LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 141
-
Bolivia Rompe Relaciones Diplomáticas con Israel y Denunciará Ante la Corte Penal Internacional
-
Venezuela expulsa al Embajador y al cuerpo diplomático de Israel, por los ataques hacia el pueblo de Gaza
-
israel mensonge à ciel ouvert.
-
Côte-d’Ivoire : hommage à une commission électorale
Par : Mustapha Hammouche
Les commissions électorales “indépendantes” sont l’apanage des “démocraties” tricheuses et autoproclamées. La Côte-d’Ivoire n’a pas échappé à la règle. Ni à la contrainte, puisque la commission en question était prévue par l’accord de Marcoussis et de Pretoria.
Habitués que nous sommes, dans le tiers-monde, à la très relative indépendance de ces institutions, toujours agencées et motivées, de manière à ce qu’elles s’arrangent pour faire jaillir le résultat exigé par le maître à réélire, il ne nous a pas échappé cette entorse à la règle observée dans le cas des récentes élections en Côte-d’Ivoire.
Rappelons-nous que l’élection présidentielle ivoirienne devait se tenir, aux termes de l’ultime accord avec les Nations unies, en mars 2010. Mais des soupçons de manipulation de la part de la Commission électorale indépendante, dénoncés par le camp du président Gbagbo et “avérés”, selon le représentant de l’ONU, ont remis en cause l’impartialité de la commission alors présidée par Mambé Beugré. Il a fallu le remplacer par Youssouf Bakayoko, ancien ministre des Affaires étrangères, et se remettre à l’ouvrage, notamment en ce qui concerne la confection des listes électorales.
Tous ceux qui l’ont vue devraient se remémorer cette scène, familière pour nous, mais scandaleuse pour une démocratie, où des hommes en costume gris, se présentant comme mandataires du président en exercice — Gbagbo, dans ce cas-ci — s’emparent, devant les caméras de télévision du monde entier, des fiches du président de la CEI qui s’apprêtait à déclarer les résultats du scrutin, les froissent et les jettent par terre. Après un tel “incident”, il fallait certainement une dose d’audace à ce monsieur Bakayoko pour s’en tenir au résultat qu’il devait annoncer, c’est-à-dire la défaite de Laurent Gbagbo. Bien sûr, peut-être est-il assuré d’une protection internationale, mais nous avons vu des “personnalités”, “choisies” pour peupler les commissions, qui couraient bien moins de risques que Bakayoko, et dont la situation requérait bien moins que cela la mansuétude du pouvoir en place, se coucher devant les exigences arithmétiques de l’élu programmé.
Il lui suffisait de faciliter la tâche à une Cour constitutionnelle aux ordres pour se préserver de toutes représailles et peut-être s’assurer les récompenses qu’appelle ce genre de services rendus. Au lieu de cela, il n’est même pas “rentré chez lui à dix heures du soir”, comme dans nos CNISEP de triste mémoire !
Ceux qui, chez nous, par exemple, ont eu à militer dans l’opposition savent en effet la violence résolue d’une dictature établie qu’on veut déposer, même par le vote, et la force de persuasion de ses offres. Ils savent aussi la fonction “ustensilaire” généralement dévolue par cette même dictature au président et aux membres de cette commission et de ses démembrements locaux.
Peut-être que les résultats des élections ivoiriennes ne reflètent pas la réalité du choix populaire. Mais rien que pour n’avoir cédé ni à la terreur d’un pouvoir arbitraire ni à la tentation de l’arrangement, Bakoyoko mérite, plus que l’Onu, et plus que les suivistes de “la communauté internationale” occasionnellement convertie à la démocratie, cet hommage. -
Dr Farida Djabi. Docent en biochimie, médecin chef de service du Laboratoire mère et enfant. En poste depuis 1990
Je compte partir au Canada
Je dirige un service n’ayant de service que le nom, d’autant qu’il est rattaché au Laboratoire central du CHU situé à quelques encablures. L’endroit est dépourvu de la moindre commodité.
Je n’ai pas de salle de cours où je dois encadrer mes onze résidants. Ils n’ont même pas de vestiaire ni de toilettes. N’ayant plus la force de continuer à supporter ces manques qui perdurent depuis plus de vingt ans, je compte partir au Canada. Ce n’est pas de gaité de cœur que je vais prendre cette ultime décision, mais on m’y oblige à le faire.
Je voulais tant développer la biologie moléculaire, l’immunologie et la génétique, spécialités inexistantes à Sétif. Les faux problèmes ont, hélas, pris le dessus. Cette situation s’est répercutée sur ma santé qui s’est altérée ces derniers temps. Il m’est impossible d’énumérer en quelques lignes les maux qui rongent notre CHU. Pour cela, il faudrait avoir des tomes ou réaliser un film documentaire…
-
Des non-réponses
Par : Azzeddine Bensouiah
Que ce soit sur la bonne marche des grands chantiers qui ont englouti des milliards de dollars, ou que ce soit pour justifier les grands retards accusés en la matière, Ouyahia restera évasif.
Ahmed Ouyahia s’est essayé, hier, à un nouvel exercice : le mea-culpa. Mais, cela sonnait faux, tellement faux, qu’à force d’essayer de convaincre de la chose et de son contraire, le Premier ministre s’est laissé aller dans un jeu de justifications et d’autosatisfaction qui n’ont aucune chance de convaincre les plus optimistes des Algériens.
Même s’il reconnaît que le programme de relance économique n’a pas été réalisé en totalité, Ahmed Ouyahia trouve toujours le moyen de ne pas se remettre en cause. Visiblement affecté par les critiques acerbes dont son gouvernement fait l’objet, le Premier ministre s’est perdu en conjectures, en martelant des slogans creux, notamment pour justifier ou préconiser des solutions au phénomène des harragas.
Que ce soit sur la bonne marche des grands chantiers qui ont englouti des milliards de dollars, ou que ce soit pour justifier les grands retards accusés en la matière, Ouyahia restera évasif. Il choisira le silence en ce qui concerne les affaires de corruption qui ruinent l’économie nationale, tout comme il adoptera un profil bas s’agissant de l’affaire WikiLeaks.
Preuves des limites de l’homme ? Ou conséquences d’une guerre en sourdine pour la succession de Bouteflika ? Quoi qu’il en soit, les réponses du Premier ministre ressemblent à un disque périmé que personne ne veut écouter.
En plus de compliquer davantage le climat d’affaires pour les investisseurs réels, nationaux ou étrangers, en présentant le climat économique, financier et juridique du pays, comme les plus instables et les plus incertains du monde, le Premier ministre rajoute une couche au pessimisme qui gagne la société algérienne et les couches les plus défavorisées, qui sont lasses d’être les éternelles victimes des incohérences d’en haut.
Comment faire admettre au commun des Algériens que le gouvernement ne peut rien contre la corruption ? Comment leur expliquer que tous les projets connaissent des retards et des surcoûts ? Comment leur expliquer que nos voisins, qui ne disposent ni de nos ressources financières, encore moins de nos ressources naturelles, aient réussi à bâtir leur économie et que chez nous, on ait réussi à démolir ce qui existait sans offrir une alternative viable ? Ouyahia n’a pas de réponse. -
Sétif : L’hôpital s’enfonce dans le coma
lMédicaments en rupture de stock depuis un an, incinérateur à l’arrêt, scanner hors service, laboratoire de prélèvement fermé, réanimation néonatale déficiente… Rien ne va plus au CHU de Sétif où les praticiens démissionnent à la chaîne. Les médecins s’alarment de cette situation incompréhensible dans la deuxième wilaya la plus peuplée, et une des plus riches d’Algérie.
Le centre hospitalier universitaire Saâdna Abdenour de Sétif est dans le coma. Disposant de plus de 800 lits et devant assurer une meilleure prise en charge d’un bassin de plus de 5 millions d’habitants, l’établissement fait face à un manque de réactifs, médicaments, gants, fil chirurgical et frise la faillite. La liste des médicaments en rupture depuis le 1er janvier dernier ne cesse de s’allonger. L’acide acety salicylique (500 mg CP), Ioxytalamate de Na/MEGML (350 mg/50 ml et 100 ml Inj), Acetyl D. Leucine (500 mg Inj), Chloramphénicol (0,4 % 5 ml Collyre), Chloramphénicol (1% 5G PDE OPHI) sont indisponibles depuis janvier. Les compresses imbibées de vaslene (20x20 cm et 10x10 cm) manquent depuis le 11 août. Le stock des sels de réhydratation (poudre orale) est depuis début décembre à zéro. De nombreux produits anticancéreux, comme le Cisplatinium (50 mg-Inj) est en rupture depuis le 16 février. Les manques en Bortezomib (3,5MG-INJ), Ciclosporine (100 mg /ml Susp-orale), Imatinib et onze autres produits ont été signalés.Ayant gros sur le cœur, de nombreux médecins et paramédicaux, impuissants à gérer continuellement les pénuries et pannes d’équipements, lâchent le morceau : «Les réactifs T3, T4 et TSH indispensables pour les analyses du goitre sont introuvables au CHU. De plus, l’incinérateur est à l’arrêt depuis un mois. Figurez-vous que l’incinération des produits se fait du côté de la décharge publique de Sidi Haider !», souligne sous le sceau de l’anonymat un praticien qui s’alarme non seulement du déficit en spécialistes mais de la détérioration des conditions de travail. «Dans un service aussi important que la cardiologie, l’équipement relatif à l’épreuve d’effort est en panne depuis avril 2010 ! Le service fonctionne avec un seul électrocardiogramme et un seul écho doppler !».
Scanner en panne
Ne mâchant pas ses mots, le professeur Zinedine Soualili, président du conseil scientifique et président du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales, s’énerve : «Le CHU, qui fait non seulement face au manque de nombreux services tels que la gastroentérologie, médecine nucléaire, dermatologie et cytogénétique, se bat depuis des mois contre la pénurie du fil de suture, des gants et des produits anesthésiques pour ne citer que ces produits. La situation est intenable. Il ne faut pas avoir peur des mots. En cette période de disette, nous ne faisons ni plus ni moins que du secourisme au CHU de Sétif où le bloc opératoire du service de chirurgie datant des années 1940 – l’hôpital a été inauguré pour 500 lits en septembre 1939 – n’est plus conforme.» Et ce n’est pas tout. L’institution, qui a «consommé» quatre directeurs généraux en quatre ans, est éclaboussée par l’affaire du nouveau scanner. Vingt-sept mois après avoir été réceptionné, le 7 octobre 2008, l’équipement en question n’est toujours pas fonctionnel. Cette situation rocambolesque porte un grave préjudice aussi bien à l’équipement (dont la technologie est, nous dit-on, dépassée), qu’aux patients.D’après un responsable de l’hôpital, l’instabilité des managers est dans une certaine mesure à l’origine de ce scandale. «L’ancienne direction, qui a voulu réaliser un centre d’imagerie, n’a pas bien étudié le dossier, accentuant par là les malheurs d’un établissement malade», souligne notre interlocuteur. Le problème du «nouveau» scanner délie d’autres langues. «L’unique scanner, offert un 10 mai 2001 par l’homme d’affaires Djilali Mehri, est dépassé, lâche un praticien qui travaille, à l’instar de ses collègues, dans des conditions difficiles. Il lui arrive même d’afficher des résultats erronés ! Comme il n’est pas équipé de nombreuses options, cet équipement ne peut donc pas réaliser tous les examens. De toute manière, le produit du contraste, indispensable à la réalisation d’un examen au scanner, est indisponible au CHU depuis plus de deux ans. Le patient est donc contraint de l’acheter de l’extérieur…»
Trois femmes enceintes par lit
Un hospitalo-universitaire, qui n’a pas voulu passer sous silence le départ massif des radiologues, ajoute : «L’extension du service de radiologie, qui ne devait pas prendre plus de quelques mois, n’est toujours pas achevée deux ans après. L’installation de l’IRM et du géographe, bloqués par des lenteurs bureaucratiques, n’est pas pour demain…» Le laboratoire des prélèvements externes, dont le rendement est en temps normal de plus de quarante prélèvements par jour, est fermé depuis plus de deux mois ! Les citoyens les plus démunis sont orientés vers le «privé». La situation au niveau de la maternité de l’hôpital mère et enfant du CHU n’est pas plus meilleure. Le «forfait» des gynécologues en est la cause. Les trois spécialistes – des gynécologues femmes – sont en congé de maternité. Cette «permission» est de plus en plus appuyée, nous dit-on, par des arrêts de travail. Cette vacance, qui donne un sacré coup à la structure, perdure depuis plusieurs mois. Pour éviter la faillite, les différents services de la maternité, n’ayant désormais de maternité que le nom, sont pris en charge par douze généralistes dont six vacataires. Ces derniers ayant trimé des années durant ne perçoivent, pour une pénible et non moins risquée garde, que la misérable rétribution de 700 DA... imposables de surcroît. «Assurée par des internes n’étant ni encadrés ni outillés, précise-t-on dans le service, la réanimation des nouveau-nés pose un vrai problème et engendre des décès qui pourraient être évités.»
Un milliard de dinars de déficit
Arrivée dernièrement, la mission chinoise n’a pas réglé tous les problèmes. D’autant que l’équipe composée de quatre obstétriciens n’assurerait que les césariennes. Le programme opératoire (l’ablation des kystes et des fibromes, les curetages biopsiques) se ferait toujours à l’extérieur, c’est-à-dire dans les cliniques privées. La consultation, l’échographie et la conduite thérapeutique sont du ressort des médecins généralistes. La reprise de l’activité s’est répercutée sur la bonne prise en charge des futures mamans. Celles-ci se voient obligées, ces derniers temps, de s’entasser à trois dans un lit où dormir à même le sol. La qualité des repas et des soins infirmiers, en l’absence d’un directeur d’unité, laisserait également à désirer. Une infirmière est aujourd’hui en charge de plus de… quarante patientes. Et d’enchaîner : «Figurez-vous que l’hôpital qui croule sous d’innombrables problèmes n’a plus le droit aux achats d’urgence, ajoute le professeur Zinedine Soualili. A la moindre réclamation, on vous assomme avec le déficit de l’établissement estimé à un milliard de dinars ! Faisant face aux récurrents problèmes d’étanchéité ayant consommé de colossales enveloppes, le CHU a besoin d’un plan Marshall», martèle le praticien qui ajoute : «Le scandale du nouveau bloc des urgences a fait perdre au CHU plus de 1200 m2 de sous-sol. Fonctionnant avec uniquement deux médecins titulaires, le SAMU, à l’instar des urgences médicales et chirurgicales, a besoin de renfort en équipements et personnels médicaux et paramédicaux spécialisés.» Et d’énumérer une liste ininterrompue de problèmes : le centre de chirurgie infantile ne dispose pas de toilettes. Les résidents s’entassent dans un quatre mètres carrés. Il n’y a plus de sondes urinaires, de cathéters, les équipements d’endoscopie urinaire et digestive font défaut. Les services éprouvent de grandes difficultés à établir les listes des gardes. En cause : le manque de praticiens et de spécialistes de rang magistral.
Manque de communication
Cette déliquescence, qui dure depuis des années, est à l’origine des départs vers d’autres cieux d’une vingtaine de médecins. Une hémorragie accentuée par les problèmes de logement. «Ceux que nous occupons depuis 1998 répondent point par point au décret exécutif du 7 août 2003 fixant les conditions et les modalités de cession des biens immobiliers appartenant à l’Etat et aux Offices de promotion et de gestion immobilières, précise Dr Hamadouche, président du Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales, section de Sétif. Et il arrive à expiration le 31 décembre 2010, raison pour laquelle nous avons tenu à informer le ministère et la wilaya qui restent muets sur cette question. Par ailleurs, les enseignants chercheurs de l’université ont acquis leur logement par transfert de bail par application de ce même décret. Des courriers ont été, à ce sujet, transmis aux autorités locales qui n’ont pas daigné répondre.» Si les conditions de travail défavorables persistent, beaucoup de services risquent de se dégarnir, prévient le praticien. «Démoralisés, de nombreux collègues ont émis le vœu de changer d’air. Les responsables sont interpellés sur la situation du CHU. Le manque de communication a attisé les difficultés des praticiens qui ne savent plus où donner de la tête. Par ailleurs, contrairement à nos collègues de l’université Ferhat Abbès, les CHU n’ont, depuis 2004, bénéficié d’aucune nouvelle attribution de logements.»Kamel Beniaiche
-
boutef élève de boumedienne????mensonge
«J’apprends chaque jour de Bouteflika, qui était l’élève de Boumediène»
zoomJe vous ai livré dans mon exposé les points forts et faibles de notre politique. Je n’ai jamais dit que tout était beau. Il existe des insuffisances que nous essayons de corriger chaque jour», a reconnu le chef de l’Exécutif qui s’estime heureux et chanceux de travailler avec un géant de la politique, Abdelaziz Bouteflika.
«J’apprends chaque jour de Bouteflika, qui était l’élève de Boumediène», a affirmé le Premier ministre, qui dit ne pas adhérer toutefois au raisonnement formulé par Mme Zohra Drif Bitat du tiers présidentiel et vice-présidente du Conseil de la nation, lors des débats.
«L’Etat algérien n’a jamais menti sur les chiffres. L’institution qui donnait un taux de chômage de 30% il y a quelques années est la même qui avance aujourd’hui un taux de 10%. Pourquoi, à l’époque, personne n’a remis en cause le chiffre de 30%, voire plus ?» s’est défendu, hier, Ahmed Ouyahia lors de ses réponses aux interrogations des membres du Conseil de la nation à l’issue du débat autour de la déclaration de politique générale. Dans sa plaidoirie de deux heures, le Premier ministre a balayé d’un revers de la main les accusations de certains sénateurs quant à la non-prise en charge de la jeunesse algérienne, des phénomènes de la harga, de la corruption ou des problèmes dans le secteur de l’éducation.
S’agissant de l’émigration clandestine, M. Ouyahia a fait remarquer qu’il ne faut pas s’attendre à ce qu’il y ait, au niveau du gouvernement, une personne qui légitimera les harraga, arguant que «celui qui se jette à la mer, s’il ne meurt pas ou n’est pas fait prisonnier, est embauché comme saisonnier, alors que l’Algérie offre des emplois saisonniers à 2000 DA la journée qui ne trouvent pas preneurs. Ce n’est pas normal». Et de souligner que la responsabilité des «grands», des sages et des parents, aujourd’hui, consiste en le devoir de pondération et en la nécessité de porter le message et de faire parvenir la préoccupation et l’intérêt. «Je ne suis pas un donneur de leçons, mais il faut nourrir l’espoir à la place de la violence. Il faut informer nos jeunes qu’en raison de notre insouciance, du gaspillage et du populisme, nous avons perdu notre souveraineté économique lorsqu’on a eu recours au rééchelonnement. Il faut apprendre aux jeunes comment revaloriser sa richesse pour mieux faire», a-t-il noté. Le Premier ministre ne nie pas que la question de la jeunesse représente un «enjeu majeur» pour l’avenir du pays et nécessite une prise en charge et une «attention particulière».La culture de l’espoir contre celle de la violence
En abordant la responsabilité à l’égard de cette jeunesse, il rappelle avec amertume : «On a poussé nos jeunes au terrorisme, ce qui nous impose aujourd’hui de les raisonner pour qu’ils ne commettent plus d’erreurs à l’avenir, comme ce fut le cas pour la génération d’Octobre 1988 qui a attisé le feu de la fitna.» L’erreur, de l’avis du Premier ministre, était qu’on a fait croire aux jeunes, à l’époque, «qu’ils iraient au paradis». Selon l’intervenant, l’Algérie «n’est ni un pays riche ni un pays pauvre et ses enfants nourrissent de grandes ambitions», a-t-il indiqué, précisant que l’Etat avait commencé à prendre en charge ces ambitions grâce à sa «bonne gouvernance», en s’acquittant de ses dettes et en retrouvant son autonomie de décision.
Sur un autre chapitre, M. Ouyahia a défendu bec et ongles la réforme du système éducatif en estimant que la bataille de la quantité ayant été gagnée, reste la bataille de la qualité.
Abordant le chapitre de la corruption, l’intervenant a relevé que l’Etat, dans le cadre de la lutte contre le crime économique, a créé un office de lutte contre la corruption, la réévaluation des projets à la charge des secteurs économiques de la police judiciaire et élaboré une série de mesures pour tracer l’argent. Ces mesures ont trait, essentiellement, à la «modification de la loi sur le mouvement des capitaux transfrontaliers, modification de la loi sur le crédit et la monnaie, obligation faite aux opérateurs économiques d’utiliser des chèques pour toute transaction de plus de 500 000 DA et l’introduction du crédit documentaire ainsi que le nouvel identifiant fiscal», a-t-il indiqué.Nabila Amir
-
la france ne veut pas investir dans automobile en algerie,mais investie au maroc ,turky, tunisie,senegal, core du sud ect.....!!!!!!
Une usine Renault en Algérie : des discussions " toujours en cours"
zoom | © D.RLes discussions avec le constructeur automobile français ...
Les discussions avec le constructeur automobile français ''Renault'' pour l'implantation d'une usine de construction en Algérie ''sont toujours en cours'', a affirmé jeudi à Alger le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi.
"Une rencontre réunira les deux parties à la mi-janvier 2011", a expliqué encore Mohamed Benmeradi en marge d'une séance plénière au Conseil de la Nation dédiée aux questions orales. "Il y a eu les premières manifestations des français de reprendre les négociations avec nous. Nous sommes au stade d'échanges d'informations'', a-t-il ajouté.
"C'est un dossier qui est à l'étude. Renault est en train de préparer des dossiers pour répondre à un certain nombre de nos interrogations. Nous-mêmes sommes en train de préparer des réponses à un certain nombre d'interrogations (posées par la partie française)", a-t-il relevé.
Sur les exigences de l'Algérie dans le cadre des négociations avec Renault, Mohamed Benmeradi a précisé : "nous exigeons à ce que le projet ne soit pas uniquement une usine de montage, mais une véritable usine de fabrication de véhicules avec un taux d'intégration progressif, permettant à la sous-traitance algérienne de participer au projet".
"Nous exigeons également, a-t-il dit, du partenaire étranger de s'engager avec nous financièrement dans l'investissement, et qu'il n'apporte pas uniquement sa marque et son label. Nous voulons qu'il s'implique", a-t-il précisé à ce propos.
Pour sa part, Renault ''a posé également certaines conditions qui ont trait notamment à la protection du marché national de l'automobile et à la suppression de l'importation de véhicules'', affirme Benmeradi tout en soulignant que "ce sont là les questions sur lesquelles nous travaillons".
Pour rappel, lors de la visite à Alger fin novembre dernier de M. J.P Raffarin, envoyé spécial du président français Nicolas Sarkozy, le dossier de l'implantation d'une usine de Renault en Algérie, avait été abordé par les deux parties.
Benmeradi avait alors souligné dans une déclaration reprise par l'APS que "les détails de l'investissement ne sont pas encore arrêtés, mais le principe retenu lors des discussions entre les deux parties est d'arriver à produire 75.000 véhicules particuliers par an pour trois ou quatre modèles".
El Watan.com
-
Théâtre de Roubaix (France) Rmimez ca fait plaisir.
Le comédien algérien Fawzi Saïchi honoré
zoom | © D. R.L’association Sud Nord Evolution de Lille a rendu hommage au comédien algérien Fawzi Saïchi, dit Remimez
Roubaix (France)
De notre envoyé spécial
Entouré de ses amis réalisateurs, cinéastes, le comédien Fawzi Saïchi, a été honoré, samedi dernier, au théâtre de Roubaix, à l’occasion de la Semaine du cinéma algérien qui a animé, dix jours durant, la région lilloise. Ainsi, dans une ambiance conviviale, l’association Sud Nord Evolution de Lille a décerné un prix honorifique à Remimez qui a déclaré, très ému : «C’est la première fois qu’on me rend un hommage après plus de 35 ans de carrière. Je suis vraiment ému de voir tous mes amis venir aujourd’hui à cet hommage. Je remercie les organisateurs de cette rencontre qui a permis à plusieurs réalisateurs et cinéastes de se rencontrer à l’occasion de ce rendez-vous avec le 7e art», nous a-t-il dit après la projection d’un film documentaire qui retrace son parcours. Il s’agit d’un produit cinématographique réalisé en guise de témoignage sur l’itinéraire de l’artiste qui a laissé une bonne empreinte dans plusieurs films algériens.Notons que Fawzi Saïchi est né en 1951 à Aïn Sefra, en Algérie. Il a posé ses premiers jalons dans le monde du cinéma en 1974 avec le film Leila et les autres. Le même artiste s’est également distingué de fort belle manière à l’étranger, en s’adjugeant des distinctions, notamment lors du festival de Carthage où il a décroché le prix de l’interprétation masculine en 1982, en Tunisie, avec le film Un toit, une famille de Rabah Laradj. Il a été aussi primé en France et au Canada, entre autres. Tous les présents à cet hommage convergent à dire que Fawzi Saïchi est un artiste hors pair, d’autant plus qu’il est pétri des qualités intrinsèques dans le domaine du cinéma. Amar Laskri a souligné que Remimez a fait parler de lui grâce à son dévouement pour l’art et son attachement viscéral au monde du cinéma. «Fawzi mérite amplement cet hommage», nous a-t-il ajouté avant que le réalisateur Lyazid Khoudja ne prenne la parole pour parler de l’artiste. «Saïchi a su se distinguer dans un domaine parsemé d’embûches», a-t-il relevé.
Notons que la Semaine de cinéma algérien à Lille a été clôturée par un spectacle avec de jeunes artistes, à l’image de Kamel Chenane, Oujrih,Kamel Syamour, Dehak, Youcef Guerbas et le chanteur raï cheb Nassim. Cette rencontre a été organisée en partenariat avec plusieurs associations, comme celles des anciens salariés de la Tossé, Nouveau Regard, coordination des étudiants algériens de Lille, artistes solidaires de Tourcoing, Rappelons qu’outre la vingtaine de films qui étaient à l’affiche lors de la Semaine de cinéma algérien à Lille, des conférences étaient également au menu de ce rendez-vous. Une table ronde sur le cinéma maghrébin a été animée par des réalisateurs algériens et marocains.
«La manifestation culturelle qu’on vient d’organiser s’est déroulée dans de bonnes conditions grâce à l’apport de tous, notamment nos partenaires et les bénévoles du comité d’organisation comme, entre autres, Azeddine Ghoumraci, Youcef Saïdi, Kamel Syamour qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de cette activité», nous a précisé Ahmed Chouyeb, dit Hamid, coordinateur de l’association Sud Nord Evolution.
Hafid Azzouzi
-
il faudra une grande prison pour engloutir 36 millions d'algeriens!!!!!!
Bientôt une loi contre la mendicité en Algérie
zoom | © http://leflaye.netSaid Barkat a annoncé jeudi qu"un projet de loi qui...
Prochainement, la mendicité sera interdite en Algérie. Ce n'est guère une plaisanterie, mais bel et bien un projet de loi sérieux que le gouvernement compte mettre en oeuvre dans un futur proche. L'annonce a été faite jeudi à Alger par le ministre de la solidarité nationale et de la famille, Said Barkat.
Il s'agit en fait "d'un projet de loi qui prévoit des dispositions dissuasives contre la mendicité en Algérie", a expliqué jeudi à Alger Said Barkat aux membres du Conseil de la Nation. Ce nouveau texte législatif "est même en cours d'élaboration", a-t-il précisé.
Selon ses déclarations reprises par l'APS, une cellule, composée de représentants de plusieurs secteurs, a été installée en vue de proposer des mesures dans le cadre de ce projet de loi qui "prévoir des dispositions dissuasives "rigoureuses" en matière de lutte contre la mendicité", indique-t-on.
Officiellement, les autorités publiques visent à travers cette nouvelle loi "de lutter contre les réseaux de mendicité notamment ceux recourant à des enfants, des bébés ou des personnes handicapées".
Pour ce faire, le projet doit proposer la prise de sanctions contre les parents qui utilisent leurs enfants dans la mendicité dont des "peines d'emprisonnement, le retrait des enfants aux parents qui les exploitent dans la mendicité et leur placement dans des centres spécialisés pour les protéger et garantir leur sécurité", a souligné Said Barkat.
Ce dernier estime, par ailleurs, que "les mendiants membres de réseaux organisés n'ont pas besoin d'aides, car ils recourent au gain facile et rapide par tous les moyens notamment illicites". "Ces gens là ne méritent pas l'aumône donnée aux nécessiteux qui ont réellement besoin d'aide", a-t-il lancé aux sénateurs lors d'une séance plénière.
Rappelons enfin qu'une enquête nationale sur la mendicité a été lancée il y a de cela quelques mois par le ministère de la Solidarité au niveau national. Les résultats qui seront prochainement publiés seront également utilisés par les législateurs dans le cadre de ce nouveau projet de loi pour freiner le développement alarmant de la mendicité dans tout le pays.
Abderrahmane Semmar
-
boudiaf président de l'algerie.
-
la fraude c'est le jeux national des fraudeurs des gouvernants corrupus ,ca ce passe à ciel ouvert, mattez moi ca!!!!!
-
Bouhara fustige Belkhadem
«De graves divergences nous opposent à la démarche du SG»
Deux membres du comité central font une analyse très critique de la situation que traverse l’ex-parti unique.
C’est dans un climat délétère que se tient, aujourd’hui, la réunion du comité central du parti FLN. De plus en plus, son secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, s’isole et les rangs des militants qui contestent la légitimité de l’actuelle direction, voire même du 9e congrès, grandissent.
Ainsi, deux figures du parti et pas des moindres, Abderrezak Bouhara et Mohamed Boukhalfa, après avoir annoncé leur boycott de la session du comité central, comptent carrément geler leur activité au sein de cette instance et menacent même de rompre organiquement avec le parti.
Dans une longue lettre de 25 pages adressée au secrétaire général du parti, les deux sénateurs présentent un parti caractérisé par «le verrouillage organique, la banalisation du débat d’idées, l’enfermement dans des monologues improductifs, le clientélisme politique tous azimuts, l’allégeance clanique et la pratique abusive de la cooptation». Pour eux, la nouvelle étape n’annonce aucun progrès, bien au contraire, «elle apparaît de plus en plus comme une étape de régression». En motivant leur boycott de la réunion d’aujourd’hui, les deux membres du Comité centrale ont estimé que «toute réunion du comité central n’est valable que dans la mesure où elle regroupe exclusivement les militants qui répondent aux conditions prévues par les dispositions des statuts du parti. Ceux qui sont parvenus au comité central en violation de ses dispositions, à travers des pratiques népotiques ou par le pouvoir de l’argent, ne peuvent être admis à participer aux réunions de la direction».
BOYCOTT DE LA RÉUNION D’AUJOURD’HUI
Et d’ajouter : «Notre décision de geler, éventuellement, nos activités au sein du comité central est motivée par de graves divergences qui nous opposent à la démarche du secrétaire général. Le refus d’en débattre qu’il manifeste actuellement justifie pleinement l’éventualité de notre retrait du comité central.» Ils n’écartent pas l’éventualité de quitter définitivement le parti. «Nous prenons le risque de nous éloigner de notre parti officiel après plus d’un demi-siècle», ont-ils écrit.Ainsi, les deux membres du comité central font une analyse très critique de la situation que traverse l’ex-parti unique. «Le parti FLN est, à notre avis, toujours en situation de crise et son exécutif est toujours dans l’incapacité d’imaginer une sortie de crise. Cette situation de crise connaît, depuis le 8e congrès, un phénomène d’accélération particulièrement inquiétant», peut-on lire dans la lettre, dont El Watan détient une copie.Cette crise, selon les rédacteurs du document, est «multidimensionnelle : une crise d’identité, une crise de représentation sociale, une crise d’organisation, une crise de fonctionnement, une crise de confiance et une crise de représentativité populaire».
Au chapitre «crise d’identité», MM. Bouhara et Boukhalfa sont catégoriques : «Oui, une crise d’identité ! L’identité de notre parti est sérieusement dénaturée. (…) Le discours – pour ne pas dire les discours du parti –est un discours à la carte. Il comporte des réminiscences historiques confuses.»
Hacen Ouali
-
Vieux immigrés en France
Des «chibanis» sous contrôle administratif
zoom
Pour avoir séjourné plus de six mois d’affilée dans leur pays d’origine, des vieux immigrés bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) se voient exiger le remboursement du trop-perçu de cette prestation sociale.Si la plupart des vieux migrants, appelés communément «chibanis», vivent de leur retraite – fruit d’un dur labeur – avec leur famille en France, ou ont réintégré leur pays d’origine, une partie des plus de 65 ans n’ayant pas une retraite suffisante bénéficient auprès de l’Etat français d’une Allocation de solidarité pour personnes âgées (ASPA). Parmi ces derniers, ceux qu’on qualifie de «célibataires géographiques», c’est-à-dire ceux dont l’épouse et les enfants sont restés dans le pays d’origine, continuent à vivre dans des foyers de travailleurs migrants et dans des résidences sociales ou dans des logements privés dégradés et à faire «la navette» entre la France et le pays natal. Ce sont essentiellement des hommes qui ont émigré en France dans les années 50-60 et qui n’ont pas fait de regroupement familial, parce qu’ils ne s’étaient pas inscrits dans la perspective d’un séjour durable en France.
Pour avoir séjourné plus de six mois d’affilée dans leur pays d’origine, ces vieux «célibataires géographiques» se voient exiger le remboursement du trop-perçu de l’ASPA. Ceci dans la mesure où le droit commun conditionne la perception de cette allocation à une «résidence stable et régulière», comme c’est le cas de la plupart des droits sociaux, à l’exception de ceux qui sont soumis à cotisations comme la retraite. Pour toutes les administrations françaises, cette notion de résidence stable et régulière est de neuf mois par an. C’est ce qui est appliqué par la Caisse d’allocations familiales, par la sécurité sociale et par le fisc. Ce n’est pas propre aux étrangers, c’est une règle générale. Ce qui a toutefois changé, ce sont «les pratiques» des pouvoirs publics dans «la volonté de contrôler les abus», souligne Antoine Math, représentant le GISTI (Groupe d’information et de soutien des immigrés) et le Catred (Collectif des accidentés du travail, handicapés et retraités pour l’égalité des droits). Celui-ci rappelle qu’un décret qui précise les conditions de résidence est intervenu en 2007, mais «pourquoi contrôler seulement les vieux migrants, et en foyer ?», alors que ces contrôles doivent «être effectifs pour tout le monde», s’interroge-t-il. Et d’indiquer que selon une enquête de la Cnaf, les fraudes concernent 2% des allocataires seulement, pour un montant de 500 millions d’euros et 1% de l’ensemble de la fraude sociale.
Des contrôles «discriminatoires» selon la Halde
Ces contrôles des déplacements entre la France et le pays d’origine auxquels sont soumis les vieux migrants extracommunautaires bénéficiaires de l’ASPA ont fait réagir des associations, des travailleurs sociaux et des collectifs constitués pour la circonstance, d’abord à Toulouse, puis en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Rhône-Alpes, en région parisienne pour dire «laissez nos vieux tranquilles. Assez de contrôles administratifs discriminatoires…» avec le soutien de municipalités de gauche. On assiste à un engagement citoyen montant envers ces «chibanis». Ils soulignent que malgré la décision de la Haute autorité de lutte contre les discriminations
(Halde) d’avril 2009, qui considère que ces contrôles sont «illégaux car discriminatoires au sens de la Convention européenne des droits de l’homme», les différentes caisses de prestations sociales – la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) pour l’aide au logement (APL), la Caisse nationale d’allocations vieillesse (Cnav) et la Mutualité sociale agricole (MSA) en ce qui concerne l’ASPA, l’allocation de solidarité des personnes âgées et la sécurité sociale pour la carte de soins Vitale exigent des bénéficiaires le passeport pour vérifier les dates d’entrée et de sortie, et en cas de non-présentation de ce document, les différentes aides sociales sont bloquées et les trop-perçus sont exigés. Ainsi, depuis l’été 2009, la Cram, la MSA (de Midi-Pyrénées) et la CAF ont effectué un contrôle massif sur l’un des plus gros foyers Adoma (ex-Sonacotra) de Toulouse, le foyer «Fronton», situé 2, place des Papyrus.
«Comment peut-on demander 22 000 euros à des vieux hommes de plus de 75 ans touchant à peine 600 euros pour vivre et faire vivre leurs familles», dénonce le collectif Justice et dignité pour les chibani(as) de Toulouse.
Beaucoup de ces hommes âgés ne savent ni lire ni écrire le français, et ont des difficultés à remplir les papiers, dénonce ce collectif qui a lancé une pétition en ligne pour «l’arrêt des contrôles et l’annulation des redressements des chibanis». Ces chibanis, «non informés, sont de bonne foi», signale Jérôme Host, travailleur social et membre du collectif Justice et dignité pour les chibani(as) de Toulouse. «Pour nous, il y a urgence d’agir.»Maillon faible
«Justice pour les chibanis», qui s’est élargi à des collectifs de plusieurs régions de France, se propose de veiller, informer, alerter et se mobiliser pour «sortir de l’invisibilité les
chibani(as) et le traitement différencié auquel ils/elles sont soumis(es) : difficile accès aux dispositifs de droits communs, inégalités sociales de santé, accès difficile à un logement digne et adapté, privation des droits sociaux, assignation à résidence, une liberté de circulation conditionnée, discriminations, etc.» Et de préciser : «Nous avons choisi le terme chibani(as), les ‘‘ancien(nes)’’ en arabe, un terme devenu commun au sein même de certaines institutions pour désigner les immigré(es) maghrébin(es) de la première heure. Nous souhaitons l’élargir à l’ensemble des ‘‘vieilles’’ personnes immigrées de toutes origines, enracinées de longue date dans ce pays, à cette génération de la période des Trente glorieuses qui est en train de vieillir aujourd’hui dans des situations sociales inacceptables et indignes.»«Nous réclamons que leurs droits soient respectés et leurs situations particulières soient prises en compte, en demandant : un accès aux soins sans restrictions ici et là-bas, un accès aux droits sociaux et politiques sans restrictions ici et là-bas, un accès au logement digne et adapté à leurs conditions de vieillissement, la reconnaissance et la visibilité de l’histoire et de la mémoire des luttes.»
Un séminaire de réflexion et d’action a été organisé par l’Association des travailleurs maghrébins en France (ATMF) le 11 décembre dernier à Gennevilliers, en région parisienne, sur le thème : «Viens, travaille et disparais. Stop au harcèlement des vieux migrants.»
Une autre rencontre s’est tenue à Paris le 14 décembre, avec la participation de nombreuses associations de défense des immigrés (Gisti, Fasti, le MRAP, l’ATMF, l’AMF) avec comme intitulé : «Immigration : En finir avec les discriminations et les inégalités ?Nadjia Bouzeghrane
-
Affaire Kamel Toufouti, Mort dans les locaux de la sûreté de Constantine
Emeutes à Hamma Bouziane
zoomKamel Toufouti, célibataire, âgé de 41 ans, a été retrouvé étranglé avec les lacets de ses chaussures
dans les locaux de la sûreté de wilaya où il avait été enfermé.
Une semaine après la mort dans des conditions troubles de Kamel Toufouti à l’intérieur des locaux de la sûreté de wilaya de Constantine, la colère à Hamma Bouziane n’est pas près de s’estomper. Hier, à 15h et pour la deuxième fois, les habitants, voisins et amis de la famille de la victime ont fermé la route en plusieurs endroits.
Les manifestants, en groupes imposants, se déplaçaient de l’intérieur de la ville à la sortie menant vers Didouche Mourad, axe sur lequel ils ont installé des barrages avec des pneus enflammés, des troncs d’arbres et des blocs de pierre.La tension est encore montée d’un cran lorsque, une heure après le début du mouvement de protestation, un impressionnant cortège de véhicules de police est arrivé de la sûreté de wilaya.
Des banderoles sur lesquelles était inscrits en gros caractères «Nous voulons que justice soit rendue» ont été brandies par une foule surchauffée qui scandait : «Nous voulons la vérité !» Les renforts de police sont restés à l’écart, préférant ne pas intervenir par crainte d’exaspérer davantage les manifestants. Rencontré sur les lieux, le frère de la victime, Mouloud Toufouti, était perplexe : lui-même ne s’attendait pas à ce que le débordement prenne une telle ampleur.
La situation est encore exacerbée après que des rumeurs eurent fait leur intrusion dans les discussions, expliquant que la lenteur dans le traitement judiciaire de l’affaire émane d’une volonté sournoise, celle de vouloir la cam oufler en avalisant la thèse du suicide. Les conclusions du rapport d’autopsie, qui restent à ce jour inconnues, sont le sujet de nombreuses spéculations, alimentant de fortes appréhensions quant à une éventuelle manipulation du contenu dudit rapport.
Cette crainte explique en partie la persistance de la tension à Hamma Bouziane, d’autant que personne ne croit à la thèse du suicide, la plupart déclarant ouvertement que c’est une bavure, une de trop.
Pour rappel, Kamel Toufouti, célibataire, âgé de 41 ans, a été retrouvé étranglé avec les lacets de ses chaussures dans les locaux de la sûreté de wilaya où il avait été enfermé, selon la version de la police.Djamel Belkadi
-
quand tu entends réné la taupe parler dans le vide et mentir aux senateurs non élus et corrupus , on dit adieu l'algerie
Des non-réponsesPar : Azzeddine Bensouiah
Que ce soit sur la bonne marche des grands chantiers qui ont englouti des milliards de dollars, ou que ce soit pour justifier les grands retards accusés en la matière, Ouyahia restera évasif.
Ahmed Ouyahia s’est essayé, hier, à un nouvel exercice : le mea-culpa. Mais, cela sonnait faux, tellement faux, qu’à force d’essayer de convaincre de la chose et de son contraire, le Premier ministre s’est laissé aller dans un jeu de justifications et d’autosatisfaction qui n’ont aucune chance de convaincre les plus optimistes des Algériens.
Même s’il reconnaît que le programme de relance économique n’a pas été réalisé en totalité, Ahmed Ouyahia trouve toujours le moyen de ne pas se remettre en cause. Visiblement affecté par les critiques acerbes dont son gouvernement fait l’objet, le Premier ministre s’est perdu en conjectures, en martelant des slogans creux, notamment pour justifier ou préconiser des solutions au phénomène des harragas.
Que ce soit sur la bonne marche des grands chantiers qui ont englouti des milliards de dollars, ou que ce soit pour justifier les grands retards accusés en la matière, Ouyahia restera évasif. Il choisira le silence en ce qui concerne les affaires de corruption qui ruinent l’économie nationale, tout comme il adoptera un profil bas s’agissant de l’affaire WikiLeaks.
Preuves des limites de l’homme ? Ou conséquences d’une guerre en sourdine pour la succession de Bouteflika ? Quoi qu’il en soit, les réponses du Premier ministre ressemblent à un disque périmé que personne ne veut écouter.
En plus de compliquer davantage le climat d’affaires pour les investisseurs réels, nationaux ou étrangers, en présentant le climat économique, financier et juridique du pays, comme les plus instables et les plus incertains du monde, le Premier ministre rajoute une couche au pessimisme qui gagne la société algérienne et les couches les plus défavorisées, qui sont lasses d’être les éternelles victimes des incohérences d’en haut.
Comment faire admettre au commun des Algériens que le gouvernement ne peut rien contre la corruption ? Comment leur expliquer que tous les projets connaissent des retards et des surcoûts ? Comment leur expliquer que nos voisins, qui ne disposent ni de nos ressources financières, encore moins de nos ressources naturelles, aient réussi à bâtir leur économie et que chez nous, on ait réussi à démolir ce qui existait sans offrir une alternative viable ? Ouyahia n’a pas de réponse. -
quand on voit un pays sombrer dans le gouffre, et les gouvernants incompetents et corrupus on dit adieu l'algerie.
Pénurie de liquidités dans les bureaux de postes de Bouira
L'épineux problème du manque de liquidité, persiste, et ne semble pas prêt de voir le bout du tunnel au niveau des différentes agences postales de la wilaya de Bouira. Le problème de pénurie de liquidité se pose depuis plus d’une semaine.
Mercredi 22 décembre 2010, à la poste de la ville de Bouira, il est impossible de retirer la moindre somme d’argent. Une scène désolante et une longue file d’attente se forme devant les guichets dans l’espoir de procéder à un retrait.
Ainsi, comme un malheur n'arrive jamais seul, à cette carence viennent se greffer les pannes récurrentes sur le réseau informatique, chose qui amplifie le mécontentement des clients d'Algérie Télécom venus des différentes communes de la wilaya.
Pour un éventuel retrait, les citoyens, notamment les vieillards sont contraints de faire le déplacement vers les bureaux de poste des autres communes.
Interrogé sur le manque de liquidités dans les agences postales, une responsable d’Algérie Télécom affirme que ce problème est dû à la non-satisfaction de la Banqued'Algérie des besoins des postes en monnaie.
Amar Fedjkhi
-
no moment
-
c'est normal pour un pays en voie de disparition , fuite cadres sup, vers autres desinations plus clementes ,le tabassage des praticiens de santé, les scandales ,mal vie, circulation, hogra, et tout le monde est corrupus !!!!!!!!!!!!!!
L'Algérie ne produit que 50 publications scientifiques pour 1 million d'habitants
zoom | © D.RSelon une étude récente réalisée par...
Selon une étude récente réalisée par le Groupe Thomson Reuters, la recherche scientifique Algérienne demeure très faible. Le nombre des publications scientifiques reste également dérisoire par rapport à d'autres pays de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord.
Réputé mondialement pour ses modèles et ses produits utilisés pour analyser les performances des organisations ou des pays en matière de publications scientifiques de haut niveau, Thomson Reuters vient de réaliser une étude intitulée "Web of Knowledge, Essential Science Indicators".
Il s'agit en fait d'une enquête réalisée à partir d'un outil de recherche sur le Web qui permet aux chercheurs et aux évaluateurs de recherche de mesurer les performances scientifiques et de suivre les tendances dans le domaine scientifique. Et de cette enquête, il ressort que la production scientifique en Algérie patine dans une crise lancinante alors qu'elle commence à prendre son envol dans la plupart des pays à niveau de développement comparable.
Dans l''enquête de l'agence Thompson Reuters, on y apprend par exemple qu'en 2009, le nombre des publications scientifiques s'est stagné à 3.200 publications. Et dans ce domaine, l'Algérie se retrouve dépassée par plusieurs pays à l'image de la Tunisie (4.300 publications), l’Arabie saoudite (4.200), l’Afrique du Sud (14.000) et l’Egypte (10.100). Seul le Maroc fait pire que l'Algérie avec 3.100 publications en 2009.
En nombre de publications par million d’habitants, notre pays demeure également à la traîne. Et pour cause, la recherche scientifique Algérienne ne produit que 50 publications pour un million d'Algériens ! Elle est de ce fait surclassée par la Tunisie qui produit 270 publications pour 1 million d’habitants, suivie par l’Afrique du Sud (150), et l’Arabie Saoudite (75).
En termes d’impact par million d’habitants, l'Algérie est classée par Thomson Reuters au 11e rang en Afrique, loin derrière l'Egypte, l'Afrique du Sud et la Tunisie. Ceci dit, au cours de la période 2005-2009, l'Algérie a réussi à se situer parmi les 5 premières nations africaines (avec l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie) pour ses publications dans 19 disciplines sur 22 retenues pour cette enquête.
Si une telle donnée remet du baume au coeur, il n'en demeure pas moins que cette enquête, une parmi tant d'autres, dresse un constat amer sur la situation actuelle de notre recherche scientifique. Celle-ci éprouve toujours de la peine à se développer malgré toutes les énormes potentialités qu'elle recèle.
Abderrahmane Semmar
-
no moment
-
meme avec visa refoulé!!!!!!!pays de droit de l'homme!!!!
Tour de vis pour la circulation des personnes
Des enseignants chercheurs refoulés aux aéroports français
zoomDes universitaires, en possession de visas en bonne et due forme, délivrés par les services consulaires de Annaba et en cours de validité, se sont vu refuser l’entrée en France à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry.
Le motif invoqué est le défaut de présentation
de la «convention d’accueil», un nouveau document qui n’a pas été réclamé pour le dossier de demande de visa.
La «lettre d’accueil» de l’université ou du laboratoire de recherche français où désiraient se rendre les enseignants chercheurs algériens était, jusqu’à récemment, le document central de toute demande de visa pour un séjour académique de courte durée. Hier, nous avons appris auprès du consulat de France de Annaba, assez sèchement du reste, que dorénavant, il sera exigé la «convention d’accueil», un document établi par l’université d’accueil et délivré et paraphé par la préfecture de police.
Si on peut très bien comprendre que les autorités françaises veuillent mettre fin aux pratiques frauduleuses, faux et imitations employées par des enseignants sans scrupules, on a du mal par contre à admettre que cette nouvelle mesure, si elle se confirme officiellement, soit appliquée de façon rétroactive. Selon notre interlocuteur au consulat, elle serait récente. Pourquoi, dans ce cas, a-t-on interdit l’entrée à des personnes ayant obtenu leur visa en toute légalité avant cette date ? Une autre source, à l’ambassade de France à Alger, dit ne pas être informée de ces nouvelles mesures et, à notre connaissance, aucune annonce officielle n’a été faite à ce propos.Aucun établissement de l’enseignement supérieur n’était hier en possession d’une information exacte à ce propos. Que des ouï-dire sur des cas de refoulement qui se sont produits depuis quelques jours. Pour notre part, nous avons pu trouver le cas d’un enseignant refoulé il y quelques jours avec un visa délivré en octobre 2010 et valable jusqu’en avril 2011. Il a été reconduit dans l’avion qui l’a amené. Il lui a été remis une pièce justifiant l’interdiction d’entrée sur le territoire français pour «défaut de convention d’accueil». Serait-ce un nouveau document de voyage ?
En attendant plus de clarté sur ce tour de vis supplémentaire à la circulation de personnes appartenant à une catégorie – qui devait, souvenons-nous des discours à la veille du traité d’amitié, bénéficier d’une plus grande facilité de déplacement – les spéculations vont bon train. Pour beaucoup, il ne fait aucun doute que cette surprenante décision des autorités françaises est liée au climat politique en France où c’est la surenchère sur les questions d’immigration. Des discours récents du président français et de son ministre de l’Intérieur ont clairement indiqué des mesures dans ce sens.Slim Sadki
-
no moment
-
chomage en algerie , carton plein!!!!
Baisse du chômage en Algérie : des chiffres trompeurs !
zoom | © D.RLes chiffres officiels sur le recul du chômage en Algérie...
Les chiffres sur le recul du chômage en Algérie sont "trompeurs". C'est ce qui ressort d'une étude de Carnegie Moyen-Orient qui porte sur "les défis de l'emploi au Maghreb". Cette étude prouve que c'est plutôt la pression sur le marché du travail qui a été réduite en Algérie, comme dans les autres pays du Maghreb, et non pas le chômage.
Les chiffres brandis récemment par le gouvernement concernant le recul du chômage en Algérie ne traduisent nullement la réalité de l'emploi dans notre pays. Selon une étude de Carnegie Moyen-Orient, le chiffre flatteur de 10, 2% de chômeurs en Algérie cache une réalité plus mitigée, et beaucoup plus amère.
En effet, cette enquête menée par Lahcen Achy, professeur à l’Institut national de statistique et d’économie appliquée (INSEA) de Rabat et chercheur au sein du cabinet Carenegie, a dévoilé les véritables facettes du marché de l'emploi au Maghreb. En Algérie, c'est la baisse de la fécondité et la faible participation des femmes qui ont réduit considérablement la pression sur le marché du travail.
Ce sont ces deux indicateurs socio-économiques qui expliquent la baisse du chômage dans notre pays. Mais cette baisse demeure un leurre car dans la réalité, les jeunes Algériens, notamment les jeunes diplômés, n'ont jamais subi aussi cruellement le chômage que durant ces dernières années.
L'étude de Carnegie Moyen-Orient nous apprend d'abord que le taux d’activité dans la population totale âgée de 15 et plus est très bas en Algérie. Alors qu'il se situait à 48,1% en 2001, ce taux ne dépasse guère aujourd'hui les 41 % ! "Ailleurs, ces ratios peuvent atteindre jusqu’à 70% : 65% en Amérique latine, 69% en Asie du Sud-est et 73% en Asie de l’Est et le taux moyen au niveau mondial se situant à 64%", souligne cette étude.
A ce sujet, l’étude de Carnegie avance comme explication à ce recul des taux d’activité, le faible niveau de participation des femmes. En Algérie, les femmes ne représentent que 14 % de la part des personnes actives alors qu'elles étaient plus de 17 % dix ans tôt !
Par ailleurs, le chômage des jeunes âgés de 15 à 29 ans reste très élevé en Algérie, comme partout ailleurs au Maghreb. D'ailleurs, le chômage des jeunes de cette tranche d’âge s’est établi dans notre pays à 21,5 %. En plus, la qualité des emplois offerts à ces jeunes "ne sont le plus souvent pas adaptés aux qualifications de ces jeunes, en tout cas pas à leurs attentes", indique-t-on.
Les jeunes diplômés sont également la catégorie la plus exposée aux affres du chômage en Algérie. Selon l'étude de Carnegie Moyen-Orient, le chômage de ces jeunes a augmenté dans notre pays de 10% en 2001 à plus de 20 % depuis 2008. Paradoxalement, ce sont les jeunes "non éduqués" qui souffrent le moins au Maghreb puisque leur taux de chômage est inférieur à 5 % dans les trois pays maghrébins, Algérie, Maroc et Tunisie.
A la lecture de cette étude, il apparaît qu'il est impératif que les politiques publiques en Algérie se penchent sur la qualité des emplois plutôt que leur quantité. Et aujourd'hui plus que jamais, il est plus que nécessaire de revoir les critères que l'Office National de Statistiques (ONS) utilise dans la définition du chômage.
Abderrahmane Semmar
-
encore une affaire,fuite ,scandale ,pas de wikileaks !!!!!
L’IGF accable Tassili Airlines
zoomL’IGF a relevé plusieurs dépassements dans la gestion de Tassili Airlines dont le recours injustifié à la procédure de gré à gré pour des
marchés à coups de milliards de dinars.Des cadres et d’anciens responsables de Tassili Airlines sont dans de beaux draps. Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur la gestion de cette compagnie appartenant au groupe Sonatrach relève plusieurs irrégularités. Ayant passé au crible les comptes et les investissements de la compagnie en juin 2010, l’IGF fait ainsi état, en conclusion de son enquête, de plusieurs dépassements, notamment dans la passation de marchés de gré à gré. Le rapport, dont un exemplaire a été remis à la direction générale de Sonatrach, souligne «le recours injustifié à la procédure de gré à gré» dans le cadre d’un marché de réalisation d’un centre de maintenance confié à un groupement canadien dénommé Axor-Teknika-scatt (ATS), le 7 avril 2007, pour un délai de réalisation de 8 mois et un montant forfaitaire de plus d’un milliard de dinars, dont 14 millions transférables à l’étranger. Outre la procédure de gré à gré, l’IGF émet des réserves sur la réception provisoire, le 28 octobre 2009, de ce centre de maintenance.
L’IGF relève également une «absence de transparence dans le cadre de la procédure de consultation du contrat de suivi des travaux de réalisation du centre de maintenance. A titre d’exemple, l’offre la moins disante ne figure pas dans le procès-verbal établi le 3 décembre 2007 par le comité ad hoc chargé de l’examen des résultats de la consultation». Il y a également un retard considérable accusé dans la réalisation de ce centre. Fixée initialement à 8 mois, la réalisation du projet a pris 30 mois, soit quatre fois le délai initial. Il est précisé dans le rapport que «le contrat a été signé le 7 avril 2007», alors que l’ordre de service n’a été notifié à l’entrepreneur qu’en juin de la même année.
Aussi, le rapport de l’IGF relève des anomalies dans trois avenants conclus avec ATS et établis entre janvier et novembre 2009. Ces avenants ont été conclus après expiration des délais contractuels, ce qui est contraire à la loi. Selon le même rapport, Tassili Airlines n’a pas effectué l’inventaire physique des stocks et des investissements depuis décembre 2006, soit quatre ans.
Ces griefs s’ajoutent à bien d’autres, non moins accablants. Ainsi, les enquêteurs de l’IGF font état, dans leur rapport qui est entre les mains de la justice, d’un défaut de mise en œuvre des clauses relatives aux pénalités de retard à l’encontre du groupement canadien ATS chargé de la réalisation du projet de l’entreprise RSA Service bénéficiaire d’un contrat de branchement électrique signé en 2009. ATS, faut-il le rappeler, est la même société qui a obtenu de gré à gré le marché de construction du centre de maintenance.
Des irrégularités ont été également relevées dans un contrat relatif aux travaux d’assainissement conclu en 2009 avec l’entreprise Etabre pour un montant de 14 millions de dinars, suite à un appel d’offres restreint.
Selon le rapport de l’IGF, il y a eu, dans la procédure, un défaut d’enregistrement des lettres de consultation et des offres déposées par les soumissionnaires.
Il a été également relevé un défaut de production de la caution de «bonne fin d’exécution» par le bureau d’études Soceter, bénéficiaire du contrat de suivi des travaux signé en janvier 2008. L’IGF s’est penchée également sur la gestion des avions de la compagnie. Il est fait état de l’immobilisation sans motif de cinq appareils, qui a duré de janvier à mai 2010. L’IGF a, en outre, relevé l’utilisation d’un bombardier pour la destination Alger-Oujda-Alger les 22 et 23 février 2009 sans contrat ni bon de commande. Ayant pris connaissance du contenu du rapport, M. Yousfi, le nouveau PDG de Sonatrach, a vite réagi en exigeant de la nouvelle direction de Tassili Airlines d’apporter les correctifs possibles, mais aussi de sanctionner ceux qui étaient à l’origine de ces dépassements : «Compte tenu du caractère urgent que revêtent certaines opérations, je vous instruis d’ores et déjà à prendre toutes les mesures utiles et nécessaires pour apporter des correctifs dans des délais raisonnables et me tenir informé du déroulement de chacune des opérations, y compris les mesures et sanctions à l’encontre des personnes ayant été la cause de ces dépassements.» Outre les sanctions, des poursuites judiciaires vont être engagées contre certains responsables, a-t-on appris d’une source proche du dossier.Mokrane Ait Ouarabi
-
1ere en harga!!!!! rien n'arrete el harga.
Arrestation de 16 harraga à Annaba
zoom | © lexpress.frAgés de 19 à 37 ans, les jeunes...
Les éléments du groupement des gardes-côtes des eaux territoriales de la façade maritime Est de Annaba ont intercepté et arrêté, ce mardi vers 6h, 16 jeunes candidats à l’émigration clandestine à bord d’une embarcation artisanale de 4,5 mètres, a-t-on appris de sources sûres.
Agés de 19 à 37 ans, les jeunes infortunés ont appareillé la veille vers minuit à partir de la plage Rizi Amor (ex-Chappuis). Leur embarcation naviguait à 13 miles au nord de cette dernière plage lorsqu’ils ont été interceptés par les unités des gardes-côtes de Annaba.
Ramenés à bon port vers 6h du matin, ils ont subi une visite médicale, avant d’être interrogés par la police maritime. A l’audition, les 16 harragas ont déclaré qu’ils sont originaires de Annaba et Jijel.
Pour qu’ils soient embarqués à l’effet de rejoindre les côtes italiennes, notamment la Sardaigne, ils ont dû payer à leur passeur, selon toujours les mêmes sources, entre 25 000 et 50 000 dinars. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Annaba pour tentative d’émigration clandestine, ils ont été sommés de comparaître en citation directe le 18 janvier prochain.
Mohamed Fawzi Gaïdi
-
la blague de l'année 2010!!!!!! l'algerie dernier de la classe!!!!!!!
L’Algérie, une puissance énergétique en matière de solaire
La première centrale solaire est née
zoomAu moment de la descente de l’aéronef sur l’aéroport de Hassi R’mel, les deux champs solaires sont visibles à partir du hublot sur le flanc droit de l’appareil. Les deux ensembles formés par des milliers de panneaux sont situés des deux côtés des autres installations de la centrale électrique, l’un au nord et l’autre au sud formant une sorte de figure géométrique en forme
de grand S.Hassi R’mel.
De notre envoyé spécial
L’installation très imposante des panneaux représente la première construction qui va produire à une grande échelle de l’énergie à partir des rayons solaires qui enveloppent le désert algérien. La production des deux champs devrait être de 30 MW, mais, en moyenne, on préfère parler de 25 MW sur les 150 MW que pourra produire l’ensemble de la centrale électrique en y ajoutant les installations de production de l’électricité à partir du gaz naturel en cycle combiné. L’histoire de cette réalisation a commencé en 2004 avec le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt. A l’époque, on ne parlait pas beaucoup de solaire. Il existait très peu d’installations dans le monde et seuls des pays comme les Etats-Unis, l’Espagne ou l’Allemagne s’étaient investis dans le solaire.
Au mois de juin 2005, ce sont 12 cahiers des charges qui ont été retirés après l’avis d’appel d’offres et le cadrage du projet avec le choix technologique. Au mois de mai 2006, au cours de la cérémonie d’ouverture des plis, Abener, une compagnie espagnole, a remporté le projet grâce à un meilleur prix de cession du KWh proposé à 3,122 dinars contre 3,244 dinars pour Cobra, une autre compagnie espagnole. Le projet a pu être lancé du fait que l’électricité qui sera produite par la centrale de Hassi R’mel sera vendue à Sonatrach dont les besoins sont importants dans la région de Hassi R’mel.
L’attribution du marché s’est faite sous la forme du Built Own Operate (B.O.O). Le projet devait être implanté sur une assiette de terrain de 130 hectares. Il devait disposer d’environ 250 collecteurs solaires de 150 mètres de longueur chacun et de 5 mètres de diamètre.
La surface dédiée au champ solaire était de 90 hectares. La production de cette centrale proviendra, pour environ 130 MW, à partir des turbines à gaz et pour 25 MW à partir du champ solaire. La centrale sera détenue à hauteur de 66% par Abener et 34% par Neal et la Banque extérieure d’Algérie. Neal, qui a été créée en 2002, est une SPA propriété de Sonatrach et de Sonelgaz avec 45% chacune et le groupe privé SIM avec 10 %. C’est le premier projet industriel lancé par Neal. La centrale de Hassi R’mel était le premier projet hybride au monde au moment de son lancement. Le Maroc a suivi juste après avec un projet à Aïn Beni Mathar, au sud d’Oujda.
Le projet est confié à Abener, filiale d’Abengoa, la même compagnie qui a remporté le projet à Hassi R’mel. Mais pour la partie solaire, la centrale produira 20 MW seulement pour une capacité totale de 472 MW. La différence sera produite en cycle combiné avec du gaz naturel.
Des financements locaux
Comme pour précéder son voisin, l’Algérie, le Maroc a lancé à la fin 2009 un programme de 2000 MW d’origine solaire pour un montant de 9 milliards de dollars. Le projet de Hassi R’mel a pu être lancé grâce à la nouvelle loi sur l’électricité, le décret spécifique aux énergies renouvelables (coûts de diversification) et le prix de cession du gaz pour les investisseurs.
La mobilisation du financement s’est faite localement. Le succès de ce projet a pu être facilité par la présence du gaz sur le site, la présence aussi du soleil et d’un marché qui est en l’occurrence celui de Sonatrach qui utilise l’électricité pour ses installations. Le lieu dispose aussi de l’eau avec un débit de 3000 m3/jour. Au début du mois de novembre 2007, la cérémonie de pose de la première pierre a été organisée au lieu-dit Tilghemt, dans la wilaya de Laghouat, à environ une trentaine de kilomètres de la ville de Hassi R’mel.Les contrats relatifs à la construction de la centrale (EPC) et à la maintenance ont été signés au mois d’août 2007 entre le partenaire du projet, la société espagnole Abener Energia, et la société Power Solar Plant 1, la joint-venture composée d’Abener, Neal et la BEA.
Elle détient 66% du capital, en association avec Neal qui en possède 20% et le groupe privé SIM et en association avec la BEA qui en détient 14%. L’investissement total pour le projet serait de 315,8 millions d’euros, dont 256,5 pour la construction de la centrale qui disposera, entre autres, de 224 collecteurs solaires pour un délai de réalisation de 33 mois.
La compagnie espagnole est partenaire dans le projet et en même temps le constructeur de la centrale. Trois ans après, les travaux sont au stade des finitions et des essais ont déjà eu lieu. Si la partie «gaz» de la centrale est achevée, il reste des finitions sur la partie «solaire» au niveau d’un champ.Liès Sahar
-
vite un président, jeune ,et intelligent ca urge grave!!!!!!
Wikileaks : pour Bouteflika, la contrebande rapporte "trois milliards d'euros" au Maroc
le 21.12.10 | 13h59 2 réactions
zoom | © lemonde.frPour Bouteflika, le Maroc tire profit de la fermeture des...
En août 2005, en marge d'une entrevue à Alger avec Richard Lugar, président de la commission des affaires étrangères du Sénat américain, Abdelaziz Bouteflika a déclaré que le Maroc gagne "trois milliards d'euros par an" grâce à la contrebande qui se pratique tout au long de la frontière Algérienne, révèle un câble diplomatique obtenu par Wikileaks.
Le Maroc se remplit bien les poches grâce à la fermeture des frontières Algériennes. Et ce n'est pas un expert en économie qui l'affirme, mais bel et bien le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En août 2005, Richard Lugar, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, a conduit une importante délégation américaine à Alger qui comprenait, notamment, le général John Johnes, commandant en chef des forces américaines en Europe et commandant suprême des forces alliées en Europe.
Et lors de ses discussions avec Richard Lugar à Alger, A. Bouteflika n'a pas hésité à critiquer le Makhzen et sa politique vis-à-vis de l'Algérie, rapporte un mémo confidentiel de l'ambassade US à Alger. Datant du 19-08-2005, ce câble nous apprend que Abdelaziz Bouteflika s'est engagé auprès de ses interlocuteurs américains à "respecter les résultats d'un référendum au Sahara Occidental".
"Bouteflika a dit qu'il était prêt à signer maintenant un document qui engage l'Algérie à accepter les issues d'un référendum quel que soit son résultat. Il a dit qu'un référendum était comme une "boîte de Pandore", mais l'Algérie accepterait le résultat", rapporte dans ce mémo l'ex ambassadeur américain en poste en 2005 à Alger, Richard Erdman.
Selon ce mémo, Bouteflika a fait également savoir au sénateur américain Richard Lugar que des 1999, il avait pris une décision qui a contrarié "l'armée et les services de renseignement", indique-t-on. Cette décision concerne l'engagement de l'Algérie à ne jamais déclarer la guerre contre le Maroc si le Polisario décide de reprendre les armes dans sa lutte pour l'indépendance contre le Makhzen.
"Le Polisario n'impliquera pas l'Algérie dans une guerre", aurait déclaré Bouteflika en faisant savoir aux diplomates américains qu'il interdira aux sahraouis de se servir de l'Algérie comme "une base arrière".
Cependant, en dépit de ses engagements, Richard Lugar a relevé que le président Algérien ne s'est guère montré pour autant amical avec Mohamed VI et ses "manières infantiles" à gérer les graves problèmes de la région. Ainsi, pour Bouteflika, aucune normalisation n'est possible avec Rabat tant que "le Maroc ne revient pas à l'ONU" pour régler la question Sahraouie.
L' Algérie reste toujours très attachée au droit des peuples à l'autodétermination et ce "même si elle était le dernier membre de l'ONU au monde à le défendre", rapporte encore ce câble diplomatique américain.
Face aux pressions américains sur la question de la réouverture des frontières avec le Maroc, Abdelaziz Bouteflika a refusé également de céder. Il est allé même jusqu'à déclarer que le Maroc profite bien de cette fermeture car "il gagne chaque année trois milliards d'euros" de la contrebande à la frontière algéro-marocaine.
Pour Alger, le Sahara Occidental n'est pas "une simple question tribale" et les relations avec Rabat s'amélioreront le jour où le Maroc acceptera "les résolutions du Conseil de Sécurité et du droit international".
Abderrahmane Semmar
-
ben laden....no moment
-
cadre de vie, harraga, sécurité et histoire Le réquisitoire de Zohra Drif contre le gouvernement
Par : Nadia Mellal
La sénatrice du tiers présidentiel, Zohra Drif-Bitat, a fait sortir hier le Conseil de la nation de sa torpeur habituelle en posant les questions de l’heure, à l’occasion des débats autour de la déclaration de politique générale du gouvernement, présentée la veille par le Premier ministre.
La sénatrice a commencé par s’interroger sur les chiffres contenus dans la déclaration de politique générale. “Je ne comprends pas pourquoi est-ce que les chiffres indiquant la bonne santé du pays ne se répercutent pas positivement sur la situation des citoyens algériens ? Pourquoi malgré ces chiffres, les Algériens ne sont pas heureux et ne vivent pas dans la quiétude ?” s’est-elle interrogée en s’adressant au Premier ministre. Elle s’est dit “intriguée” par le fait que “le peuple ne semble pas être heureux et comblé malgré les sommes colossales que réserve l’État au développement à tous les niveaux”.
Pour Mme Drif-Bitat, “l’État s’est attelé à tout réaliser en quantité aux dépens de la qualité”, donnant l’exemple de la formation des cadres, notamment les gestionnaires qui, selon elle, “ne sont pas aptes à faire face à la concurrence interne et externe”. Mme Drif-Bitat a ainsi posé ce qu’elle a appelé “le problème de la qualité et de la compétitivité de la formation”. Sollicitée pour de plus amples précisions à l’issue de son intervention en plénière, la sénatrice se fera plus explicite. “En dehors des chiffres, dit-elle, il faut s’interroger sur la mal-vie des Algériens et les problèmes qu’ils vivent au quotidien. Ces questions doivent nous interpeller”. Selon elle, “il ne faut pas éviter les problèmes en disant on a fait ceci et cela, mais plutôt prendre en charge cette question de mal-vie de façon très sérieuse”. “Il y a de vrais problèmes qui se posent aux Algériens”, dit-elle, appelant à “une réflexion collective”. Un autre phénomène social inquiète au plus haut point la sénatrice : il s’agit de la harga. “Malgré l’institution d’une loi, les jeunes continuent à risquer leur vie pour fuir”, dit-elle, en s’inquiétant du fait que ce phénomène gagne actuellement même “les filles et les universitaires”. Et à Mme Drif-Bitat, d’interroger Ouyahia : “Qu’allez-vous faire pour prendre en charge cette question à la base ? Éradiquer ses causes, à commencer par rendre l’espoir perdu aux jeunes ?” Intervenant sur le dossier de l’histoire, la sénatrice appellera les pouvoirs publics à prendre en charge “cette question”. “Il faut impérativement que l’État prenne en charge la question de l’histoire dans notre pays et corrige les erreurs qui ont entaché notre histoire”.
Elle a aussi proposé l’installation d’une commission nationale au plus haut niveau, avec tous les moyens qui lui conviennent pour préparer la célébration du 50e anniversaire de l’Indépendance. La sénatrice proposera qu’à l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance un véritable débat sur le pays “à travers cette célébration, nous devons engager un véritable débat et rendre visibles nos problèmes et ne pas les occulter. Nous devons réfléchir aux défis du 21e siècle car rien n’est acquis pour la stabilité et la souveraineté de notre pays”.
Par ailleurs, Mme Drif-Bitat a exprimé ses “inquiétudes sur ce qui se trame dans la région du Sahel”, interrogeant le gouvernement sur les mesures qu’il compte prendre pour préserver le pays.
Estimant que le temps d’intervention des sénateurs qui n’est que de sept minutes “est une humiliation”, la sénatrice donnera aux représentants de la presse plus de précisions sur la question du Sahel. “On voit bien les jeux et les enjeux au niveau du Sahel, l’indépendance et la souveraineté du pays ne sont pas acquises car il y a derrière ce problème toutes les puissances qui sont en train de réorganiser le monde pour leurs propres intérêts. Il faut qu’on se donne les moyens pour préserver notre pays”.
Elle expliquera qu’“il y a un enjeux terrible au niveau du Sahel qui va plus loin qu’Aqmi. Peut-être qu’Aqmi est pour eux un moyen de venir s’installer dans cette région qui leur a échappé grâce aux guerres de libération nationale”. Et de conclure : “L’Afrique est un scandale naturel puisqu’elle renferme toutes les matières premières nécessaires et importantes.