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Hocine Malti : Le pétrole algérien aux mains du DRS ...
11 min - 19 sept. 2010 - Importé par AlgeriaSon
Un grand merci au compatriote Abdelkader d'avoir choisi DARNA pour diffuser son enregistrement de l'interview de Hocine ...
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histoire maudite du petrole algerien
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Depuis quand les flibustiers et les pirates s’inquiètent-ils de discipline ?
Par Hakim Laâlam
Email : laalamh@yahoo.frLa station de radio FM qui s’occupera des infos trafic
et circulation sur l’autoroute Est-Ouest est prête à
émettre. Génial ! Ne manque alors que…
… l’autoroute !
Moi, quand j’entends Belkhadem menacer Salah Goudjil de conseil de discipline, je suis pris d’une furieuse poussée d’indiscipline ! Qui se prévaut aujourd’hui de déférer des cadres dirigeants du FLN devant un conseil de discipline ? Dites-moi s’il vous plaît qui ? Je veux juste l’entendre de votre bouche pour être sûr qu’il ne s’agit pas d’une blague. D’une mauvaise blague. L’empastillé ? J’hallucine ! L’homme de toutes les indisciplines djelfaouies ? L’homme de tous les coups tordus en justice. L’homme sous l’ère de qui la race canine a fait une entrée en force dans l’univers politique. L’homme qui envoyait des gros bras perturber, voire même violenter les meetings d’Ali Benflis. L’homme qui a commis la suprême indiscipline par rapport à son pays. Non ! Nooooon ! Tous sauf lui ! Tous peuvent évoquer le concept de discipline, sauf lui. Quand on a encouragé comme il l’a fait la tenue de campings sauvages du FIS sur les places publiques, on ne peut pas traduire en conseil de discipline ses camarades. On continue de faire comme on a toujours fait. On ordonne aux «galoufa» de mordre. On commandite des descentes musclées contre les opposants. On organise des assises au noir, les soirs de complot pour abattre ses adversaires. On téléphone ou on fait téléphoner aux juges pour leur dicter leurs verdicts, en espérant que l’on ne tombera pas cette fois-ci encore sur des magistrats d’honneur comme Rass-El-Aïn. On fait tout ça, on fait dans la piraterie politique, on fait dans la flibusterie militante, mais on ne prononce pas des mots comme discipline. On évite de le faire, car les gens de ce pays ont peut-être souffert, ils ont été malmenés, blessés, trompés, meurtris, mais ils gardent au fond d’eux l’essentiel. L’Algérie. Eux ne seraient jamais allés chuchoter leur allégeance à l’oreille de puissances ennemies qui ne rêvaient que de repeindre le pays aux couleurs de leur peste contagieuse. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L. -
IL EST ENTRE LA VIE ET LA MORT Un quinquagénaire s’immole par le feu à Mostaganem
Une tentative de suicide a eu lieu à quelque 200 m du souk hebdomadaire de Mesra, à Mostaganem, vendredi dernier vers midi. Koibich Mohamed, âgé de 52 ans, a tenté de mettre fin à ses jours en s’immolant par le feu.
Il s’est procuré une jerricane de 5 litres dans une station d’essence appartenant à un privé, un revendeur ordinaire livré par Naftal. Il s’est ensuite aspergé d’essence avant de craquer une allumette, se transformant, en l’espace d’une seconde, en une véritable torche humaine. Secouru par de nombreux citoyens et brûlé malheureusement au 3e degré, le désespéré a été transporté par le Samu vers les UMC de Mostaganem, avant d’être transféré dans un état préoccupant au Centre des grands brûlés du CHU d’Oran. Hier, samedi, son état était jugé très critique. Dans son entourage, on dit que la victime souffrait d’une dépression, ce qui expliquerait son geste.
A. Bensadok -
1er novembre .......2010!!!!!!!!
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flagrant délit de mensonge : أحمد بن بلة فرض علينا مشروع طرابلس »
28-10-2010الخبرالجزائر: سعيد خطيبيقال رئيس الحكومة سابقا رضا مالك إنه »صار من الضروري العودة إلى شفافية الانتخابات » وتطهير صناديق الاقتراع وتجسيد مفهوم الديمقراطية الحقيقية على أرض الواقع في الجزائر. وأضاف مالك خلال ندوة فكرية تمّ تنظيمها بعد ظهيرة أمس في صالون الجزائر الدولي للكتاب بالمركب الرياضي محمد بوضياف »صحيح أن الثورة التحريرية فتحت أبوابا أمام الجزائر، ولكنها ليست مطالبة بحل مشاكل البلد ».
كما عاد رضا مالك، على هامش الندوة نفسها، إلى فحوى كتابه الصادر مؤخرا، الموسوم »حرب التحرير والثورة الديمقراطية » وقدم عرضا مجملا لأهم المراحل التي تعاقبت على تاريخ الجزائر خلال فترة الاحتلال، ثم بلوغ الثورة التحريرية، وأخيرا نيل الاستقلال وعلق »لا أعتبر مساهماتي في مسيرة التحرير سوى مساهمة متواضعة »، مع العلم أنه شارك كناطق في مفاوضات إيفيان، وهو أحد الموقعين على برنامج طرابلس الذي عاد إليه وإلى اختلافه مع الرئيس الأسبق أحمد بلن بلة، مصرحا »قدم لنا، حينها الرئيس بن بلة مسودة البرنامج، وقال إنه كتبها في السجن. رفضت بمعية اللجنة تبني المسودة، وكان معي حينها حسين آيت أحمد ومناضلون آخرون. لاحقا حاول بن بلة إقناعنا بتبني الخط الاشتراكي وفق الرؤية الناصرية، ولكنني اختلفت معه وبينت له أن العمل على صياغة المشروع لا بد أن يتم باستقلالية ووفق عمل جماعي، ولا نقدم سوى ما نمتلك من إمكانيات===================================================
La Rédaction LQA : Comment Ahmed Benbella peut-il imposer le « programme de Tripoli » à Redha Malek quand on sait que ce dernier en a été l’un des principaux rédacteurs !!!!!
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la corrution en algerie
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Quand le droit déserte la fac de droit
*par Abed CharefLe Quotidien d’Oran 28 octobre 2010
Quand un professeur est agressé, c’est toute l’université qui est blessée. Et quand l’agresseur est un étudiant, le crime est double, car il s’agit d’un parricide doublé d’une atteinte à un homme de science.
C’est un véritable SOS qu’a lancé l’université algérienne cette semaine, un SOS qui confirme encore une fois l’incroyable dégradation des mœurs au sein des institutions du savoir. Avec ce document publié par les professeurs de la faculté de droit d’Alger, on apprend en effet que la dérive menace désormais les règles pédagogiques et scientifiques de base régissant l’université, avec des étudiants qui utilisent la menace et l’agression pure et simple pour s’assurer le passage au palier supérieur. C’est donc l’essence même de l’université qui est désormais en cause, dans une descente aux enfers qui ressemble fort à un suicide. Le communiqué de la section CNES de la faculté de droit d’Alger mérite d’être largement repris. On y apprend que «de nombreux professeurs de la faculté de droit ont fait l’objet d’agressions répétées de la part de groupes de pression étudiants, avec pour objectif d’imposer de nouvelles conditions pour assurer le passage d’un plus grand nombre d’étudiants, même si cela devait se faire au détriment des règles pédagogiques et scientifiques les plus élémentaires en vigueur dans les universités».
C’est clair et net. Des étudiants, agissant dans le cadre d’associations- ou de bandes organisées, on ne sait plus-, utilisent la force pour contraindre leurs professeurs à leur accorder des notes qu’ils ne méritent pas. Leur objectif final est donc d’obtenir, de manière non justifiée, des diplômes déjà sérieusement dévalorisés.
Ces étudiants n’hésitent devant rien. Ils ont, entre autres, «séquestré des professeurs et des responsables de la faculté dans leurs bureaux, ils ont eu recours aux agressions physiques, aux insultes, faisant fi de la morale universitaire la plus élémentaire». C’est donc la sécurité des enseignants qui se trouve désormais menacée. En plus de ce nouveau phénomène, l’université a déjà accumulé des problèmes plus classiques, mais qui apparaissent désormais insurmontables, tant l’administration parait dépassée. Manquant de cruellement d’imagination, dénuée de projet, cette administration se contente de pallier au plus pressé, sans anticiper les problèmes, acceptant les compromis les plus contestables pour éviter l’émeute.
Aux classes surchargées, et fortement dégradées, s’ajoute le nombre élevé d’étudiants, l’absence de moyens pédagogiques et scientifiques, la faiblesse de l’administration et des institutions pédagogiques, ainsi qu’un un sous-encadrement alarmant. Tout ceci accentue évidemment le décalage entre les universités algériennes et les grandes universités des pays développés, à un point tel que le palmarès des universités algériennes dans les classements reconnus au niveau international constitue une véritable humiliation.
Pour tenter de redresser la situation et attirer l’attention de leur tutelle, les professeurs de la faculté de droit ont annoncé une série de mouvements de protestation, dont une grève à partir du 23 octobre. Mais là encore, ils ont eu droit à une nouvelle humiliation : leur appel n’a rencontré aucun écho. Comme si cette élite universitaire, chargée de former l’élite de l’Algérie de demain, n’intéressait plus personne.
Là se trouve en fait le nœud du problème. Comment un pays en arrive-t-il à afficher autant de mépris pour ses élites scientifiques ? Comment un pays qui a eu le culte du savoir pendant des décennies peut-il afficher autant dédain envers le savoir ? Sans qu’il soit possible de savoir qui a commis le péché originel, on peut également se demander si c’est l’élite qui a commis la faute, en perdant sa crédibilité, ou si c’est le pouvoir politique qui a interdit à cette élite de devenir crédible, ce qui a poussé nombre d’universitaires soit à partir, soit à se transformer en larbins du pouvoir politique.
Toujours est-il que le résultat ne change guère. L’université, supposée dispenser le savoir, la méthode et l’esprit critique, s’est progressivement transformée, pour devenir un simple tremplin pour accéder à des strapontins, à n’importe quel prix. Comme les partis ou les associations, elle fournit une clientèle docile, d’autant plus soumise qu’elle a perdu toute dignité. Et quand ce type de comportement est signalé à la faculté de droit, là où se forment les juristes de demain, il y a de quoi être inquiet. Car quand un futur homme de loi, ou supposé tel, privilégie l’usage de la force brutale à l’argument juridique ou scientifique, cela revêt une forme de suicide et de reddition morale. C’est aussi une prime à son pire ennemi, et une négation de son propre savoir.
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COMMUNIQUÉ DES MÉDECINS CANDIDATS DE L’ÉPREUVE NATIONALE CLASSANTE D’ACCÈS AU RÉSIDANAT 2010
ShareCOMMUNIQUÉ DES MÉDECINS CANDIDATS DE L’ÉPREUVE NATIONALE CLASSANTE D’ACCÈS AU RÉSIDANAT 2010
Le lundi 25 octobre 2010 a la faculté de médecine d’Alger, une partie des médecins candidats a l’épreuve nationale classante d’accès au résidanat de la wilaya d’Alger se sont vus refuser le droit à l’obtention d’un poste de résidanat par les responsables de la répartition, après un débat qui aura durer plusieurs heures avec ces responsables et du fait que ces derniers ne voulaient plus entendre raison, les médecins candidats sont restés en contestation pacifique a l’intérieur de l’enceinte de la faculté jusqu’à une heure très tardive ( 00h15 du lendemain) et cela après que les responsables de cette même répartition quittèrent l’établissement sans donner d’explication concrète.
Les médecins candidats concernés ont convoqué une assemblée et après débat, se sont entendus sur la nécessité d’informer les autorités concernées et les ministères de tutelle pour aboutir a une solution a cette injustice.
A noter que la tutelle représentée par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait décidé et déclaré publiquement l’ouverture de 1242 postes budgétaires de médecins résidents pour toutes les spécialités existantes sur la wilaya d’Alger et cela afin de couvrir le besoin actuel des médecins spécialistes sur l’échelle nationale.
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2e blague du week-end : Bientôt une greffe de poumon en Algérie
ShareMidi Libre le 28.10.10L’ouverture prochaine du nouveau pavillon d’urgence nous permettra d’effectuer des prélèvements d’organes sur des cadavres. Ce nouveau service exigera de gros moyens, un plateau technique spécifique et une coordination entre plusieurs spécialités à savoir un laboratoire d’analyse médicale, un service de pneumologie, d’exploration cardio-vasculaire, de biologie et de rééducation respiratoire.
La première transplantation de poumons en Algérie aura lieu bientôt au CHU Mustapha-Bacha. C’est ce qu’annoncé hier le professeur Hocine Chaouche, chef de service de chirurgie thoracique, cardiovasculaire et transplantation rénale au CHU Mustapha, en marge des premières journées de formation post universitaire. «La transplantation des poumons se fera dans les six prochains mois au CHU Mustapha-Bacha si les moyens materiels sont mis a notre disposition», a indiqué le professeur.
Et d’ajouter que l’ouverture prochaine du nouveau pavillon d’urgence nous permettra d’effectuer des prélèvements d’organes sur des cadavres. Ce nouveau service exigera de gros moyens, un plateau technique spécifique et une coordination entre plusieurs spécialités à savoir un laboratoire d’analyse médicale, un service de pneumologie, d’exploration cardio-vasculaire, de biologie et de rééducation respiratoire.
Le Dr Soltane Ameur abonde dans le même sens en affirmant qu’il «s’agit d’abord de régler le problème des personnes évacuées vers les urgences en état de mort cérébrale pour ensuite surmonter le problème de la greffe». Jusqu’à présent, la greffe se fait à partir d’un donneur vivant. «Nous possédons des chirurgiens de qualité. Par contre, les moyens pour travailler sont inexistants. Chez nous, on peut mieux faire mais l’environnement n’est pas encore propice pour cela», soulignera le professeur Hocine Chaouche. A propos de la greffe du poumon, le Dr Soltane Ameur affirmera qu’il faut d’abord passer par le dépistage du cancer du poumon et la lutte contre le tabagisme. Le cancer du poumon est le plus fréquent chez l’homme.
C’est un cancer qui fait de plus en plus de victimes du fait que sa découverte se fait tardivement. Cette journée initiée par le service du professeur Chaouche du CHU Mustapha-Bacha est destinée à faire le point sur toutes les données thérapeutiques concernant la chirurgie thoracique cardiovasculaire et la transplantation pulmonaire. Pas moins de 2 mille opérations toutes spécialités confondues et 50 greffes rénales sont réalisées chaque année au CHU de Mustapha. Cette rencontre scientifique a été rehaussée par la presence du professeur Marc Riquet de l’ Hôpital européen George Pompidou de Paris en France dont les travaux sur les lymphatiques thoraciques et médiastinaux entre autres sont reconnus dans le monde entier.
source: Midi libre
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Aït Ahmed: « Une partie importante de nos élites a déjà déserté la bataille… »
« Nous avons, certes, connu des moments plus durs par le passé, mais les temps qui viennent, s’ils ne sont pas abordés avec la lucidité et le sérieux qu’ils nécessitent, risquent de nous laisser en marge de l’histoire du monde.
Un monde où la lutte pour les ressources, pour la puissance, pour la vie tout simplement se ferra au profit des nations qui participent à l’écriture de l’Histoire du monde et au détriment des nations en marge de cette histoire.
Une partie importante de nos élites a déjà déserté la bataille collective pour un Maghreb fort, démocratique et uni dans la conquête de ses intérêts. Ceci n’est pas nouveau dans notre histoire. Ce qui serait nouveau serait de réussir à repousser nos atavismes meurtriers, nos égoïsmes plus tribaux que nationaux et cette sorte de fatalisme qui nous pousse à accepter le pire quand le mieux nous semble trop lourd à porter. »
Extrait d’un discours de Hocine Aït-Ahmed -
Oultache impliqué dans une affaire de corruption
Faisant l’objet d’une enquête de la brigade économique et financière
Oultache impliqué dans une affaire de corruption
El Khabar, 25 août 2010
Le meurtrier présumé d’Ali Tounsi, le colonel Chaib Oultache est accusé dans une nouvelle affaire, de corruption et d’abus d’influence cette fois, qui fait actuellement l’objet d’une enquête menée par la brigade économique et financière de la wilaya d’Alger. Cette enquête concerne des marchés qu’Oultache aurait conclu alors qu’il était président de la commission des marchés à la direction général de la sureté, avec la société « Algerian Business Management ».
La brigade économique et financière devrait selon nos sources clore dans quelques jours le dossier ouvert 25 février dernier, au sujet du marché de modernisation des équipements de la sureté nationale conclu entre Oultache et les responsables de la société « Algerian Business Management » dont le siège se trouve à Alger, et qui aurait vendu du matériel électronique pour un montant encore indéterminé.
Les enquêteurs se serait particulièrement intéressé à une lettre qu’a reçu Oultache de son supérieur hiérarchique, Ali Tounsi, début février, dans laquelle il demandait au responsable de la division héliportée, de lui fournir des informations détaillées sur les projets en cours avec la société susmentionnée, qu’il jugeaient suspects. La lettre demandait également des précisions sur une des parties du marché, Toufik C, gendre d’Oultache et directeur général d’ « Algerian Business management ». -
Procès de l’affaire de l’Institut Pasteur d’Algérie La face cachée des lobbys du médicament
La Tribune30-09-2010Par Faouzia Ababsa
Le procès lié au scandale des vaccins périmés de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) s’est finalement ouvert hier au tribunal Abane
Ramdane après 4 reports consécutifs. La décision du dernier renvoi a été prise à la demande des avocats qui exigeaient la présence d’un témoin important, en l’occurrence Mohamed Mansouri, directeur du laboratoire de contrôle des médicaments, qui n’a pas daigné répondre à la convocation de la justice hier encore. Toutefois, les robes noires n’ont pas réitéré la demande d’ajournement du procès, ce d’autant que parmi les prévenus inculpés dans cette affaire figure un accusé en détention depuis neuf mois. M. Omani, c’est de lui qu’il s’agit, a été le premier à ouvrir le bal des auditions. La magistrate lui demandera de lui expliquer son rôle dans l’affaire liée, selon les termes de l’arrêt de renvoi, à la passation et à la complicité dans la passation de marchés publics de gré à gré contraires à la règlementation, à la dilapidation des deniers publics, à l’octroi d’avantages indus. M. Omani réfutera toutes les accusations portées contre lui en précisant qu’il n’a aucun pouvoir ou aucune procuration pour négocier ou contracter des marchés : «Je suis employé des laboratoires. Mon rôle se limite à remettre les soumissions, à suivre les marchandises et les paiements.» L’insistance de la présidente de l’audience ne le fera pas revenir sur ses déclarations, dès lors qu’il n’a absolument rien signé. A propos des 7 micro-ordinateurs (dont l’enquête n’a pas permis de trouver trace) et des téléphones portables, il dira que ce sont là des mesures d’accompagnement contenues dans l’avenant du contrat. «Ce ne sont pas les seules. L’institut Pasteur a bénéficié de 60 micros de bureau, d’un minibus, de 7 véhicules de marque Chevrolet.» Le prévenu clamera son innocence. Il faut rappeler que M. Omani n’est pas l’accusé principal. Son accusation porte sur la complicité et non sur la signature des contrats. Sa mise en détention provisoire a été motivée par le fait qu’il ait une double résidence, en France et en Algérie. Le magistrat a donc estimé qu’il ne présentait pas de garanties suffisantes pour être remis en liberté.Le procès a été riche en révélations et «découvertes». Ainsi, on apprendra que le conseiller de l’ex-directeur général, qui est en fuite, est le gestionnaire réel de l’IPA. Lors de son audition, il révèlera qu’il lui arrivait de signer des factures et de contresigner avec le financier des chèques bancaires. Abdelmadjid Boudia dira également au tribunal qui l’interrogeait sur le sujet que la commission des marchés n’examinait pas les contrats ni cherchait à connaître la nature des fournisseurs, mais entérinait des contrats déjà conclus. «Nous n’avions pas le choix, dira-t-il. Les laboratoires nous donnaient l’exclusivité.» Ce fut ensuite le tour de l’ex-directrice commerciale, par qui l’affaire a éclaté, de se présenter à la barre. Il faut dire qu’elle n’a pas tari de révélations. Elle racontera que Belkaïd (directeur général) a nommé un directeur général adjoint pour la seconder (ce qu’il reconnaîtra devant le tribunal) alors «qu’il n’a aucune qualification ou diplôme pour ce faire.» Et ce, au moment où elle réorganisait le service. Une réorganisation qui lui valut, selon elle, les foudres de sa hiérarchie. Elle se voit donc interdite d’accès à la chambre froide par sa subordonnée qui invoquait une instruction de la direction générale. Et c’est là qu’elle flaire le roussi dans la gestion. Survient alors, et comme par hasard, l’arrêt des chambres froides 48 heures durant. Les conséquences sur les vaccins ne sont pas fait attendre. Ce sont 2 000 000 de doses de DTcoq importées de Cuba dans le cadre d’un accord intergouvernemental pour l’acquisition par l’Algérie de vaccins contre du pétrole qui seront transférées de Kouba vers un dépôt à la place du 1er mai, alors que la chaîne du froid était rompue. Le DG est saisi. En vain. C’est autour de Amar Tou, alors en charge du département de la santé, d’être alerté par Mme Touabti. Il enverra immédiatement une inspection générale qui confirmera les assertions de la directrice commerciale. C’était en 2005. Ce n’est pas tout. Elle découvrira également que les vaccins H1N1 importés par l’Algérie au moment où cette grippe faisait des dégâts dans le monde étaient non conformes. Elle refuse de signer leur conformité malgré les pressions, selon elle, qu’elle a subies et ce, après le départ de Amar Tou. C’est donc le directeur général du laboratoire de contrôle des médicaments qui le fera à sa place. «Il n’a pas qualité pour le faire», nous dira Me Chorfi, son défenseur. Elle fut congédiée par son DG «sur instruction du secrétaire général du ministère de la Santé du temps de Saïd Barkat parce que j’ai refusé de signer». Mme Touabti ne tarira pas d’éloges à l’égard de M. Omani dont elle confirmera l’irresponsabilité dans cette affaire. Le procès, toujours en cours au moment où nous mettons sous presse, a eu le mérité de dépasser la simple affaire de conclusion de marchés contraires à la législation. Il révèle que les lobbys dans ce secteur sont prêts y compris à tuer des personnes pour s’en mettre plein les poches. Nous y reviendrons.F. A
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Le Professeur Ahmed ROUADJIA condamné à 6 mois de prison ferme pour délit d’opinion !!!!!
Délit d’opinion : un universitaire condamné à 6 mois de prison
El Watan, 29 0ctobre 2010L’universitaire Ahmed Rouadjia, docteur d’Etat en histoire et en sociologie politique, a été condamné à six mois de prison ferme et 20 000 DA d’amende par la cour de M’sila, le 29 septembre dernier, suite à une deuxième plainte pour diffamation, déposée par le recteur de l’université de M’sila, Slimane Barhoumi.
Un verdict qui vient confirmer la décision du tribunal du 5 mai dernier. Ahmed Rouadjia vient de faire appel en attendant l’avis de la Cour suprême. «Je préfère être condamné pour un délit d’opinion que pour corruption», nous déclarait, hier, l’universitaire. Et d’ajouter : «si cette affaire aidera à mettre en exergue les problèmes de l’université, je suis prêt à purger la peine.» L’enseignant, dont le seul tort était d’avoir exprimé une opinion sur l’Université algérienne dans la presse nationale, a déjà été traduit en justice une première fois suite à une plainte du même recteur. Une plainte suivie d’une condamnation confirmée par la cour de M’sila, le 14 octobre 2009, pour diffamation en plus des 25 000 DA d’amende. Le recteur l’avait même suspendu de ses fonctions d’enseignant à l’université et avait bloqué son salaire suite à son article «L’Université algérienne en général et celle de M’sila en particulier» paru dans le quotidien El Watan du 10 mai 2008. Article dans lequel il dénonçait la situation précaire des enseignants de l’université.
Cette affaire intervient alors que le président Bouteflika vient de souligner (mercredi) dans son discours d’ouverture de l’année universitaire à Ouargla, la nécessité d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des enseignants. Dans ses articles, le professeur Rouadjia mettait l’accent sur la nécessité de revaloriser le travail des enseignants et leur donner tous les moyens nécessaires pour mener à bien leurs missions de recherche et d’enseignement. «Les enseignants, tous grades confondus, travaillent dans un environnement plus que précaire, les conditions d’enseignement et de recherche sont lamentables», avait-il écrit.
Nina Sellés
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La blague du week-end : Nacer Mehal veut «fermer la porte à la médiocrité» Fini le «business» à la télévision
«Fini le business» à la télévision nationale. C’est le ministre de la Communication Nacer Mehal, qui l’annonce. S’exprimant hier à l’émission «Tahaoulet» de radio Chaîne I, il dira que désormais «les portes de la télévision sont ouvertes à la production de qualité et sont fermées à la médiocrité». Le ministre de tutelle a réitéré sont appel «aux énergies créatrices» même «en dehors de la télévision». Dorénavant «les bons et vrais artistes sont les bienvenus» a-t-il ajouté. Nacer Mehal déclare s’être réuni avec les responsables de la télévision et il a été procédé à une évaluation générale. La conclusion était que «la programmation n’était pas d’un bon niveau» révèle-t-il. Concernant la réforme entamée au niveau de la radio et de la télévision, il dira que des changements ont été prévus mais «ne concernent pas que les responsables mais surtout la manière de gérer». M. Mehal soutient par ailleurs, qu’«il n’est pas ministre de la télévision» ni «ministre du journal télévisé», mais ministre de la Communication, affirmant être conforté par la confiance et l’encouragement du président de la République. Il dit apporter une nouvelle vision dans le traitement de l’information, il la veut «professionnelle et responsable» traitant des problèmes des Algériens. «Il faut que l’on parle de nos propres problèmes pour que les autres (médias étrangers Ndlr) ne le fassent pas à notre place». Le ministre n’annonce rien concernant la question de l’ouverture du champ audiovisuel. Il indiquera, toutefois, que trois chaînes de télévision publiques ont été programmées, mais reste incertain quant à la possibilité de leur lancement en 2011. Comme il est revenu sur les grands investissements engagés pour la généralisation de la TNT. Le ministre de la Communication s’est dit très content du travail effectué par les différentes stations radio. Quant à la presse écrite, il estime qu’«il y a de bon et de mauvais» journaux. Il relèvera l’existence de «déviations inacceptables» qu’il attribue, en partie, au manque de formation. Abordant le code de l’information, le premier responsable de tutelle affirmera que les textes réglementaires seront révisés en prévision de son élaboration prochaine. Un projet qui est à l’arrêt depuis près de deux ans et la préparation des textes devrait prendre du temps. Le ministre reconnaît que l’actuel code est dépassé sur bien des aspects, notamment la publicité, la presse électronique ainsi que des devoirs et droits des journalistes. Il précisera que l’on est toujours en phase de projets et des concertations devraient être tenues avec les parties concernées, avant que le nouveau code de l’information ne soit soumis au gouvernement puis au parlement pour approbation. Au sujet de la carte de presse, il expliquera que cette dernière sera établie une fois les décrets exécutifs publiés. Interrogé sur l’installation du Conseil de l’éthique et de la déontologie, il répondra que cela ne relève pas des prérogatives du ministre mais c’est aux professionnels d’en fixer les règles. Concernant l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des journalistes, l’orateur dira : «un journaliste pauvre n’est pas journaliste». Parlant du secteur public, il soulignera que ceux qui font preuve de rendement bénéficieront d’augmentations de salaire, regrettant au passage l’existence d’individus rémunérés sans qu’ils viennent travailler. Le ministre de la Communication a révélé, par ailleurs, que la télévision nationale connaîtra à partir du mois de novembre prochain, un nouvel habillage «pas seulement dans la forme mais surtout dans le contenu».
Par Aomar Fekrache
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Elle dénonce les magouilles de l’Institut Pasteur ……elle est condamnée à 4 années de prison avec sursis !!!!!!
Procès de l’affaire des vaccins périmés10 ans de prison ferme contre l’ex-P-DG de l’institut PasteurPar : Neïla B.
Liberté 14 octobre 2010La juge a, en outre, confirmé l’ordonnance du juge d’instruction relative au mandat d’arrêt lancé contre l’ex-président-directeur général.
L’ex-P-DG de l’institut Pasteur a été condamné hier, par contumace, à 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 10 millions de dinars. Le tribunal pénal de Sidi-M’hamed a condamné, dans la même affaire, l’ex-conseiller du P-DG et le représentant du laboratoire indien à 6 ans de prison ferme.
La présidente du tribunal de Sidi-M’hamed a rendu hier le verdict relatif au procès des vaccins périmés importés par l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA). Des peines allant d’une année de prison avec sursis à 10 ans de prison ferme ont été prononcées à l’encontre de l’ex-président-directeur général et de six ex-cadres de l’institut. Ces peines ont été également assorties d’amendes allant jusqu’à un million de dinars.
La juge a, en outre, confirmé l’ordonnance du juge d’instruction, relative au mandat d’arrêt lancé contre l’ex-président-directeur général, alors que le conseiller de l’ex-P-DG, Abdelmadjid B., et le représentant du laboratoire indien (Serum Institute of India), A. Amar, seul accusé en détention, ont écopé de 6 ans de prison ferme.
La directrice commerciale, Nadia T., a été condamnée, pour sa part, à 4 ans de prison avec sursis. Cette dernière avait d’emblée affirmé, lors de l’audience, qu’elle a été “relevée de ses fonctions sur ordre du secrétaire général du ministère de la Santé”. La mise en cause avait précisé que le secrétaire général en question avait exercé des pressions sur elle, car elle a “refusé de reconnaître la conformité des vaccins H1N1 acquis en 2009”. Dans le même contexte, la prévenue, qui était poursuivie pour “complicité dans le détournement de deniers publics et d’avoir bénéficié d’avantages”, a déclaré qu’elle a fait l’objet d’un licenciement arbitraire et abusif “sur ordre de l’ancien ministre de la Santé, Saïd Barkat”. L’accusée B. Djamila a été condamnée à 2 ans de prison avec sursis et A. Ahmed a écopé d’une année de prison avec sursis alors que deux autres accusés ont bénéficié de la relaxe. D. Hamid, le directeur général adjoint à la direction commerciale, et qui est toujours en poste, a été condamné à 2 ans de prison avec sursis. Dix accusés, dont l’ancien directeur général de l’Institut, étaient poursuivis dans cette affaire pour “conclusion de marchés en violation de la législation, obtention de privilèges illégitimes et mauvaise gestion ayant entraîné la dilapidation de deniers publics”. Le représentant du parquet de Sidi-M’hamed avait requis 10 ans de prison ferme assortis de un million de dinars d’amende à l’encontre des 9 cadres de l’Institut Pasteur d’Algérie. À noter que l’un des experts a déclaré à l’audience qu’entre 2002 et 2006 l’Institut Pasteur a procédé à la passation de 65 et 70 transactions avec des laboratoires étrangers spécialisés dans la fabrication des vaccins pour l’acquisition, sept années durant, de 750 000 doses de vaccins périmés contre la grippe, la tuberculose, la rougeole et des vaccins pour nourrissons. -
La base américaine secrète en Algérie: Comme si vous y étiez!
par D.Benchenouf
Le Canard enchaîné a livré, dans sa dernière édition, une révélation sur une base américaine secrète en Algérie.
L’information est très importante, encore que décalée. Elle a le mérite de lever un black-out sur cette question, observée avec rigueur, autant par la presse algérienne, pour les raisons évidentes que l’on sait, que par la presse française, qui ne s’intéresse à nos histoires que dans la mesure où elles pourraient les concerner directement.Iherhir n’est pas Tamanrasset…
Le problème, dans cet article du Canard enchaîné, est que les informations qu’il donne ne sont pas tout à fait exactes.
En fait, j’avais déjà traité de ce sujet en 2008, dans mon ex blog, Tahia bladi, aujourd’hui perdu. Dans les articles que j’avais publié sur cette affaire de base secrète américaine, j’avais donné des indications très précises, sur l’emplacement de cette base, sur la société qui l’avait réalisée, sur certains opérateurs qui ont été impliqués dans sa réalisation technique, sur les cercles qui ont pesé sur la lourde décision de son implantation, à l’insu du peuple algérien.
J’avais bien précisé qu’il ne fallait pas confondre cette base, avec l’antenne de la CIA qui se trouvait à Tamanrasset, au niveau de la base aérienne.
C’est dans cette confusion qu’est tombé le Canard enchaîné.
Cette antenne américaine, n’a jamais été vraiment secrète. Elle avait été installée au début des années 90, masquée par l’opération qui consistait à allonger la principale piste d’atterrissage de Tamanrasset, qui devait éventuellement servir de voie de dégagement d’urgence pour la navette Coloumbia. C’est à la faveur de ces travaux, financés par les USA, que la « station d’écoute », pour reprendre les vocables officiels, fut installée à l’intérieur d’une caserne de l’armée algérienne, où se trouvaient déjà ceux de la DRS. Le nombre des agents américains qui se trouvaient dans cette structure avoisine la dizaine de personnes. Le chiffre de 400 agents, avancé par le Canard enchaîné, est tout à fait invraisemblable. Il est tout à fait inimaginable que tant d’agents puissent passer inaperçus, des années durant, dans une ville comme Tamanrasset, où tout se sait. Cette station d’écoute, dispose d’un matériel très sophistiqué, capable de capter des conversations, mêmes codées, à une très longue distance. Chose que le régime algérien cache à tous ses voisins, et au peuple algérien.Je crois que le Canard enchaîné a été induit en erreur, en citant ce chiffre, par une circonstance un peu particulière. Parce qu’effectivement, la vraie base secrète, celle d’Iherher, qui n’a jamais été vraiment opérationnelle, a dû accueillir, dans l’urgence, et avant même qu’elle ait été achevée, 400 Marines qui venaient d’une base américaine en Allemagne, et qui se rendaient au Mali, pour une opération dont on ne sait rien. les aéronefs qui les transportaient se sont posés sur la piste d’Iherher, d’ou les Marines ont été acheminées, de nuit, vers le nord du Mali.
Construire une base est aussi facile que de créer l’AQMI …
Mais qu’en est-il, en réalité de cette base américaine d’Iherher ?
Cette base, aujourd’hui démolie en grande partie, avait été projetée par les concepteurs néocons qui avaient commencé par envisager la politique du Grand Moyen Orient, puis celle, plus réaliste, de l’Africom.
Le Sahel, avait fini par s’imposer comme une région d’une grande importance géostratégique. Des gisements très importants y avaient été décelés, ainsi que dans les pays limitrophes. La Chine, qui avait compris que c’était là, la seule région pétrolifère où elle pouvait enfoncer un coin, avait commencé à s’installer en Afrique. Et tout particulièrement au Soudan. D’où le tollé sélectif soulevé par la guerre du Darfour. Des condamnations, du même type que ceux qui concernaient le Tibet, axés sur une politique d’endiguement de la Chine(Containment).
Les Américains étaient tout à fait déterminés à faire main basse sur cette région, de la même manière qu’ils contrôlaient le Golfe et le moyen Orient, à fortiori que le Sahel se révélait un centre stratégique pour le futur. Situé au vrai centre du monde géographique, allant du Canal de Suez jusqu’à l’océan atlantique, ce couloir pétrolifère, sera appelé à devenir, dans l’imagination des futurologues américains, la vraie frontière extérieure entre l’Europe et l’Afrique. Une région tampon, qui sera déterminante dans les flux migratoires.
Pour cela, et d’autres raisons encore, les Américains décidèrent de créer l’Africom, sous des prétextes philanthropiques qui seraient ridicules s’ils n’étaient cyniques.
L’Africom aurait donc mission de veiller à la sécurité de cette région, de lutter contre le terrorisme international et de le prévenir. Mais comme il était inexistant en ces lieux désolés, il fallait donc le créer. Certains services américains, qui avaient enrôlé des généraux algériens, mais aussi des personnalités politiques, et qui connaissaient très bien la technique du DRS qui consiste à créer des groupes terroristes, comme les GIA, puis à les utiliser contre les populations civiles, demandèrent donc à leurs amis du DRS de provoquer un climat de violence dans le Sahel et dans les pays limitrophes. Ils savaient bien que le DRS était parfaitement capable de ce genre de mission, puisqu’ils l’avaient déjà éprouvé dans des opérations internationales, dans le traitement et le retournement d’islamistes, dans leur enlèvement, leur transport, et jusqu’à leur torture ou leur discrète exécution, quelque part dans le Sahara. La sous traitance du DRS, dans la « lutte anti-terroriste » est un secret de polichinelle. Plusieurs hauts gradés américains, et y compris deux secrétaires d’Etat, ont publiquement salué l’ »efficacité » des « forces de sécurité » algériennes. Une efficacité et une compétence tout à fait remarquables, pour des techniques qui font appel à la gégène, à la tronçonneuse, et autres tenailles.Et c’est ainsi que le DRS, qui avait déjà infiltré très profondément le GSPC, jusqu’à sa plus haute hiérarchie, demanda à celui-ci de s’affilier à la Qaeda. Et c’est ainsi que le GSPC du DRS devint la Qaeda du Maghreb Islamique, avec la bénédiction du numéro 2 de la Qaeda de Ben Laden. Les pays du Maghreb et du Sahel allaient découvrir, en l’espace de quelques semaines, que ce GSPC agonisant, qui parvenait à peine à trouver de la nourriture et des abris de fortune, dont les émirs négociaient une reddition généralisée, était devenu une force militaire organisée, puissamment armée, dotée d’un budget qui lui permettait de rouler carrosse en plein désert, et de relancer sa politique de recrutement. La nouvelle Qaeda était devenue subitement d’une telle puissance, que même les chefs coutumiers touaregs, et les gros contrebandiers du Sahel, les groupes de pression les plus influents dans ces régions, venaient faire acte d’allégeance aux émirs.
Néocons, généraux algériens, copains comme cochons…
Avant cela, les choses ne traînaient pas. Les Américains avaient réussi à pénétrer au coeur du régime algérien, en y faisant nommer un de leurs agents les plus efficaces, comme Ministre de l’Energie, c’est à dire du Pétrole et du Gaz. Le fameux Chakib Khalil, dont on dit qu’il fut l’un des meilleurs assassins financiers de la CIA. Comble du cynisme, cet homme devint, non seulement Ministre du pétrole algérien, mais président de l’OPEP.
Il faudrait toute une encyclopédie pour traiter de toutes les affaires où il avait mouillé, et qui se calculent en dizaines de milliards de dollars.
Mais l’une des plus emblématiques de son action fut celle de la BRC. Un méga scandale qui fit étouffé, dans un consensus général, par tous les barons du régime, y compris par le Président de la République et les génraux les plus influents du régime. Parce que Chakib Khalil les avait tous mouillés. En centaines de millions de dollars. La BRC fut dissoute en violation de la loi, sans véritable audit.
Entre autres affaires, toutes plus incroyables les unes que les autres, il y eut celle de la base américaine.
Plusieurs généraux, dont deux principaux, parmi les plus terrifiants du régime, celui qui contrôlait le trafic de drogue à destination de l’Europe et l’un des plus grands criminels contre l’humanité, commis contre des populations civiles, avaient accepté de parrainer l’affaire. C’était le temps des affaires. En ces années 90, pendant que la mort s’abattait sur les populations, que le terrorisme faisait des ravages, jusqu’en France, et qu’il instaurait un climat de terreur indicible, les généraux, leurs clientèles et leurs parentèles, s’enrichissaient en milliards de dollars.
Chacun d’eux avait son propre monopole. Qui celui du blé, qui celui du médicament, qui celui de la drogue, qui celui de l’armement et ainsi de suite, pour tout ce qui pouvait rapporter. La construction de cette base fut donc placée sous la protection de ces deux généraux majors.
Dans la pratique, le terrain choisi soigneusement pour cette base, par les Américains eux-mêmes, se trouve dans le Sahara, au Tassili, au sud-est du pays, près des frontières de la Libye et du Niger, à quelques kilomètres d’un hameau qui porte le nom de Iherhir, au sud d’Illizi.
Les travaux ont été confiés à la BRC. De grosses enveloppes ont été « remises » à plusieurs barons du régime, dont Chakib Khalil et nos deux généraux. Cet argent n’a pas été versé par les Américains, mais par la BRC, Brown Root & Condor (BRC, joint-venture entre Sonatrach et Haliburton, une société qui appartient à Dick Cheney, entre autres néocons du même cru)La BRC a sous traité la partie BTP de cette base à la société canadienne RSW – SCATT ».
Un nombre impressionnant de troupes a été déployé autour du chantier, en plein désert. Nul ne pouvait approcher, à moins de 10 km du site. Mais les quelques informations qui nous sont parvenues, malgré tout, nous apprennent que la circonférence du mur d’enceinte de cette base est d’une dizaine de kilomètres. Plusieurs infrastructures y sont présentes, dont une piste d’atterrissage de 4000m, une piscine olympique d’une capacité d’accueil de 1000 personnes. C’est dire que ce n’est pas un petit cantonnement de fortune, destiné à accueillir une unité de l’armée.( Encore que, selon des informations dignes de foi, cette base a longtemps servi de base arrière à l’émir du GSPC, Abderazak el Para, qui se trouve en ce moment même en villégiature chez le DRS, alors que la justice algérienne, qui sait très bien où il se trouve, l’a condamné à une peine par contumace.)Des officiels algériens se vantent de construire une base américaine…
En 2004, la firme RSW-Scatt a invité de hauts gradés algériens à visiter une de ses filiales, au Canada. Ces responsables avaient donné une courte interview au journal d’entreprise, et ils se sont laissés photographier. Ils ne pensaient pas que ce tout petit journal d’entreprise pouvait tomber entre les mains de l’opposition algérienne. Nous avons gardé leurs photos et leurs déclarations.
Voici un extrait de cet article:
« Une délégation d’Algérie a effectué un court séjour à Eastmain les 18 et 19 mai dernier. Le commandant de la base aérienne de Tamanrasset, Yazid Zeraïbi, le commandant Ahmed Mouhamou, du ministèrede la Défense, et Pierre Demers, ing., directeur de projet à la firme RSWScatt, souhaitaient visiter nos infrastructures pour en savoir davantage sur ce qui se fait chez nous.Mentionnons que l’Algérie est à construire un campement à la base militaire de Tamanrasset, campement qui pourra accueillir 2 000 personnes. (l’article sur la délégation algérienne sur la photo de gauche)-Le commandant de la base aérienne de Tamanrasset, Yazid Zeraïbi, le commandant Ahmed Mouhamou, du ministère de la Défense, et Pierre Demers, ing., directeur de projet à la firme RSW-Scatt ont fait partie de la délégation en visite au chantier. »Il faut juste préciser que « le campement à la base militaire de Tamanrasset » dont il est question était la façade officielle du projet de « IHERHIR »
La base de Iherhir fut démolie après le scandale BRC. Le régime algérien comprit qu’il était temps de mettre fin à un conflit de clans qui risquait de l’emporter corps et biens. Il comprit, en effet, que si le peuple algérien était informé de tous les aspects de ce scandale, y compris cette affaire de haute trahison qu’était la construction de cette base secrète, cela pourrait aboutir à un situation qu’il ne pourraait plus contrôler. De plus, les choses commençaient à changer aux USA, et les forces néocons avaient effectué un repli stratégique sur certaines de leurs stratégies. L’arrivée de Obama au pouvoir, même si elle n’induisait pas de changements aussi radicaux qu’on pourrait le penser, avait néanmoins sonné le glas pour les plus ultra, et les plus visibles, qui dirigeaient une politique maghébine et sahélienne de la Qaeda. C’est cela qui décida probablement le régime à démolir cette base, du moins à la démanteler. C’est cela qui inversa aussi un certain rapport de forces au sein du régime, et qui déboucha sur la mise à la retraite du général M.Lamari et au limogeage de Chakib Khalil. Entre autres bouleversements souterrains.Et pour mieux en convaincre ceux qui resteraient un tant soit peu sceptiques, voici une localisation satellitaire qui nous a été aimablement transmise par un ami. Vous pourrez zommer au plus près. Vous verrez des infrastructures consédérables, que rien ne justifie dans ce coin perdu du Tassili, une route de plusieurs kilomètres, qui ne mène nulle part, si ce n’est à cette base. Vous y verrez aussi les restes de qui ressemble à une piste d’atterrissage, dont on croit reconnaître les contours.
Voici la géolocalisation, il suffit de cliquer dessus, et d’aller y faire un tour: BASE AMERICAINE -
Algérie Corruption: Les intouchables de la république
Algérie – La lutte contre la corruption peut-elle s’accommoder de l’impunité ambiante ? Pour les décideurs, la réponse, évidente, ne souffre aucune équivoque. L’impunité est érigée en valeur sûre de la République, en mode de gouvernance.
Le paysage politique regorge de cas flagrants d’impunité. Ils sont légion. Sous les slogans sonnant creux d’« Etat de droit », de « transparence », de « justice égale pour tous »… les « intouchables » parmi les membres du gouvernement, walis, (hauts) conseillers, députés, sénateurs, officiers supérieurs, cadres dirigeants, hommes d’affaires, englués dans des affaires de corruption, de passation illégale de marchés, de malversations, de détournements faramineux de fonds publics… profitent des largesses du système, narguent justice et opinion publique.
En sera-t-il de même pour les véritables responsables dans les scandales ayant secoué ces derniers temps les secteurs des hydrocarbures, de la pêche, des travaux publics, de l’agriculture, des banques, etc. L’actualité nationale, prodigue en scandales financiers qui charrient dans leur sillage les noms de personnalités impliquées – directement ou indirectement – dans des affaires de corruption, fait craindre un remake du scénario Khalifa où, visiblement, seuls les lampistes ont eu droit au cachot. « Chasse aux sorcières » ou « opération mains propres », les Algériens n’osent plus y croire.
Totale impunité
L’affaire du wali de Blida est on ne peut plus édifiante sur le règne de l’impunité. Mohamed Bouricha, démis de ses fonctions en mai 2005, placé sous contrôle judiciaire un an plus tard, n’a jamais fait de prison. Pourtant, les faits qui sont reprochés à celui qui est présenté comme un proche du président de la République sont d’une extrême gravité : dilapidation de deniers publics, usage de fonds étatiques à des fins personnelles, trafic de terres agricoles, abus de pouvoir… la liste est longue, l’impunité dont il jouit l’est tout autant. Autre esclandre qui nous vient une fois encore de l’entourage du président Bouteflika, celui que donne à admirer Amar Saïdani, l’ex-président de l’Assemblée nationale, troisième homme de l’Etat. L’ancien parlementaire, président du comité de soutien à la réélection de Bouteflika, aurait, à en croire les révélations de l’hebdomadaire El Khabar Al Ousboui, détourné plus de 3000 milliards de centimes (300 millions d’euros) du Programme de soutien à l’agriculture (PNDA).
L’homme ne s’est jamais exprimé sur les faits, ne s’est jamais défendu des accusations portées contre lui. Saïd Barkat, ancien ministre de l’Agriculture, actuel ministre de la Santé, se trouve aussi dans de sales draps. Il aurait détourné, d’après la même source, plus 70% des aides agricoles destinées aux 14 wilayas du Sud au seul profit de la wilaya de Biskra. Son rôle est mis en avant dans une autre affaire relative à l’achat de matériel agricole « défectueux », d’une valeur de 1000 milliards de centimes, auprès d’une société espagnole appartenant à l’ex-Premier ministre ibérique, José Maria Aznar. Le ministre jouit d’une immunité (politique) sans faille.
Chakib Khelil, au-dessus de tout scandale
Le rôle – supposé ou avéré – qu’aurait joué Chakib Khelil dans l’affaire BRC et dans les affaires de corruption déballées en cascade depuis quelques jours à Sonatrach n’est toujours pas mis en relief. Ce proche parmi les proches, fidèle parmi les fidèles du président Bouteflika, à la tête du superministère de l’Energie et des Mines depuis 1999, duquel dépend organiquement Sonatrach, le mastodonte national des hydrocarbures a, depuis le début, déclaré tout « ignorer » des… affaires passées ou en cours. En février 2007, à propos de BRC, après des mois de silence, le ministre soutenait déjà que les seules informations dont il disposait provenaient de la presse. « Tout le monde semble informé, sauf moi », affirmait-il. BRC : c’est pas moins de 27 projets d’un montant global de 63 milliards de dinars, octroyés de gré à gré à la société algéro-américaine.
Des centaines de millions de dollars de préjudice. L’affaire n’a toujours pas révélé tous ses secrets. Chakib Khelil, sur le même ton, récidivait dimanche dernier en déclarant, à propos des scandales de malversations et de passation illégale de marchés publics qui éclaboussent Sonatrach : « Je ne connais du dossier que ce qu’en a donné la presse. » Dans le scandale du projet du siècle, l’autoroute Est-Ouest (coût : 11 milliards de dollars), l’impunité exhale avant l’heure ses relents d’impunité. Le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, garde son poste alors que plusieurs de ses collaborateurs les plus proches, dont son chef de cabinet et le secrétaire général du ministère, sont en prison. La liste, longue et hétéroclite, des personnes impliquées dans ce scandale n’a à aucun moment incité Amar Ghoul à présenter sa démission. Bouteflika ne le congédiera pas non plus.
Mourad Medelci, un ministre « pas assez intelligent »
Le ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, dirigé par Smaïl Mimoune, n’est pas épargné par les scandales sulfureux. Le secrétaire général de ce ministère a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l’affaire de la pêche au thon par des thoniers turcs à Annaba. La facture du scandale dépasserait les 20 milliards de dinars. Smaïl Mimoune restera, bon an, mal an, fidèle au poste. La somme de ces scandales ne peut toutefois éclipser celui de Khalifa. Le tribunal de Blida, qui a eu à juger des détournements opérés dans la caisse principale d’El Khalifa Bank, a vu défiler une flopée de hauts responsables de l’Etat. Mais aucun parmi ceux qui ont été entendus n’a, à ce jour, été inquiété. Beaucoup passeront à travers les mailles du filet.
Aucun des hauts dirigeants et ministres impliqués et cités comme témoins lors du procès n’a osé quitter son poste, tirant ainsi les conséquences (politiques) de la gestion de leurs secteurs respectifs. Convoqué en tant que témoin dans l’affaire Khalifa, Mourad Medelci alors ministre des Finances, a déclaré n’avoir « pas été suffisamment intelligent » pour détecter la gravité de la situation. Le président du MSP, Bouguerra Soltani, ancien ministre du Travail et de la Sécurité sociale, a été également convoqué en tant que témoin. Il s’en tirera sans dommage alors que sa responsabilité est mise en avant dans les placements des fonds des caisses de la Sécurité sociale à El Khalifa Bank. Il en sera de même pour Abdelmadjid Sidi Saïd. L’opinion retiendra du secrétaire général de l’UGTA cette phrase « bravade » : « J’assume la responsabilité de la résolution du 12 février qui a couvert le placement de janvier 2001. » Les caisses sociales avaient placé plus de 23 milliards de dinars dans la banque Khalifa. Sidi Saïd n’a pas seulement gardé son mandat, il demeure une pièce maîtresse du système Bouteflika.
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Vente de terres africaines à des pays étrangers Second partage de l’Afrique après cinquante ans d’indépendance !
Par : Djamel Bouatta
Cinquante années après les indépendances, le continent africain vend ses bijoux, ce que pourquoi des générations ont lutté. Au XXIe siècle, des régimes africains vendent des terres, oui des terres, à des États et multinationales… Bonjour la recolonisation de l’Afrique.
L’acquisition de terres par des États et sociétés étrangères soulève des inquiétudes. Les chiffres globaux de cette mainmise sont encore imprécis, mais la Banque mondiale indique que les données officielles fournies par certains pays font état de larges transferts : 3,9 millions d'hectares au Soudan et 1,2 million en éthiopie entre 2004 et 2009. Rien que cela ! Qui achète ? Des États ou leurs sociétés, privées, publiques et des fonds souverains qui disent souhaiter garantir leurs approvisionnements en biens alimentaires et agroalimentaires, et ne plus dépendre de marchés hiératiques, trop instables.
Ces pays, en général, souffrent de pénuries d’eau, de plus en plus récurrentes, et dont les surfaces agricoles utiles sont insignifiantes au vue de leur croissance démographique. En tête de ces acheteurs de terres extraterritoriales, l’Arabie saoudite et les autres monarchies du Golfe qui manquent totalement d'eau et de potentiel agricole. Le peloton est rejoint par la Libye. Et ce n’est certainement pas l’argent qui manque à ces producteurs d’hydrocarbures, de surcroît peu peuplés.
D’autres pays arabes sont également dans la course aux pillages de terres africaines, notamment l’Égypte ou la Jordanie qui ne peuvent répondre aux besoins croissants de leurs populations en perpétuel augmentation. La démographie, c’est aussi l’argument de la Chine, de l'Inde, de la Malaisie, de la Corée du Sud et du Japon, qui importent déjà 60% de leur alimentation. Dans le lot asiatique, qui a dépassé les Arabes du Golfe, Pékin est le champion en la matière, avec une centaine d'accords agricoles avec des pays africains, portant sur le riz, le soja, le maïs et des cultures énergétiques comme la canne à sucre, le mil et le sorgho. Les fermes chinoises font partie du paysage dans l’Afrique subsaharienne. Le commerçant et le trader minéralier sont complétés par le manager agricole. Des entreprises chinoises seraient en train de négocier des contrats portant sur 2,8 millions d’hectares en République démocratique du Congo (RDC), surfaces qu’elles destinent à des plantations de palmiers à huile, et sur 2 millions d’ha en Zambie destinés à la culture du jatropha, pour la production de biocarburant. Le Soudan a pour sa part accepté d’affermer 690 000 ha à la Corée du Sud pour cultiver des céréales. Ce qui remet en cause l’assertion selon laquelle l’Afrique était condamnée à importer sa bouffe. Avec ce rush sur des terres arables, il ne fait pas de doute que le continent noir deviendra, à terme, un des greniers du monde.
Des experts occidentaux nous apprennent aujourd’hui que le secteur agricole alimentaire africain offre des perspectives insoupçonnées. Et ces révélations sont faites au moment où l'évolution du climat, l'écologie et la crise de l'énergie ont mis à la mode les biocarburants, qui exigent de nouveaux et vastes espaces cultivables pour remplacer le pétrole.
Les taux de rendement annuels sont élevés en Afrique (+400%), à la spéculation de battre son plein. On retrouve dans ce nouveau dépècement de l’Afrique les grands acteurs traditionnels de l'agroalimentaire qui y avaient mainmise sur les plantations avant leur nationalisation : le suédois Blach Earth Farming, le britannique Lonrho en Angola ou le conglomérat sud-africain, Agri SA, qui règne sur 10 millions d'hectares en RDC, mais aussi de manière plus surprenante des industriels, Hyundai et Daewoo, et des poids lourds de la finance internationale. Les fonds de pension, des fonds d'investissement et les grandes banques ont trouvé de nouvelles valeurs refuges dans les bijoux de famille de populations africaines. Rush sur l’Afrique, jusqu'à la caricature : l'Ethiopie reçoit d'une main l'aide du Programme alimentaire mondial (PAM) et permet, d'un autre côté, à l'Arabie saoudite de cultiver sur son sol blé, riz et orge… Idem au Soudan, au Mali, en RDC, au Mozambique, ces pays en tête de la braderie de terres agricoles. La fièvre s’est propagée, même de plus petits pays comme le Sénégal, la Tanzanie, le Malawi, l'Ouganda, la Zambie, le Zimbabwe s'y sont mis aussi à vendre leurs terres.
Et dire que le pays de Mugabe avait chassé, il y a à peine deux années, ses exploitants d’origine britannique ! Les objectifs sont quasiment toujours les mêmes : riz, maïs, sésame, huile de palme et agro-carburants. À la décharge de l’Afrique, le mouvement est mondial. Après l'Amérique latine, terre d'élection traditionnelle pour ces investissements, l'Asie constitue également un nouvel horizon : Indonésie, Pakistan, Birmanie, Philippines, Laos, Thaïlande, Vietnam, Mongolie, Kazakhstan, Sibérie et même la petite Papouasie, en passe de devenir un grenier à céréales pour l'Arabie saoudite. Sans oublier la grande Europe continentale, riche en blé et en colza, avec l'Ukraine et la Roumanie. Et ce vaste mouvement de rachat de terres agricole est, comme par hasard, encouragé par la SFI, la filiale de la Banque mondiale pour le secteur privé, qui prêche que les ventes de pans entiers de terres à des pays et transnationales ferait du bien à l’Afrique ! Mais ces ventes suscitent désapprobations et colères au sein des habitants des terres mises en concessions pour au minimum un demi-siècle. Le projet d’affermer 1,3 million d’hectares à la société sud-coréenne Daewoo a été un facteur-clé dans la mobilisation qui a abouti à l’éviction du président malgache Marc Ravalomanana, au mois de mars.
Au Kenya, le gouvernement peine à surmonter l’opposition locale à la proposition de donner au Qatar le droit d’exploiter 40 000 hectares de terres dans la vallée de la rivière Tana en échange de la construction d’un port en eau profonde. Dans la plupart des cas, elles portent atteinte aux droits fonciers des exploitants locaux qui sont chassés par les nouveaux maîtres et compromettent la sécurité alimentaire en Afrique, dès lors que les nouveaux propriétaires se destinent les productions. On parle de “deuxième partage de l’Afrique”. On est loin des logorrhées de l’Union africaine et de ses membres sur l’impérative recherche de la sécurité alimentaire.
Pourtant, l’histoire du continent où, jusqu’au siècle dernier, les puissances coloniales et les colons étrangers s’emparaient arbitrairement des terres africaines et déplaçaient les populations qui y vivaient, est toujours présente dans les mémoires. Le néocolonialisme n’est pas une abstraction. -
Section Tae Kwon Do de la ville de Boghni Voilà dans quelles conditions se préparent nos champions !
“Mon Dieu ! Dans quelles conditions se préparent nos champions ?”. C’est complètement ahurissant ! Nous avons découvert la situation de dégradation de la salle où s’entraînent les athlètes de la section Tae Kwon Do World du Djudjura, club de Boghni (DCB), dans la wilaya de Tizi Ouzou. Pourtant, la section et ses athlètes continuent de surprendre par ses résultats au niveau national et international et d’alimenter l’équipe nationale de la discipline. Celle-ci compte dans sa catégorie juniors quatre éléments, deux garçons et deux filles, issus de l’école du DCB. Un autre athlète de la section, Tabti Massinissa, a été sacré champion du monde militaire lors de la compétition qui s’est déroulée au Canada. La section a aussi remporté la première place par équipe lors du championnat national 2010. Tout ce beau monde s’entraîne dans des conditions lamentables (ni douches, sanitaires
complètement bouchés, plancher en bois détérioré en plusieurs endroits, tapis crasseux et déchirés, vestiaires non éclairés, absence de moyens de transport…).
Ce tableau noir ne semble pas peser sur la conscience des responsables du département et des élus locaux, indifférents aux exploits de ces jeunots. -
l’ambassadeur de france à alger xavier driencourt à jijel “L’avenir entre l’Algérie et la France ne peut être que bon”.tu cause hein!!!!!!
Par : SAOU MOULOUD
Pour la première fois, une rencontre entre les anciens combattants algériens et français aura lieu la semaine prochaine à Alger, a annoncé l’ambassadeur.
“L’excellence de nos relations doit être accompagnée d’une coopération renforcée et mutuellement avantageuse pour les deux pays”, a affirmé, avant-hier, l’ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, lors d’un point de presse, à l’issue d’une courte virée à Jijel.
L’ambassadeur, accompagné du consul général de France à Annaba, a fait le point sur plusieurs questions relatives aux relations bilatérales entre les deux pays, entre autres, l’investissement français en Algérie, l’affaire des sept moines de Tibhirine, l’enlèvement des ressortissants français dans le Sahel et le dossier des visas.
À ce propos, M. Xavier Driencourt a affirmé que “le consulat de France délivre 140 000 visas chaque année". En effet, grâce à l’entrée en vigueur de la nouvelle organisation dans le traitement des demandes de dossiers le nombre de visas a augmenté sensiblement depuis 2008, notamment en ce qui concerne la durée d’attente d’une réponse qui est, aujourd’hui, de 10 jours. Sur le plan de l’investissement en Algérie, l’ambassadeur de France a évoqué les entreprises françaises installées dans le pays. “Nous avons 430 filiales d’entreprises françaises qui travaillent en Algérie. Je cite, entre autres, l’entreprise de fabrication de pneus Michelin qui s’est installée en Algérie en 1963 et qui est actuellement la première entreprise d’exportation algérienne après Sonatrach”, dira M. Driencourt. Et d’ajouter : “Les entreprises françaises sont satisfaites de travailler en Algérie, autrement on ne serait pas ici à en parler”. Plus explicite, M. Xavier Driencourt rappellera que les liens forts entre l’Algérie et la France, indépendamment des maladresses commises de part et d’autre, englobent pratiquement tous les secteurs d’activité. Cela, même si l’on sait aujourd’hui que l’Algérie a décidé de conclure des accords de partenariat avec d’autres pays étrangers. “Les relations entre la France et la Namibie, par exemple, sont très simples puisqu’elles se limitent à un seul secteur, contrairement à l’Algérie où tous les secteurs sont couverts par des investisseurs français”.
L’histoire commune des deux pays n’est pas en reste puisque, pour la première fois, une rencontre entre les anciens combattants algériens et français qui ont participé à la guerre de Libération, aura lieu la semaine prochaine à Alger, dans le but de renforcer les relations entre les deux pays, selon l’ambassadeur, “elles ne peuvent être que bonnes”.
Sur un autre volet, et non des moindres, l’ambassadeur de France en Algérie a abordé, sans être prolixe, l’affaire des moines de Tibhirine ainsi que la prise d’otages des ressortissants français dans le Sahel. À cet effet, le représentant diplomatique français a mis un terme aux supputations sur un éventuel dialogue avec l’Aqmi, en affirmant que la France n’a jamais dialogué avec les ravisseurs, même lors de l’enlèvement des journalistes français en juillet dernier, et que si la presse a rapporté de telles informations, libre à elle d’assumer sa responsabilité dans cette affaire. Il va sans dire que même si la France veut peser de tout son poids dans la région, il n’en demeure pas moins que la solution pour libérer les otages français se trouve dans les pays du Sahel, dont l’Algérie qui, faut-il le rappeler, n’est pas prête à céder du terrain à l’Aqmi, et encore moins faire des concessions d’ordre pécuniaire, surtout si l’on tient compte de son expérience dans la lutte antiterroriste.
Enfin, s’agissant de l’affaire des moines de Tibhirine, M. Xavier Driencourt n’a pas été prolixe sur le sujet sauf pour dire que le film Des dieux et des hommes, retrace la vie des sept moines en Algérie. Le film n’est, en aucun cas, selon lui, un document sur la vérité de leur assassinat qui a fait couler beaucoup d’encre après la sortie médiatique du général François Buchwalter, l’attaché militaire français à Alger, en 1996. Selon ce dernier, les sept religieux ont été tués par des tirs de l’armée algérienne et non par des terroristes. -
no moment
Dilem du Jeudi 28 Octobre 2010 | Vu 15110 fois -
viva la corruption
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Ouverture de l’année judiciaire : loin de Sonatrach, Gharbi et Rouadjia
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a présidé hier au siège de la Cour suprême, à Ben Aknoun à Alger, l’ouverture de l’année judiciaire 2010-2011 en présence de hauts responsables de l’Etat, de membres du gouvernement et de cadres du secteur de la justice.
Dans une brève allocution à cette occasion, le président Bouteflika a mis en exergue le rôle du secteur de la justice au sein de la société, soulignant que «la justice étant le garant de la démocratie et de la protection de la liberté et des droits de l’homme et la base de l’édification d’une société saine et de la réalisation du développement, l’Etat a pris des mesures qui confèrent de larges prérogatives au pouvoir judiciaire dans l’accomplissement de ses missions de lutte contre le crime dans le respect de la loi et de la présomption d’innocence». Le chef de l’Etat a ajouté que «dans un souci d’efficacité accrue, une instance nationale de lutte contre la corruption a été créée et dotée des mécanismes indispensables à l’accomplissement de ses missions.»
Aucun mot donc sur les gros scandales financiers de l’année, de Sonatrach à l’autoroute Est-Ouest en passant par des dizaines d’affaires de détournement de deniers publics. Rien non plus sur les affaires instruites par la justice sur des non-jeûneurs ou des chrétiens un peu partout dans le pays. De son côté, le ministre de la Justice, Tayeb Belaïz, s’est contenté de chiffrer ses «réalisations» : 94% des décisions des justices appliquées, procédure de délivrance des jugements, ne dépassant pas les 20 jours, 1500 nouveaux magistrats envoyés en poste en 2009, près d’une soixantaine de structures entre cours et tribunaux réceptionnés, etc. On est loin, très loin, du cas Mohamed Gharbi et de la confirmation de la condamnation à la prison ferme de l’universitaire Ahmed Rouadjia.
Adlène Meddi
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Deux militaires tués à Yakouren (Tizi Ouzou)selon p.ministre ,il ya pas terro en algerie!!!!!
Deux militaires ont été tué jeudi, vers 16h au lieu dit Tagma, dans la région de Yakouren, à 60 km à l'est de Tizi Ouzou.
Les deux éléments de l'ANP sont morts au cours d'une embuscade tendu par un groupe terroriste à un convoi militaire. Un violent accrochage a opposé les militaires aux terroristes et il a duré plusieurs minutes, avant que les criminels ne battent en retraite, à l'intérieur de la forêt.
A l'arrivée des renforts, une opération de recherche a été déclenché et se poursuivait toujours après 20h.
H.A
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Code des Marchés publics : Parution avec 3 mois de retard !
Le nouveau Code des marchés publics a enfin été mis en ligne sur Internet, mais dans la précipitation, et pour cause. Cette mise en ligne a eu lieu mercredi après-midi 27 octobre 2010, dans l'urgence, car la veille, le 26 octobre, l'Association algérienne de lutte contre la corruption s'était interrogé , sur la non publication au Journal officiel de ce nouveau Code qui avait pourtant été adopté - sous forme de décret présidentiel -, par le Conseil des ministres le 11 juillet dernier. Pourquoi le Secrétariat général du gouvernement - institution gérant le "Journal officiel" et sous tutelle de la présidence de la République -, a -t-il attendu le 27 octobre pour mettre sur Internet le n° 58 du Journal officiel daté du 7 octobre 2010 qui contient ce nouveau Code ? Pourquoi ces 20 longs jours entre la signature de ce décret et la mise en ligne de son JO ? Pourquoi le chef de l'Etat a attendu le 7 octobre pour signer un décret présidentiel adopté en conseil des ministres le 11 juillet dernier, soit près de 3 mois après ? N'y avait-il pas urgence à publier cet important dispositif réglementaire au moment où l'énorme commande publique est la cible de prédations en tous genres et de pratiques corruptrices à grande échelle ?
Lm
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Il n'y a pas de quoi s'étonner. La corruption c'est le prolongement du pouvoir qui s'est succédé à lui même depuis 1962. C'est quoi trois mois de retard quand le pays est en retard dans tous les domaines d'activité.-
Posté par moh, 28 Octobre, 2010quand les cahier de charge sont fait sur mesure pour les copains et les coquins aucun code n'est valable; la cadence qu'impose les walis insite a ne pas respecter ce code l'ex wali de jijel a envoyer la moitié de son executif en prison et l'autre moitié a l'hopital ces des malades chroniques ????
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Posté par Muhend-Ukavache, 28 Octobre, 2010C'est les lois qui doivent etre respecter par ceux qui sont charges de les appliquer. La corruption touche tous les pays, il n'y a aucun pays au monde qui peut pretendre que ses responsables et ses citoyens sont des anges qui n'ont pas des ambitions de s'enrechir d'une maniere frauduleuse. Mais, seulement les pays qui se respectent, ou la democratie et la liberte d'expression ne sont pas des vains mots, ils ont installes des contres-pouvoirs pour controler la gestions des responsables et une justice independante du pouvoir politique, pour lui eviter d'etre influence par les politiques. C'est comme-ca qu'ils sont arrives a mettre un terme ou du moins reduire la corruption dans leurs societes. Le reste ce n'est que du bla-bla pour faire croire aux citoyens que le pouvoir est en train de combattre la corruption. A suivre...
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Posté par KARIM, 28 Octobre, 2010Comme tous les textes Algériens, ce texte est destiné à poser le plus grand nombre possible de contraintes en Amont pour pouvoir piller en paix en Aval. La technique est connue et usitée depuis longtemps, et exclu de facto tous les indésirables par la multiplicité des obstacles posés comme préalables à la recevabilité de la soumission,comme par exemple l'article qui sert à exclure de manière temporaire ou definitive une entreprise ou fournisseur et qui ne precise pas dans quel cadre cette exclusion est definitive ou temporaire et de quelle durée est cette temporalité exactement,laissant cela à qui de droit en l'occurence les decideurs. En outre ce code une fois le marché lancé et approuvé par la commissionnationale dans laquelle tous les ministères de souveraineté sont impliqué et sur la bas ede critères vagues et vaseux, donne libre cours au reste des travaux et autres exactions qui se terminent generalement par un contentieux qui met les travaux dans une impasse qui mène à la resiliation et à la passation d'un nouveau marché aussi foireux que le premier. La clause de preférence nationale est automatiquement court circuitée par les critères techniques et financiers d'eligibilité pour la plus part des gros marchés en voie de lancement, ce qui ne la rend attrayante que par cette espèce d'association forcée exigée dans l'obligation de lancer un investissement à 51/49 avec une partie Algerienne pour pouvoir soumissionner, ce qui rend de facto toutes les sociétés etrangères refractaires à se présenter sur le marché Algérien sauf si elles sont conduite par des fantoches qui ne traouvent aucun inconvenient à s'associer avec un pillard local en vue de participer à la curée. En sus une entreprise publique commerciale qui doit s'equiper pour soumissionner à un marché ou faire de la location de materiel n'a aucune chance de le faire dans les delais vu la procedure de passation de marché et le nombre d'intervenants dans les accords definitifs,ce qui ne lui laisse aucune chance face à un privé associé à une boite etrangère et qui peut passer ses commandes par telephone et regler à pôsteriori? Alors qu'il est question de relancer les boites publiques dans les declaration, en injectant des fonds qui permettront de glander jusqu' la prochaine faillite programmée par cette mise sous pression des gestionnaires publics. Pour les privés genants c'est plus facile, une petite infraction ou meme un redressement injustifié et une petite plainte et bon debarras il quitte la scène definitivement. Ce code est revelateur de la composante humaine heteroclite du système, qui va du fonctionnaire qui rève de tout controler sans rien controler juste pour se sentir exister,quitte à couler la moitié du pays, jusqu'au baron qui multiplie les embuches en tout genre pour augmenter la capacité de nuisance de ses services et faire chanter tout un pays, en passant par l'economiste de salon et le patriote sans effort qui pense que toute l'humanité doit le suivre à chaque fois qu'il fait bouger les quelques neurones dont il es doté. Sans etre madame soleil, je peux prédire que ce code nous fera beacoup d'economies s'il est appliqué à la lettre, car le fameux programme ne trouvera pas se soumissionnaires de sitot avec ces clauses folkloriques, et c'est tant mieux parceque meme l'argent du plan n'existe pas, ou bien il sera contourné par des dérogations en tout genre face aux blocages qui seront constatés sur le terrain et permettra à la horde de passer à l'urgence absolue qui va nous mettre sur la paille comme d'habitude. En bref quand on n'a pas un code de conduite dans la vie, tous les autres codes sont du meme acabit et ne brillent que par leur forme et non par les intentions qui s'y cachent. L'Ancien code n'a pas permis malgré ses gardes fous et sa rationnalité que celui là n'a plus, d'empecher que tous les ouvrages sont en retard ou mal réalisé ou pas réalisés du tout, et personne dans ce système ne peut ramener sa paperasse et nous exoliquer ou sont passés 200 milliards de dollars avec des réalisations qui toutes additionnées ne paraissent pas valoir le quart de ce montant, et en plus ils demandent une rallonge de 130 milliards, Pour ne pas mourir idiots disons que des gens qui n'hesitent pas à trafiquer des elections ne sont pas les mieux indiqués pour moraliser quoique ce soit.
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Posté par Labiod, 28 Octobre, 2010Les premiers a enfreindre les règles du code des marches publics sont les représentants de l'état, d'après mon expérience c'est les Walis, je parle en connaissance de cause. Étant actuellement élu du FLN et ancien Receveur des communes, j'ai constaté que j'avais plus de pouvoir à faire respecter les règles du code lors de mon ancien fonction que maintenant en ma qualité d'élu, il n'y a aucun contrôle le P.APC est libre de faire ce qu'il veut seul condition qu'il soit en bon terme avec l'autorité de tutelle.L'opposition n'existe pas .Les partis dans notre pays ne sont qu'un moyen d'arriver à un pouvoir dans un but personnel,qu'importe le programme du parti ou l'intérêt du peuple.Ceux-ci dit que ce n'est pas un problème de lois qui régresse notre pays mais un problème d'homme.Et pourtant nos parents ont donné leurs vies pas pour un intérêt personnel mais pour une Algérie meilleur
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Posté par sawles, 28 Octobre, 2010@ a demos meci, c'est ds le mille, rien a rajouté
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Posté par el menfi, 28 Octobre, 2010c,est tres simple a comprendre ,il y avait une petite ereur qu,il fallait corigé .il ya pas le feu dans la baraque.le comptenu est connu pas ceux qui souhaité l'avoir comme preuve les nombreux commentaires .comme disait la fontaine rien ne sert de courrir.
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Posté par Demos, 28 Octobre, 2010Enfin! Un code de plus pour légitimer la corruption publique. L'important est de savoir qui aura le droit de protéger l'intérêt public? Existe t-il dans le cercle de l'état des personnes integres pour respecter les écritures de cette plagia? Ou juste pour caricaturer des contours et schematiser un squelette d'état . Un état en phase terminale. Un état sans état d'âme . Le code des marches! Quelle belle dénomination ! L'état est fort en phrasiologie, fort en expressions d'avant gardiste pour protéger ses intérêt et maintenant sa survie. Fort pour dire des gros mots sans fondements ni prise de conscience. L'état parle un language étranger a son peuple. Code des marches, code de la famille, code de la femme, code de la route, etc......... et peut être, un jour nous aurons un code pour tous les codes! Il faut penser a coder l'algerien pour le vider de sa substance, transformer la société civile en ordre militaire. Avoir un président a vie, un parlement a vie, des ministres a vie, une corruption légale a vie, une répression a vie, un code de vie a vie. Un état sans démocratie , est un état sans code, sans justice, sans fondements, sans lois et sans peuple.
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ya na marre que des reports ,ca dure depuis 15ans pour les tangos,allez faite vos devoirs , la justice pour une fois , vous seriez crédible envers votre peuple.!!!!
meme boumaarafi est sarkadji
si c'etait un moudjahid vous lauriez fligue' tout de suite comme gharbi condanne' a mort en prison mais des qu'il sagit d'un terro ou tangoqui a tue' massacre' presque toute une pop, les reports pleuvent ,donnez leur un non lieu, si c'etait au usa, le procureur maccoy leur donnera la peine de mort , les jurés aussi pourquoi ils ya pas de jurés en algerie,? ils seront maintenant dans le couloir de la mort ALGER POLICE JUDICIAIRE!!!!!!!! c'est de la sf science fiction fumons du thé tous enssemble.
Report du procès de Hattab, d’El-Para ET de DroukdelLa défense demande la présence des ex-“émirs” du GSPCPar : NEÏLA B.
La présidente du tribunal criminel près la cour d’Alger a décidé, hier, le report de l’affaire impliquant 12 terroristes dont Hassan Hattab, Saïfi Amari alias El-Para et Droukdel Abdelmalek à la prochaine session criminelle.
Le motif du report de cette affaire, impliquant les 12 accusés, réside dans “le pourvoi en cassation interjeté par le prévenu Toumi Mohamed contre l’arrêt de la chambre d’accusation qui le renvoie devant les assises d’Alger, et sur lequel la Cour suprême n’a pas encore tranché”. La magistrate a ainsi ordonné le report de l’affaire le temps que la Cour suprême rende son arrêt. Aussi, en l’absence de la défense d’un des accusés arrêté récemment alors qu’il était en état de fuite. La défense des accusés a demandé la présence de Hassan Hattab et d’El-Para “même comme témoins”, selon Me Hassiba Boumerdassi.
La présidente du tribunal criminel, la juge Cheniti Dehbia, a ouvert l’audience par l’appel des accusés présents qui ont décliné leur identité, un accusé le nommé Chemmami Mohamed qui se trouvait en état de fuite, selon le renvoi d’appel, était présent dans le box, il a déclaré à la juge qu’il venait d’être arrêté et qu’il a été informé la veille de l’audience. “Je n’ai pas pu informer mon avocat et je n’ai été ni auditionné ni entendu par la justice”. La juge prend note de sa demande avant que le représentant du ministère public ne fasse remarquer dans son réquisitoire que l’un des accusés présent a fait un pourvoi en cassation et le verdict n’a pas été prononcé et qu’une décision de non-présence n’a pas été lancée à l’encontre de Abderezzak El-Para de demander le report de l’affaire.
La défense ne s’est pas opposée à cette décision mais Me Boumerdassi a insisté sur la présence des principaux accusés dans cette affaire ; Hassan Hattab ex-“émir” du GSPC et El-Para ex-“émir” de la zone est. “Nous savons qu’ils sont libres et sont chez eux, même s’ils avaient bénéficié des mesures de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, nous demandons leur présence même en tant que témoins !” Me Amine Sidhoum est allé dans le même sillage. “Hattab parle dans les colonnes de la presse, il existe donc. Nous voulons qu’il se présente au tribunal pour répondre aux accusations aussi”. Pour le report, il déclare qu’“on n’a pas le choix”, avant de remarquer que ce même accusé a déjà fait un pourvoi qui a été rejeté.
Mais l’accusé Brahimi Nabil interrogé par la juge a répondu sur un ton irrité. “Je ne peux attendre, ça fait plus de 32 mois que je suis détenu, je n’ai aucune relation avec cette affaire ni avec ces gens, je n’ai pas eu d’affaire avec le terrorisme, je ne peux pas attendre encore sinon je vais me faire pendre et en finir !”
Après une demi-heure de délibérations, la présidente du tribunal décide “le report de l’affaire à la session criminelle prochaine”. L’affaire a été déjà reportée en avril passé, les mis en cause doivent répondre des chefs d’inculpation d’appartenance à groupe terroriste dont le but est de semer l’effroi au sein de la population et créer un climat d’insécurité, de participation à des actes terroristes avec l’usage d’explosifs et homicide volontaire avec préméditation et guet-apens.
Parmi les accusés figure Hassan Hattab ex-“émir” du GSPC qui s’est rendu aux services de sécurité en 2007, Abderazzak El-Para ex-“émir” de la zone est en détention actuellement, Rabie Chérif Saïd alias Abou Zakaria ex-chef de la commission médicale du GSPC qui s’est rendu aux services de sécurité aussi. Ces accusés sont considérés comme étant en fuite “d’autant qu’ils n’ont pas été auditionnés par le juge d’instruction chargé de l’enquête”, selon une source judiciaire.
Selon l’arrêt de renvoi, les faits remontent à 2006 lorsque les services de sécurité ont réussi dans un accrochage avec un groupe terroriste dans la région de Haïzer dans la wilaya de Bouira à neutraliser quatre terroristes et arrêter l’accusé, Toumi Mohamed, qui même blessé, avait quand même pu tuer trois éléments des services de sécurité. Ce dernier aurait reconnu durant l’enquête appartenir à un groupe terroriste activant dans la région de Bouira en donnant le nom de ses membres. Il a également reconnu son implication dans plusieurs opérations terroristes, comprenant des attentats, des homicides et des enlèvements. -
logo boite à chique et entv ex RTA
Un nouvel habillage pour l’ENTV prochainement Réagissez
kif kif comme la boite de chique ,personne ne la regarde ,vous pouvez l'éteindre ,vous rendez un grand service à humanité surtout au peuple algerien
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hna daazine mel bekri!!!!!!
par Ahmed Saifi Benziane
A l'ère où des Etats se construisent sur un bulletin de vote comme fondation, fruit d'un long processus d'assagissement collectif, nous continuons à rendre de plus en plus complexe une indépendance lourdement acquise, une Histoire tue par trop de trébuchements.
La cause ? « Ce n'est pas moi c'est l'autre. » Cet Autre qui est en chacun de nous et que nous n'arrivons pas à reconnaître faute de distance suffisante entre nous et eux. A l'ère où le bonheur se mesure comme une surface et que l'amour des gouvernants se transmet aux gouvernés à travers des politiques sociales, le mépris prend toute la place dans nos comportements au quotidien.
La cause ? Reprenons l'Histoire et interrogeons-là en l'absence des historiens muets par vocation, jour par jour, heure par heure, individu par individu. Crime par crime. Puis attendons ses réponses avant de nous prononcer. « De quoi je me mêle ? » C'est notre droit, inscrit dans une constitution même si elle a été conçue sur mesure pour un homme et non pour des idées. Nous avons le droit de savoir pourquoi le mépris a remplacé le compte-rendu, pourquoi les comptes ne sont rendus qu'à une poignée d'hommes et de femmes happés par une machine grippée, qui continue à faire du bulletin de vote un papier comme un autre.
Des exemples ? Il suffit de traverser le pays via ce qui ressemble à des institutions. La plus petite, celle qui a asservi le citoyen au lieu de le servir, pour la nommer l'A.P.C. On s'y présente pour des tas de raisons et par nécessité de fournir un document attestant de sa venue au monde ou après l'avoir quitté, en passant par l'authentification de son lieu de résidence ou de son identité. Ses représentants sont élus par quotas, par appartenance tribale ou par amitié passagère avec des joueurs d'échec pour qui, la terre est devenue un enjeu de bien des enrichissements. Un poulailler parqué derrière des guichets remplit des pièces administratives à la main, en lorgnant du côté des poches du demandeur. Non content du petit trafic qui masque le niveau des salaires, l'Etat introduit une nouveauté appelée S 12, qui va augmenter la mise, par élongation des files d'attente. Les réseaux sont connus ou alors il faut les rechercher dans les yeux de quelques accrochés aux murs des enceintes, comme des lézards attendent le soleil.
A l'intérieur les masses s'amassent comme par destin de courir toujours derrière quelque chose.
Les journaux écrivent, décrivent, alertent, préviennent, dénoncent. Les élus lisent, comprennent, laissent faire, partagent même peut-être et agissent pour pousser à l'émeute ou à la multiplication des bagarres. Plus haut on se contente de dire que l'APC doit être réformée, que la faute revient au code communal sans parler d'un code commun au moment où l'Etat tout entier devrait être réformé.
On va jusqu'à constater que l'APC est devenue un démembrement de l'Etat au lieu de refléter sa véritable vocation. Le constat n'est pas nouveau sauf pour le FLN qui s'en étonne comme il s'étonne de tout, comme nous nous étonnons qu'il soit encore là, défiant le temps qui creuse ses rides. Et en fait de temps, certaines nations sérieuses gouvernées par des Etats sérieux introduisent « le temps d'attente du citoyen » comme indicateurs de leur degré de modernisation. Attente pour se faire délivrer un extrait de naissance ou un permis de construire ou encore une carte quelconque. Attente devant un palais de justice qui fait peur aux victimes plus qu'aux accusés.
Attente dans un hôpital qu'un cœur ne soit pris pour un rein. Attente que les prix baissent pour pouvoir manger à sa faim. Attente qu'une liste de demandeurs de logements soit scotchée sur un mur. Attente que la révolte de quartier ou de village n'embrasent un pays. Ailleurs l'attente est codifiée. Elle a un temps.
Ailleurs on prend soin d'informer du temps, parce qu'ailleurs le bulletin de vote à un prix et un temps. Non pas un prix marchands où des voix se négocient en coulisses mais un prix que payent ceux qui ne respectent pas le temps de leurs promesses, ceux qui ne savent plus prêter l'oreille aux plaintes et répondre par des actes à la place des discours.
Et en fait de discours on devrait clore ceux de nos gouvernants par cette fameuse formule toute algéroise « dezzou mââhoum ». Comme un onzième commandement. Comme la formule consacrée du mépris. Celui qui consiste à nous dire « nous faisons ce que nous voulons, quand nous le voulons ». Le peuple ? Il a suffisamment de liberté pour faire d'un pays un dépotoir, d'une économie un bazar pour produits étrangers, d'une religion une guillotine, d'une école un zoo, d'une Université un distributeur de diplômes, de la parole une lettre ouverte à qui il veut, des jeunes policiers robocop des cibles pour les pierres.
Il a suffisamment de liberté pour traverser la mer à la nage, pour braquer des femmes et leur soutirer leurs bijoux, pour se droguer à en mourir en regardant des frontières fermées, pour se révolter contre des édifices qui seront reconstruits sur son dos. Pour voler, donner et recevoir la corruption jusque dans son couscous du Vendredi. Il a suffisamment de liberté pour prier à se noircir le front dans les mosquées ou dans la rue, pour applaudir des images mortes ou en faire des confettis. Cette liberté est suffisante pour le peuple jusqu'au jour où les dernières gouttes de pétrole commenceront à se transformer en sable et que par delà les paradis financiers, fuyant le bruit des gamins chahuteurs on continuera à nous dire « dezzou, dezzou. »
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test adn ou le métro ou la corrup qui va arriver le premier!!!!!!
par Yazid Alilat
La police nationale devrait mettre en place très prochainement un fichier génétique (ADN) national pour identifier les criminels et les neutraliser.
C'est du moins l'ambition à court terme de la Direction générale de la sûreté nationale, qui sera épaulée dans cette opération par Interpol. Selon le directeur de la police judiciaire de la DGSN, M. Abdelaziz Afani, les services de recherche de la police nationale auront bientôt un fichier automatisé de profils génétiques ADN, qui puisse répondre aux standards recommandés par les experts de l'OIPC-Intrepol.
Le patron de la police judiciaire algérienne a précisé, lors d'un atelier régional pour les pays de l'Afrique du Nord-Ouest, dédié à l'empreinte génétique ADN, que ce projet de mise en place d'un fichier génétique «répondra à plusieurs objectifs, dont le renforcement des capacités d'expertises, notamment en matière d'établissement des rapprochements entre scènes de crime». «L'identification avec efficience des auteurs de crimes et délits, des victimes de catastrophes majeures et des personnes inconnues ou disparues, ainsi que le renforcement de la coopération internationale, par l'échange d'informations concernant les profils génétiques ADN, par le biais du BCN-Interpol Algérie et la base de données relative aux profils ADN de l'OIPC-Interpol, sont également des objectifs attendus de ce projet», a précisé M. Afani.
Il a dans ce sens rappelé que le laboratoire spécialisé d'analyse ADN de la DGSN, opérationnel depuis juillet 2004, a expertisé quelque 3.500 affaires représentant 5.000 profils ADN, émanant des différents services de sécurité et de justice. Cela a permis, a-t-il souligné, «d'élucider 80% de cas se rapportant à la criminalité violente et ordinaire, au terrorisme, à l'identification des victimes de catastrophes et la détermination des liens de filiation, dans le cadre pénal et civil».
Un tel projet de création d'un fichier de profil génétique sera de nature à améliorer sensiblement les méthodes de travail de la police nationale, estime-t-on dans l'entourage de la DGSN. Comparativement à ce qui se fait ailleurs en matière de modernisation des méthodes d'investigation dans le domaine de la criminologie, il est patent que la police nationale a beaucoup de chemin à faire pour se mettre à niveau avec les standards internationaux imposés par l'OIPC-Interpol. C'est dans cette perspective que s'est ouvert, par ailleurs, hier mardi à Alger le premier atelier de travail d'Interpol pour les pays de l'Afrique du Nord-Ouest, avec comme thème l'empreinte génétique ADN.
M.Afani a affirmé à l'ouverture des travaux que «cet atelier constitue une étape importante dans la mise en oeuvre d'un mode de coopération technique et scientifique, visant à renforcer et redynamiser l'échange entre les pays de cette région sous l'égide d'Interpol». Cet atelier vise également à «recenser les domaines d'intérêt commun et de trouver des solutions aux problèmes rencontrés, selon une stratégie commune et efficace, en terme d'utilisation de l'analyse d'ADN, dans le cadre de l'identification humaine», a-t-il dit devant des experts.
Face à la criminalité transnationale, «le devoir nous interpelle à oeuvrer ensemble dans le souci de développer la police scientifique et technique notamment, en ce qui concerne la mise en place des technologies modernes telles que le profilage ADN», a-t-il estimé. Selon le directeur de la police judiciaire nationale, «le profilage ADN constitue un outil puissant et un élément pertinent de preuves criminalistiques, et permet d'accroître l'efficacité et l'efficience dans la lutte contre les différentes formes de criminalité».
Les services de sécurité algériens (DGSN et GN) disposent de deux laboratoires scientifiques travaillant sur des tests ADN. L'un est situé à Châteauneuf (El Biar) pour la police nationale, l'autre à Chéraga (laboratoire national d'études criminologiques) pour la gendarmerie nationale. Les deux structures ont déjà conclu beaucoup d'affaires grâce aux tests ADN, notamment dans l'identification de terroristes, de criminels, supposés ou réels.
En fait, les tests ADN ont été introduits dans les services de sécurité lorsque le problème des disparus ou des enterrés sous X s'est posé avec acuité. Il reste que les services de sécurité maîtrisent aujourd'hui certaines techniques de recherches à base de tests ADN.