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  • Corée du Nord: Washington réunit ses alliés et isole la Chine

     

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    Washington a réuni lundi ses alliés japonais et sud-coréen afin de cimenter ses alliances en Extrême-Orient après l'attaque de la Corée du Nord, isolant la Chine que le président Barack Obama a appelé à faire pression sur Pyongyang.
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    Washington a réuni lundi ses alliés japonais et sud-coréen afin de cimenter ses alliances en Extrême-Orient après l'attaque de la Corée du Nord, isolant la Chine que le président Barack Obama a appelé à faire pression sur Pyongyang.
    "Nous sommes tombés d'accord pour dire que la Corée du Nord serait confrontée à de graves conséquences en cas de nouvelles provocations", a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Kim Sung-Hwan, à l'issue d'une réunion à Washington avec ses homologues américaine Hillary Clinton et japonais Seiji Maehara.
    Les trois ministres avaient affiché leur unité en entamant leur réunion par une minute de silence en mémoire des quatre Sud-Coréens tués le 23 novembre lors du bombardement de l'île de Yeonpyeong.
    La rencontre de Washington apparaît comme un camouflet adressé à la Chine, qui avait proposé de réunir début décembre les six participants aux discussions sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne (les deux Corées, Japon, Russie, Chine, Etats-Unis) dans l'espoir de désamorcer la crise.
    Mais Washington, Tokyo et Séoul ont décliné l'invitation de Pékin, seule puissance qui s'est abstenue de condamner Pyongyang après le bombardement. Les trois pays ont en outre organisé des manoeuvres militaires au large des côtes nord-coréennes, un geste qui a déplu aux Chinois.
    Mme Clinton a appelé la Corée du Nord à améliorer ses relations avec la Corée du Sud avant une éventuelle reprise des discussions à Six. "La Corée du Nord doit améliorer ses relations avec la Corée du Sud et mettre un terme à son comportement provocateur", a-t-elle déclaré.
    Le président Barack Obama a appelé son homologue chinois Hu Jintao pour lui demander de signifier clairement à la Corée du Nord que ses provocations étaient "inacceptables", a annoncé la Maison Blanche dans la nuit de dimanche à lundi.
    A Pékin, le ministère des Affaires étrangères a indiqué que le président Hu avait insisté, lors de cette conversation téléphonique, sur la nécessité d'apporter une réponse "calme et rationnelle" à la crise.
    La Corée du Sud a menacé de riposter par des frappes aériennes si le Nord venait à récidiver.
    Le Washington Post a évoqué lundi un changement d'approche à l'égard de la Chine de l'administration Obama, qui aurait commencé à accuser en privé Pékin de permettre à la Corée du Nord de lancer son programme d'enrichissement d'uranium et de lancer des attaques contre le Corée du Sud.
    Citant un responsable américain de haut rang, sans le nommer, le quotidien indique que Washington est en train de redéfinir ses relations avec la Corée du Sud et le Japon, ce qui pourrait aboutir à un front anti-chinois en Asie du nord-est.
    Le Pentagone a annoncé lundi que le plus haut gradé américain, l'amiral Michael Mullen, effectuerait mardi et mercredi une visite à Séoul pour réaffirmer le soutien des Etats-Unis à la Corée du Sud, où les Etats-Unis disposent de plus de 28.000 hommes.
    De son côté, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a estimé lundi que les récentes "provocations" de la Corée du Nord visaient à renforcer la position du futur homme fort du régime.
    "Je pense que le sentiment général est que ce que nous observons dans ces provocations en Corée du Nord fait partie de la succession, au moment où Kim Jong-Il prépare son fils à prendre sa place", a dit M. Gates de Kim Jong-Un, récemment promu général et vice-président de la Commission de défense nationale.

    AFP
  • 10 mille palestiniennes emprisonnées par Israël depuis le début de la colonisation

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       	Le nombre de femmes palestiniennes emprisonnées par  Israël, depuis la colonisation, dépasse les 10 mille détenues, dont 56 croupissent  toujours dans les geôles. 

    zoom | © newmedia.lu

    Le nombre de femmes palestiniennes emprisonnées par ...

       

    Le nombre de femmes palestiniennes emprisonnées par  Israël, depuis la colonisation, dépasse les 10 mille détenues, dont 56 croupissent  toujours dans les geôles, indique un décompte établi par le Front populaire  pour la libération  de la Palestine (FPLP).     

    Rendu public à l'occasion de la tenue du Forum arabe et international  de soutien aux détenus palestiniens, organisé à Alger, ce décompte précise que la période allant  de 1968 à 1986, ainsi que durant la première Intifadha, ont été les périodes ayant connu le plus grand nombre d'arrestations de femmes palestiniennes.  

    Le document du FPLP indique, encore, que des mineures ont été mises  en prison, comme c'est le cas de Saoussan Abou Zaki (15 ans et originaire dÆEl  Khalil), Rabaa Hamail (13 ans et originaire de Naplouse et Sanaa Amrou  (14 ans-originaire d'El Khalil). Parmi les détenues, il y avait aussi des femmes enceinte qui avaient  accouché dans les prisons israéliennes. 

    Les détenues palestiniennes ont recouru, à plusieurs reprises, à des  grèves de la faim pour faire valoir leurs droits, dont la grève de 18 jours en 1984, la grève de 15 jours de 1992 ainsi que la grève de 1996, pour exprimer  leur refus la libération partielle d'une partie des détenues suite aux accords  de Taba. La grève de la faim de 1996 a poussé les autorités israéliennes à libérer,  en 1997, l'ensemble des détenues palestiniennes.

    Aujourd'hui encore, pas moins de 56 Palestiniennes sont maintenues en détention. 

    El Watan.com
  • Maghnia : 1 tonne de drogue saisie,qui dit mieux!!!!!!

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    Une prise record de résine de cannabis a été enregistrée sur la bande frontalière ouest dans la nuit de dimanche 05 novembre par les services de la douane de Maghnia.

    En effet, dimanche au milieu de la nuit, une patrouille de la division des douanes de Maghnia a réussi à intercepter un véhicule de type Mitshubishi Pajero immatriculé à Biskra (qui s’avérera, après contrôle, un véhicule importé du Maroc) à bord duquel se trouvaient minutieusement dissimulés plus d’une tonne de kif.

    Les trafiquants dont on ignore le nombre, ont pu prendre la fuite à la faveur de la nuit. Cette opération jamais réalisée dans l’extrême ouest du pays, survient après d’autres de moindre importance, effectuées ces six derniers mois. Mais ce qui suscite l’interrogation chez nombre de citoyens et d’observateurs, c’est toutes ces saisies de drogue qui se font loin du tracé frontalier.

    Les trafiquants se font toujours choper sur la route Maghnia-Oran. "Comment avec tous les moyens dont disposent les GGF, les narcotrafiquants réussissent à acheminer leurs produits mortels du Maroc jusqu’à la sortie de la ville de Maghnia ?", s'interrogent de nombreux observateurs. Et dire que pour aller rendre visite à des proches sur le tracé frontalier, les garde-frontières vous contraignent à déposer vos documents d’identité pour les récupérer au retour…

     

    Chahredine Berriah
  • WikiLeaks: la Poste suisse a fermé le compte bancaire de Julian Assange

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    Postfinance, la filiale bancaire de la Poste suisse, a annoncé lundi avoir fermé le compte du fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, en raison de "fausses indications sur son lieu de domicile".

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    Postfinance, la filiale bancaire de la Poste suisse, a annoncé lundi avoir fermé le compte du fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, en raison de "fausses indications sur son lieu de domicile".
    L'institut bancaire a "décidé de mettre un terme à ses relations d’affaires" avec M. Assange, estimant qu'il "avait donné de fausses indications sur son lieu de domicile lors de l’ouverture de son compte", selon un communiqué.
    Le fondateur du site WikiLeaks avait "indiqué être domicilié à Genève, ce qui s’est révélé être faux lors de l’examen des données", a souligné Postfinance.
    Comme M. Assange n'était "pas en mesure de prouver son établissement en Suisse", il "ne remplit pas la condition requise pour des relations commerciales" avec Postfinance.
    La branche bancaire du service postal suisse avait déjà annoncé dimanche qu'elle vérifiait l'adresse en Suisse donnée par le fondateur de WikiLeaks, au sujet de laquelle des doutes sont apparus.
    WikiLeaks, au centre d'un scandale diplomatique en raison de ses dernières révélations, fait figurer sur son site internet une adresse bancaire sous le nom d'"Assange Julian Paul, Genève", un compte ouvert à Postfinance. Ce compte est destiné aux "dons directs au Fonds de défense de Julian Assange et d'autres membres de l'équipe WikiLeaks", selon le site.

    AFP
  • Israël USA- Corruption impliquant des Rabbins : Le Triller du New Jersey

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  • Une Justice indigne de son nom

       Me Ahmed Simozrag

    Avocat.

    On assiste ces jours-ci à deux événements qui ont défrayé la chronique judiciaire et suscité au niveau de l’opinion joie et amertume à la fois. Il s’agit de la mise en liberté par suite d’acquittement de l’ex-PDG de la Compagnie nationale de navigation (CNAN), Ali Koudil et ses collaborateurs, impliqués dans le naufrage des navires le Béchar et Batna, d’une part, et d’autre part des cadres de  l’entreprise de gestion touristique (EGT-Centre), dont le Président-directeur général  Senni Salah Eddine est décédé en prison le 14 novembre dernier, soit deux semaines avant son acquittement.

    La libération des cadres de la CNAN est intervenue après qu’ils aient passé près de six années en prison. Ces événements tragiques nous interpellent à plus d’un titre. Ils éveillent chez certains l’émotion certes, mais aussi la curiosité de savoir ce qui se passe dans ce secteur aussi mystérieux que vital et primordial qu’est la justice.

    On décrit souvent les tares de la justice algérienne en la présentant comme une justice alibi, une justice aux ordres, une justice à 2 vitesses, une justice inopérante quand il s’agit des crimes du pouvoir.

    En un mot, la justice algérienne est atteinte d’une maladie chronique semblable à celles affectant les systèmes totalitaires. Dans un État de non droit, la notion de justice est vidée de sa substance et totalement incomprise. Cette maladie est-elle innée ou acquise ? Elle est en partie innée et en partie acquise. Ce qui est inné s’explique par le fait que la culture, les conceptions et les mentalités issues de la révolution, vécues par nos frères aînés, enseignées  et transmises aux générations de l’indépendance ne sont pas de nature à favoriser ni le respect, ni la compréhension du droit et de la justice dans le sens vrai du terme. Quant à la partie acquise, elle est due à certains comportements arbitraires et à une certaine législation scélérate introduite durant la décennie noire.

    Il n’est donc pas étonnant si nous assistons aujourd’hui à des aberrations telles que la condamnation d’innocents, l’impunité des coupables, la torture, la mort et les tueries en prison, le prolongement de la garde à vue et de la détention provisoire au-delà des délais légaux, la lenteur des procès et bien d’autres pratiques en rapport avec une justice aux ordres, loin des droits et des libertés qu’elle est censée défendre.

    L’indépendance de la justice est un principe fondamental inscrit dans toutes les constitutions algériennes, alors qu’il est constamment violé en pratique.

    La première constitution de l’Algérie indépendante, élaborée en 1963, proclame en son article 62 : « Dans l’exercice de leurs fonctions, les juges n’obéissent qu’à la loi et aux intérêts de la Révolution socialiste. Leur indépendance est garantie par la loi et par l’existence d’un Conseil supérieur de la magistrature ».

    La révolution socialiste ayant cessé d’exister, il reste l’obéissance à la loi seule, principe réaffirmé dans les textes des constitutions subséquentes.

    «  Le juge n’obéit qu’à la loi », affirment l’article 172 de la constitution de 1976, l’article 138 de la constitution du 23 février 1989 et l’article 147 de la constitution du 28 novembre 1996.

    « Le pouvoir judiciaire est indépendant », disposent l’article 129 de la constitution du 23 février 1989 et l’article 138 de la constitution du 28 novembre 1996.

    « La justice garantit à tous et à chacun la sauvegarde légitime  de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux », énonce l’article 164 de la constitution de 1976. Ce principe est repris par l’article 130 de la constitution du 23 février 1989, et 139 de la constitution du 28 novembre 1996 sous une autre formulation introduisant le mot « protège » : « Le pouvoir judiciaire protège la société et les libertés. Il garantit à tous et à chacun la sauvegarde de leurs droits fondamentaux ».

    Ces principes ainsi que d’autres non cités par souci de concision, s’ils étaient régulièrement appliqués, seraient largement suffisants pour faire de la justice algérienne une justice idéale et de l’Algérie un État de droit.

    Qui doit appliquer ces principes et pourquoi ne sont-ils pas appliqués ? Il incombe essentiellement aux magistrats de le faire et d’agir en sorte que la justice soit une véritable justice indépendante, gardienne des droits et des libertés comme l’exige la constitution.

    Certes, les ingérences du pouvoir sont l’une des causes des dérives de la justice, mais ces ingérences, quelle que soit leur importance, ne dispensent pas les magistrats de leur responsabilité devant Dieu et devant le peuple à moins d’être dépourvu de conscience.

    Ce sont les juges qui violent les textes, estime la plupart des juristes :

    « Les magistrats algériens, civils et militaires, sont prompts à violer le texte et la norme, la forme et le fond, la proclamation et le principe, et souvent, leur propre jugement prononcé au nom du peuple algérien. Trop souvent, les accusés à tort ou par malchance sont aujourd’hui détruit quand même. Dés lors, face à des juges en service commandé, et avec des lois nationales – instruments, modifiables et interprétables à volonté dans le sens des ordres de mission donnés aux magistrats plus girouettes que boussole » [i]

    Les juges, censés être indépendants, n’obéissant qu’à leur conscience et à la loi,  sont soumis aux influences du ministère de tutelle, du DRS, des généraux et que sais-je encore ? Si on prend l’exemple d’une affaire pénale, n’importe laquelle, on peut constater des irrégularités à tous les niveaux. Toute la procédure repose sur un seul son de cloche.  L’on n’accorde pas beaucoup d’importance à la manifestation de la vérité, les droits de la défense, s’ils ne sont pas carrément violés, ne sont pas entièrement respectés, ce qui conduit souvent à la condamnation d’innocents.

    En principe, la recherche de la vérité n’a quasiment pas de limites dans un procès. Elle ne se réduit ni à l’enquête préliminaire, ni à l’instruction. Elle s’étend jusqu’au jugement et à l’appel. A telle enseigne que la loi autorise la révision d’un procès au cas où apparaît un fait nouveau de nature « à faire naître un doute sur la culpabilité du condamné ». C’est dire que les juges doivent s’entourer de toutes les garanties pour ne pas condamner un innocent. L’adage qui tend à devenir une règle juridique dit : Il vaut mieux acquitter un coupable que de condamner un innocent.

    Or, en Algérie, l’objectif n’a jamais été la recherche de la vérité. L’enquête préliminaire menée par les agents et les officiers de police judiciaire (DRS, Police, Gendarmerie et autres), même obtenue par l’usage de moyens illégaux comme la torture, la violence, le chantage et autres formes de pressions et de contrainte, continue d’être considérée comme étant la pièce maitresse dans toute la procédure.

    L’instruction presque toujours à sens unique, c’est-à-dire à charge vient souvent confirmer les faux rapports et les procès-verbaux établis par ces mêmes agents et officiers qui ont le feu vert naturellement de leurs chefs hiérarchiques et du parquet représentant, non pas la société comme on le prétend, mais le pouvoir. La chambre d’accusation, légalement habilitée à exercer un contrôle sur leurs activités et faire cesser ou limiter leurs abus, n’intervient et ne procède que très rarement à l’exercice de ce contrôle, malgré les multiples violations de la loi. Vous comprendrez que si le pouvoir veut casser un opposant, il suffit de le traîner en justice.

    « Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice ». Montesquieu

    Ce qui semble échapper aux magistrats est le fait que la justice représente en elle-même une force capable de s’opposer à celle du pouvoir pour l’empêcher d’exercer sa tyrannie et de violer la loi. La conscience de la confiance en soi et en la puissance de la justice que l’on doit servir et rendre au nom du peuple fait malheureusement défaut chez beaucoup de nos magistrats.

    A l’origine de ce phénomène, on peut trouver différentes causes, notamment la peur, l’ambition, l’ignorance ou l’indigence spirituelle. La peur de l’uniforme s’est substituée à la crainte de Dieu. Le désir d’obtenir des avantages, des grades et des promotions rend le juge peu scrupuleux, insensible au devoir et l’incite à faire des concessions, accepter des marchandages sur les principes et les exigences de sa mission. L’indigence spirituelle aidant, il dévie facilement du chemin du droit, ou du droit chemin et devient l’adversaire de la justice, du droit, de la vérité et de sa propre personne.

    J’entends par indigence spirituelle la cécité, l’aveuglement des cœurs selon les termes du Coran : « Ce ne sont pas les yeux qui s’aveuglent, mais, ce sont les cœurs dans les poitrines qui s’aveugles » s22 v146 فإ نها لا تعمى الأبصار ولكن تعمى القلوب التي في الصدور

    Si les juges ne reçoivent pas les ordres de leurs supérieurs hiérarchiques sur la marche à suivre dans un procès, « ils font ce qu’ils pensent être la volonté du pouvoir » comme l’avait justement affirmé notre confrère Amar Bentoumi. Il en est même qui demandent l’avis ou le feu vert d’un général avant d’engager une procédure contre une personnalité. [ii]

    Pendant la décennie noire, le peu de progrès réalisé en matière de droits et de libertés est battu en brèche par une sorte de législation de guerre qui a pris le droit en otage et dressé contre le peuple une justice rendue au nom du peuple.

    Comment se fait-il que des civils, comme c’est le cas des dirigeants du FIS soient traduits devant un tribunal militaire et des militaires comme Boumarafi, l’assassin présumé de Boudiaf, soit traduit devant une juridiction civile ?  Que cache ce paradoxe ?

    « Il suffit d’ajouter « militaire » à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique ». Georges Clemenceau

    Les crimes du pouvoir n’ont jamais été élucidés ni poursuivis et ce, depuis l’indépendance. Il n’est pas faux de parler d’une justice à sens unique, qui ferme les yeux devant les tortures, les assassinats, les disparitions et les massacres y compris le massacre de prisonniers placés sous sa protection.

    C’est le cas de la prison de Berrouaghia où plusieurs centaines de prisonniers trouvèrent la mort en novembre 1994. C’est également le cas de la prison de Serkadji où 109 détenus ont été massacrés en plein mois sacré de Ramadhan le 21 et le 22 février 1995. Cette tragédie fait suite à une mise en scène orchestrée par le pouvoir pour liquider les prisonniers.

    Cette mise en scène a été dévoilée tant par les faits que par les témoignages des gardiens de prison. Peu avant la tragédie, il fut procédé à un transfert sélectif de prisonniers d’El-Harrach, Berrouaghia et Chlef vers Serkadji. D’habitude c’est l’inverse qui se passe, affirme maître Ali-Yahia Abdennour, précisant « les condamnés à mort détenus dans les prisons de Serkadji et d’El Harrach sont transférés vers les prisons centrales, après leurs condamnations ».[iii]

    Cette fois-ci,  des condamnés à mort sont maintenus à la prison de Serkadji, contrairement à la réglementation pénitentiaire, et on y a ramené d’autres.

    Mon fils Mohammed Yacine faisait partie des détenus transférés depuis El-Harrach.[iv] Son avocat Mahmoud Khelili fit plusieurs va-et-vient ce jour-là entre les 2 prisons El Harrach et Serkadji pour voir son  mandant mais en vain ; il fut atrocement torturé, soit à la prison de Serkadji, soit à celle d’El Harrach du fait, paraît-il, d’avoir résisté au transfert, « il n’était pas présentable ».

    « Lors d’un transfert d’une prison à une autre, les détenus subissent au départ et à l’arrivée des châtiments les plus divers par les comités d’accueil composés de gardiens de prison armés de gourdins : 27 prisonniers politiques sont morts étouffés dans le fourgon cellulaires qui les transportait de la prison de Tizi-Ouzou à celle de Relizane ». [v]

    J’étais déjà en exil au Burkina Faso quand j’ai appris le transfert, j’ai pressenti le drame. Le contact avec maître Khelili était difficile, il n’y avait pas de téléphones portables à l’époque, mais j’appris enfin qu’après le transfert, maître Khelili n’a plus revu son mandant… (Que Dieu les bénisse tous).

    « La plupart des témoignages de prisonniers survivants sont formels : ils ont été réveillés par des civils armés et cagoulés, portant pour la plupart des chaussures de sport, certains des jeans, et ce entre 3 et 4 heures du matin, avant l’adhan du fedjr (prière de l’aube). « Nous avons été brusquement réveillés avec l’ouverture soudaine des portes par des hommes cagoulés et chaussés de baskets. Leurs voix nous étaient étrangères.

    Ce n’étaient ni celles des gardiens, ni celles de nos compagnons. D’un ton autoritaire et menaçant, ils nous ont demandé de sortir et de gagner la cour », raconte un survivant à son avocat. « Ils nous ont menacés de leurs armes. Ils étaient fébriles dans leurs gestes, comme s’ils étaient pressés. L’un d’eux avait un trousseau de clés. Ils étaient 5 ou 6 tous cagoulés… » a dit un survivant de la salle 30 à sa famille. Un détenu de la salle 26 a relaté à ses avocats que deux inconnus cagoulés et armés se mirent à forcer la serrure de sa cellule, car leurs clés ne semblaient pas correspondre à la serrure.

    Des centaines de détenus, éberlués, libérés « spontanément », dont en tout premier lieu ceux du quartier des condamnés à mort se sont retrouvés dans la cour à se regarder et à se demander ce qui se passait. Les survivants sont formels : ces hommes cagoulés ont disparu aussi rapidement qu’ils sont apparus (…).

    Vers 5 heures du matin sont arrivés les premiers renforts militaires et policiers. Les sirènes de leurs véhicules déchiraient le silence de la haute Casbah. Selon les habitants, tout le quartier a été bouclé. Selon de nombreux témoins qui se trouvaient dans la cour, des militaires cagoulés et munis de fusils à lunettes se sont alors postés sur les toits et les terrasses. Il était 6 heures 30 environ quand le premier coup de feu a éclaté. Un des militaires postés sur le toit a tiré sur le détenu Mechrouk Mohamed qui se trouvait dans la cour. La prison était en ébullition. Chacun se demandait ce qui se passait ».[vi]

    « Le témoignage du gardien de prison Bendebagh Abdelaoui au procès est éloquent (le journal de la Tribune en date du 6.01.1998) : »Lors de l’assaut et après la mise hors d’état de nuire des insurgés, 40 détenus ont été tués alors qu’ils étaient à l’intérieur de leurs cellules ». Il a affirmé « avoir participé à l’évacuation des blessés à l’issue de l’assaut et assisté à leur achèvement systématiques par balles ».[vii]

    Pour faire court, je conclus en posant ces questions :

    Est-ce que la justice change avec le changement du régime ?

    Indépendamment du changement du régime,  comment et que faut-il faire pour changer la justice et la rendre réellement indépendante? Car on peut réaliser le changement et voir continuer ces pratiques avec une justice encore plus inféodée au pouvoir.

    Peut-on aspirer à une justice qui ose appliquer les lois et juger les gouvernants ?

    Ahmed Simozrag


    [i] Brahim Taouti : les juges de l’éradication, Algérie-Watch : http://www.algeria-watch.org/farticle/dossier/dossier3.htm

    [ii] Khaled Nezzar fut consulté par un juge sur le cas du wali de Bechar, impliqué dans une affaire douteuse d’assainissement à Tindouf :   http://www.algeria-watch.org/farticle/88/nezzar.htm

    [iii]Abdennour ALI-YAHIA : la dignité humaine, INAS Editions, page 80

    [iv] Mon fils était âgé de 22 ans, célibataire, il résidait en France mais j’ai décidé de le rapatrier ayant pensé qu’en Algérie il pourrait se faire une situation meilleure qu’en France. Il venait de se lancer dans l’exportation des dattes, activité qui était sous monopole de l’Etat avant la libéralisation du commerce extérieur.

    [v] Abdennour ALI-YAHIA : op. cité, page 81

    [vi] Livre blanc sur la répression en Algérie, T2, Hoggar, pages 189,190

    [vii] Abdennour ALI-YAHIA : op.cité, page 79




  • Hizb Echkara ,parti musé ,parti khortifen,partri décédé!!!!!!!!

      Le Soir d’Algérie 05 décembre 2010

    RESTRUCTURATION DES KASMAS DE LA WILAYA D’ALGER
    Quand le FLN se donne en spectacle

    Les militants du FLN ont transformé, hier, l’hôtel El-Riad de Sidi-Fredj en un véritable terrain de rugby en se livrant à des bousculades et des insultes, pour le moins inattendues en ce lieu.
    Mehdi Mehenni – Alger (Le Soir) – Il est 15h30. Les militants du FLN arrivent en grand nombre à l’hôtel El-Riad de Sidi- Fredj pour prendre part à la rencontre d’évaluation de la restructuration des kasmas du parti de la wilaya d’Alger. Or, il s’est avéré que la liste des participants était déjà close en fonction des résultats de la restructuration. Les adhérents qui ne figurent plus sur les listes des kasmas de la wilaya d’Alger sont interdits d’accès. Ce qui donne lieu à une véritable pagaille qui a failli gâcher le rendez-vous. Les organisateurs peinent à remettre de l’ordre et à distribuer les badges. A tel point que certains adhérents qui figuraient pourtant sur la liste des participants mais qui, une heure après l’horaire prévu du début de la rencontre, demeuraient encore dans le parking de l’hôtel. La tension n’a cessé de monter chez les uns et les autres, avant que les militants mécontents n’explosent et n’envahissent la porte d’accès à la salle de conférence de l’hôtel. Du coup, une grande bousculade s’ensuit entre les «indésirables » et les organisateurs, qui sont contraints de faire appel aux agents de sécurité de l’hôtel et les gendarmes qui sont déjà sur les lieux. Les insultes fusent de tous les coins et certains en arrivent même aux mains. A l’intérieur de la salle de conférence, l’atmosphère n’est pas moins bouillonnante. Certains participants qui plaidaient en faveur de leurs amis interdits d’accès n’ont pas mis longtemps avant de provoquer la colère des organisateurs. Des agents de sécurité, à la demande de ces derniers, ont même dû recourir à la force pour mettre à la porte les agitateurs. Ce qui n’a pas manqué d’exacerber la colère des militants qui voulaient à tout prix rejoindre la rencontre pour soulever leurs préoccupations au coordinateur du FLN de la wilaya d’Alger, Abdelaziz Ziari. Il était 16h30 passées et ce dernier, qui devait présidée cette rencontre, n’avait pas encore rejoint la salle. Ce n’est qu’à 16h45 que l’hymne national a été lancé, annonçant l’entrée de Abdelaziz Ziari, sous la pression des militants interdits d’accès qui chantaient sous les fenêtres de la salle «Bab-El-Oued chouhada, Belouizdad chouhada, «Hizb Echkara…».
    M. M.

  • Les révélations de WikiLeaks : Ainsi les derniers masques viennent-t-ils de tomber ?

      Par Khoukoum Samy.

    « Au fur et à mesure que le grand âge vient, des lambeaux du passé remontent à la surface, ou, pour parler autrement, des boucles se referment. »

    C. Lévi-Strauss (De près et de loin)

    Même si beaucoup d’entre nous doutent encore des véritables mobiles et des intentions qui se cachent derrière les ‘‘fuites’’ de Wikileaks, et que les secousses telluriques provoquées par la diffusion de ces documents continuent à agiter la scène diplomatique et les  chancelleries occidentales force est de constater que nous avons du mal à nous défaire complètement de l’autre partie de notre sentiment ambivalent vis-à-vis de cette événement sans précédant dans l’histoire de la diplomatie et de l’information. Autrement-dit, on est tout aussi partagé entre le « désir » de savoir et de s’informer d’avantage de ce qui ce trame dans les centres de décisions des gouvernements des pays arabes (Maghreb et Moyen orient), et tout aussi « répugnant » de découvrir le pire !

    Il est vrai que ces télégrammes venus des 270 ambassades et consulats américains n’apportent, en réalité, rien de si fracassants en matière des grandes questions internationales. Et qu’aucune révolution « copernicienne » de type politique et démocratique n’est à envisager à l’horizon proche ! Et encore moins dans nos pays qui occupent le top 100 mondial des plus « mauvaises gouvernances ».

    Nos populations continueront à s’enfoncer en douceur dans l’abime de l’autoritarisme des régimes. Des masses entières abreuveront par leur résignation le cynisme d’une génération de dirigeants qui n’en finissent pas de se ressusciter comme ces « chats de légendes » qui ne meurent jamais, car possédant non pas, une, mais bien « sept âmes »…! Ma grand-mère me racontait cela dans le temps (j’étais enfant) à la faible lumière de la bougie me donnait quelques frissons avant d’aller me coucher. Mais très rassuré que ces « êtres » vraiment « extra » ne pouvaient exister que dans l’imaginaire ‘‘vieillissant’’ de celle qui me promettait que la « force de l’espoir, c’est qu’il fait vivre la volonté des petites gens qui continueront à combattre dans un monde pétri d’injustice humaine…». En effet, une fois le jour s’est levé que mon angoisse disparaît aussitôt, au contact de la vie diurne et aux senteurs de la fraicheur matinale comme pressée de m’accueillir joyeusement !

    Aujourd’hui, le sort des peuples aux libertés infiniment castrées par cette génération de dirigeants me fait croire tout le contraire de ce que je croyais être juste une « légende » ! Il existe bel et bien des « êtres » qui n’ont pas une seule ‘‘âme’’ mais bien plus ! Combien de millions de citoyens ont péri depuis plus d’un demi-siècle, sans jamais entrevoir l’ombre de ce que pourrait être une vie politique et sociale dans un pays où l’on respecte sa dignité d’homme libre ? Combien de millions de personnes qui n’ont  jamais pu exercer le moindre des droits fondamentaux dans leur courte vie de ‘‘citoyens’’ ? Et pourtant ces mêmes dirigeants sont encore là, et toujours à l’œuvre. Comme si tout pouvait changer ou périr sauf les « places » qu’ils occupent illégitimement. Les faire bouger de leur « trône » défit toutes les lois y compris celles de la biologie. Ils meurent, ils disparaissent…et pourtant on recommence toujours avec les mêmes ! Ils s’auto-génèrent à travers d’autres corps qui nous dirigent avec les mêmes âmes ! Louange à Dieu !

    En fait, si les ‘‘fuites’’ de Wikileaks portent un coup, certes terrible, à la crédibilité des Etats-Unis, car non seulement ils remettent en cause la culture du « secret » qui caractérise le fond de la diplomatie, mais aussi, en montrant au grand jour et à l’état brut l’ « idée » que se font certains diplomates (US) et de ce qu’ils pensent des dirigeants de la planète  (Sarkozy « susceptible et autoritaire », David Cameron manquerait de profondeur tandis qu’Angela Merkel ne brillerait pas par son imagination..etc.).

    Mais, le plus déconcertant dans tout ce magma d’informations, est surtout l’image dégradante qu’ils nous livrent et la faiblesse psychologique des dirigeants de la plupart des pays arabes. Tous les coups sont permis contre leurs voisins, leurs frères leur coreligionnaires, leurs peuples…et même contre les intérêts de leurs propres pays pour gagner la complaisance de leur Maîtres et échapper à leur châtiment,  les gouvernants américains… ! Rien ne les arrête pour conserver leur trône. On découvre (même si on n’en avait pas de doute) la nature triviale de leur structure caractérielle, leur lâcheté dans des décisions pouvant même hypothéquer l’avenir et la sécurité des millions de leurs citoyens. Toute leur énergie craintive tourne autour de leur besoin névrotique de domination locale et conserver leurs privilèges au détriment de la vie de leurs compatriotes défiant tous les raisonnements.

    Un véritable pêle-mêle, fait d’hypocrisie, de traitrise et de mensonges tellement ahurissants qu’on n’ose à peine y croire. A tel point, que les supposés ‘‘ennemis’’ de chaque pays est désigné non pas en fonction des intérêts internes (ou de leur menace externe), mais de la vision unilatérale de l’administration américaine aux lobbies bien connues et aux intérêts si chers aux yeux de la première puissance mondiale. Ainsi l’Iran est considéré comme la « tête du dragon à couper » par le royaume wahhabite. Sanaa (pouvoir central du Yémen), a même « prétendu qu’un drone espion, selon un document du département américain daté de 2007, s’est craché en mer, près de ses eaux territoriales, et que l’engin sans pilote appartenait aux forces armées iraniennes, malgré des informations en la possession du gouvernement Yéménite prouvant que l’appareil appartenait à l’armée américaine » !

    Selon ces « câbles » diffusés par Wikileaks, la plupart de ces pays du Golfe n’ont qu’une obsession : en finir au plus vite avec les ambitions et infrastructures nucléaires iraniennes. Peu importe la méthode, ou les auteurs de cette mission. Qu’importe si c’est les américains ou israéliens ou les deux ensembles qui feront la sale besogne. Tous convaincus qu’une guerre est le seul moyen de stopper la menace « supposée » du ‘‘dragon’’… !

    Certaines capitales arabes sont même allés très loin dans leur délire paranoïaque et à raisonner par l’absurde, en soutenant (royaume du Maroc) qu’une « arme nucléaire chez les iraniens est synonyme du développement d’une arme similaire chez leur voisin de l’est (Algérie) » !

    Bref, que de cascades kafkaïennes et des scénarios imaginaires dignes des thrillers Hollywoodiens pour anéantir les rares subsistances de longue Histoire commune, censée, unir les peuples de deux pays frères.

    Que les responsables à Tel Aviv ou à Washington soient rassurés d’emblée… après ces « révélations » ; Ils n’ont aucun souci à se faire de nos peuples qui les ‘‘chérissent’’ tant, car ce sont les dirigeants de ces mêmes pays aux régimes totalitaires qui s’occuperont de ces citoyens « très récalcitrants » et hostiles à leur injustice. Ils font déjà assez bien leur ‘‘boulot’’ à leur place et même mieux ! Ils n’ont pas besoin de faire la guerre, les pouvoirs en place la feront mieux car, déjà très habitués aux différentes techniques de répression. Et ils le feront aussi longtemps qu’ils le pourront. Tant qu’ils ne seront pas chassés des commandes de ces pays.

    Mais que feront ces dirigeants si une guerre venait à éclater ? N’est-ce pas une erreur d’appréciation monumentale des conséquences d’un tel scénario ? Notamment, les retombées sur les populations civils ? Voudraient-ils un régime en Iran qui viendrait ‘‘libérer’’ ce soi-disant « dragon » par des nouveaux responsables aux tendances encore plus fanatiques, héliportés ou sur des chars américains pour exercer de nouveau le rôle du « gendarme » du Moyen-Orient et qui sera l’allié, par excellence, des dirigeants d’une Etat occupant les terres arabes et aux capacités immensément nucléaires (Israël) ? Combien même, leur crainte pouvait être « justifiée », pourquoi ces dirigeants ne font-t-ils pas le ‘‘boulot’’ par eux-mêmes ? Manquent-ils de courage ou par soucis d’économie des centaines de milliards en dépenses militaires dilapidés chaque année pendant que leurs populations agonisent dans l’analphabétisme et les misères de tout genre ? En plus, ce sont ces mêmes dirigeants qui ne ratent pas une seule occasion pour donner des leçons de morale et de patriotisme et supposé « souveraineté » !

    Maintenant que les derniers masques viennent de tomber derrière des façades officielles rudement mises à l’épreuve par ce déballage en cascade, serait-il aussi le signe d’une nouvelle ère ? Je veux dire l’ère d’un besoin d’une transparence qui forcerait nos populations à passer à d’autres étapes à l’avenir ? Aller vers cette étape historique tant attendue qui est celle des « recouvrements des libertés » après les « phases d’indépendances » ? Et si c’était aussi une occasion  d’une prise de conscience réelle généralisée pour opérer un élan de changement au niveau des pays arabes comme un effet de dominos ? C’est le seul mal qu’on puisse se souhaiter et à notre progéniture…

  • Wikileaks : Le DRS : paranoïaque, incompétent et sclérosé

      In Radio Kalima

    Lundi 06 décembre 2010

    Le câble qu’aucun média algérien n’a voulu voir : Le DRS : paranoïaque, incompétent, sclérosé et qui utilise la relation avec les américains dans les luttes internes.

    ALGER 00000198 002 de 004
    de programmation.)
    Problème du terrorisme : PAS UNE MENACE POUR LA STABILITÉ
    ——————————————-
    4. (S / NF) Le mécontentement social permet à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) de trouver régulièrement des nouvelles recrues, mais cela ne suffit pour menacer la stabilité. Il y a des attaques terroristes presque tous les jours maintenant, le plus souvent dans les montagnes à l’est d’Alger. (Il y a des attaques occasionnelles
    au sud et et à l’ouest de l’Algérie.) L’AQMI et d’autres
    extrémistes islamistes frappent habituellement les forces de sécurité algériennes, mais il y a régulièrement des menaces contre les intérêts occidentaux,en particulier français et américains. Les tactiques des terroristes ont beaucoup changé: neuf attentats-suicides à la voiture piégée depuis avril 2007. L’AQMI ne peut pas menacer la stabilité du gouvernement, mais elle nui à la
    crédibilité du programme de Bouteflika de réconciliation nationale, et l’affaibli probablement dans les débats internes face aux tenants de la ligne dure à l’intérieur de la direction des forces de sécurité. Cela nuit également à la crédibilité des forces de sécurité algériennes face à l’opinion publique et face à la communauté occidentale. Cela est, notamment, le cas lors de l’attaque du 07 Décembre 2007 qui a détruit le siège de l’ONU à Alger. Cette attaque a profondément embarrassé le gouvernement algérien. Lorsque l’ONU a déclaré qu’il procéderait à sa propre enquête sur les lacunes de sécurité avant l’attentat, les
    autorités algériennes, hypersensible, ont réagi avec véhémence et
    contraint l’ONU à faire marche arrière. Cette réponse cassante, a engendré une nervosité chez les entreprises occidentales et les ambassades. Beaucoup disent qu’ils attendent des signaux avant d’envoyer des expatriés. Il n’y a eu aucun autre incident à Alger depuis le 11 Décembre mais il y a des informations, à travers des canaux sensibles, qui confirment que la menace est constante.

    La coopération contre le terrorisme : TRES BONNE
    ————————————
    5. (S / NF) Alors que la menace AQMI augmente, nous avons augmenté notre collaboration avec les services de renseignements militaires algériens. C’est un groupe épineux et paranoïaque avec lequel il est très difficile de travailler mais nous avons mis, avec eux, en place un travail pour infiltrer les réseaux qui ont envoyé des  Djihadistes algériens en Irak. Selon les informations provenant d’une cellule d’al-Qaida Irak, 64 combattants algériens ont rejoint l’Irak entre août 2006 et août 2007. Ainsi, notre travail collectif n’est pas parfait, mais le nombre d’Algériens en Irak aurait probablement été beaucoup plus élevé si nous n’avions pas travailler en étroite collaboration. Nous avons également aidé le gouvernement algérien à infiltrer les réseaux de l’AQMI qui veulent préparer des attentats en Algérie. Les autorités algériennes ne veulent pas reconnaitre notre coopération contre l’AQMI publiquement. Au lieu de cela, ils se limitent, eux-mêmes, à dire qu’ils coopèrent avec les États-Unis et les autres nations contre les réseaux terroristes internationaux. Nous avons, récemment ouvert un nouveau bureau du FBI à l’ambassade et nous espérons mettre en place des programmes de collaboration avec le ministère de l’Intérieur, mais les Algériens ne se précipitent pas pour coopérer.

    Entre militaires: il faut être patient
    —————————————–
    6. (S / NF) Les Algériens ne se précipitent pas pour développer notre relation militaire-militaire. L’évolution est lente. Pour la première fois depuis début de 2007 les Algériens, eux-mêmes, ont proposé des activités conjointes, et nous avons entrepris des exercices de formation ici, impliquant la marine et    l’aviation. L’AFRICOM a offert beaucoup plus, mais les Algériens ont gardé volontairement un pied sur le frein.
    Ils veulent éviter la dépendance, dans leurs relations militaires, de sorte et éviter que des informations sur leurs activités se propagent parmi les partenaires étrangers. Ils ont des capacités administratives limitées, et les agents qui travaillent sur les activités bilatérales avec la France ou l’Allemagne ou la Russie sont les les mêmes qui travaillent avec nous. Ils sont incompétents lorsqu’ils s’agit des taches polyvalentes. Pour cacher leur méfiance et leur paranoïa, ils utilisent des astuces bureaucratiques. Contrairement à nos programmes  avec d’autres pays, les services de renseignements militaires algériens effacent toutes traces de nos activités bilatérales militaires.
    (Ils sont intéressés de chercher à renforcer leur propre position au sein de la structure du pouvoir algérien en utilisant le contrôle de la relation de sécurité avec les États-Unis). En outre, les personnes des services de renseignements algérien sont exceptionnellement prudents dans leurs contacts avec les
    étrangers en raison de leurs préoccupations interne. Probablement parce que les Renseignement de l’armée algérienne n’étaient pas prêts, les Algériens ont perdu une occasion d’avoir des relations militaires de haut niveau bilatéral lors de la réunion au comité au Pentagone en avril 2008 au cours de laquelle ont été élaborés des plans pour les activités de 2009. L’échec vient de leur volonté de ne pas fixer de dates (Avril) en voulant probablement repousser cette réunion à l’automne ou même attendre la prochaine administration.
    Nous les avons averti clairement, mais leur propre système était trop sclérosée pour nous répondre.

  • WikiLeaks publie une liste d'installations sensibles à protéger

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    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et infrastructures sensibles à travers le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, selon le département d'Etat, "affecterait de manière significative" la sécurité américaine.

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    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et...
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    Le site WikiLeaks a publié une liste secrète de sites industriels et infrastructures sensibles à travers le monde que les Etats-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, selon le département d'Etat, "affecterait de manière significative" la sécurité américaine.
    Un câble du département d'Etat datant de février 2009 demande aux représentations diplomatiques américaines de recenser les "infrastructures sensibles et ressources clés" à l'étranger "dont la perte affecterait de manière significative la santé publique, la sécurité économique et/ou la sécurité nationale des Etats-Unis".
    La mise à jour de cette liste visait à "prévenir, dissuader et neutraliser ou atténuer les effets d'actes terroristes visant à détruire, bloquer ou exploiter" ces infrastructures.
    Dans cette liste publiée dans la nuit de dimanche à lundi et qui couvre de nombreux pays, à l'exception des Etats-Unis, figurent des câbles sous-marins de télécommunications, des ports, des barrages, des oléoducs et gazoducs, des mines et des entreprises fabriquant notamment des produits pharmaceutiques importants pour la santé publique.
    Contenant des centaines de sites et infrastructures sensibles, la liste couvre tous les continents. Outre des infrastructures stratégiques, elle recense entre autres le canal de Panama, une mine de cobalt au Congo, d'autres mines en Afrique du Sud ou en Amérique latine ainsi que des entreprises pharmaceutiques produisant des vaccins au Danemark, en Italie, en Allemagne ou encore en Australie.
    Concernant la France, la liste cite les groupes pharmaceutiques Sanofi-Aventis, EMD Pharms et GlaxoSmithKline à Evreux (Eure) ainsi que le groupe industriel Alstom et les points d'arrivée de câbles de télécommunication transatlantiques, à Plérin et Lannion (Côtes d'Armor).
    Toujours pour la France, la liste évoque également la société pharmaceutique Diagast (réactifs pour les groupes sanguins, ndlr) ou encore Sanofi Pasteur à Lyon qui produit, précise la liste, des vaccins contre la rage.
    Deux sites outre-Mer, points d'arrivée du câble sous-marin Americas-II, sont évoqués: l'un à Cayenne en Guyane et l'autre au Lamentin, en Martinique.
    Pour Malcolm Rifkind, ancien secrétaire d'Etat britannique à la Défense et aux Affaires étrangères, l'attitude de WikiLeaks est "irresponsable" dans la mesure où cette liste peut aider des groupes terroristes.
    "C'est une preuve de plus qu'ils (WikiLeaks) ont un comportement irresponsable, presque criminel. C'est le genre d'informations qui intéressent les terroristes", a-t-il déclaré à la presse britannique.
    WikiLeaks, site créé par l'Australien Julian Assange, spécialisé dans la révélation de documents secrets, a commencé le 28 novembre la diffusion progressive de 251.287 télégrammes diplomatiques américains.
    Les fuites ont provoqué l'émoi dans de nombreux pays, dont les Etats-Unis, qui les ont qualifiées de "criminelles" et étudient la possibilité de poursuites contre M. Assange.
    La traque de M. Assange, recherché dans une affaire de viol en Suède, semble avoir "des motivations politiques", a estimé dimanche un de ses avocats, Me Mark Stephens, ce qu'a contesté le procureur suédois.
    Me Stephens s'est aussi dit inquiet d'une possible extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, une fois qu'il aura été arrêté et confié à la police suédoise.

    AFP
  • Ce qui fait courir les Américains

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    zoom | © APS

    Selon le département américain du Commerce, en 2008, l’Algérie occupait le 72e rang du classement des marchés les plus rentables pour les produits et services américains, le Maroc 69e et la Tunisie 93e. Autant dire que pour les Etats-Unis, le marché maghrébin était, jusque là du moins, loin de constituer une priorité.

    Si les échanges commerciaux entre ce pays et le Maghreb ont été multipliés par trois durant les cinq dernières années, ils demeurent très marginaux en comparaison avec l’importance des échanges qu’entretiennent les pays du Maghreb avec l’Union européenne.
    D’ailleurs, pour le pays de l’oncle Sam, les échanges avec le Maghreb ne constituent que 1% de leur commerce global, alors que pour les pays du Maghreb, il représente 10% de l’ensemble de ses échanges.

    Une étude publiée cette année par l’Institut français des relations internationales (IFRI) sur la présence économique américaine au Maghreb notait que pour les Etats-Unis, les pays de cette région, à l’exception de l’Algérie, «ne constituent pas des marchés à part entière. Ce sont pour l’instant des localisations, des portes vers d’autres contrées plus riches. Les groupes industriels américains mettent clairement les pays du Maghreb en concurrence en les considérant comme autant de localisations substituables».
    D’ailleurs, en matière d’investissements directs, les données ne sont guère meilleures. D’après le dernier rapport sur les IDE du réseau Anima, le Maghreb a enregistré entre 2003 et 2009 plus de 60 milliards d’euros de flux d’IDE dont moins de 10% sont originaires d’Amérique du Nord (contre 45% d’Europe et 15 des pays du Golfe).  

    Si le Maghreb peut s’estimer marginalisé par les Etats-Unis, ces derniers comptent bien faire le nécessaire pour remédier à cela. La tenue la semaine dernière à Alger d’un forum américano-maghrébin sur l’entreprenariat en dit long sur leurs ambitions en la matière. Ils ont d’ailleurs clairement affiché leur volonté de concurrencer sur le marché maghrébin les puissances économiques déjà sur place.
    Abdelkader Bousselham, ancien ambassadeur de l’Algérie aux Etats-Unis, explique : «Les Etats-Unis sont une grande puissance qui a des difficultés énormes et qui est à la recherche d’opportunités n’importe où pourvu que ça rapporte de l’argent.»

    Dans ce sens, les pays d’Afrique du Nord ont dans le bassin méditerranéen «une position stratégique et capitale». Ils représentent «l’eldorado aussi bien pour les industriels américains, européens que chinois» et «on ne peut pas laisser tomber un marché pareil surtout que nous avons les clés de l’Afrique subsaharienne». Pour sa part, Majdi Hassen, conseiller exécutif de l’institut arabe des chefs d’entreprise, estime, quant à lui, que «les grandes entreprises cherchent des relais de croissance et ces derniers se trouvent aujourd’hui en Afrique et au Maghreb».

    Que recherche l’Algérie ?   

    En arrivant à Alger dans le cadre du forum sur l’entreprenariat, José Fernandez, secrétaire d’Etat adjoint américain à l’Econome, à l’Energie et aux Affaires commerciales, a indiqué que ce que les compagnies américaines recherchent au Maghreb c’est de pouvoir «entrer en compétition avec d’autres entreprises qu’elles soient d’Asie ou d’Europe». Seulement devant le poids des relations historiques avec l’Europe, les pétrodollars des pays du Golfe et le forcing des Chinois, il n’est pas facile de se frayer un chemin.
    Au cours des dernières années, l’ascension de la Chine a été telle dans les flux commerciaux avec les pays du Maghreb qu’elle fait peur aux autres partenaires de la région. Pour l’Algérie par exemple, elle est devenue l’un de ses trois premiers fournisseurs et notre pays est classé parmi les 10 premiers partenaires commerciaux de la Chine. Selon l’ancien diplomate M. Bousselham, pour les Etats-Unis «le grand rival de demain, ce n’est plus l’Europe, mais c’est la Chine». Autrement dit, le marché maghrébin est ouvert, mais pour quel type de coopération ?

    Pour l’Algérie, la réponse est assez simple. Car comme l’a indiqué l’étude de l’Institut français des relations internationales (IFRI), «les opérateurs privés américains demeurent intéressés essentiellement par le secteur des hydrocarbures», alors qu’aujourd’hui, les Algériens veulent plus, encore faut-il que le cadre juridique régissant les investissements étrangers soit «transparent et prévisible», comme l’a souligné M. Fernandez. La communauté scientifique algérienne veut davantage de partenariat dans ce qui constitue les secteurs d’avenir, à savoir les métiers de l’innovation, les énergies renouvelables, le développement durable.

    La communauté d’affaires voit, quant à elle, dans le renforcement des relations dans le domaine de l’expertise bancaire et financière un des créneaux prioritaires. C’est d’ailleurs la conclusion de l’étude de l’IFRI selon laquelle «une étude approfondie de «l’investissement indirect étranger» américain au Maghreb, dont les indicateurs se situeraient dans les secteurs de la formation, des infrastructures, des systèmes bancaire, fiscal, juridique serait tout à fait pertinente».

    L’inévitable question de l’intégration économique maghrébine

    Si l’Algérie a ses propres besoins en matière de coopération, ils ne sont certainement pas les même que ses voisins maghrébins. C’est d’ailleurs pour cela que les Etats-Unis sont perçus comme «un catalyseur du potentiel de partenariat qu’il peut y avoir entre les pays du Maghreb», nous dit Omar Chaâbi, chef d’entreprise marocain. Pour lui, «les économies maghrébines sont complémentaires et pas antagonistes» et pour mettre à profit cette complémentarité, il est nécessaire d’éliminer «cette phobie qui fait qu’un Algérien qui va investir au Maroc est perçu comme un danger et vice-versa». Pour M. Chaâbi, «la compétition dans notre région du monde n’existe pas encore» d’où l’intérêt de rechercher l’unité.

    L’absence d’une intégration maghrébine est aujourd’hui «un handicap pour nous, car si on n’a pas cette force de négociation commune et qu’on se présente individuellement, il est évident que nous ne représentons pas un grand poids», argumente M. Hassen.                               

    Safia Berkouk
  • Washington a exigé que la Croix -Rouge visite les ex-détenus de Guantanamo à Alger

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    L’Algérie n’avait aucune objection au transfert des détenus algériens de Guantanamo Bay vers leur pays d’origine ou dans «un autre pays de leur choix».

    Un câble de l’ambassade des Etats-Unis à Alger, datant de mai 2007, révélé par WikiLeaks, a rapporté qu’Alger avait exigé que «la nationalité algérienne» de ces détenus devait être établie avant tout transfert.
    Cela avait été dit à John Clint Williamson, ambassadeur en charge des crimes de guerre au département d’Etat, lors d’une visite à Alger, en avril 2007. Il était accompagné de représentants du département de la Défense et du National Security Council (NSC). On apprend que Washington avait demandé des «garanties écrites» pour que les détenus transférés ne subissent pas de mauvais traitements et que leur liberté de circulation ne soit pas entravée.


    La délégation algérienne menée par Kamel Rezag-Bara, conseiller du président Abdelaziz Bouteflika, a indiqué que de telles mesures ne seront prises que dans le cas de «force majeure». Washington craignait que les ex-prisonniers de Guantanamo ne puissent plus quitter le territoire national une fois transférés. Une liste de ces ex-détenus est publiée dans le câble. Il s’agit de Trari Mohamed, Feghoul Abdelli, Hamlili Mustapha, Abbar Houari, Ghallab Bachir et Hadj Arab Nabil. John Clint Williamson a évoqué le cas particulier de Sofiane Haderbache, qui souffrait d’une dégénérescence cérébrale après une blessure en Afghanistan. «Ce détenu ne présente aucune menace pour la sécurité de l’Algérie et a besoin d’une prise en charge médicale dans son pays, près de sa famille», a-t-il demandé. M. Rezag-Bara a promis une évaluation sanitaire de ce cas.  
    La délégation algérienne a évoqué les différentes conventions internationales, comme celle relative à la lutte contre la torture, et s’est engagée à respecter la loi. M. Rezag-Bara a noté que l’Algérie criminalise tous les actes terroristes, même s’ils ne sont pas commis contre l’Algérie.


    M. Williamson a demandé que des représentants de la Croix-Rouge internationale accèdent dans les prisons dans le cas où ces détenus y étaient maintenus après leur retour en Algérie.
    M. Rezag-Bara a confié que chaque détenu devait subir un interrogatoire par un juge d’instruction. «Nous ne voyons aucun inconvénient à ce que des informations soient mises à la disposition de la Croix-Rouge. Cette organisation doit établir un accord avec le gouvernement algérien. Chaque mois, des représentants de la Croix-Rouge, basés à Tunis, visitent des prisons algériennes», a-t-il dit. Mohamed Amara, directeur des affaires juridiques au ministère de la Justice, a affirmé à la délégation américaine que l’Algérie était «très fière» de travailler avec la Croix-Rouge. «Cette organisation peut accéder librement aux prisons algériennes et a le contact facile avec les détenus. Notre but est de s’assurer que l’Algérie respecte les standards internationaux en la matière», a-t-il dit.  
    «Le diable dans le détail» est un titre donné à un chapitre du message dans lequel il est mentionné que des différences existaient entre les versions anglaise et française des «minutes» des discussions entres les deux délégations par rapport aux garanties demandées par les Etats-Unis. Kamel Rezzag-Bara a affirmé que les services de sécurité algériens ne pouvaient pas être totalement sûrs que les ex-détenus de Guantanamo n’allaient pas rejoindre des groupes armés une fois de retour au pays.  


    Dans le même câble, Washington et Alger s’étaient engagés, dans le cadre des résolutions de l’ONU (la 1373), de renforcer l’échange de renseignements pour prévenir que les ex-détenus de Guantanamo ne soient pas impliqués dans des activités terroristes. Par ailleurs, le président Bouteflika a, en recevant le général américain William Ward, responsable du Commandement militaire pour l’Afrique (Africom), en novembre 2009, exprimé ses inquiétudes sur le développement du terrorisme en Afrique. «La situation en Somalie est sans espoir. La région du Sahel fait face à une foule de questions complexes. Les pays de la région ont la capacité de lutter contre la menace s‘ils travaillent ensemble», a-t-il dit, critiquant l’ambiguïté de la position malienne sur la question. 

    Fayçal Métaoui
  • WikiLeaks : France-Brésil, le couple, le sous-marin nucléaire et le Rafale

     

     

    Nicolas Sarkozy avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva,  en Guyane, le 12 février 2008.

    Nicolas Sarkozy avec le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en Guyane, le 12 février 2008.AP/Eraldo Peres

    La diplomatie américaine cherche à décortiquer les ressorts de la relation France-Brésil. Les évolutions du géant d'Amérique latine ne peuvent laisser Washington indifférent, pas plus que les transferts de technologie, notamment militaire, vers cette partie "émergente" du monde. En novembre 2009, dans un télégramme intitulé "la France et le Brésil : le début d'une histoire d'amour", l'ambassade américaine à Paris se penche sur le duo formé par Nicolas Sarkozy et le président du Brésil, Ignacio Lula da Silva.

    Le constat le plus saillant est que derrière l'affichage très médiatisé d'amitié personnelle entre les deux chefs d'Etat, se nichent des enjeux stratégiques en termes de défense, avec une aide majeure apportée par la France au Brésil en matière de capacités militaires. Car au-delà du suspense – qui dure toujours – sur les perspectives de vente d'avions Rafale, une affaire plus discrète a été négociée : la livraison au Brésil du premier sous-marin à propulsion nucléaire du continent sud-américain.

    Le câble diplomatique américain, obtenu par WikiLeaks et consulté par Le Monde, analyse d'abord les motivations et la stratégie de Nicolas Sarkozy, qui veut "étendre le rôle de la France comme acteur global [en] courtisant des pays très peuplés et non-alignés" que le président français "décrit comme des têtes de pont".

    L'Elysée veut s'appuyer sur "l'importance croissante que la crise économique a conféré au G20", enceinte présidée par la France en 2011. Nicolas Sarkozy, poursuit le document, veut "utiliser ses liens personnels avec Lula", le président brésilien, pour faire aboutir des projets de contrats comme le Rafale, "qui n'est pas encore conclu". Le président français entend faire de la relation avec le Brésil "un modèle de point d'entrée de la France en Amérique latine, et au-delà".

    Les diplomates américains relèvent à juste titre qu'il n'y pas là de grande nouveauté. En tissant "des liens extrêmement proches avec le Brésil [M.Sarkozy] reprend la politique de son prédécesseur Jacques Chirac là où il l'a laissée". Mais l'amitié entre Nicolas Sarkozy et le président Lula da Silva retient beaucoup l'attention. "Les diplomates brésiliens notent que les deux hommes ont des personnalités très similaires, écrit l'ambassade américaine, Lula a souvent commenté que regarder Sarkozy, c'est comme 'regarder dans un miroir' ".

    UN ATOUT : "LA POPULARITÉ DE CARLA BRUNI" AU BRÉSIL

    Ce "partenariat bilatéral ‘unique' et cette amitié étroite entre l'énergique Sarkozy et le charismatique et populaire Lula" sont d'autant plus frappants, ajoute le câble, que "le président brésilien ne parle ni anglais ni français, si bien que les échanges se font presque exclusivement par le truchement d'interprètes".

     

    Nicolas Sarkozy et sa femme, Carla, sur le perron de l'Elysée, le 14 juillet.

    Nicolas Sarkozy et sa femme, Carla, sur le perron de l'Elysée, le 14 juillet.AP/JACQUES BRINON

    Une vaste ambition animerait selon ce texte les deux hommes : "remodeler l'ordre du monde". Le câble américain classé "confidentiel" ajoute ce "commentaire" : "nous jugeons que Sarkozy tire un avantage complet de la popularité de Carla Bruni, et de celle de leur couple, pour faire avancer les intérêts nationaux français au Brésil".

    Passées ces observations, le texte se penche sur du concret, en premier lieu la relation militaire entre la France et le Brésil. Celle-ci "date du milieu des années 1980, et vient récemment d'inclure un transfert d'armements et de technologie d'un montant de 12 milliards de dollars, que le Sénat brésilien a approuvé le 3 septembre" 2009, note le télégramme. Il s'agit de la livraison par la France au Brésil d'un sous-marin à propulsion nucléaire.

    La France aide ainsi le Brésil à se déployer comme une puissance stratégique majeure dans l'hémisphère Sud. Pour les Etats-Unis, ce n'est pas anodin. "Comme Lula l'a souvent déclaré, le Brésil a l'ambition de devenir une puissance mondiale dans les décennies à venir", relève le câble, "et il considère que l'élément clef pour y parvenir est l'acquisition d'une certaine autonomie technologique et militaire". L'accord passé avec la France prévoit la fourniture de cinq sous-marins français Scorpene, dont un à propulsion nucléaire (sans toutefois son réacteur, dont la construction relève du Brésil).

    Le document américain souligne à quel point les transferts de technologie consentis par la France ont pu peser dans le rapprochement bilatéral. Le Brésil ne veut pas seulement équiper ses forces armées, mais disposer d'une base industrielle qui lui permettrait d'aller plus loin, en toute autonomie.

    UNE OBSERVATION POTENTIELLEMENT MENAÇANTE...

    Les diplomates américains livrent ensuite leur vision de l'affaire du Rafale, l'avion de Dassault dont Paris espère la vente, avec l'appui du président Lula (qui quittera ses fonctions le 1er janvier 2011, remplacé par Dilma Roussef). Avec le Rafale, la France "espère écarter les avions américains F/A-18 Super Hornet et le Suédois Grippen", note le câble.

    Avant de glisser une observation potentiellement menaçante pour les ambitions françaises : "si la vente du Rafale s'effectue, Dassault pourrait devoir demander aux Etats-Unis des licences de contrôle d'exportation, pour les parties de l'avion construites avec de la technologie américaine".

     

    L'avion de chasse français Rafale de Dassault Aviation n'a jusqu'à présent été vendu qu'à la France.

    L'avion de chasse français Rafale de Dassault Aviation n'a jusqu'à présent été vendu qu'à la France.REUTERS/Pascal Rossignol

    Le document reflète l'âpreté de la bataille commerciale en cours, et l'aspect essentiel des transferts de technologie. "Sarkozy a présenté [à ses interlocuteurs brésiliens] le mythe que la France serait le partenaire parfait pour des Etats qui ne veulent pas dépendre de technologies américaines". "Les Français ont depuis le début garanti aux Brésiliens qu'ils livreraient les codes informatiques du Rafale qui sont le cœur numérique de l'appareil, un geste que d'autres concurrents ont été réticents à accorder", dit le texte.

    "Quand Lula s'est plaint auprès de Sarkozy du ‘prix absurde' des Rafales, à 80 millions de dollars chacun, le président français lui a envoyé, selon des sources au ministère des affaires étrangères, une lettre personnelle soulignant que la France était disposée à procéder à un ‘transfert sans restrictions' de renseignements technologiques".

    Le Brésil, poursuit cette analyse américaine, citant des sources militaires à Brasilia, "veut non seulement acheter le Rafale, mais produire l'avion sur son territoire et éventuellement le vendre à travers l'Amérique latine à l'horizon 2030". Annoncé plusieurs fois par les autorités françaises comme acquis, le contrat sur le Rafale n'a à ce jour pas été signé. "Les Brésiliens", notait déjà ce document de novembre 2009, "continuent d'entretenir un suspense entre les concurrents à propos de la rénovation de leur flotte aérienne, et attendent que Sarkozy revienne vers eux avec son message familier de contrats civils et militaires".

    Natalie Nougayrède

  • Wikileaks : s’y retrouver dans les mémos

     

    Pour l’instant, seuls 243 télégrammes diplomatiques (sur 251 287) sont disponibles. Mais où peut-on les lire ?

    par Erwan Cario

    *

    La mappemonde de Der Spiegel - DR

    Au stade actuel de la publication des 251 287 télégrammes diplomatiques détenus par Wikileaks, leur consultation n’est pas franchement problématique. En effet, le site a décidé de publier les mémos au compte goutte et, pour l’instant, seuls 243 (pas 243 000, hein, juste 243) sont actuellement consultables. Cinq titres de presse partenaires (le New York Times, le Guardian, Der Spiegel, el Pais et Le Monde) ont pour l’instant accès à l’ensemble des données, qui seront rendues publiques, dans un premiers temps, au fur et à mesure de leur utilisation par ces mêmes journaux.

    Pour l’instant, donc, on pourrait presque se contenter du site « source », cablegate.wikileaks.org. Le « Cable viewer » de Wikileaks permet de se balader dans la base de donnée par date, pays concerné, tag ou niveau de confidentialité. C’est basique au possible, mais tout à fait praticable.

    Mais les journaux partenaires ont eux-aussi travaillé pour rendre accessibles les informations. La palme revient, de très loin, au Guardian, qui offre une interface de visualisation très bien réalisée (en Flash).

    Der Spiegel, de son côté, a réalisé une mappemonde interactive qui permet de voir les pays concernés par les télégrammes mois par mois entre 2000 et 2010 et année par année entre 1966 et 2010.

    Mais il n’est pas nécessaire d’être partenaire officiel pour pouvoir offrir sa propre interface de visualisation, même si la base de donnée est réduite aux télégrammes publiés effectivement sur Wikileaks. On suivra donc avec attention le travail d’Owni sur ce dossier. Leur outil, intitulé State Logs, se veut plus communautaire que les autres (avec commentaires et notes pour les mémos) et devrait évoluer dans les jours qui viennent (une timeline et une carte sont au programme) avec l’arrivée d’un nombre plus conséquent de données. A noter qu’il s’agit, comme à leur habitude, d’un travail réalisé en HTML5 et non en Flash.

    On pourra lire aussi leur Liveblogging très détaillé de toutes les informations disponibles sur le sujet.

  • wikileaks 2.............ect

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    Amazon Shuts Down WikiLeaks Servers! Boycott Amazon In Support Of WikiLeaks And Free Speech ...

    Amazon has pulled WikiLeaks off its cloud hosting infrastructure, bowing to political pressure from Sen. Joe Lieberman and the Department of ...

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    WikiLeaks: Taking the lid off Afghanistan secrets

    SPOTLIGHT - The Pentagon was racing to discover the source who leaked 90000 secret military files on the Afghan war and determine whether the ...

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    WikiLeaks - US Attack On Iran?

    www.torontosun.com New TYT Network channels: www.youtube.com www.youtube.com New TYT Facebook Page(!): www.facebook.com Follow us on Twitter ...

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    (2010) Wikileaks vs. Pentagon: Excerpts from Aug. 3, 2010 ...

    Excerpts from Aug. 3, 2010 Pentagon Briefing From Spokesman Geoff Morrell. Morell explained to reporters from around the world the alleged ...

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    APATRIDE ,le TALON DE FER MILITAROINDUSTRIEL (radioscopie)

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    OPPOSANT = CAMP CONCENTRATION EN 2010 vous jugez !

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    PARTIE 2 SUR 2 ALEX PETE UN CABLE sur G20 (TANT MIEUX IL A ...

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    02sur2 ILLUMINATIS , PSYCHOPATHE SYSTEME

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    1:22 Ajoutée à la file d'attente

    REPTILIANS FRENCH gov TV ENHANCEMENT

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    de TCHENASKLEPIOS il y a 3 jours 69 vue(s)

    4:05 3:44

  • La Grèce et l’Irlande en voie de Tiers-Mondialisation


    Notez


    Bernard Conte
    03/12/2010


    La Grèce et l’Irlande en voie de Tiers-Mondialisation

    Face à la crise, la Grèce et l’Irlande ont adopté des programmes « de réforme » sous la cotutelle du FMI, de la Commission européenne et de la Banque centrale européenne (BCE). Ces programmes sont similaires à ceux imposés aux pays du Tiers-Monde après la crise de la dette extérieure de 1982. Même si l’expression n’apparaît pas en tant que telle dans les discours et dans les documents officiels, il s’agit de programmes d’ajustement structurel[1] (PAS) destinés à répondre au problème de l’endettement. Ces programmes d’inspiration néolibérale, dont les effets négatifs au Sud ont été largement mis en lumière, sont maintenant « imposés » aux pays du Nord, traduisant la dynamique de Tiers-Mondialisation de l’ensemble de la planète.

    C’est à l’occasion d’évènements graves qu’il est possible d’imposer l’ajustement, en le présentant comme l’unique solution permettant une sortie de crise. Pour la Grèce et l’Irlande, deux des petits cochons de l’Europe (PIGS), l’ajustement s’opère avec l’assistance et sous le contrôle du FMI, de la Commission européenne et de la BCE. La présence du FMI dans le dispositif européen peut se justifier par l’expérience de l’institution en matière d’ajustement, principalement dans les pays du Sud, mais aussi pour servir de bouc émissaire en cas de critique justifiée des programmes[2].

    La logique de l’ajustement

    Il s’agit officiellement de rétablir les grands équilibres macroéconomiques pour recouvrer le chemin de la croissance et pour se désendetter progressivement. Concernant la Grèce : « Dear Mr. Strauss-Kahn, […] les politiques du gouvernement… restent entièrement orientées vers la viabilité des finances publiques, la sauvegarde de la stabilité du système financier et la stimulation de la croissance économique potentielle et de la compétitivité[3] ». En réalité, il s’agit pour la finance internationale d’imposer la réduction drastique de la consommation domestique de « surplus » dégagé dans le pays, de mobiliser la part non consommée et de l’exporter sans entraves vers des zones de non droit (paradis fiscaux…). L’augmentation du volume de « surplus » produit, généré par la croissance, n’est pas vraiment une priorité car elle reste problématique, même si elle s’inscrit dans la logique de prédation co-organisée par le FMI. L’atteinte des objectifs implique un ajustement néolibéral.

    L’ajustement conforme au « consensus » de Washington

    Le programmes d’ajustement s’inspirent du consensus de Washington dont on peut brièvement rappeler les dix commandements : (i) la discipline budgétaire : le déficit budgétaire doit rester modeste car des déficits trop importants engendrent l’inflation et la fuite des capitaux ; (ii) la réorientation de la dépense publique pour plus d’efficacité ; (iii) la réforme fiscale : élargir l’assiette de la fiscalité et modérer les taux marginaux ; (iv) la libéralisation financière ; (v) l’adoption d’un taux de change compétitif ; (vi) la libéralisation des échanges ; (vii) l’élimination des barrières à l’entrée des investissements directs étrangers et le renforcement de l’attractivité du territoire national ; (viii) la privatisation des entreprises publiques ; (ix) la dérégulation : supprimer les barrières à l’entrée de nouvelles entreprises sur le marché national et éliminer toute entrave à la concurrence ; (x) les droits de propriété : promouvoir et garantir le droit de propriété[4]. Il est évident que le contenu des programmes d’ajustement peut subir une légère adaptation en fonction des spécificités du contexte national. Par exemple, dans le cas de l’Irlande et de la Grèce, en l’absence de possibilité d’ajustement du taux de change, le programme tablera sur la désinflation compétitive.

    Le contenu des programmes

    La logique de l’ajustement implique de dégager un maximum de ressources pour assurer le service de la dette. Il convient de diminuer drastiquement la dépense publique dont le poste principal est constitué par la masse salariale de la fonction publique. On réduit les effectifs en même temps que les traitements des fonctionnaires ainsi que les dépenses liées à la protection sociale. La privatisation des entreprises et de certains services publics devrait, à la fois, générer des ressources supplémentaires et supprimer les dépenses de subventionnement. Parallèlement, la fiscalité est revue à la hausse de façon discrétionnaire en fonction de la stratégie des gouvernants qui consiste à diviser pour imposer. Les mesures à prendre font partie des conditionnalités fixées par les bailleurs de fonds pour débloquer les prêts. La progression vers les objectifs est l’objet d’une évaluation régulière.

    La mise sous cotutelle

    L’ajustement requiert la mise sous cotutelle (FMI, Commission européenne, BCE…) qui engendre une perte de souveraineté nationale. Les déboursements trimestriels d’aide financière sont « soumis à des examens trimestriels de la conditionnalité pour la durée de l’accord[5] » (3 ans, renouvelable). « Le déblocage des tranches sera basé sur le respect des critères de réalisation quantitatifs[6] ». En d’autres termes, les cotuteurs surveillent la mise en œuvre de l’ajustement néolibéral imposé et peuvent sanctionner tout manquement en stoppant les déboursements. Néanmoins, il n’est pas question pour les ajusteurs d’engager leur responsabilité en cas d’éventuel échec des politiques d’ajustement.

    Se dégager de toute responsabilité en cas d’échec

    D’une part, il apparaît, sans contestation possible, que les politiques d’ajustement néolibérales sont les plus appropriées. A propos du programme d’ajustement grec, Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI et Olli Rehn, Commissaire européen, déclaraient conjointement en mai 2010 : « nous croyons que ce programme est la meilleure chose à faire pour remettre l’économie sur la bonne voie[7] ». Ces mêmes personnalités appuyaient officiellement « fermement le programme économique annoncé aujourd’hui [le 28/11/2010] par l’Irlande. Il s’agit d’une réponse énergique [… dont] l’Irlande a besoin pour une solution durable à la crise[8] ». D’autre part, le FMI n’intervient qu’à la demande expresse des gouvernements qui sollicitent une assistance financière par le biais d’une « lettre d’intention » dans laquelle ils exposent leurs difficultés et proposent des solutions. Ce sont les gouvernements demandeurs qui s’approprient les réformes[9] (‘ownership’) car, officiellement, le FMI n’impose rien. Enfin, comme ils l’ont fait pour le Tiers-Monde, si les objectifs ne sont pas atteints, les « ajusteurs » pourront toujours arguer que l’échec incombe aux gouvernements des pays qui n’ont pas pleinement mis en œuvre les politiques préconisées, car les programmes d’ajustement ont eu des résultats positifs dans les « pays qui [les] ont efficacement mis en application » tant en ce qui concerne la « croissance des revenus par habitant » que la « réduction de la proportion de leur population vivant dans la pauvreté[10] ».

    Car, à terme, l’ajustement néolibéral est voué à l’échec

    Le premier objectif est le rétablissement de la « confiance » des marchés financiers pour que le pays puisse effectivement obtenir des financements et à des conditions acceptables. Les agences de notation dictent leur loi et ledit pays doit montrer qu’il redouble d’efforts pour se donner les moyens de rembourser sa dette. La compression de la demande engendrée par les politiques de rigueur imposées a forcément un effet procyclique qui accentue la dépression. Joseph Stiglitz avait dénoncé cette dynamique à propos de l’intervention du FMI, en 1997-1998, lors de la crise asiatique. Le deuxième objectif est le rétablissement de la compétitivité afin de rehausser les exportations nationales et de dégager un excédent apte à renforcer les capacités d’assurer le service de la dette. Il s’agit, par une insertion accrue dans la mondialisation néolibérale, de tenter de reporter les effets de la crise nationale sur le reste du monde. Pour une brève période, cette démarche peut produire de la croissance, mais au prix d’une paupérisation des populations victimes de la concurrence de pays pratiquant le dumping (fiscal, social, règlementaire, monétaire…). Dans tous les cas, l’ajustement se fait « par le bas ». Mais, l’expérience montre que les « miracles » de l’ajustement néolibéral se transforment toujours en « mirages ». Par exemple, en Afrique, le Ghana illustre bien notre propos.

    Les leçons de l’expérience du Tiers-Monde

    Bien que l’histoire ne se répète pas, l’expérience du traitement de la dette des pays du Sud, après la crise de 1982, peut permettre d’éclairer l’avenir. Dans un premier temps, la crise financière est présentée comme une crise temporaire de liquidités, car les banques ont besoin de gagner du temps pour tenter d’assainir leurs bilans en réduisant leurs engagements, en provisionnant leurs créances douteuses et en renforçant leurs fonds propres. Pour ce faire, il est impératif de maintenir l’illusion de la solvabilité des pays surendettés, principalement à partir de prévisions très optimistes sur les résultats des politiques d’ajustement. « Dans ce contexte, les solutions proposées […pourraient se résumer] au report ou à l’allongement des échéances, à la capitalisation des intérêts (les arriérés d’intérêts sont ajoutés au stock de la dette)… ainsi qu’à l’apport d’argent frais pour rembourser fictivement la dette. Ces solutions [pourraient faire] l’objet de négociations dans le cadre du « Club de Paris[11] » et du « Club de Londres[12] »… L’apport d’argent frais… assuré par le FMI » et le Fonds européen de stabilité financière devrait permettre « aux banques… de ‘socialiser’ leurs coûts en transférant indirectement une partie de leurs créances à ces institutions[13] ».

    En occultant le problème de la solvabilité des pays endettés et la nécessité d’une action sur le stock de la dette, cette première phase de gestion de l’endettement va considérablement alourdir le coût pour les débiteurs, notamment en termes de paupérisation des populations. Par la suite, une fois les banques commerciales tirées d’affaire, il est à penser que l’on reconnaîtra « officiellement l’existence d’une crise structurelle de solvabilité nécessitant une réduction du stock de la dette[14] ».

    Dans tous les cas, « en contrepartie du traitement de leur dette, les pays ‘bénéficiaires’» devront poursuivre « la mise en œuvre des programmes d’ajustement structurel conformes à l’idéologie néolibérale du consensus de Washington et censés restaurer leurs capacités de remboursement[15] ».

    Pour l’annulation de la dette

    Depuis le début de la crise financière, la dette publique a connu un emballement certain, justifié par la nécessité de « sauver » les banques. Ce sauvetage profite, avant tout, à une élite, mais il hypothèque l’avenir des populations qui devront payer la gabegie de la finance internationale. Dans ces conditions, à l’instar du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde (CADTM), on peut qualifier cette dette d’odieuse[16] et exiger son annulation. Cette mesure devra impérativement s’accompagner du recouvrement d’une forme de souveraineté monétaire, à travers le retour aux avances directes des Banques centrales aux Etats pour éviter le détour par la finance internationale qui prélève, indûment, sa dîme au passage.



    Bernard Conte
    Economiste politique
    CEAN - UMR 5115
    IEP de Bordeaux


    Notes:

    [1] Néanmoins, à propos de la Grèce, on lit dans un document officiel : « les besoins d’ajustement sont sans précédent et prendront du temps », IMF, Greece, Request for Stand-By Arrangement, Prepared by the European Department in Consultation with Other Departments, Approved by Poul M. Thomsen and Martin Muhleisen, May 5, 2010, p.1.

    [2] Par exemple, on pourra invoquer la responsabilité du FMI pour se dédouaner.

    [3] IMF, Greece: Letter of Intent, Memorandum of Economic and Financial Policies, Technical Memorandum of Understanding, and Memorandum of Understanding on Specific Economic Policy Conditionality (European Commission and European Central Bank), August 6, 2010, p.1. http://www.scribd.com/doc/37489455/Greece-Letter-of-Intent-Memorandum-of-Economic-and-Financial-Policies-Technical-of-Understanding-and-Memorandum-of-Understanding-on-Specific-Econo (traduction de l’auteur).

    [4] Cf. Bernard Conte, La Tiers-Mondialisation de la planète, PUB, Bordeaux, 2009, p. 99-100.

    [5] IMF, Greece: Letter of Intent… art, cit. p. 31, (traduction de l’auteur).

    [6] Idem.

    [7] IMF, “Joint Statement on Greece by EU Commissioner Olli Rehn and IMF Managing Director Dominique Strauss-Kahn”, Press Release No.10/177, May 2, 2010. http://www.imf.org/external/np/sec/pr/2010/pr10177.htm (traduction de l’auteur).

    [8] IMF, “Joint Statement on Ireland by EU Commissioner Olli Rehn and IMF Managing Director Dominique Strauss-Kahn”, Press Release No. 10/461, November 28, 2010. (traduction de l’auteur).

    [9] « Tout d’abord je tiens à souligner que le programme est le programme défini par les autorités grecques », Transcript of a press Briefing by Caroline Atkinson, Director, External relations Department, Washington, D.C. May 6, 2010, http://www.imf.org/external/np/tr/2010/tr050610.htm (traduction de l’auteur).

    [10] Banque mondiale, « L’ajustement structurel et les pauvres », Précis n° 96, Washington, 1995.

    [11] Voir : http://www.clubdeparis.org/

    [12] Voir: http://www.banque-france.fr/archipel/publications/bdf_bm/etudes_bdf_bm/bdf_bm_81_etu_2.pdf pp. 75-76.

    [13] Bernard Conte, La Tiers-Mondialisation de la planète, op. cit. p. 110-111.

    [14] Idem.

    [15] Idem.

    [16] Odieuse, car cette dette a été contractée pour des objectifs étrangers aux intérêts de la nation, aux intérêts des citoyens. http://www.cadtm.org/Dette-odieuse


    03/12/2010


    http://conte.u-bordeaux4.fr/ http://conte.u-bordeaux4.fr/

  • La face cachée de l'Amérique

  • MOUVEMENT INTERNATIONAL WE ARE CHANGE

    Acceuil

    MOUVEMENT INTERNATIONAL WE ARE CHANGE

    RASSEMBLEMENT: 

    RENDEZ-VOUS LE 29 DECEMEBRE 2010 , A 19h00 DEVANT L'AUTOMOBILE CLUB DE FRANCE, PLACE DE LA CONCORDE POUR UNE MANIFESTATION DEVANT LE DÎNER DU CLUB "LE SIECLE"

    VENEZ NOMBREUX !!!

    VU ! Au dîner du Siècle du 24 Novembre 2010:

    11 Septembre: La vérité progresse ! A DIFFUSER EN MASSE ! :

    Mélanchon attaque "Le Siècle" !

    07 / 11 / 2010:

     

    Rencontre avec un confrère de We Are Change Washington DC.

    le 27 Octobre 2010 l'élite française a eu la surprise du " Siècle"!

    Incroyable que ce balai de personnalités. Le même cirque à lieu tout les derniers Mercredi du mois (allez savoir pourquoi ), au nez et à la barbe de monsieur tout le monde, ( à l'automobile club de France, place de la Concorde pour êtres plus précis).

    On vous laisse savourer.
    Nous vous donnons rendez-vous le Mercredi 24 Novembre sur ce même lieu. Aidez-nous à dégraisser ces bandits !

    Hollande et Juppé face à We Are Change Paris:

     

    We Are Change Paris s'est rendu à une conférence ouverte au public sur le "Grand Emprunt" à l'université Paris Dauphine.
    François Hollande et Alain Juppé répondent aux questions de We Are Change Paris.

     

    http://www.dailymotion.com/video/xcm3ld_hollande-et-juppe-face-a-we-are-cha_news

    Cohn Bendit face à We Are Change Paris:

    La fondation Bertelsman expliquée par Pierre Hillard - Partie 1

  • Israël recrute des « amis » en Europe


    Dans la même rubrique:

    Dimanche 5 Décembre 2010 - 13:58 Une mafia sioniste en plein essor

    Mardi 23 Novembre 2010 - 11:49 Une preuve de plus que le lobby sioniste n’existe pas en France


    Le document n’a pas filtré par Wikileaks. C’est le Guardian de Londres qui se l’est procuré directement (28 novembre) : un câble transmis quelques jours avant par le ministère israélien des affaires étrangères à ses ambassades dans dix pays européens. Il contient l’ordre du ministre Avigdor Lieberman de trouver d’ici fin janvier environ 1000 personnes qui agiront en « amis d’Israël ». Elles devront être « recrutées parmi des journalistes, universitaires, étudiants et militants soit juifs soit chrétiens ». Elles seront informées par des fonctionnaires israéliens pour intervenir en faveur d’Israël par des articles, lettres et interventions dans des assemblées publiques. Elles devront non seulement recevoir des messages mais en faire une active promotion.

    Par Manlio Dinucci manliodinucci@tin.it

    Notez


    Manlio Dinucci
    05/12/2010


    La machine de propagande israélienne bourrant les oreilles du monde de mensonge pour écraser les appels au secours des Palestiniens (dessin Carlos Latuff, 2009)
    La machine de propagande israélienne bourrant les oreilles du monde de mensonge pour écraser les appels au secours des Palestiniens (dessin Carlos Latuff, 2009)

    Les principaux centres de cette campagne seront cinq capitales européennes : Londres, Paris, Berlin, Madrid et Rome. Là, « les ambassades israéliennes recevront des fonds pour recruter aussi des professionnels : sociétés spécialisées en relations publiques et lobbyistes ». Elles auront comme tâche de renforcer l’action des « amis d’Israël » en diffusant des messages politiques sur des arguments comme la position israélienne à l’égard des Palestiniens et la violation des droits de l’homme en Iran.

    Le ministère des affaires étrangères suggère en outre aux ambassades en Europe d’organiser mensuellement des événements publics de haut niveau en faveur de la politique israélienne et d’inviter des personnages influents à visiter Israël. Lieberman lui-même rencontrera le mois prochain ses ambassadeurs dans les pays européens pour donner une impulsion à cette nouvelle « offensive dans les relations publiques ».

    Interviewé par le Guardian à propos de ce document, un fonctionnaire israélien s’est refusé à commenter la découverte. Il a cependant déclaré : « Evidemment nous cherchons toujours de nouvelles façons d’améliorer nos communications, il n’y a rien d’étrange à cela ». Il a ainsi précisé qu'« il existe une préoccupation particulière sur la façon dont Israël est vu à l’étranger, en particulier dans certains pays d’Europe occidentale ».

    Une nouvelle offensive de propagande du gouvernement israélien est donc en train de se préparer, focalisée dans les principales capitales européennes, parmi lesquelles Rome. Pourquoi en ce moment ? On se souviendra que, bien que la propagande soit une denrée quotidienne (pas seulement pour Israël), la dernière grande campagne israélienne fut lancée en décembre 2008 pour présenter l’opération « Plomb durci » contre Gaza comme une action défensive. Il n’est pas difficile de comprendre quel est l’objectif de cette nouvelle campagne : convaincre l’opinion publique italienne et européenne que non seulement Israël mais aussi les pays européens sont menacés par l’Iran. En préparant ainsi l’opinion à accepter comme inévitable une nouvelle guerre, encore plus catastrophique, au Moyen-Orient.

  • Révélations du hacker de Maghnia recherché par Interpol

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               Il est connu sous le sobriquet de « Hacker de Maghnia » Le jeune de 28 ans, qui a quitté l’Algérie il y a quelques mois pour des raisons  qu’il étalera ci-dessous, reconnaît que « j’ai fait péter plusieurs serveurs d’entreprises belges, françaises et des Etats-Unis d’Amérique. J’ai reçu beaucoup d’argent, mais l’une d’elles en Belgique, m’a proposé de faire éclater le serveur d’une institution étatique, je l’ai fait, mais j’avais demandé plus d’argent, ils ont refusé et c’est à partir de ce moment que cette entreprise a porté plainte pour escroquerie. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait avant de me payer ? » S’interroge-t-il.

     A. N qui sait être pourchassé par toutes les polices du monde, ce qui explique les multiples identités derrière lesquelles il se cache, dit avoir été approché par les services du Mossad en Tunisie « Le 14 mars 2009, les services israéliens m’ont, en effet, approché pour me recruter (…) je me suis débrouillé pour leur fausser compagnie, je suis en vie et c’est l’essentiel». 

    Le hacker a ricané quand un site d’information algérien l’a situé à Boston « Je ne suis pas aux Etats-Unis »

    Mais, s’il s’est extirpé des griffes du Mossad, A. N révèle que des services français lui ont demandé de pirater les sites de deux journaux algériens pour publier des informations compromettantes sur de hauts responsables  algériens. Pour ce faire et pour brouiller les pistes de l’origine de l’expéditeur « ces services m’ont demandé de mettre un index du Maroc pour me faire passer pour un hacker marocain… »

    Le hacker, qui nous a fait une démonstration pour le piratage d’un journal algérien, promet de tout déballer pour faire éclater toute la vérité sur lui…

     

    Chahredine Berriah
  • Alger a empêchédes jeunes d’aller en Irak

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    Le gouvernement algérien a «gagné la reconnaissance» des Etats-Unis. Pourquoi ? Pour le rôle «proactif» que l’Algérie a tenu en empêchant que des dizaines de ses jeunes citoyens aillent grossir les rangs des djihadistes étrangers en Irak.

    «Le gouvernement algérien est déterminé à démanteler les réseaux de recrutement de combattants de diverses nationalités», peut-on lire dans la correspondance. Ainsi, l’Algérie, qui continue à arrêter les personnes qui voyagent avec cette intention, force l’admiration par «le succès de ses efforts de renseignement et le partage d’informations» jugées pertinentes. De même, les diplomates américains semblent accorder une grande confiance aux capacités et à la détermination algériennes afin de contrer ces tentatives. «Le gouvernement algérien a arrêté en décembre et en janvier au moins dix Algériens qui essayaient de se rendre en Irak», insiste-t-on.

    Car, comme l’explique le rédacteur du mémo, la question en Algérie n’est pas tant une vigilance accrue à l’encontre des documents de voyage frauduleux, mais plus l’identification des recruteurs étrangers et entraver leurs mouvements. «Il y a un contrôle draconien au niveau des aéroports, qui peut justement être lié à cette surveillance des djihadistes en partance pour l’Irak», croit-on savoir. S’ensuivent les réactions et les explications de Kamel Rezzag-Bara, conseiller auprès du président de la République.

    Depuis mars 2003, le gouvernement a pris des mesures afin de décourager les imams à inciter, dans leurs prêches, les jeunes d’aller mener le djihad. «Seulement, a déploré Rezag-Bara, il y a de nombreuses sources tels Internet ou les chaînes satellitaires arabes qui cherchent à appâter les jeunes musulmans. Et il n’est pas dans l’entière possibilité et la capacité de l’Algérie de tous les contrer», informe le diplomate américain.

     
  • Les Américains conseillent aux Israéliens de se retirer «doucement» de Nouakchott

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       	Centre-ville de Nouakchott

    zoom | © D. R.

    Centre-ville de Nouakchott

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    Le gel décidé par la Mauritanie dans ses rapports avec Tel-Aviv a été obtenu contre «la reconnaissance» de certains Etats du nouveau pouvoir à Nouakchott.

    Le Cablegate ne finit pas de déverser son flot de révélations. Selon un câble de l’ambassade américaine à Nouakchott, publié par WikiLeaks, la Mauritanie est, pour les Etats-Unis, un exemple de démocratie pour l’ensemble de l’Afrique et le monde arabe.
    Des propos tenus par Todd Moss, le grand spécialiste de l’Afrique au département d’Etat et responsable The Emerging Africa Project et par  Micheal Dumont, responsable des affaires africaines au département de la Défense. Washington était inquiet par le coup d’Etat du général Mohamed Ould Abdel Aziz en août 2008 (le général a été élu président une année après).

    «L’Afrique change. Et l’ère des coups d’Etat est révolue. La crise doit être réglée car les Etats-Unis ne souhaitent pas voir la Mauritanie isolée du reste du monde ni voir Al Qaîda profiter d’une nouvelle fenêtre», a-t-il. Il a salué la position ferme de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite, de la France, de l’Union africaine condamnant le coup d’Etat. Il a appelé à «restaurer» le pouvoir du président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ould Abdel Aziz a refusé que le responsable américain rende visite à Cheikh Abdallahi, lequel n’a pas pu organiser l’opposition aux militaires.

    Le responsable US a reconnu dans la foulée que l’aide américaine était modeste.  «Des millions de dollars seront engagés pour apporter notre assistance militaire et pour le développement», a déclaré Todd Moss. Sur un autre chapitre, et d’après un autre câble datant de 2008, Ba Samba Mamadou, responsable au ministère mauritanien des Affaires étrangères, a rassuré l’ambassadeur américain que Nouakchott n’avait aucune intention de rompre les relations diplomatiques avec Israël. Après l’attaque israélienne contre Ghaza, en janvier 2009, la Mauritanie a «gelé» ses rapports avec l’Etat hébreux. Le câble a rapporté que le président Abdallahi a reçu des pressions de «groupes musulmans» (Muslim Groups) pour revoir «les relations traditionnelles» avec Israël.

    «Ba Samba nous a dit que les militaires, le général Abdelaziz en particulier, sont les mieux placés pour être les gardiens des rapports avec Israël», est-il noté. Il y est souligné que «la junte militaire» a joué cette carte pour atténuer la condamnation américaine du coup d’Etat de 2008. Dans un mémo daté de février 2009, l’ambassade US a observé que «le gel» décidé par la Mauritanie dans ses rapports avec Tel-Aviv a été obtenu contre «la reconnaissance» de certains Etats du nouveau pouvoir à Nouakchott ainsi que d’un soutien financier. «La seule chose qui retient la junte de ne pas rompre définitivement avec Israël est de craindre une complication de ses relations avec les Etats-Unis et l’Occident», est-il relevé.

    Constatant qu’un large spectre de l’opinion mauritanienne est hostile à l’Etat hébreu, l’ambassade US a donné ce conseil : «De notre point de vue, les Israéliens doivent se retirer doucement et d’une manière non officielle de la Mauritanie pour retourner une fois que les choses iraient mieux ici et au Moyen-Orient.» Dans un autre message, il est rapporté que Washington a clairement refusé l’idée d’une résistance menée par les Afro-Mautitaniens contre le régime du général Abdel Aziz. Pour la Tunisie, un message de l’ambassade américaine en Tunisie a évoqué l’émergence du beau-fils du président, Zine Al Abidine Benali, Mohamed Sakhr El Matri présenté comme l’éventuel successeur du maître de Carthage.

    «L’ambassadeur a parlé franchement avec El Matri. Celui-ci a dit que le gouvernement et le RCD (parti du pouvoir) doivent s’ouvrir aux jeunes. De nouveaux canaux de communication doivent être ouverts. Il a qualifié d’excellentes les relations avec les Etats-Unis», est-il noté. El Matri, qualifié par les milieux branchés de Tunis comme un nouveau golden boy, a estimé que la Tunisie doit améliorer ses performances en matière des droits humains. Il a également déclaré qu’il travaillait pour attirer les investissements émiratis en Tunisie et qu’il était intéressé par l’ouverture d’un restaurant McDonald à Tunis. De l’autre côté du monde, en Amérique du Sud, le gouvernement du Brésil a refusé d’accueillir sur son sol les détenus de Guantanamo Bay, selon un câble de l’ambassade américaine à Brasilia datant de 2005 et révélé par le site WikiLeaks.

    Le refus est motivé par les lois brésiliennes sur les réfugiés.Il y est relevé que Washington a introduit cette requête en 2003 et essuyé le même refus. Le gouvernement américain a également voulu les convaincre d’accepter des détenus Ouïgours (musulmans chinois) en leur accordant un statut de réfugiés. Une autre demande a été faite pour des migrants cubains.               

    Fayçal Métaoui
  • trouve' pour vous , qui gouverne le monde!!!!!!!

    Liste des produits israéliens à boycotter

    Article placé le 03 jan 2009, par Mecanopolis

    Face au drame des Palestiniens, nous ne pouvons pas faire grande chose, a part relayer les informations qui nous parviennent. Hors cela, il y a tout de même une arme en notre pouvoir, le boycott. En effet de nombreuses entreprises, israéliennes ou non, soutiennent la politique sioniste d’occupation. En voici une liste, à vous de faire le reste:

    Parmi les produits israéliens:

    - Carmel (fruits et légumes) -Jaffa (fruits et légumes) – Kedem (avocats) – Coral (Cerises) – Top (fruits et légumes) – Beigel (biscuits apéritifs) – Hasat (agrumes) – Sabra (repas complets) – Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés) – Dagir (conserves de poissons) – Holyland (miel, herbes) – Amba (conserves) – Green Valley (vin) – Tivall (produits végétariens) – Agrofresh (concombres) – Jordan Valley (dattes) – Dana (tomates cerises) – Epilady (appareils d’épilation) – Ahava (cosmétiques de la Mer morte)

    Le code barre sur la plupart des produits israéliens commence par : 729

    Les produits des entreprises qui soutiennent l’Etat d’Israël (américaines ou européennes)
    COCA-COLA – Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. Cette entreprise soutient l’Etat d’Israël depuis 1966.

    DANONE – Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic. Danone vient d’investir dans le Golan, territoire syrien occupé depuis 1967 par Israël.

    NESTLÉ – Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni. La société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem. La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l’économie et la santé des peuples du Tiers-Monde, notamment par l’imposition de ses laits en poudre pour bébés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

    INTEL – Cette grosse entreprise produit la plus grande partie des puces électroniques PENTIUM 4 utilisées par les ordinateurs PC dans son usine de Kyriat Gat, installée sur le site de Iraq Al-Manshiya, un village palestinien rasé après son évacuation en 1949 par les soldats égyptiens. 2 000 habitants furent chassés de leur terre, malgré un engagement écrit, supervisé par les Nations unies, des sionistes à ne pas toucher à la population. Une campagne de leurs descendants aux USA en 2003 a amené INTEL à suspendre un projet d’investissements de 2 milliards de dollars pour une extension de l’usine Fab 18 de Kyriat Gat.

    L’ORÉAL – Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa.

    L’Oréal a ainsi investi des millions en créant une unité de production à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l’Oréal « devenir un ami chaleureux de l’Etat d’Israël ».

    ESTÉE LAUDER – Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger
    Outre ses investissements, le directeur est le président d’une des plus puissantes organisations sionistes US, le Fonds National juif.

    DELTA GALIL – Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil. C’est le cas pour Marks & Spencers, Carrefour (Tex), Auchan, Gap, Hugo Boss, Playtex, Calvin Klein, Victoria’s Secret, DKNY, Ralph Lauren.

    LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO ( magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes)
    Ces entreprises fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.

    TIMBERLAND (Vêtements, chaussures, chaussettes) – Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US. Il a conseillé ainsi d’encourager la communauté juive US à se rendre en Israël mais également d’envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux USA.

    DISNEYLAND – L’entreprise Disney n’a rien d’idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine. Elle approuve ainsi tacitement l’occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d’une exposition au Centre Epcot en Floride la capitale d’Israël, cela en violation des résolutions internationales de l’ONU.
    NOKIA – Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l’Etat d’Israël. Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait : qu’ Israël faisait partie des priorités de l’entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.

    MC DONALD’S – Entreprise emblématique de l’impérialisme culturel US, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l’Etat israélien. McDonald’s dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3000 personnes. Elle y interdit à son personnel de parler arabe. Aux USA, l’entreprise figure parmi les heureux partenaires de l’organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago. Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l’aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.

    CATERPILLAR (Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures) – Une large campagne doit être menée en France pour dénoncer la participation criminelle de Caterpillar aux destructions des maisons en Palestine par ses bulldozers géants. C’est avec un Caterpillar que la pacifiste américaine juive Rachel Corrie a été tuée par un soldat israélien en 2003.

    La chaîne hôtelière ACCORHOTEL (Etap, Ibis, Mercure, Novotel, Sofitel) – Cette chaîne a plusieurs hôtels en Israël, et récemment, elle a ouvert une succursale dans les territoires syriens occupés, dans le Golan.

    Les chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes : Domino Pizza, Pizza Hut, Häagen Daaz, Burger King

    Autres produits : Cigarettes Morris (dont Marlboro), Produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys RUs (jouets)

    Cette liste est publiée par le blog des Intransigeants

    Liste complète réalisée par We Are Change Paris au format pdf : boycott-israel

    D’autres  informations sur le boycott sur le site AlterInfo

     

     

    Lire également notre article du 17 janvier  Le boycott des produits israéliens commence à porter ses … fruits !

    La liste des déclarations racistes, arabophobes et islamophobes des dirigeants sionistes est bien plus longue. On peut en consulter de larges extraits sur ce document pdf > http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/01/mecano-paroles-sionistes.pdf

    Des messages de provocateurs nous obligent à fermer la discussion de cette page. Nous vous remercions pour votre compréhension.

  • La Ligue arabe et l’UA, obstacles à la démocratie

    Par : Mustapha Hammouche

    La Guinée, le pays peut-être le plus  pauvre d’Afrique, entre en démocratie, après plus d’un demi-siècle de dictature et de terreur. Au même moment, l’Égypte, le pays le plus prétentieux du continent, confirme qu’il n’y est jamais parvenu, et la Côte-d’Ivoire s’apprête à renouer avec la guerre civile. Ce qui paraît possible en Guinée, par la volonté d’un perdant qui a voulu épargner la violence à son pays, ne l’est pas en Côte-d’Ivoire, parce que le président s’accroche au pouvoir au prix de toutes les souffrances qu’il inflige à son peuple depuis plus de dix ans d’entêtement.
    En Égypte, Moubarak ne s’est pas embarrassé d’étaler son obstination à se confectionner un Parlement où son parti aurait les coudées totalement franches pour préparer la Constitution qui permettra la succession génétique qu’il envisage.
    Ce week-end électoral montre à quel point les destins de la plupart des États d’Afrique et du monde musulman sont suspendus au caprice d’un homme, de sa famille ou de son clan. Certains d’entre eux, comme Moubarak ou Gbagbo, sont prêts à faire payer à leur pays le prix fort de leur aveuglement despotique. Tout en se prévalant d’une caricaturale vie démocratique, ils peuvent aller, comme Moubarak, jusqu’à livrer leur nation à la risée de l’opinion internationale, ou, comme Gbagbo, jusqu’à en faire le théâtre d’une guerre pour fuir la décision des urnes quand, par manque de maîtrise des lieux, elle leur échappe.
    Si personne n’attend de conversion démocratique de la Ligue arabe, il faut convenir que l’Union africaine, non plus, refuse obstinément de s’adapter à la modernité politique. Alors que l’ONU vient, pour la première de son existence, de prendre le parti de la légitimité démocratique, l’Organisation panafricaine s’est contentée de “s’inquiéter de la tournure prise par les évènements”. Cette espèce de neutralité devant les agissements des dictateurs continentaux en fait une organisation de légitimation des dictatures continentales. Même son interdiction statutaire des coups d’État ne fonctionne que pour protéger les régimes en place quand ceux-ci sont menacés par la contestation. Elle n’oblige pas Gbagbo, comme elle n’a pas obligé Mugabe à se soumettre au choix des urnes auquel eux-mêmes ont fait semblant de se soumettre.
    Les “Républiques” d’Afrique du Nord bénéficient, quant à elles, de la double caution de l’Union africaine et de la Ligue arabe pour soutenir leur orientation de présidence à vie, doublée d’une option successorale familiale. Elles peuvent même se prévaloir de quelque moderne modernité, comparée aux systèmes de pouvoir antérieurs à la notion d’État qui composent la Ligue.
    En tant que syndicat des autocrates en exercice, l’UA s’emploie aussi à la protéger des risques que leurs abus leur font courir auprès des instances internationales. Le ridicule fut atteint au cours du récent sommet Afrique-Europe, en Lybie quand Omar Al-Béchir dut… boycotter la réunion de Syrte !  Le subterfuge illustre l’insondable prédisposition de l’Union africaine à toute gymnastique qui lui assure l’impunité personnelle de ses actionnaires.
    L’intervention de l’ONU en Côte-d’Ivoire vient de montrer que l’Afrique n’est pas mûre pour un développement politique autonome. Et que l’UA, assurance-vie de ses dictatures, hypothèque le progrès démocratique sur le continent.