Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 167

  • Ce que dit la loi

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

    Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle est régi par les dispositions du décret exécutif n°08-126 du 19 avril 2008.

    La gestion, le suivi, l'évaluation et le contrôle du dispositif sont assurés par l'ANEM en relation avec la direction de l'emploi des wilayas. Les objectifs tracés consistent à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes primo-demandeurs et à encourager toutes formes d'actions et de mesures visant la promotion de l'emploi des jeunes ainsi que le programme de formation emploi et recrutement. A cet effet, l'Etat a accordé de nombreux avantages aux recruteurs participant à la réduction du taux de chômage.

    En effet, des allègements fiscaux et parafiscaux ont été prévus durant la période des contrats d'insertion et des contrats aidés conformément à la réglementation en vigueur.
    De plus , la rémunération mensuelle brute ainsi que les charges sociales des bénéficiaires du DAIP sont prises en charge par l'Etat.
    Dans le cadre d'un Contrat de travail aidé (CAT) pour les jeunes insérés auprès des entreprises publiques, privée est des maîtres artisans, la contribution salariale de l'Etat est prévue également.
    Ainsi, la contribution salariale dégressive de l'Etat dans le cadre d'un Contrat de travail aidé (CAT) est accordée pour le recrutement des jeunes insérés auprès des entreprises publique, privée et des maîtres artisans.   

    D. R.
  • 1000 passagers attendent dans des conditions épouvantables

    On parle d’une véritable catastrophe à l’aéroport de Djeddah où les conditions d'accueil, d'enregistrement et d'embarquement sont complètement défaillantes.

    L'avion d'Air Algérie en provenance de Djeddah qui devait ramener des pèlerins dimanche dernier vers 3h ne s'est posé à Alger que le lendemain, lundi, à 00h30 soit avec 17 heures de retard. Des retards qui s'accumulent au fur à mesure des rotations des avions et qui ont atteint, hier, 17 heures auxquelles il faut ajouter les 5 à 6 heures pour chaque embarquement que les passagers doivent aussi endurer. Selon une source digne de foi, sur place, contactée par nos soins, les avions attendus aujourd'hui sur Alger et Annaba atteindront les 24 heures de retard. Avec les retours massifs de l'Aïd, la programmation des vols est complètement perturbée. Aucune compagnie n'est épargnée que ce soit à l'aéroport international ou celui moins huppé du hadj. La panique s'est emparée des mouâtamirine (pèlerins qui accomplissent la omra ou petit hadj).

    Beaucoup n'ont plus d'argent pour faire face à de nouvelles dépenses mais le plus dur à supporter est l'incertitude du départ dans des conditions d'accueil, d'enregistrement et d'embarquement désastreuses. Les pèlerins, des milliers sous le chapiteau en toile, attendent à même le sol dans une véritable étuve. Ils sont assis ou allongés à même le sol sur des cartons. Ils manquent d'eau fraîche et de nourriture, évoluant dans des conditions d'hygiène repoussantes. Beaucoup sont exténués par le pèlerinage et les malades sont sans soins. Les altercations sont nombreuses comme les bousculades avec chariots pleins de bagages devant les portes des salles d'embarquement à chaque nouvelle annonce. A l'aéroport international de Djeddah, c'est pire !

    Des milliers de passagers sont dehors sous un soleil implacable. L'entrée dans le hall climatisé n'est autorisée que pour ceux dont l'avion a atterri mais pour le savoir, il faut aussi se bousculer devant la porte à chaque apparition d'un agent de compagnie aérienne. Selon notre source, la situation inédite vécue cette année est la conséquence de la défaillance sans pareil des services d'assistance au sol saoudien. Les tapis roulants et des balances sont en panne. Les perturbations dans l'affectation des salles d'enregistrement, de contrôle de police et d'embarquement ajoutées au manque d'information et de communication ont semé la confusion. Les personnels, trop nonchalants, selon notre interlocuteur, sont totalement dépassés.

    Une débandade qui, bien entendu, a désorienté les passagers et les agences mais aussi la gestion de l'aéroport. Devant le laxisme constaté, on a vu le chef d'escale d'Air Algérie et ses collaborateurs prendre en charge personnellement les bagages des passagers algériens pour faciliter le départ des avions. L'ignorance et l'incertitude dans lesquelles sont placés les passagers ont semé un vent d'affolement dans les rangs des voyageurs qui ne savent plus à qui s'en remettre sur place. On estime à 50 000 le nombre d'Algériens ayant effectué la omra ce Ramadhan.   

  • Détournement du dispositif de l’état d’aide à l’emploi Les jeunes victimes de l’arnaque des employeurs

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

    Les jeunes victimes de l’arnaque des employeurs

    En dépit des mesures d’encouragement, nombre d’employeurs, notamment privés, préfèrent procéder au recrutement
    direct des travailleurs sans passer par le dispositif de l’Anem.

    Détournant à leur seul profit certains avantages de ce dispositif d’emploi, des patrons jettent leur dévolu sur la gratuité de la main-d’œuvre sans pour autant encourager la création réelle d’emplois. Deux ans après sa mise en application, le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) géré par l'ANEM a eu l'effet boomerang sur le terrain. En dépit des mesures d'encouragement que cette agence accordaient aux opérateurs privés, ces derniers sont réticents vis-à-vis de cette procédure et optent souvent pour un recrutement direct des employés sans passer par l'ANEM.

    Cependant, lorsqu'il s'agit de recruter la main-d'œuvre gratuite, les employeurs, notamment les privés, profitent du DAIP. En effet, le nombre de bénéficiaires de contrats d'insertion des diplômés et de contrats d'insertion professionnelle ne doit pas dépasser 15 % de l'effectif en activité au sein de l'entreprise. Une manière d'encourager les employeurs à créer de nouveaux postes d'emploi. Ainsi, la durée du contrat d'insertion est fixée à une année non renouvelable dans le secteur économique et à une année renouvelable pour les institutions et les administrations publiques. Ces mesures ont été prises afin d'encourager les patrons à passer au recrutement effectif de ces primo demandeurs.

    Toutefois, les employeurs dans la plupart des cas mettent fin au contrat après avoir profité une année de la main-d'œuvre gratuite. La procédure portant sur la prise en charge de l'Etat de la rémunération mensuelle brute ainsi que les charges sociales des bénéficiaires du DAIP a, en fait, ouvert les portes à toutes formes d'exploitation. «Puisque le contrat n'oblige en aucun cas les employeurs à recruter ces jeunes, les recruteurs profitent ainsi des lacunes de cette procédure pour mettre fin au contrat initial et faire appel de nouveau à l'ANEM pour engager d'autres primo demandeurs gratuitement», a regretté un ex-bénéficiaire de ce projet qui se trouve actuellement au chômage.

    Quel est le nombre de cas d'insertion professionnelle échoués ? Quel est le nombre d'entreprises qui refusent toujours d'adhérer au projet ? Telles sont les questions qui demeurent toujours sans réponse faute d'un bilan évaluatif et de statistiques rendant compte des mérites et des limites de la politique d'insertion professionnelle. «Nous sommes plus tolérants avec les entreprises privées, et ce, afin de les encourager à adhérer davantage à ce dispositif», a révélé une source proche de l'ANEM. Questionné au sujet de l'orientation d'autres jeunes chômeurs vers les entreprises qui ont mis fin au contrat des personnes déjà recrutées dans ce cadre, notre source précise que l'ANEM accorde la priorité aux employeurs recrutant au mois 15% du total de personnes ayant signé déjà un contrat d'insertion professionnelle.

    En revanche, des milliers de jeunes chômeurs, croyant réaliser une avancée dans leur vie professionnelle, reviennent au point zéro. Une nouvelle quête tumultueuse, attentes interminables et de nombreuses rudes épreuves à surmonter. Telles sont les différentes tâches qui attendent ces malchanceux dépourvus d'appui.
    Car «ceux qui sont pistonnés ont pu décrocher des postes bien rémunérés», soutient Nacéra, une jeune mère qui a bénéficié d'un contrat de travail de deux ans dans le cadre de la direction de l'action sociale et qui se retrouve actuellement au chômage sans avoir la possibilité de déposer un dossier au niveau de l'ANEM.

    Requête interminable d'un emploi incertain

    En l'absence d'un bilan exhaustif évaluant ce dispositif et rendant compte de la réalité du terrain, ces recruteurs en quête de main-d'œuvre gratuite, continuent à détourner à leur profit un dispositif qui, à l'origine, était destiné à assister les chômeurs.
    Et ces derniers se retrouvent de nouveau au chômage sans avoir une autre chance de refaire leur requête.
    Les témoignages que nous avons recueillis des différentes régions du pays rendent compte distinctement de l'extension de ces pratiques d'exploitation rendues possible par un programme qui était à l'origine conçu essentiellement pour aider les jeunes à l'insertion professionnelle et à l'abolition définitive du chômage.

    Le DAIP tant aspiré n'est en fait qu'une illusion pour ces jeunes désenchantés par la réalité du terrain. Après avoir exercé une année non sans peine, les demandeurs d'emploi se livrent à la recherche d'un travail méritant qui n'est pas pour demain dans une société régie par le népotisme et les inégalités. L'expérience de Mohamed Belkacem, un père de famille originaire de Aïn Defla, est l'un des exemples les plus frappants de l'échec de la politique de l'insertion professionnelle adoptée par l'Etat. Victime des pratiques disgracieuses exercées par certains employeurs, Mohamed a préféré abandonner l'aide qui lui a été proposée dans le cadre de l'ANEM plutôt que de continuer à subir à chaque fois le même sort. Souffrances interminables, salaire dérisoire et mauvais traitement sont des souvenirs que Mohamed retient du fameux projet d'aide à l'insertion professionnelle, sans pour autant obtenir un poste de travail digne. 

    «Je suis victime de cette politique (la politique d'insertion professionnelle). J'ai passé 18 mois au sein d'une société étatique qui s'appelle Agro-route centre qui assure le transport des céréales, en qualité d'agent de bureau. Durant cette période, j'ai enduré pas mal de souffrances (sous-estimation et déplacement quotidien de 30 x 2 km). Durant la première année, mon salaire était symbolique,il ne dépassait pas 5400 DA. La somme m'a été attribuée par la direction de l'action sociale (DAS)», a relaté ce père de famille, précisant qu'«au cours de six mois de prolongation de mon contrat, je recevais un salaire de 9600 DA / mois payé par Agro-route et au niveau de la DAS, on me donnait 4300 DA». La tourmente de ce jeune en quête de travail n'a que commencé en fait. La vraie déception il ne l'a connue que lorsqu'on lui a demandé de passer quatre autres années dans le cadre de l'ANEM. «A la fin de cette période, ils m'ont proposé de transférer mon dossier de la DAS vers l'ANEM pour une période d'exploitation de 4 ans, sous prétexte que le recrutement était interdit, et qu'ils préfèrent la main-d'œuvre gratuite», a témoigné Mohamed Belkacem, habitant dans la localité de Oued Chorfa à Aïn Defla.

    Actuellement, Mohamed travaille en qualité de coffreur au chantier du métro d'Alger bien qu'il soit technicien supérieur en contrôle de qualité dans les industries alimentaires. Mohamed n'est qu'un cas parmi des milliers d'autres qui a eu le courage de laisser tomber un projet qui s'est avéré éphémère. Désillusionnés, certains jeunes, recrutés dans le cadre de l'ANEM; préfèrent ne pas renouveler leur contrat afin de quérir d'autres perspectives.

    Originaire de Tizi Ouzou, le dénommé C.Y., un jeune universitaire âgé de 31 ans, attend avec impatience la fin de son contrat obtenu dans le cadre de l'ANEM. La quête de ce diplômé en droit, titulaire d'un CAPA, était très longue et son épilogue n'est que décevant. «J'ai déposé ma demande en 2003. Ce n'est qu'en 2009 qu'on m'a orienté vers l'Office public du notariat pour un contrat d'une année renouvelable que je ne souhaite pas d'ailleurs renouveler», a-t-il lâché désespérément. «La fameuse politique d'insertion professionnelle n'est qu'une fausse résolution. L'attribution de postes se fait par piston. Si j'ai accepté de travailler avec un salaire dérisoire de 12 000 DA attribué par l'Etat, c'est pour acquérir une certaine expérience», a-t-il avoué.

    Bien que le DAIP n'offre pas réellement de perspectives palpables pour les chômeurs, il demeure tout de même une occasion pour les primo demandeurs d'emploi afin d'enrichir leur CV. A ce titre, faut-il revoir la relation ANEM-opérateurs économiques ? L'ANEM a-t-elle prévu un dispositif veillant sur les intérêts des bénéficiaires durant et après la période de contrat ? Toutes ces questions semblent omises lors de l'élaboration de ce projet décrit comme étant prometteur.
    Cette politique profite davantage aux recruteurs en leur attribuant des allégements fiscaux et parafiscaux.
    Quant aux jeunes chômeurs, ils rompent temporairement la monotonie du chômage pour revenir de nouveau à leur situation initiale, sans emploi et sans perspectives.                    

    Djedjiga Rahmani
  • De la jupe au lycée pour dénoncer l'excès de zèle des surveillants !

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

      	Une vue de la cour du Lycée chiahni Bachir d'Azazga

     

    Le Lycée Chihani Bachir de Azazga est en ébullition. Au premier jour de la rentrée scolaire, une fille a été renvoyée chez elle pour avoir porté une jupe jugée "très courte" par une surveillante "voilée", rapporte les lycéens qui se sont montrés indignés par cette attitude.

    La surveillante aurait même signifié à la jeune lycéenne que la jupe est interdite dans un établissement scolaire. Il faut donc se mettre en pantalon pour réintégrer le Lycée, a-t-on expliqué à la jeune fille qui n’a rien compris à ce qu'on lui a infligé. 

    Face à cette situation incongrue, les amies et les camarades de cette lycéenne ont décidé de ne pas rester muettes. Et pour ce faire, une action de protestation est en gestation au niveau de ce lycée de Azazga pour dénoncer l'arbitraire et l'abus de pouvoir de l'administration.

    Et quelle action ! Les filles du Lycée Chihani Bachir ont entamé une campagne de sensibilisation pour convaincre toutes les lycéennes de s’habiller en jupe en solidarité avec leurs copines infortunées.

    "Toutes les filles de Chihani Bachir en jupe en signe de protestation contre cet excès de zèle! ", lit-on sur la page Facebook entièrement dédiée à cet appel qui commence à drainer de nombreux fans. Ces derniers se sont engagés à soutenir et à participer à cette action de protestation.  

    Dans quelques jours, l'administration du lycée Chihani Bachir sera confrontée à une masse de filles toutes vêtues en jupe ! N'est-ce pas là une situation inédite ? En tout cas, avec la jupe comme moyen de protestation, les lycéennes auront inventé une nouvelle arme fatale contre le conservatisme exagéré et indélicat de certains proviseurs et surveillants qui confonde souvent la morale pudibonde avec la mission éducative.

    Quoi qu'il en soit, le port de jupe revient en force au devant de la scène et tend cette fois-ci à s'affirmer comme un acte de résistance. C'est du moins le cas à Azazga...  

    Abderrahmane Semmar
  • L'Algérie a le plus mauvais système de Santé au Maghreb !

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


      	l’Algérie, en dépit de ses richesses et ses réserves en milliards, n’affiche nullement les meilleurs indicateurs de Santé au Maghreb 

    Le système de Santé Algérien est le plus mauvais au Maghreb. C’est la triste conclusion à laquelle ont abouti des experts de l’Université de Sherbrooke (Canada) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Dans un dossier publié récemment par le Magazine Jeune Afrique, ces experts ont planché sur les systèmes de Santé de trois pays Maghrébins, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie, pour en dresser un tableau général sur les progrès réalisés et les déficits encore persistants.  

    Et à ce propos, un tableau comparatif des systèmes de santé dans les trois pays du  Maghreb central a été établi par ces experts. A la lecture de ce tableau, tout le monde a vu que l’Algérie, en dépit de ses richesses et ses réserves en milliards, n’affiche nullement les meilleurs indicateurs de Santé au Maghreb. Bien au contraire, elle traîne loin derrière ses voisins. 

    D’abord, l’espérance de vie au Maroc et en Tunisie est nettement meilleure que celle enregistrée en Algérie. En Tunisie, elle est de 70 ans pour les hommes et 75 pour les femmes, contre, respectivement, 70 et 74 pour le Maroc et 70 et 72 pour l’Algérie. 

    D’autre part, le quotient de mortalité infanto-juvénile pour 1000 naissances vivantes est beaucoup plus dramatique en Algérie que dans les deux autres pays voisins. S’il est de 23 en Tunisie, contre 37 au Maroc, il dépasse le 38 en Algérie ! 

    Les Algériens n’arrivent même pas à acheter comme il se doit les médicaments indispensables. D’ailleurs, c’est pour cela que les dépenses personnelles de santé par habitant et par an sont beaucoup moins élevées qu’en Tunisie. L’Algérien arrive à peine à consacrer 157 dollars à sa santé durant toute une année ! Cela concerne surtout les malades chroniques en Algérie qui se privent souvent de leurs médicaments à cause de leur cherté et, aussi, de leur pénurie. 

    Enfin, si les conclusions des experts de Sherbrooke et de l’OMS citées par Jeune Afrique soulignent que des progrès réels en matière de santé ont été réalisés dans notre pays depuis l’Indépendance, ils ne manquent pas aussi d’épingler l’Etat Algérien pour sa marginalisation des médecins et les conditions sociales précaires dans lesquelles il les enferment en dépit de son aisance financière.  

    "En Algérie, un médecin généraliste commence sa carrière à 250 euros par mois et un spécialiste de niveau bac+12 à 450 euros (au Maroc, ils commencent à 727 euros et 910 euros, et en Tunisie à 791 euros et 935 euros). Dans ce contexte, les CHU sont régulièrement paralysés par des grèves et les médecins se sentent toujours méprisés", signale-t-on dans le dossier de Jeune Afrique. 

    Ainsi, ce nouveau décryptage de notre système de Santé vient de gifler les assurances déplacées et les mensonges répétitifs du gouvernement et du ministère de la Santé sur la qualité de soin et la bonne prise en charge médicale dans notre pays. L’Algérie si riche et si prospère n’est même pas au niveau de ses voisins, pourtant pauvres et dépourvus de sources de richesses, en matières de soins prodigués à ces citoyens ! 

    Des citoyens auxquels, finalement, personne ne pense puisque nos hauts dirigeants se soignent tous à l’étranger au moindre petit bobo. Ce nouveau constat amer ne risque donc pas de les empêcher de dormir tranquillement la nuit.     

    Abderrahmane Semmar
  • l'ENTV àLA POUBELLE

     


     

    Caméra cachée

    Quand les lignes rouges sont dépassées

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Le mois de Ramadhan est bel et bien terminé et il est temps de faire des bilans concernant la grille ramadhanesque de l'ENTV pour cette année.

    D'habitude, c'est le côté qualité du produit qui pose problème, mais cette année, l'aspect «déontologique» des programmes entre en «jeu» à l'exemple des caméras cachées. Ce genre d'émissions ne devrait-il pas avoir quelque part, dans ses pratiques, des limites réglementées par l'éthique et la déontologie ? Des échos recueillis mettent en exergue cette question que se posent beaucoup de citoyens blidéens, entre autres et non des moindres qui ont suivi régulièrement les différents épisodes de l'émission de la camera cachée. Beaucoup de téléspectateurs s'en prennent particulièrement au contenu qualifié de burlesque et agressif de certains épisodes de cette émission.  

    En effet, accoster à l'esbroufe des citoyens paisibles et vaquant à leurs besoins quotidiens pour les accuser de délits passibles de peine de prison ferme allant de dix ans et plus, cela donne des sueurs froides dans le  dos de la victime tombée dans le traquenard des éléments de la caméra invisible.  «On  prend les gens pour des imbéciles ou quoi ! Cela veut dire quoi d’accuser un passant, la quarantaine dépassée, d'avoir volé un téléphone portable, d'être en possession de stupéfiants, de cannabis, de cocaïne ou
    autres ?», débite, ahuri, un habitant du centre-ville de Blida, sirotant un jus à la cafétéria Essalem (sise Bab Essebt).

    Le fait est d'autant plus grave que ce soit sur le plan réglementaire ou sur l'impact psychologique que peuvent causer ces jeux dangereux, au point où des agents, en faction, vous traînent dans un fourgon pour vous extirper des aveux de faits criminalisés par le code pénal algérien. Si dans son essence première aucun ne conteste l'originalité de cette émission, c'est en revanche le choix des contenus qui est, s'accordent à dire nos interlocuteurs, «parfois ostentatoirement arrogant et humiliant. Certains passages risquent même de casser l'image de la victime dans son quartier, dans son foyer où sur le lieu de travail». «Au-delà de la dignité du citoyen lambda qu'on fait tomber dans le traquenard, la dose de choc que subit un citoyen qu'on accoste pour un fait très grave peut par exemple lui causer des dommages irréparables tels que lui amorcer une hyperglycémie, une crise cardiaque pour des personnes déjà malades ou tout autre manifestation d'ordre psychosomatique…», affirme un de nos interlocuteurs, médecin de formation.

    «L'exemple à suivre, c'est peut-être les contenus de la même rubrique qu'on passe outre- mer : piéger par exemple des célébrités par des subterfuges tout sympathiques en fouinant par exemple dans le passé de telle ou telle renommée pour trouver le trait original, le sens de l'humour, découvrir une star dans une situation indélicate, c'est cela que le public aime voir et cela devrait constituer le sens même de cette catégorie de rubrique. D’ailleurs, il y a eu pendant ce Ramadhan une émission dans ce sens passée par l'Entv et d'après mes échos cela a réussi. Les télespectateurs cherchent des pièges télé de qualité qui instruisent et délassent en même temps», argue un autre. Aux yeux de la loi, nous dit-on, le citoyen piégé a toutefois le droit de refuser la diffusion de la séquence en question sur l'antenne de l'ENTV ou tout autre support télévisuel. Dans le même sens, beaucoup se demandent quel est le rôle des associations des droits de l'homme et des légistes dans la protection du citoyen contre ces dépassements qu'on tend à banaliser via des espaces de communication aussi importants que celui de la télévision, qualifiée, à juste titre, de média lourd.      

    Mohamed Abdelli
  • Service livraison express

     

     

    En quelques années de règne sans partage et de marchandages douteux, le président a livré le pays par tranches, comme un projet d'autoroute. La rue a été livrée à des policiers qui font à peu près ce qu'ils veulent, la gestion des affaires publiques à des gouvernants corrompus et l'espace commun à des religieux hostiles à toute ouverture. Dans les campagnes, les Algériens sont livrés aux féodalités locales, qui règnent par la force et sans justice, dans les villes, les familles sont livrées à des hordes de délinquants face auxquelles la police s'avoue impuissante, malgré ses effectifs, ses équipements et ses caméras de surveillance.

    Enfin, dans les montagnes, les villageois sont livrés à des groupes terroristes nomades, de joyeuses troupes de faux barragistes et des kidnappeurs en série qui ne rendent les enfants volés qu'après des mobilisations citoyennes. A sa décharge, il faut reconnaître que cette livraison aux puissances les plus nuisibles ne s'est pas faite par volonté, mais par oubli des priorités, le chef de l'Etat étant plus occupé à déjouer les complots réels ou supposés du sérail qu'à être attentif à ce qui se passe en dehors de la présidence blindée. On pourrait continuer et énumérer tous les marchés conclus, l'économie livrée aux mafieux, les banques aux étrangers, le football aux politiques, le commerce aux informels, les sous-vêtements féminins aux islamistes, l'école aux religieux, la religion aux extrémistes, les trottoirs aux gardiens de parkings, la téléphonie mobile aux Moyen-Orientaux, le pétrole aux Américains et les terres aux prédateurs.

    On le voit bien, pour récupérer tout ce qui a été offert, il faudra beaucoup plus d'un président et de trois mandats présidentiels. A moins que ceux qui ont bénéficié de ces concessions décident de tout rendre à la communauté. Non, c'était une blague. Pourquoi rendre quelque chose que personne ne réclame ?

    Chawki Amari
  • Passionnant débat à Paris entre intellectuels

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


      	Quelques familles portant le portrait de leurs proches disparus

    Une soirée commémorative du 10e anniversaire de la création du Collectif des familles de disparus a eu lieu à Paris. Des historiens, sociologues et personnalités de la société civile ont animé un débat passionnant et  parfois passionné.

    Paris
    De notre bureau


    La question des disparitions forcées en Algérie est liée à la démocratisation de la société et du système politique, ont avancé les intervenants à la soirée commémorative du 10e anniversaire de la création du Collectif des familles de disparus en Algérie, notamment l'historien et ancien membre de la direction du FLN, Mohamed Harbi, et le professeur en droit international, Madjid Bencheikh. «La question des disparus ne peut avancer que si elle est liée à une cause politique, la cause de la démocratie et à une mobilisation en ce sens», a affirmé Mohamed Harbi à la faveur d'un débat dense, jeudi dernier à l'Espace Reuilly à Paris dont nous rapportons quelques éléments.

    L'Algérie reconnaît 8023 disparus, a-t-il été avancé. Toutefois, les autorités algériennes «continuent à s'opposer à la reconnaissance et surtout à la mise en place d'une justice transitionnelle dont le mandat serait de reconnaître et de mettre à jour la vérité parce que sans vérité la douleur ne sera jamais apaisée», a indiqué la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen. Pour Mohamed Harbi, «c'est un combat qui va s'inscrire dans la durée. Or, la recomposition de la société algérienne est favorable à la reconduction de l'autoritarisme. On le voit bien à la multiplication des forces de répression qui atteignent aujourd'hui près de 500 000 personnes. Par ailleurs, sur le plan politique, la situation n'est guère brillante. La compétition sociale a pour enjeu non pas le contrôle de l'Etat mais l'obtention des faveurs de celui-ci». Et d'affirmer que «l'autoritarisme est indissociable des caractéristiques de la nomenklatura algérienne plus soucieuse d'intérêts particuliers que des intérêts de la nation», mais se disant toutefois convaincu que «la chaîne des drames que connaît l'Algérie depuis trop longtemps», que «les traumatismes qui l'ont meurtrie finiront bien par s'arrêter un jour pour peu que nous arrivions à éclairer l'opinion et que les forces nationales et internationales agissent en ce sens».

    Madjid Bencheikh, professeur de droit international et ancien président d’Amnesty International Algérie, considère que «les familles de disparus ont non seulement réussi à impulser des actions sans doute parce qu'elles étaient déterminées, mobilisées par la recherche de la vérité, mais aussi, d'une manière plus générale, parce qu'il s'agit d'une cause juste». A ses yeux, le combat des familles de disparus est «un élément d'un combat plus global et pour que ceux qui ont disparu en Algérie ne le soient pas pour rien».
    Et il estime que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale est «le résultat d'une analyse qui fait croire à une victoire sur la violence, elle n'est pas le résultat d'une recherche des causes qui ont conduit l'Algérie à connaître cette violence.  Cette manière de faire a abouti à un échec. Le terrorisme n'est pas éradiqué, la réconciliation nationale espérée ne semble pas produire de résultats en ce qui concerne la paix sociale».

    «La société a besoin de savoir pour se reconstruire»

    «Les disparitions forcées sont avant tout une forme de torture pour les personnes qui disparaissent et pour les familles, pour une communauté, pour tout un pays. Et cette forme de torture, c'est le jeu de la terreur des régimes autoritaires. La justice ce n'est pas la disparition, ce n'est pas la torture. La justice c'est si quelqu'un est coupable, qu'il ait droit à un procès équitable», intervient Geneviève Garrigos, présidente d’Amnesty International France. Et d'ajouter : «Moi, je viens d'Argentine où il y a eu 30 000 disparus.» «Votre combat n'est pas pour le passé, il est pour l'avenir. Lutter contre l'impunité, ce n'est pas uniquement pour ce qui s'est passé hier, c'est aussi pour un monde plus juste, un monde où la justice a un sens. Et aujourd'hui, le gouvernement algérien pense qu'avec la charte, il va tourner la page mais il devrait peut-être regarder ce qui se passe ailleurs, au Pérou, au Chili, en Argentine, au Cambodge. 20 ans, 30 ans après, malgré les lois d'amnistie, la société demande justice, elle a besoin de savoir pour se reconstruire. C'est pourquoi, il est impératif de demander qu'il y ait des enquêtes judiciaires indépendantes, que les familles aient le droit de se réunir en associations, de pouvoir s'exprimer.»

    Nacéra Dutour, à l'origine de la création du CFDA en 1998, témoigne : «Quand on a tenu notre premier rassemblement (place Addis-Abeba à Alger tous les mercredis jusqu'à leur récente interdiction, ndlr), les gens nous fuyaient comme la peste, petit à petit l'opinion a commencé à changer, le fait qu'on est là depuis 12 ans y a fait beaucoup. Nous avons réussi à gagner la confiance de beaucoup d'associations algériennes, surtout des associations féministes, de personnalités connues.» La mère du jeune Amine, disparu en 1997, souligne la création, avec les associations de victimes du terrorisme Djazaïrouna et Soumoud de l'association des victimes algériennes et, depuis, mènent leurs activités en commun.  Et Madjid Bencheikh de relever : «La jonction des familles de disparus et d'autres associations de victimes du terrorisme m'apparaît comme un espoir des véritables solutions de réconciliation qu'il faut imaginer pour l'Algérie.» Contrairement à des causes moins proches, comment expliquer que dans le cas des disparus, il n'y a pas plus de mobilisation en Algérie ? Pas plus de dénonciation ? Est-il demandé aux intervenants.

    Selon Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France, «ce n'est, malheureusement, pas spécifique à l'Algérie. C'est difficile de se mobiliser dans son pays quand il y a une chape de plomb. En Amérique latine, les lois sur l'amnistie ont commencé à sauter au bout de plus de 20 ans. Il faut du temps à une société pour qu'elle comprenne que ce n'est pas l'oubli qui va la guérir mais que c'est la vérité et la justice».

    «Déficit national»

    Et Mohamed Harbi d'enchaîner : «La société algérienne demeure très fragmentée quand il s'agit de la question politique et de la démocratie. Elle n'arrive pas encore pour différentes causes d'ordre sociologique et d'ordre politique aussi à se réunifier et à prendre à bras-le-corps une question aussi importante que celle des disparus qui, dans d'autres pays, a beaucoup mobilisé l'opinion et a été un des facteurs d'ouverture d'un champ démocratique.»

    Mohamed Harbi pousse l'analyse : la classe moyenne algérienne est «divisée, fragmentée, elle réclame la démocratie mais, en réalité, elle n'a jamais fait le bilan de l'histoire algérienne et sa mémoire est une mémoire déficiente. Les forums démocratiques n'ont jamais duré longtemps parce que la relation personnalisée dans le champ politique reste très forte et elle est handicapante». Autre question de la salle : n'est-on pas à un moment où il faut dépasser l'étiquette «éradicateurs» et «réconciliateurs» et voir ce que les uns et les autres ont en commun, c'est-à-dire des idées de démocratie ou tout au moins de modernité ?«Le rayonnement du RCD ou du FFS ou d'autres groupes politiques dans la société est extrêmement limité, même si potentiellement la cause démocratique est liée à ces courants, mais d'une manière générale dans les classes moyennes, et cela se voit aussi à travers la presse, le vrai problème c'est leur incorporation dans le système», reprend Mohamed Harbi.

    «On le constate dans la présence sur la scène politique d'un certain nombre de partis et aux scissions permanentes qu'il y a dans ces partis... Le système ne tient pas simplement parce qu'il est autoritaire, il tient aussi parce qu'il a des supports dans la société.» Et de son point de vue, «tant qu'on n'aura pas bien circonscrit ce phénomène, les possibilités de sortie de crise et de création d'un champ politique – parce qu'il n'y a pas un vrai champ politique aujourd'hui, il y a un marché de la confusion généralisée dans les débats sur la sortie de crise» – restent problématiques. Mohamed Harbi relève le problème du «déficit national». Et de dire que «la nation algérienne, ce n'est pas une nation d'individus, c'est pour l'essentiel encore une nation de familles et beaucoup de problèmes de survie ne se résolvent pas à l'échelle individuelle, mais à l'échelle familiale. C'est un phénomène très important qui peut expliquer nombre de comportements politiques dans la société».

    Madjid Bencheikh, après avoir rappelé la prévalence, au moment de la discussion sur la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, d'«un courant important dans la société selon lequel il fallait tourner la page», note que le système politique algérien, «malgré les transformations qui ont suivi octobre 1988 et la mise en place du multipartisme, a des caractéristiques qui durent depuis les lendemains de l'indépendance, c'est-à-dire un système qui a à son centre un commandement militaire qui organise la stratégie du système».     
       

     

  • Plusieurs citoyens rackettés à Kadiria (Bouira)

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Dans la nuit de samedi à dimanche dernier, un groupe d’une dizaine de terroristes a dressé un faux barrage sur la route reliant Kadiria à Draâ El Mizan.

    Selon des sources locales, les sanguinaires, visages découverts, ont rackettés et délestés les passants. Les mêmes sources affirment que des automobilistes ont été dépossédés de leurs biens, argent, portables, bijoux et autres objets de valeur. Le faux barrage a duré plus de deux heures avant que les terroristes ne prennent la fuite vers les maquis de la région.

    Alertés, les éléments des services de sécurité ont enclenché une opération de recherche. Le dernier attentat perpétré par les éléments de la Katibat El Farouk remonte à la dernière semaine du mois dernier, où un poste de contrôle de la garde communale a été ciblé par l’explosion d’une bombe artisanale. Un garde communal a été grièvement blessé.                                                                                       

    A.F
  • Les nouveaux tarifs des offres ADSL effraient les internautes Algériens !

     

    Taille du texte normale


      	Des tarifs exorbitants sont imposés aux internautes Algériens pour des connexions souvent lentes et perturbées 

    Cher, trop cher. Tel est le leitmotiv qui revient, comme une rengaine empreinte de rage et de colère, sur les lèvres des internautes Algériens après l’annonce, toute récente, d’une nouvelle grille tarifaire par Djaweb, le fournisseur d’accès ADSL d'Algérie Télécom.  

    Désormais, pour une connexion d’un méga, l’Algérien doit débourser pas moins de 2200 DA par mois ! Une addition salée pour les bourses modestes qui voient là leur rêve de surfer sur le web s’éloigner de plus en plus.  

    En Algérie, Internet est visiblement victime d’une gouvernance à double vitesse. D’un côté, on cherche à nous faire croire que tout est fait pour démocratiser l’accès à internet, mais de l’autre,  c’est tout le contraire qu’on fait puisque on impose des tarifs exorbitants aux usagers du web sans même pas daigner leur fournir la moindre explication.  

    Jugeons-en. Pour une connexion de 5 mégas, il faut compter sur une facture mensuelle de plus de 9000 DA ! C’est tout simplement une demande de rançon lorsqu’on compare ces prix avec ce qui se fait de mieux dans le monde aujourd’hui. 

    N'allons pas très loin et prenons juste l’exemple des pays voisins, qui ne sont pas forcément des pays développés, ni des pays plus riches que le notre, où la connexion internet est largement moins chère qu’en Algérie. Il n'y a carrément pas de photo si on s'amuse à comparer. Mais tentons le coup quand même. 

    En Tunisie, une connexion d'un 1 Mbps revient à même pas 600 DA ! Pour 4 Mbps, la facture dépasse à peine les 1000 DA ! Et pour une bonne connexion à 8 Mbps, l'internaute ne débourse de sa poche que 1500 DA ! En Algérie, avec notre cher Djaweb, pour une telle connexion, il faut mettre sur la table plus 15.000 DA par mois ! En somme, l'accès à internet est dix fois moins cher en Tunisie qu'en Algérie ! 

    Quant au Maroc, les tarifs sont aussi abordables pour les internautes marocains.  Avec moins de 2000 DA, il est possible d'avoir une connexion de 4 Mbps. Et la 8 Mbps ne dépasse jamais les 4000 DA. Là encore les chiffres sont éloquents et la comparaison donne le tournis. 

    Mais pour les responsables de l'Algérie Télécom, il n'y pas le moindre souci. Ces prix auraient même été étudiés pour permettre à tout le monde d'en profiter. D'ailleurs, c'est avec ces nouveaux tarifs que l'opérateur historique compte mettre en service 250 000 nouveaux accès ADSL d'ici la fin de cette année ! 

    Sont-ils vraiment conscients de leur stratégie ? Personne ne le sait car en ces temps où les déconnexions sont encore plus fréquentes que jamais, les internautes Algériens ne savent plus où donner de la tête !   

    Abderrahmane Semmar
  • Cour des comptes, corruption, banques et change: Contrôler et punir !! chiche faite le

    index.jpeg

    par M. Saadoune

    Les ordonnances qui amendent, modifient ou complètent quatre lois en liaison directe ou indirecte avec l'économie et les finances ont été publiées dans le Journal officiel numéro 5 daté du 1er septembre et viennent d'être mises en ligne sur le site du secrétaire général du gouvernement (SGG).  

    Il s'agit des ordonnances se rapportant à la Cour des comptes, à la prévention et à la lutte contre la corruption, de la répression de l'infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux et, enfin, de l'ordonnance sur la monnaie et le crédit. Les différentes modifications ou compléments vont dans la tendance en cours ces dernières années d'un plus grand contrôle de l'Etat. De manière exemplaire, la Cour des comptes, totalement marginalisée ces dernières années, reprend, à la faveur des amendements introduits, non seulement la plénitude de ses fonctions mais dispose d'une compétence encore plus large. Il est significatif que cette réhabilitation de la Cour des comptes s'accompagne d'amendements à la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption qui institue notamment un «Office central de la répression de la corruption chargé d'effectuer des recherches et des enquêtes en matière d'infractions de corruption». Entre une Cour des comptes chargée de contrôler a posteriori les conditions d'utilisation et de gestion des moyens financiers et matériels et un Office centralisé charger de traquer la corruption, les deux ordonnances sont destinées à renforcer des instruments aux mains de l'Etat.

    Fin de «disgrâce» pour la Cour des comptes

    La récente actualité où la plus grande entreprise du pays s'est retrouvée sur la sellette et en état de paralysie durant des moins après la décapitation judiciaire de son management rendait encore plus aberrante la situation de vie purement végétative dans laquelle était placée la Cour des comptes. La nouvelle ordonnance qui élargit son champ d'intervention et ses compétences est le signe que les choses ont changé. Le président de la République a sans doute laissé de côté ses préventions à l'égard de la Cour des comptes en décidant qu'un instrument aussi important avait sa place dans la lutte contre la corruption et le détournement ou la dilapidation des deniers publics. Outre le fait qu'elle est consultée sur les avant-projets annuels de loi de finances, la Cour des comptes sur l'ensemble des organismes et entreprises où l'Etat a une «participation majoritaire» ou exerce un «pouvoir prépondérant». C'est, en dépit de l'affaiblissement du secteur public économique au cours des décennies, pratiquement l'essentiel du domaine économique national qui est concerné. Seule la Banque d'Algérie qui obéit à une gestion particulière échapperait à l'auscultation critique de la Cour de comptes. Si le fonctionnement d'une Cour des comptes est connu - les exemples dans le monde existent -, la création d'un Office central de la répression de la corruption reste encore floue. Dans un apparent souci d'efficacité, les officiers de police qui exercent dans l'Office bénéficient d'une compétence territoriale nationale «en matière d'infractions de corruption et des infractions qui leur sont connexes». Il faut néanmoins attendre les textes règlementaires annoncés au sujet de «la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement de l'office» pour comprendre quelle place va avoir cette nouvelle institution dans la lutte contre la corruption.

    L'œil de l'Etat… dans les banques

    C'est sans doute dans le même esprit - contrôler, surveiller et punir éventuellement - que s'inscrivent les amendements introduits dans la loi sur la monnaie et le crédit et la loi sur la répression des infractions de change. En premier lieu, l'Etat se donne le moyen d'être informé sur ce que font les banques en siégeant désormais dans leur conseil d'administration. Ainsi l'Etat devient désormais détenteur d'une « action spécifique dans le capital des banques et établissements financiers à capitaux privés en vertu de laquelle il est représenté, sans droit de vote, au sein des organes sociaux». Le deuxième élément introduit dans la loi sur la monnaie et le crédit est l'élargissement de la règle des 51/49% au secteur bancaire. L'ordonnance sur la monnaie et le crédit dispose désormais que les «les participations étrangères dans les banques et établissements financiers de droit algérien ne sont autorisées que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat national résident représente 51% au moins». Ces 51% peuvent être l'addition des parts de plusieurs de partenaires algériens. Les banques doivent obtenir l'aval du Gouverneur de la Banque d'Algérie pour céder des actions ou titres assimilés. Les cessions qui ne sont pas réalisées sur le territoire national ne sont pas reconnues et sont considérées comme nulles. Enfin, le droit de préemption de l'Etat s'applique désormais sur «toute cession d'actions ou de titres assimilés d'une banque ou d'un établissement financier».

     La loi sur la répression des infractions de change et des mouvements de capitaux est de la même veine. Elle considère comme une infraction «l'achat, la vente, l'exportation ou l'importation de tout moyen de paiement, valeurs mobilières ou titres de créance libellés en monnaie étrangère, l'exportation et l'importation de tout moyen de paiement, valeurs mobilières ou titres de créance libellés en monnaie nationale, l'exportation ou l'importation de lingots d'or, de pièces de monnaies en or ou de pierres et métaux précieux». Des «comités de transaction» locaux ou national sont chargés, selon la valeur de l'infraction, de statuer sur ces infractions. Un «fichier national des contrevenants» est prévu. Il faut noter dans ce domaine que la loi sur la monnaie et le crédit amendée dispose en son article 130 que «toute société de droit algérien exportatrice, concessionnaire du domaine minier ou énergétique de l'Etat doit obligatoirement rapatrier et céder à la Banque d'Algérie les produits de ses exportations conformément à la législation et à la réglementation en vigueur».

  • Les Lions du Djurdjura à la conquête du trône de l'Afrique !

    Football

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     au lieu de ramener des joueurs de l'étranger faite de la jsk et es setif une équipe nationale.moi

      	     	LA JSK a signé une nouvelle victoire dans la Ligue des champions Orange, la quatrième en cinq matches, synonyme de qualification définitive pour les demi-finales. 

    Plus rien n'arrête la JSK ! Les Lions du Djurdjura enchainent les victoires et les performances en Champions League Africaine.   

    Etincelant ! Les poulains de Geiger ont propulsé, vendredi soir, toute la Kabylie, et l'Algérie avec elle, au septième ciel. Une quatrième victoire dans la plus prestigieuse des compétitions Africaines renforce plus que jamais le leadership des Kabyles dans leur poule. Désormais, ils iront en conquérants pour les demi-finales et leur capital confiance s’est centuplé !  

     

    Que du bonheur car le match contre l’Ismaïly a été une rencontre riche en émotions. Sous l’ère Geiger, la JSK manie élégamment le ballon. Malgré quelques précipitations, et un peu de déchet dans le jeu, les compagnons de Tedjar ont brillé avec leur jeu technique, fluide et leurs accélérations ingénieuses. Ceci dit, l’Homme du match fut incontestablement Asselah, le gardien de but qui sauva son équipe à maintes reprises d’un but tout fait.  

     

    Asselah aura, ainsi, dégoûté les attaquants de l’Ismaïly qui ont tout tenté pour prendre l'avantage. Mais aucun ballon n’a pu tromper la vigilance du gardien de la JSK qui a  su, par la suite, donner confiance à ces compagnons. Ces derniers malmenés pendant une période dans l’entrejeu et le milieu de terrain, à cause notamment de l’absence de l’excellent Naïli, seront réorganisés par le fin tacticien Geiger dont le coaching a pesé  beaucoup sur le cours de ce match.    

     

    En incorporant dans cette bataille Remache et Azuka, Geiger a verrouillé les espaces en maintenant un pressing élevé sur les joueurs de l’ Ismaïly. Cette tactique finira par porter ses fruits et sur une contre-attaque savamment menée, Aoudia remet de la tête un caviar à Azuka qui catapulte le ballon directement dans les filets du gardien égyptien. Azuka qui apporta le panache à son équipe a complètement changé le cours du match. La JSK qui peinait à animer son attaque s’est revigorée des son entrée sur le terrain.   

    Les Darawich n'auront donc pas réussi à créer l'exploit en surprenant la JSK dans son royaume. Invincible et inébranlable, la JSK a brillé sur tous les plans. Avec de la discipline, du courage et de l'abnégation, les joueurs de la JSK ont réussi à prouver que nul n'a le droit d'enterrer une fois pour toute le footabll Algérien.  

    Abderrahmane Semmar
  • Transparency International et RSF s'interrogent sur les motivations réelles de l'arrestation de Djilali Hadjadj

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


      	Reporters sans frontières (RSF) et   Transparency International (TI), ont fait part mercredi de leur "inquiétude" après l'arrestation du journaliste Djilali   Hadjadj 

    L'arrestation du militant anti-corruption Djilali Hadjadj vient de soulever un tollé international.  

    Reporters sans frontières (RSF) et  Transparency International (TI) ont exprimé mercredi leurs "profondes préoccupations" et leurs "inquiétudes" suite à cette arrestation dont personne n'arrive encore à comprendre  les tenants et les aboutissants.  

    "Les autorités affirment que l'arrestation de Djilali Hadjadj fait suite à  un différend d'ordre privé, sans lien avec ses activités journalistiques et  militantes. Toutefois, au regard des moyens disproportionnés déployés par les  autorités pour un simple litige de droit commun, on peut s'interroger sur les  motivations réelles de certains secteurs du gouvernement", a souligné mercredi dans un communiqué RSF. 

    "Reporters sans frontières est en effet inquiète que cette accusation soit un prétexte pour faire taire un homme qui n'a eu de cesse de dénoncer la corruption en Algérie", confie encore RSF qui avoue ne pas comprendre ce la Justice reproche réellement à ce militant connu pour sa probité et son engagement.

    De son côté, Transparency International a affirmé également mercredi, dans un communiqué, sa "profonde préoccupation" dans cette affaire et appelle vigoureusement le gouvernement  "à garantir sa sécurité et à respecter le code de procédure criminel du pays".  

    Une fois encore, l'Algérie ressurgit sur la scène internationale par la biais de ses harcèlements judiciaires dirigés à l'encontre des journalistes et militants des droits de l'Homme.    

    Abderrahmane Semmar
  • L'enquête sur les moines de Tibéhirine relancée

               

    Isabelle Mandraud, Le Monde, 09.09.10

    L'ancien ambassadeur de France en Algérie, Michel Lévêque, devait de nouveau être entendu jeudi 9 septembre par le juge antiterroriste Marc Trévidic, chargé de l'enquête sur l'assassinat des sept moines de Tibéhirine, en Algérie. Quatorze ans après les faits, le magistrat cherche toujours la vérité dans ce dossier et à démêler certaines ambiguïtés. Or, les documents sur lesquels le secret-défense a été levé en ont apporté de nouvelles.

    Dans ceux remis par le ministère des affaires étrangères figurent les fax cryptés transmis par l'ambassadeur à sa hiérarchie après la découverte, le 30 mai 1996, sur le bord d'une route, près de Médéa, des têtes des moines dont les corps n'ont jamais été retrouvés. Dès le lendemain, M. Lévêque s'est rendu à l'hôpital militaire d'Aïn Nadja, à Alger, pour identifier les restes des religieux.

    Le 2 juin 1996, il rédige une note de deux pages sur les constatations faites, écrit-il, par "le médecin de gendarmerie de (l')ambassade qui m'avait accompagné". Les remarques sont d'ordre médical. Elles relèvent des indices, "les boîtes osseuses ne portent aucune trace de projectile", ou bien soulignent la trace d'une fracture particulière sur l'un des crânes, "laissant à penser que les décapitations ont été effectuées par une arme blanche et lourde."

    Deux autres témoins
    La note se conclut par une évaluation de la date du décès : "Les différentes constatations visuelles effectuées par le médecin de la gendarmerie conduisent à penser que le décès des sept moines pourrait remonter à une période située entre le 16 et le 21 mai (date de revendication de l'assassinat des moines par le GIA)." Ces écrits sont en tout point conformes aux déclarations faites dix ans plus tard, le 12 avril 2007, par M. Lévêque lors de son audition par le premier juge antiterroriste chargé du dossier, Jean-Louis Bruguière.

    Mais deux autres témoins sont venus récemment contredire la version de l'ambassadeur. Le 24 juin 2010, le médecin chef des armées, Tantely Ranoarivony, qui exerçait la fonction de médecin de la gendarmerie à l'ambassade de France à Alger en 1996, a été pour la première fois entendu. Agé alors de 26 ans, spécialisé dans la chirurgie maxillo-faciale, il était bien présent le 31 mai 1996 à l'hôpital d'Aïn Nadja pour aider à identifier, d'après des photos, les moines qu'il ne connaissait pas et dont il découvre sur place, "interdit", qu'il n'y a que les têtes dans les cercueils. Ses souvenirs, avec le temps, sont imprécis, mais, surprise, il affirme ne pas être l'auteur des constats. "Je ne me souviens pas avoir donné à l'ambassadeur ces indications qui paraissent très précises et très techniques", déclare-t-il au juge Trévidic, comme le rapporte le procès-verbal consulté par Le Monde.

    "Je n'ai pas donné d'indication sur la datation des décès, car je ne suis pas médecin légiste", ajoute-t-il. M. Ranoarivony précise au passage qu'il lui avait été demandé de tenir secret l'absence des corps.

    Cassettes intriguantes
    Le 24 août, entendu pour la première fois à son tour, l'ancien consul de France, François Ponge, également présent à l'hôpital ce 31 mai 1996, abonde dans le même sens. "Je lui ai posé la question de la date du décès, il n'a pas pu me répondre, dit-il à propos du médecin gendarme. Je ne me souviens pas d'autres questions en ma présence." D'autres médecins auraient-ils pu faire les constatations ?
    Ces éléments trouveront peut-être une réponse mais ils contribuent au trouble qui continue d'entourer l'assassinat des moines - revendiqué par le GIA. D'autant que des cassettes vidéo de terroristes repentis, transmises par les autorités algériennes et découvertes sur le tard par le juge Trévidic dans le coffre du bureau de son prédécesseur, ne laissent pas d'intriguer. Récemment traduites, elles confirment en effet que des opérations militaires ont été menées dans la zone où étaient détenus les moines, contrairement aux promesses faites par Alger à Paris.

    En juin 2009, l'ancien attaché de défense à l'ambassade de France, François Buchwalter, avait déjà jeté un pavé dans la mare en évoquant des tirs d'hélicoptères de l'armée algérienne, qui auraient mitraillé le camp où se trouvaient les religieux. "On progresse pas à pas, et on obtient de plus en plus d'éléments du côté français, se félicite Patrick Baudoin, l'avocat de la partie civile. L'objectif, maintenant, est de rassembler le maximum de connaissances pour pouvoir se tourner du côté algérien et obtenir qu'ils se dévoilent plus qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent."
    Le général Rondot à nouveau convoqué par le juge, avec ses carnets

    Isabelle Mandraud, Le Monde, 09.09.10

    C'est un personnage clé, dans l'enquête sur l'assassinat, en 1996, des moines de Tibéhirine, que le juge antiterroriste Marc Trévidic s'apprête à entendre. Le 27 septembre, le général Philippe Rondot, qui était au coeur des discussions avec Alger, devra dire ce qu'il sait du rôle joué par les services secrets algériens. Numéro deux de la DST à l'époque, M. Rondot avait déjà été entendu par le juge Jean-Louis Bruguière en décembre 2006, sans se livrer. Mais cette fois, il ne devrait plus pouvoir s'abriter derrière le secret-défense.
    Le juge Trévidic dispose en effet de documents déclassifiés, à sa demande, par la commission consultative du secret de la défense nationale, dont trois notes du général Rondot, plus une copie de ses fameux carnets personnels - rendus célèbres dans le cadre de l'affaire Clearstream.

    Ancien responsable à la DST, puis à la DGSE, cet expert en diplomatie secrète y consignait quasiment au jour le jour, en style télégraphique, ses entrevues, contacts et notes. Or, dans les écrits qui couvrent la période, de 1997 à 2005, figurent plusieurs références curieuses sur Tibéhirine.

    Ainsi, à la date du 23 décembre 2002, le général, parti à la retraite fin 2005, note à propos du déplacement de Jacques Chirac en Algérie : "Voyage du PR (président de la République) à Alger (...) Double jeu de la DRS (Département du renseignement et de la sécurité algérienne)." Suit une double flèche désignant, d'une part, les "services français", d'autre part, le "GIA" (Groupe islamique armé). Nouvelle flèche. "Ex. : l'affaire des moines de Tibéhirine."

    Spécialiste du monde arabe, M. Rondot avait, dans ses fonctions, tissé des relations étroites avec les services algériens, notamment Smaïn Lamari, le patron de la direction du contre-espionnage (DCE), aujourd'hui décédé. Dans les trois notes déclassifiées parvenues au juge, le général français faisait état de ses contacts réguliers avant d'émettre des réserves.

    Surtout, il donne en partie corps à la thèse d'une "bavure" de l'armée algérienne avancée par l'ancien attaché militaire à l'ambassade de France, François Buchwalter, lors de son audition le 25 juin 2009. M. Rondot cite ainsi M. Lamari à propos d'"opérations de ratissage engagées dans la zone". Mais de ses doutes ou interrogations, le général n'en a jamais fait part jusqu'ici à la justice. Tout au contraire. Dans ses carnets, il écrit : "Déj du 22.01.04 à la popote. Juge Bruguière. P. du Bousquet (Pierre de Bousquet de Florian, patron de la DST de 2002 à 2007) + JF Clair (son adjoint). Examen des dossiers. Tibéhirine. Seurat." Une flèche. "Encadrer le juge."

  • Education nationale: Les syndicats dénoncent la «fuite en avant»de Benbouzid

               

    par Mohamed Mehdi, Le Quotidien d'Oran, 9 septembre 2010

    Invités à commenter les dernières déclarations du ministre de l'Education nationale, des syndicats autonomes y voient une «fuite en avant» et une «volonté d'occulter les véritables enjeux».

    Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) veut se consacrer aux «batailles décisives» qui ont de l'impact sur l'ensemble des travailleurs dont ceux de la fonction publique. C'est ce que nous a déclaré Idir Achour, le porte-parole de ce syndicat autonome de l'éducation nationale, en réponse à notre sollicitation pour réagir au communiqué du ministère de l'Education annonçant l'introduction de nouvelles mesures. «Nous avons jugé qu'il n'était même utile de réagir aux propos du ministre, dont le but ultime est de nous détourner de nos revendications et de nous faire oublier les véritables enjeux qui se préparent. Nous pensons que nos réactions vont êtres visibles sur le terrain», a-t-il déclaré. Pour le CLA, le plus important dossier est la refonte du Code du travail «qui a lieu actuellement et dans le flou le plus complet». C'est à ce dossier que le syndicat pense qu'il va consacrer «l'essentiel» de son énergie, étant donné «l'importance des enjeux». Selon lui, ce qui va se jouer dans la révision de ce Code, c'est «la réforme de la retraite, et le droit de grève et les libertés syndicales». Pour ce dernier point, le CLA craint que l'on se dirige vers des restrictions drastiques de ces libertés et notamment celle du droit de grève. Concernant le dossier des retraites, le syndicat croit savoir que l'on se dirige vers un «relèvement de 32 à 40 du nombre d'années de travail», ainsi que la suppression de la retraite anticipée et la retraite proportionnelle. Le CLA soupçonne également une volonté chez les pouvoirs publics de «calculer la pension de retraite sur les 10 dernières années d'exercice, au lieu des 5 années actuellement en vigueur», et au moment où la revendication des syndicats autonomes est de la calculer «sur les 12 derniers mois, avec un taux de 100% au lieu de 80% de l'actuel Code».

    Si le CLA se dit satisfait de l'éventuelle abrogation de l'article 87 bis, au même titre que les autres syndicats autonomes, il «ne compte pas monnayer la suppression de cet article contre l'acceptation des dangereuses réformes qui se préparent en matière de retraite et de libertés syndicales». Conscient de cet enjeu, Idir Achour nous fait part de l'intention du CLA de lancer des contacts avec d'autres syndicats de la fonction publique, mais également ceux de la SNVI, d'El-Hadjar, des ports et autres, pour mobiliser autour de cette question, jugée «cruciale», de la réforme du Code du travail.

    Même son de cloche chez le CNAPEST, dont le secrétaire national chargé de l'information et de la communication, M. Boudiba, considère que les déclarations du ministre «ne sont faites que pour éviter d'affronter les véritables problèmes du secteur». «Les vrais problèmes ce ne sont pas les absences, et la mise en place de commissions à ce sujet, dont le traitement est déjà prévu par la réglementation, n'est destinée qu'à nous éloigner de nos préoccupations qui concernent la surcharge des programmes et celle des classes, le manque de moyens pédagogiques et les problèmes socioprofessionnels du corps enseignant», relève M. Boudiba.

    Selon lui, «il serait plus utile de créer des commissions pour voir comment a été dépensé l'argent consacré à la modernisation du secteur». «A titre d'exemple, je peux vous dire que l'introduction de l'Internet dans les établissements scolaires est loin d'être une réalité, sans compter l'absence de moyens pédagogiques nécessaires au bon déroulement de l'apprentissage scolaire», ajoute le représentant du CNAPEST. M. Boudiba va même jusqu'à considérer que les «rapports transmis au ministre concernant l'Internet dans les écoles ne sont que théoriques». «Nous voulons que le ministre écoute ce qu'ont à dire les syndicats autonomes sur cette question et sur d'autres problèmes du secteur».

    Pour Meziane Meriane, le SG du SNAPEST, «l'absentéisme des enseignants n'a jamais été un problème». Il en veut pour preuve que «les programmes sont achevés dans les délais». De plus, argumente-t-il, les «absences reviennent cher aux enseignants, vu les retenues sur salaires qui en découlent, notamment en matière de prime de rendement, ainsi que les heures de rattrapages qu'ils doivent effectuer». «Par contre, ajoute notre interlocuteur, en matière d'absentéisme, il faudrait plutôt voir du côté de l'administration. Il n'y qu'à voir les énormes retards pris dans les établissements concernant le paiement des allocations familiales et la régularisation des échelons des enseignants».

  • La répression des familles de disparus en Algérie : les scandaleuses déclarations de Me Farouk Ksentini

        

    Algeria-Watch, 6 septembre 2010

    Me Farouk Ksentini, le « Monsieur droits de l’homme » du gouvernement algérien, l’avait annoncé à la fin du mois de juin 2010 : il ne tolérerait plus de rassemblements devant le siège de l’organisme officiel qu’il préside depuis 2001, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) ; et il aurait donné l’instruction de les interdire1. Cette annonce a été mise en œuvre à Alger dès le premier mercredi du mois d’août – le mercredi est, depuis près de douze ans, le jour des rassemblements hebdomadaires des familles de disparus, qui réclament « vérité et justice » pour leurs proches victimes de disparitions forcées, comme avant elles les « Folles de la place de Mai » argentines.
    Me Ksentini : « Le problème des disparus est clos »

    Le 4 août, ces familles, composées en majorité de femmes et d’hommes souvent âgés et marqués par quinze années de persécutions, de souffrance et d’injustices, ont été reçues par un dispositif policier impressionnant, pour les empêcher d’accéder à la place où se tiennent ces rassemblements. La même répression s’est répétée au cours des semaines suivantes : les trois autres mercredis d’août et le lundi 30 août, date de la journée internationale contre les disparitions forcées, la manifestation pacifique a été brutalement empêchée par la police. Des femmes et des hommes ont chaque fois été malmenés et arrêtés, à l’instar de Moussa Bourfis et Slimane Hamitouche, emmenés brutalement le 11 août au commissariat du 9e arrondissement, avant même qu’ils aient pu atteindre avec les autres manifestants le siège de la CNCPPDH.

    Lors de la commémoration de la journée des disparus, qui devait avoir lieu sur la place de la grande Poste à Alger le 30 août, une centaine de manifestants venus faire entendre leurs revendications de vérité et justice ont été cernés par des policiers, qui ont procédé à l’arrestation d’une dizaine de personnes, dont deux hommes de plus de 80 ans et une femme de plus de 70 ans.

    Le 11 août 2010, Me Ksentini a réaffirmé avec force que le dossier des disparus était « clos » : « Il faut revenir à l’évidence que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale nous interdit même de parler des disparus. […] Voilà le problème ! […] La Charte a force de loi, il faut la relire pour comprendre que le problème des disparus est évacué. Il est clos2. » Et donc, les manifestations de familles n’auraient plus lieu d’être, le dossier des disparus ayant été selon lui « réglé à 95 % ». Ce qu’a réaffirmé à son tour, le 26 août, un autre représentant du gouvernement, M. Merouane Azzi, président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui a prétendu que « 6 420 dossiers de disparus sur 6 544 avaient été réglés3 ». Selon les critères des autorités, cela signifie que les familles concernées auraient obtenu des indemnisations tout en acceptant d’abandonner toute action judiciaire.

    Au delà de la polémique autour des chiffres que Me Ksentini lui-même ne semble pas maîtriser – son institution a avancé au fil des années des chiffres de victimes de disparitions forcées variant de près de 6 000 à plus de 8 000 (alors que les organisations indépendantes de défense des droits de l’homme avancent de longue date des évaluations de plus de 18 000 disparus) –, il est évident qu’il n’a jamais été question pour l’État algérien d’établir les faits ni de chercher à connaître le sort subi par ces victimes. Là aussi, Me Ksentini avance des explications particulièrement fallacieuses pour justifier l’inaction de l’État dans l’établissement des faits sur les agissements de ses agents : « Il n’y a pas d’archives, ni de témoignages. Quant à la justice, ces familles pensent qu’il est concevable que l’État algérien entre en procès contre certains de ses agents qui sont auteurs de ces disparitions. Comment les identifier ? Comment prouver à leur encontre les faits qui leur sont imputés ? L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles4. »

    Dès lors, se pose la question de ce qu’il a pu faire en tant que responsable du « mécanisme ad hoc de prise en charge de la question des disparus » mis en place par l’État algérien en septembre 2003 jusqu’à la date de présentation de son rapport au président de la République le 31 mars 2005, lequel n’a jamais été rendu public. Pourtant, dans sa fonction d’interface entre les familles et les institutions publiques, il était officiellement chargé de rassembler toutes les informations disponibles auprès de celles-ci, y compris les forces de sécurité qui ont nécessairement enregistré les noms des personnes qu’elles avaient arrêtées avant de les faire disparaître.
    Me Ksentini contre le droit international

    Les déclarations de Me Ksentini en août 2010 ne sont certes pas nouvelles. Depuis 2003, il n’a cessé de répéter que ces disparitions n’étaient pas le fait des dirigeants de l’État et des forces de l’ordre, mais d’« actes isolés » commis par leurs agents. À cette période, il déclarait encore avoir proposé au président de la République la création d’une commission judiciaire pour le « règlement définitif » de la question des disparus, et que selon lui « la question des disparus pourra être résolue avec cette commission, “déjà utilisée dans d’autres pays”5. » Et deux ans plus tard, au moment de la présentation du rapport qui clôturait la mission du « mécanisme ad hoc », il a affirmé que « les disparitions forcées sont le fait de personnes ou de groupes qui ont agi de manière isolée et dans l’illégalité la plus totale. D’ailleurs, en cette période de chaos, l’État était le premier des disparus6 ».

    Sans expliquer comment il était arrivé à cette conclusion, il a de même prétendu, en avril 2005, qu’il serait « très difficile, voire impossible, d’identifier les auteurs des dépassements, car il n’existe pas d’archives ni de témoignages7 ». « Il n’est par ailleurs plus question, précisait alors une journaliste rapportant ses propos, de la mise en place d’une commission “Vérité et Justice”, telle que souhaitée par les associations des familles de disparus. “En Afrique du Sud, l’État persécutait des démocrates alors que l’Algérie combattait des terroristes. Suivre l’exemple sud-africain en installant une commission de réconciliation provoquerait une nouvelle fracture sociale”8. » Son argument essentiel a toujours été celui de l’impossibilité de poursuite, car, répétait-il encore en avril 2010, « il n’existe pas d’archives ou de témoignages fiables9 ».

    Une allégation parfaitement contraire à la vérité, puisque, malgré des moyens sans commune mesure avec ceux dont dispose la commission officielle que préside Me Ksentini, de nombreuses familles de disparus ont pu récupérer des documents officiels de différents services de sécurité établissant que leur proche victime de disparition forcée avait été détenu dans leurs locaux. Tandis que plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Algeria-Watch, ont recueilli des milliers de témoignages, souvent détaillés, sur les circonstances de l’enlèvement par des forces de sécurité de ces victimes10.

    Aujourd’hui, le président de la CNCPPDH fait un pas de plus en décrétant que la revendication de « vérité et justice » est « en porte-à-faux avec les dispositions de la Charte nationale de la réconciliation, notamment ses articles 45 et 4611 ». Le premier de ces articles déclare toute dénonciation ou plainte « contre des éléments des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues » comme irrecevable par l’autorité judiciaire compétente. Le second prévoit une condamnation à un emprisonnement de trois ans à cinq ans pour des déclarations, écrits ou tout autre acte remettant en question la version officielle des faits depuis le putsch du 11 janvier 1992.

    Ces deux articles auxquels se réfère Me Ksentini pour justifier la clôture du dossier des disparitions forcées ont été régulièrement dénoncés par les organes de l’ONU, en particulier par le Comité des droits de l’homme en octobre 200712, parce qu’ils violent les principes de droit international établis par les pactes internationaux auxquels l’Algérie est partie, notamment le droit à la justice et à la liberté d’expression13.

    Mais il est vrai que le président de la CNCPPDH n’apprécie guère le Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui selon lui « avait dans le passé pris fait et cause pour le terrorisme contre l’Algérie14 ». Alors qu’il préside un organisme qui a le statut d’une institution nationale des droits de l’homme censée coopérer avec l’ONU, il considère ainsi le rappel par l’ONU du nécessaire respect par l’État algérien des dispositions du droit international qu’il a formellement adoptées comme une « complicité de terrorisme ».

    Inconscient de cette grave contradiction, il fait même un pas supplémentaire en matière de cynisme en annonçant que « maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et à oublier la décennie noire. La principale fonction de la mémoire de l’homme, c’est d’oublier et non de retenir15 ». La « décennie noire » ne se réduit pourtant pas, comme affecte de le croire Me Ksentini, à quelques milliers de dossiers de familles de disparus qui devraient se contenter selon lui de quelques miettes de pain : elle concerne en vérité des centaines de milliers de victimes directes et indirectes de la violence qui a marqué le pays pendant plus de quinze ans, sans qu’aient pu être effacés en eux les effets des souffrances liées à la perte d’êtres chers, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, aux tortures, aux déplacements forcés, etc. Le seul remède à cette blessure béante est l’établissement de la vérité et la poursuite des commanditaires de ces crimes.
    La négation organisée des crimes contre l’humanité commis par l’État algérien

    À ce jour, le fameux « article 46 » n’a pas encore été appliqué. Il a en revanche déjà été brandi comme menace à l’encontre de défenseurs des droits humains. Le fait que Me Ksentini l’évoque à nouveau laisse présager que les pouvoirs publics envisagent de s’y référer pour criminaliser les militants des droits humains et en particulier les familles de disparus tant qu’elles continuent à protester contre la politique du déni et de l’oubli.

    Il est important de rappeler qu’en avril 2009, l’organisme que préside Me Ksentini, la CNCPPDH, a été « rétrogradé » par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI) de l’ONU, pour non-conformité avec les « principes de Paris » qui régissent les institutions nationales des droits humains. Depuis, les autorités algériennes ont bien pris quelques mesures prétendant satisfaire les conditions posées, notamment la promulgation d'une Ordonnance établissant l'assise juridique de la CNCPPDH, devenue loi, le 22 octobre 2009. Mais ces dispositions cosmétiques, qui ne changent rien à la fonction de couverture de l’impunité des responsables du terrorisme d’État algérien, que remplit la CNCPPDH, n’ont pas convaincu le sous-comité d’accréditation : lors de sa session de mars 2010, la CNCPPDH n’a toujours pas récupéré son statut lui permettant d’agir devant les instances de l’ONU, notamment de participer aux sessions et aux travaux du Conseil des droits de l’homme, de prendre la parole devant lui, de soumettre des déclarations écrites, etc. Elle doit patienter jusqu’à la prochaine session, prévue en octobre-novembre 2010, pour se soumettre à un nouvel examen.

    Algeria-Watch espère que le sous-comité d’accréditation saura alors évaluer à leur juste mesure les récentes déclarations de Me Ksentini, qui s’attribue de plus en plus le rôle de porte-parole d’un exécutif semblant avoir décidé d’en découdre avec les militants des droits humains et n’hésitant plus à employer la force ouverte pour réprimer leurs manifestations pacifiques.

    Et ce ne sont pas les déclarations tonitruantes de Me Ksentini, fin août 2010, « annonçant » la décision du gouvernement algérien d’inviter des rapporteurs spéciaux de l’ONU qui induiront en erreur les observateurs. Car celle-ci avait en réalité été déjà annoncée le 1er mars 2010 par le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, lors d’un discours à Genève devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il y avait précisé que sept rapporteurs spéciaux seraient invités à se rendre en Algérie dès 2010.

    D’autant plus que, comme le reconnaîtra Me Ksentini au fil de déclarations souvent confuses, cette invitation confirmée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia ne concernait pas les rapporteurs spéciaux chargés des dossiers les plus brûlants : torture, exécutions extrajudiciaires, promotion et protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, disparitions forcées et involontaires. L’invitation ne concerne en effet que les rapporteurs en charge des dossiers suivants : liberté d’opinion et d’expression, violence à l’égard des femmes, droit à l’éducation, droit à la santé physique et mentale, droit à l’alimentation, droit au logement convenable, droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement16.

    La « nouveauté » de cette invitation, présentée par Me Ksentini comme un « progrès considérable » visant à prouver que l’Algérie est un État de droit17, apparaît donc comme un nouveau rideau de fumée, destiné à masquer le durcissement sécuritaire du gouvernement à l’encontre des familles de disparus et des défenseurs des droits humains. Et également à occulter le refus constant des autorités de satisfaire les demandes de visite – réitérées depuis près de quinze ans pour certains – des rapporteurs spéciaux de l’ONU en charge des plus graves violations des droits humains.

    Le 14 avril 2008, lors de l’« Examen périodique universel » (EPU) de la situation des droits humains en Algérie par le Conseil des droits de l’homme, M. Medelci avait déjà prétendu que « l’Algérie n’a jamais empêché ces visites, elle a simplement souhaité les inscrire dans un cadre qui permette effectivement de prendre en charge des problèmes qui se posent réellement et non pas des problèmes qui sont exceptionnels, voire anecdotiques18. » Ces « problèmes anecdotiques » visaient les disparitions forcées, la pratique systématique de la torture, les exécutions extrajudiciaires et les massacres des années 1990, dénoncés par des experts du Comité des droits de l’homme (dont le Britannique Sir Nigel Rodley) comme des « crimes contre l’humanité »19.

    C’est pour toutes ces raisons qu’Algeria-Watch entend dénoncer avec vigueur les récentes allégations de Me Ksentini, selon lequel le dossier des disparus serait « définitivement clos » (et ne pourrait en conséquence faire l’objet d’une visite du rapporteur de l’ONU correspondant), ainsi que la brutale répression des rassemblements hebdomadaires à Alger des familles de disparus.
    Notes

    1 « Ksentini irrité par les familles de disparus », El Khabar (en arabe), 27 juin 2010.

    2 Ghania Oukazi, « Familles des disparus : un rassemblement dispersé par la police », Le Quotidien d’Oran, 12 août 2010.

    3 « Merouane Azzi : “Le dossier des disparus est réglé” », El Watan, 27 août 2010.

    4 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », El Watan, 13 août 2010.

    5 N. K., « La question des disparus est loin de connaître son épilogue. Ksentini propose la création d’une commission judiciaire », Le Jeune Indépendant, 30 mars 2003.

    6 T. H., « Maître Ksentini au forum d’El Moudjahid, “Bush et ses faucons” », Le Soir d’Algérie, 30 mars 2003.

    7 Souhila Hammadi, « Farouk Ksentini, hier, au Forum d’El Youm : “Il n’est pas possible d’identifier les auteurs des disparitions” », Liberté, 13 avril 2005.

    8 Ibid.

    9 « Ksentini à propos des responsables des disparitions : “Où sont les preuves ?” », L’Expression, 29 avril 2010.

    10 Algeria-Watch et Dr. Salah-Eddine Sidhoum, Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure, janvier 2007, actualisé janvier 2009, http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm

    11 M. B., « Dossier des disparus : “Je n’en parlerai plus, c’est promis” », Liberté, 28 août 2010.

    12 « Observations finales du Comité des droits de l’homme », CCPR/C/DZA/CO/3/CRP.1, 1er novembre 2007, http://daccess-ods.un.org/access.nsf/Get?Open&DS=CCPR/C/DZA/CO/3&Lang=F.

    13 Voir le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie en 1989, en particulier les articles 2, 6, 7 et 14.

    14 Djamel B., « Farouk Ksentini : “Il n’y a pas de prisons secrètes en Algérie” », Le Quotidien d’Oran, 4 novembre 2007.

    15 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », loc. cit.

    16 M. Aziza, « Droits de l’homme: Ksentini, les disparus et les ONG », Le Quotidien d’Oran, 28 août 2010.

    17 Ibid.

    18 La vidéo de cette intervention est visible sur le site du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à partir de la page www.un.org/webcast/unhrc/archive.asp?go=080414 (seconde vidéo intitulée « Comments and answers by Algeria »).

    19 Le Comité des droits de l'homme a examiné le troisième rapport périodique de l'Algérie (CCPR/C/DZA/3) les 23 et 24 octobre 2007 (CCPR/C/SR.2494, 2495 et 2496), http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrc/hrcs91.htm, voir en particulier CCPR/C/SR.2495.

  • Terrorisme : le ramadhan aura marqué la fin de la réconciliation nationale et l’affrontement de deux stratégies (Partie 1)

    image

    Le ramadhan 2010 aura confirmé l’existence intacte d’un potentiel terroriste cinq ans après « la réconciliation nationale ». 
    Il ne se passe pas un jour sans que la bête immonde du terrorisme ne frappe. Hier encore, trois gardes communaux ont été assassinés mardi par un groupe armé dans la localité de Bordj el-Kaid, l’ouest de Skikda dans une embuscade tendue par le groupe de la « katibat ec-chouhada » de la 6e Région du Gspc menée parle chef terroriste Amar Lamloum appelé « Abou Zakaria ». Cette katibat prend ses quartiers-généraux dans les monts Maçif el-koll, à l’est de Jijel, et se permet des incursions meurtrières à l’ouest de Skikda de manière épisodique. Cette attaque fait suite à l’attaque-kamikaze de mercredi dernier, dans la région d’Ammal et Beni Aïssi, à Tizi Ouzou- et attribuée à l’une des serriate d’El Arkam. Auparavant,  Baghlia, localité de l’est de Boumerdès, était endeuillée entre le 16 et 20 août, suite à l’attaque à l’explosif contre un convoi de l’ANP avec 3 morts et trois blessés.
    Mais ce ramadhan a marqué surtout le retour à une vraie guerre anti-terroriste.
    Tout se passe comme si l’Armée n’attendait plus rien de la « réconciliation nationale »
    L’armée est passée de la défensive à l’offensive, les opérations militaires ont touché “le noyau dur” de l’organisation terroriste, et ce, grâce à la maîtrise du contrôle des mouvements des chefs terroristes, suite aux renseignements précis et, aussi, grâce à l’efficacité de l’infiltration dans leurs rangs.
    Les opérations militaires au niveau des maquis se poursuivent toujours, et ont même été accélérées au cours de ces dernières semaines, suite aux instructions du chef d’état-major. Le but est de “maintenir la pression sur les groupuscules du GSPC qui demeurent encore en activité, et qui tentent de se redéployer”, nous précise un responsable militaire.
    Un dispositif sécuritaire a été mis en place par l’état-major de l’ANP et l’opération militaire Ennasr supervisée, personnellement, par le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, a enregistré des “victoires” selon des observateurs de la scène sécuritaire. Cette opération était destinée à protéger Alger. Elle aurait apporté ses fruits malgré les tentatives avortées du GSPC de perpétrer des attentats dans la capitale.
    Pas moins de 15 terroristes ont été abattus depuis le début de ce Ramadhan dans les wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou, alors que 5 autres se sont rendus aux services de sécurité dans la même période.
    Cela porte à 88 le nombre de  terroristes abattus dans des opérations militaires depuis le début de l’année, dans les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès, Béjaïa et M’sila, Djelfa, Jijel, Bouira, Skikda,  Tébessa. L’ANP a réussi à mettre hors d’état de nuire pas moins de 13 “émirs” terroristes depuis le début du mois de janvier de l’année en cours.

    Cette nouvelle stratégie militaire semble avoir marqué la fin de la réconciliation nationale chère à Bouteflika.
    Elle coïncide avec ce que l’on peut appeler le déclin de Bouteflika (scandale Sonatrach, remaniement gouvernemental…)
    Avec l’éviction de Zerhouni, il a été décidé de détacher quelque peu le ministère de l’Intérieur du volet sécuritaire. Confié à Daho Ould Kablia à la faveur du remaniement ministériel du 27 mai dernier, le ministère de l’Intérieur semble avoir recentré ses missions autour des collectivités locales avec à la clé «l’amélioration et la modernisation des services publics, l’amélioration et la qualification de la ressource humaine et la dynamisation de leurs efforts (collectivités locales) en matière de développement.»
    La guerre anti-terroriste est enlevée à Bouteflika.
    Elle devient affaire strictement militaire.
    Elle est surtout efficiente au Sahel.

    Depuis décembre 2009, Bouteflika ne gère plus le dossier du Sahel. Il incombe directement aux chefs militaires.
    Suite à plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel, les Américains avaient fait comprendre qu’ils ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste et encouragé les généraux à divorcer avec la « réconciliation nationale » et reprendre les choses en mains.
    Avec l’aval des Américains, le Commandement de l’Armée algérienne avait alors décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.
    Cette décision a reçu l’aval des Américains et a été mise en pratique suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre 2009 du général américain William Ward, Commandant de l’Africom.
    Par cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières, les généraux ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées. C’est une amputation du pouvoir d’un président « marginalisé »
     
    Service politique Lematindz

     

  • Terrorisme : le ramadhan aura marqué la fin de la réconciliation nationale et l’affrontement de deux stratégies


    image

    Tout cela, cette mainmise de l’armée sur l’action anti-terroriste et la fin de la réconciliation nationale, Bouteflika a été obligé de le reconnaître. « Le terrorisme a été largement réduit et fait l’objet d’une lutte résolue menée par nos forces de sécurité à leur tête l’ANP », lit-on dans le communiqué de la présidence de la République sanctionnant «l’audition» du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, semble augurer des changements dans la gestion de la donne sécuritaire. Il n’est plus question de « triomphe sur le terrorisme grâce à la réconciliation ».
    Le président contredisait, à quelques jours près, Farouk Ksentini, le président de la CNCPPDH qui, le 13 août déclarait dans El Watan : "Je considère que la charte est la plus belle victoire du peuple algérien depuis celle qui nous a fait obtenir l’Indépendance. Tous les démons qui habitaient le peuple algérien ont été exorcisés, et cela à l’initiative du président de la République et sous sa conduite. La réconciliation nationale a consisté à désarmer les extrémistes, les terroristes d’un côté et les éradicateurs d’un autre. La paix civile est de retour, les gens sortent, , n’ont plus peur comme avant, cela veut dire que le terrorisme est terrassé. La charte a réalisé ses objectifs à hauteur de 95%."
    Mais Bouteflika n’a pas dit son dernier mot.
    Il cherche toujours à trouver une issue au terrorisme par la réconciliation nationale afin de préserver les chances de l’alliance islamo-conservatrice et éviter un retour au rapport de forces de 1998.
     Il laisse parler ses hommes. Ksentini : « Force est de reconnaître que la paix civile est de retour et que le terrorisme a été vaincu. La charte pour la paix et la réconciliation nationale ont fait que les terroristes se sont eux-mêmes démobilisés. Maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et oublier la décennie noire. »

    "Les érudits"

    Les services de Bouteflika agissent dans l'ombre. Ils ont chargé un groupe d’émirs et membres fondateurs d’organisations armées, dont Hassan Hattab, dit "Abou Hamza" et Mourad Khettab dit "Abou el-Barr", respectivement fondateur et officier juridique du Gspc, d'adresser un communiqué aux terroristes les invitant à adhérer à la réconciliation nationale. Cette initiative a été appuyée par d’éminents ulémas arabes réputés et influents dans les associations musulmanes.
    Selon la lettre dont Echorouk détient une copie, cet avis a été adopté et signé par Hassan Hattab, émir national et fondateur du GSPC, Hachemi Sahnoun, membre fondateur du FIS dissous, Abdelfettah Zeraoui Hamdache, Madi Abderrahmane alias «Abou-Hadjar», prédicateur et membre fondateur du GIA, Khattab Mourad et Rabie Chérif Saïd, membres fondateurs du GSPC.
    L’appel à la trêve et la réconciliation a été salué et approuvé par nombre d’exégètes de l’islam dont les docteurs Mohamed et Nabil Al-Iwadhi, le savant traditionniste, cheikh Abou-Ishaq Al-Houweini, les cheikhs Slimane ben Fahd Al-Awda, Safar Al-Hawali, Hamed ben Abdellah Al-Hamed, le grand prédicateur cheikh Abdelmohsen Al-Ahmed. Ces cheikhs sont relayés par des institutions officielles et non officielles, des associations et des sites internet. Tous sont pour l’abandon de l’action armée.
    Dans l’appel publié en exclusivité par Echorouk, des prédicateurs salafistes et anciens émirs du GSPC sollicitent les grands cheikhs, ulémas et exégètes à contribuer à ramener les égarés sur le droit chemin «afin de sortir d’une crise sanguinaire qui a ébranlé l’Algérie musulmane qui fait face depuis des siècles aux croisades».
    L’initiative appelle les émirs des groupes armés à décréter une trêve légale, et à déclarer la paix pour au moins quelques mois permettant de réinstaurer la confiance entre les gens, de transmettre le message de paix, afin de réaliser des résultats positifs pour tous. Les initiateurs de cette démarche expliquent qu’ils veulent en finir avec les conflits, réparer ce qu’a entrainé la fitna deux décennies durant.

    Service politique Lematindz

  • L'Egypte et le SILA : Heureusement, tonton Smaïl veille !

    image

    Après quelques mois  paisibles, la guerre des mots  algéro-égyptienne semble se réanimer. La raison provient de cette déclaration de M. Smaïl Ameziane, commissaire du Salon international du livre d’Alger (SILA) : « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens, aujourd’hui, bien que parmi eux, il y a des amis. C’est par respect pour le peuple algérien et les gens qui ont été maltraités au Caire […] ». S’agit-il d’une nouvelle campagne d’hostilités ? Voyons de plus près de quoi il en est.

    Des articles de presse sont publiés condamnant la décision de M. Ameziane et une pétition fut initiée par un « groupe d’intellectuels » résidant en Amérique, en Europe ou en Algérie. Ses contradicteurs l’accusent d’être un « commissaire politique » qui censure une exposition de livres afin de satisfaire « la lie de pseudo-supporters inculte et dévoyés », sous prétexte de défendre la dignité du pays et son histoire. Or, ajoutent-ils, cette interdiction privera les intellectuels de l’apport culturel du plus grand pays producteur d’idées du monde arabe ; elle  ravivera également la « guerre du football », source de la crise, alors que les équipes de l’ESS et de la JSK rencontrent leurs homologues égyptiennes.
    Il est vrai que la décision de M. Ameziane est politique, puisqu’elle interdit la participation d’un pays au Salon du livre. Mais, n’est-elle pas justifiée après tant d’animosité des Egyptiens envers l’Algérie ? 
    Pour les contestataires, le boycott politique est réservé uniquement aux « causes nobles, tel que l’apartheid ou la Palestine ». Cependant, la défense de la dignité du pays, du drapeau et des martyrs n’est-elle pas une cause noble pour les Algériens dignes de ce nom ?
    Certaines voix rétorquent qu’il faut dans ce cas là interdire le Salon aux éditeurs de France, de Tunisie et de Libye. Mais, n’est-ce pas à nos parlementaires d’initier des lois condamnant les méfaits du colonialisme (en réponse à la glorification de l’« œuvre coloniale » par les députés français) ?
    Quant aux supporters blessés par les CRS, à Sfax en 2004, et à l’emprisonnement arbitraire des Algériens en Libye, n’est-ce pas à l’état qu’incombe le rôle de protéger les Algériens où qu’ils soient ?
    L’absence des éditeurs égyptiens au SILA  évitera de rouvrir les blessures occasionnées par l’atteinte à l’intégrité physiques des personnes et à la profanation de nos symboles les plus chers. En effet, quelle sera la réaction du supporter ou de l’étudiant lynché au Caire en voyant son agresseur souriant proposant sa marchandise sur un stand ? Pourra-t-on se maîtriser en voyant un écrivain, ayant déversé des insanités sur notre pays, en train de dédicacer joyeusement son dernier livre ?
    Le mépris des classes populaires par ces « intellectuels » ne mérite pas de commentaire. Par contre, que dire de la qualité et de l’utilité des idées produites en grande quantité par l’Egypte ?
    Certes, les équipes sportives des deux pays disputent des rencontres, mais celles-ci se déroulent sous l’égide des instances internationales, contrairement au SILA. Le boycott de l’Egypte exposerait notre pays à de lourdes sanctions, allant jusqu’au bannissement du mouvement sportif mondial.
    M. Ameziane semble s’exprimer au nom des Algériens qui refusent que la mémoire de nos martyrs soit piétinée, notre drapeau brûlé, nos compatriotes massacrés, c’est une question de « nif », de dignité. Surtout que la cause du conflit n’est peut-être pas dans la « guerre du football », mais proviendrait des frustrations passées et du besoin maladif de suprématie qui hante nos adversaires.

    L’une des raisons de cette haine dérive de notre révolution. Bien des Moyen-orientaux ont un ressentiment envers les Algériens, ces « Arabes cassés », qui ne les ont pas libérés de l’humiliation israélienne, comme ils l’ont fait pour leur pays. En retour, chacun se venge comme il peut : en nous agressant pour un match de football, en exterminant nos outardes et nos gazelles, etc.
    L’autre cause découle de la mentalité de cette nation qui se qualifie de « Mère du monde » : n’est-ce pas leur divinité Râ qui fait lever le soleil tous les matins ? Dès le début, les Egyptiens ont voulu asservir la révolution algérienne, toutefois ils ont échoué grâce au  CCE puis au GPRA. Obstinés, en 1962 ils réussiront à placer leur homme de confiance au sommet de l’Etat. Et ce fut le déferlement des « oustaz-cordonniers », des « frères musulmans », des films et feuilletons, des « douktours » (alors que les sages de nos zaouïas étaient ignorés, voire emprisonnés). Malgré cette suprématie, ils n’ont pas atteint l’objectif fixé par Nasser : « El Gazaïr tekfina wa tekfikoum » (l’Algérie nous suffit et vous suffira).
    Cette domination durera jusqu’à l’« Opération Khartoum » : les Algériens déferlèrent sur cette ville telles des sauterelles et aussitôt la peur changea de camps. Ayant perdu sportivement le match, les Egyptiens organisèrent quand même un conseil de guerre en pleine nuit. Et ce fut encore la chasse aux Algériens en Egypte, notre drapeau sera brûlé, la mémoire de nos martyrs profanée. Il est vrai que cette déroute brouilla le plan de l’intronisation du fils à la place du père. En revanche, les autorités algériennes gardèrent leur calme,  tout en considérant comme prises de guerre les entreprises ayant participé aux affrontements. Cette dynamique de redressement national durera-t-elle ou s’essoufflera ? Seul l’avenir nous le dira.
    Après l’exploit d’Omdourman, voilà celui d’« Oum dounia » : dix lions du Djurdjura tinrent tête à onze pharaons dans leur antre du Cairo-stadium. Bravo ! JSK. 
    Pourtant, le vent de la compromission débuta dans ce milieu du football, initié par nos deux big boss.
    Le premier s’est rendu avec son équipe en Egypte pour un stage de quelques jours, alors qu’en novembre dernier, sans l’intervention d’un Tunisien il aurait été lynché dans une rue du Caire.
    Le second n’a pas cessé de proclamer que les rencontres entre la JSK et les équipes égyptiennes serviront pour réconcilier les deux  « pays frères », comme s’il était le représentant politique de l’Algérie, ni même de la Kabylie. Qu’il se contente d’être un excellent présidant de club de football en jouant contre les égyptiens froidement (sans amour, ni haine), comme il l’a brillamment fait au Caire.
    Ces deux regrettables démarches furent brandies en exemple par le « groupe d’intellectuels » pour justifier leur scandaleuse initiative. En effet, ils sont traumatisés par l’interdiction de la littérature égyptienne dans un salon, alors qu’ils furent insensibles à la détresse humaine des Algériens lynchés au pays des pharaons.  Pourtant, les Egyptiens ne nous ont jamais demandé pardon, ils n’ont même pas reconnu leurs viles actions ; et Samir Zaher, qui fut destitué, est aujourd’hui réhabilite. Ils veulent revenir chez nous uniquement pour profiter de nos milliards de Dollars, tout en préservant leur « grandeur ». En revanche, qu’avons-nous à gagner avec eux pour nous précipiter sur la réconciliation ?
     En conclusion, il est trop tôt pour tourner la page en cédant aux appels des compatriotes amnésiques qui semblent négliger le passé et les principes. Ces « élites » n’apportent pas leurs « sciences » pour aider notre pays qui patauge dans la médiocrité, elles nous incitent à la compromission afin de réhabiliter une autre nation. Pour comprendre quelque peu leurs actions, il est nécessaire de les classer en trois groupes afin de saisir leurs motivations.
    Les « savants ».  Ayant atteints les sommets de la compétence professionnelle, ces individus ont tendance à rester dans la bulle de leur milieu douillet en négligeant les besoins des classes défavorisées. Résidant à l’étranger, certains d’entre eux sont complètement déconnectés de notre réalité. Ils ont signé cette pétition peut-être pour défendre la liberté d’expression qui est importante dans leur vie.
    Les « politiques ». A la pointe de tous les combats démocratiques, ils deviennent méfiants dès que la lutte n’est pas dirigée contre le Pouvoir, car ils voient partout la « main des Services ». Marqués par la répression, aujourd’hui par vengeance ils défendent les profanateurs des valeurs sacrées de la nation. Ils inspirent de la tristesse, car les voilà avec Zaher le pyromane et Amr Adib le grand « bourourou » (hibou), alors que leur place est parmi Dilem le rebelle et tous les Algériens qui marchent debout.
    Les « vautours ». Ce groupe est attiré par les biens matériels : pour eux tout se vend et s’achète, y compris la dignité. Sachant que les sommes en jeu dans notre économie sont de grande importance, certaines parties évincées tentent de revenir, moyennant finance. Les vautours pourraient leur faciliter la tâche à l’aide de plusieurs artifices : peut-être que certains articles de presse carburent déjà au bakchich.  
    Afin de rester dans la description des acteurs, il est utile de signaler que l’auteur de ces lignes fait partie des protagonistes de la guerre médiatique. En réponse à Amr Adib, le 20 octobre fut publiée sur TSA (rubrique « Sport ») la contribution intitulée « Répliques aux Egyptiens », celle-ci sera suivie par onze autres. Dur, mais dépourvu de haine envers l’adversaire : il a juste répondu à l’appel du devoir.

    C’est ce devoir qui a incité M. Méziane à ne pas inviter les Egyptiens, même si parmi eux il compte des amis, car l’intérêt collectif (respect pour le peuple algérien) prime sur l’intérêt personnel (perte d’amis ou de marchés, se faire des ennemis, etc.).
    Le devoir et la dignité sont ignorés par ses adversaires qui s’en tiennent à la défense de la culture par tous les moyens, ramenant le conflit à une débile « guerre du football ». Alors qu’en cherchant un peu plus loin, on découvre que la cause provient du besoin de domination qui prend ses racines dans l’histoire. En s’obstinant à exiger la présence des Egyptiens, ils se transforment en dangereux pyromanes qui risquent de déclencher les feux de l’enfer ; les blessures étant encore béantes, la vue des agresseurs incitera certains à se faire justice, ce qui transformera le Salon du livre en champ de bataille.
    Fort heureusement nous n’en sommes pas encore là, car tonton Smaïl veille. Tel un aigle royal déployant ses ailes dans le ciel, le commissaire du SILA surveille son territoire.

    Boudjemâa Tirchi

  • " On nous isole puis on nous massacre avec l'intégrisme"

     

    image

    Cette histoire de livres égyptiens au Sila ne devait certes pas nous concerner, mais hélas, il y a cette manière de nous interpeller indirectement en sollicitant "notre patriotisme"... Je m'explique; des hommes et des femmes gèrent un secteur culturel ou l'on organise des "stands», forums ou autres rassemblement culturels pour les besoins de la promotion du livre. Alors comment diminuer cet événement en imputant à cela la présence des Egyptiens qui sont quand même les "grandes plumes arabes", puisque la langue arabe est officielle dans ce pays. Alors, aller chercher une histoire de foot…Je pense que nous victimes d'actes sournois  de la part de ces responsables jusqu'aux gouvernants suprêmes. Allons, ne diabolisez pas le peuple égyptien pour autant, lequel vous a assisté pour la prise de pouvoir en 1962, ne soyez pas ingrats et ne nous prenez pas comme vos témoins. Il y a des algériens qui pensent que l'Egypte a sa première place dans tout stand de livres en arabe; à moins que l'Algerie encourage ses citoyens à écrire beaucoup et mieux , la j'ai un doute quant à vos intentions. Finalement la politique qu'on essaie d'imposer vis à vis de l'Egypte, c'est déjà fait avec la France. On nous isole et puis on "nous massacre" avec un intégrisme et le religieux est tout trouvé ( même les forces de sécurité algerienne s'emploient plus au respect des préceptes religieux comme l'observation stricte du Ramadhan, le terrorisme est même relégué au second plan). Mahfoud Naguib et Molière n'ont rien à voir avec le foot; lequel est désormais votre fond de commerce,mais pour combien de temps ? Arrêtez vos pitreries, on a bien compris, mais surtout cela ne passe plus...On vous croise souvent, allant chercher vos visas des pays que vous insultez. Fakou!

     

    Twiger

  • Le même jour : le pouvoir met en prison Hadjadj et libère un émir du GSPC

    image

    Le même jour où Djilali Hadjadj, président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AALC) et représentant de l'ONG Transparency International en Algérie, était placé sous mandat de dépôt à la prison de Serkadji, Samir Sayoud, 35 ans, ancien adjoint du chef du GSPC, était libéré après trois ans de détention par les forces de sécurité.
    Cet ancien terroriste, connu sous le nom de Moussab, proche de Abdelmalek Droudkel, chef du GSPC, a rejoint sa famille à Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, où il passera vendredi la fête de l’Aïd el Fitr en compagnie des siens.a
    Djilali Hadjadj fêtera l'aïd derrière les barreaux.
    Samir Sayoud a été capturé le 26 avril 2007 au cours d’une opération antiterroriste à Si Mustapha (Boumerdés)
    M. Hadjadj a été interpellé dimanche à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine alors qu’il s’appdrêtait à embarquer dans un vol en direction de Marseille. Il n'a encore tué personne.
    Cherchez l'erreur.

    L.M.

  • De l’utilité de la loi en Algérie!!!!

     

    «Il vaut mieux savoir où l'on est sans savoir où l'on va, que savoir où l'on va sans savoir où l'on est.»
    Un marin breton



    Les derniers événements que la presse nationale a rapportés me poussent à m'interroger sur le modèle républicain que nos dirigeants souhaitent : une république des citoyens ou une république des croyants ? Il s'agit des déclarations du ministre des Affaires religieuses à propos de la construction d'une mosquée dans le village d'Aghribs, à Tizi Ouzou, ainsi que des procès contre les non-jeûneurs. Ces deux événements révèlent l'impuissance des autorités publiques à s'imposer (ou leur complicité tacite !) dans l'espace public. Cependant, ils la cèdent volontiers à l'autorité religieuse. En fait, on assiste à une prédominance du religieux sur le civique. Plusieurs événements le confirment. L'autorité de l'Etat s'atrophie devant l'autorité du religieux et dans l'espace public, les valeurs citoyennes cèdent leur place à la morale religieuse. Les représentants de l'Etat, désormais, négocient l'espace public avec les représentants religieux. Depuis quand un imam intervient-il dans les affaires politiques ? Qu'un imam joue le rôle d'un président d'APC n'est qu'un symptôme du délaissement et de la démission des représentants de l'Etat. Ainsi, ils ont mis en danger les valeurs républicaines ! Nos politiques n'ont pas réussi à établir des institutions stables, en outre ils n'ont guère réussi à transmettre les valeurs républicaines aux générations futures.


    Il suffit de relire la Déclaration du 1er Novembre 1954 pour se rendre compte que notre idéal républicain est confisqué par ces mêmes personnes qui prétendent protéger cette déclaration. En février 2009, le ministre des Affaires religieuses «estime que les imams sont des héritiers des moudjahidine et des chouhada (martyrs)1». Un an après, certains parmi eux jugent qu’il n'est pas utile de se lever à l'hymne national ! Alors Monsieur le ministre, sont-ils des héritiers des moudjahidine et des martyrs, qui ont donné leur vie pour que ce drapeau soit levé et cet hymne soit chanté dans une Algérie indépendante ? De plus, ce même ministre déclare que «la liberté est assurée en Algérie. Seulement, cette liberté ne concerne que le politique et non la religion2». Cette déclaration est en contradiction avec celle du 1er Novembre 1954, acte fondateur de notre République, qui stipule que «le but est l'indépendance nationale par : 1) - La restauration de l'Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. 2) - Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions3». A vrai dire, selon les propos de ce ministre, on peut agréer un parti communiste sans que ses adhérents soient communistes ! Dans le même ordre d'idées, les écrivains, les intellectuels et les citoyens algériens non musulmans n'ont pas le droit d'exister dans une République algérienne. En ce cas, il serait intéressant de savoir quelle conception a-t-il de la République ?


    Concernant les non-jeûneurs présentés à la justice, leur seul tort était de ne pas être pratiquants. Les policiers, dans leur zèle ramadhanesque, veulent faire respecter la loi ; ils se sont précipités à les mettre sous les verrous pour non-respect du culte musulman. Que dit-elle cette loi ? Il s'agit de l'article 144 bis du code pénal qui dispose, notamment, que «tout individu qui porte atteinte aux préceptes de l'Islam par des écrits, des dessins ou tout autre moyen est passible de 3 à 5 ans de prison…» Les non-jeûneurs n'ont pas porté atteinte aux préceptes de l'Islam ni par écrit, ni par dessin ni par aucun autre moyen, ils ont seulement exercé leur droit de liberté de conscience, comme le garantit la Constitution algérienne. Qu'en est-il de la corruption, du vol des deniers publics, qui portent atteinte aux valeurs morales de l'Islam ?
    Finalement, comme l'a bien dit Mohand Issad  : «Nos institutions sont excellentes dans le texte. Nous avons des lois conformes aux standards internationaux. Ce qui boite dans ce pays, c'est leur application, c'est-à-dire les hommes qui les appliquent.» Il poursuit en souhaitant que «nous réussissions à faire fonctionner nos institutions comme elles fonctionnent ailleurs». C'est notre souhait à tous…

    Yazid Haddar

  • bush est le responssable,ne cherchez plus de bouc émissaire tel, iran,afghanistan , bandes voyoux

     

    L'Amérique marque le 11-Septembre sur fond de tensions avec les musulmans

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    le 11.09.10 | 02h05

    Les Etats-Unis marquaient samedi le 9e anniversaire du 11-Septembre dans une atmosphère tendue après les menaces d'un pasteur intégriste de brûler le Coran en pleine polémique sur un projet de mosquée controversé près du site des attentats de New York.

    Les Etats-Unis marquaient samedi le 9e anniversaire du 11-Septembre dans une atmosphère tendue après les menaces d'un pasteur intégriste de brûler le Coran en pleine polémique sur un projet de mosquée controversé près du site des attentats de New York.
    Le président Barack Obama a reconnu samedi que l'anniversaire était un "moment difficile" pour les Etats-Unis, aux prises avec une montée de l'islamophobie, et a appelé ses compatriotes à éviter de se laisser aller à la "division" et "l'amertume".
    Il devait se rendre au Pentagone pour une cérémonie en hommage aux près de 3.000 victimes des attentats de 2001 perpétrés par des islamistes qui avaient détourné quatre avions de ligne.
    Deux appareils s'étaient écrasés contre les tours jumelles du World Trade Center à New York, un autre contre le Pentagone à Washington et le quatrième en pleine campagne en Pennsylvanie (est).
    Depuis ces attentats revendiqués par le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden, le traumatisme de l'Amérique reste vif. Récemment, il a été ravivé par le projet de construction d'un centre culturel islamique près du site de Ground Zero, là où s'élevaient les tours détruites.
    Ce projet est soutenu par le maire de New York Michael Bloomberg et le président Obama mais, pour ses détracteurs, il constitue une insulte au "sol sanctifié" de Ground Zero.
    Parmi les opposants au projet de mosquée figure le pasteur chrétien intégriste Terry Jones qui avait menacé de brûler 200 exemplaires du Coran samedi devant son église à Gainesville (Floride), suscitant une vague de protestations et de mises en garde à travers le monde.
    Un proche du pasteur, qui est à la tête d'un groupuscule d'une cinquantaine de membres, a assuré vendredi que l'autodafé n'aurait pas lieu et que Terry Jones était parti pour New York pour rencontrer un imam à l'origine du projet de mosquée près de Ground Zero.
    Des manifestations sporadiques se sont poursuivies samedi en Afghanistan où des centaines de personnes ont crié leur colère contre l'idée d'autodafé de Terry Jones, alors que les musulmans fêtaient la fin du ramadan.
    Les talibans ont pour leur part profité du 9e anniversaire des attentats du 11-Septembre pour exiger le retrait inconditionnel des Etats-Unis d'Afghanistan "parce qu'ils y sont défaits".
    A New York, partisans et adversaires d'un centre islamique près de Ground Zero devaient manifester, respectivement à 18H00 et 19H00 GMT. Le dirigeant de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders était attendu au deuxième rassemblement. La police a précisé que les participants seraient tenus à distance les uns des autres.
    Le vice-président Joe Biden était attendu à New York pour une cérémonie solennelle. Chaque année, des survivants des attentats lisent à voix haute les noms des victimes. Des minutes de silence sont observées à l'heure où les avions se sont écrasés contre les tours jumelles et de nouveau quand celles-ci se sont effondrées.
    La première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, et Laura Bush, épouse de l'ex-président George W. Bush, devaient rendre hommage aux victimes du vol 93 qui s'était écrasé en Pennsylvanie.
    Neuf ans après les attentats, le site du World Trade Center est en pleine reconstruction et ne ressemble plus à un vaste cratère dans le coeur financier de Manhattan. Quatre gratte-ciel doivent être érigés à cet endroit, ainsi qu'une gare ferroviaire et routière.
    La Tour 1 - un temps dénommée Freedom Tower - s'élève déjà sur 36 étages sur les 106 prévus et un mémorial dédié aux victimes du 11-Septembre doit être inauguré l'an prochain. Deux cascades marqueront l'emplacement des anciennes tours jumelles, au coeur d'un parc de 400 chênes, dont 16 ont déjà été plantés.
    Parmi les 2.752 tués dans l'effondrement des tours de New York, de nombreux corps n'ont jamais été identifiés.

    AFP
  • La gendarmerie l’a décidé dans un souci de prévention Pas de retrait de permis de conduire durant l’Aïd el-Fitr ,lamentable!!!!!



    au lieu du retrait du permis 'il faudra faire un tour du coté des agences vente de voiture ,qui pullulent aux bout de votre nez ,kia,chevrolet,dacia, nissan,ect ..... un airbag c'est une option, de qui se moque t'on ,des voitures hors normes, ils n'ont subit aucun crash test ,achete'pour l'algerie, fabrique' pour l'algerie, et aussi la pub mensongere sur le prix des voitures camelotte sur les canards d'algerie
    a partir de 67 m la logans (pas de mention anciens moudjahides ) voici les vraix assassins ,ils nous arnaques pour nous tuez ensuite.

     Sauf en cas de sinistres matériels ou corporels, il a été décidé des actions de sensibilisation durant les deux jours de l’Aïd el-Fitr où il n’y aura pas de retrait de permis de conduire. Toutefois, les contrevenants seront sensibilisés par les gendarmes à observer les règles de la sécurité routière. Mieux, les nouvelles dispositions du code de la route, entrée en vigueur fin février 2010, leur seront vulgarisées le temps qu’ils prennent conscience des dangers liés à l’excès de vitesse et aux dépassements dangereux, deux facteurs majeurs qui causent la mort sur nos routes. À cet effet, le conférencier se réjouit du fait que BBA enregistre de moins en moins d’accidents, notamment sur la RN5 et plus précisément sur l’axe de la “tueuse” où beaucoup d’automobilistes ont laissé des plumes, mais surtout des vies. 11 610 retraits de permis de conduire, 12 076 amendes forfaitaires honorées, soit 57,41%, sur les 21 033 relevés, et seulement 264 accidents, soit 50% de moins que l’année précédente, le travail du GW de BBA a donné ses fruits sur tous les plans, notamment en termes de réduction du nombre de décès et de blessés.

  • Le Pentagone tente de bloquer la parution du livre d'un ancien agent sur l'Afghanistan

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Le Pentagone a demandé à un éditeur de bloquer la publication des 10.000 premières copies des mémoires d'un ancien agent du renseignement américain racontant son expérience de l'Afghanistan, invoquant le secret défense, a indiqué vendredi un responsable américain.

    Le Pentagone a demandé à un éditeur de bloquer la publication des 10.000 premières copies des mémoires d'un ancien agent du renseignement américain racontant son expérience de l'Afghanistan, invoquant le secret défense, a indiqué vendredi un responsable américain.
    Selon le quotidien The New York Times, le département de la Défense est en négociation avec les éditions St. Martin's Press pour acheter et détruire la première édition de "Operation Dark Heart", un livre d'Anthony Shaffer, lieutenant-colonel de réserve et ancien membre de l'Agence américaine de renseignement militaire (DIA).
    Un porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan, a déclaré que la présence dans ce livre d'informations classées secret défense suscitait des inquiétudes.
    Le Pentagone "travaille en lien étroit avec la maison d'édition, le lieutenant-colonel Shaffer et son avocat pour résoudre le problème", a-t-il ajouté.
    Il a indiqué qu'aucune décision n'avait été prise quant au rachat et à la destruction des livres.
    L'avocat de l'auteur, Mark Zaid, a affirmé que le livre avait été validé par des responsables de l'armée de réserve. Le Pentagone a expliqué pour sa part que le contenu du livre n'était pas conforme aux règles en vigueur concernant la publication de tels livres.
    Le 6 août, le directeur de la DIA Ronald Burgess avait rédigé une note expliquant que la sortie de ces mémoires pouvait "porter gravement atteinte à la sécurité nationale".
    Après les critiques contre l'ouvrage, une deuxième édition a été rédigée mais le Pentagone et l'auteur sont également en litige sur son contenu.

    AFP
  • Roms: la France juge "inacceptables" les propos de Fidel Castro sur "une espèce d'holocauste racial"

     

    Paris juge "inacceptables" les propos tenus vendredi par le dirigeant cubain Fidel Castro qui a estimé que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial", a indiqué samedi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

    Paris juge "inacceptables" les propos tenus vendredi par le dirigeant cubain Fidel Castro qui a estimé que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial", a indiqué samedi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
    "Cette utilisation de l'holocauste par M. Castro montre son ignorance de l'histoire et son mépris des victimes. De tels propos sont inacceptables", a déclaré à l'AFP le porte-parole Bernard Valero en marge d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'UE à Bruxelles.
    "Que M. Fidel Castro s'intéresse enfin aux droits de l'Homme, ça c'est vraiment révolutionnaire", a-t-il ajouté.
    Fidel Castro avait estimé vendredi que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial".
    "La dernière chose à laquelle on pouvait s'attendre était cette nouvelle de l'expulsion de gitans français, victimes de la cruauté de l'extrême droite française, qui a déjà touché 7.000 d'entre eux. Ils sont victimes d'une autre espèce d'holocauste racial", avait-il dit.
    L'ancien président de l'île communiste, âgé de 84 ans, faisait référence aux renvois de Roms installés en France vers la Roumanie et la Bulgarie. Ces reconduites aux frontières, ordonnées par le président français Nicolas Sarkozy, ont été vivement condamnées dans le reste de l'Europe. Mais Paris les juge tout à fait légales.

    AFP
  • 5.000 équipements en panne et 10.000 en souffrance: ça se passe comme ça dans nos hôpitaux

    indexould.jpeg ca  !!!c'est un ministres de la santé au lieu de s'occupez du statut du praticien ,indice indemnitaire il vadrouille pour des futillités,temporise le pourissement du statut,yakhi bled ,un medecin agriculteur va et un autre prend sa place et c'est wait and see

    moi

    -------------------------------------------------------------------------------------------

    par Amine L.
    Le ministre de la Santé a révélé que du matériel médical acheté à forte devise se retrouve finalement inutilisé. Selon Ould Abbas, sur les 73.000 équipements dont dispose le secteur, 10.000 équipements médicaux modernes acquis depuis plusieurs années sont inutilisés et s'entassent dans les cartons et 5.000 autres matériels de soins sont en panne dans les hôpitaux, en Algérie.

     Djamel Ould Abbas, en visite à Annaba, a déclaré que «cette situation ne cadre nullement avec les objectifs de performance escomptés» par son département. Il a souligné dans ce sens que «dorénavant, toute acquisition de nouveaux équipements sera soumise à un contrôle et à un suivi rigoureux».

     Le secteur de la santé publique, qui compte un total de 73.000 équipements médicaux, souffre, en effet, de la non-utilisation de tous ses moyens acquis en devises fortes pour le bien des usagers de la santé publique. «Désormais les opérations d'acquisition de matériel médical seront soumises à des contrôles drastiques et centralisés», dira le ministre, qui a exprimé sa volonté de centraliser les marchés d'importance. «Plus aucun marché ne sera accordé sans que je ne l'ai personnellement vérifié», a-t-il affirmé. Le ministre a, en outre, insisté sur l'urgence de rationaliser la gestion des hôpitaux. Il a affirmé que le secteur de la santé dispose avec 280 milliards de dinars, d'une dotation budgétaire conséquente consacrée par le plan quinquennal 2010-2014.

     Par ailleurs, le ministre a annoncé, au cours d'un point de presse, que le gouvernement a pris des mesures pour faire face à la rareté de certains médicaments considérés comme sensibles. Il a indiqué que l'Etat a débloqué un conséquent financement à même de juguler la pénurie de produits pharmaceutiques. Le ministre précise que les établissements hospitaliers publics sont «normalement approvisionnés» en produits pharmaceutiques courants tels les vaccins et les produits pour les malades chroniques, rappelant que le ministère encourage la consommation des produits génériques. Et de signaler que 2 milliards de dollars ont été engagés en 2009 pour l'acquisition de médicaments. Le ministre a également affirmé qu'il n'y a pas une réelle pénurie au niveau des pharmacies centrales. «Il s'agit d'un problème de distribution. Nous avons pris nos dispositions pour que tout rentre dans l'ordre dans les prochains jours. Nous avons engagé 10 milliards de DA pour un grand nombre d'autres médicaments dont ceux des maladies chroniques», a-t-il poursuivi.

     Au cours de cette visite à Annaba, M. Ould Abbas s'est rendu à l'hôpital d'El-Hadjar récemment baptisé du nom du chahid Dr Benaouda Benzerdjeb, premier médecin tombé, en 1956, au champ d'honneur durant la glorieuse guerre de libération, dans le Nord-Constantinois.

     Cet établissement de 120 lits, mis en service en avril dernier, dispose d'un pavillon de chirurgie équipé de matériels modernes.

     Le ministre a exhorté le personnel médical à ne pas négliger le volet lié à la maintenance et à l'entretien de ces acquis précieux pour la santé publique. Au centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd, au chef-lieu de wilaya, M. Ould Abbas a visité une nouvelle unité d'imagerie médicale, ainsi que le projet du centre régional anti-cancer en chantier sur le même site.

     La future structure de 150 lits, qui a coûté 3 milliards de dinars, devra être réceptionnée durant le premier trimestre de 2011. Cet établissement disposera de quatre services anti-cancer qui seront dotés d'équipement de traitement par rayons X. L'Algérie, qui compte actuellement 40.000 cancéreux et qui en comptera plus de 43.000 en 2012, disposera dans les prochains mois de 15 centres anti-cancer à l'image de ceux de Tlemcen en voie de finition, de Annaba et Laghouat qui est actuellement en chantier.

  • Pédophilie: l'Eglise de Belgique lève le voile sur des centaines de cas

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    L'Eglise catholique de Belgique, secouée depuis des mois par des scandales de pédophilie, a levé vendredi un coin du voile avec la publication du rapport d'une commission comprenant les témoignages inédits d'une centaine de victimes d'abus sexuels de prêtres.

     

    L'Eglise catholique de Belgique, secouée depuis des mois par des scandales de pédophilie, a levé vendredi un coin du voile avec la publication du rapport d'une commission comprenant les témoignages inédits d'une centaine de victimes d'abus sexuels de prêtres.
    Le rapport de la "Commission pour le traitement des plaintes pour abus sexuels dans une relation pastorale", mise sur pied par l'Eglise mais dirigée par un pédopsychiatre indépendant, Peter Adriaenssens, indique qu'elle a reçu, entre janvier et juin 2010, 475 plaintes.
    La plupart concernent des faits de pédophilie commis des années 50 à la fin des années 80 par des ecclésiastiques, mais aussi des professeurs de religion ou des accompagnateurs de mouvements de jeunesse. Deux tiers des témoignages proviennent d'hommes, pour un tiers de femmes, en moyenne âgés de 50 à 60 ans aujourd'hui.
    Certains d'entres eux ont attendu des dizaines d'années pour rendre public leur calvaire, qui a commencé pour la plupart lorsqu'ils avaient 12 ans, mais pour certains alors qu'ils n'étaient âgés que de 2 ou 5 ans. Le rapport relève également un "nombre élevé de suicides".
    Ce texte de 200 pages, disponible sur le site www.commissionabus.be, contient les témoignages anonymes de 124 "survivants d'abus sexuels", selon le terme utilisé par la commission. Ces récits, souvent dramatiques, sont publiés dans leur langue originale, dont une grande majorité est le néerlandais.
    La description du pédophile est souvent imprécise --"était-il prêtre, père, frère, actif ou non"--, mais la commission a établi "qu'aucune congrégation n'échappe à l'abus sexuel de mineurs par un ou plusieurs de ses membres", disent les auteurs.
    Une femme, qui a été abusée à l'âge de 17 ans par un prêtre, explique avoir tenté de se confier à un évêque en 1983. Il a répondu: "Cessez de le regarder, il vous laissera tranquille", dit-elle.
    La plupart de ces plaintes, en principe prescrites du point de vue pénal, sont parvenues après la démission forcée le 23 avril de l'évêque de Bruges (nord-ouest), Roger Vangheluwe, qui a reconnu avoir abusé sexuellement de son neveu mineur entre 1973 et 1986.
    "Les victimes attendent et méritent une Eglise courageuse qui ne craint pas d'être confrontée à sa vulnérabilité, de la reconnaître, de coopérer à la recherche de réponses équitables", estime le professeur Adriaenssens, dont la commission s'est dissoute après que ses dossiers ont été saisis par la justice.
    Selon la presse belge, le nombre de victimes identifiées serait en fait de "plus de 800".
    Après d'autres pays --Etats-Unis, Allemagne, Autriche...--, la Belgique a été à son tour rattrapée par les scandales de pédophilie au sein de l'Eglise. L'ancien primat de Belgique, le cardinal Godfried Danneels, a été accusé d'avoir tenté d'étouffer plusieurs de ses affaires pour protéger l'image de son institution.
    Mais l'enquête judiciaire entamée pour vérifier s'il y a eu dissimulation a subi un coup d'arrêt jeudi avec l'invalidation de perquisitions spectaculaires effectuées le 24 juin au siège de l'Eglise belge, au domicile du cardinal Danneels et au sein de la commission Adriaenssens.
    Selon la justice, ces perquisitions ont été disproportionnées et les dizaines de dossiers saisis doivent être rendus à leurs propriétaires.
    L'Eglise doit présenter lundi prochain une nouvelle "initiative" pour continuer l'accompagnement des victimes de prêtres.
    Godfried Danneels a fait cette semaine son mea culpa en reconnaissant qu'il aurait dû encourager plus tôt la démission de l'évêque de Bruges.
    La pression s'accroît également pour que l'ex-évêque de Bruges, qui s'est retiré dans une abbaye après sa démission, soit "défroqué".


    AFP
  • Yémen: Al-Qaïda publie une liste de 55 policiers à abattre dans le sud

    Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a menacé d'abattre 55 policiers yéménites dans la province d'Abyane (sud), dans un communiqué paru jeudi à Zinjibar, chef-lieu de la province.

    Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a menacé d'abattre 55 policiers yéménites dans la province d'Abyane (sud), dans un communiqué paru jeudi à Zinjibar, chef-lieu de la province.
    Dans son communiqué distribué et placardé sur le marché de Zinjibar, Aqpa dresse une liste nominative des policiers, "devenus une cible légitime dès ce vendredi", premier jour de l'Aïd El-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman.
    Le groupe invite ces policiers "à se repentir en public à la mosquée de Zinjibar après la prière hebdomadaire du vendredi, sous peine de se faire liquider" par ses miliciens, selon le texte dont l'authenticité ne peut être établie.
    La liste comporte les noms de 31 officiers de la sûreté de l'Etat, 15 membres de la police judiciaire et 9 membres des renseignements militaires, a indiqué à l'AFP un officier de la police, dont le nom figure sur la liste.
    Cet officier, qui a requis l'anonymat, a estimé que les auteurs de ces menaces cherchaient à "briser le moral" des policiers. "Nous n'avons pas accordé beaucoup d'intérêt à ce communiqué, mais nous avons pris des mesures préventives", a-t-il ajouté.
    "Nous avons reçu comme instruction d'éviter les rassemblements dans les lieux publics", a confié à l'AFP un fonctionnaire local.
    "Désormais, nous avons vraiment peur (...)", a-t-il ajouté, soulignant que des hommes armés et cagoulés avaient distribué le communiqué sur le marché sans se faire inquiéter par la police.
    L'Aqpa agit désormais au grand jour en distribuant des tracts dans les mosquées et en lançant des attaques de plus en plus audacieuses contre les forces de sécurité, sa cible préférée.
    Le groupe a revendiqué une série d'attaques meurtrières ces dernières semaines contre les forces de sécurité dans le Sud, ainsi que l'assassinat d'un responsable des services de sécurité dans la province de Marib (est).

    AFP