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  • «Le gouvernement algérien doit libérer Djilali Hadjadj»

      
     

    Coalition des organisations de lutte contre la corruption

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    La coalition des organisations de la société civile de la Convention des Nations unies de lutte contre la corruption (Uncac) s’inquiète du sort de Djilali Hadjadj et demande aux autorités algériennes sa libération et son traitement, conformément à ses obligations légales internationales concernant le procès équitable et le traitement digne des détenus.



    Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, la coalition de l’Uncac (Unucc en français), fondée en 2006 et composée de plus de 200 organisations de la société civile de plus de 60 pays, se dit «très inquiète de l’arrestation et de la détention continue par les autorités algériennes de la figure de proue de l’action anti-corruption en Algérie, Djilali Hadjadj, et exige sa libération».
    Le communiqué rappelle que l’association présidée par Hadjadj (l’Aalcc) est membre de l’Uncac et souligne que celui-ci, «un défenseur hors-pair de la lutte contre la corruption a récemment publié plusieurs articles attaquant à la fois le Président algérien et la nouvelle officine anti-corruption créée le mois dernier», sans toutefois faire un lien direct entre l’arrestation et les positions exprimées par Hadjadj.

    Le texte de l’Uncac n’omet pas de préciser qu’en novembre 2009, le gouvernement algérien avait empêché l’Aalcc d’être représentée à la 3e Conférence des Etats-parties de la Convention des Nations unies contre la corruption (Cnucc) qui se tenait à Doha, alors qu’elle avait pris part à la 2e Conférence tenue en Indonésie au début de 2008.
    La Convention des Nations unies contre la corruption (Cnucc) est un accord qui lie les 146 Etats qui l’ont ratifié, dont l’Algérie. Cet accord contient des standards pour prévenir, détecter, enquêter sur et sanctionner la corruption.   

    Nouri Nesrouche
  • Djilali Hadjadj presenté au parquet de Sidi M'hamed En détention jusqu'à lundi prochain ,bon l'aid quand méme

     

    Présenté hier matin au parquet de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger, Djilali Hadjadj a été placé en détention. Le tribunal devant lequel il doit être présenté pour vider son mandat d'arrêt ne siège que le lundi. Il attendra le 13 septembre pour retrouver sa liberté.

    Arrivé hier matin à Alger, Djilali Hadjadj a été présenté par les policiers qui l'escortaient au parquet de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger. Il devait vider le mandat d'arrêt lancé à son encontre le 27 février dernier par le juge d'instruction de la troisième chambre. Assisté de trois avocats, il a été entendu et ce n'est qu'en fin d'après-midi que la décision de le placer en détention jusqu'à lundi prochain a été prise. Une décision qui a suscité une lourde déception chez sa famille, tant celle-ci espérait le voir rentrer chez lui pour les fêtes de l'Aïd. Selon des sources judiciaires, il semble que le tribunal seul habilité à vider le mandat d'arrêt ne peut se réunir que le lundi.
    Décréter une audience spéciale uniquement pour le mis en cause n'était pas possible, expliquent nos interlocuteurs. Pourtant, d'autres professionnels du droit avancent d'autres arguments. Ils affirment que du point de vue procédure, le mandat d'arrêt n'a plus d'effet une fois que l'affaire est renvoyée devant le tribunal. «Le mandat d'arrêt délivré par un juge d'instruction ne peut être vidé que par le juge d'instruction et ne reste effectif que s'il est mentionné dans l'ordonnance de renvoi devant le tribunal. A ce moment, seul ce dernier peut décider de sa reconduction ou de son annulation.

    Dans le cas de Djilali Hadjadj, il n'a pas fait mention de cette décision. Ce qui la rend caduque», déclarent certains avocats. Faux, insistent des magistrats, «pour qu'un mandat d'arrêt soit vidé, il faut qu'il y ait une décision du même juge qui l'annule. Le tribunal, même s'il n'est pas fait mention dans l'ordonnance de renvoi de ce mandat, le reconduit si la peine est égale ou supérieure à 3 ans de prison. Or, Hadjadj a été condamné à 3 ans de prison, ce qui explique son caractère toujours effectif. Dans ce cas précis, seul le tribunal peut le vider et non pas le juge d'instruction qui l'a lancé le 27 février dernier». Les deux avis montrent qu'en la matière, le code de procédure pénale n'est pas bien explicite et laisse transparaître un flou suscitant ainsi des lectures différentes du droit desquelles découlent des mesures discutables. En tout état de cause, la mise en détention de Djilali Hadjadj est vraiment regrettable dans la mesure où sa place n'est pas du tout dans une prison. Président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption, membre de Transparency International, et journaliste, Hadjadj semblait, selon ses avocats, «très serein» en apprenant en fin de journée la triste nouvelle. «C'est dommage que la justice n'ait pu trouver un artifice pour le libérer et ne pas donner du grain à moudre à ceux qui nous surveillent à la loupe», regrette un de ses avocats. En fait, tout le monde s'attendait à ce que Hadjadj vide son mandat d'arrêt et retrouve sa liberté et sa famille. Cela n'a pas été le cas, et ce, en dépit du fait que cette affaire soit entachée de nombreuses irrégularités procédurales criantes. La plus importante est le fait que Hadjadj et son épouse soient jugés et condamnés par défaut sans qu'ils ne soient entendus ni durant l'instruction ni par le tribunal qui a prononcé trois ans (contre Djilali) et un an de prison ferme (contre son épouse), pour «faux et usage de faux». Mieux encore, dans cette affaire, il n’y a pas de plaignant et donc pas de partie civile.


    Elle a été mise en action par auto-saisine du parquet d'Alger, en 2006, à la suite d'une lettre anonyme de dénonciation contre des fonctionnaires de la Cnas (caisse de la sécurité sociale), ancien employeur de Hadjadj. Il est également important de relever que durant les six mois qu'a duré le mandat d'arrêt, Hadjadj a beaucoup voyagé et à aucun moment la police des frontières ne l'a interpellé ou inquiété. La question de l'opportunité de son exécution quelques jours seulement après ses déclarations virulentes contre les nouveaux textes sur la corruption reste lourdement posée. L'on se demande si son arrestation n'obéit pas à d'autres considérations que celles de faire appliquer les décisions de justice. En tout état de cause, sa mise en détention a suscité de nombreuses réactions nationales et internationales des défenseurs des droits de l'homme.   

    Salima Tlemçani
  • quand l'allemagne s'en m^ele avec son lourd passé nazi 20 millions de russes ,6milion de juifs ect..... chut!!!!!

    Merkel épaule le caricaturiste de Mahometimages.jpg


    Angela Merkel est présente ce mercredi à une cérémonie de remise de prix au dessinateur danois Kurt Westergaard, dont la caricature de Mahomet avait provoqué des réactions violentes dans certains pays musulmans il y a cinq ans. Le caricaturiste, dont les dessins du prophète ont d'abord paru dans le journal danois Jyllands-Posten fin 2005, recevra un prix mercredi soir dans le cadre d'une conférence sur la liberté de la presse, à Potsdam près de Berlin. "En se faisant photographier à côté de Kurt Westergaard, Merkel prend un risque énorme", a notamment commenté le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung, cité par l'agence de presse Reuters. "C'est sans doute le rendez-vous le plus explosif de son mandat jusqu'à présent."

  • Miloud Brahimi. Avocat, défenseur des droits de l’homme «Aucun texte pénal n'incrimine un non-jeûneur»

     

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    En plus de l'illégalité des arrestations dont font l'objet des citoyens qui n'observent pas le jeûne, maître Brahimi parle également de l'inquisition et d'une dangereuse manifestation de l'intolérance qui est une conséquence de l'ignorance.






    - On a assisté depuis le début du mois de Ramadhan à des arrestations en règle contre des citoyens qui n'observent pas le jeûne et ils sont traduits devant la justice. Existe-t-il une base juridique sur laquelle s'appuie la justice pour condamner les non-jeûneurs ?


    Tout d'abord, il faut souligner que ces arrestations sont contraires à la Constitution algérienne qui garantit pourtant la liberté de conscience. D'un point de vue strictement juridique, il n'y a aucune base légale sur laquelle peuvent s'appuyer ses poursuites contre des citoyens qui n'observent pas le jeûne. Aucun texte pénal n'incrimine le fait de ne pas faire le Ramadhan. Nous assistons effectivement à une grave atteinte à la liberté des citoyens. Ces agissements contre des citoyens sont d'une gravité extrême, qu'il faudrait justement punir.


    - Comment peut-on décider alors de l'arrestation de ces personnes ?


    C'est sur une initiative propre des agents de police qu’on constate qu'il y a une atteinte et le procureur engage une poursuite. Dans ce cas, il n'y a aucune plainte qui est déposée contre les mis en cause. Il s'agit bien évidemment d'un abus de pouvoir et de droit. La personne arrêtée, en cas de relaxe, peut déposer plainte et exiger une réparation si elle juge qu'on lui a porté préjudice. Je dois dire que la justice n'a pas besoin de ce type de procès. Espérons que les personnes arrêtées ne seront pas condamnées.    

     

    - La plupart de ces arrestations se sont déroulées dans des endroits privés, particulièrement en Kabylie. Ne pensez-vous pas qu'il s'agit d'un plan élaboré ?


    Non, je ne le pense pas. Je suis catégorique là-dessus, ce n'est pas délibéré. Il s'agit plutôt de fait d’agents zélés qui se croient dans un autre temps. Il n'y a aucun plan prémédité, mais on assiste malheureusement à une manifestation dangereuse de l'intolérance. Une inquisition. Et effectivement c'est encore plus grave quand ces arrestations se font dans les domiciles et les propriétés privées des citoyens. Il s'agit d'une grave violation de la vie privée des gens. Et quand cela se passe en Kabylie, c'est encore plus grave, parce que cela risque d'ouvrir les portes à toutes sortes d'instrumentalisation politicienne.
    Nous sommes en train de donner un très mauvais exemple en matière du respect des libertés individuelles. Cette intolérance est le produit de l'ignorance. Ceux qui nous donnent des leçons en matière de religion, feraient mieux de faire l'effort de bien comprendre ce que dit la religion.  Nous ne sommes pas plus musulmans que nos voisins. Ces atteintes à la liberté individuelle et de conscience des citoyens ternissent gravement l'image du pays à l'étranger.  

    Hacen Ouali
  • Coran: l'Indonésie en appelle à Obama, l'Inde demande le blackout aux médias, le Pakistan condamne,que fait l' algerie rien!!!!!

     

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    Le président de l'Indonésie Susilo Bambang Yudhoyono a appelé son homologue américain Barack Obama à empêcher un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que l'Inde demande aux médias indiens de ne pas diffuser les images de cet acte, s'il se produit comme prévu le 11 septembre.

     

    Le président de l'Indonésie Susilo Bambang Yudhoyono a appelé son homologue américain Barack Obama à empêcher un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que l'Inde a demandé aux médias indiens de ne pas diffuser les images de cet acte, s'il se produit comme prévu le 11 septembre.
    Le président pakistanais Asif Ali Zardari a à son tour condamné jeudi ce projet, parlant d'une initiative "abominable" qui risquait d'enflammer le monde musulman, selon un communiqué de son bureau.
    Susilo Bambang Yudhoyono, président du pays musulman le plus peuplé du monde, a envoyé une lettre jeudi matin au président Barack Obama, lui demandant de prendre des mesures pour empêcher que le livre sacré des musulmans soit brûlé et éviter ainsi des tensions entre les religions, a indiqué un porte-parole de la présidence, Teuku Faizasyah.
    "Le projet de brûler le Coran suscite une très vive inquiétude car cela pourrait provoquer un conflit au sein des religions", a déclaré le porte-parole. La lettre a été reçue par le gouvernement américain, a-t-il précisé.
    "Dans cette lettre, le président Yudhoyonoa écrit que l'Indonésie et les Etats-Unis construisent un pont entre le monde occidental et l'Islam. Si ce Coran est brûlé, ces efforts seront anéantis", a ajouté le porte-parole.
    L'Inde, qui condamne également ce projet d'un petit groupe d'évangélistes américains de Floride, a appelé les médias indiens à ne pas diffuser les images de ces livres brûlés, si cela se produit.
    "Les autorités américaines ont vigoureusement condamné les déclarations du pasteur (américain Terry Jones), les chefs religieux du monde entier ont également condamné son projet, nous condamnons aussi son projet", a déclaré le ministre indien de l'Intérieur P. Chidambaram.
    "Nous espérons que les autorités américaines vont agir de façon vigoureuse pour éviter qu'un tel outrage soit commis", a-t-il ajouté. "En attendant une action des autorités américaines, nous appelons les médias, écrits et audiovisuels à ne pas publier ou diffuser d'images ou de photographies de cet acte déplorable".
    La Malaisie a qualifié de "crime haineux" le projet des évangélistes et demandé aux Etats-Unis d'empêcher cet acte.
    "C'est l'action et le crime le plus haineux qui soit", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Anifah Aman. "Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'une attaque contre les musulmans, mais cela ne révolte pas seulement les musulmans de Malaisie et des autres pays. Les chrétiens non plus ne peuvent pas laisser faire ce type d'action".
    Un petit groupe intégriste chrétien de Floride, rassemblé sous le nom "Dove World Outreach Center", en Floride (sud-est des Etats-Unis), a invité à brûler à la date anniversaire des attentats du 11-Septembre des exemplaires du Coran devant ses portes à Gainesville.
    Ce groupe a également incité d'autres centres religieux à en faire autant, pour se souvenir des victimes des attentats et combattre "le démon de l'islam".

    AFP
  • Ce pasteur fou qui inquiète la Maison-noire!!!!!!!!

     

    La-Maison-Blanche_scalewidth_300.jpg


    Commentaires de l'utilisateur ayant mis en ligne une vidéo (LAVERITEKIFACH)

    • Faudrait bruler la Torah vu que Israel = Al Qaeda

    • @sangwria à transmettre a ben laden ça lui donnera des boutons et un ulcere a l'estomac !!! La Torah c'est pas nouveau ça fait 3000 ans que tous les affreux de titus jusqu'a hitler la brule mais elle est toujours là : le monde existerait pas sans !! faut pas tuer faut pas voler aime ton prochain tous les hommes sont des freres etc..On vit avec sans s'en apercevoir !!

    • @LEMENSONGEKIFACH : Toutes ces stupidités que vous portez sur le Prophète Muhammad (que la paix et la Bénédiction soit sur lui) ne sont que des arguments qui appartiennent aux islamophobes, comme toi d'ailleurs. Quoi les prêtres pédophiles se convertissent à l'islam?? ah ah ah Mdr c'est ce vendu, façonné de malek chier-bel qui le dit, pfff pauvre idiot...En tt les cas moi toutes les semaines j'entends par les médias qu'un prêtre est poursuivi de pédophilie lol

    • @mosad11sept2001: l'approche objective des enormes mensonges et nonsens du coran sont islamophobes mais la takiyah est islamophile !! (mentir aux infideles) c'est de la logique musulmane? !! Allah ne pourrait-il passer que par le mensonge et la violence? Quand a la pedophilie elle est interdite chez les chretiens mais approuvée par le coran d'ailleurs muhammad lui-même s'est tapé une fillette de 9ans aisha !!un "prophète"!! les pedophiles se convertissent pour pouvoir assouvir leur vice !!

    • @sam18280 espèce d'imbécile...L'Islam n'est pas extrémiste, ce ne sont pas les imams qui ont cautionnés l'esclavage mais bien les vaticans, ce ne sont pas les imams qui sont accusés de pédophilie mais bien les pasteurs. Ce pasteur lui-même a déjà été condamné pour pédophilie. T'as vu sa gueule? On peut lire sa haine envers les Musulmans. Alors quand tu dis qu'il faut protéger les USA tu me fait bien rire !!!!!

    • @mosad11sept2001 pour la pedophilie l'exemple du "prophete" est le meilleur et il s'est tapé aisha (pas celle dont on le mari a coupé le nez et les oreilles parce que son couscous etait trop salé!)une fillette de 9 ans !! d'ailleurs on ne compte plus les pretres pedophiles convertis a l'islam pour assouvir leur vice : regarde : Avis de recrutement : Curés pédophiles ,devenez musulmans !!.flv

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    Tous les commentaires (17)

    • @Jambobeurre Stop a ta race d'enculer de merde

    • bande de raciste que vou ete.

      mecrean que vous ete

    • bande de raciste que vou ete.

      mecrean que vous ete

    • Tant qu'à moi on devrait TOUS les corans, bibles, torahs et j'en passe.

      À bas la religion. La religion est l'opium du peuple!

      On doit cesser de croire en des divinités qui n'existent pas et commencer à croire en nous mêmes.

    • Tant qu'on y est, brûlons la bible et la torah, comme ça ce sera fait.

    • C'est IMPRESSIONNANT l'ignorance et la méconnaissance de ce SOIS disant pasteur

    • Ce pasteur est complètement stupide !

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    Suggestions

  • Il estime que la compagnie fait l’objet d’attaques dénuées de tout fondement.

     

    Il soutient bouabdallah
    Le syndicat d’Air Algérie crie au complot

    Par : Nabila Saïdoun

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    “Nous venons de finaliser et de signer notre premier accord collectif qui fera date dans l’histoire d’Air Algérie. Il concrétise et réaffirme l’esprit de solidarité entre les différentes catégories socioprofessionnelles qui œuvrent au sein de l’entreprise Air Algérie”, lit-on sur le communiqué du syndicat national de l’entreprise, transmis lundi à notre rédaction, en guise de soutien à la compagnie.
    Contacté par nos soins pour
    de plus amples informations, M. Khodja, secrétaire général du syndicat, a précisé que cela porte, entre autres, sur le renouvellement, récent, du conseil syndical et la nature des relations qui prévalent actuellement avec l’entreprise, dénuées de toute tension. “Il y a certainement des choses à régler et même beaucoup de choses, mais tout se fera en interne. Il n’y a pas de raison pour que ça soit déballé publiquement puisque la direction est à l’écoute”, dira-t-il, tout en reconnaissant que la compagnie a besoin de s’améliorer et qu’il demeure bien des efforts à faire pour atteindre la performance. Par déduction, le syndicat préfère faire profil bat en ce moment de crise que vit actuellement la compagnie, après avoir fait l’objet de plusieurs écrits de presse faisant état du risque pour Air Algérie de figurer sur la liste noire des compagnies interdites de vol dans le ciel européen, si elle ne se conforme pas aux normes de l’aviation civile dans l’espace de l’UE. Le P-DG de la compagnie, en l’occurrence Wahid Bouabdallah, s’est prononcé sur la question (voir Liberté du 1er septembre 2010 s’expliquant, ainsi, d’une part, tout en écartant cette éventualité, d’autre part. “Ces derniers temps, nous assistons à un déploiement d’attaques prenant pour cible notre entreprise et, à travers elle, l’ensemble des travailleurs et particulièrement les compétences et qualifications de nos centaines de techniciens”, écrit plus loin le syndicat, réfutant tout ce qui est rapporté à ce propos, à son corps défendant “ces dernières de fondements ayant pour objectif de semer la confusion et de porter atteinte à l’image de marque de notre compagnie, soit par des prétendus avis techniques de professionnels avisés, soit par la diffusion et l’amplification d’informations émanant d’organismes étrangers qui s’inscrivent dans une procédure normale que leur confère leurs attributions”.
    Tout en reconnaissant certaines lacunes se rapportant à la compagnie, notamment en ce qui concerne le nombre des aéronefs qui permettrait de faire face à la demande, surtout, durant les périodes de pointe, le syndicat estime que des défis sont relevés grâce à la conjugaison d’efforts de l’ensemble des collectifs de l’entreprise. “Nous assistons à l’assise d’une nouvelle politique de l’entreprise où les efforts de tous convergent vers un seul objectif : l’entreprise”, précise le syndicat, exprimant, en définitive, un soutien inconditionnel à la direction dans sa démarche actuelle, qui s’inscrit dans l’optique d’un véritable plan de développement. “Cette politique nous la soutenons et l’accompagnerons car elle intègre le travailleur dans sa dimension sociale, et qu’elle tend vers l’amélioration constante de ses conditions de vie et de travail, qui sont intimement liées à la croissance de l’entreprise”.

  • CONFÉRENCE DE NOUREDDINE AÏT HAMOUDA À TIZI OUZOU “Une guerre économique et politique est déclarée contre la Kabylie”

     

    Par : Samir LESLOUSindex2.jpegindex.jpeg

    Si l’on se fie aux déclarations de Noureddine Aït Hamouda, la situation en Kabylie est plus préoccupante que l’opinion ne le croit. Intervenant lors d’une conférence-débat  animée avant-hier dans la soirée, le député du RCD a dressé un constat des plus amères et sans complaisance sur le développement de cette région livrée, dit-il, à l’insécurité, le kidnapping, la corruption, la délinquance et l’anarchie. “Une guerre économique, culturelle et politique est déclarée contre la Kabylie”, a-t-il tenu à souligner, non sans relever les indices sur lesquels est fondée cette conviction et cerner les contours qui lui en confèrent un caractère concret et la rendent ainsi visible à l’œil nu. “Tous les projets sont à l’arrêt et aussi comment expliquer le fait qu’on mette 4 heures de route de la frontière marocaine à Alger alors qu’il en faut 5 heures entre Tizi Ouzou et Alger”, dit-il convaincu qu’il y a volonté de faire du mal à la Kabylie. Mais Aït Hamouda, toujours égal à lui-même, ne s’arrête pas là. “La ville de Tizi Ouzou est devenue une poubelle ambulante où, de surcroît, l’injustice et le trafic règnent en maître”, a-t-il ajouté, tout en exhibant, pour en donner des exemples concrets, un document mettant en cause deux policiers à Iferhounène qui ont acheté 38 véhicules d’une manière qu’il considère comme suspecte. “Je défie la police de déposer une plainte pour diffamation et le procureur de me convoquer”, a-t-il lancé à l’assistance que la salle du Bâtiment bleu avait du mal à contenir. Après la police, le conférencier charge aussi la gendarmerie. “Les sablières travaillant légalement ont été fermées et d’autres ont été ouvertes clandestinement avec la bénédiction des gendarmes. Derrière chaque engin, il y a un gendarme”, accusera-t-il.
    Abordant la brûlante question des kidnappings dans la région, le fils du colonel Amirouche ne manquera pas de s’interroger pourquoi aucune affaire d’enlèvement n’est jamais instruite par la justice. “Pourquoi dans les autres régions les services de sécurité en ont fini avec le terrorisme qui est d’ailleurs irrémédiablement vaincu alors qu’ici ce n’est pas le cas ?” s’interrogera-t-il également en abordant le sujet du terrorisme. “À Tizi Ouzou, on ne peut pas se plaindre d’une chose : de ne nous avoir pas ramené des cabarets et du salafisme en Kabylie”, a-t-il ajouté plaisantin non sans préciser que derrière chaque cabaret, il y a un policier et rappeler l’épisode de la mosquée d’Aghribs. Mais qui est responsable de toute cette situation ? Noureddine Aït Hamouda pointe du doigt le président de la République, Bouteflika, et son Premier ministre, Ahmed Ouyahia auxquels il s’est attaqué sans retenue aucune. “Ce sont eux qui sèment le chaos en Kabylie. Ils ont pollué jusqu’à la JSK qui est un repère identitaire important en Kabylie”, a-t-il déclaré sèchement, tout en manifestant son étonnement de voir Ouyahia ressembler au défunt Nahnah dans les accoutrements qu’il portait durant la soirée du 27 jour du Ramadhan. “Ouyahia est un caméléon qui s’adapte à toutes les situations et accepte toutes les humiliations pour qu’il serve le système en place”, dira-t-il ajoutant, à l’adresse d’Ouyahia, “vous voulez faire plaisir à qui ? On peut faire de la politique et avoir une morale”.
    Dans ce sillage, le conférencier n’a pas manqué d’égratigner Abou Djerra Soltani. “Qu’il se garderait d’avoir des enfants drogués, qui se payent les plus belles voitures et chalutiers d’Algérie et qu’il n’envoie pas sa femme quand on veut faire la guerre à Israël”, dira-t-il à l’adresse du chef de file du MSP avant d’adresser encore de virulentes critiques aux autres Hannachi, Benachenhou, Mabrouki, Laâdi Houari et Ould Kablia. Avant de conclure en appelant à plus de solidarité en Kabylie pour résister au chaos que veut instaurer le pouvoir, Aït Hamouda revient longuement sur l’affaire d’Aghribs et ces salafistes qui veulent investir le village, donner des leçons de religion à la population de la région et également sur l’affaire de la subvention du Pnud qui est bloquée, dit-il, par Ouyahia.

  • no moment hihihi



    Mercredi 08 Septembre 2010

    Mardi 07 Septembre 2010

  • Plus de 230 personnes tuéEs en deux semaines Massacre de civils en Somalie

     

      	Une des victimes des affrontements civils en Somalie

    Le HCR tire la sonnette d’alarme sur le bain de sang provoqué par les affrontements entre les shebab et les forces gouvernementales.

    Plus de 230 civils ont été tués et au moins 400 blessés ces deux dernières semaines à Mogadiscio, lors d'un redoublement des combats entre troupes gouvernementales somaliennes et insurgés islamistes shebab, s'est alarmé hier le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR). «Les combats de ces deux dernières semaines entre le gouvernement de transition et les shebab ont coûté la vie à plus de 230 civils et fait au moins 400 blessés et
    23 000 déplacés», estime le HCR, évoquant une «détérioration» continue de la situation dans la capitale. Les islamistes shebab qui se réclament d'Al Qaîda et contrôlent presque tout le centre-sud de la Somalie, ont lancé depuis le 23 août une offensive à Mogadiscio qui leur a permis de progresser en direction du Parlement, à proximité directe de la présidence Villa Somalia.

    Selon les estimations du HCR, plus de 200 000 personnes ont fui leur maison cette année. Mais en raison d'une insécurité croissante à Mogadiscio et sur les routes somaliennes, «il devient de plus en plus dangereux de fuir» et nombre   d'habitants sont «bloqués» chez eux, a indiqué une porte-parole du HCR, Melissa   Fleming lors d'un point de presse à Genève. «Quitter Mogadiscio devient en soi de plus en plus dangereux et difficile. Les gens se séparent de leurs derniers biens pour une place dans un bus qui quitte la ville», poursuit le HCR. Les civils somaliens quittent la Somalie pour la région autonome somalienne autoproclamée du Puntland, pour l'Ethiopie, le Yémen ou le Kenya, où 6500 nouveaux réfugiés ont été enregistrés le mois dernier, le chiffre le plus élevé depuis juin 2009.    
    Le haut commissaire des Nations unies aux réfugiés, Antonio Guterres, a entamé hier une visite de trois jours dans ces camps de réfugiés au Kenya, commençant par celui de Kakuma (76 000 personnes, nord-ouest du pays) avant de se rendre à celui de Dadaab, près de la frontière somalienne, réputé être le plus grand camp de réfugiés du monde avec près de 300 000 personnes.    

    à l’ombre de l’Irak et l’Afghanistan

    68 000 Somaliens ont fui vers des pays de la région depuis le début de l'année. 614 000 Somaliens au total sont aujourd'hui des réfugiés, et 1,4 million de leurs compatriotes restés en Somalie ont dû fuir leur maison. En proie au chaos depuis la chute du dictateur Siad Barre en 1991, la Somalie est, après l'Afghanistan et l'Irak, le pays qui génère le plus grand  nombre de réfugiés au monde, rappelle le HCR. Hier, un procès d'un Norvégien d'origine somalienne accusé d'avoir contribué au financement d'«activités terroristes» s'est ouvert à Oslo. Abdirahman Abdi Osman, 40 ans, est soupçonné d'avoir recueilli 200 000 couronnes (25 400 euros) en 2007 et 2008 et d'en avoir versé 135 000 aux shebab somaliens, selon l'acte d'accusation.

    Lors de l'ouverture de son procès, il a plaidé non coupable, rapportent les médias norvégiens. Cet homme, installé en Norvège depuis 11 ans, avait été arrêté en février 2008 en même temps que deux autres personnes sur des soupçons de financement d'activités terroristes. Le procès, le premier en Norvège à utiliser une disposition adoptée en 2002 sur le financement des activités terroristes, doit durer jusqu'au 29 octobre. Selon le procureur chargé du dossier, l'accusé encourt jusqu'à 20 ans de prison. Les shebab, qui ont proclamé leur allégeance à Oussama ben Laden, contrôlent presque tout le centre-sud de la Somalie et une grande partie de la capitale Mogadiscio, où d'intenses combats ont fait plus de 230 morts dans la population civile ces deux dernières semaines, selon l'ONU. Le mouvement radical a revendiqué plusieurs attentats sanglants ces dernières années, dont les plus récents en juillet dans la capitale ougandaise, Kampala, ont fait 74 morts.   

    R.I et agences
  • Projet de brûler le Saint Coran à l’occasion du 11 septembre Les Américains se tiennent le ventre

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    Les Américains se tiennent le ventre

    zoom

    Le projet d'un groupe évangélique américain de brûler publiquement un exemplaire du Coran le 11 septembre a suscité hier de sévères mises en garde, notamment de l'Iran et du commandant des forces internationales en Afghanistan qui craint pour la vie des soldats américains.

    Le Dove World Outreach Center, groupe fondamentaliste chrétien basé en Floride, prévoit de brûler un exemplaire du Coran samedi à l'occasion du neuvième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Si ce projet était mis à exécution, cela servirait la propagande des talibans en Afghanistan et renforcerait le sentiment antiaméricain dans le monde musulman, a averti le général David Petraeus qui commande la Force de l'Otan (Isaf) et les troupes américaines en Afghanistan. «Je suis très inquiet des répercussions possibles, dans l'hypothèse où ils brûleraient un Coran», a-t-il déclaré dans un communiqué reçu à Kaboul. «Cela pourrait mettre en danger à la fois les troupes et l'effort global en Afghanistan.» Et d'ajouter : «C'est précisément le genre d'actions que les talibans utilisent et cela pourrait engendrer des problèmes significatifs. Pas seulement ici mais partout dans le monde où nous sommes présents aux côtés de la communauté musulmane.»

    De son côté, l'Iran a prévenu qu'une telle action déclencherait des réactions «incontrôlables». «Nous conseillons aux pays occidentaux d'empêcher l'exploitation de la liberté d'expression pour insulter les livres saints, sinon les sentiments que cela provoquerait dans les nations musulmanes ne pourraient être contrôlés», a affirmé le porte-parole des Affaires étrangères à Téhéran. En Indonésie, pays musulman le plus peuplé du monde, la minorité chrétienne craint aussi des «tensions». L'Union des 20 000 églises chrétiennes protestantes d'Indonésie a envoyé une lettre au président américain Barack Obama pour l'exhorter à intervenir. Brûler le Coran «nous ramènerait au Moyen-Age et constituerait un acte contre la civilisation», a expliqué son président Andreas Yewangoe.

    Croisade des évangéliques

    Une centaine de radicaux musulmans avaient déjà manifesté fin août devant l'ambassade des Etats-Unis à Jakarta et menacé de déclencher une guerre sainte si le Dove World Outreach Center persistait dans son projet. Ce groupe fondamentaliste chrétien, créé en 1986 et qui accuse l'islam, «religion diabolique», de chercher à dominer le monde, a invité à brûler des exemplaires du Coran samedi prochain devant ses portes à Gainesville (Floride). Il a aussi appelé d'autres centres religieux à en faire autant pour se souvenir des victimes des attentats du 11 septembre. Des associations musulmanes ont estimé que cette initiative confirmait l'augmentation de l'islamophobie aux Etats-Unis. Un projet de centre islamique près de Ground Zero à New York, site d'un des attentats du 11 septembre, déchaîne les passions depuis quelques semaines.

    Le maire de New York Michael Bloomberg soutient l'initiative et le président Obama a également apporté son appui au projet. Par le passé, des profanations présumées du Coran par des soldats américains, à la fois en Afghanistan et en Irak, ont attisé les tensions et provoqué violences. Le 13 janvier, l'armée afghane avait ouvert le feu sur une foule de villageois qui manifestaient dans le sud en accusant les forces de l'Otan d'avoir profané un Coran lors d'un raid. Sept hommes avaient été tués. Des enquêtes de l'Isaf et des autorités afghanes avaient par la suite démontré qu'aucun exemplaire du Coran n'avait été profané lors de l'attaque.     

    R. I. et agences
  • Génocide rwandais: des survivants d'un massacre poursuivent la Belgique

     

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    Le procès intenté par deux rescapées du génocide rwandais contre l'Etat belge et trois de ses militaires s'est ouvert mercredi devant un tribunal de Bruxelles, qui devra dire si la Belgique est coupable d'avoir laissé se produire un massacre de plus de 2.000 réfugiés.

    Le procès intenté par deux rescapées du génocide rwandais contre l'Etat belge et trois de ses militaires s'est ouvert mercredi devant un tribunal de Bruxelles, qui devra dire si la Belgique est coupable d'avoir laissé se produire un massacre de plus de 2.000 réfugiés.
    Au printemps 1994, le contingent belge formait l'ossature de la Minuar, la mission de l'ONU déployée au Rwanda après les accords de paix d'Arusha, qui prévoyait un partage du pouvoir entre hutus et tutsis, les deux principales ethnies de ce petit pays d'Afrique centrale.
    Le 7 avril, au lendemain du déclenchement du génocide par des extrémistes hutus, 10 Casques bleus belges avaient été assassinés. La Belgique avait alors immédiatement décidé de se retirer de la Minuar, se préoccupant essentiellement d'évacuer ses ressortissants, nombreux dans cet ancien protectorat belge.
    Le 11 avril, 97 Casques bleus belges cantonnés à l'Ecole technique officielle Don Bosco (ETO) de Kigali avaient reçu l'ordre de rejoindre l'aéroport de la capitale. Ils avaient laissé sans protection les quelque 2.000 réfugiés, principalement tutsis, qui s'y trouvaient.
    Emmenés sur une colline, "la plupart d'entre eux ont été abattus à la mitrailleuse et achevés à la machette peu de temps après le départ des Belges", a rappelé devant le tribunal civil de Bruxelles l'avocat d'une des plaignantes, Me Eric Gillet.
    D'autres, comme le ministre des Affaires étrangères Boniface Ngulinzira, un hutu partisan des accords de paix d'Arusha, ont été tués alors qu'ils tentaient de s'échapper.
    "Je veux comprendre pourquoi mon mari, qui avait pour idéal la paix entre les Rwandais, a été abandonné par les Casques bleus qui avaient pour mission de le protéger, a été abandonné, tout comme les autres réfugiés", explique quinze ans plus tard l'une des plaignantes, sa veuve Florida Ngulinzira.

    AFP
  • Vatican: brûler le Coran serait "une grave offense" à un "livre sacré"

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    Le projet du pasteur américain Terry Jones de brûler le Coran serait "un geste de grave offense envers un livre considéré comme sacré par une communauté religieuse", a indiqué mercredi dans un communiqué le Conseil pontifical du Vatican pour le dialogue interreligieux.

    zoom 

    Le projet du pasteur américain Terry Jones de brûler le Coran serait "un geste de grave offense envers un livre considéré comme sacré par une communauté religieuse", a indiqué mercredi dans un communiqué le Conseil pontifical du Vatican pour le dialogue interreligieux.
    Le Conseil pontifical, dicastère de la Curie romaine -- équivalent d'un ministère -- a dit avoir "accueilli avec une vive préoccupation la nouvelle du projet d'un +Koran Burning Day+ pour le 11 septembre".
    "On ne peut pas remédier à des actes de violence aussi déplorables" que les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, avec un projet comme celui promu par le groupe fondamentaliste chrétien "Dove World Outreach Center", installé en Floride, a souligné le Conseil pontifical.
    "Chaque religion avec ses livres sacrés, ses lieux de culte et symboles, a droit au respect et à la protection", a souligné le Conseil pontifical.
    "Il s'agit du respect dû à la dignité des personnes qui y adhèrent et à leur libre choix en matière religieuse", a ajouté le dicastère.
    "Tous les responsables religieux et tous les croyants sont appelés à renouveler leur ferme condamnation de toute forme de violence en particulier celle commise au nom de la religion", a ajouté le Conseil pontifical.
    Le journal officiel du Vatican l'Osservatore Romano s'était déjà fait l'écho mardi sous le titre "que personne le brûle le Coran", des multiples condamnations du projet de l'église du pasteur Terry Jones de brûler un Coran le 11 septembre.

    AFP
  • Transparency International et RSF s'interrogent sur les motivations réelles de l'arrestation de Djilali Hadjadj

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      	Reporters sans frontières (RSF) et   Transparency International (TI), ont fait part mercredi de leur "inquiétude" après l'arrestation du journaliste Djilali   Hadjadj 

    L'arrestation du militant anti-corruption Djilali Hadjadj vient de soulever un tollé international.  

    Reporters sans frontières (RSF) et  Transparency International (TI) ont exprimé mercredi leurs "profondes préoccupations" et leurs "inquiétudes" suite à cette arrestation dont personne n'arrive encore à comprendre  les tenants et les aboutissants.  

    "Les autorités affirment que l'arrestation de Djilali Hadjadj fait suite à  un différend d'ordre privé, sans lien avec ses activités journalistiques et  militantes. Toutefois, au regard des moyens disproportionnés déployés par les  autorités pour un simple litige de droit commun, on peut s'interroger sur les  motivations réelles de certains secteurs du gouvernement", a souligné mercredi dans un communiqué RSF. 

    "Reporters sans frontières est en effet inquiète que cette accusation soit un prétexte pour faire taire un homme qui n'a eu de cesse de dénoncer la corruption en Algérie", confie encore RSF qui avoue ne pas comprendre ce la Justice reproche réellement à ce militant connu pour sa probité et son engagement.

    De son côté, Transparency International a affirmé également mercredi, dans un communiqué, sa "profonde préoccupation" dans cette affaire et appelle vigoureusement le gouvernement  "à garantir sa sécurité et à respecter le code de procédure criminel du pays".  

    Une fois encore, l'Algérie ressurgit sur la scène internationale par la biais de ses harcèlements judiciaires dirigés à l'encontre des journalistes et militants des droits de l'Homme.    

    Abderrahmane Semmar
  • Bouteflika ne veut pas de Mahmoud Abbas à Alger !

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      	Les relations entre Alger et l'Autorité Palestinienne sont tendues en ce moment  à cause d'une affaire de détournement de dons 

    zoom | © D.R

    Les relations entre Alger et l'Autorité Palestinienne sont...

    Le chef de l'autorité Palestinienne ne serait plus dans les bonnes grâces d'Alger. Selon le site Palestine Today, entre Mahmoud Abbas et Abdelaziz Bouteflika, les relations ne sont pas au beau fixe.   

    Ce coup de froid entre les deux présidents aurait découragé Mahmoud Abbas de s'arrêter à Alger lors de sa dernière tournée maghrébine.  Mais le site palestinien www.paltoday.ps va encore plus loin en affirmant que "si Abou Mazen ne s’est pas arrêté à Alger, c’est uniquement parce que Bouteflika ne le voulait pas" ! 

    Pourquoi une telle animosité entre ces deux personnalités ?  Et ben, selon le Palestine Today, Alger reproche à Ramallah d'avoir détourné des dons de plusieurs millions de dollars qu'elle lui a fait parvenir récemment.  Cet argent aurait été transféré sur les comptes de plusieurs dignitaires du Fatah. Ces derniers auraient, par la suite, déposé tout ces "fonds" dans des banques marocaines pour les rentabiliser dans divers investissements. 

    Cette supercherie n'a guère été du goût d'Alger qui, désormais, ne cache plus sa colère contre l'autorité palestinienne.  Dans ce sens, le Palestine Today révèle qu'Alger ne veut plus octroyer le moindre sous au gouvernement de Mahmoud Abbas. Et tout indique que la crise ne vient que commencer entre Bouteflika et le Chef de l'Autorité Palestinienne. 

    Abderrahmane Semmar
  • Boumerdès : trois gendarmes blessés dans une

     

    Trois gendarmes ont été légèrement blessés mardi 07 septembre vers 21h dans une embuscade tendue par un groupe terroriste à une patrouille de la gendarmerie nationale sur la RN5 à Souk El Had, au sud-est de la wilaya de Boumerdès, à 50 km  environ à l’est d’Alger.

    Les terroristes, embusqués du côté sud de la route, ont fait usage d’armes automatiques pour tirer sur les véhicules de la patrouille. Il s’en est suivi un accrochage qui a duré près de 10 minutes, ajoutent  nos sources.  

     

    La riposte des gendarmes a contraint les assaillants à se retirer dans les maquis surplombant Thenia et Souk El Had. Des usagers de la route qui se trouvaient à cet endroit à ce moment ont vécu un moment de panique indescriptible, témoigne-t-on.

    Kamel Omar
  • Un tramway nommé «désert».Son chantier a généré un véritable chaos urbain

     

      	La rue de Tripoli à Hussein Dey est transformée en enfer, par le chantier du Tramway, pour les habitants, les automobilistes et les commerçants, 

    Qui ne connaît pas la fameuse pièce de Tennessee Williams, Un Tramway nommé désir (adaptée au cinéma par Elia Kazan en 1951, avec un Marlon Brando impérial dans le rôle de Stanley Kowalski).

    En visitant le méga chantier du tramway d'Alger, l'on ne peut que faire le constat du peu de «désir» manifesté par les Algérois à l'endroit de ce moyen de transport pittoresque, eux qui se plaignent des désagréments sans fin générés par le chantier en priant ardemment pour que cela ne se transforme pas en un «remake» de l'interminable feuilleton du métro d'Alger.

    Certes, «on ne fait pas d'omelette sans casser des œufs», mais la patience des riverains semble avoir atteint ses limites, agacés qu'ils sont par les proportions d'un chantier qui a donné lieu, déplorent-ils, à un véritable «chaos urbain», et qui n'a de cesse de grignoter sur leur espace de vie depuis son lancement en 2007 jusqu'à transformer leur quotidien en enfer.

    En tête des plaignants, les commerçants. On a pu ainsi constater de visu comment des rues entières traversées par le tramway sont devenues littéralement désertes après que la pose des rails du tram eut contraint des dizaines de commerces à baisser rideau. La circulation automobile s'en est trouvée fortement perturbée dans la foulée. Sans parler des incidences urbanistiques du projet.

    La rue de Tripoli clochardisée

    Nous avons suivi point par point le tracé du tramway qui s'étend de la rue des Fusillés (Ruisseau) à Bordj El Kiffan. Première image qui nous a frappés : l'état de dégradation de la rue de Tripoli. Cette avenue qui structure tout le quartier de Hussein-Dey est complètement défigurée.

    «C'est une catastrophe ! Il n'y a rien à dire, c'est une catastrophe !»  martèle, atterré, un jeune pharmacien ayant pignon sur rue au cœur de l'artère commerçante. Comme tous les riverains interrogés, il estime que le chantier signait la mort pure et simple de la rue de Tripoli.

    La pharmacie est comme assiégée. De l'officine aux rails, il y a moins de deux mètres. Un grillage sépare les magasins et les habitations de la voie réservée au tram, ne laissant qu'une bande étroite pour les piétons. Sur la rive d'en face, une autre bande, un peu plus large, est laissée aux voitures, tandis que le trottoir se rétrécit comme une peau de chagrin. Le trafic automobile est sérieusement perturbé.

    Le stationnement est la hantise des gens du quartier. Notre apothicaire reprend : «L'activité a chuté brutalement, nous avons perdu de la clientèle, et malgré cela, on continue à payer nos impôts.

    Les commerçants ont essayé de sensibiliser le fisc sur l'impact négatif du chantier dans l'espoir d'être indemnisés, il n'en fut rien. D'ailleurs, pas mal de commerçants qui louaient sur l'avenue ont préféré ne pas renouveler leur bail» dit-il.

    Certains soldent leurs produits à des prix choc à  l'instar de ce vendeur de vêtements pour femmes proposant des prix discount allant jusqu'à 50% de réduction. Il faut dire que l'accès aux boutiques est fort laborieux. Tout au long de la rive droite du grand boulevard (dans le sens Hussein Dey-Belcourt), les immeubles et commerces longeant la rue sont cernés par le chantier.

    Ainsi, un immeuble situé au 54, rue de Tripoli, se retrouve dans une situation délicate dans la mesure où sa cage d'escalier donne directement sur les rails. Une avocate tenant cabinet dans ledit immeuble confie : «Depuis que le chantier a démarré, l'accès au cabinet est devenu un enfer.

    Le stationnement est une galère quotidienne. Au plus fort des travaux, on ne pouvait pas ouvrir la fenêtre tellement la poussière était omniprésente. Dès que je pénétrais dans le cabinet, je devais prendre le balai et un chiffon pour nettoyer. Quand je quitte mon bureau, il me faut rouler au pas pendant une demi-heure, au milieu d'un embouteillage monstre, avant de pouvoir rejoindre l'autoroute qui est pourtant juste à côté.

    Et d'ajouter : «Même pour la pause-déjeuner, c'est un problème. Avant, je mangeais régulièrement dans une pizzeria à côté, maintenant, je n'y vais plus. J'ai peur que la bouffe ne soit contaminée par toute cette pollution.»

    Un chantier ralenti par le Ramadhan

    Pour sa part, un vendeur de produits électroménagers, relativisant à son tour la pertinence du projet, renchérit : «Ce chantier se passe de tout commentaire. Je n'en vois vraiment pas l'utilité, d'autant plus que le quartier de Hussein-Dey est très bien desservi question transport.

    Nous avons déjà une gare ferroviaire, nous avons des bus, des taxis, je ne vois pas où réside l'utilité du tramway sachant que nos rues sont, comme vous le voyez, étroites. Le trottoir a été rétréci de moitié, la route carrossable est amputée. Des canalisations d'égouts ont été éventrées.

    Et comme c'est un quartier très peuplé, je me demande comment va être gérée la circulation des voitures et même des personnes quand le tramway sera en marche. En tout cas, bonjour les accidents !»

    Même topo à Mohammadia (El Harrach) où la ligne du tram se prolonge, avant de s'enfoncer dans les boyaux de Bab-Ezzouar. A l'avenue Bougara (Belle Vue), près de Belfort, les mêmes récriminations reviennent dans la bouche des riverains. «L'activité a sensiblement chuté.

    Parfois, je fais à peine 400 DA de recette par jour, et malgré cela, les services des impôts continuent à nous accabler. Je me suis plaint en arguant une baisse d'activité, mais en vain» déclare le propriétaire d'un garage de mécanique auto collé au chantier du tramway. «Regardez les détritus qui s'amoncellent.

    Les camions de ramassage des ordures ne pouvant plus pénétrer comme avant, la collecte des déchets est devenue très compliquée» poursuit-il. Tout au long de l'avenue de l'ALN, la chaussée est scindée en deux moyennant des blocs de béton. Depuis Le Caroubier, la route se contracte et la circulation automobile devient problématique. Les bus qui avaient coutume de faire escale à hauteur de Cinq-Maisons sont désemparés et davantage encore les usagers.

    L'accès au cimetière de Belfort est rendu également difficile. «Il faut relever avec insistance la lenteur des travaux» souligne notre mécanicien auto. «Pourquoi ils ne mobilisent pas deux ou trois brigades de manière à accélérer la cadence ?» peste-t-il. Un ralentissement aggravé par les conditions d'un Ramadhan caniculaire particulièrement pénible.

    Un jeune revêtant un gilet phosphorescent estampillé Alstom s'autorise un moment de répit à l'ombre d'un petit immeuble. «On fait ce qu'on peut durant le Ramadhan, les horaires de travail sont réaménagés. On travaille de 7h à 14h» dit-il, avant de lancer : «Si le chantier accuse du retard, honnêtement, ça ne peut que m'arranger. Ça me permettrait de conserver mon travail».

    A l'issue d'une visite d'inspection, le ministre des Transports, Amar Tou, revenant justement sur les retards accusés par le projet (en raison, principalement, de l'épineux dossier des expropriations et aussi de la déviation des réseaux AEP et autres), déclarait en janvier dernier : «Je ne donne pas une date de mise en service, mais j'imagine que la réception du tramway se fera probablement vers la fin de l'année 2010» avant d'ajouter : «Nous souhaitons que la cadence actuelle des travaux se poursuive et que nous pourrions rattraper le retard engendré notamment par les procédures administratives relatives aux déviations des réseaux de gaz naturel, d'électricité, d'eau potable, d'assainissement et de téléphone» (Horizons du 10 janvier 2010)

    Le spectre du métro d'Alger

    Le tram se prolonge dans la cité des Bananiers avant de s'engouffrer dans le quartier de Bab Ezzouar. Des plaques jaunes annoncent de nouveaux travaux, avec leur lot de nuisances. Aux barrages de police qui n'en finissent pas comme l’insoutenable barrage des Bananiers, il faut compter donc avec les points noirs de ce chantier à ciel ouvert.

    Sur l'avenue principale de la cité Rabia Tahar, même chaos organisé. Pour se garer, les automobilistes sont contraints de squatter les trottoirs au grand dam des piétons. Le même spectacle se reproduit à Sorecal et dans les profondeurs du quartier de Fort de L'Eau, point de chute de la «Ligne Est».

    Une rame aux couleurs de l'ETUSA effectue des essais aux abords de la gare centrale du tramway (ateliers et dépôts). Aux alentours, des magasins entiers ont périclité. «J'avais moi-même un café-restaurant et j'ai dû mettre la clé sous le paillasson faute de clients» confie un désormais «ex» restaurateur qui habite en même temps à proximité du terminus du tram, au «Domaine Mimoun». «Le tramway est certes une bonne chose, mais si c'est pour subir tous ces désagréments pendant une éternité, ce n'est pas la peine !» maugrée-t-il.

    La rue du 1er novembre, au cœur de Bordj El Kiffan, affiche la même désolation. Cette longue artère, qui était très animée avant, est totalement désertée par les chalands. Des magasins arborent la mention «A louer». Pour se frayer un chemin en voiture sur la bande étroite laissée par les rails, c'est quasiment mission impossible.

    Des travaux de bitumage sont toutefois entamés sur certains tronçons. «Ils ont simulé des essais face caméra en présence du ministre, mais on attend toujours de le voir à l'œuvre, ce tramway» lance, un rien goguenard, un habitant du coin. Pourvu qu'il ne connaisse pas le sort du métro (l'Arlésienne par excellence des faubourgs d'Alger) soupirent les plus pessimistes…

    Fiche technique

     

    Le chantier du tramway d'Alger a démarré officiellement en mars 2007. Toutefois, le contrat du projet a été signé le 29 juin 2006 et la pose de la première pierre a été effectuée le 5 juillet 2006. Chapeauté par l'Entreprise du Métro d'Alger (EMA) en tant que maître d'ouvrage, le contrat de réalisation a été remporté par le groupement Méditerrail qui comprend Alstom (chef de file), le groupe italien Todini, et le groupe ETRHB (Haddad), tandis que l'exploitation du réseau est confiée à la société française Keolis. Le coût global du projet est estimé à 350 millions d'euros. Le délai de réalisation initial était fixé à 36 mois, avec, cependant, une mise en service partielle escomptée au bout de 30 mois. A ce titre, la première ligne devait être opérationnelle dès la fin de l'année en cours, mais au vu des retards accumulés, bien malin qui pourrait donner une date fiable de la mise en route effective du tram.

    A noter que la première ligne, dite «Ligne Est», relie les Annassers à Bordj El Kiffan. Cette ligne dessert les quartiers de Hussein Dey, Mohammadia, Cinq Maisons, Les Bananiers, Sorecal, Bordj El Kiffan et Dergana. Au total, ce sont 38 stations prévues pour une population de 500 000 habitants. Lors des prochaines phases du projet, deux autres lignes sont programmées, l'une devant relier la place des Martyrs à Ain Bénian, l'autre Bir Mourad Rais à Chéraga.

    Il faut savoir également que le tram n'est pas l'apanage d'Alger et sa banlieue. Plusieurs villes, à l'instar d'Oran, Constantine, Sétif, Batna, ou encore Sidi Belabbès pour ne citer que celles-là, vont aussi bénéficier d'un réseau de tramway.  

    Mustapha Benfodil
  • Les Protestants d'Algérie dénoncent un "climat d'inquisition" !

     

      	Pour Mustapha Karim,  "les autorités algériennes veulent imposer le jeûne à tout le monde et ne s’encombrent pas de notions comme la liberté individuelle"

     

    Les arrestations, doublées de poursuites judiciaires, inquiètent sérieusement les minorités religieuses de notre pays qui dénoncent "un climat d’inquisition". 

    La chasse aux non jeûneurs en Algérie continue de susciter une vague d’indignation à travers le monde. Plusieurs médias internationaux ont relaté les épisodes tristes des arrestations successives de citoyens coupables, aux yeux des policiers, d’un grave crime : celui de ne pas avoir observé le jeûne !

    Ces arrestations, doublées de poursuites judiciaires, inquiètent sérieusement les minorités religieuses de notre pays qui dénoncent "un climat d’inquisition". 

    Dans ce sens,  Mustapha Karim, chef de l’église évangéliste d'Algérie, a confié mardi à France 24 que "cette escalade sécuritaire à l’encontre de ceux qui ne jeûnent pas rappelle les tribunaux d’inquisition qui sévissaient en Europe, et plus particulièrement en Espagne, au XVIe siècle". 

    Pour  le président de l'Association de l'Eglise Protestante, les autorités Algériennes sont les premières responsables de cette campagne de haine enclenchée depuis le début de Ramadan."Les autorités algériennes veulent imposer le jeûne à tout le monde et ne s’encombrent pas de notions comme la liberté individuelle, les droits de l’homme ou la liberté de culte", accuse-t-il sans ambages.

    D'autre part, le premier représentant des protestants en Algérie a fait savoir également sur France 24 que l'Etat Algérien répond  "de plus en plus aux doléances des islamistes, avec lesquels il veut éviter tout nouveau conflit".  

    En dressant un état des lieux sans complaisance, le chef de l'église protestante entend tirer la sonnette d'alarme sur la situation de ces coreligionnaires qui se sentent visés par "cette escalade sécuritaire". Exagéré ou pas, ce sentiment de malaise qui terrasse de nombreux Algériens qui ne partagent pas les convictions religieuses de l'ensemble de la société n'en demeure pas moins réel.   

    Malheureusement, la tolérance et le respect des différences ont encore du chemin à parcourir dans notre pays.

    Abderrahmane Semmar
  • Djilali Hadjadj, porte-parole de Transparency International en garde à vue

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    El kadi Ihsane, Maghreb Emergent, 05 Septembre 2010

    images.jpgLe journaliste et écrivain algérien Djillali Hadjadj porte-parole de la section algérienne de Transparency International a été interpellé à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine dimanche après midi. Il devrait être présenté au procureur de la république ce lundi, mais ne savait pas, plusieurs heures après le début de sa garde à vue, quel était le motif de son interpellation. Djillali Hadjadj est engagé dans la lutte contre la corruption en Algérie depuis de longues années.

    « Même la police lui a dit qu’elle ne savait pas pourquoi il était arrêté » a affirmé à Maghrebemergent.info son épouse qui l’accompagnait dans ce voyage. L’interpellation de Djilali Hadjadj, 58 ans, a eu lieu au guichet de la PAF de l’aéroport international Mohamed Boudiaf de Constantine alors qu’il se rendait avec son épouse à l’étranger. « Les policiers de l’aéroport ont été corrects. Ils ont conduit Djilali à la sureté de wilaya de Constantine après la rupture du jeûne. Il sera présenté au procureur de la république demain lundi, mais j’espère que dès ce soir nous en saurons plus sur ce qui lui est reproché » a confié Mme Hadjadj, ne cachant pas son inquiétude sur le sort de son mari : « j’ai bien peur que cela soit en rapport avec son dernier livre ». Tout le monde politique a en Algérie, en effet, en tête le souvenir de l’interpellation de Mohamed Benchicou à l’aéroport d’Alger en 2004, le journaliste, directeur du quotidien Le Matin avait signé un pamphlet contre le président Bouteflika, et l’avait payé de deux années de prison, sous couvert d’une accusation liée au transport de bons de caisse. Dans le cas de Djilali Hadjadj, il s’agirait d’un nouveau livre en cours de publication. Le militant anti-corruption a déjà signé en 1998 « Corruption et Démocratie en Algérie », réédité en 2001. Cependant son travail constant à la tête de l’association algérienne de lutte contre la corruption, l’AACC section en Algérie de l’ONG Transparency international, lui a donné une véritable notoriété dans les questions de moralité de la vie publique dans le pays.
    Interventions régulières dans la presse

    Ses interventions régulières dans la presse au sujet de l’actualité, très chargée des « affaires » en Algérie, lui ont également valu de sérieuses inimitiés au sein du sérail. Djilali Hadjadj, dénonçait dès 2006 la dérive des malversations dans la passation des marchés publics, qui ont explosé avec le plan quinquennal et le gonflement des commandes d’Etat. Une dérive qui a débouché sur des informations judiciaires en série en 2009-2010 avec notamment l’affaire de l’autoroute Est-Ouest et celle de Sonatrach. Interviewé en juillet dernier par Maghrebemergent.info M Hadjadj déclarait que la note de l’indice de perception de la corruption (IPC) de l’Algérie, 2,6 sur 10 classant le pays au 111e rang mondial, était « le signe d’un haut niveau de la corruption » dans le pays. Il réagissait il y a quelques jours aux nouvelles modalités de la LFC 2010, donnant plus de moyens de lutte contre la corruption démontrant que sur le fond, « l’Etat ne veut pas lutter contre la corruption ». images (1).jpg

    ca c'est de la corruption!!!!!!!!

  • c'est normal si les vehicules ne sont pas au normes, si airbag est considére comme option dans une republique bananière et noix coco

    Huit morts sur les routes en une journée

     

    Huit personnes ont trouvé la mort et trente-neuf autres ont été blessées à travers le pays dans 19 accidents de la circulation routière survenus durant la journée du samedi 4 août, indique hier un communiqué de la Gendarmerie nationale. Les accidents mortels, au nombre de 8, ont eu lieu dans les communes de Médéa, Aïn Nouissy (Mostaganem), Maghrina, El-Mezraâ (w. de Tébessa), Ben-Azouz (w. de Skikda), Seddouk (w. Béjaïa) et Aïn-Guezzam (w. de Tamanrasset).

  • Des médicaments toujours indisponibles

    Les déclarations les plus contradictoires continuent d'être recueillies à propos de la disponibilité des médicaments et la rupture de stocks pour ceux destinés notamment aux malades chroniques. D'un côté, les officiels à savoir le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière Djamel Ould Abbas affirme que les médicaments sont désormais disponibles, avec un stock de six mois, à compter de la mi-août, alors que les associations des malades parlent encore de «pénurie». La présidente de l'association Nour Doha pour les malades cancéreux, Mme Samia Gasmi que nous avons contactée hier, s'est montrée très réservée, refusant de se prononcer pour le moment. «Je préfère attendre après l'Aïd, le temps de recueillir toutes les informations concernant la disponibilité des médicaments et établir une liste des médicaments qui ne sont pas disponibles. Je suis incapable d'avancer des informations dont je ne suis pas trop sûre», a-t-elle déclaré. Si la présidente de cette association a préféré attendre, le président de SOS hépatites, Abdelhamid Bouallag, a pour sa part confirmé qu'il y a une tension. «Il y a des quantités insuffisantes de médicaments pour les cas des hépatites». Et de préciser qu'il y a des médicaments seulement pour les malades qui sont déjà sous traitement. «On va être confrontés à des ruptures dans quelques mois», a-t-il souligné. Bouallag plaide pour des solutions «radicales» afin d'éviter le «bricolage» en précisant «que le ministre de la Santé a annoncé que d'autres quantités seront réceptionnées au mois de septembre, mais tout le monde sait qu'il y a une mauvaise gestion du dossier des médicaments au niveau des services concernés du ministère».


     Il explique que lesdits services sont «incapables d'établir un programme prévisionnel annuel pour les médicaments». Il poursuit que les autorités compétentes ne disposent pas de données fiables sur les quantités exactes de médicaments à importer, ni sur le nombre de patients à traiter et ceux qui sont en attente de traitement. C'est la raison pour laquelle le problème de rupture de stock revient souvent, ajoute-t-il.

     Les représentants des malades chroniques demandent que cette question de pénurie des médicaments, le recours aux génériques et autres questions relatives aux médicaments soient débattus, juste après l'Aïd, afin de trouver des solutions radicales à ce problème. La présidente de l'association Nour Doha compte se réunir avec des représentants du ministère de la Santé pour mettre le point sur la question d'une façon claire et précise, dit-elle.

     Pour rappel, le ministre de la santé Djamel Ould Abbas a affirmé à plusieurs reprises que les médicaments sont désormais disponibles et que l'Algérie dispose d'un stock de médicaments pour six mois. Il avait également déclaré qu'une enveloppe de 10 milliards de dinars a été dégagée pour importer tous les médicaments manquants.

  • » Déchéance de la nationalité, mode d'emploi » La déchéance de la nationalité à travers l'Europe

     


    La polygamie n'entraînera pas la déchéance de nationalité


    Par Jim Jarrassé16 Réactions (306)
    Eric Besson et Brice Hortefeux se sont opposés sur le périmètre à donner à l'élargissement des conditions de déchéance de la nationalité.
    Eric Besson et Brice Hortefeux se sont opposés sur le périmètre à donner à l'élargissement des conditions de déchéance de la nationalité. Crédits photo : AFP

    Chargé de choisir entre différents projets d'amendements, Nicolas Sarkozy a décidé d'étendre la déchéance de nationalité aux seuls meurtriers des membres des forces de l'ordre et dépositaires de l'autorité publique. La proposition de Brice Hortefeux n'a pas été retenue.

    Le discours de Grenoble, et rien de plus. Chargé d'arbitrer entre plusieurs projets d'amendements encadrant le projet d'élargissement des cas de déchéance de nationalité, Nicolas Sarkozy a décidé lundi matin de s'en tenir à la mesure annoncée fin juillet en Isère. La déchéance de la nationalité ne sera ainsi étendue qu'aux seuls meurtriers des membres des forces de l'ordre et dépositaires de l'autorité publique. Le chef de l'Etat souhaite que soit adoptée «la possibilité de retirer la nationalité française, dans un délai de dix ans après l'accession à la nationalité française, à ceux qui portent atteinte à la vie d'une personne dépositaire d'une autorité publique, en particulier les policiers et les gendarmes». Et Nicolas Sarkozy de préciser que la mesure doit être mise en œuvre «dans les meilleurs délais»: l'amendement devra dans tous les cas être prêt à être intégré au projet de loi sur l'immigration soumis à partir du 27 septembre à l'Assemblée nationale.

    Une petite victoire pour Éric Besson, qui limitait son projet d'amendement à une stricte traduction juridique des vœux du chef de l'Etat. Le ministre de l'Immigration propose d'ajouter l'alinéa suivant à l'article 25 du code civil, qui prévoit les conditions de déchéance de nationalité: «Celui qui a été condamné à huit (ou dix ans) en France ou à l'étranger pour un acte qualifié de crime par la loi française et commis en particulier contre une personne dépositaire de l'autorité publique».

    Les explications d'Éric Besson:

     

    Plus d'infos en vidéo sur itélé.fr

     

    Un camouflet pour Hortefeux

    La pilule risque d'être lourde à avaler en revanche pour Brice Hortefeux. La proposition du ministre de l'Intérieur de faire de lapolygamie de fait un motif de déchéance a été rejetée par l'Elysée. Brice Hortefeux, qui s'est beaucoup investi dans l'offensive sécuritaire de la majorité cet été, prévoyait de punir «le fait pour une personne engagée dans les liens du mariage, de tirer profit ou de partager le produit, de manière habituelle, de prestations sociales indûment perçues». Un amendement très instable juridiquement selon les autres ministères, et qui risquait d'être retoqué par le conseil constitutionnel. Si la déchéance de nationalité est désormais exclue pour un tel délit, Nicolas Sarkozy a toutefois souhaité un renforcement des «sanctions pour fraude aux prestations sociales» dans le cadre de la polygamie, sans donner plus de détails.

    Si le chef de l'Etat a clairement privilégié la ligne d'Eric Besson au détriment de Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration tient cependant à préciser qu'«il n'y a pas eu de match avec Brice Hortefeux. On porte le même maillot, le maillot du gouvernement français, le maillot de l'équipe de France».

     

    Les Roms en ligne de mire

    Lors de la réunion d'arbitrage, le chef de l'Etat a aussi abordé le problème des Roms, l'autre grand axe de son offensive sécuritaire. Nicolas Sarkozy a décidé de mettre en œuvre «une réforme de la loi sur l'immigration pour faciliter la reconduite à la frontière des étrangers en situation irrégulière, y compris, dans certaines circonstances particulières, des ressortissants de l'Union européenne». Ces expulsions seront facilitées «en cas de menace pour l'ordre public, en l'absence durable de moyen de subsistance ou d'abus du droit à la libre circulation», indique l'Elysée. Nicolas Sarkozy a également demandé «un renforcement des pouvoirs du préfet pour faire cesser l'occupation illicite de propriétés publiques ou privées et l'évacuation des campements illégaux».

    Le chef de l'Etat a également souhaité une «mission d'expertise» pour «examiner les conditions d'une extension de la procédure d'opposition à l'acquisition de la nationalité aux mineurs condamnés à de la prison».

    En ce qui concerne la lutte contre l'insécurité, Nicolas Sarkozy a rappelé trois mesures qui doivent être examinées dans le cadre de la Loppsi 2 (loi sur la sécurité intérieure) au Sénat, à partir de mardi : une peine de prison de 30 ans incompressible pour les assassins de policiers et de gendarmes, la généralisation des peines planchers pour les auteurs de violences aggravées et l'élargissement du recours au bracelet électronique pour les multirécidivistes au terme de leur peine. L'Elysée souhaite que ces mesures soient appliqué «avant la fin 2010».

    » Déchéance de la nationalité, mode d'emploi

    » La déchéance de la nationalité à travers l'Europe


  • livre à lire absolument.



    Table des matières

    Introduction: L'Algérie, un pays malade de ses dirigeants

    Conclusion: La démocratie, seul remède à la « maladie hollandaise » de l'Algérie

    La principale richesse de l'Algérie, son pétrole et son gaz, n'est plus source de bonheur pour son peuple. La volonté d'accaparement de la rente pétrolière par ses dirigeants, politiques et militaires, a plongé des pans entiers de la société dans la misère, tandis que les jeunes n'ont qu'une envie : quitter le pays. Afin de pérenniser leur pouvoir, ces dirigeants ont mis en place, derrière une démocratie de façade, un régime qui ne repose que sur deux piliers : la corruption et la police politique.

    Pour comprendre comment l'Algérie en est arrivée là, il est essentiel de connaître la dimension la plus ignorée de son histoire contemporaine : celle de son pétrole. C'est cette histoire que brosse dans ce livre Hocine Malti, qui participa comme jeune ingénieur à la création de l'entreprise algérienne des pétroles, la Sonatrach. Montrant comment les premières découvertes de gaz et de pétrole sahariens en 1956 ont conduit la France à prolonger de plusieurs années la conclusion de la guerre d'indépendance, il révèle aussi les dessous de la collaboration conflictuelle entre sociétés pétrolières françaises et le jeune État algérien dans les années 1960, jusqu'à la nationalisation de 1971 par Boumediene.

    Riche de détails inédits et d'expériences vécues, ce livre explique comment les dirigeants d'un des pays leaders du tiers monde ont mis ensuite à profit la manne pétrolière pour garnir leurs comptes en banque et acheter le silence des grandes démocraties sur les dérives du régime, tuant ainsi dans l'œuf toute tentative d'expression démocratique en Algérie. Et comment les milliards de dollars des hydrocarbures sont toujours aujourd'hui au cœur des règlements de comptes permanents entre les différents clans du pouvoir.

    Hocine Malti, ingénieur des pétroles, a participé à la création de la Sonatrach, dont il a été vice-président de 1972 à 1975. Conseiller du secrétaire général de l'OPAEP (Koweït) de 1975 à 1977, puis directeur général de l'Arab Petroleum Services Company (Tripoli) jusqu'en 1982, il est aujourd'hui consultant pétrolier.

    Collection : Cahiers libres – 360 pages – 21 €

    En librairie à partir du 2 septembre 2010 malti_petrole.JPG

  • nationalité: "décision actée rapidement"

    AFP

    Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a assuré ce soir qu'il n'y avait "pas l'épaisseur d'un papier à cigarette" entre lui, les ministres concernés et le président de la République, après la décision de ne pas étendre à la polygamie la déchéance de la nationalité.

    Le président de la République Nicolas Sarkozy a confirmé ce matin sa volonté d'appliquer cette mesure aux Français naturalisés meurtriers de policiers et gendarmes, notamment, mais a renoncé à l'étendre aux faits de polygamie.

    "J'étais favorable à la déchéance de la nationalité dans un certain nombre de cas, la polygamie avec sa conséquence, la fraude aux prestations sociales, l'excision et la traite des êtres humains", a convenu Hortefeux devant des journalistes, ce soir, en marge de sa visite à la communauté juive de France à l'occasion du nouvel an juif.

    Mais, a-t-il ajouté, "il est apparu que des obstacles importants d'ordre juridique et constitutionnel ne rendaient pas cela possible et nous avons donc, immédiatement, unanimement, autour du président de la République, décidé d'aggraver les sanctions lorsqu'il y a fraudes aux prestations sociales liées à la polygamie de fait".

    "C'est un signal important, fort, sérieux qui est adressé à ceux qui sont concernés", a-t-il jugé, en indiquant que la décision a été actée rapidement. "Ca a duré 2 minutes trente", a expliqué le ministre, selon qui "il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre Eric Besson, Michèle Alliot-Marie, le premier ministre, moi, autour du président de la République". "Nous avons un même objectif et nous avons trouvé les moyens pour (l') atteindre", a-t-il assuré.

  • breves du monde entier

    Fini, maître du jeu politique italien

    Fini, maître du jeu politique italien<br/>

    Le président de la Chambre des députés a proposé un pacte à Silvio Berlusconi pour mener la législature à son terme. 

    Guatemala: glissements de terrain meurtriers


    EN IMAGES - Des coulées de boue provoquées par de fortes pluies ont fait au moins 38 morts et 23 disparus ce week-end. De nombreuses victimes ont été ensevelies alors qu’elles portaient secours aux passagers d'un car, eux même piégés par une précédente coulée.

    Hariri: reconstitution du crime au camp militaire de Captieux

    BLOG - Cinq après l'attentat qui coûta la mort au Premier ministre libanais, Rafic Hariri, une reconstitution des faits aura lieu en Gironde à partir du 28 septembre.

    Belgique : les Wallons envisagent la scission

    Après l'échec des négociations entre Flamands et francophones, les politiques wallons évoquent pour la première fois une éventuelle séparation.
    » MON FIGARO SELECT - La Belgique malade de ses langues
    » La Belgique menacée de «chaos politique»

    ETA annonce un cessez-le-feu

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    Dans une vidéo, l'organisation indépendantiste basque annonce qu'elle «ne mènera plus d'actions armées». Le gouvernement reste «prudent» et «sceptique», selon les médias espagnols.

    Abbas Kiarostami récompensé en France

    BLOG - Le réalisateur, scénariste et producteur de cinéma iranien sera prochainement fait docteur honoris causa pour son oeuvre et son engagement artistique.

    Attentat au Daguestan contre une base russe 

    L'attaque de dimanche porte la trace du terrorisme islamiste qui gangrène le Caucase du Nord.

    Kim Jong-il prépare l'avènement de son fils

    Le parti s'apprête à tenir un congrès extraordinaire qui doit mettre en scène l'arrivée aux commandes du troisième fils du dictateur. 
    » Kim Jong-un : une éducation suisse entourée de mystères

    Kim Jong-un : une éducation suisse entourée de mystères

    Adolescent, le plus jeune fils du dictateur nord-coréen aurait passé entre deux et quatre ans en Suisse.

    Proche-Orient : les nouvelles règles
    du jeu des négociations

    )

    Les Américains interviennent pour la première fois dès le début dans les tractations entre Israéliens et Palestiniens. 
    » Proche-Orient : accord pour des négociations régulières

    Des exécutions reportées
    aux Etats-Unis, faute d'anesthésiant

    Le laboratoire qui fabrique l'anesthésiant utilisé dans le cocktail mortel ne parvient pas à honorer la demande. Plusieurs Etats doivent interrompre leurs exécutions au moins jusqu'au début 2011.

    Face à al-Qaida, la France et l'Espagne resserrent les rangs

    Bernard Kouchner et son homologue espagnol appellent à une démarche commune de l'UE.

    Les bonnes œuvres de Brown tranchent avec les millions de Blair

    Gordon Brown, très critiqué par Tony Blair dans ses Mémoires, a répliqué à ses attaques en évoquant son engagement bénévole dans des projets humanitaires. Une manière de ne pas s'abaisser à répondre directement aux pics de son détracteur.
    » Tony Blair par Tony Blair

    Blair sème la zizanie chez les travaillistes

    Ses Mémoires au vitriol valent à l'ancien premier ministre un retour de bâton dans son propre camp. 
    » Soldats tués en Irak : les «larmes» de Tony Blair

    UE : un commissaire dénoncé
    pour des propos antisémites 

    3)

    Coutumier des dérapages verbaux, l'ancien chef de la diplomatie belge Karel De Gucht s'en prend aux Juifs et au lobby pro-israélien aux États-Unis. 

    Portugal : épilogue pour le scandale
    de pédophilie de la Casa Pia

    Au terme du procès le plus long de l'histoire judiciaire du pays, six personnes ont été reconnues coupables de crimes de pédophilie et d'incitation à la prostitution. Des dizaines d'élèves mineurs de cette institution publique avaient été victimes d'abus sexuels.

    Nouveaux attentats au Pakistan

    )

    Après une triple explosion mercredi, qui a fait 35 morts à Lahore, une cinquantaine de personnes ont été tuées vendredi dans des attaques-suicides visant des minorités religieuses. 

    Medvedev se présente en gendarme
    du Caucase du Sud

    Allié de l'Arménie, le président russe se rapproche de l'Azerbaïdjan et de son pétrole.

    Lapidation : le fils de l'Iranienne s'alarme

    Le jeune homme redoute une exécution prochaine de sa mère si la mobilisation internationale fléchit. Selon lui, le dossier judiciaire de Sakineh a disparu, un vol qu'il juge de mauvais augure.

    En Iran, «d'autres Sakineh»
    attendent dans l'ombre

    AUDIO - Malgré un moratoire décrété en 2002, la lapidation est toujours pratiquée en Iran, où au moins dix personnes attendent leur exécution à coups de pierres. Mais la médiatisation du «cas Sakineh» reste un fait exceptionnel, explique Delphine Minoui, correspondante du Figaro au Moyen-Orient.
    » Le fils de l'Iranienne menacée de lapidation s'alarme

    Paris et Londres excluent
    un partage de porte-avions

    Même si des projets de défense communs ont été envisagés dans d'autres domaines, les ministres britannique Liam Fox et français Hervé Morin ont jugé que cette idée était «irréalisable».
    » Londres et Paris envisagent de faire porte-avions communs

    La Bundesbank se sépare de Sarrazin

    À l'unanimité, le directoire de la banque centrale a voté l'éviction d'un de ses membres pour mettre fin au scandale. 
    » Un dirigeant de la Bundesbank crée le scandale en Allemagne

    Immigration : «La Libye
    n'est plus un problème»

    En visite à Tripoli, le secrétaire d'État aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, reconnaît l'action préventive de Mouammar Kadhafi. 

    Chine : de l'enfant unique
    au mariage éclair

    Chine : de l'enfant unique <br/>au mariage éclair<br/>

    Les autorités s'étonnent de l'augmentation spectaculaire du nombre de divorces, en particulier chez les moins de 30 ans. 

    Les trois soldats français ont bien été blessés par des tirs amis en Afghanistan

    Le ministère de la Défense, qui dévoile les conclusions de l'enquête, explique cette erreur par des «conditions d'engagement difficiles» et «un enchaînement d'incompréhensions entre les unités engagées sur le terrain».

    Roms : Bruxelles veut plus d'explications

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    Le plaidoyer du gouvernement n'a pas convaincu la Commission européenne, selon une note interne de la Commission. 

    Un puits de 700 mètres pour sauver
    les mineurs chiliens

    Un puits de 700 mètres pour sauver<br/>les mineurs chiliens<br/>

    INFOGRAPHIE - Mardi, une puissante excavatrice a entamé le forage du puits de sauvetage qui doit permettre d'extraire les 33 mineurs bloqués depuis le 5 août au fond d'une mine au Chili. Les travaux devraient durer entre trois et quatre mois.

    Les prisons anglaises,
    vivier de l'extrémisme

    Un détenu britannique sur dix pourrait être converti à l'extrémisme par des codétenus djihadistes, selon le groupe de réflexion Royal United Services Institute.

    Le jour ou la Dame de fer
    a fait plier Gorbatchev

    Le jour ou la Dame de fer <br/>a fait plier Gorbatchev<br/>

    Les archives britanniques révèlent comment Margaret Thatcher aurait obligé le futur dirigeant soviétique à renoncer à aider les mineurs grévistes britanniques.

  • La répression des familles de disparus en Algérie : les scandaleuses déclarations de Me Farouk Ksentini


               

    Algeria-Watch, 6 septembre 2010

    Me Farouk Ksentini, le « Monsieur droits de l’homme » du gouvernement algérien, l’avait annoncé à la fin du mois de juin 2010 : il ne tolérerait plus de rassemblements devant le siège de l’organisme officiel qu’il préside depuis 2001, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) ; et il aurait donné l’instruction de les interdire1. Cette annonce a été mise en œuvre à Alger dès le premier mercredi du mois d’août – le mercredi est, depuis près de douze ans, le jour des rassemblements hebdomadaires des familles de disparus, qui réclament « vérité et justice » pour leurs proches victimes de disparitions forcées, comme avant elles les « Folles de la place de Mai » argentines.
    Me Ksentini : « Le problème des disparus est clos »

    Le 4 août, ces familles, composées en majorité de femmes et d’hommes souvent âgés et marqués par quinze années de persécutions, de souffrance et d’injustices, ont été reçues par un dispositif policier impressionnant, pour les empêcher d’accéder à la place où se tiennent ces rassemblements. La même répression s’est répétée au cours des semaines suivantes : les trois autres mercredis d’août et le lundi 30 août, date de la journée internationale contre les disparitions forcées, la manifestation pacifique a été brutalement empêchée par la police. Des femmes et des hommes ont chaque fois été malmenés et arrêtés, à l’instar de Moussa Bourfis et Slimane Hamitouche, emmenés brutalement le 11 août au commissariat du 9e arrondissement, avant même qu’ils aient pu atteindre avec les autres manifestants le siège de la CNCPPDH.

    Lors de la commémoration de la journée des disparus, qui devait avoir lieu sur la place de la grande Poste à Alger le 30 août, une centaine de manifestants venus faire entendre leurs revendications de vérité et justice ont été cernés par des policiers, qui ont procédé à l’arrestation d’une dizaine de personnes, dont deux hommes de plus de 80 ans et une femme de plus de 70 ans.

    Le 11 août 2010, Me Ksentini a réaffirmé avec force que le dossier des disparus était « clos » : « Il faut revenir à l’évidence que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale nous interdit même de parler des disparus. […] Voilà le problème ! […] La Charte a force de loi, il faut la relire pour comprendre que le problème des disparus est évacué. Il est clos2. » Et donc, les manifestations de familles n’auraient plus lieu d’être, le dossier des disparus ayant été selon lui « réglé à 95 % ». Ce qu’a réaffirmé à son tour, le 26 août, un autre représentant du gouvernement, M. Merouane Azzi, président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui a prétendu que « 6 420 dossiers de disparus sur 6 544 avaient été réglés3 ». Selon les critères des autorités, cela signifie que les familles concernées auraient obtenu des indemnisations tout en acceptant d’abandonner toute action judiciaire.

    Au delà de la polémique autour des chiffres que Me Ksentini lui-même ne semble pas maîtriser – son institution a avancé au fil des années des chiffres de victimes de disparitions forcées variant de près de 6 000 à plus de 8 000 (alors que les organisations indépendantes de défense des droits de l’homme avancent de longue date des évaluations de plus de 18 000 disparus) –, il est évident qu’il n’a jamais été question pour l’État algérien d’établir les faits ni de chercher à connaître le sort subi par ces victimes. Là aussi, Me Ksentini avance des explications particulièrement fallacieuses pour justifier l’inaction de l’État dans l’établissement des faits sur les agissements de ses agents : « Il n’y a pas d’archives, ni de témoignages. Quant à la justice, ces familles pensent qu’il est concevable que l’État algérien entre en procès contre certains de ses agents qui sont auteurs de ces disparitions. Comment les identifier ? Comment prouver à leur encontre les faits qui leur sont imputés ? L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles4. »

    Dès lors, se pose la question de ce qu’il a pu faire en tant que responsable du « mécanisme ad hoc de prise en charge de la question des disparus » mis en place par l’État algérien en septembre 2003 jusqu’à la date de présentation de son rapport au président de la République le 31 mars 2005, lequel n’a jamais été rendu public. Pourtant, dans sa fonction d’interface entre les familles et les institutions publiques, il était officiellement chargé de rassembler toutes les informations disponibles auprès de celles-ci, y compris les forces de sécurité qui ont nécessairement enregistré les noms des personnes qu’elles avaient arrêtées avant de les faire disparaître.
    Me Ksentini contre le droit international

    Les déclarations de Me Ksentini en août 2010 ne sont certes pas nouvelles. Depuis 2003, il n’a cessé de répéter que ces disparitions n’étaient pas le fait des dirigeants de l’État et des forces de l’ordre, mais d’« actes isolés » commis par leurs agents. À cette période, il déclarait encore avoir proposé au président de la République la création d’une commission judiciaire pour le « règlement définitif » de la question des disparus, et que selon lui « la question des disparus pourra être résolue avec cette commission, “déjà utilisée dans d’autres pays”5. » Et deux ans plus tard, au moment de la présentation du rapport qui clôturait la mission du « mécanisme ad hoc », il a affirmé que « les disparitions forcées sont le fait de personnes ou de groupes qui ont agi de manière isolée et dans l’illégalité la plus totale. D’ailleurs, en cette période de chaos, l’État était le premier des disparus6 ».

    Sans expliquer comment il était arrivé à cette conclusion, il a de même prétendu, en avril 2005, qu’il serait « très difficile, voire impossible, d’identifier les auteurs des dépassements, car il n’existe pas d’archives ni de témoignages7 ». « Il n’est par ailleurs plus question, précisait alors une journaliste rapportant ses propos, de la mise en place d’une commission “Vérité et Justice”, telle que souhaitée par les associations des familles de disparus. “En Afrique du Sud, l’État persécutait des démocrates alors que l’Algérie combattait des terroristes. Suivre l’exemple sud-africain en installant une commission de réconciliation provoquerait une nouvelle fracture sociale”8. » Son argument essentiel a toujours été celui de l’impossibilité de poursuite, car, répétait-il encore en avril 2010, « il n’existe pas d’archives ou de témoignages fiables9 ».

    Une allégation parfaitement contraire à la vérité, puisque, malgré des moyens sans commune mesure avec ceux dont dispose la commission officielle que préside Me Ksentini, de nombreuses familles de disparus ont pu récupérer des documents officiels de différents services de sécurité établissant que leur proche victime de disparition forcée avait été détenu dans leurs locaux. Tandis que plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Algeria-Watch, ont recueilli des milliers de témoignages, souvent détaillés, sur les circonstances de l’enlèvement par des forces de sécurité de ces victimes10.

    Aujourd’hui, le président de la CNCPPDH fait un pas de plus en décrétant que la revendication de « vérité et justice » est « en porte-à-faux avec les dispositions de la Charte nationale de la réconciliation, notamment ses articles 45 et 4611 ». Le premier de ces articles déclare toute dénonciation ou plainte « contre des éléments des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues » comme irrecevable par l’autorité judiciaire compétente. Le second prévoit une condamnation à un emprisonnement de trois ans à cinq ans pour des déclarations, écrits ou tout autre acte remettant en question la version officielle des faits depuis le putsch du 11 janvier 1992.

    Ces deux articles auxquels se réfère Me Ksentini pour justifier la clôture du dossier des disparitions forcées ont été régulièrement dénoncés par les organes de l’ONU, en particulier par le Comité des droits de l’homme en octobre 200712, parce qu’ils violent les principes de droit international établis par les pactes internationaux auxquels l’Algérie est partie, notamment le droit à la justice et à la liberté d’expression13.

    Mais il est vrai que le président de la CNCPPDH n’apprécie guère le Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui selon lui « avait dans le passé pris fait et cause pour le terrorisme contre l’Algérie14 ». Alors qu’il préside un organisme qui a le statut d’une institution nationale des droits de l’homme censée coopérer avec l’ONU, il considère ainsi le rappel par l’ONU du nécessaire respect par l’État algérien des dispositions du droit international qu’il a formellement adoptées comme une « complicité de terrorisme ».

    Inconscient de cette grave contradiction, il fait même un pas supplémentaire en matière de cynisme en annonçant que « maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et à oublier la décennie noire. La principale fonction de la mémoire de l’homme, c’est d’oublier et non de retenir15 ». La « décennie noire » ne se réduit pourtant pas, comme affecte de le croire Me Ksentini, à quelques milliers de dossiers de familles de disparus qui devraient se contenter selon lui de quelques miettes de pain : elle concerne en vérité des centaines de milliers de victimes directes et indirectes de la violence qui a marqué le pays pendant plus de quinze ans, sans qu’aient pu être effacés en eux les effets des souffrances liées à la perte d’êtres chers, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, aux tortures, aux déplacements forcés, etc. Le seul remède à cette blessure béante est l’établissement de la vérité et la poursuite des commanditaires de ces crimes.
    La négation organisée des crimes contre l’humanité commis par l’État algérien

    À ce jour, le fameux « article 46 » n’a pas encore été appliqué. Il a en revanche déjà été brandi comme menace à l’encontre de défenseurs des droits humains. Le fait que Me Ksentini l’évoque à nouveau laisse présager que les pouvoirs publics envisagent de s’y référer pour criminaliser les militants des droits humains et en particulier les familles de disparus tant qu’elles continuent à protester contre la politique du déni et de l’oubli.

    Il est important de rappeler qu’en avril 2009, l’organisme que préside Me Ksentini, la CNCPPDH, a été « rétrogradé » par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI) de l’ONU, pour non-conformité avec les « principes de Paris » qui régissent les institutions nationales des droits humains. Depuis, les autorités algériennes ont bien pris quelques mesures prétendant satisfaire les conditions posées, notamment la promulgation d'une Ordonnance établissant l'assise juridique de la CNCPPDH, devenue loi, le 22 octobre 2009. Mais ces dispositions cosmétiques, qui ne changent rien à la fonction de couverture de l’impunité des responsables du terrorisme d’État algérien, que remplit la CNCPPDH, n’ont pas convaincu le sous-comité d’accréditation : lors de sa session de mars 2010, la CNCPPDH n’a toujours pas récupéré son statut lui permettant d’agir devant les instances de l’ONU, notamment de participer aux sessions et aux travaux du Conseil des droits de l’homme, de prendre la parole devant lui, de soumettre des déclarations écrites, etc. Elle doit patienter jusqu’à la prochaine session, prévue en octobre-novembre 2010, pour se soumettre à un nouvel examen.

    Algeria-Watch espère que le sous-comité d’accréditation saura alors évaluer à leur juste mesure les récentes déclarations de Me Ksentini, qui s’attribue de plus en plus le rôle de porte-parole d’un exécutif semblant avoir décidé d’en découdre avec les militants des droits humains et n’hésitant plus à employer la force ouverte pour réprimer leurs manifestations pacifiques.

    Et ce ne sont pas les déclarations tonitruantes de Me Ksentini, fin août 2010, « annonçant » la décision du gouvernement algérien d’inviter des rapporteurs spéciaux de l’ONU qui induiront en erreur les observateurs. Car celle-ci avait en réalité été déjà annoncée le 1er mars 2010 par le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, lors d’un discours à Genève devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il y avait précisé que sept rapporteurs spéciaux seraient invités à se rendre en Algérie dès 2010.

    D’autant plus que, comme le reconnaîtra Me Ksentini au fil de déclarations souvent confuses, cette invitation confirmée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia ne concernait pas les rapporteurs spéciaux chargés des dossiers les plus brûlants : torture, exécutions extrajudiciaires, promotion et protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, disparitions forcées et involontaires. L’invitation ne concerne en effet que les rapporteurs en charge des dossiers suivants : liberté d’opinion et d’expression, violence à l’égard des femmes, droit à l’éducation, droit à la santé physique et mentale, droit à l’alimentation, droit au logement convenable, droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement16.

    La « nouveauté » de cette invitation, présentée par Me Ksentini comme un « progrès considérable » visant à prouver que l’Algérie est un État de droit17, apparaît donc comme un nouveau rideau de fumée, destiné à masquer le durcissement sécuritaire du gouvernement à l’encontre des familles de disparus et des défenseurs des droits humains. Et également à occulter le refus constant des autorités de satisfaire les demandes de visite – réitérées depuis près de quinze ans pour certains – des rapporteurs spéciaux de l’ONU en charge des plus graves violations des droits humains.

    Le 14 avril 2008, lors de l’« Examen périodique universel » (EPU) de la situation des droits humains en Algérie par le Conseil des droits de l’homme, M. Medelci avait déjà prétendu que « l’Algérie n’a jamais empêché ces visites, elle a simplement souhaité les inscrire dans un cadre qui permette effectivement de prendre en charge des problèmes qui se posent réellement et non pas des problèmes qui sont exceptionnels, voire anecdotiques18. » Ces « problèmes anecdotiques » visaient les disparitions forcées, la pratique systématique de la torture, les exécutions extrajudiciaires et les massacres des années 1990, dénoncés par des experts du Comité des droits de l’homme (dont le Britannique Sir Nigel Rodley) comme des « crimes contre l’humanité »19.

    C’est pour toutes ces raisons qu’Algeria-Watch entend dénoncer avec vigueur les récentes allégations de Me Ksentini, selon lequel le dossier des disparus serait « définitivement clos » (et ne pourrait en conséquence faire l’objet d’une visite du rapporteur de l’ONU correspondant), ainsi que la brutale répression des rassemblements hebdomadaires à Alger des familles de disparus.
    Notes

    1 « Ksentini irrité par les familles de disparus », El Khabar (en arabe), 27 juin 2010.

    2 Ghania Oukazi, « Familles des disparus : un rassemblement dispersé par la police », Le Quotidien d’Oran, 12 août 2010.

    3 « Merouane Azzi : “Le dossier des disparus est réglé” », El Watan, 27 août 2010.

    4 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », El Watan, 13 août 2010.

    5 N. K., « La question des disparus est loin de connaître son épilogue. Ksentini propose la création d’une commission judiciaire », Le Jeune Indépendant, 30 mars 2003.

    6 T. H., « Maître Ksentini au forum d’El Moudjahid, “Bush et ses faucons” », Le Soir d’Algérie, 30 mars 2003.

    7 Souhila Hammadi, « Farouk Ksentini, hier, au Forum d’El Youm : “Il n’est pas possible d’identifier les auteurs des disparitions” », Liberté, 13 avril 2005.

    8 Ibid.

    9 « Ksentini à propos des responsables des disparitions : “Où sont les preuves ?” », L’Expression, 29 avril 2010.

    10 Algeria-Watch et Dr. Salah-Eddine Sidhoum, Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure, janvier 2007, actualisé janvier 2009, http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm

    11 M. B., « Dossier des disparus : “Je n’en parlerai plus, c’est promis” », Liberté, 28 août 2010.

    12 « Observations finales du Comité des droits de l’homme », CCPR/C/DZA/CO/3/CRP.1, 1er novembre 2007, http://daccess-ods.un.org/access.nsf/Get?Open&DS=CCPR/C/DZA/CO/3&Lang=F.

    13 Voir le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie en 1989, en particulier les articles 2, 6, 7 et 14.

    14 Djamel B., « Farouk Ksentini : “Il n’y a pas de prisons secrètes en Algérie” », Le Quotidien d’Oran, 4 novembre 2007.

    15 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », loc. cit.

    16 M. Aziza, « Droits de l’homme: Ksentini, les disparus et les ONG », Le Quotidien d’Oran, 28 août 2010.

    17 Ibid.

    18 La vidéo de cette intervention est visible sur le site du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à partir de la page www.un.org/webcast/unhrc/archive.asp?go=080414 (seconde vidéo intitulée « Comments and answers by Algeria »).

    19 Le Comité des droits de l'homme a examiné le troisième rapport périodique de l'Algérie (CCPR/C/DZA/3) les 23 et 24 octobre 2007 (CCPR/C/SR.2494, 2495 et 2496), http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrc/hrcs91.htm, voir en particulier CCPR/C/SR.2495.

  • Belgique : les Wallons lèvent le tabou de la scission

     

    Après l'échec des négociations entre Flamands et francophones, les politiques wallons évoquent pour la première fois une éventuelle scission.

    L'hypothèse d'une scission du pays commence à faire son chemin dans le monde politique belge francophone. Plusieurs représentants de premier plan ont ouvertement évoqué cette éventualité dimanche après l'échec des négociations entre Wallons et indépendantistes Flamands qui auraient dû aboutir vendredi à la formation d'un gouvernement. Les déclarations sont toutes venues du parti socialiste, vainqueur des récentes élections législatives du 13 juin en Wallonie.

    «Espérons d'abord que ça n'arrive pas parce qu'en cas de scission ce sont les populations les plus fragiles qui en paieront le prix le plus lourd», a déclaré la ministre de la Santé et des Affaires sociales du gouvernement actuel, Laurette Onkelinx, dans un entretien paru dans le quotidien La Dernière Heure. «D'un autre côté, on ne peut plus ignorer que parmi une grande partie de la population flamande, c'est un voeu», a-t-elle poursuivi. La vice-Premier ministre a souligné qu'il fallait se préparerchez les Wallons «à la fin de la Belgique». «Sans quoi on risque d'être les dindons de la farce» côté francophone, a-t-elle jugé.

    Le parti indépendantiste flamand NV-A a remporté les élections dans la partie néerlandophone du pays en juin. Depuis, des négociations visant à former un gouvernement de coalition avec les francophones ont échoué en raison de divergences sur l'avenir du royaume. Le roi des Belges Albert II a désigné samedi deux médiateurs, un francophone et un Flamand, pour tenter de relancer les discussions et surmonter ainsi la crise politique.

     

    «Nous devons nous prendre en main»

    Un autre responsable francophone, le ministre-président de Wallonie, Rudy Demotte, a appelé sa communauté à envisager désormais «toutes les hypothèses», dont celle de se prendre en mains toute seule sans la Flandre. «Il est certain que nous devons nous prendre en mains nous-mêmes», a-t-il dit à la radio RTBF. D'après lui, il faut aujourd'hui réfléchir à toutes les hypothèses «qui nous imposent de pouvoir nous assumer». A ses yeux, la Wallonie et Bruxelles, la troisième région du pays - très majoritairement francophone mais enclavée à l'intérieur de la Flandre - ont des outils «pour voir ce qu'on peut faire pour soi-même et ne pas attendre demain».

    Ces prises de position s'ajoutent à celle d'un autre responsable important du parti socialiste francophone, Philippe Moureaux. Ce dernier a été le premier à briser le tabou d'une éventuelle scission en évoquant dans une interview vendredi la scission du pays. «On est jusqu'à présent dans un processus de délitement de l'Etat. On va peut-être entrer dans l'organisation progressive de la séparation», a-t-il dit. Si les négociations pour former un gouvernement restent dans l'impasse, les Belges pourraient être convoqués à nouveau devant les urnes, avec un risque de radicalisation accrue de l'électorat flamand.

    Dimanche, plusieurs dizaines de milliers de Flamands ont participé à une manifestation annuelle consistant à faire le tour de Bruxelles à vélo ou à pied pour rappeler aux francophones qui résident dans la capitale et sa banlieue qu'ils vivent entourés de la Flandre, et pour bien marquer le caractère néerlandophone de leur territoire.

    (Avec AFP)

  • Même ceux-là, on les a épuisés ! qui?... les chinois!!!!!!!



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Equipe nationale. A peine installé, Benchikha a promis de grands changements.

    Ghezzal gardien de but ?

    Les chiffres sont formels ! Les Chinois quittent en masse l’Algérie. Phénomène bizarre puisque nous en étions encore ces derniers mois à nous féliciter de l’apport et de l’efficacité fulgurante des Chinois dans la réalisation de nos chantiers. A peine le temps donc pour nous de constater, en nous frottant la panse et les yeux encore gonflés par le sommeil et les grasses mat’, que les Chinois ont construit en cinq ans plus que ce que nous avons édifié en quarante qu’il nous faut déjà déchanter. Les Chinois se cassent. L’Algérie médusée vit en ce moment une fuite de Chinois. Renseignements pris, il n’y a pourtant aucun lézard diplomatique entre Alger et Pékin. La Chine n’a pas lancé d’appel à ses ressortissants pour qu’ils quittent l’Algérie. Un coup d’œil aux statistiques du ministère du Travail confirme également que le départ des Chinois ne peut être motivé par un soudain réveil des travailleurs algériens et par une concurrence locale redevenue tout à coup féroce. Le travailleur algérien est toujours égal à lui-même. Il est inoffensif et donc innocent de toute velléité de concurrencer le travailleur chinois. Paisibles, nos travailleurs l’étaient, le sont et comptent le rester longtemps encore. Mais alors, qu’est-ce qui fait fuir en masse les Chinois ? Pourtant, nous nous sommes donné un mal de chien pour les faire venir. Nous commencions même à décrypter leurs idéogrammes peints en caractères immenses sur les murs de nos villes et villages. Dans les autobus, mes compatriotes avaient dépassé leur phobie de l’étranger et acceptaient de plus en plus de s’asseoir à côté de Chinois, certains d’entre nous allant même jusqu’à discuter avec eux durant le trajet dans une langue faite d’un détonnant métissage de chaoui et de chinois. On m’a raconté que certains clubs pros de division une ont même mis à l’essai des footballeurs chinois. Mieux encore, dans le quartier de Bab Ezzouar, il n’est pas rare de croiser un Chinois écoutant dans son Ipod (de fabrication chinoise, bien sûr) des morceaux de chaâbi, certains les fredonnant même avec un accent de Bab-El-Oued stupéfiant de ressemblance avec l’original. Alors, qu’est-ce qui fait fuir les Chinois ? Pourquoi cet exode ? Et surtout, que vont devenir les chantiers désertés par les Chinois ? Quoi ? Les Philippins ? Qu’est-ce que vous me chantez là avec vos Philippins ? Nos autorités réfléchiraient en ce moment à remplacer les travailleurs chinois par des ouvriers philippins ? Et ces Philippins, ils écrivent dans quel sens ? Et ils y connaissent quelque chose en foot ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar, avec ou sans les Chinois, continue.
    H. L.

  • Un acte de naissance 12 S à 3.000 dinars !

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    Dans notre pays, les abords des sièges d'Etat Civil sont devenus de véritables "Delalates". Désormais, pour avoir son acte de naissance 12 S, il faut négocier avec des "intermédiaires".  Et les prix connaissent une sérieuse flambée ! 

    Qui l'aurait cru ! les tentacules de l'informel ont même asphyxié l'administration communale. C'est ce que les services de sécurités viennent de découvrir dans plusieurs villes du pays notamment à l'ouest où ce trafic des imprimés d'actes de naissance prend une ampleur dramatique.

    Preuve en est, à Oran, Mostaganem, Sidi Bel Abbés, et dans de nombreuses autres localités, les imprimés des actes de naissances S 12, très demandés par les citoyens pour le renouvellement des passeports, sont écoulés dans le marché noir  au vu et au su de tout le monde.  

    Jusque là rien d'extraordinaire diront certains, mais au regard des prix que les revendeurs affichent,  il y a de quoi  se faire des frayeurs. De 20 ou 30 DA la pièce, l'acte de naissance 12 S est passé récemment à 3000 DA !

    Les jeunes revendeurs de ces documents administratifs expliquent même cette flambée absurde par la tension qui règne sur le service de l’état civil de plusieurs mairies où il faut se bousculer pendant des heures pour espérer décrocher le précieux sésame. 

    Du coup, le détournement des imprimés vierges d'extraits de l'acte de naissance 12 S a connu un pic vertigineux. Selon plusieurs enquêtes initiées par la Gendarmerie Nationale, certaines APC ont été carrément dépouillées de leurs imprimés par leurs propres employés. Le pauvre citoyen se retrouve des lors obligé d'aller acheter, à prix d'or, ces documents administratifs dans des "delalates" !

    Notre confrère "Le Financier" nous apprend à ce sujet que le "le tribunal d’Oran a condamné jeudi le jeune «intermédiaire», arrêté par les éléments de la 16ème Sûreté urbaine en flagrant délit de corruption, aux abords du siège de l’état civil à un ans de prison, dont deux mois ferme".  

    Cet individu est un simple maillon d'un réseau mafieux dont les membres " squattent chaque jour les abords du service d’état civil de la grande mairie d'Oran pour proposer leurs services.

    "Pour obtenir l'acte de naissance 12 S, nombreux citoyens ont dû débourser pas moins de 2.000 dinars. Les victimes sont contraintes de payer pour éviter de perdre plusieurs jours à faire la queue devant l’entrée de la mairie", souligne encore notre confère. 

    Face à cette pratique aussi scandaleuse et ignoble, l'on est tenté de dire que plus aucune activité dans notre pays ne résiste à l'immoralité et à l'illégalité !    

    Abderrahmane Semmar
  • Il était connu pour le courage de ses opinions,un grand homme s'en va

     


     

     

    Mohamed Salah Mentouri est décédé hier à l'âge de 70 ans des suites d'une crise cardiaque. Cet homme, qui avait donné au Conseil national économique et social toute sa signification de 1996 à 2005, période durant laquelle il avait présidé cette institution, s'est donc éteint loin des feux de la rampe.

    Une rampe qu'il a choisie de quitter de son propre gré en ces temps où la culture de la démission n'est l'apanage que de rares hommes de conviction. Et en ces temps aussi où l'allégeance est de mise, le souvenir des rapports de conjoncture très critiques que présentait le CNES sous Mentouri semble bien éloigné et jette un voile de nostalgie. Refusant que l'institution qu'il présidait devienne une caisse de résonance des bilans de l'Exécutif, M. Mentouri avait choisi de partir en ayant au moins la satisfaction d'avoir fourni un effort de réflexion sur la situation économique et sociale du pays et d'avoir su dire non quand il était bien plus aisé de dire oui.
    Les témoignages des personnes qui l'ont connu reconnaissent d'ailleurs cette rigueur intellectuelle qui l'empêchait de céder au chant des sirènes. «Je me suis fixé pour objectif de forger un instrument d'analyse critique et de réflexion contributive, capable de fournir une grille de lecture avec des référents éloignés des standards de l'autosatisfaction triomphaliste. En arrière-fond de cet objectif, se dessinait l'ambition de faire de cette assemblée des forces économiques et sociales un creuset de la citoyenneté économique», disait M Mentouri du CNES dans un portrait que le journal El Watan lui avait consacré dans son édition du 6 mai dernier.
    Il disait aussi que le rapport semestriel de conjoncture, sa production phare ont sans doute contribué à donner au CNES son rayonnement, contrariant le projet caressé, mais jamais abandonner d'en faire une chambre d'enregistrement, une assemblée de pacotille, une enceinte d'opérette, une pièce d'un décorum de complaisance. Même si son passage à la tête du CNES a marqué d'une pierre blanche sa carrière, M. Mentouri n'était pas seulement le CNES. Né le 9 avril 1940 à Hamma (Constantine), Mohamed Salah Mentouri a eu un parcours bien rempli d'un vrai commis de l'Etat qui était attaché à remplir sa mission comme le lui dictait la volonté de construire. Diplômé de l'Ecole des hautes études commerciales (HEC), licencié en droit et titulaire d'un DES en sciences économiques, le défunt avait commencé son parcours d'homme de conviction par son engagement pour l'indépendance de l'Algérie. Il a été membre de l'OCFLN à Constantine, puis en Tunisie et membre de l'Union générale des étudiants algériens UGEMA de 1960 à 1962. Sa modestie et son aversion pour l'exhibitionnisme lui font dire d'ailleurs dans son témoignage sur cette période : «Je ne verserai pas dans la surenchère compassionnelle. Ma contribution personnelle a été trop modeste pour succomber à la tentation coutumière de nos jours, de l'exaltation patriotique ex-post. Elle l'est d'autant plus comparée aux sacrifices consentis, alors par beaucoup, parmi lesquels je compte avec émotion et fierté mon frère Mahmoud (Ahmed Cherif).»


    Outre son frère Mahmoud mort au champ d'honneur en 1957, nul n'ignore l'engagement patriotique de son frère aîné le professeur Bachir Mentouri dans les rangs de l'ALN. Après l'indépendance, la vie professionnelle de Mohamed Salah Mentouri est entamée par un passage à la Banque d'Algérie puis à la SN-Repal (Société algéro-française d'hydrocarbures) où il était membre de l'UGTA. Il fut licencié sur ordre du ministre de l'Energie de l'époque pour avoir engagé une grève. Il rejoint le ministère du Travail en 1969 avant d'être nommé directeur général à la Sécurité sociale de 1970 jusqu'à 1980. «Je me réjouis d'avoir crédité de mon empreinte la sécurité sociale, dont j'ai été le DG pendant plus de 10 ans, avec pour point d'orgue l'élaboration au sein de la commission nationale de refonte de la Sécurité sociale que je présidais, de projets de textes ayant abouti aux lois de 1983», indiquait M. Mentouri qui avait démissionné dès qu'il avait constaté une contamination de l'institution par des visées opportunistes ambiantes.
    Il prit ensuite fonction comme secrétaire général du secrétariat d'Etat, puis du ministère de la Formation professionnelle, et ce, de mars 1982 à janvier 1984. Il est appelé à assurer le poste de vice-ministre des Sports, puis vice-ministre chargé du Tourisme d'où il fut limogé pour «son opposition à une privatisation rampante, illégale et non assumée». En 1989, il est le premier président élu du Comité olympique. Le défunt est nommé, en 1991, ministre du Travail et des Affaires sociales, puis ministre de la Santé et des Affaires sociales. En 2001, alors qu'il présidait le CNES, il est élu président de l'Association internationale des conseils économiques et sociaux.  

    Nadjia Bouaricha