t-il ajouté. "En attendant une action des autorités américaines, nous appelons les médias, écrits et audiovisuels à ne pas publier ou diffuser d'images ou de photographies de cet acte déplorable".
    La Malaisie a qualifié de "crime haineux" le projet des évangélistes et demandé aux Etats-Unis d'empêcher cet acte.
    "C'est l'action et le crime le plus haineux qui soit", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Anifah Aman. "Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une attaque contre les musulmans, mais cela ne révolte pas seulement les musulmans de Malaisie et des autres pays. Les chrétiens non plus ne peuvent pas laisser faire ce type d'action".
    Un petit groupe intégriste chrétien de Floride, rassemblé sous le nom "Dove World Outreach Center", en Floride (sud-est des Etats-Unis), a invité à brûler à la date anniversaire des attentats du 11-Septembre des exemplaires du Coran devant ses portes à Gainesville.
    Ce groupe a également incité d'autres centres religieux à en faire autant, pour se souvenir des victimes des attentats et combattre "le démon de l'islam".

    AFP
  • Ce pasteur fou qui inquiète la Maison-noire!!!!!!!!

     

    La-Maison-Blanche_scalewidth_300.jpg


    Commentaires de l'utilisateur ayant mis en ligne une vidéo (LAVERITEKIFACH)

    • Faudrait bruler la Torah vu que Israel = Al Qaeda

    • @sangwria à transmettre a ben laden ça lui donnera des boutons et un ulcere a l'estomac !!! La Torah c'est pas nouveau ça fait 3000 ans que tous les affreux de titus jusqu'a hitler la brule mais elle est toujours là : le monde existerait pas sans !! faut pas tuer faut pas voler aime ton prochain tous les hommes sont des freres etc..On vit avec sans s'en apercevoir !!

    • @LEMENSONGEKIFACH : Toutes ces stupidités que vous portez sur le Prophète Muhammad (que la paix et la Bénédiction soit sur lui) ne sont que des arguments qui appartiennent aux islamophobes, comme toi d'ailleurs. Quoi les prêtres pédophiles se convertissent à l'islam?? ah ah ah Mdr c'est ce vendu, façonné de malek chier-bel qui le dit, pfff pauvre idiot...En tt les cas moi toutes les semaines j'entends par les médias qu'un prêtre est poursuivi de pédophilie lol

    • @mosad11sept2001: l'approche objective des enormes mensonges et nonsens du coran sont islamophobes mais la takiyah est islamophile !! (mentir aux infideles) c'est de la logique musulmane? !! Allah ne pourrait-il passer que par le mensonge et la violence? Quand a la pedophilie elle est interdite chez les chretiens mais approuvée par le coran d'ailleurs muhammad lui-même s'est tapé une fillette de 9ans aisha !!un "prophète"!! les pedophiles se convertissent pour pouvoir assouvir leur vice !!

    • @sam18280 espèce d'imbécile...L'Islam n'est pas extrémiste, ce ne sont pas les imams qui ont cautionnés l'esclavage mais bien les vaticans, ce ne sont pas les imams qui sont accusés de pédophilie mais bien les pasteurs. Ce pasteur lui-même a déjà été condamné pour pédophilie. T'as vu sa gueule? On peut lire sa haine envers les Musulmans. Alors quand tu dis qu'il faut protéger les USA tu me fait bien rire !!!!!

    • @mosad11sept2001 pour la pedophilie l'exemple du "prophete" est le meilleur et il s'est tapé aisha (pas celle dont on le mari a coupé le nez et les oreilles parce que son couscous etait trop salé!)une fillette de 9 ans !! d'ailleurs on ne compte plus les pretres pedophiles convertis a l'islam pour assouvir leur vice : regarde : Avis de recrutement : Curés pédophiles ,devenez musulmans !!.flv

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    Tous les commentaires (17)

    • @Jambobeurre Stop a ta race d'enculer de merde

    • bande de raciste que vou ete.

      mecrean que vous ete

    • bande de raciste que vou ete.

      mecrean que vous ete

    • Tant qu'à moi on devrait TOUS les corans, bibles, torahs et j'en passe.

      À bas la religion. La religion est l'opium du peuple!

      On doit cesser de croire en des divinités qui n'existent pas et commencer à croire en nous mêmes.

    • Tant qu'on y est, brûlons la bible et la torah, comme ça ce sera fait.

    • C'est IMPRESSIONNANT l'ignorance et la méconnaissance de ce SOIS disant pasteur

    • Ce pasteur est complètement stupide !

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        Suiv.

    Suggestions

  • Il estime que la compagnie fait l’objet d’attaques dénuées de tout fondement.

     

    Il soutient bouabdallah
    Le syndicat d’Air Algérie crie au complot

    Par : Nabila Saïdoun

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    “Nous venons de finaliser et de signer notre premier accord collectif qui fera date dans l’histoire d’Air Algérie. Il concrétise et réaffirme l’esprit de solidarité entre les différentes catégories socioprofessionnelles qui œuvrent au sein de l’entreprise Air Algérie”, lit-on sur le communiqué du syndicat national de l’entreprise, transmis lundi à notre rédaction, en guise de soutien à la compagnie.
    Contacté par nos soins pour
    de plus amples informations, M. Khodja, secrétaire général du syndicat, a précisé que cela porte, entre autres, sur le renouvellement, récent, du conseil syndical et la nature des relations qui prévalent actuellement avec l’entreprise, dénuées de toute tension. “Il y a certainement des choses à régler et même beaucoup de choses, mais tout se fera en interne. Il n’y a pas de raison pour que ça soit déballé publiquement puisque la direction est à l’écoute”, dira-t-il, tout en reconnaissant que la compagnie a besoin de s’améliorer et qu’il demeure bien des efforts à faire pour atteindre la performance. Par déduction, le syndicat préfère faire profil bat en ce moment de crise que vit actuellement la compagnie, après avoir fait l’objet de plusieurs écrits de presse faisant état du risque pour Air Algérie de figurer sur la liste noire des compagnies interdites de vol dans le ciel européen, si elle ne se conforme pas aux normes de l’aviation civile dans l’espace de l’UE. Le P-DG de la compagnie, en l’occurrence Wahid Bouabdallah, s’est prononcé sur la question (voir Liberté du 1er septembre 2010 s’expliquant, ainsi, d’une part, tout en écartant cette éventualité, d’autre part. “Ces derniers temps, nous assistons à un déploiement d’attaques prenant pour cible notre entreprise et, à travers elle, l’ensemble des travailleurs et particulièrement les compétences et qualifications de nos centaines de techniciens”, écrit plus loin le syndicat, réfutant tout ce qui est rapporté à ce propos, à son corps défendant “ces dernières de fondements ayant pour objectif de semer la confusion et de porter atteinte à l’image de marque de notre compagnie, soit par des prétendus avis techniques de professionnels avisés, soit par la diffusion et l’amplification d’informations émanant d’organismes étrangers qui s’inscrivent dans une procédure normale que leur confère leurs attributions”.
    Tout en reconnaissant certaines lacunes se rapportant à la compagnie, notamment en ce qui concerne le nombre des aéronefs qui permettrait de faire face à la demande, surtout, durant les périodes de pointe, le syndicat estime que des défis sont relevés grâce à la conjugaison d’efforts de l’ensemble des collectifs de l’entreprise. “Nous assistons à l’assise d’une nouvelle politique de l’entreprise où les efforts de tous convergent vers un seul objectif : l’entreprise”, précise le syndicat, exprimant, en définitive, un soutien inconditionnel à la direction dans sa démarche actuelle, qui s’inscrit dans l’optique d’un véritable plan de développement. “Cette politique nous la soutenons et l’accompagnerons car elle intègre le travailleur dans sa dimension sociale, et qu’elle tend vers l’amélioration constante de ses conditions de vie et de travail, qui sont intimement liées à la croissance de l’entreprise”.

  • CONFÉRENCE DE NOUREDDINE AÏT HAMOUDA À TIZI OUZOU “Une guerre économique et politique est déclarée contre la Kabylie”

     

    Par : Samir LESLOUSindex2.jpegindex.jpeg

    Si l’on se fie aux déclarations de Noureddine Aït Hamouda, la situation en Kabylie est plus préoccupante que l’opinion ne le croit. Intervenant lors d’une conférence-débat  animée avant-hier dans la soirée, le député du RCD a dressé un constat des plus amères et sans complaisance sur le développement de cette région livrée, dit-il, à l’insécurité, le kidnapping, la corruption, la délinquance et l’anarchie. “Une guerre économique, culturelle et politique est déclarée contre la Kabylie”, a-t-il tenu à souligner, non sans relever les indices sur lesquels est fondée cette conviction et cerner les contours qui lui en confèrent un caractère concret et la rendent ainsi visible à l’œil nu. “Tous les projets sont à l’arrêt et aussi comment expliquer le fait qu’on mette 4 heures de route de la frontière marocaine à Alger alors qu’il en faut 5 heures entre Tizi Ouzou et Alger”, dit-il convaincu qu’il y a volonté de faire du mal à la Kabylie. Mais Aït Hamouda, toujours égal à lui-même, ne s’arrête pas là. “La ville de Tizi Ouzou est devenue une poubelle ambulante où, de surcroît, l’injustice et le trafic règnent en maître”, a-t-il ajouté, tout en exhibant, pour en donner des exemples concrets, un document mettant en cause deux policiers à Iferhounène qui ont acheté 38 véhicules d’une manière qu’il considère comme suspecte. “Je défie la police de déposer une plainte pour diffamation et le procureur de me convoquer”, a-t-il lancé à l’assistance que la salle du Bâtiment bleu avait du mal à contenir. Après la police, le conférencier charge aussi la gendarmerie. “Les sablières travaillant légalement ont été fermées et d’autres ont été ouvertes clandestinement avec la bénédiction des gendarmes. Derrière chaque engin, il y a un gendarme”, accusera-t-il.
    Abordant la brûlante question des kidnappings dans la région, le fils du colonel Amirouche ne manquera pas de s’interroger pourquoi aucune affaire d’enlèvement n’est jamais instruite par la justice. “Pourquoi dans les autres régions les services de sécurité en ont fini avec le terrorisme qui est d’ailleurs irrémédiablement vaincu alors qu’ici ce n’est pas le cas ?” s’interrogera-t-il également en abordant le sujet du terrorisme. “À Tizi Ouzou, on ne peut pas se plaindre d’une chose : de ne nous avoir pas ramené des cabarets et du salafisme en Kabylie”, a-t-il ajouté plaisantin non sans préciser que derrière chaque cabaret, il y a un policier et rappeler l’épisode de la mosquée d’Aghribs. Mais qui est responsable de toute cette situation ? Noureddine Aït Hamouda pointe du doigt le président de la République, Bouteflika, et son Premier ministre, Ahmed Ouyahia auxquels il s’est attaqué sans retenue aucune. “Ce sont eux qui sèment le chaos en Kabylie. Ils ont pollué jusqu’à la JSK qui est un repère identitaire important en Kabylie”, a-t-il déclaré sèchement, tout en manifestant son étonnement de voir Ouyahia ressembler au défunt Nahnah dans les accoutrements qu’il portait durant la soirée du 27 jour du Ramadhan. “Ouyahia est un caméléon qui s’adapte à toutes les situations et accepte toutes les humiliations pour qu’il serve le système en place”, dira-t-il ajoutant, à l’adresse d’Ouyahia, “vous voulez faire plaisir à qui ? On peut faire de la politique et avoir une morale”.
    Dans ce sillage, le conférencier n’a pas manqué d’égratigner Abou Djerra Soltani. “Qu’il se garderait d’avoir des enfants drogués, qui se payent les plus belles voitures et chalutiers d’Algérie et qu’il n’envoie pas sa femme quand on veut faire la guerre à Israël”, dira-t-il à l’adresse du chef de file du MSP avant d’adresser encore de virulentes critiques aux autres Hannachi, Benachenhou, Mabrouki, Laâdi Houari et Ould Kablia. Avant de conclure en appelant à plus de solidarité en Kabylie pour résister au chaos que veut instaurer le pouvoir, Aït Hamouda revient longuement sur l’affaire d’Aghribs et ces salafistes qui veulent investir le village, donner des leçons de religion à la population de la région et également sur l’affaire de la subvention du Pnud qui est bloquée, dit-il, par Ouyahia.

  • no moment hihihi



    Mercredi 08 Septembre 2010

    Mardi 07 Septembre 2010

  • Plus de 230 personnes tuéEs en deux semaines Massacre de civils en Somalie

     

      	Une des victimes des affrontements civils en Somalie

    Le HCR tire la sonnette d’alarme sur le bain de sang provoqué par les affrontements entre les shebab et les forces gouvernementales.

    Plus de 230 civils ont été tués et au moins 400 blessés ces deux dernières semaines à Mogadiscio, lors d'un redoublement des combats entre troupes gouvernementales somaliennes et insurgés islamistes shebab, s'est alarmé hier le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). «Les combats de ces deux dernières semaines entre le gouvernement de transition et les shebab ont coûté la vie à plus de 230 civils et fait au moins 400 blessés et
    23 000 déplacés», estime le HCR, évoquant une «détérioration» continue de la situation dans la capitale. Les islamistes shebab qui se réclament d'Al Qaîda et contrôlent presque tout le centre-sud de la Somalie, ont lancé depuis le 23 août une offensive à Mogadiscio qui leur a permis de progresser en direction du Parlement, à proximité directe de la présidence Villa Somalia.

    Selon les estimations du HCR, plus de 200 000 personnes ont fui leur maison cette année. Mais en raison d'une insécurité croissante à Mogadiscio et sur les routes somaliennes, «il devient de plus en plus dangereux de fuir» et nombre   d'habitants sont «bloqués» chez eux, a indiqué une porte-parole du HCR, Melissa   Fleming lors d'un point de presse à Genève. «Quitter Mogadiscio devient en soi de plus en plus dangereux et difficile. Les gens se séparent de leurs derniers biens pour une place dans un bus qui quitte la ville», poursuit le HCR. Les civils somaliens quittent la Somalie pour la région autonome somalienne autoproclamée du Puntland, pour l'Ethiopie, le Yémen ou le Kenya, où 6500 nouveaux réfugiés ont été enregistrés le mois dernier, le chiffre le plus élevé depuis juin 2009.    
    Le haut commissaire des Nations unies aux réfugiés, Antonio Guterres, a entamé hier une visite de trois jours dans ces camps de réfugiés au Kenya, commençant par celui de Kakuma (76 000 personnes, nord-ouest du pays) avant de se rendre à celui de Dadaab, près de la frontière somalienne, réputé être le plus grand camp de réfugiés du monde avec près de 300 000 personnes.    

    à l’ombre de l’Irak et l’Afghanistan

    68 000 Somaliens ont fui vers des pays de la région depuis le début de l'année. 614 000 Somaliens au total sont aujourd'hui des réfugiés, et 1,4 million de leurs compatriotes restés en Somalie ont dû fuir leur maison. En proie au chaos depuis la chute du dictateur Siad Barre en 1991, la Somalie est, après l'Afghanistan et l'Irak, le pays qui génère le plus grand  nombre de réfugiés au monde, rappelle le HCR. Hier, un procès d'un Norvégien d'origine somalienne accusé d'avoir contribué au financement d'«activités terroristes» s'est ouvert à Oslo. Abdirahman Abdi Osman, 40 ans, est soupçonné d'avoir recueilli 200 000 couronnes (25 400 euros) en 2007 et 2008 et d'en avoir versé 135 000 aux shebab somaliens, selon l'acte d'accusation.

    Lors de l'ouverture de son procès, il a plaidé non coupable, rapportent les médias norvégiens. Cet homme, installé en Norvège depuis 11 ans, avait été arrêté en février 2008 en même temps que deux autres personnes sur des soupçons de financement d'activités terroristes. Le procès, le premier en Norvège à utiliser une disposition adoptée en 2002 sur le financement des activités terroristes, doit durer jusqu'au 29 octobre. Selon le procureur chargé du dossier, l'accusé encourt jusqu'à 20 ans de prison. Les shebab, qui ont proclamé leur allégeance à Oussama ben Laden, contrôlent presque tout le centre-sud de la Somalie et une grande partie de la capitale Mogadiscio, où d'intenses combats ont fait plus de 230 morts dans la population civile ces deux dernières semaines, selon l'ONU. Le mouvement radical a revendiqué plusieurs attentats sanglants ces dernières années, dont les plus récents en juillet dans la capitale ougandaise, Kampala, ont fait 74 morts.   

    R.I et agences
  • Projet de brûler le Saint Coran à l’occasion du 11 septembre Les Américains se tiennent le ventre

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    Les Américains se tiennent le ventre

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    Le projet d'un groupe évangélique américain de brûler publiquement un exemplaire du Coran le 11 septembre a suscité hier de sévères mises en garde, notamment de l'Iran et du commandant des forces internationales en Afghanistan qui craint pour la vie des soldats américains.

    Le Dove World Outreach Center, groupe fondamentaliste chrétien basé en Floride, prévoit de brûler un exemplaire du Coran samedi à l'occasion du neuvième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Si ce projet était mis à exécution, cela servirait la propagande des talibans en Afghanistan et renforcerait le sentiment antiaméricain dans le monde musulman, a averti le général David Petraeus qui commande la Force de l'Otan (Isaf) et les troupes américaines en Afghanistan. «Je suis très inquiet des répercussions possibles, dans l'hypothèse où ils brûleraient un Coran», a-t-il déclaré dans un communiqué reçu à Kaboul. «Cela pourrait mettre en danger à la fois les troupes et l'effort global en Afghanistan.» Et d'ajouter : «C'est précisément le genre d'actions que les talibans utilisent et cela pourrait engendrer des problèmes significatifs. Pas seulement ici mais partout dans le monde où nous sommes présents aux côtés de la communauté musulmane.»

    De son côté, l'Iran a prévenu qu'une telle action déclencherait des réactions «incontrôlables». «Nous conseillons aux pays occidentaux d'empêcher l'exploitation de la liberté d'expression pour insulter les livres saints, sinon les sentiments que cela provoquerait dans les nations musulmanes ne pourraient être contrôlés», a affirmé le porte-parole des Affaires étrangères à Téhéran. En Indonésie, pays musulman le plus peuplé du monde, la minorité chrétienne craint aussi des «tensions». L'Union des 20 000 églises chrétiennes protestantes d'Indonésie a envoyé une lettre au président américain Barack Obama pour l'exhorter à intervenir. Brûler le Coran «nous ramènerait au Moyen-Age et constituerait un acte contre la civilisation», a expliqué son président Andreas Yewangoe.

    Croisade des évangéliques

    Une centaine de radicaux musulmans avaient déjà manifesté fin août devant l'ambassade des Etats-Unis à Jakarta et menacé de déclencher une guerre sainte si le Dove World Outreach Center persistait dans son projet. Ce groupe fondamentaliste chrétien, créé en 1986 et qui accuse l'islam, «religion diabolique», de chercher à dominer le monde, a invité à brûler des exemplaires du Coran samedi prochain devant ses portes à Gainesville (Floride). Il a aussi appelé d'autres centres religieux à en faire autant pour se souvenir des victimes des attentats du 11 septembre. Des associations musulmanes ont estimé que cette initiative confirmait l'augmentation de l'islamophobie aux Etats-Unis. Un projet de centre islamique près de Ground Zero à New York, site d'un des attentats du 11 septembre, déchaîne les passions depuis quelques semaines.

    Le maire de New York Michael Bloomberg soutient l'initiative et le président Obama a également apporté son appui au projet. Par le passé, des profanations présumées du Coran par des soldats américains, à la fois en Afghanistan et en Irak, ont attisé les tensions et provoqué violences. Le 13 janvier, l'armée afghane avait ouvert le feu sur une foule de villageois qui manifestaient dans le sud en accusant les forces de l'Otan d'avoir profané un Coran lors d'un raid. Sept hommes avaient été tués. Des enquêtes de l'Isaf et des autorités afghanes avaient par la suite démontré qu'aucun exemplaire du Coran n'avait été profané lors de l'attaque.     

    R. I. et agences
  • Génocide rwandais: des survivants d'un massacre poursuivent la Belgique

     

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    Le procès intenté par deux rescapées du génocide rwandais contre l'Etat belge et trois de ses militaires s'est ouvert mercredi devant un tribunal de Bruxelles, qui devra dire si la Belgique est coupable d'avoir laissé se produire un massacre de plus de 2.000 réfugiés.

    Le procès intenté par deux rescapées du génocide rwandais contre l'Etat belge et trois de ses militaires s'est ouvert mercredi devant un tribunal de Bruxelles, qui devra dire si la Belgique est coupable d'avoir laissé se produire un massacre de plus de 2.000 réfugiés.
    Au printemps 1994, le contingent belge formait l'ossature de la Minuar, la mission de l'ONU déployée au Rwanda après les accords de paix d'Arusha, qui prévoyait un partage du pouvoir entre hutus et tutsis, les deux principales ethnies de ce petit pays d'Afrique centrale.
    Le 7 avril, au lendemain du déclenchement du génocide par des extrémistes hutus, 10 Casques bleus belges avaient été assassinés. La Belgique avait alors immédiatement décidé de se retirer de la Minuar, se préoccupant essentiellement d'évacuer ses ressortissants, nombreux dans cet ancien protectorat belge.
    Le 11 avril, 97 Casques bleus belges cantonnés à l'Ecole technique officielle Don Bosco (ETO) de Kigali avaient reçu l'ordre de rejoindre l'aéroport de la capitale. Ils avaient laissé sans protection les quelque 2.000 réfugiés, principalement tutsis, qui s'y trouvaient.
    Emmenés sur une colline, "la plupart d'entre eux ont été abattus à la mitrailleuse et achevés à la machette peu de temps après le départ des Belges", a rappelé devant le tribunal civil de Bruxelles l'avocat d'une des plaignantes, Me Eric Gillet.
    D'autres, comme le ministre des Affaires étrangères Boniface Ngulinzira, un hutu partisan des accords de paix d'Arusha, ont été tués alors qu'ils tentaient de s'échapper.
    "Je veux comprendre pourquoi mon mari, qui avait pour idéal la paix entre les Rwandais, a été abandonné par les Casques bleus qui avaient pour mission de le protéger, a été abandonné, tout comme les autres réfugiés", explique quinze ans plus tard l'une des plaignantes, sa veuve Florida Ngulinzira.

    AFP
  • Vatican: brûler le Coran serait "une grave offense" à un "livre sacré"

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    Le projet du pasteur américain Terry Jones de brûler le Coran serait "un geste de grave offense envers un livre considéré comme sacré par une communauté religieuse", a indiqué mercredi dans un communiqué le Conseil pontifical du Vatican pour le dialogue interreligieux.

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    Le projet du pasteur américain Terry Jones de brûler le Coran serait "un geste de grave offense envers un livre considéré comme sacré par une communauté religieuse", a indiqué mercredi dans un communiqué le Conseil pontifical du Vatican pour le dialogue interreligieux.
    Le Conseil pontifical, dicastère de la Curie romaine -- équivalent d'un ministère -- a dit avoir "accueilli avec une vive préoccupation la nouvelle du projet d'un +Koran Burning Day+ pour le 11 septembre".
    "On ne peut pas remédier à des actes de violence aussi déplorables" que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, avec un projet comme celui promu par le groupe fondamentaliste chrétien "Dove World Outreach Center", installé en Floride, a souligné le Conseil pontifical.
    "Chaque religion avec ses livres sacrés, ses lieux de culte et symboles, a droit au respect et à la protection", a souligné le Conseil pontifical.
    "Il s'agit du respect dû à la dignité des personnes qui y adhèrent et à leur libre choix en matière religieuse", a ajouté le dicastère.
    "Tous les responsables religieux et tous les croyants sont appelés à renouveler leur ferme condamnation de toute forme de violence en particulier celle commise au nom de la religion", a ajouté le Conseil pontifical.
    Le journal officiel du Vatican l'Osservatore Romano s'était déjà fait l'écho mardi sous le titre "que personne le brûle le Coran", des multiples condamnations du projet de l'église du pasteur Terry Jones de brûler un Coran le 11 septembre.

    AFP
  • Transparency International et RSF s'interrogent sur les motivations réelles de l'arrestation de Djilali Hadjadj

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      	Reporters sans frontières (RSF) et   Transparency International (TI), ont fait part mercredi de leur "inquiétude" après l'arrestation du journaliste Djilali   Hadjadj 

    L'arrestation du militant anti-corruption Djilali Hadjadj vient de soulever un tollé international.  

    Reporters sans frontières (RSF) et  Transparency International (TI) ont exprimé mercredi leurs "profondes préoccupations" et leurs "inquiétudes" suite à cette arrestation dont personne n'arrive encore à comprendre  les tenants et les aboutissants.  

    "Les autorités affirment que l'arrestation de Djilali Hadjadj fait suite à  un différend d'ordre privé, sans lien avec ses activités journalistiques et  militantes. Toutefois, au regard des moyens disproportionnés déployés par les  autorités pour un simple litige de droit commun, on peut s'interroger sur les  motivations réelles de certains secteurs du gouvernement", a souligné mercredi dans un communiqué RSF. 

    "Reporters sans frontières est en effet inquiète que cette accusation soit un prétexte pour faire taire un homme qui n'a eu de cesse de dénoncer la corruption en Algérie", confie encore RSF qui avoue ne pas comprendre ce la Justice reproche réellement à ce militant connu pour sa probité et son engagement.

    De son côté, Transparency International a affirmé également mercredi, dans un communiqué, sa "profonde préoccupation" dans cette affaire et appelle vigoureusement le gouvernement  "à garantir sa sécurité et à respecter le code de procédure criminel du pays".  

    Une fois encore, l'Algérie ressurgit sur la scène internationale par la biais de ses harcèlements judiciaires dirigés à l'encontre des journalistes et militants des droits de l'Homme.    

    Abderrahmane Semmar
  • Bouteflika ne veut pas de Mahmoud Abbas à Alger !

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      	Les relations entre Alger et l'Autorité Palestinienne sont tendues en ce moment  à cause d'une affaire de détournement de dons 

    zoom | © D.R

    Les relations entre Alger et l'Autorité Palestinienne sont...

    Le chef de l'autorité Palestinienne ne serait plus dans les bonnes grâces d'Alger. Selon le site Palestine Today, entre Mahmoud Abbas et Abdelaziz Bouteflika, les relations ne sont pas au beau fixe.   

    Ce coup de froid entre les deux présidents aurait découragé Mahmoud Abbas de s'arrêter à Alger lors de sa dernière tournée maghrébine.  Mais le site palestinien www.paltoday.ps va encore plus loin en affirmant que "si Abou Mazen ne s’est pas arrêté à Alger, c’est uniquement parce que Bouteflika ne le voulait pas" ! 

    Pourquoi une telle animosité entre ces deux personnalités ?  Et ben, selon le Palestine Today, Alger reproche à Ramallah d'avoir détourné des dons de plusieurs millions de dollars qu'elle lui a fait parvenir récemment.  Cet argent aurait été transféré sur les comptes de plusieurs dignitaires du Fatah. Ces derniers auraient, par la suite, déposé tout ces "fonds" dans des banques marocaines pour les rentabiliser dans divers investissements. 

    Cette supercherie n'a guère été du goût d'Alger qui, désormais, ne cache plus sa colère contre l'autorité palestinienne.  Dans ce sens, le Palestine Today révèle qu'Alger ne veut plus octroyer le moindre sous au gouvernement de Mahmoud Abbas. Et tout indique que la crise ne vient que commencer entre Bouteflika et le Chef de l'Autorité Palestinienne. 

    Abderrahmane Semmar
  • Boumerdès : trois gendarmes blessés dans une

     

    Trois gendarmes ont été légèrement blessés mardi 07 septembre vers 21h dans une embuscade tendue par un groupe terroriste à une patrouille de la gendarmerie nationale sur la RN5 à Souk El Had, au sud-est de la wilaya de Boumerdès, à 50 km  environ à l’est d’Alger.

    Les terroristes, embusqués du côté sud de la route, ont fait usage d’armes automatiques pour tirer sur les véhicules de la patrouille. Il s’en est suivi un accrochage qui a duré près de 10 minutes, ajoutent  nos sources.  

     

    La riposte des gendarmes a contraint les assaillants à se retirer dans les maquis surplombant Thenia et Souk El Had. Des usagers de la route qui se trouvaient à cet endroit à ce moment ont vécu un moment de panique indescriptible, témoigne-t-on.

    Kamel Omar
  • Un tramway nommé «désert».Son chantier a généré un véritable chaos urbain

     

      	La rue de Tripoli à Hussein Dey est transformée en enfer, par le chantier du Tramway, pour les habitants, les automobilistes et les commerçants, 

    Qui ne connaît pas la fameuse pièce de Tennessee Williams, Un Tramway nommé désir (adaptée au cinéma par Elia Kazan en 1951, avec un Marlon Brando impérial dans le rôle de Stanley Kowalski).

    En visitant le méga chantier du tramway d'Alger, l'on ne peut que faire le constat du peu de «désir» manifesté par les Algérois à l'endroit de ce moyen de transport pittoresque, eux qui se plaignent des désagréments sans fin générés par le chantier en priant ardemment pour que cela ne se transforme pas en un «remake» de l'interminable feuilleton du métro d'Alger.

    Certes, «on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs», mais la patience des riverains semble avoir atteint ses limites, agacés qu'ils sont par les proportions d'un chantier qui a donné lieu, déplorent-ils, à un véritable «chaos urbain», et qui n'a de cesse de grignoter sur leur espace de vie depuis son lancement en 2007 jusqu'à transformer leur quotidien en enfer.

    En tête des plaignants, les commerçants. On a pu ainsi constater de visu comment des rues entières traversées par le tramway sont devenues littéralement désertes après que la pose des rails du tram eut contraint des dizaines de commerces à baisser rideau. La circulation automobile s'en est trouvée fortement perturbée dans la foulée. Sans parler des incidences urbanistiques du projet.

    La rue de Tripoli clochardisée

    Nous avons suivi point par point le tracé du tramway qui s'étend de la rue des Fusillés (Ruisseau) à Bordj El Kiffan. Première image qui nous a frappés : l'état de dégradation de la rue de Tripoli. Cette avenue qui structure tout le quartier de Hussein-Dey est complètement défigurée.

    «C'est une catastrophe ! Il n'y a rien à dire, c'est une catastrophe !»  martèle, atterré, un jeune pharmacien ayant pignon sur rue au cœur de l'artère commerçante. Comme tous les riverains interrogés, il estime que le chantier signait la mort pure et simple de la rue de Tripoli.

    La pharmacie est comme assiégée. De l'officine aux rails, il y a moins de deux mètres. Un grillage sépare les magasins et les habitations de la voie réservée au tram, ne laissant qu'une bande étroite pour les piétons. Sur la rive d'en face, une autre bande, un peu plus large, est laissée aux voitures, tandis que le trottoir se rétrécit comme une peau de chagrin. Le trafic automobile est sérieusement perturbé.

    Le stationnement est la hantise des gens du quartier. Notre apothicaire reprend : «L'activité a chuté brutalement, nous avons perdu de la clientèle, et malgré cela, on continue à payer nos impôts.

    Les commerçants ont essayé de sensibiliser le fisc sur l'impact négatif du chantier dans l'espoir d'être indemnisés, il n'en fut rien. D'ailleurs, pas mal de commerçants qui louaient sur l'avenue ont préféré ne pas renouveler leur bail» dit-il.

    Certains soldent leurs produits à des prix choc à  l'instar de ce vendeur de vêtements pour femmes proposant des prix discount allant jusqu'à 50% de réduction. Il faut dire que l'accès aux boutiques est fort laborieux. Tout au long de la rive droite du grand boulevard (dans le sens Hussein Dey-Belcourt), les immeubles et commerces longeant la rue sont cernés par le chantier.

    Ainsi, un immeuble situé au 54, rue de Tripoli, se retrouve dans une situation délicate dans la mesure où sa cage d'escalier donne directement sur les rails. Une avocate tenant cabinet dans ledit immeuble confie : «Depuis que le chantier a démarré, l'accès au cabinet est devenu un enfer.

    Le stationnement est une galère quotidienne. Au plus fort des travaux, on ne pouvait pas ouvrir la fenêtre tellement la poussière était omniprésente. Dès que je pénétrais dans le cabinet, je devais prendre le balai et un chiffon pour nettoyer. Quand je quitte mon bureau, il me faut rouler au pas pendant une demi-heure, au milieu d'un embouteillage monstre, avant de pouvoir rejoindre l'autoroute qui est pourtant juste à côté.

    Et d'ajouter : «Même pour la pause-déjeuner, c'est un problème. Avant, je mangeais régulièrement dans une pizzeria à côté, maintenant, je n'y vais plus. J'ai peur que la bouffe ne soit contaminée par toute cette pollution.»

    Un chantier ralenti par le Ramadhan

    Pour sa part, un vendeur de produits électroménagers, relativisant à son tour la pertinence du projet, renchérit : «Ce chantier se passe de tout commentaire. Je n'en vois vraiment pas l'utilité, d'autant plus que le quartier de Hussein-Dey est très bien desservi question transport.

    Nous avons déjà une gare ferroviaire, nous avons des bus, des taxis, je ne vois pas où réside l'utilité du tramway sachant que nos rues sont, comme vous le voyez, étroites. Le trottoir a été rétréci de moitié, la route carrossable est amputée. Des canalisations d'égouts ont été éventrées.

    Et comme c'est un quartier très peuplé, je me demande comment va être gérée la circulation des voitures et même des personnes quand le tramway sera en marche. En tout cas, bonjour les accidents !»

    Même topo à Mohammadia (El Harrach) où la ligne du tram se prolonge, avant de s'enfoncer dans les boyaux de Bab-Ezzouar. A l'avenue Bougara (Belle Vue), près de Belfort, les mêmes récriminations reviennent dans la bouche des riverains. «L'activité a sensiblement chuté.

    Parfois, je fais à peine 400 DA de recette par jour, et malgré cela, les services des impôts continuent à nous accabler. Je me suis plaint en arguant une baisse d'activité, mais en vain» déclare le propriétaire d'un garage de mécanique auto collé au chantier du tramway. «Regardez les détritus qui s'amoncellent.

    Les camions de ramassage des ordures ne pouvant plus pénétrer comme avant, la collecte des déchets est devenue très compliquée» poursuit-il. Tout au long de l'avenue de l'ALN, la chaussée est scindée en deux moyennant des blocs de béton. Depuis Le Caroubier, la route se contracte et la circulation automobile devient problématique. Les bus qui avaient coutume de faire escale à hauteur de Cinq-Maisons sont désemparés et davantage encore les usagers.

    L'accès au cimetière de Belfort est rendu également difficile. «Il faut relever avec insistance la lenteur des travaux» souligne notre mécanicien auto. «Pourquoi ils ne mobilisent pas deux ou trois brigades de manière à accélérer la cadence ?» peste-t-il. Un ralentissement aggravé par les conditions d'un Ramadhan caniculaire particulièrement pénible.

    Un jeune revêtant un gilet phosphorescent estampillé Alstom s'autorise un moment de répit à l'ombre d'un petit immeuble. «On fait ce qu'on peut durant le Ramadhan, les horaires de travail sont réaménagés. On travaille de 7h à 14h» dit-il, avant de lancer : «Si le chantier accuse du retard, honnêtement, ça ne peut que m'arranger. Ça me permettrait de conserver mon travail».

    A l'issue d'une visite d'inspection, le ministre des Transports, Amar Tou, revenant justement sur les retards accusés par le projet (en raison, principalement, de l'épineux dossier des expropriations et aussi de la déviation des réseaux AEP et autres), déclarait en janvier dernier : «Je ne donne pas une date de mise en service, mais j'imagine que la réception du tramway se fera probablement vers la fin de l'année 2010» avant d'ajouter : «Nous souhaitons que la cadence actuelle des travaux se poursuive et que nous pourrions rattraper le retard engendré notamment par les procédures administratives relatives aux déviations des réseaux de gaz naturel, d'électricité, d'eau potable, d'assainissement et de téléphone» (Horizons du 10 janvier 2010)

    Le spectre du métro d'Alger

    Le tram se prolonge dans la cité des Bananiers avant de s'engouffrer dans le quartier de Bab Ezzouar. Des plaques jaunes annoncent de nouveaux travaux, avec leur lot de nuisances. Aux barrages de police qui n'en finissent pas comme l’insoutenable barrage des Bananiers, il faut compter donc avec les points noirs de ce chantier à ciel ouvert.

    Sur l'avenue principale de la cité Rabia Tahar, même chaos organisé. Pour se garer, les automobilistes sont contraints de squatter les trottoirs au grand dam des piétons. Le même spectacle se reproduit à Sorecal et dans les profondeurs du quartier de Fort de L'Eau, point de chute de la «Ligne Est».

    Une rame aux couleurs de l'ETUSA effectue des essais aux abords de la gare centrale du tramway (ateliers et dépôts). Aux alentours, des magasins entiers ont périclité. «J'avais moi-même un café-restaurant et j'ai dû mettre la clé sous le paillasson faute de clients» confie un désormais «ex» restaurateur qui habite en même temps à proximité du terminus du tram, au «Domaine Mimoun». «Le tramway est certes une bonne chose, mais si c'est pour subir tous ces désagréments pendant une éternité, ce n'est pas la peine !» maugrée-t-il.

    La rue du 1er novembre, au cœur de Bordj El Kiffan, affiche la même désolation. Cette longue artère, qui était très animée avant, est totalement désertée par les chalands. Des magasins arborent la mention «A louer». Pour se frayer un chemin en voiture sur la bande étroite laissée par les rails, c'est quasiment mission impossible.

    Des travaux de bitumage sont toutefois entamés sur certains tronçons. «Ils ont simulé des essais face caméra en présence du ministre, mais on attend toujours de le voir à l'œuvre, ce tramway» lance, un rien goguenard, un habitant du coin. Pourvu qu'il ne connaisse pas le sort du métro (l'Arlésienne par excellence des faubourgs d'Alger) soupirent les plus pessimistes…

    Fiche technique

     

    Le chantier du tramway d'Alger a démarré officiellement en mars 2007. Toutefois, le contrat du projet a été signé le 29 juin 2006 et la pose de la première pierre a été effectuée le 5 juillet 2006. Chapeauté par l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) en tant que maître d'ouvrage, le contrat de réalisation a été remporté par le groupement Méditerrail qui comprend Alstom (chef de file), le groupe italien Todini, et le groupe ETRHB (Haddad), tandis que l'exploitation du réseau est confiée à la société française Keolis. Le coût global du projet est estimé à 350 millions d'euros. Le délai de réalisation initial était fixé à 36 mois, avec, cependant, une mise en service partielle escomptée au bout de 30 mois. A ce titre, la première ligne devait être opérationnelle dès la fin de l'année en cours, mais au vu des retards accumulés, bien malin qui pourrait donner une date fiable de la mise en route effective du tram.

    A noter que la première ligne, dite «Ligne Est», relie les Annassers à Bordj El Kiffan. Cette ligne dessert les quartiers de Hussein Dey, Mohammadia, Cinq Maisons, Les Bananiers, Sorecal, Bordj El Kiffan et Dergana. Au total, ce sont 38 stations prévues pour une population de 500 000 habitants. Lors des prochaines phases du projet, deux autres lignes sont programmées, l'une devant relier la place des Martyrs à Ain Bénian, l'autre Bir Mourad Rais à Chéraga.

    Il faut savoir également que le tram n'est pas l'apanage d'Alger et sa banlieue. Plusieurs villes, à l'instar d'Oran, Constantine, Sétif, Batna, ou encore Sidi Belabbès pour ne citer que celles-là, vont aussi bénéficier d'un réseau de tramway.  

    Mustapha Benfodil
  • Les Protestants d'Algérie dénoncent un "climat d'inquisition" !

     

      	Pour Mustapha Karim,  "les autorités algériennes veulent imposer le jeûne à tout le monde et ne s’encombrent pas de notions comme la liberté individuelle"

     

    Les arrestations, doublées de poursuites judiciaires, inquiètent sérieusement les minorités religieuses de notre pays qui dénoncent "un climat d’inquisition". 

    La chasse aux non jeûneurs en Algérie continue de susciter une vague d’indignation à travers le monde. Plusieurs médias internationaux ont relaté les épisodes tristes des arrestations successives de citoyens coupables, aux yeux des policiers, d’un grave crime : celui de ne pas avoir observé le jeûne !

    Ces arrestations, doublées de poursuites judiciaires, inquiètent sérieusement les minorités religieuses de notre pays qui dénoncent "un climat d’inquisition". 

    Dans ce sens,  Mustapha Karim, chef de l’église évangéliste d'Algérie, a confié mardi à France 24 que "cette escalade sécuritaire à l’encontre de ceux qui ne jeûnent pas rappelle les tribunaux d’inquisition qui sévissaient en Europe, et plus particulièrement en Espagne, au XVIe siècle". 

    Pour  le président de l'Association de l'Eglise Protestante, les autorités Algériennes sont les premières responsables de cette campagne de haine enclenchée depuis le début de Ramadan."Les autorités algériennes veulent imposer le jeûne à tout le monde et ne s’encombrent pas de notions comme la liberté individuelle, les droits de l’homme ou la liberté de culte", accuse-t-il sans ambages.

    D'autre part, le premier représentant des protestants en Algérie a fait savoir également sur France 24 que l'Etat Algérien répond  "de plus en plus aux doléances des islamistes, avec lesquels il veut éviter tout nouveau conflit".  

    En dressant un état des lieux sans complaisance, le chef de l'église protestante entend tirer la sonnette d'alarme sur la situation de ces coreligionnaires qui se sentent visés par "cette escalade sécuritaire". Exagéré ou pas, ce sentiment de malaise qui terrasse de nombreux Algériens qui ne partagent pas les convictions religieuses de l'ensemble de la société n'en demeure pas moins réel.   

    Malheureusement, la tolérance et le respect des différences ont encore du chemin à parcourir dans notre pays.

    Abderrahmane Semmar
  • Djilali Hadjadj, porte-parole de Transparency International en garde à vue

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    El kadi Ihsane, Maghreb Emergent, 05 Septembre 2010

    images.jpgLe journaliste et écrivain algérien Djillali Hadjadj porte-parole de la section algérienne de Transparency International a été interpellé à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine dimanche après midi. Il devrait être présenté au procureur de la république ce lundi, mais ne savait pas, plusieurs heures après le début de sa garde à vue, quel était le motif de son interpellation. Djillali Hadjadj est engagé dans la lutte contre la corruption en Algérie depuis de longues années.

    « Même la police lui a dit qu’elle ne savait pas pourquoi il était arrêté » a affirmé à Maghrebemergent.info son épouse qui l’accompagnait dans ce voyage. L’interpellation de Djilali Hadjadj, 58 ans, a eu lieu au guichet de la PAF de l’aéroport international Mohamed Boudiaf de Constantine alors qu’il se rendait avec son épouse à l’étranger. « Les policiers de l’aéroport ont été corrects. Ils ont conduit Djilali à la sureté de wilaya de Constantine après la rupture du jeûne. Il sera présenté au procureur de la république demain lundi, mais j’espère que dès ce soir nous en saurons plus sur ce qui lui est reproché » a confié Mme Hadjadj, ne cachant pas son inquiétude sur le sort de son mari : « j’ai bien peur que cela soit en rapport avec son dernier livre ». Tout le monde politique a en Algérie, en effet, en tête le souvenir de l’interpellation de Mohamed Benchicou à l’aéroport d’Alger en 2004, le journaliste, directeur du quotidien Le Matin avait signé un pamphlet contre le président Bouteflika, et l’avait payé de deux années de prison, sous couvert d’une accusation liée au transport de bons de caisse. Dans le cas de Djilali Hadjadj, il s’agirait d’un nouveau livre en cours de publication. Le militant anti-corruption a déjà signé en 1998 « Corruption et Démocratie en Algérie », réédité en 2001. Cependant son travail constant à la tête de l’association algérienne de lutte contre la corruption, l’AACC section en Algérie de l’ONG Transparency international, lui a donné une véritable notoriété dans les questions de moralité de la vie publique dans le pays.
    Interventions régulières dans la presse

    Ses interventions régulières dans la presse au sujet de l’actualité, très chargée des « affaires » en Algérie, lui ont également valu de sérieuses inimitiés au sein du sérail. Djilali Hadjadj, dénonçait dès 2006 la dérive des malversations dans la passation des marchés publics, qui ont explosé avec le plan quinquennal et le gonflement des commandes d’Etat. Une dérive qui a débouché sur des informations judiciaires en série en 2009-2010 avec notamment l’affaire de l’autoroute Est-Ouest et celle de Sonatrach. Interviewé en juillet dernier par Maghrebemergent.info M Hadjadj déclarait que la note de l’indice de perception de la corruption (IPC) de l’Algérie, 2,6 sur 10 classant le pays au 111e rang mondial, était « le signe d’un haut niveau de la corruption » dans le pays. Il réagissait il y a quelques jours aux nouvelles modalités de la LFC 2010, donnant plus de moyens de lutte contre la corruption démontrant que sur le fond, « l’Etat ne veut pas lutter contre la corruption ». images (1).jpg

    ca c'est de la corruption!!!!!!!!

  • c'est normal si les vehicules ne sont pas au normes, si airbag est considére comme option dans une republique bananière et noix coco

    Huit morts sur les routes en une journée

     

    Huit personnes ont trouvé la mort et trente-neuf autres ont été blessées à travers le pays dans 19 accidents de la circulation routière survenus durant la journée du samedi 4 août, indique hier un communiqué de la Gendarmerie nationale. Les accidents mortels, au nombre de 8, ont eu lieu dans les communes de Médéa, Aïn Nouissy (Mostaganem), Maghrina, El-Mezraâ (w. de Tébessa), Ben-Azouz (w. de Skikda), Seddouk (w. Béjaïa) et Aïn-Guezzam (w. de Tamanrasset).