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  • L'avenir radieux de Nounou La Gaffe (Deuxième partie)

    Nous étions à la fin du mois d’août 2007 et le chef de l’ État venait, en cavalier seul, de donner un brusque coup d’accélérateur au pacte avec les intégristes : il accorda aux anciens  du Front islamique du salut (FIS, dissous) et à ceux de l’Armée islamique du salut (AIS), le droit de revenir à la politique, contredisant ainsi les lois du pays. Son négoce était clair : obtenir coûte que coûte  le cessez-le-feu et se faire consacrer comme l’homme de la paix auquel le troisième mandat serait tout destiné. Les chefs de l’AIS se sont engagés, en effet, à « persuader » leurs amis terroristes encore actifs d’abandonner les maquis.

    Dès juillet, ils font parvenir, au nom du président Bouteflika, un « message  de paix » aux émirs du GSPC.En contrepartie d’une si louable prestation, les dirigeants intégristes recevraient carte blanche pour créer un « nouveau FIS. »Mais Bouteflika avait violé la loi de la famille : le consensus. Une grande partie de la hiérarchie militaire désapprouvait cette transaction machiavélique, funeste pour le pays, aventureuse pour eux.   Les généraux ne sont pas les seuls à grogner. Al-Qaida, par la voix de son représentant au Algérie, Droukdel alias Abou Mossaab Abd el Ouadoud fait savoir le  28 août 2007, qu’elle rejetait l’appel « à déposer les armes » que lui avaient lancé les Généraux par le biais déguisé de l’émir national de l’ex-Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag.

    La riposte était imminente.Elle viendra sous la forme d’une première mise en garde sanglante : le 14 août, une bombe déchiquette la voiture d’un proche de Mezrag, le chef islamiste Mustpaha Kertali, ex-émir de la phalange (katibat) Errahmane. Il en sort vivant mais perd une jambe.  « Cet attentat, c’est  un message d’avertissement adressé par les ennemis de la réconciliation », dira-t-il sur son lit d’hôpital.

    Alors, avec une ruse de diablotin, et comme pour rendre irréversible le pacte avec Bouteflika, Madani Mezrag le rend public le surlendemain 16 août, en conférence de presse, et annonce la création prochaine d’une nouvelle formation politique qui succéderait au FIS. « Des droits politiques et civils nous ont été accordés dans le cadre de l’amnistie, et notamment la participation aux élections, et ces droits inquiètent déjà certaines personnes influentes au pouvoir, qui cherchent à nous barrer la route. Nous concrétiserons ce projet s’il le faut sans l’approbation du ministre de l’Intérieur  », ajoute-t-il, laissant entendre l’appui direct de Bouteflika.

    C’est là qu’entre en scène l’auguste baladin qui va redonner son lustre au vaudeville : Yazid Zerhouni.  Le Grand Vizir hérite, en fait, dans cette foire d’empoigne, du rôle ingrat de greffier gaffeur. Instruit par Bouteflika, il se résigna à confirmer, le 2 septembre, les propos de Mezrag : « Les activistes de l’Armée islamique du salut dissoute, qui ont fait part de leur intention de revenir à l’activité politique dans un nouveau parti, peuvent présenter leurs dossiers ! »

    Bien que rien ne surprenait plus de la part d’un personnage aussi lourdaud, les propos du Yazid Zerhouni jetèrent le trouble au sein de l’opinion. Ils sont, en revanche, chaudement accueillis par les dirigeants du parti dissous. « Yazid Zerhouni a agi en tant qu’homme d’État qui respecte la loi et la Constitution ainsi que le droit des citoyens à s’organiser dans un cadre légal » déclare aussitôt Madani Mezrag à El Khabar.

    Les choses s’accélèrent et deviennent limpides. Mustapha Kertali, qui avait survécu à un attentat quelques jours auparavant, reçoit une lettre de sympathie de Bouteflika. Bien qu’Al-Qaida ait revendiqué l’opération contre lui, Kertali regarde ailleurs : « Al-Qaida a peut-être perpétré et revendiqué l’attentat mais les bénéficiaires de cet acte sont ailleurs. »

    À quelle heure de la nuit les « parrains d’en face » ont-ils fait à Yazid Zerhouni « une proposition qu’il ne pouvait pas refuser » ? Le mardi 4 septembre,  fidèle à sa renommée, le ministre se rétracte à partir de Jijel, déclarant devant des journalistes ébaubis : « Tout retour des responsables du parti dissous sur la scène politique est exclu. Ceux qui évoquent aujourd'hui le retour des anciens responsables du FIS à l'activité politique semblent oublier que la plaie du terrorisme est encore ouverte »  La pirouette fit rire tout Alger. « Si ça continue comme ça, on va finir par attraper un vilain rhume ou pire une méchante grippe ou pire encore, une angine carabinée, se gausse le chroniqueur du Soir, Hakim Laâlam. M’enfin ! Arrêtez de fermer et d’ouvrir cette porte du FIS sans arrêt ! »  Deux jours plus tard, un attentat suicide est perpétré à Batna où se trouvait Bouteflika.

  • L'avenir radieux de Nounou La Gaffe (Première partie)

    Yazid Zerhouni, ne laissera sans doute pas un souvenir impérissable aux Algériens en tant que ministre de l'Intérieur, mais on s'en rappellera longtemps comme de l'homme politique le plus burlesque que l'Algérie ait jamais connu. Coincé entre les exigences politiciennes de Bouteflika et la réalité, Zerhouni n'en finit pas d'inventer les pirouettes.Ah ! si le péril terroriste était aussi hilarant qu'il ne l'est dans la bouche de Zerhouni. Nous serions sans doute tout aussi nombreux à mourir, mais de rire.Le péril terroriste, justement : malgré les récents attentats terroristes commis en Algérie et qui ont fait plusieurs morts et et de nombreux blessés, notamment l’attentat meurtrier qui a récemment causé la mort de sept agents de sécurité et d’un soldat dans la wilaya de Béjaia, Zerhouni jurait, hier, que la situation sécuritaire s’est améliorée en Algérie et que les services de sécurité et l’ANP ont une grande maîtrise de la lutte contre le terrorisme.

    Justifier l'échec d'une entreprise politique par la menterie est un exercice fort périlleux. Il faut avoir de sérieuses prédispositions pour le canular et un certain talent pour le faire gober. Zerhouni ne possède ni l’un ni l’autre. L’homme n’a, pour exprimer l'embarras sans nom du pouvoir, que d'émouvants galimatias et de pathétiques lapalissades auxquels
    s’ajoute cette vieille et  incorrigible tentation pour la bêtise laquelle, il devrait enfin le savoir, consiste à avoir une réponse à tout.

    D'où vient cette grande maîtrise de la lutte contre le terrorisme en période de réconciliation ? Zerhouni a une réponse : au lieu de capturer ou d’éliminer les terroristes, le ministre de l’Intérieur suggère qu’il faut leur mettre la pression pour les faire fuir d’une région à une autre jusqu’à ce qu’ils se décident à se rendre et profiter des gros avantages réservés aux terroristes repentis par la charte pour la réconciliation nationale.

    Il fallait y penser !

    G.F.

  • Sommet international sur la sécurité nucléaire : Abdelaziz Bouteflika n’ira pas à Washington


    Sommet international sur la sécurité nucléaire : Abdelaziz Bouteflika n'ira pas à Washington


    C’est finalement le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, et non le président Bouteflika qui représentera, demain lundi, l’Algérie au Sommet sur la sécurité nucléaire qui aura lieu dans la capitale fédérale américaine, Washington.


    L’information, rendue publique hier par le ministère des Affaires étrangères par le biais d’un communiqué de presse, ne précise toutefois pas pourquoi le chef de l’Etat a décidé de ne pas participer à cet événement que tous les médias du monde présentent comme « important ».

    Il est possible que le président Bouteflika ait décidé de surseoir à son départ pour les Etats-Unis pour des raisons de santé. Tous les observateurs font d’ailleurs remarquer que cela fait longtemps qu’il n’a pas effectué un long voyage. Ces derniers ajoutent également que dans des circonstances normales, le président de la République n’aurait certainement pas raté l’occasion d’assister à une rencontre d’un niveau de représentation aussi élevé. C’est d’ailleurs lors de rendez-vous similaires que le chef de l’Etat a réussi à nouer de nombreuses amitiés et tissé des réseaux dans des pays importants. Toutefois, cette hypothèse demeure assez fragile dans la mesure où le chef de l’Etat vient de participer au somment de la Ligue arabe où il a eu de nombreux entretiens. Cela sans pour autant montrer des signes de fatigue.

    En revanche, rien n’interdit de penser que le président de la République a jugé que cette rencontre de Washington ne présente pas un caractère primordial pour l’Algérie qui, après tout, est un pays qui n’est pas encore « nucléarisé ». Tel que présenté, le débat paraît concerner en effet surtout les grandes puissances. Quoi qu’il en soit, Abdelaziz Bouteflika n’est pas le seul dirigeant à ne pas se rendre à Washington. De la même manière et sans donner d’explication, le roi Mohammed VI a lui aussi chargé son Premier ministre, Abbas El Fassi, de représenter le Maroc à ce rendez-vous international. Mais à l’inverse de l’Algérie, Abbas El Fassi conduira une forte délégation comprenant le ministre des Affaires étrangères, Taïeb Fassi Fihri, et la ministre de l’Energie et des Mines, Amina Benkhadra.

    D’autres absents

    Le Maroc, fortement dépendant de l’extérieur en matière énergétique, pense recourir entre 2020 et 2030 à l’électronucléaire. Le royaume plaide, rappelle-t-on, pour le renforcement du rôle du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (Ticen). Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a également annulé sa visite à Washington. Mais là, les raisons paraissent évidentes. Selon de nombreux spécialistes, cette décision traduit les craintes d’Israël de devoir s’expliquer sur son arsenal nucléaire présumé.

    M. Netanyahu sera représenté par son ministre chargé des services de Renseignement, Dan Meridor. « Nous avons appris récemment que certains pays allaient s’en servir (du sommet) pour taper sur Israël », a expliqué, à l’AFP, un responsable israélien sous couvert de l’anonymat. Selon des médias israéliens, M. Netanyahu s’est s’inquiété du fait que certains Etats musulmans participant à la conférence, comme l’Egypte et la Turquie, aient prévu de faire pression pour qu’Israël ouvre ses installations nucléaires aux inspections internationales. Les experts étrangers estiment qu’Israël, considéré comme le sixième Etat à s’être doté de l’arme atomique, dispose de 100 à 300 ogives nucléaires.

    L’état hébreu n’a jamais confirmé ni démenti cette capacité, suivant la doctrine dite d’ambiguïté délibérée. « Cette politique d’ambiguïté constitue un des fondements de la sécurité nationale israélienne », a répété cette semaine le vice-ministre des Affaires étrangères, Dany Ayalon. « Nous continuons à dire qu’Israël ne sera pas le premier pays à posséder l’arme nucléaire au Moyen-Orient. Cette politique va continuer et aucune pression d’un quelconque pays ne le fera changer », a souligné M. Ayalon. A rappeler que les travaux de ce sommet de Washington sur la sécurité nucléaire – qui regroupe les représentants de 47 pays ainsi que ceux de l’ONU, de l’UE et de l’AIEA – porteront essentiellement sur l’examen des voies et moyens à mettre en place pour renforcer la coopération internationale en matière de sécurisation des matériaux nucléaires et de prévention des actes de terrorisme nucléaire.

    Ils interviennent également à un moment où pas moins de quatre membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU veulent imposer de nouvelles sanctions à l’Iran. Une nation qui, quoi qu’on en dise, reste soutenue par de nombreux pays émergents comme le Brésil.


    Par Zine Cherfaoui

  • Il dénonce les manœuvres dilatoires du ministère : Le syndicat des communes reconduit la grève à partir du 26 avril


    Le conseil national du secteur des communes affilié au Snapap a décidé de recourir, encore une fois, à la protestation en reconduisant la grève de trois jours les 26, 27 et 28 avril.


    Les initiateurs de ce débrayage, qui ont tenu une réunion hier à la maison des syndicats autonomes, ont baptisé leur nouvelle action : « Pour exiger le rattrapage du pouvoir d’achat et des réponses concrètes aux revendications des travailleurs ». Tout en faisant une évaluation positive de la grève observée les 30 et 31 mars dernier, le conseil des communes a condamné les agissements « irresponsables » des pouvoirs publics et les moyens de pression exercés sur les travailleurs pour casser leur grève. Preuve à l’appui, le syndicat a fait part des intimidations de l’administration, des menaces de ponction sur salaires, des pressions et de mises en demeure à l’encontre des syndicalistes à Oran, Rouiba, et Baba Hacène, à Alger. Ali Yahia, porte-parole du syndicat, a regretté lors d’une conférence de presse la saisine de la justice pour réprimer une action pacifique.

    « Les pouvoirs publics ont préféré la voie de la répression à celle du dialogue », a fulminé le conférencier. Le syndicat qualifie le mépris affiché par le pouvoir à l’égard des travailleurs communaux et leur marginalisation en termes de classification dans la nouvelle grille des salaires et de régimes indemnitaires, d’atteinte à leur dignité et à leur statut. « Nous avons dénoncé la précarité de nos emplois. Les agents exerçant dans le cadre du filet social, préemploi, de la contractualisation et ceux de l’emploi de jeunes perçoivent un salaire dérisoire et travaillent dans des conditions lamentables », a pesté Ali Yahia, qui fera remarquer que les pouvoirs publics sont au courant de cette situation, malheureusement, ils n’ont apporté aucune réponse concrète à leurs revendications pour l’amélioration du pouvoir d’achat, des conditions et des relations de travail. La valorisation des emplois et l’élaboration d’un répertoire de 344 métiers ne réussiront pas dans le cadre d’un régime de contractualisation, car la précarité de l’emploi, de l’avis du syndicaliste, n’encourage pas le développement des métiers.

    En outre, le conseil national dit avoir pris acte de la réponse donnée par le ministère de l’Intérieur à son mouvement de grève par le biais d’un communiqué adressé aux walis en date du 31 mars, qui informe sur les travaux et les actions menés par le département de Zerhouni dans le cadre de l’élaboration du statut particulier des personnels des collectivités locales. Le syndicat a eu vent à travers ce communiqué de l’installation d’une commission composée de hauts cadres des administrations centrale et territoriales conformément à l’instruction n°1 du 6 janvier 2007 du chef du gouvernement. « Nous nous interrogeons dans quelles conditions cette commission a été installée d’autant plus que les concernés ignorent son existence. Si nous n’avions pas fait grève, nous n’aurions jamais su qu’il existait une commission qui se penchait sur le devenir de notre situation socioprofessionnelle », a déploré l’orateur qui s’interroge quant à l’exclusion des partenaires sociaux de cette commission. « Nous ne siégeons pas au sein de cette commission, alors que la loi autorise le partenaire social à faire des propositions, à donner son avis et à la tutelle de l’associer à toutes les activités », a souligné Ali Yahia. Avant de qualifier la démarche du ministère de manœuvres dilatoires, le syndicat s’est demandé pourquoi la commission installée depuis trois ans n’arrive toujours pas à dégager un projet de statut à ce jour ? Le conseil syndical affirme par ailleurs son attachement indéfectible aux libertés syndicales et au droit de grève. « Le recours au débrayage est un droit fondamental et un outil que brandissent les travailleurs lorsque les portes du dialogue sont verrouillées », a conclu le porte-parole du syndicat.

     

  • Ponctions « illégales » sur les salaires : Le Cnapest reprend le chemin de la protestation

    Les enseignants affiliés au Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) menacent de renouer avec la protestation.


    Pas moins de douze conseils de wilaya du principal syndicat de l’éducation ont décidé d’une grève d’une journée pour protester contre les ponctions sur salaires, jugées « illégales », conséquence de la précédente grève nationale. Les enseignants ont été surpris d’apprendre à leurs dépens, que le ministère de l’Education nationale a enlevé aux grévistes cinq jours sur le salaire de février et neuf jours sur celui de mars. Ceci alors qu’un arrêté interministériel, datant du 12 mars 1992, stipule que « les ponctions sur salaires ne sauraient dépasser trois jours par mois et ne peuvent se faire que sur plusieurs mois ».

    Le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi, qui a accusé le ministère de tutelle « d’avoir agi contrairement aux lois de la République », estime que « les gourous du ministère agissent en tant que personnes qui ne respectent pas les fondements de la Constitution. Pourtant, la loi est claire au sujet des ponctions sur salaire », a-t-il souligné. Contacté par téléphone, Nouar Larbi a assuré les enseignants du soutien de la direction syndicale à leur future action. « Douze wilayas dont Annaba, Constantine, Sétif, Skikda, Béjaïa, Bouira, Tizi Ouzou, M’sila, Tlemçen, Alger, Mostaganem, ont tenu des assemblées générales pour réagir à la décision du ministère. Nous, en tant que direction, on ne peut que les soutenir », a indiqué le premier responsable du Cnapest. Lui qui était dans le collimateur de la base syndicale en raison « de la mauvaise gestion de la dernière grève nationale et d’avoir facilement cédé devant les menaces des pouvoirs publics ». Il a été contraint, ainsi que son équipe, de remettre son mandat au conseil national avant de revenir aux commandes du syndicat.


    Par Hacen Ouali

  • Refus d’autorisation du congrès de la LADDH : Human Right Watch écrit à Zerhouni


    Le refus qui s’est abattu sur la réunion de la LADDH a eu pour effet qu’aucun huissier n’ait accepté de rédiger le P.V du congrès.


    Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, a été destinataire d’un message de l’ONG internationale Human Rights Watch (HRW) suite à l’interdiction de la tenue du 3e congrès de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH). « Cette décision de ne pas autoriser la tenue du 3e congrès de la LADDH au centre de la Mutuelle des travailleurs des matériaux de construction de Zéralda (MTMC) nous semble être une violation de la liberté de réunion garantie par le droit algérien et par le droit international », écrit dans son message Sarah Leah Whitson, directrice exécutive, division Moyen-Orient et Afrique du Nord de HRW.

    Ceci et de réclamer des autorités algériennes de « cesser les pratiques arbitraires allant à l’encontre des libertés politiques des Algériens et que chaque restriction à celles-ci soit justifiée par la loi, motivée par les justifications précises, valides et conformes aux engagements internationaux en matière des droits humains ». Dans cette lettre, en réaction « au refus tardif des services de la direction de la réglementation et des affaires générales de la wilaya d’Alger », HRW indique que « chaque restriction doit être strictement justifiée par les exigences de la situation en question ».

    Mme Leah Whitson souligne en outre que « le choix de la wilaya d’Alger de ne répondre qu’au dernier moment à la demande d’autorisation déposée par la LADDH et de ne pas autoriser la tenue du congrès à Zéralda en ne donnant aucune justification est arbitraire » puisque, dit-elle, « la Constitution algérienne prévoit à l’article 41 que les libertés d’expression, d’association et de réunion sont garanties au citoyen ». Et de préciser : « Le droit international garantit également le droit de réunion. » Le pacte international relatif aux droits civils et politiques dont l’Algérie est signataire, dispose, à l’article 21, que « le droit de réunion pacifique est reconnu.

    L’exercice de ce droit ne peut faire l’objet que des seules restrictions imposées conformément à la loi et qui sont nécessaires dans une société démocratique, dans l’intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l’ordre public ou pour protéger la santé ou la moralité publiques ou les droits et les libertés d’autrui ». HRW indique en outre que le refus qui s’est abattu sur la réunion de la LADDH a eu pour effet qu’aucun huissier n’ait accepté de rédiger le procès-verbal du congrès qui s’est tenu dans des conditions difficiles.


    Par Nadjia Bouaricha

  • "Député RCD, fils du colonel Amirouche : "Amirouche a été donné aux Français par Boussouf et Boumediène

    "Amirouche a été donné aux Français par Boussouf et Boumediène" Noureddine Aït Hamouda. "Député RCD, fils du colonel Amirouche : "Amirouche a été donné aux Français par Boussouf et Boumediène A l’occasion de la prochaine sortie du livre qui fait polémique de Saïd Sadi sur le colonel Amirouche, son fils, Noureddine Aït Hamouda, député RCD, se confie à El Watan Week-end. Pour lui, le colonel Amirouche a été donné par le MALG à l’armée française. - Une vie, deux morts, un testament, c’est le livre qui va paraître ces jours-ci et il fait déjà polémique. L’auteur, Saïd Sadi, le patron du RCD, retrace la vie de votre père, le défunt colonel Amirouche, tombé sous les balles françaises le 28 mars 1959. D’abord, avez-vous participé à l’écriture de cette biographie ? Non, l’écriture est l’œuvre exclusive de Saïd Sadi. Cela fait quarante ans que je connais Saïd Sadi et cela fait quarante ans que l’on parle de Amirouche. Ce livre a cogité dans sa tête au minimum 30 ans. Je l’ai aidé dans la mesure où je connais de nombreux détails sur Amirouche, j’ai pu avoir accès à certains documents, lui faire rencontrer des maquisards qui connaissaient bien mon père. Voilà ma contribution, c’est tout. - Qu’apprend-on de nouveau dans ce livre sur le colonel Amirouche ? Il ne faut pas se leurrer : il y a une quinzaine d’années, le pouvoir censurait le nom de Amirouche. Lors de la sortie du film L’Opium et le bâton, en 1971, Boumediène en personne est intervenu pour enlever le nom de Amirouche du scénario. Dans ce livre, Sadi retrace toute la vie de Amirouche, tout son combat est relaté (à Oued Fodda, à Oran, Relizane, à Paris, à la Wilaya III, à Tunis, etc.). Ce livre démontre et prouve une thèse fondamentale : Amirouche a été abattu lors d’une embuscade tendue par l’armée française, mais il a été donné, vendu aux Français par le MALG (ministère de l’Armement et des liaisons générales), c’est-à-dire par Boussouf et Boumediène en personne. - Ces affirmations sont graves. Avez-vous des preuves de ce que vous énoncez ? Oui, je l’affirme haut et fort ! L’équipe du MALG préparait l’après-Indépendance. Une dépêche de l’AFP du 30 mars 1959 annonce que « le colonel Amirouche a été éliminé par une grenade, reste maintenant à tuer la légende ». La France l’a abattu, puis a caché son corps pour qu’il ne soit pas une légende. Le corps a été rendu aux Algériens en 1964, déterré d’une caserne près de Bou Saâda. Ensuite, le corps a été caché une seconde fois par Boumediène, cette fois au siège de l’état-major de la Gendarmerie nationale. C’est la même méthode que les Français : un système de vases communicants entre l’armée française et l’armée algérienne. - Boumediène, c’est quand même un mythe de l’Algérie indépendante, un personnage aimé de beaucoup de nos compatriotes. Pour vous, il se réduit à un vulgaire assassin... Vous savez, et vous l’apprendrez dans le livre, Boumediène a fait pire que cela. Amirouche devait être tué en 1957 (soit deux ans avant sa mort) au Maroc. Nous avons des preuves. Au moment où à l’intérieur du pays d’authentiques militants se battaient pour l’indépendance, ceux qui étaient planqués, particulièrement au Maroc, avaient pour objectif la prise du pouvoir après l’indépendance. Il voulait donc éliminer tous les gens qui, après l’indépendance, pouvaient leur poser problème. C’est comme cela que Abane Ramdane a été éliminé, c’est comme cela que Amirouche devait être éliminé. A la dernière minute, il avait décidé de ne pas aller au Maroc, il échappait ainsi à la mort, pour deux ans seulement. Boumediène a fait pire, il a tué les fameux colonels de la Wilaya I avec l’aide de Bencherif ! - Pourquoi Boumediène aurait-il voulu cacher le corps de votre père et celui du héros des Aurès Si El Haouès ? Un des survivants de cette histoire, c’est le colonel Bencherif, patron de la Gendarmerie nationale à l’époque et responsable de la mise au secret du corps de mon père à l’état-major de la gendarmerie de 1964 à 1982. Je constate qu’aucun journaliste ne lui a demandé pourquoi il avait fait cela, personne ne l’a inquiété, ni la justice ni personne. J’ai moi-même rencontré le colonel Benechrif, je lui ai demandé : « Pourquoi avez-vous fait cela à Amirouche ? » Il m’a répondu : « Je n’en sais rien, Boumediène m’a ramené les corps, il m’a demandé de les cacher, je les ai cachés. » J’ai rétorqué : « Mais alors, pourquoi après la mort de Boumediène, tu n’as pas parlé ? » « Le moment n’était pas encore arrivé... », m’a-t-il répondu. - Finalement, ne serait-ce pas le procès de Boumediène que l’on fait dans ce livre ? Non, ce livre n’a pas été fait pour régler des comptes. Il a été écrit pour rétablir une vérité historique que tout le monde a tenté de nier. Pourquoi n’aurait-on pas le droit de critiquer ce qu’a fait Boumediène ? Je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de parler de l’armée. C’est une institution de la République. Il faut parler de Boumediène, mythe ou pas ! Pourquoi dans ce pays il y a des niches qu’on ne doit pas voir ? C’est insupportable à la fin ! Pourquoi Boumediène avait le droit de vie ou de mort sur les gens et moi pas la possibilité d’apporter ma critique ? Nous avons le droit de nous poser cette question : « Le bilan de Boumediène est-il positif ? Ou globalement négatif ? » - Et votre bilan, est-il positif ou négatif ? Depuis 1962, à ce jour où je vous parle, le bilan est globalement plus que négatif : il est catastrophique ! Jamais l’Etat algérien n’a été aussi riche qu’aujourd’hui avec un pétrole avoisinant les 85 dollars. Mais jamais les Algériens n’ont été aussi pauvres que maintenant. Nos amis marocains et tunisiens sont en train de construire leur pays avec un développement largement plus important que le nôtre. - Les autorités algériennes préparent la riposte à ce livre sulfureux, des témoignages contredisant votre thèse et celle de Saïd Sadi. A l’heure où je vous parle, êtes-vous sûr de vos accusations ? Vous savez, Khalida Toumi, une ancienne de notre formation politique devenue ministre de la Culture, a dit récemment : « Tant que je serai ministre, ce livre ne paraîtra jamais. » J’ai dû faire des pieds et des mains en haut lieu pour obtenir le numéro d’ISBN permettant sa publication. Et nous l’avons obtenu ! C’est déjà une victoire. Reste une interrogation sur mon père. Je peux essayer de comprendre qu’en temps de guerre, il y avait ce genre de liquidation d’hommes qui pouvaient faire de l’ombre, même si je ne les approuve pas. Des luttes intestines pour prendre le pouvoir existaient. Mais ce que je ne comprends pas — et c’est un mystère jusqu’à aujourd’hui pour moi — c’est qu’on cache le corps de mon père pour effacer une légende. Même mort, Amirouche leur faisait peur ! Bio express : - Noureddine Aït Hamouda est né le 15 juillet 1949 à Tassaft Ouguemoun, daïra d’Ath Yenni, Tizi Ouzou. Issu d’une famille modeste, son père est militant du mouvement national à l’ouest du pays puis en France dans les années 1950. Sa mère l’emmène chez ses grands-parents à Oued Fodda (Chlef). A 27 ans, sa mère décède. Trois ans plus tard, son père, le colonel Amirouche, figure historique de la Révolution, est tué dans une embuscade tendue par l’armée française le 28 mars 1959. Elevé par ses grands-parents maternels, le jeune Noureddine rencontre Saïd Sadi en 1978. Il s’engage dans le Mouvement culturel berbère (MCB) et fait face aux arrestations policières pour ses engagements politiques. Viennent les années de prison : 12 ans de prison entre Tizi Ouzou, Berrouaghia, Médéa et Blida. Membre fondateur du RCD en février 1989, il est député de cette formation politique et, malgré la censure de l’ENTV, il ne cesse de perturber les séances publiques de l’APN. Par Ahmed Tazir

  • c'est lui le guignole et gadjet ils connait rien en materiel

     

    Salon de l’équipement médical. Barkat : « Nous n’accepterons plus les gadgets »

    Le Salon international de l’équipement hospitalier et médical (Siehm 2010) a ouvert ses portes hier à la Safex, en présence de Saïd Barkat, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.


    Cette édition 2010, organisée conjointement entre ComEvent et la Safex, destinée aux professionnels, se poursuivra jusqu’au 10 avril. Elle verra la participation de pas moins de 50 exposants entre importateurs et représentants officiels de grandes marques mondiales (plus de 200 marques), mais aussi de producteurs locaux. Pour ces derniers cités, le pourcentage ne dépasse pas les 5%, selon Islam Negouche, directeur du salon, et sont concentrés uniquement dans la fabrication de mobilier (literie, chaises roulantes, etc.) pour les hôpitaux et les structures sanitaires. Par ailleurs, le ministre du secteur, qui a fait une tournée dans différents stands, a insisté sur la qualité des équipements ainsi que sur la durée de la garantie. « Nous encourageons de pareilles manifestations qui sont de qualité supérieure. C’est à partir de ce salon que nous pouvons avoir une idée sur les nouvelles technologies dans le domaine de l’équipement médical. » M. Barkat insistera sur la qualité des équipements, mais aussi sur la formation, la disponibilité de la pièce de rechange ainsi que la durée de garantie.

    Celle-ci devra passer à trois ans avec obligation de fourniture de pièces de rechange et de formation pour le corps médical et paramédical. « Nous avons 3000 projets et ce jusqu’à 2014. Nous sommes ouverts aux partenariats de longue durée, mais nous n’allons pas jouer avec la qualité et la fiabilité. Nous n’accepterons plus les gadgets, mais exigerons des équipements de qualité de renommée », dira le ministre. Parmi les exposants, on notera la présence des représentants de Belimed, une entreprise germano-suisse spécialisée dans les systèmes de stérilisation pour les cliniques et les hôpitaux. Un laveur désinfecteur et un autoclave sont exposés. « Nous sommes en train de nous implanter sur le marché, mais nous assurons notre clientèle que nos produits sont très fiables et nous pouvons même garantir trois années de SAV et pièces de rechange, comme exigé par le ministre », affirmera M. Nouar. Idem pour 2A2 Medicalys, entreprise spécialisée dans les équipements de rééducation importés depuis la France, d’Italie et d’autres pays d’Europe. Notons enfin que Peugeot Algérie est présent avec un Boxer ambulance, transport de malades. La marque du Lion, nous dit-on, vient « d’arracher » un important contrat de 300 ambulances auprès du ministère de la Santé. Des works show seront organisés par les exposants afin de permettre aux visiteurs professionnels de découvrir et de manipuler les équipements en séances de démonstration en live.


    Par Nadir Kerri

  • tjr la hogra tjr le pouvoir,Remous au sein du syndicat national d’Air Algérie : Menace d’une grève générale

     


    Remous au sein du syndicat national d'Air Algérie : Menace d'une grève générale

    Remous au sein du syndicat national d’Air Algérie : Menace d’une grève générale

    Le syndicat national d’Air Algérie menace d’organiser une journée de protestation à l’échelle nationale, si au sommet de la centrale syndicale on persiste à tourner le dos aux choix de la base.


    La revendication est claire. « Nous refusons le diktat. Nous voulons la renationalisation de l’UGTA », c’est là le message que voulait transmettre hier les représentants des 23 sections syndicales ayant fait le déplacement à la maison du peuple pour demander l’arbitrage des dirigeants de la centrale. Le syndicat demande la signature du procès-verbal de l’installation du conseil du syndicat. Instance permettant à l’organisation syndicale d’activer. Où réside donc le problème ? En date du 18 février dernier, une conférence de renouvellement du conseil syndical de l’entreprise s’est tenue à Alger sous l’égide de la fédération des transports et des membres de la centrale syndicale. Les travaux se sont déroulés normalement jusqu’au moment de l’élection des membres du conseil ainsi que ceux du bureau.

    Le secrétaire général de l’union locale de Dar El Beïda s’était levé à cet instant pour contester les travaux de la conférence et a demandé en outre à l’assistance de quitter la salle sous prétexte que la réunion est contraire au règlement intérieur et au statut de l’UGTA. Néanmoins, seuls les représentants de cinq sections syndicales (pilotes, techniques, fret, direction de la promotion des œuvres sociales, et la direction de l’information) ont obéi aux ordres du SG. Les travaux de la conférence se sont toutefois poursuivis et ont été couronnés par l’élection à l’unanimité de Toufik Khoudja à la tête de la nouvelle section. Mais le problème réside dans le fait que le secrétaire national à l’organique, personne habilitée à signer le PV d’installation, refuse de le faire pour des raisons que les membres fraîchement élus ignorent.

    « Nous avons organisé une conférence dans la légalité et en respectant le règlement de l’UGTA. J’ai été élu démocratiquement. La minorité qui revendique la réorganisation de la conférence veut casser le syndicat nouvellement élu et qui n’obéit à personne. Nous fonctionnons de manière autonome et nous n’acceptons le diktat de personne », a lâché Toufik Khoudja. Hier, une délégation s’est constituée afin d’exposer la situation en vue d’un éventuel arbitrage, auprès du secrétaire national chargé à l’organigramme. Mais malheureusement, ce dernier a refusé de recevoir les contestataires.

    « On n’est pas venus à l’UGTA pour informer les responsables de notre problème. Nous sommes venus, chez nous, pour voir nos parents, mais ces derniers ont refusé de nous recevoir. La base a élu M. Khoudja. Ce choix doit être respecté par la minorité », a lancé un membre du syndicat. Ce dernier a invité néanmoins les dissidents à rejoindre les rangs du syndicat, d’autant plus que leur place demeure vide. Dans les coulisses de la centrale, certains syndicalistes sont convaincus que Djenouhat, membre influent à l’UGTA, est à l’origine de ce conflit. « Djenouhat veut placer ces hommes à la tête du syndicat d’Air Algérie. Chose que conteste la majorité des adhérents qui ont mis leur confiance en la personne de Khoudja, un syndicaliste chevronné qui plaide la cause des travailleurs », a soutenu un syndicaliste.

    D’aucuns estiment qu’à l’intérieur de la centrale il y a une composante dirigeante qui essaye de contrôler les structures horizontales et verticales de l’UGTA. Ces mêmes personnes, se trouvant au sommet, ont leurs propres troupes qu’ils essayent de placer dans des postes clés. « Le problème qui se pose chez nous peut être un problème de forme qui ne devrait pas primer sur le fond. Le fond de la question est que la base a choisi et ceci implique que les hommes de Djenouhat doivent rentrer dans les rangs et respecter le choix de la base », ont pesté les syndicalistes sympathisant avec leurs collègues d’Air Algérie. Ces derniers s’insurgent contre le comportement de l’union locale de Dar El Beïda et celle d’Alger qui ont bafoué le règlement de l’UGTA.

    « Les SG de ces unions locales ont suspendu des travailleurs alors qu’ils n’ont pas le droit. Le syndicat de l’entreprise dépend de la fédération des transports. Ce qu’ils ont fait est illégal et personne n’a bougé le petit doigt », a déploré un syndicaliste qui pense que Djenouhat a perdu une bataille et de ce fait il devrait s’éclipser.


    Par Nabila Amir

  • si c'est pas une dictature c'est quoi ?mister OBAMA

    imagesbarak.jpegDroits de l’Homme : La LADH privée du congrès de la FIDH

    La Ligue algérienne des droits de l’homme (LADH) ne sera pas représentée au congrès qui se tient du 6 au 10 avril 2010 à Erevan, en Arménie, à l’initiative de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH). Et pour cause : son président, maître Boudjemâa Ghechir, n’a pu obtenir un visa d’entrée en terre européenne.


    La FIDH et la LADH ont pourtant saisi à quatre reprises le consul général de France à Annaba par voie de courrier, afin de solliciter son soutien pour l’octroi d’un visa de transit ou d’un visa Schengen pour Me Ghechir, obligé de transiter par Paris pour se rendre en Arménie, peut-on lire dans le communiqué établi hier par la LADH. L’organisation algérienne, membre de la FIDH, n’a cependant reçu aucune réponse des services consulaires.

    Cette position sans précédent de la part de la chancellerie française à l’égard d’une personnalité connue pour son combat pour la défense des droits de l’homme en Algérie amène la Ligue à réagir fermement. A ce sujet, on peut lire encore dans le communiqué : « Face à l’indifférence affichée, la LADH condamne et dénonce cette attitude contraire à toutes règles d’éthique et de déontologie et contraire à l’importance que l’Union européenne et ses pays membres accordent dans le cadre du dialogue et de la coopération avec les défenseurs des droits de l’homme, et plus particulièrement la priorité que la présidence espagnole de l’Union européenne souhaite accorder à la promotion des activités des défenseurs des droits de l’homme. »

    A travers les efforts de l’Espagne et en collaboration avec la délégation européenne, l’UE compte en effet tenir prochainement une réunion à Alger entre diplomates des pays de l’UE et défenseurs des droits de l’homme. Ces efforts visent aussi la désignation d’un point focal, « liaison officer », qui peut être utilisé comme connexion permanente entre les défenseurs des droits de l’homme et les ambassades de l’Union à Alger.



    Par Nouri Nesrouch

  • Complaisance et irrégularités dans l’affectation de logements on sait à qui sont destines' a la nomenclatura pas aux necessiteux

     

     


    L’IGF a relevé de nombreuses anomalies dans la procédure de demande et d’attribution de logements dans la wilaya d’Alger.


    Ainsi, il est précisé par exemple que certains postulants retenus dans la liste des bénéficiaires n’avaient même pas déposé de dossier et que beaucoup d’autres l’avaient remis juste avant la date de la réunion de la commission de wilaya ayant validé les listes. L’enquête de l’IGF a relevé que les procès-verbaux de la commission ne comportent pas les signatures de tous les membres, ce qui constitue une violation de la procédure. Elle fait ainsi ressortir 868 demandes déposées après la date limite de dépôt et 467 noms de bénéficiaires ne figurant pas sur la liste des présélectionnés. Il est précisé que 11 bénéficiaires ont obtenu une note inférieure ou égale à 40 points, alors que la liste validée par la commission est constituée de 11 760 postulants ayant tous une note supérieure ou égale à 80.

    Parmi les bénéficiaires retenus en dehors de la liste présélectionnée, a noté l’IGF, figurent les personnels du Fonds, du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, de la présidence de la République et six cas, tous enfants de membres du conseil d’administration du FNPOS. L’IGF a relevé par ailleurs que le Fonds a lancé une opération d’acquisition de 200 logements à Saïda, annulée mais dont les fonds n’ont pas été restitués. Pour ce qui est de la gestion des ressources humaines, l’enquête a fait ressortir une « forte mobilité du personnel notamment pour les postes d’encadrement, précisant que le nombre des démissions entre 2005 et 2008 a atteint 59, avec un nombre de 42 entre 2007 et 2008 ».

    Il est signalé que plusieurs cadres ont subi des sanctions de différentes formes pour avoir refusé de signer des procès-verbaux entachés d’irrégularités, notant par ailleurs que six logements de fonction sont occupés par d’anciens cadres du Fonds contre lesquels des actions en justice ont été entamées et d’autres par des membres du conseil d’administration, des membres de l’UGTA, le directeur de l’Anem et un député.


    Par Salima Tlemçani

  • Pénurie de vaccins : L’explication ambiguë du ministre menteur invétère

    Interrogé sur la pénurie de vaccins pédiatriques tels que le HbV utilisé contre l’hépatite B, en marge des travaux de la journée d’étude organisée à l’INSP, le ministre de la Santé, Saïd Barkat a catégoriquement démenti l’existence d’une pénurie.

     

    Mais il donne par contre une explication qui ne tient pas la route comme « le vaccin est rapidement périssable, il est utilisé en petites quantités en vue de répondre à la demande et de prolonger la durée de sa validité », a-t-il déclaré. Concernant la grève des médecins, il a affirmé que le ministère reprendra le dialogue avec le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP). Il a signalé que ces deux syndicats ont été invités à « revenir à l’option du dialogue et trouver des solutions aux revendications en suspens ». Il a rappelé que la justice avait décidé de l’illégalité de la grève lancée par ces deux syndicats.

     

    Par D. K.

  • Enquête de L’inspection générale des finances (IGF) : Les œuvres sociales de l’UGTA dans le collimateur si trouve rien c'est qu'ils sont corrupus

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    Enquête de L'inspection générale des finances (IGF) : Les œuvres sociales de l'UGTA dans le collimateur

    Enquête de L’inspection générale des finances (IGF) : Les œuvres sociales de l’UGTA dans le collimateur

    Irrégularités, dépassements dans la passation des marchés, dans la gestion des ressources humaines et dans l’attribution de logements par le Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS). Des conclusions parmi d’autres, auxquelles est arrivée l’Inspection générale des finances (IGF) après son enquête sur les malversations dans la réalisation des logements sociaux et leur affectation douteuse. Plus d’une cinquantaine de pages, le rapport en question fait état de nombreux griefs dans la gestion du Fonds et ce, depuis 2006, une « année caractérisée par plusieurs irrégularités et dépassements ».


    D’abord dans la gestion de la ressource humaine, laquelle a connu une « forte mobilité (…) du fait de l’abus de pouvoir exercé » par les dirigeants. Il est reproché à ces derniers « d’avoir transgressé » la procédure légale de sélection dans les affectations de logements, en faisant « bénéficier » des personnes n’y ouvrant pas droit. Le rapport fait état de « retards considérables » en matière de distribution de logements « réceptionnés depuis plusieurs années », induisant « des surcoûts » générés par les travaux de réhabilitation des sites et leur gardiennage. Des « transgressions caractérisées des procédures en vigueur et un favoritisme au profit de certaines entreprises, particulièrement L’ETB Benkadour et l’EPB Mezouani » ont été également constatées.

    En fait, il ne s’agit là que de la conclusion générale du rapport remis au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, initiateur de l’enquête. Les détails de cette conclusion sont éloquents, notamment en ce qui concerne les marchés octroyés aux deux entreprises privées. L’IGF a commencé par passer au peigne fin les 15 marchés attribués à Benkadour Lazreg. Le premier concerne la réalisation du « reste à réaliser » d’un lot de menuiserie (bois) de 50 logements de type locatif socio-participatif (LSP) à Djediouia, wilaya de Relizane, pour un montant de 4 208 727 DA. « La direction régionale, à travers la commission des offres, a anormalement écarté l’entreprise Mazari Adda, dont l’offre est la moins disante, et exigé le lancement d’un appel d’offres. Suite à cette annulation, la direction a procédé au lancement d’une consultation au lieu d’un appel, en dépit de l’avis contraire de la commission d’évaluation et décidé d’attribuer le marché à l’ETB Benkadour. Une décision prise sur instruction du directeur général, consistant à déclarer infructueuse la première consultation et une autre, restreinte par site, pour ne pas aboutir à un marché. »

    Le deuxième marché concerne la réalisation d’un poste transformateur (génie civil) pour le même projet de Djedioua. L’IGF a relevé plusieurs irrégularités, tout comme pour le marché de réhabilitation (pose de peinture) de 70 logements à Relizane. L’IGF a constaté que le paiement de cette prestation a été effectué sans que les réserves sur les quantités de peinture (supérieures à celles figurant sur les marchés initiaux), dépassant de loin celles utilisées dans le cadre de cinq marchés similaires, ne soient levées. Elle a également relevé que les travaux relatifs à la pose et à la fourniture de verre simple, hublots, lampes et robinets, entrant dans le cadre de l’avenant de clôture, sont indûment supportés par le FNPOS et que des travaux supplémentaires entrepris hors convention ont été exécutés et réceptionnés avant même que les prix unitaires ne soient arrêtés.

    L’autre marché concerne la réalisation de VRD de ce même site, attribué à la même entreprise et qui a accusé un grand retard sans qu’aucune mise en demeure ne lui ait été notifiée. Pour ce qui est de la convention pour la réhabilitation de 150 logements à Akid Othmane, à Oran, les travaux ont été attribués directement à l’entreprise privée sur la base d’une lettre de commande, sans passer par un avis d’appel d’offres ou consultation sous prétexte de l’urgence en raison d’une visite du Président – qui n’a jamais eu lieu... Des travaux qui font paraître une surestimation des quantités de peinture. Le marché de réhabilitation de 60 logements à Sidi Ben Adda (Aïn Témouchent) est marqué par une quantité supérieure à celles des marchés initiaux, dépassant la somme de un million de dinars.

    L’exécution des travaux restant à réaliser des 40 logements LSP à Sig (Mascara) a été attribuée à l’unique soumissionnaire, la société Benkadour, dont le pli n’a pas été retrouvé par les inspecteurs de l’IGF à la direction régionale d’Oran. L’IGF a aussi cité le marché de réalisation de 100 logements LSP à Saïda, pour un montant de 186 965 068 DA, attribué à Benkadour, au « détriment » de l’ETB Barka, « injustement » écarté. Pour ce qui est des travaux de ravalement des façades et de la réfection (intérieur et extérieur) de 100 logements à Mostaganem, en prévision de la visite du Président, ce marché a été attribué « directement » à Benkadour par lettre de demande avec « des prix négociés onze jours après la réception des travaux », alors que dans le marché de réhabilitation de 60 logements à Mascara, la même entreprise a bénéficié, dans le cadre d’un avenant de clôture, de l’attribution des travaux de nettoyage et de pose de l’appareillage sanitaire pour un montant représentant 47% du marché, ce qui a engendré un surcoût de 54% par rapport à la somme arrêtée et un retard de 35 jours sans qu’il y ait de pénalités.

    D’autres anomalies sont relevées par l’IGF dans le marché des travaux de VRD de 264 logements à Kharrouba, à Mostaganem. Selon le rapport, la commission d’évaluation des offres n’a pas pris en considération, dans son classement, le rapport d’analyse des offres du bureau d’études selon lequel les trois soumissionnaires ont obtenu 60 points, en retenant uniquement l’offre de Benkadour, précisant que 9 ordres de service et de reprise des travaux ont été établis afin d’éviter à l’entreprise en question des pénalités de retard de 217 jours. Les mêmes irrégularités sont relevées par l’IGF en examinant le marché de réhabilitation de 98 logements à Saïda. Les travaux ont été attribués à l’ETB Benkadour avant même le lancement de la consultation, alors que le montant de l’avenant représente 104% du montant de la convention. Le rapport a souligné que les travaux supplémentaires ont été engagés avant même la signature de l’avenant.

    Des irrégularités similaires ont été constatées dans les procédures d’octroi de huit marchés à l’entreprise privée Mezouani, citant par exemple des montants d’avenant qui dépassent de 70% ceux des marchés pour ce qui est de 40 logements à Aïn Oussera et de 94% pour des cités de 34 et 36 logements à Djelfa.


    Par Salima Tlemçani

  • El Watan « Gazetta non grata » chez Tayeb Belaïz ministre de la justice corrumpue

     

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    L’exclusion, une marque de fabrique, un label estampillé « Belaïz ». La presse nationale était (presque) au complet ; des médias étrangers dont des chaînes TV et agences de presse, tous étaient conviés hier à « couvrir » la visite du ministre américain de la Justice, Eric Holder, et ont assisté à la signature du Traité mutuel d’entraide judiciaire. El Watan était le grand absent ! Les services du ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, n’ont pas jugé utile d’inviter le quotidien national. Fâcheuse omission ou acte prémédité ? « Vous (El Watan) n’êtes pas invités ! », s’est contenté de répondre le préposé au guichet du ministère de la Justice. El Watan se serait-il rendu coupable d’un quelconque crime de lèse-majesté ? Assurément oui si on en juge la réaction épidermique, disproportionnée, du garde des Sceaux. Les articles d’El Watan traitant de la corruption – des articles qui, faut-il le préciser, sont l’œuvre de journalistes et non de greffiers – y sont-ils pour quelque chose ? Tout porte à le croire.

     

    Par Az. M.

  • Passeport et carte d’identité biométriques : Stupeur et consternation des citoyens


    Passeport et carte d'identité biométriques : Stupeur et consternation des citoyens


    La nécessité de fournir le nom de ses anciens camarades de classes primaires ainsi que leurs coordonnées répond-elle à un souci de « sécurité » ?


    Ce n’est rien de moins que du flicage en bonne et due forme ! A quoi peut bien leur servir de savoir avec qui j’ai effectué mes classes ou mon service militaire ! », s’indigne un retraité devant l’enceinte de la daïra de Hussein Dey, l’une des quinze daïras pilotes sélectionnées afin de débuter la délivrance des « papiers » biométriques. D’ailleurs, la confusion la plus totale régnait, hier, parmi les citoyens agglutinés autour de l’entrée de la structure. Et pour cause : ils découvrent les imprimés à renseigner et la liste de documents à fournir afin de se faire établir une carte nationale ou un passeport biométriques. Le contenu du dossier à remettre aura assurément provoqué la stupeur et la consternation, voire même l’ire de nombre d’Algériens. Les treize pages de formulaire à remplir, obligatoirement dans les deux langues, arabe et française, exigent du demandeur une foultitude de renseignements, certains « classiques », d’autres pour le moins inattendus. Et ce, en sus de douze différentes pièces qui constituent le dossier à déposer et sans compter la présence exigée d’un répondant. « A mon âge, je suis obligé de me faire accompagner d’un voisin ou d’un ami, afin qu’il témoigne que je suis bien moi ! Ce qui veut dire que nous sommes d’éternels mineurs et que nous avons besoin, Ad vitam æternam, d’un tuteur », s’énerve le sexagénaire. « Ce n’est pas une question de tutorat ou autre, rétorque la chef de projet de la daïra, cela est lié à la sécurité et la sécurisation de la banque de données des identités. » En présentant une tierce personne chargée d’attester de la conformité de l’identité du demandeur, « cela évite toute usurpation », justifie-t-elle. « Avec l’ancien système, rien n’empêche quelqu’un de subtiliser les actes de naissance et autres papiers d’une quelconque personne et de se faire établir une carte nationale au nom de celle-ci, avec sa propre photo », explique la responsable. La nécessité de fournir le nom de ses anciens camarades de classes primaires ainsi que leurs coordonnées répond-elle au même souci de « sécurité » ? Au bout d’un temps de réflexion, la chef de projet répond : « Mais non, ce type de renseignement est facultatif. Il est évident que nous n’allons pas demander à une personne âgée de 80 ans de donner ces détails. » En ce qui concerne les plus jeunes, que l’on ne saurait soupçonner de « perte de mémoire », la responsable avoue ne pas savoir avec exactitude l’obligation ou non de satisfaire à cette requête.

    Les citoyens dans l’ignorance

    « Il est vrai que cela peut faire peur, mais nous nous y habituerons. D’ailleurs, pour les seules journées de dimanche et lundi, ce sont près de 319 retraits de formulaire qui ont été effectués et 9 demandeurs ont d’ores et déjà pris rendez-vous afin de déposer leur dossier », assure la responsable qui ajoute avec un sourire confiant : « Toutes les structures ont bien été préparées et les citoyens ont bien été informés. » Toutefois, il semblerait que les campagnes d’information quant à l’introduction de ces nouvelles pièces d’identité n’aient pas porté leurs fruits tant peu nombreux sont ceux à en avoir entendu parler et encore moins à en connaître les détails. « Je suis venu hier afin de renouveler ma carte nationale. On m’a dit qu’il manquait à mon dossier une déclaration de perte. Je suis revenu avec ce document et quelle fut ma surprise de m’entendre dire "non, aujourd’hui, il y a une nouvelle loi, vous devez ramener tous ces documents et remplir ce formulaire" », raconte, exaspéré, un jeune homme. « Comme si les complications ne manquaient pas ! », peste un trentenaire venu renouveler son passeport. « Se faire établir un quelconque document est un véritable calvaire qui nécessite la mobilisation du concerné pour toute une journée, parfois plus. Dorénavant, nous serons dans l’obligation de courir d’une administration à une autre durant une semaine », présage, pessimiste, le fonctionnaire. Et cette approximation, qui pourrait paraître exagérée, n’est pas très loin de la vérité. « Afin d’établir tous les papiers et de prendre rendez-vous, cela prendra seulement quatre à cinq jours », estime la chef de projet au sein de la daïra de Hussein Dey. Pour rappel, les Algériens ont jusqu’à novembre 2015 pour se conformer à cette nouvelle exigence.


    Par Ghania Lassal

  • « Zerhouni prépare le fichage de tous les Algériens »

    Maître Ali Yahia Abdenour. Président d’honneur de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme : « Zerhouni prépare le fichage de tous les Algériens »


    Le ministère de l’Intérieur vient de lancer son « opération-pilote » portant sur l’établissement de nouveaux documents d’identité. Des documents biométriques électroniques, comportant une masse de données personnelles. M. Zerhouni prévoit aussi la mise en place d’un registre national de l’état civil ainsi que l’institution d’un numéro identifiant national unique (CINU), un matricule attribué à chacun des Algériens. Ne craignez-vous pas un fichage généralisé de tous les Algériens ?

    Absolument. Plus que le fichage – qui se fait déjà en dehors des lois – l’enjeu est le contrôle des Algériens. Je crois qu’il faut reprendre l’expression « vous êtes fichés » en ajoutant « de la naissance jusqu’à la mort ». L’objectif est clair. Il s’agit de contrôler l’Algérien de sa naissance jusqu’à sa mort. Les formulaires des documents d’identité biométriques (téléchargeables sur le site web du ministère de l’Intérieur) sont à ce titre plus qu’éloquents. Le demandeur de ce nouveau type de documents doit répondre à un large éventail de questions : qui avez-vous connu à l’école ? Avec qui vous avez passé le service militaire ?, etc. Des questions sans aucun rapport avec les données nécessaires à l’établissement d’un passeport ou d’une carte d’identité. Cela dépasse les limites. Il faut que le ministre de l’Intérieur comprenne que l’Algérie n’est pas celle des années 1980. Dans les quatre Constitutions algériennes, entre 28 et 32 articles traitent des libertés individuelles. C’est-à-dire que tout Algérien a des droits qu’il ne peut opposer à l’Etat. Je ne parle pas des pactes et conventions internationaux qui vont dans le sens de l’individualisme et de la défense de la personne humaine. Les attributs de l’identité relèvent des droits de la personne. Des droits inaliénables.

    La démarche des pouvoirs publics n’a pas été accompagnée par la mise en place – comme cela s’est fait ailleurs – d’une autorité indépendante chargée de contrôler et de vérifier la légalité du traitement des données à caractère personnel et qui doit assurer le respect des libertés et droits fondamentaux des personnes…

    Il me semble que c’est trop demander à ce régime. Un régime autoritaire, totalitaire. Le ministre de l’Intérieur n’acceptera pas qu’une structure indépendante puisse contrôler ce que fait l’administration. Personne ne peut contrôler le ministre de l’Intérieur qui s’attribue tous les droits, s’estime au-dessus des lois. Ni le Parlement ni la justice, habilités en la matière, ne peuvent le faire. Moi-même j’ai relevé, en passant, que M. Zerhouni a violé – par arrêtés – 57 fois la Constitution. Doit-on aller à la justice pour relever que la démarche du ministre est en contradiction avec la loi, la Constitution et les lois internationales – supérieures aux lois nationales ?… Je pense que c’est inutile : la justice est sous contrôle. Ce que nous, avocats, appelons « la justice debout », cela ne veut rien dire d’autre que les procureurs sont à genoux et que les juges sont à plat ventre. Mais il faut dire que le ministre de l’Intérieur procède depuis dix ans par vagues, rognant sur les libertés publiques et privées. De l’Algérien, M. Zerhouni veut faire un automate bon à appliquer les directives et la politique du Pouvoir. Si l’Algérien se situe en dehors de ce schéma, au tournant, il se fait écraser.



    Par Mohand Aziri

  • Le témoin de Bouguerra Soltani s’explique

     


    Cité lors de l’enquête par l’homme d’affaires Addou Sid Ahmed, un des prévenus dans le dossier, et qui est actuellement en détention, Ousama Soltani, fils du patron du MSP, a été entendu par le juge d’instruction en tant que témoin.


    Selon nos sources, son audition a duré plusieurs heures et s’est limitée à certains points liés à ses liens avec l’affaire. Il aurait déclaré avoir créé en 2005 avec son ami, une société de bâtiment et d’hydraulique qui n’a jamais fonctionné, et qu’en 2006, il aurait bénéficié d’une aide de l’Etat pour acheter un bateau de pêche dans le cadre du dispositif de soutien et de relance du secteur. Cette aide consiste en un montage financer qui lui a permis d’importer le navire d’Egypte pour un montant de 2,8 millions de dinars, en déposant un apport personnel de 10%, et le reste, soit 40% comme aide de l’Etat, et 50% en tant que prêt bancaire sans intérêt.

    Cependant, le témoin aurait affirmé n’avoir pas pu entamer son activité du fait que la procédure d’acquisition n’est toujours pas accomplie. Il aurait révélé que le prévenu, qui l’a cité lors de l’instruction, avait certes assisté à son mariage en 2008, mais il a nié l’avoir connu ou savoir qui l’a invité à la cérémonie. Toutefois, il aurait précisé avoir accepté son invitation un mois après à son domicile, à El Biar, où il a été reçu en compagnie de l’ancien chef de cabinet du ministre de la Pêche, Bouabdellah Larbi, qu’il aurait connu au sein du MSP, lors des campagnes électorales. Addou lui aurait proposé de « travailler » avec lui dans le domaine des travaux publics, mais Soltani aurait répondu « n’avoir pas donné de suite » à cette sollicitation.


    Par S. T.

  • Bureaux, logements, téléphones et véhicules à la charge des Chinois et des Japonais


    Selon des sources proches du dossier, Khelladi est revenu sur sa nomination à la tête de la DPN, intervenue quatre mois après l’octroi des marchés aux sociétés chinoises et japonaises.


    Selon lui, c’est le ministre des Travaux publics, avec lequel il avait travaillé lors de son passage à la tête du ministère de la Pêche en tant que directeur de la relance du secteur, qui a insisté pour qu’il assure la direction des nouveaux projets, en dépit de l’opposition des responsables de l’ANA. La nouvelle direction n’avait aucun siège, ni bureau, ni techniciens et encore moins d’agents. « Le volume important de travail et la réquisition permanente des cadres ont nécessité une demande d’un salaire à hauteur des efforts, un logement décent et des moyens de transports adéquats. Lors d’une réunion avec le secrétaire général, il a été décidé une augmentation des salaires des cadres dirigeants qui ont bénéficié également de la possibilité de leur louer des logements », explique notre source.

    Khelladi, ajoute-t-elle, avait précisé que le ministre avait jugé secondaire le problème des véhicules et logements, vu l’importance du projet. Il l’a même orienté vers les sociétés japonaises et chinoises et les bureaux d’études pour trouver une formule de prise en charge de ce volet, tel que prévu par les CCTP (les cahiers des charges techniques particulières) et les CCAP (cahiers des charges administratives particulières). « Lors de plusieurs réunions avec les représentants des Chinois et des Japonais, ces derniers ont accepté de prendre en charge la location de logements pour les cadres dirigeants et leur équipement ainsi que la mise à leur disposition de véhicules. En fait, la prise en charge des moyens de travail par les sociétés bénéficiaires des marchés n’était pas nouveau. C’était une pratique qui existait depuis longtemps », a noté notre interlocuteur. Une dizaine de cadres dirigeants ont bénéficié de contrats de location dont les loyers sont pris en charge par les sociétés japonaises et chinoises. Mieux, même le siège de la direction des nouveaux projets, situé à Dély Ibrahim, à Alger, ont été loués par le groupement chinois Citic-Crcc.

    Les bureaux affectés par l’ANA à la DPN, au niveau de la Safex, « ne répondaient pas aux normes », poussant les responsables à poser le problème de structures d’accueil lors d’une réunion interministérielle, présidée par l’ancien chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem. Le terrain de plus de 2 ha, affecté à la nouvelle direction au niveau de Mohammadia, a fini par être occupé totalement par la DG de l’ANA. « De ce fait, et après avoir informé le ministre et le secrétaire général, Khelladi a chargé trois de ses agents de chercher en urgence un immeuble susceptible d’abriter la DPN. Une villa située à Dély Ibrahim a été retenue, et c’est la Citic-Crcc qui a accepté de prendre en charge les loyers, d’un montant de 110 millions de centimes. L’équipement en climatiseurs, bureautique, informatique et mobilier de bureau a été financé volontairement et sans aucune obligation par les sociétés ayant bénéficié des marchés de l’autoroute », a indiqué notre source. A propos de la villa sise à Dély IBrahim et occupée par Khelladi, elle a expliqué qu’elle a été louée « dans les mêmes conditions » que celles concernant le siège de l’ANA. Le prévenu aurait posé le problème d’éloignement de son domicile (sis à Aïn Taya), par rapport à ses bureaux, à son ministre, Amar Ghoul, ainsi qu’au secrétaire général, Mohamed Bouchama. Les deux lui ont proposé de chercher une location. Quelque temps après, Khelladi a trouvé une villa non loin de ses bureaux, dont les loyers et l’ameublement ont été pris en charge par la Citic. Après une année, Khelladi a déménagé à Saïd Hamdine dans une autre villa, louée et équipée (partiellement) toujours par les Chinois et sur leur « insistance ».

    Le groupement japonais Kojal, et la Citic ont également financé la mise à la disposition des cadres de la DPN de Laptop et de téléphones mobiles, précisant que « deux micros-ordinateurs avaient été remis au chargé du protocole du ministre, pour les remettre à ce dernier ». En fait, la Citic a acheté les PC et Kojal offert les téléphones dotés de puces, dont certains ont été affectés aux directions régionales, à l’insu de Khelladi lequel a reconnu avoir distribué une partie à ses cadres, après avoir prix deux à trois lignes, une pour lui et deux autres pour son fils et son épouse. « Les factures des communications étaient transmises directement à Kojal qui se chargeait de les payer, parce que les contrats étaient en son nom et non en ceux des bénéficiaires », a précisé notre interlocuteur. Pour le prévenu, a révélé notre source, tous les cadres du ministère, à commencer par le secrétaire général, le chef de cabinet et l’ensemble des directeurs que ce soit au ministère et à l’Agence étaient au courant que les groupements chinois Citic-Crcc, et japonais, Kojal ainsi que les bureaux d’études prenaient en charge les frais et les équipements mis à leur disposition par ces sociétés au profit de la DPN. Mieux, est-il noté, le prévenu a précisé que « le ministre des Travaux publics, ainsi que le secrétaire général et le chef de cabinet ont rendu visite chacun de son côté, au siège de la direction des projets, loué par les Chinois et ils l’ont félicité (Khelladi) pour les efforts qu’il a consentis ».

    Pour sa part, Mohamed Bouchama, et selon ses proches, a révélé que « la question de prise en charge des cadres de la DPN a été discutée en pleine réunion du conseil d’administration qu’il présidait et qui s’est terminée par un consensus autour de la nécessité pour l’ANA de louer des logements au profit des cadres pour un montant mensuel n’excédant pas les 50 000 DA, de doter chacun d’eux d’un véhicule, d’un téléphone et de leur assurer la restauration », niant par la même occasion, ont souligné nos interlocuteurs, avoir été informé « d’une quelconque prise en charge » par les groupements chinois et japonais. Pour lui, le seul accord portait « sur les mesures d’accompagnement, du côté chinois pour la construction d’un institut de formation au profit du ministère, à Sidi Abdellah, et du côté japonais, la réalisation d’un centre de recherche dans les travaux publics, à Aïn Defla ».

     

  • Scandale des marchés de l’autoroute est-ouest : 20% pour Pierre Falcon et son lobby


    Scandale des marchés de l'autoroute est-ouest : 20% pour Pierre Falcon et son lobby


    La demande de liberté au profit de l’ex-secrétaire général du ministère des Travaux publics a été rejetée par la juge d’instruction de la 9e chambre, en charge de l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, au niveau du pôle judiciaire spécialisé, près la cour d’Alger. En détention provisoire depuis plus de cinq mois, le prévenu compte, par le biais de ses avocats, faire appel auprès de la chambre d’accusation, apprend-on de source proche du dossier. Cette demande s’est imposée après l’inculpation et la mise sous mandat de dépôt, par le même juge, de Mohamed Khelladi, ancien directeur des nouveaux projets (DNP) au niveau de l’Agence nationale des autoroutes (ANA).


    Entendu à plusieurs reprises en tant que témoin, Khelladi, faut-il le rappeler, est en quelque sorte l’homme par qui le scandale de l’autoroute a éclaté. Il avait aidé les officiers de la police judiciaire du Département de renseignement et de sécurité (DRS) à lever le voile sur les pratiques de la corruption dans le secteur des travaux publics, en particulier dans les marchés de réalisation de l’autoroute Est-Ouest. Il avait gravement mis en cause Amar Ghoul, le ministre, mais également son plus proche entourage, à savoir son secrétaire général et son chef de cabinet, Mohamed Ferache, faisant l’objet actuellement des mêmes chefs d’inculpation, mais le premier est en détention provisoire et l’autre a été placé sous contrôle judiciaire. L’implication de l’ancien colonel de la Marine nationale, dans l’enquête préliminaire menée par les officiers du DRS et dans l’instruction judiciaire (en tant que témoin) n’a pas été sans suite.

    Le ministre lui a notifié sa mise de fin de fonction suivie, moins de deux mois plus tard, d’un dépôt de plainte à son encontre par le premier responsable de l’ANA, alors qu’à ce jour, celle-ci (ANA), ne s’est pas constituée partie civile pour préserver ses intérêts. Il a été inculpé pour « association de malfaiteurs, corruption, abus d’autorité, perception d’indues gratifications », puis placé sous mandat de dépôt. Entendu dans le fond, Khelladi a réitéré ses révélations et rejeté toutes les accusations portées à son encontre. Selon des sources proches du dossier, Khelladi aurait déclaré au juge avoir lui-même découvert qu’un groupe de personnes, contrôlant les marchés de l’autoroute Est-Ouest, avait été constitué en 2005. Et c’est Bassaïd, dit Sacha, Franco-Algérien, (en fuite à l’étranger pour une autre affaire), qui avait séjourné près d’une année à Pékin (2005), qui lui a révélé avoir été remplacé par Chani Mejdoub (en détention provisoire), pour représenter les intérêts chinois en Algérie.

    A en croire notre source, Khelladi a déclaré que le groupe en question « était constitué de l’ancien ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui, ses deux neveux, dont Réda, Mejdoub Chani, et un certain Kouidri, de Chlef, représentant du ministre des Travaux Publics, des responsables du groupement chinois Citic-Crcc, tous sous la direction de Pierre Falcon, double nationalité, franco-angolaise, (ndlr, condamné en 2009 pour un trafic d’armes à destination de l’Angola), chargé des intérêts de la Citic en Afrique ». Les informations collectées par Khelladi faisaient état du fait que sur chaque situation financière payée par l’Algérie, une commission de 20 à 30% est donnée à Pierre Falcon, domicilié à Pékin, qui distribue une partie de cette manne aux membres de son réseau dont Chani Mejdoub. Le prévenu a également confirmé la visite en Algérie de Pierre Falcon, « reçu à l’époque par Mohamed Bedjaoui, en tant que ministre des Affaires étrangères, sans passer par le protocole habituel, mais aussi par Amar Ghoul ».

    Huit millions de dollars pour chaque kilomètre d’autoroute

    Ces commissions sont en fait incluses dans les prix unitaires de la soumission présentée par les Chinois. Le prévenu a en outre démenti avoir une quelconque relation avec ces contrats, du fait qu’il n’a assisté à aucune étape de ces transactions. « La seule commission à laquelle Khelladi reconnaît avoir pris part, c’est celle instituée pour comparer les réalisations de l’autoroute Est-Ouest avec celles du monde. Il s’est avéré d’ailleurs qu’un tronçon d’un kilomètre coûte à l’Algérie 8 millions de dollars au lieu d’un maximum de 6 millions de dollars dans d’autres pays. Cette somme couvre l’ensemble des équipements nécessaires alors que le montant de 8 millions de dollars ne couvre en Algérie que la réalisation. Ce qui a confirmé la pratique de corruption dans les marchés », a noté notre interlocuteur. Selon lui, Khelladi ne savait pas que parmi le groupe impliqué dans cette affaire, se trouvait un colonel des services de renseignement ou de l’armée. Il a précisé que tous les actes de paiement des situations financières étaient avalisés par l’ANA et les bureaux de contrôle technique, choisis tous par l’ANA, et la plupart de leurs experts sont du MSP ou des proches des responsables de l’agence des autoroutes. Khelladi, a souligné notre source, ne pouvait être corrompu par les sociétés chinoises et japonaises, lui qui s’est opposé à la prolongation des délais de réalisation et insistait pour instaurer des pénalités financières contre les retards.

    Entendu sur ses relations avec le groupement chinois Citic-Crcc, le prévenu, a affirmé notre source, a nié toute gratification mais a reconnu avoir envoyé sa femme et ses deux enfants à Pékin pour des soins, financés par les Chinois et sur leur insistance, après avoir remarqué le handicap d’un de ses enfants et la maladie de son épouse. Notre source a relevé que Khelladi a rejoint les siens, toujours avec une prise en charge chinoise, après avoir informé le ministre, son chef de cabinet et son secrétaire général. Il a par ailleurs expliqué à propos du paiement d’une facture relative à des travaux supplémentaires au profit de Kojal, d’un montant de plus de 2 milliards de dinars, le prévenu aurait souligné que « toute situation qu’il adopte passe obligatoirement par l’accord des bureaux de contrôle technique, du groupement chargé de la réalisation des travaux, du directeur du projet, du directeur du tronçon, en clair, la situation passe par la procédure dite ’’attachement contradictoire’’, qui limite les montants et définit la facture. Ce qui a été fait pour la facture de Kojal, avalisée par la banque, mais refusée par celle-ci parce qu’il s’est avéré qu’il s’agissait de travaux supplémentaires, ce que Khelladi aurait déclaré ignorer. Les travaux supplémentaires ne peuvent être facturés que dans le cadre des avenants ou des marchés supplémentaire ».


    Par Salima Tlemçani

  • Les praticiens de la santé publique fustigent Barkat : « Nous refusons de servir d’alibi »

    Les praticiens de la santé publique fustigent Barkat : « Nous refusons de servir d’alibi »

    Les praticiens de la santé publique ne lâchent pas prise. Regroupés autour de l’Intersyndicale de la santé, ils ont entamé, cette semaine, une série de discussions avec des organisations syndicales de différents secteurs en vue d’organiser une réunion pour arrêter en commun les actions à venir.

     

    L’Intersyndicale envisage, à travers ces tractations, de relancer le débat sur le projet de création de la confédération et surtout de s’organiser dans l’immédiat en un seul front pour la défense des droits syndicaux et la consécration du droit de grève en Algérie. Lors d’une conférence de presse animée hier, à Alger les docteurs Merabet et Yousfi, respectivement porte-parole du Syndicat autonome des praticiens de santé publique (SNPSP) et du Syndicat autonome des praticiens spécialiste de santé publique (SNPSSP), ont annoncé l’organisation d’un rassemblement prévu pour le 17 avril courant dans l’enceinte de l’hôpital Mustapha Pacha.

    Des rassemblements similaires seront programmés incessamment dans les autres villes du pays, ainsi que des sit-in en dehors des établissements hospitaliers. « Nous avons pris un peu de recul pour mieux nous organiser et préparer dans des conditions meilleures nos futures actions », ont souligné les conférenciers. Ces derniers ont fait part des décisions « hâtives » prises par le ministère de tutelle consistant en la ponction sur salaires à l’encontre des praticiens ayant pris part à la grève. « Les retraits sur salaire ont déjà commencé. Sur ce plan, Barkat n’a pas perdu son temps puisque nos collègues de Parnet ont eu droit à des ponctions sur salaire de 15 jours. Au lieu de jouer la carte de l’apaisement, le ministre envenime la situation », a lâché le Dr Yousfi. Pour M. Merabet, cet état de fait démontre que la rupture entre les syndicats et la tutelle est plus que jamais consommée. « Ce n’est pas de cette façon que l’on règle le problème du secteur de la santé et si de cette manière les pouvoirs publics veulent nous faire plier ils se trompent beaucoup », a fulminé le Dr Yousfi. Les conférenciers ont relevé en outre les contradictions du ministère qui, d’un côté opère des retenus sur salaire et d’un autre les invite à une réunion de conciliation, les 12 et 13 avril prochains.

    Le ministère appelle les partenaires à débattre du régime indemnitaire sur la base du statut particulier approuvé par les pouvoirs publics et contesté par le corps de la santé. Autres points devant être soumis au débat : la question du logement, la prime d’intéressement et le droit au repos hebdomadaire. Les syndicats, qui refusent de servir d’alibi, ont décliné cette invitation. « Nous refusons ce dialogue de façade. Lors de notre réunion avec le ministre les 17 et 18 mars dernier, nous avons exprimé notre rejet du statut adopté par les pouvoirs publics et qui a été vidé de sa substance », a rappelé le Dr Merabet, qui ne comprend pas pourquoi le ministre reconduit le même procédé. « Cela veut dire que M. Barkat n’a rien compris à nos revendications. Nous ne sommes pas des pions. Nous sommes l’élite de ce pays, qui refuse de discuter sur un régime indemnitaire qui est déjà élaboré et sur la base d’un statut que nous contestons dans le fond et la forme », a pesté le Dr Yousfi, qui pense que le ministre dit une chose et son contraire.

     

    Par Nabila Amir

  • C’est quoi ton code ?

    C’est quoi ton code ?

    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Passeports biométriques. Face à la levée de boucliers des islamistes, Zerhouni promet de couper la poire en deux.

    La poire des islamistes, j’espère !

    Je n’ai plus de place ! Pas une seule. J’allais ajouter le nom de Azzedine Mihoubi à la longue liste des ministres et des secrétaires d’Etat à la communication qui annoncent l’imminente prochaine irréversible révision du code de l’information, lorsque je me suis rendu compte que le cahier que je consacre à ce listing particulier était plein. Ni une, ni deux, ni même trois, je suis allé illico presto en acheter un neuf. Car en mon for intérieur, et même en mon for extérieur, je sais que je continuerai à noircir les pages de nouveaux cahiers avec les noms des nouveaux ministres de la com’ qui viendront les uns après les autres annoncer la révision de ce code. La tenue d’un tel cahier est utile à plus d’un titre. Elle permet, entre autres, de faire ce constat étrange. Les statistiques des ministres et secrétaires d’Etat limogés, remaniés ou carrément appelés à d’autres postes immédiatement après avoir annoncé la révision du code de l’information, sont très élevées. Il en existe ainsi qui n’ont pas tenu 72 heures après avoir évoqué le code de l’information et son chamboulement. Comme c’est bizarre ! Mais pas aussi bizarre que cette manie maniaco-dépressive de dégainer un projet de réforme du code de l’information à la simple vue d’un journaliste. Pourquoi diantre cette urgence ? Quel est cet équilibre macro et micro-économique que l’actuel code de l’information mettrait en danger de mort ? Les programmes du 3e, du 4e et des mandats présidentiels suivants (que Dieu lui prête longue vie et dote son frère Saïd d’une batterie de portable longue durée pour pouvoir répondre à tout moment à Zizou) ne peuvent-ils se concrétiser sans une révision du code de l’information ? J’en arriverais même à croire que la révision du code de l’info prime sur la gestion de nos avoirs à l’étranger, qu’elle est plus importante que la désignation d’un nouveau P-dg à la tête de Sonatrach et de la DGSN ou même plus importante que la confection d’un code de la gouvernance. Aïe ! Zut ! Là, je me rends bien compte que je viens d’écrire un gros mot. Un très gros mot ! Mais admettez, tout de même, avec moi qu’il est fort intrigant que personne, parmi les Lucky Luke si promptes à dégainer une révision du code de l’information, n’ose balbutier qu’avant un nouveau code pour les journalistes, ça serait tout de même plus logique de doter enfin nos gouvernants d’un code de bonne gestion du pays. En termes d’urgence, on peut même dire qu’entre les deux, y’a pas photo ! Photos ? Les photographes ont-ils leur code ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar, même codé, continue.
    H. L.

  • Actualités : Sit-in des praticiens de santé publique le 17 avril prochain



    Les praticiens et praticiens spécialistes de santé publique continuent d’observer des rassemblements de protestation. Un deuxième sit-in est prévu le 17 avril prochain au CHU Mustapha-Pacha, à Alger. Une manière de réitérer leur détermination à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Malgré le gel de leur grève, les praticiens continuent de manifester leur colère et d’exprimer leur refus d’un statut qui, soulignent-ils, ne les représente pas.
    Le SNPSP et le SNPSSP ont également dénoncé les pratiques du département de Barkat qui a procédé à des retenues sur les salaires des grévistes. «Si le ministre pense qu’il va nous affamer et nous faire plier par ces mesures, il se trompe largement», ont clamé les deux syndicats. Ces derniers refusent de reprendre le dialogue avec leur tutelle tant qu’elle ne leur propose pas de solutions. Ils refusent d’assister à la réunion de concertation sur le dossier du régime indemnitaire prévue pour les 12 et 13 avril prochains au ministère de la Santé. «Le ministre n’a rien compris, on s’est quittés lors de la dernière réunion sans nous mettre d’accord et il n’est pas question de revenir au dialogue s’il n’y a rien de concret», ont déclaré les conférenciers qui refusent de négocier un régime indemnitaire sur la base d’un statut particulier qu’ils rejettent en bloc. Les praticiens ont décidé de mener une série de rassemblements avant de revenir à leur mouvement de grève. «Nous avons gelé notre grève pour nous organiser et afin de mieux encadrer notre prochain arrêt de travail», ont précisé les deux organisations.
    S. A.

     

  • Actualités : EXERCICE DE L’ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE Barkat fait marche arrière

    Actualités : EXERCICE DE L’ACTIVITÉ COMPLÉMENTAIRE
    Barkat fait marche arrière


    Le ministre de la Santé a publié, en janvier dernier, une circulaire relative à l’exercice de l’activité complémentaire, l’interdisant aux chefs de service et chefs d’unité. Il vient de faire marche arrière, en publiant une autre circulaire qui autorise non seulement l’exercice de l’activité complémentaire pour ces deux catégories de responsables mais leur donne également la possibilité d’exercer dans les structures privées les jours fériés et les week-ends.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministre de la Santé a-t-il cédé aux menaces des hospitalo-universitaires ? Ces derniers avaient, en effet, retenu de recourir à la protestation si le département de Barkat ne revenait pas sur sa circulaire publiée en janvier dernier, qui interdisait l’activité complémentaire pour les chefs de service et les chefs d’unité. Il n’a donc pas fallu beaucoup de temps au ministre de la Santé pour rectifier le tir. En effet, Barkat a publié en ce sens une nouvelle circulaire, le 31 mars dernier. Ainsi, les praticiens hospitalo-universitaires et les praticiens spécialistes de santé publique, y compris ceux occupant les postes de chef de service et de chef d’unité, sont autorisés à exercer dans les structures privées. Mais pas seulement, puisque le ministre a étendu la plage de l’activité complémentaire aux week-ends et jours fériés. Une décision qu’ont dénoncée, hier, les deux syndicats des praticiens et praticiens spécialistes de santé publique. Le président du SNPSP et celui du SNPSSP estiment que «le ministre vient d’enterrer le secteur de la Santé publique avec l’aval du Premier ministre». «Ce qui vient de se passer est très grave, on va détourner tous les malades vers le secteur privé ; le ministre de la Santé vient de céder aux lobbies», a indiqué le docteur Youcefi, président du SNPSSP. Les représentants des praticiens ne comprennent pas «comment le ministre de la Santé n’a pas hésité à piétiner un décret présidentiel pour servir des lobbies et casser le secteur public, alors qu’il refuse de toucher à notre statut particulier sous prétexte qu’il est déjà signé par le Premier ministre». Les deux syndicalistes regrettent une telle décision qui, disent-ils, n’est pas dans l’intérêt du malade. Et d’ajouter que cette décision a créé plus de problèmes qu’elle n’en a résolus. De son côté, le docteur Merabet, président du SNPSP, estime que «l’on est dans la promotion et la préservation du secteur privé au détriment du secteur public». En témoigne la décision du ministre de la Santé de fermer les cliniques privées si celles-ci ne s’équipent pas d’autoclaves, souligne-t-on. Et ce au moment où, affirment les représentants des praticiens, «la majorité des établissements hospitaliers continuent de stériliser avec du popinell». «Une matière interdite partout dans le monde au regard des risques d’infection qu’encourt le malade», affirme le docteur Youcefi.
    S. A.

     

  • tahyia djzaire ya dido ma3 abdeka les deux mosque'es

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    L'ACTUALITE EN VIDEO

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    Ziaya artisan de la victoire d'Al-Ittihad face à Al-Wihda

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  • OPTIMISME a LA BAISSE

    Optimisme à la baisse

    Par : Outoudert Abrous
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    Vouloir se focaliser sur les patriotes en les désarmant en pleine tourmente pour prouver que la réconciliation a été une réussite est une fuite en avant qui n’échappe à personne.

    L’assassinat de sept patriotes et d’un militaire a été ressenti durement en Kabylie, surtout quand, au même moment, des dispositions sont prises pour procéder au désarmement de cette catégorie de citoyens qui se sont organisés pour défendre la république et leurs biens.
    Avec le retour au calme, elle a été chargée de suppléer les forces de sécurité pour la protection des ouvrages dans des régions isolées.
    Cet acte barbare, qui a coûté la vie à huit pères de famille, ouvre une brèche dans le discours de la réconciliation nationale qui prône jusqu’à comptabiliser les années de maquis dans le décompte de la retraite des terroristes !
    À Alger, capitale plus que sécurisée, des rues entières sont fermées à la circulation parce que des personnalités y ont élu domicile. À la résidence du Sahel (Club-des-Pins), il faut montrer patte blanche pour y accéder ; de hauts fonctionnaires ont toujours leur garde rapprochée. Que dire alors de ces citoyens qui assurent, à la demande de l’état, la sécurité des biens et des personnes et qu’on veut déposséder de leurs armes.
    Ce qui vient de se passer à Sidi-Aïch devrait pousser les pouvoirs publics à revoir leur optimisme à la baisse, tant qu’un seul groupe armé, un seul terroriste peut encore semer la mort. Une mort que l’on a hâte de mettre sur le compte des aléas d’une mauvaise gouvernance : celle qui a engendré la décennie noire avec le nombre de morts et de pertes matérielles.
    Vouloir se focaliser sur les patriotes en les désarmant en pleine tourmente pour prouver que la réconciliation a été une réussite est une fuite en avant qui n’échappe à personne, surtout à ceux qui vivent au quotidien les faux barrages, les rackets, les kidnappings quand ils ne sont pas froidement assassinés.
    Maintenant que l’état a assis une relative autorité, il lui appartient de faire montre d’intransigeance pour éradiquer le terrorisme, résiduel fût-il.
    Hier, les martyrs du devoir ont été enterrés dans l’intimité des leurs. Ils auraient, peut-être, voulu entendre une autorité se fendre d’un communiqué.

  • sans comment......terre

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  • pousse avec eux, taba3 maahoum

    Désolé, mais nous avons un problème technique avec les testaments !

    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Deux bonnes nouvelles pour l’équipe nationale de football. Antar Yahia est définitivement rétabli de sa blessure et…

    … Babouche est indisponible pour longtemps

    C’était dans la plupart de vos journaux hier. Un groupe de militants sahraouis a laissé un testament aux Algériens avant de reprendre le chemin des territoires occupés par le Maroc. J’avoue que je suis quelque peu embarrassé depuis que j’ai lu cette information. Le geste des sahraouis en soi est très louable. C’est même très gentil à eux d’avoir pensé à l’Algérie pour y déposer leur précieux testament. Seulement voilà, les Sahraouis doivent savoir. On ne peut pas leur cacher cela. Ça serait malhonnête de notre part de dissimuler ce détail. D’autant plus malhonnête qu’eux nous ont fait confiance en déposant ici, chez nous, leur testament, leurs dernières volontés. Et moi, personnellement, je veux rester honnête coûte que coûte. Donc, je suis bien obligé de dire aux frères sahraouis qu’il n’est pas sûr que l’Algérie soit le pays le plus indiqué pour y déposer un testament. En vérité, nous avons un problème, un très gros problème avec les testaments. Un problème ancien, antérieur au conflit au Sahara occidental. Et ce problème est strictement d’ordre technique. Nous perdons systématiquement les testaments que les gens ont l’obligeance de nous laisser. Tenez ! Prenez les chouahada. Les nôtres. Ils nous ont laissé des testaments avant de tomber au champ d’honneur. Eh bien, allez mettre la main dessus ! C’est comme si tous ces testaments s’étaient volatilisés. On sait que les martyrs de la Révolution les ont bien laissés. Mais on n’en trouve plus trace. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir remué ciel et terre, mais rien ! Même chose avec les nombreux testaments laissés par les martyrs de la seconde guerre d’Algérie, celle contre l’intégrisme et l’islamisme. Celle-là, en plus, je peux témoigner. Des testaments nous ont bien été confiés. J’en ai vu des centaines de milliers. Mais là aussi, aucune trace réelle, palpable. Bien au contraire. On dirait que tous ces testaments ont été littéralement effacés, détruits, réduits à néant. Alors, à quoi serait dû ce phénomène étrange ? A un problème d’archivage ? A l’insuffisance de la formation de nos documentalistes ? A la piètre qualité des coffres-forts dans lesquels sont entreposés les différents testaments ? A un taux d’humidité très élevé conjugué à un degré d’acidité de l’air extraordinaire et qui rongeraient rapidement et définitivement le papier sur lequel sont rédigés les testaments ? J’avoue n’avoir pas de réponse scientifiquement probante. Mais le problème est là. Entier. Nous égarons tous les testaments qu’on nous laisse en dépôt. Voilà ! Je voulais que nos frères sahraouis le sachent. Maintenant qu’ils sont au courant, je suis plus apaisé. Et je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • Actualités : DÉNONÇANT LE LICENCIEMENT ABUSIF DE LEURS COLLÈGUES L’Union nationale des personnels de la santé demande réparation

    Actualités : DÉNONÇANT LE LICENCIEMENT ABUSIF DE LEURS COLLÈGUES
    L’Union nationale des personnels de la santé demande réparation


    En guise de soutien à leurs collègues licenciés «abusivement» par le directeur du CHU d’Annaba, l’Union nationale des personnels de la santé, affiliée au Snapap, va mener différentes actions pour exiger leur réintégration. Ainsi, un sit-in devrait être tenu devant le siège de la présidence vers la fin du mois en cours.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - L’Union nationale des personnels de la santé a décidé de saisir par courrier, pour une seconde fois, le ministère de tutelle sur la situation de ces travailleurs. Un délai d’une semaine sera consenti au département de Barkat pour régler le conflit, faute de quoi, un rassemblement de protestation sera organisé le 26 avril prochain devant la présidence de la République. Le syndicat menace également d’ester en justice le directeur général du CHU de la wilaya d’Annaba pour «abus de pouvoir». Il est, selon le président de l’Union syndicale, à l’origine du licenciement de travailleurs dans le secteur de la santé. Il s’agit d’un médecin, d’un anesthésiste, d’un infirmier et d’un agent administratif. Le conférencier a expliqué que ces travailleurs ont été licenciés, il y a quatre ans, parce qu’ils activaient au sein d’une structure syndicale. M. Lassami, président du syndicat, a précisé que ce directeur refuse d’appliquer une décision de justice qui a statué en leur faveur, comme il a bafoué une instruction du SG du ministère de tutelle exigeant que ces travailleurs soient réintégrés à leurs postes de travail. M. Lassami a indiqué que la direction de la Fonction publique ainsi que les organisations nationales des droits de l’homme et le ministère de la Justice seront à leur tour saisis pour mettre fin «aux dépassements de ce directeur ». Par ailleurs, l’Union a saisi cette occasion pour remettre sur la table ses revendications. L’organisation demande, outre la question du régime indemnitaire, la promulgation du statut particulier, la révision de la loi sanitaire, la régularisation des personnels vacataires et contractuels, la révision du classement des différents corps de la santé ainsi que la révision des textes réglementaires sur la politique de santé.
    S. A.

  • Actualités : SIDI-AÏCH Vive émotion, colère et consternation à l’enterrement des sept Patriotes



    Les sept Patriotes qui ont péri dans un lâche attentat perpétré par un groupe terroriste samedi dernier au lieudit Lemtehar, sur le territoire de la commune de Tinebdar, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la daïra de Sidi-Aïch, ont été inhumés, hier, en début d’après-midi, dans leurs villages natals.
    Hamou Tahtah, âgé de 42 ans, a été enterré à Mezgoug (Tibane), les deux frères Rachid (47 ans) et Saïd Adjaout (56 ans) à Imegdassenne (Akfadou), Mustapah Hammamouche (47 ans) à Mezouara tandis que les trois autres victimes, les deux cousins Hadid Madjid (62 ans) et Abdelaziz (61 ans) ainsi que Mohamed-Lamine Djoudad (68 ans) reposent désormais en paix dans le cimetière de leur village natal à Sidi Yahia (Chemini). Plusieurs milliers de personnes sont venues leur rendre un dernier hommage des localités des deux archs des Aït Mansour et Aït Waghlis, dont sont originaires les victimes. Les autorités civiles et militaires de la wilaya étaient également présentes aux funérailles des victimes des hordes terroristes islamistes. La procession qui a accompagné les sept victimes de leur domicile jusqu’à leur dernière demeure était immense comme l’étaient la tristesse et la consternation. Dans les cimetières, trop exigus pour contenir l’imposante foule, on pouvait mesurer le respect, l’estime portés aux victimes mais aussi la douleur, la colère et l’indignation qu’a suscité au sein de la population cet abominable acte terroriste. Lors de l’oraison funèbre, un responsable militaire a salué le courage des sept martyrs tombés au champ d’honneur pour défendre leur patrie contre les hordes islamistes «comme l’ont fait leurs aînés Amirouche et Mira contre le colonialisme français », a-t-il déclaré, avant de réaffirmer «la détermination de l’Etat à poursuivre une lutte implacable pour éradiquer le terrorisme». Le chef du groupe des Patriotes de la région a, pour sa part, appelé la société civile et la population à une plus grande implication dans la lutte contre le terrorisme. Par ailleurs, l’opération de traque des auteurs du sanglant guet-apens ayant coûté la vie aux sept Patriotes qui assuraient la sécurité du personnel d’une société réalisatrice du projet d’une ligne haute tension, engagée par les forces de l’ANP aussitôt après l’attaque, s’est poursuivie encore dans la journée d’hier avec la même intensité. C’est le chef de la 5e Région militaire qui supervise les opérations de ratissage. Le même impressionnant dispositif militaire déployé après l’attentat est maintenu. Des pilonnages dans les maquis avoisinant Henied (Tifra) ont été signalés également par nos sources. Toutes les issues sont bouclées et minutieusement filtrées par les forces de l’ANP. Des informations recoupées font état de la localisation du groupe terroriste auteur de l’embuscade meurtrière de samedi. Selon les mêmes informations, les services de sécurité entendent en finir définitivement avec le groupe armé identifié qui infecte la région et menace la sécurité des citoyens.
    A. K.