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  • boutef fi dachra

  • no moment

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  • on le sait,c'est une republique de banane et aprés ,corrumpu oui,dictature oui, comment se débarasser ca non!!!!!


    Wikileaks : Selon le président malien, Bouteflika ne contrôle pas ses services de renseignement au Sahel

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    le 19.12.10 | 09h44 5 réactions

       	       	"Le président Bouteflika ne contrôle pas ou n'est même pas au courant de ce que font ses services de sécurité tout au long de la frontière entre le Mali et l'Algérie", relève un câble diplomatique américain de l'ambassade US à Bamako. 

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    "Le président Bouteflika ne contrôle pas ou n'est même pas au courant de ce que font ses services de sécurité tout au long de la frontière entre le Mali et l'Algérie", relève un câble diplomatique américain de l'ambassade US à Bamako. 

     

    Dans un câble diplomatique "secret" provenant de l'ambassade américaine à Bamako, le président malien Amadou Toumany Touré a violemment critiqué les services de renseignement Algériens. Selon ses déclarations aux diplomates américains, les services Algériens appuient les "rebelles touaregs" au nord du Mali qui cherchent à déstabiliser Bamako ! 

    Dans un mémo daté du 30 juin 2008, publié sur le site internet du journal espagnol El Pais,  l'ambassade américaine à Bamako reprend les déclarations et les analyses du président malien sur la situation sécuritaire qui se dégrade "dangereusement" au Sahel. Et à ce sujet, Amadou Toumany Touré (ATT) n'a pas été tendre avec l'Algérie dont il accuse les services de renseignement de soutenir au nord les "rebelles touaregs" dans leurs manœuvres contre Bamako.

     Toutefois, ATT nuancera ses propos en affirmant que Bouteflika n'est probablement pas informé des activités des services Algériens au Sahel. "Le Président Touré est convaincu que le président Bouteflika ne contrôle pas ou n'est même pas au courant de ce que font ses services de renseignement tout au long de la frontière entre le Mali et l'Algérie", rapporte ce télégramme.

    "Si l'Algérie est sérieuse au sujet de la lutte contre AQMI, les Algériens doivent le démontrer par le contrôle de leurs propres frontières au lieu de compter sur les rebelles touaregs", relève encore ce mémo qui analyse minutieusement  les déclarations d'ATT. 

    "Le Président Touré respecte encore le président Bouteflika (qui portait le sobriquet de "le Malien" pendant son séjour à  Gao au moment de la guerre d'Algérie pour l'indépendance) et semble lui donner le bénéfice du doute en supposant que son homologue algérien n'est pas au courant de ce que font ses propres services de sécurité", assurent encore les observateurs américains. 

    Ces derniers semblent partager les points de vues d'ATT sur la situation qui prévaut au Sahel. Ils affirment d'ailleurs que l'Algérie doit fournir plus d'effort dans la lutte contre l'AQMI car elle demeure "la clé d'une paix durable et stable dans la région". Ceci dit, ils ne manquent pas de l'accuser de manquer de volonté pour agir "contre l'AQMI".  

    Abderrahmane Semmar
  • Le moustique et le crocodile

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    Quelque temps après les premiers bombardements WikiLeaks, le régime et ses hommes sont toujours dans leur bunker, attendant la fin de l’orage. Ils sont muets, y compris Nacer Mehal, pourtant très à l’aise sur d’autres sujets. La somme d’informations contenues dans ces premiers WikiLeaks aurait de quoi renverser un chef d’Etat, mais en Algérie, les scandales n’en sont jamais ; même si tout le monde sait à quel degré le régime est corrompu, cela ne changera rien à la composition de l’équipe. Dans les derniers WikiLeaks publiés, il a pourtant été question de la corruption au plus haut niveau de l’Etat (Saïd et Abdelghani Bouteflika sont cités) et au plus haut niveau de l’institution militaire (le général Gaïd Salah est cité).

    Le plus bavard est (pour l’instant) Saïd Sadi, qui parle de tout ; le moins bavard (on s’y attendait un peu) est le général Toufik, se contentant de désigner silencieusement le portrait de Bouteflika pour expliquer la corruption à Saïd Sadi. A ce niveau d’ailleurs, on peut comprendre que le leader du RCD ait préféré faire ses confidences aux Américains plutôt qu’aux Algériens ; une intervention publique aurait amené cette question cruciale pour un parti d’opposition : mais que fait Saïd Sadi chez le général Toufik ?

    Bref, on le sait, trop d’info tue l’info, une seule de ces informations serait sortie, elle aurait donné lieu à des milliers de commentaires. A terme, les 1600 WikiLeaks consacrés à l’Algérie peuvent bien tout éclabousser, rien ne changera car le régime n’est pas lié à son image mais tient par la force, ce qui change tout. Peut-être alors faut-il revenir aux sources nationales et aux HannachiLeaks. Qui se rappelle du câble sur Raouraoua qui avait demandé à Hannachi de donner un match à l’Egypte ? Tout le monde. Qu’est-ce que cela a changé ? Rien. Le hadj Raouraoua est toujours président de la FAF. Et le fondateur de WikiLeaks est virtuellement en prison.

    Chawki Amari
  • wikikeaks ne parle pas israel ni des USA!!!!nous annonce ce qu'on sait deja exemple:La corruption ancrée au sommet de l’Etat algerien

     

    Par Nadjia Bouaricha

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    Des  notes diplomatiques révélées hier par WikiLeaks font état de discussions et d’appréciations des ambassadeurs américain et
    français en poste à Alger. Troisième mandat, corruption et scandale Sonatrach : des proches du président et un haut gradé de l’ANP sont nommément cités. Robert S. Ford : «Nous voyons un gouvernement à la dérive, qui tâtonne à aller de l’avant.»

    L’ancien ambassadeur américain à Alger, Robert S. Ford, s’est entretenu le 23 janvier 2008 avec son homologue français, Bernard Bajolet. De cette discussion émane une note diplomatique de Ford, datée du 25 janvier 2008, dans laquelle il explique la position française au sujet du troisième mandat de Bouteflika. Il souligne que pour les Français, «l’Algérie s’achemine vers plus d’instabilité mais il n’existe pas d’alternative à Bouteflika». Une position française émise 15 mois avant l’élection en 2009 de Bouteflika pour un troisième mandat. Dans la note de Ford, il est aussi indiqué que M. Bajolet, qui a eu à connaître l’Algérie en 1980, a soutenu que la priorité de la France en Algérie concerne «la stabilité et la croissance économique».   

    Dans le tableau qu’il brosse de l’Algérie, l’ex-ambassadeur français, aujourd’hui coordinateur des services de renseignement français à l’Elysée, cite les failles du système politique algérien. Il évoque tout d’abord «l’incapacité des municipalités à répondre aux besoins au niveau local». «Une sorte d’immobilisme touche le gouvernement algérien qui n’arrive pas à prendre les décisions difficiles.» «Les partis politiques ont peu d’espace et semblent prêts à faire des concessions à court terme, quitte à perdre à long terme.» «L’intérêt du peuple pour la chose politique a fortement diminué, comme le démontrent les élections de 2007.» «Le climat des affaires est très difficile et ne s’améliore pas, alors que l’investissement et l’emploi diminuent.»

    Robert S. Ford fait remarquer dans sa note que M. Bajolet a parlé d’un «livre blanc» qu’une association d’hommes d’affaires français aurait préparé au sujet des problèmes qu’ils rencontrent en Algérie. Selon M. Bajolet, l’ancien ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, ainsi que le gouvernement algérien étaient inquiets de voir ce livre rendu public. Autre point soulevé par M. Bajolet dans sa liste sur la situation économique et politique de l’Algérie, la corruption, et affirme que «son chemin mène vers les frères de Bouteflika et a atteint un autre niveau, puisqu’elle interfère dans l’économie et le développement». Revenant sur l’élection présidentielle, M. Bajolet indique que la haute hiérarchie militaire a donné son accord à un troisième mandat pour Bouteflika et précise que le deal pour ce troisième mandat a été obtenu car l’armée «est convaincue qu’il n’ira pas au bout de ce mandat à cause de son problème de santé». A cela M. Bajolet ajoute que «la santé de Bouteflika s’est améliorée et il peut encore vivre plusieurs années».

    L’ex-ambassadeur français, précise le câble de WikiLeaks, affirmait aussi que la relation entre Bouteflika et l’armée demeure «délicate». Et d’ajouter que «les Français ont conclu que ce sont les services qui ont actionné le ministre des Moudjahidine, Cherif Abbès, pour critiquer Sarkozy à la veille de sa visite en Algérie, et ce, pour embarrasser Bouteflika». Bernard Bajolet ajoute encore que les Français «sont extrêmement prudents sur ce qu’ils disent aux Algériens au sujet du changement de la Constitution…». Et de noter que «les Français ne voient pas d’éventuel successeur à Bouteflika… L’ancien Premier ministre, Mouloud Hamrouche, parle de réformes, mais on ne sait pas s’il ira jusqu’au bout de son programme. Ahmed Ouyahia est un autre apparatchik et a peu de popularité dans le pays», estime M. Bajolet en concluant que «sans successeurs véritables, aller contre Bouteflika pourrait ouvrir d’autres sources d’instabilité. La France a décidé que le meilleur message à transmettre concernant cette élection est celui de la neutralité».

    En guise de commentaire, Robert S. Ford souligne que «Bajolet pense qu’il ne faut pas user de pressions extérieures pour empêcher le troisième mandat de Bouteflika, sinon cela risque de compliquer le travail avec l’Algérie. Il estime  aussi que les perspectives, que ce soit pour le moyen et le long termes, ne sont pas bonnes à moins que le gouvernement commence vraiment à stabiliser les systèmes politique et économique». fakou israel et USA derriere tous ca!!!!!!,pourquoi parle t'il israel gentille patati usa gentille patata, iran mechant, pays du maghreb et asie mechants niet sur neozeland and australie ,allez vous faire f*****

    Dans ce dossier
    Robert S. Ford, ancien ambassadeur des USA à Alger : Un régime «fragile» et un gouvernement «à la dérive»
    La veuve de Yasser Arafat chassée de Tunisie : «Leila Ben Ali est à l’origine de mes déboires»
    David Pearce et le scandale de Sonatrach : «Dans un pays où le pouvoir est opaque, les spéculations sont très répandues»
    Assange craint l'extradition vers les Etats-Unis
    WikiLeaks. Pression sur l'union européenne : Washington refuse la vente d’armes à la Chine
    Medvedev met en garde ses espions contre des fuites
    Sahara occidental : «Une solution régionale est irréalisable»
    Sahara Occidental : L’Espagne pour un facilitateur des négociations
    Wikileaks : pas de lien entre les attentats de 2007 en Algérie, Maroc et Tunisie
    Wikileaks : La France agacée par la position de l'Algérie sur la question sahraouie
    Situation politique future en Egypte : Incertitude sur l’après-Moubarek
    WikiLeaks. Ce qu’on apprend
    Wikileaks : la colère de Bouteflika contre la malhonnêteté "des socialistes espagnols"
    Politique étrangère US : Assange dénonce Visa, Master Card et Paypal
    Les médias australiens soutiennent WikiLeaks et son fondateur
    WikiLeaks : L’Algérie peut-elle protéger ses secrets
    Wikileaks : Mohamed VI a refusé la médiation de Zapatero entre le Maroc et l'Algérie
    Wikileaks : pour l'Espagne, Jacques Chirac était " plus pro-marocain que le Roi du Maroc"
    Lutte contre l'insécurité au Sahel : L’Algérie doit «travailler» avec ses voi
  • «Leila Ben Ali est à l’origine de mes déboires» ce que wikileaks ne sait pas!!!!!! la famille trabelsi qui commande la tunisie et ses deux frères voleurs de yatch cote d'azur, recherche' par la police francaise!!

    La veuve de Yasser Arafat chassée de Tunisie

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       	à gauche Souha Arafat, à droite Leila Ben Ali

    zoom | © D. R.

    à gauche Souha Arafat, à droite Leila Ben Ali

    Souha Arafat, la veuve de l’ancien président palestinien et leader historique de l’OLP, Yasser Arafat, décédé en 2004, avait été chassée de Tunisie après avoir reçu en catimini la nationalité de ce pays.

    Avant de prendre le chemin de l’exil, Mme Arafat s’était confiée aux diplomates américains. «Je n’arrive pas à croire tout ce qu’elle m’a fait ! J’ai tout perdu», s’était écriée, en octobre 2007, Souha Arafat, au cours d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, Robert Godec. Souha confie que Mme Leila Ben Ali croit qu’elle succédera à son mari au poste de président de la Tunisie. «Leila Ben Ali met la main sur tout ce qui a une valeur en Tunisie. Affaibli par son combat contre le cancer, le président Ben Ali passe son temps à jouer avec ses deux fils autour de la résidence et obéit à sa femme Leila avec sa famille pillent la Tunisie, tandis que les membres de la famille du président bénéficient d’une impunité totale, y compris en recourant à la fabrication de faux documents.» Que s'est-il passé pour que l'ex-première dame de Palestine devienne à ce point indésirable en Tunisie, où elle s'était établie après la mort de son mari en 2004 ? Pourquoi Souha Arafat s'est attirée les foudres de «madame Tunisie» Leila Ben Ali, qui fut pourtant sa meilleure copine ?

    Du jour au lendemain, tous les biens de Souha en Tunisie ont été confisqués par le recours à des documents falsifiés. Ses proches et ses collaborateurs ainsi que le directeur de la banque qui gère ses affaires ont été soumis à des pressions. Souha Arafat a acquis la nationalité tunisienne en 2006, deux ans après le décès de son mari. Mais un an plus tard, en août 2007, le gouvernement tunisien, via un décret publié au Journal officiel, retirait la nationalité tunisienne à la veuve du président palestinien ainsi qu’à sa fille, âgée de 12 ans. Souha, sa mère Raymonda Tawil, journaliste, et sa fille sont expulsées de Tunisie. Mme Arafat avait beaucoup investi dans ce pays.

    Pour Souha Arafat, il ne fait aucun doute : c’est Leila Ben Ali, puissante épouse du président tunisien, qui est à l’origine de ses déboires. «Quiconque m’apporte son soutien est puni, Leila est la cause de mes malheurs», s’était plainte Souha à l’ambassadeur des Etats-Unis. Selon elle, le différend entre les deux femmes est lié à la fermeture d’une prestigieuse école privée de Carthage. Les deux dames avaient pris la décision d’ouvrir, en septembre 2007, l’Ecole internationale de Carthage, une école privée lucrative destinée à la formation des futures élites tunisiennes dans laquelle Souha Arafat avait investi 2,5 millions d’euros.

    Mais les diplomates américains doutent de cette version et place Leila Ben Ali au cœur des grandes affaires de corruption, tout particulièrement dans un dossier datant de juin 2008 intitulé «Ce qui est à toi est à moi», où la parentèle du chef de l’Etat y est dépeinte comme une «famille» quasiment mafieuse. Dans ses mémoires, l’ambassadeur américain, Godec, a tenu compte de plusieurs versions relatives à l’ouverture de l’Ecole présidentielle et à la fermeture définitive de l’école Louis Pasteur qui jouissait d’un certain prestige, mais au bout du compte, il finira par accréditer celle de Souha, car les accès à l’école Louis Pasteur demeurent sous scellés.
    L’expulsion de Souha n’aurait donc aucun lien avec le lancement de l’école de Carthage. En réalité, son expulsion pourrait avoir un lien avec le projet de mariage de la nièce de Leila Ben Ali, âgé de 18 ans, avec Mohammed Ibn Rashid Al Maktoum, 61 ans, Premier ministre des Emirats arabes unis et émir de Dubaï, quatrième fortune de la région.

    Un mariage encouragé par Mme Ben Ali. Mais cheikh Al Maktoum était déjà bigame. L’une de ses deux épouses n’est autre que la propre demi-sœur du roi Abdallah de Jordanie. Souha Arafat, ayant appris la nouvelle du mariage en préparation et la conspiration de Mme Ben Ali pour le faire aboutir, avait alors appelé la reine Rania de Jordanie, l’informant que sa belle-sœur allait devoir faire face à la concurrence d’une jeune femme de 18 ans. Mais les échos de l’appel téléphonique de la veuve palestinienne seraient parvenus jusqu’aux oreilles de l’épouse du président qui en avait déduit que Souha cherchait à faire capoter son projet de mariage en mettant en garde le roi Abdallah que sa demi-sœur allait devoir faire face à la concurrence de la nouvelle jeune épouse du cheikh Al Maktum. En représailles, Leila Ben Ali a alors forcé Souha Arafat à quitter immédiatement la Tunisie.

    Nabila Amir
  • Il avait accusé le leader du MSP de l’avoir torturé Anouar Malek retire sa plainte contre Soltani

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    Par : Azzeddine Bensouiah

    L’écrivain-journaliste algérien, Anouar Malek, a décidé de retirer la plainte qu’il avait déposée, en juillet 2009, à Genève, auprès du Comité de l’ONU contre la torture, à l’encontre de Abou Djerra Soltani qu’il avait accusé de l’avoir torturé.

    Pour Anouar Malek, son revirement s’explique par  l’imminence de l’accusation de l’Algérie. Et cela pourrait être exploité par des parties étrangères, selon nos informations.
    Anouar Malek a révélé qu’après “l'étude de mon dossier par le comité, l’accusation de l’Algérie était devenue imminente dans l’affaire de la torture qu’un responsable de l’État avait commise. J’ai su aussi que des parties avaient l’intention d’exploiter cette accusation, et c’est alors que j’ai décidé de retirer ma plainte parce que je n’accepterai jamais que l’Algérie soit accusée dans des rencontres internationales”, a-t-il appuyé.
    Anouar dira qu’il a retiré la plainte, la première du genre à être acceptée par l’instance onusienne contre l’Algérie, pour “ne pas donner l’occasion à Soltani d’accuser, en mon nom, l’Algérie en tant qu’État.
    Et je ne m’en réjouirai pas si on m’exploite pour cette fin, après qu’il m’eut torturé pour des raisons personnelles”, a-t-il ajouté.
    Il a, en outre, annoncé qu’il avait entendu que le Maroc comptait exploiter l’incident pour salir la réputation de l’Algérie auprès des Nations unies. “J’ai découvert que le représentant du Maroc au Comité onusien contre la torture planifiait afin d’exploiter l’accusation de l’Algérie de mon dossier pour dénaturer la réalité des droits de l’Homme en Algérie”, a-t-il soutenu.
    Anouar Malek a, en outre, publié un communiqué où il a affirmé l’abandon de sa plainte suite aux insistances de son père qui ne cessait pas de lui conseiller la sauvegarde de l’honneur de l’Algérie, même au détriment de sa vie.
    Par ailleurs, il a annoncé la cessation de toute poursuite contre Abou Djerra Soltani dans la perspective de barrer la route à ceux qui complotent contre l’Algérie de l’intérieur, “qui seraient, dit Malek, les mêmes qui m’ont obligé à aller vers le Tribunal international et atteindre, à travers ma juste cause, leur objectif à savoir nuire à mon pays.” Pour rappel, Malek avait accusé Soltani de l’avoir, lui-même, torturé et avait déposé une plainte contre lui, en date du 18 juillet 2009, auprès du Comité de l’ONU contre la torture, et qui a été acceptée le 4 octobre 2009. Il s’était, en outre, plaint auprès de la justice suisse, le 16 octobre 2009, au moment où Soltani était en visite à Genève, sous invitation de la Ligue islamique pour une conférence, mais ce dernier a pu quitter le territoire suisse par voie terrestre après qu’un mandat d’arrêt eut été lancé contre lui. L’épilogue de ce feuilleton n’arrange sûrement pas les affaires du Maroc, qui aurait bien aimé utiliser cette affaire pour faire oublier le crime commis à Al-Ayoune occupée. Anouar Malek, l’ennemi juré du Makhzen, avait, pour rappel, déjoué la vigilance des sbires de Sa Majesté pour rapporter la triste réalité dans les territoires sahraouis occupés et les pratiques du Makhzen sur place.

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  • La disparition des Etats-Unis en tant que superpuissance mondiale

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    Article placé le 10 déc 2010, par Mecanopolis

    Un atterrissage en douceur pour les Etats-Unis d’ici quarante ans ? N’y pensez pas ! La disparition des Etats-Unis en tant que superpuissance mondiale pourrait survenir bien plus vite que ce que l’on imagine. Si Washington rêve de 2040 ou de 2050 comme date de fin pour le « Siècle Américain », une estimation plus réaliste des tendances aux Etats-Unis et dans le monde laisse penser qu’en 2025, exactement dans 15 ans, tout pourrait être pratiquement terminé.

    Malgré l’aura d’omnipotence que la plupart des empires projètent, un regard sur leur histoire devrait nous rappeler que ce sont des organismes fragiles. L’écologie de leur pouvoir est si délicate que lorsque les choses commencent à aller vraiment mal, les empires se désagrègent généralement à une vitesse incroyable : juste une année pour le Portugal, deux années pour l’Union Soviétique, 8 pour la France, 11 pour les Ottomans, 17 pour la Grande-Bretagne et, selon toute vraisemblance, 22 ans pour les Etats-Unis, à partir de la cruciale année 2003.

    Les futurs historiens identifieront probablement l’invasion irréfléchie de l’Irak par l’administration de George W. Bush, cette année-là, comme le commencement de la chute de l’Amérique. Cependant, à la place du bain de sang qui a marqué la fin de tant d’empires du passé, avec des villes qui brûlent et des civils massacrés, cet effondrement impérial du 21ème siècle pourrait survenir de façon relativement discrète, par les circonvolutions invisibles de l’effondrement économique ou de la guerre cybernétique.

    Mais n’ayez aucun doute : lorsque la domination mondiale de Washington prendra irrémédiablement fin, il y aura des souvenirs quotidiens douloureux de ce qu’une telle perte de pouvoir signifie pour les Américains de tous les milieux. A l’instar de ce qu’une demi-douzaine de nations européennes ont découvert, le déclin impérial tend à avoir un impact remarquablement démoralisant sur une société, apportant ordinairement des privations économiques pendant au moins une génération. Au fur et à mesure que l’économie se refroidit, la température politique monte, déclenchant souvent de sérieux troubles.

    Les données économiques, éducatives et militaires disponibles indiquent, pour ce qui est de la puissance mondiale des Etats-Unis, que les tendances négatives s’accumuleront rapidement d’ici à 2020 et atteindront probablement une masse critique au plus tard en 2030. Le Siècle Américain, proclamé si triomphalement au commencement de la Deuxième Guerre Mondiale, sera réduit à néant et s’éteindra d’ici à 2025, dans sa huitième décennie, et pourrait être relégué définitivement au passé d’ici 2030.

    Fait révélateur, en 2008, la Commission Nationale Américaine des Renseignements [US National Intelligence Council] a admis pour la première fois que la puissance globale des Etats-Unis suivait vraiment une trajectoire déclinante. Dans l’un de ses rapports périodiques sur le futur, Global Trends 2025 [Tendances Mondiales 2025], cette commission a cité « le transfert brutal de la richesse mondiale et de la puissance économique, actuellement en cours, de l’Ouest vers l’Est », et « sans précédent dans l’histoire moderne », comme premier facteur du déclin de la « force relative des Etats-Unis – même dans le domaine militaire ». Toutefois, comme beaucoup à Washington, les analystes de cette commission ont anticipé un atterrissage très en douceur et très long de la prééminence mondiale américaine, et ils ont nourri l’espoir que d’une façon ou d’une autre les Etats-Unis « garderaient longtemps une capacité militaire unique… afin de projeter leur puissance militaire sur le monde » pour les décennies à venir.

    Pas la moindre chance ! Selon les projections actuelles, les Etats-Unis se retrouveront en deuxième position derrière la Chine (déjà deuxième économie mondiale) en terme de production économique, aux alentours de 2026, et derrière l’Inde d’ici à 2050. De même, l’innovation chinoise suit une trajectoire qui conduira la Chine au leadership mondial en science appliquée et en technologie militaire entre 2020 et 2030, juste au moment où les nombreux scientifiques et ingénieurs brillants de l’Amérique actuelle prendront leur retraite, sans pouvoir être adéquatement remplacés à cause d’une nouvelle génération mal instruite.

    D’ici 2020, selon les prévisions actuelles, le Pentagone se lancera dans un va-tout militaire d’un empire mourrant. Il lancera une triple couverture spatiale létale, constituée de robotique avancée et qui représente le dernier meilleur espoir de Washington de maintenir son statut de puissance mondiale, malgré son influence économique déclinante. Toutefois, dès cette année-là, le réseau mondial de satellites de communication de la Chine, soutenu par les super-ordinateurs les plus puissants du monde, sera également entièrement opérationnel, procurant à Pékin une plate-forme indépendante pour la militarisation de l’espace et un puissant système de communication pour ses missiles – ou attaques cybernétiques – dans tous les endroits de la planète.

    Enveloppée dans sa prétention démesurée impériale, comme Whitehall ou le Quai d’Orsay avant elle, la Maison Blanche semble toujours imaginer que le déclin américain sera progressif, modéré et partiel. Dans son Adresse à l’Union en janvier dernier, le Président Barack Obama a donné la garantie qu’il « n’accepte pas la deuxième place pour les Etats-Unis d’Amérique ». Quelques jours plus tard, le Vice-président Joseph Biden, a tourné en dérision l’idée même que « nous sommes destinés à réaliser la prophétie de [l’historien Paul] Kennedy, selon laquelle nous serons une grande nation qui aura échoué parce que nous avons perdu le contrôle de notre économie et que nous nous sommes trop agrandis ». De la même manière, Joseph Nye, le gourou néolibéral en politique étrangère, s’exprimant dans le numéro de novembre du journal institutionnel Foreign Affairs, a balayé toute idée d’essor économique et militaire de la Chine, rejetant « les métaphores trompeuses de déclin organique » et niant qu’une détérioration de la puissance globale des Etats-Unis était en cours.

    Les Américains ordinaires, voyant leurs emplois se délocaliser à l’étranger, ont une vision plus réaliste que leurs dirigeants qui, eux, sont bien protégés. Un sondage d’opinion d’août 2010 a mis en évidence que 65% des Américains pensaient que leur pays était désormais « en état de déclin ». Déjà, l’Australie et la Turquie, des alliés militaires traditionnels des Etats-Unis, utilisent leurs armes fabriquées en Amérique pour des manœuvres aériennes et navales conjointes avec la Chine. Déjà, les partenaires économiques les plus proches des Etats-Unis s’éloignent de la position de Washington et se tournent vers la devise chinoise, dont les taux sont manipulés. Alors que le président [Obama] revenait d’Asie le mois dernier, un gros titre sinistre du New York Times résumait ainsi le moment fort de son voyage : « Sur La Scène Mondiale, La Vision Economique d’Obama Est Rejetée, La Chine, La Grande-Bretagne Et L’Allemagne Contestent Les USA, Les Pourparlers Commerciaux Avec Séoul Ont Egalement Echoué ».

    D’un point de vue historique, la question n’est pas de savoir si les Etats-Unis perdront leur puissance globale incontestée, mais juste à quelle vitesse et avec quelle brutalité se produira leur déclin. A la place des désirs irréalistes de Washington, prenons la propre méthodologie du National Intelligence Council pour décrypter l’avenir, afin de suggérer quatre scénarios réalistes (accompagnés de quatre évaluations associées de leur situation actuelle) sur la manière, que ce soit avec fracas ou dans un murmure, dont la puissance globale des Etats-Unis pourrait toucher à sa fin dans les années 2020. Ces scénarios futuristes comprennent : le déclin économique, le choc pétrolier, la mésaventure militaire et la Troisième Guerre Mondiale. Même si ces scénarios sont loin d’être les seules possibilités en matière de déclin – voire même d’effondrement – américain, ils offrent une fenêtre sur un futur qui arrive au pas de charge.
    Le déclin économique

    La situation actuelle

    Aujourd’hui, trois menaces principales existent vis-à-vis de la position dominante des Etats-Unis dans l’économie mondiale : la perte de l’influence économique grâce à une part du commerce mondial qui se rétrécit, le déclin de l’innovation technologique américaine et la fin du statut privilégié du dollar en tant que devise de réserve mondiale.

    Dès 2008, les Etats-Unis sont déjà tombés au troisième rang mondial pour les exportations, avec 11% des exportations mondiales, comparés à 12% pour la Chine et 16% pour l’Union Européenne. Il n’y a aucune raison de croire que cette tendance va s’inverser.

    De la même façon, le leadership américain dans l’innovation technologique est sur le déclin. En 2008, les Etats-Unis étaient encore numéro deux derrière le Japon en matière de dépôts de brevets, avec 232.000, mais la Chine se rapprochait très vite avec 195.000 brevets, grâce à une augmentation foudroyante de 400% depuis l’an 2000. Un signe annonciateur d’un déclin supplémentaire : en 2009, les Etats-Unis sont tombés au plus bas, au cours de la décennie précédente, parmi les 40 pays étudiés par la Fondation pour l’Innovation et l’Information Technologique, en termes de « changement » dans la « compétitivité mondiale en matière d’innovation ». Ajoutant du corps à ces statistiques, en octobre dernier, le Ministère de la Défense chinois a dévoilé le super-ordinateur le plus rapide du monde, le Tianhe-1 A, si puissant, selon un expert américain, qu’il « fait voler en éclat les performances de l’actuelle machine n°1 » aux Etats-Unis.

    Ajoutez à cette preuve limpide que le système éducatif américain, qui constitue la source des futurs scientifiques et innovateurs, est passé derrière ses concurrents. Après avoir été à la tête du monde pendant des décennies sur la tranche d’âge des 25-34 ans possédant un diplôme universitaire, ce pays a sombré à la douzième place en 2010. Le Forum Economique Mondial, la même année, a classé les Etats-Unis à une médiocre 52ème place sur 139 pays, en ce qui concerne la qualité de ses universités de mathématiques et d’instruction scientifique. Près de la moitié de tous les diplômés en sciences aux Etats-Unis sont désormais des étrangers, dont la plupart rentreront chez eux, et ne resteront pas aux Etats-Unis comme cela se passait autrefois. Autrement dit, d’ici 2025, les Etats-Unis se retrouveront probablement face à une pénurie de scientifiques de talent.

    De telles tendances négatives encouragent la critique acerbe croissante sur le rôle du dollar en tant que devise de réserve mondiale. « Les autres pays ne veulent plus adhérer à l’idée que les Etats-Unis savent mieux que les autres en matière de politique économique », a observé Kenneth S. Rogoff, ancien chef économiste au FMI. A la mi-2009, avec les banques centrales qui détenaient un montant astronomique de 4.000 milliards de dollars en bons du trésor américain, le Président russe Dimitri Medvedev a insisté sur le fait qu’il était temps de mettre fin au « système unipolaire artificiellement maintenu » et basé sur « une devise de réserve qui avait été forte dans le passé ».

    Simultanément, le gouverneur de la banque centrale chinoise a laissé entendre que l’avenir pourrait reposer sur une devise de réserve mondiale « déconnectée des nations individuelles » (c’est-à-dire, le dollar américain). Prenez tout ceci comme des indications du monde à venir et comme une tentative possible, ainsi que l’a soutenu l’économiste Michael Hudson, « d’accélérer la banqueroute de l’ordre mondial militaro-financier des Etats-Unis ».

    Un scénario pour 2020

    Après des années de déficits croissants, nourris par des guerres incessantes dans des pays lointains, en 2020, comme l’on s’y attend depuis longtemps, le dollar américain perd finalement son statut spécial de devise de réserve mondiale. Soudain, le coût des importations monte en flèche. Incapable de payer des déficits allant crescendo en vendant des bons du Trésor à présent dévalués, Washington est finalement obligé de réduire considérablement son budget militaire boursouflé. Sous la pression de ses citoyens et de l’étranger, Washington retire les forces américaines de centaines de bases à l’étranger qui se replient sur un périmètre continental. Cependant, il est désormais bien trop tard.

    Face à une superpuissance qui s’éteint et qui est incapable de payer ses factures, la Chine, l’Inde, l’Iran, la Russie et d’autres puissances, grandes ou régionales, défient et provoquent la domination des Etats-Unis sur les océans, dans l’espace et le cyberespace. Pendant ce temps, en pleine inflation, avec un chômage qui croit sans cesse et une baisse continue des salaires réels, les divisions intérieures s’étendent en violents clashs et en débats diviseurs, souvent sur des questions remarquablement hors sujet. Surfant sur une vague politique de désillusion et de désespoir, un patriote d’extrême-droite capture la présidence avec une rhétorique assourdissante, exigeant le respect de l’autorité américaine et proférant des menaces de représailles militaires ou économiques. Le monde ne prête quasiment pas attention alors que le Siècle Américain se termine en silence.
    Le choc pétrolier

    La situation actuelle

    Une victime collatérale de la puissance économique déclinante de l’Amérique a été son verrouillage des approvisionnements en pétrole. Accélérant et dépassant l’économie américaine gourmande en pétrole, la Chine est devenue cet été le premier consommateur mondial d’énergie, une position détenue par les Etats-Unis depuis plus d’un siècle. Le spécialiste [américain] de l’énergie Michael Klare a exposé que ce changement signifie que la Chine « donnera le rythme pour façonner notre avenir mondial ».

    D’ici 2025, la Russie et l’Iran contrôleront près de la moitié des réserves mondiales de gaz naturel, ce qui leur octroiera potentiellement un énorme effet de levier sur une Europe affamée d’énergie. Ajoutez les réserves pétrolières à ce mélange, ainsi que le National Intelligence Council a prévenu, et dans juste 15 ans, deux pays, la Russie et l’Iran, pourraient « émerger comme les chevilles ouvrières de l’énergie ».

    Malgré leur ingéniosité remarquable, les principales puissances pétrolières vident actuellement les grands bassins de réserves pétrolières qui s’avèrent être des extractions faciles et bon marché. La véritable leçon du désastre pétrolier de « Deepwater Horizon » dans le Golfe du Mexique n’était pas les normes de sécurité laxistes de BP, mais le simple fait que tout le monde ne voyait que le « spectacle de la marée noire » : l’un des géants de l’énergie n’avait pas beaucoup d’autre choix que de chercher ce que Klare appelle du « pétrole coriace », à des kilomètres sous la surface de l’océan, pour maintenir la croissance de ses profits.

    Aggravant le problème, les Chinois et les Indiens sont soudainement devenus des consommateurs d’énergie beaucoup plus gourmands. Même si les approvisionnements en pétrole devaient rester constants (ce qui ne sera pas le cas), la demande, et donc les coûts, est quasiment assurée de monter – et, qui plus est, brutalement. D’autres pays développés répondent agressivement à cette menace en se plongeant dans des programmes expérimentaux pour développer des sources énergétiques alternatives. Les Etats-Unis ont pris une voie différente, faisant bien trop peu pour développer des sources énergétiques alternatives, tandis qu’au cours des dix dernières années, ils ont doublé leur dépendance sur les importations du pétrole provenant de l’étranger. Entre 1973 et 2007, les importations de pétrole [aux Etats-Unis] sont passées de 36% de toute l’énergie consommée aux Etats-Unis à 66%.

    Un scénario pour 2025

    Les Etats-Unis sont restés si dépendants du pétrole étranger que quelques événements défavorables sur le marché mondial de l’énergie déclenchent en 2025 un choc pétrolier. En comparaison, le choc pétrolier de 1973 (lorsque les prix ont quadruplé en quelques mois) ressemble à un avatar. En colère face à la valeur du dollar qui s’envole, les ministres du pétrole de l’OPEP, se réunissant en Arabie Saoudite, exigent les futurs paiements énergétiques dans un « panier de devises », constitué de yen, de yuan et d’euro. Cela ne fait qu’augmenter un peu plus le coût des importations pétrolières américaines. En même temps, tandis qu’ils signent une nouvelle série de contrats de livraison à long-terme avec la Chine, les Saoudiens stabilisent leurs propres réserves de devises en passant au yuan. Pendant ce temps, la Chine déverse d’innombrables milliards pour construire un énorme pipeline à travers l’Asie et finance l’exploitation par l’Iran du plus grand champ gazier au monde, à South Pars, dans le Golfe Persique.

    Inquiets que l’US Navy pourrait ne plus être en mesure de protéger les bateaux-citernes naviguant depuis le Golfe Persique pour alimenter l’Asie Orientale, une coalition entre Téhéran, Riyad et Abu-Dhabi forme une nouvelle alliance inattendue du Golfe et décrète que la nouvelle flotte chinoise de porte-avions rapides patrouillera dorénavant dans le Golfe Persique, depuis une base dans le Golfe d’Oman. Sous de fortes pressions économiques, Londres accepte d’annuler le bail des Américains sur la base de Diego Garcia, située sur son île de l’Océan Indien, tandis que Canberra, contrainte par les Chinois, informe Washington que sa Septième Flotte n’est plus la bienvenue à Fremantle, son port d’attache, évinçant de fait l’US Navy de l’Océan Indien.

    En quelques traits de plume et quelques annonces laconiques, la « Doctrine Carter », selon laquelle la puissance militaire étasunienne devait éternellement protéger le Golfe Persique, est enterrée en 2025. Tous les éléments qui ont assuré pendant longtemps aux Etats-Unis des approvisionnements illimités en pétrole bon marché depuis cette région – logistique, taux de change et puissance navale – se sont évaporés. A ce stade, les Etats-Unis ne peuvent encore couvrir que 12% de leurs besoins énergétiques par leur industrie d’énergie alternative naissante, et ils restent dépendants du pétrole importé pour la moitié de leur consommation d’énergie.

    Le choc pétrolier qui s’ensuit frappe le pays comme un ouragan, envoyant les prix vers de nouveaux sommets, rendant les voyages une option incroyablement coûteuse, provoquant la chute-libre des salaires réels (depuis longtemps en déclin) et rendant non-compétitif ce qui reste des exportations américaines. Avec des thermostats qui chutent, le prix des carburants qui bat tous les records et les dollars qui coulent à flot vers l’étranger en échange d’un pétrole coûteux, l’économie américaine est paralysée. Avec des alliances en bout de course qui s’effilochent depuis longtemps et des pressions fiscales croissantes, les forces militaires américaines commencent finalement un retrait graduel de leurs bases à l’étranger.

    En quelques années, les Etats-Unis sont fonctionnellement en faillite et le compte à rebours à commencé vers le crépuscule du Siècle Américain.
    La mésaventure militaire

    La situation actuelle

    Contrairement à l’intuition, tandis que leur puissance s’éteint, les empires plongent souvent dans des mésaventures militaires inconsidérées. Ce phénomène, connu des historiens spécialistes des empires sous le nom de « micro-militarisme », semble impliquer des efforts de compensation psychologique pour soulager la douleur de la retraite ou de la défaite en occupant de nouveaux territoires, pourtant de façon brève et catastrophique. Ces opérations, irrationnelles même d’un point de vue impérial, produisent souvent une hémorragie de dépenses ou de défaites humiliantes qui ne font qu’accélérer la perte de puissance.

    A travers les âges, les empires assaillis souffrent d’une arrogance qui les conduit à plonger encore plus profond dans les mésaventures militaires, jusqu’à ce que la défaite devienne une débâcle. En 413 av. J.-C., Athènes, affaiblie, envoya 200 vaisseaux se faire massacrer en Sicile. En 1921, l’Espagne impériale mourante envoya 20.000 soldats se faire massacrer par les guérillas berbères au Maroc. En 1956, l’empire britannique déclinant détruisit son prestige en attaquant Suez. Et, en 2001 et en 2003, les Etats-Unis ont occupé l’Afghanistan et envahi l’Irak. Avec la prétention démesurée qui marque les empires au fil des millénaires, Washington a augmenté à 100.000 le nombre de ses soldats en Afghanistan, étendu la guerre au Pakistan et étendu son engagement jusqu’en 2014 et plus, recherchant les désastres, petits et grands, dans ce cimetière nucléarisé des empires, infesté par les guérillas.

    Un scénario pour 2014

    Le « micro-militarisme » est si irrationnel et imprévisible que les scénarios en apparence fantaisistes sont vite surpassés par les évènements réels. Avec l’armée américaine étirée et clairsemée de la Somalie aux Philippines et les tensions qui montent en Israël, en Iran et en Corée, les combinaisons possibles pour une crise militaire désastreuse sont multiformes.

    Nous sommes au milieu de l’été 2014 au sud de l’Afghanistan et une garnison américaine réduite, dans Kandahar assailli, est soudainement et de façon inattendue prise d’assaut par les guérillas Taliban, tandis que les avions américains sont cloués au sol par une tempête de sable aveuglante. De lourdes pertes sont encaissées et, en représailles, un commandant militaire américain embarrassé lâche ses bombardiers B-1 et ses avions de combat F-16 pour démolir tout un quartier de la ville que l’on pense être sous contrôle Taliban, tandis que des hélicoptères de combat AC-130 U « Spooky » ratissent les décombres avec des tirs dévastateurs.

    Très vite, les Mollahs prêchent le djihad dans toutes les mosquées de la région, et les unités de l’armée afghane, entraînées depuis longtemps par les forces américaines pour renverser le cours de la guerre, commencent à déserter massivement. Les combattants Talibans lancent alors dans tout le pays une série de frappes remarquablement sophistiquées sur les garnisons américaines, faisant monter en flèche les pertes américaines. Dans des scènes qui rappellent Saigon en 1975, les hélicoptères américains portent secours aux soldats et aux civils américains depuis les toits de Kaboul et de Kandahar.

    Pendant ce temps, en colère contre l’impasse interminable qui dure depuis des dizaines d’années à propos de la Palestine, les dirigeants de l’OPEP imposent un nouvel embargo pétrolier contre les Etats-Unis pour protester contre leur soutien à Israël, ainsi que contre le massacre d’un nombre considérable de civils musulmans dans leur guerre en cours dans tout le Grand Moyen-Orient. Avec le prix des carburants qui monte en flèche et ses raffineries qui s’assèchent, Washington prend ses dispositions en envoyant les forces des Opérations Spéciales saisir les ports pétroliers du Golfe Persique. En retour, cela déclenche un emballement des attaques-suicides et le sabotage des pipelines et des puits de pétrole. Tandis que des nuages noirs s’élèvent en tourbillons vers le ciel et que les diplomates se soulèvent à l’ONU pour dénoncer catégoriquement les actions américaines, les commentateurs dans le monde entier remontent dans l’histoire pour appeler cela le « Suez de l’Amérique », une référence éloquente à la débâcle de 1956 qui a marqué la fin de l’Empire Britannique.
    La Troisième Guerre Mondiale

    La situation actuelle

    Au cours de l’été 2010, les tensions militaires entre les Etats-Unis et la Chine ont commencé à croître dans le Pacifique occidental, considéré autrefois comme un « lac » américain. Même un an plus tôt, personne n’aurait prédit un tel développement. De la même manière que Washington a exploité son alliance avec Londres pour s’approprier une grande part de la puissance mondiale de la Grande-Bretagne après la Deuxième Guerre Mondiale, la Chine utilise à présent les profits générés par ses exportations avec les Etats-Unis pour financer ce qui risque probablement de devenir un défi militaire à la domination américaine sur les voies navigables de l’Asie et du Pacifique.

    Avec ses ressources croissantes, Pékin revendique un vaste arc maritime, de la Corée à l’Indonésie, dominé pendant longtemps par l’US Navy. En août, après que Washington eut exprimé un « intérêt national » dans la Mer de Chine méridionale et conduit des exercices navals pour renforcer cette revendication, le Global Times, organe officiel de Pékin, a répondu avec colère, en disant : « Le match de lutte entre les Etats-Unis et la Chine sur la question de la Mer de Chine méridionale a fait monter les enchères pour décider quel sera le futur dirigeant de la planète. »

    Au milieu des tensions croissantes, le Pentagone a rapporté que Pékin détient à présent « la capacité d’attaquer… les porte-avions [américains] dans l’Océan Pacifique occidental » et de diriger « des forces nucléaires vers l’ensemble… des Etats-Unis continentaux. » En développant « des capacités offensives nucléaires, spatiales et de guerre cybernétique », la Chine semble déterminée à rivaliser pour la domination de ce que le pentagone appelle « le spectre d’information dans toutes les dimensions de l’espace de combat moderne ». Avec le développement en cours de la puissante fusée d’appoint Long March V, de même que le lancement de deux satellites en janvier 2010 et d’un autre en juillet dernier, pour un total de cinq [déjà mis sur orbite], Pékin a lancé le signal que le pays faisait des progrès rapides en direction d’un réseau « indépendant » de 35 satellites pour le positionnement, les communications et les capacités de reconnaissance mondiales, qui verra le jour d’ici 2020.

    Pour contrôler la Chine et étendre mondialement sa position militaire, Washington a l’intention de construire un nouveau réseau numérique de robotique aérienne et spatiale, de capacités avancées de guerre cybernétique et de surveillance électronique. Les planificateurs militaires espèrent que ce système enveloppera la Terre dans un quadrillage cybernétique capable de rendre aveugles des armées entières sur le champ de bataille ou d’isoler un simple terroriste dans un champ ou une favela. D’ici 2020, si tout fonctionne selon son plan, le Pentagone lancera un bouclier à trois niveaux de drones spatiaux – pouvant atteindre l’exosphère depuis la stratosphère, armés de missiles agiles, reliés par un système modulaire de satellites élastique et opérant au moyen d’une surveillance totale par télescope.

    En avril dernier, le Pentagone est entré dans l’histoire. Il a étendu les opérations de drones à l’exosphère en lançant discrètement la navette spatiale non habitée X-37 B, la plaçant en orbite basse au-dessus de la planète. Le X-37 B est le premier d’une nouvelle génération de véhicules non-habités qui marqueront la militarisation complète de l’espace, créant une arène pour les futures guerres, contrairement à tout ce qui a été fait auparavant.

    Un scénario pour 2025

    La technologie de la guerre spatiale et cybernétique est tellement nouvelle et non-testée que même les scénarios les plus bizarres pourraient bientôt être dépassés par une réalité encore difficile à concevoir. Toutefois, si nous employons simplement le type de scénarios que l’US Air Force a elle-même utilisés dans son 2009 Future Capabilities Game, nous pouvons obtenir « une meilleure compréhension sur la manière dont l’air, l’espace et le cyberespace coïncident dans l’art de la guerre » ; et, commencez alors à imaginer comment la prochaine guerre mondiale pourrait réellement être livrée !

    Il est 23h59 en ce jeudi de Thanksgiving 2025. Tandis que les foules se pressent dans les cyberboutiques et qu’elles martèlent les portails de Best Buy pour des gros discounts sur les derniers appareils électroniques domestiques provenant de Chine, les techniciens de l’US Air Force, au Télescope Spatial de Surveillance de Maui [Hawaï], toussent sur leur café tandis que leurs écrans panoramiques deviennent soudainement noirs. A des milliers de kilomètres, au centre de commandement cybernétique au Texas, les combattants cybernétiques détectent rapidement des codes binaires malicieux qui, bien que lancés de façon anonyme, montrent l’empreinte numérique distincte de l’Armée de Libération Populaire de Chine.

    Cette première attaque ouverte n’avait été prévue par personne. Le « programme malicieux » prend le contrôle de la robotique à bord d’un drone américain à propulsion solaire, le « Vulture », alors qu’il vole à 70.000 pieds au-dessus du Détroit de Tsushima, entre la Corée et le Japon. Il tire soudain tous les modules de fusées qui se trouvent en dessous de son envergure gigantesque de 135 mètres, envoyant des douzaines de missiles létaux plonger de façon inoffensive dans la Mer Jaune, désarmant ainsi efficacement cette arme terrible.

    Déterminé à répondre coup pour coup, la Maison Blanche autorise une frappe de rétorsion. Confiant que son système de satellites F-6, « fractionné et en vol libre » est impénétrable, les commandants de l’Air Force en Californie transmettent les codes robotiques à la flottille de drones spatiaux X-37 B qui orbitent à 450 kilomètres au-dessus de la Terre, leur ordonnant de lancer leurs missiles « triple terminator » sur les 35 satellites chinois. Aucune réponse. Proche de la panique, l’US Air Force lance son véhicule de croisière hypersonique Falcon dans un arc de 160 kilomètres au-dessus de l’Océan Pacifique et ensuite, juste 20 minutes plus tard, envoie les codes informatiques pour tirer les missiles contre sept satellites chinois en orbite basse. Les codes de lancement sont soudainement inopérants.

    Au fur et à mesure que le virus chinois se répand irrésistiblement à travers l’architecture des satellites F-6 et que ces super-ordinateurs américains de deuxième classe ne parviennent pas à cracker le code diablement complexe du programme malicieux, les signaux GPS, cruciaux pour la navigation des navires et des avions américains dans le monde entier, sont compromis. Les flottes de porte-avions commencent à tourner en rond au milieu du Pacifique. Des escadrons d’avions de combat sont cloués au sol. Les drones moissonneurs volent sans but vers l’horizon, se crashant lorsque leur carburant est épuisé. Soudain, les Etats-Unis perdent ce que l’US Air Force a longtemps appelé « le terrain élevé de combat ultime » : l’espace. En quelques heures, la puissance mondiale qui a dominé la planète pendant près d’un siècle a été vaincue dans la Troisième Guerre Mondiale sans causer la moindre victime humaine.
    Un nouvel ordre mondial ?

    Même si les événements futurs s’avèrent plus ternes que ce que suggèrent ces quatre scénarios, toutes les tendances importantes pointent vers un déclin beaucoup plus saisissant de la puissance américaine d’ici 2025 que tout ce que Washington semble maintenant envisager.

    Alors que les alliés [des Etats-Unis] dans le monde entier commencent à réaligner leurs politiques pour rencontrer les puissances asiatiques montantes, le coût de maintien des 800 bases militaires ou plus à l’étranger deviendra tout simplement insoutenable, forçant finalement Washington à se retirer graduellement à contre-cœur. Avec la Chine et les Etats-Unis qui se trouvent dans une course à la militarisation de l’espace et du cyberespace, les tensions entre les deux puissances vont sûrement monter, rendant un conflit militaire d’ici 2025 au moins plausible, voire quasiment garanti.

    Pour compliquer un peu plus les choses, les tendances économiques, militaires et technologiques exposées brièvement ci-dessus n’agiront pas de manière clairement isolée. Comme cela s’est produit pour les empires européens après la Deuxième Guerre Mondiale, de telles forces négatives se révèleront sans aucun doute synergiques. Elles se combineront de façon complètement inattendue, créeront des crises pour lesquelles les Américains ne sont absolument pas préparés et menaceront d’envoyer l’économie dans une spirale descendante soudaine, reléguant ce pays dans la misère économique, pendant une génération ou plus.

    Tandis que la puissance américaine s’estompe, le passé offre un éventail de possibilités pour un futur ordre mondial. A un bout de ce spectre, la montée d’une nouvelle superpuissance mondiale, même si elle est improbable, ne peut pas être écartée. Toutefois, la Chine et la Russie manifestent toutes deux des cultures autoréférentielles, des écritures abstruses non-romaines, des stratégies de défense régionales et des systèmes légaux sous-développés, leur contestant les instruments clés pour la domination mondiale. Alors, dans ce cas, aucune superpuissance de semble pouvoir succéder aux Etats-Unis.

    Dans une version noire contre-utopique de notre futur mondial, il est concevable qu’une coalition d’entreprises transnationales, de forces multilatérales comme l’OTAN et d’une élite financière internationale puisse élaborer un réseau supranational instable qui ne donnerait plus aucun sens à l’idée même d’empires nationaux. Tandis que des entreprises dénationalisées et des élites multinationales dirigeraient de façon usurpée un tel monde depuis des enclaves urbaines sécurisées, les multitudes seraient reléguées dans des terres, rurales ou urbaines, laissées à l’abandon.

    Dans Planet of Slums [planète bidonvilles], Mike Davis offre au moins une vision partielle du bas vers le haut d’un tel monde. Son argument est que le milliard de personnes (deux milliards d’ici 2030) déjà entassées dans des bidonvilles fétides de type favelas autour du monde, feront « les villes sauvages et en faillite du Tiers Monde […] l’espace de combat caractéristique du 21ème siècle ». Alors que l’obscurité s’installe sur quelques super-favelas futures, « l’empire peut déployer des technologies orwelliennes de répression », tandis que « les hélicoptères de combats de type hornet chassent des ennemis énigmatiques dans les rues étroites des bas-quartiers… Tous les matins, les bidonvilles répliquent par des attentats-suicides et des explosions éloquentes ».

    Au milieu de ce spectre de futurs possibles, un nouvel oligopole pourrait émerger entre 2020 et 2040, avec les puissances montantes chinoise, russe, indienne et brésilienne collaborant avec des puissances en déclin comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, en vue d’imposer une domination globale ad hoc, semblable à l’alliance approximative des empires européens qui ont dirigé la moitié de l’humanité aux alentours de 1900.

    Une autre possibilité : la montée d’hégémons régionaux dans un retour à quelque chose rappelant le système international en œuvre avant que les empires modernes ne se forment. Dans cet ordre mondial néo-westphalien, avec ses perspectives sans fin de micro-violence et d’exploitation incontrôlée, chaque hégémon dominerait sa région immédiate – le Brésil en Amérique du Sud, Washington en Amérique du Nord, Pretoria en Afrique méridionale, etc. L’espace, le cyberespace et les profondeurs maritimes, retirés du contrôle de l’ancien « gendarme » planétaire, les Etats-Unis, pourraient même devenir des nouvelles parties communes mondiales, contrôlées au moyen d’un Conseil de Sécurité onusien élargi ou d’une autre institution ad hoc.

    Tous ces scénarios extrapolent des tendances futuristes existantes, sur la supposition que les Américains, aveuglés par l’arrogance de décennies de puissance sans précédent historique, ne peuvent pas prendre ou ne prendront pas les mesures pour gérer l’érosion incontrôlée de leur position mondiale.

    Si le déclin de l’Amérique suit en fait une trajectoire de 22 années entre 2003 et 2025, alors les Américains ont déjà gaspillé la plus grande partie de la première décade de ce déclin avec des guerres qui les ont détournés des problèmes à long-terme et, de la même manière que l’eau est bue rapidement par les sables du désert, des trillions de dollars terriblement nécessaires gaspillés.

    S’il reste seulement 15 ans, les risques de les gaspiller tous reste toujours élevé. Le Congrès et le président [des Etats-Unis] sont à présent dans une impasse ; le système américain est submergé par l’argent des grandes entreprises qui bloquent les usines ; et peu de choses laissent penser que toute question d’importance, y compris les guerres américaines, l’Etat national sécuritaire bouffi de l’Amérique, son système éducatif démuni et ses approvisionnements énergétiques archaïques, sera traitée avec assez de sérieux pour assurer la sorte d’atterrissage en douceur qui pourrait maximiser le rôle et la prospérité des Etats-Unis dans un monde en changement.

    Les empires d’Europe sont révolus et le pouvoir suprême des Etats-Unis se poursuit. Il semble de plus en plus improbable que les Etats-Unis obtiendront quelque chose qui ressemble de près ou de loin à la réussite de la Grande-Bretagne, pour façonner un ordre mondial réussi qui protège leurs intérêts, préserve leur prospérité et porte la marque de leurs meilleures valeurs.

    Alfred W. McCoy

  • Strauss-Kahn, le candidat du Capital et de l’Internationale sioniste

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    Nous le savons tous, les sondages, c’est du bidon et ils sont bidonnés par des mass media à la solde du grand capital et du sionisme international. Il ne faut pas être une grande sommité intellectuelle pour comprendre ce que cherchent en réalité les sondages à répétition qui placent le directeur du FMI, le socialiste Dominique Strauss-Kahn, en tête des présidentiables socialistes et même le probable gagnant des élections présidentielles de 2012 face à un autre candidat du capital et du sionisme, Sarkozy.

    Cette hystérie sondamaniaque qui agite l’espace médiatico-politique fait partie de ces cartes de pilotage psychologique auxquelles recourt la propagande politique à intervalles olympiques, avant chaque élection présidentielle dans les pays dits démocratiques, avec à la clé, le viol psychique des foules et la manipulation de leur psychisme. On peut ranger les sondages d’opinions dans la catégorie de sub propagande ou de la propagande sociologique qui vise à orienter l’intérêt des électeurs vers des idées, des hommes et des symboles et à envoyer dans les assemblées élues et les enceintes parlementaires des hommes et des femmes inféodés corps et âme aux intérêts du capital et des capitalistes. Ce sont ces serviteurs des monopoles qui font croire aux simples et aux naïfs qu’ils représentent le peuple et l’intérêt général alors qu’ils ne représentent en réalité qu’eux-mêmes et qu’ils gèrent en bon père de famille les intérêts bien compris d’une poignée et d’une minorité de profiteurs et d’exploiteurs.

    La grande supercherie des sondages d’opinion réside dans le fait qu’ils sont considérés comme de la science infuse due à leurs apparences quantitatives avec des chiffres et des pourcentages et comme une forme d’expression démocratique des citoyens. Mais le commun des mortels ignore que les sondages d’opinion sont d’abord et avant tout affaire de gros sous et d’entreprises commerciales maquillées pour le besoin de la cause en instituts de sondage comme les instituts d’études politiques par exemple, pour donner l’impression que leurs méthodes sont scientifiques et donc infaillibles et que leur objectif est désintéressé dénué de tout mercantilisme consistant seulement à mesurer l’état d’opinion à un instant t et à refléter fidèlement et mécaniquement les soi-disant opinions des sondés. D’ailleurs, les sondages d’opinion deviennent un des thèmes favoris de la propagande capitaliste et de la typologie des régimes politiques répartis entre démocratie, dictature et totalitarisme.

    Aujourd’hui, personne n’est dupe du tintamarre médiatique et de la frénésie sondamaniaque orchestrée sciemment et par les instituts de sondages et par les mass media contrôlées par des grands groupes capitalistes et l’État qui servent leurs intérêts, autour de la candidature du socialiste et du sioniste, directeur du FMI, Dominique Strauss-Khan aux élections présidentielles de 2012. Comme les bergers allemands, le capital, les capitalistes et l’Internationale sioniste ont du flair et comme pour la candidature de Sarkozy en 2007, ils ont trouvé leur joker, pour les élections présidentielles de 2012, au cas où les choses tournent mal pour l’autre joker aujourd’hui à l’Elysée, en la personne d’un socialiste ardent défenseur de la gouvernance mondiale et donc des États nabots et de surcroît un sioniste notoire, Dominique Strauss-Khan, sur qui ils misent et dans qui ils placent tous leurs espoirs, s’il est élu en 2012, pour continuer voire amplifier davantage la politique de casse et de régression sociale menée aujourd’hui par la droite et pour porter haut et fort leurs couleurs tant en France qu’à l’étranger. Si le directeur du FMI est devenu aujourd’hui « le chouchou » des mass media et des milieux d’affaires, ce n’est pas comme ils le prétendent pour sa posture intellectuelle, ses qualités « d’Homme d’État » et ses « compétences techniques » mais tout simplement pour son archéo-libéralisme illustré par son discours sur la gouvernance mondiale et pour être l’homme de main de l’Internationale sioniste.

    FAOUZI ELMIR

  • DES RIVES Aïcha Kessler - J'ai épousé un français


    DES RIVES Aïcha Kessler - J'ai épousé un français
    envoyé par BerbereTV. - L'info internationale vidéo.

  • En Afghanistan, "les progrès" américains laissent sceptiques

     

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    Les "progrès" américains en Afghanistan revendiqués dans le rapport remis jeudi au président Barack Obama suscitent un certain scepticisme, tant chez les analystes qui suivent la situation sur place que pour l'homme de la rue.

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    Les "progrès" américains en Afghanistan revendiqués dans le rapport remis jeudi au président Barack Obama suscitent un certain scepticisme, tant chez les analystes qui suivent la situation sur place que pour l'homme de la rue.
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    Les "progrès" américains en Afghanistan revendiqués dans le rapport remis jeudi au président Barack Obama suscitent un certain scepticisme, tant chez les analystes qui suivent la situation sur place que pour l'homme de la rue.
    "Selon moi, la stratégie américaine est un échec, parce que la sécurité empire de jour en jour", explique Mohammad Azim, 32 ans, agriculteur de la province de Dai Kundi, à environ 300 km au sud-ouest de Kaboul, où il est venu visiter un parent à l'hôpital.
    "Les talibans ne sont pas sous pression dans les zones rurales", assure de son côté Abdullah, 22 ans, chauffeur de taxi malgré son diplôme d'ingénieur.
    Habitant du Wardak (centre), province à forte présence talibane, limitrophe de celle de Kaboul, Mohammad Rahim, 27 ans, agriculteur lui aussi, constate que "les talibans ne sont pas affaiblis, mais se sont au contraire renforcés".
    Venu lui aussi du Wardak où il est commerçant, Janat Gul, 65 ans, confirme: "Aujourd'hui, les Américains peuvent sembler victorieux, mais demain d'autres rejoindront les talibans".
    Pour eux, c'est bien la stratégie américaine qui est en cause: "la raison (du renforcement des talibans) est la cruauté avec laquelle les Américains mènent leurs opérations au milieu de la nuit", selon Rahim, "celui dont la maison a été investie et fouillée sans raison, va faire évacuer sa famille de la zone et rejoindre les talibans".
    "La question afghane ne se résoudra pas par la force, sinon les Russes occuperaient encore le pays", souligne de son côté Gul, en référence à l'invasion soviétique (1979-1989).
    Pour Abdullah, les problèmes qui minent l'Afghanistan sont surtout "l'illétrisme, le manque de travail et la corruption de l'armée".
    Les chercheurs internationaux de l'Afghan Analysts Network, une organisation basée à Kaboul, partagent largement ces analyses.
    Le rapport américain "est extraordinairement optimiste", affirme Kate Clark, chercheuse à l'AAN, qui estime son évaluation de la situation "irréaliste".
    Le rapport, indique-t-elle, "passe" sur de nombreux points, notamment "la progression de l'insurrection vers le nord et les communautés non-pachtounes", ethnie dont sont traditionnellement originaires les insurgés talibans.
    "L'idée américaine que des progrès sont en cours est profondément inquiétante, parce qu'il est impossible d'imaginer comment la stratégie actuelle peut mener à la paix ou à la stabilité à long terme", poursuit la chercheuse.
    Pour Omar Sharifi, un analyste politique afghan, la stratégie américaine est surtout incompréhensible pour la population: "plusieurs années à ne rien faire ou si peu contre la montée des talibans a troublé beaucoup de gens. Cela prendra du temps pour que la majorité des gens soit convaincue par l'opération militaire américaine ou comprenne si elle fonctionne".
    Reste que, malgré les critiques, l'idée d'un retrait américain mi-2011 divise. Pour Mohammad Rahim, "si les Américains partent, il y aura la paix dans notre zone. Les gens ont connu la tristesse du conflit interne, cette fois ils ne se battront plus entre eux", veut-il croire, rappelant la guerre civile des années 90 qui avait succédé au retrait soviétique.
    Malgré ses réserves, Mohammad Azim, lui, "ne souhaite pas un retrait des troupes américaines", qui, craint-il, aboutirait à un renforcement des talibans.
    "L'idée de pouvoir être abandonné à nouveau hante réellement les gens", estime l'analyste Omar Sharifi qui craint que l'Afghanistan n'entre alors dans une "phase sanglante".
    Pour Janat Gul, le commerçant du Wardak, la solution passe par "des pourparlers de paix avec les talibans, sinon, le conflit continuera de la même façon, avec ou sans retrait américain".

    AFP
  • Oran : Dans l’intimité d’une maison close

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    diaporama | © Saâd

    C’est un secret bien gardé. En Algérie, il existe encore une vingtaine de maisons closes réglementées. Sous la vigilance de la police et l’autorité d’une mère maquerelle, les filles gagnent plutôt bien leur vie. El Watan Week-end a poussé la porte de la dernière maison de tolérance encore ouverte à Oran…

    La démarche altière dans sa robe bustier parme, Malika, 50 ans, tourne en rond en écoutant cheb Hasni. Elle attend un client, et pour elle les journées sont devenues longues. Soudain, des pneus crissent. Une voiture emprunte le chemin caillouteux de la rue des Jasmins, ex-rue Lac Duc, dans le quartier de Derb, à Oran. La voiture s’arrête devant une bâtisse de trois étages qui a sûrement connu des jours meilleurs, dans un passé pas si lointain. Dans les années 90, tout le long de la ruelle, neuf maisons closes réglementées étaient, encore, ouvertes. Elles dataient toutes de la période coloniale.

    A l’époque, c’étaient les seules à accepter des Algériens, alors que les autres maisons, plus huppées, situés dans le centre-ville d’Oran, étaient réservées aux Français. Rue des Jasmins, les maisons closes n’avaient pas de nom, juste un numéro qui permettait de les différencier et que les clients s’échangeaient entre eux. C’était l’époque où le sexe tarifé avait permis à toute une génération de connaître ses premiers émois sexuels. Cette époque, Khalti Fatma, qui travaillait dans l’une des maisons closes, l’a bien connue. Elle se rappelle cette folie joyeuse qui régnait dans le quartier. De ces habitués qu’on croisait si souvent, qu’on en venait à connaître leurs prénoms. Aujourd’hui, seule la «2» est encore ouverte, les autres ont dû fermer, laissées à l’abandon par des héritiers trop honteux de récupérer une activité que leur mère avait exercée et qui ont préféré se débarrasser, au plus vite, de la bâtisse en la revendant ou en l’abandonnant. Depuis, Khalti Fatma, 50 ans, s’est, elle aussi, reconvertie. Elle est devenue physionomiste.

    Bas résille noirs

    Visage émacié, un foulard autour de la tête et une longue tunique qui cache un corps qu’elle ne peut plus exposer au regard des hommes, elle reste assise sur un cageot, toute la journée. Elle filtre les entrées en faisant payer 50 DA à ceux qui sont admis à pénétrer à l’intérieur, et refuse les mineurs et ceux qui ne lui inspirent pas confiance. «C’est moi qui dis qui entre et qui reste dehors, affirme t-elle, ce n’est pas parce que c’est une maison close qu’on doit laisser entrer n’importe qui. Je dois rester vigilante parce que les filles ont parfois affaire à des hommes qui ont un comportement violent une fois à l’intérieur. Et puis, il y a ceux qui demandent aux filles de leur faire des choses contraires à la morale. Ceux-là, je leur interdis, pour toujours, l’accès à l’établissement.» A l’intérieur, une grande pièce à colonnades.

    Au fond, un petit comptoir de bar où les hommes peuvent siroter une gazouz en attendant leur tour, tout en écoutant le raï que diffusent des haut-parleurs. Le long du mur, des chaises en plastique blanc. Deux femmes de 35 ans sont assises. Karima, cheveux peroxydés et rouge à lèvres intense, porte une nuisette rouge qui laisse deviner ses formes plantureuses et des bas résille noirs, tandis que sa copine Safia est juste vêtue d’un petit peignoir bleu clair, légèrement entrouvert sur la poitrine qui laisse apparaître un petit bout de sein. Toutes les deux sont chaussées de pantoufles, comme pour souligner le caractère familial de l’endroit. Elles papotent gaiement sans trop accorder d’attention aux deux hommes qui leur font face et qui les reluquent en silence. «Ce sont des habitués, confie Karima, ils attendent que les filles avec qui ils ont l’habitude d’aller, terminent avec un autre client.»

    D’une prison à l’autre

    Au «2», elles sont une quinzaine à travailler et à habiter sur place. Elles ont 35 ans de moyenne d’âge et ont toutes connu un passage par la prostitution clandestine avant de rejoindre une maison close réglementée. Elles en ont fait la demande auprès du commissariat de leur quartier de résidence qui, après enquête, n’autorise que les femmes divorcées et les mères célibataires à entrer dans une maison de tolérance. «Ici je suis bien, confie la brune et plantureuse Sabrina. Je suis en sécurité et je travaille avec préservatif, ce qui n’était pas le cas avant. Et puis, on mange bien ici. Il y a quelqu’un qui nous cuisine nos plats préférés ! L’ambiance est bonne, on s’entraide entre femmes.

    Les seules fois où il y a eu des frictions, c’est à cause de l’argent. Certaines sont jalouses de celles qui ont plus de clients, donc qui gagnent plus.» Toutes les filles sont soumises à des règles drastiques. Elles ne peuvent quitter l’établissement sans une autorisation du commissariat. «On est soumises à un régime strict, révèle Hafida, la plus svelte des pensionnaires. On est fichées et on nous retire notre passeport dès qu’on entre dans une maison de tolérance. On n’a pas le droit de sortir de l’établissement sans être accompagnées par une personne et sans en informer le commissariat. De plus, on n’a pas le droit de fréquenter les endroits publics comme les discothèques ou les cabarets. Si une travailleuse du sexe est arrêtée, elle risque une lourde peine de prison.»  Toutes affirment que leurs parents ne sont pas au courant de leur activité, mais la réalité n’est pas aussi simple. «Les familles sont au courant, révèle une femme proche des filles. Il y a même des parents ou des enfants qui viennent à la maison close pour se faire remettre de l’argent.»

    Chinois radins

    Chacune occupe une chambre qu’elle aménage selon sa convenance. D’énormes posters de Britney Spears tapissent les murs, de celle de Safia, mère célibataire de deux petites filles placées en nourrice à Annaba. Des produits de beauté sont alignés sur une étagère. Une corbeille pleine de préservatifs est posée sur la commode, un bidon est placé près du lavabo dans lequel sont jetés ceux qui ont été utilisés. Un petit peignoir à motifs chinois est accroché à une patère. «C’est un client chinois qui me l’a offert, confie Safia, je le porte quand ils viennent nous rendre visite. Ils arrivent escortés par la police. Ils sont très gentils, en revanche, ils sont radins ; ils ne laissent jamais de pourboire.»

    Une télévision reste en permanence allumée sur Canal Algérie, même en présence d’un client. «Je baisse le son, précise Safia, mais pas question de l’éteindre.» Aucune photo ni objet personnel n’est visible dans la chambre. «Pas question que des clients voient la photo de mes enfants quand ils rentrent dans la chambre, affirme Safia. Ils payent pour mon corps. Tout le reste est secret.»  A Oran, la maison de tolérance fonctionne selon le système du jeton. C’est une particularité des maisons closes oranaises, car ailleurs, la fille loue une chambre chez la propriétaire. Lorsqu’un client choisit l’une des filles, il achète un jeton pour 350 DA, qui lui garantit une prestation de cinq minutes. A partir de son bureau, la patronne surveille chaque prestation et actionne une sonnette qui retentit dans la chambre pour signaler que le temps est écoulé.

    Pour pouvoir continuer, le client est tenu de payer un autre forfait. A la fin de la semaine, le nombre de jetons est comptabilisé et les gains partagés avec la propriétaire. Chaque travailleuse du sexe se fait entre 25 000 et 35 000 DA/mois, bien loin des sommes que gagnent les filles exerçant à Annaba ou Skikda dont les gains seraient de 150 000 DA/mois. Pour Malika, les temps sont durs. La doyenne des pensionnaires «ne rapporte plus», au grand désespoir de la patronne qui aimerait bien se débarrasser d’elle. Mais impossible de renvoyer une fille de la maison sans qu’elle ait commis une faute grave, seul argument valable aux yeux de la police. Un nouveau client fait son entrée. Après avoir déshabillé du regard la poignée de filles assises, il s’éloigne avec l’une d’elles. De la tristesse se lit dans le regard de Malika. On devine la jeune femme désirable qu’elle fut et qui souffre de ne plus l’être. Mais pour elle comme pour les autres, il y a rarement une vie après la maison close.

     

    *Tous les prénoms ont été changés

  • Le chauve et le peigne

    Si l’Algérie possédait un immense râteau de 1200 km de large, elle pourrait ratisser tout le pays, du Nord au Sud, et éliminer tous les mauvais sujets. Il faudrait bien sûr que les dents du râteau soient suffisamment serrées pour attraper les petits poux et les lentes. Un peigne gigantesque ferait aussi l’affaire, d’autant que la majeure partie du territoire est chauve, c’est-à-dire désertique. En fait, le problème réside uniquement dans le Nord, et encore dans quelques parties montagneuses. Comment extirper les poux d’une tête globalement saine ? C’est à cette question que tentent de répondre l’armée et les services de sécurité, l’une des réponses étant les grosses opérations en Kabylie actuellement en cours.

    L’efficacité d’une armée lourde aux commandements très hiérarchisés face à une guérilla terroriste mobile et constituée de petits groupes plus ou moins autonomes sera jugée dans quelques jours, lorsque le butin bilan sera annoncé par voie de presse. Dans cette guerre asymétrique du troisième type, seuls les résultats comptent. Dans le cas où le GSPC, ou du moins son commandement, n’est pas éliminé à la suite de cette opération, que faudra-t-il en conclure ? Qu’il est impossible d’en finir ? Que l’Algérie doit faire avec, comme un diabète récurrent, regarder passivement l’ENTV en écoutant les discours solaires des dirigeants pendant que chaque jour, un militaire ou une patrouille tombe dans une embuscade ?

    Les journalistes de l’ENTV, qui viennent d’être traités d’incompétents par leur ministre de la Communication, nous expliqueront toutes ces problématiques. Pour eux, ils font bien leur travail, et s’il n’y a pas de travail, ce n’est pas de leur faute. Comme un chauve à qui on demande de se peigner, il dira qu’il n’a besoin d’être peigné. Un journaliste de l’ENTV peut même dire qu’il est bien peigné puisqu’il n’a pas de cheveux. Et il aura raison.

    Chawki Amari
  • que se passe t'il en algerie? pouquoi tout le monde fuit l'algerie(jeunes,femmes, veillards grande-mere)!!!!!!!


     

    Harraga : La nouvelle vague

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    Dans la région oranaise, les jeunes candidats à la harga innovent en matière d’organisation. Ils sont passés des démarches individualistes à des approches collectives. Alors que le plus grand procès de harraga jamais instruit en Algérie s’est tenu lundi à Aïn Turck, El Watan Week-end a enquêté auprès des clandestins de la mer et des passeurs.

    Oran et Mostaganem
    de notre envoyée

    S’ils étaient auparavant livrés à quelques passeurs, seuls détenteurs de la clé du départ, les aventuriers de la mer s’organisent autrement à présent. Les réseaux des harraga deviennent plus fluides et l’activité s’est bien structurée depuis. Des groupes se forment, achètent leur propre matériel et adoptent un guide, la plupart du temps lui-même harrag ayant quelques connaissances faciles à acquérir pour tenter l’aventure, mais pas forcément la réussir. Ils guettent les gardes-côtes, surveillent la météo et se documentent sur tout ce qui peut leur permettre de rejoindre l’Espagne. Ils ont le choix pour les points de départ : Saint Germain, la Madrague et autres plages de Aïn Turk, encore plus à l’ouest, de Bouzedjar, ou carrément d’Oran, de Canastel.

    La côte est n’est pas négligée, puisque l’on part aussi de Stidia et des plages de Mostaganem : Salamandre, les Sablettes, Sidi Lakhdar. Les jeunes ont bien pris les choses en main, seuls. Ils en parlent avec précision et pragmatisme quand ils ne sont pas devant le juge. 8 décembre, fête du Mouharram. Le calme règne dans les villes et villages et le soleil éclaire les côtes oranaises. Une journée de repos, mais pas pour tous. Derniers préparatifs et derniers coups de téléphone avant le départ à la tombée de la nuit. Des au revoir émouvants pour certains et presque routiniers pour d’autres. Ils sont environ 200 à guetter le silence de la  nuit pour prendre la mer. Les plus chanceux disparaîtront dans les eaux jusqu’à arriver aux côtes espagnoles. Pour les autres : cinq embarcations contenant 109 harraga sont interceptées par la Marine nationale. Cinq jours plus tard, s’ouvre à Aïn Turck, (daïra située à 20 km d’Oran) le plus grand procès de harraga jamais instruit en Algérie. La comparution s’étale sur deux jours.

    60 000 DA d’amende

    Au premier jour, 69 harraga passent devant le juge. Le tribunal est tellement saturé de familles et amis que les portes sont vite fermées. Le lendemain, la salle n’est plus qu’à moitié pleine pour les 40 restants. Du silence. De l’austérité certes, pourtant l’affaire est traitée avec une extrême banalité. Les accusés défilent, sans avocats, déclinent leur identité, têtes baissées et les mains derrière le dos par groupes de vingt. Le juge pose quelques questions auxquelles ils ne répondent que vaguement. Puis promettent tour à tour de ne jamais recommencer. La sentence tombe : acquittement pour tous, amende de 60 000 en moyenne, jusqu’à 80 000 DA pour les récidivistes.

    La vie peut reprendre son cours. Ce procès est certes impressionnant par le nombre de harraga jugés dans le même temps, mais dans le fond, l’événement n’en est pas un. Ces dernières semaines, dans la région, les cas de disparus en mer, des harraga arrivés sains et sauf à destination et ceux interceptés ont de quoi faire l’actualité. A la veille de l’Aïd dernier, 198 harraga ont pris le départ de Mostaganem, ce qui a entraîné des arrestations, des disparus et des chanceux encore une fois. Il y a seulement quelques jours, 60 autres harraga ont été interceptés à Mostaganem.

    Le phénomène perdure et se banalise pendant que des jeunes venant de toutes les régions du pays tentent leur chance dès qu’une accalmie météo pointe et s’organisent de mieux en mieux. Ils sont jugés certes, malmenés aussi lors de leur arrestation, mais ils savent que la justice ne peut rien contre eux. Elle pourrait pourtant, puisque l’article 175 bis 2 «sortie du territoire sans autorisation» prévoit des peines d’emprisonnement ferme. «Les condamner au vu des motivations qui les poussent au départ serait cruel, reconnaît un avocat qui a assisté au procès. D’autant qu’on les comprend un peu…»

    Liberta

    Saâd, jeune Oranais, qui a tenté plusieurs fois la traversée sans succès, montre sur son portable une vidéo tournée par ses amis en mer, qu’ils ont pris soin de lui envoyer une fois arrivés en Espagne. Des jeunes qui, une fois côtes espagnoles abordées, chantent en chœur pour fêter l’événement. «Cette vidéo a de quoi motiver ! Ils ont réussi et je les rejoindrai bientôt inchallah»,
    jure-t-il. Saâd se raccroche à cette image de liesse et aux récits alléchants que lui font ceux qui sont déjà là-bas. Bien sûr, qu’il la fera cette fameuse traversée qui, en dix à vingt heures, peut le propulser vers une autre réalité : «Dès qu’ils sont interceptés par les gardes-côtes espagnols, ils sont très bien pris en charge dans un des trois centres de détention pendant soixante jours, puis ils obtiennent dans le meilleur des cas la carte Liberta, soit par les autorités espagnoles, soit par le consul d’Algérie qui possède un quota. Cette carte permet d’être en situation régulière pendant trois ans, le temps de se trouver un travail décent ou de rejoindre la France.»

    Saâd est confiant, et il y a de quoi. Le désespoir n’est pas de mise quand on connaît toute leur nouvelle organisation. Ils sont, au contraire, pleins d’espoir et de vie. Leurs familles, quant à elles, le vivent tout autrement. Zhor raconte que depuis que son fils unique parle de départ imminent, et suite aux échos de disparus en mer dans le voisinage, on ne sert plus de poisson à table. «On raconte cruellement qu’il y a quelques mois, les crevettes pêchées dans les environs étaient trop grosses parce qu’elles se nourrissaient des dépouilles des harraga perdus en mer. Il y a un mois, nos voisins ont perdu leurs enfants.

    Durant une semaine, plusieurs tentes ont été placées à l’entrée de leurs maisons pour indiquer le deuil selon la tradition des personnes mortes en mer. Ce sont des images qui me hantent, mais mes angoisses ne lui feront pas changer d’avis, d’autant que mon fils a le soutien de son père.» Saâd, en parlant de sa mère, confiera que «ses angoisses sont légitimes, mais la joie qu’on peut leur apporter une fois qu’on sera là-bas effacera tout.»

     

                                                                                                ************************

     

    Témoignage :


    -Boulahia : Le passeur des passeurs

    A Oran, un parrain de la harga se démarque des autres. Il gère ses réseaux avec discrétion et propose des départs, assurés, à 120 000 DA. Signe particulier : il organise une dizaine de traversées par an, à raison de vingt personnes dans chaque embarcation même s’il ne met jamais les pieds dans l’eau. Il a ses guides (passeurs) et ses contacts, et a réussi jusque-là à rester anonyme. Il se fait appeler Boulahia, en référence à sa barbe. Villa à deux étages, voitures de luxe et contacts influents, Boulahia trie ses candidats sur le volet. Il n’accepte que les têtes qui lui reviennent même s’il travaille par téléphone. Ses tarifs sont les plus chers dans la région.

    Un personnage qui, dit-on, s’est beaucoup enrichi grâce à ces activités, mais qui reste difficile à identifier. Les harraga le protègent, car ils ont besoin de lui. «Chari trig», dit-on en oranais (il achète la route maritime menant vers l’Espagne), il aurait ses relais au sein même de la marine. Ses guides assurent le trajet jusqu’en Espagne et une fois là-bas, ils se présentent aux autorités espagnoles en exprimant leur désir de retour. On leur paye leurs billets et ils reviennent au bercail pour reprendre leurs activités en toute tranquillité.

    -Djilali L’homme de l’ombre

    Un homme organisé et strict. Il exige la discrétion et ne se montre que le jour J. Il fouille soigneusement ses passagers, leur explique un à un que «lebhar ihab ssfa» (la mer aime la pureté, pas d’alcool ni de psychotropes, que les jeunes prennent souvent pour avoir moins peur). Pas d’armes blanches non plus, à part la sienne. «Vous devez être calmes, dociles, silencieux et vous abstenir de fumer pour ne pas attirer l’attention des gardes-côtes, les braises se voient de loin la nuit», prévient-il, sur un ton toujours sévère. Djilali fait partie des 109 harraga jugés lundi dernier à Aïn Turk. Comme ses compagnons de voyage, il a, lui aussi, affirmé au juge que le passeur qui a permis la traversée de la semaine dernière était un homme appelé Djilali et dont il ne connaît pas l’identité.

    Sauf que Djilali n’est autre que lui-même et que ce n’est bien sûr pas son vrai prénom. Mais c’est la règle, avant de partir, tout le monde promet de ne pas le dénoncer et décide à l’avance d’un prénom. Djilali, 35 ans, assure la traversée une fois par an depuis cinq ans. Père de famille aux fins de mois difficiles, sa connaissance de la mer lui permet ainsi de mieux gagner sa vie. Le tiers de la somme fixée lui est toujours remise deux jours avant le départ et le reste la veille. Il a l’habitude d’acheter son propre matériel qu’il rentabilise en faisant payer à chacun de ses harraga la somme de 100 000 DA. Mais cette année, il a préféré procéder autrement.

    Cette fois-ci, sa boussole en main, il n’a fait qu’assurer la traversée en mer à raison de 150 000 DA sans prendre en charge le matériel nécessaire, ni l’organisation. Il n’a même pas décidé de la date de départ. Cette première arrestation lui donne certes à réfléchir, mais il ne compte pas s’arrêter là, pour autant.

    -Hamza Harrag récidiviste en passe  de devenir guide

    Le regard inquiet et scrutateur, Hamza hésite longtemps avant de se décider à se confier. En dire trop peut le compromettre. Il accepte finalement que son témoignage paraisse si sa traversée réussit. C’est le cas. Hamza se présente avec réticence : 38 ans, chômeur qui vivote depuis trop longtemps à Mostaganem. Sa première expérience d’émigration clandestine remonte à 1997. A l’époque et jusqu’à 2001, toute son attention est braquée sur les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla au Maroc, vers lesquelles il a tenté sept fois l’expérience, à chaque fois, soldée par un échec. Il réussit également à s’introduire dans un bateau en partance vers l’Espagne, mais se fait attraper. Il écope de deux mois de prison ferme et d’une amende de 2000 DA.

    A sa sortie, le périple continue. Il s’en remet à un passeur de sa région, il y a deux ans, qui, en pleine mer, prend peur lors d’une tempête. «Il pleurait, tremblait, j’étais choqué par son manque d’efficacité face au danger. On a heureusement été secourus par les gardes-côtes.» Quelques mois plus tard, Hamza rencontre un guide beaucoup plus convaincant, mais celui-ci finit par changer d’avis à la dernière minute. Hamza, au vu de toute l’expérience acquise, décide alors de prendre les choses en main. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Son réseau s’est tissé et toutes les connaissances qu’il a acquises à force de persévérance serviront. «Mon plan est enfin ficelé et mon départ imminent», racontait-il y a quelques jours. Il fait, à présent, partie des chanceux de la mer.

    -Amine, une harga à durée déterminée

    «Jamais deux sans trois» est une expression qui ne s’applique pas au cas de Amine. Il s’est fait prendre deux fois, la troisième a quand même été la bonne. Il a réussi sa traversée en septembre 2009, à partir du rivage de Cheaibia à Mostaganem, après avoir essuyé deux refus successifs à ses demandes de visa touristique. Dix-neuf heures de patience à bord d’un «botti» comme les Oranais se plaisent à appeler leurs embarcations, avant d’arriver à Barcelone. «Une fois arrivé là-bas, c’était l’explosion de joie avec mes compagnons. On a été très bien pris en charge dans le centre puis on m’a attribué la fameuse carte Liberta d’une validité de deux ans.» Amine a tout de suite pris le départ vers la France avec l’aide de la Croix Rouge qui lui a même assuré le transport jusqu’à Paris.

    Une fois dans la capitale française, il a travaillé au noir pendant six mois, il s’est loué un appartement, mais la vie là-bas ne l’a pas pour autant convaincu. Il a donc décidé délibérément de rentrer. «J’ai pris un billet et je suis rentré, évidemment j’avais gagné assez d’argent pour pouvoir relancer mes affaires à Mostaganem», raconte-t-il. Pourquoi autant d’acharnement et de prises de risques pour finir par revenir au bercail ? «C’était peut-être tout simplement pour assouvir une soif de partir, détruire l’interdit et voir ailleurs pour m’enrichir, mais maintenant je n’y pense plus, du moins pour l’instant.»

    -Halim Harrag collectiviste

    C’est sa deuxième expérience de harga et certainement pas la dernière. Halim vient de quitter la prison El Kasbah d’Oran et ne semble pas traumatisé par cette semaine passée dans les geôles. «On a été interceptés deux heures après avoir quitté le rivage de la Madrague à Aïn Turck, puis procédures de routine, secours des gardes- côtes, remarques désobligeantes des gendarmes, misère et épuisement en prison et enfin le procès et l’amende qu’on ne paiera jamais», raconte-t-il sur un ton presque moqueur. Il poursuit : «On s’est organisés avec les copains du quartier dont deux mineurs, et à dix-neuf, on a regroupé la somme de
    1 700 000 DA. Je me suis moi-même déplacé à Cherchell avec quatre de mes copains pour acheter le moteur Yamaha de 60 chevaux à 680 000 DA et l’embarcation de 7 m à 100 000 DA, le GPS à 50 000 DA, le guide qui a assuré la traversée a été payé à 150 000 DA. On a fixé la date deux jours avant en suivant la météo sur Internet.»

    Halim a 22 ans et est chômeur depuis quatre ans. Après une formation en informatique qu’il a suivie pour faire plaisir à ses parents, il a travaillé en tant que stagiaire pour une courte durée à raison de 3000 DA par mois. Une somme dérisoire certes, mais l’argent n’est pas sa seule motivation. C’est pour plus de liberté et de joie de vivre qu’il veut partir. Car, explique-t-il, «même si tu gagnes un salaire décent en Algérie, tu ne peux avoir un toit, aspirer au mariage et profiter de la vie qu’après trente ans de dur labeur et encore…»

    -Adel Le désespoir du retour !

    De tous les harraga rencontrés dans la région d’Oran, Adel est celui qui a le regard le plus sombre. Son obstination à vouloir quitter l’Algérie ne dénote pas de l’espoir comme pour les autres. Mais plutôt d’une question de survie, une nécessité pour combattre le renoncement. Il a 25 ans et dégage une forte lassitude, dans sa posture et dans les mots employés pour raconter son expérience : «Je suis parti en juillet 2009. Treize heures après avoir quitté le rivage de Stidia, on est arrivés en Espagne, et j’ai commencé une nouvelle vie, mais qui n’a pas duré longtemps. J’ai passé un mois à Barcelone puis je me suis dirigé vers la France. En Espagne, c’est difficile de trouver un emploi, la langue complique les choses et la solitude est pesante.

    A Bordeaux, tout s’est bien passé. Je vendais des cigarettes, je me faisais jusqu’à 700 euros par jour. J’avais mon appartement, je sortais, vivais, profitais de ma jeunesse, pour moi, c’était la vie rêvée.» Mais le rêve n’a duré que huit mois. Intercepté par les autorités françaises, Adel n’a pu échapper à l’expulsion : «Quand on m’a ramené j’ai pleuré, j’étais désespéré !» Un retour au cauchemar insoutenable, à l’entendre en parler. A Mostaganem, Adel n’a presque rien. Se marier, avoir un bon salaire et s’amuser lui semblent hors de portée. Son quotidien se résume à un désœuvrement qui ne trouve d’autre issue que de retenter encore une fois l’expérience. «Je me suis tissé de nouveaux liens, et j’ai trouvé le moyen de me procurer de l’argent pour repartir et je suis décidé à ne m’arrêter que lorsque j’aurais réussi à atteindre mon but», confirme-t-il.

    Les autorités espagnoles ne trouvent aucun écho en Algérie

    En l’absence d’accords entre l’Espagne et l’Algérie pour le traitement de la question des harraga, les autorités espagnoles s’étonnent du silence algérien. Le problème se pose pour les harraga interceptés sur les côtes espagnoles, notamment les mineurs, mais aussi et surtout pour les cadavres non identifiés repêchés par leur marine.

    Plusieurs représentants espagnols sur le sol algérien, qui ont souhaité gardé l’anonymat, expliquent : «Contrairement aux officiels marocains avec lesquels nous sommes en contact, en Algérie, nous n’avons aucun interlocuteur.

    L’Espagne a même proposé d’installer un système d’ADN pour l’identification des dépouilles recueillies, mais l’Algérie n’a donné aucune suite à cette proposition.» L’Algérie, bien décidée à ne pas faire de ce problème une réalité officielle à prendre en charge, semble opter pour une banalisation du phénomène que la procédure juridique à la chaîne qui lui est associée illustre parfaitement.

  • hchicha blogueur international dz.

  • L’or des généraux algériens planqué en Suisse

    Les généraux algériens qui ont fait partie du « groupe des décideurs », et ceux qui continuent de diriger le pays ainsi que d’autres barons du régime, ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évaluées à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été « exfiltrées » vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins continue de piiller le patrimoine de la nation, et envisage même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays. Monsieur Jean Ziegler, un grand ami du peuple algérien, n’a cessé de les dénoncer. Voici un de ses nombreux articles sur la junte que nous livrons à nos lecteurs.

    Djamaledine Benchenouf, pour Tahia Bladi

    LES NABABS DU LAC LEMAN


    Pour Jean ZIEGLER, député suisse spécialiste des banques, les généraux corrompus engraissent leurs comptes numérotés grâce aux vieux réseaux de financement de la guerre d’Algérie.

    Les centaines de victimes de massacres de Raïs et de Ben Talha ne risquent pas de chagriner les militaires : par leur mort, elles contribuent au maintien de la rente pétrolière des généraux algériens, déposée majoritairement dans les banques de Genève. Depuis plus de cinq ans, depuis le coup d’Etat militaire de janvier 1992, le sanglant chaos organisé par les tueurs islamistes (certains de leurs officiers traitant au sein des services secrets algériens) sert admirablement la stratégie des généraux : aussi longtemps que, dans la Mitidjia, la banlieue d’Alger ou en Kabylie, les femmes, les hommes et les enfants sont égorgés par les émirs du GIA, personne ne parlera d’élections libres. Elections que les généraux seraient certains de perdre. Et avec elles les faramineux profits qu’ils tirent mensuellement des revenus du gaz et du pétrole.

    A Genève, des rues entières appartiennent aujourd’hui, par le truchement de sociétés immobilières par actions (qui garantissent l’anonymat des propriétaires réels), à des généraux et des directeurs de sociétés d’Etat de la pétrochimie algériens. D’immenses fortunes prospèrent sur les comptes numérotés algériens. A Berne, un général Algérien – Abdelmalek Guenaizia – occupe l’ambassade. Il veille sur la bonne marche des transferts. Certains diplomates algériens se sont même fait rappeler à l’ordre par le département (Suisse) des Affaires étrangères : ils passent leur temps à fonder des sociétés écrans au Liechtenstein. Ce qui n’est pas exactement une activité classique de diplomate.

    Pourquoi Genève ? D’abord parce que Genève est une des grandes places financières de la planète offrant des services compétents et discrets. Les banquiers privés de la place sont habitués à organiser l’accueil des butins de la corruption. Ensuite, entre Genève et les Algériens, il existe une longue histoire : durant la guerre d’indépendance (1954-1962), Genève avait été l’arrière-base financière du FLN. La Banque Arabe SA (tombée plus tard entre les mains de Guenoud, l’exécuteur testamentaire de Goebbels) avait été fondée par Mohamed Khider, trésorier du FLN.

    La plus grande partie de la diaspora algérienne en France à, durant toute la guerre, versé annuellement des millions de francs dans les caisses du FLN. Depuis Genève, ces millions ont permis d’acheter des armes, de financer l’infrastructure sociale, politique, diplomatique du FLN, plus tard du gouvernement provisoire. Ben Bella, Hocine Aït ahmed, d’autres dirigeants historiques, ont négocié en 1962 dans les environs immédiats de Genève – à Evian, au Signal de Bougie, dans d’autres lieux encore – avec Joxe et De Leusse la liberté de leur patrie.

    Inutile de dire que les dirigeants historiques ont été des hommes profondément honnêtes : Lebjaoui, Aït Ahmed, Ben Bella ont eu des relations suivies avec les banquiers genevois dans l’intérêt exclusif de leur mouvement de libération, plus tard, de leur Etat. Avec le coup d’Etat militaire de 1965 contre le gouvernement Ben Bella, la situation a radicalement changé. Khider a été assassiné à Madrid par les sbires de Boumediene. Lebdjaoui et beaucoup d’autres ont choisit l’exil permanent. Ben Bella a disparu en prison pour quinze ans. Mais les réseaux discrets du financement, les structures d’accueil complexes de capitaux clandestins étaient en place. Ces réseaux, ces structures servent – surtout depuis l’avènement au pouvoir du général Chadli, et plus nettement encore depuis le coup d’Etat de janvier 1992 – les corrompus algériens de tout poils.

    Même les députés conservateurs suisses s’en étonnent : jamais jusqu’à ce jour le gouvernement algérien n’a déposé la moindre requête en entraide judiciaire internationale pour récupérer ne serait-ce qu’une modeste partie de ce butin sanglant volé au peuple algérien.

    Jean ZIEGLER

  • La base américaine en Algérie précisément localisée

    Article placé le 27 mar 2008, par Mecanopolis

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    Différentes source d’informations se recoupant permettent maintenant de localiser précisément cette base américaine.

    Elle est située à côté de l’oasis d’Ihérir, à 110 km nord-ouest de Djanet, et à 220 km de la frontière libyenne dans le Tassili des Adjer. A 120 km au nord, se trouve la bourgade d’Illizi, l’endroit exact où les douristes, allemands, suisses et autrichiens avaient été enlevé le 18 août 2003.

    Deux généraux algériens jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement de cette base :

    - Le général Kamel Abderrahmane, ancien colonel à la DRS du CPMI. Il dirige aujourd’hui la deuxième région militaire, celle d’Oranie. Il a été chargé de la couverture médiatique de l’affaire des otages et de celle de l’installation de la base américaine. Il aurait acheté le « Quotidien d’Oran » en se servant d’un prête-nom. Ceci expliquerait les « révélations » faites par ce journal sur le prétendu plan anterroriste américain.

    - Le général Abdelmajid Saheb, qui dirige depuis 1999 la 4ème région militaire, comprenant Ouargla et Djanet. Il a reçu pour mission d’assurer la coordination du transport des engins et équipements nécessaires à l’installation de la base. Chef de la région depuis quatre ans, il la connaît bien pour avoir été l’adjoint du commandant précédent. Il a en outre effectué plusieurs déplacements aux Etats-Unis pour recevoir des instructions.

    Mais il y a encore plus surprenant. L’armée américaine ne peut suffire à la tâche, assignée par le commandement, de quadrillage de la planète. Ceci explique le recours à une entreprise, fournissant des mercenaires, pour assurer la sécurité de la base.

    Il s’agit « d’Executive Outcomes, » ou du moins de ses héritiers. Cette société jouit d’une unité de travail à la caserne algéroise de Ben Aknoun, là où se tient la DRS. Elle dispose aussi d’un bureau de liaison à Ouargla, siège de la 4ème région militaire dirigée par le général Abdelmajid Saheb.

    Nous avons obtenu quelques noms des cadres oeuvrant en Algérie dans le cadre de cette opération :

    Le commandant Emanuel Damink. Ancien des renseignements sud-africains sous le régime de l’apartheid, il a la charge du recrutement et de la collecte des renseignements sur les réseaux islamistes dans le monde. Entre autres missions, il a lui-même assuré l’évacuation vers les États-Unis de pièces d’équipements nucléaires entreposées par l’Irak sur le sol algérien. Ce transfert était une condition impérative au maintien des bonnes relations entre Alger et Washington.

    Le capitaine Stefan Desmond. Ancien officier du contre-espionnage sud-africain. Expert en armes chimiques et en explosifs, il aurait supervisé le largage de gaz de combat sur des maquis islamistes en Algérie. Chargé de la sécurité intérieure d’Executive Outcomes, on le présente aussi comme un spécialiste de la torture dite « scientifique. » Les Français ont quelques raisons de lui en vouloir car il a monté des mises en scène macabres de prétendus charniers de l’armée française. Les squelettes, supposés remonter à l’époque coloniale, avaient les mains attachées dans le dos par du fil de fer. Étrangement, et en dépit des années, aucune piqûre de rouille ne marquait le métal. Desmond est très proche du colonel Othman Tartag, dit Bachir, le chef du CPMI (3) et successeur à ce poste du général Kamel Abderrahamane (voir plus haut). Très brun et les cheveux frisés, Desmond se fait passer pour un Égyptien quand il doit se fondre dans l’environnement.

    Le commandant Uri Barsony. Il met en valeur une autre facette de la politique algérienne: les liens tissés entre Alger et les Israéliens. Si Barsony est un ancien officier supérieur sud-africain, il a aussi la nationalité israélienne. Il supervise l’entraînement des hommes d’Executive Outcomes et celui des Forces spéciales algériennes à Biskra. Mais, surtout, c’est lui qui effectue les achats d’armement sur le marché israélien, en particulier les lunettes de vision nocturne, autrefois fournies par les Français, et le napalm, plusieurs fois utilisé dans les montagnes de Kabylie. Barsony travaille en étroites relations avec le Shin Beth, le contre-espionnage israélien. Il s’est rendu à de nombreuses reprises, afin d’y enquêter, sur l’île de Jerba (Tunisie), après l’attentat commis contre la synagogue (avril 2001, 21 morts).

    En outre, Barsony apparaît comme l’un des principaux responsables des liens nouvellement tissés entre l’Algérie et Israël. Très proche du général Sadek Kitouni, ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, il a travaillé avec lui à la création d’une « Association d’amitié et de solidarité économique Algérie-Israël, » installée à Alger.

    Barsony n’est pas seul à s’activer en faveur du rapprochement entre Israël et l’Algérie. Déjà cité, son collègue Damink a organisé un voyage en Italie au cours duquel Abdelaziz Bouteflika, le Président de la République, a rencontré Dany Yatom, l’ancien patron du Mossad (5). Il a aussi mis sur pied des stages de formation d’officiers de la DRS (2) au centre du Mossad basé dans la banlieue de Tel-Aviv.

    On mesure l’importance prise par les mercenaires sud-africains en Algérie. On se demande cependant la raison de leur présence autour d’une base perdue dans le désert.

    Uri Barsony donne, à qui veut l’entendre, trois raisons: La lutte contre l’islamisme, la protection des champs de pétrole, et celle des gisements d’uranium.

    Manque de chance. L’affaire d’otages est sans doute montée par les services algériens dans la région de la base d’Ihérir, et quant aux champs de pétrole, ils sont à plus de 300 km et les mines d’uranium sont dans un autre pays, le Niger, à 700 km.


  • Bouteflika aux Américains : "J'ai écarté les généraux" mensonge!!!!!

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    Selon les rapports diplomatiques américains obtenus par WikiLeaks, et mis en ligne vendredi soir, Bouteflika a confié, en 2009, au général William Ward, commandant-en-chef de l'AFRICOM, que les militaires ne détiennent plus les clés du pouvoir en Algérie. 

    "La maison est maintenant dans l'ordre", a, ainsi, certifié Abdelaziz Bouteflika au général William Ward qui s'est rendu en Algérie en novembre 2009. Selon un câble diplomatique daté du 06-12-2009 et classé "secret" par l'ambassade US à Alger, le 25 novembre 2009  Abdelaziz Bouteflika s'est longuement entretenu, à "la résidence présidentielle",  avec le commandant-en-chef de l'AFRICOM. Et les discussions ont porté également sur l'échiquier du Pouvoir en Algérie et les arcanes qui le composent.

    Et à ce sujet, Bouteflika s'est laissé allé à des confidences qui renseignent précieusement sur la situation politique de notre pays. "Je peux vous dire que l'armée obéit à des civils", a déclaré des lors le Chef de l'Etat qui a tenu à faire savoir à son interlocuteur américain que les "généraux"' respectent, désormais, "les dirigeants civils".

    Abordant la décennie noire des années 90, Bouteflika s'est contenté de dire que l'armée était obligée "de prendre des mesures drastiques au cours des violences afin de sauver le pays". Mais, depuis, relève avec beaucoup d'assurance Bouteflika, le Pouvoir est passé aux mains des "civiles". 

    "Ce n'est pas du tout comme la Turquie", a souligné encore Bouteflika qui affirme tout haut que les militaires respectent "absolument" l'autorité civile. "N'importe qui peut être candidat à une élection, conformément à la Constitution, même un général", assure encore Bouteflika qui, selon les descriptions détaillées apportées par ce mémo,  "fit une pause, puis sourit et dit, mais les généraux se rendent compte des difficultés et aucun n'a été un candidat pour le moment".
    Il apparaît donc selon ce télégramme que Abdelaziz Bouteflika se targue d'avoir écarté les "généraux" du Pouvoir en Algérie. Il va même plus loin en assurant aux américains qu'aucun général ne lui viendrait l'idée de se présenter en candidat à l'élection présidentielle. Est-ce donc la fin du mythe du règne des généraux ?  

    Abderrahmane Semmar (EW)

  • ONU : Un camouflet pour les gouvernements liberticides et policiers, ONU organisation corrupue pas crédible,complaisante, elle participe au crimes contre humanite' au genocide ect.... organisation maffieuse.

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    Lundi 27 septembre.Coup de tonnerre dans le ciel serein de l'Assemblée générale des Nations unies à New York : les gouvernements liberticides et policiers ont perdu la partie, le Conseil des droits de l'homme venait d'adopter une résolution qui appuie «Le droit de réunion et d’association pacifiques» pour la «Promotion et (la) protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement».

    Et les Nations unies ont même décidé «de nommer pour trois ans un rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques». L'administration Obama s'est fortement mobilisée pour l'adoption de cette résolution, et le discours du président américain à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, quelques jours avant, était annonciateur de ce plaidoyer pour une société civile libre et indépendante, notamment dans les pays où son champ d'action est restreint par les gouvernements antidémocratiques. Quelle victoire pour la société civile de par le monde qui a enfin réussi à faire entendre sa voix ! Nous publions ci-dessous de larges extraits de cette résolution qui fera date.

    «Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, s’inspirant de la Charte des Nations unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des autres instruments relatifs aux droits de l’homme ; réaffirmant les objectifs et les principes énoncés dans la Charte ainsi que les droits et les libertés fondamentales consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ; rappelant que les États membres de l’Organisation des Nations unies se sont engagés à promouvoir en coopération avec l’Organisation le respect et l’exercice universels des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; ... réaffirmant que toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques et que nul ne peut être obligé de faire partie d’une association ; reconnaissant l’importance du droit de réunion et d’association pacifiques pour la pleine réalisation des droits civils et politiques, et des droits économiques, sociaux et culturels ; considérant que le droit de réunion et d’association pacifiques est une composante essentielle de la démocratie qui offre des possibilités inestimables, entre autres celles d’exprimer des opinions politiques, de s’adonner à des activités littéraires et artistiques et à d’autres occupations culturelles, économiques et sociales, de pratiquer sa religion ou sa croyance, de former des syndicats et des coopératives ou d’y adhérer, et de choisir pour représenter ses intérêts des dirigeants qui ont à rendre des comptes.
    Respecter et protéger le droit de réunion pacifique et de libre association
    Rappelant... que l’individu a des devoirs envers autrui et envers la collectivité à laquelle il appartient, et qu’il est tenu de s’efforcer de promouvoir et respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales ; considérant que l’exercice du droit de réunion et d’association pacifiques sans autres restrictions que celles qu’autorise le droit international, en particulier le droit international relatif aux droits de l’homme, est indispensable à la pleine jouissance de ce droit, en particulier là où des individus professent des convictions religieuses ou politiques minoritaires ou dissidentes. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies demande à tous les États de respecter et protéger le droit de réunion pacifique et de libre association dont jouissent tous les individus, y compris en ce qui concerne les élections et les personnes appartenant à des minorités, professant des opinions ou des croyances minoritaires ou dissidentes, ou défendant la cause des droits de l’homme, des syndicalistes et de tous ceux qui cherchent à exercer ou promouvoir ce droit, et de faire en sorte que les restrictions éventuellement imposées au libre exercice du droit de réunion et d’association pacifiques soient conformes aux obligations que leur impose le droit international relatif aux droits de l’homme ; demande au Haut-Commissariat aux droits de l’homme d’aider les États à promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques, notamment par l’intermédiaire de son programme d’assistance technique, à la demande des États, et de coopérer avec les institutions internationales et les organismes des Nations unies compétents pour aider les États à promouvoir et protéger ce droit ; invite la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les autres parties intéressées, qui apporte un concours précieux à la réalisation des buts et des principes de l’Organisation des Nations unies, à promouvoir la jouissance du droit de réunion et d’association pacifiques.
    Signaler les violations du droit de réunion et d’association pacifiques

    Décide de nommer pour trois ans un rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques, qui aura pour attributions : de rassembler les renseignements pertinents, notamment quant aux pratiques et aux acquis des États, sur la promotion et la protection du droit de réunion et d’association pacifiques, d’étudier les tendances, les faits nouveaux et les difficultés que présente l’exercice de ce droit et faire des recommandations sur les moyens de le promouvoir et de le protéger sous toutes ses formes; De faire figurer dans son premier rapport un schéma d’examen des pratiques conseillées, y compris les pratiques et les acquis des États, susceptibles de promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques, en prenant largement en considération les éléments de réflexion utiles dont dispose le Conseil. De solliciter des renseignements des gouvernements, des organisations non gouvernementales, des parties intéressées et des autres interlocuteurs compétents en la matière, de recevoir ces renseignements et d’y répondre, en vue de promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques... De signaler les violations du droit de réunion et d’association pacifiques en quelque lieu qu’elles se produisent ainsi que les faits de discrimination, de menace, de recours à la violence, de harcèlement, de persécution, d’intimidation ou de représailles qui visent les personnes exerçant ce droit, et d’attirer l’attention du Conseil et du Haut- Commissaire sur les cas particulièrement préoccupants. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies engage les États à prêter leur concours et à offrir une coopération sans réserve au rapporteur spécial lorsqu’il exerce ses fonctions, à lui communiquer tous les renseignements qu’il réclame, à répondre rapidement à ses communications et à ses appels urgents, et à donner une suite favorable à ses demandes de visite ; prie le rapporteur spécial de faire tous les ans rapport à l’Assemblée générale et à lui-même sur les activités relevant de son mandat et décide de poursuivre l’examen de la question du droit de réunion et d’association pacifiques conformément à son programme de travail.»
    Djilali Hadjadj

    SOURCE Le Soir d'Algérie

  • Comment les Américains nous voient : « L’Algérie, un pays malheureux, Bouteflika un homme sans vision »

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    La copie corrigée - changement de classification
    NOFORN
    SIPDIS
    AEN POUR K. Harrington et M. Popal
    EO 12958: DECL: 22/02/2023
    TAGS: PREL, PGOV, AG
    OBJET: SETTER SCENE POUR UN / S VISITE EN ALGÉRIE WELCH
    ALGER A. 111: REF
    ALGER B. 110 ET 140 ALGER
    C. 07 ALGER 1806
    D. 07 ALGER 1807 et 08 ALGER 0075
    ALGER 141 E.

    UN malheureux pays
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    2. (C) Il y a beaucoup de discussions dans les milieux politiques sur la constitution, le troisième mandat et la question de la succession , mais très peu de discussions intéressantes sur la façon de traiter l'aliénation politique et le mécontentement social dans tout le pays. Les logements manquent terriblement , tandis que chômage et sous-emploi sont endémiques (au moins 50 pour cent chez les jeunes). Il y a  un phénomène relativement nouveau, beaucoup de jeunes tentent de fuir le pays, par de petites barques si nécessaire. L'âge moyen auquel les Algériens se marient est maintenant en moyenne dans la trentaine, c'est un indicateur frappant de la façon malheureuse dont vivent les jeunes leurs vingtaine. Pendant ce temps, la hausse mondiale des prix de la plupart des alimentaires est transmises aux consommateurs algériens ce qui provoque des grèves par différents groupes de travailleurs presque chaque semaine.
    Nous nous attendons à une grève nationale des enseignants, le côté positif, les fermetures d'écoles peuvent faciliter la circulation. Presque tous les jours il ya des manifestations isolées à l'occasion le à l'intérieur de pays et les bureaux du gouvernement sont attaqués. Pendant ce temps, le taux de participation aux élections législatives de 2007 et locales était plus faible que jamais parce que les jeunes de l'Algérie ne pas voir le système politique comme ayant une pertinence pour résoudre leurs problèmes. Le gouvernement est fermement ancré. Cependant, beaucoup le sens politique et social de l'élite de L'Algérie est à la dérive

    L'absence de vision
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    3. (C) Alors que l'Algérie est plus riche que jamais les problèmes politiques, économiques et sociaux perdurent.
    l. Le pétrole et le secteur du gaz engendrent jusqu'à 70 milliards de dollars de recettes d'exportation en 2007, tandis que les importations ne seront environ 45 milliards USD, selon le FMI. En conséquence, le gouvernement algérien  accumule des réserves de change record, actuellement autour de 110 milliards USD. La population connaît les richesses et le gouvernement algérien est incapable de soulager les problèmes comme le logement et le chômage mettant à mla la crédibilité du gouvernement. Bouteflika et son équipe ont une seule approche pour dynamiser l'économie: dépenser des dizaines de milliards de dollars sur les infrastructures ainsi que quelques des projets grandioses pour créer des emplois et également créer un héritage politique pour Bouteflika. L'industrie de la construction est en croissance mais pas aussi rapide que dans les Etats autres pétroliers. La bureaucratie la règlementation lourde et la lenteur des projets à cause de la centralisation empêchent de nouveaux investissements privés. Le gouvernement algérien semble incapable de résoudre ces problèmes systémiques. Cette incapacité découle d'un manque de vision au sommet. Bouteflika et son équipe en sont encore à faire un choix pour savoir si l'Algérie sera une économie de marché et s'intégrer dans l'économie mondiale ou d'une économie gérée par gouvernement en poursuivant  l'ancien contrat social des Années 1960 et 1970. Nous avons de petits projets d'assistance technique pour aider le gouvernement algérien à réformer son secteur financier et de l'éducation, mais l'ineptie bureaucratique et un manque d'urgence algérien engendre la lenteur des progrès.

  • Attentat contre Habyarimana au Rwanda: six proches de Kagame mis en examen

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    Six proches du président rwandais Paul Kagame ont été mis en examen et laissés en liberté ces derniers jours dans l'enquête sur l'attentat contre l'avion de Juvénal Habyarimana en 1994, ce qui devrait entraîner la levée des mandats d'arrêt qui les visaient depuis quatre ans.

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    Six proches du président rwandais Paul Kagame ont été mis en examen et laissés en liberté ces derniers jours dans l'enquête sur l'attentat contre l'avion de Juvénal Habyarimana en 1994, ce qui devrait entraîner la levée des mandats d'arrêt qui les visaient depuis quatre ans.
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    Six proches du président rwandais Paul Kagame ont été mis en examen et laissés en liberté ces derniers jours dans l'enquête sur l'attentat contre l'avion de Juvénal Habyarimana en 1994, ce qui devrait entraîner la levée des mandats d'arrêt qui les visaient depuis quatre ans.
    Ces six personnes, dont l'actuel ministre rwandais de la Défense, James Kabarebe, faisaient partie des neuf proches du dirigeant rwandais visés par des mandats d'arrêt émis en 2006 par l'ancien juge Jean-Louis Bruguière.
    Ils ont été mis en examen entre les 5 et 15 décembre au Burundi par les juges d'instruction antiterroriste Marc Trevidic et Nathalie Poux pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste". Ils ont été laissés en liberté sans contrôle judiciaire, selon leurs avocats, Mes Léon-Lef Forster et Bernard Maingain.
    Ces mises en examen devraient être suivies de la levée des mandats émis en 2006, qui avaient entraîné une rupture diplomatique entre Paris et Kigali. Elles permettent en outre à ces six proches de M. Kagame d'avoir accès à l'enquête judiciaire et d'éventuellement faire des demandes d'actes.
    Le soir du 6 avril 1994, l'avion transportant notamment le président Habyarimana, un Hutu, et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira, avait été abattu en phase d'atterrissage à Kigali par au moins un missile antiaérien.
    Cet attentat est considéré comme le signal déclencheur du génocide qui fit 800.000 morts selon l'ONU, essentiellement parmi la minorité tutsi.
    Deux thèses s'affrontent dans cette enquête: la justice française -- compétente dans ce dossier en raison de la nationalité française de l'équipage de l'avion -- soupçonne un commando du Front patriotique rwandais (FPR, aujourd'hui au pouvoir) de s'être infiltré à travers le dispositif des Forces armées rwandaises (FAR), pour abattre l'avion depuis la colline de Massaka, qui surplombe l'aéroport.
    Une commission d'enquête rwandaise a au contraire imputé la responsabilité de l'attentat aux extrémistes "Hutu Power" des FAR qui auraient voulu se débarrasser du président Habyarimana, jugé trop modéré, pour faciliter un coup d'Etat.
    Outre James Kabarebe, figurent parmi les mis en examen le général Jack Nziza, le lieutenant-colonel Charles Kayonga, l'ancien militaire Jacob Tumwine, Franck Nziza, soupçonné d'être un des tireurs qui ont abattu l'avion, ainsi que Samuel Kanyemera.
    L'ancienne chef du protocole de M. Kagame, Rose Kabuye, elle aussi visée par un mandat d'arrêt, avait pour sa part été mise en examen fin 2008. Deux autres Rwandais restent visés par les mandats délivrés par M. Bruguière: Faustin Nyamwasa-Kayumba serait réfugié en Afrique du Sud, selon plusieurs sources. Eric Hakizimana serait pour sa part décédé.
    "Les explications fournies par les personnes ont donné un tout autre éclairage à ce dossier et des éléments de faits précis ont été portés à la connaissance des autorités judiciaires en vue de démontrer que la première partie de la procédure était plus le produit d'une manipulation qu'une instruction à charge et à décharge", ont indiqué dans un communiqué les avocats des mis en examen, Mes Lev Forster et Bernard Maingain.
    L'avocat de la veuve de M. Habyarimana, Me Philippe Meilhac, a pour sa part salué une "avancée attendue depuis longtemps". "Ces mises en examen auraient dû intervenir plus tôt mais elles montrent qu'on approche de la fin de l'enquête", a-t-il ajouté à l'AFP.
    Les deux magistrats avaient effectué un déplacement au Rwanda en septembre au cours duquel ils avaient notamment effectué une reconstitution de l'attentat. Une expertise, dont les résultats sont attendus en mars, doit notamment déterminer d'où provenaient les tirs.

    AFP
  • Attentat anti-chiite en Iran: 34 morts, 83 blessés selon un nouveau bilan

    Trente-quatre personnes ont été tuées et 83 blessées dans l'attentat de mercredi contre une procession religieuse chiite en Iran, revendiqué par le groupe rebelle sunnite Joundallah, selon un nouveau bilan officiel publié jeudi.


    Trente-quatre personnes ont été tuées et 83 blessées dans l'attentat mercredi contre une procession religieuse chiite en Iran, revendiqué par le groupe rebelle sunnite Joundallah, selon un nouveau bilan officiel publié jeudi.
    "Le nombre des martyrs de l'attentat terroriste de Chabahar (sud-est) est passé à 34 et six des blessés se trouvent dans un état grave", a déclaré Jalal Sayah, vice-gouverneur de la province Sistan-Balouchistan cité par l'agence Isna.
    Deux kamikazes sont impliqués dans l'attentat, le premier a été tué par l'explosion et le second par la police. Un troisième membre du groupe a été arrêté par les forces de sécurité.
    "Le troisième individu a été arrêté à la frontière avec le Pakistan et des suspects ont également été appréhendés", a ajouté le vice-gouverneur sans plus de détails. Mercredi, les autorités avaient affirmé que le troisième membre du groupe avait été arrêté alors qu'il tentait de fuir le territoire iranien.
    Jeudi, un responsable du ministère des Renseignements, cité par la télévision, a fait état de "l'arrestation de huit terroristes liés à l'attentat de Chabahar". IL n'a pas donné d'autres détails.
    L'attentat a été condamné par l'Occident, l'ONU et des pays arabes.
    Il a eu lieu à proximité de la mosquée chiite de l'Imam Hussein dans la ville de Chabahar. Le kamikaze a fait détoner sa ceinture d'explosifs lors des cérémonies de Tassoua, à la veille d'Achoura qui commémore la mort de Hussein, troisième imam du chiisme, à la bataille de Kerbala en l'an 680.
    Le groupe sunnite Joundallah, responsable de nombreux attentats depuis dix dans la province qui compte une forte minorité sunnite, a été classé par les Etats-Unis parmi les organisations terroristes.
    Le ministre iranien de l'Intérieur, Mostafa Mohammad Najar, a accusé les membres de Joundallah d'utiliser le Pakistan comme base arrière.

    AFP
  • arretez moi ca, les instances internationales ,oua, onu,ne feront rien, niet, nada,!!!!

    Côte d'Ivoire: tirs nourris entre ex-rebelles et forces pro-Gbagbo à Abidjan

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    Des éléments de l'ex-rébellion ivoirienne, protégeant le quartier général d'Alassane Ouattara à Abidjan, ont échangé des tirs nourris avec des forces fidèles à Laurent Gbagbo, a constaté une journaliste de l'AFP.
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    Des éléments de l'ex-rébellion ivoirienne, protégeant le quartier général d'Alassane Ouattara à Abidjan, ont échangé des tirs nourris avec des forces fidèles à Laurent Gbagbo, a constaté une journaliste de l'AFP.
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    Des éléments de l'ex-rébellion ivoirienne, protégeant le quartier général d'Alassane Ouattara à Abidjan, ont échangé des tirs nourris avec des forces fidèles à Laurent Gbagbo, a constaté une journaliste de l'AFP.
    Ces échanges de tirs, avec des armes de gros calibre, les détonations étant entendues à plus d'un kilomètre, se poursuivaient vers 12H00 (locales et GMT), selon la journaliste de l'AFP présente à l'hôtel du Golf qui sert de QG à Alassane Ouattara, un des deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire.
    Les Forces nouvelles (FN, ex-rébellion), qui participent à la protection de M. Ouattara et de ses collaborateurs, ont pour objectif de libérer la route qui passe devant l'hôtel, barrée par des éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS), fidèles à Laurent Gbagbo.
    Les partisans de M. Ouattara ont prévu de marcher vers la radio-télévision publique RTI, contrôleé par le camp Gbagbo, et plusieurs d'entre eux devaient partir de l'hôtel.

    AFP
  • Scandale humanitaire en Chine

    Des handicapés mentaux vendus comme esclaves

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    Un scandale de trafic de handicapés mentaux vient d’être mis au jour en Chine, où les victimes étaient vendues à un atelier construisant du matériel pour des entreprises de chimie.

    La police a interpellé, hier soir, le chef d’une usine chimique impliqué dans le dernier scandale d’esclavage du pays, et a libéré douze ouvriers souffrant de handicaps mentaux, qui avaient été vendus par un propriétaire d’asile dans la province du Sichuan. Ce dernier avait été arrêté le jour précédent. Son fils et sa femme ont également été arrêtés. Le 10 décembre, des journalistes du Xinjiang Metropolis News ont été prévenus que l’usine employait des handicapés cérébraux et sont  donc allés interviewer le propriétaire au sujet de la pollution, comme prétexte pour découvrir les conditions sur place.


    Ainsi, un responsable d’un centre d’accueil pour handicapés mentaux dans le sud-ouest de la Chine est soupçonné d’avoir vendu au moins 70 de ses pensionnaires, pour en faire des esclaves dans des usines, a rapporté aujourd’hui la presse officielle. Les enquêteurs ont suivi une piste depuis la région occidentale du Xinjiang, où les autorités ont imposé la fermeture d’une fabrique dans laquelle 11 ouvriers, déficients mentaux pour la plupart, étaient réduits au travail forcé. Ces 11 ouvriers, fabriquant du matériel pour des entreprise de chimie, exploités pour certains depuis plusieurs années, étaient fréquemment battus et nourris avec des aliments pour chiens.
    Les investigations ont permis de remonter jusqu’à un centre d’accueil non homologué pour handicapés mentaux, dans la province du Sichuan (sud-ouest). «Depuis 1996, son responsable a vendu au moins 70 handicapés mentaux pour qu’ils travaillent à Pékin, Tianjin et dans d’autres villes», a déclaré un fonctionnaire local, cité par le quotidien China Daily. Les enquêteurs ont trouvé le nombre de 70 dans un livre de comptes tenu par le responsable du centre d’accueil, qui a été arrêté lundi et accusé de traite d’êtres humains en vue d’esclavage. Le patron de la société du Xinjiang, produisant du matériel pour des entreprises de chimie, a également été arrêté.


    Il a relaté avoir versé 9000 yuans (environ 1000 euros) pour «acheter» cinq ouvriers, puis 300 yuans (33 euros) par personne supplémentaire, a indiqué la presse chinoise. Illustrant la face sombre du miracle économique chinois, les scandales de violation des droits des travailleurs, de travail des mineurs ou d’exploitation des personnes handicapées ne sont pas rares en Chine.
    En 2007, la découverte de centaines d’adultes et de dizaines d’enfants exploités comme esclaves dans des briqueteries et des mines dans les provinces du Shanxi et du Henan avait connu un retentissement dans le monde entier.

     
  • Attentat de Stockholm : d'autres voix seraient audibles sur le message du kamikaze

     

     

    Des pompiers tentent d'éteindre la voiture qui a pris feu, le 11 décembre 2010 à Stockholm, lors d'un attentat-suicide.

    Des pompiers tentent d'éteindre la voiture qui a pris feu, le 11 décembre 2010 à Stockholm, lors d'un attentat-suicide.REUTERS/REUTERS TV

    Selon des médias suédois, des voix de complices pourraient être audibles dans le message audio de l'auteur de l'attentat-suicide manqué de Stockholm, qui pourrait avoir eu des liens au Royaume-Uni avec l'imam radical Abou Hamza.

    "Il y a au moins deux personnes" qu'on peut entendre sur l'enregistrement audio, selon l'ingénieur du son Johan Ohgren, cité par la télévision TV4. "Il n'est pas possible de parler quand on inspire. On peut clairement entendre qu'il y a quelqu'un d'autre dans la pièce", assure-t-il.

    Les services de sécurité suédois (Säpo) et l'agence de presse TT ont reçu, quelques minutes avant l'explosion, un courriel contenant un message audio dans lequel le kamikaze présumé annonçait des "actions" contre la Suède pour son engagement en Afghanistan et son soutien au dessinateur Lars Vilks, auteur d'une caricature représentant le prophète Mahomet sous la forme d'un chien.

    La police doit encore confirmer si l'homme tué samedi 11 décembre par la détonation de ses propres explosifs, qu'elle a identifié "à 98 %" comme étant Taimour Abdulwahab, un Suédois de 28 ans, qui serait né en Irak, et résidant à Luton, au Royaume-Uni, avait des complices, ce qu'elle suspecte.

    Selon le quotidien suédois Svenska Dagbladet, qui cite des sources proches du dossier, la police britannique enquête sur un possible lien entre Taimour Abdulwahab et l'imam radical égyptien Abou Hamza, actuellement en prison au Royaume-Uni.

     

  • bréves

    1 - Pour une coopération franco-algérienne

    LE MONDE | 24 novembre 2010 | Jean-Louis Guigou | 498 mots

    Sortir des douloureux conflits de mémoire. C'est une évidence : la France et l'Algérie sont malades l'une de l'autre. Que de polémiques stériles, que de signes d'un divorce qui n'en finit pas. La liste est longue qui convainc l'observateur que les routes ne cessent de diverger alors qu'elles ne...

    2 - Refoulés à Bamako

    LE MONDE | 18 novembre 2010 | Elise Vincent | 1638 mots

    Dans les faubourgs en terre rouge de Bamako, il y a de plus en plus d'histoires tristes de jeunes gaillards, tout droit sortis du Sahara. Des migrants las, amaigris, qui refont le film de leur aventure avortée vers l'Europe.

    3 - Comment Washington enrôle Alger et Tripoli dans la lutte contre le terrorisme

    LE MONDE | 8 décembre 2010 | Philippe Bernard | 953 mots

    Les intérêts convergents de l'Algérie, de la Libye et des Etats-Unis ont permis un rapprochement justifié par la menace que constitue Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Marchons, marchons... », mais restons immobiles.

    4 - WikiLeaks : face à AQMI, Washington tisse sa toile au Maghreb et au Sahel

    LE MONDE.FR | 6 décembre 2010 | Philippe Bernard | 941 mots

    "Marchons, marchons , ... ", mais restons immobiles. Comme à l'Opéra comique, les pays riverains de la zone sahélo-saharienne proclament unanimement leur volonté farouche de lutter contre Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), mais semblent dépenser davantage d'énergie pour s'accuser mutuellement...

     | 5 - "Madame l'Afrique" réunit Algériens et Français
    LE MONDE | 14 décembre 2010 | Isabelle Mandraud (envoyée spéciale) | 412 mots
    Tout en haut de la colline de Bologhine, à Alger, surplombant la Méditerranée, la basilique Notre-Dame-d'Afrique a rassemblé, lundi 13 décembre, une petite foule inhabituelle. Tout en haut de la colline de Bologhine, à Alger, surplombant la Méditerranée, la basilique Notre-Dame-d'Afrique a...


    6 - Le Sahara occidental et l'impossible confiance entre le Maroc et l'Algérie

    LE MONDE | 5 décembre 2010 | Jean-Pierre Tuquoi | 766 mots

    Les diplomates américains qui font la navette entre Alger et Rabat recueillent les critiques mutuelles que se renvoient les deux pays concernés par cet interminable conflit. Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d'années, n'est pas prêt de trouver une solution.

    7 - Apprendre l'histoire en la touchant

    LE MONDE DES LIVRES | 10 décembre 2010 | Thomas Wieder | 479 mots

    Un superbe « livre-objet » offre un regard singulier sur la guerre d'Algérie. L'objet se présente sous la forme d'un mince carnet vert, facile à glisser dans la poche. Chaque appelé débarquant en Algérie était censé en recevoir un exemplaire. Son titre : Petit vocabulaire militaire d'arabe parlé.

    8 - A Alger, Ben Bella raconte le Che à François Hollande

    LE MONDE | 10 décembre 2010 | Isabelle Mandraud (Alger, envoyée spéciale | 488 mots

    Dans sa ravissante maison du Paradou, dans le quartier Hydra, sur les hauteurs d'Alger où il vit depuis son retour d'exil en 1990, Ahmed Ben Bella a accueilli, mercredi 8 décembre, le socialiste français François Hollande.

    9 - WikiLeaks : quand Algériens et Marocains se confient sur le Sahara occidental

    LE MONDE.FR | 3 décembre 2010 | Jean-Pierre Tuquoi | 738 mots

    Le conflit au Sahara occidental, né il y a une quarantaine d'années, n'est pas près de trouver une solution. Les positions sont trop éloignées, les rivalités trop profondes, les procès d'intention trop nombreux entre les deux principaux protagonistes: le Maroc, qui occupe le Sahara occidental en...

    10 - La présidence de M. Sarkozy a commencé par un « affront » à Mohammed VI

    LE MONDE | 5 décembre 2010 | Jean-Pierre Tuquoi | 294 mots

    Tout juste élu, le chef de l'Etat réserve son premier déplacement officiel à l'Algérie. Vexé, le Maroc annule la visite du président français. Nicolas Sarkozy, tout juste élu président de la République, réserve au Maghreb son premier déplacement hors d'Europe, comme avant lui Jacques Chirac.