Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • APC de Tizi Ouzou Incidents à répétition

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


      	De nombreux incidents ont eu lieu au siège communal


    Les citoyens et les employés de la commune endurent un calvaire depuis des mois au service d’état civil de l’APC.

    Il ne se passe pas un jour où des agressions, des actes de violence ne soient signalés à l’APC de Tizi Ouzou ces dernières semaines. Les victimes, des citoyens, des fonctionnaires et des élus locaux font les frais de graves dérapages dus à la gestion catastrophique des services de la municipalité qui crée des tensions permanentes au siège de l’assemblée communale. «C’est choquant !», commente une dame qui a assisté à la bagarre qui a eu lieu ces derniers jours dans l’enceinte de l’APC, au service d’état civil. Un service qui subit une pression du fait de la forte demande sur les pièces administratives, particulièrement l’extrait de naissance n°12S. Les travailleurs de l’APC, représentés par l’UGTA réclament désormais un poste de police dans l’enceinte de cette institution.
    Pour les syndicalistes, «ces agressions sont la conséquence de la non-prise en charge des revendications légitimes des travailleurs, portées à la connaissance des autorités locales qui font toujours la sourde oreille en reniant également les engagements pris lors des différentes négociations».

    Ils dénoncent par la même, «la non-gestion caractérisée qui prévaut au sein de l’APC, faite d’intrigues, de manœuvres politiciennes et de tiraillements». Aux yeux de la section syndicale, l’amélioration des conditions de travail se manifestera par la régularisation des travailleurs de la régie, la prise en charge des problèmes de la voirie et du parc matériel entre autres.
    Les conditions dans lesquelles évolue le personnel ne se prêtent guère à prodiguer une prestation de qualité, s’accorde-t-on à dire. Le secrétaire général de l’APC de Tizi Ouzou avoue que l’institution enregistre, avec 26 APS (agents de prévention et de sécurité) un déficit en effectif.

    Pour pallier à l’urgence, le secrétaire général de l’APC, déclare également : «Toutes les mesures ont été prises pour l’amélioration des prestations au service de l’état civil.» Il informe que d’ores et déjà, «l’opération de l’entretien et de la récupération des registres d’état civil est en cours. Sur les 124 registres, 2/5 sont achevés depuis 3 mois. On compte terminer cette démarche d’ici la fin de l’année afin de passer à l’informatisation du service de l’état civil qui sera généralisé en 2011.» Aussi, de petites actions qui auront surement un impact positif sur le déroulement des prestations sont proposées, telle que la création d’un bureau au niveau de l’université qui prendra en charge les étudiants.

    On apprend, par ailleurs, qu’une série de mesures a été prise en prévision de la rentrée sociale qui approche à grand pas. «Comme palliatif, nous avons prévu, indique un élu, l’aménagement de 6 guichets supplémentaires qui délivreront l’extrait de naissance n°12, et un guichet pour la remise du 12S. Mais aussi, la réactivation des correspondants des APC, la mise en place d’un système de la gestion des files d’attente». Pour atténuer définitivement la pression sur l’état civil dans les conditions actuelles, «l’assemblée a prévu la construction d’un nouveau siège pour la direction de la réglementation générale qui va désengorger définitivement l’actuel siège. Un bloc qui sera érigé en R+5 dans les 18 mois prochains. Il abritera différents services de l’état civil. On a dégagé pour le projet une première tranche de 20 millions de dinars dans le cadre du budget supplémentaire de 2010», conclut M. Ferroudj.                 

    Nordine Douici
  • Iran: Ahmadinejad met en doute la version des attentats du 11 septembre 2001

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau mis en doute, dans une rencontre avec la presse dimanche soir au Qatar, la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, qu'il accuse de s'en être servis comme prétexte pour intervenir en Afghanistan.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau mis en doute, dans une...

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau mis en doute, dans une rencontre avec la presse dimanche soir au Qatar, la version officielle des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, qu'il accuse de s'en être servis comme prétexte pour intervenir en Afghanistan.
    "Quelque chose s'est produit à New York et personne ne sait encore quels en étaient les principaux (bien principaux) auteurs. Aucune partie indépendante n'a été autorisée à essayer d'en identifier les auteurs", a déclaré M. Ahmadinejad.
    Après les attentats contre les tours jumelles du World Trade Center (WTC) qui ont fait près de 3.000 victimes, "ils (les Américains) ont dit que des terroristes se cachaient en Afghanistan et l'Otan a mobilisé tous ses moyens et attaqué ce pays", a-t-il ajouté.
    M. Ahmadinejad avait déjà qualifié de "mensonge" la version américaine des attentats du 11Septembre, pourtant revendiqués à plusieurs reprises par le réseau extrémiste Al-Qaïda d'Oussama ben Laden, qui se cacherait depuis ces attentats dans les zones frontalières entre l'Afghanistan et le Pakistan.
    Il a par ailleurs accusé l'Occident de semer la désunion entre les pays de la région du Golfe. "Les puissances coloniales cherchent à créer la tension dans la région pour semer la désunion entre ses pays", a dit M. Ahmadinejad dont le pays est redouté par certains de ses voisins arabes, dont l'Arabie saoudite, pour sa politique régionale et son programme nucléaire controversé.
    "Ces puissances poursuivent leurs campagne de propagande et de guerre psychologique pour diviser les pays de la région afin de (...) vendre des armes", a-t-il ajouté, estimant que cette politique "ne réussira pas".
    Le 11 septembre 2001, quatre avions détournés ont fait 2.979 morts au total. Deux appareils avaient percuté les deux tours du World Trade Center, un troisième s'était écrasé en Pennsylvanie après une lutte entre les passagers et les pirates de l'air, le quatrième avait été projeté sur le Pentagone à Washington.
    "Ils disent que deux mille personnes ont été tuées dans les tours jumelles. Mais en Afghanistan, plus de 110.000 personnes ont été tuées", a encore dit le président iranien qui a effectué une courte visite dimanche soir à Doha.
    Il a par ailleurs plaidé pour un "nouvel ordre mondial", basé sur "la justice" et "l'amitié" et non sur l'hégémonie des grandes puissances.
    Washington et Téhéran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la prise en otages de diplomates américains dans la capitale iranienne après la révolution islamique de 1979.

    AFP
  • Irak: libération prochaine de Tarek Aziz selon son avocat, démenti de Bagdad

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Le gouvernement irakien envisage la libération de l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz, âgé de 74 ans, "en raison de la détérioration de son état de santé", selon son avocat mais un proche du Premier ministre irakien a démenti toute mesure en ce sens.

     

    Le gouvernement irakien envisage la libération de l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz, âgé de 74 ans, "en raison de la détérioration de son état de santé", selon son avocat mais un proche du Premier ministre irakien a démenti toute mesure en ce sens.
    "J'ai été contacté aujourd'hui (lundi) par un des quatre proches collaborateurs du Premier ministre Nouri Maliki qui m'a affirmé que le gouvernement irakien envisage de libérer Tarek Aziz en raison de la détérioration de son état santé", a déclaré à l'AFP à Amman son avocat Me Badih Aref qui vit en Jordanie.
    "Nous n'envisageons pas une libération de Tarek Aziz, et il ne s'agit pas d'une prérogative du Premier ministre. C'est totalement faux", a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat un proche collaborateur du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki interrogé à Bagdad.
    Me Aref n'a pas voulu pour sa part identifier son interlocuteur. Il a souligné toutefois que "le gouvernement irakien compte prendre l'avis du président Jalal Talabani sur cette décision".
    Contacté par l'AFP, le fils de Tarek Aziz a affirmé "ne pas avoir d'indications concernant une libération prochaine" de son père.
    "A mon avis, au contraire, les autorités irakiennes souhaitent que mon père meurt en prison, car ils savent qu'il est mourrant", a déclaré Ziad Aziz qui réside à Amman ainsi que les autres membres de la famille directe de Tarek Aziz.
    "Si le gouvernement irakien s'inquiétait vraiment de l'état de santé de mon père, il lui fournirait les soins médicaux nécessaires", a-t-il dit.
    "Mon père doit être hospitalisé. Le garder ainsi en prison sans être soigné, est contraire à toutes les règles", a encore dit Ziad Aziz.
    Unique chrétien du cercle restreint des puissants de la dictature de Saddam Hussein, Tarek Aziz, s'était rendu aux troupes américaines fin avril 2003.
    Sa famille a demandé à plusieurs reprises sa libération pour des motifs médicaux, notamment en raison de deux crises cardiaques.
    Ancien ministre de l'Information, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Tarek Aziz a été condamné en mars 2009 à 15 ans de prison pour "crimes contre l'humanité" dans l'affaire de l'exécution de 42 commerçants en 1992.
    En 2009, la Haute cour pénale d'Irak l'a condamné à sept ans de prison pour son rôle dans les exactions contre les Kurdes de confession chiite dans les années 1980.

    AFP
  • Roms: manifestations en Roumanie et Macédoine contre les expulsions de France

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Des manifestations de plusieurs dizaines de Roms se sont déroulées lundi en Roumanie et en Macédoine contre la politique française d'expulsion des membres de leur communauté.

    Des manifestations de plusieurs dizaines de Roms se sont déroulées lundi en...

    Des manifestations de plusieurs dizaines de Roms se sont déroulées lundi en Roumanie et en Macédoine contre la politique française d'expulsion des membres de leur communauté.
    A Bucarest, environ 60 personnes se sont rassemblées devant l'ambassade de France avec des banderoles demandant "Sarkozy, stop! Expulsions, stop!" ou rappelant que "Les Roms sont des citoyens européens", a constaté une journaliste de l'AFP.
    Les manifestants ont également jeté des produits français à la poubelle.
    "Nous avons surtout demandé à nos militants de venir et pas forcément aux personnes qui ont été renvoyées de France et qui sont déjà traumatisées", a indiqué le président de l'Alliance civique des Roms David Mark pour expliquer la faible affluence.
    "Les personnes d'ethnie rom, comme moi, sont discriminées en France. On utilise des stéréotypes contre elles et, malheureusement, cette tendance se renforce en Europe", a expliqué un manifestant, Alin Banu, étudiant en sciences politiques à Craiova (sud de la Roumanie).
    "Nous demandons aussi au gouvernement roumain de faire plus. Les petits progrès accomplis avec les programmes de médiateurs scolaires sont menacés. Aujourd'hui, 41% des Roms qui cherchent un travail sont rejetés parce qu'ils sont roms", a affirmé David Mark.
    "Il faut une volonté politique plus forte", a-t-il ajouté.
    A Timisoara (ouest), environ 40 Roms ont manifesté devant le centre culturel français, selon une correspondante de l'AFP. Ils étaient une vingtaine à Cluj (nord ouest) et à Petrosani (ouest).
    En Macédoine, une centaine de Roms ont manifesté devant l'ambassade de France et la représentation de l'Union européenne à Skopje, réclamant la fin de la "stigmatisation" dans les pays européens "et que commence l'intégration (des Roms) dans la société européenne".
    "La politique française de discrimination envers la population rom et les nomades viole les droits de l'Homme et les libertés humaines fondamentales", ont décclaré plusieurs organisations non-gouvernementales de Roms dans une lettre ouverte.
    La France a récemment durci sa politique contre les Roms, démantelant des dizaines de camps et renvoyant des centaines d'entre eux vers la Roumanie.

    AFP
  • Deux militaires tués par une bombe à Tebessa et une attaque déjouée à Boumerdes

    Deux militaires ont été tués et trois autres grièvement blessés dans l’après midi de dimanche,  suite à l’explosion d’une bombe artisanale au passage d’une patrouille militaire dans la localité  de Frahna, relevant de la commune de Tlidjen, à 70 km à l’ouest du Tébessa, selon des sources bien informées.

    Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital de Chéria et les blessés ont été transportés en urgences vers l’hôpital militaire de Constantine.

    Par ailleurs, un jeune garçon âgé à peine de 13 ans, a été grièvement atteint, lundi matin, par  les déflagrations d’un engin explosif à Ain Zeroug à 12 km du chef-lieu, apprend de source hospitalière.

    La victime répondant aux initiales de R.D. a été admis aux urgences de l’hôpital de Tébessa

    Une attaque terroriste  déjouée à Sidi Ali Bounab

    Une attaque contre un cantonnement de l’ANP et le siège de la garde communale d’Ihassamen, un village des monts de Sidi Ali Bounab, au sud de la commune de Naciria (40 km à l’est de Boumerdès) menée dimanche 05 septembre vers 21h par un groupe terroriste, dont le nombre n’a pas été déterminé, a été déjouée grâce à la vigilance des éléments en faction.

    Les terroristes ont fait usage d’armes automatiques pour tirer des rafales en direction des forces de sécurité à partir d’une colline qui domine leurs locaux. Mais les gardes communaux se sont rapidement organisés pour riposter énergiquement et repousser l’assaut. On na enregistré aucun dégât dans cette attaque.

    Kamel Omar, Lakehal samir
  • Terrorisme Trois gardes communaux assassinés à Skikda

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    zoom | © B.Souhil

     

    Trois gardes communaux tués et un autre gravement blessé, tel est le premier bilan de l’attentat terroriste perpétré ce matin à 10h à Bin El Ouidène, au sud-ouest de Skikda.

    Les gardes communaux, au nombre de huit, devaient rejoindre leur détachement au lieudit Borj El Gaïd à bord d’un fourgon de transport public, avant de se retrouver sous un feu nourri des terroristes.

    Des témoins oculaires affirment que le véhicule de marque Renault J5 a été totalement calciné.  Selon les premiers éléments d’information, les quatre autres gardes ainsi que le conducteur auraient réussi à s’échapper.

    Aucune autre information officielle n’a circulé à leur sujet bien que des sources proches des lieux de l’attentat laissent supposer que le bilan serait appelé à s’alourdir.       

     

     

     

    Khider Ouahab
  • Aigle Azur annule des vols en raison de la grève de la fonction publique en France

     

    Le mouvement de grève nationale de la Fonction publique en France ne sera pas sans incidence sur le trafic aérien. Et l'Algérie n'est pas en reste dans ces perturbations des liaisons aériennes.

    La compagnie Aigle Azur a annoncé ce lundi dans un communiqué l’annulation d’une partie de ses vols du mardi 7 septembre 2010.

    Ainsi les vols Alger-Paris Orly et Paris Orly-Alger seront annulés. Un seul vol sera décalé. Il s’agit de Marseille-Alger. Toutefois, tous les autres vols a destinations des ou vers les villes algériennes seront maintenus.  

    Rabah Beldjenna
  • A la une Société Les Chinois fuient l'Algérie !

     

    Société

    Les Chinois fuient l'Algérie !

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    chinois_78493_465x348.jpg

     

    L'Algérie n'attire plus les chinois. Bien au contraire, elle les fait fuir désormais.  

    De plus en plus de sociétés chinoises abandonnent leurs activités dans notre pays et mettent les voiles sur un autre pays. Notre confrère El-Khabar a révélé dimanche que pas moins de 30 sociétés chinoises ont quitté l’Algérie en moins d’une année ! 

    D'autre part, ils seraient plus de 1500 chinois qui ont cessé leurs activités pour divers problèmes. Selon les investigations d'El-Khabar, les industriels et commerçants chinois  "ont été contraints  à  quitter l’Algérie suite aux  mesures prises par le gouvernement algérien dans le cadre du commerce extérieur et l’obligation de prendre un associé algérien à hauteur de 51% du projet, sans oublier les problèmes de bureaucratie rencontrés sur le terrain par ces opérateurs". 

    Mais pour d'autres observateurs avertis, il n'y a pas que le mauvais climat d'affaires qui explique les 6a00d8345416fd69e200e54f5bd2e58834-500wi.jpgdéparts massifs des investisseurs chinois de l'Algérie. Selon plusieurs témoignages, les chinois n'ont jamais cessé de se plaindre du racisme ambiant des Algériens et de leur xénophobie dont ils ont été victimes depuis leur installation dans notre pays. 

    Il faut savoir aussi que les chinois ont été longtemps des cibles d'agressions, de vols et de cambriolages. D'ailleurs, des affrontements terribles ont éclaté entre des ressortissants chinois et des Algériens dans plusieurs villes du pays. Il n'y a pas longtemps, les commerçants chinois se sont révoltés contre le diktat des bandes de voleurs à Bab Ezzouar. De véritables batailles rangées ont souvent été déclenchées dans ce quartier d'Alger communément appelé le  "China Town". 

    L'insécurité et la délinquance ont fini, visiblement, par avoir raison de la patience légendaire des chinois lesquels affirment avoir tout fait pour s'intégrer dans la société Algérienne. Décidément, celle-ci, rechigne à les accepter... 

    Abderrahmane Semmar
  • Des centaines de malades attendent un rendez-vous

     

    La radiothérapie pour les cancéreux à l’arrêt au CPMC

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

      


    Les malades atteints de cancer sont désormais privés de leur traitement de radiothérapie. Devant les pressions exercées sur les deux centres fonctionnels, Alger et Blida, avec un nombre de malades qui ne cesse d’augmenter de mois en mois, les tumeurs
     auront tout le temps de proliférer et avoir raison de leurs victimes.

    Un problème qui ne date pas d’aujourd’hui, mais qui ne semble pas inquiéter les hautes autorités du pays. Malgré les appels incessants des associations de malades, les décès de jeunes patients pour faute de soins, les cris de détresse des praticiens et les écrits de presse, en vain.
    Le Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) n’est plus en mesure de prendre en charge les malades au stade de soins de radiothérapie. Le chef de service a décidé d’arrêter la délivrance des rendez-vous depuis le mois dernier. Dans une lettre qu’il a adressée au Conseil médical et au directeur de l’établissement, en date du 12 août dernier, le professeur Afiane, chef de service, qualifie la situation de dramatique.
    Il affirme que le service n’a plus les capacités pour prendre en charge le flux de patients qui arrivent chaque jour. Dans cette lettre, le professeur Afiane déclare avoir subi avec son équipe des pressions et des menaces de la part des parents de malades. «Une secrétaire a été agressée physiquement pour donner un rendez-vous de consultation pour un cancer du col utérin pour mars 2011 et le traitement en juin-juillet, un résident a été menacé par un le fils d’un malade.

    Personnellement, je subis une pression à la limite du supportable, je passe la majeure partie de ma journée à recevoir des recommandés, des hospitaliers et le fait de leur refuser la prise en charge de leurs proches parents, où que j’aille, je suis interpellé, c’est insupportable», a-t-il déploré avant de signaler que les rendez-vous de consultation sont programmés pour fin mars 2011 et il faut attendre deux mois et demi pour commencer le traitement, ce qui signifie que «les malades qui accèdent à la radiothérapie sont mal traités (un an d’attente)», a-t-il précisé. Un aveu qu’il justifie par le cas d’un malade à qui «j’ai avancé le RDV de consultation, sous pression, le délai entre le centrage et le traitement était supérieur à deux mois, l’état du patient s’est dégradé par l’évolution de la maladie», a-t-il ajouté. Il a précisé que du 2 janvier au 10 août 2010, le service a pris en charge 1656 nouveaux patients. «Nous traitons un peu plus de 180 malades par jour, ce rythme est bien entendu maintenu durant tout l’été à ce jour», a signalé le Pr Afiane, qui estime que la situation va encore s’empirer surtout avec «l’arrêt de la prise en charge de la chimioradiothérapie par l’hôpital de Aïn Naâdja qui a assuré depuis janvier dernier des traitements à 70 patients que nous avons transférés», a-t-il signalé. Le chef de service de radiothérapie s’attend à une situation des plus insoutenables dans la prise en charge des malades puisqu’il déplore la perte de 5 manipulateurs qu’il souhaite remplacer d’ici le mois d’octobre prochain. Pour toutes ces raisons, le Pr Afiane se dit être dans l’obligation, après concertation avec ses assistants et à leur demande,  «de suspendre les rendez-vous de consultation, reporter ceux de centrage, et ce, jusqu’à la normalisation de la situation, probablement la fin de l’année», a-t-il écrit, en attendant la réception d’un nouvel appareil et la formation des 5 manipulateurs pour pouvoir faire fonctionner cet appareil en janvier 2011 et augmenter les capacités de traitement et atteindre le nombre de 250 patients par jour.


    «La pression que je subis sera sûrement plus forte, mais mon équipe pourra travailler avec un peu plus de sérénité et les malades qui seront pris en charge seront mieux traités», a-t-il encore indiqué. La normalisation de la situation n’est sûrement pas pour la fin de l’année en cours, puisqu’aucune solution n’est mise en route pour régler définitivement cette situation. Les centres de prise en charge prévus au niveau national n’étaient en fait que des projets qui n’ont pas toujours vu le jour.
    Des promesses sont faites par tous les ministres qui sont passés au département de la Santé.
    La dernière est celle du ministre actuel de la Santé, Djamel Ould Abbès, qui a promis, cet été, de «lever toutes les entraves et prendre les décisions qu’il faut pour la prise en charge des malades cancéreux, notamment pour la radiothérapie». En attendant les solutions, les patients ont tout le temps de voir leur maladie récidiver et leur état de santé se dégrader. L’exemple de cet jeune patiente de 35 ans de Ouargla, décédée il y a quelques jours des suites d’un cancer du sein mois après une attente de 8 mois après sa cure de chimiothérapie, est édifiant.  
     

  • Attaquer l'Iran conduirait à la destruction d'Israël, selon Mahmoud Ahmadinejad

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a averti dimanche que toute attaque contre son pays conduirait à la "destruction" d'Israël, dans une déclaration à Doha, où il se trouvait pour une courte visite.

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a averti dimanche que toute attaque...

    Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a averti dimanche que toute attaque contre son pays conduirait à la "destruction" d'Israël, dans une déclaration à Doha, où il se trouvait pour une courte visite.
    "Tout acte contre l'Iran conduirait à la destruction de l'entité sioniste" (Israël, ndlr), a dit aux journalistes le président iranien lors d'une conférence de presse avec l'émir du Qatar cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani.
    "L'entité sioniste et le gouvernement américain frapperont tout pays dans la région quand ils le veulent et ils n'attendront pas d'avoir la permission (...), mais pour le moment ils ne sont pas en mesure de le faire", a encore déclaré M. Ahmadinejad dont les propos en persan étaient traduits en arabe.
    "L'Iran a la capacité de répondre durement", a-t-il poursuivi.
    Le régime iranien, ennemi juré d'Israël dont il prédit régulièrement la disparition, soutient le mouvement islamiste Hamas qui contrôle la bande de Gaza et s'oppose à tout compromis avec l'Etat hébreu.
    Israël n'a par ailleurs jamais écarté l'option militaire dans le dossier du nucléaire iranien. Téhéran, malgré ses dénégations, est soupçonné par les pays occidentaux et l'Etat hébreu de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert de programme civil.
    Mahmoud Ahmadinejad a par ailleurs estimé que les déclarations évoquant des éventuelles attaques contre son pays étaient destinées à "mettre l'Iran sous pression".
    "Il n'y aura pas de guerre contre l'Iran", a t-il avancé.
    Lors de cette visite, d'après l'ambassadeur d'Iran au Qatar, Abdollah Sohrabi, les entretiens du président iranien avec l'émir devaient porter sur "le renforcement des relations bilatérales, les questions régionales, la question palestinienne et les inondations au Pakistan".
    Le Qatar est le pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui entretient les meilleures relations avec l'Iran, contrairement à d'autres de ses voisins.
    Les deux pays ont signé en mars un accord de sécurité, bien que le Qatar soit l'un des principaux alliés régionaux des Etats-Unis et qu'il abrite la plus grande base américaine de la région.

    AFP
  • terrorisme Faux barrage aux Ouadhias

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

    Les activités terroristes ont redoublé d’intensité en cette fin du mois de Ramadhan. Les opérations des groupes armés se distinguent par une facilité d’exécution déconcertante.



    Hier encore, un groupe de 7 islamistes munis de kalachnikov, de fusils de chasse et d’armes blanches ont dressé un faux barrage sur le chemin communal reliant la ville des Ouadias au village Taguemount Ladjdid, sis à une trentaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, apprend-on de sources locales.
    La route, ajoutent nos sources, a été coupée à la circulation par les terroristes à l’aide d’un camion chargé de matériaux de construction. Immobilisant plusieurs véhicules, les criminels ont procédé au racket des automobilistes les délestant de leurs objets de valeur, notamment leur argent, bijoux et leurs portables.


    Aussi, un véhicule de marque Peugeot type Partner a été pris de force à son propriétaire. On affirme, par ailleurs, de sources sécuritaires, que certains éléments du groupe agissaient à visage couvert.
    Notons enfin que l’opération a duré plus de 45 minutes avant que les terroristes ne se replient vers les forêts avoisinantes.
    En outre, rappelons qu’avant-hier vers 22h, un homme a été blessé par balle en tentant d’échapper à un groupe d’individus armés qui dressaient un faux barrage sur le chemin communal reliant Mechtras à Boghni (50 km de Tizi Ouzou).
    Les criminels, au nombre de 5 ou 6, qui agissaient à visage découvert, ont délesté également les usagers de ce tronçon routier de leurs objets de valeur.     

     

    Nordine Douici
  • «Je persiste à qualifier la situation d’Air Algérie d’inquiétante»

    le président de l’Association des techniciens d'Air Algérie

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Lemnouar Azzoug, président de l'Association nationale des techniciens de la maintenance avion (ANTA) et ancien organique UGTA du service, persiste à alerter sur la situation qu'il dit «alarmante» du service maintenance de la compagnie.

    Président de l'Association des techniciens de la maintenance avion (ANTA), Lemnouar Azzoug ne lâche pas prise quant à la situation qu'il dit «inquiétante» du service maintenance au sein de la compagnie nationale de transport aérien, Air Algérie. Il bat en brèche l'argumentation avancée par le chef de la division maintenance, selon laquelle la filialisation de ce service a suscité «des intentions malveillantes» à l'origine des critiques «aux buts inavoués».
    Pour Lemnouar, en fait, le département maintenance «est encore au stade de scission et de démembrement de l'ancienne direction technique, au point qu'aujourd'hui on ne connaît plus les attributions de chacune des deux parties et des liens fonctionnels entre elles».
    Il explique à propos du contrat de pool avec Air France, qu'il a été signé «dans un cadre global de partenariat qui permet d'adhérer à un pool regroupant plusieurs compagnies qui exploitent les B737 NG et/ou A330. Dans sa forme initiale, le pool présentait plusieurs avantages qui devaient permettre à terme d'affranchir la compagnie de la sous-traitance des équipements par leur intégration dans nos ateliers».


    Néanmoins, précise-t-il, «en cours d'exécution, il s'est avéré que ce pool ne fonctionnait pas correctement pour la partie B737 NG, ce qui avait amené alors l'ex-direction technique à mettre un terme au groupe B737 NG dès novembre 2007, avec effet à partir du 1er janvier 2008. Comment se fait-il que ce pool ait perduré jusqu'à mars 2009 ? Pourquoi l'avoir annoncé par voie de presse plusieurs mois avant la rupture, en dépit des règles les plus élémentaires en la matière. D'ailleurs, il avait conduit le PDG à commettre la même erreur». Revenant sur les ateliers de maintenance, le président de l'ANTA affirme qu'il n'a pas été question de l'ouverture d'un espace de 3000 m2 tel qu’annoncé, «mais plutôt d'un transfert des ateliers de plus grandes surfaces et qui furent beaucoup plus performants, vers des espaces conçus pour d'autres fonctions dans la nouvelle base. Ceci a pour effet l'abandon des installations facilement mises aux normes pour leur certification internationale, moyennant des investissements mineurs qui étaient prévus pour l'année 2008. A l'heure actuelle, ces mêmes ateliers auraient permis l'intégration d'une multitude d'organes avions, actuellement toujours sous-traités à l'étranger». Au sujet du recours à l'affrètement par la compagnie, M. Lemnouar estime qu'il est «excessif» et s'interroge s'il n'est pas plus utile de l’éviter en pourvoyant l'exploitation de suffisamment d'avions fiables et en état de navigabilité, dont dispose Air Algérie.
    Il met en doute le recours direct à «la plus grande société» de leasing (ILFC) en soulignant qu’«Air Algérie n'a jamais affrété, au moins directement, auprès de cette société qui n'opère d'ailleurs qu'en leasing opérationnel de longue durée», en s'interrogeant au passage sur la volonté de la compagnie à poursuivre la politique de l'affrètement même de courte durée, après la réception 7 B737 NG. «L'affrètement est-il un mal nécessaire même pour de courtes durées ? On se demande comment, avec une flotte vieillissante, le pavillon national avait-il fonctionné sans affrètement jusqu'à cette dernière décennie, au moment où notre pays bénéficie d'une aisance financière qui lui permet d'acquérir la flotte adéquate.»


    M. Lemnouar remet en cause toute l'organisation et la politique de restructuration du département de la maintenance durant ces deux dernières années, un service «solide que des générations de techniciens ont bâti».  
    Pour lui, le mal qui ronge le département technique est son organisation, ses procédures, son assurance qualité, le choix de ses responsables à tous les niveaux et, surtout, la formation continue de son personnel. Il conclut son constat en se demandant et à juste titre, ce qu'est devenu le Centre d'instruction et de perfectionnement (CIP) de la direction technique «qui avait permis la qualification de plusieurs générations de techniciens».
    Entre les propos alarmants de ce syndicaliste et ceux rassurants des responsables d’Air Algérie, l'image de la compagnie nationale se trouve aujourd'hui remise en cause, d'autant, et en dépit des démentis de la direction générale, Air Algérie a bel et bien été épinglée par l'Autorité européenne de sécurité aérienne, même si c’est pour des anomalies anodines, liées à la moquette, l'hygiène, les toilettes, etc.   

  • «Les citoyens ne sont pas surveillés mais protégés»

     

    La DGSN a propos du Système de télésurveillance à Alger

    El Watan, 2 septembre 2010

    Le système de télésurveillance adopté au niveau de la capitale ne porte en aucun cas atteinte aux libertés individuelles», a déclaré le chargé de la communication de la sûreté de wilaya d’Alger en marge d’une conférence de presse animée hier au siège de la sûreté de wilaya.

    En réaction à la gêne manifestée par certains citoyens vis-à-vis des caméras de surveillance, ce responsable rassure du fait que les caméras sont utilisées essentiellement pour sécuriser.
    Dans ce sillage, le responsable affirme que l’intimité des personnes est préservée. «Les citoyens ne sont pas surveillés, mais ils sont plutôt protégés. On ne fixe pas notre surveillance sur les personnes. De plus, notre système de surveillance ne peut pas accéder à l’intérieur des maisons», a-t-il précisé. Selon ses dires, le système de télésurveillance ne dévoile pas l’intimité des personnes à l’intérieur de leurs foyers. Dès qu’il s’agit de révéler ce genre d’images «la caméra est rendue floue automatiquement», a déclaré notre interlocuteur. Revenant sur l’objectif visé par ce projet qui est toujours en cours, ce chargé de la communication insiste sur le fait que le projet s’inscrit dans le cadre de la protection et de la sécurisation de la population de la capitale. «On ne l’appelle plus le système de télésurveillance, mais système de téléprotection. C’est un projet qui sera renforcé de jour en jour.

    Il y a plusieurs moyens utilisés pour protéger les gens, parmi eux figurent les moyens technologiques tels que les caméras», a expliqué ce responsable de la communication. Par ailleurs, une autre question qui s’impose est celle relative à la présence en force des agents de police dans les différents quartiers d’Alger, y compris dans les endroits où les caméras sont fixées. Lors du début de l’installation de ces caméras, les citoyens s’attendaient à la réduction du nombre de policiers activant sur le terrain. Toutefois, la situation est toujours la même. Bien au contraire, le nombre d’agents de police s’est multiplié pendant ce mois de Ramadhan. D’après notre interlocuteur, les caméras de surveillance ne peuvent en aucun cas se substituer aux agents de police. «C’est le policier qui intervient sur le terrain. Cela n’est pas visible à l’étranger, mais la présence de l’élément humain est indispensable. Il y a une coordination entre ceux qui surveillent les caméras et les éléments qui sont sur le terrain. C’est un maillage de la capitale à travers ce dispositif», a-t-il révélé. Il mettra l’accent sur l’efficacité de ce système. «Pendant le Ramadhan, nous avons arrêtés au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali un groupe spécialisé dans l’effraction des magasins de vente de téléphones portables grâce aux caméras mises en place.
    Djedjiga Rahman

  • nos régions vous parlent

    BOUIRA
    Quand tamazight patauge dans les problèmes

    D’après un délégué du mouvement citoyen de la wilaya de Bouira, des contacts sont en cours avec les différents acteurs soucieux de l’avenir de tamazight, son enseignement et sa promotion, pour organiser ici à Bouira, avant la fin du mois en cours, une marche nationale. Suite...


    RENTRÉE SCOLAIRE À SIDI-BEL-ABBÈS
    2 460 élèves de Mostefa-Benbrahim pris en charge

    Les communes de la daïra de Mostefa Benbrahim (Sidi-Bel-Abbès) ont, à l’instar des autres, dégagé des montants au titre des budgets 2010 destinés à l'achat de trousseaux scolaires au profit des élèves démunis. Suite...


    TERRORISME À AÏN-DEFLA
    Un garde communal blessé à Tarik Ibn Ziad

    Une bombe de fabrication artisanale a explosé, au début de la semaine dernière, au passage d’un garde communal au lieu-dit Naïmia, à quelques kilomètres au nord de la ville de Tarik Ibn-Ziad, à l’extrême sud-est de la wilaya de Aïn-Defla. Suite...


    KHENCHELA
    10 blessés dans desaffrontements à N’sigha

    La paisible localité de N’sigha, 5 km au sud du chef-lieu de la wilaya, a été le théâtre, cette fin de semaine, et à quelques heures de la rupture du jeûne, d’affrontements sanglants qui ont opposé deux tribus. Les «frères ennemis» ont utilisé toutes sortes d’armes blanches causant des blessures à 10 personnes dont certaines se trouvent dans un état critique. Selon une source bien informée, ces affrontements ont pour cause un conflit autour d’un terrain agricole dont chaque partie réclame la propriété. Suite...


    SKIKDA
    Ezzaoueche ne volera plus

    La cavale d’Ezzaoueche, repris de justice notoire âgé de 25 ans, a pris fin cette semaine. Il a été placé sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal de Skikda, le 26 août, pour les chefs d’accusation de vol toutes catégories. Suite...


    COLLECTE DES DÉCHETS MÉNAGERS À ORAN
    L’éternel problème

    Face à la problématique de la collecte des déchets ménagers dans la ville d’Oran qui perdure depuis des années on a surtout le sentiment que l’on tourne en rond. Suite...


    SOUK-AHRAS
    Le cimetière délaissé

    Le cimetière du chef-lieu de la wilaya de Souk-Ahras est devenu sujet de préoccupation pour les citoyens qui désespèrent de voir une solution arriver. Suite...


    MOSTAGANEM
    174 millions de dinars pour les élèves défavorisés

    Le versement de la prime de scolarité en faveur des élèves issus des familles démunies sera achevé au plus tard une semaine après la rentrée scolaire. Suite...


    MASCARA
    Un motocycliste meurt dans la trémie

    Un motocycliste a été percuté par un taxi de marque Peugeot 504 qui venait en sens inverse, quelques instants avant la rupture du jeûne. Suite...


    RELIZANE
    Les actions de solidarité se poursuivent

    Les actions de solidarité avec les familles démunies, initiées à la faveur du Ramadan, se poursuivent à travers la wilaya de Relizane. La première quinzaine de ce mois sacré a donné lieu à la distribution de 54 414 couffins alimentaires, a-t-on appris de M. Boukachabia, directeur de l’action sociale (DAS) de la wilaya de Relizane. Suite...


    TRONÇON AUTOROUTIER LARBAÂTACHE-LAKHDARIA
    Le projet livrable avant décembre si…

    Finalement, malgré les engagements des responsables devant le ministre et les deux walis de Boumerdès et Bouira, le 6 juillet dernier, quant à son achèvement avant le mois de septembre, le dernier tronçon autoroutier de la partie centre de l’autoroute Est-Ouest, reliant la localité de Larbaâtache (Boumerdès) à Lakhdaria (Bouira), sur une distance de 17,5 km, ne sera pas prêt avant le mois de décembre et encore ! Suite...


    ORAN
    Saisie de produits impropres à la consommation

    Conformément au programme d’action mis en place par la direction du commerce d’Oran, près de huit quintaux de produits impropres à la consommation ont été saisis lors d’une opération coup-de-poing menée par les brigades de contrôle dans les différents marchés de la ville. Suite...


    BORDJ BOU-ARRÉRIDJ
    Un gros courrier en attente

    Depuis plus d’une année, le courrier des citoyens ne fait que s’empiler sur les étagères de la poste, en l’absence d’un nombre suffisant de facteurs qui puissent répondre à la très forte demande des citoyens du chef-lieu, un souci qui a été pourtant communiqué à l’ex-ministre des P et T, en l’occurrence Bessalah, pas plus tard qu’il y a six mois, lequel avait promis de solutionner le problème le plus tôt possible en attribuant de nouveaux postes budgétaires à l’espace des Bibans. Suite...


    MOSTAGANEM
    La salade verte à 120 DA le kilo

    Au marché couvert du centre-ville de Mostaganem, les fruits et légumes affichent des prix assez élevés et la palme d’or revient sans conteste à la salade verte dont le prix a atteint le prix vertigineux de 120 DA le kilo. Vu la chaleur qui règne, les prix ne cesseront pas d’augmenter, nous dira un agriculteur. En attendant des jours meilleurs, les ménagères doivent patienter et préparer des hors-d’œuvre sans salade verte.
    A. B.
    Suite...


    TLEMCEN
    Renforcement du dispositif de sécurité

    A quelques jours de la célébration de la fête de l’Aïd, les services de sécurité se sont redéployés à travers tout le territoire du Grand-Tlemcen, les grands axes sont sous étroite surveillance ainsi que les quatre principaux accès à la ville (Bab Wahrân, Bab Lahdid, Bab Khemis, Bab El- Kermadine). Suite...

  • L’homme qui cherche des explications et qui finira bien par les avoir !

     



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Football. Stade Tchaker. Grâce à une défense impériale menée par Ghezzal, l’Algérie tient tête à la…

    …Tanzanie !

    Zerhouni l’a lui-même affirmé aux journalistes. Il cherche des explications ! Moi, je serais dans la peau des pauvres explications, je prendrais peur. T’imagines l’explication à qui on vient chuchoter à l’oreille que Nounou la cherche ? Je la vois d’ici blêmir, devenir livide et trembler de tout son corps frêle d’explication pas très plausible. Une chose est sûre, si Zerhouni cherche une explication, il va finir par la trouver. Parce que lui, quand il se met dans la tête de chercher après un truc, généralement, il le trouve. Non pas que l’ancien ministre de l’Intérieur ait le monopole dans la recherche d’explications. Non ! Il n’est pas le seul à en chercher, des explications. Mais lui, par rapport aux autres, à tous les autres qui jurent sur tous les toits qu’ils feront tout pour avoir les explications recherchées, il finira par les trouver, quitte à faire raser tous les toits avec ceux qui étaient dessus, au-dessus, et bien sûr en dessous. Certes, sa recherche d’explications a un prix. Ce prix peut être lourd. Mais si c’est le prix à payer, il le paiera. Ou plus exactement, il le fera payer. Que voulezvous, c’est comme ça. Il y a des gens qui ont le don d’obtenir généralement les explications qu’ils demandent. Car obtenir des réponses des autres n’est pas donné à tout le monde. C’est un art. Un art millénaire. Dans la plupart des civilisations humaines, il s’est toujours trouvé à un moment ou à un autre des personnes dotées de ce don extraordinaire de poser les bonnes questions pour obtenir les réponses appropriées. Et Nounou, ce don, il l’a. Bien sûr, au début, il l’avait à l’état brut, tel un joyau pas encore mis au jour et qui dort, enfoui sous terre. Mais avec le temps, Nounou a cultivé son art pour l’élever au rang de doctrine, de sacerdoce, de religion. Chez cet homme, la recherche d’explications et l’obtention des réponses relèvent littéralement du divin. D’ailleurs, je trouve dommage et surtout injuste qu’il n’y ait pas eu plus d’hommages rendus à Nounou en la matière. Bon, il est vrai aussi que les témoignages de personnes qui lui ont fourni les explications que lui, Nounou, demandait ne sont pas légion. Je veux parler de témoignages vivants, bien sûr. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • RAMADAN, AÏD, RENTRÉE SOS budgets en détresse

    05092010.jpg

    Le compte à rebours a déjà commencé. Rentrées scolaire et sociale font des échauffements avant de rejoindre le terrain. A mesure que les jours s’égrennent, les économies des ménages fondent comme neige au soleil.
    Cette année encore, le Ramadan a coïncidé avec les vacances d’été et la rentrée scolaire. Des périodes réputées «budgétivores ». Sur la corde raide, les ménages suffoquent et halètent, en essayant de colmater les brèches du mieux qu’ils peuvent. «Plaie d’argent n’est pas mortelle», dit le proverbe. Mais tout de même ! Avec le poulet à 400 DA le kilo, on a vite fait de se retrouver déplumés ! Sans compter les autres denrées alimentaires dont le prix a pris l’ascenseur, comme chaque Ramadan. Mais bon, on connaît la chanson ! De son côté, l’Aïd, cette fête qui clôture ce mois sacré, n’a pas du tout l’intention de faire de la figuration. Elle débarque avec ses exigences de starlette : fringues neuves, «m’hiba» pour la fiancée, parfum pour la belle-mère sans oublier miel, amandes et sucre pour préparer les meilleurs gâteaux de la famille. On achève bien les chevaux !
    SOS budgets en détresse
    La météo est loin d’être clémente. Les budgets déjà grevés par une kyrielle de dépenses en relation directe avec notre tube digestif ne sont pas près de reprendre des couleurs. Anémiés, et mal en point, ils sont sous perfusion. Alerte. Le pronostic vital est engagé.
    C’est déjà la rentrée !

    A la rue Bab Azzoun, tabliers, cartables et fournitures scolaires envahissent les étals des camelots rappelant aux parents que la cloche de la rentrée sonnera bientôt. Un homme, la quarantaine, s’arrête, s’enquit des prix des blouses roses, s’offre un léger rictus et passe son chemin. «Je viens de laisser mes derniers biftons au marché. Un kg de viande pour la chorba et le djouaz, quelques fruits et, hop, mes poches sont à sec ! Je vais devoir emprunter pour faire face à deux autres hémorragies qui nous guettent : celles de l’Aïd et de la rentrée scolaire», se plaint-il.
    Trop cher, le couffin

    Ramadan, rentrée, Aïd. Le top trois de l’ennemi juré des portefeuilles a mis les budgets des foyers sur les genoux. Toutes les personnes rencontrées nous ont révélé souffrir du décalage entre leur salarie et la réalité des prix de tout ce qui a trait à la consommation en général, y compris le transport. «Même le ticket de bus a augmenté. On n’arrive plus à joindre les deux bouts. A force de serrer la ceinture, c’est l’asphyxie », s’insurge un citoyen rencontré aux abords du marché Ferhat- Boussaâd (Meissonier). Une dame, les bras chargés de sachets, qui avait suivi la conversation, renchérit : «Vous avez vu le prix du poulet et de tout le reste ? Comment voulez- vous préparer un repas correct avec un Smig à 15 000 DA !!»
    Cigale ou fourmi ?
    Pour ne pas se retrouver dans la mouise, certaines familles ont pris les devants en achetant fringues et articles scolaires avant les vacances. C’est le cas de ce couple, avec deux enfants scolarisés au primaire. Il nous a révélé avoir coupé la poire en deux, anticipant sur les inéluctables dépenses de septembre. «Cela fait deux ans qu’on adopte ce système en achetant fournitures scolaires et vêtements en juin. Cela nous permet de passer ce cap sans trop de casse», assure-t-il. Mais ce n’est pas facile pour tous les chefs de famille de jouer les fourmis en dégageant un budget à l’avance. Alors comment faire pour arriver au mois d’octobre sans trop de dettes ? Surtout que, chez nous, on a tendance à faire bombance durant ce mois sacré avec beaucoup de gaspillage, il faut le reconnaître. Ahmed (51 ans, fonctionnaire) n’a pas eu besoin de chercher longtemps avant de trancher : «A partir du 10e jour de Ramadan, voyant que mon compte en banque était au rouge, j’ai pris une décision. Plus de kalbellouz, de viande, de fruits et autres “skayate” sur ma meïda. J’ai expliqué aux enfants que c’était le seul moyen pour ne pas hypothéquer leur rentrée scolaire. Je crois qu’ils ont compris !» Le Ramadan, c’est le mois de toutes les envies, de toutes les dépenses, souvent démesurées. Des frais engendrant souvent des dettes qu’il faut honorer tout au long de l’année. Juste le temps de tout éponger et voilà qu’un autre Ramadan pointe le bout du nez. La vie est un éternel recommencement !
    SabrinaL
    SabrinaL_Lesoir@yahoo.fr

  • un bouricot àFR2

     

    Un animateur de France 2 fait parler de lui
    “La Kabylie se trouve au fin fond du désert algérien”

     L’animateur de l’émission télé les Z’amours diffusée quotidiennement sur France 2 ne connaît pas où est située la Kabylie. Mais, il n’y a pas de tort pour cela. Mais, lorsqu’on recourt aux mensonges afin d’impressionner les téléspectateurs et tenter de montrer qu’on a des connaissances que l’on n’a pas en réalité, c’est une attitude qui reste inacceptable pour un faiseur d’opinion. En interrogeant jeudi dernier, lors de l’émission, un couple d’invités qui se trouvait être des Algériens sur leur origine, l’animateur, surpris apparemment par la réponse, dira d’un air moqueur : “Il faut savoir que la Kabylie se trouve là-bas au fin fond du désert algérien. Une région que j’ai d’ailleurs visitée.” Voulant corriger cette erreur, un des invités s’est vu complètement ignoré puisque l’animateur a vite fait de changer de sujet.

  • IL DEVRAIT INTERVENIR APRÈS LE RAMADAN Nouveau remaniement du gouvernement



    Un nouveau remaniement ministériel serait prévu pour le courant de mois de septembre. Des changements conséquents qui devraient reconfigurer la composition du gouvernement. Il devrait intervenir après le mouvement dans le corps des walis et au niveau des directions des principales entreprises publiques.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L’option d’un nouveau changement dans la composante de l’exécutif semble se préciser. «Un remaniement en profondeur du gouvernement aura lieu après le mois de Ramadan», indique une source sûre qui a requis l’anonymat. Selon notre interlocuteur, la liste définitive est en cours d’élaboration. «La nouvelle composante de l’exécutif est actuellement à l’étude. Il faut s’attendre à des changements à la tête de plusieurs départements ministériels». En fait, ces modifications viennent compléter le remaniement ministériel du mois de mai dernier. Un remaniement considéré comme «léger» sur le plan des nominations (cinq nouveaux ministres et deux nouveaux secrétaires d’Etat), mais qui a une portée politique importante suite au départ de Chakib Khelil et à la «rétrogradation » de Noureddine Zerhouni et de Abdelhamid Temmar. Mais le nouveau changement dans la composante de l’exécutif devrait avoir une tout autre portée. Il s’inscrit plutôt dans une logique «d’efficacité» pour achever les programmes et les projets lancés ces dernières années et entamer ceux inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014. Une efficacité qui manque cruellement au staff actuel. Reste, toutefois, à savoir si Abdelaziz Bouteflika ira puiser dans les «viviers» mis à la disposition des partis de l’Alliance présidentielle ? Il est vrai qu’en mai dernier, le chef de l’Etat avait fait en sorte de maintenir un équilibre relatif au sein du gouvernement entre le Front de libération nationale, le Rassemblement national démocratique et le Mouvement de la société pour la paix. Mais il semble que les membres dirigeants du parti islamiste aient été pris de court lors du dernier remaniement. En effet, sur la liste des «cadres ministrables» élaborée par le MSP, le nom de Abdallah Khanafou figurait en dernière position. Mais c’est justement lui que choisira Abdelaziz Bouteflika pour lui confier le département de la pêche et des ressources halieutiques. Une situation qui a fait grincer des dents au sein de cette formation. Par ailleurs, les changements ne devraient pas concerner uniquement le gouvernement puisqu’un mouvement dans le corps des walis est annoncé. Il serait imminent. Les wilayas d’Alger, Sétif, Boumerdès, Oum-El-Bouaghi, Tipasa, Ghardaïa, Tébessa et Tamanrasset seraient concernées. D’autres informations font également état de changement à la tête d’organismes et d’entreprises publics. Les secteurs des hydrocarbures et des travaux publics et des finances (banques et assurances) devraient être visés par ces changements.
    T. H.

  • 3 «émirs» pour une qualif’ !



    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Où se trouve le siège du nouvel Office de lutte contre la corruption
    ? A Alger. Dans une…
     

    … impasse !

    Trois «émirs» se sont rendus ce week-end. C’est l’occasion pour nous d’essayer de savoir ce que font des émirs qui viennent de se rendre. D’abord, et avant toute chose, hier soir, ils ont dû voir le match Algérie-Tanzanie dans de meilleures conditions qu’au maquis. Ça ne veut pas dire qu’au maquis, ils ne regardaient pas les matches. Non ! C’est juste que la qualité des écrans qui sont maintenant mis à leur disposition est bien meilleure que celle du 55 centimètres alimenté par dynamo dont ils disposaient jusque-là. Ils ont dû surtout supporter à haute voix les Verts, enfin crier à la moindre occasion, bondir de joie ou de peur à chaque phase de jeu, chose qu’ils ne pouvaient pas vraiment faire au maquis. Eh oui ! Sauf à se faire repérer, à se faire choper par les patrouilles, les «émirs» et leurs troupes étaient obligés, après un but des Verts, d’exprimer leur joie de façon modérée, silencieuse même. Un des émirs aurait même raconté à ceux qui ont commencé à les débriefer qu’ils avaient des codes gestuels pour marquer leur joie ou leur déception en fonction des phases de jeu des Fennecs. Il est évident que même en langage des signes, les tangos n’ont pas dû exprimer souvent leur joie là-haut au vu des résultats calamiteux des matches amicaux livrés par l’équipe à Saâdane. A ce propos justement, et lors des mêmes débriefings, les trois «émirs» sont allés très loin dans leurs aveux. Ils ont reconnu que là-haut, comme en bas, le débat sur la reconduction ou non de Saâdane à la tête de l’équipe a fait rage. Et quand j’écris «a fait rage», il faut le comprendre au sens littéral de l’expression. Des tangos qui ont osé exprimer un avis, une option contraire à celle de leurs supérieurs, les «émirs» ont été sévèrement sanctionnés. Sectionnés, même ! D’ailleurs, c’est l’une des raisons majeures de la reddition de nos trois «émirs» ce week-end. Le futur de cette équipe de foot. L’option défendue jusque-là par les trois «émirs», celle de la reconduction de Saâdane à la tête des Verts, ne semblaient plus rallier tous les suffrages du maquis. Des voix discordantes avaient déjà commencé à se faire entendre dans les sous-bois après le match contre les Etats-Unis, lors de la Coupe du monde. Fallait-il ou non faire entrer en jeu Saïfi ? Des voix devenues encore plus fortes et plus discordantes après la débâcle face au Gabon. Plus que des voix, un véritable vent de révolte soufflait de plus en plus fort là-haut. Et les anti-Saâdane semblaient, de l’aveu toujours de nos trois «émirs», sur le point de l’emporter. C’est à ce moment qu’ils ont pris peur et qu’ils ont pris la poudre d’escampette. L’avenir des Fennecs, l’issue des qualifications en Coupe d’Afrique et Coupe du monde donneront- ils raisons à nos trois «émirs» ? Terrible question qui donne à voir l’étendue dramatique de la tragédie nationale. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • TROIS MOIS APRÈS SON DÉPART DE L’INTÉRIEUR Zerhouni cherche des explications, t'e' vire' ou mazel



    04-09-2010.JPG

    Celui qui était considéré comme l’homme le plus proche de Bouteflika ne s’explique pas encore sa non-reconduction au ministère de l’Intérieur et sa nomination comme vice-Premier ministre, pour le moment sans prérogatives.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Trois mois après le remaniement ministériel de mai, Nourredine-Yazid Zerhouni ne sait toujours pas pourquoi il a été démis du poste de ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales. Ni même pourquoi il s’est retrouvé nommé en qualité de vice-Premier ministre. C’est le concerné lui-même qui l’a avoué à la presse, jeudi, en marge de l’ouverture de la session parlementaire d’automne. «J’ai demandé des explications au président», a indiqué Zerhouni aux journalistes qui l’interrogeaient sur les raisons de son départ du département de l’intérieur. L’homme, longtemps considéré comme un des piliers du «cercle présidentiel », n’en dira pas plus. Mais cette petite phrase lourde de sens confirme le malaise qui sévit au plus haut sommet de l’Etat. Durant dix années, de par ses attributions de ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Zerhouni avait sous sa coupe l’administration, les élus, les partis politiques, le mouvement associatif, la police et la Protection civile. Il avait une mainmise totale sur l’organisation des élections. Des pouvoirs illimités qui lui ont permis de régir toute la société algérienne. Mais le remaniement de mai dernier a tout chamboulé. Remplacé par Daho Ould Kablia, considéré comme son «subalterne», Zerhouni a été nommé vice-Premier ministre, poste créé lors de la révision de la Constitution imposée en 2008. Depuis, il attend que le chef de l’Etat lui définisse ses attributions et ses missions. Il reste qu’il est utile de s’interroger sur ce que seraient les attributions d’un vice-Premier ministre lorsque le Premier ministre lui-même se contente de jouer le rôle de «coordinateur » des membres de l’exécutif. En avouant, jeudi, avoir demandé «des explications» au président de la République, Nourredine-Yazid Zerhouni reconnaît, de fait, sa frustration. Et qu’il considère que sa nouvelle fonction comme une sorte de «voie de garage». Au même titre d’ailleurs qu’Abdelhamid Temmar, qui a eu à gérer le secteur de l’industrie et l’épineux dossier des privatisations qui s’est retrouvé nommé au poste de ministre de la Prospective des statistiques. Un sort du reste plus enviable que celui de Chakib Khelil, autre personnalité très proche d’Abdelaziz Bouteflika, qui a été limogé du ministère de l’Énergie. Un limogeage lié aux multiples scandales qui ont secoué ce secteur hautement stratégique.
    T. H.

     

  • Ahmed Benbitour charge le pouvoir «L’Etat est défaillant et dérive vers un Etat déliquescent»


     

    z

    L ’Etat est défaillant, pis, il se dirige vers un Etat déliquescent. La sentence vient de l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour.

    Invité par l’espace «Mille et une news» qu’organise le journal Djazaïr News pour débattre de la question «Crise et élite», avec l’universitaire Ahmed Cheniki, le premier chef de gouvernement de l’ère Bouteflika n’a pas pris de gants pour parler de la nature du pouvoir algérien. «Il est (le pouvoir) autoritariste dans le sens où il n’accepte aucun contre-pouvoir, il est aussi de nature patrimonialiste, c’est-à-dire, un chef entouré de courtisans zélateurs et qui considère que la société est arriérée et inapte à la politique», a soutenu Ahmed Benbitour. Cette situation a conduit fatalement à «la corruption du pouvoir et comme le mode de production repose essentiellement sur la rente et la prédation, cela mène vers une corruption généralisée de l’argent et une perte de morale collective», a-t-il ajouté.

    La connexion entre la corruption du pouvoir et celle de l’argent «ouvre la voie à la corruption généralisée de l’ensemble des composantes du régime et qui déboucherait sur un Etat défaillant et en l’absence de la force régalienne de l’administration, il dérive vers un Etat déliquescent», a tonné l’initiateur du Cercle d’initiative citoyenne pour le changement (CICC). Convaincu de l’impossibilité d’un changement pouvant venir de l’intérieur du système, M. Benbitour a plaidé pour une rupture radicale avec l’ordre établi. «Le changement doit se faire contre le régime en place et non avec lui. Le changement ne viendra pas, non plus, par les élections, ni par la violence», a indiqué M. Benbitour, qui dit exclure toute alliance avec une quelconque frange au sein du régime dans sa démarche pour le changement.

    Il propose une voie «révolutionnaire», mais sans qu’elle ne soit l’émanation d’une dynamique politique et sociale. Pour lui, la refondation du système passe par «l’alliance des élites qui disposent d’une capacité d’influence et d’une force tirée du savoir et de l’argent». «L’élite se doit de s’emparer de l’initiative du changement pour qu’elle ne subisse pas la marginalisation, comme ce fut le cas à la veille du déclenchement de la guerre de Libération», a-t-il estimé.

    Sans faire dans le parallèle, M. Benbitour a remonté dans le cours de l’histoire pour convaincre par son propos. «La situation actuelle est similaire à celle qu’a connue l’Algérie en 1953. La nation algérienne vivait une répression féroce, les élites étaient embourbées dans des conflits politiques et une jeunesse sans avenir. Une situation de blocage, puis vint le groupe des neuf qui créa le Comité de la Révolution et l’unité d’action (CRUA) avec une innovation en matière d’action politique. Aujourd’hui, nous sommes face à la même situation, il faut tirer les leçons du passé. Un moment crucial que les élites ne doivent pas rater.» Que faire et comment ? La fameuse question est toujours d’actualité. En bon élève de l’école anglo-saxonne, M. Benbitour veut rompre non seulement avec le système, mais également avec les méthodes classiques de lutte. Il ne croit pas à l’efficacité des partis politiques. «Je ne crois pas à l’efficacité des partis politiques aujourd’hui, car ils se sont inscrits dans la logique du système. Leur fonctionnement n’est pas du tout démocratique, ils ont fini par reproduire les même méthodes que celles du régime», a-t-il informé.

    Lui, il prône une démarche inédite. Il dispose d’une solution toute faite. Un canevas. Il a préconisé une innovation en matière d’organisation politique et dans les instruments du changement. Cinq éléments résument sa démarche. «Une force motrice avec un discours mobilisateur, une vision, un leadership avec une équipe compétente du changement, des règles de fonctionnement démocratiques, un certain nombre de personnalités nationales d’appui et enfin l’alliance de tous les gens qui adhèrent au projet du changement.» 

    Cependant, si la thèse défendue par celui qui avait osé dire non à Bouteflika en démissionnant de son poste de chef de gouvernement a eu «l’approbation» de nombre de ceux qui ont assisté au débat, certains n’ont pas manqué d’apporter la contradiction.
    «Dire qu’il ne faut pas compter avec les partis, ne rejoint pas totalement le discours du pouvoir qui dit aussi que les partis ont échoué et donc il les ignore. Les élites (savoir et argent) sont-elles les seules forces du changement ? sont-elles partisanes de l’ordre?», se sont-ils interrogés.       

    Hacen Ouali
  • no moment

  • Benhamadi : "L'État rachètera Djezzy"

     

      	Moussa Benhamadi a annoncé jeudi que l'évaluation du rachat de Djezzy doit être finalisée avant la fin de l'année 

     

    Moussa Benhamadi est catégorique. Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information  et de la communication a affirmé jeudi que l'Etat rachètera bel et bien Djezzy. Une offre officielle parviendra à Orascom Télécom d'ici la fin de l'année. 

    "Un comité a été installé au niveau du ministère des Finances pour étudier  la question de l'évaluation du rachat de l'opérateur privé de téléphonie mobile  Djezzy. Un bureau d'étude algérien est en train de travailler avec des bureaux  d'études étrangers sur cette question. Ils ont un délai avant la fin de l'année  en cours pour conclure leurs travaux", a déclaré Moussa Benhamadi à la presse, en  marge de la cérémonie d'ouverture de la session d'automne du Conseil de la nation.  

    Ainsi, une fois l'évaluation faite, le gouvernement  à travers ledit comité entamera des négociations avec les responsables de Djezzy. Pour le moment, le gouvernement ne veut pas anticiper sur le "coût  du rachat de Djezzy", estime le ministre qui a bien expliqué que seul l'Etat Algérien pourrait  "racheter" Djezzy. Une fois encore, tous les scénarios évoquant une reprise de Djezzy par un investisseur étranger sont démentis par Moussa Benhamadi. 

    Le gouvernement s'apprête-t-il donc à nationaliser Djezzy ?  Cette question taraude tous les experts des télécommunications en Algérie. 

    Abderrahmane Semmar
  • Un citoyen blessé dans un faux barrage à Boghni

    Un citoyen a été blessé, jeudi à 22h, dans un faux barrage dressé par des individus armés sur le chemin communal reliant Mechtras à Boghni, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, a-t-on appris de sources bien informées.

    La victime a été atteinte par une balle au moment où elle tentait d’échapper à ses agresseurs. Le groupe armé est constitué de 5 ou 6 individus, ayant agi à visage découvert, ont délesté également les automobilistes de leurs objets de valeur, argent, bijoux et de leurs portables entres autres, précise notre source.

    Nordine Douici
  • Un avion cargo américain s'écrase près de l'aéroport de Dubaï

    Un avion cargo du groupe américain de messagerie United Parcel Services (UPS) s'est écrasé vendredi soir près de l'aéroport international de Dubaï, a indiqué à l'AFP un responsable de l'Autorité de l'aviation civile des Emirats arabes unis.

    Un avion cargo du groupe américain de messagerie United Parcel Services (UPS) s'est écrasé vendredi soir près de l'aéroport international de Dubaï, a indiqué à l'AFP un responsable de l'Autorité de l'aviation civile des Emirats arabes unis.
    Selon l'agence officielle émiratie WAM, l'avion du numéro un mondial des colis postaux s'est écrasé dans une zone non habitée de Dubaï. Elle n'a pas précisé s'il y avait eu des victimes.
    Le responsable émirati a assuré à l'AFP que l'accident "n'a eu aucune conséquence sur le trafic aérien de Dubaï ou sur le transport routier".
    Des témoins ont indiqué à l'AFP qu'il était tombé près d'Emirates Road, une route circulaire qui entoure la ville-émirat et un photographe de l'AFP a pu voir des ambulances se diriger vers le secteur.
    Selon les chaînes satellitaires arabes Al-Jazira et Al-Arabiya, les membres d'équipage de l'appareil sont morts. Les télévisions ne précisent pas leur nombre.
    De par ses activités, qui l'amènent à travailler à la fois avec les entreprises et le consommateur final, UPS est considéré comme un baromètre fiable de l'activité économique aux Etats-Unis.
    L'activité du groupe de messagerie, en chute libre il y a un an, a repris des couleurs il y a quelques mois.

    AFP
  • Mobilisation internationale contre le procès des deux non-jeûneurs d'Ain El Hammam

    Société

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

      	Le procès des deux non-jeûneurs d'Ain El Hammam a suscité une vague d'indignation internationale 

    zoom | © D.R

    Le procès des deux non-jeûneurs d'Ain El Hammam a...

    Hocine Hocini, 47 ans, et Salem Fellak, 34 ans, ces deux ouvriers Algériens, originaires d’Ain El Hammam, sortis de l’anonymat lors de leur arrestation pour non-observation du jeûne,  bénéficient désormais d’une chaîne de soutien internationale qui s’est mobilisée contre leur procès prévu le 21 septembre prochain.  

    Surpris en train de boire de l’eau par des policiers qui ont immédiatement procédé à leur arrestation, auditionnés ensuite par le parquet, ces deux jeunes Algériens, dont l’un est de confession chrétienne, incarnent à présent le combat contre la violation des libertés fondamentales en Algérie.  

    Sur internet, ACOR SOS Racisme, une ONG suisse, vient de lancer un appel de mobilisation afin de s’opposer au procès injuste de ces citoyens coupables, aux yeux de la justice Algérienne, de ne pas avoir respecté le Ramadan. A cet appel, de nombreuses organisations internationales ont répondu présentes pour garantir un soutien international à Hocine et Fellak qui risque la prison à cause de leurs convictions personnelles !  

    Parmi les mouvements et les organisations qui apportent leur total soutien aux deux jeunes d’Ain El Hammam, on y trouve le Parti Ouvrier Populaire  suisse, Les Jeunes Verts de Genève, le Mouvement Alternatif pour les Libertes Individuelles (Maroc), Nouveau parti anticapitaliste - Section du Vaucluse, Fédération nationale de la libre pensée (France) et bien d’autres encore.  

    Tous ces mouvements et ces organisations rappellent à l'Algérie qu'elle a ratifié les traités internationaux relatifs aux droits de l’homme et notamment le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. 

    D'autre part, les signataires de cet appel demandent aux autorités judiciaires Algériennes le respect des libertés fondamentales par la libération immédiate de Hocine et Salem. On le voit bien, l'Algérie, qui aurait pu se passer d'une telle publicité, renforce son image d'un pays intolérant et peu respectueux des différences religieuses.  

    Abderrahmane Semmar
  • Le général français Morillon, insulté par des proches de victimes, demande pardon à Srebrenica

    Le général français Philippe Morillon, qui avait promis au nom de l'ONU la "protection" aux habitants de Srebrenica, deux ans avant le massacre de juillet 1995, est venu vendredi dans cette ville de Bosnie orientale pour demander "pardon" aux familles de victimes, au nom de l'"Europe".

    Le général français Philippe Morillon, qui avait promis au nom de l'ONU la...

    Le général français Philippe Morillon, qui avait promis au nom de l'ONU la "protection" aux habitants de Srebrenica, deux ans avant le massacre de juillet 1995, est venu vendredi dans cette ville de Bosnie orientale pour demander "pardon" aux familles de victimes, au nom de l'"Europe".
    Il a été insulté par plusieurs femmes dont des membres de la famille ont été tués dans le massacre, lors d'une très vive discussion menée devant le "centre mémorial du génocide", à Potocari, près de Srebrenica.
    "Je suis venu demander pardon pour l'Occident, pour l'Europe, pour ce que nous n'avons pas su faire (...), (pour ce) que nous n'avons pas été capables de faire", a déclaré l'ancien officier français qui avait commandé la Force de protection des Nations unies (Forpronu) en Bosnie, de septembre 1992 à juillet 1993.
    L'ancien général, qui a pris sa retraite militaire en 1996, a ajouté qu'il ne se sentait "absolument pas coupable personnellement" du massacre de Srebrenica et qu'il était venu "participer" au "deuil" des familles de victimes.
    L'officier français, dont le nom reste intimement associé au drame de Srebrenica, avait acquis une notoriété mondiale en mars 1993 en lançant aux habitants de l'enclave assiégée par les forces serbes bosniaques: "Vous êtes à présent sous la protection des forces des Nations unies... Je ne vous abandonnerai jamais".
    Par la suite, Srebrenica avait été déclarée "zone de sécurité" de l'ONU sans que cette appellation ne modifie en rien le sort de l'enclave protégée par un bataillon de quelques centaines de soldats néerlandais dépourvus de moyens.
    Deux ans plus tard, en juillet 1995, l'enclave tombait entre les mains des forces serbes de Bosnie conduites par le général Ratko Mladic, aujourd'hui recherché par la justice internationale. Dans les jours suivants, quelque 8.000 hommes et adolescents musulmans ont été exécutés sommairement ou ont trouvé la mort dans des embuscades.
    Alors qu'il venait se recueillir au mémorial de Potocari, où quelque 4.500 victimes du massacre ont été enterrées à ce jour, M. Morillon, 74 ans, a été insulté par plusieurs femmes, dont certaines l'ont traité de "complice" du massacre, une accusation qu'il a fermement refusée.
    Accompagné par une interprète, il a expulsé du mémorial par plusieurs femmes, avant de poursuivre un vif débat.
    "Votre résultat est derrière vous", lui a lancé Hatidza Mehmedovic, présidente de l'association "Mères de Srebrenica", en montrant les stèles blanches du mémorial. "Ce lieu est sacré pour nous et c'est votre miroir! Sachez que Dieu ne vous pardonnera pas", a-t-elle crié.
    Visiblement bouleversé par ces insultes et accusations, M. Morillon a répondu qu'il avait été "content d'avoir eu quelques minutes (...) pour prier".
    "Parce que je suis croyant, je suis chrétien, je suis pratiquant, j'ai prié pour demander pardon".
    Interrogé par la presse sur le point de savoir si le massacre de Srebrenica, qualifié de génocide par la justice internationale, aurait pu être empêché par la communauté internationale, l'ancien officier a répondu: "Oui, c'est pour ça que j'ai demandé pardon pour le monde occidental, mais à titre personnel".
    "J'ai été relevé de mon commandement. Je regrette de l'avoir été (...) Ma mission s'était achevée le 12 juillet 1993. Tout ce qui s'est passé après, je comprends leur révolte, mais qu'elles me rendent responsable, ça, bien sûr, je ne peux pas accepter".

    AFP
  • Il a auditionné tayeb louh Bouteflika insiste sur l’Inspection du travail


    “La lutte contre le chômage doit être menée avec une détermination encore plus forte durant les prochaines années, afin de permettre à chaque citoyen de participer au développement du pays”. Cette recommandation émane du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors d’une réunion avec M. Tayeb Louh, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Ce dernier a été reçu par le premier magistrat du pays dans le cadre de la poursuite du cycle des auditions des membres du gouvernement. Le chef de l’État a estimé, au cours de cette audition, que d’importants moyens ont été mobilisés pour promouvoir l’emploi et la lutte contre le chômage. “Les efforts consentis dans ce domaine, explique le président de la République, se traduisent par une création significative d’emplois”. Pour M. Bouteflika, il s’agira de veiller à permettre aux microentreprises — créées dans le cadre des dispositifs gérés par l’Ansej et la Caisse nationale d’assurance-chômage (Cnac) — de disposer de plans de charge permettant d’assurer leur viabilité et leur développement. Le chef de l’État a insisté, également, sur “l’importance des moyens prévus par le programme d’investissements publics 2010-2014, consacrés pour l’essentiel à des secteurs à fort potentiel d’emploi pour la réalisation de l’objectif de création de 3 000 000 emplois à l’horizon 2014”. Pour cela, le Président a insisté sur la mise en œuvre du plan d’action pour la lutte contre le chômage et la promotion de l’emploi qui feront l’objet d’un suivi particulier à tous les niveaux. En matière de suivi de la politique nationale de lutte contre le chômage, il a déclaré qu’il est impératif que “les efforts en matière de mise en adéquation du produit de la formation, avec les besoins du marché du travail, soient poursuivis de manière à pouvoir disposer d’une main-d’œuvre qualifiée maîtrisant les technologies les plus récentes et répondant aux exigences de qualité et de performance qu’impose un environnement caractérisé par la concurrence et la compétition”. Il a également mis l’accent sur “l’insertion systématique des clauses de formation de la main-d’œuvre qualifiée dans le cadre des contrats de réalisation des grands projets confiés aux grandes entreprises étrangères, afin de faire bénéficier les cadres et les travailleurs du savoir-faire et de la maîtrise de la technologie”. Concernant le rôle des organes de contrôle, M. Bouteflika a déclaré que l’Inspection du travail doit intensifier le contrôle pour assurer la préservation des droits des travailleurs et leurs conditions d’emploi. Il a également défendu la nécessité de poursuivre “la promotion du dialogue social dans l’intérêt du développement économique et social à travers, notamment, l’enrichissement du pacte national économique et social”.

  • El Abadia: Une mosquée attaquée, un mort et huit blessés

    par M. N.

    C'est une nuit très mouvementée qu'a vécue la ville d'El Abadia, dans la wilaya de Aïn Defla. Une nuit comme on ne pensait plus en avoir à vivre et que El Abadia, à l'instar de beaucoup de villes d'Algérie, a eu à souffrir dans ses chairs de l'activité terroriste durant les années 90.

     El Abadia, la riche plaine, au pied du mont du Dahra a été pendant longtemps le fief des «katibat» qui semaient la mort et la désolation, tant au nord vers Chlef et Tipaza que vers le sud.

     Mardi soir, la population n'en revenait pas. «La terreur est de retour?» se demandait-on. D'autres citoyens sont choqués: «s'attaquer aux fidèles dans une mosquée pendant le ramadhan et à l'approche de l'Aïd…? Ils ont quand même osé!! N'ont-ils pas cessé de se répéter. Et pourtant oui ils ont osé mitrailler les fidèles à l'entrée de la grande mosquée, située dans le quartier nord de la ville. Le drame s'est produit à 21h20. Des éléments armés ont ouvert le feu, juste au moment où la salle de prière se vide un peu de ses fidèles qui n'accomplissent pas la prière des «Taraouihs». C'est à ce moment de grand mouvement que les assaillants, à partir de zones sombres, de dessous les arbres, en face de la mosquée, ont ouvert le feu sur la foule. Ce qui a entraîné un mouvement de panique à l'intérieur, devant et autour de la mosquée. Les gens couraient dans tous les sens permettant ainsi aux assaillants de prendre la fuite. Si les tirs ont blessé au bras un des policiers de faction devant la mosquée chargés de la sécurisation des lieux, cela n'a pas empêché son collègue de riposter en ouvrant le feu en direction de l'endroit d'où partaient les balles des assaillants. L'intervention rapide des renforts a permis de ramener le calme et très vite tout le quartier, dans le cadre du plan de sécurité prévu, était bouclé et fermé à la circulation.

     Les éléments de la protection civile qui ont très vite intervenu ont dénombré un corps sans vie, un homme de 73 ans, touché de plusieurs balles, 6 autres citoyens ont été également blessés par balles et 2 autres dans la cohue. Quelque temps après le directeur de l'exécutif de la wilaya accompagné des plusieurs responsables des services de sécurité était sur les lieux de l'attentat, rassurant la population. La délégation s'est rendue à l'hôpital de Sidi Bou Aida d'El Attaf où toutes les victimes ont été transférées. Les nouvelles qui nous sont parvenues dans la nuit, indiquent que tous les blessés sont hors de danger, leurs blessures étant jugées sans gravité.

    Pourquoi cet attentat? Pourquoi la mosquée? Pourquoi les fidèles? Pourquoi pendant le mois de ramadhan et à l'approche de l'Aïd? Une période pourtant sacrée pour tous les musulmans de la terre. On pense ici qu'il s'agit surtout, pour ces énergumènes, de faire diversion afin de diminuer la pression qu'exercent l'ANP et les autres services de sécurité sur les groupes terroristes qui se sont retranchés, par-ci par-là, et qui viennent de subir de grosses pertes.