Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Santé publique : Les praticiens donnent un sursis au nouveau ministre

     

    Santé publique : Les praticiens donnent un sursis au nouveau ministre

    En l’espace de dix ans, le secteur de la santé a connu plusieurs changements. C’est un record. Oui, en une décennie, sept ministres ont pris les rênes de ce département. C’est, pratiquement, le seul secteur névralgique qui a été confronté à une telle instabilité.



    L’intersyndicale des praticiens de la santé publique regroupant le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) a dressé, hier lors d’une conférence de presse animée à Alger, un tableau noir de l’état du secteur. La santé publique se trouve depuis des années dans une impasse et c’est la première fois depuis l’indépendance du pays qu’une crise aussi grave et multiforme secoue le secteur de la santé. « Depuis le 17 mars, il n’y a eu aucun contact entre les partenaires sociaux et la tutelle. De par le monde et en dehors des crises, le partenaire social est consulté systématiquement. Chez nous, on nous tourne le dos », a déclaré Dr Youcefi, porte-parole du SNPSSP. Le nouveau ministre, selon les syndicats, va hériter d’une profonde crise. « On ne peut pas occulter cette réalité : Barkat a très mal géré le secteur. Il a prouvé ses limites et sa gestion et démontré beaucoup de défaillances.

    En somme, le ministre sortant a laissé des traces indéniables », a révélé Dr Merabet qui n’a pas manqué de rappeler que lors de la désignation de Barkat à la tête du secteur, il ne les a invités à une réunion de travail qu’après une année, et ce, à l’issue d’un sit-in tenu devant le siège du ministère. « Nous espérons que le nouveau ministre ne prendra pas autant de temps pour nous convoquer à une réunion de concertation. Nous avons une plate-forme de revendications et nous souhaitons qu’elle soit prise en charge », ont lâché les syndicalistes qui sont convaincus que si le chef de l’Etat a opéré un changement à la tête de leur tutelle c’est parce que la santé publique est malade. L’ère Barkat, selon les praticiens, était « entaché de problèmes », après les pénuries de médicaments, de vaccin, il y a eu les grèves cycliques. Situation qui s’est répercutée sur la prise en charge des citoyens. « Nous ne connaissons pas M. Ould Abbès. Toutefois, nous allons lui donner un sursis. Nous allons entre temps évaluer les choses, il faut aller de l’avant et apporter des solutions pour sortir le secteur de sa léthargie et ses crises multiformes », a tonné Dr Youcefi. Les porte-parole des deux syndicats sont persuadés qu’il est important d’ouvrir un large débat sur toutes les questions et les maux qui rongent le monde de la santé. Un débat qui doit se faire avec les praticiens, les paramédicaux si l’on veut relever les défis, disent les médecins. « Dans son plan quinquennal, le président de la République a insisté sur le volet ressources humaines comme il a parlé de relever le défi de construire des hôpitaux et des centres de soins.

    Le ministère doit appliquer ses directives en s’occupant de l’élément humain, longtemps relégué au second plan », a regretté Dr Merabet, qui note que si les doléances des praticiens ne sont pas prises en charge, il se prononcera, dès la rentrée sociale, sur la démarche à suivre. L’intersyndicale s’est réunie ce week-end pour étudier les résolutions des deux conseils nationaux du SNPSP et du SNPSSP. A cet effet, cette organisation syndicale a réitéré son attachement à la plate-forme de revendications et la détermination des praticiens de la santé publique à la faire aboutir, comme elle a affiché sa disponibilité pour un dialogue sérieux et responsable, suite aux récentes déclarations de l’ex-ministre de la Santé par rapport à la révision des statuts particuliers et suite à l’installation du nouveau ministre. « Il y a quelques mois, les pouvoirs publics avaient affiché un niet catégorique quant à la révision de notre statut qui ne répond pas à nos aspirations. Aujourd’hui, ils sont revenus à de bons sentiments puisqu’ils ont annoncé la révision de notre statut, probablement dans une année », ont conclu les syndicalistes.



    Par Nabila Amir

  • Ali Yahia Abdenour. Avocat : « Le remaniement ministériel a accentué le verrouillage de la société »

     

    Ali Yahia Abdenour. Avocat : « Le remaniement ministériel a accentué le verrouillage de la société »

    - Beaucoup de choses ont été dites à propos du dernier remaniement ministériel. Certains analystes croient déceler, dans la nouvelle architecture du gouvernement, le signe d’un compromis au sommet de l’Etat. Des observateurs épiloguent sur l’affaiblissement du clan présidentiel contraint à lâcher du lest… et certains de ses puissants ministres, d’autres concluent carrément au début de la fin de l’ère Bouteflika. Pensez-vous que les lignes aient véritablement bougé ?

    Le 3e mandat de Bouteflika n’est pas qu’un 3e quinquennat. C’est le mandat de la succession par excellence. Or, cette question, lancinante, n’a pas été réglée par le dernier remaniement. Pourquoi ? Il y a lieu de s’interroger sur la désignation de Zerhouni comme vice-Premier ministre. Bouteflika n’a qu’une obsession depuis l’entame de ce mandat : réunir tous les corps de sécurité dans un seul département, sous une autorité unique, Zerhouni en l’occurrence. Est-ce qu’on sera dans cette configuration après la publication du décret présidentiel précisant les attributions du vice-Premier ministre ? On le saura bientôt. Ce qu’il faut dire aussi, c’est que le remaniement s’est opéré sous un rapport de forces largement à l’avantage du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), en défaveur du président de la République. Bouteflika était en situation d’infériorité qui ne lui permettait pas de dicter sa politique. Pour revenir au remaniement, si celui-ci avait été effectué normalement, le Président aurait d’abord préparé le décret précisant les attributions du 1er vice-Premier ministre.

    On ne nomme pas quelqu’un vice-Premier ministre pour lui préciser ensuite ses prérogatives et attributions. Prendre de cette façon, de travers sa propre politique, fixer Zerhouni vice-Premier ministre en attendant qu’il coiffe tous les services de sécurité, le DRS ne l’accepterait jamais. La disparition du DRS est une chose inconcevable. Historique, il a désigné, depuis l’indépendance, tous les présidents de la République, y compris Bouteflika. Dans ce face-à-face, c’est le Président qui trinque. Le général Toufik, tel qu’on le décrit, est un homme qui agit dans le cadre de la légalité. Tout porte à croire qu’il y aura une deuxième phase. Le changement n’aura pas lieu durant le Mondial, ni l’été, ni durant le Ramadhan. S’il doit avoir lieu, c’est à la rentrée sociale. Cependant, il ne faudrait pas enterré trop vite le Président. Bouteflika est un politique. Quand il ne peut pas affronter un adversaire, un obstacle, il le contourne. Bouteflika garde la main sur le gouvernement. Tayeb Belaïz, bien que souffrant, est maintenu à son poste de ministre de la Justice. Le ministre de la Solidarité reste également au gouvernement. Onze ministres, dont certains sont à la tête des ministères de souveraineté, lui demeurent acquis, issus pour la plupart de la même région que lui :Tlemcen.

    - Croyez-vous que les Algériens s’intéressent encore à la « cuisine interne » au régime ? Ce remaniement n’est-il pas en soi un « non-événement » ?

    Oui. C’est un « non-événement », dès lors qu’il n’opère aucune ouverture. C’est tout le contraire qui s’est produit. Un verrouillage. Un enfermement de la société dans un jeu sordide de lutte de pouvoir opposant la Présidence au DRS. Or, en Algérie, il n’y a pas que des clans qui s’affrontent. Il y a la société civile. Des partis politiques, des associations, des ONG, des Algériens qui aspirent au changement.

     

    Par Mohand Aziri

  • Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels : « L’Algérie doit lever l’état d’urgence »

    Comité onusien sur les droits économiques, sociaux et culturels : « L’Algérie doit lever l’état d’urgence » Le comité des Nations unies sur les droits économiques, sociaux et culturels a fini par rendre publiques ses observations sur l’examen de l’Algérie qui a eu lieu les 5 et 6 mai derniers à Genève. Intégrant l’examen des pays dans le cadre de l’application du Pacte international sur les droits économique, sociaux et culturels (PIDESC), le comité onusien relève « la difficulté qu’avait la délégation algérienne à répondre de manière concrète, précise et convaincante aux questions qui lui étaient posées ». Le rapport du comité observe « un manque d’effectivité du PIDESC devant les tribunaux algériens et s’inquiète du contexte général peu favorable à l’exercice plein et entier des droits fondamentaux prévus dans le pacte ». Ceci en sus de regretter « l’insuffisante diffusion des droits garantis par ce texte au sein du monde judiciaire et de la population algérienne ». Le comité de l’ONU s’interroge en outre sur le maintien de l’état d’urgence depuis 18 années consécutives et recommande au gouvernement algérien « de reconsidérer la nécessité du maintien de cette situation dans la mesure où il a un effet négatif sur la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels ». Les observations du comité portent aussi sur la « non-conformité de l’institution nationale des droits de l’homme, la Cncppdh, avec les principes de Paris en matière d’indépendance, de transparence et de coopération avec les membres de la société civile ». Une remarque qui a déjà été faite à cette institution, l’année dernière, et à laquelle la Cncppdh semble n’avoir toujours pas réussi à se conformer. Le comité onusien note par ailleurs et « avec préoccupation que la corruption reste très répandue ». Il recommande à cet effet à l’Algérie de rétablir l’Agence nationale contre la corruption. Les observations du comité relèvent aussi une disparité dans l’accès aux droits à la santé, à l’éducation et au logement, en pointant du doigt le problème des bidonvilles, des évictions forcées et des émeutes. Le comité a « également noté la persistance de la discrimination entre hommes et femmes dans la jouissance des droits économiques, sociaux et culturels ». Il recommande au gouvernement algérien « de prendre des mesures concrètes pour assurer la pleine égalité hommes-femmes et pour combattre les stéréotypes liés au rôle de la femme ». Le même comité s’est aussi montré « très préoccupé par le refus du dialogue social et des libertés syndicales, et par les interférences administratives, policières et judiciaires » vis-à-vis des syndicats autonomes du secteur public. Parmi les observations dudit comité, l’Etat algérien est appelé à « prendre des mesures pour que les familles de disparus accèdent de façon inconditionnelle aux prestations sociales telles que le versement des retraites et des aides pour l’éducation des enfants ». En sus de l’officialisation de la langue amazigh, l’Etat algérien est tenu de diffuser les observations finales du comité le plus largement possible et à tous les niveaux de la société, et doit sans tarder prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l’ensemble des recommandations, souligne le comité. A noter que la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) et le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) se sont félicité de ce que le comité ait relayé nombre des préoccupations exprimées dans leur rapport « La mal-vie », soumis au comité. Par N. B.

  • « Ce remaniement reflète la lutte autour de la rente et de l’après-Bouteflika »

     

    Rachid Tlemçani. Politologue images.jpgimages (1).jpg

    Quelle lecture politique faites-vous de ce remaniement ministériel ?

    C’est un remaniement que tout le monde attendait. On l’attendait en réalité depuis avril 2009, depuis l’intronisation du président Abdelaziz Bouteflika pour un troisième mandat. Il a fallu donc plus d’une année d’immobilisme structurel, politique et économique pour assister à un remaniement. Comme par hasard, ce remaniement coïncide avec la visite, tant attendue, du président Abdelaziz Bouteflika en France, la participation au sommet France-Afrique perçue comme un signe d’apaisement dans les relations bilatérales alors que les relations algéro-US sont apaisées depuis que le siège de l’Africom a été installé à Stuttgart. Globalement, les changements n’ont touché que quelques postes.

    Il n’y a pas un chamboulement profond dans la prise de décision au sein du gouvernement algérien. La première impression est qu’il y a deux ou trois nouvelles têtes, une permutation de certains postes, un ministère complètement relooké et géré par Abdelhamid Temmar ainsi qu’un poste de vice-Premier ministre endossé par Yazid Zerhouni. A y regarder de plus près, il apparaît que ce remaniement reflète, d’une certaine manière, la lutte existant au sein du pouvoir algérien entre les différents groupes d’intérêts autour de la distribution de la rente et des nouveaux enjeux de la nouvelle reconfiguration politique de l’après-Bouteflika.
    Comme autre élément de la grille de lecture, cela renvoie à l’affrontement des clans qui existe au sein du gouvernement algérien, entre deux groupes fondamentaux : la présidence et le service sécuritaire, entre un pouvoir monarchique, de type tribal, et un pouvoir sécuritaire, de type moderniste.

    Quelle analyse faites-vous de l’éjection de Chakib Khelil, ministre de l’Energie, souvent cité dans le scandale de Sonatrach ainsi que du départ de Yazid Zerhouni du poste de ministre de l’Intérieur ? 

    Il faut savoir que dans les pays autoritaires, le ministère de l’Intérieur est un poste-clé alors que dans les pays rentiers, le secteur du pétrole est extrêmement important. Dans le cas algérien, on peut dire qu’il y a deux départements stratégiques, à savoir le ministère de l’Intérieur et celui de l’Energie. Et il se trouve que ces deux institutions ont changé de main : nous avons, d’un côté, un Daho Ould Kablia, enfant du sérail, qui s’invite souvent dans le débat public à titre de président de l’association du MALG. De l’autre côté, le département de l’Energie revient à Youcef Yousfi, qui a une connexion bien établie dans le sérail. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, qui a été atteint par de grosses affaires de corruption et de malversations, a été maintenu à son poste. Le ministre de la Pêche, qui a lui aussi subi des scandales financiers, a été placé à la tête d’un autre département. Cela amène à croire que la Présidence n’a pas été le grand vainqueur de cette lutte qui existe depuis plusieurs années. Nous avons l’impression que la Présidence a perdu la première manche dans ce jeu d’ombres.

    Peut-on considérer ce poste de vice-Premier ministre comme une promotion pour Zerhouni ? 

    Je ne le pense pas, pour la simple raison que le poste de vice-Premier ministre est strictement honorifique, qui n’aura aucune prise de décision sur les grands dossiers. Lorsqu’il était à la tête du département de l’Intérieur, Zerhouni gérait des dossiers hautement importants : les fonctionnaires, la police, les partis politiques, les ONG, le passeport biométrique et bientôt les autorisations de sortie du territoire national, tout l’appareil du système de sécurité… Dans un régime autoritaire, le département de l’Intérieur est une institution « pivotale ». C’est la plaque tournante de tout édifice sécuritaire. En devenant un associé du Premier ministre Ouyahia, Zerhouni n’a plus de poids comme par le passé. Nourredine Yazid Zerhouni prépare sa sortie, par quelle porte, petite ou grande ?

    Quelles sont les tâches du vice-Premier ministre ?

    A ma connaissance, la Constitution ne fait que mentionner ce poste, sans en préciser les tâches. L’article 77 de la Constitution introduisant ce poste ne définit pas bien les attributions de cette fonction. C’est la première fois, dans l’histoire de l’Algérie, qu’un tel poste est attribué. Maintenant, tout dépend de la stratégie politique adoptée. Le fait est que son supérieur hiérarchique est Ahmed Ouyahia, un homme qui n’appartient pas au même camp, la lutte sera encore plus dure. Pour ma part, je pense que Zerhouni se prépare à sortir vu son âge et son état de santé. Va-t-on lui trouver une digne voie de sortie ?

    Comment expliquer le fait que Chakib Khelil soit sacrifié alors que Amar Ghoul, dont le département a également connu des affaires de corruption, soit maintenu dans le gouvernement ? 

    Il ne faut pas oublier que Sonatrach c’est l’Algérie. A l’extérieur, on ne connaît que l’entreprise algérienne d’hydrocarbures. Et il se trouve que Sonatrach a connu de gros dossiers de corruption qui ont porté atteinte, d’une certaine manière, à l’image de marque du pays. Voilà un pouvoir qui multiplie les efforts, depuis 1999, pour redorer l’image de l’Algérie, qui voit tout le travail de la lutte antiterroriste réduit à néant. Avec l’affaire Sonatrach, l’Algérie est très mal vue. Certains investisseurs ne sont plus aussi emballés de venir en Algérie à cause de ce dossier.

    En opposition de ce qui a été dit dans les médias, je pense que Chakib Khelil est un des gagnants de ce remaniement. Il ne va pas rendre compte de son bilan, une gestion des revenus de tout un peuple durant toute une décennie. Quant à Ghoul, tout dépendra du clan dans lequel il se place. Pour ma part, je ne pense pas qu’il appartienne au clan présidentiel. Son département a été souillé par des dossiers de corruption et de malversations, mais il reste à son poste. Les éléments se réclamant de l’Islam du bazar sont toujours aux postes de commande dans ce gouvernement. Son département dispose d’un budget faramineux pouvant « arroser » de nombreux réseaux ici et à l’étranger, mais il reste que le pétrole soit encore plus stratégique.

    Que penser de la « rétrogradation » de Temmar, connu pour être un homme du Président ? 

    Abdelhamid Temmar, un ancien membre du MALG, est nommé à la tête d’une cellule de réflexion. Mais tant qu’il reste au ministère, qu’il tient un département à responsabilité, il continuera à jouer un rôle important. Dans le système algérien, il est essentiel d’être toujours dans les « parages ». Et Temmar est au centre même du processus décisionnel, puisqu’il est chef d’un nouveau département. En un mot, ce remaniement ministériel n’a pas réglé la lancinante question de succession. Tous les coups bas sont encore permis au détriment de l’intérêt national et cette situation perdurera tant que la politique n’est pas institutionnalisée et que le jeu politique n’est pas ouvert à tous les acteurs.

    Par Amel Blidi (EW)

     

  • Algeria-Watch : L’autoamnistie des généraux criminels est inconstitutionnelle et illégale

     

    Algeria-Watch : L’autoamnistie des généraux criminels est inconstitutionnelle et illégale

     

    « L’autoamnistie des généraux n’empêchera pas que la vérité puisse être faite sur les crimes contre l’humanité commis en Algérie depuis 1992. Et elle ne pourra empêcher les poursuites judiciaires à l’encontre des criminels à l’extérieur de l’Algérie, puisque la loi sur laquelle elle repose est illégale. »

    Nous assistons aujourd’hui en Algérie à une ultime tentative d’effacement de la vérité et de liquidation de la justice. Le 28 février 2006, le président algérien a adopté une ordonnance et trois décrets d’application de la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». Celle-ci, promulguée en août 2005 et soumise à un référendum le 29 septembre 2005, n’avait pas trompé les Algériennes et Algériens. Des mesures présentées une fois de plus comme « réconciliatrices » n’étaient en fait que destinées à tourner une page dans le mensonge et le déni. Ils ne furent donc pas nombreux à prendre le chemin des urnes, même si le pouvoir a fait état d’une participation record de 80 % et de 98 % de votes en faveur de la Charte. Fort de ce score falsifié, le président Bouteflika avait annoncé devant les députés que les textes d’application seraient soumis aux débats du Parlement. Cinq mois plus tard, il n’en est même plus question. L’intention déclarée du législateur ne peut étouffer le bruit de bottes, puisque nul n’ignore que les généraux putschistes détenteurs du pouvoir réel, passés maîtres dans la « sale guerre », le sont aussi dans la mascarade légaliste.

    Après l’interruption des premières élections législatives pluralistes de 1991 en raison de la victoire du parti islamiste FIS, la suspension de la Constitution, la dissolution du Parlement, la démission du président, quelques généraux avant tout soucieux de préserver leurs privilèges ont instauré l’état d’urgence et promulgué la loi antiterroriste. Le pays a été plongé dans l’horreur, vivant hors les lois qui le régissaient jusque-là. A partir de 1995, le commandement militaire a organisé le retour à une légalité de façade, balisée et quadrillée. L’« édification institutionnelle » a été prônée par ceux-là mêmes qui, pendant des années, à coups de ratissages, de massacres et de déplacements de populations, ont gravement porté atteinte à la cohésion sociale. Le prétendu « processus démocratique » a été imposé par la désignation des candidats à la présidence, la mise au pas des partis d’opposition ou leur interdiction, les fraudes flagrantes lors des scrutins. Le Parlement qui en est issu joue à merveille le rôle de théâtre de marionnettes qui lui a été assigné par les « décideurs ».

    En octobre 1997, sur arrière-fond de massacres quasi-quotidiens de civils, la « classe politique » a tacitement accepté qu’un accord secret – dont elle ignorait tout des modalités – soit conclu entre des factions armées et le commandement militaire, court-circuitant aussi bien la présidence que les politiques du FIS.

    De cet accord, rien n’a filtré jusqu’à ce jour. Mais les mesures prises par la suite dans le cadre de la « concorde civile » en 1999 et celles prévues par l’ordonnance présidentielle de février 2006 traduisent la volonté d’organiser l’opacité autour des crimes commis lors des années de la « sale guerre », et d’assurer l’impunité aussi bien aux islamistes acceptant de se soumettre qu’aux membres des forces de sécurité et aux miliciens ayant été impliqués dans la lutte antiterroriste.

    C’est ainsi que, dans les textes d’application de la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale », l’Etat ne reconnaît aucune responsabilité de ses institutions dans les graves violations des droits humains commises depuis des années. Aucune mention n’est faite des dizaines de milliers de torturés et d’exécutés sommairement par des agents de l’Etat, ni des massacres de civils revendiqués par des groupes armés se réclamant de l’islam et sur lesquels planent de très sérieux doutes quant à leur instrumentalisation par les services secrets de l’armée (le DRS, département de renseignements et de sécurité). Les disparus sont, selon le quatrième chapitre de l’ordonnance, les seules victimes évoquées du terrorisme d’Etat. Ces milliers de disparus, pourtant reconnus par la commission mandatée par le président de la République comme étant des victimes des forces de sécurité, obtiennent le statut de victimes de la « tragédie nationale » au même titre que toutes les victimes. Leurs familles peuvent demander un jugement de décès qui leur donne accès à des indemnisations. Aucun recours n’est permis, aucune plainte ne sera reçue. La vérité et la justice sont sacrifiées sur l’autel de la raison d’Etat.

    Une raison d’Etat qui détermine une seule catégorie de coupables, les adeptes du « terrorisme islamique ». Une main généreuse leur est apparemment tendue, puisque le chapitre deux de l’ordonnance prévoit l’extinction des poursuites judiciaires pour les personnes qui n’ont commis ni massacres, ni viols ou attentats à la bombe ; en bénéficieront ceux qui, recherchés ou condamnés par contumace, se rendront dans un délai de six mois, ainsi que les détenus non condamnés définitivement. Les condamnés de cette catégorie seront graciés, tandis que ceux ayant commis des crimes de sang verront leurs peines réduites ou commuées. Ces mesures sont analogues à celles de la loi dite de « concorde civile » de 1999, qui avait déjà assuré l’impunité à des milliers de criminels : elle prévoyait une amnistie « sous contrôle » pour ceux qui se soumettaient au pouvoir, et même ceux ayant commis des crimes de sang et des viols pouvaient bénéficier de la « probation » s’ils acceptaient de collaborer dans la « lutte contre le terrorisme ».

    La nouvelle ordonnance prévoit que les personnes ayant bénéficié de la loi de concorde civile peuvent aujourd’hui recouvrir leurs droits civiques, mais elle interdit par ailleurs « l’activité politique sous quelque forme que ce soit pour toute personne responsable de l’instrumentalisation de la religion », sans que cette notion soit explicitée.

    Cela confirme que le « deal » de 1997 entre militaires des deux bords prévoyait l’abandon de toute activité politique en échange de l’abandon des poursuites.

    La disposition la plus choquante de cette ordonnance est énoncée dans son chapitre six, qui assure l’impunité à tous ceux, qualifiés d’« artisans de la sauvegarde de la République », ayant participé directement ou indirectement à la lutte contre le terrorisme. L’article 45 stipule qu’« aucune poursuite ne peut être engagée, à titre individuel ou collectif, à l’encontre des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues […]. Toute dénonciation ou plainte doit être déclarée irrecevable par l’autorité judiciaire compétente ». Aujourd’hui, c’est donc la loi elle-même qui codifie l’impunité.

    Cette impunité existait déjà de facto – puisqu’aucune plainte de victime ou parent de victime du terrorisme d’Etat n’a abouti à ce jour –, mais elle était principalement le fait d’une justice aux ordres, qui n’hésitait pas à bafouer la loi. La seule exception à cette « règle » semble avoir été la condamnation à mort, le 23 janvier 2006, de l’ancien officier Habib Souaïdia, suite à la plainte de parents de trois hommes enlevés par les forces de sécurité en juillet 1994 et disparus ensuite (Habib Souaïdia, dans un communiqué, a donné les noms des officiers du DRS qui sont les véritables auteurs de ces crimes). En réalité, il a subi les foudres de ses ex-supérieurs pour avoir publié en France, en 2001, son livre La Sale Guerre , dans lequel il dénonçait les méthodes illégales de lutte contre le terrorisme et les crimes commis par l’armée. Mais cette condamnation à mort, survenue à la veille de l’ordonnance d’amnistie, est aussi une claire incitation à se taire adressée à tous les membres des forces de sécurité qui seraient tentés de révéler les atrocités dont ils ont été les témoins.

    La disposition lavant les militaires de tout crime est d’ailleurs accompagnée, dans l’article 46 de l’ordonnance, d’une menace de condamnation de trois à cinq ans de prison pour « quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servi, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international ». Le pouvoir algérien bafoue ainsi tout droit à la justice, mais aussi tout droit à la vérité et tout droit de savoir.

    Si l’ordonnance n’innove pas par rapport à la loi de 1999 quant au traitement réservé aux membres des groupes armés, sa principale nouveauté est donc l’instauration d’une autoamnistie pour les putschistes et leurs subordonnés, ceux qui tiennent toujours les rênes du pays, qu’ils soient en fonction comme les généraux Mohamed Médiène, chef du DRS, et son adjoint Smaïl Lamari (tous deux depuis septembre 1990), ou en retrait à l’exemple des généraux Larbi Belkheir, conseiller du président aujourd’hui ambassadeur au Maroc, Mohamed Lamari, ex-chef d’état-major de l’armée, ou Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense.

    Tant que la vie politique dans le pays restera contrôlée par le DRS, tant que l’état d’urgence et la loi antiterroriste resteront en vigueur, la question de la légitimité des décisions du pouvoir algérien sera posée. L’ordonnance et les décrets promulgués prévoient une amnistie qui va objectivement à l’encontre des objectifs déclarés : elle n’aboutira pas à la paix et la réconciliation, car celles-ci ne peuvent être imposées par les militaires à coups de décrets ; elle n’encourage pas la recherche de la vérité, condition sine qua non pour la justice et le pardon, et au contraire, elle exacerbera les tensions dans une société éprouvée par une « sale guerre » où souvent, pour survivre, il fallait choisir un camp.

    Enfin, cette amnistie des criminels au sein des corps de l’armée et de ses supplétifs dans les milices est inconstitutionnelle, et viole clairement les normes du droit international que l’Algérie s’est pourtant engagée à respecter. En effet, l’article 132 de la Loi fondamentale stipule que « les traités ratifiés par le président de la République, dans les conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi ». Or, l’article 2.3 du « Pacte international relatif aux droits civils et politiques », ratifié par l’Algérie le 12 septembre 1989, stipule que « les Etats parties au présent Pacte s’engagent à garantir que toute personne dont les droits et libertés reconnus dans le présent Pacte auront été violés disposera d’un recours utile, alors même que la violation aurait été commise par des personnes agissant dans l’exercice de leurs fonctions officielles ». Dans l’esprit comme dans la lettre, cette disposition est clairement violée par l’ordonnance présidentielle du 28 février 2006, ce qui rend celle-ci nulle de plein droit.

    L’autoamnistie des généraux n’empêchera donc pas que la vérité puisse être faite sur les crimes contre l’humanité commis en Algérie depuis 1992. Et elle ne pourra empêcher les poursuites judiciaires à l’encontre des criminels à l’extérieur de l’Algérie, puisque la loi sur laquelle elle repose est illégale.

    Algeria-Watch, 5 mars 2006

    http://algeria-watch.de/fr/aw/autoa...

  • Kamel Eddine Fekhar : " Rapport détaillé du complot, de l’enlèvement à la résidence surveillée ;

    21/06/2009
    Kamel Eddine Fekhar : " Rapport détaillé du complot, de l’enlèvement à la résidence surveillée ;

    Ghardaia, le 19 juin 2009

    Le lundi 15 juin 2009, aux environs de 14h 15, j’étais dans l’un des couloirs de la mairie de Ghardaïa avec mon ami Soufghalem Kacem, vice-président de l’Assemblée populaire communale et brusquement et sans préavis, un groupe de civils que je ne connaissais pas s’est jeté sur moi. Et avant la moindre réaction de ma part, les civils m’ont pris par les bras. Lorsque j’ai essayé de me libérer de leur prise, l’un d’eux m’a dit : « police ». Sans me présenter aucun document ni aucun motif d’accusation, tout cela se déroula au vu et au su des fonctionnaires de la mairie et des citoyens présents. Lorsque je leur ai demandé d’ôter leurs mains et de mettre un terme à ces méthodes primitives et agressives, sans raison et en leur disant que je les accompagnerais où ils veulent, pour peu qu’ils m’informent des raisons de tout cela, ils me répondirent brièvement et à travers des regards vengeurs et remplis d’hostilité : « Tu verras et tu sauras tout quand tu arriveras là-bas !! ».

    Puis on m’a conduit à une voiture de police qui se trouvait dans la cour de la mairie.

    Lors de notre arrivée au commissariat central, on m’a introduit dans l’un des bureaux on m’a confisqué immédiatement mon téléphone portable, sans aucune explication quant à mes interrogations. Après une attente de près d’une heure, ils décident enfin de m’interroger. J’ai demandé alors à l’officier responsable les raisons de toutes ces atteintes à la loi, aux droits les plus élémentaires de l’homme et aux règles de l’éthique. Il me répondit en toute simplicité : « Je suis un fonctionnaire et j’exécute les ordres. Je n’ai aucun problème personnel avec quiconque ». Il poursuivit en me disant : « qu’après avoir répondu aux accusations dont je fais l’objet, je regagnerais mon domicile, sans problème !! ».

    Après cela, l’officier sortit une pile de dossiers contenant les accusations portées contre moi. Ils s’agissait d’étranges accusations portées par des commerçants sur instigation d’individus appartenant au parti Ennahda et affiliés à une organisation parasite préfabriquée par le pouvoir et qui est connue sous l’appellation « El A’ayane ». Ces derniers étaient derrière toutes les manœuvres pour briser la grève de solidarité avec le jeune opprimé Mohamed Baba Nadjar. Cette étrange accusation consistait à « avoir brisé la serrure d’un local commercial » et elle ne m’était pas adressée à moi mais au parti du Front des Forces Socialistes (FFS) !!!

    Je me suis soumis à l’officier responsable, alors qu’au fond de moi je n’étais pas convaincu que tout ce spectacle, ces dépassements et ces violations de la loi soient en rapport avec ce dossier ridicule : « un parti politique qui avait brisé la serrure d’un local commercial !! »

    Aux environs de 17h et au moment où j’ai demandé à l’officier de me remettre mon téléphone portable afin de rejoindre mon domicile, on lui ramena un nouveau dossier plus volumineux et qu’il semblait voir pour la première fois. Il s’efforçait de savoir ce qu’il contenait. Il commença alors à m’informer du délit dont j’étais accusé : « incitation à incendie d’un véhicule de police » etpoursuiviten s’étendant en explications – devant mon étonnement et ma stupéfaction – m’apprenant ainsi que monsieur Lemdahkal Omar, détenu pour avoir incendié un véhicule de police en date du 27 février 2009, aurait déclaré dans un PV d’audition de police que « le Dr Kamaleddine Fekhar, responsable du FFS à Ghardaïa lui avait demandé de commettre cet acte contre la somme de 40 000 DA !! » et « que le Dr Fekhar l’aurait conduit chez un psychiatre pour lui délivrer un certificat médical afin de le protéger des poursuites judiciaires !! ».

    La situation était complexe. D’un côté et logiquement je devais rester serein au maximum, car je ne connaissais pas du tout ce monsieur Lemdahkal Omar et j’essayais de me souvenir de l’histoire de l’incendie du véhicule de police. D’un autre côté, et connaissant très bien l’appareil judiciaire, soumis au pouvoir et les expériences précédentes avec cet appareil en commençant avec les événements de Ghardaïa de 2004 après la grève pacifique des commerçants, quand il avait lancé des mandats d’arrêt à mon encontre et contre des militants du FFS et de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme en nous collant les accusations d’incendie volontaire, agression avec armes blanches contre des policiers, rassemblement….etc. Tout comme dans l’affaire Baba Nadjar, lorsqu’ils ont essayé d’exercer des pressions et de marchander avec le jeune Mohamed Baba Nadjar pour coller l’accusation d’incitation au meurtre à un responsable du FFS de Ghardaïa, en contrepartie de sa libération, ce que refusa ce courageux jeune, homme à principes et qui paie, aujourd’hui le prix de cette attitude courageuse. Il est actuellement condamné à la perpétuité, après avoir été condamné à la peine capitale en première instance.

    Il est certain que le dossier d’accusation a été préparé avec une attention particulière, après leur échec patent et la divulgation des détails du complot dans l’affaire Baba Nadjar. C’est pour cette raison qu’ils ne se sont pas lancé dans cette arrestation spectaculaire et cette accusation que ne peut admettre tout être raisonnable, sans avoir préparé tout cela de manière minutieuse et dans les moindres détails. D’autant plus que l’accusé principal dans cette affaire où je suis cité est un individu connu des services de sécurité. C’est un toxicomane et un repris de justice. A partir de toutes ces données, j’ai compris et avec certitude que le pouvoir, comme je l’appréhendais toujours, avait préparé soigneusement un nouveau scénario sale pour mettre un terme à l’activité de l’opposition politique et à toute revendication pacifique des droits et libertés.

    C’est ainsi que j’ai informé immédiatement le commissaire que j’entamais une grève de la faim illimitée, que je ne répondrais désormais à aucune question ni signerais aucun document et qu’ils fassent ce qu’ils veulent.

    Aux environs de 19h 30, ils ont autorisé des membres de ma famille à me rendre visite et j’ai profité de l’occasion pour les informer de la grave accusation préfabriquée et portée contre moi. J’ai demandé aux membres de ma famille d’informer l’opinion.

    Aux environs de 20h, j’ai été transféré dans une cellule du commissariat. Ce qui est étrange, c’est que durant toute ma garde à vue qui a duré près de 30 heures, on ne me proposa aucun repas, même pas un café !! Est-ce une pratique commune à tous ceux que la malchance ramène en ces lieux ou est-ce une pratique et un type d’accueil réservés aux opposants politiques et aux militants des droits de l’homme ??

    Le lendemain, soit le mardi 16 juin 2009 et aux environs de 10h, je fus transféré au tribunal de Ghardaïa en vue de ma présentation au Parquet pour la poursuite des procédures routinières dans pareils cas.

    L’attente fut longue devant le bureau du procureur. J’étais en compagnie de mon avocat, mon frère et Ami, Me Ahmine. Après près de deux heures, on m’a appelé pour être présenté devant le procureur qui avait initialement refusé la présence de mon avocat. Puis il accepta sa présence. ?! La présentation fut très brève. Elle ne dura que quelques minutes. On me demanda alors d’attendre dehors. Après une heure d’attente, la police m’emmena chez le juge d’instruction.

    L’attente fut de plusieurs heures devant le bureau du juge d’instruction, sous prétexte que le dossier ne lui était pas encore parvenu !!

    Vers 17h, le juge d’instruction commença à appeler les parties de cette affaire. Il débuta avec le nommé Hamouda Ali, puis appela l’accusé principal, Omar Lemdahkal. Après un quart d’heure, ce dernier sortit avec le juge d’instruction qui lui posa la question suivante : « Le connais-tu parmi tous ces présents ?? ». J’étais à ce moment assis avec mon avocat dans le couloir en face du bureau du juge d’instruction. L’accusé me regarda dans les yeux et dira textuellement : « je ne connais pas ce monsieur assis devant moi !! ». Et lorsque le magistrat répéta sa question en insistant et en précisant : « Vous ne connaissez pas Fekhar ? », il lui répondit négativement : « Je ne connais pas cette personne !! ». Que s’est-il passé ? Les choses ont-elles changé subitement ? Pour la première fois depuis plus de 30 heures, j’ai entendu une chose différente. J’ai caché mes sentiments en attendant la fin du scénario. 10 minutes plus tard, l’accusé Lemdahkal Omar sortit du bureau du juge d’instruction. Après cela, une autre personne fut appelée chez le magistrat. Il s’agit du dénommé Mouna Hamou. J’ignore sa relation avec l’affaire.

    Un quart d’heure plus tard, le juge d’instruction m’appela, en présence de mon avocat, Me Ahmine. Après les procédures routinières, il me demanda de m’expliquer sur les accusations portées contre moi. Je lui ai répété, comme dans mes déclarations précédentes, que je ne connaissais pas l’accusé par le passé et que je n’avais absolument aucune relation, ni de près ni de loin avec cette affaire. Et je lui ai rappelé la déclaration publique de l’accusé principal dans l’affaire Lemdahkal Omar, lors de sa confrontation avec moi : « Je ne connais pas cette personne ». Et c’est ce que confirma une nouvelle fois le juge d’instruction qui me dira textuellement : « Aucune partie de cette affaire ne vous a reconnu et tous ont nié vous connaître par le passé, à commencer par Lemdahkal Omar, ainsi que Hamouda Ali et Mouna Hamou » !!

    A partir de ce moment, et en toute spontanéité, je pensais que le cauchemar allait se terminer et que j’allais quitter ces lieux pour rejoindre mon domicile après avoir reçu des excuses pour tout ce que j’ai subi ainsi que ma famille et tous mes amis, à cause de cette accusation qui s’est avérée fausse. Quelle naïveté ? Contrairement à tout cela, le juge d’instruction pris une décision qui ne se réfère à aucune logique ni aucune loi, malgré que l’accusé principal ait affirmé ainsi que les autres que je n’avais aucune relation avec l’affaire. Cette décision consistait à me mettre sous contrôle judiciaire avec confiscation de mon passeport et ma présentation tous les mercredis au bureau du juge d’instruction. C’est ainsi que je ne pourrais pas voyager à l’étranger tout comme je ne pourrais m’absenter plus d’une semaine de mon lieu de résidence. C’est une forme de résidence surveillée.

    Pourquoi toutes ces violations criardes de la loi ?? Pourquoi toute cette haine et cette hostilité ? Et pourquoi ce désir de représailles et de punition avec des méthodes immorales et en utilisant les moyens de l’Etat et à leur tête l’appareil sécuritaire et plus particulièrement l’appareil judiciaire ? Tout cela contre un citoyen qui milite dans le cadre de la loi, au sein d’un vieux parti politique agréé et au sein d’organisations des droits de l’homme agréées, pour la démocratie, la défense des droits de l’homme et des libertés et avec des moyens pacifiques.

    Mais, comme dit l’adage : « à toute chose malheur est bon ». Face à ce mal, à cette fourberie, à cette injustice, à cette hogra, à ces agressions et à cet arbitraire, sont apparues et avec force dans le ciel d’Algérie de nobles vertus de solidarité, de sympathie publique et de défense des droits, malgré toute la puissance de l’oppresseur. Je profite de l’occasion pour remercier profondément et exprimer toute ma reconnaissance à tous les amis et frères en Algérie et à l’étranger qui ont pu grâce à leur pression et mobilisation rapide et continue, empêcher et éventrer ce complot, me sauvant inévitablement de la prison. Je les invite à nous mobiliser ensemble pour annuler la décision inique du juge d’instruction consistant à ma mise sous contrôle judiciaire qui ne diffère pas beaucoup en réalité de la mise sous résidence surveillée.

    Je fais à mon tour le serment de poursuivre ma lutte, quelque soient les défis et les intimidations, pour l’instauration de la démocratie et d’œuvrer pour le respect des droits de la personne humaine et de toutes les libertés.

    J’en appelle à tous nos Amis et à tous nos frères pour constituer un front uni en vue d’un travail coordonné et continu, chacun selon ses capacités et sa situation et quelle que soit son appartenance, en vue du changement de ce système dépravé et pourri, qui perdure avec ses injustices et dont on ne peut rien espérer.

    Kamel Eddine Fekhar

  • quelques reaction de nos brillants lecteurs sur boutef sera juge' par histoire et peut etre TPI

     

     

    Posté par Narram, 21 Mai, 2010

    Certains internautes pensent que les Algériens, qui souhaiteraient que l'Algérie rompre ses relations commerciales à tous les niveaux, ne sont que des bougres,et des débiles qui font pîtié, par leur ignorance.? les Algériens qui sont dignes et qui ont participé à la libération du pays du joug colonial, portent encore à ce jour des traces de profondes bléssures dans leurs corps, ils sont traumatisés pour la vie, et leur vie est un éternel cauchemar, il ne faut pas croire que notre haine à l'agrd des nostalgiques,est basée sur des préférences subjectives et matérielles.Nous avons terriblement souffert dans nos chaires et dans nos corps et nous ne pardonnerons jamais aux français les crimes commis contre nos populations civiles innocentes et sans défense. IL n'est pas besoin de sortir de cambridge pour évaluer les produits français dans le marché international et de les comparer avec les produits de tous les conccurrents de la France. Tout ce que la France, peut nous vendre, les autres pays, en possèdent en meilleure qualité.Nous n'avons pas besoin de la France en matière de commerce. Certains ont peut-etre la mémoire courte, la France a fait maintes fois des promsses aux autorités Algériennes, dans le cadre des relations billatérales et en particulier, l'implantation des usines d'automobiles,de montages : Renault, Peugeot et Citroên, mais la France, refusait catégoriquement, tout transfert de technologie et de coopération technologique pour permettre à l'Algérie de mieux se developper. La France a toujours usé de ses rapports de force, et il suffit de rappeler à certains, sans citer leurs pseudos, que c'est la France qui a livré la technologie sophistiquée à Israel, notamment dans la fabrication de l'industrie nucléaire et dans d'autres domaines qu'aucun pays n'a eu ce privilège. Pourquoi, ce choix à l'égard de l'Etat sioniste, et pourquoi, l'Algérie, n'avait pas le droit au transfert de la technologie moderne occidentale ?. Les Nostalgiques, rêvent toujours d'un probable retour de fafa en Algérie. L'Algérie, n'est pas sous-développée, elle est en voie de développement, avec ou sans la France, elle parviendrait à combler ce retard assez préjudiciable à cause de l'arrogance de fafa. En cette période, les experts du L ' O.C.E.D.E.sont unanimes à affirmer, que la France traverse une grave crise, après la Grèce, ce sera le tour de Fafa, qui fait agiter Sarko pour masquer cette conjoncture difficile et que la France n'a pas les moyens financiers pour régler ses dettes qui se chiffres à plus de 5.000 milliards d'Euro, une bien triste période tout a fait néfaste à toute croissance et que ni le F.M.I. ni la Banque Mondiale, ne seraient en mesure de sauver la France d'une éventuelle crise inextricable et inévitable. La France a bien besoin de l'Algérie et les Algériens, qui ne sont pas des bougres, le savent, que fafa, n'est plus cette puissance régionale, la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie l'Afrique du Sud,et autant de pays qui émergent de partout, offrent de meilleurs produits et une sincère coopération qui fait défaut au néo-colonialiste pervers.La seule chance pour la France, de se maintenir, non pas par ses produits et par la qualité, mais la présence, de valets, de traitres et de lâches, qui sont les serviteurs dévoués de ce néo-colonialisme abject, qui fait d'ailleurs honte aux Français.Qui nous gouvernent, qui nous imposent un régime dictatorial cruel et sanguinaire, des voleurs et des usurpateurs, qui ne sont pas mêmes des Algériens. Tant que ces batards, de ramassis se maintiennent au pouvoir, fafa, a devant elle de bonne récolte de nos richesses dilapidées par les escrocs et les malfaiteurs. Nous avons le ral-le-bol, des Français et de la France. Cette France,qui sans, le Plan Marshel Américain, elle n'était pas capable de se relever après sa défaite par l'armée Nazie. Ce sont les Américains qui ont investi des milliards de dollars, pour créer des zones industrilles et avce le transfert d'une technologie assistée. Les Français n'ont rien fait pour mériter cette manne miraculeuse pour pouvoir se reconstruire et rattrapper son retard. Nous sommes bien conscients, que c'est la France coloniale, avec ses collaborateurs, usurpateurs, qui ont fait reculer notre pays, dans le peleton des pays considérés comme sous-développés. En ce qui concerne, cette loi, criminalisant le colonialisme, vous avez pu suivre l'orrogance de la France, dans le soi-disant génocide Arménien, la France plus coupable de crimes contre l'humanité et coupable de génocide refuse de reconnaitre ses crimes commis (contre le peuple algérien), impardonnables et cherche à culpabiliser la Turquie, non coupable. Que ceux qui plaident pour le maintien de nos relations avec fafa, qu'ils se posent la question suivante, Qu'est-ce qu'Israel a de plus que l'Algérie, pour mériter toute une coopération au plus haut niveau de toutes les technologies plus sophistiquées, des technologie qui sont classés secretes,ont été divulgées à Israel, mais en ce qui concerne, cette coopération avec l'Algérie, c'est le commerce de bazard et d'épices et dire que l'Algérie a plus besoin de la France. Cette propagande mensongère, campagne de dénigrement et d'un toxe, n'est plus crédible, la France, n'est plus notre partenaire et elle ne sera plus jamais, inchallah.Quant aux traitres qui assurent encore une place prépondérante à la France, tôt ou tard, ils seraient emportés par un vent violent,qui ne laisserait plus de trace de cette vermine de crapuleux et de monstres inhumains qui engendrent les désordres et la misère de la fitna. Accrochez-vous à la France qui souhaiterait vous faire affamer comme des chiens, elle n'a ni respect, ni considération, tout ce qui l'attire vers notre pays c'est notre argent pour sauver les entreprises françaises en difficultés et grâce à la Chine et demain ce sera l'Inde, l'Algérie, pourrait mieux se développer et rattraper son retard cummulé.IL faut donner la parole au peuple, c'est au peuple qui doit trancher par référendun, sur l'adoption ou le rejet de cette loi.Que la malédiction divine se réalise contre les usurpateurs qui ont ruiné le pays. Mais rassurez-vous, il existe encore dans ce pays de martyrs des homes, des femmes, des jeunes, capables de renverser la situation qui n'a que trop durée en faveur des voleurs et des assassins indignes de notre glorieuse révolution.Bravo, M. Korso pour votre mise en garde, contre ce laisser-aller et contre ce laxisme qui nous fait tomber au plus bas des échelles de valeurs. Gloire à nos martyrs (chouhadas).Narram.

    Posté par Rati, 18 Mai, 2010

    Est-ce que quelqu'un se rend compte que nous sommes en 2010, et qu'il faut retrousser les manches et abréger les pauses café et les discussions stériles d'outre tombes, en fait nous avons toujours notre front de libération alors que nous célébrons notre indépendance chaque 5 juillet....j'ai l'impression de vivre dans un garnd musé de guerre ou tout est inerte et que les expositions se mettent à débattre de l'avenir d'un musé, le musé en soi est habité par une foule désemparé:pas de guide,pas de normes de comportement, aucune rigueur, pas de nettoyage et pas de signalisation surtout celle de l'issue de secours,j'aimerais quand même par miracle au milieu de ces vieilleries que la foule rencontre un tableau de la ranaissance dans son sens le plus absolue qui la fera prendre consience que le plus important maintenant c'est l'avenir et faire renaitre ce pays de ces cendres et de son passé, se depoussiérer et prendre de l'élan, j'aimerais que ceux qui nous gouvernent, s'ils sont ALGERIENS qu'ils le prouvent, pas dans un match de foot, mais dans un vrai combat pour l'avenir de ceux qui sont suspendus et qui vivotent à la moindre de leurs décision....

    Posté par mokhtar, 18 Mai, 2010

    Pourquoi nos hauts responasables ont peur de criminaliser le colonialisme français ce n est pas pour sauvegarder les intérets nationaux de l algerie.Mjuste pour sauvegarder leurs investissements personnels en france oui ils ont peur que leurs intérets seront en danger.Ce n est que de la poudre aux yeux de parler sur le colonialisme et la langue nationale et le nationalisme ce n est qu un pure mensonge.

    Posté par sahraoui, 18 Mai, 2010

    Le colonialisme d'il y a très très longtemps est difficilement classable c'est surtout de la vanité, des sentiments de supériorité, une hiérarchisation dans les civilisations, ... de l'ignorance peut être ... mais pas un crime non, par contre, le colonialisme du 20eme, coïncidant avec la guerre d'Algérie vers 1944... oui certainement il y a eu des crimes ... à mon avis, il faut clarifier les choses pour ne pas tomber dans le ridicule !

    Posté par dezbak, 18 Mai, 2010

    voila encore une fois la lachete algerienne. Si cette homme doit etre juge' il faut qu'il soit juger par la justice et maintenant, mais certainement pas par l'histoire. Peut etre vous n'avez pas envie de faire du sacrifice! grosse guelles que vous etes.

    Posté par Elmaaroufi, 16 Mai, 2010

    M.El Korso et son successeur savent plus que quiconque que cette loi incriminant le colonialisme français a pour but surtout d'intimider les autorités françaises parce que la France ne s'est pas rangée du côté d'Alger sur le conflit du sahara marocain comme le font avec grand tapage certains dirigeants espagnols toutes tendances politiques confondues. Personne dans le monde n'ignore que l'Algèrie a scellé une alliance avec l'Espagne qui colonilise à nos jours deux villes marocaines et quelques ilôts aussi. Les dirigeants algèriens crient souvent que le sahara marocain est le dernier territoire colonisé en Afrique oubliant sciemment les villes et ilôts marocains encore sous occupation espagnole. Par là, nos frères algèriens se rallient aux thèses espagnoles et en retour l'Espagne continue à favoriser la création des centaines d'associations pour soutenir "le peuple sahraoui de M. Bouteflika". Stratègie commune oblige ! D'une part on cherche à "incriminer" le colonialisme français, d'autre part et spectaculairement on appuie avec force le colonialisme espagnol contre un peuple frère le Maroc. Quel amalgame ! Les espagnols aussi ont droit au gaz algèrien à des tarifs préfèrentiels.

    Posté par ORAN, 15 Mai, 2010

    Avec tous mes respects @Khouaidjia Sadek, mais detrompez vous,revenez a terre, car d'une part j'espere de mon vivant que l'Algerie ne suivra jamais le Maroc, la Tunisie ,et de l'autre, sachez que c'est le contraire dailleur la France ne nous lache pas d'une semelle. Mes respects a ceux qui ont bien compris mon commentaire. Gloire a nos martyres.

    Posté par Marie Brizard, 14 Mai, 2010

    " Bouteflika sera jugé par l'Histoire", ...Voila une affirmation bien présomptueuse mais surtout qui démontre la déconnexion totale des réalités socio politiques. Question a un euro dévalué: Et si nous n'attendions pas que l'Histoire se fasse sans NOUS?

    Posté par iris, 12 Mai, 2010

    iris de new york Salut tous le monde, En parlant de situation sécuritaire pouvant légitimer le retour de Lamari,moi je pense qu’on est complètement à coté du problème…voilà comment je vois les choses et libre à tout un chacun de croire à l’histoire de Ali Belhadj,Madani et autres cauchemars : à la fin des années 80,un vent de liberté souffle sur la terre et,l’URSS s’effondre,entrainant dans sa chute celles des autres régimes totalitaires qui lui sont affiliés et qui avaient un poids sur l’échiquier mondial… Chez nous,il fallait trouver la parade et vite , on autorisa la création d’innombrables partis se » disant d’opposition » ,ne comptant parfois que quelques éléments,et n’ayant aucune emprise sur la seine publique… Le système , comme pour leur signifier leur » insignifiance programmée « , les désignait par le terme de » sensibilités politiques » et ne voulait même pas leur reconnaître le statut » de partis politique » mais l’émergence dans le lot de quelques poids lourds comme le FFS et le RCD affola le pouvoir et il fallait innover et vite ….On donna alors l’agrément à des partis se réclamant de la religion,en violation flagrante de la loi sur les partis,et le tours est joué de mains de maître,ce qui n’aurait pas manquer de faire bouger Machiavel dans sa tombe ! C’est alors le chaos programmé des années 90 et qu’on continue à réactiver de temps à autres, quand la nécessité se fait pressante . entre-temps,le système se consolide,s’enrichit et assure sa pérennité pour le siècle des siècles. Ceci est ma lecture des événements ! Suis-je-paranoiaque ? absolument pas !

    Posté par douce france, 12 Mai, 2010

    @kouaidjia sadek, je suis d'accord avec toi à 1000%, c'est en effet l'Algérie sous développée qui a BESOIN de la France développée et no l'inverse, alors quand je lis certains internautes qui demandent que l'Algérie boycotte la France dans le but de la gêner d'une manière ou d'une autre, je ne peux m'empêcher de me dire "Les pov' bougres, ils prennent leurs désirs pour des réalités" et ensuite je pense à toute la propagande d'en "haut" qui atteint les cerveaux d'en" bas" et là je deviens plus indulgent en espérant leur réveil.

    Posté par Génération 50, 12 Mai, 2010

    ...Et surtout par le bon Dieu...L'histoire retiendra de lui que depuis son jeune âge, il a délapidé des centaines de millions de dinars, et quand il est arrivé au pouvoir, il a violé collectivement l'Algérie et l'a délapidé, lui et ses sbires, de toutes ses richesses...L'Algérie, pauvre à milliards. Le plus gros châtiment, c'est le bon Dieu qui le lui reservera...Dieu sera grandement fâché d'après l'une de ses créatures surtout si cette dernière a gouverné et n'a pas été juste dans sa gouvernance...Ouallahou a3lam!

    Posté par khouaidjia sadek, 11 Mai, 2010

    Le jour ou on comprendra que c l'algerie qui a besoin de la France et non l'inverse.On sera aussi développé que nos voisins tunisien et marocain qui eux l'ont compris bien avant nous

    Posté par Bachira BOUZIDI, 11 Mai, 2010

    Je te salue Mr KORSO, l'histoire rattrappe toujours les homme.le jugement divin lui, est irrévocable. Zappy MAX avait raison dans son « Quitte ou Double » de 1973, il y a de cela a peu prés 37 ans. Boutef était le diplomate le plus riche d’Afrique, avec 17 Rolls Roys. Tout bêtement et avant que Zappy lui-même ne donne la réponse que d’aucun n’a soupçonné, j’ai pensé à BOKASSA. J’avais à peine duit ans au beau début des années 70, Boutef avait berné déjà une Algérie forte de son président BOUMEDIENNE. Le petit fennec l’a quand même eu. Mais il n’a eu que lui-même. L’histoire t’a rejoint Boutef et elle t’a ramené au premier plan, pour que tout le monde sache que tu es le plus mauvais des présidents que l’Algérie a comptés dans son histoire. Si j’étais toi avec ton âge et ta santé qui t’a trahi, comme tu nous as dupés par des discours pernicieux et fallacieux. Ta repentance est, et reste ton seul salut. Tu t’es entouré d’une alliance aussi lâche que tes intentions, elle te lachera de la même manière qu’elle s’est inclinée pour quelques dinars de plus. Les victimes que tu as achevées par tes soi-disant slogans que sont la réconciliation, la concorde et l’amnistie, ne leur étaient pas destinés. L’histoire t’a condamné avant ton départ. Il ne te reste que la repentance, fais vite, l’âge te prend et le bateau dont tu as pris la destinée en dupant tout le monde, à commencer par ZEROUAL lui-même. Tu partiras, c’est indéniable, tes photos vont être brulés par ceux-là même qui te lèchent les bottes. Alors, essaies d’avoir ne serait-ce qu’une intention honnête. Puisse Dieu te pardonner. Bachira BOUZIDI

    Posté par nat-nekini, 11 Mai, 2010

    En ref. a ce passage dans l'article "Si ces personnes tournent le dos au principe de criminalisation du colonialisme, ils feront également de même pour ce qui est des questions de la révolution et de leur lutte contre le colonialisme " Ah... Quelle difference qui ferait que la domination par des francais soit du colonialisme, et celle des Arabes, pas ? C'est du colonialisme seulement si c'est europeen? Pas quand c'est Asiatique lointain? Drole de logique, tout de meme. J'ai l'impression, que ceux qui en font une soupe ne font que reclamer son retour - Peu-etre parce qu'ils ne l'ont jamais subi. Pour ceux qui l'ont vecu, combattu et vaincu, nous avons tourne' la page, dont on en est sorti vainqueurs... Fermez le hammam, et ouvrez une pizaaria, ca marche mieux, et la jeunesse algerienne a faim ! Je suis au milieu des "Geoles d'Alger", et j'ai envie de vomir ma colere sur mon clavier, helas...

    Posté par Med ZAHER, 11 Mai, 2010

    depuis quelque temps le debat et lancer sur la criminalistaion du colonialisme,mais une autre Question que beaucoup parmis vous ne pose pas , c'est quand ce pouvoir sera criminaliser et jugé par le tribunale internationl pour ces crimes durant des années contre le peuples kabyles , voila la Bonne Question , si non la guerre d'algerie chaqu"un de nous a quelqu'un de ca famille mort pour cette cause , alors on a marre d'entendre parler et en plus moi etant kabyle je m'en fou , ils ont fait la guerre au nom de mohamet et d'ALLAh alors je m'en passe .

    Posté par Merzouk, 11 Mai, 2010

    Ah ce Zappy Max;"nous etions en rang pour entrer au mess à Blida(ENTA),et nous écoutions cette emission qui nous passionnait beaucoup.Ala deuxieme question qui fut:quel est le plus jeune et plus riche Ministre des affaires etrangeres d'Afrique.A ce niveau deux reponse etaient tolerées;Le candidat maleureux donna le nom du marocain puis de la Centre Afrique.Helas,c'etait notre MEA;le President actuel!Nous étions des soldat stagiaire mais la surprise etait de taille.Un jour en posant la question au President Benbella de dire qui etait envoyé chez lui avant d'etre "déposé";je lus dans ses yeux la meme surprise...(extrait de"un algerien nommé Bouteflika ")Bien sur que l'histoire jugera car Bouteflika avait à son actif beaucoup de bonnes choses aussi,surtout en tant que Ministre des Sports;beaucoup se souviennet et je prepare un livre à ce sujet. Amicalement;le bonjour à tous.

    Posté par mokrane, 11 Mai, 2010

    L'histoire a déjà jugé que l'Emir abdelkader et Messali el hadj étaient les amis de la france.Malgré cela,ils continuent à etre considérés comme figures emblematiques de l'algérie indépendante acquise par le sang des chouhadas.C'est Bouteflika et consorts qui les réhabilitent parce qu'ils sont pareils et de la meme région.Ainsi,l'histoire retiendra que Bouteflika est aussi l'ami de la france:souvenez-vous que bouteflika a qualifié Jacques Chirac d'ami en séance protocolaire.Pour le nom de guerre qu'il a usurpé,comme son maitre boukherrouba,à savoir si abdelkader el mali;la guerre d'algérie a été l'oeuvre des combattants de l'intérieur et que le front du mali n'a jamais existé et c'est uniquement pour dire que bouteflika a participé à la révolution:sans commentaire.

    Posté par Axis7, 11 Mai, 2010

    C'est terrible pour l'Algerie d'avoir eu Bouteflika au moment même où la rente pétrolière etait à son maximum et le monde en pleine croissance. Il aurait fallu un chef d'État jeune, diplômé, doté d'une solide expérience économique et ouvert sur l'extérieur. L'Algérie a eu tout son contraire: un boutiquier gâteux et brouillon incapable ne serait-ce que de ne pas importer des patates avariés ou de faire une autoroute avec des sorties et des aires de repos.

    Posté par amlikeche, 11 Mai, 2010

    salam alaikoum une loi a ete voté en 1965 a l'assemblée nationale algerienne de l'algerie independante interdisant a qui conque d'ester en justice les harkis et les traitres de la nation. ça donne a reflechir messieurs la france n'est jamais au grand jamais partie d'algerie

    Posté par Ily, 10 Mai, 2010

    Il sera juger par l'histoire, par dieu, par et par ... un discours de "Wliya" ... les grands peuples jugent eux meme... ils n'attendent pas que d'autres ( dieu ou l'histoire) le fasse a leurs place..

    Posté par Rachid S., 10 Mai, 2010

    Ce que je ne comprends pas et ne comprendrais jamais peut etre c'est comment que Boutef fait pour rallier à ses fans des gens comme par exemple Khalida qui à un momment de sa vie elle ne cessait de crier "BOUTSERKA" et voila que maintenant elle le vante et lui demande meme "un septieme mandat" qui j'espere n'arrivera pas car si jamais ce revanchard arriverai à vivre jusque là adieu l'Algerie. Je souhaite longue vie au journal le matin à son Directeur et tout le staff qui le compose qui grace à lui nous trouvons un espace ou nous disons tout ce que nous avons sur le coeur

    Posté par moka, 10 Mai, 2010

    Dites moi comment voulez-vous que ceux qui ont donné le pays aux égyptiens leurs maîtres baathistes et qui ont vendu le reste à France peuvent faire quoi que ce soit à devant leurs maîtres qui les ont installés et qui les protègent . Ils ont des dossiers sur leur trahison et tous les crimes forcément aujourd'hui ils ne peuvent que brasser du vent en gesticulant. Bouteflika et ses baathistes sont condamnés à subir jusqu'à la mort au risque de se retrouver devant le TIP.pendant ce temps nous continuons à payer. L'histoire les a déjà condamnée, nous aimerions qu'ils soient condamnés par les tribunaux de leurs vivants pour payer leur lâcheté mais pour cela faudrait-il peut-être qu'ils vote la loi sur la criminalisation.. Le vent est entrain de souffler espérant qu'ils les emportera..

    Posté par Bachira BOUZIDI, 10 Mai, 2010

    Zappy MAX avait raison dans son « Quitte ou Double » de 1973, il y a de cela a peu prés 37 ans. Boutef était le diplomate le plus riche d’Afrique, avec 17 Rolls Roys. Tout bêtement et avant que Zappy lui-même ne donne la réponse que d’aucun n’a soupçonné, j’ai pensé à BOKASSA. J’avais à peine duit ans au beau début des années 70, Boutef avait berné déjà une Algérie forte de son président BOUMEDIENNE. Le petit fennec l’a quand même eu. Mais il n’a eu que lui-même. L’histoire t’a rejoint Boutef et elle t’a ramené au premier plan, pour que tout le monde sache que tu es le plus mauvais des présidents que l’Algérie a comptés dans son histoire. Si j’étais toi avec ton âge et ta santé qui t’a trahi, comme tu nous as dupés par des discours pernicieux et fallacieux. Ta repentance est, et reste ton seul salut. Tu t’es entouré d’une alliance aussi lâche que tes intentions, elle te lachera de la même manière qu’elle s’est inclinée pour quelques dinars de plus. Les victimes que tu as achevées par tes soi-disant slogans que sont la réconciliation, la concorde et l’amnistie, ne leur étaient pas destinés. L’histoire t’a condamné avant ton départ. Il ne te reste que la repentance, fais vite, l’âge te prend et le bateau dont tu as pris la destinée en dupant tout le monde, à commencer par ZEROUAL lui-même. Tu partiras, c’est indéniable, tes photos vont être brulés par ceux-là même qui te lèchent les bottes. Alors, essaies d’avoir ne serait-ce qu’une intention honnête. Puisse Dieu te pardonner. Bachira BOUZIDI

    Posté par toutvabien, 10 Mai, 2010

    TOUT VA BIEN DONC TOUT VA.

    Posté par ORAN, 10 Mai, 2010

    Boutef,les membres de son gouvernement, l'opposition fontoche(RCD, PT, ENNAHDA....ETC) tous ce monde ingrat opportuniste seront jugé non seulement par l'histoire, mais par dieu le tous puissant et ce pendant leur vivant et apres leur mort, car ce monde oublie qu'il ya UNE JUSTICE DIVINE. Trahir, voler,corrompre son peuple est la pire des choses qu'un politicien puisse commettre a l'encontre de son peuple. Comment ont fini Boumediene, larbi Belkheir, Messadia, Kasdi, Ali tounsi....etc. Demander a nos ministres s'ils sont en bonne santé? Qui fait du mal finira tres mal. Qui fait souffrir souffira a son tour. Qaui est impliqué dans une torture payera la facture. Qui seme la misere recoltera la colere Faite attention c'est tres simple a faire du mal mais c'est tres dure dure pour colmater les torts . Le genie c'est 1% d"inspiration mais c'est 99% de transpiration. Gloire anos martyres.

    Posté par Hassani, 10 Mai, 2010

    Le Dr El Korso plaisante certainement en proférant une telle énormité :"Bouteflika sera jugé par l'Histoire". Tout le monde sait que Boutef est un pauvre type, maghloub aala amrihi. La chose qui l'intéresse est le koursi sur lequel il veut crever. Le reste, il s'en fout comme de première djellaba et sa première paire de babouches. Il ne faut pas quand même p....plus haut que sa tête on risque de recevoir la m...sur sa tronche.

    Posté par Bachira BOUZIDI, 10 Mai, 2010

    Zappy MAX avait raison dans son « Quitte ou Double » de 1973, il y a de cela a peu prés 37 ans. Boutef était le diplomate le plus riche d’Afrique, avec 17 Rolls Roys. Tout bêtement et avant que Zappy lui-même ne donne la réponse que d’aucun n’a soupçonné, j’ai pensé à BOKASSA. J’avais à peine duit ans au beau début des années 70, Boutef avait berné déjà une Algérie forte de son président BOUMEDIENNE. Le petit fennec l’a quand même eu. Mais il n’a eu que lui-même. L’histoire t’a rejoint Boutef et elle t’a ramené au premier plan, pour que tout le monde sache que tu es le plus mauvais des présidents que l’Algérie a comptés dans son histoire. Si j’étais toi avec ton âge et ta santé qui t’a trahi, comme tu nous as dupés par des discours pernicieux et fallacieux. Ta repentance est, et reste ton seul salut. Tu t’es entouré d’une alliance aussi lâche que tes intentions, elle te lachera de la même manière qu’elle s’est inclinée pour quelques dinars de plus. Les victimes que tu as achevées par tes soi-disant slogans que sont la réconciliation, la concorde et l’amnistie, ne leur étaient pas destinés. L’histoire t’a condamné avant ton départ. Il ne te reste que la repentance, fais vite, l’âge te prend et le bateau dont tu as pris la destinée en dupant tout le monde, à commencer par ZEROUAL lui-même. Tu partiras, c’est indéniable, tes photos vont être brulés par ceux-là même qui te lèchent les bottes. Alors, essaies d’avoir ne serait-ce qu’une intention honnête. Puisse Dieu te pardonner. Bachira BOUZIDI

    Posté par VERITAS, 10 Mai, 2010

    BOUTEF un ancien ministre des A.E .Un ancien conseillé aux Emirats.Qui ne parle pas lAnglais .Bizzare!Vous avez dit bizzare,comme c bizzarre

    Posté par Kabyle, 10 Mai, 2010

    A NAYA Vous oubliez toute l' Afrique du nord.

    Posté par Boy Scout, 10 Mai, 2010

    Pourquoi faut-il criminaliser les actions françaises en Algérie ? Est-il nécessaire de demander pardon à la France ? Je trouve tout cela inutile et hors de propos. Un jour, on finira par se tordre le cou à force de regarder en arrière. Encore une chose. Pouvez-vous m'expliquer pourquoi ce peuple suit ses dirigeants comme un troupeau de moutons suivraient leur berger ? Du cheptel, rien de plus. Après 50 ans de colonisation (depuis 1962), nos Houkams ont fait de nous une foule sans repères et sans honneur. J'espère que Dieu n'existe pas et que Abane a complétement disparu. Je ne peux pas supporter l'idée qu'il est en train de regarder tout ça. J'ai mal. Je voudrais mourir et lui céder ma place dans cette Algérie, il saura quoi en faire. Et croyez-moi, messieurs B, B, B, B, B et compagnie ... cette fois vous ne l'aurez pas. Enfin, j'espère, car avec vous, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Vous êtes mauvais, méchants et nombreux. En un mot, vous êtes forts et personne ne peut rien contre vous. Un jour, une génération d'algériens arrivera aux commandes et ils parleront de vous à leur peuple. Ils vous déshabilleront et vous laisseront tous nus devant les hommes. Chaque algérien pourra alors voir de plus près les monstres que vous avez été. À l'école, on parlera de vous aussi. Dans les livres d'histoire, vous aurez bien entendu votre place. Mais ce qui me désole par dessus tout, c'est que vous ne serez pas là pour voir ça. Vous partirez avec les honneurs comme vous savez si bien le faire, enveloppés dans un beau linceul, écoutant les louanges chantées avec beaucoup d'émotion par quelque grabataire de vos amis "compagnons d'armes". Vous partirez avec la conviction d'avoir réussi le crime parfait. Vous serez loin et l'Histoire ne vous rattrapera jamais. Pas physiquement en tout cas. Il n'y a pas très longtemps, dans une école primaire allemande, on filma un élève à qui on demanda de citer deux bandits bien connus. Il répondit : Al Capone et Hitler. Commentaire du journaliste : Ah ! si seulement ce cher Adolf était là pour écouter ce jeune aryen !

    Posté par Madani, 10 Mai, 2010

    Akhi Mahmoudi, il n'y apas que le FIS qui a exploite l'Islam a des fins politiques. Les barbes-FLN, HAMAS, ENNAHDA, EL ISLAH et WAFA ont fait pire, ils ont mis l'Islam au service du pouvoir corrompu et corrupteur. Naalahoum allah.

    Posté par Sikhouna, 10 Mai, 2010

    Boutef pourra changer tout ce qu'il voudra s'il le veut. Il est entoure que par des serviteurs zeles et prets a servire a vie tant qu'il est president a vie. Un troupeau de vendus qui ont tellement de delits sur leurs mains qu'ils sont prets a tout, meme a vendre leur ame au diable. boutef a pourtant change la constitution pour son 3ieme mandat sans probleme. s'il le veut, Il pourra meme changer le nom des jours de semaine. Le comble est le suivant: Que feront ses maitres de l'elysee, ceux qui l'ont aide et soutenu pour etre president a vie ? C'est pourtant chirac qui etait venu le saluer en premier a alger, avant meme que les resultats des "elections" soient connus. --- Qui est alors hizb franca ? --- Si les gens prennent au serieux les tartufferies de belkhadem et co. sur le colonialisme, ils pourrons croire que la terre est plate. En conclusion, tout ce qui se trame entre l'algerie et la france est un scenario theatral pour simplement faire de la diversion et faire endormir plus lontemps le troupeau que nous sommes. Alors une question a kafi: Pourquoi belkhadem et le fln ont attendu 2009-2010 pour insister sur ce sujet de colonialisme ? Je pensai qu'on etait pourtant "independent" depuis 62 ... attendre 50 ans pour demander a la france de se repentir est une pure piece de comedie destinee a la consommation pour prolonger leur reigne. Cette piece de comedie est destinee aux gens qui ont cru que le bon dieu a ecri au ciel et au laser s'il vous plait, "alah ouakbar". Dans un pays qui a fait un bond de 500 ans en arriere tout est possible. La preuve ils sont toujours les memes genes au pouvoir depuis 1962. Qui fera mieux ! en fait boutef etait ministre des affaires etrangeres. Il a attendu 20 ans pour devenir president pour d'abord 15 ans ensuite ... cela dependra de son age et de sa sante. Donc qui est aveugle tombe dans un trou.

    Posté par Ghanima, 10 Mai, 2010

    La dérobade était prévisible de toute manière , c'est dans la nature même du système qui s'arrange toujours pour ne pas offusquer les intérêts de l'ancienne puissance coloniale. La famille révolutionnaire d'habitude si bavarde à ces occasions-là s'est muré dans un silence qui en dit long sur sa duplicité et sa lâcheté d'aujourd’hui. Les discours enflammés jouant sur la fibre patriotique et la révolution sont réservés uniquement pour les échéances électorales afin d' obnubiler les masses et ratisser large dans les scrutins. La guerre des mémoires qui a lieu en ce moment dans l’Hexagone ne semble pas inquiéter outre-mesure nos gouvernants occupés comme ils sont à la distribution de la rente et à la sauvegarde de leurs privilèges .Ce régime des tontons macoutes va effectivement nous précipiter vers l’inconnu selon les prédictions mêmes d’un de ses chevaliers qui n’a pas caché ses intentions par le passé de négocier même avec le Diable pour sauver la dictature et la corruption la sous-tend.

    Posté par missipo, 10 Mai, 2010

    Personne ne peut ignorer le refus du pouvoir de criminaliser le colonialisme, en leur quasi totalité ont la double nationalité, certains touchent même des pensions d'anciens combattants de la france, la france ne cachera ja mais celà, beaucoup d'aussaress sont prêts à divulguer beaucoup de choses allant jusqu'à appuyer les vérités annoncées par said saadi dans son livre, enfin dire que la guerre n'est l'oeuvre que des kabyles.

    Posté par yura, 10 Mai, 2010

    Eureka, Mohamed El Korssi a tiré un voile sur un secret de polichinelle ! Depuis 62 vous n’avez pas retiré la tête du mangeoire et soudain, vous vous aperceviez que les idéaux de la révolution sont bafoués par Bouteflika, votre frère, fakhamatou el rais ! Vous serez tous jugés par l’histoire, vous cautionnez ce même Bouteflica qui a innocenter les terroristes islamistes et les gendarmes assassins des 127 jeunes kabyles et vous cherchez la criminalisation du colon français vaincu et chassé, il y presque un1/2 siècle. Vous ne faites qu’alimenter la diversion, vous avez offert un cadeau à Bouteflica pour se refaire une virginité révolutionnaire et c’est raté.

    Posté par kamel, 10 Mai, 2010

    bizarre on demande ce Mohammed corso, demander des comptes à la France pour crimes coloniales, avant de faire cela n'est pas plus logique de demander des comptes aux pouvoir qui se sont succédés à alger et de ce depuis 1962 pour tout le mal qu'ils ont fait à ce pays? demander des comptes a ceux qui ton tiré sur nos jeunes en octobre 1988 mais aussi à ceux qui on tiré sur les jeune kabyles en 2001? allons allons cessons de nus prendre pour des cons!

    Posté par un-juste, 09 Mai, 2010

    esmail,l'histoire de notre pays jalloner du secret commence a pêne a se manifesté , en veut comprendre pourquoi se long-sommeil comme celui des gens de la taverne , si sa derange quelques un qui fond partie du clan d'oujda est les khoubathas qui brade notre pays au étranger sa me désole , sa me tue , tahar djaout allah yerhmou la bien dis , si tu ne parle pas tu meurt ,et si tu parle tu meurt , alors parle et meurt

    Posté par Daamghar, 09 Mai, 2010

    Il ne reste aucun espoir qu'apparaisse, par enchantement, un jour, un "révolutionnaire vivant" qui puisse avoir un avis sur ce cas précis de la repentance ou autres problèmes de l'Algérie sans l'assujettir aux prébendes qu'il pourrait tirer de ses maîtres.

    Posté par Mahmoudi, 09 Mai, 2010

    Comme le FIS a considérablement terni l'Islam en usant et abusant de son utilisation dans le domaine politique, les Kafi et consorts ont sali la glorieuse révolution du 1er Novembre 1954 en en faisant un fonds de commerce. Le défunt Boudiaf les a pourtant prévenus contre cette dérive. En ces temps de glorification du colonialisme et de refus de repentance par le gouverneemnt français, plus arrogant et plus méprisant que jamais à l'égard d'une classe politique algérienne divisée sur la question de la criminilation du colonialisme français, le Général De Gaulle prend une sacré revanche sur Ferhat Abbès et le FLN trahis par leurs hériers autoproclamés.Où êtes vous Abdelhamid Mehri et Hocine Aït Ahmed ?

    Posté par kaci, 09 Mai, 2010

    Pas en mon nom! Ler colonialisme araboislamique n'est pas moindre!

    Posté par NAYA, 09 Mai, 2010

    Criminaliser le colonialisme en Algerie,bark ou sur toute la planete? Et à ce moment là On devra cesser tout de suite toutes nos relations avec les pays encore colonises ( Australie , USA Canada Tous les pays d'Amerique du sud ...).Arretez de commercialiser le passé ,dites nous plutot ce que vous avez fait pour supprimer les inegalitées créees par le colonialisme et,est ce que vous n'avez pas vous aussi herité d'une Residence de Colons? Parlez nous un peu de l'Avenir de ce Pays au lieu de vouloir refaire le passé.

    Posté par Ismaïl-Karim Dehbi, 09 Mai, 2010

    L'Histoire n'a pas attentdu que M. Mohammed El Korso nous rappelle une telle évidence. Oui, Bouteflika, tout comme les autres criminels actuellement au pouvoir seront jugés par l'Histoire. Mais d'autre part, qu'attend ce peuple algérien écrasé et méprisé pour juger lui-même ces criminels, en arrachant ses libertés et sa souveraineté spoliées ?

     

  • "Bouteflika sera jugé par l'Histoire"

    M. Mohammed El Korso, ancien président de la Fondation 8 Mai 45 et devenu "spécialiste des relations algéro-françaises" affirme dans El-Khabar que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sera jugé par l’Histoire, dans le cas où les autorités refuseraient le projet de loi  criminalisant le colonialisme. Il pense que l’Histoire témoignera, par ailleurs, en faveur du président Bouteflika si le colonialisme a été criminalisé pour la première fois dans son ère, dans le cas où le parlement réagira positivement à l’initiative des parlementaires.
    C'est un tournant. Même si M. Mohamed El Korso tempère : « je refuse de croire que le gouvernement  refuse cette loi et que le président de la République soit responsable de son blocage étant donné qu’il est impossible pour ceux qui ont combattu le colonialisme et qui furent les premiers acteurs du recouvrement de la souveraineté nationale régiraient de cette manière. Si ces personnes tournent le dos au principe de criminalisation du colonialisme, ils feront également de même pour ce qui est des questions de la révolution et de leur lutte contre le colonialisme ».
    M. Mohammed El Korso veut encore prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique quand il s'agit de défendre la mémoire. Par tactique, il refuse de regarder la réalité en face : la proposition de loi incriminant le colonialisme français n'était qu'un bluff politique, le pouvoir n'a jamais eu de réelle volonté politique de promulguer pareille loi et il y a bien longtemps  de la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au  conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu’on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d’amour.
    La méthode est classique : Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un  début d’incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d’intervenir en pompier, prestation qu’il monnayera alors au plus haut prix.
    Selon les réponses qu’il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande « indignation » envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences. 
    M. Mohammed El Korso le sait bien. Il suffit de se rappeler qu’avant de brandir le spectre d’une « loi algérienne criminalisant la colonisation" – signée, soulignons-le, par 125 députés appartenant à la majorité présidentielle -  Bouteflika avait publiquement renoncé, et deux fois plutôt qu’une, à exiger de la France repentance de  ses péchés coloniaux. La plus récente fut même énoncée, comble de l’ironie ou du cynisme, de la bouche du président de l’assemblée populaire nationale, celle-là même dont on redoute qu’elle adopte une loi criminalisant la colonisation ! C’était en mai 2009, à la veille de la visite d'Etat que devait effectuer en juin à Paris le président algérien et à laquelle ce dernier tenait beaucoup. Abdelaziz Ziari, un fidèle de Bouteflika, avait alors affirmé au cours d’un point de presse dans la capitale française, que la question de la repentance « n’était pas à l’ordre du jour » et « n’a jamais, depuis l’indépendance, constitué un obstacle aux relations algéro-françaises ».
    Bouteflika voulait ainsi « proposer un cadeau » aux Français pour les amadouer.
    Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s’il n’y avait eu, au printemps dernier, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l’annulation de cette visite d'Etat qu’il devait effectuer en juin à Paris et que l’Elysée a jugé embarrassante car trop « proche » du scrutin bokassien du 9 avril à l’issue duquel le chef de l’Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de « pharaonique ». L’Elysée (si on en croit le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l’opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l’année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d’être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable.
    Voilà cinq ans que M. Mohammed El Korso se pose la même question : Bouteflika joue-t-il avec la mémoire? Il a même laissé à son successeur la même perpléxité. Le nouveau président de la Fondation 8 Mai 45, M. Kheireddine Boukherissa,  dénonçant les propos du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari,à Paris, selon lesquels  la repentance “n’est pas à l’ordre du jour”, s'était demandé  : " M. Ziari était-il délégué par le président de la République pour tenir ce discours? Si oui, nous sommes en mesure de demander des explications au président de la République..." Mais, plus loin, ayant réfléchi : " M.Ziari persiste à dire qu’il a parlé en France au nom de l’Algérie officielle. Sur ce point, j’ai beaucoup de doutes. Je comprend bien que le président de l’APN ait reçu des orientations de la part de M.Abdelaziz Bouteflika avant son déplacement. Je ne pense pas qu’il lui ait demandé de reléguer la question de la repentance au dernier rang. Nous suivons les discours des uns et des autres. Nous ne pensons pas que le président de la République ait changé de position."
    L'avantage de la mémoire courte, c'est qu'il vous assure une belle carrière politique!
    Mais, Mohammed El Korso, en affirmant que " Bouteflika sera jugé par l'Histoire", veut dire : "La comedia e finita"

    L.M.

  • Lutte des clans à Alger : Bouteflika reprend l'initiative (PREMIERE PARTIE)

    image

    Par le service politique Matindz

    Depuis un mois, le  président de la République, Abdelaziz Bouteflika semble avoir repris du poil de la bête dans la lutte de clans qui l'oppose à une partie du DRS (services secrets) du général Toufik. 
    C'est un tournant dans les rivalités au sein du sérail.
    Comme l'écrit le Monde diplomatique, « les luttes de pouvoir (…) se situent aussi dans la préparation précipitée de l’après-Bouteflika. Ce dernier ne gouverne plus et n’est plus en capacité de le faire. Cette phase d’instabilité et de non –gouvernance peut expliquer que l’on fasse sortir aujourd’hui et en même temps les grandes affaires de corruption, affaires qui étaient dans un tiroir et n’ont pas nécessité de grandes enquêtes tellement l’impunité a prévalu dans le clan Bouteflika et ses périphéries. »
    Pour le journal, « L’objectif des services est d’obtenir la démission volontaire (au moins en apparence), pour raisons de santé, de M. Bouteflika. »
    Or, depuis le début du mois de mai, Bouteflika donne l'impression de retourner la situation, de bénéficier des appuis étrangers et de reprendre l'initiative à Toufik et Ouyahia.
    Trois faits au moins le démontrent : 
    - Le président a brisé l'isolement diplomatique international qui le frappait : il est invité par les puissances occidentales et rentre d'une importante tournée dans le Golfe.
    - Le président a réintroduit les investisseurs arabes chassés par Ouyahia et s'est de nouveau, emparé du dossier Orascom.
    - Le président a repris à convoquer les Conseils de ministres comme pour enlever à Ouyahia l'initiative dans la conduite des affaires.
    Jusque là, la virulence des attaques du DRS, marquées par la révélation du scandale de Sonatrach et l'offensive d'Ouyahia contre les investisseurs arabes, l'avait contraint à l'impuissance devant le sort fait à ses alliés (Chakib Khelil impliqué dans les affaires de corruption, Zerhouni empêché par Toufik de nommer un successeur à Tounsi...) et à ses amis arabes ( firmes émiraties  chassées du pays, Orascom poussé vers la sortie...). Incapable de nommer un nouveau gouvernement, il avait opté pour  un "statut quo gouvernemental", boudant le gouvernement et refusant de convoquer les Conseils des ministres.
    Retour sur un hiver rude pour le président.

    La gifle Cherouati

    Ainsi, Bouteflika n'avait pu protéger Chekib Khelil à qui le DRS vient d'imposer  un  nouveau patron en remplacement de Mohamed Meziane, en l'occurence Nourredine Cherouati, enfant de la maison où il était entré en 1971 en tant qu’ingénieur spécialisé dans la monopolisation des hydrocarbures et qui, contrairement à ce qui a été dit, n’a jamais été un proche de Chakib Khélil. Les amis du ministre de l’Energie aimaient même à répéter qu’il ne manquait que le « Képi et les Moustaches » pour que Nourredine Cherouati devienne le représentant officiel de l’armée nationale populaire (ANP) au sein de la « firme ». Une source interne au ministère de l’Energie rappelle que Chakib Khélil a tout fait, en 2001, pour écarter Cherouati de son poste de secrétaire général du ministère de l’Energie et des mines. Mais en vain. Bien au contraire : Cherouati était revenu en force en 2005, décrochant, à la barbe et au nez de son ministre de tutelle, le poste de président de l’Autorité de régulation des hydrocarbures. Les cadres de la Sontrach soupçonnent cette instance d’avoir servi à collecter les informations à l’origine du scandale qui a emporté Mohamed Meziane et affaibli Khélil.
    La nomination de Noureddine Cherouati et le départ de Mohamed Faghouli, jusque-là PDG par intérim constitue un revers cuisant pour Chakib Khélil qui a pu, pour un moment, jouer la carte de Faghouli, un obligé qui assura brièvement l’intérim et, par là, barrer la route à tous ceux qui ne font pas partie de sa « clique » au sein de la Sonatrach.
    « On a donc un P-DG fort de ses trente ans d’expérience au sein du secteur de l’énergie qui contrairement à son prédécesseur ne sera pas effacé, écrit le quotidien Liberté. Contrairement à ce qu’on imaginait, ce n’est pas un relais de Khelil, le ministre de l’Énergie, ni un membre parachuté à la tête de Sonatrach. Un signe de la position affaiblie par le scandale du premier responsable du secteur.  Ouyahia aura cependant usé de son influence pour que Cherouati, le président de l’Agence de régulation des hydrocarbures soit nommé P-DG de Sonatrach alors qu’il préparait au regard de son âge (62 ans) son départ à la retraite.
    Dans la foulée, le nouveau top management, contrairement à l’équipe de Meziane, décapitée par le scandale ne fait pas partie du clan de Khelil. Ils sont issus quasiment de Sonatrach. »
    On sussure même que c'est Cherouati qui a aidé à l'enquête au sujet des sommes faramineuses déboursées dans le cadre de l'organisation de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié (GNL16) qu'a abritée la ville d'Oran en avril dernier. L'enquête des services de sécurité vise à démontrer si la somme astronomique de 800 millions de dollars qui été déboursée pour assurer la bonne organisation de la Conférence du GNL16 n'a pas fait l'objet d'une surfacturation.
    Selon le quotidien Le Temps, qui cite des "sources dignes de foi", il n'y a pas que les services de sécurité qui enquêtent à ce sujet. On apprend, en effet, que les mêmes investigations ont été recommandées au niveau interne du groupe Sonatrach, et ce, depuis l'installation du nouveau PDG, Nordine Cherouati. Ce qui veut bien dire… Abdelhafid Feghouli, directeur de l'activité «aval» de Sonatrach qui a occupé le poste de président-directeur général intérimaire lors de la tenue de la Conférence sur le GNL, est désormais dans le collimateur des services de sécurité. Il devrait comparaitre dans les prochains jours devant la justice pour s'expliquer.

    La défaite Ali Tounsi

    Le jeudi 25 février 2010, le directeur général de sûreté nationale (DGSN), Ali Tounsi, un proche du général Tewfik et qui avait des relations tendues avec le ministre de l'Intérieur Noureddine Yazid Zerhouni, est assassiné dans son bureau.
    Le tueur serait un certain Oultache Chouaib, directeur de l’unité aérienne de la sureté nationale, (la flotte d’hélicoptères de la police) basée à Dar El Beida. 
    Pourquoi Oultache a-t-il tué Tounsi ?  
    L'affaire tourne vite au revers pour Bouteflika.
    « Affaire personnelle », s’empresse de déclarer le ministère de l’Intérieur dans un communiqué hâtif. Le texte ajoute que « le décès de M. Ali Tounsi, Directeur Général de la Sûreté nationale est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence a utilisé son arme et a blessé mortellement le Colonel Ali Tounsi, après quoi il a retourné l'arme contre lui se blessant gravement et a été transféré à l'hôpital ».
    « Faux ! », réagit la famille du défunt, dans un autre communiqué adressé à la presse où elle conteste cette version officielle et affirme que Ali Tounsi a été assassiné devant témoins et « n'avait aucun problème personnel avec son assassin, ni d'ailleurs avec quiconque. » Puis le texte ajoute : « Son épouse et la famille tiennent à préciser que le défunt a été assassine froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, alors qu'il s'apprêtait à tenir une réunion avec les directeurs centraux. Il est mort "debout" dans son bureau, en patriote, au service de l'Etat, dans le cadre de la lutte de la criminalité sous toutes ses formes», lit-on dans le communiqué de la famille.
    Contrairement à la version du ministère de l’Intérieur qui parle d’acte de démence, nos informations, il s’agirait donc bien d’un acte réfléchi et froidement exécuté. 
    Le tueur a-t-il agi pour le compte du clan Bouteflika ? 
    Tounsi détenait-il quelques informations compromettantes ? 
    Dans un climat de tensions politiques en Algérie sur fond d'un scandale de corruption visant la direction de la compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, il y avait tout lieu de le penser.
    Et qui pour succéder à Tounsi ?
    Dès la première semaine qui a suivi la mort de Tounsi, s’installe un bras-de-fer entre Mohamed Toufik Mediène , patron du DRS, les services de renseignements algériens et Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et allié indéfectible du président algérien, Abdelaziz Bouteflika.
    Toufik, qui n’a pas apprécié  la déclaration de Zerhouni, quelques jours après l’assassinat de Tounsi, dans laquelle il affirmait que «son successeur a été désigné», a réussi à bloquer cette nomination. De surcroit, tous les noms qui lui ont été proposés ont été écartés. Mais ce qui aurait durci le plus la position du patron du DRS, ce sont les messages émis par des proches de Bouteflika affirmant que «seul le président de la République est habilité à désigner le nouveau chef de la DGSN». Cette précision aurait mis le feu aux poudres, incitant Toufik Mediène à attaquer sur un autre front,  en relançant l’ouverture de l’enquête sur les détournements à la Sonatrach où le nom du ministre du Pétrole et des Mines, Chakib Khélil, est cité à plusieurs reprises. Ceci tendrait à prouver que le « gentleman’s agreement » conclu entre le clan présidentiel et le dirigeant du renseignement militaire algérien serait déjà brisé.

    Service politique

  • OPINION : Une guerre Bouteflika-DRS ? Laissez moi rire !

    Certains internautes sont naïfs, mais sincères, ils pensent vraiment qu'il existe une guerre entre le locataire du Mouradia et le DRS. La presse tente d'entrainer les citoyens dans de fausses pistes, c'est un jeu machiavélique, les spécialistes de la politique algérienne le savent, il n'y a aucun problème entre le DRS et le Président, il font semblant de se livrer à une confrontation par écrans invisible, il n'y a ni témoins oculaires, ni preuves tangibles de ce duel imaginaire.

    Si le DRS voulait déstabiliser le Président, cette institution redoutable, dispose de milliers de dossiers sur tous les barons du régime, elle possède à jour tout un fichier sur les fortunes, les comptes, les biens immobiliers en Algérie et à l'étranger, ce que font leurs femmes, leurs enfants, filles et garçons, ainsi que leurs complices dans les affaires, rien n'est laissé au hasard, le DRS est une machine broyeuse malheur a celui qui se fait son ennemi, il ne sortira jamais vivant, y compris le Président et ses frères corrompus (Abdelghani, l'avocat affairiste qui gèrent les affaires à Paris, (avec Hidoussi, l'ancien ministre des Finances)le DRS n'ignore rien de ce que faisait Bouteflika, depuis qu'il était Ministre de Benbella. Pour preuve, si le DRS voulait détruire ce voleur, il suffisait de lui sortir l'affaire de la liquidation de la banque ''U.M.B.'' banque algéro-française, mise en banqueroute par la faute de Bouteflika. Cette banque fut à l'origine, créée sur proposition de Bouteflika et le Président Boumedienne avait donné son accord. Cette banque devait servir de caisse pour le régime, afin d'aider certains pays amis, qui soutiennent l'Algérie dans son conflit avec le Maroc, l'idée était justifiée, et l'ancien ministre S. Mahrough, le voleur était nommé Président de cette banque dont le siège se trouvait à Paris. Son capital dépassait le milliard de dollars. Bouteflika avait à l'époque plusieurs comptes ouverts auprès des banques en Suisse et surtout en Yougslavie à Belgrade. IL avait ordonné a Mahrough, de lui virer plus de 500 millions de dollars, dans les différents comptes, soi-disant que ces sommes seront virées aux comptes de certains chefs d'Etats. Mahrough exécute tous les ordres avec son complice Assam, et les français étaient furieux, ils ne voulaient pas cautionner cette banque au service du seul ministre des A.E. Algérien. Dans cette compétition déloyale, Mahrough et son collaborateur Assam, se sont mis alors à acheter des immeubles de luxes et des actions dans les Bourses et dans les sociétés.

    Les Français, eux aussi, ont profité de cette manne providentielle, et vers la fin 1974,le clan des durs, autour de Chérif Belkacem, Medeghri et Kaidi, ont dénoncé ces pratiques et les détournements des deniers par Bouteflika à son profit personnel. Ce conflit fut la conséquence, de l'assassinat, de Madeghri, par les tueurs, Offmann Slimane et Salah vespa, les assassins ont menacé le veuve, Madame Madeghri, née Triki Radia, et son frère Benali, de se taire et de ne jamais parler de ce qui vient de se passer, en échange du silence, Rdaia Trikki, fut dotée d'un appartement de luxe à Paris et d'une colossale somme pour vivre toute sa vie à l'aise et ensuite, Bouteflika, s'est vengé contre Kaidi Slimane, qui fut assassiné au Maroc et le DRS, sait qui était derrière cet assassinat,suivie du scandale de Tiaret, lorsque l'épouse de Kaida a fait ouvrir le cerceuil, elle constata, que son mari fut assassiné par balles et immédiatement, le régime de l'époque a fait révoquer tous les responsables au niveau de la wilaya de Tiaret. Wali, commissaire du parti, président de l'A.P.W., cdt du secteur, Procureur de la république, commissaire de police et avec des poursuites judiciaires. Bouteflika est coupables de vols, de détournements des deniers publics et d'assassinats de membres du Conseil de la Révolution. Le seul qui fut épargné, était le brave Chérif Belkacem, qui n'est pas homme des coups bas.

    Le DRS, sait que Bouteflika avait détourné plus de 500 millions et il a été la cause de la faillite de la banque de l'U.M.B. et les archives existe et je n'invente rien, et Bouteflika, en faisant du chantage, que cette affaire de virements, faisait partie du secret défense, du fait que certains chefs d'Etats ont reçu des sommes importantes. Pour le mettre en difficulté, l'un des nombreux dossier, fut instruit par la Cour des Comptes et de la condamnation pour détournement des deniers publics. A l'époque, les sommes non utilisées par les ambassades, les reliquats devaient être reversés au compte du Trésor public, mais Bouteflika avait ordonné à ses lèches-bottes, de virer les reliquats vers ses nombreux comptes. C'est du vol, et il a été condamné à rembourser les sommes perçues, sans plus, cette Cour avait été présidée par Ahmed Taleb el Ibrahimi et par Zitouni, ce dernier était l'ami intime de Bouteflika, il s'est vengé pour trainer l'actuel Président dans la boue, mais à cette époque, Bouteflika, avait toute une bande de voyous et de malfaiteurs qui ne voulaient pas que le régime de Chadli, soit cruel et sévère à l'égard de leur ami coupable de vols et de détournements de deniers publics.

    Savez-vous pourquoi, l'actuel président Bouteflika, tient absolument aux bonnes relations avec le régime Serbe, coupable de crimes contre l'humanité et coupable de génocide sur les Musulmans de Bosnis et du Kosovo.? Toute la communauté internationale, s'est félicitée de la condamnation du régime criminel Serbe, sauf Bouteflika, qui multiplie les visites et fait consolider les relations avec la Serbie. Pourquoi.? La réponse est simple. Les comptes de Bouteflika, sont ouverts auprès des banques serbes à Belgrade, et il n'est pas le seul, tous les barons du F.L.N. et les généraux corrompus ont des comptes dans ce pays maudit. Comment, se fait-il qu'un pays coupable de génocide sur des Musulmans, mérite encore de l'Algérie, le privilège de maintenir des relations diplomatiques et commerciales, et que le régime algérien, s'est engagé, à ne plus reconnaitre, l'indépendance du Kosovo.? Mais il y a trop de mystère dans ses relations avec ce régime criminel de Serbie. N'est-il pas dit que le Général génocidaire recherché par le Tribunal International, se trouve en Algérie sous protection de la sécurité militaire.? Pourquoi avoir de relations privilégiées avec un état criminel et de lui accorder toutes les facilités inimaginables et le DRS sait tout. Les Algériens, dignes de ce nom s'interrogent, sur les ramifications de cette mafia avec la Serbie et le DRS, n'est pas étranger à cette politique contre nature.

    Le DRS qui manipule les hommes politiques et fait la sélection, des plus dociles, les plus faibles des maillons, et notamment, les voleurs, sur lesquels, le DRS possède des dossiers solides,c'est le seul critère, que le DRS, exige pour un candidat à la Présidence de la République. Le choix se porte, sur un voleur, récidiviste, hypocrite, capable de tuer ses frères et ses parents pour le pouvoir, tricheur, versatile, mythomane, qui crache sur le passé pour servir au mieux ses maitres, un lâche sans personnalité, de corrompus qui ne refusent aucune mission dans le cadre d'aventures et de crimes. Capable de renier ses amitiés et d'effacer de sa mémoire tous les liens avec les hommes qui l'ont aidé. de nature perverse, jouisseur et peu croyant et nullement pratiquant. le type même qui change de couleur et de visage, c'est l'homme que le DRS cherche pour ce poste suprême de magistrature et il serait extrêmement grave de croire, que le DRS n'a pas les moyens de mettre Bouteflika dehors. mais le problème qui se pose à la DRS, c’est qui pourrait être à sa place et qui accepterait de jouer le figurant et l'exécutant des ordres de généraux corrupteurs et corrompus.

    Algériens, réveillez-vous, vous êtes tous dans un bateau dirigé par l'armée, ne soyez pas dupes, l'armée cherche une personne mouillée dans les scandales et impliquée dans la corruption, pour l'utiliser dans l'intérêt des généraux. L'armée ne veut plus subir le choix d'un Boudiaf, qui a failli,la détruire.Le fossé ne cesse de se creuser entre Bouteflika et le peuple à cause de la corruption, et le peuple ne fait plus confiance aux généraux qui maintiennent Bouteflika au pouvoir, pour enrichir davantage les milliardaires et imposer aux Algériens, l'état de siège et une dictature cruelle et insupportable.

    Ksel

  • Abdelaziz Bouteflika se rendra au sommet de Nice,apprendre la democratie !!!!!!!!

    image




    L’Élysée l’a annoncé ce vendredi 28 mai : le président algérien Abdelaziz Bouteflika se rendra à Nice pour le sommet Afrique-France qui’y s’y déroulera du 31 mai au 1er juin prochains. 
    Dans un contexte tendu, la visite du président algérien est très attendue. Car les rapports entre la France et l’Algérie se sont considérablement dégradés ces dernières années et Nicolas Sarkozy et son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika ne se sont pas rencontrés depuis le voyage de ce dernier à Paris, le 13 juillet 2008, pour le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM). La venue de Bouteflika à Paris, prévue en 2009, n'a jamais eu lieu, après avoir été reportée à plusieurs reprises. Pour le moment aucun entretien bilatéral n'a été confirmé mais « ils se parleront », affirme une source diplomatique, cité par Jeune Afrique.

    Trente-neuf chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus lundi et mardi à Nice pour le 25e sommet France-Afrique, coprésidé par Nicolas Sarkozy et l'Egyptien Hosni Moubarak.
    Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-Moon participera aussi à ce forum organisé désormais tous les trois ans et qui ne se résume plus à un tête-à-tête entre la France et ses anciennes colonies du continent.
    Signe des temps, le "dîner des amis" qui réunissait encore sous Jacques Chirac la France et des grandes figures de la "Françafrique" à la veille de ces sommets a disparu du programme.
    La partie française fait valoir que cette pratique appartient au passé et qu'elle sera avantageusement remplacée cette année par les cérémonies du 14 juillet, où la France entend rendre hommage à ses anciennes colonies d'Afrique noire pour le 50e anniversaire de leur indépendance.
    Elle indique aussi qu'un tel aparté ne se justifie plus à partir du moment où la décision a été prise d'ouvrir ces sommets à l'ensemble du continent.
    Cinquante et un pays africains seront représentés à Nice, à commencer par les deux géants de l'Afrique noire que sont l'Afrique du Sud et le Nigeria, avec les président Jacob Zuma et Goodluck Jonathan.

  • Qui a tué Ali Tounsi ? Oultache se défend,encore un autre mystere

    image

    L’affaire de l’assassinat du directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, n'a pas dévoilé tous ses secrets. 
    « Je n’ai pas tiré dans la tête de Ali Tounsi », a crié l'assassin présumé, Oultache Chouaïb, dont la nouvelle déclaration contredit complètement la version officielle des faits, celle de Zerhouni notamment. Qui a alors tiré dans la tête de Ali Tounsi ?

    Hier lors de la reconstitution de la scène du crime, le colonel Oultache Chouaïb a relancé l'enquête.  « J’ai tiré quatre balles du côté droit de la poitrine. En sortant, Ali Tounsi n’était pas mort », a-t-il affirmé, selon Khaled Bourayou, avocat de la famille de Ali Tounsi qui a assisté à cette reconstitution. « Le prévenu prétend également avoir entendu une voix en sortant du bureau de Ali Tounsi qui dit : achevez-les tous les deux », raconte encore Khaled Bourayou. « Cette déclaration ne correspond pas aux éléments contenus dans le dossier », explique-t-il à El-Watan. Mais, ajoute-t-il, cette reconstitution permet de soulever d’autres interrogations.

    « Ce sont des faits nouveaux. Si ce n’est pas le prévenu, qui a tiré alors les deux balles dans la tête de la victime et qui l’ont achevé ? »s’interroge-t-il. Pour l’avocat de la famille, le juge devra, maintenant, poursuivre l’enquête pour établir la vérité. Commentant la reconstitution de la scène du crime, Khaled Bourayou estime qu’elle n’a pas été mise en valeur. « On n’a pas respecté le timing. On ne sait pas combien de temps il est resté dans le bureau de Ali Tounsi et quand il est ressorti. Ce sont des détails importants. La reconstitution n’était pas dynamique », souligne-t-il. Cela sur la forme. La reconstitution de la scène, enchaîne-t-il, a permis, toutefois, « de connaître les circonstances dans lesquelles le crime a été commis ». « La reconstitution porte sur deux volets : comment le crime a été commis et pourquoi il a été perpétré », explique-t-il.

    Le premier volet est désormais connu, le deuxième demeure toujours un mystère. « On ne connaît toujours pas le mobile du crime », dit-il. Nous avons tenté de contacter les avocats de la défense pour avoir leur avis sur le sujet, en vain.

    Pour rappel, , quelques heures après le meurtre, et pour faire taire les doutes, le ministère de l'Intérieur s’était empressé de déclarer, dans un communiqué hâtif, que « le décès de M. Ali Tounsi, Directeur Général de la Sûreté nationale est survenu lors d'une séance de travail, au cours de laquelle un cadre de la police, apparemment pris d'une crise de démence a utilisé son arme et a blessé mortellement le Colonel Ali Tounsi, après quoi il a retourné l'arme contre lui se blessant gravement et a été transféré à l'hôpital ».

    Mais le 20 mai, le rapport des trois experts psychiatriques désignés par le tribunal de Bab El Oued révèle que Chouaïb Oultache , l’assassin présumé du colonel Ali Tounsi,  n’est pas atteint de démence.

    Ce rapport détruit la version avancée par le ministère de l’intérieur le jour des faits et conforte la thèse de la famille du défunt qui, dans un autre communiqué adressé à la presse, avait contredit Zerhouni et affirmé que Ali Tounsi « n'avait aucun problème personnel avec son assassin, ni d'ailleurs avec quiconque » et que le défunt « a été assassine froidement, lâchement et en toute conscience dans son bureau de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, alors qu'il s'apprêtait à tenir une réunion avec les directeurs centraux. »

    Contrairement à la version du ministère de l’Intérieur qui parle d’acte de démence, il s’agirait donc bien d’un acte réfléchi et froidement exécuté. 
    Qui a tué Ali Tounsi ?

    L.M.

  • Pourquoi l’Algérie fait-elle un si grand saut en arrière? t'est pasle premier a le dire gaid ehamed la dit 1973 un grand pas vers le precipice

    image

    Par le Pr. Michel FOURRIQUES

    L’Algérie est un pays étonnant: l’Etat est riche mais la population, si attachante, est pauvre. Rappelons que le kilo de bœuf coûte 10 euros (113 DH) quand le Smic y est à 120 euros (soit 1.356 DH). Le chômage touche entre un quart et un tiers de la population (13% selon les chiffres officiels). Le peuple algérien a en réalité le sentiment que rien ne change, malgré les recettes pétrolières et rêve de visa, notamment les plus jeunes, lesquels représentent 70% des moins de 30 ans.

    Grosse manipulation politicienne?

    Force est de constater que ce régime n’a jamais su développer ce pays, en dépit de son immense potentiel économique. Pourtant, ses ressources en hydrocarbures et ses riches terres agricoles auraient pu faire de l’Algérie une grande puissance de la Méditerranée. En effet, l’économie algérienne tire de l’exportation des hydrocarbures 98% de ses revenus et 75% des recettes fiscales. On constate une incapacité structurelle à diversifier son économie pour moins dépendre du pétrole (exportations d’hydrocarbures = 96,64% de la valeur globale des produits exportés; les exportations hors hydrocarbure représentent 2,36% des exportations). L’Algérie est victime de ce que les économistes appellent le «syndrome hollandais» (ressources liées à l’exploitation du gaz naturel dans les années 1960 en Hollande). En effet, la richesse liée à l’exploitation d’une ressource naturelle entraîne le déclin des autres productions locales et donc une flambée des importations.

    Certains disent que le gouvernement a laissé filer les importations volontairement pour satisfaire le lobby des importateurs puis offrir un exutoire facile à frustration de la population en accusant les sociétés étrangères d’être à l’origine de la dégradation de la situation économique.

    Dans ce contexte économique quasi catastrophique pour la majorité de la population, les sociétés étrangères sont effectivement regardées avec suspicion et deviennent des boucs émissaires de l’échec de la politique économique gouvernementale. C’est ce qui est arrivé à la filiale algérienne d’Orascom, Djezzy (14 millions d’abonnés avant les matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte). En constatant qu’en 2007, les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux, on reproche aux sociétés étrangères de «piller le pays». Autrement dit, pour le gouvernement algérien, si le peuple algérien ne voit pas son niveau de vie progresser, c’est la faute aux entreprises étrangères et non à la non-redistribution de la rente pétrolière.
    Le bouc émissaire parfait

    La société Orascom (téléphonie mobile; entreprise d’origine égyptienne) est l’exemple du parfait bouc émissaire. Elle avait acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars (7,3 milliards de DH, un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains).

    Le gouvernement algérien essaie de mettre en difficulté le groupe Orascom en empêchant la filiale algérienne de transférer les dividendes à la société mère et en lançant un contrôle fiscal.

    En effet, la filiale algérienne a du mal à transférer à sa société mère les 580 millions de dollars de bénéfices réalisés en 2008 alors qu’elle avait obtenu le 15 septembre dernier l’autorisation de transférer 257 millions de dollars. Depuis son installation en Algérie en 2001, c’est la première fois que ce groupe rencontre un tel problème. De plus, la filiale algérienne a fait l’objet de contrôles fiscaux aboutissant à un redressement de 600 millions de dollars sur les exercices 2005, 2006 et 2007 (40 millions de dollars pour l’exercice 2004).

    Reprise en main de l’économie

    Les difficultés de ce groupe proviennent, en partie, de la vente par le groupe début 2008 de ses deux cimenteries algériennes au cimentier français Lafarge. L’opération a été critiquée par le président Bouteflika dans le discours à la nation prononcé fin juillet 2008 et qui a permis au groupe de réaliser une plus-value de plus de 2 milliards de dollars. Dans ce conflit, le but du gouvernement algérien est de pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien.
    D’une manière générale, le gouvernement algérien accuse les entreprises étrangères de piller ses ressources en transférant la totalité de leurs bénéfices et donc en ne les réinvestissant pas localement et de ne pas transférer le savoir-faire.

    Face à ce que les médias appellent les «prédateurs étrangers» (dont le groupe Orascom n’est qu’un exemple) un nouveau patriotisme économique a été mis en place après quinze ans d’approche plus ouverte. C’est en réalité une véritable reprise en main de l’économie à laquelle on assiste et ce protectionnisme est en réalité destiné à favoriser les entreprises nationales et à réduire les importations que le gouvernement n’arrive pas à endiguer par sa politique économique.

    S’il est tout à fait normal que les entreprises étrangères implantées dans un pays concourent et contribuent à sa richesse, il est moins normal qu’un gouvernement réduise l’accès à son marché intérieur à des entreprises étrangères essentiellement parce que sa politique économique n’arrive pas à endiguer les importations et in fine la pauvreté d’une grande partie de sa population. Dans une économie globalisée et donc ouverte, les relations entre partenaires doivent reposer sur «le gagnant-gagnant» et non sur le rejet des acteurs économiques étrangers. L’autarcie n’a jamais démontré sa supériorité économique sur le libre-échange, bien au contraire.

    Il est grand temps pour le peuple algérien que l’Algérie retrouve son rayonnement international d’antan par, notamment, des politiques volontaristes et sans trouver de faux boucs émissaires.


    N.B.: Les comparaisons avec les données marocaines ont été calculées par la rédaction de L’Economiste. Il y a néanmoins une petite marge d’erreur car les statistiques marocaines suivent les normes internationales alors qu’il n’y a pas de certitude que les données algériennes soient effectivement normalisées.
    ________________________________________

    Quelques chiffres

    L’Algérie a accumulé ces dernières années plus de 120 milliards de dollars rien qu’en réserves de changes grâce à son pétrole (soit plus que tout le PIB d’une année au Maroc!). Mais, les importations ont quadruplé depuis 2000 pour approcher 40 milliards de dollars en 2009 (360 milliards de DH). On a assisté à une folle croissance des importations: + 28% en 2007, + 42% en 2008.

    Ainsi, par exemple, la facture des céréales, du lait et des médicaments, selon les chiffres officiels, a-t-elle augmenté de 75% en un an, passant de 3,39 milliards d’euros en 2007 à 5,91 milliards d’euros en 2008 (soit 67 milliards de DH: par comparaison les importations alimentaires du Maroc la même année ont été de 31 milliards de DH, pour une population équivalente). Idem pour les produits agro-alimentaires, dont la facture s’est élevée à 6 milliards d’euros en 2008, contre 1,89 milliard d’euros en 2003. La facture alimentaire a flambé de 7 milliards de dollars en 2008. Selon les chiffres sur le commerce extérieur du Centre des statistiques des douanes algériennes (CNIS), l’excédent commercial de l’Algérie a atteint 1 milliard de dollars en janvier 2009, soit un plongeon de 72,03% par rapport à janvier 2008.

    _______________________________________

    Brimades démagogiques

    Cinq textes visant à enserrer les investissements étrangers s’appliquent désormais aux entreprises étrangères présentes en Algérie ou désirant s’y implanter. Ces textes tentent à exclure la présence étrangère et à récupérer les entreprises existantes (comme l’avait fait en 1972-73 la marocanisation qui a laissé de mauvais souvenirs au Maroc).

    Les sociétés d’importation étrangères ne peuvent plus être détenues à 100% par des capitaux étrangers; elles doivent inclure 30% de capitaux algériens dans leur actionnariat. 
    Pour les sociétés de production souhaitant investir, elles ne peuvent le faire qu’en partenariat avec des acteurs algériens devant détenir au moins 51% du capital.

    Il y a également:

    - L’obligation de réinvestir dans les quatre ans les bénéfices des avantages liés aux investissements.
    - L’Imposition sur les plus-values de cession.
    - La taxation des transferts des succursales des sociétés étrangères.
    - Un droit de regard et de préemption sur les cessions d’actifs opérés entre des groupes locaux et étrangers. Le gouvernement a créé, début 2009, un fonds d’investissement doté de 1,5 milliard d’euros pour s’emparer des filiales locales de groupes étrangers si ces derniers décident de quitter le pays.

    Tout projet doit générer plus d’entrées que de sorties de devises.
    Et dernière mesure en date, le durcissement des conditions d’attribution des marchés publics aux entreprises étrangères depuis le 1er janvier dernier (limitation au maximum du recours aux entreprises étrangères pour les projets publics et obligation de justifier l’attribution des marchés à des étrangers). Les entreprises algériennes peuvent ainsi obtenir des contrats avec des offres supérieures de 25% à celles de leurs concurrents étrangers, contre 15% jusqu’ici. 

    in l'Economiste

  • REVELATION: Clearlogic, Sonatrach et Chakib Khelil: Une histoire de famille

    image

    Le 15 février 2010, le quotidien Echourouk a publié un article sous le titre "Affaire Sonatrach: Les familles de responsables chargées de détourner l’argent !".

    Dans cet article, citant des résultats préliminaires des investigations auprès de sources judiciaires chargées de l'enquête sur le scandale de Sonatrach, le quotidien cite la société Clearlogic qui dit il a bénéficié de nombreux contrats avec Sonatrach.
    A radio Kalima nous avons cherché à en savoir plus sur cette société.

    Enquête:

    Il apparaît que parmi les sociétés qui ont passé de nombreux marchés de gré à gré avec Sonatrach, figure Clearlogic, une société de droit américain fondée par la famille Khelil, en la personne de la femme de l'actuel ministre de l'énergie, Najat Khelil, ainsi que leur fils, Sina Khelil. A eux deux, ils détenaient 60% des parts de Clearlogic au dernier bilan existant.

    A travers les premières investigations menées à la suite du scandale Sonatrach, il apparaît que de nombreuses entreprises ont bénéficié de contrats juteux par des marchés de gré à gré, une procédure d'attribution qui reste une mesure exceptionnelle selon la loi, et qui doit être approuvée par les plus hauts dirigeants de la société. Pourtant, depuis 10 ans, plus d'un millier de marchés de ce type ont été passés par Sonatrach avec des entreprises installées en Algérie ou à l'étranger. Parmi ces entreprises qui ont bénéficié de marchés de ce type dans une jungle de sous-traitants, la presse a cité la compagnie Clearlogic, basée aux USA et spécialisée dans la communication, développement web et multimédia. Après enquête, il s'avère que cette société, établie à Haddonfield dans le New Jersey et domiciliée dans le Delaware, paradis fiscal américain, était détenue au moins jusqu'à la fin de l'exercice fiscal 2000 à 60% par la famille Khelil. Sina Khelil, le fils de l'actuel ministre de l'énergie, en est actionnaire majoritaire et détenteur de 54% des partsde Clearlogic (voir tableau de l'administration fiscale US) ainsi que Najat Khelil, la femme du ministre, détentrice de 7,6% des parts. Pour les années suivantes, les comptes de la société n'apparaissent plus, à tel point qu'en 2008, Clearlogic est condamnée par la justice américaine (L'Etat du Delawae) pour non présentation de bilans. En 2009, la société est définitivement radiée par l'administration US pour non présentation de bilans, qui l’accuse ainsi d’être une société écran.Pendant toute cette période seuls les comptes en banques de la société fonctionnaient. Entre temps et en Algérie, selon les sources judiciaires citées par Echourouk, la société Clearlogic passe des contrats avec Sonatrach par l'octroi de marchés de gré à gré en sous-traitance, dont une partie par l'intermédiaire de BRC, Brown and Root Condor1, une société entachée de scandale pour sur-facturations abusives et dont le PDG , M. Ould Kaddour a été condamné à 30 mois de prison pour avoir divulgué des informations confidentielles à un pays étranger (USA). Il a été libéré après avoir purgé sa peine. L’affaire Clearlogic serait actuellement à l’instruction, la justice étudiant les contrats passés avec Sonatrach et ses innombrables sous-traitants à la suite de l’affaire BRC. 
    Ainsi, Clearlogic, une entreprise florissante qui a bénéficié de contrats n'est autre qu'une société familiale à la base.
    Le quotidien Echourouk a également cité, dans le même article le nom d'une américaine, Jennyfer Lynn. Nos investigations nous ont permit de découvrir que Jennifer Lynn n'est autre que Jennifer Lynn Khelil, la belle-fille du ministre de l'énergie, l'épouse de son fils, Sina khelil.
    Si les enquêteurs disposent de preuves, comme l'a indiqué Echourouk, que Clearlogic a bien obtenu des contrats avec Sonatrach, soit directement, soit comme sous traitant, il est alors indéniable que Chakib Khelil a commit des délits et qu'il devra en rendre compte devant l'opinion publique et la justice.

    Chakib Khelil, Tlemcenien né à Oujda au Maroc, tout comme le président de la république, fait partie du premier cercle présidentiel et il est l'un des premiers hommes de confiance dont Abdelaziz Bouteflika s'est entouré. Nommé, le 1er novembre 1999 comme conseiller à la présidence, il devient le tout puissant ministère de l'énergie moins de deux mois plus tard le 26 décembre de la même année. Après le départ en mars 2001 de l'ex PDG de Sonatrach, Abdelhak Bouhafs, Chakib Khelil avait cumulé sa fonction de ministre avec celle de PDG de Sonatrach jusqu'en mai 2003. Une partie importante des contrats signés avec BRC, entre 2001 et 2003, l'ont été sous sa responsabilité directe .

    Yahia Bounouar http://www.kalimadz.com/fr/

    1: Nous reviendrons sur l'affaire BRC très prochainement.

  • contrôle de l’argent public ,personne, le gouvernement s'en sert alors et c'est la jungle et le petrole aussi

    Début d’application du rapport Sbih

    L’année 2006 sera, dit-on, celle du « contrôle ». L’une des résolutions qu’a prises l’Etat, pour ce début d’année, est d’adopter des « mesures efficaces » pour savoir où va son argent. Les scandales financiers qui ont éclaboussé la scène économique semblent avoir poussé le ministre des Finances à annoncer une « refondation de l’architecture de contrôle », basée sur la réforme de l’Etat de Missoum Sbih.



    C’est la première fois qu’on déterre le rapport de l’ancien conseiller juridique du président Bouteflika. Mais, concrètement, que prévoit la réforme de l’Etat pour le contrôle des deniers publics ? Une source proche du ministère des Finances nous a indiqué, hier, qu’il s’agit d’une « spécialisation » du contrôle. M. Sbih estime que les dispositifs de contrôle doivent être complètement modifiés. Il a même prévu la création d’une nouvelle structure qui sera divisée en quatre subdivisions : l’inspection des affaires sociales, l’inspection des affaires économiques, l’inspection des affaires administratives et l’administration des affaires financières. Le rapport de Missoum Sbih préconise de revoir les statuts des structures de contrôle existantes. La Cour des comptes devra, selon lui, se charger exclusivement de l’apurement des comptes et l’Inspection générale des finances (IGF) s’intéressera uniquement aux finances. Si de telles mesures venaient à être adoptées, cela provoquerait un véritable bouleversement du système algérien de contrôle des finances publiques. La Cour des comptes et l’IGF, affirme-t-on, font aujourd’hui face à un travail « titanesque ». Ces deux structures contrôlent tous les organismes et les établissements publics. « Cela va des hôpitaux aux prisons en passant par les universités ; c’est un travail énorme. Le problème, c’est qu’il n’y a aucune coordination. Il arrive que les deux structures soient sur un même dossier sans que l’une ou l’autre ne le sache, c’est une perte d’énergie », nous dit-on. L’on déplore surtout que les organes de contrôle disposent de peu de moyens. L’IGF ne compte que 250 agents et la Cour des comptes n’en a que 400. « Même si l’IGF ne devait contrôler que les hôpitaux, ce serait impossible », affirme un responsable de l’IGF, dépité. La situation est telle que cela fait plus de dix ans que l’IGF n’a pu contrôler les prisons. « Si la Cour des comptes et l’IGF ne peuvent pas effectuer des contrôles réguliers, nous perdons l’aspect dissuasif des contrôles. Les gestionnaires ne craignent plus les contrôles. Ce qui peut ouvrir les portes aux malversations », disent les spécialistes. Il arrive, souligne-t-on, que ces structures ne parviennent pas à achever le programme annuel de contrôle. « Nous recevons, en cours d’année, des demandes du ministère des Finances, nous n’exécutons dans ces cas que 50% du programme prévu initialement », affirme un représentant de l’IGF. Faute de moyens, ces structures se contentent, dixit ce responsable, de « parer au plus pressé ». Si certains pensent que l’Etat ne peut pas être « juge et partie » et que l’on devrait donner aux structures de contrôle les prérogatives nécessaires pour « s’autosaisir », les responsables des Finances, eux, estiment qu’une telle décision ouvrirait la porte aux règlements de comptes. « Pour le moindre motif, les responsables de l’IGF ou de la Cour des comptes vont effectuer des contrôles », estime-t-on. Les spécialistes du contrôle estiment qu’il faudrait mettre un terme à la « polyvalence » des inspecteurs de l’IGF et de la Cour des comptes. « Un contrôleur doit être mieux formé qu’un gestionnaire. Or, chez nous, l’inspecteur passe du domaine de la santé à celui de la pêche », regrette-t-on. Le ministère des Finances compte, par ailleurs, réorienter le système du contrôle, passant d’une méthode axée sur la conformité de la législation à une autre basée sur les résultats concrets. Mais si l’on veut réellement que la réforme Sbih soit une réussite, estiment les spécialistes du secteur, une formation des inspecteurs est indispensable.



    Par Amel Blidi


  • A quoi sert la Cour des comptes ? sert a rien ds une dictature

     

    Institution de contrôle par excellence, la Cour des comptes algérienne s’est fait beaucoup plus connaître ces dernières années par les problèmes de sa gestion interne que par sa noble mission de contrôle des finances publiques.



    Mise en place en 1980, la Cour des comptes a été initialement régie par la loi 80-05 du 1er mars 1980 qui lui donnait compétence administrative et juridictionnelle pour exercer « un contrôle global sur les collectivités, établissements, entreprises et organismes qui gèrent ou bénéficient de fonds publics, quel que soit leur statut ». Dix ans après, au titre de la loi 90-32 du 4 décembre 1990, les pouvoirs publics ont limité son champ d’intervention en excluant du contrôle les entreprises publiques et les établissements publics à caractère industriel et commercial et en supprimant ses prérogatives juridictionnelles. Une limitation de champ qui n’a pas duré longtemps puisque, au titre de l’ordonnance n°95-20 du 17 juillet 1995, la Cour des comptes retrouve sa compétence universelle de contrôle sur tous les fonds publics quel que soit le statut juridique de leurs gestionnaires ou bénéficiaires. La loi confère ainsi à la Cour des comptes deux types d’attributions : administratives et juridictionnelles. Dans l’exercice de ses attributions administratives, « elle contrôle le bon emploi des ressources, fonds, valeurs et moyens matériels publics, par les organismes soumis à son contrôle ; apprécie la qualité de leur gestion au plan de l’efficacité, de l’efficience et de l’économie, par référence aux missions, aux objectifs et aux moyens mis en œuvre et recommande, à l’issue de ses investigations et enquêtes, toutes mesures d’amélioration qu’elle estime appropriées ». Au titre des attributions juridictionnelles, « elle s’assure, en matière de reddition des comptes, d’apurement des comptes des comptables publics et de discipline budgétaire et financière, du respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et elle sanctionne les irrégularités et infractions constatées ». Le travail de contrôle exercé par la Cour des comptes est sanctionné par l’établissement d’un rapport annuel qu’elle adresse au président de la République. Ce même rapport reprend « les principales constatations, observations et appréciations résultant des travaux d’investigation de la Cour des comptes, assorties des recommandations qu’elle estime devoir formuler ainsi que les réponses y afférentes des responsables, représentants légaux et autorités de tutelle concernés ». La loi prévoit, par ailleurs, la publication du rapport totalement ou partiellement au Journal officiel et la transmission d’une copie par la Cour des comptes à l’institution législative. Si l’on se réfère à la loi, la Cour des comptes aurait en principe établi pas moins d’une dizaine de rapports annuels depuis 1995. Pourquoi alors ne sont-ils pas rendus publics et publiés dans le Journal officiel comme le stipule la loi ? Ne sommes-nous pas devant une infraction caractérisée à cette même loi ? Pourquoi, de leurs côtés, les parlementaires ne font pas valoir leur droit en demandant une copie de chaque rapport annuel établi par la Cour des comptes ? Des questions pour lesquelles on n’arrive toujours pas à avoir des réponses. Une chose est sûre : la transparence dans la gestion des deniers publics n’est pas pour demain.



    Par Salah Slimani


  • Où sont les rapports de la Cour des comptes ?disparu! oui disparu parseque boutef sy trouve

    Où sont les rapports de la Cour des comptes ?

    Les nombreux scandales qui ont éclaté dernièrement ont démontré la faillite des organismes de contrôle censés veiller au grain et éviter le détournement des deniers publics.

     

    La Cour des comptes, dont la mission est justement de contrôler a posteriori les finances de l’Etat, des collectivités territoriales et des services publics, n’a rien vu venir. Mise en place en 1980, elle est actuellement régie par l´ordonnance n°95-20 du 17 juillet 1995 qui détermine ses attributions, son organisation et son fonctionnement ainsi que la sanction de ses investigations. Le dernier rapport annuel, publié sur le site internet de cette institution, concerne l’exercice…1997. Rien n’a filtré depuis sur ses activités. A moins que des rapports aient été élaborés mais remisés dans les tiroirs sans que le public puisse y avoir accès, alors que la loi prévoit leur publication. Le black-out total maintenu autour de ce genre de données démontre, si besoin est, l’opacité qui entoure la gestion des ressources publiques.

    En l’absence d’une culture de la « redevabilité » en Algérie où même le gouvernement fait l’impasse sur la présentation des bilans des cadrages budgétaires antérieurs, les gestionnaires des entreprises publiques ne sont pas tenus de rendre des comptes. C’est là qu’aurait dû intervenir la Cour des comptes. Selon les explications fournies par le site sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes, il existe des « chambres à compétence nationale (…) chargées du contrôle des comptes et de la gestion financière des ministères, du contrôle des établissements et organismes publics de toute nature dépendant d´un ministère ou recevant des subventions inscrites à son indicatif ainsi que du contrôle des entreprises publiques économiques dont l´activité est liée au secteur couvert par ledit ministère ».

    Sonatrach étant sous la tutelle du ministère de l’Energie et des Mines, la Cour des comptes aurait pu s’emparer de ce dossier et constater les anomalies qui ont été révélées par la presse, qui cite une enquête préliminaire menée par les officiers judiciaires militaires du Département de renseignement et de sécurité (DRS). L’institution peut même juger et sanctionner, à travers la Chambre de discipline budgétaire et financière (CDBF), certaines fautes ou irrégularités commises par les gestionnaires publics et agents assimilés ayant causé un préjudice certain au Trésor public ou au patrimoine des organismes publics. La longue hibernation de la Cour des comptes, un organisme qui, sous d’autres cieux, trace la destination du moindre centime sorti des caisses de l’Etat, a ouvert la voie à toutes sortes de dérives en matière de gestion des deniers publics.

     

    Par Nora Boudedja

  • Ils interpellent le président Bouteflika : L’exaspération des magistrats de la Cour des comptes

    Ils interpellent le président Bouteflika : L'exaspération des magistrats de la Cour des comptes

    Alors que le pays sombre dangereusement dans le bourbier de la corruption, la Cour des comptes, un instrument dont la mission fondamentale est précisément la lutte contre ce fléau dévastateur, observe impuissante la dérive. Elle s’est avérée incapable de jouer son rôle de contrôler l’usage des fonds publics. Pourquoi cette institution est mise en veilleuse ? Les magistrats de cette institution ont, sans doute, la réponse, puisqu’ils ont décidé de porter à la connaissance de l’opinion publique les raisons de l’étouffement de l’énorme bâtiment qui surplombe la rue de l’Indépendance.



    Exaspérés par la situation dans laquelle se trouve leur institution, ils ont décidé de saisir le chef de l’Etat. Le silence est brisé. « On ne peut plus se taire », ont-ils déclaré. Dans une lettre ouverte adressée au premier magistrat du pays, le Syndicat national des magistrats de la Cour de comptes (SNMCC) a tiré la sonnette d’alarme. La Cour des comptes est mise en veilleuse pour ne pas dire qu’elle se meurt. « La mission de contrôle au sein de la cour est reléguée au second plan, en marginalisant le corps des magistrats. Le rôle de l’institution est minimisé en la dévoyant de sa mission fondamentale. » C’est la description qu’ont fait les magistrats de la situation qui règne au sein de leur institution.

    Les magistrats de la Cour des comptes mettent en cause le président de cette dernière qui, selon eux, est responsable de « l’accumulation des problèmes que connaît la cour en raison de la non-gestion et du fait des responsables qui sont à la tête de cette institution depuis quinze ans ». Un état de fait qui « rendrait caduque la mise en pratique de la directive n°3 de décembre 2009 du président de la République, portant la mobilisation des instruments de contrôle et à leur tête la Cour des comptes aux fins de transparence dans la gestion des deniers publics, dès lors que la Cour des comptes est réduite à sa plus simple expression », a affirmé le président du syndicat, Zineddine Harouche. Cette institution qui est, par définition, une juridiction administrative chargée principalement de juger la régularité des comptes publics, de contrôler l’usage des fonds publics et de mener des investigations ne pourrait pas accomplir sa mission dans telles conditions.

    « Le dysfonctionnement ou plutôt la non-gestion de notre institution va compromettre les missions pour lesquelles nous sommes mandatés. D’autant que cela ce passe au moment où le pays est plongé dans une corruption à grande échelle », a tonné Belaïd Taïti, membre du syndicat. Ce dernier ne se fait pas d’illusion par rapport au désastre de la corruption. « Le grand risque qu’encourt le pays est la corruption à grande échelle qui peut le mener vers sa dislocation, voire même une guerre civile comme cela s’est produit dans certains pays africains », a-t-il mis en garde. Face à ce risque, les magistrats de la Cour des comptes refusent de se taire. « Si on se tait, on se rendrait complices de la mise à mort de la Cour des comptes et du coup, de la prolifération du phénomène de la corruption », ont défendu les magistrats.

    Situation sociale déplorable

    « L’absence d’une vision futuriste dans la gestion de la Cour est due au fait que l’institution s’est recroquevillée sur elle-même ainsi qu’à son incapacité à se mettre au diapason des nouveaux développements dans les domaines du contrôle selon les normes internationales », ont estimé les membres du SNMCC, qui se disent « révoltés et indignés ».Existe-t-il une velléité politique de l’empêcher d’accomplir ses missions ? Sinon, comment peut-on expliquer sa paralysie. En tout cas, leurs griefs le suggèrent amplement. Une interrogation, somme toute légitime, d’autant plus que les magistrats sont maintenus dans une situation sociale qui laisse à désirer. « C’est presque une honte pour nous de parler de nos conditions sociales alors que nous sommes investis d’une mission sensible. Mais l’appauvrissement des magistrats est sciemment entretenu pour nous empêcher de se concentrer sur nos missions d’investigation. Au moment où un conseil à la Cour suprême touche une mensualité de 240 000 DA, son collègue de la Cour des comptes ne dépasse pas 48 000 DA ! », ont déploré les membres du syndicat.

    Le nombre très réduit des magistrats de cette cour, 302 uniquement pour tout le territoire national, « est nettement insuffisant pour pouvoir engager des enquêtes », ont-ils jugé. Les magistrats de la Cour des comptes lancent un appel urgent au président de la République pour « redresser et redynamiser le rôle de l’institution en sa qualité d’instance suprême pour le contrôle afin qu’elle puisse être la locomotive de la bonne utilisation des deniers publics ». Dans l’espoir de voir la plainte des magistrats entendue et prise en charge, le pays continue dangereusement sa marche vers des lendemains incertains.



    Par Hacen Ouali


  • LEUR ASSOCIATION DÉNONCE : «L’absence du traitement perdure et les hémophiles souffrent en silence»

     

    Les personnes atteintes d’hémophilie traversent une phase très difficile. La plupart ne quittent pas leur domicile pour éviter tout accident qui, même bénin, peut leur être fatal. Une situation difficile qui ne semble pas gêner outre mesure les pouvoirs publics.
    Irane Belkhedim-Alger (Le Soir) - Le traitement substitutif de l’hémophilie (facteurs 8 et 9) est absent des Pharmacies centrales hospitalières (PCH), et la situation dure depuis le mois d’avril dernier. C’est ce qu’a déclaré hier le président de l’Association algérienne des hémophiles M. Noureddine Benikhelf, lors d’un point de presse improvisé dans les couloirs du Centre culturel Abderrahmane-Laâla d’El- Madania, à Alger. Prévu dans la salle des conférences, ce point de presse n’a pu finalement s’y tenir faute d’autorisation, nous at- on expliqué. Dans son intervention, M. Noureddine Benikhelf a indiqué que les malades eux-mêmes ont saisi les services du ministère de la Santé pour les informer de la situation insoutenable qu’il endurent et leur demander d’y apporter des solutions. «Des responsables du ministère nous ont indiqué que le traitement était disponible en Algérie, mais que les PCH ne disposaient pas de budget pour l’acquérir.», ont déclaré des patients. Les hémophiles traversent une phase très difficile. La plupart ne quittent pas leur domicile pour éviter tout accident qui, même banal, peut leur être fatal (hémorragie, hémarthrose, hématome…). Et pour ceux qui étudient, ils sont pratiquement condamnés à déserter leurs classes. «Les hémophiles souffrent de douleurs atroces que seul le traitement aux facteurs 8 et 9 peut arrêter. Aucun antalgique ne peut atténuer la douleur due aux hémarthroses (hémorragie au niveau des articulations), qui est souvent répétitive chez les personnes atteintes d’hémophilie sévère », assure-t-on. Et ce, sachant qu’une hémorragie modérée peut s’aggraver chez cette catégorie de malades. Pour pallier ce problème, les malades se ruent sur le plasma. C’est tout ce qu’on leur propose à l’hôpital pour le moment, et à condition de rester hospitalisé toute la journée ! L'hémophilie est une anomalie constitutionnelle de la coagulation sanguine en rapport avec un déficit d’un des facteurs de la coagulation. Ses manifestations cliniques correspondent aux hémorragies qui peuvent atteindre chaque organe, en particulier les articulations (hémarthroses) et les muscles (hématomes). La maladie peut être sévère avec des manifestations dès la première année de vie, ou légère avec très peu de manifestations. L’Algérie compte 1 500 hémophiles dont 700 cas sévères selon l’association, qui souligne que la plupart d’entre eux sont des handicapés moteurs ou sont porteurs de virus dangereux (hépatites C et B). L’association déplore également l’inexistence d’unités spécialisées de soins à même de prendre en charge avec efficience cette catégorie de malades. Enfin, il convient de noter que pour leur traitement, deux boîtes seulement de médicaments peuvent coûter jusqu’à 22 000 DA. Une autre charge pénible à assurer.
    I. B.

  • SÉTIF Les citoyens de Maafar contraignent le wali à annuler sa visite dans la région

     

    Les habitants de Maâfar, dans la localité de Salah-Bey, située au sud du chef-lieu de wilaya, ont érigé des barricades de pneus brûlés, de herses, de pierres et autres objets sur les routes reliant leur localité aux autres communes de la daïra de Salah-Bey, obligeant le wali de Sétif à annuler sa visite de travail et d’inspection qu’il devait effectuer dans cette localité. 
    Prévoyant de mettre en service l’alimentation en gaz naturel dans ce village, le wali, accompagné d’une forte délégation, a dû finalement rebrousser chemin devant la fermeture par la population de toutes les routes menant à Maâfar. Les villageois se sont donné le mot de ne laisser passer aucun officiel et de bloquer les principales artères menant au centre du village, à savoir les routes de Aïn-Azel et Aïn-Oulmane et celles de Salah-Bey et d’El-Kaâbcha. Ce mouvement de protestation est motivé par le fait que certains douars et mechtas ne figurent pas dans le programme d’alimentation en gaz naturel initié par les services de la Wilaya de Sétif. Malgré l’intervention des responsables locaux afin de faire revenir les protestataires à de meilleurs sentiments, les villageois ont refusé tout dialogue tant que le raccordement en gaz naturel ne sera pas généralisé à toutes les localités de Maâfar. 
    I. S.


  • ANNABA De la viande d’âne dans les plats

     

    De la viande asinienne (âne) était servie aux clients dans les menus proposés par plusieurs restaurants de la corniche d’Annaba !
    Telle est l’étonnante découverte faite par le bureau communal d’hygiène, ces derniers jours, lors de contrôles de routine. De la viande d’âne avariée et des abats de la même espèce, notamment du foie infecté et purulent, ont été saisis par les agents de contrôle de ce bureau, appuyés par des médecins et techniciens sanitaires de la Direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. Cette grave affaire préjudiciable à la santé des consommateurs, qui n’était au départ qu’une rumeur sur l’absence d’hygiène dans différents lieux de restauration (rôtisseries, etc.), vient d’être confirmée par le directeur de la santé d’Annaba. Il signalera à ce sujet que les analyses effectuées sur cette viande ont démontré que non seulement la viande était d’origine asinienne, mais également avariée et comportant des kystes hydatiques microbiens très avancés. Le poisson servi dans ces restaurants était lui aussi avarié. Et pour atténuer son odeur pestilentielle qui risquait de chasser les consommateurs, les commerçants, dont l’avidité n’a d’égal que le danger potentiel auquel ils soumettent volontairement les clients, ont recours à un moyen «radical» : l’arrosage de la viande avec du crésyl. Ajoutant à la dangerosité de l’avarie ce produit hautement toxique. Au titre des mesures conservatoires, il a été décidé la fermeture des commerces mis en cause pour une durée d’un mois, et d’entamer des poursuites judiciaires à l’encontre de leurs gérants. 
    A. Bouacha


  • un assassin ministre à la place d'un un voleur à la sonatrach

    image

     

    Abdelaziz Bouteflika annoncerait, ce week-end, un remaniement gouvernemental assez significatif, croit savoir le Soir qui cite " une source très bien informée ". Le principal changement serait la désignation de Yazid Zerhouni, l’actuel ministre de l’Intérieur, à la tête du ministère de l’Énergie et des Mines en remplacement de Chakib Khelil, "brûlé" par les derniers scandales de Sonatrach.
    Zerhouni, lui, céderait le ministère de l’Intérieur à Abdelmalek Sellal ou alors à Dahou Ould Kablia. 
    Le gouvernement sera toujours conduit, toutefois, par Ahmed Ouyahia.
    Si l'information se confirme, elle attesterait de la gravité des scandales en cours dans le secteur de l'Energie et d'une panique au sein du clan de Bouteflika, obligé de "lâcher" l'Intérieur pour envoyer leur homme de confiance "éteindre" le feu à l'Energie et bloquer les enquêtes en cours.
    Rappelons que les investigations sont toujours en cours dans l'affaire Sonatrach et que l'étau se resserre autour de Chekib Khelil. 
    En janvier 2010,  une enquête du DRS avait mis Sonatrach au cœur du plus gros scandale de corruption qu’ait connu l’Algérie. Son PDG, Mohamed Meziane (soixante ans), et 10 cadres dirigeants dont trois vice-présidents ont été inculpés par la justice pour divers affaires présumées de corruption. Deux des vice-présidents, un ancien PDG de la banque publique, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), et son fils, dirigeant un bureau d’études, ainsi que les deux enfants de M. Meziane et un entrepreneur privé ont été placés sous mandat de dépôt. Tous accusent le ministre de l'Énergie, proche du président Bouteflika 
    Quinze autres personnes exerçant dans la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach ont été mises sous mandat de dépôt, dont trois vice-présidents de l'ancien président-directeur général, Mohamed Meziane.
    Chekib Khelil lâche le mot de trop et  parle d’« attaque contre le clan présidentiel », reconnaissant publiquement l’existence de clans au sein du pouvoir ! 
    Son neveu, Mohammed Rédha Hemch, ex-directeur de cabinet du PDG de Sonatrach, recherché, serait l'homme-lige des malversations à Sonatrach pour le compte du clan présidentiel. Le ministre de l’Energie a organisé sa fuite pour le mettre à l’abri des éventuelles retombées de l'enquête et l'a placé dans la filiale Sonatrach International Holding Corporation filiale (Samco) à Lugano. 
    L'enquête du DRS porte sur des marchés publics contractés dans des conditions frauduleuses et des dilapidations de biens publics. 
    L'audition a été renforcée par l'envoi d’une commission rogatoire auprès de banques suisses et anglaises et américaines pour le recensement des biens de quelques inculpés.
    Rappelons aussi que le DRS a entamé une autre enquête au sujet des sommes faramineuses déboursées dans le cadre de l'organisation de la 16e conférence internationale du gaz naturel liquéfié (GNL16) qu'a abritée la ville d'Oran en avril dernier. Selon le quotidien Le Temps, qui cite des "sources dignes de foi", Abdelhafid Feghouli, directeur de l'activité «aval» de Sonatrach qui a occupé le poste de président-directeur général intérimaire lors de la tenue de la Conférence sur le GNL, est désormais dans le collimateur des services de sécurité. Il devrait comparaitre dans les prochains jours devant la justice pour s'expliquer sur l'enveloppe déployée pour le financement de la 16e conférence internationale du GNL, laquelle est de l’ordre de 800 millions de dollars. 
    L'enquête des services de sécurité vise à démontrer si cette somme d'argent astronomique qui été déboursée pour assurer la bonne organisation de la Conférence du GNL16 n'a pas fait l'objet d'une surfacturation. Et il n'y a pas que les services de sécurité qui enquêtent à ce sujet.  
    La mission de Zerhouni serait donc de bloquer toutes ces enquêtes.
    A suivre...

    L.M.

  • « Halte a l’impunité, jugez les assassins ! » : La déclaration des archs

    La problématique du bâillonnement des libertés, le verrouillage des espaces d’expression politique et médiatique, l’absence de démocratie, le déni identitaire, l’exclusion sociale et la systématisation  du règne de la Hogra qui ont provoqué le soulèvement populaire du printemps noir de 2001, suite au génocide perpétré par le régime criminel, maffieux, corrompu et corrupteur,  coûtant la vie à 128 jeunes fauchés à fleur d’âge, blessant des milliers de victimes dont des centaines handicapés à vie, saccageant et pillant des biens des citoyens et des commerçants et maintenant toute la région de la Kabylie pendant des années dans un état de guerre demeure posait intégralement.

    Le monopole des médias lourds, le maintien sous contrôle de la presse écrite, le traitement archaïque réservé de la revendication amazigh maintenue toujours à l’état embryonnaire, l’instrumentalisation de la justice, l’institutionnalisation de la corruption et l’accentuation de la misère sociale sur un fond de négation des droits socio-économiques sont porteurs des graines d’une implosion sociale. En effet, au lieu d’apporter des solutions appropriés justes et définitives, le régime honni s’entête à poursuivre sa logique tyrannique, entretenant l’impunité, le terrorisme, la criminalité, le suicide, le chômage, les passe-droits, les malversations, et une répression tout azimut contre toute action autonome exprimant un ras-le-bol généralisé.

    Ce régime mystification, qui veut berner l’opinion nationale et tromper l’opinion internationale, mise souvent sur l’usure et les dissensions qu’il stimule pour miner toute velléité d’organisation et de protestation. Un véritable caméléon qui souffle le chaud et le froid et qui ne lésine pas sur les moyens pour employer la carotte et le bâton face aux manifestations organisées ou spontanées, plus grave encore, il innove en entretenant une répression intelligente.

    Si non, comment explique que l’ensemble les engagements pris solennellement et publiquement  par l’Etat lors du dialogue Aarchs - Gouvernement depuis 2005 ne sont toujours pas honorés! Notamment, le jugement des commanditaires, ordonnateurs et exécutants des assassinats, la consécration de la langue amazigh comme langue officielle (les deux décrets portant sur la création de l’académie de la langue Amazigh et du Haut Conseil supérieur à langue et culture Amazigh endossé par le conseil du gouvernement depuis 3 ans sont transformés en promesse électorale par Sidna Abdelaziz), le rattrapage économique. Etc.

    Que peut-on attendre d’un régime qui entretien le statu quo sur le traitement et le règlement définitif des dossiers des victimes du printemps noir. A titre indicatif, rien que pour la wilaya de Tizi-Ouzou,  nous constatons depuis un bon moment le blocage de la commission instituée pour étudier les dossiers des événements du printemps noir  alors qu’il y a toujours :

    - 7 dossiers des martyrs du printemps noir qui ne sont pas reconnus;
    - 30 dossiers des familles qui attendent leurs indemnisations totales ou complémentaires;
    - Des dizaines de dossiers d’aggravation ne sont pas traités, l’assistance de la tierce personne n’est pas accordée et de nombreux blessés  attendant des soins adéquats souffrent en silence (aucune réinsertion sociale n’a été mise en place et les pensions n’ont jamais été revalorisées); 
    - 180 blessés attendent leurs convocations, qu’ils n’ont jamais reçues, pour le contrôle médical;
    - 3 dossiers (de 500 demandes de reconnaissance) stagnent au niveau de la justice;
    - 391 dossiers rejetés pour cause du taux IPP de 0%, sans aucune voie de recours;  
    - 571 dossiers rejetés pour cause de délais de recours (souvent les notifications arrivent après les délais);
    - 37 dossiers incomplets rejetés, souvent pour manque de certificat médical;
    - Un nombre indéterminé de victimes n’ont pas pu déposer leur dossier dans les délais;
    - 200 sinistrés commerçants et particuliers ayant  subi des dégâts matériels n’ont pas reçu d’indemnisation.   
    C’est dans ce cadre que le mouvement citoyen a pris l’initiative pour dénoncer cette situation, exiger une prise en charge concrètes de ces revendications justes et légitimes, ainsi que l’application des engagements portant sur la mise en application des revendications de la plate forme d’El Kseur et le châtiment des profanateurs de la stèle érigée à la mémoire des martyrs du printemps noir, de lancer un appel à la marche qui aura lieu le mercredi 26 mai 2010 à 10H, du siège de la C.A.D.C. vers la Wilaya.

    ULAC SMAH ULAC
    LE COMBAT CONTINUE
    HALTE À L’IMPUNITE                           JUGEZ LES ASSASSINS

    Tizi-Ouzou le 24 mai 201

  • Un jeune tué, 317 véhicules incendiés dans un parc de saisie des douanes : Une course-poursuite tourne au drame à Boukanoun (Tlemcen)

     

    Un jeune tué, 317 véhicules incendiés dans un parc de saisie des douanes : Une course-poursuite tourne au drame à Boukanoun (Tlemcen)

    Un jeune tué, 317 véhicules incendiés dans un parc de saisie des douanes : Une course-poursuite tourne au drame à Boukanoun (Tlemcen)

    Avant-hier vers 20h30, Amine Boulouiz, un étudiant âgé de 19 ans, résidant dans la commune de Bab El Assa, à 100 km du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen, a trouvé la mort après une course-poursuite engagée contre lui par les éléments de la douane de Boukanoun, sur la RN7A. Selon le groupement de la Gendarmerie nationale de Tlemcen, la victime, qui était à bord d’une Renault Express en provenance du territoire marocain, n’avait pas obtempéré à l’ordre de s’arrêter lancé à son endroit par les éléments de la brigade de lutte contre la contrebande. Ceux-ci se sont alors lancés à sa poursuite.


    Alertés, leurs collègues ont dressé un barrage près du village de Bab El Assa. Et c’est là, selon la même source, que le jeune, qui roulait à vive allure, est entré en collision avec un véhicule douanier qui barrait la route. Le jeune Boulouiz décède sur le coup, tandis qu’un douanier a été blessé et évacué en urgence à l’hôpital de Maghnia. Selon des témoignages, les tuniques grises auraient embouti le véhicule du fuyard, causant sa mort.

    Aussitôt la nouvelle répandue, un millier de jeunes en colère de Bab El Assa, selon des recoupements, se sont déplacés à Boukanoun, 3 km plus loin, pour s’en prendre aux deux parcs automobiles de la douane. Bilan : 309 véhicules stationnés dans le parc des saisies et quatre des services de la douane et quatre voitures particulières ont été complètement incendiés. Dans la foulée, l’incendie s’est propagé au siège de la police des frontières, situé à proximité de celui de la douane, qui prendra feu à son tour. Les jeunes en furie criaient à la vengeance et ont obstrué la route nationale, créant une panique générale dans le périmètre. Appelés en renfort, les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à disperser les émeutiers et à maîtriser la situation vers les coups de minuit, mais la région est restée en alerte pendant de longues heures.

    Une vingtaine de personnes on été arrêtées jusqu’à hier par la gendarmerie qui poursuit ses recherches pour appréhender les auteurs des troubles. Cet incident tragique survient quelques semaines seulement après la mort par balle du jeune Benchour, tué par des gardes-frontières marocains alors qu’il roulait sur le tracé frontalier. Il y a deux ans, un autre jeune de Souani a été tué dans les mêmes conditions par des gardes-frontières algériens. Enfin, il y a quelques mois, du côté de Zouïa, dans la localité de Beni Boussaïd, un jeune a été également tué par balle par un soldat algérien, au niveau d’un poste avancé.


    Par C. Berriah

  • Bande frontalière Ouest : Des réseaux de complicités tentaculaires

    Bande frontalière Ouest : Des réseaux de complicités tentaculaires

    Pourquoi continuer à faire croire que la frontière est fermée ? Si elle l’est officiellement depuis 1994, officieusement, c’est une véritable passoire. Ici tout le monde paie son business.

     

    Dans le fond, les uns et les autres ont signé des deals où chacun trouve son compte. » Abdallah, la quarantaine, réfute le vocable de contrebandier puisque, dit-il presque cyniquement, « je paie mon droit de passage ». « Nous n’avons que ça à faire dans la région. Faites le tour de cette bande frontalière de Maghnia, en passant par Beni Boussaïd, Bab El Assa, Souani jusqu’à Marsat Ben M’hidi, vous ne trouverez pas l’ombre d’un secteur d’activité vous assurant un boulot. Pire, au lieu d’usines, on a construit pas moins de trois tribunaux et trois prisons sur un rayon de 50 km… »

    Des jeunes qui s’étaient joints à notre discussion acquiescent de la tête et renchérissent : « Dites, qui peut prétendre ne pas voir tous ces véhicules (des Mercedes ancien modèle, des Renault 21, R 25, des Boxer et des camions de gros tonnage) qui sillonnent les routes de la wilaya de jour et de nuit, sans respecter le code de la route ? Des tacots dangereux ayant causé la mort de dizaines d’honnêtes automobilistes. Ce sont les trafiquants de carburant, les ‘’hallabas’’ comme on dit. Ils font le tour des stations-service de la wilaya pour vider tous leurs produits dans les villages frontaliers, c’est-à-dire en passant par plusieurs barrages routiers et des postes avancés sans être inquiétés. » On « glisse » ainsi que des complicités se seraient tissées avec certains douaniers qui ferment l’œil sur le trafic. Dans cette partie de la wilaya de Tlemcen, des statistiques font état de 8000 trafiquants de ce genre, sans compter ceux qui sont spécialisés dans les fruits et légumes, les spiritueux, les médicaments, les vêtements…

    Quant aux barons de la drogue, c’est une autre filière difficile à infiltrer, mais qui se meut sans grande difficulté sur les lieux. « Les quelques prises spectaculaires qui sont opérées ne représentent rien par rapport à ce qui passe réellement », affirme un sociologue qui travaille sur les mouvements de migration et qui est très au fait de ce trafic. « Vous voulez passer à Ahfir ou à Oujda (villes du Maroc oriental), je vous ferai traverser, ou plutôt, c’est le gardien du temple qui nous fera passer à raison de 2000 DA ‘’par tête’’. Alors arrêtons de tout faire endosser aux jeunes qui ne demandent qu’à vivre dignement ! », ajoute-t-il Dans cette wilaya, dont on dit que c’est celle des hommes qui font le pouvoir dans ce pays, des signes de richesse sont affichés de manière ostentatoire : demeures de valeur, véhicules de classe appartenant à des contrebandiers notoires et à des agents des services de sécurité de différents corps font partie du décor. « Tout le monde feint d’ignorer ce trafic à grande échelle, c’est comme si on évoluait dans un vase clos.

    Tout le monde sait que des milliers de sujets marocains, spécialisés dans la boulangerie, la maçonnerie, la peinture et autres séjournent illégalement dans les villes frontalières et ils ne se cachent pas », témoignent des jeunes, qui contrairement à leurs semblables d’autres villes d’Algérie, ne rêvent pas de harga en Europe. « Nous restons ici et nous nous nourrissons de cette frontière sans avoir l’impression de commettre un crime, sinon à l’Etat de nous offrir de quoi subvenir aux besoins de nos familles », demandent-ils. Aucun discours ne peut venir à bout de la détermination farouche de toute une armée de jeunes évoluant en toute liberté sur un territoire frontalier que les citoyens honnêtes et impuissants qualifient de zone de non-droit. Une situation que parfois les jeunes paient de leur vie. Comme Amine, mort à 19 ans, alors qu’il préparait ses derniers modules pour boucler son année universitaire…

     

    Par Chahredine Berriah

  • Prix des légumes et fruits : Il y a du feu sur les étals !

    Prix des légumes et fruits : Il y a du feu sur les étals ! Après avoir connu une baisse sensible, les prix de plusieurs légumes commencent à augmenter ces jours-ci. Le vert prend petit à petit une couleur de flammes. Quelles en sont les raisons ? Est-ce que c’est l’offre qui est en chute ? Si c’est le cas, quelles en sont les raisons ? Une virée auprès des commerçants à Alger éclaire du moins en partie sur les vicissitudes d’un marché qui chaque année est confronté à ce phénomène récurrent de hausse des prix. A entendre ces marchands, il y a une quinzaine de jours, à titre d’exemple, un kilogramme de tomates ou de laitue coûtaient respectivement 30 et 40 DA. Un kilogramme de navets était cédé à 40 DA. Il était de 35 DA pour les betteraves. Aujourd’hui, un kilogramme de tomates ou de laitue reviennent dans l’ordre à 90 DA et entre 80 et 100 DA, les navets à 100 DA et les betteraves entre 40 et 60 DA. Pour le poivron et le citron, le prix atteint les 80 DA le kilogramme. Quant aux haricots verts, ils sont vendus entre 150 et 200 DA le kilogramme. Madjid est marchand de légumes depuis les années 1970. Avant, rappelle-t-il, « nous activions dans les normes. Nous exercions avec des factures. Les contrôleurs faisaient leur travail. Les prix d’achat et de vente ainsi que la marge bénéficiaire étaient fixés à l’avance. Le prix de vente des légumes était même affiché sur un tableau à l’entrée du marché. Si le contrôleur surprenait le commerçant en train de vendre sa marchandise au-delà des prix fixés, il le sanctionnait. En plus, il y avait le chef du marché qui veillait au respect de la réglementation des prix. S’il remarquait une anomalie, il la signalait au contrôleur, lequel se présentait sur les lieux pour sanctionner le marchand. Ce mode de gestion commerciale a disparu aujourd’hui ». Actuellement, constate le même interlocuteur non sans amertume, « au niveau des marchés de gros, la marchandise est cédée en quatrième main ». Et des « agriculteurs font de leur côté du business en vendant à des mercenaires leurs récoltes. Ces derniers paient la marchandise à l’instant où ils accaparent les récoltes. Ce qui arrange les agriculteurs. Car s’ils les cèdent à un grossiste qui travaille dans les normes, ils doivent attendre jusqu’à un mois pour être payés. En plus, ils économisent les frais de transport et de main-d’œuvre. La mentalité des agriculteurs a changé. Ils veulent gagner de l’argent le plus vite possible ». Son voisin Hocine évoque la question de l’offre jugée insuffisante pour couvrir la demande. Entre temps, poursuit-il, « les marchands ambulants perturbent le marché. Nous fermons à midi comme nous le recommande le règlement régissant notre marché. Ces marchands s’installent aux alentours et travaillent presque jusqu’à la tombée de la nuit. Ils n’ont ni registre du commerce ni factures. Ils ne paient pas les impôts et vendent leurs légumes de surcroît plus chers. Nous travaillons dans la légalité. Nous payons les impôts et la location des étals. Quand je vends 4 kg de pommes de terre, un marchand ambulant en a déjà écoulé un quintal ». Ahmed de son côté parle de « l’absence de l’Etat » et le rend ainsi « responsable de l’anarchie qui prévaut dans les marchés ». Anarchie « qui cause l’augmentation des prix ». Il indique que des intermédiaires « stockent des quantités d’oignons et de pommes de terre pour que leur prix augmente. Comme des agriculteurs préfèrent laisser flétrir et pourrir leurs légumes que d’effectuer la récolte pour que les prix demeurent en hausse. De notre côté, cela nous arrive de nous approvisionner en marchandises en troisième ou quatrième main ». Si M’hamed voit que les prix de ces denrées fluctuent « comme la valeur du dollar ». Des agriculteurs et les mercenaires « en tirent profit et ce sont les clients démunis qui paient plus cher ce qu’ils doivent consommer. Notre approvisionnement s’effectue en quatrième main. Il y a trop d’intermédiaires ». En ces jours, indique le même interlocuteur, « l’offre surtout en ce qui concerne la tomate est insuffisante ». Salim, les bras croisés, observe, impuissant, ses étals et ceux de ses voisins à moitié vides. De maigres quantités de légumes attendent des clients pour les sauver d’une flétrissure qui n’a que trop duré. On a l’impression qu’ils ont hâte de terminer le plutôt possible au fond d’une marmite et échapper ainsi le plus vite possible à la pitié des saprophytes. « Il y a une pénurie en légumes et toute la journée nous croisons les bras. En parallèle, les marchands ambulants écoulent à des prix exorbitants leurs marchandises. Ils nous ont asphyxiés, relève Salim. Dans les marchés de gros sévit l’anarchie. Il n’y a plus de contrôle en ces lieux. » Par Amnay Idir

  • Gestion des hôpitaux : De nouvelles procédures pour une performance de soins



    Un séminaire de formation, placé sous le thème « Les meilleures pratiques de gestion des établissements de santé », a été organisé la semaine dernière à Alger, auquel ont pris part des experts canadiens qui ont apporté leur contribution en mettant en exergue l’expérience canadienne.


    « Ces nouvelles procédures viendront corriger toutes les lacunes rencontrées aujourd’hui dans la gestion de ces établissements qu’elle soit administrative ou médicale. La décision est prise par le gouvernement afin de mettre en place un système de gestion et de contrôle des dépenses. Il est question d’uniformiser l’information au niveau de ces structures », nous explique M. Belbahri, directeur de « Présences internationales », maître d’œuvre du projet. L’opération concerne déjà 13 hôpitaux pilotes dont des CHU, des EHS, à Alger, Blida, Sidi Bel Abbès, Skikda et Oran. Elle sera généralisée à tous les hôpitaux (300) d’ici le mois de juillet. L’opération sera normalement finalisée à la fin de novembre prochain. « Ce procédé sera d’un grand apport pour la gestion des établissements et un instrument de base dans les soins de santé. Il permettra de traiter l’information en temps réel »,a-t-il signalé. Pour lui, il est important d’informatiser et avoir la bonne information au bon moment. « Elle doit être saisie d’où elle naît et quand elle naît pour être diffusée en temps réel et décider en temps réel », a-t-il souligné, en précisant qu’elle doit être accessible au moment même à l’administrateur ainsi que au le praticien. Cette nouvelle procédure sera ainsi précédée par la réorganisation des hôpitaux afin d’arriver à la performance des soins.

    Ce qui doit se faire dans le cadre d’un système intégré et instaurer la circulation de l’information bidirectionnelle, a tenu à souligner Yvon Charbonneau, ancien secrétaire parlementaire à la santé au gouvernement fédéral, ancien ambassadeur du Canada auprès de l’Unesco. Une planification qui prend, a-t-il précisé, en compte le point de vue du praticien pour se baser sur des données objectives. « Il est important de constituer des relais et donner des orientations pour les personnels administratif et médical afin de pouvoir agencer tous les paliers. Comme il est aussi important d’avoir une bonne répartition des ressources d’une manière équitable au niveau central et régional », a-t-il indiqué. Déconcentrer les responsabilités est, d’après lui, une des meilleures solutions pour arriver à des résultats de qualité. « Il y a lieu d’accroître la viabilité du système et rétablir la confiance de la population par des mesures de transparence et d’imputabilité. » Abordant l’aspect financement des activités dans les hôpitaux, les experts estiment que la contractualisation n’est pas la seule méthode de financement et à elle, seule, elle ne peut garantir une performance de soins. Un processus qui exige des systèmes d’information robustes. « Il est difficile d’envisager sans informatisation des établissements qui nécessitent une implantation sur une longue période », a souligné Roger Paquet, ex-sous-ministre de la Santé du Québec.


    Par Djamila Kourta

  • Libérons l’ENTV !

    image

    Nous célébrons ce 3 mai la journée internationale de la liberté de la presse. Force est de constater à cette occasion le recul effrayant accusé dans notre pays sur le plan des libertés en général, et de la liberté de la presse en particulier. La censure sévit dans tous les secteurs de l’expression. La liberté de ton prêtée à la presse écrite, et qui a toujours servi de vitrine au régime pour jouer la comédie de la démocratie, se trouve aujourd’hui considérablement rétrécie et soumise à un musèlement sans précédent. Mais c’est surtout au niveau de la presse audiovisuelle que la profession journalistique est le plus persécutée. Plus que la voix de son maître, l’ENTV est l’organe central du régime. C’est une effroyable machine de propagande au service de Bouteflika qui s’est érigé en « rédacteur en chef » attitré de tous les médias publics. Le JT de l’Unique passe pour être l’un des plus « brejnéviens » de la planète. C’est un anachronisme pour le moins stupéfiant à l’heure de l’explosion des bouquets satellites et de l’offre audiovisuelle. L’Algérie, convient-il de le souligner, est l’un des pays les plus fermés dans ce domaine, portant ainsi atteinte à un droit des plus précieux qui est le droit à l’information. Le pouvoir justifie le verrouillage du champ audiovisuel par le peu de « maturité du peuple algérien » face à un tel média. Il est vrai que la critique est nocive au système…Aussi, l’ENTV, média « très » lourd et vieillissant terriblement aseptisé par la censure et la langue de bois, se complait dans un rôle peu glorieux, elle qui passe son temps à mentir aux Algériens avec l’argent du contribuable. Le JT s’évertue à longueur de panégyriques et de superlatifs à louer l’action du gouvernement et à faire l’étalage de l’agenda présidentiel en imposant un black-out hermétique à tout ce qui agite la société, en faisant l’impasse sur les affaires de corruption, sur les scandales qui secouent le régime, sur les atteintes récurrentes aux libertés et aux droits humains, sur les dégâts sociaux de la politique économique d’Ouyahia, sur Diar Echems  qui est juste en face, sur les mouvements sociaux, sur les grèves des enseignants, sur les activités de l’opposition démocratique, et sur tout ce qui est susceptible de troubler la tranquillité factice du sérail. Et quand notre chère « Unique » daigne « prêter l’oreille au Réel, c’est pour aussitôt le déformer et le rendre lisse.

    A l’occasion donc de cette journée fort symbolique au point de vue de la lutte pour les libertés, nous, collectif de citoyens portés par les idéaux démocratiques pour lesquels avait âprement combattu sa vie durant la défunte Baya Gacemi, grande journaliste digne qui vient de nous quitter, invitons les Algériennes et les Algériens à se mobiliser pour exiger l’ouverture du champ audiovisuel aux initiatives libres, lever le contrôle sur les médias publics, libérer l’image et le son et rendre la télévision algérienne aux Algériens de façon à ce qu’elle puisse remplir une vraie mission de service public. Il est temps également de permettre aux Algériens de créer des chaînes alternatives qui sauront mieux les représenter et refléter la réalité politique et sociale de notre pays.

    Nous appelons à un rassemblement citoyen pacifique devant le siège de la télévision le lundi 3 mai à partir de 11 heures.
    Tous unis contre la censure !
    Pour un vrai service public des  médias publics !

    Alger le 29 avril 2010

    Premiers signataires :

    Hakim Addad
    Kader Farès Affak
    Mustapha Benfodil
    Adlène Meddi
    Chawki Amari

  • Lutte des clans à Alger : Bouteflika reprend l'initiative (DEUXIEME PARTIE)

    image

    Par le service politique Matindz

    Bouteflika n'avait pu protéger, non plus, le géant émirati de l'immobilier Emaar (une entreprise introduite par lui), d'annoncer son départ d’Algérie en janvier dernier, invoquant « les difficultés rencontrées dans le pays pour pouvoir concrétiser ses projets. »  Selon la société, l'affaire "échappe à la volonté d'Emaar", qui "avait préparé des plans pour de grands projets immobiliers en Algérie et remis ces plans aux autorités compétentes pour obtenir les autorisations nécessaires". Manière de pointer du doigt les parties hostiles à Bouteflika : Ouyahia et le DRS.
    Emaar, c'était pourtant la protégée de Bouteflika.
    C'est Bouteflika qui a discuté directement pour les grands projets (l’extension du réseau de la téléphonie avec Orascom, un village touristique à Annaba avec le groupe Sidar, un hôtel cinq étoiles, à Moretti avec une investisseur émirati et Donia-Parc… ) et permis à Emaar de décrocher un fabuleux contrat : la promotion et le développement de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, la création d’une ville de santé à Staouéli (Alger) et le développement de la zone touristique Colonel Abbas (Tipaza). Le groupe annonce la réalisation de 70 tours à caractère administratif, hôtelières et commerciales et prétend déployer un investissement qui variera de 25 à 30 milliards de dollars sur une période de 12 années». Le président accorde des facilités :  en 2007, on dénombrait 251 projets arabes qui ont obtenu des décisions d’octroi d’avantages accodrdés aux « jeunes entrepreneurs » !
    Ce fut le jackpot : Bouteflika confie aux Emiratis cinq grands projets pour l’aménagement de la ville d’Alger et ses environs. Un marché énorme puisque les investisseurs arabes ne veulent rien moins que transformer Alger en «cité du bien-être» avec un centre-ville «dynamique et harmonieux», une baie dotée d’hôtels luxueux, de bureaux et appartements de haut standing, d’aires commerciales de produits de luxe, d’aires de loisirs et un nouveau front de mer long de 4,4 km, avec ses marinas et ses canaux d’eau
    Mais Emaar est chassée du pays.
    L'épisode illustre même l'impuissance de Bouteflika : selon le journal Echourouk, le groupe Emaar avait fait appel au président Bouteflika pour "lever l’embargo" imposé à ses opérations en Algérie et "arrêter la campagne de désinformation menée à son encontre par certaines parties qui ne veulent pas d’investissements arabes en Algérie." Mais Bouteflika n'a rien pu faire...
    Une source responsable au sein du groupe a déclaré à Echourouk que certaines parties « connues pour leur opposition aux investissements arabes » ne se sont pas contentées d’entraver la concrétisation de ces projets, mais ont été jusqu’à mener des campagnes de désinformation virulentes dans l’objectif de discréditer le groupe en Algérie.

    L'affaire Sawiris

    Autre "protégé" de Bouteflika malmené par le DRS et Ouyahia : Orascom.
    Rappelons que l’histoire d’Orascom et de Djezzy, sa filiale algérienne est l'histoire d’une dette que le nouveau président Bouteflika avait envers ses bienfaiteurs émiratis. Personnage central : Mohamed Al Shorafa affairiste émirati et ami de Bouteflika. Les deux hommes se sont connus aux Emirats dans les années d’exil de Bouteflika. Al Shorafa entrera dans le monde des affaires algérien par la grande porte du palais d’El Mouradia. Bouteflika lui confiera  la deuxième licence de téléphonie mobile ! L’accord se fera le 4 août 1999 entre Al Shorafa et le conseiller spécial de Bouteflika, Rachid Aïssat, devant les caméras de la télévision algérienne. L’agence de presse officielle APS rapporte l’évènement, et les journaux publics en feront leur titre de première page ! Mohamed Al Shorafa agissait en fait en tant qu’actionnaire de la firme égyptienne Orascom à laquelle il devait rétrocéder le marché de la téléphonie mobile. Des cadres algériens s’opposent, en vain, alors à l’arnaque. Al Shorafa déposera plainte contre le directeur du Matin, plainte qui se soldera par une condamnation à trois mois de prison ferme.
    Bouteflika parviendra cependant à faire bénéficier Orascom de la licence GSM en bafouant toute la règlementation.  pour moins de 800 millions de dollars, soit un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains.
    En 2009, dans la foulée d’une campagne anti-égyptienne née de matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte, les autorités algériennes « découvrent » une entreprise égyptienne florissante mais à la prospérité douteuse : Orascom. En 8 années d’activité, cette firme de téléphonie mobile avait dominé le marché (Djezzy, la filiale algérienne, comptait 14 millions d’abonnés) et réalisé une plus-value de plus de 2 milliards de dollars sur le dos de l’Algérie en revendant sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien.
    Le scandale est que Sawiris, fort de l'appui de Bouteflika, a bénéficié d’un montage financier des banques publiques et privées algériennes comme ce fut le cas d’ailleurs pour sa filiale de téléphonie mobile Djezzy dont les bénéfices sont tout simplement énormes. Faut-il rappeler également que son projet de réalisation de deux lignes de production de ciment blanc et de ciment gris basées dans la région d’Oggaz près de Mascara a été financé à hauteur de 61% par les banques publiques et privées algériennes ?
    Le coût total de cette opération est évalué à 538 millions de dollars (38,74 milliards de dinars). L’histoire retiendra que jamais une entreprise algérienne ou étrangère n’a mobilisé autant de banques de renom pour concéder un montant aussi important. Orascom l’a fait. Et le président de sa filiale algérienne n’a pas caché sa joie ce jour-là : « C’est un rêve qui se réalise ! », avait-il déclaré.
    Comme on le comprend : ce financement algérien des « investissements » de Sawiris lui a juste permis de mieux vendre à Lafarge. Le vrai rêve c’est donc la cagnotte qu’il a engrangée, mais surtout le pied qu’il a mis dans le capital du groupe français à hauteur de 11,4%.
    La transaction ayant fait de Lafarge un acteur majeur du marché du ciment en Algérie, les pouvoirs publics disent n’avoir pas digéré l’opération de cession, faite  sans que l’Etat n’en ait été préalablement informé.
    Ils constatent, par ailleurs, que les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux, et accusent alors Orascom de « piller le pays »
    Ouyahia veut pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien. Il   a voulu donner le coup de grâce à la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il ambitionnait d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle.
    Aussi l’Etat se dit-il engagé à acquérir Orascom Télécom Algérie et refuse que la holding Orascom Télécom cède Djezzy au groupe sud-africain MTN.

    Service politique

     

  • Lutte des clans à Alger : Bouteflika reprend l'initiative (TROISIEME PARTIE)

    image

    Par le service politique Matindz

    Les lobbies étrangers interviennent en faveur de Bouteflika.

    Après sa réélection pharaonique d'avril 2009, Bouteflika était devenu infréquentable. Alger est évité. Hilary Clinton se rend en visite au Maroc mais ignore l’Algérie. Plus aucune figure du monde occidental ne s’aventure à s’afficher aux côtés de Bouteflika. Même Sarkozy  préfère  annuler la visite d’Etat programmé pour juin 2009 pour « proximité » avec des élections « pharaoniques »Comment recevoir à l’Elysée un homme qui avait surclassé Mugabe dans le Top 10 des dictateurs les mieux élus dans le monde ?
    Mais voilà que le chef de l'Etat est attendu à la fin du mois à Nice pour prendre part au sommet France- Afrique et, ensuite, en Allemagne pour la réunion du G8.
    Dès mars 2010, Hosni Moubarak et Cheikh Zayed Al Nahyan, président de l’Etat  des Emirats Arabes Unis ont volé au secours d’Orascom et des firmes arabes malmenées par le lobby national, en Algérie. Le Cheikh profite d’une tournée dans le Golfe du président égyptien pour se proposer en médiateur afin de « réconcilier » l’Algérie et l’Egypte. C’est le signe d’une riposte. « Il faut resserrer les coudes du lobby arabe autour du président Bouteflika. »
    Sitôt dit, sitôt fait.
    Fin mars : les souverains de Qatar, Koweït et Emirats Arabes Unis lancent une invitation au président algérien. 
    Fin avril 2010 :  le président Abdelaziz Bouteflika, malgré un état de santé déficient, entame une visite d’amitié dans ces trois monarchies du Golfe où, selon la presse, il donne des assurances aux investisseurs locaux. A-t-il repris du poil de la bête ? Toujours est-il que la question des firmes arabes maltraitées par Ouyahia est au menu des déjeuners qu’il a avec Cheikh Sabah Al Ahmed Al Djaber Al-Sabah, émir de l’Etat du Koweït et au Qatar avec Cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani. A Qatar comme au Koweit ou aux Emirats, Bouteflika a également reçu des personnalités du monde de l’investissement et plaidé la cause de son pays en invitant les hommes d’affaires de ces riches pays arabes à venir investir une partie de leurs capitaux en Algérie. Des engagements ont été pris et des promesses ont été faites pour matérialiser le souhait du président algérien. De son côté, ce dernier n’aura pas manqué de donner les assurances nécessaires pour faciliter la concrétisation des futurs investissements, que l’on espère conséquents. Partout, la visite du président de la République est marquée par la signature de plusieurs accords portant notamment, sur la non-double imposition, la coopération économique et technique…
    Aux Emirats, Bouteflika a notamment un entretien en tête-à-tête avec Cheikh Khalifa Ibn Zayed Al-Nahyane. Ce dernier affiche sa détermination à « coopérer » avec l’Algérie, à l’occasion d’un déjeuner officiel offert en son honneur de Bouteflika, en présence des hauts responsables de l’Etat émirati.

    Bouteflika impose le retour des entreprises émiraties

    Trois jours à peine après le retour de Bouteflika à Alger, débarque dans la capitale algérienne le ministre du développement économique du gouvernement d’Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis), Nacer Ben Ahmed Al-souidi, vieille connaissance du président algérien, accompagné d’une délégation composée de responsables de la société d’investissement d’Abou Dhabi, de l’entreprise des zones industrielles, de la chambre de commerce d’Abou Dhabi et de la société Moubadala, société qui relève du gouvernement d’Abou Dhabi. Il est immédiatement reçu par Bouteflika et ressort ravi :  « de nombreuses opportunités sont en cours d’étude pour être réalisées en Algérie» .
    Bouteflika le fait recevoir par le ministre algérien des travaux publics, Amar Ghoul, avec ordre de « lui ouvrir toutes les portes ».  Obéissant, Ghoul annonce aux Emiratis que l’Algérie  « cherche des partenaires pour la réalisation d’un ou de deux ports à 50 jusqu’à 70 km à l’est et à l’ouest de la capitale afin de désengorger le port d’Alger ». Il cite plusieurs projets proposés actuellement au partenariat dont la création de ports commerciaux à travers le pays, l’extension et la modernisation des ports d’Oran, de Annaba, de Skikda et de Jijel ainsi que des actions de mise à niveau de 43 aéroports des lignes intérieures afin de les convertir en aéroports internationaux. Il ajoute le projet de modernisation de 12 aéroports internationaux, précisant que ces projets sont ouverts au partenariat. Il invite la société Moubadala à prendre des marchés dans le transport terrestre, suggérant aux Emiratis d’investir dans la mise en service de bus sur la voie reliant Alger à Tamanrasset. « Nous avons rénové les routes et il ne reste que de mettre en service des bus modernes»

    Orascom repêché ?

    Ouyahia a voulu pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien. Il   a voulu donner le coup de grâce à la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il ambitionnait d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle.
    Aussi l’Etat se dit-il engagé à acquérir Orascom Télécom Algérie et refuse que la holding Orascom Télécom cède Djezzy au groupe sud-africain MTN.
    Mais tout cela est compromis avec le retour en force de Bouteflika.
    Résultat : le gouvernement algérien a désormais deux positions divergentes sur l'affaire Orascom, celle d'Ouyahia et celle de Bouteflika.
    Ainsi, Karim Djoudi (option Bouteflika), ministre des Finances, et Hamid Bessalah (option Ouyahia), ministre de la Poste et des TIC, se sont-ils télescopés dimanche 16 mai sur le dossier Orascom Telecom Algérie (OTA), rapporte le site TSA. « Nous sommes en contact permanant avec OTH et nous sommes en train de construire le transfert d’OTA vers l’Algérie », a déclaré le ministre de la Poste et des TIC qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de remise des prix de l’Algerian start up initiative. « Les responsables de OTH sont plus disposés à respecter la procédure et les règles en vigueur pour que l’opération de transfert puisse se concrétiser », a ajouté Hamid Bessalah. Comprendre : les deux parties sont proches d’un accord prévoyant le rachat d’Orascom Telecom Algérie (OTA) par l’état algérien.
    Mais interrogé par des journalistes en marge d’une séance de travail à l’Assemblée nationale, Karim Djoudi le contredit : « l’Etat souhaite acheter 100% des parts de Djezzy mais à condition que le propriétaire égyptien Orascom Telecom Algérie (OTA) stipule clairement son intention de vendre. » « L’état n’as pas encore soumis d’offre à Orascom. », a-t-il ajouté.
    Rien ne dit qu'Orascom sera racheté.

    L'été sera chaud

    Le retour des investissements émiratis en Algérie marque le début de la contre-offensive des lobbies étrangers, la première depuis deux ans. Bouteflika l’a-t-il emporté face au duo Ouyahia-Toufik ? Toujours est-il que même Hamid Temmar ressort sa stratégie industrielle, avec une énième réorganisation de groupes publics. Le ministre annonce la création de neuf grands groupes industriels composés au total de 300 entreprises activant dans les industries électrotechnique, métallique, métallurgique, mécanique, chimique, les produits d'assainissement, l'électroménager, le textile, les cuirs et la menuiserie. C’est un défi au Premier ministre Ahmed Ouyahia qui avait, en mars 2009, critiqué la démarche de son ministre. « Pour cette stratégie industrielle, je vais être brutal. Elle a fait beaucoup plus l’objet de communications que d’actions. Elle n’a jamais été adoptée en Conseil des ministres », avait-il dit sur les ondes de la radio nationale.
    Or, justement, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué un Conseil des ministres pour le lundi 24 mai, a appris LE SOIR de bonne source. C’est le second conseil qu’il aura à présider au cours du même mois, en moins de quinze jours, après celui du 11 mai dernier. Il sera question du fameux plan quinquennal doté d’une enveloppe financière astronomique de près de 300 milliards de dollars. Il devait entrer en application le 1er janvier dernier. D’ailleurs, le gouvernement Ouyahia avait été chargé de le préparer depuis l’été 2009. Or, coup de théâtre, rappelle LE SOIR, au bout de la troisième réunion spéciale du gouvernement, Bouteflika enjoint à Ouyahia de tout arrêter et il «reprend son plan». Un arrêt qui, conjugué à la multiplication des scandales liés à la corruption, frappera tout l’appareil étatique de léthargie, des mois durant.
    Retour de Bouteflika ? Oui. «Après l’adoption de ce plan en Conseil des ministres, le président a donné instruction pour qu’on lui prépare la fameuse conférence des cadres, où il doit l’annoncer officiellement pour juin prochain», révèle LE SOIR.
    Mais retour triomphant ? Rien n'est moins sûr.
    L'été sera chaud.
    Aucun des deux camps n'a dit son dernier mot.
    La lutte des clans autour du pouvoir et de la rente pétrolière se poursuit.
    Mais on ne peut attendre du pouvoir qu’il débloque la situation puisqu’il est lui-même le problème. L’Algérie, le régime politique traverse l’épreuve la plus grave depuis son installation par la violence en 1962 et certains indices indiquent qu’il est en phase finale en fin de règne. Mais laissera t il la place à démocratie, la liberté, la justice et les droits de l’Homme ?

    Service politique

    FIN