Il explique que lesdits services sont «incapables d'établir un programme prévisionnel annuel pour les médicaments». Il poursuit que les autorités compétentes ne disposent pas de données fiables sur les quantités exactes de médicaments à importer, ni sur le nombre de patients à traiter et ceux qui sont en attente de traitement. C'est la raison pour laquelle le problème de rupture de stock revient souvent, ajoute-t-il.
Les représentants des malades chroniques demandent que cette question de pénurie des médicaments, le recours aux génériques et autres questions relatives aux médicaments soient débattus, juste après l'Aïd, afin de trouver des solutions radicales à ce problème. La présidente de l'association Nour Doha compte se réunir avec des représentants du ministère de la Santé pour mettre le point sur la question d'une façon claire et précise, dit-elle.
Pour rappel, le ministre de la santé Djamel Ould Abbas a affirmé à plusieurs reprises que les médicaments sont désormais disponibles et que l'Algérie dispose d'un stock de médicaments pour six mois. Il avait également déclaré qu'une enveloppe de 10 milliards de dinars a été dégagée pour importer tous les médicaments manquants.
LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 169
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Des médicaments toujours indisponibles
Les déclarations les plus contradictoires continuent d'être recueillies à propos de la disponibilité des médicaments et la rupture de stocks pour ceux destinés notamment aux malades chroniques. D'un côté, les officiels à savoir le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière Djamel Ould Abbas affirme que les médicaments sont désormais disponibles, avec un stock de six mois, à compter de la mi-août, alors que les associations des malades parlent encore de «pénurie». La présidente de l'association Nour Doha pour les malades cancéreux, Mme Samia Gasmi que nous avons contactée hier, s'est montrée très réservée, refusant de se prononcer pour le moment. «Je préfère attendre après l'Aïd, le temps de recueillir toutes les informations concernant la disponibilité des médicaments et établir une liste des médicaments qui ne sont pas disponibles. Je suis incapable d'avancer des informations dont je ne suis pas trop sûre», a-t-elle déclaré. Si la présidente de cette association a préféré attendre, le président de SOS hépatites, Abdelhamid Bouallag, a pour sa part confirmé qu'il y a une tension. «Il y a des quantités insuffisantes de médicaments pour les cas des hépatites». Et de préciser qu'il y a des médicaments seulement pour les malades qui sont déjà sous traitement. «On va être confrontés à des ruptures dans quelques mois», a-t-il souligné. Bouallag plaide pour des solutions «radicales» afin d'éviter le «bricolage» en précisant «que le ministre de la Santé a annoncé que d'autres quantités seront réceptionnées au mois de septembre, mais tout le monde sait qu'il y a une mauvaise gestion du dossier des médicaments au niveau des services concernés du ministère». -
» Déchéance de la nationalité, mode d'emploi » La déchéance de la nationalité à travers l'Europe
La polygamie n'entraînera pas la déchéance de nationalité
Eric Besson et Brice Hortefeux se sont opposés sur le périmètre à donner à l'élargissement des conditions de déchéance de la nationalité. Crédits photo : AFPChargé de choisir entre différents projets d'amendements, Nicolas Sarkozy a décidé d'étendre la déchéance de nationalité aux seuls meurtriers des membres des forces de l'ordre et dépositaires de l'autorité publique. La proposition de Brice Hortefeux n'a pas été retenue.
Le discours de Grenoble, et rien de plus. Chargé d'arbitrer entre plusieurs projets d'amendements encadrant le projet d'élargissement des cas de déchéance de nationalité, Nicolas Sarkozy a décidé lundi matin de s'en tenir à la mesure annoncée fin juillet en Isère. La déchéance de la nationalité ne sera ainsi étendue qu'aux seuls meurtriers des membres des forces de l'ordre et dépositaires de l'autorité publique. Le chef de l'Etat souhaite que soit adoptée «la possibilité de retirer la nationalité française, dans un délai de dix ans après l'accession à la nationalité française, à ceux qui portent atteinte à la vie d'une personne dépositaire d'une autorité publique, en particulier les policiers et les gendarmes». Et Nicolas Sarkozy de préciser que la mesure doit être mise en œuvre «dans les meilleurs délais»: l'amendement devra dans tous les cas être prêt à être intégré au projet de loi sur l'immigration soumis à partir du 27 septembre à l'Assemblée nationale.
Une petite victoire pour Éric Besson, qui limitait son projet d'amendement à une stricte traduction juridique des vœux du chef de l'Etat. Le ministre de l'Immigration propose d'ajouter l'alinéa suivant à l'article 25 du code civil, qui prévoit les conditions de déchéance de nationalité: «Celui qui a été condamné à huit (ou dix ans) en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et commis en particulier contre une personne dépositaire de l'autorité publique».
Les explications d'Éric Besson:
Plus d'infos en vidéo sur itélé.fr
Un camouflet pour Hortefeux
La pilule risque d'être lourde à avaler en revanche pour Brice Hortefeux. La proposition du ministre de l'Intérieur de faire de lapolygamie de fait un motif de déchéance a été rejetée par l'Elysée. Brice Hortefeux, qui s'est beaucoup investi dans l'offensive sécuritaire de la majorité cet été, prévoyait de punir «le fait pour une personne engagée dans les liens du mariage, de tirer profit ou de partager le produit, de manière habituelle, de prestations sociales indûment perçues». Un amendement très instable juridiquement selon les autres ministères, et qui risquait d'être retoqué par le conseil constitutionnel. Si la déchéance de nationalité est désormais exclue pour un tel délit, Nicolas Sarkozy a toutefois souhaité un renforcement des «sanctions pour fraude aux prestations sociales» dans le cadre de la polygamie, sans donner plus de détails.
Si le chef de l'Etat a clairement privilégié la ligne d'Eric Besson au détriment de Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration tient cependant à préciser qu'«il n'y a pas eu de match avec Brice Hortefeux. On porte le même maillot, le maillot du gouvernement français, le maillot de l'équipe de France».
Les Roms en ligne de mire
Lors de la réunion d'arbitrage, le chef de l'Etat a aussi abordé le problème des Roms, l'autre grand axe de son offensive sécuritaire. Nicolas Sarkozy a décidé de mettre en œuvre «une réforme de la loi sur l'immigration pour faciliter la reconduite à la frontière des étrangers en situation irrégulière, y compris, dans certaines circonstances particulières, des ressortissants de l'Union européenne». Ces expulsions seront facilitées «en cas de menace pour l'ordre public, en l'absence durable de moyen de subsistance ou d'abus du droit à la libre circulation», indique l'Elysée. Nicolas Sarkozy a également demandé «un renforcement des pouvoirs du préfet pour faire cesser l'occupation illicite de propriétés publiques ou privées et l'évacuation des campements illégaux».
Le chef de l'Etat a également souhaité une «mission d'expertise» pour «examiner les conditions d'une extension de la procédure d'opposition à l'acquisition de la nationalité aux mineurs condamnés à de la prison».
En ce qui concerne la lutte contre l'insécurité, Nicolas Sarkozy a rappelé trois mesures qui doivent être examinées dans le cadre de la Loppsi 2 (loi sur la sécurité intérieure) au Sénat, à partir de mardi : une peine de prison de 30 ans incompressible pour les assassins de policiers et de gendarmes, la généralisation des peines planchers pour les auteurs de violences aggravées et l'élargissement du recours au bracelet électronique pour les multirécidivistes au terme de leur peine. L'Elysée souhaite que ces mesures soient appliqué «avant la fin 2010».
» Déchéance de la nationalité, mode d'emploi
» La déchéance de la nationalité à travers l'Europe
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livre à lire absolument.
Table des matières
Introduction: L'Algérie, un pays malade de ses dirigeants
Conclusion: La démocratie, seul remède à la « maladie hollandaise » de l'Algérie
La principale richesse de l'Algérie, son pétrole et son gaz, n'est plus source de bonheur pour son peuple. La volonté d'accaparement de la rente pétrolière par ses dirigeants, politiques et militaires, a plongé des pans entiers de la société dans la misère, tandis que les jeunes n'ont qu'une envie : quitter le pays. Afin de pérenniser leur pouvoir, ces dirigeants ont mis en place, derrière une démocratie de façade, un régime qui ne repose que sur deux piliers : la corruption et la police politique.
Pour comprendre comment l'Algérie en est arrivée là, il est essentiel de connaître la dimension la plus ignorée de son histoire contemporaine : celle de son pétrole. C'est cette histoire que brosse dans ce livre Hocine Malti, qui participa comme jeune ingénieur à la création de l'entreprise algérienne des pétroles, la Sonatrach. Montrant comment les premières découvertes de gaz et de pétrole sahariens en 1956 ont conduit la France à prolonger de plusieurs années la conclusion de la guerre d'indépendance, il révèle aussi les dessous de la collaboration conflictuelle entre sociétés pétrolières françaises et le jeune État algérien dans les années 1960, jusqu'à la nationalisation de 1971 par Boumediene.
Riche de détails inédits et d'expériences vécues, ce livre explique comment les dirigeants d'un des pays leaders du tiers monde ont mis ensuite à profit la manne pétrolière pour garnir leurs comptes en banque et acheter le silence des grandes démocraties sur les dérives du régime, tuant ainsi dans l'œuf toute tentative d'expression démocratique en Algérie. Et comment les milliards de dollars des hydrocarbures sont toujours aujourd'hui au cœur des règlements de comptes permanents entre les différents clans du pouvoir.
Hocine Malti, ingénieur des pétroles, a participé à la création de la Sonatrach, dont il a été vice-président de 1972 à 1975. Conseiller du secrétaire général de l'OPAEP (Koweït) de 1975 à 1977, puis directeur général de l'Arab Petroleum Services Company (Tripoli) jusqu'en 1982, il est aujourd'hui consultant pétrolier.
Collection : Cahiers libres – 360 pages – 21 €
En librairie à partir du 2 septembre 2010 -
nationalité: "décision actée rapidement"
AFPLe ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a assuré ce soir qu'il n'y avait "pas l'épaisseur d'un papier à cigarette" entre lui, les ministres concernés et le président de la République, après la décision de ne pas étendre à la polygamie la déchéance de la nationalité.
Le président de la République Nicolas Sarkozy a confirmé ce matin sa volonté d'appliquer cette mesure aux Français naturalisés meurtriers de policiers et gendarmes, notamment, mais a renoncé à l'étendre aux faits de polygamie.
"J'étais favorable à la déchéance de la nationalité dans un certain nombre de cas, la polygamie avec sa conséquence, la fraude aux prestations sociales, l'excision et la traite des êtres humains", a convenu Hortefeux devant des journalistes, ce soir, en marge de sa visite à la communauté juive de France à l'occasion du nouvel an juif.
Mais, a-t-il ajouté, "il est apparu que des obstacles importants d'ordre juridique et constitutionnel ne rendaient pas cela possible et nous avons donc, immédiatement, unanimement, autour du président de la République, décidé d'aggraver les sanctions lorsqu'il y a fraudes aux prestations sociales liées à la polygamie de fait".
"C'est un signal important, fort, sérieux qui est adressé à ceux qui sont concernés", a-t-il jugé, en indiquant que la décision a été actée rapidement. "Ca a duré 2 minutes trente", a expliqué le ministre, selon qui "il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre Eric Besson, Michèle Alliot-Marie, le premier ministre, moi, autour du président de la République". "Nous avons un même objectif et nous avons trouvé les moyens pour (l') atteindre", a-t-il assuré. -
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La répression des familles de disparus en Algérie : les scandaleuses déclarations de Me Farouk Ksentini
Algeria-Watch, 6 septembre 2010
Me Farouk Ksentini, le « Monsieur droits de l’homme » du gouvernement algérien, l’avait annoncé à la fin du mois de juin 2010 : il ne tolérerait plus de rassemblements devant le siège de l’organisme officiel qu’il préside depuis 2001, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) ; et il aurait donné l’instruction de les interdire1. Cette annonce a été mise en œuvre à Alger dès le premier mercredi du mois d’août – le mercredi est, depuis près de douze ans, le jour des rassemblements hebdomadaires des familles de disparus, qui réclament « vérité et justice » pour leurs proches victimes de disparitions forcées, comme avant elles les « Folles de la place de Mai » argentines.
Me Ksentini : « Le problème des disparus est clos »
Le 4 août, ces familles, composées en majorité de femmes et d’hommes souvent âgés et marqués par quinze années de persécutions, de souffrance et d’injustices, ont été reçues par un dispositif policier impressionnant, pour les empêcher d’accéder à la place où se tiennent ces rassemblements. La même répression s’est répétée au cours des semaines suivantes : les trois autres mercredis d’août et le lundi 30 août, date de la journée internationale contre les disparitions forcées, la manifestation pacifique a été brutalement empêchée par la police. Des femmes et des hommes ont chaque fois été malmenés et arrêtés, à l’instar de Moussa Bourfis et Slimane Hamitouche, emmenés brutalement le 11 août au commissariat du 9e arrondissement, avant même qu’ils aient pu atteindre avec les autres manifestants le siège de la CNCPPDH.
Lors de la commémoration de la journée des disparus, qui devait avoir lieu sur la place de la grande Poste à Alger le 30 août, une centaine de manifestants venus faire entendre leurs revendications de vérité et justice ont été cernés par des policiers, qui ont procédé à l’arrestation d’une dizaine de personnes, dont deux hommes de plus de 80 ans et une femme de plus de 70 ans.
Le 11 août 2010, Me Ksentini a réaffirmé avec force que le dossier des disparus était « clos » : « Il faut revenir à l’évidence que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale nous interdit même de parler des disparus. […] Voilà le problème ! […] La Charte a force de loi, il faut la relire pour comprendre que le problème des disparus est évacué. Il est clos2. » Et donc, les manifestations de familles n’auraient plus lieu d’être, le dossier des disparus ayant été selon lui « réglé à 95 % ». Ce qu’a réaffirmé à son tour, le 26 août, un autre représentant du gouvernement, M. Merouane Azzi, président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui a prétendu que « 6 420 dossiers de disparus sur 6 544 avaient été réglés3 ». Selon les critères des autorités, cela signifie que les familles concernées auraient obtenu des indemnisations tout en acceptant d’abandonner toute action judiciaire.
Au delà de la polémique autour des chiffres que Me Ksentini lui-même ne semble pas maîtriser – son institution a avancé au fil des années des chiffres de victimes de disparitions forcées variant de près de 6 000 à plus de 8 000 (alors que les organisations indépendantes de défense des droits de l’homme avancent de longue date des évaluations de plus de 18 000 disparus) –, il est évident qu’il n’a jamais été question pour l’État algérien d’établir les faits ni de chercher à connaître le sort subi par ces victimes. Là aussi, Me Ksentini avance des explications particulièrement fallacieuses pour justifier l’inaction de l’État dans l’établissement des faits sur les agissements de ses agents : « Il n’y a pas d’archives, ni de témoignages. Quant à la justice, ces familles pensent qu’il est concevable que l’État algérien entre en procès contre certains de ses agents qui sont auteurs de ces disparitions. Comment les identifier ? Comment prouver à leur encontre les faits qui leur sont imputés ? L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles4. »
Dès lors, se pose la question de ce qu’il a pu faire en tant que responsable du « mécanisme ad hoc de prise en charge de la question des disparus » mis en place par l’État algérien en septembre 2003 jusqu’à la date de présentation de son rapport au président de la République le 31 mars 2005, lequel n’a jamais été rendu public. Pourtant, dans sa fonction d’interface entre les familles et les institutions publiques, il était officiellement chargé de rassembler toutes les informations disponibles auprès de celles-ci, y compris les forces de sécurité qui ont nécessairement enregistré les noms des personnes qu’elles avaient arrêtées avant de les faire disparaître.
Me Ksentini contre le droit international
Les déclarations de Me Ksentini en août 2010 ne sont certes pas nouvelles. Depuis 2003, il n’a cessé de répéter que ces disparitions n’étaient pas le fait des dirigeants de l’État et des forces de l’ordre, mais d’« actes isolés » commis par leurs agents. À cette période, il déclarait encore avoir proposé au président de la République la création d’une commission judiciaire pour le « règlement définitif » de la question des disparus, et que selon lui « la question des disparus pourra être résolue avec cette commission, “déjà utilisée dans d’autres pays”5. » Et deux ans plus tard, au moment de la présentation du rapport qui clôturait la mission du « mécanisme ad hoc », il a affirmé que « les disparitions forcées sont le fait de personnes ou de groupes qui ont agi de manière isolée et dans l’illégalité la plus totale. D’ailleurs, en cette période de chaos, l’État était le premier des disparus6 ».
Sans expliquer comment il était arrivé à cette conclusion, il a de même prétendu, en avril 2005, qu’il serait « très difficile, voire impossible, d’identifier les auteurs des dépassements, car il n’existe pas d’archives ni de témoignages7 ». « Il n’est par ailleurs plus question, précisait alors une journaliste rapportant ses propos, de la mise en place d’une commission “Vérité et Justice”, telle que souhaitée par les associations des familles de disparus. “En Afrique du Sud, l’État persécutait des démocrates alors que l’Algérie combattait des terroristes. Suivre l’exemple sud-africain en installant une commission de réconciliation provoquerait une nouvelle fracture sociale”8. » Son argument essentiel a toujours été celui de l’impossibilité de poursuite, car, répétait-il encore en avril 2010, « il n’existe pas d’archives ou de témoignages fiables9 ».
Une allégation parfaitement contraire à la vérité, puisque, malgré des moyens sans commune mesure avec ceux dont dispose la commission officielle que préside Me Ksentini, de nombreuses familles de disparus ont pu récupérer des documents officiels de différents services de sécurité établissant que leur proche victime de disparition forcée avait été détenu dans leurs locaux. Tandis que plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Algeria-Watch, ont recueilli des milliers de témoignages, souvent détaillés, sur les circonstances de l’enlèvement par des forces de sécurité de ces victimes10.
Aujourd’hui, le président de la CNCPPDH fait un pas de plus en décrétant que la revendication de « vérité et justice » est « en porte-à-faux avec les dispositions de la Charte nationale de la réconciliation, notamment ses articles 45 et 4611 ». Le premier de ces articles déclare toute dénonciation ou plainte « contre des éléments des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues » comme irrecevable par l’autorité judiciaire compétente. Le second prévoit une condamnation à un emprisonnement de trois ans à cinq ans pour des déclarations, écrits ou tout autre acte remettant en question la version officielle des faits depuis le putsch du 11 janvier 1992.
Ces deux articles auxquels se réfère Me Ksentini pour justifier la clôture du dossier des disparitions forcées ont été régulièrement dénoncés par les organes de l’ONU, en particulier par le Comité des droits de l’homme en octobre 200712, parce qu’ils violent les principes de droit international établis par les pactes internationaux auxquels l’Algérie est partie, notamment le droit à la justice et à la liberté d’expression13.
Mais il est vrai que le président de la CNCPPDH n’apprécie guère le Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui selon lui « avait dans le passé pris fait et cause pour le terrorisme contre l’Algérie14 ». Alors qu’il préside un organisme qui a le statut d’une institution nationale des droits de l’homme censée coopérer avec l’ONU, il considère ainsi le rappel par l’ONU du nécessaire respect par l’État algérien des dispositions du droit international qu’il a formellement adoptées comme une « complicité de terrorisme ».
Inconscient de cette grave contradiction, il fait même un pas supplémentaire en matière de cynisme en annonçant que « maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et à oublier la décennie noire. La principale fonction de la mémoire de l’homme, c’est d’oublier et non de retenir15 ». La « décennie noire » ne se réduit pourtant pas, comme affecte de le croire Me Ksentini, à quelques milliers de dossiers de familles de disparus qui devraient se contenter selon lui de quelques miettes de pain : elle concerne en vérité des centaines de milliers de victimes directes et indirectes de la violence qui a marqué le pays pendant plus de quinze ans, sans qu’aient pu être effacés en eux les effets des souffrances liées à la perte d’êtres chers, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, aux tortures, aux déplacements forcés, etc. Le seul remède à cette blessure béante est l’établissement de la vérité et la poursuite des commanditaires de ces crimes.
La négation organisée des crimes contre l’humanité commis par l’État algérien
À ce jour, le fameux « article 46 » n’a pas encore été appliqué. Il a en revanche déjà été brandi comme menace à l’encontre de défenseurs des droits humains. Le fait que Me Ksentini l’évoque à nouveau laisse présager que les pouvoirs publics envisagent de s’y référer pour criminaliser les militants des droits humains et en particulier les familles de disparus tant qu’elles continuent à protester contre la politique du déni et de l’oubli.
Il est important de rappeler qu’en avril 2009, l’organisme que préside Me Ksentini, la CNCPPDH, a été « rétrogradé » par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI) de l’ONU, pour non-conformité avec les « principes de Paris » qui régissent les institutions nationales des droits humains. Depuis, les autorités algériennes ont bien pris quelques mesures prétendant satisfaire les conditions posées, notamment la promulgation d'une Ordonnance établissant l'assise juridique de la CNCPPDH, devenue loi, le 22 octobre 2009. Mais ces dispositions cosmétiques, qui ne changent rien à la fonction de couverture de l’impunité des responsables du terrorisme d’État algérien, que remplit la CNCPPDH, n’ont pas convaincu le sous-comité d’accréditation : lors de sa session de mars 2010, la CNCPPDH n’a toujours pas récupéré son statut lui permettant d’agir devant les instances de l’ONU, notamment de participer aux sessions et aux travaux du Conseil des droits de l’homme, de prendre la parole devant lui, de soumettre des déclarations écrites, etc. Elle doit patienter jusqu’à la prochaine session, prévue en octobre-novembre 2010, pour se soumettre à un nouvel examen.
Algeria-Watch espère que le sous-comité d’accréditation saura alors évaluer à leur juste mesure les récentes déclarations de Me Ksentini, qui s’attribue de plus en plus le rôle de porte-parole d’un exécutif semblant avoir décidé d’en découdre avec les militants des droits humains et n’hésitant plus à employer la force ouverte pour réprimer leurs manifestations pacifiques.
Et ce ne sont pas les déclarations tonitruantes de Me Ksentini, fin août 2010, « annonçant » la décision du gouvernement algérien d’inviter des rapporteurs spéciaux de l’ONU qui induiront en erreur les observateurs. Car celle-ci avait en réalité été déjà annoncée le 1er mars 2010 par le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, lors d’un discours à Genève devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il y avait précisé que sept rapporteurs spéciaux seraient invités à se rendre en Algérie dès 2010.
D’autant plus que, comme le reconnaîtra Me Ksentini au fil de déclarations souvent confuses, cette invitation confirmée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia ne concernait pas les rapporteurs spéciaux chargés des dossiers les plus brûlants : torture, exécutions extrajudiciaires, promotion et protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, disparitions forcées et involontaires. L’invitation ne concerne en effet que les rapporteurs en charge des dossiers suivants : liberté d’opinion et d’expression, violence à l’égard des femmes, droit à l’éducation, droit à la santé physique et mentale, droit à l’alimentation, droit au logement convenable, droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement16.
La « nouveauté » de cette invitation, présentée par Me Ksentini comme un « progrès considérable » visant à prouver que l’Algérie est un État de droit17, apparaît donc comme un nouveau rideau de fumée, destiné à masquer le durcissement sécuritaire du gouvernement à l’encontre des familles de disparus et des défenseurs des droits humains. Et également à occulter le refus constant des autorités de satisfaire les demandes de visite – réitérées depuis près de quinze ans pour certains – des rapporteurs spéciaux de l’ONU en charge des plus graves violations des droits humains.
Le 14 avril 2008, lors de l’« Examen périodique universel » (EPU) de la situation des droits humains en Algérie par le Conseil des droits de l’homme, M. Medelci avait déjà prétendu que « l’Algérie n’a jamais empêché ces visites, elle a simplement souhaité les inscrire dans un cadre qui permette effectivement de prendre en charge des problèmes qui se posent réellement et non pas des problèmes qui sont exceptionnels, voire anecdotiques18. » Ces « problèmes anecdotiques » visaient les disparitions forcées, la pratique systématique de la torture, les exécutions extrajudiciaires et les massacres des années 1990, dénoncés par des experts du Comité des droits de l’homme (dont le Britannique Sir Nigel Rodley) comme des « crimes contre l’humanité »19.
C’est pour toutes ces raisons qu’Algeria-Watch entend dénoncer avec vigueur les récentes allégations de Me Ksentini, selon lequel le dossier des disparus serait « définitivement clos » (et ne pourrait en conséquence faire l’objet d’une visite du rapporteur de l’ONU correspondant), ainsi que la brutale répression des rassemblements hebdomadaires à Alger des familles de disparus.
Notes
1 « Ksentini irrité par les familles de disparus », El Khabar (en arabe), 27 juin 2010.
2 Ghania Oukazi, « Familles des disparus : un rassemblement dispersé par la police », Le Quotidien d’Oran, 12 août 2010.
3 « Merouane Azzi : “Le dossier des disparus est réglé” », El Watan, 27 août 2010.
4 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », El Watan, 13 août 2010.
5 N. K., « La question des disparus est loin de connaître son épilogue. Ksentini propose la création d’une commission judiciaire », Le Jeune Indépendant, 30 mars 2003.
6 T. H., « Maître Ksentini au forum d’El Moudjahid, “Bush et ses faucons” », Le Soir d’Algérie, 30 mars 2003.
7 Souhila Hammadi, « Farouk Ksentini, hier, au Forum d’El Youm : “Il n’est pas possible d’identifier les auteurs des disparitions” », Liberté, 13 avril 2005.
8 Ibid.
9 « Ksentini à propos des responsables des disparitions : “Où sont les preuves ?” », L’Expression, 29 avril 2010.
10 Algeria-Watch et Dr. Salah-Eddine Sidhoum, Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure, janvier 2007, actualisé janvier 2009, http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm
11 M. B., « Dossier des disparus : “Je n’en parlerai plus, c’est promis” », Liberté, 28 août 2010.
12 « Observations finales du Comité des droits de l’homme », CCPR/C/DZA/CO/3/CRP.1, 1er novembre 2007, http://daccess-ods.un.org/access.nsf/Get?Open&DS=CCPR/C/DZA/CO/3&Lang=F.
13 Voir le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie en 1989, en particulier les articles 2, 6, 7 et 14.
14 Djamel B., « Farouk Ksentini : “Il n’y a pas de prisons secrètes en Algérie” », Le Quotidien d’Oran, 4 novembre 2007.
15 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », loc. cit.
16 M. Aziza, « Droits de l’homme: Ksentini, les disparus et les ONG », Le Quotidien d’Oran, 28 août 2010.
17 Ibid.
18 La vidéo de cette intervention est visible sur le site du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à partir de la page www.un.org/webcast/unhrc/archive.asp?go=080414 (seconde vidéo intitulée « Comments and answers by Algeria »).
19 Le Comité des droits de l'homme a examiné le troisième rapport périodique de l'Algérie (CCPR/C/DZA/3) les 23 et 24 octobre 2007 (CCPR/C/SR.2494, 2495 et 2496), http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrc/hrcs91.htm, voir en particulier CCPR/C/SR.2495. -
Belgique : les Wallons lèvent le tabou de la scission
Après l'échec des négociations entre Flamands et francophones, les politiques wallons évoquent pour la première fois une éventuelle scission.
L'hypothèse d'une scission du pays commence à faire son chemin dans le monde politique belge francophone. Plusieurs représentants de premier plan ont ouvertement évoqué cette éventualité dimanche après l'échec des négociations entre Wallons et indépendantistes Flamands qui auraient dû aboutir vendredi à la formation d'un gouvernement. Les déclarations sont toutes venues du parti socialiste, vainqueur des récentes élections législatives du 13 juin en Wallonie.
«Espérons d'abord que ça n'arrive pas parce qu'en cas de scission ce sont les populations les plus fragiles qui en paieront le prix le plus lourd», a déclaré la ministre de la Santé et des Affaires sociales du gouvernement actuel, Laurette Onkelinx, dans un entretien paru dans le quotidien La Dernière Heure. «D'un autre côté, on ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c'est un voeu», a-t-elle poursuivi. La vice-Premier ministre a souligné qu'il fallait se préparerchez les Wallons «à la fin de la Belgique». «Sans quoi on risque d'être les dindons de la farce» côté francophone, a-t-elle jugé.
Le parti indépendantiste flamand NV-A a remporté les élections dans la partie néerlandophone du pays en juin. Depuis, des négociations visant à former un gouvernement de coalition avec les francophones ont échoué en raison de divergences sur l'avenir du royaume. Le roi des Belges Albert II a désigné samedi deux médiateurs, un francophone et un Flamand, pour tenter de relancer les discussions et surmonter ainsi la crise politique.
«Nous devons nous prendre en main»
Un autre responsable francophone, le ministre-président de Wallonie, Rudy Demotte, a appelé sa communauté à envisager désormais «toutes les hypothèses», dont celle de se prendre en mains toute seule sans la Flandre. «Il est certain que nous devons nous prendre en mains nous-mêmes», a-t-il dit à la radio RTBF. D'après lui, il faut aujourd'hui réfléchir à toutes les hypothèses «qui nous imposent de pouvoir nous assumer». A ses yeux, la Wallonie et Bruxelles, la troisième région du pays - très majoritairement francophone mais enclavée à l'intérieur de la Flandre - ont des outils «pour voir ce qu'on peut faire pour soi-même et ne pas attendre demain».
Ces prises de position s'ajoutent à celle d'un autre responsable important du parti socialiste francophone, Philippe Moureaux. Ce dernier a été le premier à briser le tabou d'une éventuelle scission en évoquant dans une interview vendredi la scission du pays. «On est jusqu'à présent dans un processus de délitement de l'Etat. On va peut-être entrer dans l'organisation progressive de la séparation», a-t-il dit. Si les négociations pour former un gouvernement restent dans l'impasse, les Belges pourraient être convoqués à nouveau devant les urnes, avec un risque de radicalisation accrue de l'électorat flamand.
Dimanche, plusieurs dizaines de milliers de Flamands ont participé à une manifestation annuelle consistant à faire le tour de Bruxelles à vélo ou à pied pour rappeler aux francophones qui résident dans la capitale et sa banlieue qu'ils vivent entourés de la Flandre, et pour bien marquer le caractère néerlandophone de leur territoire.
(Avec AFP)
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Même ceux-là, on les a épuisés ! qui?... les chinois!!!!!!!
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frEquipe nationale. A peine installé, Benchikha a promis de grands changements.
Ghezzal gardien de but ?
Les chiffres sont formels ! Les Chinois quittent en masse l’Algérie. Phénomène bizarre puisque nous en étions encore ces derniers mois à nous féliciter de l’apport et de l’efficacité fulgurante des Chinois dans la réalisation de nos chantiers. A peine le temps donc pour nous de constater, en nous frottant la panse et les yeux encore gonflés par le sommeil et les grasses mat’, que les Chinois ont construit en cinq ans plus que ce que nous avons édifié en quarante qu’il nous faut déjà déchanter. Les Chinois se cassent. L’Algérie médusée vit en ce moment une fuite de Chinois. Renseignements pris, il n’y a pourtant aucun lézard diplomatique entre Alger et Pékin. La Chine n’a pas lancé d’appel à ses ressortissants pour qu’ils quittent l’Algérie. Un coup d’œil aux statistiques du ministère du Travail confirme également que le départ des Chinois ne peut être motivé par un soudain réveil des travailleurs algériens et par une concurrence locale redevenue tout à coup féroce. Le travailleur algérien est toujours égal à lui-même. Il est inoffensif et donc innocent de toute velléité de concurrencer le travailleur chinois. Paisibles, nos travailleurs l’étaient, le sont et comptent le rester longtemps encore. Mais alors, qu’est-ce qui fait fuir en masse les Chinois ? Pourtant, nous nous sommes donné un mal de chien pour les faire venir. Nous commencions même à décrypter leurs idéogrammes peints en caractères immenses sur les murs de nos villes et villages. Dans les autobus, mes compatriotes avaient dépassé leur phobie de l’étranger et acceptaient de plus en plus de s’asseoir à côté de Chinois, certains d’entre nous allant même jusqu’à discuter avec eux durant le trajet dans une langue faite d’un détonnant métissage de chaoui et de chinois. On m’a raconté que certains clubs pros de division une ont même mis à l’essai des footballeurs chinois. Mieux encore, dans le quartier de Bab Ezzouar, il n’est pas rare de croiser un Chinois écoutant dans son Ipod (de fabrication chinoise, bien sûr) des morceaux de chaâbi, certains les fredonnant même avec un accent de Bab-El-Oued stupéfiant de ressemblance avec l’original. Alors, qu’est-ce qui fait fuir les Chinois ? Pourquoi cet exode ? Et surtout, que vont devenir les chantiers désertés par les Chinois ? Quoi ? Les Philippins ? Qu’est-ce que vous me chantez là avec vos Philippins ? Nos autorités réfléchiraient en ce moment à remplacer les travailleurs chinois par des ouvriers philippins ? Et ces Philippins, ils écrivent dans quel sens ? Et ils y connaissent quelque chose en foot ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar, avec ou sans les Chinois, continue.
H. L. -
Un acte de naissance 12 S à 3.000 dinars !
Dans notre pays, les abords des sièges d'Etat Civil sont devenus de véritables "Delalates". Désormais, pour avoir son acte de naissance 12 S, il faut négocier avec des "intermédiaires". Et les prix connaissent une sérieuse flambée !
Qui l'aurait cru ! les tentacules de l'informel ont même asphyxié l'administration communale. C'est ce que les services de sécurités viennent de découvrir dans plusieurs villes du pays notamment à l'ouest où ce trafic des imprimés d'actes de naissance prend une ampleur dramatique.
Preuve en est, à Oran, Mostaganem, Sidi Bel Abbés, et dans de nombreuses autres localités, les imprimés des actes de naissances S 12, très demandés par les citoyens pour le renouvellement des passeports, sont écoulés dans le marché noir au vu et au su de tout le monde.
Jusque là rien d'extraordinaire diront certains, mais au regard des prix que les revendeurs affichent, il y a de quoi se faire des frayeurs. De 20 ou 30 DA la pièce, l'acte de naissance 12 S est passé récemment à 3000 DA !
Les jeunes revendeurs de ces documents administratifs expliquent même cette flambée absurde par la tension qui règne sur le service de l’état civil de plusieurs mairies où il faut se bousculer pendant des heures pour espérer décrocher le précieux sésame.
Du coup, le détournement des imprimés vierges d'extraits de l'acte de naissance 12 S a connu un pic vertigineux. Selon plusieurs enquêtes initiées par la Gendarmerie Nationale, certaines APC ont été carrément dépouillées de leurs imprimés par leurs propres employés. Le pauvre citoyen se retrouve des lors obligé d'aller acheter, à prix d'or, ces documents administratifs dans des "delalates" !
Notre confrère "Le Financier" nous apprend à ce sujet que le "le tribunal d’Oran a condamné jeudi le jeune «intermédiaire», arrêté par les éléments de la 16ème Sûreté urbaine en flagrant délit de corruption, aux abords du siège de l’état civil à un ans de prison, dont deux mois ferme".
Cet individu est un simple maillon d'un réseau mafieux dont les membres " squattent chaque jour les abords du service d’état civil de la grande mairie d'Oran pour proposer leurs services.
"Pour obtenir l'acte de naissance 12 S, nombreux citoyens ont dû débourser pas moins de 2.000 dinars. Les victimes sont contraintes de payer pour éviter de perdre plusieurs jours à faire la queue devant l’entrée de la mairie", souligne encore notre confère.
Face à cette pratique aussi scandaleuse et ignoble, l'on est tenté de dire que plus aucune activité dans notre pays ne résiste à l'immoralité et à l'illégalité !
Abderrahmane Semmar
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Il était connu pour le courage de ses opinions,un grand homme s'en va
Mohamed Salah Mentouri est décédé hier à l'âge de 70 ans des suites d'une crise cardiaque. Cet homme, qui avait donné au Conseil national économique et social toute sa signification de 1996 à 2005, période durant laquelle il avait présidé cette institution, s'est donc éteint loin des feux de la rampe.
Une rampe qu'il a choisie de quitter de son propre gré en ces temps où la culture de la démission n'est l'apanage que de rares hommes de conviction. Et en ces temps aussi où l'allégeance est de mise, le souvenir des rapports de conjoncture très critiques que présentait le CNES sous Mentouri semble bien éloigné et jette un voile de nostalgie. Refusant que l'institution qu'il présidait devienne une caisse de résonance des bilans de l'Exécutif, M. Mentouri avait choisi de partir en ayant au moins la satisfaction d'avoir fourni un effort de réflexion sur la situation économique et sociale du pays et d'avoir su dire non quand il était bien plus aisé de dire oui.
Les témoignages des personnes qui l'ont connu reconnaissent d'ailleurs cette rigueur intellectuelle qui l'empêchait de céder au chant des sirènes. «Je me suis fixé pour objectif de forger un instrument d'analyse critique et de réflexion contributive, capable de fournir une grille de lecture avec des référents éloignés des standards de l'autosatisfaction triomphaliste. En arrière-fond de cet objectif, se dessinait l'ambition de faire de cette assemblée des forces économiques et sociales un creuset de la citoyenneté économique», disait M Mentouri du CNES dans un portrait que le journal El Watan lui avait consacré dans son édition du 6 mai dernier.
Il disait aussi que le rapport semestriel de conjoncture, sa production phare ont sans doute contribué à donner au CNES son rayonnement, contrariant le projet caressé, mais jamais abandonner d'en faire une chambre d'enregistrement, une assemblée de pacotille, une enceinte d'opérette, une pièce d'un décorum de complaisance. Même si son passage à la tête du CNES a marqué d'une pierre blanche sa carrière, M. Mentouri n'était pas seulement le CNES. Né le 9 avril 1940 à Hamma (Constantine), Mohamed Salah Mentouri a eu un parcours bien rempli d'un vrai commis de l'Etat qui était attaché à remplir sa mission comme le lui dictait la volonté de construire. Diplômé de l'Ecole des hautes études commerciales (HEC), licencié en droit et titulaire d'un DES en sciences économiques, le défunt avait commencé son parcours d'homme de conviction par son engagement pour l'indépendance de l'Algérie. Il a été membre de l'OCFLN à Constantine, puis en Tunisie et membre de l'Union générale des étudiants algériens UGEMA de 1960 à 1962. Sa modestie et son aversion pour l'exhibitionnisme lui font dire d'ailleurs dans son témoignage sur cette période : «Je ne verserai pas dans la surenchère compassionnelle. Ma contribution personnelle a été trop modeste pour succomber à la tentation coutumière de nos jours, de l'exaltation patriotique ex-post. Elle l'est d'autant plus comparée aux sacrifices consentis, alors par beaucoup, parmi lesquels je compte avec émotion et fierté mon frère Mahmoud (Ahmed Cherif).»
Outre son frère Mahmoud mort au champ d'honneur en 1957, nul n'ignore l'engagement patriotique de son frère aîné le professeur Bachir Mentouri dans les rangs de l'ALN. Après l'indépendance, la vie professionnelle de Mohamed Salah Mentouri est entamée par un passage à la Banque d'Algérie puis à la SN-Repal (Société algéro-française d'hydrocarbures) où il était membre de l'UGTA. Il fut licencié sur ordre du ministre de l'Energie de l'époque pour avoir engagé une grève. Il rejoint le ministère du Travail en 1969 avant d'être nommé directeur général à la Sécurité sociale de 1970 jusqu'à 1980. «Je me réjouis d'avoir crédité de mon empreinte la sécurité sociale, dont j'ai été le DG pendant plus de 10 ans, avec pour point d'orgue l'élaboration au sein de la commission nationale de refonte de la Sécurité sociale que je présidais, de projets de textes ayant abouti aux lois de 1983», indiquait M. Mentouri qui avait démissionné dès qu'il avait constaté une contamination de l'institution par des visées opportunistes ambiantes.
Il prit ensuite fonction comme secrétaire général du secrétariat d'Etat, puis du ministère de la Formation professionnelle, et ce, de mars 1982 à janvier 1984. Il est appelé à assurer le poste de vice-ministre des Sports, puis vice-ministre chargé du Tourisme d'où il fut limogé pour «son opposition à une privatisation rampante, illégale et non assumée». En 1989, il est le premier président élu du Comité olympique. Le défunt est nommé, en 1991, ministre du Travail et des Affaires sociales, puis ministre de la Santé et des Affaires sociales. En 2001, alors qu'il présidait le CNES, il est élu président de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux.Nadjia Bouaricha
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APC de Tizi Ouzou Incidents à répétition
Les citoyens et les employés de la commune endurent un calvaire depuis des mois au service d’état civil de l’APC.
Il ne se passe pas un jour où des agressions, des actes de violence ne soient signalés à l’APC de Tizi Ouzou ces dernières semaines. Les victimes, des citoyens, des fonctionnaires et des élus locaux font les frais de graves dérapages dus à la gestion catastrophique des services de la municipalité qui crée des tensions permanentes au siège de l’assemblée communale. «C’est choquant !», commente une dame qui a assisté à la bagarre qui a eu lieu ces derniers jours dans l’enceinte de l’APC, au service d’état civil. Un service qui subit une pression du fait de la forte demande sur les pièces administratives, particulièrement l’extrait de naissance n°12S. Les travailleurs de l’APC, représentés par l’UGTA réclament désormais un poste de police dans l’enceinte de cette institution.
Pour les syndicalistes, «ces agressions sont la conséquence de la non-prise en charge des revendications légitimes des travailleurs, portées à la connaissance des autorités locales qui font toujours la sourde oreille en reniant également les engagements pris lors des différentes négociations».Ils dénoncent par la même, «la non-gestion caractérisée qui prévaut au sein de l’APC, faite d’intrigues, de manœuvres politiciennes et de tiraillements». Aux yeux de la section syndicale, l’amélioration des conditions de travail se manifestera par la régularisation des travailleurs de la régie, la prise en charge des problèmes de la voirie et du parc matériel entre autres.
Les conditions dans lesquelles évolue le personnel ne se prêtent guère à prodiguer une prestation de qualité, s’accorde-t-on à dire. Le secrétaire général de l’APC de Tizi Ouzou avoue que l’institution enregistre, avec 26 APS (agents de prévention et de sécurité) un déficit en effectif.Pour pallier à l’urgence, le secrétaire général de l’APC, déclare également : «Toutes les mesures ont été prises pour l’amélioration des prestations au service de l’état civil.» Il informe que d’ores et déjà, «l’opération de l’entretien et de la récupération des registres d’état civil est en cours. Sur les 124 registres, 2/5 sont achevés depuis 3 mois. On compte terminer cette démarche d’ici la fin de l’année afin de passer à l’informatisation du service de l’état civil qui sera généralisé en 2011.» Aussi, de petites actions qui auront surement un impact positif sur le déroulement des prestations sont proposées, telle que la création d’un bureau au niveau de l’université qui prendra en charge les étudiants.
On apprend, par ailleurs, qu’une série de mesures a été prise en prévision de la rentrée sociale qui approche à grand pas. «Comme palliatif, nous avons prévu, indique un élu, l’aménagement de 6 guichets supplémentaires qui délivreront l’extrait de naissance n°12, et un guichet pour la remise du 12S. Mais aussi, la réactivation des correspondants des APC, la mise en place d’un système de la gestion des files d’attente». Pour atténuer définitivement la pression sur l’état civil dans les conditions actuelles, «l’assemblée a prévu la construction d’un nouveau siège pour la direction de la réglementation générale qui va désengorger définitivement l’actuel siège. Un bloc qui sera érigé en R+5 dans les 18 mois prochains. Il abritera différents services de l’état civil. On a dégagé pour le projet une première tranche de 20 millions de dinars dans le cadre du budget supplémentaire de 2010», conclut M. Ferroudj.
Nordine Douici
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Iran: Ahmadinejad met en doute la version des attentats du 11 septembre 2001
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau mis en doute, dans une...Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau mis en doute, dans une rencontre avec la presse dimanche soir au Qatar, la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, qu'il accuse de s'en être servis comme prétexte pour intervenir en Afghanistan.
"Quelque chose s'est produit à New York et personne ne sait encore quels en étaient les principaux (bien principaux) auteurs. Aucune partie indépendante n'a été autorisée à essayer d'en identifier les auteurs", a déclaré M. Ahmadinejad.
Après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center (WTC) qui ont fait près de 3.000 victimes, "ils (les Américains) ont dit que des terroristes se cachaient en Afghanistan et l'Otan a mobilisé tous ses moyens et attaqué ce pays", a-t-il ajouté.
M. Ahmadinejad avait déjà qualifié de "mensonge" la version américaine des attentats du 11Septembre, pourtant revendiqués à plusieurs reprises par le réseau extrémiste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden, qui se cacherait depuis ces attentats dans les zones frontalières entre l'Afghanistan et le Pakistan.
Il a par ailleurs accusé l'Occident de semer la désunion entre les pays de la région du Golfe. "Les puissances coloniales cherchent à créer la tension dans la région pour semer la désunion entre ses pays", a dit M. Ahmadinejad dont le pays est redouté par certains de ses voisins arabes, dont l'Arabie saoudite, pour sa politique régionale et son programme nucléaire controversé.
"Ces puissances poursuivent leurs campagne de propagande et de guerre psychologique pour diviser les pays de la région afin de (...) vendre des armes", a-t-il ajouté, estimant que cette politique "ne réussira pas".
Le 11 septembre 2001, quatre avions détournés ont fait 2.979 morts au total. Deux appareils avaient percuté les deux tours du World Trade Center, un troisième s'était écrasé en Pennsylvanie après une lutte entre les passagers et les pirates de l'air, le quatrième avait été projeté sur le Pentagone à Washington.
"Ils disent que deux mille personnes ont été tuées dans les tours jumelles. Mais en Afghanistan, plus de 110.000 personnes ont été tuées", a encore dit le président iranien qui a effectué une courte visite dimanche soir à Doha.
Il a par ailleurs plaidé pour un "nouvel ordre mondial", basé sur "la justice" et "l'amitié" et non sur l'hégémonie des grandes puissances.
Washington et Téhéran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la prise en otages de diplomates américains dans la capitale iranienne après la révolution islamique de 1979.AFP
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Irak: libération prochaine de Tarek Aziz selon son avocat, démenti de Bagdad
Le gouvernement irakien envisage la libération de l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz, âgé de 74 ans, "en raison de la détérioration de son état de santé", selon son avocat mais un proche du Premier ministre irakien a démenti toute mesure en ce sens.
"J'ai été contacté aujourd'hui (lundi) par un des quatre proches collaborateurs du Premier ministre Nouri Maliki qui m'a affirmé que le gouvernement irakien envisage de libérer Tarek Aziz en raison de la détérioration de son état santé", a déclaré à l'AFP à Amman son avocat Me Badih Aref qui vit en Jordanie.
"Nous n'envisageons pas une libération de Tarek Aziz, et il ne s'agit pas d'une prérogative du Premier ministre. C'est totalement faux", a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat un proche collaborateur du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki interrogé à Bagdad.
Me Aref n'a pas voulu pour sa part identifier son interlocuteur. Il a souligné toutefois que "le gouvernement irakien compte prendre l'avis du président Jalal Talabani sur cette décision".
Contacté par l'AFP, le fils de Tarek Aziz a affirmé "ne pas avoir d'indications concernant une libération prochaine" de son père.
"A mon avis, au contraire, les autorités irakiennes souhaitent que mon père meurt en prison, car ils savent qu'il est mourrant", a déclaré Ziad Aziz qui réside à Amman ainsi que les autres membres de la famille directe de Tarek Aziz.
"Si le gouvernement irakien s'inquiétait vraiment de l'état de santé de mon père, il lui fournirait les soins médicaux nécessaires", a-t-il dit.
"Mon père doit être hospitalisé. Le garder ainsi en prison sans être soigné, est contraire à toutes les règles", a encore dit Ziad Aziz.
Unique chrétien du cercle restreint des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz, s'était rendu aux troupes américaines fin avril 2003.
Sa famille a demandé à plusieurs reprises sa libération pour des motifs médicaux, notamment en raison de deux crises cardiaques.
Ancien ministre de l'Information, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Tarek Aziz a été condamné en mars 2009 à 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992.
En 2009, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes de confession chiite dans les années 1980.AFP
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Roms: manifestations en Roumanie et Macédoine contre les expulsions de France
Des manifestations de plusieurs dizaines de Roms se sont déroulées lundi en...Des manifestations de plusieurs dizaines de Roms se sont déroulées lundi en Roumanie et en Macédoine contre la politique française d'expulsion des membres de leur communauté.
A Bucarest, environ 60 personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de France avec des banderoles demandant "Sarkozy, stop! Expulsions, stop!" ou rappelant que "Les Roms sont des citoyens européens", a constaté une journaliste de l'AFP.
Les manifestants ont également jeté des produits français à la poubelle.
"Nous avons surtout demandé à nos militants de venir et pas forcément aux personnes qui ont été renvoyées de France et qui sont déjà traumatisées", a indiqué le président de l'Alliance civique des Roms David Mark pour expliquer la faible affluence.
"Les personnes d'ethnie rom, comme moi, sont discriminées en France. On utilise des stéréotypes contre elles et, malheureusement, cette tendance se renforce en Europe", a expliqué un manifestant, Alin Banu, étudiant en sciences politiques à Craiova (sud de la Roumanie).
"Nous demandons aussi au gouvernement roumain de faire plus. Les petits progrès accomplis avec les programmes de médiateurs scolaires sont menacés. Aujourd'hui, 41% des Roms qui cherchent un travail sont rejetés parce qu'ils sont roms", a affirmé David Mark.
"Il faut une volonté politique plus forte", a-t-il ajouté.
A Timisoara (ouest), environ 40 Roms ont manifesté devant le centre culturel français, selon une correspondante de l'AFP. Ils étaient une vingtaine à Cluj (nord ouest) et à Petrosani (ouest).
En Macédoine, une centaine de Roms ont manifesté devant l'ambassade de France et la représentation de l'Union européenne à Skopje, réclamant la fin de la "stigmatisation" dans les pays européens "et que commence l'intégration (des Roms) dans la société européenne".
"La politique française de discrimination envers la population rom et les nomades viole les droits de l'Homme et les libertés humaines fondamentales", ont décclaré plusieurs organisations non-gouvernementales de Roms dans une lettre ouverte.
La France a récemment durci sa politique contre les Roms, démantelant des dizaines de camps et renvoyant des centaines d'entre eux vers la Roumanie.AFP
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Deux militaires tués par une bombe à Tebessa et une attaque déjouée à Boumerdes
Deux militaires ont été tués et trois autres grièvement blessés dans l’après midi de dimanche, suite à l’explosion d’une bombe artisanale au passage d’une patrouille militaire dans la localité de Frahna, relevant de la commune de Tlidjen, à 70 km à l’ouest du Tébessa, selon des sources bien informées.
Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital de Chéria et les blessés ont été transportés en urgences vers l’hôpital militaire de Constantine.
Par ailleurs, un jeune garçon âgé à peine de 13 ans, a été grièvement atteint, lundi matin, par les déflagrations d’un engin explosif à Ain Zeroug à 12 km du chef-lieu, apprend de source hospitalière.
La victime répondant aux initiales de R.D. a été admis aux urgences de l’hôpital de Tébessa
Une attaque terroriste déjouée à Sidi Ali Bounab
Une attaque contre un cantonnement de l’ANP et le siège de la garde communale d’Ihassamen, un village des monts de Sidi Ali Bounab, au sud de la commune de Naciria (40 km à l’est de Boumerdès) menée dimanche 05 septembre vers 21h par un groupe terroriste, dont le nombre n’a pas été déterminé, a été déjouée grâce à la vigilance des éléments en faction.
Les terroristes ont fait usage d’armes automatiques pour tirer des rafales en direction des forces de sécurité à partir d’une colline qui domine leurs locaux. Mais les gardes communaux se sont rapidement organisés pour riposter énergiquement et repousser l’assaut. On na enregistré aucun dégât dans cette attaque.
Kamel Omar, Lakehal samir
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Terrorisme Trois gardes communaux assassinés à Skikda
zoom | © B.SouhilTrois gardes communaux tués et un autre gravement blessé, tel est le premier bilan de l’attentat terroriste perpétré ce matin à 10h à Bin El Ouidène, au sud-ouest de Skikda.
Les gardes communaux, au nombre de huit, devaient rejoindre leur détachement au lieudit Borj El Gaïd à bord d’un fourgon de transport public, avant de se retrouver sous un feu nourri des terroristes.
Des témoins oculaires affirment que le véhicule de marque Renault J5 a été totalement calciné. Selon les premiers éléments d’information, les quatre autres gardes ainsi que le conducteur auraient réussi à s’échapper.
Aucune autre information officielle n’a circulé à leur sujet bien que des sources proches des lieux de l’attentat laissent supposer que le bilan serait appelé à s’alourdir.
Khider Ouahab
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Aigle Azur annule des vols en raison de la grève de la fonction publique en France
Le mouvement de grève nationale de la Fonction publique en France ne sera pas sans incidence sur le trafic aérien. Et l'Algérie n'est pas en reste dans ces perturbations des liaisons aériennes.
La compagnie Aigle Azur a annoncé ce lundi dans un communiqué l’annulation d’une partie de ses vols du mardi 7 septembre 2010.
Ainsi les vols Alger-Paris Orly et Paris Orly-Alger seront annulés. Un seul vol sera décalé. Il s’agit de Marseille-Alger. Toutefois, tous les autres vols a destinations des ou vers les villes algériennes seront maintenus.
Rabah Beldjenna
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A la une Société Les Chinois fuient l'Algérie !
Société
Les Chinois fuient l'Algérie !
L'Algérie n'attire plus les chinois. Bien au contraire, elle les fait fuir désormais.
De plus en plus de sociétés chinoises abandonnent leurs activités dans notre pays et mettent les voiles sur un autre pays. Notre confrère El-Khabar a révélé dimanche que pas moins de 30 sociétés chinoises ont quitté l’Algérie en moins d’une année !
D'autre part, ils seraient plus de 1500 chinois qui ont cessé leurs activités pour divers problèmes. Selon les investigations d'El-Khabar, les industriels et commerçants chinois "ont été contraints à quitter l’Algérie suite aux mesures prises par le gouvernement algérien dans le cadre du commerce extérieur et l’obligation de prendre un associé algérien à hauteur de 51% du projet, sans oublier les problèmes de bureaucratie rencontrés sur le terrain par ces opérateurs".
Mais pour d'autres observateurs avertis, il n'y a pas que le mauvais climat d'affaires qui explique les départs massifs des investisseurs chinois de l'Algérie. Selon plusieurs témoignages, les chinois n'ont jamais cessé de se plaindre du racisme ambiant des Algériens et de leur xénophobie dont ils ont été victimes depuis leur installation dans notre pays.
Il faut savoir aussi que les chinois ont été longtemps des cibles d'agressions, de vols et de cambriolages. D'ailleurs, des affrontements terribles ont éclaté entre des ressortissants chinois et des Algériens dans plusieurs villes du pays. Il n'y a pas longtemps, les commerçants chinois se sont révoltés contre le diktat des bandes de voleurs à Bab Ezzouar. De véritables batailles rangées ont souvent été déclenchées dans ce quartier d'Alger communément appelé le "China Town".
L'insécurité et la délinquance ont fini, visiblement, par avoir raison de la patience légendaire des chinois lesquels affirment avoir tout fait pour s'intégrer dans la société Algérienne. Décidément, celle-ci, rechigne à les accepter...
Abderrahmane Semmar
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Des centaines de malades attendent un rendez-vous
La radiothérapie pour les cancéreux à l’arrêt au CPMC
Les malades atteints de cancer sont désormais privés de leur traitement de radiothérapie. Devant les pressions exercées sur les deux centres fonctionnels, Alger et Blida, avec un nombre de malades qui ne cesse d’augmenter de mois en mois, les tumeurs
auront tout le temps de proliférer et avoir raison de leurs victimes.Un problème qui ne date pas d’aujourd’hui, mais qui ne semble pas inquiéter les hautes autorités du pays. Malgré les appels incessants des associations de malades, les décès de jeunes patients pour faute de soins, les cris de détresse des praticiens et les écrits de presse, en vain.
Le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) n’est plus en mesure de prendre en charge les malades au stade de soins de radiothérapie. Le chef de service a décidé d’arrêter la délivrance des rendez-vous depuis le mois dernier. Dans une lettre qu’il a adressée au Conseil médical et au directeur de l’établissement, en date du 12 août dernier, le professeur Afiane, chef de service, qualifie la situation de dramatique.
Il affirme que le service n’a plus les capacités pour prendre en charge le flux de patients qui arrivent chaque jour. Dans cette lettre, le professeur Afiane déclare avoir subi avec son équipe des pressions et des menaces de la part des parents de malades. «Une secrétaire a été agressée physiquement pour donner un rendez-vous de consultation pour un cancer du col utérin pour mars 2011 et le traitement en juin-juillet, un résident a été menacé par un le fils d’un malade.Personnellement, je subis une pression à la limite du supportable, je passe la majeure partie de ma journée à recevoir des recommandés, des hospitaliers et le fait de leur refuser la prise en charge de leurs proches parents, où que j’aille, je suis interpellé, c’est insupportable», a-t-il déploré avant de signaler que les rendez-vous de consultation sont programmés pour fin mars 2011 et il faut attendre deux mois et demi pour commencer le traitement, ce qui signifie que «les malades qui accèdent à la radiothérapie sont mal traités (un an d’attente)», a-t-il précisé. Un aveu qu’il justifie par le cas d’un malade à qui «j’ai avancé le RDV de consultation, sous pression, le délai entre le centrage et le traitement était supérieur à deux mois, l’état du patient s’est dégradé par l’évolution de la maladie», a-t-il ajouté. Il a précisé que du 2 janvier au 10 août 2010, le service a pris en charge 1656 nouveaux patients. «Nous traitons un peu plus de 180 malades par jour, ce rythme est bien entendu maintenu durant tout l’été à ce jour», a signalé le Pr Afiane, qui estime que la situation va encore s’empirer surtout avec «l’arrêt de la prise en charge de la chimioradiothérapie par l’hôpital de Aïn Naâdja qui a assuré depuis janvier dernier des traitements à 70 patients que nous avons transférés», a-t-il signalé. Le chef de service de radiothérapie s’attend à une situation des plus insoutenables dans la prise en charge des malades puisqu’il déplore la perte de 5 manipulateurs qu’il souhaite remplacer d’ici le mois d’octobre prochain. Pour toutes ces raisons, le Pr Afiane se dit être dans l’obligation, après concertation avec ses assistants et à leur demande, «de suspendre les rendez-vous de consultation, reporter ceux de centrage, et ce, jusqu’à la normalisation de la situation, probablement la fin de l’année», a-t-il écrit, en attendant la réception d’un nouvel appareil et la formation des 5 manipulateurs pour pouvoir faire fonctionner cet appareil en janvier 2011 et augmenter les capacités de traitement et atteindre le nombre de 250 patients par jour.
«La pression que je subis sera sûrement plus forte, mais mon équipe pourra travailler avec un peu plus de sérénité et les malades qui seront pris en charge seront mieux traités», a-t-il encore indiqué. La normalisation de la situation n’est sûrement pas pour la fin de l’année en cours, puisqu’aucune solution n’est mise en route pour régler définitivement cette situation. Les centres de prise en charge prévus au niveau national n’étaient en fait que des projets qui n’ont pas toujours vu le jour.
Des promesses sont faites par tous les ministres qui sont passés au département de la Santé.
La dernière est celle du ministre actuel de la Santé, Djamel Ould Abbès, qui a promis, cet été, de «lever toutes les entraves et prendre les décisions qu’il faut pour la prise en charge des malades cancéreux, notamment pour la radiothérapie». En attendant les solutions, les patients ont tout le temps de voir leur maladie récidiver et leur état de santé se dégrader. L’exemple de cet jeune patiente de 35 ans de Ouargla, décédée il y a quelques jours des suites d’un cancer du sein mois après une attente de 8 mois après sa cure de chimiothérapie, est édifiant.
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Attaquer l'Iran conduirait à la destruction d'Israël, selon Mahmoud Ahmadinejad
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a averti dimanche que toute attaque...Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a averti dimanche que toute attaque contre son pays conduirait à la "destruction" d'Israël, dans une déclaration à Doha, où il se trouvait pour une courte visite.
"Tout acte contre l'Iran conduirait à la destruction de l'entité sioniste" (Israël, ndlr), a dit aux journalistes le président iranien lors d'une conférence de presse avec l'émir du Qatar cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani.
"L'entité sioniste et le gouvernement américain frapperont tout pays dans la région quand ils le veulent et ils n'attendront pas d'avoir la permission (...), mais pour le moment ils ne sont pas en mesure de le faire", a encore déclaré M. Ahmadinejad dont les propos en persan étaient traduits en arabe.
"L'Iran a la capacité de répondre durement", a-t-il poursuivi.
Le régime iranien, ennemi juré d'Israël dont il prédit régulièrement la disparition, soutient le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza et s'oppose à tout compromis avec l'Etat hébreu.
Israël n'a par ailleurs jamais écarté l'option militaire dans le dossier du nucléaire iranien. Téhéran, malgré ses dénégations, est soupçonné par les pays occidentaux et l'Etat hébreu de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de programme civil.
Mahmoud Ahmadinejad a par ailleurs estimé que les déclarations évoquant des éventuelles attaques contre son pays étaient destinées à "mettre l'Iran sous pression".
"Il n'y aura pas de guerre contre l'Iran", a t-il avancé.
Lors de cette visite, d'après l'ambassadeur d'Iran au Qatar, Abdollah Sohrabi, les entretiens du président iranien avec l'émir devaient porter sur "le renforcement des relations bilatérales, les questions régionales, la question palestinienne et les inondations au Pakistan".
Le Qatar est le pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui entretient les meilleures relations avec l'Iran, contrairement à d'autres de ses voisins.
Les deux pays ont signé en mars un accord de sécurité, bien que le Qatar soit l'un des principaux alliés régionaux des Etats-Unis et qu'il abrite la plus grande base américaine de la région.AFP
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terrorisme Faux barrage aux Ouadhias
Les activités terroristes ont redoublé d’intensité en cette fin du mois de Ramadhan. Les opérations des groupes armés se distinguent par une facilité d’exécution déconcertante.
Hier encore, un groupe de 7 islamistes munis de kalachnikov, de fusils de chasse et d’armes blanches ont dressé un faux barrage sur le chemin communal reliant la ville des Ouadias au village Taguemount Ladjdid, sis à une trentaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, apprend-on de sources locales.
La route, ajoutent nos sources, a été coupée à la circulation par les terroristes à l’aide d’un camion chargé de matériaux de construction. Immobilisant plusieurs véhicules, les criminels ont procédé au racket des automobilistes les délestant de leurs objets de valeur, notamment leur argent, bijoux et leurs portables.
Aussi, un véhicule de marque Peugeot type Partner a été pris de force à son propriétaire. On affirme, par ailleurs, de sources sécuritaires, que certains éléments du groupe agissaient à visage couvert.
Notons enfin que l’opération a duré plus de 45 minutes avant que les terroristes ne se replient vers les forêts avoisinantes.
En outre, rappelons qu’avant-hier vers 22h, un homme a été blessé par balle en tentant d’échapper à un groupe d’individus armés qui dressaient un faux barrage sur le chemin communal reliant Mechtras à Boghni (50 km de Tizi Ouzou).
Les criminels, au nombre de 5 ou 6, qui agissaient à visage découvert, ont délesté également les usagers de ce tronçon routier de leurs objets de valeur.
Nordine Douici
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«Je persiste à qualifier la situation d’Air Algérie d’inquiétante»
le président de l’Association des techniciens d'Air Algérie
Lemnouar Azzoug, président de l'Association nationale des techniciens de la maintenance avion (ANTA) et ancien organique UGTA du service, persiste à alerter sur la situation qu'il dit «alarmante» du service maintenance de la compagnie.
Président de l'Association des techniciens de la maintenance avion (ANTA), Lemnouar Azzoug ne lâche pas prise quant à la situation qu'il dit «inquiétante» du service maintenance au sein de la compagnie nationale de transport aérien, Air Algérie. Il bat en brèche l'argumentation avancée par le chef de la division maintenance, selon laquelle la filialisation de ce service a suscité «des intentions malveillantes» à l'origine des critiques «aux buts inavoués».
Pour Lemnouar, en fait, le département maintenance «est encore au stade de scission et de démembrement de l'ancienne direction technique, au point qu'aujourd'hui on ne connaît plus les attributions de chacune des deux parties et des liens fonctionnels entre elles».
Il explique à propos du contrat de pool avec Air France, qu'il a été signé «dans un cadre global de partenariat qui permet d'adhérer à un pool regroupant plusieurs compagnies qui exploitent les B737 NG et/ou A330. Dans sa forme initiale, le pool présentait plusieurs avantages qui devaient permettre à terme d'affranchir la compagnie de la sous-traitance des équipements par leur intégration dans nos ateliers».
Néanmoins, précise-t-il, «en cours d'exécution, il s'est avéré que ce pool ne fonctionnait pas correctement pour la partie B737 NG, ce qui avait amené alors l'ex-direction technique à mettre un terme au groupe B737 NG dès novembre 2007, avec effet à partir du 1er janvier 2008. Comment se fait-il que ce pool ait perduré jusqu'à mars 2009 ? Pourquoi l'avoir annoncé par voie de presse plusieurs mois avant la rupture, en dépit des règles les plus élémentaires en la matière. D'ailleurs, il avait conduit le PDG à commettre la même erreur». Revenant sur les ateliers de maintenance, le président de l'ANTA affirme qu'il n'a pas été question de l'ouverture d'un espace de 3000 m2 tel qu’annoncé, «mais plutôt d'un transfert des ateliers de plus grandes surfaces et qui furent beaucoup plus performants, vers des espaces conçus pour d'autres fonctions dans la nouvelle base. Ceci a pour effet l'abandon des installations facilement mises aux normes pour leur certification internationale, moyennant des investissements mineurs qui étaient prévus pour l'année 2008. A l'heure actuelle, ces mêmes ateliers auraient permis l'intégration d'une multitude d'organes avions, actuellement toujours sous-traités à l'étranger». Au sujet du recours à l'affrètement par la compagnie, M. Lemnouar estime qu'il est «excessif» et s'interroge s'il n'est pas plus utile de l’éviter en pourvoyant l'exploitation de suffisamment d'avions fiables et en état de navigabilité, dont dispose Air Algérie.
Il met en doute le recours direct à «la plus grande société» de leasing (ILFC) en soulignant qu’«Air Algérie n'a jamais affrété, au moins directement, auprès de cette société qui n'opère d'ailleurs qu'en leasing opérationnel de longue durée», en s'interrogeant au passage sur la volonté de la compagnie à poursuivre la politique de l'affrètement même de courte durée, après la réception 7 B737 NG. «L'affrètement est-il un mal nécessaire même pour de courtes durées ? On se demande comment, avec une flotte vieillissante, le pavillon national avait-il fonctionné sans affrètement jusqu'à cette dernière décennie, au moment où notre pays bénéficie d'une aisance financière qui lui permet d'acquérir la flotte adéquate.»
M. Lemnouar remet en cause toute l'organisation et la politique de restructuration du département de la maintenance durant ces deux dernières années, un service «solide que des générations de techniciens ont bâti».
Pour lui, le mal qui ronge le département technique est son organisation, ses procédures, son assurance qualité, le choix de ses responsables à tous les niveaux et, surtout, la formation continue de son personnel. Il conclut son constat en se demandant et à juste titre, ce qu'est devenu le Centre d'instruction et de perfectionnement (CIP) de la direction technique «qui avait permis la qualification de plusieurs générations de techniciens».
Entre les propos alarmants de ce syndicaliste et ceux rassurants des responsables d’Air Algérie, l'image de la compagnie nationale se trouve aujourd'hui remise en cause, d'autant, et en dépit des démentis de la direction générale, Air Algérie a bel et bien été épinglée par l'Autorité européenne de sécurité aérienne, même si c’est pour des anomalies anodines, liées à la moquette, l'hygiène, les toilettes, etc. -
«Les citoyens ne sont pas surveillés mais protégés»
La DGSN a propos du Système de télésurveillance à Alger
El Watan, 2 septembre 2010
Le système de télésurveillance adopté au niveau de la capitale ne porte en aucun cas atteinte aux libertés individuelles», a déclaré le chargé de la communication de la sûreté de wilaya d’Alger en marge d’une conférence de presse animée hier au siège de la sûreté de wilaya.
En réaction à la gêne manifestée par certains citoyens vis-à-vis des caméras de surveillance, ce responsable rassure du fait que les caméras sont utilisées essentiellement pour sécuriser.
Dans ce sillage, le responsable affirme que l’intimité des personnes est préservée. «Les citoyens ne sont pas surveillés, mais ils sont plutôt protégés. On ne fixe pas notre surveillance sur les personnes. De plus, notre système de surveillance ne peut pas accéder à l’intérieur des maisons», a-t-il précisé. Selon ses dires, le système de télésurveillance ne dévoile pas l’intimité des personnes à l’intérieur de leurs foyers. Dès qu’il s’agit de révéler ce genre d’images «la caméra est rendue floue automatiquement», a déclaré notre interlocuteur. Revenant sur l’objectif visé par ce projet qui est toujours en cours, ce chargé de la communication insiste sur le fait que le projet s’inscrit dans le cadre de la protection et de la sécurisation de la population de la capitale. «On ne l’appelle plus le système de télésurveillance, mais système de téléprotection. C’est un projet qui sera renforcé de jour en jour.Il y a plusieurs moyens utilisés pour protéger les gens, parmi eux figurent les moyens technologiques tels que les caméras», a expliqué ce responsable de la communication. Par ailleurs, une autre question qui s’impose est celle relative à la présence en force des agents de police dans les différents quartiers d’Alger, y compris dans les endroits où les caméras sont fixées. Lors du début de l’installation de ces caméras, les citoyens s’attendaient à la réduction du nombre de policiers activant sur le terrain. Toutefois, la situation est toujours la même. Bien au contraire, le nombre d’agents de police s’est multiplié pendant ce mois de Ramadhan. D’après notre interlocuteur, les caméras de surveillance ne peuvent en aucun cas se substituer aux agents de police. «C’est le policier qui intervient sur le terrain. Cela n’est pas visible à l’étranger, mais la présence de l’élément humain est indispensable. Il y a une coordination entre ceux qui surveillent les caméras et les éléments qui sont sur le terrain. C’est un maillage de la capitale à travers ce dispositif», a-t-il révélé. Il mettra l’accent sur l’efficacité de ce système. «Pendant le Ramadhan, nous avons arrêtés au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali un groupe spécialisé dans l’effraction des magasins de vente de téléphones portables grâce aux caméras mises en place.
Djedjiga Rahman -
nos régions vous parlent
BOUIRA
Quand tamazight patauge dans les problèmesD’après un délégué du mouvement citoyen de la wilaya de Bouira, des contacts sont en cours avec les différents acteurs soucieux de l’avenir de tamazight, son enseignement et sa promotion, pour organiser ici à Bouira, avant la fin du mois en cours, une marche nationale. Suite...
RENTRÉE SCOLAIRE À SIDI-BEL-ABBÈS
2 460 élèves de Mostefa-Benbrahim pris en chargeLes communes de la daïra de Mostefa Benbrahim (Sidi-Bel-Abbès) ont, à l’instar des autres, dégagé des montants au titre des budgets 2010 destinés à l'achat de trousseaux scolaires au profit des élèves démunis. Suite...
TERRORISME À AÏN-DEFLA
Un garde communal blessé à Tarik Ibn ZiadUne bombe de fabrication artisanale a explosé, au début de la semaine dernière, au passage d’un garde communal au lieu-dit Naïmia, à quelques kilomètres au nord de la ville de Tarik Ibn-Ziad, à l’extrême sud-est de la wilaya de Aïn-Defla. Suite...
KHENCHELA
10 blessés dans desaffrontements à N’sighaLa paisible localité de N’sigha, 5 km au sud du chef-lieu de la wilaya, a été le théâtre, cette fin de semaine, et à quelques heures de la rupture du jeûne, d’affrontements sanglants qui ont opposé deux tribus. Les «frères ennemis» ont utilisé toutes sortes d’armes blanches causant des blessures à 10 personnes dont certaines se trouvent dans un état critique. Selon une source bien informée, ces affrontements ont pour cause un conflit autour d’un terrain agricole dont chaque partie réclame la propriété. Suite...
SKIKDA
Ezzaoueche ne volera plusLa cavale d’Ezzaoueche, repris de justice notoire âgé de 25 ans, a pris fin cette semaine. Il a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal de Skikda, le 26 août, pour les chefs d’accusation de vol toutes catégories. Suite...
COLLECTE DES DÉCHETS MÉNAGERS À ORAN
L’éternel problèmeFace à la problématique de la collecte des déchets ménagers dans la ville d’Oran qui perdure depuis des années on a surtout le sentiment que l’on tourne en rond. Suite...
SOUK-AHRAS
Le cimetière délaisséLe cimetière du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras est devenu sujet de préoccupation pour les citoyens qui désespèrent de voir une solution arriver. Suite...
MOSTAGANEM
174 millions de dinars pour les élèves défavorisésLe versement de la prime de scolarité en faveur des élèves issus des familles démunies sera achevé au plus tard une semaine après la rentrée scolaire. Suite...
MASCARA
Un motocycliste meurt dans la trémieUn motocycliste a été percuté par un taxi de marque Peugeot 504 qui venait en sens inverse, quelques instants avant la rupture du jeûne. Suite...
RELIZANE
Les actions de solidarité se poursuiventLes actions de solidarité avec les familles démunies, initiées à la faveur du Ramadan, se poursuivent à travers la wilaya de Relizane. La première quinzaine de ce mois sacré a donné lieu à la distribution de 54 414 couffins alimentaires, a-t-on appris de M. Boukachabia, directeur de l’action sociale (DAS) de la wilaya de Relizane. Suite...
TRONÇON AUTOROUTIER LARBAÂTACHE-LAKHDARIA
Le projet livrable avant décembre si…Finalement, malgré les engagements des responsables devant le ministre et les deux walis de Boumerdès et Bouira, le 6 juillet dernier, quant à son achèvement avant le mois de septembre, le dernier tronçon autoroutier de la partie centre de l’autoroute Est-Ouest, reliant la localité de Larbaâtache (Boumerdès) à Lakhdaria (Bouira), sur une distance de 17,5 km, ne sera pas prêt avant le mois de décembre et encore ! Suite...
ORAN
Saisie de produits impropres à la consommationConformément au programme d’action mis en place par la direction du commerce d’Oran, près de huit quintaux de produits impropres à la consommation ont été saisis lors d’une opération coup-de-poing menée par les brigades de contrôle dans les différents marchés de la ville. Suite...
BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
Un gros courrier en attenteDepuis plus d’une année, le courrier des citoyens ne fait que s’empiler sur les étagères de la poste, en l’absence d’un nombre suffisant de facteurs qui puissent répondre à la très forte demande des citoyens du chef-lieu, un souci qui a été pourtant communiqué à l’ex-ministre des P et T, en l’occurrence Bessalah, pas plus tard qu’il y a six mois, lequel avait promis de solutionner le problème le plus tôt possible en attribuant de nouveaux postes budgétaires à l’espace des Bibans. Suite...
MOSTAGANEM
La salade verte à 120 DA le kiloAu marché couvert du centre-ville de Mostaganem, les fruits et légumes affichent des prix assez élevés et la palme d’or revient sans conteste à la salade verte dont le prix a atteint le prix vertigineux de 120 DA le kilo. Vu la chaleur qui règne, les prix ne cesseront pas d’augmenter, nous dira un agriculteur. En attendant des jours meilleurs, les ménagères doivent patienter et préparer des hors-d’œuvre sans salade verte.
A. B. Suite...TLEMCEN
Renforcement du dispositif de sécuritéA quelques jours de la célébration de la fête de l’Aïd, les services de sécurité se sont redéployés à travers tout le territoire du Grand-Tlemcen, les grands axes sont sous étroite surveillance ainsi que les quatre principaux accès à la ville (Bab Wahrân, Bab Lahdid, Bab Khemis, Bab El- Kermadine). Suite...
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L’homme qui cherche des explications et qui finira bien par les avoir !
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frFootball. Stade Tchaker. Grâce à une défense impériale menée par Ghezzal, l’Algérie tient tête à la… …Tanzanie !
Zerhouni l’a lui-même affirmé aux journalistes. Il cherche des explications ! Moi, je serais dans la peau des pauvres explications, je prendrais peur. T’imagines l’explication à qui on vient chuchoter à l’oreille que Nounou la cherche ? Je la vois d’ici blêmir, devenir livide et trembler de tout son corps frêle d’explication pas très plausible. Une chose est sûre, si Zerhouni cherche une explication, il va finir par la trouver. Parce que lui, quand il se met dans la tête de chercher après un truc, généralement, il le trouve. Non pas que l’ancien ministre de l’Intérieur ait le monopole dans la recherche d’explications. Non ! Il n’est pas le seul à en chercher, des explications. Mais lui, par rapport aux autres, à tous les autres qui jurent sur tous les toits qu’ils feront tout pour avoir les explications recherchées, il finira par les trouver, quitte à faire raser tous les toits avec ceux qui étaient dessus, au-dessus, et bien sûr en dessous. Certes, sa recherche d’explications a un prix. Ce prix peut être lourd. Mais si c’est le prix à payer, il le paiera. Ou plus exactement, il le fera payer. Que voulezvous, c’est comme ça. Il y a des gens qui ont le don d’obtenir généralement les explications qu’ils demandent. Car obtenir des réponses des autres n’est pas donné à tout le monde. C’est un art. Un art millénaire. Dans la plupart des civilisations humaines, il s’est toujours trouvé à un moment ou à un autre des personnes dotées de ce don extraordinaire de poser les bonnes questions pour obtenir les réponses appropriées. Et Nounou, ce don, il l’a. Bien sûr, au début, il l’avait à l’état brut, tel un joyau pas encore mis au jour et qui dort, enfoui sous terre. Mais avec le temps, Nounou a cultivé son art pour l’élever au rang de doctrine, de sacerdoce, de religion. Chez cet homme, la recherche d’explications et l’obtention des réponses relèvent littéralement du divin. D’ailleurs, je trouve dommage et surtout injuste qu’il n’y ait pas eu plus d’hommages rendus à Nounou en la matière. Bon, il est vrai aussi que les témoignages de personnes qui lui ont fourni les explications que lui, Nounou, demandait ne sont pas légion. Je veux parler de témoignages vivants, bien sûr. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
RAMADAN, AÏD, RENTRÉE SOS budgets en détresse
Le compte à rebours a déjà commencé. Rentrées scolaire et sociale font des échauffements avant de rejoindre le terrain. A mesure que les jours s’égrennent, les économies des ménages fondent comme neige au soleil.
Cette année encore, le Ramadan a coïncidé avec les vacances d’été et la rentrée scolaire. Des périodes réputées «budgétivores ». Sur la corde raide, les ménages suffoquent et halètent, en essayant de colmater les brèches du mieux qu’ils peuvent. «Plaie d’argent n’est pas mortelle», dit le proverbe. Mais tout de même ! Avec le poulet à 400 DA le kilo, on a vite fait de se retrouver déplumés ! Sans compter les autres denrées alimentaires dont le prix a pris l’ascenseur, comme chaque Ramadan. Mais bon, on connaît la chanson ! De son côté, l’Aïd, cette fête qui clôture ce mois sacré, n’a pas du tout l’intention de faire de la figuration. Elle débarque avec ses exigences de starlette : fringues neuves, «m’hiba» pour la fiancée, parfum pour la belle-mère sans oublier miel, amandes et sucre pour préparer les meilleurs gâteaux de la famille. On achève bien les chevaux !
SOS budgets en détresse
La météo est loin d’être clémente. Les budgets déjà grevés par une kyrielle de dépenses en relation directe avec notre tube digestif ne sont pas près de reprendre des couleurs. Anémiés, et mal en point, ils sont sous perfusion. Alerte. Le pronostic vital est engagé.
C’est déjà la rentrée !
A la rue Bab Azzoun, tabliers, cartables et fournitures scolaires envahissent les étals des camelots rappelant aux parents que la cloche de la rentrée sonnera bientôt. Un homme, la quarantaine, s’arrête, s’enquit des prix des blouses roses, s’offre un léger rictus et passe son chemin. «Je viens de laisser mes derniers biftons au marché. Un kg de viande pour la chorba et le djouaz, quelques fruits et, hop, mes poches sont à sec ! Je vais devoir emprunter pour faire face à deux autres hémorragies qui nous guettent : celles de l’Aïd et de la rentrée scolaire», se plaint-il.
Trop cher, le couffin
Ramadan, rentrée, Aïd. Le top trois de l’ennemi juré des portefeuilles a mis les budgets des foyers sur les genoux. Toutes les personnes rencontrées nous ont révélé souffrir du décalage entre leur salarie et la réalité des prix de tout ce qui a trait à la consommation en général, y compris le transport. «Même le ticket de bus a augmenté. On n’arrive plus à joindre les deux bouts. A force de serrer la ceinture, c’est l’asphyxie », s’insurge un citoyen rencontré aux abords du marché Ferhat- Boussaâd (Meissonier). Une dame, les bras chargés de sachets, qui avait suivi la conversation, renchérit : «Vous avez vu le prix du poulet et de tout le reste ? Comment voulez- vous préparer un repas correct avec un Smig à 15 000 DA !!»
Cigale ou fourmi ?
Pour ne pas se retrouver dans la mouise, certaines familles ont pris les devants en achetant fringues et articles scolaires avant les vacances. C’est le cas de ce couple, avec deux enfants scolarisés au primaire. Il nous a révélé avoir coupé la poire en deux, anticipant sur les inéluctables dépenses de septembre. «Cela fait deux ans qu’on adopte ce système en achetant fournitures scolaires et vêtements en juin. Cela nous permet de passer ce cap sans trop de casse», assure-t-il. Mais ce n’est pas facile pour tous les chefs de famille de jouer les fourmis en dégageant un budget à l’avance. Alors comment faire pour arriver au mois d’octobre sans trop de dettes ? Surtout que, chez nous, on a tendance à faire bombance durant ce mois sacré avec beaucoup de gaspillage, il faut le reconnaître. Ahmed (51 ans, fonctionnaire) n’a pas eu besoin de chercher longtemps avant de trancher : «A partir du 10e jour de Ramadan, voyant que mon compte en banque était au rouge, j’ai pris une décision. Plus de kalbellouz, de viande, de fruits et autres “skayate” sur ma meïda. J’ai expliqué aux enfants que c’était le seul moyen pour ne pas hypothéquer leur rentrée scolaire. Je crois qu’ils ont compris !» Le Ramadan, c’est le mois de toutes les envies, de toutes les dépenses, souvent démesurées. Des frais engendrant souvent des dettes qu’il faut honorer tout au long de l’année. Juste le temps de tout éponger et voilà qu’un autre Ramadan pointe le bout du nez. La vie est un éternel recommencement !
SabrinaL
SabrinaL_Lesoir@yahoo.fr -
un bouricot àFR2
Un animateur de France 2 fait parler de lui“La Kabylie se trouve au fin fond du désert algérien”
L’animateur de l’émission télé les Z’amours diffusée quotidiennement sur France 2 ne connaît pas où est située la Kabylie. Mais, il n’y a pas de tort pour cela. Mais, lorsqu’on recourt aux mensonges afin d’impressionner les téléspectateurs et tenter de montrer qu’on a des connaissances que l’on n’a pas en réalité, c’est une attitude qui reste inacceptable pour un faiseur d’opinion. En interrogeant jeudi dernier, lors de l’émission, un couple d’invités qui se trouvait être des Algériens sur leur origine, l’animateur, surpris apparemment par la réponse, dira d’un air moqueur : “Il faut savoir que la Kabylie se trouve là-bas au fin fond du désert algérien. Une région que j’ai d’ailleurs visitée.” Voulant corriger cette erreur, un des invités s’est vu complètement ignoré puisque l’animateur a vite fait de changer de sujet.
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IL DEVRAIT INTERVENIR APRÈS LE RAMADAN Nouveau remaniement du gouvernement
Un nouveau remaniement ministériel serait prévu pour le courant de mois de septembre. Des changements conséquents qui devraient reconfigurer la composition du gouvernement. Il devrait intervenir après le mouvement dans le corps des walis et au niveau des directions des principales entreprises publiques.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’option d’un nouveau changement dans la composante de l’exécutif semble se préciser. «Un remaniement en profondeur du gouvernement aura lieu après le mois de Ramadan», indique une source sûre qui a requis l’anonymat. Selon notre interlocuteur, la liste définitive est en cours d’élaboration. «La nouvelle composante de l’exécutif est actuellement à l’étude. Il faut s’attendre à des changements à la tête de plusieurs départements ministériels». En fait, ces modifications viennent compléter le remaniement ministériel du mois de mai dernier. Un remaniement considéré comme «léger» sur le plan des nominations (cinq nouveaux ministres et deux nouveaux secrétaires d’Etat), mais qui a une portée politique importante suite au départ de Chakib Khelil et à la «rétrogradation » de Noureddine Zerhouni et de Abdelhamid Temmar. Mais le nouveau changement dans la composante de l’exécutif devrait avoir une tout autre portée. Il s’inscrit plutôt dans une logique «d’efficacité» pour achever les programmes et les projets lancés ces dernières années et entamer ceux inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Une efficacité qui manque cruellement au staff actuel. Reste, toutefois, à savoir si Abdelaziz Bouteflika ira puiser dans les «viviers» mis à la disposition des partis de l’Alliance présidentielle ? Il est vrai qu’en mai dernier, le chef de l’Etat avait fait en sorte de maintenir un équilibre relatif au sein du gouvernement entre le Front de libération nationale, le Rassemblement national démocratique et le Mouvement de la société pour la paix. Mais il semble que les membres dirigeants du parti islamiste aient été pris de court lors du dernier remaniement. En effet, sur la liste des «cadres ministrables» élaborée par le MSP, le nom de Abdallah Khanafou figurait en dernière position. Mais c’est justement lui que choisira Abdelaziz Bouteflika pour lui confier le département de la pêche et des ressources halieutiques. Une situation qui a fait grincer des dents au sein de cette formation. Par ailleurs, les changements ne devraient pas concerner uniquement le gouvernement puisqu’un mouvement dans le corps des walis est annoncé. Il serait imminent. Les wilayas d’Alger, Sétif, Boumerdès, Oum-El-Bouaghi, Tipasa, Ghardaïa, Tébessa et Tamanrasset seraient concernées. D’autres informations font également état de changement à la tête d’organismes et d’entreprises publics. Les secteurs des hydrocarbures et des travaux publics et des finances (banques et assurances) devraient être visés par ces changements.
T. H. -
3 «émirs» pour une qualif’ !
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frOù se trouve le siège du nouvel Office de lutte contre la corruption
? A Alger. Dans une…
… impasse !
Trois «émirs» se sont rendus ce week-end. C’est l’occasion pour nous d’essayer de savoir ce que font des émirs qui viennent de se rendre. D’abord, et avant toute chose, hier soir, ils ont dû voir le match Algérie-Tanzanie dans de meilleures conditions qu’au maquis. Ça ne veut pas dire qu’au maquis, ils ne regardaient pas les matches. Non ! C’est juste que la qualité des écrans qui sont maintenant mis à leur disposition est bien meilleure que celle du 55 centimètres alimenté par dynamo dont ils disposaient jusque-là. Ils ont dû surtout supporter à haute voix les Verts, enfin crier à la moindre occasion, bondir de joie ou de peur à chaque phase de jeu, chose qu’ils ne pouvaient pas vraiment faire au maquis. Eh oui ! Sauf à se faire repérer, à se faire choper par les patrouilles, les «émirs» et leurs troupes étaient obligés, après un but des Verts, d’exprimer leur joie de façon modérée, silencieuse même. Un des émirs aurait même raconté à ceux qui ont commencé à les débriefer qu’ils avaient des codes gestuels pour marquer leur joie ou leur déception en fonction des phases de jeu des Fennecs. Il est évident que même en langage des signes, les tangos n’ont pas dû exprimer souvent leur joie là-haut au vu des résultats calamiteux des matches amicaux livrés par l’équipe à Saâdane. A ce propos justement, et lors des mêmes débriefings, les trois «émirs» sont allés très loin dans leurs aveux. Ils ont reconnu que là-haut, comme en bas, le débat sur la reconduction ou non de Saâdane à la tête de l’équipe a fait rage. Et quand j’écris «a fait rage», il faut le comprendre au sens littéral de l’expression. Des tangos qui ont osé exprimer un avis, une option contraire à celle de leurs supérieurs, les «émirs» ont été sévèrement sanctionnés. Sectionnés, même ! D’ailleurs, c’est l’une des raisons majeures de la reddition de nos trois «émirs» ce week-end. Le futur de cette équipe de foot. L’option défendue jusque-là par les trois «émirs», celle de la reconduction de Saâdane à la tête des Verts, ne semblaient plus rallier tous les suffrages du maquis. Des voix discordantes avaient déjà commencé à se faire entendre dans les sous-bois après le match contre les Etats-Unis, lors de la Coupe du monde. Fallait-il ou non faire entrer en jeu Saïfi ? Des voix devenues encore plus fortes et plus discordantes après la débâcle face au Gabon. Plus que des voix, un véritable vent de révolte soufflait de plus en plus fort là-haut. Et les anti-Saâdane semblaient, de l’aveu toujours de nos trois «émirs», sur le point de l’emporter. C’est à ce moment qu’ils ont pris peur et qu’ils ont pris la poudre d’escampette. L’avenir des Fennecs, l’issue des qualifications en Coupe d’Afrique et Coupe du monde donneront- ils raisons à nos trois «émirs» ? Terrible question qui donne à voir l’étendue dramatique de la tragédie nationale. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
TROIS MOIS APRÈS SON DÉPART DE L’INTÉRIEUR Zerhouni cherche des explications, t'e' vire' ou mazel
Celui qui était considéré comme l’homme le plus proche de Bouteflika ne s’explique pas encore sa non-reconduction au ministère de l’Intérieur et sa nomination comme vice-Premier ministre, pour le moment sans prérogatives.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Trois mois après le remaniement ministériel de mai, Nourredine-Yazid Zerhouni ne sait toujours pas pourquoi il a été démis du poste de ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Ni même pourquoi il s’est retrouvé nommé en qualité de vice-Premier ministre. C’est le concerné lui-même qui l’a avoué à la presse, jeudi, en marge de l’ouverture de la session parlementaire d’automne. «J’ai demandé des explications au président», a indiqué Zerhouni aux journalistes qui l’interrogeaient sur les raisons de son départ du département de l’intérieur. L’homme, longtemps considéré comme un des piliers du «cercle présidentiel », n’en dira pas plus. Mais cette petite phrase lourde de sens confirme le malaise qui sévit au plus haut sommet de l’Etat. Durant dix années, de par ses attributions de ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Zerhouni avait sous sa coupe l’administration, les élus, les partis politiques, le mouvement associatif, la police et la Protection civile. Il avait une mainmise totale sur l’organisation des élections. Des pouvoirs illimités qui lui ont permis de régir toute la société algérienne. Mais le remaniement de mai dernier a tout chamboulé. Remplacé par Daho Ould Kablia, considéré comme son «subalterne», Zerhouni a été nommé vice-Premier ministre, poste créé lors de la révision de la Constitution imposée en 2008. Depuis, il attend que le chef de l’Etat lui définisse ses attributions et ses missions. Il reste qu’il est utile de s’interroger sur ce que seraient les attributions d’un vice-Premier ministre lorsque le Premier ministre lui-même se contente de jouer le rôle de «coordinateur » des membres de l’exécutif. En avouant, jeudi, avoir demandé «des explications» au président de la République, Nourredine-Yazid Zerhouni reconnaît, de fait, sa frustration. Et qu’il considère que sa nouvelle fonction comme une sorte de «voie de garage». Au même titre d’ailleurs qu’Abdelhamid Temmar, qui a eu à gérer le secteur de l’industrie et l’épineux dossier des privatisations qui s’est retrouvé nommé au poste de ministre de la Prospective des statistiques. Un sort du reste plus enviable que celui de Chakib Khelil, autre personnalité très proche d’Abdelaziz Bouteflika, qui a été limogé du ministère de l’Énergie. Un limogeage lié aux multiples scandales qui ont secoué ce secteur hautement stratégique.
T. H.