Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • bled miki!!!!!! popey,olive, pif gadjet,pifou, zembla , bleck le roc ,dar khali moh,

     

    Domaine Kheir Mebarek (Aïn Benian) : Sans eau potable depuis l’indépendance

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


       	Les habitants du domaine Kheir Mebarek se trouvent sans eau

    zoom | © Souhil B.

    Les habitants du domaine Kheir Mebarek se trouvent sans eau

    Pour leurs besoins quotidiens, les résidants consomment l’eau des citernes dont la provenance et la qualité
    sont souvent douteuses.

    Plus de 30 familles du domaine Kheir Mebarek et Si El Houes, dans la commune de Aïn Benian, souffrent d’une marginalisation qui dure depuis l’indépendance. A ce jour, ces bourgades ne sont pas raccordées au réseau d’AEP, les habitants ne connaissent pas l’eau du robinet et restent parmi les rares foyers du pays à être privés d’eau potable. Pour leurs besoins quotidiens, les résidants consomment l’eau des citernes dont la provenance et la qualité sont souvent douteuses. Le prix d’une citerne de 3000 litres d’eau coûte 600 DA et chaque famille consomme une moyenne de trois citernes par mois.

    Durant plus de quarante ans, des centaines de demandes de raccordement au réseau d’AEP ont été introduites par les citoyens, sans que les services de la commune daignent prendre leurs doléances en charge. «Tous les maires passés par cette commune ont promis de raccorder, en priorité, ces domaines agricoles au réseau d’AEP, mais une fois élus, on ne les a plus revus», dénonce un père de famille rencontré sur place.

    «Même avec l’arrivée de la Seaal, les domaines Kheir Mebarek et Si El Houes demeurent oubliés», se plaint un autre habitant. Alors que plusieurs localités et cités bidonvilles de la wilaya d’Alger ont été raccordées illégalement et bénéficient de l’eau gratuitement, les résidants de ces domaines refusent de recourir au piratage. «Nous sommes dans le besoin, mais pas des voleurs», soutient notre interlocuteur. En plus de l’eau potable, ces bourgs construits sur des exploitations agricoles sont privés de réseau d’assainissement. Les eaux usées sont déversées dans des fosses septiques qui, une fois remplies, sont vidangées par les résidants pour une somme allant de 1000 à 2000 DA, une opération qu’ils effectuent une fois par an.

    Ainsi, hormis le courant électrique, aucune autre commodité n’est disponible dans ces bâtisses coloniales ou datant de l’époque de la révolution agraire. A défaut de solutions adéquates et urgentes, les responsables locaux ont promis le relogement des habitants, «mais sans qu’une échéance précise  soit donnée», précisent-ils.

    Il y a deux ans, quatre familles de Kheir Mebarek ont été relogées et les lots de terrain qu’ils occupaient vont servir à la construction de logements. «Nous n’allons pas attendre indéfiniment l’éventuelle programmation d’un chantier pour que les responsables de la wilaya d’Alger décident de nous sortir du calvaire que nous vivons», tonne un autre résidant ayant habité ces domaines depuis l’indépendance. Il dit croire dur comme fer que, n’étaient les nouvelles cités construites dans les parages, les habitants des fermes en question seraient privés également de la route et du transport des voyageurs.

    Et pour preuve, il cite le cas de la cité Rabah Bouaziz qui n’est séparée de leurs bâtisses que par la voie publique. «Elle est dotée de toutes les commodités, alors qu’ elle a été réceptionnée il y a trois ou quatre années à peine, c’est injuste !», s’indigne un homme d’un certain âge, ajoutant que «certains habitants dont les constructions sont précaires espèrent quitter les lieux, alors que d’autres veulent rester travailler la terre et ne demandent que le raccordement de leurs foyers aux réseaux d’eau, d’assainissement et de gaz de ville».                                               

    Djamel G.
  • no moment

    20101212.jpg

  • 14 % des Algériens affirment manquer d'argent pour acheter de la nourriture

     

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte
       	La malnutrition menace au moins 14 % des Algériens qui affirment dans une enquête internationale manquer d'argent pour acheter de la nourriture ! 
    zoom | © http://lewebpedagogique.com

    La malnutrition menace au moins 14 % des Algériens qui affirment...


    La sécurité alimentaire est loin d'être un acquis en Algérie. Les milliards dont dispose notre pays ne permettent pas encore à protéger l'ensemble de la population de la malnutrition. Bien au contraire, pas moins de 14 % des Algériens affirment manquer de moyens financiers nécessaires pour acheter de la nourriture, révèle une enquête internationale réalisée par un institut américain.   

    Le prestigieux cabinet d'étude et institut de sondage Gallup, a rendu récemment public une enquête mondiale sur la sécurité alimentaire qui a touché plus de 113 pays à travers le monde durant toute l'année 2009. Les résultats de cette étude ne laissent nullement indifférents les observateurs de l'alimentation dans le monde. 

    Et pour cause, la faim menace de nombreux pays et plus d'un milliard d'êtres humains éprouvent des difficultés à se nourrir correctement. Mais, plus étonnant encore, des pays réputés riches et prospères comptent aussi un grand nombre de mal-nourris.

    Et à ce sujet, l'Algérie, pays qui jongle avec les centaines de milliards de dollars dont regorgent ses réserves, ne compte pas moins de 14 % de personnes qui affirment ne pas "avoir assez d'argent pour acheter de la nourriture au cours des 12 derniers mois", indique l'enquête réalisée par Gallup.

    Suite à un sondage mondial qui a recueilli les réponses d'un échantillon de 1.000 individus à travers 110 pays au monde, cette étude sur la sécurité alimentaire a réussi à dévoiler les facettes cachées de nombreux pays qui se vantent de leurs croissances économiques.

    Certes, les Algériens éprouvent beaucoup moins de difficultés financières à se nourrir par rapport aux camerounais  (73%), les nigériens (71 %) ou les  zambiens (69%), et d'autres populations des pays de l'Afrique Sub-Saharienne. Ceci dit, les signaux de la sécurité alimentaire ne sont nullement au vert dans notre pays , comme le laisse entendre le discours du gouvernement.

    Avec 14 % de la population qui dit manquer d'argent pour acheter de la nourriture, il apparaît bel et bien qu'une terrible détresse sociale tourmente une catégorie entière de notre société. Que fait donc l'Etat pour atténuer les souffrances de ces Algériens de seconde zone ? La réponse à cette question doit passer d'abord par toute une révision de la politique sociale mise en place ces dernières en Algérie. 

    Par ailleurs, cette étude internationale nous apprend également que l'Arabie Saoudite, l'autre paradis des pétrodollars, compte, lui aussi, près de 22 % de personnes qui ont du mal à acheter de la nourriture. Au Maghreb, c'est la Mauritanie qui semble être la plus exposée à la malnutrition puisque 40 % des mauritaniens manquent de moyens pour se procurer des produits alimentaires.

    Enfin, le Singapour (2 %), le Koweit (2%) et le Danemark (3%) sont les pays où on enregistre les pourcentages les plus infimes des populations en manques d'argent pour acheter de la nourriture.    

  • La mouche et la vitre

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    index.jpeg

    Les rapports tombent, un peu comme des masques, sur la situation des droits de l’homme en Algérie. Bilan, un pays autoritaire, livré à des juges arbitraires, eux-mêmes livrés aux pressions politiques venues du sommet de l’Etat. 20 ans après la première grosse réforme de la justice, il ne faut, bien sûr, pas attendre Tayeb Belaïz pour nous éclairer sur le sens d’une réforme qui dure depuis si longtemps et qui ressemble bien plus à un chantier de métro qu’à une volonté affichée de faire entrer l’Algérie dans le rang des pays modernes. Les positions sont claires, il n’est pas question de sortir la justice de la mainmise de l’Exécutif, et toutes les nouvelles lois promulguées ces derniers temps ne sont que des procédures secondaires destinées à faire oublier l’essentiel. Errant à l’intérieur de ce triangle diabolique dont les sommets sont la justice, la police et les services de sécurité, l’Algérien se retrouve tel un électron quantique qui vibre dans son orbital en connaissant ses limites énergétiques.

    Ou comme une mouche qui se cogne plusieurs fois contre la même vitre, incapable d’en sortir. Si une mouche offre l’étrange spectacle de se cogner plusieurs fois contre la même vitre, c’est qu’elle n’a pas de mémoire. Estimée à quelques secondes, cette mémoire s’auto-efface très rapidement, ce qui explique que la mouche oublie qu’il y a une vitre, quelques secondes après s’être cognée dessus. La comparaison s’arrête là, les Algériens ne sont pas des mouches, ils n’ont pas oublié les faux procès, l’impunité des puissants et les scandales étouffés par le parquet. Si le régime continue à les traiter comme des mouches, ils vont finir par casser la vitre. Et comme on ne peut pas poursuivre une mouche en justice, il devra s’attaquer aux vitriers. Prochaine campagne Ouyahia, la chasse aux vitriers. Quand une langue de bois se pose sur du papier de verre, qui a le plus mal ?

    Chawki Amari
  • Voisinage encombrant!!!!

     

    Par : Merzak Tigrine

    Mustapha Benbada, le ministre algérien du Commerce, a vite fait de remettre les choses à leur place.

    Initialement projet à caractère strictement commercial, la Zone maghrébine de libre-échange semble avoir constitué une occasion inouïe que certains pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) ont tenté d’exploiter pour en tirer un maximum de profits, non seulement économiquement mais aussi sur le plan politique. C’est du moins ce qui ressort des propositions formulées par les différents partenaires, qui ont établi des listes de produits les arrangeant. Même si le ministre algérien du Commerce n’a pas révélé le nom de la partie ayant présenté la suggestion d’inclure “la libre circulation des personnes” dans l’opération, il est clair que celle-ci émane de Rabat, qui voyait là l’occasion propice pour obtenir la réouverture de la frontière terrestre, entre l’Algérie et le Maroc, fermée depuis août 1994. L’opportunisme marocain s’explique par cette volonté affichée de redonner vie, économiquement parlant, à l’Ouest marocain, dont l’activité commerciale a été réduite à néant depuis la fermeture des frontières. Ainsi, au lieu d’accepter la proposition algérienne de mettre tous les contentieux sur la table, et les apurer afin de repartir sur de bonnes bases, les responsables marocains persistent dans leur fuite en avant en cherchant la moindre opportunité pour forcer la main à Alger sur cette question. Mustapha Benbada, le ministre algérien du Commerce, a vite fait de remettre les choses à leur place, jeudi, à l’Assemblée populaire nationale, en insistant sur le fait que le projet doit se limiter à la zone de libre-échange commerciale, comme c’est le cas avec le reste des pays arabes dans le cadre de la Zone arabe de libre-échange. Il a justifié cette position en expliquant qu’“il y a des considérations sécuritaires, sanitaires et encore d’autres, relatives à la circulation des personnes qu’il faut prendre en compte dans ce genre d’accord”. En d’autres termes, il faut éviter de mettre la charrue avant les bœufs.

  • no moment

    20101211.jpg

  • WikiLeaks: mobilisation en faveur d'Assange en Europe et en Amérique latine

     

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    Des partisans du fondateur de Wikileaks, l'Australien Julian Assange, incarcéré depuis le 7 décembre à Londres, se mobilisaient samedi en Europe et en Amérique latine pour obtenir sa libération.
    diaporama

    Des partisans du fondateur de Wikileaks, l'Australien Julian Assange, incarcéré depuis le 7 décembre à Londres, se mobilisaient samedi en Europe et en Amérique latine pour obtenir sa libération.
    Dans le même temps, les journaux associés à Wikileaks ont poursuivi la publication de documents confidentiels américains, entamée le 28 novembre. Depuis cette date, près de 1.300 câbles diplomatiques ont été rendus publics.
    Le site en espagnol Free Wikileaks a appelé à des manifestations de soutien à M. Assange, 39 ans, détenu pour viol et violences sexuelles présumés en Suède, qui réclame son extradition.
    Le fondateur de Wikileaks doit comparaître mardi devant une cour britannique dans le cadre de cette procédure d'extradition. Cette audition devrait être suivie de plusieurs autres, et aucune décision n'est attendue dans l'immédiat.
    Les avocats de M. Assange craignent qu'une fois en Suède, il ne soit extradé aux Etats-Unis, où il est devenu l'ennemi public numéro un.
    Vendredi, il a été placé dans une cellule d'isolement, et l'un de ses avocats, Jennifer Robinson, a indiqué à l'AFP que la prison de Wandsworth où il est détenu avait pris cette décision "pour sa propre sécurité".
    Free Wikileaks a mis en ligne sur son site un manifeste intitulé "Pour la liberté, dis non au terrorisme d'Etat" qui réclame "la remise en liberté de Julian Assange au Royaume-Uni".
    Ce site convie les partisans de M. Assange à se rassembler samedi, notamment devant des représentations diplomatiques britanniques et suédoises, dans huit villes espagnoles, dont Madrid et Barcelone, ainsi qu'à Buenos Aires, Mexico, Sao Paulo, Bogota et Lima.
    Le texte souligne que "la culpabilité d'Assange dans les délits qui lui sont imputés n'a pas été prouvée et que l'organisation Wikileaks n'est impliquée dans aucun d'entre eux".
    Free Wikileaks demande également "l'ouverture de poursuites judiciaires contre les responsables qui ont commis des crimes ou de graves délits révélés par les fuites publiées par Wikileaks, si la véracité des faits venait à être établie".
    A Amsterdam, 75 personnes ont manifesté samedi dans le centre-ville, selon Rob van der Veen, un porte-parole de la police, à l'appel du Parti des pirates informatiques néerlandais "pour la protection de la liberté de la presse".
    Samedi, le New York Times a notamment reproduit le contenu d'un câble de 2002 dans lequel des diplomates américains s'inquiétaient de ce qu'ils considéraient comme des vestiges de "sentiments antisémites" au sein de la hiérarchie du Vatican.
    Ce document cite des responsables du Saint Siège évoquant "l'influence excessive" des milieux juifs dans le secteur des médias aux Etats-Unis et au sein du gouvernement américain.
    Le quotidien espagnol El Pais a par ailleurs publié un rapport américain d'octobre 2007 qui désigne la Catalogne comme "le plus grand centre d'activité des islamistes radicaux en Méditerranée".
    Par la suite, écrit le journal, les Etats-Unis ont installé au consulat américain de Barcelone une antenne de leurs services de renseignement chargée d'organiser la lutte contre le terrorisme et la crime organisé.
    Selon El Pais, les responsables américains se plaignaient dès 2005 du manque de coordination des services espagnols chargés de combattre le terrorisme, après les attentats du 11 mars 2004 qui ont fait 191 morts à Madrid.
    Dans sa prison londonienne, M. Assange a demandé à disposer d'un ordinateur portable pour pouvoir préparer sa défense, car il a "des problèmes pour écrire", a indiqué son avocate.
    Me Robinson a ajouté que toute poursuite judiciaire aux Etats-Unis contre lui pour espionnage serait "inconstitutionnelle", au milieu de rumeurs d'une procédure américaine imminente.

    AFP
  • corruption au sein l'opep,fifa,onu,toutes instutitions mondiales

    Les pays de l'OPEP ne respectent pas la baisse des quotas de production du pétrole

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    le 11.12.10 | 13h20 Réagissez

       	L'Algérie, le Venezuela, le Qatar, la Libye et l'Equateur appliquent seulement 42% à 56% des baisses qui leur avaient été demandées.          

    zoom | © D.R

    L'Algérie, le Venezuela, le Qatar, la Libye et...

    Imprimer Envoyer à un ami Flux RSS Partager

    Selon les données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), l'Algérie n'applique pas son quota de baisse de la production pétrolière. 

    A l'image du Venezuela, le Qatar,la Libye et l'Equateur, l'Algérie n'applique que 42% à 56% des baisses qui lui a été demandées par l'OPEP. C'est du moins ce qu'affirme l'Agence internationale de l'énergie qui a relevé, samedi, que l'Algérie produit 1,27 millions de barils par jour alors qu'elle a pris l'engagement de ne produire pas plus de 1,20 millions de barils ! 

    Comme presque tous les autres pays membres de l'OPEP, l'Algérie ne respecte quasiment pas l'objectif que s'est fixé l'OPEP,  le 1er janvier 2009,  pour une production globale de 24,84 millions de barils par jour (mbj).

    Ce volume de production n'est guère respecté puisque les pays du cartel "respectent très inégalement leurs  quotas ", fait remarquer l'AIE, organisation qui représente les intérêts des pays consommateurs.  D'ailleurs, selon son dernier rapport publié vendredi, la production de l'Opep-11 (sans   l'Irak) a atteint en novembre 26,76 mbj, dépassant donc de 1,92 mbj son objectif de 24,84 mbj. 

    "Les coupes dans la production décidées fin 2008 ne sont donc respectées qu'à 54%", avance l'AIE qui épingle notamment le Nigeria considéré comme étant "parmi les membres les plus laxistes" puisqu'il "n'applique pas du tout les réductions de production décidées par l'OPEP".     

    L'AIE fait observer également que l'Iran, qui prendra la  présidence de l'Opep au cours du week-end à la suite de l'Equateur - ne les   respecte "qu'à hauteur de 16% et l'Angola de 33%".  

    L'AIE souligne en dernier lieu que la plupart des pays arabes du Golfe respectent "à peu près leur objectif",  appliquant les baisses de production qui leur sont imparties à hauteur de "84%   pour l'Arabie saoudite, 87% pour les Emirats arabes unis ou 85% pour le Koweit".     

    Pour rappel, la baisse des quotas de production est une mesure prise par l'OPEP afin de soutenir les cours du brut et éviter une dégringolade des prix du baril dans le marché mondial. Selon les décideurs de l'OPEP, sans cette  mesure, les prix du brut seraient tombés à trente dollars aujourd’hui.  

    Abderrahmane Semmar

     

  • les sionistes

    La liste des déclarations racistes, arabophobes et islamophobes des dirigeants sionistes est bien plus longue. On peut en consulter de larges extraits sur ce document pdf > http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/01/mecano-paroles-sionistes.pdf

    Des messages de provocateurs nous obligent à fermer la discussion de cette page. Nous vous remercions pour votre compréhension.

  • dépeches

     

    .AdvertMiddle2, #pubOAS_middle3 { margin: 20px 0pt; }

  • WikiLeaks


  • WikiLeaks : "Nous avons subi des attaques d'une rare intensité"

     

     

    Deux semaines après le début de la publication des mémos diplomatiques américains, WikiLeaks continue d'occuper l'actualité : alors que se poursuit la publication des articles de décryptage des relations internationales, le cofondateur du site Julian Assange a été arrêté et est détenu en Grande-Bretagne, à la suite d'une plainte pour viol – des faits qu'il conteste. WikiLeaks est l'objet d'attaques informatiques et juridiques, mais suscite aussi des initiatives en sa faveur sur Internet.

    .AdvertMiddle, #AdvertMiddle, #Ads_Middle { margin-bottom: 20px; }

    Un responsable technique de WikiLeaks, qui souhaite conserver l'anonymat, explique comment l'équipe travaille depuis le début du "Cablegate" : "Le niveau de pression autour de WikiLeaks est tel qu'en tant que membre de l'équipe, petite main qui participe à l'infrastructure technique, je préfère rester discret", fait-il valoir, ajoutant qu'il tient à séparer cette activité bénévole de sa vie personnelle et professionnelle. Julian Assange assume lui une "face publique" de WikiLeaks et l'équipe continue son activité en son absence.

    Aujourd'hui, quels sont les défis techniques que WikiLeaks doit surmonter pour continuer son activité ?

    Les défis techniques que nous rencontrons sont de plusieurs ordres : en premier lieu, nous cherchons à garder le site accessible en ligne. C'est devenu difficile. WikiLeaks a été hébergé chez Amazon, en partie, depuis la publication des logs irakiens [fin octobre 2010]. A l'époque, le gouvernement américain s'était plaint oralement, mais Amazon n'avait pas réagi, donc nous n'avons pas eu de problème. Mais à partir de la publication des câbles diplomatiques, nous avons commencé à recevoir des attaques, d'où le défi pour rester en ligne.

    De quel genre d'attaques êtes-vous victime ?

    Les attaques sont de deux natures. D'abord, des attaques DDoS, ou "déni de service distribué" [qui consistent à tenter de bloquer un site en le saturant de requêtes lancées par des milliers d'ordinateurs, contrôlés à distance]. Notre infrastructure technique, installée chez Amazon, mais aussi en partie en France, a été visée par des attaques croissantes à partir du dimanche soir de la publication des premiers articles sur les câbles diplomatiques, le 28 novembre. D'abord, on a reçu de petites attaques de quelques heures et de petites tailles, facilement surmontables.

    Mais le mardi midi, les attaques ont grossi. Nous avons subi des attaques d'une intensité rare : pendant quatre heures, un DDoS d'une ampleur peu commune sur Internet, de l'ordre de la dizaine de gigabits par seconde. Peu d'hébergeurs dans le monde sont capables d'assumer de telles attaques. Pour moi, c'est la raison pour laquelle Amazon a cessé d'héberger WikiLeaks. La raison de leur défection était autant politique que technique. A la suite de cela, nous avons cherché un hébergeur plus à même d'assumer ces attaques. OVH a été un de ceux auxquels nous avons pensé, en raison de la réputation technique de son patron. Ce choix s'est avéré gagnant. Nous tenons désormais face aux attaques.

    Qui a lancé les attaques informatiques contre WikiLeaks ?

    Nous n'en savons rien. Et les attaques venaient de partout dans le monde. D'après ce que nous avons constaté, il s'agissait de "botnets" : des ensembles de dizaines de milliers d'ordinateurs infectés par un virus que son créateur peut utiliser pour lancer à distance des attaques de déni de service. Cela veut dire que ces attaques étaient des commandes, car il est possible de payer à l'heure l'usage de "botnets", mais on ne peut pas savoir qui était derrière l'attaque. Cela peut être une entreprise, un Etat, un particulier riche...

    Vous n'avez pas de soupçons ?

    On ne sait pas. A titre d'exemple, dans l'affaire Stuxnet [un virus informatique qui a visé des infrastructures nucléaires iraniennes], il a fallu des semaines à des experts pour conclure qu'il s'agissait vraisemblablement d'un Etat, avec une probabilité que ce soit Israël, mais sans pour autant exclure les Etats-Unis... C'est difficile de savoir parce que presque tout le monde peut lancer une attaque DDoS.

    Estimez-vous légitimes les attaques informatiques lancées récemment en riposte contre des sites jugés "ennemis" de WikiLeaks, comme PayPal, MasterCard ?

    Ce n'est qu'un avis personnel, mais je pense que ce n'est pas utile, parce qu'on lutte pour la liberté d'expression en la défendant, pas en attaquant ceux qui sont contre, en utilisant leurs propres armes. De plus, c'est inefficace [dans un communiqué, jeudi soir, WikiLeaks a fait savoir qu'il "ne condamnait ni n'applaudissait" ces attaques et que le groupe censé être à leur origine "n'était pas affilié à WikiLeaks"].

    Depuis que le contenu de WikiLeaks a été copié sur des centaines de sites "miroirs", et que les attaques informatiques ne sont donc plus une menace directe pour l'accessibilité du site, quels autres éléments gênent l'activité de WikiLeaks aujourd'hui ?

    Après les attaques informatiques massives, nous faisons face à des atteintes qu'on appellerait "semi-juridiques". Des intervenants techniques de WikiLeaks nous ont fait faux bond. Par exemple, EveryDNS et Dynadot. Ce dernier nous fournit le nom de domaine wikileaks.org, et a bloqué l'accès à son interface de contrôle. EveryDNS a lui arrêté d'héberger le DNS du domaine et concrètement, nous empêche de choisir vers quel hébergeur pointe wikileaks.org. Pour se justifier, l'entreprise a invoqué l'importance des attaques informatiques qu'elle subissait.

    La conséquence de tout cela, c'est que l'adresse wikileaks.org ne répond plus. C'est à partir de ce moment-là que des internautes ont parlé d'"infowar", de guerre de l'information.

     

    Espérez-vous récupérer l'usage de l'adresse wikileaks.org ?

    C'est un problème juridique. Les avocats de WikiLeaks parlent en ce moment avec Dynadot, et espèrent récupérer le nom wikileaks.org bientôt, mais sans certitude. Dynadot n'a pas souffert d'attaques informatiques, plutôt de frilosité. Cette frilosité a eu des conséquences et a contribué à ce qui s'est passé ensuite : la Banque postale suisse, PayPal, MasterCard ont bloqué les comptes.

    En quoi est-ce lié ?

    Dynadot a dit en substance : "Nous, société privée, avons peur de l'Etat américain, donc nous coupons le service." Cela a donné de l'élan à d'autres structures pour suspendre également. Or, il n'y avait pas de plainte juridique contre WikiLeaks. Ce comportement ne doit pas rester impuni.

    L'incarcération de Julian Assange ne pose-t-elle pas un problème pour le fonctionnement de WikiLeaks ?

    Le seul problème est qu'avec l'absence de Julian, nous avons une "force vive" en moins. Et laquelle ! A part cela, le reste de l'équipe travaille, presque comme d'habitude, si l'on peut dire : soutien de l'infrastructure technique, mise en ligne des câbles diplomatiques... Nous sommes plus d'une dizaine de personnes : informaticiens, mais aussi éditeurs de contenus, gestionnaires... Répartis dans plusieurs pays, nous communiquons par Internet avec des canaux sécurisés et dans certains cas, nous connaissons surtout de l'autre le fuseau horaire dans lequel il se trouve. Il reste que ces derniers jours, nous avons un sujet de plus à traiter : les suites de la détention provisoire de Julien Assange au Royaume-Uni. Nous espérons qu'il nous revienne très bientôt.

    Comment voyez-vous la suite des choses ?

    La situation peut se calmer. Au niveau français, on note par exemple la différence entre le discours tenu il y a une semaine par Eric Besson et celui tenu ce jeudi par une autre ministre, Michèle Alliot-Marie [Eric Besson a souhaité que WikiLeaks ne soit plus hébergé en France]. L'un était virulent au-delà de toute mesure et mal informé, l'autre plus posée et moins menaçante. Cette évolution est rassurante. Espérons que les autres pays suivent.

    WikiLeaks a diffusé sur Internet un fichier crypté appelé "Insurance", disant qu'il donnerait la clef pour le déchiffrer si WikiLeaks rencontrait trop de problèmes. Au vu de la situation de Julian Assange, le moment n'est-il pas venu ?

    Ce n'est pas le moment, à mon avis. Car Julian Assange est détenu mais cela reste dans un cadre de droit, dans le déroulement de la justice. Il n'y a pas de raison actuellement de libérer ce fichier. Si on devait sortir de l'état de droit, si la situation de Julien Assange devait empirer, on pourrait être forcé de dévoiler ce fichier. Ce n'est pas une menace, mais une "assurance".

    Le fichier "Insurance" contient-il les 250 000 câbles diplomatiques sous forme cryptée ?

    Je ne peux pas le dire. Cela ne veut dire ni oui ni non.

    Propos recueillis par Alexandre Piquard

  • ils ont des satellites ,c'est une excuse pour ravitailler leur compatriotes au sahara aqmi

     

     

    Wikileaks : l’Algérie a autorisé des avions de reconnaissance américains à survoler son territoire

        El Watan.com le 08.12.10 | 12h36

    Un câble de l’Ambassade des Etats-Unis à Alger a révélé que les avions américains de reconnaissance de type EP-3 ont survolé le territoire algérien avec l’accord des autorités.

    L’Algérie qui a longtemps brandi sa souveraineté comme un principe non-négociable ne tenait pas le même discours en coulisses avec les Etats-Unis, la première puissance Mondiale.

    En effet, un câble diplomatique, qui date de décembre 2009, révèle que  les avions américains ont été bel et bien autorisés à survoler le territoire Algérien !

    En fait, il s’agit des avions de reconnaissance de type EP-3 qui ont survolé la région du sud-ouest de notre pays ainsi que la bande frontalière avec la Mauritanie et le Mali. Les survols de ces avions s’effectuent depuis la base aéronavale américaine de Rota, située dans le sud de l’Espagne.

    Une autre note obtenue par Wikileaks révèle que le feu vert donné par l’Algérie aux avions américains de survoler son territoire a été confirmé par le général major Abdelmalek Guenaizia en recevant, en octobre 2009, le Sous-secrétaire adjoint pour l’Afrique au bureau du Secrétaire de la Défense, Vicki Huddleston.

    Selon ces télégrammes, l’Algérie partageait avec les services américains de nombreuses informations recueillies par ces avions de reconnaissance équipés de caméras et d’appareils photos. Par ailleurs, les itinéraires de ces vols et leurs objectifs sont, à chaque fois, communiqués aux autorités Algériennes 14 jours avant le début leurs missions.

    Abderrahmane Semmar
  • regardez comme ils sont beaux nos généraux en sièstant!!!!

     

    La blague du week-end : L’Algérie «puissance militaire et économique dominante» au Maghreb

      
    HORIZONS  Mercredi 8 décembre à 23:24

    L’Algérie est la «puissance militaire et économique dominante dans la région» du Maghreb et représente un «partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», indique le service de recherche du Congrès américain dans un rapport élaboré pour les membres et les commissions de l’institution parlementaire.

    Ce service de recherche est une agence fédérale dépendant du Congrès des Etats-Unis chargée de la recherche sur les politiques publiques qui lui vaut le surnom de «think tank (cercle de réflexion) du Congrès», dont les rapports sont considérés par les milieux politiques de «haut niveau, pointus et objectifs». Le rapport, qui relève la «stabilité de la situation nationale en Algérie» se compose de six (6) chapitres portant essentiellement sur le gouvernement et la politique en Algérie, l’économie, les relations extérieures et le terrorisme ainsi que les indicateurs économiques.

    Dans le sommaire du document, dont une copie a été transmise à l’APS par le département d’Etat, le Service de recherche souligne que «l’Algérie est un pays de plus en plus important dans les efforts américains pour lutter contre le terrorisme international et représente un partenaire clé dans la lutte contre les groupes liés à al-Qaïda». «En tant que producteur d’énergie, l’Algérie est également une source importante de gaz naturel pour les Etats-Unis mais n’est pas un des principaux bénéficiaires de l’aide (financiere) américaine», ajoute la même source. Concernant encore les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis dont les liens, note-t-il, «datent depuis le traité de paix et d’amitié en 1775», le rapport précise qu’elles s’étaient «renforcées depuis les multiples rencontres qui ont eu lieu entre le président Bouteflika et l’ex-président américain George W. Bush».

    Dans le chapitre relatif aux Affaires étrangères, le rapport indique qu’après l’indépendance en 1962, «l’Algérie était au premier plan de la politique du Tiers-monde, en particulier dans le Mouvement des non-alignés, et avait une diplomatie très active dans le monde arabe et l’Afrique». «Cette activité diplomatique s’était, néanmoins, ralentie dans les années 1990 en raison du terrorisme», observe-t-il.

    «Avec l’avènement du président Bouteflika, l’Algérie a réapparu comme un acteur régional, en particulier en Afrique», souligne le Centre de recherche du parlement américain.

  • Julian Assange : « WIKILEAKS mérite d’être protégé, et non attaque'

     In Mediapart

    Traduction du texte de Julian Assange dans The Australian du 8 décembre

    08 Décembre 2010 Par Sissoko

    WIKILEAKS mérite d’être protégé, et non pas menacé ou attaqué. En 1958 le jeune Rupert Murdoch, propriétaire et éditeur du journal The News à Adélaïde a écrit : « Dans la course qui oppose le secret et la vérité, il semble inévitable que la vérité gagnera toujours. »

    Sa remarque reflétait peut-être les révélations de son père Keith Murdoch au sujet des troupes australiennes qui étaient sacrifiées inutilement sur les rives de Gallipoli par le commandement britannique. Les Anglais essayèrent de le faire taire, en vain, et le combat de Keith Murdoch mena à l’abandon de la désastreuse bataille de Gallipoli.

    Presqu’un siècle plus tard, Wikileaks publie également sans crainte des faits qui doivent être rendus publics.

    J’ai grandi dans une petite ville du Queensland où les gens n’avaient pas peur de dire tout haut ce qu’ils pensaient. Ils se méfiaient d’un gouvernement qui leur semblait facilement corruptible. Les années sombres de la corruption du gouvernement du Queensland, avant la commission d’enquête Fitzgerald, témoignent de ce qui peut arriver quand les hommes politiques empêchent les journaux de dire la vérité.

    J’ai grandi avec cela. Wikileaks a été créé autour de ces valeurs fondamentales. L’idée, élaborée en Australie, était de se servir des technologies d’internet pour trouver de nouvelles manières de dire la vérité.

    Wikileaks a inventé un nouveau type de journalisme : le journalisme scientifique. Nous travaillons aussi avec les réseaux de distribution d’autres journaux, pour prouver la véracité de nos informations. Le journalisme scientifique permet de lire un article, puis de cliquer pour atteindre le document original sur lequel l’article est fondé. Ainsi on peut se faire sa propre opinion : l’article retranscrit-il le document de manière objective et précise ?

    Les sociétés démocratiques ont besoin de journaux forts, et Wikileaks en fait partie. Les journaux contribuent à l’honnêteté des gouvernements. Wikileaks a révélé certaines vérités dérangeantes au sujet des guerres d’Iraq et d’Afghanistan, ainsi que sur la corruption dans le milieu des affaires.

    On a dit que j’étais contre la guerre ; je déclare que c’est faux. Parfois les peuples doivent faire la guerre, et il y a des guerres justes. Mais il n’y a rien de pire qu’un gouvernement qui ment au peuple à ce sujet, et qui demande aux citoyens de mettre leurs vies et leurs impôts en jeu pour des mensonges. Si une guerre est légitime, alors que la vérité soit dite et les gens décideront d’y contribuer.

    Si vous avez lu les rapports de guerre d’Iraq ou d’Afghanistan, les câbles diplomatiques américains, ou tout ce dont Wikileaks a pu parler, rendez-vous compte de l’importance qu’il y a à pouvoir dire ces choses librement.

    Wikileaks n’est pas seul à avoir publié les câbles diplomatiques. D’autres journaux comme The Gardian, The New York Times, El Pais et Der Spiegel les ont également publiés.

    Pourtant c’est Wikileaks, en tant que coordinateur, qui fait l’objet des attaques et des accusations les plus viles de la part du gouvernement des Etats-Unis et de ses acolytes.

    J’ai été accusé de trahison, bien que je sois un citoyen australien et non étatsunien. Aux Etats-Unis, nombreux sont ceux qui appellent à mon « enlèvement » par les services secrets. Sarah Palin dit qu’il faudrait que sois « traqué comme Oussama ben Laden », une loi républicaine est examinée par le sénat étatsunien pour que je sois déclaré « menace transnationale » et que mon sort soit ainsi réglé. Un conseiller du premier ministre canadien a appelé à mon assassinat sur une chaîne nationale. Un blogueur américain voudrait qu’on enlève et qu’on brutalise mon fils de 20 ans pour me faire du tort.

    Et les Australiens ne devraient pas être fiers de voir Julia Gillard et son gouvernement  suivre lamentablement ce mouvement. Le gouvernement australien se montre totalement à la botte des Etats-Unis, que ce soit pour invalider mon passeport australien ou pour espionner et harceler ceux qui soutiennent Wikileaks. Le garde des sceaux australien fait tout ce qu’il peut pour aider une enquête étatsunienne qui vise clairement à cibler des citoyens australiens et à les livrer aux Etats-Unis.

    Le premier minister Gillard et la secrétaire d’état  Hillary Clinton n’ont pas eu la moindre critique pour les autres journaux. Pour la simple et bonne raison que le Guardian, le New York Times et le Spiegel sont de grandes et anciennes institutions, tandis que Wikileaks est petit et jeune.

    Nous sommes des parias. Le gouvernement Gillard veut tuer le messager pour que la vérité ne soit pas révélée, une vérité qui inclut des informations sur ses propres tractations politiques et diplomatiques.

    Y a-t-il eu la moindre réponse du gouvernement australien aux nombreuses menaces de violence à mon encontre et à l’encontre d’autres journalistes de Wikileaks ? On aurait pu penser qu’un premier ministre australien aurait défendu ses concitoyens, mais il n’y a eu que des attaques non argumentées. Le premier ministre et le garde des sceaux veulent poursuivre leur tâche avec dignité. Ces deux-là veulent surtout sauver leur propre peau. Ils n’y parviendront pas.

    Chaque fois que Wikileaks publie la vérité sur des abus commis par des services étatsuniens, le personnel politique australien chante le même faux couplet que le département d’état : « Vous mettez nos soldats en danger ! La sécurité nationale ! » Puis ils disent que tout ce que publie Wikileaks n’a aucune importance. On peut prendre l’un ou l’autre des arguments, pas les deux. Alors lequel est-ce ?

    Aucun des deux. Wikileaks existe depuis 4 ans. Durant cette période les gouvernements ont changé, mais pas une seule personne n’a à notre connaissance été mise en danger. Par contre, les Etats-unis, avec la complicité du gouvernement australien, ont tué des milliers de personnes ces derniers mois.

    Le secrétaire étatsunien à la défense Robert Gates a admis dans une lettre au congrès qu’aucune source de renseignement n’avait été compromise par la révélation des rapports de guerre en Afghanistan. Le Pentagone a déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que les révélations de Wikileaks aient pu conduire à la mise en danger de qui que ce soit en Afghanistan. L’OTAN à Kaboul a déclaré à CNN que personne n’avait besoin d’une protection. Le ministère de la défense australien a dit la même chose. Aucun soldat australien n’a été blessé par ce que nous avons révélé.

    Mais nos publications n’ont pas été insignifiantes. Les câbles diplomatiques étatsuniens révèlent des faits surprenants :

    ► Les Etats-Unis ont demandé à leurs diplomates de voler des informations personnelles sur des membres des Nations Unies et de groupes de défense des droits de l’homme : ADN, empreintes digitales, empreintes rétiniennes, numéros de carte de crédit, mots de passe internet et photos d’identité, en violation des traités internationaux. Des diplomates australiens sont certainement également ciblés.

    ► Le roi Abdallah d’Arabie Saoudite a demandé aux Etats-Unis d’attaquer l’Iran.

    ► Des hommes politiques de Jordanie et du Bahrein veulent que le programme nucléaire iranien soit arrêté par tous les moyens possibles.

    ► L’enquête britannique en Iraq a été truquée pour protéger « les intérêts des Etats-Unis »

    ► La Suède est secrètement membre de L’OTAN et le renseignement américain est tenu à l’écart du parlement.

    ► Les Etats-Unis font tout ce qu’ils peuvent pour obliger les autres pays à emmener les détenus libérés de la baie de Guantanamo. Barack Obama n’a accepté de rencontré le président slovénien qu’à condition que celui-ci prenne un prisonnier. Des millions de dollars ont été offert aux îles Kiribati pour accueillir des détenus.

    Dans la jurisprudence établie au moment de l’affaire des “Papiers du Pentagone”, la cour suprème a declaré que “seule une presse libre et sans contrainte peut révéler les mensonges gouvernementaux”. La tempête qui s’abat aujourd’hui sur Wikileaks renforce le besoin de défendre le droit par tous les journaux de dire la vérité.

    Julian Assange est rédacteur en chef de WikiLeaks.

  • Et les droits de l’Homme de tous les jours ? nada ,niet, nono, walou , khoroto,zero!!!!!

    Par : Mustapha Hammouche

    Le rapport pour 2009 de la CNCPPDH, organisme public de défense des droits de l’Homme, recense un certain nombre de domaines où il enregistre de graves violations de ces droits : la garde à vue et la détention préventive, l’intégrité physique des femmes, les centres d’enfants handicapés, la corruption et le traitement des harragas, notamment.
    Si le cas collectif des “repentis” est suivi assidûment, avec force chiffres et statistiques, tout en bénéficiant, individuellement d’une assistance personnalisée quand ils en expriment l’envie, on observe que ce n’est pas le cas pour les autres catégories lésées. À peine quelques littéraires recommandations dans le rapport en question, tandis que sur le terrain, les abus prolifèrent.
    S’émouvoir des seuls abus et violations subis par les catégories fragilisées par le statut que leur impose la société, comme les femmes, ou par leur situation administrative, comme les prévenus ou les enfants de centres sociaux, c’est présumer que le commun des Algériens serait logé à meilleure enseigne au regard des droits de l’Homme.
    Or, il suffit de regarder autour de soi pour compter les épreuves auxquelles ceux-ci sont soumis dans leur vie quotidienne.
    L’exemple du transport, à lui seul, peut résumer le peu de cas dont il est fait du quidam quand il doit, chaque jour, galérer pour se rendre à son travail ou en revenir. Au retard et à l’inconfort, s’ajoutent les scènes d’humiliation quotidienne de gens qui se bousculent pour prendre des bus-poubelles ou des taxis qui ne daignent même pas s’arrêter et, ralentissant à peine, les obligent à crier leur destination sans même s’arrêter. Le marché constitue, lui aussi, une expérience renouvelée de brimades de la part de commerçants qui traitent le client en souffre-douleur : malgré les prix indéfiniment en hausse, il se voit ouvertement imposer la (mauvaise) qualité de ce qu’il va consommer.
    Mais les pires exactions sont le fait de l’administration. La bureaucratie qui fait de la moindre démarche un parcours du combattant s’avère être, au fil des expériences, une difficulté irréductible. C’est une carence systémique qui s’aggrave à chaque fois que l’État prétend vouloir nous en soulager.
    Le processus en cours de renouvellement de la carte d’identité et du passeport est en train de jeter de très nombreux Algériens dans un cycle proprement kafkaïen. Rechercher l’état civil d’aïeux inscrits du temps des premières transcriptions coloniales, dans des communes dont ils sont aujourd’hui très éloignés, constitue un défi qu’ils sont nombreux à devoir relever. L’arabisation débridée des registres, avec les difficultés, et les libertés de transcription du français à l’arabe, a produit des millions d’incompatibilité patronymique qui demandent autant de démarches juridiques, parfois croisées, de la part de demandeurs de pièces d’état civil. Demander indéfiniment à des citoyens de prouver leur nationalité, comme si elle ne pouvait être définitivement inscrite, n’est-ce pas violer le premier droit de l’Homme, celui d’être reconnu, une fois pour toutes, dans son identité et sa nationalité ?
    Il y a un côté cynique dans le souci des droits de l’Homme catégoriels quand, ainsi le minimum de considération citoyenne n’est pas acquis aux individus ?

     

  • encore de l'argent à détourner

    La Liaison de Tizi Ouzou à l’autoroute Est-Ouest coutera 52 Milliards DA

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Le lancement des travaux du projet de la pénétrante qui reliera la wilaya de Tizi Ouzou à l’autoroute Est-Ouest, est prévu le 1er semestre de l’année 2011, a déclaré, jeudi, le directeur des travaux publics de la wilaya de Tizi Ouzou, lors de la journée d’étude consacrée à son secteur.

     

     Ce projet coutera au contribuable la somme de 52 Milliards de dinars. Cette liaison autoroutière, longue de 46 Km, prendra naissance au niveau de l’échangeur de Djebahia (Bouira) jusqu’à l’échangeur de Tadmait (Tizi Ouzou), sur la RN12. Selon le même responsable «l’étude étant finalisée, on attend l’élaboration des cahiers des charges ».

    Il affirme, en outre, que « l’argents de l’expropriation des terrains  est prêt ainsi que l’enveloppe allouée au projet (52 Mds DA) » Le projet permettra, en outre,de désenclaver toutes les localités et villages qui se trouvent le long de cette infrastructure dans la partie sud de la wilaya. Ainsi, 11 échangeurs seront réalisés sur le tracé ainsi que plusieurs ouvrages d’arts, précise-il.  

    Nordine Douici
  • l'algerien na rien vu de l'argent du petrole meme la libre échange, c'est les gouvernant corrumpus qui tirent profit.


    Zone maghrébine de libre échange : les réserves de l'Algérie

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

       	L'Algérie a émis des réserves concernant son adhésion  à la Zone maghrébine de libre échange, notamment la proposition de certains  pays maghrébins d'élargir l'accord en cours de discussion à la libre circulation  des personnes. 

    zoom | © aloufok.net

    L'Algérie a émis des réserves concernant son adhésion  à la Zone maghrébine de libre échange, notamment la proposition de certains  pays maghrébins d'élargir l'accord en cours de discussion à la libre circulation  des personnes. 

    L'Algérie a émis des réserves concernant son adhésion  à la Zone maghrébine de libre échange, notamment la proposition de certains  pays maghrébins d'élargir l'accord en cours de discussion à la libre circulation  des personnes, a indiqué jeudi le ministre du Commerce Mustapha  Benbada. 

    Le projet de cette Zone de libre échange a fait l'objet de plusieurs  discussions au niveau de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), dont la dernière a  été tenue en juin 2010 en Libye, a déclaré le ministre en marge d'une séance  de l'APN consacrée aux questions orales.  "Lors de cette rencontre, qui a rassemblé les ministres du Commerce  de l'UMA, l'Algérie a émis des réserves sur certains points introduits dans  le projet de la convention relative à la création d'une Zone de libre échange  commerciale", a-t-il précisé.    

    Selon le ministre, cette convention négociée à Tripoli, a comporté certains  dispositifs, qui dépassaient le cadre commercial de cet accord, que l'Algérie  a refusé de faire passer malgré le "forcing" exercé par d'autres pays membres  de l'Union. Ces pays, poursuit le ministre, voulaient élargir le dispositif d'échange  commercial, à la libre circulation des personnes et à des avantages dans l'octroi  des marchés publics.         

    "Nous avions émis des réserves contre un certain nombre de dispositifs  qui ont été introduits au niveau du projet de la convention relative à la Zone  de libre échange. Le document (présenté) parlait de libre circulation des personnes,  et de libre circulation des marchandises et de certaines questions liées  aux marchés publics", a-t-il fait encore fait savoir.  

    La partie algérienne "a proposé que le projet se limite à la zone de  libre échange commerciale", à l'instar de l'accord signé avec le reste des pays  arabes dans le cadre de la Zale, a-t-il révélé.  La position de l'Algérie, découle d'une "vision d'ensemble", celle de  la protection de son économie, dira-t-il.         

    De ce fait, elle a informé ces partenaires de l'UMA qu'elle allait dans  le cadre de cette vision imposer une liste négative des produits qui ne seront  pas concernés par cet échange afin de protéger son industrie. L'autre dispositif intégré dans ce projet de convention comporte, par  ailleurs, l'octroi de certains avantages dans le cadre de l'attribution de marchés  publics. 

    Selon Mustapha Benbada, "deux pays ont demandé à ce que leurs entreprises  bénéficient des mêmes avantages accordés aux entreprises nationales dans le  cadre de l'octroi des marchés publics".   "Ils veulent avoir des avantages dans l'actuel programme quinquennal  2010-2014 et profiter de la mise en service de l'autoroute Est-Ouest pour faciliter  l'écoulement des produits agricoles et industriels sans restriction", a poursuivi  Benbada.  

     Pour l'Algérie, "il y a des considérations sécuritaires, sanitaires  et encore d'autres relatives à la circulation des personnes qu'il faut prendre  en compte dans ce genre d'accord", a expliqué le ministre.   "Sur le plan du principe, nous sommes d'accord pour la création de cette  zone mais il faut absolument que tous les membres prennent en considération  les préoccupations des uns et des autres", a conclu Mustapha Benbada pour résumer la position algérienne.           

    El Watan.com
  • vous croyez!!!!!!

    «L’Algérie, puissance au Maghreb»

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte



    Le Congrès américain le souligne : «L’Algérie est la puissance militaire et économique dominante dans la région du Maghreb et elle représente un partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme», résume le service de recherche de cette institution parlementaire américaine dans son rapport, repris hier par l’APS.

    Ce document est composé de 6 chapitres qui traitent essentiellement la question du gouvernement et de la politique en Algérie, l’économie, les relations extérieures et le terrorisme ainsi que les indicateurs économiques.
    Le Congrès affirme d’emblée que «l’Algérie est un pays de plus en plus important dans les efforts américains pour lutter contre le terrorisme international et représente un partenaire-clé dans la lutte contre les groupes liés à Al Qaîda». «En tant que producteur d’énergie, l’Algérie est également une source importante de gaz naturel pour les Etats-Unis, mais n’est pas un des principaux bénéficiaires de l’aide (financière) américaine», ajoute la même source. Abordant les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis, le rapport note d’abord que les liens entre les deux pays «datent depuis le traité de paix et d’amitié en 1775».


    De plus, «les relations se sont renforcées depuis les multiples rencontres qui ont eu lieu entre le président Bouteflika et l’ex-président américain George W. Bush». «En 2005, les Etats-Unis et l’Algérie ont lancé le dialogue militaire mixte pour favoriser les échanges, la formation et les exercices conjoints», ajoute le rapport.
    Le chapitre relatif au terrorisme fait une rétrospective détaillée sur ce fléau en Algérie depuis 1992. Ainsi, s’agissant de la présence d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) dans la région du Sahel, le centre de recherche du Congrès note que le gouvernement algérien avait déployé des milliers de soldats au Sahara tout au long des frontières avec le Mali, le Niger et la Mauritanie pour combattre ce groupe. «Avec l’immensité du Sahara, l’Algérie considère que la coopération régionale est nécessaire pour lutter contre la présence d’AQMI», précisent encore les rédacteurs du rapport.
    Ce service de recherche est une agence fédérale dépendant du Congrès des Etats-Unis chargée de la recherche sur les politiques publiques qui lui vaut le surnom de «think tank (cercle de réflexion) du Congrès».                      

    R. N.
  • Surement l'institut de sondage d'opinion américain "Gallup" a omis deux mots: matin et midi

    61 % des Algériens ne se sentent pas en sécurité lorsqu'ils marchent seuls le soir dans la rue !

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


       	A peine 39 % des Algériens affirment se sentir en sécurité lorsqu'ils sortent la nuit dans les rues de leurs villes ! 

    zoom | © pourcel-chefs-blog.com

    A peine 39 % des Algériens affirment se sentir en sécurité lorsqu'ils sortent la nuit dans les rues de leurs villes ! 


    En dépit de toutes les avancées enregistrées par la lutte contre le terrorisme, ce fléau qui a endeuillé notre pays durant plus d'une décennie, le sentiment d'insécurité continue de tourmenter une grande partie des Algériens. Une enquête mondiale réalisée dans 105 pays a révélé que près de 61 % des Algériens ne se sentent nullement en sécurité lorsqu'ils s'aventurent la nuit dans les rues de leurs villes ! 

    Si la paix est revenue en Algérie, le sentiment de sécurité, lui, a du mal encore à trouver sa place dans les esprits. C'est du moins la conclusion à laquelle on peut aboutir à la lecture de l'enquête mondiale menée par le prestigieux institut de sondage d'opinion américain Gallup. Réalisée durant toute l'année 2009, cette enquête, publiée fin octobre 2010, a recueilli les opinions, à travers des entretiens téléphoniques,  d'un échantillon de 1.000 adultes dans chacun des 102 pays concernés par cette enquête.

    Cependant, pour trois grands pays, la Russie, l'Inde et la Chine, les enquêteurs de Gallup ont travaillé sur des échantillons qui dépassent respectivement, les 2000, 3000 et 4200 adultes et ce pour élaborer une photographie la plus complète et fidèle de l'opinion de ces trois grandes nations.

    "Vous sentez-vous en sécurité lorsque vous marchez seuls le soir dans votre ville ou votre région ?", c'est à cette question que les sondés devaient répondre par oui ou non. Et en Algérie, les résultats indiquent  que seulement 39 % des Algériens confirment leur sentiment de sécurité quand ils se promènent la nuit dans les rues de leurs villes. Et pour cause, beaucoup d'entre eux éprouvent un sentiment d'insécurité la nuit lorsqu'ils sortent pour une quelconque raison. 

    L'analyse de l'échantillon Algérien a conclu également que 47 % des hommes se sentent en sécurité la nuit dans la rue. Concernant les femmes, elles sont à peine 30 % celles qui se sentent en sécurité lorsqu'elles marchent seules la nuit dans la rue ! Globalement, près de 61 % des Algériens sondés n'éprouvent pas un sentiment de sécurité lorsqu'ils se retrouvent à l'extérieur de leurs maisons pendant la nuit.

    Avec un tel résultat, l'Algérie figure parmi les 53 pays au monde où le sentiment de sécurité est le plus faible. Comparativement à nos voisins, les rues et les villes Algériennes n'inspirent nullement le sentiment de sécurité durant la nuit. En Tunisie,  81 % des tunisiens se sentent en sécurité lorsqu'ils marchent seuls la nuit. Quant aux marocains, 75 % d'entre eux éprouvent un sentiment de sécurité la nuit dans la rue. 

    Les égyptiens (73%) et les mauritaniens (65 %) n'ont pas, eux-aussi, d'inquiétudes à exprimer avant de sortir la nuit. Même au Yémen (65%) et au Somaliland (74 %), sortir la nuit dans la rue ne s'apparente pas à un cauchemar.  

    Les pays qui se rapprochent le plus de l'Algérie sur cette question sont en réalité l'Afghanistan (37 %) et l'Irak (34 %), à savoir des pays qui sont encore déchirés par des guerres et des violences ! Pourquoi la nuit fait-elle si peur aux Algériens ? A cette question, plusieurs réponses peuvent être avancées. Et il suffit de lire les faits divers, qui relatent chaque jour les crimes crapuleux commis la nuit dans nos villes, pour les connaitre. 

    Quoi qu'il en soit, l'Etat et les services de sécurités ne peuvent plus continuer à faire prévaloir l'efficacité de leur politique sécuritaire laquelle ne réussit même pas à rassurer les Algériens le temps d'une promenade nocturne...  

    Abderrahmane Semmar
  • Graves violations lors des gardes à vue , ya pas de lois en algerie

    Farouk Ksentini dresse le bilan des droits de l’homme pour 2009

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

     

    En dépit de certains «progrès», il reste beaucoup à faire pour améliorer la situation des droits de l’homme en Algérie, notamment en matière de lutte contre la corruption, de prise en charge du phénomène de la harga, des violences à l’égard des femmes, de garde à vue et de détention préventive.


    C’est ce qui ressort du rapport de 2009, établi par la CNCPPDH, rendu public hier. Ce document de 142 pages relève «des avancées», mais également de nombreux points noirs. Parmi ces derniers, les graves violations en matière de garde à vue.
    Selon la Commission, «les personnes placées en garde à vue subissent parfois des sévices et autres brutalités et sont soumises à de fortes pressions psychologiques n’ayant aucun rapport avec les faits qui leur sont reprochés. Leurs droits, tels que prévus par le code de procédure pénale, ne sont pas respectés». Plus grave, il est précisé que «les interrogatoires sont menés parfois par des subalternes n‘ayant aucune qualité ni formation, qui ont tendance à user de la manière forte, qui violent l’intégrité physique de la personne gardée à vue au mépris du respect de la personne humaine.

    De même, les cellules de garde à vue font face à un sérieux problème d’hygiène». Il est également rappelé le «non-respect» des dispositions de l’instruction interministérielle (Défense, Justice et Intérieur) définissant les relations hiérarchiques entre l’autorité judiciaire et la police judiciaire (PJ) dans le domaine de la direction, la surveillance et le contrôle des activités de la PJ.
    Devant ces faits, la CNCPPDH demande l’amendement du code de procédure pénale pour une «protection effective» des droits de la personne gardée à vue «dont l’intégrité ne doit être violée ni par l’officier de la police judiciaire ni par les agents de ce service». De même qu’elle recommande la mise en place, au niveau des services de la PJ, de l’Intérieur et de la Défense d’une cellule auprès du directeur en charge de la PJ dont la mission est de contrôler les lieux de la garde à vue et de veiller à ce que les droits de la personne gardée soient respectés.


    La corruption, un fléau qui mine les fondements de l’état


    Ainsi, pour la Commission, la corruption «mine» les fondements de l’Etat et fait perdre aux citoyens la confiance en leurs institutions. En outre, la «correctionnalisation» a eu des effets sur la détention provisoire limitée à 8 mois, permettant aux inculpés de comparaître libres. De ce fait, «il y a lieu de mesurer la différence entre le délit de corruption, dont la peine encourue est de 2 à 10 ans de prison, et le vol collectif avec arme apparente ou cachée, même si c’est un coupe-ongles ou un canif, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité».


    Harga, symbole du désespoir et de la détresse sociale


    La Commission s’interroge sur le retard enregistré dans l’installation de l’organe national de lutte contre la corruption, mais également sur l’exécution «timide et limitée» du décret portant déclaration de patrimoine. Elle demande que «la justice puisse exercer pleinement ses attributions à travers une instruction à charge et à décharge sans interférence du parquet général, ni de la chancellerie, ni de la police judiciaire, et que les hautes fonctions dévolues aux cadres de l’Etat soient limitées dans le temps afin d’éviter toute dérive». Abordant la question de la harga (émigration clandestine), la CNCPPDH considère «inconcevable» qu’un problème social reçoive pour seule réponse une action «répressive privative de liberté».

    Elle appelle à la «décriminalisation» de l’acte de harga en rappelant les réactions virulentes des juristes et des associations contre «la démarche répressive préconisée pour faire face au désespoir, à la détresse sociale et à la quasi-inexistence d’un avenir» ; elle regrette «la pénalisation du désespoir» et propose de remplacer la peine d’emprisonnement par «une amende symbolique, de rendre plus lourdes les peines contre les membres des réseaux qui organisent les voyages de la mort et de se focaliser sur la consolidation les droits sociaux des citoyens». Le rapport de la CNCPPDH cite des enquêtes et statistiques inquiétantes sur le phénomène. Selon ces données, 325 Algériens illégaux ont été interceptés par les marines italienne et espagnole en 2009, alors que les autorités européennes de contrôle aux frontières affirment avoir constaté que 65% des clandestins arrêtés en Espagne en 2009 provenaient d’Algérie. Une étude réalisée par la Sûreté nationale et une enquête du Ceneap ont établi que pas moins de 60% des jeunes scolarisés ont des perspectives floues, 73% n’ont aucun cadre de vie, 58% ne pratiquent aucune activité sportive, 90% n’adhèrent à aucune association et 33% rêvent de s’installer à l’étranger.


    Les violences à l’égard des femmes, une situation préoccupante


    Pour ce qui est de la situation des droits des femmes en Algérie, la Commission souligne que «les violences contre les femmes sont de tout ordre et s’exercent dans tous les milieux. Elles sont souvent impunies car non dénoncées, non reconnues et surtout tolérées au sein de la société, tandis que dans la sphère publique, le harcèlement au travail est devenu préoccupant d’autant plus que les victimes sont souvent confrontées à d’immenses pressions sociales qui les empêchent de signaler ces violences». Plus pernicieuses, ajoute le rapport, d’autres formes d’agression dénotent de la situation de précarité dans laquelle se trouve la moitié d’une société tiraillée entre ceux qui veulent aller vers la modernité et ceux qui s’y refusent. De ce fait, la CNCPPDH affirme que les violences «doivent être considérées comme un délit grave et une violation fondamentale des droits de l’homme.

    Les auteurs doivent être tenus pour responsables de leurs actes. Il faut les obliger à changer de comportement sous peine de sanctions allant jusqu’à leur expulsion hors du foyer familial ou leur éloignement». Elle met l’accent sur l’insuffisance des structures de prise en charge des victimes de violences et propose la mise en place de programmes de sensibilisation et de formation du public en vue de prévenir contre le phénomène, et ce, avec l’implication du mouvement associatif.  Concernant les droits politiques, la Commission appelle à la levée de la mention «assemblée élues» contenue dans l’article 31 bis de la Constitution qui prévoit un quota de 30% de femmes sur les listes des candidatures aux assemblées élues, qu’elle juge «restrictive».


    Constat inquiétant des centres pour handicapés


    La CNCPPDH dresse une situation inquiétante prévalant au sein des établissements publics de prise en charge des enfants handicapés qu’elle a eu à visiter en 2009.  Elle constate que tous les centres sont conçus en dehors de toute préoccupation liée à la spécificité des enfants accueillis ; ils sont dotés d’un mobilier scolaire pour adultes et d’équipements (portes, cuisines, lavabos, toilettes) non conformes à cette catégorie de pensionnaires. Elle cite le cas de l’école Taha Husein de Biskra pour enfants malvoyants conçue de manière que l’enfant soit assisté tout au long de sa scolarité du fait de l’absence de toute aide à l’autonomie dans sa mobilité. Par ailleurs, la Commission qualifie de «plaie» la situation au sein des services de santé publique qu’elle a visités en 2008 et dont les recommandations, écrit-elle, restent d’actualité.


    Elle juge nécessaire de doter les services d’urgence de moyens humains et matériels, d’y affecter un nombre suffisant de médecins urgentistes expérimentés et de veiller à ce que ces derniers assurent leurs obligations durant la nuit. S’agissant des conditions socioprofessionnelles du personnel, la Commission estime que la prise en charge doit constituer «une urgence» pour les pouvoirs publics à travers une «revalorisation conséquente» du salaire et des indemnités afférentes ainsi que le bénéfice d’avantages matériels pour les chefs de service du rang de professeur.
    La CNCPPDH relève qu’en Algérie, aussi bien les hommes politiques que les cadres de l’Etat se font généralement soigner à l’étranger par le biais d’une prise en charge par la Caisse nationale d’assurances sociales. «Ce qui démontre que les élites n’ont aucune confiance dans le système national de santé, bien que dans leurs déclarations publiques, elles ne font que l’encenser (...). Il serait judicieux de mettre un terme à de telles pratiques ou de déclarer que pour certaines spécialités, le recours aux soins à l’étranger concerne tous les citoyens», relève le rapport de la CNCPPDH.

    Une conférence demain à Alger sur la non-discrimination dans la législation :

    Les travaux d’une conférence nationale sur «La non-discrimination dans les instruments internationaux et la législation nationale» s’ouvrent demain à Alger, à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’homme.

    Organisée par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), la rencontre regroupera des membres du gouvernement, des parlementaires, des juristes, des diplomates, des représentants des agences spécialisées des Nations unies accréditées en Algérie ainsi que des experts en droit  international.

     

  • L’Algérie très critique à l’égard du Mali

    Lutte contre les crimes transfrontaliers au Sahel

    ils s'enfoutent de leur population comment veux tu le mali!!!!! ou un autre pays!!!!

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


    zoom

    Le problème se trouve au Mali», a déclaré Abdelmalek Guenaïzia, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, lors d’une rencontre avec Vicki Huddleston, sous-secrétaire adjoint américaine à la défense pour l’Afrique, qui était en visite en Algérie en octobre 2009, cité dans un câble de l’ambassade des Etats-Unis, daté du 25 octobre 2009, et publié par le site WikiLeaks.

    Le ministre algérien évoquait le manque de volonté de la part des autorités de Bamako dans la lutte contre les groupes armés qui activent dans le Sahel saharien. Le directeur  de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), le général- major Lallali a estimé que l’Algérie attendait un signal de Bamako qui montre son engagement  à contrer le terrorisme. «Les Maliens souffrent de ce fléau, mais quand des populations locales essayent de résister, les autorités sévissent contre elles», a-t-il noté. Selon lui, le Mali a facilité des paiements de rançon d’otages. Il a parlé d’une banque, dont le nom a été gommé dans le câble, qui serait «la banque des terroristes». «Nous devons supprimer cette banque où la connexion entre le trafic de drogue et le financement du terrorisme est établie», a-t-il affirmé.  Le général Lallali a indiqué que l’effort de l’Algérie de faire criminaliser le payement de rançons, à travers l’ONU, vise à contenir le rôle de la corruption dans la propagation du terrorisme.

    Guenaïzia a soutenu que l’Algérie a apporté une aide technique au Mali sans lui fournir d’armes de peur qu’ils ne fassent l’objet de trafic en Côte d’Ivoire ou en Guinée. «Bamako a un double langage», a-t-il assuré. «Nous pouvons apporter notre aide en discutant avec le Mali et avec ceux qui ont de l’influence sur le Mali pour assurer un certain niveau de volonté politique», a promis Vicki Huddleston. La situation au nord du Mali est, pour le responsable algérien, un grand obstacle devant la lutte contre le terrorisme. Il a évoqué la connexion entre l’action armée, le trafic de drogue et la contrebande dans cette zone ouverte. M. Guenaïzia a ajouté que les terroristes utiliseront n’importe quels moyens disponibles pour financer leurs activités, y compris la corruption et la prise d’otages. Vicki Huddleston a confié à son interlocuteur que les Etats-Unis sont préoccupés par le trafic de drogue  colombienne en Afrique du Nord et au Sahel. Selon elle, ce trafic a tendance à élargir son périmètre géographique et à faciliter le recrutement de terroristes. Elle a cité le cas du groupe Boko Haram au Nigeria. M. Guenaïzia a indiqué que les narcotrafiquants sont bien organisés et ont une formation militaire. Il a reproché au Maroc de ne pas fournir d’efforts pour traquer les trafiquants. «Il faut une politique implacable pour neutraliser les terroristes et leurs supports», a-t-il préconisé.

    Le ministre délégué à la Défense nationale a annoncé, déjà à l’époque, l’intention des pays du Sahel saharien de créer un commandement conjoint d’état-major à Tamanrasset. Dès le départ, le Mali, le Niger et la Mauritanie avaient accepté l’offre algérienne. Il a révélé que la Libye, le Burkina Faso et le Tchad étaient intéressés à se joindre à ce commandement. «Il s’agit de coordonner des efforts contre des menaces terroristes en respectant la souveraineté de chaque pays. Des efforts militaires communs sont nécessaires pour empêcher Al Qaîda au Maghreb (AQMI) de s’implanter dans la région», a-t-il soutenu en parlant de «défi fondamental». Qualifiant la création du centre de Tamanrasset de pas positif, il a prévenu que les résultats ne se feront pas sentir dans l’immédiat. «Ce que l’on ne pourra pas trouver entre nous, on le cherchera parmi nos amis », a-t-il ajouté. Néanmoins, il a pris soin de souligner que la réussite opérationnelle dépend de la conjonction des efforts militaires et politiques. «Les leaders militaires régionaux ont fait leur travail, maintenant il appartient aux leaders civils de la région de se manifester et d’agir», a appuyé M. Guenaïzia. Il a évoqué le sommet qui s’est tenu fin 2009 à Bamako et qui avait réuni plusieurs responsables des pays du Sahel et du Sahara pour coordonner leurs efforts de lutte contre le terrorisme.


    Les propos du responsable du ministère de la Défense ont été relayés publiquement, de manière diplomatique, par Vicki Huddleston lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’ambassade américaine à Alger : «Les Etats-Unis apprécient le rôle que l’Algérie joue dans la région. Un rôle que nous avons toujours encouragé, car utile pour faire face au phénomène du terrorisme dans la région du Maghreb et au nord du Mali. Nous souhaitons voir davantage de volonté politique de la part des gouvernements des pays de l’Afrique subsaharienne pour affronter ce fléau.» Le partage de renseignement est, pour Abdelmalek Guenaïzia, le meilleur moyen pour les Etats-Unis d’aider l’Algérie, et les pays de la région, à lutter contre l’action de type terroriste. «Il y a quelques années, l’Algérie a accepté une fois le survol de son territoire par des  avions de reconnaissance américains, mais l’expérience a rapporté peu de résultats positifs pour l’Algérie bien que les renseignements rassemblés étaient liés directement à la sécurité nationale», a-t-il regretté. Vicki Huddleston a répondu que les Etats-Unis et l’Algérie partageaient déjà la plupart des renseignements. Elle a indiqué que chaque mission de reconnaissance coûte 50 000 dollars.  «Donc, nous devons à chaque fois être sûr des résultats», a-t-elle affirmé conseillant à M. Guenaïzia de poser le problème devant le commandant du Commandement américain pour l’Afrique (Africom).


    Le général William Ward était venu à Alger presque un mois après cette rencontre. Guenaïzia a expliqué que l’Algérie a besoin de certains équipements électroniques pour récolter les renseignements et brouiller les communications. Il a indiqué que des groupes armés utilisaient des téléphones portables pour faire exploser à distance des engins explosifs. «Cela entraîne des pertes humaines. Malgré cela, les partenaires de l’Algérie sont lents à répondre à nos demandes d’achat de brouilleurs», a-t-il assuré citant l’exemple du Portugal. Il a également parlé de la visite de la délégation du groupe aéronautique stratégique américain Northrop Grumman pour discuter d’un projet de plateforme Awacs à monter sur un Boeing 737. «La communauté internationale a mal compris la portée du problème et laissé l’Algérie seule se battre contre le terrorisme dans les années 1990. L’Algérie a fait face à un embargo international. Malgré cela, elle a relevé le défi de protéger un pays de 2,3 millions de kilomètres carrés et une population de 34 millions », a estimé M. Guenaïzia. Selon lui, la situation s’est améliorée considérablement. «Mais les restes du terrorisme constituent une menace sérieuse et l’Algérie maintiendra le même niveau de pression dans sa lutte contre le phénomène. Comme un boxeur habile, il doit garder la pression sur son adversaire et augmenter sa capacité de manœuvre», a-t-il ajouté, soulignant que le terrorisme menace toute la région. Il a indiqué que l’Algérie veut que le combat contre le terrorisme soit mené au-delà de ses frontières.

    «L’Algérie ne tolérera pas que AQMI ou d’autres groupes armés établissent des camps pour la logistique le long de sa frontière avec l’intention de faciliter l’entrée d’insurgés formés, d’armes et d’explosifs dans le pays», a-t-il précisé. La responsable américaine a eu des discussions également avec le secrétaire général du ministère de la Défense, le général-major Ahmed Senhadji, le directeur de la coopération et des relations extérieures, le général Mekri et le colonel Mohamed Benmousset, directeur de projet auprès du général-major Senhadji. Elle a déclaré à ses interlocuteurs que les Etats-Unis reconnaissent «le rôle leader» de l’Algérie en Afrique. «L’Algérie a soutenu les mouvements de libération en Afrique et contribué à la promotion du développement social et économique dans le continent », a-t-elle souligné.               

    Fayçal Métaoui
  • Les élèves abandonnés à leur triste sort

     

    Manque de chauffage, de bus et surcharge des classes

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


     

       	Des élèves dans la cour de récréation

    zoom | © Lyes H.

    Des élèves dans la cour de récréation

    Le transport scolaire est presque inexistant, le chauffage est défectueux ou jamais installé et les classes sont surchargées.

    Trois mois après la rentrée des classes, les problèmes que connaissent les élèves ne sont toujours pas  résolus. Les parents sont éprouvés par cette situation qui ne change pas malgré leurs appels incessants. «On a dû batailler ferme pour avoir l’école pour nos enfants. Mais même avec des classes, ils ne disposent pas du chauffage. L’état de santé des enfants s’en ressent gravement», s’indigne un résidant du site AADL de Ouled Fayet, sur les hauteurs d’Alger. Même indignation des parents au site AADL de Sebbala (El Achour).

    «Les élèves sont libérés plus tôt que prévu en raison des coupures d’électricité», regrette une enseignant qui trouve que le nouveau site d’habitations, comme plusieurs autres à travers les communes d’Alger, ne dispose pas des équipements nécessaires ou carrément d’infrastructures scolaires. «N’aurait-il pas fallu penser à construire les écoles et bien les doter en même temps que la cité ?», relèvent, à raison, les résidants des nouvelles cités. «Les élèves du CEM, du lycée des Vergers et de Zonca à Birkhadem sont désemparés en raison du manque de transport.

    Les filles sortent le soir à 17h30 et ne trouvent pas facilement des bus pour rentrer chez elles. Les parents n’ont jamais vu les bus de la solidarité dont le siège se trouve pourtant à 200 mètres de l’établissement scolaire», se désole Rouani Djemal, syndicaliste de l’éducation. La situation, dénoncée par les parents et les enseignants, est plus désastreuse dans les communes rattachées «nouvellement» à Alger. «Les élèves des haouchs enclavés de Baraki viennent à pied. Ils parcourent une distance de 10 km à l’aller comme au retour, pour arriver agacés au collège de Bentalha. La vie des écoliers est dure, surtout en hiver. D’ailleurs, les moins coriaces ou les plus laxistes préfèrent s’absenter plusieurs jours», s’indigne le gardien d’un collège de la cité des 700-Logts de Bentalha, qui voit arriver, chaque matin, une cohorte d’enfants haletants sous la charge et les bottines alourdies par la gadoue.

    Le président de l’Union des associations des parents d’élèves, Ahmed Khaled, tire sonnette d’alarme : «La situation est désolante à l’ouest d’Alger qui accueille les nouveaux résidants venus du Centre et de l’est de la capitale relogés. Les élèves s’entassent à 60 dans une seule classe.Le transport scolaire est presque inexistant, le chauffage est défectueux ou jamais installé et les classes sont surchargées. Les régions déshérités comme Souidania, Saoula, Tassala el Mardja, Birtouta ou Baba Hassen sont les moins bien loties.»

    Selon les chiffres de la direction du logement, 28 315 places pédagogiques  sont disponibles dans les nouveaux sites. «Ce chiffre reste insuffisant», lâche le représentant des parents d’élèves. Selon notre interlocuteur, le ministère de la Solidarité est «absent». «Je n’ai jamais vu de bus ’’tadhamoun’’. Le ministère des Transports aurait pu s’impliquer et aider les jeunes à monter des coopératives, dans le cadre de l’ANSEJ», suggère le président de l’Union.L’APW d’Alger, notons-le, consacre la session ordinaire d’aujourd’hui et de demain aux différents sujets liés aux cantines scolaires et au chauffage au niveau des établissements scolaires.

    Gale et poux dans les écoles

    Les élèves des établissements scolaires sont atteints de maladies supposées disparues. Poux et gale  sont signalés ces jours-ci dans des endroits insoupçonnés de la capitale. La raison de cette situation est le manque de prise en charge. «Le nombre d’unités de dépistage et de suivi (UDS) est insuffisant : 1703 UDS seulement pour 8 millions d’élèves à travers les 25 000 établissements scolaires du pays.

    Le peu qui existe ne dispose pas d’un bon encadrement  et  se trouve mal équipé ou manque carrément de médicaments», assure Ahmed Khaled, président de l’Union des associations de parents d’élèves. Selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, 25 000 élèves sont atteints de maladies contagieuses, dont 10 000 sont tuberculeux.

    «Les pourcentages ne reflètent pas la réalité effarante. Les cas de poux d’énurésie et de gale sont autrement plus importants. Même les élèves ne sont pas tous vaccinés et ne disposent pas de psychologues, dont le nombre est pourtant important à l’université», relève M. Khaled.

  • La Dynastie Ben Ali : une "quasi-mafia" passée au crible par Wikileaks

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


       	       	Dans un câble daté de juin 2008, sous le titre "Ce qui est à vous est à moi", l'ambassade américaine à Tunis décrit la corruption organisée par l'entourage familial du chef de l'Etat tunisien. 

    zoom | © http://nawaat.org

     

    Dans un câble daté de juin 2008, sous le titre "Ce qui est à vous est à moi", l'ambassade américaine à Tunis décrit la corruption organisée par l'entourage familial du chef de l'Etat tunisien. 

       

    La Tunisie, une "mafiocratie" dirigée par un seul clan ! C'est ce qui ressort clairement et nettement des derniers mémos américains transmis par l'ambassade américaine à Tunis au Département d'Etat à Washington. 

    Dans un câble daté de juin 2008, sous le titre "Ce qui est à vous est à moi", l'ambassade américaine décrit crûment  la corruption organisée par l'entourage familial du chef de l'Etat, Zine el-Abidine Ben Ali. Une famille que les américains n'hésitent pas à qualifier de "qausi-mafia". 

    "Les Trabelsi sont partis très loin", rapporte le télégramme américain qui fait état des "magouilles" du clan du président Ben Ali et sa femme Leila.  Parmi les mutiples exemples de corruption et de détournements cités par ce mémo, on peut retenir cette "opération" mafieuse qui a permis à l'épouse du président de construire un établissement scolaire privé sur un terrain, viabilisé, accordé gratuitement par l'Etat ! 

    Quant au gendre du Président, Sakhr Materi, il récupère "un immense manoir tape-à-l'œil", relate le mémo, construit sur un terrain exproprié par l'Etat, officiellement pour les besoins de l'Agence de l'eau ! Et le frère de madame Leila, Belhassen Trabelsi exploite, lui aussi, avec des deniers de l'Etat,  un "vaste" empire comprenant "une compagnie aérienne, plusieurs hôtels, deux stations de radio privées, etc." 

    "Ben Ali a sept frères et sœurs, dont son défunt frère Moncef était un trafiquant de drogue connu, condamné par contumace à 10 ans de prison devant les tribunaux français. Ben Ali a trois enfants avec sa première femme Naima Kefi: Ghaouna, Dorsaf et Cyrine. Elles sont mariées respectivement à Slim Zarrouk, Slim Chiboub, et Marouane Mabrouk qui sont tous de  puissants hommes d'affaires", rapporte encore le câble diplomatique de l'ambassade US à Tunis qui décrit minutieusement les tentacules inimaginables de cette mafia.  

    Et pendant que le "clan" s'en met plein les poches, les pauvres tunisiens restent "frustrés par le manque de liberté politique et en colère contre la corruption de la famille de la première dame". En plus,  "le taux de chômage élevé et les disparités régionales" alimentent, selon les américains,  "l'extrémisme" qui "reste une menace".

    "Confronté à ces problèmes, le gouvernement n'accepte ni critique ni conseil, qu'il vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. A l'inverse, il ne cherche qu'à imposer un contrôle plus strict, souvent en s'appuyant sur la police", relève en dernier lieu le télégramme de l'ambassade US à Tunis qui s'étonne  de la passivité, pour ne pas dire le soutien, "des pays comme l'Italie et la France" devant ce régime "corrompu". 

    Abderrahmane Semmar
  • Des bandes de délinquants font régner la terreur la nuit à Alger

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte


       	Le centre-ville Algérois a été dans la soirée du mardi, le théâtre d’un accrochage violent entre bandes rivales issues de différents quartiers de la capitale. 

    zoom | © D.R

    Le centre-ville Algérois a été dans la soirée du mardi, le théâtre d’un accrochage violent entre bandes rivales issues de différents quartiers de la capitale. 

    Les gangs et les délinquants sèment la terreur la nuit au centre d'Alger. Et mardi soir, le centre-ville Algérois a été, encore une fois, le théâtre d’un accrochage violent entre des bandes rivales issues de différents quartiers de la capitale. 

    Mardi soir, à 21h30, une horde de voyous, munis d’armes blanches,  et d’instruments pyrotechniques dangereux, ont fait irruption à "Meissonnet", rue  Khelifa Boukhalfa, semant la terreur parmi les riverains et autres badauds. Dans leur furie, ces délinquants s’en prennent, sans distinction aucune,  aux passants, répandant un effroi terrible  et une panique indescriptible chez les malheureux spectateurs, malencontreusement présents à ce moment là dans les ruelles de ce quartier d’ordinaire tranquille.

    Les voyous perpètrent une série d'agressions et dépouillent des résidants sans défense. Cette razzia, ponctuée par des accrochages et des bagarres très violentes, durera plusieurs minutes avant que les forces de l’ordre n'interviennent pour prendre les choses en main. Mais cela n'a guère empêché  certains jeunes, premières cibles des assaillants, notamment prés de l’institut Cervantès, de se rassembler  pour en découdre et riposter à leurs "ennemis".

    Fort heureusement, le bilan de cette bataille de rue n'est nullement dramatique même si on déplore les blessures graves d'un jeune habitant du quartier. Selon plusieurs témoins oculaires, le pire a été évité de justesse car les bagarres auraient facilement pu dégénérer et laisser pour morts les "belligérants".   

    Ceci dit, les habitants de "Meissonnet" demeurent encore sous le choc et la peur noue désormais tous les ventres. Malheureusement, les descentes punitives orchestrées par des bandes de délinquants se multiplient la nuit dans les quartiers d'Alger centre. Pour preuve, la veille de cette bataille rangée, un autre accrochage avait opposé des jeunes du quartier dit Closel à d’autres voyous,  issus du quartier d’El Harrach, selon les témoignages des riverains. 

    Aujourd'hui, très peu d'Algérois osent s'aventurer la nuit dans la rue car l'insécurité et la terreur que font régner des bandes mafieuses étouffent les habitants de plusieurs quartiers de la capitale dans leurs maisons. 

    Abderrahmane Semmar
  • L’amérique, le terrorisme et nous

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Les premières fuites WikiLeaks, si elles ne contiennent aucune révélation notable pour ce qui concerne l’Algérie, révèlent que la coopération sécuritaire avec les États-Unis a été portée à un niveau bien plus élevé que celui avoué jusqu’ici. Elle dépasse le cadre de la formation et de l’équipement dont il est souvent question dans les déclarations diplomatiques. À peine quelques résistances “bureaucratiques” à un “échange de renseignements” qui, finalement, va des techniques d’infiltration à la surveillance aérienne des groupes terroristes dans le Sud.
    En la matière, il n’y a pas de bon niveau de coopération. Tout est question de partage d’objectifs, de convergence stratégique, de confiance… Et de ce point de vue, les États-Unis et l’Algérie étaient prédestinés à une jonction dans la lutte contre le terrorisme islamiste pour la simple raison que les deux États ont constitué les premières cibles de groupes islamistes : le premier attentat d’Al-Qaïda est perpétré en 1993 contre l’Empire State Building ; seule l’Algérie l’avait précédé comme cible du terrorisme islamiste avec l’attaque de la caserne de Guemmar en 1991 par le MIA, ancêtre du GIA, ancêtre du GSPC, ancêtre… d’Al-Qaïda au Maghreb (si l’on excepte les attentats perpétrés antérieurement par des organisations directement liées à l’Iran et inspirées par lui). Les attentats des Twin Towers, après plusieurs attaques d’intérêt et de personnels américains à l’étranger, survinrent après que l’Algérie eut longtemps éprouvé seule les dégâts d’un doute largement partagé sur l’identité du véritable agresseur et du véritable agressé. Le 11 septembre, en enterrant le “qui-tue-qui”, malgré quelques résurgences occasionnelles, aurait dû promouvoir la lutte contre le terrorisme au rang de cause humanitaire. Les calculs tactiques et les considérations de politiques intérieurs des gouvernements ne le permettent pas encore.
    Dans les pays musulmans, y compris dans ceux victimes du terrorisme, certains dirigeants intègrent l’idéologie qui légitime le terrorisme et d’autres la soutiennent par calcul politicien. Écartelés entre la nécessité de se défendre contre l’agression et le désir de se concilier avec  l’agresseur, ils sont inaptes à formuler une attitude cohérente contre un terrorisme qu’ils veulent dissocier de sa doctrine. En face, l’approche “communautariste” du monde musulman, aggravée avec l’avènement d’Obama rend d’abord service aux islamistes, alliés du terrorisme, en facilitant la confusion entre islamiste et musulman. Sans compter que la position pro-israélienne s’avère constitutive de l’identité américaine aux yeux du monde musulman et rend coupable toute franche entente avec les États-Unis.
    Outre qu’un ennemi commun ne suffit pas à légitimer une alliance, l’Algérie, bien qu’étant la cible prioritaire du terrorisme islamiste, reste le creuset de l’anti-américanisme de discours. Dans ces conditions, une coopération algéro-américaine, apparemment nécessaire, est forcément vécue par le pouvoir comme acte honteux. Et la question palestinienne étant surdéterminante dans la relation avec les États dits arabes — elle en fixe les limites —, l’Amérique est condamnée, dans cette zone, à des alliances partielles, circonstancielles et, surtout, clandestines.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • no moment

  • Reconnaissance d'un Etat palestinien par l'Argentine: Israël déplore, Abbas "fier"

    Taille du texte normaleAgrandir la taille du texte

    Israël a jugé lundi "regrettable" la décision de plusieurs pays d'Amérique latine de reconnaître la Palestine "comme un Etat indépendant" tandis que le président palestinien Mahmoud Abbas faisait part de sa "fierté".

    diaporama
    Israël a jugé lundi "regrettable" la décision de plusieurs pays d'Amérique...
    Imprimer Envoyer à un ami Partager

    Israël a jugé lundi "regrettable" la décision de plusieurs pays d'Amérique latine de reconnaître la Palestine "comme un Etat indépendant" tandis que le président palestinien Mahmoud Abbas faisait part de sa "fierté".
    "Cette décision regrettable ne contribuera en rien à changer la situation entre Israël et les Palestiniens", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères après l'annonce par l'Argentine de la reconnaissance de la Palestine comme "un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967".
    Les Palestiniens demandent que leur futur Etat s'inscrive sur les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, avec comme capitale Jérusalem-Est annexée par Israël.
    "C'est une déclaration décevante qui est contraire à l'esprit des accords entre Israël et Palestiniens et de la négociation de paix", a souligné le porte-parole, Yigal Palmor, estimant que "si l'Argentine avait voulu faire une véritable contribution à la paix, il y a d'autres moyens que ce geste purement rhétorique".
    Le Brésil avait pris vendredi une décision identique et l'Uruguay a fait savoir lundi soir qu'il prévoyait de reconnaître la Palestine comme Etat en 2011.
    Selon les Israéliens, ces déclarations ne contribueront pas davantage à surmonter la division entre les Palestiniens de la bande de Gaza, sous contrôle du mouvement islamiste Hamas, et ceux de la Cisjordanie, dont les zones autonomes sont sous le contrôle de l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas.
    Le ministère israélien des Affaires étrangères avait déjà exprimé samedi ses regrets et "sa déception" au lendemain de l'initiative brésilienne.
    Côté palestinien, le président Mahmoud Abbas, en visite à Ankara, a fait part de "son orgueuil et de sa fierté" après la décision de Buenos Aires, selon un communiqué officiel.
    Le ministre des Affaires étrangères Riyad Al-Malki a déclaré à l'AFP que les Palestiniens s'attendaient à ce que "le Paraguay et tous les autres pays d'Amérique latine prennent des décisions similaires".
    Il y a un an, le président Abbas avait effectué une tournée remarquée en Amérique latine, visitant le Brésil et l'Argentine, afin de rallier leur soutien à la cause palestinienne.
    Le 15 novembre 1988, la direction palestinienne, sous l'égide de son chef historique Yasser Arafat, avait proclamé l'établissement d'un Etat de Palestine qui avait été reconnu par de nombreux pays.
    Depuis, les négociations de paix israélo-palestiniennes, initiées par les accords d'Oslo (1993), portent sur la création d'un Etat palestinien aux côtés d'Israël. Mais le processus de paix est aujourd'hui dans une impasse totale.

    AFP