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  • Cour des comptes, corruption, banques et change: Contrôler et punir !! chiche faite le

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    par M. Saadoune

    Les ordonnances qui amendent, modifient ou complètent quatre lois en liaison directe ou indirecte avec l'économie et les finances ont été publiées dans le Journal officiel numéro 5 daté du 1er septembre et viennent d'être mises en ligne sur le site du secrétaire général du gouvernement (SGG).  

    Il s'agit des ordonnances se rapportant à la Cour des comptes, à la prévention et à la lutte contre la corruption, de la répression de l'infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux et, enfin, de l'ordonnance sur la monnaie et le crédit. Les différentes modifications ou compléments vont dans la tendance en cours ces dernières années d'un plus grand contrôle de l'Etat. De manière exemplaire, la Cour des comptes, totalement marginalisée ces dernières années, reprend, à la faveur des amendements introduits, non seulement la plénitude de ses fonctions mais dispose d'une compétence encore plus large. Il est significatif que cette réhabilitation de la Cour des comptes s'accompagne d'amendements à la loi sur la prévention et la lutte contre la corruption qui institue notamment un «Office central de la répression de la corruption chargé d'effectuer des recherches et des enquêtes en matière d'infractions de corruption». Entre une Cour des comptes chargée de contrôler a posteriori les conditions d'utilisation et de gestion des moyens financiers et matériels et un Office centralisé charger de traquer la corruption, les deux ordonnances sont destinées à renforcer des instruments aux mains de l'Etat.

    Fin de «disgrâce» pour la Cour des comptes

    La récente actualité où la plus grande entreprise du pays s'est retrouvée sur la sellette et en état de paralysie durant des moins après la décapitation judiciaire de son management rendait encore plus aberrante la situation de vie purement végétative dans laquelle était placée la Cour des comptes. La nouvelle ordonnance qui élargit son champ d'intervention et ses compétences est le signe que les choses ont changé. Le président de la République a sans doute laissé de côté ses préventions à l'égard de la Cour des comptes en décidant qu'un instrument aussi important avait sa place dans la lutte contre la corruption et le détournement ou la dilapidation des deniers publics. Outre le fait qu'elle est consultée sur les avant-projets annuels de loi de finances, la Cour des comptes sur l'ensemble des organismes et entreprises où l'Etat a une «participation majoritaire» ou exerce un «pouvoir prépondérant». C'est, en dépit de l'affaiblissement du secteur public économique au cours des décennies, pratiquement l'essentiel du domaine économique national qui est concerné. Seule la Banque d'Algérie qui obéit à une gestion particulière échapperait à l'auscultation critique de la Cour de comptes. Si le fonctionnement d'une Cour des comptes est connu - les exemples dans le monde existent -, la création d'un Office central de la répression de la corruption reste encore floue. Dans un apparent souci d'efficacité, les officiers de police qui exercent dans l'Office bénéficient d'une compétence territoriale nationale «en matière d'infractions de corruption et des infractions qui leur sont connexes». Il faut néanmoins attendre les textes règlementaires annoncés au sujet de «la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement de l'office» pour comprendre quelle place va avoir cette nouvelle institution dans la lutte contre la corruption.

    L'œil de l'Etat… dans les banques

    C'est sans doute dans le même esprit - contrôler, surveiller et punir éventuellement - que s'inscrivent les amendements introduits dans la loi sur la monnaie et le crédit et la loi sur la répression des infractions de change. En premier lieu, l'Etat se donne le moyen d'être informé sur ce que font les banques en siégeant désormais dans leur conseil d'administration. Ainsi l'Etat devient désormais détenteur d'une « action spécifique dans le capital des banques et établissements financiers à capitaux privés en vertu de laquelle il est représenté, sans droit de vote, au sein des organes sociaux». Le deuxième élément introduit dans la loi sur la monnaie et le crédit est l'élargissement de la règle des 51/49% au secteur bancaire. L'ordonnance sur la monnaie et le crédit dispose désormais que les «les participations étrangères dans les banques et établissements financiers de droit algérien ne sont autorisées que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat national résident représente 51% au moins». Ces 51% peuvent être l'addition des parts de plusieurs de partenaires algériens. Les banques doivent obtenir l'aval du Gouverneur de la Banque d'Algérie pour céder des actions ou titres assimilés. Les cessions qui ne sont pas réalisées sur le territoire national ne sont pas reconnues et sont considérées comme nulles. Enfin, le droit de préemption de l'Etat s'applique désormais sur «toute cession d'actions ou de titres assimilés d'une banque ou d'un établissement financier».

     La loi sur la répression des infractions de change et des mouvements de capitaux est de la même veine. Elle considère comme une infraction «l'achat, la vente, l'exportation ou l'importation de tout moyen de paiement, valeurs mobilières ou titres de créance libellés en monnaie étrangère, l'exportation et l'importation de tout moyen de paiement, valeurs mobilières ou titres de créance libellés en monnaie nationale, l'exportation ou l'importation de lingots d'or, de pièces de monnaies en or ou de pierres et métaux précieux». Des «comités de transaction» locaux ou national sont chargés, selon la valeur de l'infraction, de statuer sur ces infractions. Un «fichier national des contrevenants» est prévu. Il faut noter dans ce domaine que la loi sur la monnaie et le crédit amendée dispose en son article 130 que «toute société de droit algérien exportatrice, concessionnaire du domaine minier ou énergétique de l'Etat doit obligatoirement rapatrier et céder à la Banque d'Algérie les produits de ses exportations conformément à la législation et à la réglementation en vigueur».

  • Les Lions du Djurdjura à la conquête du trône de l'Afrique !

    Football

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     au lieu de ramener des joueurs de l'étranger faite de la jsk et es setif une équipe nationale.moi

      	     	LA JSK a signé une nouvelle victoire dans la Ligue des champions Orange, la quatrième en cinq matches, synonyme de qualification définitive pour les demi-finales. 

    Plus rien n'arrête la JSK ! Les Lions du Djurdjura enchainent les victoires et les performances en Champions League Africaine.   

    Etincelant ! Les poulains de Geiger ont propulsé, vendredi soir, toute la Kabylie, et l'Algérie avec elle, au septième ciel. Une quatrième victoire dans la plus prestigieuse des compétitions Africaines renforce plus que jamais le leadership des Kabyles dans leur poule. Désormais, ils iront en conquérants pour les demi-finales et leur capital confiance s’est centuplé !  

     

    Que du bonheur car le match contre l’Ismaïly a été une rencontre riche en émotions. Sous l’ère Geiger, la JSK manie élégamment le ballon. Malgré quelques précipitations, et un peu de déchet dans le jeu, les compagnons de Tedjar ont brillé avec leur jeu technique, fluide et leurs accélérations ingénieuses. Ceci dit, l’Homme du match fut incontestablement Asselah, le gardien de but qui sauva son équipe à maintes reprises d’un but tout fait.  

     

    Asselah aura, ainsi, dégoûté les attaquants de l’Ismaïly qui ont tout tenté pour prendre l'avantage. Mais aucun ballon n’a pu tromper la vigilance du gardien de la JSK qui a  su, par la suite, donner confiance à ces compagnons. Ces derniers malmenés pendant une période dans l’entrejeu et le milieu de terrain, à cause notamment de l’absence de l’excellent Naïli, seront réorganisés par le fin tacticien Geiger dont le coaching a pesé  beaucoup sur le cours de ce match.    

     

    En incorporant dans cette bataille Remache et Azuka, Geiger a verrouillé les espaces en maintenant un pressing élevé sur les joueurs de l’ Ismaïly. Cette tactique finira par porter ses fruits et sur une contre-attaque savamment menée, Aoudia remet de la tête un caviar à Azuka qui catapulte le ballon directement dans les filets du gardien égyptien. Azuka qui apporta le panache à son équipe a complètement changé le cours du match. La JSK qui peinait à animer son attaque s’est revigorée des son entrée sur le terrain.   

    Les Darawich n'auront donc pas réussi à créer l'exploit en surprenant la JSK dans son royaume. Invincible et inébranlable, la JSK a brillé sur tous les plans. Avec de la discipline, du courage et de l'abnégation, les joueurs de la JSK ont réussi à prouver que nul n'a le droit d'enterrer une fois pour toute le footabll Algérien.  

    Abderrahmane Semmar
  • Transparency International et RSF s'interrogent sur les motivations réelles de l'arrestation de Djilali Hadjadj

     

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      	Reporters sans frontières (RSF) et   Transparency International (TI), ont fait part mercredi de leur "inquiétude" après l'arrestation du journaliste Djilali   Hadjadj 

    L'arrestation du militant anti-corruption Djilali Hadjadj vient de soulever un tollé international.  

    Reporters sans frontières (RSF) et  Transparency International (TI) ont exprimé mercredi leurs "profondes préoccupations" et leurs "inquiétudes" suite à cette arrestation dont personne n'arrive encore à comprendre  les tenants et les aboutissants.  

    "Les autorités affirment que l'arrestation de Djilali Hadjadj fait suite à  un différend d'ordre privé, sans lien avec ses activités journalistiques et  militantes. Toutefois, au regard des moyens disproportionnés déployés par les  autorités pour un simple litige de droit commun, on peut s'interroger sur les  motivations réelles de certains secteurs du gouvernement", a souligné mercredi dans un communiqué RSF. 

    "Reporters sans frontières est en effet inquiète que cette accusation soit un prétexte pour faire taire un homme qui n'a eu de cesse de dénoncer la corruption en Algérie", confie encore RSF qui avoue ne pas comprendre ce la Justice reproche réellement à ce militant connu pour sa probité et son engagement.

    De son côté, Transparency International a affirmé également mercredi, dans un communiqué, sa "profonde préoccupation" dans cette affaire et appelle vigoureusement le gouvernement  "à garantir sa sécurité et à respecter le code de procédure criminel du pays".  

    Une fois encore, l'Algérie ressurgit sur la scène internationale par la biais de ses harcèlements judiciaires dirigés à l'encontre des journalistes et militants des droits de l'Homme.    

    Abderrahmane Semmar
  • L'enquête sur les moines de Tibéhirine relancée

               

    Isabelle Mandraud, Le Monde, 09.09.10

    L'ancien ambassadeur de France en Algérie, Michel Lévêque, devait de nouveau être entendu jeudi 9 septembre par le juge antiterroriste Marc Trévidic, chargé de l'enquête sur l'assassinat des sept moines de Tibéhirine, en Algérie. Quatorze ans après les faits, le magistrat cherche toujours la vérité dans ce dossier et à démêler certaines ambiguïtés. Or, les documents sur lesquels le secret-défense a été levé en ont apporté de nouvelles.

    Dans ceux remis par le ministère des affaires étrangères figurent les fax cryptés transmis par l'ambassadeur à sa hiérarchie après la découverte, le 30 mai 1996, sur le bord d'une route, près de Médéa, des têtes des moines dont les corps n'ont jamais été retrouvés. Dès le lendemain, M. Lévêque s'est rendu à l'hôpital militaire d'Aïn Nadja, à Alger, pour identifier les restes des religieux.

    Le 2 juin 1996, il rédige une note de deux pages sur les constatations faites, écrit-il, par "le médecin de gendarmerie de (l')ambassade qui m'avait accompagné". Les remarques sont d'ordre médical. Elles relèvent des indices, "les boîtes osseuses ne portent aucune trace de projectile", ou bien soulignent la trace d'une fracture particulière sur l'un des crânes, "laissant à penser que les décapitations ont été effectuées par une arme blanche et lourde."

    Deux autres témoins
    La note se conclut par une évaluation de la date du décès : "Les différentes constatations visuelles effectuées par le médecin de la gendarmerie conduisent à penser que le décès des sept moines pourrait remonter à une période située entre le 16 et le 21 mai (date de revendication de l'assassinat des moines par le GIA)." Ces écrits sont en tout point conformes aux déclarations faites dix ans plus tard, le 12 avril 2007, par M. Lévêque lors de son audition par le premier juge antiterroriste chargé du dossier, Jean-Louis Bruguière.

    Mais deux autres témoins sont venus récemment contredire la version de l'ambassadeur. Le 24 juin 2010, le médecin chef des armées, Tantely Ranoarivony, qui exerçait la fonction de médecin de la gendarmerie à l'ambassade de France à Alger en 1996, a été pour la première fois entendu. Agé alors de 26 ans, spécialisé dans la chirurgie maxillo-faciale, il était bien présent le 31 mai 1996 à l'hôpital d'Aïn Nadja pour aider à identifier, d'après des photos, les moines qu'il ne connaissait pas et dont il découvre sur place, "interdit", qu'il n'y a que les têtes dans les cercueils. Ses souvenirs, avec le temps, sont imprécis, mais, surprise, il affirme ne pas être l'auteur des constats. "Je ne me souviens pas avoir donné à l'ambassadeur ces indications qui paraissent très précises et très techniques", déclare-t-il au juge Trévidic, comme le rapporte le procès-verbal consulté par Le Monde.

    "Je n'ai pas donné d'indication sur la datation des décès, car je ne suis pas médecin légiste", ajoute-t-il. M. Ranoarivony précise au passage qu'il lui avait été demandé de tenir secret l'absence des corps.

    Cassettes intriguantes
    Le 24 août, entendu pour la première fois à son tour, l'ancien consul de France, François Ponge, également présent à l'hôpital ce 31 mai 1996, abonde dans le même sens. "Je lui ai posé la question de la date du décès, il n'a pas pu me répondre, dit-il à propos du médecin gendarme. Je ne me souviens pas d'autres questions en ma présence." D'autres médecins auraient-ils pu faire les constatations ?
    Ces éléments trouveront peut-être une réponse mais ils contribuent au trouble qui continue d'entourer l'assassinat des moines - revendiqué par le GIA. D'autant que des cassettes vidéo de terroristes repentis, transmises par les autorités algériennes et découvertes sur le tard par le juge Trévidic dans le coffre du bureau de son prédécesseur, ne laissent pas d'intriguer. Récemment traduites, elles confirment en effet que des opérations militaires ont été menées dans la zone où étaient détenus les moines, contrairement aux promesses faites par Alger à Paris.

    En juin 2009, l'ancien attaché de défense à l'ambassade de France, François Buchwalter, avait déjà jeté un pavé dans la mare en évoquant des tirs d'hélicoptères de l'armée algérienne, qui auraient mitraillé le camp où se trouvaient les religieux. "On progresse pas à pas, et on obtient de plus en plus d'éléments du côté français, se félicite Patrick Baudoin, l'avocat de la partie civile. L'objectif, maintenant, est de rassembler le maximum de connaissances pour pouvoir se tourner du côté algérien et obtenir qu'ils se dévoilent plus qu'ils ne l'ont fait jusqu'à présent."
    Le général Rondot à nouveau convoqué par le juge, avec ses carnets

    Isabelle Mandraud, Le Monde, 09.09.10

    C'est un personnage clé, dans l'enquête sur l'assassinat, en 1996, des moines de Tibéhirine, que le juge antiterroriste Marc Trévidic s'apprête à entendre. Le 27 septembre, le général Philippe Rondot, qui était au coeur des discussions avec Alger, devra dire ce qu'il sait du rôle joué par les services secrets algériens. Numéro deux de la DST à l'époque, M. Rondot avait déjà été entendu par le juge Jean-Louis Bruguière en décembre 2006, sans se livrer. Mais cette fois, il ne devrait plus pouvoir s'abriter derrière le secret-défense.
    Le juge Trévidic dispose en effet de documents déclassifiés, à sa demande, par la commission consultative du secret de la défense nationale, dont trois notes du général Rondot, plus une copie de ses fameux carnets personnels - rendus célèbres dans le cadre de l'affaire Clearstream.

    Ancien responsable à la DST, puis à la DGSE, cet expert en diplomatie secrète y consignait quasiment au jour le jour, en style télégraphique, ses entrevues, contacts et notes. Or, dans les écrits qui couvrent la période, de 1997 à 2005, figurent plusieurs références curieuses sur Tibéhirine.

    Ainsi, à la date du 23 décembre 2002, le général, parti à la retraite fin 2005, note à propos du déplacement de Jacques Chirac en Algérie : "Voyage du PR (président de la République) à Alger (...) Double jeu de la DRS (Département du renseignement et de la sécurité algérienne)." Suit une double flèche désignant, d'une part, les "services français", d'autre part, le "GIA" (Groupe islamique armé). Nouvelle flèche. "Ex. : l'affaire des moines de Tibéhirine."

    Spécialiste du monde arabe, M. Rondot avait, dans ses fonctions, tissé des relations étroites avec les services algériens, notamment Smaïn Lamari, le patron de la direction du contre-espionnage (DCE), aujourd'hui décédé. Dans les trois notes déclassifiées parvenues au juge, le général français faisait état de ses contacts réguliers avant d'émettre des réserves.

    Surtout, il donne en partie corps à la thèse d'une "bavure" de l'armée algérienne avancée par l'ancien attaché militaire à l'ambassade de France, François Buchwalter, lors de son audition le 25 juin 2009. M. Rondot cite ainsi M. Lamari à propos d'"opérations de ratissage engagées dans la zone". Mais de ses doutes ou interrogations, le général n'en a jamais fait part jusqu'ici à la justice. Tout au contraire. Dans ses carnets, il écrit : "Déj du 22.01.04 à la popote. Juge Bruguière. P. du Bousquet (Pierre de Bousquet de Florian, patron de la DST de 2002 à 2007) + JF Clair (son adjoint). Examen des dossiers. Tibéhirine. Seurat." Une flèche. "Encadrer le juge."

  • Education nationale: Les syndicats dénoncent la «fuite en avant»de Benbouzid

               

    par Mohamed Mehdi, Le Quotidien d'Oran, 9 septembre 2010

    Invités à commenter les dernières déclarations du ministre de l'Education nationale, des syndicats autonomes y voient une «fuite en avant» et une «volonté d'occulter les véritables enjeux».

    Le Conseil des lycées d'Algérie (CLA) veut se consacrer aux «batailles décisives» qui ont de l'impact sur l'ensemble des travailleurs dont ceux de la fonction publique. C'est ce que nous a déclaré Idir Achour, le porte-parole de ce syndicat autonome de l'éducation nationale, en réponse à notre sollicitation pour réagir au communiqué du ministère de l'Education annonçant l'introduction de nouvelles mesures. «Nous avons jugé qu'il n'était même utile de réagir aux propos du ministre, dont le but ultime est de nous détourner de nos revendications et de nous faire oublier les véritables enjeux qui se préparent. Nous pensons que nos réactions vont êtres visibles sur le terrain», a-t-il déclaré. Pour le CLA, le plus important dossier est la refonte du Code du travail «qui a lieu actuellement et dans le flou le plus complet». C'est à ce dossier que le syndicat pense qu'il va consacrer «l'essentiel» de son énergie, étant donné «l'importance des enjeux». Selon lui, ce qui va se jouer dans la révision de ce Code, c'est «la réforme de la retraite, et le droit de grève et les libertés syndicales». Pour ce dernier point, le CLA craint que l'on se dirige vers des restrictions drastiques de ces libertés et notamment celle du droit de grève. Concernant le dossier des retraites, le syndicat croit savoir que l'on se dirige vers un «relèvement de 32 à 40 du nombre d'années de travail», ainsi que la suppression de la retraite anticipée et la retraite proportionnelle. Le CLA soupçonne également une volonté chez les pouvoirs publics de «calculer la pension de retraite sur les 10 dernières années d'exercice, au lieu des 5 années actuellement en vigueur», et au moment où la revendication des syndicats autonomes est de la calculer «sur les 12 derniers mois, avec un taux de 100% au lieu de 80% de l'actuel Code».

    Si le CLA se dit satisfait de l'éventuelle abrogation de l'article 87 bis, au même titre que les autres syndicats autonomes, il «ne compte pas monnayer la suppression de cet article contre l'acceptation des dangereuses réformes qui se préparent en matière de retraite et de libertés syndicales». Conscient de cet enjeu, Idir Achour nous fait part de l'intention du CLA de lancer des contacts avec d'autres syndicats de la fonction publique, mais également ceux de la SNVI, d'El-Hadjar, des ports et autres, pour mobiliser autour de cette question, jugée «cruciale», de la réforme du Code du travail.

    Même son de cloche chez le CNAPEST, dont le secrétaire national chargé de l'information et de la communication, M. Boudiba, considère que les déclarations du ministre «ne sont faites que pour éviter d'affronter les véritables problèmes du secteur». «Les vrais problèmes ce ne sont pas les absences, et la mise en place de commissions à ce sujet, dont le traitement est déjà prévu par la réglementation, n'est destinée qu'à nous éloigner de nos préoccupations qui concernent la surcharge des programmes et celle des classes, le manque de moyens pédagogiques et les problèmes socioprofessionnels du corps enseignant», relève M. Boudiba.

    Selon lui, «il serait plus utile de créer des commissions pour voir comment a été dépensé l'argent consacré à la modernisation du secteur». «A titre d'exemple, je peux vous dire que l'introduction de l'Internet dans les établissements scolaires est loin d'être une réalité, sans compter l'absence de moyens pédagogiques nécessaires au bon déroulement de l'apprentissage scolaire», ajoute le représentant du CNAPEST. M. Boudiba va même jusqu'à considérer que les «rapports transmis au ministre concernant l'Internet dans les écoles ne sont que théoriques». «Nous voulons que le ministre écoute ce qu'ont à dire les syndicats autonomes sur cette question et sur d'autres problèmes du secteur».

    Pour Meziane Meriane, le SG du SNAPEST, «l'absentéisme des enseignants n'a jamais été un problème». Il en veut pour preuve que «les programmes sont achevés dans les délais». De plus, argumente-t-il, les «absences reviennent cher aux enseignants, vu les retenues sur salaires qui en découlent, notamment en matière de prime de rendement, ainsi que les heures de rattrapages qu'ils doivent effectuer». «Par contre, ajoute notre interlocuteur, en matière d'absentéisme, il faudrait plutôt voir du côté de l'administration. Il n'y qu'à voir les énormes retards pris dans les établissements concernant le paiement des allocations familiales et la régularisation des échelons des enseignants».

  • La répression des familles de disparus en Algérie : les scandaleuses déclarations de Me Farouk Ksentini

        

    Algeria-Watch, 6 septembre 2010

    Me Farouk Ksentini, le « Monsieur droits de l’homme » du gouvernement algérien, l’avait annoncé à la fin du mois de juin 2010 : il ne tolérerait plus de rassemblements devant le siège de l’organisme officiel qu’il préside depuis 2001, la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) ; et il aurait donné l’instruction de les interdire1. Cette annonce a été mise en œuvre à Alger dès le premier mercredi du mois d’août – le mercredi est, depuis près de douze ans, le jour des rassemblements hebdomadaires des familles de disparus, qui réclament « vérité et justice » pour leurs proches victimes de disparitions forcées, comme avant elles les « Folles de la place de Mai » argentines.
    Me Ksentini : « Le problème des disparus est clos »

    Le 4 août, ces familles, composées en majorité de femmes et d’hommes souvent âgés et marqués par quinze années de persécutions, de souffrance et d’injustices, ont été reçues par un dispositif policier impressionnant, pour les empêcher d’accéder à la place où se tiennent ces rassemblements. La même répression s’est répétée au cours des semaines suivantes : les trois autres mercredis d’août et le lundi 30 août, date de la journée internationale contre les disparitions forcées, la manifestation pacifique a été brutalement empêchée par la police. Des femmes et des hommes ont chaque fois été malmenés et arrêtés, à l’instar de Moussa Bourfis et Slimane Hamitouche, emmenés brutalement le 11 août au commissariat du 9e arrondissement, avant même qu’ils aient pu atteindre avec les autres manifestants le siège de la CNCPPDH.

    Lors de la commémoration de la journée des disparus, qui devait avoir lieu sur la place de la grande Poste à Alger le 30 août, une centaine de manifestants venus faire entendre leurs revendications de vérité et justice ont été cernés par des policiers, qui ont procédé à l’arrestation d’une dizaine de personnes, dont deux hommes de plus de 80 ans et une femme de plus de 70 ans.

    Le 11 août 2010, Me Ksentini a réaffirmé avec force que le dossier des disparus était « clos » : « Il faut revenir à l’évidence que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale nous interdit même de parler des disparus. […] Voilà le problème ! […] La Charte a force de loi, il faut la relire pour comprendre que le problème des disparus est évacué. Il est clos2. » Et donc, les manifestations de familles n’auraient plus lieu d’être, le dossier des disparus ayant été selon lui « réglé à 95 % ». Ce qu’a réaffirmé à son tour, le 26 août, un autre représentant du gouvernement, M. Merouane Azzi, président de la cellule d’assistance judiciaire pour l’application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, qui a prétendu que « 6 420 dossiers de disparus sur 6 544 avaient été réglés3 ». Selon les critères des autorités, cela signifie que les familles concernées auraient obtenu des indemnisations tout en acceptant d’abandonner toute action judiciaire.

    Au delà de la polémique autour des chiffres que Me Ksentini lui-même ne semble pas maîtriser – son institution a avancé au fil des années des chiffres de victimes de disparitions forcées variant de près de 6 000 à plus de 8 000 (alors que les organisations indépendantes de défense des droits de l’homme avancent de longue date des évaluations de plus de 18 000 disparus) –, il est évident qu’il n’a jamais été question pour l’État algérien d’établir les faits ni de chercher à connaître le sort subi par ces victimes. Là aussi, Me Ksentini avance des explications particulièrement fallacieuses pour justifier l’inaction de l’État dans l’établissement des faits sur les agissements de ses agents : « Il n’y a pas d’archives, ni de témoignages. Quant à la justice, ces familles pensent qu’il est concevable que l’État algérien entre en procès contre certains de ses agents qui sont auteurs de ces disparitions. Comment les identifier ? Comment prouver à leur encontre les faits qui leur sont imputés ? L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles4. »

    Dès lors, se pose la question de ce qu’il a pu faire en tant que responsable du « mécanisme ad hoc de prise en charge de la question des disparus » mis en place par l’État algérien en septembre 2003 jusqu’à la date de présentation de son rapport au président de la République le 31 mars 2005, lequel n’a jamais été rendu public. Pourtant, dans sa fonction d’interface entre les familles et les institutions publiques, il était officiellement chargé de rassembler toutes les informations disponibles auprès de celles-ci, y compris les forces de sécurité qui ont nécessairement enregistré les noms des personnes qu’elles avaient arrêtées avant de les faire disparaître.
    Me Ksentini contre le droit international

    Les déclarations de Me Ksentini en août 2010 ne sont certes pas nouvelles. Depuis 2003, il n’a cessé de répéter que ces disparitions n’étaient pas le fait des dirigeants de l’État et des forces de l’ordre, mais d’« actes isolés » commis par leurs agents. À cette période, il déclarait encore avoir proposé au président de la République la création d’une commission judiciaire pour le « règlement définitif » de la question des disparus, et que selon lui « la question des disparus pourra être résolue avec cette commission, “déjà utilisée dans d’autres pays”5. » Et deux ans plus tard, au moment de la présentation du rapport qui clôturait la mission du « mécanisme ad hoc », il a affirmé que « les disparitions forcées sont le fait de personnes ou de groupes qui ont agi de manière isolée et dans l’illégalité la plus totale. D’ailleurs, en cette période de chaos, l’État était le premier des disparus6 ».

    Sans expliquer comment il était arrivé à cette conclusion, il a de même prétendu, en avril 2005, qu’il serait « très difficile, voire impossible, d’identifier les auteurs des dépassements, car il n’existe pas d’archives ni de témoignages7 ». « Il n’est par ailleurs plus question, précisait alors une journaliste rapportant ses propos, de la mise en place d’une commission “Vérité et Justice”, telle que souhaitée par les associations des familles de disparus. “En Afrique du Sud, l’État persécutait des démocrates alors que l’Algérie combattait des terroristes. Suivre l’exemple sud-africain en installant une commission de réconciliation provoquerait une nouvelle fracture sociale”8. » Son argument essentiel a toujours été celui de l’impossibilité de poursuite, car, répétait-il encore en avril 2010, « il n’existe pas d’archives ou de témoignages fiables9 ».

    Une allégation parfaitement contraire à la vérité, puisque, malgré des moyens sans commune mesure avec ceux dont dispose la commission officielle que préside Me Ksentini, de nombreuses familles de disparus ont pu récupérer des documents officiels de différents services de sécurité établissant que leur proche victime de disparition forcée avait été détenu dans leurs locaux. Tandis que plusieurs ONG de défense des droits humains, dont Algeria-Watch, ont recueilli des milliers de témoignages, souvent détaillés, sur les circonstances de l’enlèvement par des forces de sécurité de ces victimes10.

    Aujourd’hui, le président de la CNCPPDH fait un pas de plus en décrétant que la revendication de « vérité et justice » est « en porte-à-faux avec les dispositions de la Charte nationale de la réconciliation, notamment ses articles 45 et 4611 ». Le premier de ces articles déclare toute dénonciation ou plainte « contre des éléments des forces de défense et de sécurité de la République, toutes composantes confondues » comme irrecevable par l’autorité judiciaire compétente. Le second prévoit une condamnation à un emprisonnement de trois ans à cinq ans pour des déclarations, écrits ou tout autre acte remettant en question la version officielle des faits depuis le putsch du 11 janvier 1992.

    Ces deux articles auxquels se réfère Me Ksentini pour justifier la clôture du dossier des disparitions forcées ont été régulièrement dénoncés par les organes de l’ONU, en particulier par le Comité des droits de l’homme en octobre 200712, parce qu’ils violent les principes de droit international établis par les pactes internationaux auxquels l’Algérie est partie, notamment le droit à la justice et à la liberté d’expression13.

    Mais il est vrai que le président de la CNCPPDH n’apprécie guère le Comité des droits de l’homme de l’ONU, qui selon lui « avait dans le passé pris fait et cause pour le terrorisme contre l’Algérie14 ». Alors qu’il préside un organisme qui a le statut d’une institution nationale des droits de l’homme censée coopérer avec l’ONU, il considère ainsi le rappel par l’ONU du nécessaire respect par l’État algérien des dispositions du droit international qu’il a formellement adoptées comme une « complicité de terrorisme ».

    Inconscient de cette grave contradiction, il fait même un pas supplémentaire en matière de cynisme en annonçant que « maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et à oublier la décennie noire. La principale fonction de la mémoire de l’homme, c’est d’oublier et non de retenir15 ». La « décennie noire » ne se réduit pourtant pas, comme affecte de le croire Me Ksentini, à quelques milliers de dossiers de familles de disparus qui devraient se contenter selon lui de quelques miettes de pain : elle concerne en vérité des centaines de milliers de victimes directes et indirectes de la violence qui a marqué le pays pendant plus de quinze ans, sans qu’aient pu être effacés en eux les effets des souffrances liées à la perte d’êtres chers, aux exécutions extrajudiciaires, aux disparitions forcées, aux tortures, aux déplacements forcés, etc. Le seul remède à cette blessure béante est l’établissement de la vérité et la poursuite des commanditaires de ces crimes.
    La négation organisée des crimes contre l’humanité commis par l’État algérien

    À ce jour, le fameux « article 46 » n’a pas encore été appliqué. Il a en revanche déjà été brandi comme menace à l’encontre de défenseurs des droits humains. Le fait que Me Ksentini l’évoque à nouveau laisse présager que les pouvoirs publics envisagent de s’y référer pour criminaliser les militants des droits humains et en particulier les familles de disparus tant qu’elles continuent à protester contre la politique du déni et de l’oubli.

    Il est important de rappeler qu’en avril 2009, l’organisme que préside Me Ksentini, la CNCPPDH, a été « rétrogradé » par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI) de l’ONU, pour non-conformité avec les « principes de Paris » qui régissent les institutions nationales des droits humains. Depuis, les autorités algériennes ont bien pris quelques mesures prétendant satisfaire les conditions posées, notamment la promulgation d'une Ordonnance établissant l'assise juridique de la CNCPPDH, devenue loi, le 22 octobre 2009. Mais ces dispositions cosmétiques, qui ne changent rien à la fonction de couverture de l’impunité des responsables du terrorisme d’État algérien, que remplit la CNCPPDH, n’ont pas convaincu le sous-comité d’accréditation : lors de sa session de mars 2010, la CNCPPDH n’a toujours pas récupéré son statut lui permettant d’agir devant les instances de l’ONU, notamment de participer aux sessions et aux travaux du Conseil des droits de l’homme, de prendre la parole devant lui, de soumettre des déclarations écrites, etc. Elle doit patienter jusqu’à la prochaine session, prévue en octobre-novembre 2010, pour se soumettre à un nouvel examen.

    Algeria-Watch espère que le sous-comité d’accréditation saura alors évaluer à leur juste mesure les récentes déclarations de Me Ksentini, qui s’attribue de plus en plus le rôle de porte-parole d’un exécutif semblant avoir décidé d’en découdre avec les militants des droits humains et n’hésitant plus à employer la force ouverte pour réprimer leurs manifestations pacifiques.

    Et ce ne sont pas les déclarations tonitruantes de Me Ksentini, fin août 2010, « annonçant » la décision du gouvernement algérien d’inviter des rapporteurs spéciaux de l’ONU qui induiront en erreur les observateurs. Car celle-ci avait en réalité été déjà annoncée le 1er mars 2010 par le ministre des Affaires étrangères algérien, M. Mourad Medelci, lors d’un discours à Genève devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Il y avait précisé que sept rapporteurs spéciaux seraient invités à se rendre en Algérie dès 2010.

    D’autant plus que, comme le reconnaîtra Me Ksentini au fil de déclarations souvent confuses, cette invitation confirmée par le Premier ministre Ahmed Ouyahia ne concernait pas les rapporteurs spéciaux chargés des dossiers les plus brûlants : torture, exécutions extrajudiciaires, promotion et protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, disparitions forcées et involontaires. L’invitation ne concerne en effet que les rapporteurs en charge des dossiers suivants : liberté d’opinion et d’expression, violence à l’égard des femmes, droit à l’éducation, droit à la santé physique et mentale, droit à l’alimentation, droit au logement convenable, droit d’accès à l’eau potable et à l’assainissement16.

    La « nouveauté » de cette invitation, présentée par Me Ksentini comme un « progrès considérable » visant à prouver que l’Algérie est un État de droit17, apparaît donc comme un nouveau rideau de fumée, destiné à masquer le durcissement sécuritaire du gouvernement à l’encontre des familles de disparus et des défenseurs des droits humains. Et également à occulter le refus constant des autorités de satisfaire les demandes de visite – réitérées depuis près de quinze ans pour certains – des rapporteurs spéciaux de l’ONU en charge des plus graves violations des droits humains.

    Le 14 avril 2008, lors de l’« Examen périodique universel » (EPU) de la situation des droits humains en Algérie par le Conseil des droits de l’homme, M. Medelci avait déjà prétendu que « l’Algérie n’a jamais empêché ces visites, elle a simplement souhaité les inscrire dans un cadre qui permette effectivement de prendre en charge des problèmes qui se posent réellement et non pas des problèmes qui sont exceptionnels, voire anecdotiques18. » Ces « problèmes anecdotiques » visaient les disparitions forcées, la pratique systématique de la torture, les exécutions extrajudiciaires et les massacres des années 1990, dénoncés par des experts du Comité des droits de l’homme (dont le Britannique Sir Nigel Rodley) comme des « crimes contre l’humanité »19.

    C’est pour toutes ces raisons qu’Algeria-Watch entend dénoncer avec vigueur les récentes allégations de Me Ksentini, selon lequel le dossier des disparus serait « définitivement clos » (et ne pourrait en conséquence faire l’objet d’une visite du rapporteur de l’ONU correspondant), ainsi que la brutale répression des rassemblements hebdomadaires à Alger des familles de disparus.
    Notes

    1 « Ksentini irrité par les familles de disparus », El Khabar (en arabe), 27 juin 2010.

    2 Ghania Oukazi, « Familles des disparus : un rassemblement dispersé par la police », Le Quotidien d’Oran, 12 août 2010.

    3 « Merouane Azzi : “Le dossier des disparus est réglé” », El Watan, 27 août 2010.

    4 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », El Watan, 13 août 2010.

    5 N. K., « La question des disparus est loin de connaître son épilogue. Ksentini propose la création d’une commission judiciaire », Le Jeune Indépendant, 30 mars 2003.

    6 T. H., « Maître Ksentini au forum d’El Moudjahid, “Bush et ses faucons” », Le Soir d’Algérie, 30 mars 2003.

    7 Souhila Hammadi, « Farouk Ksentini, hier, au Forum d’El Youm : “Il n’est pas possible d’identifier les auteurs des disparitions” », Liberté, 13 avril 2005.

    8 Ibid.

    9 « Ksentini à propos des responsables des disparitions : “Où sont les preuves ?” », L’Expression, 29 avril 2010.

    10 Algeria-Watch et Dr. Salah-Eddine Sidhoum, Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure, janvier 2007, actualisé janvier 2009, http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm

    11 M. B., « Dossier des disparus : “Je n’en parlerai plus, c’est promis” », Liberté, 28 août 2010.

    12 « Observations finales du Comité des droits de l’homme », CCPR/C/DZA/CO/3/CRP.1, 1er novembre 2007, http://daccess-ods.un.org/access.nsf/Get?Open&DS=CCPR/C/DZA/CO/3&Lang=F.

    13 Voir le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifié par l’Algérie en 1989, en particulier les articles 2, 6, 7 et 14.

    14 Djamel B., « Farouk Ksentini : “Il n’y a pas de prisons secrètes en Algérie” », Le Quotidien d’Oran, 4 novembre 2007.

    15 « Me Ksentini : “L’État n’a pas besoin de se ridiculiser en se lançant dans des procès qu’il sait impossibles” », loc. cit.

    16 M. Aziza, « Droits de l’homme: Ksentini, les disparus et les ONG », Le Quotidien d’Oran, 28 août 2010.

    17 Ibid.

    18 La vidéo de cette intervention est visible sur le site du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, à partir de la page www.un.org/webcast/unhrc/archive.asp?go=080414 (seconde vidéo intitulée « Comments and answers by Algeria »).

    19 Le Comité des droits de l'homme a examiné le troisième rapport périodique de l'Algérie (CCPR/C/DZA/3) les 23 et 24 octobre 2007 (CCPR/C/SR.2494, 2495 et 2496), http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrc/hrcs91.htm, voir en particulier CCPR/C/SR.2495.

  • Terrorisme : le ramadhan aura marqué la fin de la réconciliation nationale et l’affrontement de deux stratégies (Partie 1)

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    Le ramadhan 2010 aura confirmé l’existence intacte d’un potentiel terroriste cinq ans après « la réconciliation nationale ». 
    Il ne se passe pas un jour sans que la bête immonde du terrorisme ne frappe. Hier encore, trois gardes communaux ont été assassinés mardi par un groupe armé dans la localité de Bordj el-Kaid, l’ouest de Skikda dans une embuscade tendue par le groupe de la « katibat ec-chouhada » de la 6e Région du Gspc menée parle chef terroriste Amar Lamloum appelé « Abou Zakaria ». Cette katibat prend ses quartiers-généraux dans les monts Maçif el-koll, à l’est de Jijel, et se permet des incursions meurtrières à l’ouest de Skikda de manière épisodique. Cette attaque fait suite à l’attaque-kamikaze de mercredi dernier, dans la région d’Ammal et Beni Aïssi, à Tizi Ouzou- et attribuée à l’une des serriate d’El Arkam. Auparavant,  Baghlia, localité de l’est de Boumerdès, était endeuillée entre le 16 et 20 août, suite à l’attaque à l’explosif contre un convoi de l’ANP avec 3 morts et trois blessés.
    Mais ce ramadhan a marqué surtout le retour à une vraie guerre anti-terroriste.
    Tout se passe comme si l’Armée n’attendait plus rien de la « réconciliation nationale »
    L’armée est passée de la défensive à l’offensive, les opérations militaires ont touché “le noyau dur” de l’organisation terroriste, et ce, grâce à la maîtrise du contrôle des mouvements des chefs terroristes, suite aux renseignements précis et, aussi, grâce à l’efficacité de l’infiltration dans leurs rangs.
    Les opérations militaires au niveau des maquis se poursuivent toujours, et ont même été accélérées au cours de ces dernières semaines, suite aux instructions du chef d’état-major. Le but est de “maintenir la pression sur les groupuscules du GSPC qui demeurent encore en activité, et qui tentent de se redéployer”, nous précise un responsable militaire.
    Un dispositif sécuritaire a été mis en place par l’état-major de l’ANP et l’opération militaire Ennasr supervisée, personnellement, par le chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, a enregistré des “victoires” selon des observateurs de la scène sécuritaire. Cette opération était destinée à protéger Alger. Elle aurait apporté ses fruits malgré les tentatives avortées du GSPC de perpétrer des attentats dans la capitale.
    Pas moins de 15 terroristes ont été abattus depuis le début de ce Ramadhan dans les wilayas de Boumerdès et Tizi Ouzou, alors que 5 autres se sont rendus aux services de sécurité dans la même période.
    Cela porte à 88 le nombre de  terroristes abattus dans des opérations militaires depuis le début de l’année, dans les wilayas de Tizi Ouzou, Boumerdès, Béjaïa et M’sila, Djelfa, Jijel, Bouira, Skikda,  Tébessa. L’ANP a réussi à mettre hors d’état de nuire pas moins de 13 “émirs” terroristes depuis le début du mois de janvier de l’année en cours.

    Cette nouvelle stratégie militaire semble avoir marqué la fin de la réconciliation nationale chère à Bouteflika.
    Elle coïncide avec ce que l’on peut appeler le déclin de Bouteflika (scandale Sonatrach, remaniement gouvernemental…)
    Avec l’éviction de Zerhouni, il a été décidé de détacher quelque peu le ministère de l’Intérieur du volet sécuritaire. Confié à Daho Ould Kablia à la faveur du remaniement ministériel du 27 mai dernier, le ministère de l’Intérieur semble avoir recentré ses missions autour des collectivités locales avec à la clé «l’amélioration et la modernisation des services publics, l’amélioration et la qualification de la ressource humaine et la dynamisation de leurs efforts (collectivités locales) en matière de développement.»
    La guerre anti-terroriste est enlevée à Bouteflika.
    Elle devient affaire strictement militaire.
    Elle est surtout efficiente au Sahel.

    Depuis décembre 2009, Bouteflika ne gère plus le dossier du Sahel. Il incombe directement aux chefs militaires.
    Suite à plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel, les Américains avaient fait comprendre qu’ils ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste et encouragé les généraux à divorcer avec la « réconciliation nationale » et reprendre les choses en mains.
    Avec l’aval des Américains, le Commandement de l’Armée algérienne avait alors décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.
    Cette décision a reçu l’aval des Américains et a été mise en pratique suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre 2009 du général américain William Ward, Commandant de l’Africom.
    Par cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières, les généraux ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées. C’est une amputation du pouvoir d’un président « marginalisé »
     
    Service politique Lematindz

     

  • Terrorisme : le ramadhan aura marqué la fin de la réconciliation nationale et l’affrontement de deux stratégies


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    Tout cela, cette mainmise de l’armée sur l’action anti-terroriste et la fin de la réconciliation nationale, Bouteflika a été obligé de le reconnaître. « Le terrorisme a été largement réduit et fait l’objet d’une lutte résolue menée par nos forces de sécurité à leur tête l’ANP », lit-on dans le communiqué de la présidence de la République sanctionnant «l’audition» du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, semble augurer des changements dans la gestion de la donne sécuritaire. Il n’est plus question de « triomphe sur le terrorisme grâce à la réconciliation ».
    Le président contredisait, à quelques jours près, Farouk Ksentini, le président de la CNCPPDH qui, le 13 août déclarait dans El Watan : "Je considère que la charte est la plus belle victoire du peuple algérien depuis celle qui nous a fait obtenir l’Indépendance. Tous les démons qui habitaient le peuple algérien ont été exorcisés, et cela à l’initiative du président de la République et sous sa conduite. La réconciliation nationale a consisté à désarmer les extrémistes, les terroristes d’un côté et les éradicateurs d’un autre. La paix civile est de retour, les gens sortent, , n’ont plus peur comme avant, cela veut dire que le terrorisme est terrassé. La charte a réalisé ses objectifs à hauteur de 95%."
    Mais Bouteflika n’a pas dit son dernier mot.
    Il cherche toujours à trouver une issue au terrorisme par la réconciliation nationale afin de préserver les chances de l’alliance islamo-conservatrice et éviter un retour au rapport de forces de 1998.
     Il laisse parler ses hommes. Ksentini : « Force est de reconnaître que la paix civile est de retour et que le terrorisme a été vaincu. La charte pour la paix et la réconciliation nationale ont fait que les terroristes se sont eux-mêmes démobilisés. Maintenant, il nous reste à tourner la page définitivement et oublier la décennie noire. »

    "Les érudits"

    Les services de Bouteflika agissent dans l'ombre. Ils ont chargé un groupe d’émirs et membres fondateurs d’organisations armées, dont Hassan Hattab, dit "Abou Hamza" et Mourad Khettab dit "Abou el-Barr", respectivement fondateur et officier juridique du Gspc, d'adresser un communiqué aux terroristes les invitant à adhérer à la réconciliation nationale. Cette initiative a été appuyée par d’éminents ulémas arabes réputés et influents dans les associations musulmanes.
    Selon la lettre dont Echorouk détient une copie, cet avis a été adopté et signé par Hassan Hattab, émir national et fondateur du GSPC, Hachemi Sahnoun, membre fondateur du FIS dissous, Abdelfettah Zeraoui Hamdache, Madi Abderrahmane alias «Abou-Hadjar», prédicateur et membre fondateur du GIA, Khattab Mourad et Rabie Chérif Saïd, membres fondateurs du GSPC.
    L’appel à la trêve et la réconciliation a été salué et approuvé par nombre d’exégètes de l’islam dont les docteurs Mohamed et Nabil Al-Iwadhi, le savant traditionniste, cheikh Abou-Ishaq Al-Houweini, les cheikhs Slimane ben Fahd Al-Awda, Safar Al-Hawali, Hamed ben Abdellah Al-Hamed, le grand prédicateur cheikh Abdelmohsen Al-Ahmed. Ces cheikhs sont relayés par des institutions officielles et non officielles, des associations et des sites internet. Tous sont pour l’abandon de l’action armée.
    Dans l’appel publié en exclusivité par Echorouk, des prédicateurs salafistes et anciens émirs du GSPC sollicitent les grands cheikhs, ulémas et exégètes à contribuer à ramener les égarés sur le droit chemin «afin de sortir d’une crise sanguinaire qui a ébranlé l’Algérie musulmane qui fait face depuis des siècles aux croisades».
    L’initiative appelle les émirs des groupes armés à décréter une trêve légale, et à déclarer la paix pour au moins quelques mois permettant de réinstaurer la confiance entre les gens, de transmettre le message de paix, afin de réaliser des résultats positifs pour tous. Les initiateurs de cette démarche expliquent qu’ils veulent en finir avec les conflits, réparer ce qu’a entrainé la fitna deux décennies durant.

    Service politique Lematindz

  • L'Egypte et le SILA : Heureusement, tonton Smaïl veille !

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    Après quelques mois  paisibles, la guerre des mots  algéro-égyptienne semble se réanimer. La raison provient de cette déclaration de M. Smaïl Ameziane, commissaire du Salon international du livre d’Alger (SILA) : « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens, aujourd’hui, bien que parmi eux, il y a des amis. C’est par respect pour le peuple algérien et les gens qui ont été maltraités au Caire […] ». S’agit-il d’une nouvelle campagne d’hostilités ? Voyons de plus près de quoi il en est.

    Des articles de presse sont publiés condamnant la décision de M. Ameziane et une pétition fut initiée par un « groupe d’intellectuels » résidant en Amérique, en Europe ou en Algérie. Ses contradicteurs l’accusent d’être un « commissaire politique » qui censure une exposition de livres afin de satisfaire « la lie de pseudo-supporters inculte et dévoyés », sous prétexte de défendre la dignité du pays et son histoire. Or, ajoutent-ils, cette interdiction privera les intellectuels de l’apport culturel du plus grand pays producteur d’idées du monde arabe ; elle  ravivera également la « guerre du football », source de la crise, alors que les équipes de l’ESS et de la JSK rencontrent leurs homologues égyptiennes.
    Il est vrai que la décision de M. Ameziane est politique, puisqu’elle interdit la participation d’un pays au Salon du livre. Mais, n’est-elle pas justifiée après tant d’animosité des Egyptiens envers l’Algérie ? 
    Pour les contestataires, le boycott politique est réservé uniquement aux « causes nobles, tel que l’apartheid ou la Palestine ». Cependant, la défense de la dignité du pays, du drapeau et des martyrs n’est-elle pas une cause noble pour les Algériens dignes de ce nom ?
    Certaines voix rétorquent qu’il faut dans ce cas là interdire le Salon aux éditeurs de France, de Tunisie et de Libye. Mais, n’est-ce pas à nos parlementaires d’initier des lois condamnant les méfaits du colonialisme (en réponse à la glorification de l’« œuvre coloniale » par les députés français) ?
    Quant aux supporters blessés par les CRS, à Sfax en 2004, et à l’emprisonnement arbitraire des Algériens en Libye, n’est-ce pas à l’état qu’incombe le rôle de protéger les Algériens où qu’ils soient ?
    L’absence des éditeurs égyptiens au SILA  évitera de rouvrir les blessures occasionnées par l’atteinte à l’intégrité physiques des personnes et à la profanation de nos symboles les plus chers. En effet, quelle sera la réaction du supporter ou de l’étudiant lynché au Caire en voyant son agresseur souriant proposant sa marchandise sur un stand ? Pourra-t-on se maîtriser en voyant un écrivain, ayant déversé des insanités sur notre pays, en train de dédicacer joyeusement son dernier livre ?
    Le mépris des classes populaires par ces « intellectuels » ne mérite pas de commentaire. Par contre, que dire de la qualité et de l’utilité des idées produites en grande quantité par l’Egypte ?
    Certes, les équipes sportives des deux pays disputent des rencontres, mais celles-ci se déroulent sous l’égide des instances internationales, contrairement au SILA. Le boycott de l’Egypte exposerait notre pays à de lourdes sanctions, allant jusqu’au bannissement du mouvement sportif mondial.
    M. Ameziane semble s’exprimer au nom des Algériens qui refusent que la mémoire de nos martyrs soit piétinée, notre drapeau brûlé, nos compatriotes massacrés, c’est une question de « nif », de dignité. Surtout que la cause du conflit n’est peut-être pas dans la « guerre du football », mais proviendrait des frustrations passées et du besoin maladif de suprématie qui hante nos adversaires.

    L’une des raisons de cette haine dérive de notre révolution. Bien des Moyen-orientaux ont un ressentiment envers les Algériens, ces « Arabes cassés », qui ne les ont pas libérés de l’humiliation israélienne, comme ils l’ont fait pour leur pays. En retour, chacun se venge comme il peut : en nous agressant pour un match de football, en exterminant nos outardes et nos gazelles, etc.
    L’autre cause découle de la mentalité de cette nation qui se qualifie de « Mère du monde » : n’est-ce pas leur divinité Râ qui fait lever le soleil tous les matins ? Dès le début, les Egyptiens ont voulu asservir la révolution algérienne, toutefois ils ont échoué grâce au  CCE puis au GPRA. Obstinés, en 1962 ils réussiront à placer leur homme de confiance au sommet de l’Etat. Et ce fut le déferlement des « oustaz-cordonniers », des « frères musulmans », des films et feuilletons, des « douktours » (alors que les sages de nos zaouïas étaient ignorés, voire emprisonnés). Malgré cette suprématie, ils n’ont pas atteint l’objectif fixé par Nasser : « El Gazaïr tekfina wa tekfikoum » (l’Algérie nous suffit et vous suffira).
    Cette domination durera jusqu’à l’« Opération Khartoum » : les Algériens déferlèrent sur cette ville telles des sauterelles et aussitôt la peur changea de camps. Ayant perdu sportivement le match, les Egyptiens organisèrent quand même un conseil de guerre en pleine nuit. Et ce fut encore la chasse aux Algériens en Egypte, notre drapeau sera brûlé, la mémoire de nos martyrs profanée. Il est vrai que cette déroute brouilla le plan de l’intronisation du fils à la place du père. En revanche, les autorités algériennes gardèrent leur calme,  tout en considérant comme prises de guerre les entreprises ayant participé aux affrontements. Cette dynamique de redressement national durera-t-elle ou s’essoufflera ? Seul l’avenir nous le dira.
    Après l’exploit d’Omdourman, voilà celui d’« Oum dounia » : dix lions du Djurdjura tinrent tête à onze pharaons dans leur antre du Cairo-stadium. Bravo ! JSK. 
    Pourtant, le vent de la compromission débuta dans ce milieu du football, initié par nos deux big boss.
    Le premier s’est rendu avec son équipe en Egypte pour un stage de quelques jours, alors qu’en novembre dernier, sans l’intervention d’un Tunisien il aurait été lynché dans une rue du Caire.
    Le second n’a pas cessé de proclamer que les rencontres entre la JSK et les équipes égyptiennes serviront pour réconcilier les deux  « pays frères », comme s’il était le représentant politique de l’Algérie, ni même de la Kabylie. Qu’il se contente d’être un excellent présidant de club de football en jouant contre les égyptiens froidement (sans amour, ni haine), comme il l’a brillamment fait au Caire.
    Ces deux regrettables démarches furent brandies en exemple par le « groupe d’intellectuels » pour justifier leur scandaleuse initiative. En effet, ils sont traumatisés par l’interdiction de la littérature égyptienne dans un salon, alors qu’ils furent insensibles à la détresse humaine des Algériens lynchés au pays des pharaons.  Pourtant, les Egyptiens ne nous ont jamais demandé pardon, ils n’ont même pas reconnu leurs viles actions ; et Samir Zaher, qui fut destitué, est aujourd’hui réhabilite. Ils veulent revenir chez nous uniquement pour profiter de nos milliards de Dollars, tout en préservant leur « grandeur ». En revanche, qu’avons-nous à gagner avec eux pour nous précipiter sur la réconciliation ?
     En conclusion, il est trop tôt pour tourner la page en cédant aux appels des compatriotes amnésiques qui semblent négliger le passé et les principes. Ces « élites » n’apportent pas leurs « sciences » pour aider notre pays qui patauge dans la médiocrité, elles nous incitent à la compromission afin de réhabiliter une autre nation. Pour comprendre quelque peu leurs actions, il est nécessaire de les classer en trois groupes afin de saisir leurs motivations.
    Les « savants ».  Ayant atteints les sommets de la compétence professionnelle, ces individus ont tendance à rester dans la bulle de leur milieu douillet en négligeant les besoins des classes défavorisées. Résidant à l’étranger, certains d’entre eux sont complètement déconnectés de notre réalité. Ils ont signé cette pétition peut-être pour défendre la liberté d’expression qui est importante dans leur vie.
    Les « politiques ». A la pointe de tous les combats démocratiques, ils deviennent méfiants dès que la lutte n’est pas dirigée contre le Pouvoir, car ils voient partout la « main des Services ». Marqués par la répression, aujourd’hui par vengeance ils défendent les profanateurs des valeurs sacrées de la nation. Ils inspirent de la tristesse, car les voilà avec Zaher le pyromane et Amr Adib le grand « bourourou » (hibou), alors que leur place est parmi Dilem le rebelle et tous les Algériens qui marchent debout.
    Les « vautours ». Ce groupe est attiré par les biens matériels : pour eux tout se vend et s’achète, y compris la dignité. Sachant que les sommes en jeu dans notre économie sont de grande importance, certaines parties évincées tentent de revenir, moyennant finance. Les vautours pourraient leur faciliter la tâche à l’aide de plusieurs artifices : peut-être que certains articles de presse carburent déjà au bakchich.  
    Afin de rester dans la description des acteurs, il est utile de signaler que l’auteur de ces lignes fait partie des protagonistes de la guerre médiatique. En réponse à Amr Adib, le 20 octobre fut publiée sur TSA (rubrique « Sport ») la contribution intitulée « Répliques aux Egyptiens », celle-ci sera suivie par onze autres. Dur, mais dépourvu de haine envers l’adversaire : il a juste répondu à l’appel du devoir.

    C’est ce devoir qui a incité M. Méziane à ne pas inviter les Egyptiens, même si parmi eux il compte des amis, car l’intérêt collectif (respect pour le peuple algérien) prime sur l’intérêt personnel (perte d’amis ou de marchés, se faire des ennemis, etc.).
    Le devoir et la dignité sont ignorés par ses adversaires qui s’en tiennent à la défense de la culture par tous les moyens, ramenant le conflit à une débile « guerre du football ». Alors qu’en cherchant un peu plus loin, on découvre que la cause provient du besoin de domination qui prend ses racines dans l’histoire. En s’obstinant à exiger la présence des Egyptiens, ils se transforment en dangereux pyromanes qui risquent de déclencher les feux de l’enfer ; les blessures étant encore béantes, la vue des agresseurs incitera certains à se faire justice, ce qui transformera le Salon du livre en champ de bataille.
    Fort heureusement nous n’en sommes pas encore là, car tonton Smaïl veille. Tel un aigle royal déployant ses ailes dans le ciel, le commissaire du SILA surveille son territoire.

    Boudjemâa Tirchi

  • " On nous isole puis on nous massacre avec l'intégrisme"

     

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    Cette histoire de livres égyptiens au Sila ne devait certes pas nous concerner, mais hélas, il y a cette manière de nous interpeller indirectement en sollicitant "notre patriotisme"... Je m'explique; des hommes et des femmes gèrent un secteur culturel ou l'on organise des "stands», forums ou autres rassemblement culturels pour les besoins de la promotion du livre. Alors comment diminuer cet événement en imputant à cela la présence des Egyptiens qui sont quand même les "grandes plumes arabes", puisque la langue arabe est officielle dans ce pays. Alors, aller chercher une histoire de foot…Je pense que nous victimes d'actes sournois  de la part de ces responsables jusqu'aux gouvernants suprêmes. Allons, ne diabolisez pas le peuple égyptien pour autant, lequel vous a assisté pour la prise de pouvoir en 1962, ne soyez pas ingrats et ne nous prenez pas comme vos témoins. Il y a des algériens qui pensent que l'Egypte a sa première place dans tout stand de livres en arabe; à moins que l'Algerie encourage ses citoyens à écrire beaucoup et mieux , la j'ai un doute quant à vos intentions. Finalement la politique qu'on essaie d'imposer vis à vis de l'Egypte, c'est déjà fait avec la France. On nous isole et puis on "nous massacre" avec un intégrisme et le religieux est tout trouvé ( même les forces de sécurité algerienne s'emploient plus au respect des préceptes religieux comme l'observation stricte du Ramadhan, le terrorisme est même relégué au second plan). Mahfoud Naguib et Molière n'ont rien à voir avec le foot; lequel est désormais votre fond de commerce,mais pour combien de temps ? Arrêtez vos pitreries, on a bien compris, mais surtout cela ne passe plus...On vous croise souvent, allant chercher vos visas des pays que vous insultez. Fakou!

     

    Twiger

  • Le même jour : le pouvoir met en prison Hadjadj et libère un émir du GSPC

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    Le même jour où Djilali Hadjadj, président de l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AALC) et représentant de l'ONG Transparency International en Algérie, était placé sous mandat de dépôt à la prison de Serkadji, Samir Sayoud, 35 ans, ancien adjoint du chef du GSPC, était libéré après trois ans de détention par les forces de sécurité.
    Cet ancien terroriste, connu sous le nom de Moussab, proche de Abdelmalek Droudkel, chef du GSPC, a rejoint sa famille à Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira, où il passera vendredi la fête de l’Aïd el Fitr en compagnie des siens.a
    Djilali Hadjadj fêtera l'aïd derrière les barreaux.
    Samir Sayoud a été capturé le 26 avril 2007 au cours d’une opération antiterroriste à Si Mustapha (Boumerdés)
    M. Hadjadj a été interpellé dimanche à l’aéroport Mohamed Boudiaf de Constantine alors qu’il s’appdrêtait à embarquer dans un vol en direction de Marseille. Il n'a encore tué personne.
    Cherchez l'erreur.

    L.M.

  • De l’utilité de la loi en Algérie!!!!

     

    «Il vaut mieux savoir où l'on est sans savoir où l'on va, que savoir où l'on va sans savoir où l'on est.»
    Un marin breton



    Les derniers événements que la presse nationale a rapportés me poussent à m'interroger sur le modèle républicain que nos dirigeants souhaitent : une république des citoyens ou une république des croyants ? Il s'agit des déclarations du ministre des Affaires religieuses à propos de la construction d'une mosquée dans le village d'Aghribs, à Tizi Ouzou, ainsi que des procès contre les non-jeûneurs. Ces deux événements révèlent l'impuissance des autorités publiques à s'imposer (ou leur complicité tacite !) dans l'espace public. Cependant, ils la cèdent volontiers à l'autorité religieuse. En fait, on assiste à une prédominance du religieux sur le civique. Plusieurs événements le confirment. L'autorité de l'Etat s'atrophie devant l'autorité du religieux et dans l'espace public, les valeurs citoyennes cèdent leur place à la morale religieuse. Les représentants de l'Etat, désormais, négocient l'espace public avec les représentants religieux. Depuis quand un imam intervient-il dans les affaires politiques ? Qu'un imam joue le rôle d'un président d'APC n'est qu'un symptôme du délaissement et de la démission des représentants de l'Etat. Ainsi, ils ont mis en danger les valeurs républicaines ! Nos politiques n'ont pas réussi à établir des institutions stables, en outre ils n'ont guère réussi à transmettre les valeurs républicaines aux générations futures.


    Il suffit de relire la Déclaration du 1er Novembre 1954 pour se rendre compte que notre idéal républicain est confisqué par ces mêmes personnes qui prétendent protéger cette déclaration. En février 2009, le ministre des Affaires religieuses «estime que les imams sont des héritiers des moudjahidine et des chouhada (martyrs)1». Un an après, certains parmi eux jugent qu’il n'est pas utile de se lever à l'hymne national ! Alors Monsieur le ministre, sont-ils des héritiers des moudjahidine et des martyrs, qui ont donné leur vie pour que ce drapeau soit levé et cet hymne soit chanté dans une Algérie indépendante ? De plus, ce même ministre déclare que «la liberté est assurée en Algérie. Seulement, cette liberté ne concerne que le politique et non la religion2». Cette déclaration est en contradiction avec celle du 1er Novembre 1954, acte fondateur de notre République, qui stipule que «le but est l'indépendance nationale par : 1) - La restauration de l'Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. 2) - Le respect de toutes les libertés fondamentales sans distinction de races et de confessions3». A vrai dire, selon les propos de ce ministre, on peut agréer un parti communiste sans que ses adhérents soient communistes ! Dans le même ordre d'idées, les écrivains, les intellectuels et les citoyens algériens non musulmans n'ont pas le droit d'exister dans une République algérienne. En ce cas, il serait intéressant de savoir quelle conception a-t-il de la République ?


    Concernant les non-jeûneurs présentés à la justice, leur seul tort était de ne pas être pratiquants. Les policiers, dans leur zèle ramadhanesque, veulent faire respecter la loi ; ils se sont précipités à les mettre sous les verrous pour non-respect du culte musulman. Que dit-elle cette loi ? Il s'agit de l'article 144 bis du code pénal qui dispose, notamment, que «tout individu qui porte atteinte aux préceptes de l'Islam par des écrits, des dessins ou tout autre moyen est passible de 3 à 5 ans de prison…» Les non-jeûneurs n'ont pas porté atteinte aux préceptes de l'Islam ni par écrit, ni par dessin ni par aucun autre moyen, ils ont seulement exercé leur droit de liberté de conscience, comme le garantit la Constitution algérienne. Qu'en est-il de la corruption, du vol des deniers publics, qui portent atteinte aux valeurs morales de l'Islam ?
    Finalement, comme l'a bien dit Mohand Issad  : «Nos institutions sont excellentes dans le texte. Nous avons des lois conformes aux standards internationaux. Ce qui boite dans ce pays, c'est leur application, c'est-à-dire les hommes qui les appliquent.» Il poursuit en souhaitant que «nous réussissions à faire fonctionner nos institutions comme elles fonctionnent ailleurs». C'est notre souhait à tous…

    Yazid Haddar

  • bush est le responssable,ne cherchez plus de bouc émissaire tel, iran,afghanistan , bandes voyoux

     

    L'Amérique marque le 11-Septembre sur fond de tensions avec les musulmans

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    le 11.09.10 | 02h05

    Les Etats-Unis marquaient samedi le 9e anniversaire du 11-Septembre dans une atmosphère tendue après les menaces d'un pasteur intégriste de brûler le Coran en pleine polémique sur un projet de mosquée controversé près du site des attentats de New York.

    Les Etats-Unis marquaient samedi le 9e anniversaire du 11-Septembre dans une atmosphère tendue après les menaces d'un pasteur intégriste de brûler le Coran en pleine polémique sur un projet de mosquée controversé près du site des attentats de New York.
    Le président Barack Obama a reconnu samedi que l'anniversaire était un "moment difficile" pour les Etats-Unis, aux prises avec une montée de l'islamophobie, et a appelé ses compatriotes à éviter de se laisser aller à la "division" et "l'amertume".
    Il devait se rendre au Pentagone pour une cérémonie en hommage aux près de 3.000 victimes des attentats de 2001 perpétrés par des islamistes qui avaient détourné quatre avions de ligne.
    Deux appareils s'étaient écrasés contre les tours jumelles du World Trade Center à New York, un autre contre le Pentagone à Washington et le quatrième en pleine campagne en Pennsylvanie (est).
    Depuis ces attentats revendiqués par le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden, le traumatisme de l'Amérique reste vif. Récemment, il a été ravivé par le projet de construction d'un centre culturel islamique près du site de Ground Zero, là où s'élevaient les tours détruites.
    Ce projet est soutenu par le maire de New York Michael Bloomberg et le président Obama mais, pour ses détracteurs, il constitue une insulte au "sol sanctifié" de Ground Zero.
    Parmi les opposants au projet de mosquée figure le pasteur chrétien intégriste Terry Jones qui avait menacé de brûler 200 exemplaires du Coran samedi devant son église à Gainesville (Floride), suscitant une vague de protestations et de mises en garde à travers le monde.
    Un proche du pasteur, qui est à la tête d'un groupuscule d'une cinquantaine de membres, a assuré vendredi que l'autodafé n'aurait pas lieu et que Terry Jones était parti pour New York pour rencontrer un imam à l'origine du projet de mosquée près de Ground Zero.
    Des manifestations sporadiques se sont poursuivies samedi en Afghanistan où des centaines de personnes ont crié leur colère contre l'idée d'autodafé de Terry Jones, alors que les musulmans fêtaient la fin du ramadan.
    Les talibans ont pour leur part profité du 9e anniversaire des attentats du 11-Septembre pour exiger le retrait inconditionnel des Etats-Unis d'Afghanistan "parce qu'ils y sont défaits".
    A New York, partisans et adversaires d'un centre islamique près de Ground Zero devaient manifester, respectivement à 18H00 et 19H00 GMT. Le dirigeant de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders était attendu au deuxième rassemblement. La police a précisé que les participants seraient tenus à distance les uns des autres.
    Le vice-président Joe Biden était attendu à New York pour une cérémonie solennelle. Chaque année, des survivants des attentats lisent à voix haute les noms des victimes. Des minutes de silence sont observées à l'heure où les avions se sont écrasés contre les tours jumelles et de nouveau quand celles-ci se sont effondrées.
    La première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, et Laura Bush, épouse de l'ex-président George W. Bush, devaient rendre hommage aux victimes du vol 93 qui s'était écrasé en Pennsylvanie.
    Neuf ans après les attentats, le site du World Trade Center est en pleine reconstruction et ne ressemble plus à un vaste cratère dans le coeur financier de Manhattan. Quatre gratte-ciel doivent être érigés à cet endroit, ainsi qu'une gare ferroviaire et routière.
    La Tour 1 - un temps dénommée Freedom Tower - s'élève déjà sur 36 étages sur les 106 prévus et un mémorial dédié aux victimes du 11-Septembre doit être inauguré l'an prochain. Deux cascades marqueront l'emplacement des anciennes tours jumelles, au coeur d'un parc de 400 chênes, dont 16 ont déjà été plantés.
    Parmi les 2.752 tués dans l'effondrement des tours de New York, de nombreux corps n'ont jamais été identifiés.

    AFP
  • La gendarmerie l’a décidé dans un souci de prévention Pas de retrait de permis de conduire durant l’Aïd el-Fitr ,lamentable!!!!!



    au lieu du retrait du permis 'il faudra faire un tour du coté des agences vente de voiture ,qui pullulent aux bout de votre nez ,kia,chevrolet,dacia, nissan,ect ..... un airbag c'est une option, de qui se moque t'on ,des voitures hors normes, ils n'ont subit aucun crash test ,achete'pour l'algerie, fabrique' pour l'algerie, et aussi la pub mensongere sur le prix des voitures camelotte sur les canards d'algerie
    a partir de 67 m la logans (pas de mention anciens moudjahides ) voici les vraix assassins ,ils nous arnaques pour nous tuez ensuite.

     Sauf en cas de sinistres matériels ou corporels, il a été décidé des actions de sensibilisation durant les deux jours de l’Aïd el-Fitr où il n’y aura pas de retrait de permis de conduire. Toutefois, les contrevenants seront sensibilisés par les gendarmes à observer les règles de la sécurité routière. Mieux, les nouvelles dispositions du code de la route, entrée en vigueur fin février 2010, leur seront vulgarisées le temps qu’ils prennent conscience des dangers liés à l’excès de vitesse et aux dépassements dangereux, deux facteurs majeurs qui causent la mort sur nos routes. À cet effet, le conférencier se réjouit du fait que BBA enregistre de moins en moins d’accidents, notamment sur la RN5 et plus précisément sur l’axe de la “tueuse” où beaucoup d’automobilistes ont laissé des plumes, mais surtout des vies. 11 610 retraits de permis de conduire, 12 076 amendes forfaitaires honorées, soit 57,41%, sur les 21 033 relevés, et seulement 264 accidents, soit 50% de moins que l’année précédente, le travail du GW de BBA a donné ses fruits sur tous les plans, notamment en termes de réduction du nombre de décès et de blessés.

  • Le Pentagone tente de bloquer la parution du livre d'un ancien agent sur l'Afghanistan

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    Le Pentagone a demandé à un éditeur de bloquer la publication des 10.000 premières copies des mémoires d'un ancien agent du renseignement américain racontant son expérience de l'Afghanistan, invoquant le secret défense, a indiqué vendredi un responsable américain.

    Le Pentagone a demandé à un éditeur de bloquer la publication des 10.000 premières copies des mémoires d'un ancien agent du renseignement américain racontant son expérience de l'Afghanistan, invoquant le secret défense, a indiqué vendredi un responsable américain.
    Selon le quotidien The New York Times, le département de la Défense est en négociation avec les éditions St. Martin's Press pour acheter et détruire la première édition de "Operation Dark Heart", un livre d'Anthony Shaffer, lieutenant-colonel de réserve et ancien membre de l'Agence américaine de renseignement militaire (DIA).
    Un porte-parole du Pentagone, le colonel David Lapan, a déclaré que la présence dans ce livre d'informations classées secret défense suscitait des inquiétudes.
    Le Pentagone "travaille en lien étroit avec la maison d'édition, le lieutenant-colonel Shaffer et son avocat pour résoudre le problème", a-t-il ajouté.
    Il a indiqué qu'aucune décision n'avait été prise quant au rachat et à la destruction des livres.
    L'avocat de l'auteur, Mark Zaid, a affirmé que le livre avait été validé par des responsables de l'armée de réserve. Le Pentagone a expliqué pour sa part que le contenu du livre n'était pas conforme aux règles en vigueur concernant la publication de tels livres.
    Le 6 août, le directeur de la DIA Ronald Burgess avait rédigé une note expliquant que la sortie de ces mémoires pouvait "porter gravement atteinte à la sécurité nationale".
    Après les critiques contre l'ouvrage, une deuxième édition a été rédigée mais le Pentagone et l'auteur sont également en litige sur son contenu.

    AFP
  • Roms: la France juge "inacceptables" les propos de Fidel Castro sur "une espèce d'holocauste racial"

     

    Paris juge "inacceptables" les propos tenus vendredi par le dirigeant cubain Fidel Castro qui a estimé que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial", a indiqué samedi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.

    Paris juge "inacceptables" les propos tenus vendredi par le dirigeant cubain Fidel Castro qui a estimé que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial", a indiqué samedi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
    "Cette utilisation de l'holocauste par M. Castro montre son ignorance de l'histoire et son mépris des victimes. De tels propos sont inacceptables", a déclaré à l'AFP le porte-parole Bernard Valero en marge d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'UE à Bruxelles.
    "Que M. Fidel Castro s'intéresse enfin aux droits de l'Homme, ça c'est vraiment révolutionnaire", a-t-il ajouté.
    Fidel Castro avait estimé vendredi que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial".
    "La dernière chose à laquelle on pouvait s'attendre était cette nouvelle de l'expulsion de gitans français, victimes de la cruauté de l'extrême droite française, qui a déjà touché 7.000 d'entre eux. Ils sont victimes d'une autre espèce d'holocauste racial", avait-il dit.
    L'ancien président de l'île communiste, âgé de 84 ans, faisait référence aux renvois de Roms installés en France vers la Roumanie et la Bulgarie. Ces reconduites aux frontières, ordonnées par le président français Nicolas Sarkozy, ont été vivement condamnées dans le reste de l'Europe. Mais Paris les juge tout à fait légales.

    AFP
  • 5.000 équipements en panne et 10.000 en souffrance: ça se passe comme ça dans nos hôpitaux

    indexould.jpeg ca  !!!c'est un ministres de la santé au lieu de s'occupez du statut du praticien ,indice indemnitaire il vadrouille pour des futillités,temporise le pourissement du statut,yakhi bled ,un medecin agriculteur va et un autre prend sa place et c'est wait and see

    moi

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    par Amine L.
    Le ministre de la Santé a révélé que du matériel médical acheté à forte devise se retrouve finalement inutilisé. Selon Ould Abbas, sur les 73.000 équipements dont dispose le secteur, 10.000 équipements médicaux modernes acquis depuis plusieurs années sont inutilisés et s'entassent dans les cartons et 5.000 autres matériels de soins sont en panne dans les hôpitaux, en Algérie.

     Djamel Ould Abbas, en visite à Annaba, a déclaré que «cette situation ne cadre nullement avec les objectifs de performance escomptés» par son département. Il a souligné dans ce sens que «dorénavant, toute acquisition de nouveaux équipements sera soumise à un contrôle et à un suivi rigoureux».

     Le secteur de la santé publique, qui compte un total de 73.000 équipements médicaux, souffre, en effet, de la non-utilisation de tous ses moyens acquis en devises fortes pour le bien des usagers de la santé publique. «Désormais les opérations d'acquisition de matériel médical seront soumises à des contrôles drastiques et centralisés», dira le ministre, qui a exprimé sa volonté de centraliser les marchés d'importance. «Plus aucun marché ne sera accordé sans que je ne l'ai personnellement vérifié», a-t-il affirmé. Le ministre a, en outre, insisté sur l'urgence de rationaliser la gestion des hôpitaux. Il a affirmé que le secteur de la santé dispose avec 280 milliards de dinars, d'une dotation budgétaire conséquente consacrée par le plan quinquennal 2010-2014.

     Par ailleurs, le ministre a annoncé, au cours d'un point de presse, que le gouvernement a pris des mesures pour faire face à la rareté de certains médicaments considérés comme sensibles. Il a indiqué que l'Etat a débloqué un conséquent financement à même de juguler la pénurie de produits pharmaceutiques. Le ministre précise que les établissements hospitaliers publics sont «normalement approvisionnés» en produits pharmaceutiques courants tels les vaccins et les produits pour les malades chroniques, rappelant que le ministère encourage la consommation des produits génériques. Et de signaler que 2 milliards de dollars ont été engagés en 2009 pour l'acquisition de médicaments. Le ministre a également affirmé qu'il n'y a pas une réelle pénurie au niveau des pharmacies centrales. «Il s'agit d'un problème de distribution. Nous avons pris nos dispositions pour que tout rentre dans l'ordre dans les prochains jours. Nous avons engagé 10 milliards de DA pour un grand nombre d'autres médicaments dont ceux des maladies chroniques», a-t-il poursuivi.

     Au cours de cette visite à Annaba, M. Ould Abbas s'est rendu à l'hôpital d'El-Hadjar récemment baptisé du nom du chahid Dr Benaouda Benzerdjeb, premier médecin tombé, en 1956, au champ d'honneur durant la glorieuse guerre de libération, dans le Nord-Constantinois.

     Cet établissement de 120 lits, mis en service en avril dernier, dispose d'un pavillon de chirurgie équipé de matériels modernes.

     Le ministre a exhorté le personnel médical à ne pas négliger le volet lié à la maintenance et à l'entretien de ces acquis précieux pour la santé publique. Au centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd, au chef-lieu de wilaya, M. Ould Abbas a visité une nouvelle unité d'imagerie médicale, ainsi que le projet du centre régional anti-cancer en chantier sur le même site.

     La future structure de 150 lits, qui a coûté 3 milliards de dinars, devra être réceptionnée durant le premier trimestre de 2011. Cet établissement disposera de quatre services anti-cancer qui seront dotés d'équipement de traitement par rayons X. L'Algérie, qui compte actuellement 40.000 cancéreux et qui en comptera plus de 43.000 en 2012, disposera dans les prochains mois de 15 centres anti-cancer à l'image de ceux de Tlemcen en voie de finition, de Annaba et Laghouat qui est actuellement en chantier.

  • Pédophilie: l'Eglise de Belgique lève le voile sur des centaines de cas

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    L'Eglise catholique de Belgique, secouée depuis des mois par des scandales de pédophilie, a levé vendredi un coin du voile avec la publication du rapport d'une commission comprenant les témoignages inédits d'une centaine de victimes d'abus sexuels de prêtres.

     

    L'Eglise catholique de Belgique, secouée depuis des mois par des scandales de pédophilie, a levé vendredi un coin du voile avec la publication du rapport d'une commission comprenant les témoignages inédits d'une centaine de victimes d'abus sexuels de prêtres.
    Le rapport de la "Commission pour le traitement des plaintes pour abus sexuels dans une relation pastorale", mise sur pied par l'Eglise mais dirigée par un pédopsychiatre indépendant, Peter Adriaenssens, indique qu'elle a reçu, entre janvier et juin 2010, 475 plaintes.
    La plupart concernent des faits de pédophilie commis des années 50 à la fin des années 80 par des ecclésiastiques, mais aussi des professeurs de religion ou des accompagnateurs de mouvements de jeunesse. Deux tiers des témoignages proviennent d'hommes, pour un tiers de femmes, en moyenne âgés de 50 à 60 ans aujourd'hui.
    Certains d'entres eux ont attendu des dizaines d'années pour rendre public leur calvaire, qui a commencé pour la plupart lorsqu'ils avaient 12 ans, mais pour certains alors qu'ils n'étaient âgés que de 2 ou 5 ans. Le rapport relève également un "nombre élevé de suicides".
    Ce texte de 200 pages, disponible sur le site www.commissionabus.be, contient les témoignages anonymes de 124 "survivants d'abus sexuels", selon le terme utilisé par la commission. Ces récits, souvent dramatiques, sont publiés dans leur langue originale, dont une grande majorité est le néerlandais.
    La description du pédophile est souvent imprécise --"était-il prêtre, père, frère, actif ou non"--, mais la commission a établi "qu'aucune congrégation n'échappe à l'abus sexuel de mineurs par un ou plusieurs de ses membres", disent les auteurs.
    Une femme, qui a été abusée à l'âge de 17 ans par un prêtre, explique avoir tenté de se confier à un évêque en 1983. Il a répondu: "Cessez de le regarder, il vous laissera tranquille", dit-elle.
    La plupart de ces plaintes, en principe prescrites du point de vue pénal, sont parvenues après la démission forcée le 23 avril de l'évêque de Bruges (nord-ouest), Roger Vangheluwe, qui a reconnu avoir abusé sexuellement de son neveu mineur entre 1973 et 1986.
    "Les victimes attendent et méritent une Eglise courageuse qui ne craint pas d'être confrontée à sa vulnérabilité, de la reconnaître, de coopérer à la recherche de réponses équitables", estime le professeur Adriaenssens, dont la commission s'est dissoute après que ses dossiers ont été saisis par la justice.
    Selon la presse belge, le nombre de victimes identifiées serait en fait de "plus de 800".
    Après d'autres pays --Etats-Unis, Allemagne, Autriche...--, la Belgique a été à son tour rattrapée par les scandales de pédophilie au sein de l'Eglise. L'ancien primat de Belgique, le cardinal Godfried Danneels, a été accusé d'avoir tenté d'étouffer plusieurs de ses affaires pour protéger l'image de son institution.
    Mais l'enquête judiciaire entamée pour vérifier s'il y a eu dissimulation a subi un coup d'arrêt jeudi avec l'invalidation de perquisitions spectaculaires effectuées le 24 juin au siège de l'Eglise belge, au domicile du cardinal Danneels et au sein de la commission Adriaenssens.
    Selon la justice, ces perquisitions ont été disproportionnées et les dizaines de dossiers saisis doivent être rendus à leurs propriétaires.
    L'Eglise doit présenter lundi prochain une nouvelle "initiative" pour continuer l'accompagnement des victimes de prêtres.
    Godfried Danneels a fait cette semaine son mea culpa en reconnaissant qu'il aurait dû encourager plus tôt la démission de l'évêque de Bruges.
    La pression s'accroît également pour que l'ex-évêque de Bruges, qui s'est retiré dans une abbaye après sa démission, soit "défroqué".


    AFP
  • Yémen: Al-Qaïda publie une liste de 55 policiers à abattre dans le sud

    Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a menacé d'abattre 55 policiers yéménites dans la province d'Abyane (sud), dans un communiqué paru jeudi à Zinjibar, chef-lieu de la province.

    Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa) a menacé d'abattre 55 policiers yéménites dans la province d'Abyane (sud), dans un communiqué paru jeudi à Zinjibar, chef-lieu de la province.
    Dans son communiqué distribué et placardé sur le marché de Zinjibar, Aqpa dresse une liste nominative des policiers, "devenus une cible légitime dès ce vendredi", premier jour de l'Aïd El-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman.
    Le groupe invite ces policiers "à se repentir en public à la mosquée de Zinjibar après la prière hebdomadaire du vendredi, sous peine de se faire liquider" par ses miliciens, selon le texte dont l'authenticité ne peut être établie.
    La liste comporte les noms de 31 officiers de la sûreté de l'Etat, 15 membres de la police judiciaire et 9 membres des renseignements militaires, a indiqué à l'AFP un officier de la police, dont le nom figure sur la liste.
    Cet officier, qui a requis l'anonymat, a estimé que les auteurs de ces menaces cherchaient à "briser le moral" des policiers. "Nous n'avons pas accordé beaucoup d'intérêt à ce communiqué, mais nous avons pris des mesures préventives", a-t-il ajouté.
    "Nous avons reçu comme instruction d'éviter les rassemblements dans les lieux publics", a confié à l'AFP un fonctionnaire local.
    "Désormais, nous avons vraiment peur (...)", a-t-il ajouté, soulignant que des hommes armés et cagoulés avaient distribué le communiqué sur le marché sans se faire inquiéter par la police.
    L'Aqpa agit désormais au grand jour en distribuant des tracts dans les mosquées et en lançant des attaques de plus en plus audacieuses contre les forces de sécurité, sa cible préférée.
    Le groupe a revendiqué une série d'attaques meurtrières ces dernières semaines contre les forces de sécurité dans le Sud, ainsi que l'assassinat d'un responsable des services de sécurité dans la province de Marib (est).

    AFP
  • Coran: la colère se répand à la fin du ramadan, des chefs d'Etat indignés

     

     

    Des milliers d'Afghans ont manifesté vendredi devant une base de l'Otan contre le projet d'un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que des chefs d'Etat ont profité de la fin du ramadan pour exprimer leur vive indignation.322-eidgreetings6.gifaid3-6c2238.gif

     

    Des milliers d'Afghans ont manifesté vendredi devant une base de l'Otan contre le projet d'un pasteur américain de brûler le Coran, tandis que des chefs d'Etat ont profité de la fin du ramadan pour exprimer leur vive indignation.
    Des milliers de manifestants ont défilé en jetant des pierres devant une petite base de l'Alliance atlantique à Fayzabad, capitale de la province du Badakhshan, a indiqué un responsable de la police. "C'est une foule importante", a-t-il dit à l'AFP.
    Le président afghan Hamid Karzaï a estimé que le pasteur "ne devrait même pas penser" à son projet de brûler le Coran, tandis que son homologue indonésien Susilo Bambang Yudhoyono y voyait une menace pour la paix.
    Alors que les mises en garde se multiplient dans le monde, le pasteur Terry Jones, chef d'un groupuscule religieux américain de Floride, soufflait le chaud et le froid: il a indiqué jeudi renoncer à son idée de brûler des exemplaires du livre sacré des musulmans avant de menacer de mettre finalement son projet à exécution.
    Le pasteur, chef du groupe chrétien intégriste "Dove World Outreach Center" ("Centre colombe pour aider le monde") de Gainesville (Floride), avait affirmé vouloir mettre le feu à 200 exemplaires du Coran samedi vers 18H00 (22H00 GMT) pour glorifier le souvenir des victimes des attentats du 11-Septembre.
    Hamid Karzaï est l'un des derniers chefs d'Etat à s'être indigné de ce projet.
    "Nous avons su qu'aux Etats-Unis, un pasteur a décidé d'insulter le Coran. Maintenant, bien que nous ayons entendu que finalement ils n'allaient pas le faire, nous leur disons qu'ils ne devraient même pas y penser", a déclaré le président afghan vendredi lors du traditionnel rassemblement du gouvernement organisé pour l'Aïd-El Fitr, fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan.
    La veille, des milliers d'Afghans avaient déjà crié des slogans anti-américains et anti-chrétiens dans la petite ville de Mahmud Raqi, au nord de Kaboul, près d'une base aérienne américaine.
    Le président de l'Indonésie, pays le plus peuplé du monde, s'est à nouveau exprimé sur ce projet qui "menace la paix et la sécurité internationale" et peut "affecter l'harmonie entre les religions".
    "Je continue à exhorter le gouvernement et le peuple des Etats-Unis à empêcher qu'un tel acte incompréhensible, irrationnel et immoral ne soit mené à bien", a déclaré Susilo Bambang Yudhoyono dans une adresse télévisée pour célébrer la fin du ramadan.
    La veille, il avait envoyé une lettre à son homologue américain Barack Obama, lui demandant de prendre des mesures pour empêcher que le Coran ne soit brûlé.
    "Dans cette lettre, le président Yudhoyono écrit que l'Indonésie et les Etats-Unis construisent un pont entre le monde occidental et l'islam. Si ce Coran est brûlé, ces efforts seront anéantis", avait indiqué son porte-parole.
    A Singapour, le Conseil national des églises de Singapour a qualifié de "non chrétien" le projet du pasteur. "Cet acte serait à la fois choquant et blessant pour les musulmans à travers le monde et à Singapour", déclare le Conseil sur son site web.
    Brûler le Coran "serait aussi non chrétien. Les actes provocateurs tels que la destruction par le feu des textes sacrés de communautés religieuses ne parviennent qu'à exacerber l'hostilité et la violence", ajoute le Conseil.
    En Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné que brûler les textes religieux "min(ait) la tolérance religieuse et la paix", selon un communiqué de son bureau.
    Interpol a lancé une alerte mondiale par crainte de violences si le Coran devait être brûlé.
    Barack Obama a parlé jeudi de "geste destructeur" et "complètement contraire aux valeurs de l'Amérique".

    AFP
  • L’Etat devient-il inquisiteur ? oui, tout ce que le peuple veut, l'etat algerien ne veut pas.Exemple :benbouzid depuis 20 ans à éducation, faite un sondage? yakhi bled contradictoire

    Atteinte aux libertés de culte et de conscience

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    le 09.09.10 | 03h00 23 réactions

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    On aurait certainement aimé finir ce mois sacré du Ramadhan dans un esprit de mansuétude, dans un élan de générosité, et par-dessus tout, dans une ambiance festive.

    Mais comme un atavisme qui se régénère, des forces du mal s’infiltrent subrepticement pour casser cette belle communion nationale. Cela devient récurrent. Inquiétant forcément, que des personnes qui pour une raison ou une autre «dé»jeûnent au lieu de jeûner soient prises dans une rafle de flics.
    Ce qui s’est passé à Aïn El Hammam, à Ouzellaguen et à Tébessa donne assurément une piètre image de notre Etat, réduit à traquer les non-jeûneurs à défaut de chasser ces squatters de parkings sauvages qui règnent sur nos cités.
    Ce forfait – parce que ç‘en est vraiment un – est religieusement illicite, juridiquement illégal et socialement immoral. Sur quel substrat légal ou religieux, les policiers se sont-ils basés pour ouvrir les hostilités contre des personnes qui ont osé se désaltérer ou s’alimenter durant les journées du Ramadhan ? Il n’y a évidemment aucune base et ces incursions constituent tout simplement un abus d’autorité, comme le souligne à juste titre Miloud Brahimi dans ses réponses à notre confrère Hacen Ouali.  
    Difficile, en effet, d’expliquer cette posture de flics qui se drapent du «qamis»  et jouant les gardiens du temple de la morale. C’est encore plus grave que l’on fasse irruption dans les domiciles des personnes, histoire de les prendre en «flagrant délit» de non-observance du Ramadhan.
    En termes juridiques, cela s’appelle une violation du domicile sanctionnée par la loi algérienne. Aussi, ces policiers, à qui, on s’en doute, on a mis la puce à l’oreille, n’ont strictement aucun droit de punir un non- jeûneur. L’Islam qui est une religion de tolérance, abstraction faite des comportements odieux de certains zélés, professe avec force «qu’en religion, il n’y a point de contrainte» (La Ikraha Fi Eddine). Un fidèle ou un infidèle n’a de compte à rendre qu’à Dieu et non à un flic ou un autre bras armé de l’Etat à qui l’on demande de jouer au redresseur des torts. A tort…        

      
    A l’arrivée, ces dérives dans l’expression de l’autorité publique reçoivent  logiquement l’estampille de l’intolérance et de l’inquisition. Et cela fait très mauvaise publicité pour un pays qui prétend jouer dans la cour des grands pays en matière de respect des droits de l’homme, notamment la liberté d’expression et de conscience.
    L’Algérie, qui collectionne déjà les mauvaises notes de toutes les institutions internationales de veille, n’a sans doute pas besoin de cet autre coup de force – et coup de filet –  à Aïn El Hammam, Ouzellaguen et Tébessa.
    Il s’en trouvera bien sûr un haut responsable pour évoquer et invoquer des actes «isolés». Mais le caractère itératif de ce genre de manifestations d’intolérance traduit une tendance lourde au sein du gouvernement qui veuille montrer patte blanche aux islamistes, histoire, peut-être, de se mettre en phase avec la réconciliation nationale dans sa phase passive…    
    Après la campagne maladroite contre les chrétiens, y compris les plus corrects, la chasse aux couples dans certains quartiers d’Alger, la descente dans les débits de boissons, voilà que la «police des mœurs» aux allures de pasdarans algériens s’en va «cueillir» des personnes chez elles pour les punir avant le châtiment de Dieu.
    Il est à espérer que les pouvoirs publics aient juste perdu la «Qibla» en cette chaleur caniculaire et vont revenir au droit chemin dès demain l’Aïd. Amen.     

    Hassan Moali
  • Bled miki,un pays legendaire et magique,ou le mesonge est roi ou la vérite est bannie , yasoubhane allah

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    Je soutiens tous les non jeuneurs, car moi même je n'ai jamais jeuné de ma vie, je ne suis pratiquant d'aucune religion, j'en ai pas besoin de religion pour être quelqu'un de bien, je considère que je suis meilleur dans la bonté que 95% des musulmans pratiquants, je le vois autour de moi, dans mon travail, y a qu'en moi de ramadan qu'ils arrêtent de mentir et de voler. Je ne suis pas contre aucune religion mais j'ai horreur des hypocrites.
    En tout j'en suis convaincu d'une chose, si vraiment le bon dieu existe donc il devrait être infiniment plus intelligent que nous, j'en suis convaincu que la majorité des gens qui se disent musulmans ne gouteront pas à son paradis tellement ils sont hypocrites, intolérants, méchants..car ils ne font le ramadan et la prière que pour l'image ou juste parce que on leur a promis le paradis ou parce qu'ils ont peur de l'enfer.
    Moi j'ai la conscience tranquille j'aime tous les êtres humains sans distinction aucune.
    J'en ai plus que marre de cette intolérance, j'aspire à vivre chez moi en Kabylie où l'amour régnera en roi ou le respect sera de mise, où on respecte la liberté individuelle et toutes croyances.

    Laisser nous vivre comme on veut chez nous.

     

  • Jean-Pierre Raffarin devient le Monsieur Algérie pour Sarkozy,il vient passerl'aid chez nous !!!! il nous aimes

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    Le président français Nicolas Sarkozy vient de confier à l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin une mission sur la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements dans les deux pays, a annoncé mercredi M. Raffarin, en publiant la lettre de mission du chef de l'Etat.
    Selon sa lettre de mission remise mercredi 8 septembre 2010, l'ancien premier ministre français devra s'intéresser à la coopération économique entre la France et l'Algérie et le développement des investissements entre les deux pays.
    "Cette mission aura pour but d'identifier et de lever les obstacles entre la France et l'Algérie pour leurs investissements économiques respectifs",  précise l'ancien Premier ministre dans un communiqué.
    Le thème du développement des échanges économiques entre les deux pays avait notamment été évoqué par le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia, les 21 février et 20 juin, lors d'entretiens à Alger.
    "Les deux hommes se sont accordés sur l'opportunité de confier de part et d'autre le suivi de ces relations à une personnalité de haut niveau, dont le rôle serait notamment de coordonner la coopération économique franco-algérienne ainsi que le développement des investissements français en Algérie et algériens en France", écrit le président Sarkozy dans sa lettre de mission.
    Si "notre pays demeure l'un des tout premiers partenaires économiques de l'Algérie. Pour autant, nul acquis n'est définitif et nous devons veiller à maintenir et autant que possible accroître nos positions et marché", poursuit le président. Il évoque également "des difficultés" rencontrées parfois par les entreprises françaises opérant en Algérie qui "nécessitent un accompagnement extérieur".

    L.M.

  • Les rentiers du pétrole de 1963 à 2010 en Algérie

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    Pour les lecteurs de LeMatinDZ, le docteur Abderrahmane MEBTOUL, expert International économiste, revient sur deux ouvrages intéressants qui méritent débats et qui viennent de paraitre entre juin et septembre 2010 en France (1) sur un sujet brulant d’actualité : les liens entre la rente des hydrocarbures en Algérie et les politique socio-économiques. « Ces deux ouvrages renvoient à la nature du pouvoir en Algérie , rejoignant mes contributions produites entre 1993/1995 et reproduite dans un de mes ouvrages (2), nous dit l’auteur. Je ne saurai trop insister que l’économie, comme nous l’ont appris les grands classiques de l’économie Adam Smith, David Ricardo, Malthus, JB Say, Karl Marx et plus près de nous Joseph Schumpeter et Keynes, est politique et que l’histoire fondement de la connaissance ne se découpe pas en morceaux, existant des imbrications dialectiques au cours du temps. C’est l’objet de cette modeste et brève contribution. »

    1- La période de 1962 à 1979 où l’économie socialiste spécifique

    C’est de l’hymne à la liberté chantée en I962 dans les rues de l’ensemble de l’Algérie indépendante, les espoirs suscités par le socialisme spécifique à l’algérienne, l’autogestion des domaines des colons qui devait élever la production, restituer les paysans dans leur dignité, mais aussi les luttes de pouvoir entre l’Intérieur et l’Extérieur des différents clans. Le 19 juin I965, le Président élu auparavant est destitué et c’est le discours du sursaut révolutionnaire du fait que l’Algérie serait au bord de la faillite. Il fallait la redresser, grâce à un pouvoir fort qui résisterait aux évènements et aux hommes, à travers trois axes : la révolution industrielle, la révolution agraire, et la révolution culturelle, en prenant comme base le plan économique du programme de Tripoli qui repose sur la dominance du secteur d’Etat, comme fer de relance de l’économie nationale, à travers les grosses sociétés nationales. Ceux sont les discours triomphants de constructions des usines les plus importantes du monde, du bienfait de la révolution agraire, garantie de l’indépendance alimentaire, de l’école et de la santé pour tous et de la promesse solennelle que nous deviendrons, horizon 1980, le Japon de l’Afrique avec les lancements du plan triennal 1967-1969,du premier quadriennal 1970-1973 et du second quadriennal 1974-1977. Le système d’information, socio-éducatif participait à ces slogans idéologiques, comme façonnement des comportements. Nous assistons aux discours de la vertu des fameuses industries industrialisantes avec la priorité à l’industrie dite lourde et au niveau international l’Algérie leader du nouvel ordre économique international dans sa lutte contre l’impérialisme cause fondamentale du développement du sous développement. Et voilà qu’après la mort du Président après une longue maladie et une lutte de pouvoir qui se terminera par un compromis, et la venue d’un nouveau président , qu'en 1980 , nous apprenons de la part des responsables politiques que cette expérience a échoué et que la période passée était une décennie rouge. Les nombreuses commissions dont les résultats sont jetés dans les tiroirs après des exploitations politiques contribueront à ces dénonciations. Du fait de la compression de la demande sociale durant la période précédente et surtout grâce au cours élevé du pétrole, les réalisations porteront sur les infrastructures, la construction de logements et l’importation de biens de consommation finale avec le programme anti-pénurie avec la construction sur tout le territoire national des souks fellahs. L’Algérie ne connaît pas de crise économique selon les propos télévisés un d’ex Premier Ministre, qui touchait en ces moments les pays développés avec un baril en termes de parité de pouvoir d’achat 2010, équivalent à 70/80 dollars. C’est alors l’application mécanique des théories de l’organisation, en les fractionnant car les grosses sociétés nationales ne seraient pas maîtrisables dans le temps et l'espace. En 1986, Mais, la population algérienne contemple l’effondrement du cours du pétrole les listes d'attente et l'interminable pénurie. Et voilà que nous avons un autre discours : les algériens font trop d’enfants, ne travaillent pas assez. C’est à cette période que s’élaborent les premières ébauches de l’autonomie des entreprises publiques avec la restructuration organique. L’on fait appel à la solidarité de l’émigration que l’on avait oubliée. IL s’ensuit l’effondrement du dinar dont on découvre par magie que la parité est en partie fonction du cours du dollar et du baril de pétrole et non au travail et à l’intelligence seules sources permanentes de la richesse. On loue alors les vertus du travail, de la terre, l’on dénonce les méfaits de l’urbanisation, du déséquilibre entre la ville et la campagne, et l’on redécouvre les vieux débats entre partisan de l’industrie lourde qui serait néfaste, les bienfaits de l’industrie légère et la priorité à l’agriculture dont on constate le niveau alarmant de la facture alimentaire. Et comme par enchantement c’est le slogan de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et au moment qu’il faut.

    2- La période historique de 1988 à 1999 : crise politique et économique

    Octobre I988 conséquence de la crise de 1986 qui a vu s’effondrer les recettes d’hydrocarbures de 2/3, contredit ces discours populistes, et c’est le début timide d’une presse libre et d’un multipartisme que l’on tente de maîtriser par l’éclosion de Partis (une famille pouvant fonder un parti avec des subventions de l’Etat) avec la naissance d’une nouvelle constitution en 1989 qui introduit des changements fondamentaux dans notre système politique qui avait un caractère monocratique depuis l’indépendance conférant ainsi à notre système politique un caractère pluraliste. Elle était cependant porteuse d’une vision hybride de la société, dans la mesure où des articles renvoyaient à des options politico-économiques et politico-idéologiques contradictoires. Sur le plan économique, entre I989-I99O c’est l’application des réformes avec l’autonomie de la banque centrale, à travers la loi sur la monnaie et le crédit, la tendance à la convertibilité du dinar, la libéralisation du commerce extérieur, une tendance à l’autonomie des entreprises et l’appel, très timidement, à l’investissement privé national et international sous le slogan secteur privé facteur complémentaire du secteur d’Etat. Après le socialisme spécifique, c’est l’économie de marché spécifique avec la dominance du secteur d’Etat soumis à la gestion privée. Effet de la crise économique, nous assistons à une crise politique sans précédent qui couvait déjà puisque un ex chef de gouvernement qui agissait dans le cadre de la Constitution de 1976, amendée en 1989, s’est opposé au Chef de l’Etat refusant de démissionner en invoquant la responsabilité politique de son gouvernement devant la seule Assemblée nationale, qui était au mains du FLN dont le président n’était autre que le même Président. La crise fut accélérée par des élections législatives, coordonnées par un nouveau chef de gouvernement issu des hydrocarbures. Une explosion sociale s’ensuivit dont l’aboutissement sera la démission de ce Président après plus d’une décennie de pouvoir. Le procès est fait cette fois à la décennie noire de 1980/1990. Et c’est la liste interminable de chefs de gouvernement et de ministres, changement successif du à la profonde crise qui secoue le pays. C’est la naissance du Haut Comité d’Etat (HCE), la venue d’un historique et figure charismatique qui donnera une première lueur d’espoir, présidera à peine six mois le HCE avant d'être assassiné, son remplacement par un autre membre du HCE, avec parallèlement, un Conseil Consultatif faisant œuvre de parlement désigné. L’on rappellera comme chef de gouvernement le père de l’industrie lourde des années I97O qui prônera l’économie de guerre. Son départ fut rapide du fait de la cessation de paiement. Lui succèdera un premier ministre membre du HCE artisan du programme de Tripoli qui signera l’accord de rééchelonnement avec le FMI, démissionnant tout juste après, l’Algérie étant en cessation de paiement n’ayant pas de quoi acheter un kilo de farine. Les accords avec le FMI verront une baisse drastique de la valeur du dinar (75% environ). C’est durant cette période qu’est signé l’accord pour le rééchelonnement de la dette en mai 1993 avec le Club de Paris( dette publique) et le Club de Londres (dette privée ), accompagné d’un Programme d’ajustement structurel (PAS) entre l’Algérie, le FMI, la Banque mondiale (BIRD) et l’Union européenne afin de remédier aux déséquilibres de la balance des paiements fortement affectée par la chute des cours des hydrocarbures et du poids de la dette extérieure. La période qui suit verra un Chef d’Etat avec un parlement de transition à savoir le C.NT (conseil national de transition) combinaison d’associations et de partis politiques désignés. Viendront les élections de ce Président axé sur le rassemblement, pour sortir le pays de la crise et une nouvelle constitution (1996) qui va s’attacher à éliminer les éléments de dysfonctionnement de la Constitution de 1989 en encadrant de manière sévère les mutations que je viens de rappeler. Elle crée la seconde chambre, dite Conseil de la Nation, et par le truchement de l’article 120, lui donne pratiquement le pouvoir de bloquer un texte de loi voté par la première chambre, l’APN. Mais fait nouveau et important, elle limite le mandat présidentiel à deux étalé sur cinq années. Mais nous sommes toujours dans la même ambiguïté politique en maintenant le caractère dual de l’Exécutif,( ni régime parlementaire, ni régime présidentiel) tout en consolidant le système de Conseils existants dont l’institution d’un Haut Conseil Islamique et d’un Haut Conseil de Sécurité qui est présidé par le président de la République. C’est à cette période que naît le Parti le rassemblement national démocratique (R.N.D) dont le fondement du discours est la lutte anti-terroriste qui raflera presque tous les sièges en 8 mois d’existence tant de l’APN que du Sénat au détriment du Parti FLN et qui provoquera par la suite des protestations interminables et une commission sur la fraude électorale dont les conclusions ne verront jamais le jour. Les parlementaires du fait de la situation sécuritaire de l’époque, auront surtout pour souci de voter pour soi même des rémunérations dépassant 15 fois le SMIG de l’époque alors que la misère se généralise, oubliant naturellement du fait de la généralisation des emplois- rente, qu’un parlementaire aussitôt sa mission terminée retourne à son travail d’origine et qu’une retraite automatique revient à afficher un mépris total pour une population meurtrie. Dans la foulée, la venue de deux chefs de gouvernement dont le premier technicien pratiquera le statut quo et le second l’application des accords du FMI qui aura à son actif le cadre macro-économique stabilisé mais avec des retombées sociales négatives du fait de la douleur de cet ajustement.

    3-La période historique de 1999 à 2010 : la rente toujours la rente

    Ce président démissionne et des élections sont programmées le 08 avril I999 avec l’élection d’un Président qui promet de rétablir l’Algérie sur la scène internationale, de mettre fin à l’effusion de sang et de relancer la croissance économique pour atténuer les tensions sociales qui sera matérialisé plus tard par le référendum sur la réconciliation nationale avec un vote massif en faveur de la paix. Un chef de gouvernement est nommé après plus de 8 mois d’attente mais son mandat sera de courte duré, à peine une année, du fait des conflits de compétences. Un second chef de gouvernement lui succèdera mais qui démissionne, tout en se présentant candidat à la présidence avec comme conséquence une dualité dans les rangs du FLN dont il est tissu. Il est remplacé par le Secrétaire Général du RND. Viennent ensuite les élections du 08 avril 2004 qui sont largement remportées par le précédent Président avec trois chefs de gouvernement successifs : premièrement le secrétaire général du RND qui a été chargé des élections de 2004, puis le secrétaire général du FLN courant 2007, ce Parti avec les élections successives étant devenu majoritaire tant au niveau de l’APN que du Sénat, avec peu de modification dans la composante ministérielle puisque l’ancien chef de gouvernement n’a pu nommer aucun ministre entre mai 2006 et juin 2008, assistant d’ailleurs à la même composante à quelques variantes près depuis 10 années, idem pour les walis et les postes clefs de l’Etat. Puis à nouveau courant 2008 voilà le retour du secrétaire général du RND qui précisons le, sera chargé  des élections d’avril 2009. C’est également durant cette période courant novembre 2008 qu’est amendée la constitution, non pas par référendum mais à la majorité des deux chambres, les députes et sénateurs se feront comme leurs prédécesseurs voter un salaire de plus de 300.000 dinars par mois, plus de quatre fois le salaire d’un professeur d’université en fin de carrière. Cet amendement ne limite plus les mandats présidentiels, tout en supprimant le poste de chef de gouvernement en le remplaçant par celui de premier ministre consacrant un régime présidentiel. Dans la foulée l’élection présidentielle s’est tenue le 09 avril 2009 où l’ancien président est réélu pour un nouveau mandat de cinq années (2009/2014) en promettant la création de trois millions d’emplois durant cette période et d’augmenter le pouvoir d’achat des Algériens. Mais fait nouveau, une crise mondiale sans précédent depuis la crise d’octobre 1929 est apparue en octobre 2008. Comme en 1986, courant 2008/2009 différents responsables politiques déclareront à la télévision officielle que la crise ne touche pas l’Algérie du fait de la non connexion avec le système financier mondial, de la non convertibilité du dinar et de l’importance des réserves de change oubliant la chute des cours des hydrocarbures qui représente plus de 98Þs recettes en devises et que les dépenses réelles c'est-à-dire le plan de financement est largement tributaire du cours des hydrocarbures. C’est également durant cette période où nous assisterons à deux politiques socio-économiques contradictoires : la période 2000/2004 où existe une volonté de libéralisation du moins à travers les textes juridiques avec l’accord signé pour une zone de libre échange avec l’Europe applicable depuis le 01 septembre 2005, une nouvelle loi sur l’investissement , sur la privatisation , les lois sur l’électricité et le transport du gaz par canalisation et l’amendement de la loi sur les hydrocarbures autorisant l’investissement étranger sans limites. Revirement durant la période 2006/2010 où sous la couverture du patriotisme économique est amendée la loi des hydrocarbures qui postule pour ce segment que la Sonatrach sera majoritaire au moins de 51% tant à l’amont, l’aval que pour les canalisations , la loi de finances complémentaire 2009 avalisée par la loi de finances 2010 où est introduit la préférence nationale avec pour le commerce 70% pour les Algériens et 30% pour les étrangers et pour les autres secteurs 51% pour le national minimum et 49% pour les étrangers y compris pour les nouvelles banques étrangères ainsi que des mesure d’encadrement des transferts de capitaux. Dans ce cadre, le 11 juillet 2010 est adoptée la réglementation des marchés publics, prévoyant la marge de préférence nationale passant de 15% à 25%. En fait c’est le retour au tout Etat gestionnaire, à ne pas confondre avec l’Etat régulateur stratégique en économie de marché, le privé local de la sphère réelle ayant des capacités financières, technologiques et managériales fortement limitées, fortement connecté au secteur public par des relations de clientèles.

    4. Urgence d’une gouvernance renouvelée

    Visibilité, visibilité, cohérence, cohérence, bonne gouvernance, bonne gouvernance, revalorisation du savoir, revalorisation du savoir, moralité, moralité, tels sont les axes fondamentaux du redressement national. C’est que face tant aux mutations mondiales qu’internes à la société algérienne, cette jeunesse “parabolée”; a une autre notion des valeurs de la société. Cela se constate à travers l’éclatement de la cellule familiale, la baisse progressive du poids des tribus, de certaines confréries religieuses et de certaines organisations syndicales, (ces dernières ne mobilisant uniquement pour des revendications sociales et non pour des actions politiques), du fait de discours en déphasage par rapport aux nouvelles réalités mondiales et locales. Notre analyse montre clairement que le fondement du système, de 1962 à 2010, repose sur la rente des hydrocarbures (cours et cotation du dollar). Les politiques socio-économiques ont peu varié à quelques variantes près, sous le slogan continué dans le changement, l’opposition véritable étant marginalisée et les nombreux micros partis insignifiants, souvent instrumentalisés par l’administration se manifestant qu’au moment des échéances électorales en contrepartie d’une fraction de la rente : industries clefs en main entre 1965/1979 , infrastructures clefs en main durant les périodes 1980/2010 et les différents gouvernements successifs ont été toujours animé par l’extraction des hydrocarbures, malgré bon nombres de discours car supposant un changement profond de politique et donc des réaménagements dans les structures du pouvoir existant des liens dialectiques entre la logique rentière et l’extension de la sphère informelle en extension que l’on ne combat pas uniquement par des mesures techniques de faibles efficacités existant une relation dialectique entre l’avancée des réformes ou leurs freins selon que le cours en termes réels hausse ou baisse. Les exportations hors hydrocarbures et cela depuis fort longtemps, de moins de 3% du total des recettes devises, 80% de valeur ajoutée composant le produit intérieur brut ( PIB) l’étant directement ou indirectement par le biais de cette rente autant que la fiscalité qui dépasse 70%. Aussi la solution durable passe par une gouvernance renouvelées, et la valorisation du savoir dévalorisée, la récente enquête, inquiétante, l’importante revue américaine Foreign Policy de juillet 2010 précisant que l’élite algérienne est malmenée par les difficultés de la vie, la marginalisation sociale, classant l’Algérie parmi les plus vulnérables au monde avec une note de 8,6 sur 10 pour la disparition et la dispersion de l’élite, s’agissant d’une des notes les plus mauvaises du monde et de conclure : les très bas salaires et l’environnement politique défavorable hypothèquent l’avenir de l’Algérie qui risque de se retrouver sans son intelligentsia pour construire son avenir. Or, ces deux facteurs sont déterminants pour le développement véritable en ce XXIème siècle, tenant compte de la concurrence et de cette mondialisation irréversibles, le principal défi étant la maitrise du temps. En fait réussir la transition implique la refonte de l’Etat. Or comme le rappelle avec justesse Malek Chebel (Interview à El Watan 20 aout 2010) « l’Algérie à l’instar de bon nombre de pays musulmans est en transition et fonctionne entre l'imaginaire de la Oumma et la construction d'un Etat-nation ».

    Abderahmane Mebtoul © LeMatinDZ
    Le 7 septembre 2010

    Titre original de l'auteur : Hydrocarbures et logiques rentières de 1963 à 2010 en Algérie

    (1) Malti Hocine « Histoire secrète du pétrole algérien » La Découverte, septembre 2010 et Martinez Luis directeur recherches CNRS paris France « Violence de la rente pétrolière », Algérie, Lybie, Irak Les Presses de Sciences Po, Paris juin 2010

    (2) Dans une contribution parue dans le soir d’Algérie en 1994 « rente et logique de la politique socio-économique 1962/1992 » et reproduit dans mon ouvrage l’Algérie face à la mondialisation officie des publications universitaires deux tomes (420 pages Alger 2001) tome : pour une nouvelle culture économique, nous avons déjà développé les axes fondamentaux de la logique du système rentier. Voir également Abderrahmane Mebtoul : réformes et mondialisation (2 tomes) « Réformes, économie de marché et Démocratie » édition Dar El Gharb 2005 (140 pages chaque volume en trois langues arabe - français - anglais).

  • Roms: le Parlement européen demande à Paris de "suspendre" les expulsions

     

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    le 09.09.10 | 11h28

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms, qui ont suscité une vive controverse ces dernières semaines.

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et...

    Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms, qui ont suscité une vive controverse ces dernières semaines.
    Cette résolution présentée par les socialistes, les libéraux, les Verts et les communistes a obtenu 337 voix contre 245.
    Le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion".
    La résolution adoptée demande à Paris et aux autres autorités "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".
    Une autre résolution présentée par la droite du Parti populaire européen, principal groupe politique dans l'institution, et les élus eurosceptiques de l'ECR, qui ne condamnait pas la politique française à l'égard des Roms, a été rejetée par le Parlement.
    Le texte adopté critique également la récente réunion sur l'immigration et la libre circulation organisée à Paris à l'initiative du gouvernement français. La résolution relève notamment que ces sujets relèvent, selon elle, "de la compétence de l'UE".
    "Cette attitude est allée de pair avec une vague de stigmatisation des Roms et de dénigrement général des Tziganes dans le discours politique", déplore le texte. "Le droit de tous les citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement dans toute l'Union constitue un pilier de la citoyenneté de l'Union telle qu'elle est définie par les traités", souligne la résolution.
    La France soutient pour sa part que tous les démantèlements de camps et les reconduites se déroulent dans le cadre des lois de la République et des règles européennes.
    La Commission s'est dite mardi globalement satisfaite des garanties apportées par la France, même si elle entend surveiller de près la situation.

    AFP
  • Air Algérie : pourquoi tout ce bruit ?

    08/09/2010 à 15h:38 Par Cherif Ouazani
    Les défaillances des appareils d'Air Algérie sont mineures d'après son PDG. Les défaillances des appareils d'Air Algérie sont mineures d'après son PDG. © MOHAMED KADRI/NEW PRESS

    La presse algérienne annonce depuis peu que la compagnie aérienne nationale pourrait prochainement être interdit de vol en Europe. Mais le scénario paraît peu probable et le timing de ces "révélations" interpelle.

    Depuis le 30 août, la presse algérienne, relayée par quelques titres français, annonce qu’Air Algérie pourrait se voir retirer son certificat de transporteur aérien (CTA) et être interdit de vol dans l’espace européen. De quoi s’agit-il ? Le 5 juillet 2010, on apprend, par un rapport de la Commission de Bruxelles, que la compagnie est dans le collimateur du Comité de la sécurité aérienne depuis janvier 2009, les inspections au sol des appareils ayant révélé des manquements.

    Les autorités algériennes ont été saisies par la Commission européenne. Leur dernier échange remonte au 18 juin 2010 : la direction d’Air Algérie s’engage alors à remettre un plan détaillé de mesures correctives, assorti d’un calendrier de vérification et de mise en œuvre. « Insuffisant », estiment les experts européens, qui exigent des rapports mensuels sur les activités de surveillance (entretien et exploitation des aéronefs, validité des licences du personnel navigant…). L’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité de la sécurité aérienne, fixée au 5 novembre, prévoit un réexamen du dossier.

    Émoi dans la presse privée algérienne : « Air Algérie blacklisté par Bruxelles », titrent les quotidiens francophones ou arabophones. Selon Wahid Bouabdallah, le PDG de la compagnie, il est pourtant peu probable que les appareils d’Air Algérie seront interdits de vol dans le ciel européen. « Les griefs retenus ne sont liés ni à la navigabilité ni à la sécurité des passagers. Les défaillances concernent l’arrimage du fret, l’état de la moquette et des sièges, ou l’obstruction des issues de secours par des bagages à main. Cela dit, nous devons reconnaître une certaine nonchalance, voire du laxisme, dans l’application des procédures au quotidien. »

    À l’appui de ces dires, le rapport de la Commission de Bruxelles n’évoque à aucun moment une suspension ou un retrait du CTA. Alors pourquoi une telle campagne de déstabilisation ? Et – autre fait troublant – pourquoi maintenant ? L’inspection a commencé en 2009 ; le rapport de la Commission a été publié le 5 juillet 2010. Or il a fallu attendre le 30 août pour que les médias s’en emparent et évoquent la menace d’un ultimatum qui n’existe pas.

    L’explication se trouve sans doute dans le plan de restructuration de la direction de la maintenance, entamé par Bouabdallah en juillet, et qui se heurte à l’hostilité de syndicalistes et de lobbies, au sein de la compagnie.

  • l'algerie d'en bas

  • il vont se divisé, ce n'est une question de temps

    La Belgique menacée de partition

     

      	Grande place de Bruxelles ainsi que la carte géographique de la Bélgique

    zoom ger

    Toutefois, le scénario de la scission est rejeté par 57% de Belges, contre 14% qui y sont favorables, selon un sondage publié par le quotidien la Libre Belgique

    On a souvent tendance à perdre de vue que de nombreux pays européens affichent une stabilité de façade. Une fausse quiétude, car ils sont eux aussi menacés de partition. L'image ainsi évoquée ne renvoie plus seulement au courant qui a traversé l'ancienne Europe de l'Est, marquée, disait-on, au milieu des deux décennies écoulées par la montée du sentiment nationaliste que l'on tentait alors d'opposer à une force d'oppression généralement située à l'extérieur des frontières. La preuve en a été donnée au début de cette année à l'occasion de la proclamation de l'indépendance du Kosovo, l'ancienne province serbe.

    De nombreux pays européens avaient refusé de reconnaître le nouvel Etat, non pas par sympathie ou alliance avec la Serbie, mais de crainte de l'effet de contagion, bien réel. Et des nombreux pays européens qui en sont réellement menacés, la Belgique était placée en tête. Mais l'histoire est tellement ancienne, et la menace si récurrente, que peu de gens, paradoxalement, y croient vraiment. Tous ceux qui tiennent la corde, entendent chacun crier plus fort que tous les autres. En fait, ne pas subir la menace de séparation entre francophones et néerlandophones. Pour beaucoup, il s'agit davantage de pourrissement de la scène politique, puisque la Belgique vit une crise institutionnelle et politique depuis trois années, et de ce fait la plus longue de son histoire. C'est pour éviter que cette situation ne dure plus longtemps, et alors même que son pays assure pour ce semestre, la présidence tournante de l'UE (Union européenne) que le roi des Belges, Albert II, est monté au créneau comme le lui permet la Constitution.

    A vrai dire, retiendra-t-on de lui, il a agi vite en désignant deux médiateurs, les présidents de la Chambre des députés et du Sénat à pied d'œuvre depuis mardi. Ils ont pour tâche de renouer les fils du dialogue. «Ceci est nécessaire pour préserver le bien-être économique et social des citoyens et pour réformer durablement nos institutions», a dit le souverain dans un communiqué. Ce choix n'est pas anodin : le président de la Chambre, le socialiste André Flahaut, et celui du Sénat, Danny Pieters, membre du parti indépendantiste flamand NV-A, représentent les deux principales formations des deux grandes communautés du pays. Mais il n'y a aucune garantie qu'ils réussiront là où les présidents de leurs propres partis ont échoué pendant presque trois mois, en raison de divergences de fond sur l'avenir institutionnel et financier du pays. 

    «La Belgique est un pays difficile, il faut allier une partie du pays qui vote à gauche et une autre à droite», a relevé Bart de Wever, président du N-VA, un parti de droite. Si au bout du compte un gouvernement ne peut être formé, la Belgique devra retourner aux urnes, comme en juin où déjà le scrutin avait été convoqué face à l'incapacité des deux communautés à s'entendre. Avec un risque de radicalisation accru de l'électorat flamand. Depuis juin 2007, le pays n'a en fait jamais vraiment connu la stabilité politique. Il reste pour l'heure gouverné par une équipe chargée de gérer les affaires courantes. Mais se rend-on compte, les extrêmistes, ont eux-mêmes fini par nuancer leur discours. Ce qui ne veut pas dire pour autant que c'est un pas en arrière, d'autant que les analyses se multiplient qui feraient que le risque de scission aura un impact moindre que ce qui était appréhendé. L'Europe qui, indique-t-on, a accaparé de très nombreux pouvoirs, a rendu la procédure facile en termes de frontières à surveiller ou de monnaie à frapper. Si le pas venait à être franchi ce serait la fin d'une autre mosaïque, mais un autre cauchemar pour cette Europe qui refuse d'aller au-devant de ses propres antagonismes.   

    Mohammed Larbi
  • Obama dénonce le projet "destructeur" visant à brûler le Coran,taz fik

     

    Le président américain Barack Obama a jugé "destructeur" le projet d'un petit groupe intégriste chrétien de Floride (sud-est) de brûler quelque 200 exemplaires du Coran samedi et estimé que cela risquait d'engendrer des violences, au cours d'une interview diffusée jeudi.yer à un ami Partager

    Le président américain Barack Obama a jugé "destructeur" le projet d'un petit groupe intégriste chrétien de Floride (sud-est) de brûler quelque 200 exemplaires du Coran samedi et estimé que cela risquait d'engendrer des violences, au cours d'une interview diffusée jeudi.
    "C'est un geste destructeur" et "complètement contraire aux valeurs de l'Amérique", a estimé le président américain au sujet de l'intiative du "Dove World Outreach Center" dirigé par le pasteur Terry Jones, sur la chaîne américaine ABC.
    "En tant que commandant en chef des forces armées américaines, je voudrais dire (au pasteur Jones) que ce projet dont il parle met vraiment en danger nos jeunes hommes et femmes en uniforme en Irak et en Afghanistan", a poursuivi M. Obama.
    "C'est une aubaine de recrutement pour Al-Qaïda", a-t-il ajouté.
    L'inititative du "Dove World Outreach Center" a provoqué des condamnations en cascade des plus hauts responsables américains, du Vatican, du monde islamique et d'autres dirigeants du monde, mais le petit groupe intégriste campe sur ses positions.
    Les exemplaires du Coran doivent être brûlés le 11 septembre, jour anniversaire des attentats de 2001, vers 18H00 (22H00 GMT) à Gainesville (Floride).

    AFP