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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 140

  • Selon le réseau méditerranéen des droits de l'homme (REMDH)

     

    Les réfugiés subsahariens victimes d’abus en Algérie

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    Sans se départir de sa prudence «diplomatique» coutumière, le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (Remdh), basé à Copenhague (Danemark), vient de clôturer l’année 2010 par un véritable réquisitoire dressé à l’encontre de l’Algérie.

    Cette fois-ci, c’est la situation des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés vivant dans notre pays, qui a suscité son intérêt. La prudence du réseau danois est clairement affichée dans son étude de fin décembre, où il est, en effet, précisé que  même si elle a pu être réalisée grâce au «généreux» soutien de la Commission européenne, le contenu de ce rapport ne peut en aucun cas être perçu comme reflétant la position de l’Union européenne.

    Cette prudence est d’autant  plus légitime, eu égard aux graves et multiples dépassements dont est accusé notre pays. Manquements aux engagements internationaux, non-respect de ses propres lois, discrimination, racisme et manipulation des données présentées aux institutions onusiennes, en passant par les violations des droits de l’homme. Grâce à des enquêtes et des recherches effectuées sur le terrain (en Algérie) avec également l’apport financier de la fondation Ford, l’agence danoise d’aide au développement international (Danida) et de l’agence internationale suédoise de coopération au développement (Sida), l’étude est axée sur le cas des demandeurs d’asile et des réfugiés subsahariens.
    Ceux-ci sont maintenus dans une situation de non-droit, considère le Remdh.

    En cause, le Bureau algérien pour les réfugiés et les apatrides (Bapra), en place depuis 1963 et relevant du ministère des Affaires étrangères. Bien que celui-ci ait la compétence exclusive pour se prononcer sur les demandes d’asile et reconnaître le statut de réfugiés aux personnes reconnues comme telles par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le taux de reconnaissance pour les demandeurs d’asile subsahariens est invariablement de 0%, souligne le Remdh.
    Interpellées sur la question, les autorités algériennes ont reconnu que la procédure de reconnaissance de la qualité de réfugié était conduite avec l’assistance du HCR, tout en se gardant d’aborder le rôle du Bapra, des modalités et des critères présidant à la détermination du statut de réfugié en Algérie, note le rapport.

    D’où la réforme de cette institution, en préparation. Le nouveau texte réglementaire vise à rénover le Bapra et à redéfinir ses attributions, sans pour autant préciser en quoi consisteraient les modifications attendues, ni indiquer d’échéance pour l’adoption de ce règlement, relèvent les auteurs de l’étude. Plus «clément», le Remdh a parfois recours à la mise en exergue de certains points positifs à travers lesquels notre pays veut projeter l’image d’un pays respectueux des droits de l’homme. Ainsi, écrivent les rapporteurs, les conventions sur l’asile (convention de 1951 et convention de l’OUA) font partie du droit positif algérien. L’article 132 de la Constitution stipule que «les traités ratifiés par le président de la République, dans les conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi».


    En revanche, il est fait état de l’absence de disposition spécifique sur l’asile dans la Constitution, excepté l’article 69, qui interdit l’extradition des réfugiés. Même l’opinion publique et la presse nationale n’ont pas été épargnées par les critiques du Remdh.
    Il leur est surtout reproché d’entretenir l’amalgame entre l’immigration, l’asile, le trafic de drogue et la criminalité. Ainsi, outre la barrière de la langue pour les anglophones, les migrants subsahariens pâtissent du racisme des Algériens qui ont des réactions négatives à leur égard, car associant migrants et sida.                                                                            

    Naima Benouaret
  • no moment

  • le mensoge de ould abbas et à annaba!!!!!!!

     

    Le ministre de la Santé à Mostaganem
    “Il n’existe aucune pénurie de médicaments”

     

    Au sujet de la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux, le membre du gouvernement a vivement infirmé la pénurie de produits pharmaceutiques. Toute la nomenclature est disponible à la PCH.

    “Ce n’est pas un bloc opératoire ! C’est pire qu’une étable ! Fermez-moi cette écurie !’’  C’est ainsi que le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière,
    Dr Djamel Ould Abbès, a ordonné la fermeture du service de chirurgie générale de l’hôpital Che Guevara de Mostaganem, lors de la visite express effectuée jeudi passé, sur sollicitation urgente du chef de l’exécutif de cette wilaya. “Vous avez bien fait de m’appeler en urgence, M. le wali ! Il n’est plus question d’opérer ici. Dans de telles conditions, on tue les malades ! C’est impudique et haram !”, s’est-il exclamé à l’issue de la visite du bloc de réanimation et de chirurgie.
    Une visite au cours de laquelle le ministre n’a pas tari de commentaires, en découvrant la situation catastrophique de l’hôpital ayant contraint le wali à décider les mesures conservatoires de la suspension du staff gestionnaire de l’établissement. Contrastant avec “l’horreur” découverte à l’hôpital, au centre d’hémodialyse de Tigditt, la satisfaction était complète ! Aux yeux du ministre, cette structure reste un service modèle, au plan de l’hygiène, de la disponibilité des médicaments et de la prise en charge des malades.
    Les hémodialysés avaient exprimé leur entière satisfaction. “Aussi  ai-je décidé sa dotation en 6 nouveaux générateurs, en vue de son extension de 16 à 24 lits !’’, déclarera l’hôte de la wilaya. Au chantier du nouvel hôpital de Kharroba, qui “traîne” depuis quatre ans alors qu’il devait être livré au bout de vingt mois, le ministre a relevé le grand retard qu’accuse le projet qui a déjà “bouffé” quelque 200 milliards de centimes. Eu égard aux surcoûts, il finira inéluctablement par culminer à 350 ou 400 milliards de centimes. Encore faut-il savoir qu’il s’agit d’un hôpital de 240 lits, et non d’un CHU, tel que colporté jusque-là, et malgré la réalisation en cours d’une faculté de médecine à proximité. Au registre des dotations, Mostaganem aura son propre centre de lutte contre le cancer. Inscrit parmi les 57 structures spécialisées prévues dans le cadre du plan national de lutte contre cette pathologie, le dit centre sera équipé d’un “bunker” doté d’un ou deux accélérateurs linéaires de troisième génération. Au sujet de la disponibilité des médicaments dans les hôpitaux, le membre du gouvernement a vivement infirmé la pénurie de produits pharmaceutiques. Toute la nomenclature est disponible à la PCH.
    Et de marteler : “À dire vrai, il n’y a pas de pénurie, mais plutôt des gens dont le dessein est de la créer ! Tous les hôpitaux d’Algérie doivent s’approvisionner auprès de la PCH. Je sanctionnerai tout directeur d’établissement public qui enfreindrait l’instruction. Je l’ai dit à Tizi Ouzou et je le réitère. Certains veulent entretenir la psychose de la pénurie. Effectivement, j’étais confronté au manque en juin dernier.
    À ma nomination à la tête du ministère, il y avait 156 médicaments rares sur le marché. On nous a attribué 10 millions de dinars pour l’endiguer, et le premier jour de Ramadhan, nous avons réceptionné ce qui nous manquait. Les médicaments essentiels sont disponibles, y compris ceux d’oncologie dont certains sont quelquefois des génériques. On exige de nous  les produits princeps, alors que pour l’exemple, les Allemands consomment 70% de leurs médicaments en génériques. Pouvons-nous mieux nous lotir qu’eux, en ne prescrivant que les princeps ?’’

  • Nouvelles mesures françaises pour l'obtention du visa Schengen : l'Algérie n'a été ni consultée ni informée

    on va vous coupez le petrole sarko!!!!!

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       	Les services du ministère des Affaires étrangères "n'ont  été ni informés ni consultés" au sujet de la nouvelle mesure qui obligerait  les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour en France. 

    zoom | © D.R

    Les services du ministère des Affaires étrangères...

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    Les nouvelles mesures pour l'obtention du visa français n'ont pas été du goût des services du ministère des Affaires Etrangères (MAE) Algérien. Selon une source proche de ce ministère citée par l'APS, le nouveau dispositif imposé aux commerçants Algérien "laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux". 

    L'Algérie n'a été ni informée, ni consultée au préalable par les services consulaires français au sujet de la mise en place d'un nouveau dispositif pour l'octroi de visas de courts séjours aux commerçants Algériens. C'est ce qu'une source proche du MAE Algérien vient d'annoncer à l'agence officielle l'APS. 

    Cette source révèle, par ailleurs, que "la nouvelle mesure qui obligerait  les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour  ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales en France, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le  doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux". 

    Si aucune condamnation ne parait clairement des propos de cette source, il n'en demeure pas moins que le ton laisse transparaître un sentiment de colère et d'incompréhension qui pourrait bien traduire la position officielle de l'Algérie.

    Preuve en est, cette source citée par l'APS ne manque pas de considérer également que cette nouvelle mesure "préjuge du résultat des discussions consulaires" qui devront "commencer dans un proche avenir".    

    Abderrahmane Semmar
  • Un enfant de 9 ans parmi les harraga

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    Profitant d’une mer calme et des fêtes de fin de fin d’année, un groupe d’émigrants clandestins est parvenu à rejoindre sans encombre les cotes espagnoles.

    Partis la nuit du 31 décembre depuis la plage de Seddaoua, plage relevant de la commune de Sidi Lakhdar, à 50 km à l’est de Mostaganem, les 9 passagers ont rejoint la côte dans la région de Carthagène.

    Une fois à terre et parfaitement rassurés, ils ont put joindre au téléphone leurs familles restées au pays. Leurs proches étaient très inquiets car parmi les partants il y avait un enfant d’à peine 9 ans d’âge.

    L’autre particularité de cette nouvelle embardée, serait la présence parmi les partants d’une personne à la taille atypique. Une information qui, si elle était dévoilée, faciliterait l’identification de cette personne.

    Par ailleurs, le même jour, une autre équipée composée de 6 personnes a également pris le large à partir du même endroit. Toutefois, à ce jour, aucune information les concernant n’est parvenue à leurs proches qui craignent que les leurs ne soient tombés dans les filets des gardes cotes espagnols.

     

    A. Yacine
  • Des pirates somaliens capturent un navire Algérien ! l'algerie est un pays riche!!!!!!

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       	En route pour Dar es Salaam, en Tanzanie, à partir de Salalah à Oman, "Blida", un navire Algérien, a été capturé samedi par des pirates somaliens. 

    zoom | © eunavfor.eu

    En route pour Dar es Salaam, en Tanzanie, à partir de Salalah à Oman, "Blida", un navire Algérien, a été capturé samedi par des pirates somaliens. 

    En route pour Dar es Salaam, en Tanzanie, à partir de Salalah à Oman, le navire Algérien "Blida" a été attaqué, samedi après-midi, par des pirates somaliens. A son bord, pas moins de 27 membres d’équipage, Algériens pour une partie et d'autres issus d’Ukraine et des Philippines. Ces derniers ont été tous capturés par ces pirates, annoncent sur leur site internet les forces européennes anti-piraterie (EUNAVFOR).    

    Intercepté à 150 miles nautiques au sud-est du port de Salalahn, le navire Algérien, un vraquier, n'a rien pu faire pour échapper au guet-apens tendu par des pirates somaliens, devenus ces dernières années des maîtres dans le piratage maritime dans cette région du monde. 

    Transportant près de 26 000 tonnes de clinker, un constituant du ciment, le "Blida" devait livrer cette cargaison à la Tanzanie. Malheureusement, il ne pourra pas allé jusqu'au bout de son périple. A signaler que jusqu'à l'heure, les circonstances de cet acte de piraterie n'ont toujours pas été élucidées, précisent les forces de l'EUNAVFOR. 

    Pour rappel, ces forces ont pour mission d'escorter les navires marchands transportant l'aide humanitaire du Programme alimentaire mondial (PAM) et les navires de l'Union africaine en Mission pour la Somalie (AMISOM). les forces de l'EUNAVFOR protègent également les navires vulnérables dans le golfe d'Aden et l'océan Indien.  

    Abderrahmane Semmar
  • Le procès dévoile Les largesses de Khalifa Ould Abbas, Tebboune et les autres

     pas innocent qui le pretend ould abbass!!!!!hein il est  louche et originaire  (telemcen)!!!!!du clan oudjda et n'a pas tennu promesse sur statut du praticien et indice indemnitaire!!!!!! pas credible  out ,go home, ET

    ● La secrétaire particulière de Abdelmoumen Khalifa a parlé jeudi au tribunal criminel de Blida de cadeaux offerts à certains hauts responsables, comme Djamel Ould Abbas et Abdelmadjid Tebboune.

    Les auditions par le tribunal criminel de Blida ont mis en exergue, jeudi, les largesses du patron de Khalifa envers des ministres et de hauts responsables de l’Etat.
    Son frère Abdelaziz est apparu comme un actionnaire n’ayant jamais été informé de ses droits. Sa secrétaire particulière a parlé des titres de voyages gratuits offerts et d’autres cadeaux à des ministres et à des cadres de l’Etat qui se bousculaient devant son bureau. Au quatrième jour du procès Khalifa, qui se tient au tribunal criminel de Blida, le témoignage du frère de Abdelmoumen Khalifa et de sa secrétaire particulière, Nadjia Aiouaz, sur le fonctionnement du groupe et les largesses de son patron ont laissé perplexe l’assistance. L’audience de jeudi dernier a été donc très riche en révélations. La présidente commence par annoncer que l’ancien ministre des Finances, Mohamed Terbèche, M. Maâchou, magistrat et membre de la commission bancaire, et Mohamed Ouzit, président du club de football de Chéraga, se sont déclaré prêts à se mettre à la disposition du tribunal criminel pour tout témoignage jugé nécessaire. La juge appelle Issir Idir Mourad, l’ancien directeur de l’agence BDL de Staouéli, à la barre pour « mettre les points sur les ‘‘i’’ ». Elle lui rappelle que l’hypothèque de garantie pour le prêt de 80 millions de dinars au profit de Khalifa est absente du dossier. « Tout a été remis à mon successeur, qui était Aïfa Boualem, qui était avant le négociateur de l’agence. » La magistrate l’informe que ce responsable sera convoqué pour l’entendre sur cette question. L’accusé persiste : « Je n’ai signé qu’un seul prêt d’exploitation de l’ordre de 36 millions de dinars pour l’importation de matière première. » La présidente lui lance : « Devant le juge d’instruction, tu as déclaré qu’en tout, Abdelmoumen a bénéficié d’un montant de 100 millions de dinars. Peux-tu être plus explicite ? » L’accusé hésite un moment puis se ressaisit pour parler d’erreur de calcul. « Le juge a dû additionner l’ensemble des crédits, même le montant de 36 millions de dinars remboursé par Moumen », déclare l’ancien responsable de la BDL avant d’être interrompu par la juge. « Vous êtes banquier, M. Issir, vous ne pouvez pas me dire qu’il a eu cumul des prêts. On parle ici des crédits non remboursés. Dites-nous pourquoi vous êtes parti chez le notaire Omar Rahal ? » L’accusé : « Pour recueillir la demande d’hypothèque. » Une réponse qui fait réagir brutalement la magistrate. « Ce que vous dites n’existe pas. Vous avez recueilli une hypothèque différente de celle qui a été présentée dans le dossier. » La juge revient sur le rôle joué par Djamel Guellimi dans la signature de l’acte d’hypothèque. Elle veut savoir ce que Guellimi a fait exactement. « Quand je suis arrivé au bureau de maître Rahal, j’ai trouvé Djamel Guellimi qui m’a été présenté par Abdelmoumen comme étant le clerc du notaire. Je lui ai dicté les conditions d’hypothèque, il a tiré un formulaire du micro et je l’ai signé après l’avoir lu. En relisant avant de signer, j’ai remarqué que le bien appartenait à des héritiers. Guellimi m’a affirmé que ces derniers avaient remis une procuration à Abdelmoumen. J’ai posé la question à Moumen et il m’a demandé de ne pas avoir peur parce qu’il avait la procuration. » La magistrate rappelle à l’accusé les propos de la défunte mère de Abdelmoumen quelque temps avant qu’elle ne meurt. « Elle est venue me voir à l’agence pour me signifier qu’elle n’acceptera jamais d’hypothéquer la maison familiale. » La juge lui lance alors : « Malgré cela, tu n’as rien fait… Et tu as mis la demande d’hypothèque non enregistrée, non publiée comme brouillon dans le dossier. » Issir Idir reconnaît qu’après avoir parlé avec la mère de Moumen, la garantie du prêt ne pouvait être versée au dossier. L’accusé affirme n’avoir pas été au courant que le montant de ce prêt a été utilisé pour constituer le capital d’El Khalifa Bank. Le procureur revient sur les mêmes questions. « Pourquoi t’es-tu déplacé personnellement au bureau du notaire ? » L’accusé indique que c’était pour signer la demande de recueil d’hypothèque, une procédure habituelle, selon lui, qu’il applique pour tout le monde. « Lorsque tu t’es rendu compte que la garantie n’était pas assurée, pourquoi n’as-tu pas utilisé la solution de billet à ordre pour préserver les intérêts de la banque ? » Issir Idir explique qu’il s’agissait d’une mesure extrême qu’il a bien mise en application, mais après trois mois, une fois qu’il a reçu Abdelmoumen et qu’il a compris qu’il ne pourra avoir la garantie d’hypothèque pour une somme déjà encaissée par Khalifa. Le procureur lui demande alors s’il a évalué le bien hypothéqué présenté par Abdelmoumen. L’accusé estime qu’il ne s’agit pas seulement d’évaluer le bien matériel, qui est la pharmacie, mais surtout l’activité, qui était la fabrication de médicaments, et son poids sur le marché. Ce qui pour lui couvre le montant accordé. Ladjrat Nawel, qui l’a accompagné ce jour-là, dit-il, chez le notaire, était chargée d’étude et c’est elle qui a procédé à cette évaluation. Issir Idir revient sur ses propos en affirmant que Abdelmoumen ne lui a pas dit qu’il avait une procuration des héritiers, mais que ces derniers étaient tous d’accord pour hypothéquer le bien familial. « Est-ce que le bien que tu as constaté et évalué est le même qui se trouve dans le dossier ? » lui demande alors le procureur. « Je ne me rappelle pas », répond l’accusé.

    Khalifa Abdelaziz Lakhdar, le frère actionnaire marginalisé
     Ressemblant à son frère comme un jumeau, Abdelaziz Khalifa arrive à la barre comme témoin. Ses déclarations sont troublantes. Elles ont beaucoup plus compliqué les débats sur les propos du notaire Rahal Omar et Djamel Guellimi, au sujet de l’acte d’hypothèque du bien familial, mais aussi de la création de la banque et du changement de sont statut par Abdelmoumen. Très serein, le témoin déclare connaître le notaire qui, selon lui, est très connu à Chéraga, où se trouve son bureau. Il confirme être porteur de parts au niveau de la banque et avoir signé l’acte de constitution de la SPA El Khalifa Bank à la villa de Abdelmoumen située au quartier Paradou, à Hydra. La magistrate lui fait remarquer que le notaire a déclaré la veille que son bureau se situe à 800 m de la villa. « Il se situe à 800 m de la maison familiale qui est à Chéraga, mais pas de celle de Abdelmoumen », explique-t-il. Il affirme que cet acte lui a été ramené par le clerc de maître Rahal. « Nous étions presque tous à la maison : Abdelmoumen, son épouse, un autre frère et son épouse, et moi ainsi que ma femme. Ma sœur du Maroc n’était pas présente. Mais Moumen m’a dit qu’elle allait signer après. » Pour ce qui est de l’absence du notaire, il affirme ne pas se rappeler avoir entendu Guellimi dire qu’il attendait dehors, sinon, la famille l’aurait convié à entrer, du fait que tout le monde le connaissait et avait du respect pour lui et pour son âge. Interrogé sur le prêt accordé par la BDL à Abdelmoumen, le témoin affirme l’avoir entendu une fois chez le juge. Sur la question de l’hypothèque du bien familial, Abdelaziz Khalifa précise n’avoir pas été mis au courant ni avoir signé une quelconque procuration à son frère, puisque, à cette époque, il passait son Service national. « Je sais que ma mère tenait trop à la maison familiale et n’aurait jamais accepté qu’elle soit hypothéquée. C’est une femme au foyer, elle ne comprenait rien aux projets d’investissements. Lorsqu’elle a entendu parler de cela, elle s’est déplacée en personne à la banque pour informer les responsables de son opposition », dit-il. Il nie avoir été mis au courant par son frère, le notaire ou son clerc du changement des statuts de la banque en septembre 1998, en dépit du fait qu’il soit actionnaire. La magistrate lui demande de révéler au tribunal comment cette banque a été créée. « C’est Abdelmoumen qui nous a parlé le jour-même de la signature de l’acte constitutif. Il nous l’a annoncé comme ça. Cela a été une surprise pour nous. Il y a eu un débat au sein de la famille, mais personne ne s’est opposé. Je lui ai dit qu’une banque nécessite un capital de 500 millions de dinars. Il m’a répondu : je me débrouillerai, ne t’inquiètes pas. Il a chargé le clerc de Rahal, Djamel Guellimi, de préparer le dossier de la société et les statuts. Depuis, on ne s’est plus revus », affirme-t-il en précisant qu’il est de notoriété à Chéraga que Djamel Guellimi était le clerc de maître Rahal. La juge revient à la charge : « Est-ce que le notaire vous a réuni pour vous lire les statuts et les conditions de cette création et pour la signature ? » La réponse est rapide. « Non, parce que la seule réunion que nous avions eue, c’était celle d’avril 1998. » Il note que durant tout l’exercice de la banque, pendant plus de quatre ans, il n’a jamais assisté à une assemblée générale. Sauf une seule fois, se rappelle-t-il, vers la fin de 2002, « lorsque Moumen m’a demandé de lire le bilan devant le commissaire aux comptes. En quatre ans, j’ai dû aller au siège trois ou quatre fois ». « Savais-tu que tes 50 actions que tu avais sont devenues 650 après le changement de statuts ? », lui lance la magistrate. Le témoin affirme l’avoir appris une fois devant le juge. Le procureur l’interroge sur ses activités. Le frère de Moumen déclare qu’il est entrepreneur et qu’il a eu de nombreux marchés avec les OPGI, l’AADL et les agences d’El Khalifa Bank. Il lui demande de parler des cinq véhicules mis à sa disposition par Khalifa. « Oui, parce que les dirigeants me reprochaient de faire du retard dans les réalisations. Ils m’ont alors aidé avec des véhicules pour le transport de la marchandise et les démarches. Cela s’est fait au fur et à mesure. » Il révèle, en outre, avoir remarqué une anarchie dans la gestion du fait qu’il avait à chaque fois un nouveau vis-à-vis. La juge reprend les débats et demande au témoin ce que représente Guellimi pour lui. « Un cadre du groupe Khalifa », précise-t-il. La présidente appelle maître Rahal, le notaire, et lui demande ce qu’il avait à dire au sujet de ces révélations qui, faut-il le préciser, sont contradictoires avec ce qu’il a dit la veille. « Je tiens à faire un petit rectificatif par rapport à ce que j’ai déclaré avant. En fait, c’est moi qui ai appelé Guellimi par téléphone. » La magistrate lui fait rappeler qu’il s’agit là d’un désaveu, puisque la veille, l’accusé avait déclaré que c’est Guellimi qui a pris attache avec lui. « Mme la présidente, j’ai dépassé les 77 ans, et les faits remontent à 10 ans, ma mémoire me fait défaut. Mais sachez que c’est la vérité », explique maître Rahal. Elle lui fait savoir qu’elle comprend sa situation et l’interroge d’où est-il sorti avec l’acte constitutif, de sa maison ou de son bureau. « Je suis parti au bureau, j’ai ramené l’acte pour repartir à ma maison qui se trouve non loin de la villa de Abdelmoumen. J’ai appelé Guellimi, parce qu’il connaissait assez bien la famille Khalifa. Il m’a rejoint et a téléphoné à Abdelmoumen pour l’informer qu’il faut terminer la signature de l’acte, parce que, plus on perdait de temps plus les frais d’enregistrement vont augmenter. Il m’a affirmé que c’était l’occasion d’avoir l’ensemble des signatures, puisque la famille était réunie dans sa villa. Nous sommes allés avec ma voiture. J’ai remis l’acte à Guellimi pour le faire signer à la maison et moi j’attendais dehors. J’avais un peu honte de rentrer avec lui. » La présidente lui fait savoir que Abdelaziz Khalifa, le témoin, affirme que l’acte n’était pas encore signé par quiconque. « Il dit cela parce qu’il n’est pas responsable », répond-il. Des propos qui provoquent la colère du juge. « Je ne vous permets pas de manquer de respect à un témoin. Retirez ce que vous venez de dire. » L’accusé acquiesce et s’excuse. La juge rappelle à la barre Guellimi Djamel qui confirme les propos du notaire. « C’est moi qui ai appelé Moumen en lui disant qu’il reste deux signatures, celle de Abdelaziz et de sa femme à apposer. Il était d’accord. Il a appelé le notaire en lui demandant de passer à la maison, puisque son frère et sa belle-sœur étaient présents. Rahal m’a demandé de lire l’acte et de le faire signer par le couple en présence de Moumen. » La magistrate lui fait remarquer qu’il y a trop de coïncidences dans ses récits. « Vous vous trouvez par coïncidence au bureau de maître Rahal lors du passage de Issir Idir, directeur de l’agence de la BDL ; vous rencontrez par hasard le notaire pour vous charger de prendre l’acte à Abdelmoumen ; vous vous trouvez par hasard dans la villa de Moumen où se trouvait Tayeb Benouis ; et par hasard vous rencontrer Mohamed Raouraoua ; et par hasard encore vous recevez Abdennour Keramane. Il y a quelque chose que je ne comprends pas. »

    Les ministres et la secrétaire particulière de Moumen
     Convoquée en tant que témoin, Nadjia Aiouaz réussit, en dépit de ses hésitations et la peur qui lui faisait perdre les mots, à lever le voile sur une partie de la gestion ahurissante d’El Khalifa Bank et de Khalifa Airways, et ce, pendant quatre ans. Mme Aiouaz a intégré le groupe en 2000 en tant que secrétaire d’Amghar Mohamed Arezki (accusé), vice-président. Avec l’installation du nouveau siège du groupe à Chéraga, elle a été désignée en tant que secrétaire de la direction du groupe, c’est-à-dire d’Amghar, le premier vice-président, de Mohamed Nanouche (en fuite), deuxième vice-président, et de Omar Guellimi. Quelque temps après, elle occupe le poste de secrétaire particulière de Abdelmoumen Khalifa. Cet historique pousse la présidente du tribunal à l’interroger sur Djamel Guellimi. « Je le connais. Il travaillait avec nous au siège du groupe. » Pour être plus précise, la juge lui demande si Guellimi avait un bureau au siège et la réponse spontanée de la secrétaire est troublante : « Il y a trois bureaux au siège utilisés par tout le monde. Il n’y a pas de bureaux personnels. » Propos qui intriguent la magistrate. « Vous voulez dire que les dirigeants n’avaient pas chacun un bureau ? Comment faisaient-ils alors ? N’avaient-ils pas de documents confidentiels à préserver, des griffes à cacher ? » La secrétaire lui rétorque : « Personne n’a un bureau précis, sauf Abdelmoumen. » La magistrate revient sur la relation de travail de Guellimi avec Khalifa. « C’était un responsable très proche de Abdelmoumen. Il était plus souvent en France qu’en Algérie. Et quand il est à Alger, il utilise un des trois bureaux, notamment celui de son père », répond Mme Aiouaz. La juge lui rappelle qu’elle avait déclaré au juge d’instruction que Guellimi Djamel était chargé de recevoir des personnalités politiques, sportives et culturelles. La secrétaire confirme ses dires en citant parmi les personnalités le nom de Abdennour Keramane qui, selon elle, est venu trois ou quatre fois. « Les personnalités étaient reçues par Djamel Guellimi ; et quand il n’est pas là, c’est Karim Ismaïl (en fuite) qui s’en charge. » La présidente veut plus de précisions. Elle demande comment ces personnalités se présentaient. « Elles me donnaient leurs noms en me disant qu’elles ont un rendez-vous soit avec Abdelmoumen soit avec Guellimi. Je les annonce et parfois elles sont reçues, parfois non. » La secrétaire affirme, cependant, ne pas connaître l’objet de ces rendez-vous, précisant que la majorité de ces rencontres étaient sur ordre de Abdelmoumen. Elle affirme n’avoir pas été mise au courant de l’organisation de la réception de Cannes, mais relève que Guellimi lui a confirmé le transfert de sommes en devises vers des comptes privés à l’étranger tout en ignorant leur montant. « Qui a remplacé Abdelmoumen quand il est parti ? », demande la présidente. Le témoin déclare que c’est Djamel Guellimi, mais après son arrestation, c’est Karim Ismaïl qui l’a remplacé, pour partir une semaine avant que le groupe ne soit dissous. « Il m’a dit qu’il allait revenir dans une semaine. Mais il n’est plus revenu », explique-t-elle. Le procureur fait revenir la secrétaire en arrière, à l’époque où elle travaillait en tant que secrétaire principale à la BDL (siège) de Staouéli. « J’ai eu un détachement d’une année ; et après mon retour, il n’y avait plus de poste à la hauteur de mes qualifications. Ils m’ont muté à la DGA en tant que secrétaire. J’ai fini par démissionner et quitter la BDL en septembre 1999 », raconte-t-elle en notant que Issir Idir, ancien directeur de l’agence de Staouéli (inculpé dans cette affaire) avait quitté la BDL bien avant elle, soit en 1998. « Connaissez-vous Ladjlat Nawel ? » interroge le procureur. « Oui, elle travaillait à l’agence de Staouéli. » Le ministère public poursuit : « Et Ladjlat Lilya ? » « C’est sa sœur, elle travaille à Khalifa Airways. » Le magistrat reprend les procès-verbaux d’audition devant le juge et lui rappelle qu’elle avait déclaré que de nombreux dirigeants de sociétés publiques venaient solliciter Karim Ismaïl (confondu avec Karim Belkacem provoquant un rire dans la salle), citant le cas du DG de l’Enafor. A ce titre, il lui demande d’éclairer le tribunal sur le cas de Abdelmadjid Bennaceur, DG de la Caisse nationale de la sécurité sociale. « Pour quel motif venait-il le voir souvent ? », demande le procureur. « Je ne connais pas les motifs (…). C’est son ami (…). Je pense que c’est pour le placement des fonds de la caisse et le renouvellement de la gratuité des titres de voyages », lance le témoin. Le magistrat veut aller plus loin, il veut avoir d’autres noms de responsables. « Je me rappelle de M. Sam de la Banque d’Algérie », lâche la secrétaire, qui ajoute que le cadre venait récupérer les cartes de gratuité. Elle confirme qu’un membre de la commission bancaire est venu voir Djamel Guellimi pour lui demander de recruter sa femme et son fils au sein du groupe. Le procureur s’intéresse au Libanais de nationalité française, Ragheb Chemaâ, conseiller de Moumen. Mme Aiouaz déclare que Ragheb était très proche de Khalifa. Il lui a été présenté par sa tante, Djaouida Djazourli, directrice générale de Khalifa Airways à Paris. « Il intervenait dans tout ce que faisait Moumen, y compris dans sa manière de s’habiller. Mais je ne sais pas s’il avait un contrat. Ce qui est certain, c’est qu’il était conseiller du patron », explique le témoin. Mme Aiouaz perd un peu de son sang-froid lorsque le ministère public lui rappelle que c’était elle qui distribuait les Mastercard et les titres de voyages gratuits. « Oui, je le faisais sur ordre du président », déclare-t-elle. Elle reconnaît avoir assisté au mariage de Karim Kassa en France, mais nie sa participation à la réception de Cannes. Sur la fonction de Issir Idir à Khalifa, elle révèle qu’il était chargé de monter l’agence Khalifa à l’hôtel Hilton, précisant toutefois que ce responsable avait déjà quitté El Khalifa Bank lorsqu’elle est arrivée. Son salaire à la BDL était de 35 000 DA et à Khalifa de 45 000 DA, puis revu à 70 000 DA. Les cadres de la BDL qui ont rejoint Khalifa, dit-elle, sont nombreux, mais cite plusieurs, dont Nanouche Mohamed, directeur général d’El Khalifa Bank puis de Khalifa Airways, qui occupait le poste de directeur des finances à la BDL, Youcefi, chargé du contentieux d’El Khalifa Bank et qui était au contentieux à la BDL, M. Rami, M. Nedir et M. Abrous. « En plus des fonds de la BDL, Khalifa a pris les cadres de cette banque », lui lance la présidente. Aux nombreuses questions des avocats, Mme Aiouaz répond, mais avec beaucoup de stress. Elle semble très gênée lorsqu’ils lui demandent de citer les noms des personnalités connues qu’elle a vues. La présidente intervient et fait remarquer à l’avocat que cette question n’a pas de lien avec l’accusée qu’il défend. « C’est la transparence totale. Aucun nom ne me gêne, mais restez dans le cadre de la procédure. Vos questions doivent avoir un lien avec vos clients. Le témoin ne peut citer des noms aux dépens des autres. Vous avez tout dans vos dossiers », lui dit-elle. Plus pernicieuse, la question de l’avocat d’El Khalifa Bank en liquidation, maître Meziane interroge le témoin sur la distribution d’enveloppes de fonds dans son bureau. « J’avais à ma disposition une caisse-régie alimentée par la direction des ressources humaines, à raison de 50 000 DA par jour, pour les dépenses quotidiennes liées à la gestion, telles que les traductions, les visas, etc. Je puisais dans cette caisse à chaque fois sur ordre de Moumen. » L’avocat veut plus de détails. « Parfois, Khalifa me demande de mettre 10 000 DA dans une enveloppe et de les donner à une personne, ou encore me donne un passeport et me précise de joindre les frais de visas, je le fais. » Maître Meziane poursuit : « A qui remettez-vous les enveloppes ? » Mme Aiouaz répond : « A tout le monde. Ce sont toutes les dépenses du siège. » La défense veut arriver à une réponse précise, mais le témoin semble très gêné. « Est-ce qu’il existe une comptabilité de ces dépenses ? » demande l’avocat. Mme Aiouaz déclare : « Ce que je prenais pour moi, je signais une décharge, mais les autres ne signaient jamais. » Pour ce qui est des cartes de gratuité des voyages, le témoin reconnaît qu’il les distribuait à des personnalités sur ordre de Abdelmoumen et fait remarquer que les détenteurs de ces cartes revenaient à son bureau pour leur renouvellement annuel sur ordre de son patron. « Qui sont ces personnes ? » lui demande maître Meziane. « Je ne me rappelle pas. » Il insiste et arrive à arracher un nom qui provoque un brouhaha dans la salle. « Il y avait, par exemple, Ould Abbas. » Et maître Meziane revient à la charge : « Ould Abbas qui ? » Mme Aiouaz finit par lâcher : « Le ministre Djamel Ould Abbas. » La présidente intervient pour faire revenir le calme dans la salle. « Est-ce que toutes les gratuités et les enveloppes passaient par le siège ? » Le témoin répond : « Parfois oui, mais parfois c’est dans les bureaux de M. Nanouche et Mme Sakina Tayebi qui se trouvent dans le bâtiment de Khalifa Airways que ça se passe. »

    Des personnalités se faisaient remettre des enveloppes
    La juge revient sur les noms des dirigeants des sociétés publiques. « Vous rappelez-vous de ceux qui venaient souvent au siège ? » Mme Aiouaz déclare : « Ils étaient nombreux, je ne peux pas me rappeler tous de leurs noms. » Elle fait remarquer que tout se faisait sur ordre de Moumen. La présidente revient à la charge. L’avocat de Djamel Guellimi veut connaître la personnalité de Moumen. « Qui est-il ? Est-ce que ses ordres sont exécutés sans discussion ? Etait-il craint ? » La secrétaire est catégorique. Moumen était un patron intransigeant. Ses instructions sont des ordres à exécuter sans hésitation et aucun des dirigeants n’a osé lui apporter la contradiction, même pas ses plus proches collaborateurs. Appelée à évaluer le travail d’Amghar Mohamed Arezki, elle révèle, en tant que banquière, qu’il était « limite limite ». Elle précise que ce sont Djamel Guellimi, ou en deuxième position, Karim Ismaïl qui reçoivent les personnalités en l’absence de Abdelmoumen. La juge revient en arrière pour interroger la secrétaire sur la distribution des cartes de gratuité des voyages aux personnalités et aux membres de leurs familles. Tout se faisait sur ordre du PDG, ne cesse-t-elle de répéter. Elle lui demande qui recevait les artistes et les sportifs. « Des fois, c’est Guellimi ; et quand il n’est pas là, c’est Karim Ismaïl qui les reçoit. » « Et les personnalités politiques ? » lui demande le procureur. « Elles aussi. Mais il arrive aussi qu’elles ne soient pas reçues. » Le procureur veut plus d’informations. « Quelles sont celles auxquelles tu as remis des cartes de gratuité de voyages ? » La secrétaire reste quelques secondes sans voix, puis lâche : « L’ancien ministre de l’Habitat. » « Qui ? » lui demande le magistrat. « M. Tebboune. A l’époque, il n’était plus en poste. Quand il est venu, il ne m’a pas été annoncé. Il est venu au bureau avec Abdelmoumen Khalifa. A la fin de la réunion, Moumen m’a demandé de lui remettre des cadeaux. » La secrétaire dit ne pas être au courant de la gestion et de la distribution des cartes de paiement électronique en devises Mastercard et des American Express. Sur ces révélations, la présidente appelle Djamel Guellimi à la barre et lui dit : « Tu étais cadre dirigeant avant même la création de Khalifa Airways. Peux-tu citer les noms des responsables que tu as eu à recevoir ? » L’accusé et après une hésitation répond : « Un responsable de la Banque d’Algérie, M. Sam. Il est venu deux fois. La première fois, il est intervenu pour un opérateur économique de Blida qui avait un problème dans le paiement des échéanciers d’un crédit accordé par El Khalifa Bank. La seconde fois, il m’a d’abord appelé sur mon portable pour un rendez-vous. Puis il est venu avec M. Djaâdi, le patron de la société La vache qui rit, qui voulait être domicilié à El Khalifa Bank. » La présidente lui rappelle que ce qui importe au tribunal criminel est de constater qu’il avait un poste de responsabilité au sein du groupe. La juge se retourne vers la secrétaire et lui lance : « Que représentait Djamel Guellimi pour vous ? » Mme Aiouaz : « L’homme de confiance de Abdelmoumen. » Issir Idir, ancien directeur de l’agence Khalifa, se présente à la barre. Les audiences reprendront aujourd’hui avec l’audition d’autres témoins. A signaler que la fin de journée du jeudi et la journée du vendredi ont été consacrées à la visite des accusés concernés par la prise de corps.

    Salima Tlemçani

    A lire aussi :
    D. Hadjadj (association nationale de lutte contre la corruption) : «Londres n’a pas la volonté d’extrader AbdelMoumen Khalifa»

  • Affaire Khalifa en Algérie : Djamel Ould Abbès crie à la manipulation

     

    Cité par la secrétaire particulière de Moumène Khalifa, Mlle Aïouaz Nadjia, qui comparaissait jeudi en qualité de témoin au tribunal de Blida, le ministre de la Solidarité et de l’Emploi, Djamel Ould Abbès, clame son innocence...

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    « Je ne suis impliqué ni de près ni de loin dans l’affaire Khalifa », a-t-il déclaré, hier, au Palais des Nations, en marge de la cérémonie d’ouverture de la manifestation « Alger capitale de la Culture arabe ».

    S’inscrivant en faux contre les déclarations de Mlle Nadjia Aiouaz qui avait déclaré lui avoir remis une carte de gratuité sur les vols de Khalifa Airways, Djamel Ould Abbès a réfuté cette accusation en revenant à la charge, défiant quiconque de pouvoir trouver son nom dans le dossier d’instruction de cette affaire. Interrogé, par ailleurs, s’il allait commettre un avocat pour sa défense, le ministre dira ne pas le juger utile.

    Il précisera devant les journalistes que le seul contact qu’il a pu avoir avec « le golden boy algérien » remonte au mois d’avril 2002 lorsque Khalifa a ramené le film Astérix pour être projeté devant des enfants démunis. Concernant la gratuité des billets d’avion, M. Ould Abbès se montrera alors formel en déclarant n’avoir jamais bénéficié d’un quelconque privilège de la part de Khalifa. Il se montrera sentencieux, voire mystérieux lorsqu’il dit « savoir qui est derrière cette histoire rocambolesque ».

    Le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, a assuré, pour sa part, hier, que « si des ministres sont impliqués, ils seront condamnés et si leurs témoignages s’avèrent nécessaires, ils seront également convoqués ». Concernant l’absence au procès de Blida du principal accusé, Moumène Khalifa, le chef du gouvernement estimera que le retard enregistré jusque-là dans l’exécution du traité d’extradition, paraphé entre l’Algérie et la Grande-Bretagne, est à imputer à la justice britannique ».

    Il révèlera que cet accord comporte un volet ayant trait précisément à l’extradition de Abdelmoumene Rafik Khalifa. Il est à rappeler que, depuis l’ouverture du procès, plusieurs noms de ministres ont été cités soient comme accusés ou comme témoins. On peut citer, ainsi, l’ancien ministre de l’Industrie, Abdennour Keramane, qui sera donc jugé par contumace au même titre, d’ailleurs, que Moumène Khalifa.

    D’autres ministres (et pas des moindres) sont appelés également à défiler à la barre. Il y a, ainsi, Mourad Medelci, le ministre des Finances, Aboudjerra Soltani, le ministre d’Etat, et enfin l’ancien ministre de l’habitat, Abdelmadjid Tebboune. Le nom de ce dernier ainsi que celui de l’actuel ministre de l’Emploi et de la Solidarité, Djamel Ould Abbès avaient été cités, jeudi dernier, par la secrétaire particulière de Moumène Khalifa, comme bénéficiaires des privilèges accordés par Khalifa.

    Mohamed-Chérif Lachichi — La Voix de L’Oran

  • deux coordinateurs dans un centre santé et pas dans une polyclinique????????

     

    selon les sources de la Radio Algerienne :une dentiste du centre de santé de birkhadem  qui se trouve à l’entrée ,prés ex-de la cave vinicole s'est plainte à la radio, de sa condition de travail ,de sa penibilite', du harcellement des ces chefs (02) et leur pointages et de la hogra quelle subie avec ses collegues et des conditions de travail, petit local non conforme , un fauteuil ,alors que leurs chefs leurs ont promis deux fauteuils ,comme avant la rénovation du centre ou il accueillait toute la population de birkhadem avec la polyclinique , toute cette affaire remonte à ancien coordinateur et coordinateur dentiste et le médecin chef qui ont profités de l’occasion avec la complicité de l’intendant du secteur de kouba (hopital ) de réduire enceinte des dentistes et enlever un fauteil et donner notre espace à une surveillante médicale ,avec un grand bureau qui ne fait rien de sa journée, c'est vu pénaliser par  les fonctionnaires du ministère qui ont entendu ses dires à la radio, et l’ont transmis illico-presto au directeur du secteur , sa mutation d'office avec une autre dentiste au nombre de( 2 ) alors qu'il ya (19) dentistes en tout ,alors que c'est les plus anciennes, pour avoir dénoncer la hogra du directeur de bouchnafa et fonctionnaires du ministère  de la santé et les deux coordinateurs dont un normalement il est en retraite dépuis longtemps.!!!!!!!! à vérifier par les inspecteurs du ministère de la santé et inspecteur de la dsp d’alger, et les inspecteurs du travail et les médecins de travail , le maire de la commune ,pour non respect de la législation en vigueur concernant, les coordinateurs  dans les polyclinique,et non dans les centres de santés.

    la conformité des locaux pour les dentistes, hygienne, la stérilisation, la climatisations,et frigorification des produits dentaires pour le bon fonctionnement du service dentaire.pour les innonadations c’est une autre histoire.  

    PS :il ya eu presque mort d’homme,lors de l'inspection surprise,mais vraiment surprise, vous aller pouvoir le constater.
    source  radio Algerienne

     

  • c'est tout !!!!!!!et les autres ca represente 0.00001 pour cent d'algeriens demandeurs d'emplois!!!!!

    Algérie : 450 postes budgétaires pour la Police de l'eau en 2011

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       	Abdelmalek Sellal a annoncé jeudi la création de 450 postes budgétaires pour la Police de l'eau en 2011 

    zoom | © D.R

    Abdelmalek Sellal a annoncé jeudi la création de 450...

    Selon le ministre des Ressources en Eau, Abdelmalek Sellal, la Policede l'eau "qui  va travailler pour mettre fin à l'utilisation intempestive de cette ressource"  entamera prochainement ces missions à la faveur de la création de 450 postes budgétaires, prévus par la loi de finances 2011.           

    Par ailleurs, l'Algérie, a-t-il fait savoir jeudi à Alger sur les ondes de radio nationale, va consentir 26 milliards de dollars entre 2010 et 2014  pour financer ses projets de ressources en eau. Cette enveloppe devrait, selon le ministre, permettre de financer l'achèvement des projets en cours et ceux  qui seront lancés durant cette période.     

    L'effort du développement de ce secteur sera également axé sur la récupération  des eaux usées, a expliqué encore A. Sellal.  A cet effet, il est prévu de porter les capacités de traitement  de ces eaux à un milliard de m3 par an à fin 2016, soit l'équivalent de 10 barrages de 100 millions de m3.   

    D'autre part, selon le ministre, des résultats positifs ont été obtenus en matière de réduction des fuites  de l'eau. A ce sujet,  M. Sellal a fait remarquer que le taux de  fuites dans la capitale a été ramené de 35% à 19%. 

    D'autre part, une réunion d'évaluation du travail effectué par les quatre entreprises chargées de la gestion de la distribution de l'eau dans les  wilayas d'Alger, Oran, Constantine et Annaba est prévue mardi prochain, annonce M. Sellal. 

    "Il y a eu de bons résultats au niveau d'Alger, il y a une tendance à  avoir de bons résultats sur Oran, il y a une stagnation au niveau de Constantine  et il y a une insuffisance à Annaba", a résumé le ministre pour évaluer le rendement  de ces quatre entreprises. 

    Enfin, M. Sellal a promis de prendre des "mesures conséquentes" à l'encontre  des entreprises qui n'ont pas atteint leurs objectifs en matière de la disponibilité  de l'eau. "Nous sommes en train de booster ces entreprises, si ça ne donne pas de  résultats nous allons prendre les mesures conséquentes", a-t-il affirmé. 

    Elwatan.com
  • La France durcit les conditions d'obtention de visas pour les commerçants Algériens

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       	Pour obtenir un visa, les commerçants algériens doivent désormais s'engager à ne pas demander de titre de séjour en France ni à  y bénéficier de prestations sociales ou médicales en France.
    zoom | © clubdz.com

    Pour obtenir un visa, les commerçants algériens doivent...

       

    La France a durci, une fois encore, les conditions d’obtention du visa Schengen. Mais, cette fois-ci, ce sont les commerçants Algériens qui sont pris pour cible à travers un nouveau dispositif. 

    En effet, désormais, pour obtenir un visa, les commerçants algériens doivent désormais "s'engager à ne pas demander de titre de séjour en France ni à y bénéficier de prestations sociales ou médicales", nous apprend l’AFP qui cite les services du ministère de l'Immigration français. 

    Ainsi, pour obtenir un simple visa de court séjour, les commerçants Algériens doivent, en sus du dossier déjà consistant exigé à tous les demandeurs, "signer une déclaration d’honneur" qui leur impose de tenir ses engagements. 

    Cette exigence est "'une initiative du consul général de France à Alger visant à simplifier la procédure de demande de   visas de court séjour pour le cas particulier des commerçants algériens", expliquent , pour leur part, les services du ministère de l'Immigration français. 

    Selon l'AFP, "par cette déclaration, le commerçant atteste qu'il n'a pas l'intention de  demander un titre de séjour, ni de bénéficier de prestations sociales ou médicales en France", ajoutent ces mêmes services qui ne précisent nullement pourquoi uniquement les commerçants sont les premiers concernés par cette nouvelle mesure ! 

    Pour l’heure, le ministère de l’Immigration Français justifie ce durcissement par une  "simplification de la procédure" ! A ses yeux, on simplifie la procédure en exigeant  un document en plus ! En réalité, indirectement, les commerçants Algériens sont accusés par les services d'Immigration Français de profiter illégalement des prestations sociales françaises. 

    Mais est-ce vraiment le cas ? Pas si sûr puisque aucune statistique n'est avancée par les officiels français pour justifier une telle accusation, aussi implicite soit-elle, et démontrer le bien-fondé de cette nouvelle mesure. 

    Quoi qu'il en soit, l'Algérie, après la mise en place de ce nouveau dispositif, se retrouve bel et bien dans l'obligation de demander la révision de l'accord bilatéral de 1968 sur la circulation entre les deux pays. Et pour cause, dans son traitement avec les Algériens, qui constituant la première communauté étrangère dans l'Hexagone,  force est de constater que la France ne fait toujours pas preuve de "Bonne foi".  

    Abderrahmane Semmar
  • à qui profite des ces milliards ,pas le peuple algerien !!!!!!

    Entre 56 et 57 milliards de dollars de recettes

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    Les recettes des exportations d’hydrocarbures  de  l’Algérie devraient s’établir à près de 57 milliards de dollars en 2010, selon  l’APS qui cite une source de Sonatrach.


    «Selon nos prévisions de clôture, nous allons terminer l’année avec  des recettes des hydrocarbures de 56 à 57 milliards de dollars», a indiqué  cette source ;  la production d’hydrocarbures devrait atteindre, quant à elle, près  de 220 millions tonnes équivalent pétrole (tep) en 2010.        
    Il y a quelques jours, le Centre national des statistiques des Douanes algériennes avait rendues publiques les recettes des exportations d’hydrocarbures pour les onze premiers mois de l’année 2010 ; elles avaient atteint 49,81 milliards de dollars, un chiffre non consolidé.

    Avec un niveau qui devrait être aux alentours de 6 milliards de dollars d’exportation pour le dernier mois de l’année, le niveau des recettes pour l’ensemble de l’année 2010 serait ainsi d’environ 56 milliards de dollars. En 2009, la production d’hydrocarbures en Algérie avait atteint  222,5 millions de tep  contre 231,9 millions de tep en 2008, selon des  chiffres rendus publics il y a plusieurs mois par le ministère de l’Energie et des Mines. Le gaz naturel a constitué l’essentiel de la production d’hydrocarbures   en 2009 avec 64% de la production globale, le pétrole  26%, le condensât 6% et le GPL 4%. Sur cette production, Sonatrach a livré 34,8 millions de tep au marché  algérien, en augmentation de 7% par rapport à 2008, et 118,6 millions de tep  au marché international.              


    La moyenne annuelle des cours du Sahara blend s’est établie à 61,5 dollars  le baril, en  baisse par rapport à la moyenne de l’année 2008 qui était  de 99,2 dollars, selon les mêmes données. En matière d’investissement, le montant   s’est chiffré à 13 milliards de dollars durant  l’année 2009, soit une fois et demie les investissements de 2008.  En 2009, Sonatrach a renforcé ses activités d’exploration  et de découverte de gisements ; 16 découvertes ont été réalisées, dont 9 en effort propre.  Les opérations de forage se sont intensifiées en 2009 pour atteindre  265 puits, dont 88 sont des forages d’exploration et 177 des forages de  développement de gisements.         
    Selon Sonatrach, l’étude d’engineering de base (feed) du projet du gazoduc Galsi, qui doit relier  relier l’Algérie à l’Italie, a été achevée en 2009.         

     

    Liès Sahar
  • la police hagarine

  • corruption quand tu nous tiens,ou pistonnage,beni amis,par le maire,ou wali,ministre ect....!!!!!!

    Les Algériens demeurent mal logés

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    Les citoyens se plaignent régulièrement des fausses promesses et du «choix douteux» des bénéficiaires de logements.


    Satisfaction de la demande de logements et éradication des bidonvilles. L’équation est difficile à résoudre. Pis encore, elle se complique davantage. En dépit des chiffres astronomiques annoncés concernant les logements construits depuis 2005 et à construire d’ici 2014, les Algériens demeurent toujours mal logés. A Alger et dans plusieurs régions du pays, les populations recourent souvent à l’émeute comme moyen d’expression du désarroi collectif face aux incohérences de la politique nationale de logement.
    Et souvent, quand on leur donne la parole – c’est le cas à Diars Echems (commune d’El Madania à Alger) et à la cité les Palmiers (commune de Bachedjerah) – des citoyens se plaignent «des fausses promesses» et «du choix douteux» des bénéficiaires des nouveaux logements. La majorité d’entre eux parle d’une attente d’un logement décent qui dure depuis plus de 20 ans.


    Ce sont, en effet, des citoyens qui ne bénéficient d’aucun programme de logement et dont les ressources financières ne leur permettent pas d’en acheter un (un modeste F2 coûte plus de 6 millions de dinars à Alger) ou d’en louer (un F2 est loué à deux ou trois le SMIG).
    Pourquoi est-ce si difficile de résoudre ce problème ? Où vont les milliers de logements construits ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à éradiquer les bidonvilles qui pullulent dans les grandes villes du pays ? On s’attendait à des réponses claires du ministre de l’Habitat à ces questions. Peine perdue.


    Intervenant hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le ministre de l’Habitat, Nourredine Moussa, s’est contenté d’inviter les familles habitant les bidonvilles à s’armer encore de patience : «Les gens doivent faire confiance à l’Etat et patienter puisque des programmes sont en cours de réalisation et d’autres sont réceptionnés régulièrement.» Selon lui, «les programmes de construction se poursuivent et des quotas importants de logements sont réceptionnés régulièrement».


    Les défaillances de la stratégie du gouvernement


    Il parle, dans ce sens, d’une liste de 45 000 personnes à Alger recensées en 2007 qui peuvent prétendre à des logements neufs. «Aucune autre demande ne peut y être ajoutée. Graduellement, tous les gens qui sont dans ces conditions, qui attendent depuis longtemps et répondent aux conditions d’éligibilité, auront des logements», ajoute-t-il.
    Pourquoi alors ces programmes annoncés n’ont-ils pas résolu la problématique du logement ? Abdelhamid Boudaoued, président du Collège national des experts-architectes, met le doigt sur le mal : «En 1985, tous les bidonvilles ont été recensés et les besoins en logements ont été définis. A Alger, il n’y avait que deux bidonvilles et on avait un besoin d’un million de logements. Aujourd’hui, les bidonvilles se sont multipliés et on continue à parler du même besoin de logements.

    Cela prouve qu’il n’y avait pas de stratégie claire.» Notre interlocuteur s’explique : «On parle actuellement d’une parc immobilier composé de 9 millions d’unités. Mais la distribution est très mal faite, l’implantation des cités aussi.» M. Boudaoued critique les statistiques inexactes du gouvernement et la réalisation aléatoire des projets : «On a annoncé la construction de nouvelles villes à Boughzoul et Sidi Abdallah. Mais jusqu’à aujourd’hui, on ne voit rien venir.» La solution, selon lui, serait de charger les 1541 communes du pays de faire leurs calculs et d’arrêter, de manière précise, leurs besoins. «On ne peut pas avancer sans une stratégie bien étudiée. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas. Nous sommes toujours de mauvais élèves !», déplore-t-il.                    

     

    Madjid Makedhi
  • Algérie - chômage et inflation : Les chiffres officiels de décembre 2010 sont des taux fictifs

    1.- En affirmant que le taux d’inflation est  d’environ 4,5% en 2010  alors qu’il était de 5,5% en 2009, le taux de chômage de 10% conte 11% en 2009, l’organisme   de la statistique depuis qu’il est sous la coupe de Hamid Temmar, qui promettait aux Algériens monde et merveille  au moment où il dirigeait le Ministère de la promotion de l’investissement,  vivent –ils  en Algérie ?  Que nos responsables déconnectés de la dure  réalité du vécu des Algériens  aillent faire le marché et visitent l'Algérie profonde où des centaines de milliers de jeunes jalonnent les murs ou s ‘adonnent à des ventes à la sauvette.  Depuis  six  mois ils constateront une flambée des prix  sans égal  sachant que 70% des salariés   ayant un revenu  ,en termes réel  inférieur à 20.000 dinars net  par mois consacrent plus de 80% de ses revenus  aux besoins de première nécessité, la cellule familiale, la sphère informelle  et les transferts sociaux  (10% du PIB, mais mal ciblés et mal gérés  permettent une paix sociale fictive éphémère  grâce aux recettes des hydrocarbures , la machine économique étant en panne   des dizaines de milliers  de personnes  étant en emplois temporaires  faire et refaire des trottoirs  ou désherber els routes  sans  création véritable de valeur ajoutée et  donc que le taux  croissance  irrigué par les hydrocarbures en presque totalité et le taux de chômage déclarés son des taux fictifs. En fait l’Algérien ne vit-il  pas  un drame schakespérien,  en pensant à  ce monde imagé par  le célèbre écrivain KAFKA, dominé par l’absurde  et l’irrationnel. L’intelligence ne suppose t-elle pas  l’adaptation aux situations, ou la débrouillardise, les passe-droits sont devenus la règle, expliquant fondamentalement  cette corruption, cette maladie du corps social qui tend à se généraliser et à se socialiser ? Et c’est là que nous retrouvons les fondements des œuvres à la fois du grand philosophe allemand KANT et des anthropologues sur la rationalité qui est relative car historiquement datée   et du psychiatre FREUD et n’avons pas  plus besoin de psychiatres pour décoder la société algérienne ? Combien des milliers d’exemples peuvent être cités qui peuvent être généralisées  dans maints segments de la sphère sociale, loin des schémas théoriques des bureaux climatisés des bureaucrates algériens. Ce divorce Etat citoyens est  favorisé d’ailleurs par l’effritement du système d’information où nous assistons à un dialogue de sourd et comment ne pas se rappeler cette image de la télévision algérienne  où à une question sur le taux de chômage  un Ministre  en 2009 affirmera  que les enquêtes donnent  11%  et qu’un journaliste lui répliqua : êtes vous sur de vos données. Oui répond le Ministre. C’est à quoi le journaliste répliqua sous l’œil amusé de la présentatrice non convaincue d’ailleurs, qu’il irait faire un tour dans les  quartiers Algérie  et qu’il dirait aux chômeurs  que dorénavant leur appellation n’est plus chômeur mais travailleur. Car comment avec un taux de croissance avoisinant  2/3% entre 2006/2010 peut-on, afficher  un accroissement  de l’emploi utile supérieur aux années précédentes inférieur au taux de croissance de la population active,  où le taux était  5%. Cela contredit les règles  élémentaires de l’abc de l’économie. Cela ne fait –il pas rappeler  vers la fin des années 1980 et après la grande pénurie que connaissait le pays après la crise de 1986, à l’ ENTV où un Ministre algérien  avançait avec assurance  que le marché était saturé selon les  données en sa possession, la présentatrice lui rétorquant s’il a fait un jour le marché et que la population algérienne ne mangeait pas les  chiffres.

    2.- Pourtant l’Algérie reste un pays dynamique plein de vitalité et comment ne pas constater l’enthousiasme de cette jeunesse qui au moment  de certaines victoires du football (hélas oublié avec le retour en force des harragas)  déferlée de joie à travers toutes les rues de l’Algérie loin de toute manipulation politique et  brandissant avec joie  et fierté l’étendard, le drapeau Algérie. Et comment donc ne pas penser un seul instant qu’elle constitue une force dynamique de développement, beaucoup plus importante et pérenne que toutes les ressources en hydrocarbures. Comment enfin ne pas penser à son devenir car l’Algérie dans trente (30) ans c’est -à dire demain, avec une population qui approchera 50 millions d’habitants avec l’épuisement des ressources en hydrocarbures. L’âge moyen de nos filles et garçons d’environ 20 ans en 2009, sera dans 30 ans de 50 ans et entre temps ayant une exigence comme tout Algérien avoir un emploi, un logement, se marier et donc avoir des enfants, donc une demande sociale croissante Aussi, il faut à tout prix éviter d’avoir un mépris pour ce grand peuple et le considérer comme un peuple mineur car la jeunesse algérienne est capable de miracles pour peu que les gouvernants lui tiennent un discours de vérité grâce à une nouvelle communication et  une gouvernance rénovée. Car, en raison de la défiance nourrie à l’endroit du militantisme partisan et ses satellites, les formations politiques actuelles ont de plus en plus de difficultés aujourd’hui de faire un travail de mobilisation et d’encadrement efficient, de contribuer significativement à la socialisation politique, et la solution de facilité est de bureaucratiser la société qui constitue un facteur paralysant. Or, le fondement  du système entre 1962  à 2010  reposant sur la  rente  reste le même, impliquant donc une profonde mutation systémique si l’on veut lever  les contradictions  et être au diapason  du monde moderne.  C’est que  face tant aux mutations mondiales qu’internes à la société algérienne, cette jeunesse “parabolée”; a une autre notion des valeurs de la société. Cela se constate à travers l’éclatement de la cellule familiale, la baisse progressive du poids des tribus, de certaines confréries religieuses et de certaines organisations syndicales,(ces dernières mobilisant uniquement pour des revendications sociales et non pour des actions politiques), du fait de discours en déphasage par rapport aux nouvelles réalités mondiales et locales. En fait cela renvoie à la refonte de l’Etat conciliant la modernité et la préservation de notre authenticité, dont l’objectif stratégique serait plus de liberté, d’efficacité économique, de justice sociale et de moralité des institutions. Le passage de l’Etat de « soutien contre la rente » à l’Etat de droit « basé sur le travail et l’intelligence » est un pari politique majeur car il implique tout simplement un nouveau contrat social et un nouveau contrat politique entre la Nation et l’Etat. Sans la prise en compte de ces éléments stratégiques et les moyens d’y faire face concrètement, loin des discours démagogiques, il y a fort risque d’un discrédit des discours qui accélérerait le divorce État /citoyens qui aura un impact évident sur le développement futur du pays.
     
    Docteur Abderrahmane Mebtoul, expert international

    20 décembre 2010    

  • Ouled-Rached (Bouira) L’ADE pénalise la population

     

     

    Par : Rubrique Radar
     

    L’ADE de Bouira n’a rien trouvé de mieux que de pénaliser la population des villages d’Ouled-Abdellah et d’Ouled-Rached (800 foyers environ) de l’eau. En effet, durant 15 jours, l’ADE a coupé l’eau à près de 900 foyers sous prétexte de non-paiement de la facture d’eau qui s’élève à 500 millions de centimes pour un trimestre par la commune. La municipalité avait refusé le règlement du montant qu’elle avait jugé exorbitant, car aucun document comptable (convention) ne lie les deux parties. La commune d’El-Esnam, de son côté, avait reçu une facture de 100 millions de centimes en règlement de la consommation de la population de Guemgouma. Ces chiffres confortent la thèse des citoyens qui dénoncent la facturation exorbitante de l’ADE et payent sans qu’ils aient de l’eau dans leurs robinets.

  • La chasse aux réveillonneurs n’aura pas lieu

    Par : Mustapha Hammouche

    Un confrère publiait hier une manchette faisant état d’une double instruction des ministères de l’Intérieur et du Commerce aux services de sécurité les instruisant d’obliger les commerces d’alcool à fermer avant 20 heures, le soir du réveillon. L’annonce a provoqué un formel démenti de la part du ministère de l’Intérieur qui juge l’information “erronée, grotesque et mensongère”, précisant que “les services de sécurité sont mobilisés en vue d’assurer la sécurité et la quiétude des citoyens au quotidien et à toute occasion”.
    La nouvelle a dû réjouir beaucoup de faux dévots dont la piété consiste à traquer les actes libres de leurs concitoyens. Et la presse n’en manque pas, comme cette journaliste qui est allée débusquer des buveurs dans un oued du côté des Ouadhias avant d’aller les… dénoncer à la police locale. Heureusement pour les noceurs champêtres, et malheureusement pour la consœur délatrice, que les policiers avaient, ce jour-là, d’autres chats à fouetter.
    Cet activisme militant, qui fait des débits de boisson une cible prioritaire de la rédemption, n’est pas l’apanage de journaux et de journalistes ; l’alcool est aussi l’objet du zèle de responsables dans l’État et l’administration, dont l’ardeur sonore reste illustrée par la fameuse déclaration de l’ex-wali de Boumerdès : “je ne raterai aucune occasion de fermer un débit de boissons.”
    Que ce soit une aversion de conviction envers la “goutte” ou une marque d’obédience envers l’islamisme de concurrent, l’alcool, qui, c’est le cas de le dire, n’a pas bonne presse, constitue la cible facile à qui a besoin, ou intérêt, à donner des gages de piété. Dans l’approche islamiste locale, qui tient plus de la culture politique que de la convention sociale, l’alcool a été consacré ligne de partage entre le vice et la vertu.
    La moralité étant ainsi restreinte à la consommation ou non des vins et spiritueux, les grands fléaux qui infectent les hommes et la société sont ainsi repoussés au statut de maux de second plan : la corruption, la rapine, le vol, la contrebande ne se portent pas sur soi comme l’odeur de la bière et n’ont pas besoin de boutiques ayant pignon sur rue pour être pratiqués.
    Même la drogue, dont l’argent n’a bien sûr pas d’odeur, ne connaît pas la répulsion que subit l’évocation même de la boisson. Alors, au moment où le joint se fume dans les écoles primaires, on montre encore du doigt un commerce déjà, et heureusement, sévèrement réglementé et qui ne concerne que les adultes !
    Cela a dû faire mal dans l’esprit de nos faux dévots d’apprendre que le vin nous fait rentrer plus de devises que n’importe quel autre produit hors hydrocarbures. Cependant, dans l’ambiance intégriste qui nous oppresse, on doit cacher qu’on travaille à l’ONCV. Pourtant, alors que le doute pèse lourdement sur la gestion de l’argent de la zakat, par exemple, cet office est, en outre, un des rares opérateurs manipulant la devise à n’avoir jamais posé un problème de malversations. Comme quoi ce n’est pas le zèle dévot des intervenants sociaux qui fait leur moralité.
    Le procédé qui consistait à suggérer de sévir contre les fêtards du 31 décembre n’a, apparemment, pas fonctionné.
    La chasse aux non-jeûneurs a bien eu lieu ; mais la chasse aux noceurs du réveillon n’aura donc pas lieu.
    Bonne année 2011 !

  • Cité Diar Echems à El-Madania Des familles crient à l’arnaque

    Par : Chérif Memmoud

    Tout semble pourtant rentrer dans l’ordre après le relogement des familles de la cité Diar Echems qui a connu des émeutes il y a quelques mois. Mais le feu de la colère est loin d’être éteint. Des familles, au nombre de vingt-cinq crient de nouveau à la hogra, car, contrairement aux familles relogées, elles ne savent plus à quel saint se vouer. Au milieu d’un brouhaha causé par les travaux des équipes de la wilaya “ateliers d’Alger”, chargés de sceller les portes et fenêtres des appartements délogés, des cris de détresse de dizaines de familles sont ainsi lancés. Livrées à elles mêmes, ces familles n’ont pas voulu quitter la cité de Diar Echems plus exactement celles qui habitent le bâtiment J, que nous avons rencontrées hier. “Nous avons été trahies par les autorités qui nous ont promis un toit décent. Où sont passées leurs promesses de relogement, nous sommes toujours là dans l’attente et on ne se laissera pas faire jusqu’à avoir gain de cause et jouir enfin de notre droit au logement”, c’est ce que nous a dit, Omar un fonctionnaire aujourd’hui laissé pour compte malgré l’acte de propriété dont il dispose. De son côté, Ahmed, un infirme (il est aveugle), n’en revient toujours pas : “On est venu me voir pour me signifier de me rendre à Sebala pour rejoindre ma nouvelle maison, j’ai donc pris toutes mes affaires, mais une fois sur place on m’annonce que je ne figure pas sur la liste des bénéficiaires. Je n’ai rien compris, j’ai donc décidé de revenir, avec mes trois enfants, ici à Diar Echems dans mon ancienne maison aujourd’hui dénuée de tout, ni porte ni fenêtres. Pourquoi se moquer de moi et me donner de faux espoirs pour ensuite retomber dans la réalité, cette triste réalité. Je ne bougerai pas d’ici tant que je n’aurai pas bénéficié comme les autres d’un appartement décent”, nous dira-t-il avec chagrin. Un fonctionnaire de l’hôpital Mustapha-Pacha, accompagné de sa femme et ses trois enfants n’a pas pu retenir ses larmes, se disant tout bonnement arnaqué par les services concernés par le relogement. “Des célibataires ont bénéficié de cette opération de relogement, mais ceux réellement touchés n’ont pas pu avoir ce luxe. Pourquoi cette hogra? Nous sommes des Algériens et l’état doit tenir ses promesses”, dénonce-t-il. Autant de laissés pour compte qui crient leur déception et leur colère pointant du doigt le délégué de leur cité et les autorités locales, à savoir la daïra de Sidi-M’hamed en la personne du wali délégué. L’un des habitants de la cité, la trentaine passée, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger ceux qu’il a qualifié de “Beznassia”. Allusion faite au délégué de leur cité qui, selon lui, a bénéficié lui et sa famille de dix logements au cours de cette opération de relogement. “Où est passé le délégué, on l’appelle mais il ne daigne même pas répondre au téléphone. Il a bénéficié de dix logements pour lui et sa famille, il n’a que faire des oubliés. Quant au wali délégué, nous avons parlé avec lui et il nous dit d’un air arrogant, allez voir avec Mohamed. On ne sait plus quoi faire si ce n’est de revenir dans nos caves afin d’éviter le froid et le pire pour nos enfants. Même les recours n’avancent pas du tout ; sur les 25 familles pas encore relogées, seuls quatre recours sont à l’étude, que vont-ils faire de nous, allons nous nous retrouver à la rue sans abri ?” s’est-il interrogé. En somme, le feuilleton Diar Echems est loin de connaître son épilogue et la cité risque de retomber dans la violence une nouvelle fois. à suivre.

  • les affrontements ont eu lieu à la cité des palmiers, à laâquiba et à baraki en raison du relogement Les émeutes gagnent d’autres quartiers

     

     

    Par : Azzeddine Bensouiah

    La tension reste vive dans les quartiers populaires, exclus de l’opération de recasement, qui vient de tirer à sa fin. À la cité des Palmiers, les affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se sont poursuivis, dans la nuit de lundi à mardi, et le pire a failli se produire, lorsque des jeunes ont lancé, du haut d’un immeuble, une bouteille de gaz butane sur le commissariat installé dans l’ancien CEM.

    À Sidi-M’hamed, les habitants de Laâquiba sont, eux aussi, sortis dans la rue, dans la nuit de lundi à mardi, pour exprimer leur colère, eux dont les maisons précaires avaient subi d’énormes dégâts lors du séisme de 2003 et qui avaient été casés, quelques jours, sous des tentes, au stade Aït-Saâda.
    À Baraki, les habitants de Haï El- Baraka, ne se sont toujours pas calmés, malgré les vagues promesses des autorités locales.
    Les responsables de l’opération de recasement ont tenté de calmer les esprits en annonçant un programme supplémentaire de recasement, pour 2011, doté de 5 000 logements. Une promesse qui n’a pas l’air d’avoir convaincu les protestataires qui jurent, tous, que seul le langage des émeutes pourrait faire bouger les choses pour eux.
    En fait, les histoires de recasement, les Algérois en connaissent depuis la fameuse opération lancée sous Chadli pour débarrasser la capitale des bidonvilles, ou encore celle qui devait recaser tous les habitants de La Casbah.
    Les multiples rafistolages, apportés au fil des ans, n’ont permis, en fait, qu’à rendre plus sophistiquée l’opération de détournement des logements sociaux. Des milliers de logements restent inoccupés des années durant, alors que d’autres sont proposés à la vente dès la réception des clefs, sans que le gouvernement n’arrive à trouver un remède à la boulimie de ses “serviteurs”, ni à faire une action crédible. La seule opération crédible, lancée ces dernières années, fut celle de la défunte AADL. Même si elle n’a touché qu’une certaine frange de la société, elle avait le mérite de la clarté, jusqu’à ce que l’on décide d’enterrer l’expérience et de passer à autre chose, c’est-à-dire au néant.
    Ce n’est pas tant le nombre de logements mis à la disposition des familles nécessiteuses qui pose problème, mais c’est la manière. On ne vient pas remuer le couteau dans une plaie ouverte depuis plus de 40 ans ! Des gens ont attendu depuis plus de 40 ans, ils ont grandi avec les promesses non tenues au point de ne plus y croire. Mais là, avec l’opération des 10 000 logements, on est venu vers eux leur annonçant un recasement, comme ce fut le cas pour les habitants de la cité des Palmiers. Imaginez toutes ces personnes qui ont tout mis dans les cartons et se sont mises à songer, enfin au mariage de leurs garçons âgés de plus de 40 ans, voir plus de 50 ans ! Imaginez la peine de ces gens restés sages des décennies durant à attendre leur tour, et que lorsque ce dernier arrive, on oublie, à la dernière minute, de les porter sur la liste des recasés !
    Le cas de la cité des Palmiers est, à lui seul, révélateur de l’incurie des “irresponsables” qui sont chargés du dossier. Voilà une cité, dont une bonne partie des habitants a été recasée, et il ne restait que quelque 300 familles qu’on a oubliées là, depuis belle lurette. Menacée d’effondrement, depuis le creusement du tunnel d’Oued Ouchayah, la cité est dans un état de délabrement et d’insalubrité inconcevables dans un pays comme l’Algérie.
    Et pourtant, l’ex-gouverneur d’Alger avait décidé de recaser les anciens locataires des centres de transit.
    Ces derniers, un millier de familles environ, ont, eux aussi, droit à des logements décents.
    Et comme un malheur ne vient jamais seul, la forêt jouxtant la cité et surplombant le tunnel a été squattée par de nouveaux habitants, qui ont édifié des bidonvilles à une vitesse défiant celle des entreprises chinoises du bâtiment ! Ceux-là aussi revendiquent des logements.
    Autour de la cité des Palmiers se trouvent des quartiers aussi insalubres, aussi lugubres et aussi misérables et dont les habitants attendent depuis toujours que l’on se rappelle d’eux. La Glacière, El-Khercha, Oued Ouchayah, El-Jardina, autant de poches de frustration. C’est dire que c’est un volcan qui menace de faire irruption à tout moment.
    Et la situation est pareille un peu partout à travers les quartiers populaires de la capitale, ceux qui ne reçoivent jamais de visite d’officiels, ceux qui sont tellement loin des yeux, puiswqu’ils n’intéressent presque personne, ceux dont les assiettes de terrain n’attirent aucun vautour. Boubsila, PLM, la Faïence, Zghara, Laâquiba, et tous les autres quartiers oubliés depuis toujours.

  • Les Émirats bloquent les visas pour les Algériens

    Les Émirats bloquent les visas pour les Algériens

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    Plusieurs agences de voyages et de tourisme n’ont pu envoyer des touristes algériens aux Emirats arabes unis pour passer les fêtes de fin d’année.

    Pourtant, ce pays du Golfe de tous les excès, qualifié de «tigre économique», attire chaque année une clientèle algérienne à fort pouvoir d’achat qui a l’habitude de partager son temps entre des hôtels cinq étoiles, les malls (centres commerciaux) et les parcs de loisirs. Il y a presque un mois, une information parue dans le journal électronique TSA, datée du 28 novembre 2010, faisait état de «blocage des visas pour les ressortissants maghrébins par les Emirats».

    Dans une note confidentielle remise aux représentants diplomatiques de ce pays, les citoyens originaires du Maroc, d’Algérie et de Tunisie n’ont pas accès aux visas pour des «considérations de sécurité». Plusieurs personnes qui étaient invitées aux Emirats, y compris par des organismes culturels publics, n’ont pas pu faire le déplacement vers Dubaï ou Abou Dhabi. Aucune explication n’a encore été donnée sur ce blocage. Détail important à souligner : cette information n’a pas été démentie ni par les Algériens ni par les Emiratis.

    Kamel Benelkadi
  • toujours lors relogements ,il ya du trafique !!!!!!

    Régions Centre Alger
     

    Actions de protestation à Baraki

    Les opérations de relogement font des mécontents

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       	Les émeutes se multiplient et se ressemblent à travers les quartiers d’Alger.

    zoom | © Lyes H.

    Les émeutes se multiplient et se ressemblent à travers...

       

    Plusieurs localités de la capitale sont sous tension: la cité El Baraka (Baraki) et la cité des Palmiers (Bachedjarrah) ont connu hier des manifestations de colère.

    Des citoyens de plusieurs sites d’habitations précaires à travers Alger ont réclamé avec insistance leur relogement, comme ceux de la cité des Palmiers à Bachedjerrah. La localité de Oued Ouchayeh (Bachedjerrah), qui a connu de violentes manifestations de colère avant- hier, n’avait pas connu d’accalmie hier. Les habitants ont tenu à poursuivre leur mouvement de potestation. Le directeur du logement, Mohamed Smaïl, contacté hier, nous a indiqué que les opérations se sont déroulées «dans de bonnes conditions».
    Le directeur n’a pas souhaité s’exprimer sur les mouvements de protestation. «Un bilan de toute l’opération sera fait», s’est-il contenté de nous indiquer. A Baraki, plusieurs dizaines d’habitants de la cité El Baraka, un site d’habitations précaires situé au centre-ville de Baraki se sont rassemblés devant le siège de la circonscription administrative de Baraki pour réclamer leur relogement au plus vite. «L’opération devait être lancée, elle est reportée d’un mois encore», se plaignent des citoyens. «Les habitants sont oubliés par les services de la wilaya», s’indigne un résidant.

    La situation a failli dégénérer, mais la présence en force des agents de l’ordre public a dissuadé les protestataires qui étaient décidés à en découdre. Le P/APC de Baraki, M. Chefaï, présent avec certains responsables de l’exécutif communal, a tenu à préciser que le dossier du relogement relève des compétences de la wilaya d’Alger et des instances locales de la circonscription administrative.
    Les résidants de Diar El Baraka ont été rejoints par des protestataires venus des sites périphériques de Baraki, (Bouchakour et du site des «13 ha») qui réclament leur relogement ou l’amélioration de leur cadre de vie. S’agissant des revendications exprimées par les représentants des sites en question, le P/APC a indiqué que des opérations de réhabilitation de plusieurs sites sont en passe d’être lancées. Intransigeants, certains représentants du site d’El Marhaba ont dénoncé le retard dans le lancement des travaux d’entretien des routes.

    D’autres habitants relevant des anciens quartiers ont soulevé les imperfections de certaines opérations de revêtement des voiries.
    S’adressant à une dizaine de citoyens habitant le site El Marhaba, le vice-
    P/APC chargé de l’urbanisme a indiqué qu’un projet de revêtement de la route a été retenu. «Les démarches pour désigner un entrepreneur sont en cours afin de compléter la pose de canalisations d’AEP, et ce, après la résiliation du contrat avec le précédent entrepreneur jugé défaillant», signale l’élu.         

    E.Yazid
  • rendez au dinar sa liberté,faite le sortir de sa tole , tunisie ,maroc n'ont pas de petrole, c'est la politique de banane qui pratique' par nos dirigeants algeriens nos banquiers foireux,l'on dévalué pour enchainer le peuple à esclavage.

    La monnaie algérienne très en retrait des devises étrangères

    Pourquoi la valeur du dinar est si insignifiante

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    Selon la voix officielle, une réévaluation de la monnaie algérienne générerait inévitablement une tension inflationniste tirée par une évolution de la consommation.

    Pourquoi la valeur du dinar algérien est-elle si insignifiante, en comparaison, par exemple, avec le dinar tunisien qui se rapproche de l’euro (1 euro-1,9042 dinar tunisien), ou encore avec la monnaie marocaine, dont le change est de 1 euro pour 11,1476 dirhams ? Le dinar algérien, lui, est très loin de la valeur du dinar tunisien ou du dirham marocain, comparés à la monnaie unique. L’euro (1 euro) est échangé officiellement contre 98,54 dinars algériens, alors que le taux de change sur le marché parallèle dépasse les 130 DA pour 1 euro.

    Disons-le tout net : cette valeur n’est-elle pas si médiocre, loin de toute polémique sur les paramètres usités afin de parvenir à ce taux de change ? Il est vrai que pour les importateurs et les consommateurs, un dinar moins faible arrangerait bien leurs affaires. Les rarissimes exportateurs qui tentent de placer le «made in Algeria» sur les étals européens préfèrent, de toute évidence, voir le dinar se maintenir aux paliers inférieurs de la pyramide. En fait, ce sont les administrateurs de la Banque d’Algérie qui usent de leurs calculettes afin d’aboutir à ce taux de change officiel de 1 euro contre 98 DA. Selon toute vraisemblance, le convertisseur officiel sanctionne bien le consommateur qui voit son pouvoir d’achat déprécié et l’industriel, dont la trésorerie s’avère souvent impuissante face au coût des intrants en matières premières. Mais il semble que l’Etat a ses raisons que le consommateur ne connaît pas. Le calcul du taux de change se fait sur la base de paramètres en relation avec la macroéconomie et les équilibres économiques, voire sociaux. Selon la voix officielle, une réévaluation de la monnaie algérienne générerait inévitablement une tension inflationniste tirée par une évolution de consommation. Mais il s’agit, faut-il le dire, d’un facteur d’équilibre propre à l’Algérie, un pays importateur par excellence.

    En d’autres termes, une réévaluation du dinar entraînerait la hausse des importations par la consommation interne, propulsée, elle aussi, par l’amélioration du pouvoir d’achat. Cependant, dans une économie qui fonctionne normalement, la hausse de la consommation est une bonne nouvelle pour l’économie. Seul l’investissement productif est en mesure de tirer le gouvernement de ce cercle vicieux. Mais le gouvernement a-t-il cette détermination ? Toute la question est là. Car, en l’absence d’investissements productifs, générateurs de richesses et d’emplois, voire même d’excédents à l’importation, le gouvernement cessera sans doute de jouer avec les calculettes pour faire ressortir un taux de change non préjudiciable. Le consommateur se livre à d’autres calculs, simples mais non anodins. Pourquoi dispose-t-on d’assez importantes réserves en devises, alors que le pouvoir d’achat est en décroissance continue ? Historiquement, le régime de change du dinar a connu plusieurs étapes.


     Créé en 1964, le dinar algérien était émis à parité égale avec le franc jusqu’en 1973, soit 1 dinar pour 1 franc, alors que sa valeur par rapport au billet vert était si appréciable (1 dinar pour près de 5 dollars). Depuis 1974, date de l’effondrement du régime de Bretton Woods, la valeur du dinar est fixée suivant l’évolution d’un panier de 14 monnaies. Mais le contrôle de change n’était pas aussi drastique que ce qu’il est actuellement. De 1986 à 1990, période suivant le fameux contrechoc pétrolier de 1996, le dinar a connu une forte dépréciation, passant de 4,82 à 12,191 (cours USD/DZD), soit une dévaluation de plus de 150%. La seconde dépréciation, de l’ordre de 22%, est intervenue en 1991 sous le contrôle du Fonds monétaire international (FMI). Trois ans plus tard, une nouvelle dévaluation, cette fois-ci de plus de 40% par rapport au dollar américain, est opérée par la plus haute autorité monétaire du pays, acquiescée directement par l’institution de Bretton Woods, le gendarme de la finance mondiale.

    L’année 1995 marque, elle, les premiers pas vers une convertibilité commerciale de la monnaie algérienne. Quant à sa convertibilité totale, certains experts de la place financière algérienne estiment que le moment n’est pas encore venu pour cette importante métamorphose monétaire, car l’économie reste lamentablement tributaire de la manne pétrolière. La convertibilité totale du dinar suppose aussi la levée de tous les garde-fous, conditionnée par la garantie d’une parfaite confiance en la monnaie algérienne. La convertibilité d’une monnaie est conditionnée aussi par l’ouverture du compte capital. Mais dans le cas de l’économie algérienne, l’ouverture du compte capital relève d’une opération à haut risque, à l’heure où l’économie du pays est accrochée au seul fil des hydrocarbures. Mais que pensent donc les experts et les opérateurs ? Le débat mérite d’être relancé, à l’heure où la guerre des monnaies est sérieusement déclarée en Occident.                           

    Ali Titouch
  • pourquoi tizi ,kindnaping, terro, ect.... wilaya ciblée!!!!!!

    Aghribs : le nouveau siège de la garde communale attaqué

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    Un attentat à la bombe a ciblé, samedi 25 décembre à 23h, le nouveau siége de la garde communale de Agouni Ou Charki, au chef lieu de la commune d’Aghribs, à cinquante kilomètres au nord de Tizi Ouzou, avons-nous appris de sources locales.

    Une partie de cette structure de sécurité, qui est toujours en cours de construction, a été endommagée par la déflagration d’une bombe, de fabrication artisanale de forte intensité.

    D’après les informations en notre possession, l’engin explosif a été enfoui sous terre, au pied de la clôture externe du bâtiment. 

    Nordine Douici
  • demandez des comptes à barkat ministre de la solidarite' et tous qui sont passés par la!!!!


    11.900 agriculteurs poursuivis par la justice pour occupation illégale des terres agricoles

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       	 La nouvelle loi sur l'exploitation des terres agricoles exclut 11.900 agriculteurs qui sont poursuivis par la Justice. 

     Plus de 70.000 exploitants concernés par la nouvelle  loi sur l'exploitation des terres agricoles du domaine privé de l'Etat ont déposé  leurs dossiers pour remplacer le droit de jouissance par le droit de concession. Mais pas moins de 11.900 autres agriculteurs sont exclus des dispositions de cette nouvelle loi car ils ont, auparavant, occupé illégalement des terres agricoles, a indiqué dimanche Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculture et du Développement rural. 

    "Plus de 70.000 exploitants ont déposé leurs dossiers, et ce, avant  même la publication du décret dans le Journal officiel et en l'espace de deux  mois et demi", a-t-il déclaré dimanche à Alger sur les ondes de la Radio nationale. "Cela dénote tout l'engouement des agriculteurs qui veulent régler leur  problème et se mettre au travail", a-t-il encore estimé.  

    Cette loi qui consacre le droit de concession comme mode de gestion  des terres du domaine privé de l'Etat concerne 218.000 exploitants, qui ont  jusqu'à février 2012 pour déposer leurs dossiers.

    Le ministre a rappelé, dans ce contexte, que ladite loi "exclut tout  ceux ayant bafoué la loi (de 1987) ou ceux ayant occupé ces terres illégalement,  dont quelque 11.900 dossiers sont en justice qui statuera sur leurs cas". C'est en fonction des décisions de cette dernière que les dossiers seront traités, a-t-il souligné.    

    El Watan.com
  • tout le monde fume en algerie ,de 12 ans-meme les morts ,36 million fument qlq chose!!!!!


    Quelque 300.000 jeunes consomment de la drogue en Algérie

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    Quelque 300.000 Algériens, de 12 à 35 ans, consomment de la drogue, a indiqué dimanche 26 décembre à Alger le directeur général de   l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONCLDT), Abdelmalek Sayeh. 

    "Entre 250.000 et 300.000 jeunes, âgés entre 12 ans et 35 ans, consomment  de la drogue, selon une enquête nationale sur la drogue dans le pays", a indiqué M. Sayeh lors d'une conférence sur le thème "Les effets économiques et  sociaux de la drogue".

    M. Sayeh a précisé que 5% des consommateurs sont de sexe féminin et 95% de sexe masculin. Selon ce responsable, la consommation de drogue qui touchait essentiellement les villes, commence à s'élargir aux zones rurales et même aux régions du sud de l'Algérie.

    La consommation de drogue "touche également les universités et les cités universitaires", a-t-il ajouté.  M. Saheh a également indiqué que "la drogue est un des facteurs d'augmentation de la criminalité, de la violence dans les stades, des accidents de la route et des accidents du travail" en Algérie. 

    L'Algérie comptait 35,6 millions d'habitants au 1er janvier 2010, dont plus de 28% avaient moins de 15 ans, selon l'Office national des statistiques (ONS).

    D'un pays de transit, l'Algérie est devenue ces dernières années, un pays consommateur de drogue en particulier le cannabis et les psychotropes. Plus de onze tonnes de cannabis ont été saisies durant le premier trimestre   2010 en Algérie par les services de lutte contre le trafic de drogue.  En 2009, plus de 74 tonnes de cannabis ont été saisies en Algérie contre 38 tonnes en 2008, selon l'ONLCDT.   

    El Watan avec APS
  • Tunisie: un mort et dix blessés dans des affrontements à Menzel Bouzayane

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    De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants et la police dans le centre-ouest de la Tunisie et ont fait un tué et dix blessés, a affirmé à l'AFP un responsable syndical.

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    De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants et la police dans le centre-ouest de la Tunisie et ont fait un tué et dix blessés, a affirmé à l'AFP un responsable syndical.
    Selon M. Mohamed Fadhel, du syndicat de l'enseignement secondaire, les victimes ont été atteintes par des balles à Menzel Bouzayane, une localité à 60 km de Sidi Bouzid, en proie à des troubles sociaux depuis plusieurs jours.
    M. Fadhel a précisé que le manifestant décédé, Mohamed Ammari, 18 ans, a été touché à la poitrine.
    Plus de deux milles habitants de Menzel Bouzayane (280 km au sud de Tunis) ont participé à cette manifestation, décrite comme "très violente" par M. Fadhel.
    Selon lui, ils ont mis le feu à trois voitures de police, à des bureaux du Parti démocratique progressiste (RCD, au pouvoir), à un train de marchandises et à un poste de la garde nationale.
    Selon M. Fadhel, des renforts de police dépêchés de Sidi Bouzid, ont encerclé la ville de Menzel Bouzayane interdisant toute entrée et toute sortie.
    Les force de l'ordre ont procédé à une vague d'arrestation, a-t-il indiqué.
    Aucune indication sur les incidents de Menzel Bouzayane n'était immédiatement disponible de source officielle.
    La région de Sidi Bouzid est en proie à des troubles sociaux à la suite d'une tentative de suicide d’un Tunisien de 26 ans, diplômé de l'université.
    Le 17 décembre, Mohammed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s’est fait confisquer sa marchandise par la police municipale, n’ayant pas les autorisations nécessaires.
    Désespéré, le jeune homme s'était aspergé d'essence pour s'immoler par le feu, selon la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) et des témoins. Grièvement brûlé, il a été transféré dans un centre médical près de Tunis.
    Ce premier incident a provoqué des protestations qui ont dégénéré en affrontements entre la police et des habitants : ceux-ci ont mis le feu à des pneumatiques et scandé des slogans pour réclamer le droit de travailler.
    Le pouvoir avait affirmé que ces heurts n'étaient qu'un "incident isolé" et dénoncé leur exploitation à des fins politiques "malsaines" par l'opposition.
    Le 22 décembre, un jeune Tunisien de Sidi Bouzid, s'était électrocuté au contact de câbles de haute tension après avoir escaladé un poteau électrique en criant qu'il ne voulait "plus de misère, plus de chômage", selon Ali Zari, un dirigeant syndicaliste.
    Sans confirmer la thèse du suicide, le gouvernement avait annoncé un "décès sur place" du jeune homme et une information judiciaire sur les circonstances de l'incident.

    AFP