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  • De Sétif à SaÏda

     

    1 300 kilomètres pour passer un concours !

    Les 300 candidats postulants pour un poste d’inspecteur principal des prix ont affiché leur mécontentement quant au choix du lieu de déroulement du concours. En effet, après avoir déposé leur dossier de candidature, les jeunes universitaires ont appris que le concours se déroulera dans la wilaya de Saïda à l’ouest du pays. Un véritable parcours du combattant puisque les candidats doivent parcourir près de 1 300 kilomètres pour passer un examen dont les résultats ne présentent aucune garantie.

  • La compétence dans le système d’incompétence


    Il paraît que la déclaration du ministre de la Communication sur l’incompétence des journalistes de l’ENTV, déclaration sur laquelle Mehal serait revenu depuis, aurait suscité la colère des concernés.
    Il ne devrait d’ailleurs pas être difficile de consoler nos confrères de l’Unique ; il suffit de rappeler que pour l’heure, et pour des raisons “systémiques”, la compétence n’est pas à l’ordre du jour. Ni à la télévision ni dans la presse en général, ni dans aucune autre institution.
    Si la compétence constituait un souci pour nos décideurs, ils auraient mis en place le seul système qui lui permettrait d’émerger : le système de compétition, c’est-à-dire le système démocratique, au sens large. Mais alors le régime serait contraint de s’imposer un minimum de cohérence dans les nominations aux postes de responsabilité, de concevoir des grilles de sélection et d’organiser des concours pour pourvoir accéder aux fonctions publiques. Mais que faire des cousins et des copains ?
    Les journalistes de l’ENTV, avant d’exiger la reconnaissance de leur compétence, se sont-ils posé la question : dans un système de télévision unique, de quelle compétence a-t-on besoin ? Quelle autonomie intellectuelle et quelle marge d’initiative a-t-on dans le processus de sélection, de production, de formalisation et de diffusion de l’information pour que la compétence d’un journaliste de type ENTV puisse être mise à l’épreuve ?
    Dans un contexte autoritaire de production du discours unique et où la création intellectuelle est sous surveillance, la compétence, quand elle existe dans les structures officielles est une anomalie, un mal nécessaire… pour le système. Elle peut être tolérée pour ses seuls avantages pratiques et dans la seule mesure où elle ne confère aucune légitimité décisionnelle à son détenteur.
    Sinon, c’est la compétence qui doit laisser place à la raison du pouvoir. D’où ce qu’on appelle la “fuite des cerveaux” qui, en fait, n’affecte pas que les génies, mais touche les qualifications les plus élémentaires. L’ironie est, dans ce fait, que le pouvoir fait de l’appel au retour des compétences qu’il a fait fuir ; un thème de propagande politique ! Le système de rémunération qui privilégie les instances de pouvoir à celles qui font appel à la technicité exprime ouvertement le choix politique pour la filiation politique contre l’utilité sociale. La répression continue des luttes sociales dans les secteurs de la santé et de l’enseignement rappelle que le critère de promotion statutaire renvoie à des considérations d’équilibre du pouvoir et non à des préoccupations de développement.
    Quand ce n’est pas l’exil, c’est la révocation qui sanctionne la compétence insoumise. C’est ce qui est arrivé à feu Mentouri quand le Cnes, sous sa présidence, poursuivait sa mission d’évaluation de l’état économique et social du pays en faisant prévaloir la rationalité scientifique sur la raison politique.
    On ne peut pas avoir le confort d’un monopole qui nous dispense de l’épreuve de la concurrence, et la reconnaissance qui, elle, ne peut être consacrée que par le pluralisme. Au lieu de réclamer le mérite décerné, peut-être vaut-il mieux revendiquer les conditions d’une reconnaissance méritée.
    La compétence, ce n’est pas le système de cooptation ; c’est la démocratie.

  • no moment

  • L’absurde, c'est les militaires qui commandent en algerie.

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    Les militaires obéissent aux civils. En Algérie. C’est du moins ce que WikiLeaks a dû rapporter dans une de ses livraisons, cette semaine, sur une assertion de Bouteflika aux diplomates américains à Alger. La chose est d’autant plus intéressante de prime abord qu’elle a déjà fait les choux gras de la presse locale pendant des mois et à des périodes différentes de la vie politique nationale. Ainsi, WikiLeaks serait dans le cas de nous avoir apporté la preuve de ce que nous aurions bien pu supposer, soupçonner ou même tout simplement déduire de certaines lectures avisées des événements. Jusqu’à avant cette fuite d’informations, les observateurs comme les commentateurs politiques algérois se sont déjà posé la question de savoir quels seraient, à l’heure actuelle, la qualité et le niveau des  rapports entre le pouvoir des militaires et celui des dirigeants civils.

    L’opinion a donc eu droit à moult spéculations aussi superfétatoires les unes que les autres. Mais en réalité, est-il possible que toute la situation soit telle qu’elle est rapportée par le site web qui défraie la chronique mondiale en ce moment ? Est-il ainsi à ce point vrai que «toute vérité est dans ce qu’on cache», comme pourrait bien nous le suggérer le fait de mettre en ligne les câbles top secrets des ambassades de l’oncle Sam ?


    En tout cas, en ce qui concerne l’Algérie, l’équation militaire-civil semble mal posée dès le départ puisque nous ne sommes même pas dans le théorème de démocratie. La primauté de civil sur le militaire n’aurait de sens, en effet, que si le pouvoir civil, fruit d’un mandat électif, était seulement l’expression de la volonté des suffrages librement exprimés. A ce titre, il serait judicieux que le militaire soit aux ordres du civil dont le pouvoir constitue un mandat du peuple qui peut le lui reprendre à la première consultation électorale. Mais force est de reconnaître que nous en sommes bien loin tant que la chose publique continue d’être traitée en affaire privée par le cénacle de politiciens qui sont de plus en plus enclins à poser pour une photo de famille et de moins en moins prêts à accepter l’ouverture de l’espace public pour le débat franc et contradictoire.


    Que de scandales et d’affaires scabreuses n’ont-ils pas secoué le microcosme politico-militaire algérois ! Le rôle peu flatteur de l’APN, les pouvoirs de plus en plus limités des mandats électifs face à ceux de plus en plus importants de l’administration, le fer de l’état d’urgence qui reprend nombre de prérogatives aux civils, l’intrusion du sacro-saint délire sur une succession dynastique, l’infâmante exclusion des partis de toute vie politique saine, l’absence de débat sur les questions sécuritaires, économiques et sociales qui engagent le destin de tout un peuple, tout cela est là pour nous rappeler que les termes du débat sont spécieux et biaisés. Car dans cette équation d’imbrications des pouvoirs pourrait se cacher un projet sournois qui vise à porter le statut actuel du «despotisme éclairé» vers les eaux glacées d’une dictature où civils et militaires peuvent se confondre.

    Ali Benyahia
  • hanachi à vu juste, c'est un simple corrupu ce rawrawa pfafoot

    Ils se sont serré la main hier à Doha

    Raouraoua et Zaher se réconcilient

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    Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, et son homologue de la Fédération égyptienne, Samir Zaher, se serrent à nouveau la main.

    La première depuis le caillassage sauvage au Caire du bus des Verts par des «ultras» égyptiens le 12 novembre de l’année passée et le refus du président de la FAF de serrer la main à Zaher au Soudan à la veille du match barrage qualificatif au Mondial 2010. C’est grâce donc à la médiation du président de la Confédération asiatique de football, Mohamed Benhamam, que cette action de réconciliation a pu se concrétiser.

    Profitant de la présence de Samir Zaher à Doha pour assister, demain soir, au match amical entre le Qatar et l’Egypte, le président de la Confédération asiatique a invité Raouraoua à une rencontre de réconciliation avec Zaher. Un geste fructueux dans la mesure où ces derniers ont finalement décidé d’enterrer la hache de guerre. Juste après, Raouraoua et Zaher ont animé conjointement une conférence de presse pour annoncer le retour à la «normale» de leurs relations. Le dirigeant égyptien a reconnu son erreur après l’agression du bus de l’équipe nationale, causant la blessure de certains joueurs et d’un membre du staff technique. «Je reconnais que nous avons fauté avec nos amis algériens au Caire. Si c’était à refaire, je ne commettrai jamais cette erreur», a déclaré Samir Zaher, qui n’a donc pas présenté de manière claire ses excuses à la partie algérienne. Ainsi, il précise devant un parterre de journalistes que «l’Algérie et l’Egypte demeurent des pays arabes associés par les liens de la fraternité».

    De son coté, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a abondé dans le même sens indiquant que «nos deux pays resteront frères», mais le dirigeant algérien a condamné de nouveau l’atteinte aux symboles de la Révolution algérienne : «Mon pays ne pardonnera pas à ceux qui ont insulté nos martyrs.» Des artistes, des journalistes et des intellectuels égyptiens n’appréciant pas la qualification algérienne (méritée) au Mondial 2010 au terme du match d’appui au Soudan le 18 novembre 2009 (victoire algérienne sur l’Egypte par 1 but à 0), ont tenu des propos injurieux à l’égard de nos valeureux martyrs. Pour sa part, le président de la Confédération asiatique, M. Benhamam, s’est félicité de la réconciliation entre les deux hommes, précisant que «cela ne pouvait se concrétiser sans les bonnes intentions de Zaher et Raouraoua qui tenaient à tourner la page de manière définitive».


    UNAF : l’Egypte lève le boycott


    Suite à cela, la Fédération égyptienne de football a décidé de réintégrer ses clubs dans les compétitions organisées par l’Union nord-africaine de football (UNAF) présidée par l’Algérien Mohamed Raouraoua. L’Egypte suspend ainsi le boycott des épreuves après l’avoir décrété depuis une année. 

    Kamel Yamine
  • la sardine n'est pas disponible, vous me parliez du thon bled miki!!!!!

    Magouilles autour du quota de thon rouge

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    Hier matin, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques (MPRH), Abdallah Khanafou, n’avait manifestement pas lu la presse avant de répondre aux questions de «Actualité» sur les ondes de la Chaîne III.

    Car, pendant qu’il s’échinait à justifier l’absence de l’Algérie à la 17e réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation du thon de l’Atlantique (Iccat) par le refus du consulat de France de délivrer des visas aux missionnaires désignés, l’ambassade, de son côté, faisait savoir par la presse que ses services consulaires n’avaient jamais reçu de demande de cette institution, ajoutant qu’elle traite toujours ces demandes dans les meilleurs délais.

     

    Ce qui semble régulier. Que s’est-il donc passé ? Avant la réunion de Paris qui s’est tenue du 17 au 27 novembre, trois cadres du MPRH avaient été désignés pour représenter l’Algérie. Comme tous les hauts fonctionnaires de cette catégorie, ils disposent de passeports spéciaux qui facilitent leurs missions et l’obtention quasi immédiate de visa. Cependant, à quelques heures de l’ouverture des travaux, contre toute attente, ils se voient refuser les ordres de mission pour des raisons qui n’ont pas été communiquées. Ils ne se rendront donc pas à Paris.
    L’affaire aurait été passée sous silence si El Watan n’avait pas donné l’information, le 25 novembre, que le quota de l’Algérie pour 2011 – 638 tonnes – a été réclamé en totalité par les Libyens. Un représentant du MPRH arrive le 26 au soir, en catastrophe. Trop tard. Les jeux sont faits.


    La réunion de Paris est prévue depuis novembre 2009. C’est une réunion annuelle de l’Iccat où on fait les bilans des activités des parties et où on ajuste définitivement les quotas de l’année suivante. Les griefs formulés à l’encontre de l’Algérie – qui n’a pas dépêché de représentant pour s’expliquer – sont l’irrespect des articles de la recommandation 08-05 : elle n’a pas fourni la liste des navires qui ont pêché le quota de 2009 avant la date limite du 15 mars 2010 et elle n’a pas remis son plan de campagne de 2011 avant le 15 octobre 2010. Elle n’a pas envoyé de représentant et il est de notoriété publique – sauf en Algérie –qu’elle ne dispose pas de thoniers pour pêcher par ses propres moyens. C’est à partir d’un calcul simple basé sur les informations sur la flottille thonière algérienne que la commission a octroyé 138,6 tonnes pour 2011. Le reste des 616 tonnes accordées en novembre 2009 a été réparti entre la Libye (300 t), la Turquie (100 t), la Croatie (78 t) et l’Egypte (30 t).
    Les parties contractantes ont également été intriguées par le rapport de janvier 2010 relatif à l’interdiction, par le ministre, d’importer des bateaux neufs et la contradiction d’un rapport presque simultané du MPRH qui indique l’introduction de 5 nouvelles unités de 24 à 40 mètres entre 2011 et 2013.


    M. Khanafou annonce des actions pour récupérer le quota initial. C’est possible, mais selon nos sources, ce ne sera pas une tâche aisée. En février 2011 à Barcelone, la Commission examinera le recours de l’Algérie qui pourra exiger une réaffectation de 450 tonnes, soit 50% du quota de 2009 qui n’a pas été pêché. Cette disposition n’existe plus depuis cette date et l’Algérie ne pourra disposer des 880 tonnes non pêchées de 2010. Dans le meilleur des cas, l’Iccat pourrait accéder à cette demande en accordant 90 tonnes en 2011, 150 t en 2012,
    150 t en 2013 et le reste en 2014. Il faudra que l’Algérie déploie d’énormes efforts diplomatiques pour obtenir le soutien des deux tiers de l’assemblée. On estime que l’UE ne s’opposera pas à sa demande, car elle bénéficie, pour ses pays de la rive nord, de 54% du quota global. Les pays qui viennent de bénéficier de la défaillance algérienne ne devraient pas non plus s’opposer. Toutefois, avertissent nos sources, il serait périlleux de faire croire à l’Iccat et aux pays membres à une utilisation de son quota par des captures avec des bateaux côtiers qui débarqueraient 680 t pour une consommation locale. Car actuellement, aucun établissement algérien n’est en mesure de traiter convenablement et qualitativement d’aussi grandes quantités. A moins que ce ne soit pas si grave puisque, comme le disait hier matin M. Khanafou, nous n’avons perdu que 7 milliards. Ce qui n’est pas faux si l’on ne tient pas compte des dizaines de milliers de tonnes allouées depuis 15 ans à l’Algérie, notamment le quota national pêché par des thoniers algériens qui n’ont jamais existé.Qui a pris les centaines de milliards de ces précédents quotas? Le MPRH n’a jamais répondu à cette question.

    Slim Sadki
  • Les SDF préfèrent la rue plus clémente

      

    Fuyant la misère et les tabous impitoyables

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       	Se déplacer en famille unie, un bonheur si simple mais si cher aux yeux de la petite Saîda blottie contre sa mère.   	 

    zoom | © Lyes H.

    Se déplacer en famille unie, un bonheur si simple mais si cher...

    Fuyant les pénibles conditions sociales de leur village, des femmes et des enfants se retrouvent livrés à eux-mêmes dans les rues d’Alger.

    Elle a tout juste 37 ans, elle est venue de Tébessa. Depuis quatre ans, elle se déplace d’une rue à une autre, mais c’est sur le trottoir du boulevard Amirouche qu’elle préfère passer ses nuits. Akila est une âme parmi les centaines des sans domicile fixe qui ont pour gîte les trottoirs de la capitale. Son visage qui rayonne de jeunesse et d’espoir renseigne pourtant sur les souffrances endurées par cette jeune maman qui ne quitte pas la main de sa fille Saïda âgée de 4 ans. Si ses malheurs sont multiples et s’enchevêtrent, son rêve est si simple : trouver un travail pour assurer un toit et préparer une scolarité normale à Saïda, puis «mordre à pleines dents une vie simple comme celle de tout le monde avec ses joies et ses difficultés».

    Le sourire ne quitte pas les lèvres de cette femme qui ne veut pas être prise en photo avec son vieux manteau. Sa fille affiche l’allure d’une gosse soignée, rangée et propre. Akila a fui, il y a quatre ans, une belle-famille sans pitié et ce, après avoir été défenestrée par son beau- frère. Les longs mois passés à l’hôpital ont permis à cette mère de famille de prendre sa décision et quitter le domicile après le divorce.

    Saïda, c’est ce qui reste donc à cette maman éplorée. Après son divorce, c’est le mari qui a obtenu la garde des trois enfants aînés. Saïda, qui avait quelques mois seulement, a été confiée à la maman et l’affaire est toujours pendante devant la justice. Akila espère récupérer la garde de ses enfants : «Je sais que ce n’est pas facile, vu ma situation actuelle.»  Qu’ils soient installés du côté de Port Saïd, sous les arcades de Belouizdad ou sur un banc d’un jardin public, les vécus racontés par les SDF sont différents mais leur rêve est le même : pouvoir bénéficier d’un toit et d’un travail. La plupart de ces personnes interrogées viennent des villes de l’intérieur du pays. Fuyant les  dures conditions sociales dans leurs villages et douars, elles se retrouvent livrées à elles-mêmes dans les rues d’Alger. Elles se réfugient à proximité des barrages de police pour éviter les agressions.

    La prise en charge prodiguée par les autorités, via le SAMU social, ne semble pas donner satisfaction, ce qui explique certainement le fait que ces personnes préfèrent la rue aux centres réalisés à cet effet.La rue est plus clémente que ces «maisons de détention», explique une femme ayant pris refuge devant la mosquée Errahma (rue Victor Hugo) : «Si j’ai quitté mon village, c’est pour me trouver de meilleures conditions de vie. La rue, ce n’est pas le modèle de vie que j’ai adopté par choix, mais je vous le dis franchement, c’est préférable aux centres de l’Etat où on nous force parfois à séjourner pendant les fêtes nationales et religieuses», lâche-t-elle en prenant le soin d’arranger son voile.«Ils nous empêchent de sortir et ne font aucune différence dans le traitement des personnes.

    Femmes âgées, handicapés, enfants, personnes agressives et les dépressifs sont tous traités de la même manière», accuse Akila qui raconte qu’elle a besoin d’avoir du temps libre durant la journée pour, dit-elle, chercher du travail. «J’en ai déjà obtenu, il y a quelque temps. J’ai travaillé pendant plus d’une année comme femme de ménage dans une institution publique, ce qui m’a permis de louer une chambre dans une pension, mais comme mon contrat n’a pas été renouvelé, je me retrouve à nouveau dans la rue. Dans le centre du SAMU, on nous oblige à y rester toute la journée, sans aucune activité, sans aucune considération de la personne et de ses besoins», ajoute Akila. Il est en effet reproché aux autorités l’absence d’un programme d’insertion de personnes aptes à travailler et à retrouver une vie «normale».

    Ces centres gérés par le SAMU social, sous la tutelle de la wilaya d’Alger, ont la tare, selon les personnes interrogées, de constituer un refuge où la cohabitation entre les différents cas a pour effet de diminuer les chances de retourner dans le giron familial pour certains ou d’ouvrir une nouvelle page dans la vie pour d’autres. L’absence des associations, dont la vocation est de venir à l’aide des femmes, est également déplorable. Les slogans de soutien à ces personnes vulnérables ne sont d’actualité que pour la collecte des aides financières et de la quête des sponsors.

    Les services du SAMU social sont également pointés du doigt. Depuis quelques jours, même la distribution de repas chauds ne sont plus assurés : «Cela fait quatre jours qu’aucun repas ne nous a été distribué par les services du SAMU, affirment plusieurs SDF. Pourtant, des repas chauds sont distribués depuis le début de l’automne. Du premier janvier au 11 décembre, ce sont 195 personnes qui ont été évacuées par les éléments de la Protection civile vers les centres du SAMU social.

    Responsables sans prérogatives

    Ces personnes sont-elles restées dans ces structures ? Ces centres ont-ils les moyens de faire face à leurs obligations ? Les responsables de ces structures, qui se sont montrés au début disponibles à nous recevoir pour répondre à ces questions, ont finalement refusé de répondre à nos sollicitations. Ils exigent l’autorisation des services de la wilaya qui n’a pas daigné répondre à notre demande. Pourquoi des «directeurs» acceptent-ils de prendre la responsabilité de la gestion d’une structure alors qu’ils ne peuvent assumer cette tâche ? C’est à se demander également, quel est le rôle d’une cellule de communication d’une wilaya si ce n’est de faciliter la tâche aux journalistes pour éclairer l’opinion publique sur les questions la concernant de près. Y a-t-il des choses à cacher ?            

    Fatima Arab
  • c'est ca qu'ils nous faut!!!!!!!

     

    La Grèce paralysée par une grève générale contre l'austérité

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    La Grèce tournait au ralenti mercredi, privée de transports aériens, maritimes et ferroviaires, dans le cadre d'une grève générale de 24 heures contre la deuxième vague de rigueur prévue dans le pays en 2011, incluant notamment des baisses de salaire dans les entreprises.

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    La Grèce tournait au ralenti mercredi, privée de transports aériens, maritimes et ferroviaires, dans le cadre d'une grève générale de 24 heures contre la deuxième vague de rigueur prévue dans le pays en 2011, incluant notamment des baisses de salaire dans les entreprises.
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    La Grèce tournait au ralenti mercredi, privée de transports aériens, maritimes et ferroviaires, dans le cadre d'une grève générale de 24 heures contre la deuxième vague de rigueur prévue dans le pays en 2011, incluant notamment des baisses de salaire dans les entreprises.
    Les secteurs les plus touchés par ce débrayage national, le septième de l'année, sont ceux des transports, les 400 vols prévus au départ ou à l'arrivée de l'aéroport d'Athènes ayant été annulés après le ralliement au mot d'ordre des contrôleurs aériens.
    Tous les ferries ralliant les îles sont restés à quai également, tandis qu'une grève de 24 heures des journalistes privait le pays d'informations.
    A la mi-journée, alors que deux manifestations étaient sur le point de démarrer à Athènes, seuls les transports urbains, métro et bus fonctionnaient, après des arrêts de travail en matinée, créant de gigantesques embouteillages aux heures de pointe.
    La grève touche aussi les écoles, hôpitaux, tribunaux, banques et grandes entreprises publiques. Une série de syndicats professionnels, dont ceux des pharmaciens et ingénieurs civils, visés par un projet d'ouverture de leurs métiers à la concurrence, ont appelé leurs adhérents à rallier le mouvement.
    Prévue au départ dans le cadre d'une journée d'action européenne contre la rigueur, cette grève a pris l'allure d'une mobilisation contre la généralisation à tout le secteur privé et aux entreprises publiques des coupes salariales, jusqu'ici infligées aux seuls fonctionnaires.
    Deux réformes en ce sens, portant sur un assouplissement du marché du travail, ont été adoptées dans la nuit en procédure d'urgence au Parlement, par 156 voix pour et 130 contre.
    L'une d'elle prévoit une coupe de 10% à 25% des salaires dans les entreprises publiques déficitaires (dont chemins de fer, transports urbains et télévision publique). L'autre permet aux entreprises privées de s'affranchir des accords de branche fixant des barèmes salariaux pour s'appuyer sur des conventions d'entreprise.
    Ces réformes sont réclamées par l'Union européenne et le Fonds monétaire international, pour continuer l'assainissement de l'économie grecque et comme préalable au déblocage prévu en février de la quatrième tranche de 15 milliards, du prêt de 110 milliards d'euros consenti au pays en mai pour la sauver de la banqueroute.
    Conforté dans les urnes lors d'un scrutin local début novembre, malgré un premier train de rigueur drastique lancé en 2010 (baisse des salaires des fonctionnaires et des pensions, report de l'âge de départ en retraite, réforme des collectivités locales), le gouvernement socialiste de Georges Papandréou affiche jusque là sa détermination à tenir fermement le cap, sous la pression des bailleurs de fonds.
    En échange, ceux-ci apparaissent prêts à donner leur accord pour que le remboursement du prêt soit rallongé au delà de l'échéance initialement fixée à 2015, sur le modèle du délai de plus de 7 ans dont bénéficie l'Irlande. L'objectif est de desserrer l'étau sur le pays qui souhaite retourner l'an prochain sur les marchés obligataires à long terme pour assurer lui-même le refinancement de sa dette.

    AFP
  • lorsque il été ministre de la solidarié ,il ment,c'est une seconde nature !!!!!

    index.jpegLA BLAGUE ALGERIENNE!!! de djamel oul abass ministre des poubelles ou toilette pubilique!!!!!
       
    Le ministre de la Solidarité et de l'Emploi Djamel Ould Abbas a affirmé ce jeudi à la radio, qu'il existe en Algérie, 85.969 citoyens qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
    Le ministre de la Solidarité a tenu à démentir les chiffres avancés par la Banque mondiale selon lesquels il en existerait plutôt au moins 7 millions.

    M. Djamel Ould Abbas a insisté sur le fait qu'il n'y a pas de pauvres en Algérie. «Il n'y a que des nécessiteux!», précisant que la Banque mondiale se base sur un vieil indicatif, selon lequel ceux qui ont moins d'un dollar sont pauvres.

    M. Ould Abbas a indiqué qu'une «carte des démunis» est en train d'être établie par ses services, précisant que les chiffres avancés par le ministère sont basés sur des critères bien précis, qui diffèrent de ceux avancés par la Banque mondiale.

    «Nous recensons les démunis et nécessiteux sur la base de quatre critères : l'absence de revenus et de logement, et le non accès aux services de la santé et à l'éducation. C'est à partir de ces quatre critères réunis qu'on identifie un pauvre et non pas sur la base du PIB», a souligné le ministre.

    M. Ould Abbas a indiqué lors de son passage à la radio, que cette situation a engendré plus de 120.000 SDF en Algérie. Il a indiqué que 369 centres d'accueil ont été mis à la disposition de ces SDF, mais la majorité refuse l'aide offerte et préfère revenir à la rue.

    C'est une source de jeune afrique.

  • Les têtes d'affiche du procès Khalifa,la preuve à l'appui que c'est des corrumpus!!!!!

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    Lundi 19 Février 2007 - - Malgré le tri opéré lors de l’instruction menée en 2004 auprès du tribunal de Chéraga pour protéger certains responsables de l’Etat et proches du président, plusieurs noms de ministres et de commis ont retenti durant le déroulement du procès Khalifa ouvert au tribunal de Blida depuis le 8 janvier dernier. Djamel Ould Abbas, Mourad Medelci, Aboudjerra Soltani, Abdelmadjid Sidi Saïd, Mohamed Nadir Hamimid, Tayeb Belaïz et Khalida Toumi pour ne citer que ceux qui font toujours partie du système ou du gouvernement mis en place par le président.

    Il est clair que les éléments qui devaient constituer le puzzle du procès de l’affaire Khalifa ne sont pas tous réunis. Cependant, le fait notoire dans cette affaire ne se résume pas au défilé de plusieurs ministres comme témoins, dont l’ancien titulaire de l’Habitat Abdelmadjid Tebboune, l’ancien ministre des Finances Karim Djoudi, Mohamed Terbèche, Mourad Medelci et le ministre d’Etat Aboudjerra Soltani, aux côtés du grand patron de l’UGTA mais c’est le fait de voir des noms, qui semblaient être loin de ce scandale, surgir lors des témoignages. Pourtant, lors de l’instruction qui a débuté fin octobre 2004, plusieurs noms ont été cités et que l’arrêt de renvoi ne mentionne pas. Parmi ces noms, figurait celui que la presse française avait appelé le numéro 2 du groupe Khalifa, le frère du chef de l’Etat, alors avocat conseil du groupe. Il lui était reproché d’avoir reçu, comme beaucoup d’autres, la Golden Card d’El-Khalifa Bank. Cela étant, le premier nom cité est celui du ministre de la Solidarité nationale, le Dr Djamel Ould Abbas, qui aurait profité d’une carte de gratuité de voyage. En effet, la secrétaire de Khalifa, Aïouaz Nadjia, surprendra tout le monde lorsque elle évoqua le nom du ministre de la Solidarité, en disant qu’il était venu au siège pour prendre une carte de gratuité de voyage. Une autre révélation est venue de l’accusé principal, Abdelmoumen Khalifa qui, dans une interview accordée au quotidien français Le Figaro, accusait Tayeb Belaïz et l’un des hommes forts du président d’avoir “escamoté le dossier de l’agence de Koléa parce que le ministre de la Justice Tayeb Belaïz y avait un compte”. Un autre nom de l’équipe présidentielle vient de tomber. Il s’agit de la ministre de la Culture Khalida Toumi, qui avait chargé sa conseillère de prendre la direction de KTV-Algérie «à des fins purement politiques» pour ne pas dire électoralistes. Dans cette saga, faut-il citer les plus ou moins chanceux, Nadir Hamimid, ministre de l'Habitat, ainsi qu'un député de la majorité, Abdeslam Bouchouareb, l’homme fort d’Ahmed Ouyahia, qui étaient discrètement interrogés par un magistrat de la Cour suprême ? Ils sont soupçonnés d'avoir favorisé le dépôt à El-Khalifa Bank, des fonds d'offices publics évalués à plusieurs millions d'euros. Ou encore le ministre des Finances, Mourad Medelci, qui, lui, était à la barre en tant que témoin mais qui avoue n’avoir pas été assez intelligent pour détecter la gravité de la situation «car c'est l'image du pays à l'intérieur et à l'extérieur qui en a le plus pâti» a-t-il reconnu. C’est là le témoignage d’un ministre choisi par le président de la République pour compter les sous du pays et admet son manque de perspicacité. Il n’est pas le seul d’ailleurs. Le grand patron de l’UGTA avait, lui aussi, admis son manquement en avouant devant le tribunal de Blida avoir rédigé un procès-verbal sanctionnant une réunion fictive du conseil d’administration de la Cnas. Un aveu qui n’en fait plus, désormais, un simple témoin dans l’affaire Khalifa mais bel et bien un protagoniste de première importance. Abdelmadjid Sidi Saïd a, de son côté, enfoncé le ministre d’Etat Aboudjerra Soltani qui était, lors de la création de la banque El Khalifa et durant les années suivantes, tant ministre de la PME entre 1998 et 2000 que ministre du Travail et de la Sécurité sociale entre 2000 et 2001, et donc concerné par la gestion des caisses de Sécurité sociale. Il a été saisi par le président du conseil d’administration Abdelmadjid Sidi Saïd par le biais d’une lettre que la juge avait exhibée lorsque la cour entendait l’ex-DG de la Cnas. Cela signifie, donc, que malgré «la prudence», les différents membres de l’exécutif n’y ont pas échappé. Ces derniers, réputés être des figures de proue du clan présidentiel et qui, même s’ils ont failli à leur mission, n’ont véritablement de comptes à rendre sur leur gestion qu’à leur propre hiérarchie et, surtout, pas au pouvoir judiciaire.

    Les têtes d'affiche du procès Khalifa


  • la grève générale des praticiens pointe son nez à l'horizon djamel ould abbass est un menteur.faut pas lui faire confiance ,statut, indice indemnitaire!!!!!!

    Les syndicats irrités

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    L’annonce a fait boule de neige chez les médecins spécialistes et généralistes. Les fonctionnaires du corps des praticiens de la santé ne comprennent pas l’attitude contradictoire adoptée par le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès.


    L’effervescence est au fixe et la fièvre risque de monter dans ce secteur si le plus médiatisé des ministres se limite aux déclarations fanfaronnes faisant l’impasse sur les engagements pris vis-à-vis des partenaires sociaux au lendemain de son intronisation.  
    Dimanche dernier, M. Ould Abbès a annoncé en grande pompe que les spécialistes de la santé publique, les généralistes, les sages-femmes et les gestionnaires bénéficieront d’une augmentation de leur salaire au cours du premier trimestre de l’année 2011. Qualifiant cette augmentation de «décente». Les déclarations de Ould Abbès en ont choqué plus d’un. «Cela relève de l’utopie de dire qu’il y a eu des changements à notre niveau. Comment le ministre peut-il donner un échéancier alors que ni les statuts et encore moins le régime indemnitaire ne sont finalisés et ne verront pas le jour de sitôt. Aucun point de la plate-forme de revendications n’a été pris en charge. Le ministre a promis sans plus», a regretté le docteur Merabet, porte-parole du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP). «Nous avons remis un dossier complet au ministre avec les amendements introduits dans le statut, il devait le remettre au chef de l’Etat pour qu’il tranche sur nos propositions.

    Aucune information n’a filtré sur le sujet depuis six mois», a relevé Dr Youcefi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) qui précise qu’aucune augmentation ne peut se faire si le régime indemnitaire n’est pas finalisé. «Le comble est que la commission mixte chargée de travailler sur le régime indemnitaire a été installée récemment, donc nous n’avons fait qu’un tout petit pas. Nous voulons être informés des décisions prises en haut lieu. Nous voulons savoir si M. Ould Abbès a négocié à notre place les augmentations de salaire, ce qui serait grave !», a indiqué Dr Youcefi.
    Les médecins ne nient pas que le nouveau ministre est omniprésent en termes de communication, de médiatisation, mais sur le «terrain» de la concrétisation, rien de palpable ne se fait. «Même les descentes inopinées du ministre sont filmées! C’est du tape à l’œil», peste un médecin. Les docteurs Merabet et Youcefi confirment qu’aucun dossier, même des plus simples, n’a connu une avancée. «La Fonction publique refuse de verser la prime d’intéressement, la circulaire concernant l’uniformisation du repos universel n’est pas appliquée, le gel de ponction sur salaire n’est pas respecté par certains directeurs des établissements sanitaires et le logement de fonction est mis aux oubliettes. Aucun de ces points n’est pris en charge», déplore Dr Merabet qui rappelle que M. Ould Abbès s’est engagé ouvertement à régler dans l’immédiat ces dossiers.

    Nabila Amir
  • misère noire en algerie sous dictature militaire actuellement!!!!! regardez

    9:58 Ajoutée à la file d'attente

    ALGERIE CANAL 92 : L'AUTRE ALGERIE QUI SOUFFRE EN SILENCE/ MISERE SUR ...

    La realite d'une large tranche de la societe Algerienne jamais vu sur ENTV... REMARQUE : au Maroc c'est pire c'est la famine...

    de Proxydz il y a 2 ans 11371 vue(s)

    7:37 Ajoutée à la file d'attente

    LE COURAGE 27 la misere en algerie

    POUR QUE SA CHANGE...

    de vaub1975 il y a 1 an 4830 vue(s)

    14:54 Ajoutée à la file d'attente

    Algérie : La misère atteind même les vieillards dans un pays le plus riche de ...

    Je suis très touché par cette grand mère qui n'a pas pu trouvé un foyer pour se loger dans un pays soit disant le plus riche de l'Afrique

    de 123selmane il y a 1 mois 298 vue(s)

    6:45 Ajoutée à la file d'attente

    algerie .....misere

     

    de ouragon05 il y a 3 mois 2363 vue(s)

    10:11 Ajoutée à la file d'attente

    La Crise Economique en Algérie, misére et pauvreté

    Documentaire sur l'algérie La misére en Algérie - Pauvreté Algeria

    de AlgerieNews il y a 2 ans 21435 vue(s)

    2:57 Ajoutée à la file d'attente

    Annaba . Une famille . La misère

    Algerie de bouteffouh

    de homedz il y a 8 mois 2616 vue(s)

    1:44 Ajoutée à la file d'attente

    Les signes de la misère à Collo, Skikda, Algérie

    les images sont stupéfiantes. Elles montrent le calvaire quotidien des colliotes

    de collo2100 il y a 1 an 3052 vue(s)

    10:00 Ajoutée à la file d'attente

    misère en algérie + soutien au polisario

    Rien contre le peuple frère algérien ! Cette vidéo est simplement pour dénoncer le régime algérien qui vole les richesses naturelle du pays, bien ...

    de MaghrebiVrai il y a 1 semaine 169 vue(s)

    2:59 Ajoutée à la file d'attente

    misère en algérie + soutien au polisario

    Rien contre le peuple frère algérien ! Cette vidéo est simplement pour dénoncer le régime algérien qui vole les richesses naturelle du pays, bien ...

    de MaghrebiVrai il y a 1 semaine 28 vue(s)

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    Souffrance des immigrés Algeriens en France

    Souffrance des émegrés Algeriens en France dans les annees 70S Interview d'1 travailleur immigré algérien sur l'argent qu'il peut envoyer à sa ...

    de ArchiveAlgeriennes il y a 6 mois 3952 vue(s)

    3:01 Ajoutée à la file d'attente

    algérie drogue et misère + soutien au polisario

    Rien contre le peuple frère algérien ! Cette vidéo est simplement pour dénoncer le régime algérien qui vole les richesses naturelle du pays, bien ...

    de MaghrebiVrai il y a 1 semaine 92 vue(s)

    1:35 Ajoutée à la file d'attente

    soutien au polisario + misère en algérie

    Rien contre le peuple frère algérien ! Cette vidéo est simplement pour dénoncer le régime algérien qui vole les richesses naturelle du pays, bien ...

    de MaghrebiVrai il y a 1 semaine 7 vue(s)

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    ALGERIE : L'ART DE LA MISERE ET DE L'HOREUR !

    Pascal Convert, né en 1957, est un artiste plasticien français, travaillant sur des matériaux très divers comme le verre ou la cire. C'est un ...

    de Proxydz il y a 2 semaines 126 vue(s)

    2:48 Ajoutée à la file d'attente

    Hmar!!! One two three ou va l'algerie ?

    Oulahlou avait chante sa chanson en kabyle en reference a la manipulatoon du foot pour faire oublier la misere des algeriens. Je suis content qu ...

    de eldjoudhi il y a 5 mois 2104 vue(s)

    5:19 Ajoutée à la file d'attente

    Algérie dans la misère.flv

     

    de Masry50 il y a 10 mois 441 vue(s)

    0:43 Ajoutée à la file d'attente

    ALGERIE CANAL 92 : LA MISERE AU MAROC PALAIT ROYALE

    sans commentaire

    de Proxydz il y a 2 ans 826 vue(s)

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  • wiki wasa go algerie

     

     

    WikiLeaks et le bavardage affligeant de Bouteflika (4 et Fin)

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    La question n’est pas d’écarter les généraux mais d’assainir ce champ politique   Il est donc temps de passer à une autre phase de l’histoire du pays, par une compréhension de la nécessité du retrait du champ politique et même social ...
    [Lire l'article >>]

    WikiLeaks et le bavardage affligeant de Bouteflika (3)

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    Ce besoin du président de s’épanchersur les épaules d’un général Américain                                                     Autre preuve éblouissante de ce respect de l’ordre constitutionnel, est cette légèreté avec laquelle les libertés publiques et les garanties constitutionnelles relatives à la personne humaine, sont prises ...
    [Lire l'article >>]

    WikiLeaks et le bavardage affligeant de Bouteflika (2)

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    Le message codé au général Toufik. Quant aux Généraux, pris dans leur globalité dans l’approche de cet article, on a tendance à penser à la junte Birmane ou tous les officiers généraux sont regroupés dans une sorte de synode, qui ...
    [Lire l'article >>]

    WikiLeaks et le bavardage affligeant de Bouteflika (1)

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    Nos hommes d’états qui entrent dans tous leurs états quand un Algérien pose une question qui concerne son vécu quotidien et l’avenir de ses enfants, ne trouvent aucun inconvénient à se confier à un américain, même s’il n’a pas qualité ... [Lire l'article >>]

  • Réhabilitation de Salah Bouakouir : Nacer Boudiaf répond à M.Daho Ould Kablia

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    "Si nous venons de mourir, défendez nos mémoires" 

    DIDOUCHE  Mourad.

    M. Nacer Boudiaf, fils de feu le Président assassiné en 1992, nous a fait parvenir cette lettre adressée au ministre de l’Intérieur, M. Dahou Ould Kablia, à propos de la décision de réhabiliter Salah Bouakouir dix-huit ans après que le regretté Mohamed Boudiaf ait pris l’initiative de débaptiser une avenue de la capitale qui portait son nom.

    La réhabilitation de feu Salah Bouakouir m’a interpelé en tant que citoyen. Voilà une personnalité dont le nom avait été donné à l’une des plus prestigieuses artères de la capitale avant que l’arrivée de Boudiaf ne rectifie cet outrage et la débaptise pour lui donner le nom de Krim Belkacem, une grande figure de la Révolution du 1er Novembre 1954.

    Le fait de débaptiser une rue, est-il un acte anodin en soi ? Interrogeons-nous sur les motivations de l’ex-président assassiné qui laissait entendre à qui voulait bien l’écouter, que Salah Bouakouir, de par les fonctions qu’il occupait, ne pouvait, à la fois, se consacrer à  la Révolution et jouir d’un prestigieux poste au sein de l’Administration coloniale.Loin de moi l’idée de polémiquer avec Salah Bouakouir ou avec sa famille. Cependant, si feu Bouakouir était l’auteur de ce que vous lui attribuez comme services rendus à la Révolution, pourquoi alors avoir laissé Mohameed Boudiaf débaptiser l’avenue qui portait son nom, et pourquoi ce silence de dix-huit ans sur une décision dont on comprend, à vous entendre, qu’elle « touche à son honneur » ?

    L’honneur, permettez-moi de le souligner, Monsieur Ould Kablia, l’honneur c’est comme du cristal. S’il est ébréché, il n’aura plus jamais le même éclat.

    A moins que, ce qui n’étonnerait plus les Algériens, on se préparerait à entrer dans une ère de réhabilitation de quelques personnes au passé douteux, besogne, convenons-en, qui interviendrait en temps propice : n’étant plus à une manipulation près, le peuple a cessé de ressentir la douleur car, voyez-vous, M. Ould Kablia, les grandes douleurs sont toujours muettes.

    Vous surprendrai-je si je vous avouerais qu’il n’est plus un outrage qui aurait l’heur de m’étonner, même pas d’apprendre qu’il est proche le temps où l’on débaptiserait le complexe sportif d’Alger qui porte le nom de Boudiaf pour lui donner  le nom de Boumaarafi.

    C’est au militant que je m’adresse et non à Monsieur le Ministre de l’Intérieur. Nous dire la vérité, c’est l’ultime devoir qui reste à la génération de Novembre.

     La vérité. 

    Respectueusement.                                                                 

    Nacer Boudiaf 

    Lire la note de la Rédaction s

  • la tunisie la chanson interdite

    Le président tunisien Ben Ali accuse l'Algérie de bloquer le progrès dans le Maghreb

    Les révélations fracassantes de Wikileaks sur l'Algérie s'accumulent. On apprend ainsi que le président tunisien Ben Ali, celui dont le président Bouteflika dit "admirer la sagacité", a violemment fustigé le pouvoir algérien : “Les Algériens doivent accepter le fait qu'il n'y aura pas un État indépendant au Sahara occidental”. Dans une note confidentielle désormais déclassifiée par Wikileaks, le président tunisien a déclaré a David Welch, sous-secrétaire d’État américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, que l'Algérie bloquait tous les progrès dans le Maghreb a cause de sa position sur le conflit du Sahara. Allant encore plus dans les détails, Ben Ali a dévoilé que “la Tunisie avait essayé de convoquer une réunion des chefs d'État du Maghreb à ce sujet à Tunis”. Et “alors que le Maroc et la Libye avaient accepté de participer, l'Algérie a refusé prétextant qu'il n'y avait rien à discuter”.
    Parlant du guide libyen Mouammar Khadafi, le président tunisien,74ans, au pouvoir depuis 1987, en a conclu que son excentrique voisin de l’est « n’est pas une personne normale »
    L’entourage du président Ben Ali ne vaut guère mieux selon les câbles diplomatiques de Wikileaks qui décrivent un « régime qui n’accepte ni critique ni conseil » et un président entouré d’une « quasi mafia ». Quant au Maroc, il ne serait, selon lui, qu’au « début du début » pour ce qui est de l’intégrisme islamiste, un problème longtemps occulté par le Maroc que le feu le roi Hassan II n’a jamais voulu discuter. Bref, au vu de ce qui a été révélé jusqu’à présent par le site Wikileaks, les dirigeants des pays du grand Maghreb ne s’apprécient que fort peu.

  • c'est pas nous mais les américains!!!!!!

     

    WikiLeaks: Assange dénonce Visa, Mastercard et PayPal qui ont bloqué les virements

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    Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers son site, dans un communiqué rédigé depuis sa prison.

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    Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les...
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    Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers son site, dans un communiqué rédigé depuis sa prison.
    "Nous savons désormais que Visa, Mastercard et PayPal sont des instruments de la politique étrangère américaine. C'est quelque chose que nous ignorions jusqu'à maintenant", a-t-il déclaré dans ce communiqué dicté à sa mère, Christine Assange, à l'attention de la télévision australienne Channel 7.
    "J'appelle le monde à protéger mon travail et mes proches de ces actes illégaux et immoraux", a ajouté M. Assange, qui est de nationalité australienne.
    "Mes convictions ne faiblissent pas. Je reste fidèle aux idéaux que j'ai exprimés", a-t-il dit. "Les circonstances actuelles ne les entament pas. Au contraire, elles ont accru ma détermination" et la conviction que ces idéaux sont "vrais et corrects", précise-t-il.
    Julian Assange, 39 ans, est actuellement en détention provisoire depuis une semaine à Londres, dans l'attente d'un jugement sur son extradition en Suède, qui le réclame à la suite d'accusations d'agressions sexuelles envers deux jeunes femmes.
    Il a transmis ce communiqué à sa mère, qui s'était rendue à Londres. Selon Channel 7, elle n'a pas pu voir son fils en tête à tête et n'a pu lui parler qu'au téléphone pour 10 minutes. Il lui a dit être détenu à l'isolement.
    Un tribunal londonien est appelé à se prononcer ce mardi sur la demande de remise en liberté conditionnelle de Julian Assange.
    Il y a une semaine, Visa et MasterCard avaient tous deux annoncé suspendre les transferts de fonds vers le site internet WikiLeaks. Visa disait attendre des "éléments supplémentaires" pour savoir si l'activité du site était conforme à ses "règles de fonctionnement", tandis que MasterCard qualifiait cette activité d'"illégale".
    PayPal a pour sa part réactivé le compte du site WikiLeaks, débloquant notamment les fonds disponibles, mais elle a prévenu qu'elle lui imposerait encore certaines restrictions et n'accepterait plus de nouveaux versements jusqu'à nouvel ordre.
    Les sites de PayPal, Visa et Mastercard ont été victimes d'attaques informatiques de la part de partisans de WikiLeaks.
    Depuis le 28 novembre, des journaux associés à WikiLeaks publient des câbles diplomatiques américains confidentiels, suscitant l'embarras ou l'indignation de certains gouvernements.

    AFP
  • Fin du mouvement de protestation des avocats

    Les revendications prises en charge


    L’Union nationale des barreaux a décidé, avant-hier, de mettre fin à son mouvement de protestation  décidé il y a une semaine pour dénoncer ce qu’elle a qualifié «de graves violations du droit de la défense» au niveau de la Cour suprême et du Conseil d’Etat.

    La décision a été prise hier, à la suite d’une réunion avec le premier président et le procureur général, en présence de 9 bâtonniers sur 13, mais en l’absence de représentant du Conseil d’Etat pour des raisons non encore connues.
    «Nous avons eu la garantie de prendre en charge les onze points soulevés et qui constituent les principaux problèmes auxquels sont confrontés les avocats», affirme, dans une déclaration à El Watan, maître Bachir Menad, président de l’Union. Au nombre de 11, ces empêchements, explique Me Menad, sont, entre autres, «l’interdiction d’accéder au parking de la Cour suprême ; les mesures de contrôle imposées à l’entrée de cette juridiction aux avocats ; le fait que ces derniers ne peuvent pas avoir accès aux dossiers une fois entre les mains du rapporteur ; l’interdiction faites aux invités de l’Union d’accéder aux bureaux de celle-ci qui se trouvent à la Cour suprême…».

    Me Menad estime que le mouvement de protestation a «eu des résultats très positifs» même si, pour l’instant, il faut attendre «une autre réunion avec la présidente du Conseil d’Etat, pour assainir la situation au sein de cette juridiction».
    A signaler que ce mouvement de boycott intervient à quelques semaines seulement de la bataille électorale qui verra le renouvellement des conseils de l’Ordre au niveau des  13 bâtonnats qui composent l’Union. Pour Alger, une assemblée générale est prévue le 25 décembre et s’annonce, selon certains avocats, houleuse.

     

    Salima Tlemçani
  • je suis d'accord ,mais il faut pas jouer à ray ray ! vous m'avez compris!!!

    L'Union africaine annonce l'adoption d'une loi criminalisant le terrorisme

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    L'Union africaine (UA) s'apprête à adopter une loi criminalisant le terrorisme et interdisant toute forme de paiement de rançon à des groupes terroristes, a annoncé lundi 13 décembre à Alger le commissaire à la  paix et à la sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra.

    "Une loi-type sur le terrorisme en Afrique va être adoptée au cours d'une réunion mardi et mercredi d'experts de l'UA au Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT)" dans la capitale algérienne, a dit à l'AFP  M. Lamamra.

    Il s'exprimait en marge d'une conférence internationale marquant les 50 ans de la Déclaration de l'ONU sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux   peuples coloniaux, ouverte lundi.     

    Le CAERT, lancé en octobre 2004 à Alger, est une agence de l'UA chargée de "renforcer les capacités des pays africains dans le domaine de la prévention du   terrorisme", selon ses statuts. "Cette loi va permettre aux pays membres de l'UA de poursuivre ou d'extrader (vers leur pays d'origine) les terroristes en activité sur leur   territoire", a-t-il précisé. Selon M. Lamamra, ce texte permettra également d'"uniformiser" les législations africaines anti-terroristes.

    Les membres de l'UA approuveront notamment "un mandat d'arrêt africain et l'élaboration d'une liste de terroristes et d'entités terroristes, à l'instar de celle de l'Onu", a précisé le haut responsable. Le texte comprend également des dispositions interdisant et criminalisant le versement de rançons à des groupes terroristes, a-t-il ajouté.

    La région du Sahel connaît depuis quelques années une recrudescence des activités de trafiquants et contrebandiers mais aussi de groupes affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté le 17 décembre 2009 une résolution "criminalisant le paiement de rançons", en particulier à des "entités terroristes", comme l'a également fait l'UA le 3 juillet 2009.

    APS
  • il faut les bruler comme il ont fait avec la fille ,pas assez juste la justice


    Skikda : Peine capitale pour les trois personnes ayant brûlé une jeune fille

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    La peine capitale a été prononcée par la cour criminelle de Skikda qui siégeait au début du week-end dernier contre trois personnes accusées de séquestration et de crime commis contre une jeune fille, près de Fil-Fila à l’est de Skikda.

    Les faits remontent, selon l’arrêt de renvoi au 12 mai 2010. La victime, en relation avec l’un des accusés a été contrainte de l’accompagner à un endroit isolé près d’une forêt située entre Fil-Fila et Guerbès. Là, deux autres personnes se sont jointes à eux. Après avoir longuement consommé de l’alcool, une dispute s’est alors enclenchée entre la jeune fille et son amant.

    Aussitôt, la victime s’est retrouvée ligotée à un arbre. Les accusés se relayeront pour la violer avant de lui asséner plusieurs coups de couteaux et de l’asperger, ensuite d’essence et de la brûler alors qu’elle était encore vivante.

    Après leur méfait, ils jettent sa dépouille calcinée dans les maquis longeant le CW 12 menant de Fil-Fila à Guerbès après l’avoir délesté d’une importante quantité d’or qu’elle avait sur elle.

    Après la découverte du corps, la gendarmerie parviendra à identifier de la victime, vendeuse dans un magasin de cosmétique à Skikda, et enclenchera une enquête qui permettra de remonter à son amant.

    La fouille du véhicule de ce dernier permettra de retrouver le sac et une partie de l’or de la victime. L’amant passera vite aux aveux et donnera les noms de ses deux complices.

     

     

    Khider Ouahab
  • Béjaïa: Marche des étudiants malgrés état d'urgence qui dure depuis 1830 pour camoufler la dictature de boutef et toufik

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    zoom | © Elwatan

    Des milliers d’étudiants de l’université Abderahmane Mira ont investi la rue, dans la journée de lundi, 13 décembre, pour protester contre les insuffisances du système LMD et les restrictions imposées dans l’ancien système d’études.

    Partis du campus d’Aboudaou, les protestataires ont parcouru presque une dizaine de kilomètres de marche pour atteindre le campus de Targa Ouzemmour où les attendait une autre foule d’étudiants. Là, ils ont observé un imposant rassemblement, grossi par les étudiants du campus devant le rectorat qu’ils ont trouvé portes fermées.

    Des étudiants y ont pris la parole pour expliquer les raisons de ce mouvement de protestation qui est parti du campus d’Aboudaou où est concentrée la majorité des 40 000 étudiants de l’université de Béjaïa. La limitation de l’accès au Master 1 et 2 a été l’élément déclencheur de ce mouvement qui porte une plateforme de revendication de 14 points élaborée par le comité pédagogique que les étudiants du campus d’Aboudaou ont élaboré. On revendique donc que soit maintenu le système classique, d’augmenter le nombre de postes dans le passage au concours de Magister, l’accès sans condition au Master 1 et 2, l’amélioration de l’encadrement qualitativement et quantitativement, de réduire la surcharge des groupes, ….

    Rédacteur de cette plateforme, le comité pédagogique d’Aboudaou attend de pouvoir fusionner avec celui en cours de constitution à Targa Ouzemmour et décider d’une action commune qui promet de paralyser toute l’université de Béjaïa.

    Kamel Medjdoub
  • boutef

  • Tunisie : Contes de la folie ordinaire

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    Par Taoufik Ben Brik


    Mercredi 8 décembre, le fils de Taoufik Ben Brik, a été interpellé sur le chemin de l'école.
    Les policiers d'élite lui ont ordonné de se présenter au même endroit ce jeudi, pour l'envoyer au service militaire.
    Il a 14 ans.
    L’enfant aime marcher. Il se lève avant l’heure pour ne jamais rater sa marche.
    "Tu es de ceux qui marchent", dira de lui Berthold Brecht de son vivant.
    Et croyez-moi, elle n’est pas aisée. Du tout. Le chemin est tortueux, parsemé de pente raide et de descentes vertigineuses.
     Le trottoir est envahi de baraques et de terrasses.
    Pas de place pour l’enfant piéton.
     Ni l’adulte, d’ailleurs.
     L’enfant marche, on roule sans skate-board, avec des voitures qui roulent en sens inverse.
    Nous sommes sur le boulevard Hédi Nouira, une artère commerçante de trois kilomètres, la plus longue d’Afrique.
    Et, la plus laide. Parce que nouveau riche.
     Pour l’enfant, c’est un écran géant, où il se délecte des pièges de la rue et de la bêtise des automobilistes, comme si c’était un jeu de Nintendo. Il doit déjouer avec sa manette virtuelle, un à un, les épreuves, pour passer au stade supérieur. Avec ses espadrilles Converse blanches et étoilées, sa surchemise avec capuchon, il se croyait un chevalier Jedi, Obiwan Kenobe, la cape sur le dos et son sabre laser brandi, chassant les seigneurs Sith. En plein God of War.
    En bas, tout près du collège, il ralentit et passe au mode écolier. Il pense qu’il n’est qu’un collégien (fini la récréation des martiens) et que son sac à dos est empli de 20kg de fournitures scolaires.
    Aujourd’hui, il a un examen de maths. Il aime ça. Ça lui rappelle le Sodoku. Il ne va pas s’en priver pour arracher son 20/20. Comme toujours. Il tient ça de la famille. Tous des Algébristes. Et, philosophes.
    Mais, le voilà bloqué dans son jeu. Subitement. Il n’a pas prévu la matérialisation de l’ennemi. Du méchant. D Dark Vador, l’apprenti de Palpatine.
     A vingt mètres de l’arrivée au collège, au cœur de la cité, ici la mosquée, là le poste de police, non loin le marché municipal, quelque part le fleuriste, et deux policiers en uniformes d’élites sur un gros motocross, les aigles noirs surgissent comme par jeu d’une lucarne réelle et  le braquent :
    -"holà…genre qui-va-là, où halte !
     L’enfant s’arrête et laisse son pied gauche en suspend pour ne pas le mettre dans une flaque dégueulasse.
    Un chien vient de marquer son territoire.
     -  Tes papiers…
     -  Je n’ai que 14 ans. Ce n’est pas obligatoire à mon âge
     -  Comment tu t’appelles ?
     -  Ali
    .-  Ton père ?
     -  Taoufik Ben Brik
    .-  Qu’est-ce qu’il fait dans la  vie ?
     -  Poète.
     -  Et quoi encore ?
     -  Ecrivain
    .-  Et encore ?
     -  Journaliste
    .-  Journaliste, hein… Tu viens avec nous à la caserne, on va te tondre le crane et tu vas passer ton service militaire.
     -  Je suis encore jeune…
     -  Et alors…
    L’ennemi se met à l’écart et crachote des grognements dans son Talkie-walkie puis se retourne vers le gosse :
     -  Demain, tu viendras ici, à la même place, près du marchand des quatre saisons et tu nous suivras à la caserne. D’accord. (On se croirait en Chine).
     -  D’accord, dit l’enfant.
     Il pensait avoir déjoué le traquenard. Or, il ne sait pas qu’il est dedans jusqu’au cou. Dedans la menace.
    De  retour, il raconte son aventure (mésaventure).
     On sait que rien ne sera comme avant.
    Ben Ali passe au stade fatidique : nous faire choisir entre l’ouled (les enfants) et le bled (le pays) ? Mais, il ne sait pas que nous n’avons d’autre pays, patrie que nos enfants.
     Ma  femme, la mère d’Ali, hors d’elle, comme une mère-gorille téléphone au 71742911
    -  Allo, la présidence ? passez-moi Ezzine. Dites à Ben Ali que ses enfants à lui sont épargnés, les miens doivent passer le service militaire à quatorze ans. Mais l’histoire retiendra qui de nos enfants survivra à l’ignominie et qui sera marqué par la honte au front.

    NB : La femme de Taoufik Ben Brik s'est rendue mercredi à la poste pour envoyer un télégramme à la présidence de la République tunisienne et au ministère de l'Intérieur. Sur place, le réseau était en panne... Du jamais vu selon le postier. Un peu plus tard, elle s'est rendue au commissariat local pour déposer une plainte. Le policier a tout d'abord semblé accepter qu'elle porte plainte, tout en arguant que les policiers d'élite devaient rester sur une place fixe, non loin du commissariat. Mais une fois ses supérieurs contactés, il a tout bonnement refusé de prendre la plainte, arguant cette fois que les aigles noirs n'existent tout simplement plus.

    Par Taoufik Ben Brik

  • « Et si je vous disais que la Côte d’Ivoire est plus démocratique que l’Algérie ? »

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    Communication de Mohamed Benchicou devant , à Toulouse, le 7 décembre 2010, devant « Les Ami-e-s d'Averroes » et du « Cercle Condorcet du Midi - Toulousain »
     


     Avant de prendre le train ce matin, je voulais vous parler de ce livre Notre ami Bouteflika – de l’Etat rêvé à l’Etat scélérat,  que j’ai eu le privilège de coordonner , comme d’un récit d’un kidnapping de 50 ans, l’histoire d’une famille grabataire qui s’impose, un demi-siècle après l’indépendance,  à une société qui étouffe sous le poids de la répression, celle-là dont les meilleurs fils sont réduits à l’exil, ou au silence, à la peur, à la mort ou au bannissement ; celle-là qu’on dit pourvoyeuse d’émigration clandestine , de terrorisme, ces deux maux par lesquels on a fini par l’identifier.
    Puis j’ai pris le train et j’ai changé d’avis. J’ai changé d’avis après avoir consulté les journaux du jour et lu les impressionnantes mises en garde des présidents Sarkozy et Obama, ainsi que de l’Union européenne, à Laurent Gbagbo, qu’ils accusent d’avoir volé la victoire en Côte-d’Ivoire à son adversaire Alassane Ouattara et qu’ils somment de « respecter le choix du peuple », Obama le menaçant, en sus, de lui faire subir les "conséquences de ses actes injustes" s'il s'accrochait au pouvoir « contre la volonté de son  propre peuple ».  
    Alors, il m’est apparu qu’il faut parler de ce livre non plus seulement comme le récit du dernier épisode d’un kidnapping de 50 ans, mais comme d’une bouteille à la mer, oui, une bouteille à la mer, certains diront un SOS, bref, un coucou désorienté (« Hou, hou, je suis là ! »), le coucou d’une société méconnue quoiqu’à une heure d’avion seulement de la France, celle-là, accablée, résolue et seule, qui voudrait ne plus ressembler à cette terre agitée et comme impotente qui, en même temps que ses cadres, ses médecins, ses chercheurs que vous sous-payez, vous livre ses « harragas » et ses kamikazes, une communauté qui se bat pour son honneur, pour l’avenir, contre les forces de répression, contre les forces de l’obscurantisme islamiste, mais qui, assaillie, isolée, trahie, ne trouve personne pour forcer ses oppresseurs à « respecter le choix du peuple », et les menacer de leur faire subir les "conséquences de ses actes injustes" s'ils s'accrochaient au pouvoir ».
    Oui, une bouteille à la mer, jetée par une douzaine de femmes et d’hommes, journalistes, militants des droits de l’homme ou universitaires ; fils d’une communauté ignorée, celle-là qui refuse, envers et contre les machiavélismes et les machiavéliens, de renoncer à ses espoirs, à ses rêves et même à ses utopies…
      Par son opiniâtreté, par son énergie du désespoir aussi, par ses grandes colères d’avril 1980 et d’octobre 1988, par sa résistance à l’intégrisme islamiste, elle avait regagné de la légitimité et obtenu, en 1989 puis en 1996, de se délivrer quelque peu et d’inscrire dans sa Constitution, modifiée pour se baser désormais sur le pluralisme et la représentativité, essentiels pour s’engager dans un processus de transition démocratique. Elle croyait avoir fait le plus dur en abolissant le pouvoir à vie et en limitant le nombre de mandats présidentiels à deux (art.74). La Constitution de 1996, après celle de 1989, reconnaissait et garantissait le droit de créer des partis politiques (art.42) et des associations (art.4), y compris syndicales (art.56) et disposait que « le peuple choisit librement ses représentants » (art.10). Combiné avec d’autres articles sur les libertés et les droits, et aussi les articles 6, 7, 11, 71 et 101, la Constitution algérienne opte clairement pour un système politique démocratique.
    Un peu comme le vôtre, mesdames, messieurs, un pays enfin à vivre, à bâtir, à aimer, sauf que…
    Sauf que tout cela n’a pas duré.
    Notre ami Bouteflika a foulé aux pieds la Constitution et rétabli le pouvoir à vie.
    Notre ami Bouteflika, vous le lirez dans ce livre, a stoppé l’élan novateur de la société algérienne, décapité l’embryon d’ouverture démocratique en Algérie, réduit la société au silence, réhabilité l’islamisme, changé la Constitution, installé la corruption, aligné l’Algérie sur les dictatures arabes et fait le lit d’une kleptocratie, un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd’hui une guerre de gangs. 
    Tout cela s’est fait avec l’assentiment des grandes puissances, celles-là même qui formulent des menaces, par la bouche des présidents Sarkozy et Obama à l’encontre de Laurent Gbagbo.
     « Mais qui veut d’un peuple libre ? », s’était interrogé mon ami Boualem Sansal dans une tribune sur Le Monde ? Un peuple libre. Sans harragas, sans kamikazes et sans Marine Le Pen pour le montrer du doigt, un peuple digne, tourné vers son époque…

                                         Un rêve brisé 

    Ce livre décrit comment mes stratégies de puissances s’opposent aux élans populaires, comment elles ont bloqué mon peuple dans sa route vers la liberté et la démocratie, seules garantes de la prospérité et de la stabilité, si chères à messieurs Sarkozy et Obama.
     Dans ce livre, nous racontons comment cette obstination à rester au pouvoir, ce maintien au pouvoir de Bouteflika et de la caste de « décideurs » qui le coache, a aggravé l’instabilité génératrice d’émigration clandestine, de colères, de violences ; comment il a aggravé la corruption, l’affaiblissement des institutions, la fracture entre la société et ses gouvernants, la précarité…Toutes ces choses qui figent mon pays dans cette terrible case de « terre pourvoyeuse d’ennuis pour l’Occident » alors qu’elle est une terre de générosité, de soleil, de prospérité, de paix …
    Dans ce livre, il y a l’histoire d’un rêve brisé : plutôt que d’être la première nation ou l’une des premières nation du monde arabe et africain à interdire le pouvoir absolu, à garantir l’alternance du pouvoir, à consacrer la diversité des opinions, l’Algérie est restée parmi les pays-otages, les pays infantilisés, ceux qui, 50 ans après leurs indépendances, s’abaissent toujours à subir le règne  de régimes hégémoniques, grabataires, autoritaires et dépassés, qui s’imposent aux peuples par la force et la fraude.
    Oui, tout cela s’est fait avec le silence complice des grandes puissances, celles-là même qui formulent des menaces, par la bouche des présidents Sarkozy et Obama à l’encontre de Laurent Gbagbo.
    Nous étions pourtant bien devant un déni «  de la volonté populaire », d’un « non-respect de la Constitution… »
    Selon quels critères accable-t-on un chef d’Etat de charges dont on exonère étonnamment un autre tout aussi coupable ?
    Vous choquerais-je,  si je vous disais que la Côte-d’Ivoire est sans doute plus démocratique que l’Algérie ?
    Qui ne rêverait pas, chez nous en Algérie, d’un président élu à 51% ? Et je ne caricaturerai pas en vous affirmant qu’un duel Gbagbo -  Ouattara reste une chimère sous notre ciel algérien. Chez nous, on est « élu » à 90 %, et sans concurrent !
    Qui sait, en Europe, que le président Bouteflika, en se faisant réélire pour un troisième mandat – après avoir trituré la Constitution de 1996 - avec un score de 90,24 %, s’est classé brillamment en 3è position dans le palmarès prestigieux du Top 10 des « dictateurs les mieux élus dans le monde », juste derrière Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, l’inamovible maître de la Guinée Equatoriale qui s’était donné 97,1 % des suffrages et  Noursoultan Nazarbaïev, le seigneur du Kazakhstan, crédité de 91% des voix ? Notre Chef de l’ Etat dévance des grands noms de l’hégémonisme politique qui vous servent pourtant de référence, comme Robert Mugabe du Zimbabwe (85,5%), Omar Hassan el-Béchir du Soudan (86,5%), Gurbanguly Berdimuhamedow du Turkménistan (89,23%) Islom Karimov d’Ouzbékistan (88,1%) et même Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisie: 89,62% !
     C’est à peine si l’Elysée avait parlé de « résultat pharaonique » et si le Département d’Etat avait exprimé son « incompréhension »
     « Mais qui veut d’un peuple libre ? »
    Personne n’en veut.

                                                                  Une  Algérie « à disposition »

    « Qui veut d'un peuple libre ? C'est le cauchemar des islamistes, la hantise du système, l'horreur absolue pour les dictatures sœurs du monde arabo-musulman. Ils feront tout pour nous remettre à genoux, front contre terre »
    La stratégie de puissances lui préfère ces régimes croupions qui donnent l’opportunité de profiter du vide géopolitique, de s’installer devant les puits de pétrole, de reconquérir l’Algérie, « l’Algérie,  profondeur stratégique de la France », comme disait Alexandre de Marenches qui savait de quoi il parlait pour avoir été, jusqu'à l'élection de Mitterrand, le "pacha" du SDECE.
    Le régime Bouteflika, c’est une Algérie « à disposition »
    Dans son livre d’adieu ? «  Mon combat pour la France »  paru en mars 2007, Chirac  décrit Bouteflika comme un «  homme timide »  et  «  complexe » ce qui, dans le jargon diplomatique, veut dire que Bouteflika a un double langage : il hausse le ton contre la France quand il est à Alger mais pas devant Chirac ! Quant à l’étiquette de «  complexe », elle sous-entend que la pensée de Bouteflika  n’est pas structurée, qu’il n’y a pas de cohérence dans ce qu’il dit. Les révélations de WikiLeaks confortent cette thèse que, d’ailleurs, Chirac a mis à profit. Lui qui s’est empressé de rendre visite au président Bouteflika  fraîchement réélu  en avril 2004, avant même la confirmation du scrutin par le Conseil constitutionnel, a toujours su satisfaire les caprices de son homologue algérien. Il s’est fait grassement payer en retour : les ventes françaises en Algérie ont augmenté de 700% en l’espace de 6 ans !             
    Vous comprendrez, alors, que ce livre « Notre ami Bouteflika » ait été boycotté par les médias français, ce qui ne l’a pas empêché de figure parmi les 25 meilleures ventes en France. 
                                         

                                                 Le mauvais calcul


    Oui, je crois bien que ce livre s’adresse à vous, amis d’Europe, qui ne connaissez rien de cette société ni du régime qui la gouverne.
    Vous n’avez pas idée de ce que cela représente, un régime vieux de cinquante ans qui continue à défier les lois de la démocratie et de la biologie.
    Non, vous n’avez pas idée du temps qui passe, perdu à jamais, du retard, du désespoir, de générations qui finissent par ne plus croire en rien, dévitalisées à jamais…
    L’été dernier, j’ai écrit cette lettre  au président Obama cette « Lettre d’un Africain perplexe » qui, j’ose le penser, a donné un aperçu du temps gâché à jamais, de ce temps qui a emporté nos rêves et nos espoirs. Je vous en lis, si vous le permettez, un extrait :
     

    « Il se dit, depuis le sommet du G 8, que vous caressez le projet de recevoir en août, à Washington, 18 chefs d’Etats africains pour fêter les 50 ans d'indépendance de leurs pays. A entendre vos conseillers, vous verriez là, l’occasion de « débattre de l’avenir avec ces jeunes dirigeants d’Afrique ».
    Croyez-nous, Monsieur le Président, pas un seul des peuples du continent, du Nil au mont Nyangani, des montagnes du Djurdjura au massif du Chaillu, du Rif au fleuve Ogooué, oui, pas un seul des peuples d’Afrique ne manquerait d’applaudir à cette généreuse initiative si, par bonheur, vous arriviez à dénicher 18 « jeunes dirigeants »  soucieux de se projeter vers le futur. Mais, vous le savez, dans ce continent on ne quitte le pouvoir que pour le cimetière. L’Afrique n’est que le vaste territoire d’une tyrannie endurcie, un continent interdit aux nouvelles générations,  otage de vieux potentats grabataires et de quelques potentats en devenir, un continent fermé à l’alternance et à la démocratie, où l’on se demande encore à quoi pourrait bien ressembler l’indépendance, une contrée où les gamins naissent et grandissent dans l’intolérable différence entre les humains, dans un monde maudit,  le monde du malheur de naître et de mourir prosterné, condamné à quémander un répit, un vrai souffle d’amour, un instant de dignité… Le monde que leurs pères croyaient avoir aboli. Le monde qu’a vaincu Rosa Parks, la marraine du miracle qui vous a fait président. Ce monde qui s’éternise pour nous…
    C’est comme une malédiction, Monsieur le Président.
    En un demi-siècle, l’Amérique a changé de couleurs. Rosa Park a triomphé. Vous êtes là : Premier Noir élu président des Etats-Unis.
    Après un demi-siècle, l’Afrique n’a toujours pas changé de pouvoir. Eux, ils sont toujours là.
    La ségrégation raciale a abdiqué, mais pas les oligarchies d’Afrique.
    Oui, c’est comme une malédiction. Songez, Monsieur le Président,  qu’à votre naissance, en 1961, l’actuel président algérien Abdelaziz Bouteflika était déjà capitaine de l’Armée, chargé de fomenter le premier coup d’Etat de la future Algérie indépendante ; songez que deux ans plus tard, l’année du discours du révérend Martin Luther King, « I have a dream », M. Bouteflika était déjà ministre des Affaires étrangères,
    Vous aviez 2 ans
    M. Bouteflika en avait 26.
    Songez qu’au rétablissement des droits des noirs, lors du « Civil Rights Act » et du « Voting Rights Act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson, l’actuel président Bouteflika avait déjà provoqué son deuxième coup d’état contre Ahmed Ben Bella.
    Vous aviez 4 ans.
     M. Bouteflika en avait 28
    Et songez qu’à votre  investiture pour le Sénat, en 2004, il venait de réussir son troisième putsch contre son adversaire aux présidentielles, et qu’à votre victoire contre Mac Cain, le 4 novembre 2008, l’actuel président Bouteflika viola la Constitution pour rester au pouvoir.   
    Vous aviez 47 ans.
    Premier Noir élu président des Etats-Unis.
    Abdelaziz Bouteflika en avait 72. »


    Barack 0bama avait finalement renoncé à recevoir les « jeunes dirigeants de l’Afrique » et leur avait préféré des « représentants de la société civile ».
    Mais dix ans de soutien à un régime absolutiste laisse des traces.
    Depuis 1999, l’Algérie a évolué conformément aux souhaits occidentaux et à nos pires présages : un pays vulnérable, un État faible, une nation sans autorité ni influence régionale ni stratégie….
    « J'aimerais dire ceci à nos amis français : quand M. Sarkozy vous ramènera le point de croissance supplémentaire promis durant la campagne présidentielle, j'espère que vous vous rappellerez d'où il vient, ce point, et quel prix il nous coûte », avait conclu Sansal.
    J’ajouterais, pour ma part, que ce calcul de la politique manœuvrière s’avèrera, tôt ou tard, comme un mauvais calcul pour les capitales occidentales. Elles qui se plaignent de l’émigration clandestine et du terrorisme islamiste ne réalisent pas à quel point, en devenant les protecteurs des « rois corrupteurs », perpétuent les exodes vers l’Europe, facilitent la stratégie d’implantation des groupes terroristes, ravis de l’aubaine, et augmentent le risque de l’avènement d’une république islamiste à leurs portes. Ce régime, déphasé et corrompu, est trop faible et trop dépravé pour combattre le terrorisme, trop corrompu pour redistribuer équitablement le revenu national, trop vieux pour tracer la voie pour la jeunesse.
    On ne vend pas, impunément, la France des Lumières et des droits de l'homme pour quelques milliards d'euros .

    Mohamed Benchicou

  • la blague de l'annee 2010:Révélation : Droukdel, le chef de l’AQMI, a déjà été « tué » en juin 2004, puis ressuscité

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    On apprenait hier, par différents médias, que le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, aurait été tué au cours de l’opération déclenchée depuis jeudi contre les maquis islamistes en Kabylie et dirigée par deux généraux,  à laquelle participent environ 4 000 militaires au sol, appuyés par des hélicoptères.

    Sa mort devrait être confirmée une fois l’opération d’identification des corps terminée. Des agences de presse, citant une source de sécurité non identifiée, rapportent que le cadavre de Droukdel aurait été identifié parmi les terroristes abattus, et le journal électronique TSA, annonce que les services de sécurité ont prélevé, samedi 11 décembre, de l’ADN de la famille du chef d’Aqmi à Meftah (Blida) pour le comparer à celui d’un des terroristes tués et établir s’il s’agit ou non de Droukdel.


    L’ennui, c’est que tout ce scénario a déjà eu lieu…en juin 2004 !

    A l’époque, il s’agissait aussi d’une « opération militaire de grande envergure à laquelle participent des milliers de soldats » dans des forêts de l’Akfadou jusqu’à Béni-K’sila. Une même opération également supervisée par deux généraux,  le général Saïd Bey, alors chef de la 5e Région militaire, et son adjoint, le général Belkasmi. Une même opération au cours de laquelle ont été tués des chefs terroristes…parmi lesquels… Abdelmalek Droukdel !
    Le 20 juin 2004, dans un communiqué  de l’état-major de l’ANP, l’armée algérienne annonçait OFFICIELLEMENT, la mort d’Abdelmalek Droukdel dans « une vaste opération antiterroriste » dans la région d’El-Kseur (wilaya de Béjaïa),  et confirmé l’identification de son cadavre à l’hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa.
    Le dit communiqué  de l’état-major de l’ANP avait été publié dans la presse du lundi 21 juin 2004 (voir illustration).
    Voici son contenu :


                               Communiqué de l’état-major de l’ANP (20 juin 2004)
     

    Les unités de l’Armée nationale populaire, engagées dans une vaste opération antiterroriste dans la région d’El-Kseur (wilaya de Béjaïa), ont abattu de nombreux criminels. Parmi ces terroristes figurent le criminel Sahraoui Nabil, alias Mustapha Abou Ibrahim, chef du groupe terroriste connu sous l’appellation du GSPC, ainsi que ses principaux adjoints dont Abbi Abdelaziz, alias Okacha El-Para, Khatab Mourad, alias Abdelber Abou Omar, Droukdel Abdelmalek, alias Abou Mossab Abdelouadoud. Des armes, des munitions et des documents ont été récupérés au cours de ces opérations qui se poursuivent toujours.
    Source : Liberté, édition du Lundi 21 Juin 2004

    Dans le même journal, le journaliste Kamel Ouhnia, dans un article paru ce même lundi 21 juin 2004 et intitulé « L’armée décapite le GSPC : Nabil Sahraoui et son bras droit Okacha tombent à Bourbaâtache (El-Kseur) », écrivait, de son côté, sur la foi d’une « source sécuritaire »,  que « Sur les sept terroristes abattus entre jeudi et samedi derniers par les forces de sécurité, cinq ont été identifiés au niveau de la morgue de l’hôpital Frantz-Fanon de Béjaïa » et souligne que « les recherches effectuées par les services de sécurité » dans la dite morgue,  « ont abouti à identifier le sieur Abdelmalek Droukdal, un spécialiste des attentats à la bombe (véhicules piégés…), chargé de l’explosif, il assure aussi la mission de coordinateur entre les “émirs” des différentes phalanges du GSPC. »
    Tué donc en juin 2004,  Abdelmalek Droukdel  alias Abou Moussab Abdelwadoud, ressuscite une année plus tard et lance alors une fatwa contre Hattab l'accusant de publier de faux communiqués au nom du GSPC. On n'a plus de nouvelles de Droukdel 1, tué et identifié à la morgue de Béjaïa, mais Droukdel 2 est promu émir et  se fait appeler Abou Moussab Abdelwadoud, surnom du Jordanien al-Zarqaoui. Il devient chef de l'AQMI et participe à de grands attentats, formant une nouvelle génération de jeunes combattants aux opérations suicides. Il donne même une interview , le 1er juillet 2008, au New York Times dans laquelle Droukdel 2 réitère une nouvelle fois la paternité de l’organisation dans les attentats du 11 décembre contre le siège de l’ONU à Alger et plus globalement dans l’attentat contre l’ambassade d’Israël en Mauritanie et l’enlèvement de deux touristes autrichiens à la frontière algéro-tunisienne.
    Droukdel 2, avait été condamné par contumace à la peine de mort, avec 48 autres accusés, pour l'attentat d'avril 2007 à Alger.
    On attend donc la confirmation de sa mort...
    ...Et la naissance de Droukdel 3 !
    Alors, Droukdel une fiction ou une taupe ?
    Le mieux pour tout le monde est que  Abdelmalek Droukdel soit un chat, auquel cas il pourrait avoir droit à sept vies. Privilège qui n’est, hélas pour les officines, pas accordé aux taupes.

    F. K.

  • Sommes-nous contre le combat de Liu Xiaobo ?

    Par : Mustapha Hammouche

    Nos autorités diplomatiques ont donc décidé que l’Algérie était à sa bonne place parmi les pays ayant boycotté la cérémonie de remise du Prix Nobel de la paix 2010 au militant chinois des droits de l’Homme, Liu Xiaobo.
    On ne peut pourtant pas dire que la récompense en question pèche par manque de prestige dans notre pays, et surtout pas parmi les fervents animateurs de l’autodithyrambe du régime. Au cours des années 2007 et 2008, les médias se sont fait l’écho d’opérations de lobbying initiées dans l’intention de faire décerner le prix au président Bouteflika. Dans son édition du 27 février 2008, Le Monde croit avoir la confirmation de “la candidature du Président algérien, soutenue par des députés de son pays pour ses actions audacieuses en vue d'unir et de réconcilier les Algériens” et pour “le retour et le maintien de la paix dans les pays voisins”. C’était avant que le troisième mandat et l’accommodement constitutionnel auquel il nous obligea ne viennent définitivement nous installer parmi les pays qui rament à contre-courant du sens démocratique de l’Histoire.
    Et ce n’est sûrement pas par hasard que l’on se retrouve dans cet attelage de boycotteurs de la cérémonie du comité Nobel, composé de pays comme la Chine, la Russie, le Kazakhstan, la Colombie, la Tunisie, l’Arabie Saoudite, le Pakistan, l’Irak, l’Iran, le Vietnam, l’Afghanistan, le Venezuela, l’égypte, le Soudan, l’Ukraine, Cuba et le Maroc. S’il n’y a eu que quelque soixante-cinq représentations diplomatiques à être invitées à assister à l’événement, on constate que parmi les décommandées d’entre elles, près de la moitié relève du monde géopolitique arabo-musulman. On ne peut pas dire, non plus, que pour le reste, nous sommes en compagnie de modèles de défense des droits de l’Homme avec la Russie ou Cuba. Somme toute, les autorités auront été conséquentes, dans cette attitude avec leur orientation et leur pratique en matière de démocratie.
    Pourtant, nos dirigeants n’ont jamais résisté à la tentation de soigner “leur” image… de l’Algérie à l’étranger, en se revendiquant de la vertu démocratique quand elle peut être acquise à moindre frais. Mais il semble que le nouveau grand frère chinois, initiateur de ce mouvement de grève protocolaire contre le Prix Nobel de la paix se soit fait trop insistant pour laisser le choix à ses plus proches amis. Le cas de certains pays, comme la Serbie, qui, jusqu’aux dernières heures, étaient partagés entre leur absence et leur présence, montre que la pression, de ce côté, comme du côté opposé, a dû être éprouvante pour certains gouvernements.
    D’ailleurs, l’Algérie est l’un des rares pays à n’avoir pas répondu à l’invitation du comité. Le fait de vouloir éviter l’annonce de notre boycott illustre le malaise qu’on ressent à refuser la participation à une telle manifestation.
    Choix délibéré ou effet de pression, l’Algérie n’était pas du bon côté dans la confrontation de l’arbitraire et de la liberté, dans cette affaire. Le régime avait le droit de son choix politique. Mais peut-être pas celui de proclamer, par ce geste, l’engagement du pays contre les luttes démocratiques des peuples, en Chine ou ailleurs.

  • L’ANP sort les grands moyens en Kabylie!!! pas des khorotos j'espere!!!!!!

     

    Les maquis de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira encerclés

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    Les forces de sécurité ont bouclé un important périmètre allant de la forêt de Mizrana. jusqu’à Beggaz (Bouira) via Sidi Ali Bounab où se concentre l’essentiel de l’opération.

    Les opérations de ratissage s’intensifient en Kabylie où des militaires sont sur le pied de guerre pour traquer les terroristes qui écument les maquis de Sidi Ali Bounab. Cette zone de repli des éléments du GSPC est toujours quadrillée par l’armée, épaulée par les autres corps des forces de sécurité. On parle de terroristes abattus et de plusieurs casemates détruites mais toutefois aucune source n’a pu ni confirmer ou infirmer ces informations.

    Mais une chose est sûre, l’ANP maintient en continu son dispositif, notamment dans les endroits susceptibles de servir de lieux de retranchement des groupes armés. Hier, aussi, des hélicoptères ont survolé et bombardé les maquis des acolytes de Droukdel. Les forces de sécurité ont bouclé un important périmètre allant de Boumerdès jusqu’à Bouira via Sidi Ali Bounab où se concentre l’essentiel de l’opération. Un groupe du GSPC, localisé dans les environs, est toujours cerné par l’ANP qui progresse dans la forêt, en utilisant la grande artillerie. D’autres renforts ont été également déployés afin de boucler tous les accès vers les monts de Sidi Ali Bounab. Le réseau des trois opérateurs de la téléphonie mobile était brouillé, hier aussi, au troisième jour de l’opération qui semble partie pour s’installer dans la durée puisqu’il s’agit d’une offensive militaire d’envergure.

    Les localités de Tadmaït et d’Aït Yahia Moussa, dans la wilaya de Tizi Ouzou et de Timezrit, du côté de Boumerdès, sont également le théâtre d’une vaste opération de ratissage et de pilonnage menée par forces de sécurité. A Mizrana aussi, les troupes de l’ANP sont en action pour boucler une bonne partie de la forêt utilisée souvent par des terroristes comme une zone de transit vers les maquis de Sidi Ali Bounab. En somme, les forces de sécurité qui ont enclenché simultanément des opérations à Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira, visent à attaquer les bases arrières du GSPC en Kabylie. Il est utile de rappeler, d’ailleurs, qu’à Sidi Ali Bounab, notamment sur les hauteurs de Tadmaït, plusieurs islamistes armés ont été mis hors d’état de nuire ces dernières années. Parmi ces éliminations figurent aussi celles des chefs terroristes, à l’image du conseiller militaire de Droukdel abattu en septembre 2009 dans une course poursuite par des éléments des forces de sécurité.

     

    Hafid Azzouzi
  • Instantané : Cachez-moi ce décor que je ne saurais voir ! tu voix la vérité en face

     

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    Grande agitation ces derniers jours le long de certaines voies publiques menant à la basilique Notre-Dame d’Afrique. La plèbe s’interroge sur cette fébrilité soudaine qui s’empare de la DTP et autres Epic de wilaya, dont les tâcherons s’emploient à mettre en terre des plants avant de les abandonner,  badigeonner les graffitis sur les murs, bitumer gauchement la chaussée, rafistoler les caniveaux, rapiécer des pans de trottoir, arracher les mauvaises herbes, décongestionner les abords des tas de gravats, placer des rideaux de tôle pour cacher des monticules d’immondices, nettoyer les moindres coins et recoins, etc.

    On se remue le croupion pour donner fière allure à un itinéraire qui sera sillonné par un cortège d’officiels. Il s’agit de faire vite et s’atteler à la besogne et dans les plus courts délais. «Cachez-moi ce décor que je ne saurais voir» est devenu le credo de nos gestionnaires de la ville qui mobilisent toutes leurs troupes. Tout doit être clean au passage de nos hôtes, même si le travail est expéditif. L’essentiel est de décliner une devanture moins hostile au visiteur qui foulera, à l’occasion de l’inauguration du temple chrétien, le parvis de la basilique Notre-Dame d’Afrique.

    Dans ce méli-mélo,  l’incoordination entre les différents intervenants dans la voirie est un lieu commun.
    Elle est criante. C’est le talon d’Achille d’ailleurs des sous-traitants qui s’emmêlent les pinceaux en faisant dans l’œuvre médiocre. Ceux-là mêmes qui, le plus souvent, bâclent la tâche à laquelle ils sont assignés : faire dans la belle ouvrage n’est pas leur dada. L’on s’interroge dans le même sillage sur la nécessité d’adopter un schéma de cohérence urbaine qui pâtit d’un dysfonctionnement créé par des gestionnaires agissant au gré de l’humeur du jour et non sur la base d’une stratégie censée rendre moins lugubre une mégalopole comme Alger «la Blanche» qui a perdu de sa couleur. In

    M. Tchoubane