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gouvernement fantoche

  • Quatrième sit-in des syndicats

    SANTÉ

    L’avenir du mouvement de contestation lancé par l’Intersyndicale des professionnels de la santé sera tranché ce week-end. Le ton est néanmoins donné par le SNPSP, dont le bureau national est favorable à la poursuite de la grève. Le Snapsy et le SNPSSP prendront leur décision aujourd’hui. Côté dialogue, c’est le statu quo. Les syndicats disent ne pas comprendre que la tutelle conditionne ce dernier par l’arrêt du mouvement. Ils étaient nombreux hier à se rassembler face au ministère de la Santé.

    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - A l’appel du SNPSP, du SNPSSP et du Snapsy, praticiens de la santé publique et spécialistes ont tenu leur quatrième sit-in devant le ministère de la Santé. Point d’avancée. La tutelle n’a toujours pas lancé d’invitation au dialogue. Un statu quo qui ne décourage nullement les membres de l’Intersyndicale qui poursuivaient cette semaine leur grève cyclique. Ni les mises en demeure, ni les pressions exercées sur les responsables des structures de santé pour suspendre les responsables syndicaux de leurs fonctions n’ont eu raison de la mobilisation. Hier, les trois présidents des syndicats, réunis dans le cadre de l’Intersyndicale, ont réitéré leur détermination à aller jusqu’au bout de leurs revendications. Les suites à donner à leur mouvement de contestation seront connues ce week-end. Le SNPSP a été le premier à réunir son bureau national élargi pour évaluer le mouvement. C’est la poursuite du mouvement qui a été retenue. Le Dr Merabet, son président, expliquait hier que tant que le ministre de la Santé continue de poser comme préalable au dialogue l’arrêt de la grève, aucune évolution n’est possible. C’est d’ailleurs ce qui a motivé la décision des membres du bureau national. Le président du SNPSP rappelait hier qu’aucun des trois syndicats formant l’Intersyndicale n’a demandé à être reçu en tant que tel et que rien n’empêchait le ministère d’adresser des invitations individuelles aux trois syndicats reconnus. Le SNPSSP, quant à lui, devait tenir une réunion hier après-midi. Sa décision sera communiquée dès ce week-end. Le Dr Youssfi tenait à rappeler hier que la loi était claire en matière de conflits sociaux. Le dialogue, dit-il, peut être ouvert à tout moment en plein débrayage. Le président du SNPSSP s’étonne que du côté du ministère on qualifie les revendications des syndicats de rédhibitoires. «Il faudrait qu’on nous invite d’abord à dialoguer avant de juger nos revendications. Cela ne peut en aucun cas se faire par voie de presse.» Pour lui, la balle est dans le camp du ministère et si il y a bien une partie qui pousse au pourrissement, ce n’est certainement pas les syndicats, en témoignent les mises en demeure non réglementaires envoyées aux grévistes et la volonté de certains directeurs centraux qui souhaitent voir les syndicalistes sanctionnés. Tout comme ses partenaires dans le cadre de l’Intersyndicale, le Snapsy tient aujourd’hui une réunion de ses délégués pour évaluer la grève. Khaled Keddad, son président, s’étonnait hier de l’incapacité de la tutelle à argumenter au sujet de son refus d’ouvrir le dialogue sur la révision du statut. «Aucune loi ne stipule qu’un statut doit d’abord être appliqué pendant une période avant de pouvoir le réviser», dit-il, appelant le ministre de la Santé à prendre ses responsabilités et à faire preuve de volonté politique.
    N. I.

  • 36 millions de mouton algeriens

    L’économie expliquée aux moutons

     

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    Sa mission sur Terre semble d’une terrible simplicité, mais le mouton est une créature complexe, finalement plus rentable qu’un homme, même éleveur de moutons. Car une fois découpé et démonté, il reste dans le mouton une masse de pièces détachées qui peuvent être vendues à part.

    La viande évidemment, les abats et la cervelle, mais aussi les os ou les cornes, les boyaux et, bien sûr, sa peau pour le cuir et sa laine pour la laine. On a ainsi pu calculer qu’un mouton, même acheté à 50 000 DA, peut être revendu à 100 000 en pièces détachées, avec une bonne stratégie commerciale.

    L’inverse exact étant ce récent classement de l’Algérie pour ce qui est de la création d’entreprises et des lourdeurs étatiques, où elle a encore perdu plusieurs places, occupant la 152e position sur 183 pays étudiés. Ce triste classement a plusieurs raisons qu’il serait inutile de rappeler ici aux dépressifs. Mais surtout, il est établi dans ce rapport que pour les entreprises, les coûts à l’export sont égaux à ceux à l’import, là où tous les Etats donnent logiquement la priorité à l’export.

    Ainsi donc, depuis des années, le gouvernement fait semblant de s’intéresser à l’exportation, assure qu’il aide les producteurs et fait tout pour sortir l’Algérie de sa dépendance des hydrocarbures. Et depuis toutes ces années, il ne s’en est jamais donné les moyens, considérant l’exportation comme une simple importation à l’envers, consignée dans un cahier pour analphabètes avec deux colonnes.

    Qu’il soit Ouyahia ou son prédécesseur, on mesure toujours trop tard les dégâts occasionnés, la très faible croissance de 3% pour cette année n’étant que la conséquence d’une gestion d’amateurs. Donnez un mouton à un ministre de l’Economie, il importera une machine pour le découper, mangera sa viande et jettera le reste. En fin de digestion, il vous expliquera comment ne pas manger pour réduire
    la facture d’importation.

     

    Chawki Amari
  • Gouvernement par l’incantation

     

    Par : Mustapha Hammouche

    La communication gouvernementale a monopolisé la rentrée. C’est peut-être là aussi une des finalités de ce “changement” dans l’Exécutif : faute de bilan présentable, le gouvernement retouché entame la rentrée avec un plan d’action tonitruant dont l’irréalisme se mesure à l’ambition des objectifs.
    D’entrée, le nouveau Premier ministre a voulu nous convaincre d’un soudain éveil du pouvoir face aux souffrances et entraves qui empoisonnent la vie du citoyen : insalubrité, bureaucratie, crise de logement, chômage.
    Pourtant rien n’a changé dans le programme de gouvernement, sinon que le retard accumulé depuis 2010 sera comblé d’ici 2014. Ce procédé a déjà été expérimenté quand il s’est agi de passer du programme 2005-2009 de soutien à la croissance à celui de 2010-2014 : la moitié du budget du suivant était destinée à combler les retards et les surcoûts du précédent !
    Le logement et l’emploi sont devenus deux  domaines de jeux de chiffres sans rapport avec la réalité.
    Il paraît que sur le million deux cent mille logements programmés pour le quinquennat, quatre-vingt mille unités ont été à ce jour construites. Avec un tel écart entre prévision et réalisation, et puisque “l’argent existe”, comme le disent certains ministres, il y a forcément un problème de méthode. On le voit d’ailleurs dans les hésitations des concepteurs de la solution : AADL, AADL-Cnep, Cnep, re-AADL… Apparemment, cette fois-ci aussi, on se contente d’un volontarisme de principe pour combler le déficit et bâtir… un million de logements en deux ans !
    Quant à l’emploi, il a toujours fait l’objet d’une arithmétique magique. En janvier 2011, le ministre du Travail avait déclaré 500 000 postes créés en l’an 2010. Au mois d’août de la même année, les services du Premier ministère annonçaient la création de 1 090 000 emplois pour le premier semestre 2011 ! Le professeur Mebtoul avait calculé qu’avec un tel exploit, il ne resterait que quelque 1,6% des 10% de chômeurs officiels ! Ce discours sur la création abondante d’emplois contraste tant avec la politique économique nettement dissuasive de création d’activité productive. Les faux emplois dits “de soutien à l’insertion”, du “filet social” et le sureffectif de la fonction publique et des entreprises publiques ne peuvent pas pallier la seule solution de fond au problème du chômage : la croissance.
    Selon le plan d’action, nos villes seront bientôt propres, même si leur état est allé en s’aggravant, et l’administration va rapidement se rapprocher du citoyen, juste parce qu’il le lui est demandé. Pourtant, l’approche de la question de l’hygiène publique n’a pas changé ; elle reste posée en termes de nettoyage et de ramassage d’ordures. Pour arriver à cultiver le service public et le cadre de vie, il eut fallu entretenir la citoyenneté. Maintenant que l’on a décimé le citoyen au profit du fidèle et du militant, du “souteneur”, du beznassi, et du baltagui, comment réhabiliter l’efficacité administrative et la vie citadine, et à quoi celles-ci serviraient-elles ?
    C’est une révolution que nous propose Sellal : donner, en quelques mois, aux Algériens qui en sont privés, la citoyenneté, l’emploi et le logement… que le même régime n’a pas pu leur donner en treize ans ! On le dit farceur, mais il ne nous aurait pas caché la formule s’agissant de questions si graves.

  • on prend les memes et recommence:rien à changer

    Le reste sans changement ?

    Par : Mustapha Hammouche

    Des confrères plus qualifiés ont trouvé et trouveront encore des raisons à la pertinence du choix du nouveau Premier ministre. Il est vrai que, dans le contexte d’une tendance générale à la prévarication dans les secteurs à hauts investissements, celui qui sort indemne de scandales de corruption mérite d’être signalé. Mais ni cela, ni les réels progrès dans l’approvisionnement en eau potable, ni la bonhomie de la personne ne suffisent à résumer le sens politique d’une nomination.
    Sur ce plan, on observe d’emblée que le “raz-de-marée” organisé du FLN aux dernières législatives n’a pas influencé la décision du Président. Depuis la révision constitutionnelle de 2008, le pouvoir est organisé de sorte que l’Exécutif soit totalement “indépendant” du législatif, dont le rôle est de parapher les décisions du premier. Dans ce mécanisme, le gouvernement, à son tour, ne constitue une entité institutionnelle que lorsqu’il est réuni en Conseil des ministres et le Premier ministre servant de coordinateur pour les seules opérations interministérielles.
    Le ministre de la Santé a eu à le rappeler à Ouyahia quand, en octobre 2011, celui-ci l’interpellait très officiellement sur ses responsabilités dans le marasme du secteur : “Je suis le premier et l’unique responsable du secteur de la Santé. Il n’y a aucun différend entre le Premier ministre et moi. Il est désigné par le président de la République et moi aussi. Lui est chargé de la coordination entre les différents ministères. Et chaque ministre travaille selon une feuille de route définie par le président de la République”, répliquait Ould-Abbès.
    Tout le système, formellement finalisé avec la révision constitutionnelle de 2008, est basé sur ce faisceau d’obédience directe des institutions envers le Président. Il n’y a plus de fonctions politiques à prérogatives propres. Ni même de commis de l’État, puisque les instances d’arbitrage constitutionnel, monétaire, etc. sont réduites à un rôle d’exécution. Les organes-relais n’ont plus de prérogatives d’interprétation ou d’adaptation du “programme du Président” et, eux comme leurs subdivisions opérationnelles, attendent les instructions détaillées sur leurs tâches. Qui ne viennent pas toujours. Ce qui peut expliquer  la paralysie de la machine État et ce que le tout nouveau président de l’Assemblée nationale, lui-même, appelle un “état d’hibernation”.
    Peut-être que son efficacité exécutive servira à Sellal pour “mettre du mouvement dans le statu quo”, comme dirait l’autre, mais ce n’est pas là qu’il faut chercher les raisons de sa promotion. Pas plus que dans la configuration politique de la nouvelle Assemblée, dont la composante est, indépendamment des appartenances partisanes, formatée dans le moule qui fait des élus des exécutants. Elles se trouveraient plutôt dans sa pratique de la relation directe au Président, à l’occasion des campagnes électorales qu’il a dirigées.
    Comme un message d’un autoritarisme résolu, la première APN de “la réforme” doit cohabiter avec un Premier ministre qui n’a eu, ni à dévoiler ses convictions politiques ni à se soumettre au vote populaire. “L’objectif principal” de Sellal est, dit-il, “de poursuivre l’application du programme du président de la République sur le terrain”. Ce que faisait son prédécesseur. Un nouveau gouvernement donc, et le reste… sans changement ?

  • Et si le vizir s’appelait Toyo Tayama ?

    Par Maâmar Farah
    Mécontent des critiques formulées par des compétences algériennes, un ministre leur aurait opposé l’avis de «spécialistes américains et japonais». N’utilise-t-on pas souvent de tels arguments pour dénigrer nos cadres qui ont pourtant prouvé, partout dans le monde, leur haut niveau de compétence ?
    Et si beaucoup d’entre eux sont partis, n’est-ce pas ce type de mentalité qui les a en partie poussés vers la sortie ? Nos gouvernants doivent certainement savoir que nous doutons très fort de leurs compétences et, parfois même, de leur intégrité. Et pourtant, nous n’irons jamais jusqu’à demander des ministres américains ou japonais !
    maamarfarah20@yahoo.fr
    «Voir l’eau n’étanche pas la soif.»
    (Proverbe targui)

  • le gouvernement et les députés : une honte de plus, de trop

     

     

    Par

     

     

     

    Le gouvernement et l'APN, un couple au service d'un système à bout de souffle.

    Le gouvernement propose et fait adopter un amendement interdisant l’importation de la friperie.

    Karim Djoudi, le ministre du Commerce, justifie ladite proposition par les "moyens faibles à la disposition de l’Etat pour le contrôle sanitaire de ce genre de produit et par le souci de protéger la production locale." Elle n’étonne personne, la première raison est que le citoyen s’en accoutume à longueur de journée. Depuis la crasse dans les hôpitaux qui fait classer l’Algérie parmi les dix pays à forte prolifération de maladies nosocomiales jusqu’à la consommation des denrées alimentaires, surtout les produits fabriqués localement, où le concept des minima d’hygiène correspond tout juste à une litote sur la saleté. Contre cent kopeks si l’on a vu dans notre pays un distributeur de fruits et légumes passer au moins à l’eau ses produits avant de les fourguer à des prix acquis trois fois inférieurs au coût de revente que le détaillant vous présentera dans des sachets polymères contenant de l’arsenic.

    On ne peut pas ne pas se rappeler il y quelques années de cela lorsque le ministre de l’Environnement, Chérif Rahmani, a orchestré une espèce de miniconseil des ministres dans le but d’interdire le redoutable sachet noir vérifié par ses experts renfermant une molécule tueuse quelques semaines avant de s’envoler allègrement vers Copenhague représenter la lutte de son régime contre la pollution. Il a tenu parole, aujourd’hui il n’y a pas traître sachet noir en circulation dans les commerces !

    Le second mobile motivant cette décision nous raconte le machahou révolutionnaire de la défense du produit national jusqu’à la dernière goutte de sang contre son homologue impérialiste, empêchant l’essor de l’économie locale capable de grands défis. Des flopées de plans de développement enrobés de centaines de milliards de dollars depuis le premier quadriennal de Boumediene jusqu’à la dernière bricole interministérielle dans le secteur de l’industrie impliquant les acteurs publics et particuliers pour le "redressement du produit algérien" font tout faux sur le terrain réel de l’offre et de la demande. A ce point de lâcheté dans les aptitudes industrieuses que la majorité des anciens fabricants réinvestit carrément dans l’importation ou dans les créneaux moins pénibles dans les services ou le business hors du cadre du registre de commerce, parfois même ouvertement dans le banditisme.

    Un vieil ami, longtemps perdu de vue, me raconte sa reconversion. Il faisait parte d’une famille algéroise réputée dans la maroquinerie mais surtout dans la création de chaussures. Je l’écoute qui dit : "Tous les composants de la matière première actuellement ne sont pus fabriqués localement et ils coûtent très chers ainsi importés ; même si je vends mon produit fini sans dégager des bénéfices je n’ai aucune chance devant les chaussures importées du Sud-Est asiatique, j’ai donc arrêté de bosser pour le drapeau et je me suis dirigé vers le plus porteur pour continuer à faire vivre la famille, je me suis alors engouffré dans une affaire d’anciens de la confection dans l’importation vestimentaire." Il ajoute bien "point final" à la fin.

    Cette explication est valable pour maints anciens opérateurs dans les volets de la demande domestique où la cherté des matières de base et des intrants n’incite désormais plus à rester dans le métier. Mais le paradoxe est que les investisseurs qui veulent tenter le coup justement dans ce secteur primordial se font-ils tout au début décourager par les multiples blocages administratifs "parrainés" au travers de textes de loi et de réglementation quasiment répressifs induisant la plupart des opérateurs nationaux vers les crédits à l’importation, synonyme de grandes perspectives de malversation tous azimuts.

    Mais pourquoi donc, par tous les diables, interdire ce modèle de consommation fort compatible avec l’ensemble du pouvoir d’achat algérien ? Cette fois contre mille kopeks, si Kamel Djoudi daigne démener une petite enquête auprès des citoyens de la classe moyenne, et si tant qu’elle existe, que maints cadres de la nation ne s’approvisionnent-ils pas régulièrement, au moins depuis l’Alliance présidentielle et l’arrivée en puissance des banques étrangères, dans cette brave catégorie de magasins.

    Allez-y voir dans quelle condition il se fabrique le lait que consomment les futurs électeurs de la prochaine fourberie printanière du système ; faites-vous éclairer par des amis chimistes, s’il en est, sur la nature des additifs, qui accompagnent les aliments quotidiens de survie qu’ingurgitent les enfants des contribuables quand il faut casquer un smig pour les habiller shopping Karim Djoudi. Les brigands de Zighout-Youcef qui viennent de voter ce texte indicible, qu’un minimum de dignité doit éviter de donner de nom, après s’être frottés les mains sur un bonus de trois cents millions chacun – que seul le diable comprend pour quel service rendu à la nation – en oubliant toutes les trahisons sur le pays tapées des mains, pour celle-là seulement, comme un cadeau de départ déposé dans la penderie du sinistre hémicycle, elle donne vraiment honte d’être algérien.

    Nadir Bacha

  • PAS OUVERTURE pour l'algerie,uniquement des lapins roses qui sortent des la bouches des nos illustres gouvernants!!!

    Avec Daho, pas besoin de recommandations !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Ramadan et grosses chaleurs. Le ministère de la Santé
    recommande de beaucoup boire le soir. Moi, j’écoute toujours
    le ministère de la Santé et je suis à la lettre ses
    recommandations. Je fais même du zèle.

     

    Je bois à toute heure !

    Je crois qu’Abdekka n’avait pas besoin d’insister auprès de son ministre de l’Intérieur sur la nécessité de «mieux accueillir les citoyens» et de se rapprocher d’eux. S’il y a bien un secteur qui est à l’avant-garde dans la proximité citoyenne, c’est bien celui de Daho Ould Kablia. T’es citoyen du quartier algérois d’Hydra, tu veux défendre ton espace vert contre le béton dévoreur et tu sors gueuler pour le faire entendre par les autorités ? Qu’à cela ne tienne ! Les services de Daho Ould Kablia sont déjà là, devant la porte de ton immeuble, prêts à recueillir tes doléances jusqu’à la… dernière goutte de sang. Tu veux une réorganisation des saisons, tu souhaiterais l’arrivée plus rapide du printemps dans ton pays et tu sors tous les samedis pour exprimer de vive voix ton espoir d’un ciel bleu sans vautours ni corbeaux ? Qu’à cela ne tienne ! Les services de Daho Ould Kablia sont très très à proximité. En fait, à quelques millimètres de ton cuir chevelu et comptent bien t’entendre leur détailler tes doléances. Au commissariat. Tu trouves bizarroïde que la famille de ton maire ou de ton wali se retrouve pour la cinquième fois d’affilée sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux affichée sur les murs de la mairie, et tu entreprends de manifester ton étonnement ? Qu’à cela ne tienne ! Le département de Daho Ould Kablia a déjà posté tôt le matin des agents chargés de t’expliquer en long et en large, dans le détail et en profondeur que l’étonnement, ce n’est pas bon pour ta santé, et que lire une affiche tout en marchant peut se révéler dangereux, les voitures, chez nous, ne respectant plus les piétons trop curieux. Non ! Assurément, Abdekka a perdu son temps à demander à son ministre de l’Intérieur de se mettre plus à disposition des Algériennes et des Algériens. Le ministère de l’Intérieur, plus que tous les autres ministères de la République, est déjà inscrit dans cette dynamique d’écoute et de bon accueil. D’ailleurs, pour ce mois de Ramadan, les «effectifs d’accueil» ont été doublés. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir comment se déroule l’expérience pilote dans le quartier du Bois des Pins à Alger. C’est un exemple d’écoute active. Et de prise en charge immédiate. De la maison, au tribunal ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • les piéces taiwan toute l'algerie est au courante mais ils (gouvernant nos elus) aiment ca.

    123 personnes décédées après intoxication au monoxyde de carbone depuis début 2010

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    123 personnes sont décédées depuis le début de l'année des suites d'intoxications au monoxyde de carbone, a déploré mardi  09 novembre à Alger le président-directeur général de la société de distribution de l'électricité  et du gaz d'Alger (SDA), M. Abdelkader Boussourdi.  

    "Ce gaz toxique a tué 123 personnes cette année, 253 personnes en 2009  et 291 autres en 2008", a relevé M. Boussourdi lors d'une conférence de presse sur le lancement d'une campagne de sensibilisation sur les risques liés à une mauvaise utilisation du gaz naturel, citant des statistiques de la Protection  civile.

    Il a déploré, par ailleurs, le décès de six (6) personnes dans deux  (2) accidents provoqués par une "défectuosité d'installations intérieures"  pour l'alimentation en gaz naturel, survenus cette année à Alger. 

    Selon M. Boussourdi, "la défectuosité du matériel de chauffage et  le manque d'aération à l'intérieur des habitations sont à la source des cas  d'asphyxie par le monoxyde de carbone".  L'utilisation d'équipements domestiques (chauffe-eau, chauffage...) contrefaits, et le manque d'entretien de ces derniers, figurent également  parmi les causes directes de ces accidents.

    La SDA mène des campagnes de sensibilisation chaque année depuis 2000,  dans le but d'éviter les accidents liés au monoxyde de carbone. Il est prévu ainsi que les six directions régionales de la SDA organisent  des "journées portes ouvertes" au grand public et dispensent des cours sur  une utilisation sûre du gaz naturel notamment dans des écoles primaires. Des conseils de prévention seront également diffusés pendant des plages  horaires de grande écoute sur la radio et la télévision nationales.

    Elwatan.com