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  • Union européenne: Ces banques qui nous mentent

    par Notre Bureau De Bruxelles: M'hammedi Bouzina Med

    Des banques, notamment allemandes, sont accusées d'avoir maquillé leurs bilans lors des fameux tests de résistance (Stress Test) de l'été dernier. Aussi, les régulateurs européens proposent au vote du Parlement européen, le 6 septembre, la création d'une Autorité bancaire européenne (ABE). Investisseurs et banques ne sont pas du tout d'accord.

     Tout n'a pas été dit sur l'explosion de la « bulle financière spéculative » occidentale de 2008 à l'origine de la crise financière et bancaire qui se poursuit à ce jour. Que ce soit pour le volume financier évaporé dans le monde de la spéculation, dont aucune institution n'a encore évalué la valeur, ou le respect des échéances de remboursement des prêts consentis par les trésors publics pour la survie de dizaines de banques, les incertitudes persistent et la crainte d'une seconde onde de choc qui frappera le système financier européen n'est pas exclue. C'est le constat fait par le Comité européen des contrôleurs bancaires (CEBS) qui a conclu «ne pas avoir été convaincu» de la véracité et du sérieux des fameux tests de résistance (Stress Test) dont les résultats ont été publiés le 23 juillet dernier. Aussi, les Etats membres de l'UE viennent d'annoncer, en cette fin du mois d'août, de nouvelles règles directrices pour tester « sérieusement » la résistance des banques à d'éventuelles « vagues » spéculatives ou de pratiques qui dérégleront le marché financier. Le 6 septembre, le Parlement européen (PE) aura à examiner le projet de mise en place d'une Autorité bancaire européenne (ABE) dont il est attendu qu'elle soit opérationnelle dès janvier 2011. Rappelons que seules sept banques avaient échoué à ces tests. Aujourd'hui, les experts financiers autant que ceux du CEBS accusent, par exemple, les banques allemandes d'avoir maquillé leurs risques et leur exposition à la dette souveraine (celle endossée par l'Etat).

     Certains analystes indépendants et publics ont qualifié les « tests stress » de l'été dernier d'opération marketing destinée à rassurer les investisseurs et places boursières. Les Etats appellent les banques à mettre en application, dès leur adoption par le PE, de nouvelles règles directrices plus contraignantes avant la fin 2010. Du coup on assiste, depuis, à une véritable guéguerre entre investisseurs, banques et autorités gouvernementales sur les choix des politiques économiques à conduire. Le slogan de la rigueur budgétaire loué par les principaux Etats de l'UE, tels ceux allemand, français ou anglais, ne semble pas convaincre les opérateurs économiques et investisseurs potentiels et encore moins les banques. Ces derniers estiment qu'au contraire la rigueur budgétaire telle que conçue par ses promoteurs va à contresens d'une relance de la croissance, et donc d'une relance de l'emploi et de la consommation.

     D'autres discordances se font jour, celles entre les 16 pays de la zone euro et le reste des autres pays de l'Union. Les premiers défendent une politique pour un euro fort avec un taux d'intérêt faible, alors que les autres souhaitent son rapprochement de la valeur dollar pour booster leurs exportations. Au fond, les « périls » économiques que craignent les politiques européens traduisent cette lutte féroce que se livrent dollar et euro pour le contrôle du marché mondial. C'est dans ce sens qu'il faudrait interpréter la critique des USA de la politique de rigueur prôné par l'Union européenne.

     Tous les regards sont braqués sur les deux événements majeurs programmés au mois de novembre prochain: le Sommet USA-UE qui se tiendra le 20 novembre prochain à Lisbonne (Portugal) et le Sommet du G 20 qui aura lieu à Séoul (Corée du Sud) ce même mois de novembre. Lors des deux rencontres, et en dehors des déclarations habituelles sur la régulation financière, la lutte contre les paradis fiscaux, etc., le plus dur sera de concilier deux conceptions opposées du marché, celle des Européens tentés par une dose de « dirigisme » étatique de l'économie et celle des Américains pour qui seul le marché libre arbitre les équilibres. Autrement dit, les Américains ont compris que le rouleau compresseur de la mondialisation est irréversible et font tout pour s'y adapter et garder, autant qu'ils le peuvent, les commandes, alors que les Européens essayent de juguler, ou de faire reculer au plus tard les impacts de la mondialisation. Bonus pour les Américains: leur économie (et système financier) est mieux impliqué (et en adéquation) avec les économies des pays dits « émergents » tels la Chine, l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud. En revanche, l'Europe peine à engranger des dividendes dans ces pays. De plus, les pouvoirs politiques européens sont, par tradition, tiraillés entre une économie régie par un marché libre mais sous contrôle de l'Etat, et le souci de garder des systèmes sociaux à haute valeur ajoutée. C'est pourquoi l'on comprend mieux l'aversion des banques et investisseurs européens aux nouvelles lignes directrices que veulent leur imposer les régulateurs européens. Pour eux, l'argent n'a pas de frontières et encore moins d'odeur.

  • DEBAT : Le radotage hypocrite de Hicham Aboud


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    Vieil ami de la famille Merbah, je sors atterré de la lecture, dans Echourouk,  d’un article mensonger, qui se veut une « révélation » sur les arcanes de la Sécurité militaire et un hommage à feu Kasdi Merbah, signé par l’ex-capitaine Hicham Aboud supposé pourfendeur du régime, qu’on croyait banni mais qu’on retrouve bizarrement dans les colonnes d'un journal proche de ce même régime.  

    Il faut vraiment que les services algériens soient atteints de déliquescence pour promouvoir les radotages d’un ex-sbire en « révélations ». Car Hicham Aboud, agent subalterne sous les ordres du général Betchine, n'est au courant de rien. Il reprend à son compte des brèves de comptoir et les érige en secrets d’Etat. Le procédé trouve toujours preneur au sein de la presse française et je n’aurais certainement pas réagi à ce qui s’apparente à une opération de « réhabilitation » d’un agent des basses-œuvres qui, il y a à peine un an, se répandait en insultes et avanies sur son pays, dans les colonnes de la presse française si le sieur Hichem Aboud n’avait exploité honteusement la mémoire de feu Kasdi Merbah pour se refaire une virginité, mélangeant les larmes de crocodiles et les contre-vérités.  

    Hicham Aboud évoque « l’enfant du Djurdjura, Abdallah Khalef », « son habileté à mener les hommes », « son ingéniosité dans l’évaluation des situations », sa « profonde vision stratégique » Ce qu’il ne dit pas, c’est que lui, Hicham Aboud, a participé, en tant que vil exécutant du duo Belkheir-Betchine, au complot anti-Merbah de l’été 1989, qui visait à évincer Merbah du poste de Premier ministre, pour le remplacer par Hamrouche.  

    Hicham Aboud a orchestré, entre autres, la machination de la fameuse dépêche APS qui porta un coup sévère à Kasdi Merbah. 

    Dès le printemps 89, Larbi Belkheir voulait se débarrasser au plus vite de Kasdi Merbah qui avait affiché ouvertement sa volonté de s'attaquer aux « rats du système », c’est-à-dire aux voleurs. Il va mettre au point le complot qui va affaiblir Merbah et conduire à cette journée du 10 septembre 1989 où Kasdi Merbah est empêché de rentrer dans son bureau au siège du gouvernement. La campagne de dénigrement est menée  en association avec le général Mohamed Betchine, ancien responsable de la Direction centrale de la sécurité de l'armée (DCSA) qui venait de remplacer le général Lakhal Ayat à la tête de la Délégation générale de la prévention et de la sécurité (DGPS). Il s’agit de préparer l’opinion publique mais surtout Chadli à l’élimination de Merbah du poste de Premier ministre. Les relais dans la presse sont activés. Il s’agit de véhiculer des clichés sur Merbah : « manquements aux devoirs », « homme des intérêts de la France », « un adversaire des réformes », « un personnage du système ancien » et, surtout, « un ambitieux qui rêve de prendre tout le pouvoir ».On retrouve toutes ces idées dans l’éditorial d'Algérie-Actualité du 11 mai 1989 et rédigé par le directeur Kamal Belkacem, homme de Belkheir, numéro d’Algérie Actualités que Kasdi Merbah commit l’erreur de censurer. Il est aussitôt attaqué par les élites et même au journal télévisé où l’on parlera de retour à la « censure sauvage »

    Ces idées, soufflées par le duo Belkheir-Betchine, on les retrouvera, curieusement, dans une dépêche de l’APS, agence officielle !Le coup fut monté par un certain…Hicham Aboud que Betchine avait trouvé dans la DGPS et qui deviendra son homme des basses œuvres.Betchine avait chargé Hicham Aboud d’inviter quelques journalistes dont un éditorialiste de l’APS, dans une villa à Club des pins, autour de quelques bouteilles de whisky. La mission : faire écrire par l'éditorialiste de l'APS, un article « crédible » contre Merbah, en reprenant les idées force dictées par Belkheir. Hicham Aboud était aidé dans son travail de persuasion par des journalistes hamrouchiens, dont Amar B. Hicham Aboud rendait compte de sa besogne, au fur et à mesure, à Betchine qui attendait à quelques mètres de là, au restaurant Bentchouala.  

    C’est Hicham Aboud qui accompagna le journaliste Z.S. au siège de l’APS où l’article fut balancé, provoquant un séisme dans le pouvoir.

    Kasdi Merbah en fut meurtri.

    Conjuguée à d’autres manœuvres (grèves, adoption de loi anti-populaires…), cette manigance conduisit Belkheir à convaincre Chadli de l'imminence d'un coup d'Etat préparé par Kasdi Merbah. Le 9 septembre, il est limogé comme un va-nu-pieds.Ceci pour rétablir les faits et recadrer le sieur Hicham Aboud dans sa vraie personnalité, lui qui cherche à se redorer le blason en écrivant « je n’étais pas de la même pâte que les auteurs qui se laissent dicter leurs écrits et dénigrent l’Algérie, malgré la dureté de mes critiques envers le système algérien »

    Quant au reste, ce n’est que fabulations. Comme cette histoire d’infiltration de « l’Etat français et jusqu’au secrétariat général du Palais de l’Elysée » par « l’officier Rachid Tabti» qui aurait « séduit la première responsable du staff des dactylographes » en se faisant passer pour un émir arabe.Hicham Aboud, qui n’est au courant de rien, confond avec l’épisode « Tony », orchestré par Merbah et qui a séduit non pas la secrétaire du staff de l’Elysée (quelle prétention ! ) mais celle du chef de la délégation française lors des négociations de 1970 sur le pétrole. Tony recevait de la belle les documents secrets qui servaient à Boumediene pour contrecarrer les arguments français et faire durer les pourparlers jusqu’à ce que le pays soit prêt à annoncer les nationalisations.    

    Je vous fais grâce de tout le reste.  

    L. MOUHIB       

  • Djezzy sollicite les zaouïas !

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    Naguib Sawiris ne sait plus où donner de la tête ! Voilà que, dans sa quête de soutiens face au gouvernement algérien qui le malmène, il se tourne vers les zaouïas du sud ! Djezzy vient, en effet, de remettre des chèques aux chouyoukh représentant 10 zaouïas d’Adrar.Avec l’aval de Bouteflika ?  Sans doute. Ces 10 zaouïas d’Adrar sont familières du président. En outre, c’est sous le haut patronage du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, et en sa présence, que s’est tenue, dans un grand hôtel algérois, la cérémonie de remise des chèques.

    Il reste, comme le souligne El-Watan, que c’ est une première dans le monde de la téléphonie mobile et de l’entreprise.

    Comment Djezzy explique-t-il ce rapprochement entre la technologie et les zaouïas ? Prenant la parole en premier, Tamer El Mahdi, DG d’OTA, parle du rôle citoyen de Djezzy. «En tant que leader, nous avons le devoir d’être à l’écoute de notre environnement et de soutenir tous ceux qui travaillent pour le bien commun. Et les honorables zaouïas en sont un exemple concret.» Tiens donc…Lui répondant, au nom de toutes les zaouïas, cheikh  Moulay Touhami, figure religieuse très respectée et bien connue, a mis en exergue cette action citoyenne qui permettra aux zaouïas d’accomplir leur noble mission d’enseignement et d’éducation dans les meilleures conditions. Il mettra en relief le rôle des zaouïas, véritables écoles d’enseignement, dans la propagation du savoir et la formation dans les régions du Grand Sud.

    Rappelons que Djezzy est sur le point d’être racheté par le gouvernement algérien. 

    L.M. (Avec E.W.)

  • Mahdia (Tiaret) Des produits avariés dans les couffins du Ramadhan

    Par : Rubrique Radar

    Le ridicule ne tue apparemment jamais dans la wilaya de Tiaret où chaque jour arrive avec son lot de surprises. La dernière en date est celle qui a eu lieu cette semaine à Mahdia où les “notables” chargés de conduire l’opération relative à l’action de solidarité durant ce mois de Ramadhan ont fait montre d’une couardise particulière. En effet, ces derniers n’ont pas trouvé mieux que de garnir les colis alimentaires, destinés aux démunis, de produits avariés. Une enquête est mise en branle par les services de la sûreté de daïra afin de déterminer les responsabilités de cette navrante supercherie.

  • Le savoir-rire algérien

    Parodies

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    le 03.09.10 | 03h00 Réagissez

    Si l’humour est la politesse du désespoir, le peuple algérien est très très poli.

    C’est en ces termes que Fellag démontrait le sens de l’humour accru de ses compatriotes, humour qu’ils mettent en valeur à travers des parodies qui circulent depuis quelque temps déjà sur la Toile… Et ce n’est pas les chroniqueurs d’El Journane (sorte de journal en ligne) qui vont le contredire, après s’être moqué des infos transmises par la radio dans une vidéo nommée «radio chaîne khra » (visionnée 3000 fois), le site récidive en se moquant cette fois-ci du JT de l’unique : ENTVrai a créé un véritable buzz sur le Net ces derniers jours (voir buzz). Mais les moins jeunes d’entre nous se souviendront certainement  que les premières parodies étaient à mettre sur le compte de la bande humoristique oranaise «Bila houdoud» qui utilisait notamment des extraits de westerns du duo Bud Spencer/Terrence Hill. Et y contait avec humour les problèmes sociaux rencontrés à l’époque. Mais les acteurs ne sont pas les seuls à avoir été pastichés. Les politiques en ont aussi pour leur grade, en particulier le président de la République.

    Bouteflika dit tout et n’importe quoi après quelques manipulations sur des logiciels de montage. Les vidéos le parodiant font un tabac sur les sites de partage de vidéos, Youtube en particulier. Elles sont le plus souvent réalisées par de jeunes étudiants. Et pour cause, le procédé est loin d’être compliqué. Il suffit d’avoir un logiciel, un PC et les extraits à monter. Raison peut-être de leur boom sur la toile DZ. «Si une parodie montre bien une chose, c’est le succès de la version originale. Elle peut montrer parfois que le parodieur veut faire partie de la légende du truc parodié. Une parodie est souvent là pour offrir un souffle nouveau, une autre vision. Et cette pratique a explosé depuis la vulgarisation du Net et des nouvelles technologies», affirme Mohamed, fan de ces vidéos.

    Le cinéma et la politique sont des inspirations mais le sport également. On se rappelle que l’épisode Algérie-Egypte de novembre dernier avait délié l’imagination de beaucoup, en particulier de Brahim H’mida, alias Irban Irban, qui a vu ses parodies de films en soutien aux Verts créer le buzz tout au long de la période de qualifications, ses vidéos atteignant même les 100 000 visionnages. «C’était une réponse à la surenchère égyptienne. Les gens me disent : voilà enfin quelqu’un qui fait face aux médias égyptiens. Une réaction mais à ma façon. Répondre à la bêtise humaine, à la haine avec humour et art !», se confiait-il à El Watan il y a quelque temps. En tout cas, sa manie d’algérianiser les stars hollywoodiennes aura réussi à faire des émules.

    En témoignent les vidéos de Lotfi «Studio» et son Mourad Dicaprio, qui n’ont pas manqué de faire rire les internautes, surtout quand il parodia le président américain, Barack Obama s’adressant aux Algériens. Les parodies ne s’arrêtent pas avec le mois sacré. C’est ainsi que deux amis belcourtois s’amusent à détourner les stars hollywoodiennes en leur faisant dire des discours humoristiques en argot sur le Ramadhan. Il y en a donc pour tous les goûts dans la parodie, puisque l’humour lui aussi n’est pas l’apanage d’un seul genre.

    Yasmine Bouchène
  • Que reste-il de l'égypte en Algérie? rien ,rien, !!!!!!

     

    Les officiels algériens viennent d’interdire la venue d’écrivains égyptiens à Alger pour le prochain Salon du livre, preuve que la rivalité entre les deux pays est toujours aussi tenace, même si le flou commercial et diplomatique est savamment entretenu. Six mois après la guerre de Khartoum, que devient le label égyptien au pays du 1 million et demi de martyrs ?

    Pendant que la JSK revenait du chaudron du Caire avec un précieux nul, étrangement non diffusé par l’ENTV nationale, les organisateurs du Salon du livre maintenaient l’interdiction d’écrivains égyptiens à Alger pour la 15e édition du Sila prévue pour la rentrée. A l’inverse, huit mois après l’appel massif au boycott des entreprises et produits  égyptiens en Algérie, Djezzy a toujours 13 millions d’abonnés (algériens) et reste le premier opérateur mobile du pays, pendant que les produits égyptiens continuent d’entrer sur le marché algérien, légalement et illégalement. Que se passe-t-il ? Populisme et réalités économiques s’affrontent, injonctions politiques et diplomaties feutrées se croisent, sans que personne n’ait bien compris la méthode, et surtout le but. Après avoir parlé d’une «question de dignité», Smaïl Ameziane, commissaire du Sila, change d’argumentation devant une pétition d’intellectuels condamnant le boycott en littérature et invoque «des raisons de sécurité».

    Il faudrait donc aussi interdire les écrivains américains ou juifs, qu’on ne peut théoriquement protéger contre une foule en délire qui irait au Salon du livre avec des couteaux ? Soutenu par son ministre de la Culture qui dit «ne pas s’en mêler», ce que l’on a vraiment peine à croire, cette question de boycottage de livres perd de son sens quand on note que Alaa Al Aswany, talentueux écrivain égyptien, vient juste de passer sur Canal Algérie. Ahmed Halfaoui, l’un des initiateurs de la pétition contre l’interdiction des écrivains égyptiens, sourit : «Le club Al Ahly est venu en Algérie et Al Ismayili va bientôt venir. On peut donc assurer leur sécurité mais pas celle d’écrivains ? Ce qui voudrait dire que les lecteurs algériens sont plus dangereux que les supporters de football, c’est le monde à l’envers.» C’est d’ailleurs la question centrale, pourquoi les livres et pas les autres produits ? Il n’y a aucune logique particulière, si ce n’est une logique très commerciale. Ahmed Halfaoui reprend : «En Algérie, quand il y a un séisme, on n’occupe jamais les hangars des importateurs ou on réquisitionne les locaux des trabendistes. On met les sinistrés dans des écoles après avoir renvoyé les écoliers chez eux. »

    Code 622

    Au début de l’année, sous la pression de la rue, l’Alliance présidentielle surfait sur le sentiment populaire en présentant un projet de loi visant à interdire les produits égyptiens en Algérie. Peine perdue, l’Assemblée reçoit l’ordre de plus haut de ne rien faire et la loi est abandonnée, comme un vulgaire ressortissant algérien au Caire, en Libye ou en Tunisie. Les services des douanes pourtant publient, peu après, une liste de 709 produits égyptiens interdits d’entrée. Aujourd’hui, la liste a été retirée du site officiel des douanes et l’Egypte dénonce la taxation abusive (55%) de plus de 1200 produits égyptiens, ce qui montre qu’il y a des produits qui entrent. En réalité, c’est la rue qui a fait son propre boycottage, évitant les produits dont le code-barre commence par le 622, code commercial égyptien. Le secrétaire général de l’Union des commerçants et artisans algériens expliquait au début de l’année que les autorités n’ont pas officiellement décidé de boycotter ou pas les produits égyptiens.

    «Ce n’est pas aussi simple», explique un commerçant, «le jus Jouhayna ou Enjoy par exemple, les rasoirs jetables Bic, les articles cosmétiques, pâtes et confiseries,ont recommencé à entrer, après avoir été sanctionnés par la population.» Et il ne s’agit plus d’une histoire d’hommes puisque même les serviettes hygiéniques Always fabriquées en Egypte comme l’indique clairement l’emballage, sont importées sous le couvert d’un code-barre allemand. Légal, par l’intermédiaire d’importateurs officiels ou illégal, par le «cabas», c’est-à-dire de petits importateurs clandestins ? «Un peu de tout», explique encore le commerçant, «le marché algérien est aussi perméable qu’une femme de cabaret». En tous les cas, d’une manière très officielle, les services des douanes ont enregistré, pour le premier semestre 2010, 189 millions de dollars d’échanges commerciaux avec l’Egypte, avec une (petite) baisse de 8% par rapport à l’année précédente.

    «C’est mal tombé», rappelle un importateur spécialisé dans la zone arabe, «l’année dernière, à la faveur de l’accord GZALE sur le marché arabe de libre-échange entré en vigueur le 1er janvier 2009, les entreprises égyptiennes ont inondé le marché algérien et l’Egypte était passée premier fournisseur arabe de l’Algérie avec 550,6 millions de dollars (34,4%) doublant les Tunisiens (347,5 millions de dollars), qui étaient premiers en 2008 ». Où en sommes-nous alors avec l’Egypte ? Il faut attendre les résultats de fin d’année pour le savoir, confirmer que l’Egypte est le premier fournisseur arabe de l’Algérie ou laissera la place à la Tunisie, ou encore au Maroc qui, bien que fermé à sa frontière, enregistre des ventes de plus en plus fortes.

    Que reste-t-il ?

    Les Egyptiens ayant vendu leur usine de ciment algérien aux Français, ils se sont remis à exporter ce précieux matériau depuis chez eux vers l’Algérie. C’est d’ailleurs dans la construction que l’Egypte est bien placée, détenant la première place en Algérie dans le chapitre construction  métallique avec une part de 17,45% du total industriel pour une valeur de 105,76 millions de dollars. Bien sûr, des projets d’investissement ont quand même été annulés, comme celui du groupe égyptien El Ezz, qui voulait implanter une usine sidérurgique à Jijel pour un montant estimé à plus d’un milliard de dollars. Mais l’Egypte continue d’activer, et il y a quelques semaines seulement, Askom Precious Metals Mining, filiale du fonds d’investissement égyptien Citadelle, achetait 9% d’actifs de la première et unique mine d’or algérienne (Amesmessa) auprès des Australiens de GMA pour un montant de 3 millions de dollars.

    Tout comme pour Orascom qui, après un monumental redressement fiscal de 596 millions de dollars continue de prospérer grâce à sa filiale algérienne Djezzy, qui lui fournit toujours 98% du cash annuel. Pourtant, en 2005 lors d’une cérémonie du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, son président confiait espérer «qu’il n’y aura jamais un match Algérie-Egypte». Pas de chance, le match est arrivé et avec lui un déclin annoncé mais jamais arrivé. Aux dernières nouvelles, près de 10 000 Egyptiens seraient restés en Algérie après le match et les vendeurs égyptiens de tapis à Bab Ezzouar (El Djorf) sont tous revenus. Si après Khartoum, le syndicat national des agences touristiques a décidé de boycotter la destination égyptienne et annulé toutes les conventions avec les agences et complexes égyptiens, aujourd’hui, les agences de voyages (re)proposent l’Egypte.

    Si l’agence Egypt Air d’Alger a été saccagée, les travaux de réfection sont bientôt terminés et la compagnie égyptienne continue d’assurer des vols entre les deux pays en partenariat avec Air Algérie. Finalement, que reste-t-il d’interdit ? Les feuilletons égyptiens et les auteurs égyptiens, que de l’art, pas de quoi fouetter un chat, même un chat égyptien. Le commerce fonctionne donc à plein régime, mais l’art est interdit par des décisions populistes ? Question subsidiaire, les Algériens sont-ils de bons boycotteurs ? On se rappelle la tentative de punir le Danemark pour ses caricatures prophétiques et de boycotter ses produits, pourtant très peu nombreux en Algérie. Aujourd’hui, le fromage danois est en ventre libre dans toutes les épiceries, et la bière danoise, Carslberg, jamais inquiétée, recommencera à couler à flots dans une dizaine de sjours. Saha 3idkoum. 

    Chawki Amari
  • Trop d’ordonnances tue la Sécu !


    Par Hakim Laâlam  
    Email : 20100902.jpglaalamh@yahoo.fr

    Kadhafi appelle l’Europe à se convertir à l’Islam. Et moi, j’appelle
    Kadhafi à se convertir au…

     

    … silence !

    Comme relevé par les confrères d’ El Watan Abdekka gère de plus en plus le pays par ordonnances. Rien n’interdit au président de la République de le faire. Le président a le droit d’avoir recours comme il l’entend aux ordonnances. Il a autant le droit de gouverner par ordonnances que celui de changer la Constitution afin d’y introduire la présidence à vie. Donc, sur ce point, pas de discussion possible. Par contre, cette gestion par ordonnances peut lever le voile sur certains phénomènes jusque-là inexpliqués. Comme le trou de la Sécurité sociale. Malgré les efforts fort louables de la direction de cette institution, et ceux du ministre Louh, les comptes de la Sécu n’arrivent toujours pas à sortir du rouge. Enigme qui n’en est plus vraiment une aujourd’hui, puisque nous pouvons affirmer sans risque de nous tromper que le recours excessif aux ordonnances peut induire un déficit de plus en plus marqué de la Sécurité sociale. Ça impacte ! (ce verbe-là, je tenais absolument à le placer quelque part. C’est fait). Reste à savoir maintenant si le recours de plus en plus intensif aux ordonnances va entraîner une réaction. Je veux dire par là que des lois existent. Si un assuré a abusivement recours aux ordonnances, la Sécu est en droit d’enclencher à son encontre toute une procédure. Et Abdekka est un assuré, que je sache. Donc, je pose la question : qu’attend la Sécurité sociale pour convoquer Boutef’ ? Dans un premier temps, pour un contrôle routinier, chez le médecin expert, conventionné par la Sécu. Comme nous tous. Il s’agit de cette fameuse feuille blanche et bleue sur laquelle on vous convoque à l’antenne dont vous dépendez, lettre en bas de laquelle il est toujours porté cette mention : «Veuillez vous munir de votre dossier médical.» Si l’assuré Boutef’ est en règle, si les certificats médicaux qu’il fournit correspondent bien au nombre astronomique d’ordonnances qu’il a déposées, la procédure s’arrêtera là. Pas besoin d’aller chercher des poux dans la tête d’un homme en règle. Par contre, s’il s’avère que les ordonnances fournies l’ont été par complaisance, sans motif réel, là, j’estime que la loi doit s’appliquer dans toute sa rigueur. Les textes existent. Ils sont clairs. Et je précise, dans la foulée, que ne doit pas être puni seulement celui qui a déposé les ordonnances. Non ! Les médecins qui les ont rédigées sont aussi coupables que le malade. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • EL ABADIA (WILAYA DE AÏN DEFLA) Une attaque terroriste contre une mosquée fait 1 mort et 8 blessés



    C’est la consternation ! Alors que depuis plus d’une dizaine d’années, précisément depuis 1998, aucun attentat terroriste n’a été perpétré dans la ville d’El-Abadia, chef-lieu de daïra, à 40 km au nord-ouest d’Aïn-Defla, que la paix totale semblait revenue, voilà qu’un attentat terroriste est venu rappeler à tous les affres de la décennie 1990.
    La région d’El-Abadia, adossée aux monts du Dahra avec ses forêts denses, avait constitué durant des années et jusqu’à l’aube des années 2000 un fief, une base logistique mais aussi une base d’entraînement à tuer, d’où partaient des attaques contre toutes sortes de cibles, semant la terreur parmi les populations et les poussant à l'exode. Mardi soir à 21h15, alors que les fidèles entamaient l’accomplissement de la prière des taraouih et pendant le mouvement qui suit la prière d’el icha et que des policiers en tenue assuraient la sécurité de la mosquée, à l’instar de toutes les mosquées de la wilaya d’ailleurs, un groupe armé a ouvert le feu à l’aide d’armes automatiques sur les fidèles qui sortaient ou entraient dans la mosquée par la porte principale située côté nord, de chaque côté de laquelle un policier en tenue était de faction. Tous les lieux de culte, d’ailleurs, ont bénéficié d’un plan de sécurisation et de vigilance. Des témoignages rapportent que les assaillants ont ouvert le feu à l’aide de fusils kalachnikov à partir de zones d’ombre. Selon des informations très crédibles, un citoyen âgé de 73 ans, touché de plusieurs balles, est mort sur l’esplanade de la mosquée, un policier a été blessé d’une balle au bras, et un autre a riposté, faisant battre en retraite les assaillants, surpris par la promptitude de cette réaction. On indique même qu’un policier, qui était dans la rue avec sa femme et ses enfants pour des achats, a tiré en direction du lieu de l’affrontement. Par ailleurs, un fort mouvement de panique s’est déclenché dans la mosquée, les fidèles se bousculant, se piétinant pour en sortir. Immédiatement, les renforts sont arrivés, le quartier a été bouclé, et des barrages filtrants dressés sur les routes de sortie et d’accès à la ville. Les services de la Protection civile sont alors intervenus et ont évacué 8 blessés de la mosquée, et ce en plein mois de Ramadan, le mois sacré chez tous les musulmans de la planète. Au vu de l’impact des balles sur les murs, et des poignées de douilles ramassées, ce fut des tirs à l'aveuglette, au hasard, tuer n’importe qui. «Faire peur, terroriser, manifester leur présence, mais surtout tenter de desserrer l’étau dans lequel sont prises d’autres villes de l’Est où les groupes armés ne cessent de perdre du terrain, des éléments et du crédit auprès des populations Combien étaient-ils, ceux qui se sont attaqués à la mosquée d’El Abadia ? Difficile de le savoir. Mais on estime que le groupe qui infeste la forêt de Frina, au nord de Tachta, ne compte pas plus d’une dizaine d’élément selon un responsable des services de sécurité. «La réaction des services de sécurité, leur promptitude sont le signe d’une vigilance de tous les instants et partout », nous dit-on.
    Karim O.

  • TIZI-OUZOU Tirs au hab-hab contre la BMPJ de Tigzirt



    Pas moins de trois hab-hab ont atterri, hier, dans l’enceinte même de la caserne de la BMPJ de Tigzirt (Tizi-Ouzou). L’attaque d’hier, qui, heureusement, n’a fait aucune victime, est la deuxième du genre en l’espace de six mois.
    Il était 7h du matin hier quand la population de Tigzirt est réveillée par le bruit assourdissant de «trois roquettes», lancées probablement du côté de la décharge publique, à quelque 1 000 m de la ville et tombées à l’intérieur de la caserne de la BMPJ. Fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer. L’attaque d’hier est la deuxième du genre après celle perpétrée contre ladite caserne, le 2 mars dernier. L’on se souvient que ce jour-là, en plus d’une patrouille de l’ANP en faction qui a été prise pour cible par le groupe de Tigzirt, une division composée d’une trentaine d’éléments de la katibat Al-Ansar que dirige Mustapha Khomri, un natif de Dellys (Boumerdès), un hab-hab a raté son objectif qui n’était autre que le siège de la BMPJ. L’obus est tombé dans la cour du CFPA des Frères-Lounis, blessant un stagiaire de 17 ans. La caserne de la BMPJ de Tigzirt, initialement une auberge de jeunesse, est située sur les auteurs de la ville, et c’est ce qui explique sa vulnérabilité aux actes terroristes. Selon une source très proche des services de sécurité, c’est la troisième fois que les terroristes de l’ex-GSPC narguent ce corps de sécurité. Il y a trois ans, alors que des proches des sinistres Redouane Boumis et Omar Mesureur subissaient un interrogatoire dans les locaux de la BMPJ, leurs acolytes ont eu l’outrecuidance de s’approcher des lieux en lançant, à l’adresse des éléments de la police judiciaire, «si vous êtes des hommes, sortez», selon notre source. Ce groupe a usé de plusieurs stratagèmes, allant jusqu’à appeler, au téléphone, le responsable de la BMPJ de l’époque en tentant de lui faire croire qu’ils étaient sept éléments armés, prêts à se rendre, mais c’était compter sans l’expérience qu’a acquise ce corps de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. Certes l’attentat d’hier n’a, fort heureusement, fait aucune victime, mais on doit se rendre à l’évidence : le terrorisme est bel et bien là et ses auteurs semblent nous dire qu’ils peuvent toujours agir où ils veulent et quand ils veulent.
    K. B.

  • ATTAQUE KAMIKAZE À ZEMMOURI CONTRE UN CONVOI MILITAIRE 2 militaires tués et 26 blessés

     



    Les islamistes armés activant dans le secteur situé entre la ville de Si Mustapha et celle de Zemmouri dans le centre de la wilaya de Boumerdès ont attaqué, par le biais d’un kamikaze, un convoi militaire de transport de troupes.
    Hier, vers 15 heures, le bilan faisait état de 2 militaires tués et 26 blessés. Il est question également de 4 civils blessés. Malheureusement, selon une source crédible, ce bilan pourrait être plus lourd. Il était très difficile d’obtenir des informations précises, d’autant que l’ANP a fermé la RN 24D pour procéder à l’évacuation des victimes et mener des recherches. C’est un kamikaze qui, à bord d’un véhicule de tourisme marque Atos bourré d’explosif, a foncé sur un convoi de transport de troupes qui se dirigeait vers Zemmouri. C’est hier, à la mi-journée sur la RN 24D reliant la RN12 (Alger—Tizi-Ouzou) au niveau de Si Mustapha et la RN 24 (Alger-Azzeffoun) au niveau de Zemmouri, au niveau du village de Zaatra, à mi-chemin entre Si Mustapha et Zemmouri que le kamikaze a foncé sur l’un des camions du convoi. Les militaires revenaient d’un ratissage. Interrogée sur l’identité des commanditaires de cette attaque, une source nous a indiqué que c’est probablement le groupe de Madjaouna – petite localité des Issers en face de Si Mustapha — qui aurait exécuté cette attaque. Il serait donc affilié à la katibat El Arkam de l’AQMI. Il est très mobile et circule entre plusieurs communes du sud de Boumerdès. D’après notre source, c’est probablement le même groupe qui a été signalé sur le piémont de la région entre Thénia et Tidjelabine. C’est certainement le «tarissement» des recrutements et le fléchissement des effectifs qui ont poussé les émirs d’AQMI à adopter une nouvelle stratégie. Cette méthode consiste à créer des groupes mobiles qui circulent à travers plusieurs localités, pour faire croire que les islamistes armés sont présents partout. Il est pratiquement certain que les terroristes qui ont fait, dimanche à l’heure de l’adhan, une incursion aux entours de la ville, font partie de ce groupe. La brièveté de cette apparition dans les faubourgs de l’ex-Ménerville, moins de 15 minutes, indique qu’il s’agit, sans aucun doute, d’une simple opération de communication. Destinée à marquer les esprits de la population, elle visait également à mettre dans l’embarras les services de sécurité par rapport aux citoyens, qui ne manqueraient pas de s’interroger sur la présence d’hommes armés à la limite de leur ville. Par ailleurs, comme il est devenu plus difficile pour les terroriste de s’attaquer aux unités fixes, mieux protégées, ils posent des bombes sur les bords des routes ou envoient des kamikazes comme celui d’hier, visant des cibles mobiles.
    Ali F.

  • L'Espagne mène des opérations de refoulement des Harragas avec l'accord de l'Algérie

     


    Immigration clandestine

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    le 02.09.10 | 11h53 2 réactions

      	L'Espagne met en oeuvre des opérations de refoulement des Harragas en coopération avec l'Algérie 

    L'Espagne met en oeuvre des opérations de refoulement des...


    L'Espagne est en voix de trouver un accord avec l'Algérie pour refouler de son territoire les Harragas. 

    Une réunion s’est même tenue à la mi-aout entre le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale établie à l’Etranger,  Halim Benatallah,  et l’ambassadeur espagnol en Algérie, révèle jeudi notre confrère El-Khabar, pour avaliser la mise en oeuvre des premières opérations de refoulement des Harragas menées par les autorités espagnoles.

    Ces dernières ont remis, signale encore El-Khabar, une dizaine d’immigrés clandestins qui avaient été arrêtés, il y a plusieurs semaines, au large des eaux territoriales espagnoles, aux autorités locales à Oran.  Il s'agit là de la première opération de rapatriement de Harragas Algériens menée conjointement par l'Espagne et l'Algérie. 

    Les Harragas seront donc doublement traqués par les autorités Algériennes et Espagnoles à la suite de cette coopération qui ouvre la voix à de futurs refoulements. Il est à signaler, néanmoins, que  la loi criminalisant l’immigration clandestine ne s'appliquera pas sur ces Harragas refoulés puisque ce texte de loi ne concernent que les immigrés arrêtés dans les eaux territoriales algériennes.

    Les Procureurs de la République n'auront donc pas à retenir ces Harragas qui reviennent au pays.  

    Abderrahmane Semmar
  • Djezzy interdit d’antennes sur l’ENTV !

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      	L'ENTV ne diffuse plus les annonces publicitaires de Djezzy sur ces stations 

    L'ENTV ne diffuse plus les annonces publicitaires de Djezzy sur ces...


    C’est un nouveau tour de vis pour Djezzy. L’ENTV ne diffuse plus les spots publicitaires d'Orascom Telecom  sur l’ensemble de ces stations de télévision terrestres du pays.

     

    Tous les téléspectateurs Algériens ont remarqué l’absence de Djezzy des «réclames» des différentes chaînes de l’ENTV depuis le début de ce Ramadan. La disparition des annonces publicitaires de Djezzy a, d'ailleurs, suscité moult interrogations. 

    Le suspense n'a pas duré longtemps puisque  l’agence britannique Reuters nous apprend que l’ENTV a carrément refusé de renouveler un contrat de publicité annuelle avec la filiale algérienne d’Orascom Telecom. "Ils (la télévision d'Etat) ne sont plus d'accord pour diffuser  les annonces publicitaires de Djezzy", a expliqué, sous l’anonymat, mercredi à Reuters un haut responsable de l’ENTV. 

     

    Selon plusieurs experts, cette disparition programmée de Djezzy des écrans Algériens est un nouveau stade du conflit qui oppose le gouvernement à la filiale Algérienne de l’opérateur Egyptien. Tout est fait pour que la pression s’accentue sur Orascom à l’approche des négociations avec le gouvernement pour le rachat de Djezzy. Pour rappel, ces négociations débuteront le mois prochain et seront menées par une commission, dirigée par un expert-comptable algérien.

    En attendant, Djezzy a trouvé une parade en transférant certaines de ses publicités télévisées à  la  chaîne Nessma TV  émettant à partir de la Tunisie et la chaîne  MBC, qui sont largement suivies  en Algérie. Mais est-ce que cela lui permettra réellement de résister encore à ce nouveau verrouillage ? Décidément, les rebondissements promettent d'être riches pour les mois à venir dans le dossier  "Djezzy". 

     

  • Sétif “Wallah, je préfère fermer le robinet”

     


    Certains propriétaires de villas, ayant des puits, ont érigé des fontaines sur le trottoir pour faire bénéficier gratuitement les citoyens d’une eau de  source naturelle. Mais certains énergumènes, par manque de civisme, croient se permettre ce qu’ils désirent en usant de la force physique souvent. Depuis le début de ce mois sacré, il n’y avait pas un jour où l’on observe pas des disputes à cause, soit du non-respect de la queue, soit de ceux qui se permettent de monopoliser le robinet pour remplir des jerricans de 20 à 30 litres, laissant poireauter ceux ayant des bidons de 5 litres. Il a été même observé des cas où des marchands de fruits et légumes viennent carrément laver leurs produits ! Cet incivisme a contraint, très récemment, un propriétaire d’une fontaine au quartier Laârarssa de la ville de Sétif, à couper ses robinets — privant ainsi des centaines de familles
    habituées à boire son eau surtout en cette période de canicule — pour mettre un terme aux bagarres, parfois violentes, dont sont témoins quotidiennement les habitants du quartier.
    “Si l’eau, source de la vie peut être source de la mort,
    Wallah, je préfère fermer le robinet”, confirme un citoyen en accord avec cette décision.

  • Médéa Des exemplaires du Coran déchirés par des inconnus


    Des inconnus se sont introduits mardi dernier par effraction à l’intérieur de la zaouïa El-Mohsinine, sise au centre-ville de Khams Djouamâa, dans la wilaya de Médéa, pour commettre l’innommable. Ils se sont pris aux exemplaires du Coran trouvés sur les lieux et ont en déchiré 13 qu’ils ont éparpillés sur les lieux.
    Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de la localité pour tenter de mettre la main sur ces chenapans.

  • no moment

  • Visite de Benattalah en France Les députés de l’émigration ignorés

    Les députés élus par la communauté algérienne en France n’ont pas été invités au débat à Paris avec le secrétaire d'État à la Communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah, et l'un d'eux, selon le site Viva l’Algérie, a dénoncé cet “oubli”. “C’est par la presse que j’ai été informé de la visite en France du secrétaire d’État à la Communauté algérienne à l’étranger. Il se trouve que, précisément, j’en suis un des députés”, a réagi Rafi Hassani du RCD. “Qui rencontre
    M. Benatallah ? Ou plutôt, qui rencontre-t-il utilement ? Est-ce en ignorant le député de l’émigration que sa mission sera assurée du succès ? Faut-il rappeler à ceux qui ont été chargés de son organisation que la seule représentation légale et légitime de notre communauté demeure son député ?”, se demande-t-il.

  • Concurrence féroce

     


    Il semble, aujourd’hui, qu’un climat serein règne et les irrégularités constatées soient prises en charge, au fur et à mesure, et qu’elles relèvent beaucoup plus du domaine du laxisme et de la nonchalance.

    Une brève sur un support spécialisé “Air journal”, daté du 30 du mois dernier, rapporte que notre pavillon national risque d’être inscrit sur la liste noire des compagnies aériennes “à cause de nombreux manquements à la sécurité” relevés depuis 2009. Il y a de quoi avoir froid au dos et jurer ne plus prendre un avion d’Air Algérie.
    En regardant de plus près, il ne s’agit finalement que des aspects liés à l’exploitation au sein de la compagnie et qu’entre la date des inspections, diligentées par l’Union européenne dans le cadre du programme Safa, regroupant 42 pays, et qui remontent à 2009, à la prochaine prévue pour novembre prochain, beaucoup de correctifs ont été apportés pour des améliorations.
    Le passage à la loupe d’Air Algérie par l’Union européenne avait frisé le harcèlement du fait de l’absence de communication avec l’administration de l’aviation civile qui faisait la sourde oreille.
    Il semble, aujourd’hui, qu’un climat serein règne et les irrégularités constatées soient prises en charge, au fur et à mesure, et qu’elles relèvent beaucoup plus du domaine du laxisme et de la nonchalance, comme le souligne le premier responsable de la compagnie nationale.
    Une question alors : pourquoi cet alarmisme qui menace d’ajouter Air Algérie sur la liste noire, alors qu’il n’y a pas si longtemps, elle faisait partie du gotha des transporteurs africains ? La concurrence féroce, qui sévit dans le secteur de l’aviation civile, justifie-t-elle, à elle seule, cette montée de boucliers ou cette dernière ne cache-t-elle pas autre chose ?
    Mais comme à chaque chose malheur est bon, cette série d’inspections a permis aux dirigeants de la compagnie de secouer le cocotier et à appeler à une prise de conscience et à une meilleure discipline.

    O. A.
    abrousliberte@gmail.com

  • no moment

  • L'Algérie pourra-t-elle encore exporter du gaz à l'horizon 2020 ?

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    Par le Docteur Abderrahmane MEBTOUL Expert International (1)

    Après les nouvelles mesures gouvernementales d’encadrement de l’investissement étranger, et au vu de l’ouverture d’autres pays, notamment en Afrique et Amérique latine, de la crise mondiale qui a entraîné une baisse de la demande, accrue par les économies d’énergie, de la modification de la loi des hydrocarbures limitant à moins de 49% l’apport étranger tant à l’amont qu’à l’aval, que dans le transport par canalisation, il y a eu une nette diminution des investissements étrangers alors que le secteur requiert des technologies de pointe. C’est que ces mesures pouvaient se justifier en partie pour l’amont (l’essentiel de la rente actuelle), mais pas pour l’aval et les canalisations dont les coûts sont élevés et la rentabilité financière beaucoup plus faible. Les produits semi finis et finis pétrochimiques étant soumis à une rude concurrence et les segments contrôlés au niveau mondial par quelques firmes, l’Algérie n’ayant pas, par ailleurs, investi à temps dans ces filières, contrairement à bon nombre de pays du Golfe.

    Aussi les parts de marché au niveau mondial sont déjà prises, sans compter que l’amortissement a été largement effectué, réduisant substantiellement leurs coûts, contrairement à l’Algérie qui aura fort à faire pour avoir un prix compétitif du fait de la lourdeur des coûts d’amortissements de départ.

    Questions stratégiques

    Aussi la question stratégique qui se pose est la suivante : avec l’hémorragie de ses cadres, Sonatrach a-t-elle les capacités de faire des découvertes intéressantes, rentables financièrement ? Sonatrach a-t-elle les capacités d’investir seule, sans un bon partenariat, sans le partage des risques à l’aval, sans être assurée de la commercialisation ? Quelle est la rentabilité financière réelle des investissements de Sonatrach à l’étranger tant dans sa participation que dans des fonds d’investissement qu’elle aurait réalisés ? Quelle est la rentabilité, Sonatrach, s’étant fortement éloigné de ses métiers de base, dans l’aviation, dans la construction, dans les unités de dessalement d’eau de mer ?

    Selon les dernières estimations l’Algérie a produit 86,5 milliards de m3/an en 2008 contre 49 milliards en 1990 et avec les nouveaux projets elle devrait atteindre 100 milliards de mètres cubes gazeux. Les exportations prévues entre 2014/2016 seraient de 85 de milliards de mètres cubes gazeux et 40 pour la consommation intérieure selon les dernières estimations d’août 2010 dont le CREG a revu à la baisse la consommation par rapport à son précédent rapport.

    Pour l’horizon 2020, les prévisions d’exportations seront de 100 milliards de mètres cubes gazeux, ceci dans une perspective dynamique de développement allant vers 60 milliards de mètres cubes gazeux de consommation intérieure, toujours selon les estimations révisées à la baisse. Ce qui donnera un déficit de 60 milliards de mètres cubes gazeux soit l’urgence d’une découverte additionnelle durant cette période d’un volume plus élevé, soit plus de 70% de la production actuelle. En cas d’un développement plus intensif pour l’Algérie, ce qui est souhaitable, l’écart serait encore plus grand.

    Par ailleurs, et en prenant par hypothèse une stabilisation des coûts, toute augmentation des coûts réduisant également la durée de vie des réserves en termes de rentabilisé financière compte tenu de l’évolution du Vecteur prix au niveau international, le prix devrait être entre 14/15 dollars le million de BTU pour le gaz naturel liquéfié – GNL- (coût et transport) et 10/11 dollars pour le gaz naturel par canalisation – GN- ( Medgaz- Galsi) pour l’exploitation de 4300 milliards de mètres cubes gazeux ( 10% de gisements marginaux étant non rentables à soustraire) donnant entre 25/30 ans de durée de vie ( exportation plus consommation ).

    Si le vecteur prix est de 6/7 dollars le million de BTU, la durée de vie est à diviser par deux soit environ 15/16 ans. Si le prix est de 4/5 dollars, comme cela se passe sur le marché spot, la durée de vie serait entre 10/12 ans c’est à dire en 2020. Ainsi, l’'Algérie pourrait faire face à une grave crise interne de gaz dans les huit prochaines années, si le prix international se maintient à son niveau actuel, ainsi que les actuelles prévisions d’exportation, étant dangereux de sacrifier la consommation intérieure et d’annuler certains projets inducteurs.

    Les perspectives incertaines d’exportation du gaz au rythme prévu

    Cette inquiétude est d’autant plus justifiée que les exportations de gaz algérien représentent en 2009 un tiers des recettes de Sonatrach et n’ont pas dépassé 54,5 milliards de m3 en 2009, fort loin de l’objectif de 85 milliards de m3 pour 2012. La concurrence du marché spot et des retards dans certains projets dont celui Gassi Touil, qui devait entrer en production justement en 2009, expliqueraient le recul de 2009 selon le site www.maghrebemergent.com, citant le site de Sonatrach et des responsables du secteur, alors que le rythme des exportations annuelles de gaz naturel tournait autour des 64 milliards de m3 par an, depuis 3 ans, en attendant l’entrée en production de nouveaux gisements gaziers. L’objectif pour 2009 était d’exporter 65 milliards de m3. Par ailleurs, les acheteurs, principalement les Italiens, les Espagnols et les Français - plus de 60% des quantités engagées- n’ont recouru qu’à l’enlèvement minimal des volumes contractuels à un prix moyen indexé sur le prix du brut, situé entre 7 et 10 dollars le million de BTU durant l’année. Le reste des approvisionnements a été réalisé par les clients de Sonatrach sur les marchés spot ou le gaz naturel – cargaisons GNL – étaient cédées à moins de 5 dollars le million de Btu en moyenne sur le second semestre 2009, la crise mondiale ayant entrainé une baisse des enlèvements de gaz naturel par les Italiens, les Espagnols et les Français, de plus de 60% des quantités engagées contractuellement.

    Donc, il existe des incertitudes sur le niveau des réserves des hydrocarbures rentables en Algérie à l’horizon 2020 dont une baisse des recettes en 2009 de plus de 40% par rapport à 2008, ce qui ne pourra qu’influencer le financement futur de l’économie nationale. Sans compter que Sonatrach absorbe une grande partie de ses recettes dans son autofinancement amplifié par les nouvelles dispositions qui l’oblige à investir sur ses fonds propres avec une baisse de ses recettes entre 2008/2009. Pour preuve, selon Sonatrach dans son rapport financier 2009, les réalisations de l’année 2009 en matière d’investissement ont atteint 1080 milliards de dinars (14 milliards de dollars) contre 598 milliards de dinars pour 2008, marquant une augmentation de 81%. Et les produits de l’année 2009 ont été de 4239 milliards de dinars contre 9095 milliards de dinars en 2008, marquant une baisse de 53%.

    Et selon les prévisions du MEM, l’investissement serait de 63 milliards de dollars en 2010/2014, montant auquel il faut ajouter plus de 15 milliards de dollars pour Sonelgaz soit plus de 35% des recettes de Sonatrach au cours de 75 dollars le baril. L’Algérie devra inéluctablement, si les cours du gaz et du pétrole se maintiennent au niveau actuel, au vu des programmes d’investissements, et sans afflux substantiel de l’investissement étranger, conduire à puiser dans les réserves de change. A moins que l’on freine le rythme de la dépense publique, option peu envisageable avec les risques de tensions sociales de plus en plus vives et en l’absence d’une véritable politique salariale mais des distributions de rente pour une paix sociale fictive.

    Se pose alors la question : quelle place de Sonatrach dans cet échiquier stratégique mondial et de la rentabilité des installations ? Ce d’autant plus que les contrats à moyen terme expirent dans leur majorité entre 2012/2013. Mais, il est utile de préciser que la politique économique a été constante, sans changements notables des différents gouvernements depuis 1974 à 2010 : intensifier les exportations des hydrocarbures à l’état brut ou semi brut, certes avec des finalités différentes, industries ou infrastructures clefs en main, solution de facilité, sans s’attaquer à la gouvernance et à la valorisation du savoir, fondement véritable du développement, l’économie algérienne qui est une économie fondamentalement rentière.

    Et la problématique centrale est : comment passer d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures, les principaux indicateurs macro-économiques, macro-financiers et macro sociaux positifs, étant biaisés car ne relevant pas du génie créateur, c’est à dire du travail et de l’intelligence.

    Et si ces prévisions savèrent fondées que deviendront les générations futures, dans moins de 20 ans, sans que l’on ait préparé l’après hydrocarbures ? Il y va de la responsabilité des gouvernants, car posant le problème de la sécurité nationale.

    In Les Afriques 

    L’auteur

    Docteur Abderrahmane MEBTOUL, docteur d’Etat en sciences économiques (1974)
    Professeur d’Université en management stratégique et directeur d’études des Ministères industries et énergie 1974/1980, 1990/1996, 2000/2006. Auteur de nombreux ouvrages et interventions dans des revues internationales sur le secteur des hydrocarbures en Algérie face aux mutations mondiales