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  • SAID SADI FACE À LA PRESSE : «La marche du 22 n’est qu’un début»



    Pendant que la police tenait le siège devant les locaux du RCD et ailleurs dans la capitale, le président du RCD, Saïd Sadi, tient, au pied levé, un point de presse. Devant les journalistes, qui doivent faire du coude pour accéder à la salle de conférences, au sous-sol, Sadi lance, lui qui a vu tant et tant de marches, «c’est la bataille d’Alger, il ne manque que le général Massu.» Mais affichant un optimisme révolutionnaire, il ajoute : «La marche du 22 janvier n’est pas une finalité. Ce n’est qu’un début.»
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Le leader du RCD, empêché comme bon nombre de militants de partis de sortir du siège régional pour rallier la place du 1er- Mai, prend la presse à témoin et donc les opinions nationales et internationales de ce que le pouvoir organise comme répression d’une manifestation pacifique. Il a comparé le déploiement policier au siège d’Alger par les parachutistes du sinistre Massu. «Bab-El- Oued est encerclée, La Casbah aussi, les trains ont été interdits de gare à Alger, des manifestants sont arrêtés », a dit d’emblée Sadi, lisant en cela «un message fort au pouvoir qui veut vivre dans la dignité». Pour le président du RCD, ce n’est pas un parti qui est concerné, mais toute la nation. «Ce n’est pas le pouvoir politique, encore moins le pouvoir qu’il faut chasser mais le système politique en lui-même », a expliqué Saïd Sadi. Disant cela, le président du RCD enchaîne par informer que d’autres initiatives, d’autres actions avec d’autres partenaires politiques sont à venir. «Le statu quo est impossible à tenir», dit-il encore sentencieux, ajoutant : «On ne peut pas continuer à laisser ces gens spolier l’Algérie.» Rappelant que le parti et ses militants sont toujours déterminés à poursuivre le débat, Saïd Sadi a affirmé que «l’Algérie est non pas dans une crise politique mais dans une impasse historique». Sadi a parlé d’une «benalite aiguë». D’ailleurs, il a souligné qu’il est intéressant de «comparer entre les fortunes des Bouteflika et celles de Ben Ali». A des journalistes qui l’interrogeaient si la situation actuelle n’est pas due aussi au fait que la classe politique ait déserté le terrain, Saïd Sadi rétorquera : «Il ne faut pas confondre entre le bourreau et la victime » et qu’«il ne faut pas accabler les gens qui agissent au motif que le pouvoir serait plus fort».
    S. A. I.

  • la bataille d'alger revu et corrige' par said saadi non Gillo Pontecorvo

    18380124.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20040511_090521.jpgQUADRILLÉE PAR UN DISPOSITIF POLICIER IMPRESSIONNANT
    Alger a vécu une journée d’état de siège


    Jusqu’à seize heures, le dispositif policier mis en place tôt dans la matinée d’hier était encore en place. Au niveau de la rue Didouche-Mourad, tous les magasins ont baissé rideau. A quelques mètres du siège régional du RCD d’Alger, une quinzaine de camions et de chasse-neige de la police ont pris position.
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Les signes d’un dispositif policier «musclé » étaient remarqués depuis déjà une semaine, soit depuis que le parti du RCD a décidé de maintenir l’organisation de sa marche. Durant ces dernières quarante-huit heures, le dispositif a été considérablement renforcé, démontrant à quel point les pouvoirs étaient déterminés à empêcher la tenue de la marche. En pleine nuit, des dizaines de véhicules blindés étaient déjà en position dans les principaux quartiers d’Alger. La marche à laquelle a appelé le RCD devait s’ébranler de la place du 1er-Mai vers l’Assemblée nationale. Des barrages de police ont aussi été érigés à l'entrée Est de la capitale. Hier, second jour de week-end, la circulation routière était dense. Tant à l’est qu’à l’ouest, tous les accès à Alger étaient sous haute surveillance. Les véhicules et autres bus sont filtrés. C’est à l’est de la capitale, plus exactement au niveau du barrage de police situé à la sortie de la cité des Bananiers, que le premier contrôle «sévère» s’effectue. Quatre kilomètres après, soit au niveau de la route de l’ALN, près du port d’Alger, un point de contrôle est dressé. Les policiers sont sur le qui-vive et à l’affût du moindre mouvement. Les véhicules immatriculés dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Boumerdès, Bouira, ou encore Bordj- Bou-Arréridj et Sétif sont arrêtés. Au niveau de la place du 1er-Mai, communément appelée place de la Concorde, des dizaines de véhicules blindés étaient stationnés et des centaines de membres de la Protection civile et de la police étaient postés dans la matinée. Devant l’hôpital Mustapha-Pacha et le long de l’édifice de la Cour des comptes, un dispositif à n’en plus finir, y compris des forces anti-émeutes et des policiers en civil. Idem aux alentours du siège de l’UGTA et de la Maison de la presse, sise place du 1er-Mai. Ceux qui empruntent l’autoroute pour rentrer sur Alger ont eu toutes les peines du monde à y arriver. Il faudra pratiquement deux heures pour parcourir le trajet Bab-Ezzouar—Alger, alors que des usagers du transport public se sont vu soumis à la vérification de leur identité. La circulation ferroviaire était quasi absente ce jour. La SNTF, a-t-on appris de source sûre, aurait reçu des instructions pour «geler ses activités durant toute la matinée de ce samedi». Même décor au niveau de la localité d’El-Mouradia. A quelques encablures de la présidence de la République, une douzaine de véhicules blindés armés de canons à eau veillaient au grain également. Pendant ce temps, dans le ciel, un hélicoptère surveillait la situation. Son vol à basse altitude a généré, durant toute la journée des bruits assourdissants. Dans certains lieux, même les attroupements ont été dispersés, avec également vérification de papiers. En ce 22 janvier 2010, Alger aura ainsi véritablement vécu une matinée d’état de siège. Quadrillée de toutes parts, elle a rappelé à certains octogénaires la situation vécue durant la guerre de Libération, plus exactement lors de la Bataille d’Alger.
    A. B.

     

  • Le petit psy qui rend fou le Palais !

    Le petit psy qui rend fou le Palais !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Alger. Impressionnante marche…

    … des policiers.

    Wallah que quand j’ai vu le dispositif policier, j’ai eu peur. J’ai vraiment cru que les forces armées royales marocaines s’apprêtaient à nous envahir. J’ai aussi cru qu’elles seraient aidées dans cette entreprise par l’aviation libyenne, à l’Est. Il n’y avait aucune autre explication plausible à un tel déploiement de forces. On ne sort autant de bataillons de flics, autant d’engins, autant d’armes que pour faire face à une menace énooooooorme, un risque majeur pour l’intégrité du territoire. Vous comprendrez alors ma stupéfaction lorsque j’ai découvert que tout ce dispositif, toute cette armada, tout ce tralala, c’était pour contrer les… manifestants du RCD. Quoi ? Le RCD ? Mais je croyais que ce n’était qu’un parti insignifiant, sans ancrage, minus et se trompant tout le temps de pays et de peuple ? C’est bien ce que raconte le Palais en boucle, non ? Sadi ne représente que lui-même, et son parti encore moins, hein ? Mais alors, juste une question : si le bon docteur Sadi est à ce point insignifiant, et si les militants et sympathisants RCD ne sont à ce point et même à cette virgule qu’une poignée d’agités esseulés, pourquoi avoir inondé Alger de tuniques bleues, d’engins d’intervention rapide, de «Azrayen», de lances à eau, de casques, de boucliers, de cartouches de gaz lacrymogènes et autres attirails de guerre ? J’avoue qu’il y a un truc qui m’échappe dans tout ça. Moi, si quelqu’un d’insignifiant vient gesticuler ridiculement sous mon balcon, je ne vais quand même pas ameuter tout le quartier et sortir les caisses de kalachnikovs. Une petite chiquenaude, un soufflet, à la rigueur une bonne baffe, et c’est réglé. Mais là, c’est l’état de guerre totale qui a été enclenché. Du coup, je m’en pose une autre de question : si, face au seul RCD, au riquiqui RCD, au rachitique RCD, le régime de bananes qui nous gouverne a sorti tout ça, a déployé toutes ces forces, le 9 février, face au RCD, au FFS et aux autres partis et associations qui ont d’ores et déjà annoncé leur participation à la prochaine marche, que va nous sortir le Palais ? La 7e flotte ? Va-t-il demander l’aide et le soutien de l’Otan ? Impliquera-t-il la coalition déjà en action en Afghanistan ? Eh oui ! Ne serait-ce que par pure logique des proportions. Enfin, je rappelle juste au passage non gardé que le RCD, à travers cette marche du 22 janvier, n’a fait que répondre à une sollicitation de… Dahou Ould-Kablia. Corrigez-moi si je me trompe, mais c’est bien le ministre de l’Intérieur du système qui, au moment des émeutes qui ont secoué le pays, avait fait le reproche aux partis politiques de ne pas manifester pacifiquement. Eh ben voilà ! Le RCD l’a organisé sa marche pacifique ! Et que lui a répondu Si Daho ? Il a fait repeindre Alger en bleu ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Alger zone interdite

     

    La marche à laquelle le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a appelé pour hier samedi n’a pu avoir lieu. Les autorités, qui avaient déjà décidé de ne pas autoriser cette manifestation, ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité, à la place du 1er-Mai d’où devait s’ébranler la marche, devant le siège régional du parti, rue Didouche-Mourad, ainsi que dans les différents quartiers de la capitale. Alger a été hier une zone interdite.
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Pour les plus matinaux d’entre les Algérois, ce samedi, second jour de repos hebdomadaire, le réveil n’a sûrement pas été celui des jours ordinaires. Des forces anti-émeutes, équipées comme il se devait, boucliers aux bras, matraques à la main et cartouchières garnies de bombes lacrymogènes, ont pris possession de la capitale dès les premières lueurs du jour. Pas une venelle n’y a échappé. Le dispositif déployé pour empêcher la marche nationale pacifique à laquelle le RCD a appelé est imposant. Un véritable siège, devait dire Sadi, empêché avec de nombreux militants de sortir du siège régional pour rallier vers la place du 1er-mai, d’où devait démarrer la marche. Les forces anti-émeutes disposées en arc de cercle devant l’entrée du siège chargeaient violemment les militants du parti à chaque fois que ces derniers tentaient de sortir du périmètre où ils étaient confinés. Les policiers ne faisaient pas dans le détail. La matraque peut atterrir sur n’importe qu’elle partie du corps. Chaque charge policière occasionnait son lot de blessés parmi les manifestants. Des arrestations sont opérées, devant et en contrebas du siège régional. Le député Arezki Aider en fait partie. Son collègue chef du groupe parlementaire, Atmane Mazouz, est blessé lors d’une des nombreuses charges policières. Evacué à l’hôpital Mustapha, il s’en est sorti avec 4 points de suture. Il y a eu, selon le RCD, sept blessés rien que dans le périmètre immédiat du siège régional du parti. Les arrestations, elles, dépassaient la centaine, selon un bilan provisoire du parti fourni aux environs de 15h. Les députés du parti ont été chargés de faire le tour des commissariats pour faire sortir les manifestants interpellés. Pendant que les forces antiémeutes s’acharnaient à contenir les militants marcheurs à l’intérieur du siège régional du parti, d’autres escadrons de police encore plus étoffées veillaient à éviter que des manifestants ne rallient la place du 1er-Mai, au Champ-de-Manœuvre. Tous les accès à la place étaient barricadés par des policiers suréquipés pour la circonstance. Ce dispositif n’a pas dissuadé les marcheurs, à leur tête le vétéran Ali Yahia Abdenour qui était là, présent, dans sa frêle silhouette. Les policiers ont dû le traîner sans le bousculer de trottoir en trottoir pour éviter qu’autour de lui ne forme des attroupements. Manifestants et forces antiémeutes étaient restés à se regarder en chiens de faïence durant toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi. Face à un tel dispositif de police, il était quasiment impossible de marcher. Les policiers, mobilisés en grand nombre, ont veillé scrupuleusement à éviter que les groupes de manifestants ne fassent jonction et ne convergent vers la place du 1er-Mai. Les barrages routiers étaient depuis vendredi soir mobilisés pour trier les entrées sur Alger. Le filtre a été tel que pour faire une vingtaine de kilomètres, il fallait une heure de temps, voire plus. Les bus étaient systématiquement soumis à fouille et empêchés d’acheminer des manifestants au cœur de la capitale. L’espace de la journée du samedi, Alger était devenue une zone interdite. Le transport ferroviaire était perturbé. Les trains en provenance des villes de l’est notamment étaient empêchés de parvenir jusqu’aux gares de la capitale. Les forces antiémeutes ont été également déployées en nombre autour des résidences universitaires algéroises pour empêcher les étudiants de rallier la marche. Elles étaient aussi déployées impressionnantes dans les quartiers comme Bab-El-Oued, où la tradition de révolte s’est enracinée. Combien de policier a-t-il fallu pour opérer un tel siège sur une ville comme Alger ? Le RCD a parlé de plus de 15 000 policiers ramenés d’un peu partout et avec des effets civils pour tenir un mois. La tension autour du siège régional du RCD, puis ailleurs a commencé à baisser en fin d’après-midi. Sans qu’il y ait de casse. C’est dire que l’initiative du RCD s’est voulue d’être et a été l’expression pacifique d’une revendication politique. Pari réussi par la formation de Saïd Sadi qui a démontré une fois de plus que l’Algérien est un être politique civilisé. Il a réussi à démontrer aussi que le système politique et le pouvoir en place qui l’incarne a le totalitarisme chevillé au corps, qu’il panique et tressaille à l’idée de devoir ramasser les barricades qu’il dresse depuis l’indépendance devant l’émancipation démocratique.
    S. A. I.

  • La répression en parade

    Par : Mustapha Hammouche

    Un Alger quadrillé, des hommes et des moyens de répression en surnombre pour empêcher la marche à laquelle le RCD a appelé. En faisant des blessés dans une action qu’il a empêchée et en déroulant une telle armada, le pouvoir donnait l’impression, hier, de faire dans la démonstration de force plus que dans l’obstruction d’une manifestation.
    L’option de la “défense avancée”, jadis appliquée en handball, vise aussi à décourager les éventuelles intentions d’initiatives ultérieures. La double stratégie de “l’étouffement” des manifestants potentiels et de l’exhibitionnisme policier a révélé la vraie posture d’un pouvoir face au “risque tunisien” qui hante l’ensemble des régimes du Maghreb et du Moyen-Orient.
    Première lecture de cette parade sécuritaire : le pouvoir semble convaincu, comme Alliot-Marie, que le régime tunisien s’est effondré parce que sa police n’a pas pu contenir la vague de soulèvement qui l’a emporté et parce que l’armée a refusé de pallier l’insuffisance répressive. Seconde lecture : le pouvoir semble convaincu que le peuple raisonne en termes d’équilibre des forces physiques quand il est porté par une volonté de changement. Si c’était le cas, l’URSS et les “démocraties populaires” seraient encore là. Mais les dictatures du tiers-monde sont comme le colonialisme qui, en matière de maintien de l’ordre, les inspire souvent : ce sont de mauvais élèves.
    Troisième lecture : le pouvoir panique, tout simplement. En étalant ses forces plus que de besoin, il délivrait un message aux futures manifestations qu’il appréhende, à tort ou à raison.
    Pour qu’il développât l’appréhension qu’exprime cette espèce de répression dissuasive, il fallait pourtant que le pouvoir comprenne que le mécontentement national est élevé et qu’il coïncide avec un vent d’appel au changement qui souffle sur toute une sphère géopolitique dans laquelle nous sommes inclus. Au lieu d’en tirer les leçons politiques, il préfère montrer qu’il a pris les dispositions sécuritaires par lesquelles il compte refouler toute velléité d’expression de cette nécessité de changement.
    Au début du mois, le Premier ministre évoquait, devant le Sénat, une “bataille d’arrière-garde” à propos “des procédures visant la protection de l’économie”. Il semble que l’attitude défensive se soit généralisée à tous les domaines, et en particulier celui concernant la sauvegarde du régime. Au lieu d’enregistrer les messages politiques des évènements, il fait feu de tout bois pour étouffer tout signe de revendication populaire : après avoir criminalisé la harga, il fait dire à des imams, convertis en commissaires politiques, que le feu de l’au-delà attend les malheureux immolés. On ne se souvient pas avoir entendu souvent nos imams vouer les kamikazes aux mêmes enfers. Mais c’était le temps où la terreur montrait le sens du prêche. Jusqu’au ministre de l’Intérieur qui accable ces damnés de notre terre d’“exhibitionnisme” !
    Si des institutions usent de tels raccourcis, on peut se demander si l’écart entre le temps qu’il a fait hier à Alger et le BMS consacré à la même journée relevait d’une simple erreur de prévision.
    Hier, c’était la parade de l’état policier. Mais n’est-ce pas dans la nature historique de notre système d’opposer ainsi la logique de la force physique à la logique de l’évolution politique ?

     

  • no moment


  • Il ne manquait que Massu !”

     

    Il annonce d’autres initiatives avec d’autres partenaires
    Saïd Sadi : “

    Par : Karim Kebir

    “Le régime est atteint de “ben alite” aiguë”, a déclaré le président du RCD, dans une allusion au régime de l’ancien dictateur de Carthage, balayé par une révolte populaire sans précédent.

    En dépit d’un impressionnant dispositif policier déployé, hier, très tôt le matin, autour du siège du RCD à la rue Didouche-Mourad, en plein cœur d’Alger, empêchant les manifestants de rejoindre la place du 1er-Mai, appelée pompeusement depuis quelques années la place de la… Concorde, lieu de départ de la marche projetée par son parti, le président du RCD, Saïd Sadi, n’abdique pas : “Ce déploiement de forces ne nous impressionne pas. Nous sommes déterminés à continuer notre combat.”
    Dans le sous-sol du siège, transformé en camp retranché, et face aux risques de dérapages, Saïd Sadi convoque dans l’urgence un point de presse. “Quand on vient à enfermer des citoyens dans un siège, on décide de transformer l’Algérie en prison. Ça veut dire qu’ils n’ont aucune perspective à offrir aux Algériens.” Selon lui, le régime a mobilisé toute son armada répressive, visible à travers l’impressionnant arsenal déployé dans les artères de la capitale. Des CNS sont, dit-il, acheminés de Sidi Bel-Abbès et même de Tébessa avec la ferme instruction de “ramener leurs effets” pour “passer un mois à Alger”, des cités universitaires encerclées, des trains sont suspendus, des manifestants arrêtés et acheminés vers les commissariats, Bab El-Oued et La Casbah quadrillés. Il y aurait plus de trois mille policiers déployés. “C’est l’état de siège. Il ne manque que Massu”, lâche-t-il. Et d’ajouter dans une formule assassine et non moins significative : “Ils sont atteints de “ben alite” aiguë”, en allusion au régime institué par l’ancien dictateur de Carthage et balayé par un vent de révolte sans précédent. À plusieurs reprises, Sadi a martelé qu’il ne renoncera jamais à continuer le combat jusqu’à la restauration de la dignité des Algériens. “On ne peut continuer à laisser les gens spolier le pays. Le peuple algérien a le droit de vivre dans la dignité.” Et la date d’hier constitue le point de départ pour d’autres initiatives. “Le 22 janvier n’est pas une finalité, mais un commencement.” Aussi annonce-t-il pour les prochaines semaines d’autres initiatives avec d’autres partenaires dont il n’a pas révélé l’identité. “Il s’agit de changer le système. On ne peut pas sauver l’Algérie et le système en même temps.” Pour lui, le problème fondamental n’est pas tant dans les hommes que dans le système. “Nous sommes dans une impasse, ce n’est pas un problème d’individus, c’est l’échec d’un système”, explique-t-il. Et à ceux qui accusent les démocrates d’être absents, vieille rengaine d’une élite démissionnaire, le président du RCD réplique que son parti “n’a jamais raté aucune activité organique depuis 1990”. “L’opposition n’a pas baissé les bras. Mais lorsque la télé est confisquée et les marches interdites, comment voulez-vous vous faire entendre ?” se demande-t-il, avant d’observer que “le pouvoir veut imposer l’équation : ou vous prenez les armes ou vous renoncez”. Il ne manque pas d’ailleurs de lancer une petite pique, “amicale”, précise-t-il, à l’adresse de la presse : “On ne doit pas confondre les victimes et les bourreaux.” Pourquoi la manifestation maintenant ? demande un confrère. Sadi réplique sèchement : “Si on n’agit pas aujourd’hui, quand est-ce qu’on va agir alors ? Des jeunes sont tués, d’autres s’immolent, les libertés sont confisquées…”
    Rappelant la nécessité de la levée de l’état d’urgence “immédiatement”, son maintien visant à “étouffer les libertés et à couvrir la corruption”, Sadi réitère que le départ du régime est une nécessité impérieuse pour le salut du pays. “Il faut un changement en profondeur et vite, sinon c’est la désintégration.” Lui, en tout cas, ne dissimule pas son optimisme. “On va arriver à ébranler ce régime.”

  • manifestations à alger RCD et la censure a2 tv et france 24 tv du net ????

     

     

     

     

     

     

     

    la censure francaise à frapper  on s'y attendez voici quelque media ce qu'on voit A2 et france24 sur le net, dommage pour la liberté des media francais terre de liberté toz ! kif kif avec zinochet cherche que leur interet meme les autre pays amis ,ni aide, ni soutien ,que les gens meurt ils s'en foutent. meme leurs ressortissant n'es pas chirac et sarko,et la chanceliere bertha, le voyau italien,

     

     

  • la france est complice avec le pouvoir en place,tous les canards ont rélegués l'info de la marche aux seconds plans

     za3ma le monde toz!!!!!!!

    Algérie : malgré une manifestation avortée, l'opposition hausse le ton

     

     

     

    Plusieurs personnes ont été blessées samedi 22 janvier à Alger lors de heurts entre les forces de l'ordre et un petit nombre de partisans de l'opposition qui tentaient de se rendre à une manifestation interdite par le pouvoir.

    Plusieurs personnes ont été blessées samedi 22 janvier à Alger lors de heurts entre les forces de l'ordre et un petit nombre de partisans de l'opposition qui tentaient de se rendre à une manifestation interdite par le pouvoir.AP/AP

    Les partisans du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) se sont dispersés, samedi 22 janvier, après avoir été bloqués durant six heures par un cordon policier devant le siège du parti à Alger, mais le président du RCD, Saïd Sadi, a déploré 42 partisans blessés, dont le chef du groupe parlementaire du RCD, Othmane Amazouz. "Il y a eu 42 blessés, deux deux grièvement. Tous ont été hospitalisés", a déclaré M. Sadi, précisant qu'"il y a eu également de nombreuses interpellations" parmi les manifestants.

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    Des heurts ont opposé devant le siège de cette formation quelque 300 personnes à plusieurs dizaines de policiers équipés de matraques, grenades lacrymogènes et boucliers en plexiglas. Sept policiers ont par ailleurs été blessés, dont deux sont dans un état grave, selon l'agence de presse APS.La police a pour sa part annoncé cinq interpellations.

    Le quotidien arabophone Ennahar a par ailleurs affirmé que son photographe chargé de couvrir la manifestation avait "été grièvement blessé à la tête et à l'épaule (...) après avoir reçu une chaise lancé par un partisan du RCD depuis une fenêtre du premier étage du siège de ce parti".

     CONTRE-MANIFESTATION

    "On a décidé de lever la protestation et se préparer pour les prochaines manifestations. De plus le pouvoir a envoyé des provocateurs qui scandaient le nom de Bouteflika", a expliqué Mohamed Khendek, député RCD. Peu avant la fin de la manifestation, une trentaine de jeunes ont en effet improvisé une contre-manifestation en face du siège du RCD en criant "Bouteflika, Bouteflika" et en scandant des slogans hostiles au président de ce parti, Saïd Sadi. Ces manifestants ont été dipersés par les brigades anti-émeutes de la police qui ont également allégé le dispositif policier autour du siège du RCD.

    Les autorités d'Alger avaient interdit cette "manifestation pour la démocratie", en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992, mais le RCD l'avait maintenue. Ses partisans devaient partir de la Place de la Concorde, ex-place du 1er-Mai, vers le siège de l'Assemblée nationale populaire.

    RISQUES D'EXPLOSION SOCIALE

    "Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion", a averti samedi le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mostefa Bouchachi. "Il y a trois semaines, les autorités disaient que les jeunes émeutiers pouvaient revendiquer de manière pacifique et lorsqu'un parti politique veut faire une marche on la lui interdit", s'est insurgé M. Bouchachi. Les émeutes du 4 au 9 janvier, essentiellement menées par des jeunes contre la cherté de la vie, ont fait cinq morts, plus de 800 blessés et d'importants dégâts matériels dans plusieurs villes du pays.

    Vendredi, la LADDH, quatre syndicats autonomes, le RCD et l'autre parti d'opposition Front des forces socialistes (FFS de Hocine Aït Ahmed), avaient annoncé la création d'"une coordination nationale pour la démocratie". Ouverte à d'autres personnalités, elle devrait se réunir à nouveau vendredi prochain pour discuter de la "préparation de la marche du 9 février", date anniversaire de la proclamation de l'état d'urgence en Algérie en 1992, afin d'en demander la levée, a indiqué M. Bouchachi. Selon un communiqué envoyé samedi après-midi, le FFS ne devrait toutefois pas s'associer à cette marche.

  • Manifestation reprimée d'Alger: risque "d'explosion" sociale, selon Mostefa Bouchachi

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    L'interdiction d'une manifestation organisée par un parti politique à Alger comporte des risques d'explosion sociale, a averti samedi 22 janvier la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (Laddh).

    "Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion", a déclaré par téléphone à l'AFP son président Mostefa Bouchachi.

    "C'est désolant". Une marche organisée par le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD, opposition) avait été interdite par les autorités d'Alger mais le RCD avait décidé de la maintenir. Au siège de la formation, en plein centre d'Alger, un cortège qui devait se transformer en marche a été bloqué par la police.

    Des heurts ont fait au moins six blessés, selon le RCD, dont deux de ses responsables. La police, citée par l'agence APS, a dit avoir enregistré sept blessés dont deux graves.

    "Il y a trois semaines, les autorités disaient que les jeunes émeutiers pouvaient revendiquer de manière pacifique et lorsqu'un parti politique veut faire une marche on la lui interdit", s'est insurgé le président de la Laddh.

    "On ne comprend plus ce que le régime veut faire de cette Algérie", a  ajouté Me Bouchachi.    

    Vendredi la Laddh, quatre syndicats autonomes, le RCD et l'autre parti d'opposition, le Front des forces socialistes (FFS), avaient annoncé à l'issue d'une réunion la création d'"une coordination nationale pour la démocratie".

     

    Ouverte à d'autres personnalités, elle devrait se réunir à nouveau vendredi   prochain pour discuter de la "préparation de la marche du 9 février", date anniversaire de la proclamation de l'état d'urgence en Algérie en 1992, afin d'en demander la levée, a indiqué M. Bouchachi.  

    El Watan avec AFP
  • "URGENT ALGERIE" LA MARCHE NON AUTORISEE DE SAID SAADI,VIDEO PRISE AU SIEGE DU RCD

  • photo facebook clic en bas :Photos de la marche réprimé du 22 janvier 2011 et aussi sur la grande photo et suivre le diaporama c'est facile

    Photo 108 sur 165   Retour à l'album · Photos de Site officiel du RCD · Profil de Site officiel du RCD

     

  • Alger en état de siège, la marche du RCD réprimée : [ Vivez l'événement en DIRECT sur DNA ]

    Un dispositif policier impressionnant est déployé dés 5 heures du matin autour des rues, des grandes artères et des grands axes de la capitale pour empêcher la tenue de la marche du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD ) prévue samedi 22 janvier à Alger à partir de 11 heures du matin. Les autorités algériennes ont interdit cette manifestation population organisée à l'initiative du parti d'opposition de Said Sadi. DNA vous fait vivre en DIRECT cette marche.


    14h40 : Sept policiers ont été blessés dans des heurts avec des partisans du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie devant leur siège a rapporté l'agence officielle algérienne de presse (APS)

    14h30 : Le site internet du parti ( www.rcd-algerie.net ) n'est plus accessible depuis 14 heures.

    13h 23 : Le siège du RCD, sis à la rue Didouche Mourad, est toujours encerclé par la police anti-émeute. Un député affirme à DNA que la direction dénombre déjà une quarantaine de blessés qui ont été évacués à l'hôpital ou soignés sur place. Une tentative de marche vers la Place du 1er mai a été aussitôt réprimée par les forces de l'ordre.

    12h38 : Le photographe de presse Bilel Zihani a été arrêté par la police devant le siège du RCD alors qu’il photographiait un manifestant blessé. Embarqué au commissariat d’Alger ( Cavignac ), il a été retenu pendant deux heures avant d’être relâché. Selon des témoignages de journalistes, la carte mémoire de son appareil a été effacée.

    12h15 : La marche populaire à laquelle initiée par le RCD pour samedi 22 janvier à 11 heures à été empêchée par les autorités algériennes. Un impressionnant dispositif de sécurité ( CNS, fourgons, camions à jet-d'eau, hélicoptères... ) a été déployé autour de la capitale très tôt dans la matinée du samedi. Des milliers de personnes venues de plusieurs wilayas ( départements ) ont été refoulées par des barrages policiers.

    Le siège du parti de Said Sadi, situé à un angle de la rue Didouche Mourad (ex rue Michelet ) est totalement encerclé par des policiers anti-émeute. La direction du parti a été cantonnée dans le siège et empêchée de sortir afin de rejoindre le lieu de la marche, fixé à la place du 1er mai.

    Plusieurs arrestations ont été effectuées par la police parmi les manifestants alors des militants et des responsables du parti ont été blessés par des coups de matraques. Certains blessés ont été évacués vers l'hôpital.

    Le président du RCD, Said Sadi, affirme à DNA, que le parti " subit une véritable opération d'encerclement. Ils ont quadrillé la ville afin d'empêcher toute tentative de marcher. Des milliers de personnes, venues manifester, ont été refoulées en dehors de la capitale et des militants sont actuellement dans les commissariats de police."

    Les autorités algériennes qui avaient annoncé que la marche était interdite ont mis en place un dispositif policier impressionnant qui fait d'Alger, une ville en état de siège.

    12h00 : Un photographe arrêté par les forces de sécurité et son matériel confisqué pour avoir photographié un manifestant du RCD blessé par la police.

    11h35 : Le chef du groupe parlementaire du RCD a été évacué à l'hôpital. Un important dispositif policier continue d'encercler le siège du RCD, rue Didouche Mourad. Plusieurs personnes blessées par des coups de matraques.

    11h25 : Plusieurs personnes ont été blessées par la police devant le siège du RCD affirme à DNA le chargé de communication du parti Mohcine Bellabes. Certaines ont été évacuées à l'hôpital alors que d'autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée. Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger.

    11h00. Le chef du groupe parlementaire du RCD, Atmane Mazouz, arrêté samedi matin avant d'être relâché, est blessé au visage suite à des échauffourées avec la police. Le siège du parti est toujours encerclé par les brigades anti-émeute. Plusieurs arrestations sont actuellement effectuées dans divers endroits de la capitale.

    10h54 : Le président du RCD, Said Sadi, improvise une conférence de presse au siège du parti, toujours bloqué par les forces anti-émeute. Sadi dénonce l'interdiction de la marche et fait état de plusieurs arrestations.

    10h 50: Des milliers de manifestants venus de Tizi Ouzou et de Bejaia pour participer à la marche ont dû rebrousser chemin, les services de l’ordre les ayant empêchés d’accéder à la capitale.

    10h40. Des responsables du RCD annoncent plusieurs arrestations parmi les sympathisants du parti. Le député de la circonscription de Béjaia, Athmane Azouz, a été interpellé par la police dans la soirée du vendredi 21 janvier avant d'être relâché.

    10h 30 : Said Sadi au téléphone avec DNA depuis le siège du parti à Alger centre : "Nous sommes encerclés au siège du parti. Ils veulent étouffer cette marche. La police nous empêche de rejoindre la foule qui nous attend. Tous les accès à la capitale ont été fermés. La police a procédé à plusieurs arrestations dans la nuit du vendredi ainsi que dans la matinée du samedi. Des bus ont été bloqués à l’entrée de la ville. Il y a plus de 3000 policiers qui ont été déployés uniquement à la place du 1er mai. C’est une véritable bataille d’Alger."

    Alger. 10 h 19 : La police anti-émeute est déployée autour du siège du parti RCD sur la rue grande rue Didouche Mourad. Le député Nordine Ait Hamouda et le président du parti Said Sadi s'adressent à la foule à l'aide d'un mégaphone. Nordine Ait Hamouda scande : "Bouteflika -Ben Ali".

    Alger. 08 h 00 : Un dispositif policier impressionnant est déployé dés 5 heures du marin autour des rues et des grandes artères de la capitale. Fourgon anti-émeutes, camions à jets d’eau, policiers en tenue ou en civil, Alger centre est littéralement bouclée par les forces de police.

    Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.

    Tous les accès menant vers la place du 1er Mai, lieu où devrait débuter la marche, sont fermés. Les navettes de train sont suspendues alors qu’un hélicoptère survol le ciel depuis 8 heures du matin.

  • ENTV ZOUBIA

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  • Marche du RCD : Bouteflika sort l'artillerie lourde ; plusieurs blessés; plusieurs arrestations; des hélicoptères survolent la capitale

    Finalement, la marche à laquelle avait appelé le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) à Alger, a été empêchée au prix d'un impressionnant arsenal répressif. ( Notre photo montre le dispositif sécuritaire entourant le siège du RCD ce matin).

    A 11h, la place du 1er Mai d'où devait s'ébranler la marche, était entre les mains de la police, qui contrôle tous les accès. Said Sadi, le chef du RCD, parle de "bataille d'Alger"

    Il faut dire que les services de police n’ont lésiné sur aucun moyen. Le pouvoir a fait sortir tout son arsenal répressif pour ne laisser aucune chance à tout mouvement de protestation. Camions à jet d’eau, forces antiémeute, policiers en civil… sont visibles dans beaucoup d’endroits de la capitale. Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.

    Plusieurs personnes ont été blessées par la police devant le siège du RCD affirme à DNA le chargé de communication du parti Mohcine Bellabes. Certaines ont été évacuées à l'hôpital alors que d'autres sont soignées dans le bâtiment où une cellule médicale a été installée. Plusieurs hélicoptères de la police survolent actuellement le ciel d'Alger.

    Le chef du groupe parlementaire du RCD a été évacué à l'hôpital. Un important dispositif policier continue d'encercler le siège du RCD, rue Didouche Mourad. Plusieurs personnes blessées par des coups de matraques. D’importants renforts de police ont été dépêchés ces dernières heures dans la capitale algérienne alors que tous les accès à la ville devraient être bouclés très tôt dans la matinée du samedi 22 janvier en prévision de la marche à laquelle a appelé le RCD de Saïd Sadi. Le gouvernement algérien a annoncé que cette manifestation populaire n'est pas autorisée, les marches sont interdites à Alger depuis juin 2001.

    Depuis jeudi soir, le communiqué tourne en boucle à la radio et à la télévision algériennes. Si l’interdiction émane de la wilaya d’Alger, la décision a été prise, selon nos affirmations, au plus haut niveau de l’Etat.

    D’importants renforts de polices - plus de 10 000 hommes-, ont été dépêchés de plusieurs wilayas du pays pour quadriller la capitale. Depuis une semaine, des fourgons anti-emeute ont été stationnés à l’intérieur et devant le siège de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), le syndicat officiel, ainsi que devant les bâtiments de l’Assemblée et du Sénat. c'est pas fini ce n'est que la premiere

    A. K.

  • Algérie : le Pouvoir réprime la marche pacifique du RCD

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    3djouza hakmet sarak koufa hass ,mazal el kheir el goudam,ya boutef,machi zoudj krouda li habess el inkilab 3ich ,tchouf hadi el bidaya mazal mazal.
     

       	Des centaines de policiers équipés de boucliers et de bâtons ont empêché des militants et des sympathisants du RCD de sortir marcher pacifiquement dans la rue. 

    zoom | © EL WATAN

    Un trafic ferroviaire suspendu, des bus retenus dans les barrages policiers, des passants contrôlés, des rues coupées à la circulation routière, Alger a vécu, durant toute la journée du samedi, en état de siège.

    C’est, en tout cas, l’image qui restera à jamais gravée dans les esprits des Algériens qui ont tenté de rallier la capitale ce samedi 22 janvier. Ce jour-là, ils n’oublieront pas que leur Etat a pris tout simplement le contrôle du "ciel" et de la "terre" pour empêcher tout citoyen Algérien de battre le pavé et de réclamer le changement dans son pays.  

    En effet, des dizaines de barrages fixes de la Police ont quadrillé, dès les premières lueurs du matin de samedi, Alger et ses environs pour filtrer les véhicules et leurs passagers. Les automobilistes ont subi les uns après les autres des fouilles minutieuses et les plus jeunes d’entre eux ont été interrogés pendant de longues minutes. 

    "Où est-ce que vous partez ?", "Qu’allez vous faire à Alger ?", lancent des agents de l’ordre aux jeunes qui s’apprêtaient à prendre le bus pour aller à Alger-centre. 

    Ainsi, dès 9 H du matin, les forces de l’ordre ont étouffé la capitale avec un dispositif sécuritaire soigneusement étudié pour empêcher tout mouvement de foule sur les rues et les artères d’Alger.  Des transporteurs privés nous ont même confié que des "civils" sont venus aux gares routières de Blida et de Boufarik pour leur expliquer qu’il n’était pas de leur intérêt de rôder encore l’après midi à la gare routière de Tafourah et de Kharrouba ! 

    Au niveau des gares ferroviaires, les portes et les guichets ont été fermés. Et les quelques agents présents sur les lieux ont reconnu que des directives précises leur ont été transmises. "Aujourd’hui, pas de train pour que personne ne puisse aller à la marche !", confie tout de go un fonctionnaire à la gare de Birtouta.   

    Sur les routes, au niveau de chaque barrage policier, des bouchons monstres ont bloqué des centaines de véhicules et de bus. Les manifestants en provenance de Boumerdès ou de Tizi-Ouzou ont été donc retenus durant des heures au milieu des embouteillages.

    Dans les airs, un hélicoptère survolait en permanence Alger et ses environs pour passer au crible tout mouvement "suspect". Pris de panique, et apeurés par cette atmosphère policière inhabituelle, de nombreux Algérois n’ont même pas pu sortir de chez eux.

    Le message du Pouvoir a été donc bien reçu : aucune manifestation ne sera tolérée par les autorités. Les militants et les sympathisants du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) qui avait appelé à une marche citoyenne pacifique au centre d’Alger pour ce samedi bénéficieront, pour leur part, d’un traitement particulier.

    Tôt le matin, pas moins de 35 camions de police ont "squatté" l’avenue Didouche Mourad, qui abrite le siège du RCD, en coupant toute circulation routière. Pas moins de 300 policiers équipés de boucliers et de bâtons ont bouclé l’entrée du siège du parti de Saïd Sadi.  Impossible donc de sortir dans la rue sans entrer en affrontement avec ces légionnaires impassibles à qui on a intimé l’ordre de réprimer toute tentative d’occuper la rue.

    Une centaine d’étudiants, de militants, de journalistes et des syndicalistes sont, dès lors, retenus en «otages» par des policiers. Ces derniers n’ont pas hésité à proférer des menaces et à brandir leurs boucliers pour signifier aux manifestants qu’ils subiront tous un passage à tabac s’ils entêtent à vouloir marcher à Alger.

    Mais les "otages" n’ont pas cédé pour autant à la résignation et à la peur. Des chaises, des pierres et des bouteilles ont été balancées sur les policiers du haut de l’immeuble qui a servi de forteresse aux militants du RCD. Quelques uns ont même bravé les forces de l’ordre en tentant de sortir avec leurs banderoles dans la rue. Mais l’accueil musclé de la brigade anti-émeutes  a vite tourné en affrontement général.

    Une dizaine de personnes a été arrêtée et d’autres ont subi des coups et des blessures. Au moins deux manifestants ont été grièvement blessés dont un sera transféré, sur une civière, à un hôpital Algérois. A ce moment-là des cris de colère fusent de partout : "Pouvoir assassin", "Jazaïr Hourra, Jazaïr Democratiya".

    Des drapeaux tunisiens sont aussi brandis et des chants patriotiques entonnés à haute voix. "Vous êtes des Algériens comme nous. Pourquoi vous nous maltraitez !", "Jusqu’à quand allez-vous défendre ce régime pourri ?", lâchent des jeunes manifestants en colère contre cette répression menée tambour battant par des autorités qui ne reculent devant rien pour brimer la société civile.

    De son côté, Saïd Sadi prend un haut-parleur et clame sa colère : "je suis prisonnier dans le siège du parti, je ne peux pas partir   d'ici. On ne peut pas mener de lutte pacifique quand ont est assiégé". De longues minutes défilent sans que rien ne change. Les centaines de policiers ne lâcheront pas prise et le siège du RCD demeurera en quarantaine jusqu’à l’après-midi.

    Plus loin, à la Place du 1er Mai, là où devait commencer cette marche pacifique, des dizaines de policiers et de camions anti-émeutes ont pris possession des lieux. Tout attroupement a été interdit. Femmes, hommes, jeunes, personnes âgées, aucun citoyen n’a pu rester debout sans risquer une réprimande de la part des policiers. 

    Abderrahmane Semmar
  • الجزائر‭ ‬احترمت‭ ‬ثورة‭ ‬التونسيين‭ ‬ولم‭ ‬تشتمها‭ ‬عكس‮ ‬ما‭ ‬فعل‭ ‬القذافي

    image  dégage dictateur  boutef

    على‭ ‬الشعب‭ ‬الجزائري‭ ‬أن‭ ‬يكون‭ ‬سندا‭ ‬للثورة‭ ‬التونسية‭ ‬ضد‭ ‬الطغيان

    اعتبر إعلاميون تونسيون أن التغيير الذي حدث في تونس ستكون له تداعياته على العلاقات بين الشعبين الجزائري والتونسي، مؤكدين أن الشعب الجزائري يعتبر سندا للثورة التونسية ضد الطغيان مثلما كانت تونس سندا للثورة الجزائرية ضد الاستعمار، وقالوا إن الحكومة في الجزائر مطالبة بالاقتراب من شعبها ودعمه لتجاوز الصعوبات الاجماعية. وقد أثنى عدد منهم على موقف الجزائر التي لم تطلق مواقف معادية للشعب التونسي على عكس القذافي الذي شتم التونسيين وشتم شهداءهم، ورغم أن بعض الإعلاميين التونسيين قالوا إن الموقف الجزائري متأخر إلا أنهم‭ ‬أكدوا‭ ‬أن‭ ‬ذلك‭ ‬يعبر‭ ‬عن‭ ‬حنكة‭ ‬سياسية‭.‬

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    • سفيان‭ ‬بن‭ ‬حميدة‭ / ‬ناشط‭ ‬حقوقي
    • الجزائر‭ ‬احترمت‭ ‬ثورة‭ ‬التونسيين‭ ‬ولم‭ ‬تشتمها‭ ‬كما‭ ‬فعل‭ ‬القذافي
    •  
    • العلاقات بين الشعبين الجزائري والتونسي لا تحددها ثورة التونسيين ضد الاستبداد فالعلاقات بين الشعبين عاطفية وتاريخية، فالذي يتغيّر ربما العلاقة بين الحكومتين أما بين الشعبين فهي ثابتة، والقضية محسومة منذ قرون. وبالنسبة للحكومة الجزائرية فإننا نسجل أنها لم تطلق مواقف معادية للشعب الفلسطيني ما فعل العقيد معمر القذافي الذي شتم التونيسيين وشتم شهداء ثورتهم، ونحن ندرك أن موقف الشعب الليبي ليس هو موقف القذافي، إن الجزائريين في تونس مشهد مألوف، حيث يزور أكثر من مليون جزائري تونس سنويا لذلك فإن علاقات الود مستمرة وهذا‭ ‬كلام‭ ‬مقتنعون‭ ‬به‭ ‬وليس‭ ‬مجرد‭ ‬خطاب‭.‬
    •  
    • محمد‭ ‬العروسي‭ ‬بن‭ ‬صالح‭ / ‬رئيس‭ ‬تحرير‭ ‬جريدة‭ ‬الشعب
    • نعوّل‭ ‬على‭ ‬دعم‭ ‬الجزائر‭ ‬لتونس‭ ‬كي‭ ‬تستعيد‭ ‬عافيتها‭ ‬الاقتصادية
    •  
    • الثورة التونسية كانت ضد حاكم تونسي طاغ ومتجبّر ومتسلّط وليست ضد أي شخص آخر، ثمّ إن علاقات تونس والجزائر هي علاقة شعوب وليست علاقة حكومات، لذلك نوّد أن تنضمّ الحكومة الجزائرية بكلّ مؤسساتها وأطيافها إلى شعبها الذي عبّر عن تضامنه ودعمه ومساندته. إذن العلاقات‭ ‬التونسية‭ ‬الجزائرية‭ ‬ستكون‭ ‬بخير‭ ‬بل‭ ‬يجب‭ ‬أن‭ ‬تكون‭ ‬أفضل‭ ‬مما‭ ‬كانت‭ ‬عليه،‭ ‬ونحن‭ ‬نعوّل‭ ‬على‭ ‬إخواننا‭ ‬في‭ ‬الجزائر‭ ‬في‭ ‬دعم‭ ‬تونس‭ ‬كي‭ ‬تستعيد‭ ‬عافيتها‭ ‬إقتصاديا‭ ‬وفي‭ ‬كافة‭ ‬المجالات‭ ‬الأخرى‭. ‬
    •  سالم‭ ‬المساهلي‭: ‬منتج‭ ‬بإذاعة‭ ‬الكاف
    • التونسيون‭ ‬يجّلون‭ ‬الشعب‭ ‬الجزائري‭ ‬ويقدرونه
    •  الجزائر أرض الشهداء ونموذج الثورة التحررية.. وخزان الشهادة الرمزي.. هي بالنسبة إليّ سند للثورة التونسية لأننا نعرف شعبها البار ورجالها الأفذاذ.. ونحترم خياراتهم.. ما أتصوره أن العلاقات سوف تستمر في إطار الاحترام والتعاون دون تدخل في الخيارات لكلا الشعبين.. ولذلك ندعوا أن يعرف الشعب الجزائري أن التونسيين جميعا يقدرونه ويجلونه ويعتبرونه ظهرهم الذي يحمي ثورتهم ويقدر تضحيات شهدائها الأبرار... وأنا كإعلامي وشاعر أعتبر الشعب الجزائري أهلي، وثورته ورصيده النضالي هو رصيدي كعربي مسلم.. وأفخر به كفخري بثورة شعبي العظيم‭ ‬الذي‭ ‬يجب‭ ‬أن‭ ‬يساعده‭ ‬إخوتنا‭ ‬الجزائريون،‭ ‬لأنهم‭ ‬أهل‭ ‬الشهامة‭ ‬والمروءة‭ ‬والشجاعة‭.‬
    •  عبد‭ ‬الدايم‭ ‬السلامي‭ /‬كاتب‭ ‬رأي‭ ‬بجريدة‭ ‬العرب‭ ‬العالمية
    • الجزائر‭ ‬ساندت‭ ‬ثورة‭ ‬التونسيين‭ ‬على‭ ‬عكس‭ ‬دول‭ ‬أخرى
    •  أعتقد أنّ الكلام في هذه المسألة يحتاج التمييز بين نوعيْن من العلاقات: أوّلهما العلاقات الشعبيّة والتي نرى أنّها كانت موجودة وستتدعّم أكثر نظرًا إلى الجوّ الاقتصادي المرن الذي سيكون عليه الوضع في تونس. أمّا النوع الثاني والذي يتعلّق بالنظاميْن، فالظاهر أنّه كانت هناك علاقة جافّة بين السياسيين في كلا البلديْن تغطّيها المجاملات الديبلوماسية، وربّما ستشهد هذه العلاقة انتعاشًا أكثر من جهة موقف الجزائر من الثورة التونسيّة المساند للشعب على عكس مواقف دول أخرى.
    •  عادل‭ ‬الثابتي‭/ ‬سكرتير‭ ‬تحرير‭ ‬جريدة‭ ‬مواطنون
    • ‭ ‬التغيير‭ ‬في‭ ‬تونس‭ ‬سيسمح‭ ‬بالتواصل‭ ‬فكريا‭ ‬وثقافيا‭ ‬مع‭ ‬الجزائريين
    •  أنا أعتقد أن ثورة التونسيين ستسمح بتقوية العلاقات بين الشعبين الجزائري والتونسي بالنظر إلى أن الشعبين الجزائري والتونسي وبناء على العلاقة المنفتحة التي ستنجم على حرية التنقل وحرية تبادل الأفكار مهما كان لونها، وهي أمور كانت ممنوعة في عهد الرئيس الهارب زين العابدين‭ ‬بن‭ ‬علي،‭ ‬وعموما‭ ‬فإن‭ ‬العلاقات‭ ‬بين‭ ‬الشعبين‭ ‬كانت‭ ‬دوما‭ ‬طيبة،‭ ‬وأنا‭ ‬شخصيا‭ ‬كنت‭ ‬عندما‭ ‬أزور‭ ‬الجزائر‭ ‬أشعر‭ ‬أنني‭ ‬في‭ ‬بلدي،‭ ‬وهذا‭ ‬الشعور‭ ‬سيترسخ‭ ‬بعد‭ ‬التفاعل‭ ‬الإيجابي‭ ‬للشعب‭ ‬الجزائري‭ ‬مع‭ ‬ثورتنا‭.‬
    •  محمد‭ ‬عبو‭ / ‬محامي‭ ‬وناشط‭ ‬حقوقي‭ ‬تونسي
    • ‭ ‬الانترنت‭ ‬ساهمت‭ ‬في‭ ‬إزالة‭ ‬كل‭ ‬العقبات‭ ‬في‭ ‬العلاقة‭ ‬بين‭ ‬الشعوب
    •  أعتقد أن العلاقات بين الجزائر وتونس تتوثق أكثر بعد التغيير الذي حصل في هذه الأخيرة، خصوصا في ظل التقارب الموجود بين البلدين على صعيد التقاليد في السياسة الخارجية، أما على مستوى الشعوب فإن الأنترنت ساهمت في إزالة كل العقبات، كما أنها سمحت بأن يقوم الشباب بدورهم‭ ‬الحضاري‭ ‬لأن‭ ‬الثورة‭ ‬التي‭ ‬قامت‭ ‬بتونس‭ ‬لم‭ ‬تقم‭ ‬بها‭ ‬المعارضة‭ ‬وإنما‭ ‬قام‭ ‬بها‭ ‬الشباب‭.‬
    •  عبد‭ ‬الفتاح‭ ‬العمري‭/ ‬صحفي‭ ‬بجريدة‭ ‬الشعب
    • الأنظمة‭ ‬ليست‭ ‬في‮ ‬مستوى‭ ‬تطلعات‭ ‬الشعوب
    • العلاقة على المستوى الشعبي كانت دوما جيدة، لكن المشكلة في الأنظمة التي هي ليست في مستوى تطلعات الشعوب، ولكي تكون العلاقة بين البلدين في المستوى المطلوب لا بد من تنظيم الكثير من الأشياء، وحل الكثير من المسائل العالقة في البلدين، على رأسها كل ما يتعلق بالحقوق‭ ‬والحريات‭ ‬مثل‭ ‬حقوق‭ ‬الإنسان‮ ‬واستقلالية‭ ‬القضاء‮.‬
    •  سمير‭ ‬ساسي‭/ ‬سكرتير‭ ‬تحرير‭ ‬جريدة‭ ‬الموقف
    • الموقف‭ ‬الجزائري‭ ‬تميز‭ ‬بالحنكة‭ ‬السياسية‭ ‬رغم‭ ‬تأخره
    •   يبدو أن الثورة التونسية أدخلت البلبلة والاضطراب على كل الأنظمة العربية، فأخرت كشفهم عن مواقفهم إزاءها، باستثناء التصريح المشين للعقيد القذافي الذي أهان فيه التونسيين جميعا. ويعزى هذا التردد في المواقف العربية إلى التشابه الكبير الذي يجمع الأنظمة القائمة، وإلى الخوف من امتداد الثورة التونسية إلى مختلف المجتمعات العربية، ويبدو الأمر أكثر بروزا مع بلدان المغرب العربي، وخاصة الدول التي تحد تونس كليبيا  والجزائر، وإذا كان موقف ليبيا قد اتضح مبكرا وكان معيبا في حق التونسيين، فإن الموقف الجزائري برغم تأخره قد اتسم‭ ‬بالحنكة‭ ‬السياسية‭ ‬التي‭ ‬تدرك‭ ‬أن‭ ‬الأمر‭ ‬حسم‭ ‬وأنه‭ ‬لا‭ ‬مجال‭ ‬للالتفاف‭ ‬على‭ ‬مطالب‭ ‬الثورة‭ ‬في‭ ‬تونس‭. ‬
    • وبصرف النظر عما يمكن أن يقال في هذا الجانب من كون الموقف الرسمي الجزائري هو تكتيك سياسي يهدف إلى امتصاص الرجة الارتدادية التي قد تمتد إلى الجزائر فإنه يمكننا القول أن هذا الموقف استوعب التشابك الكبير بين الشعبين الجزائري والتونسي، وهو تشابك في نظرنا سيساهم‭ ‬في‭ ‬التلاقح‭ ‬بين‭ ‬الثورة‭ ‬التونسية‭ ‬الوليدة‭ ‬وتجربة‭ ‬الثورة‭ ‬الجزائرية‭.   ‬
    •  
  • Maroc: deux nouvelles tentatives d'immolation par le feu

     

    bientot m6

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    Deux hommes ont tenté de s'immoler par le feu vendredi, l'un au Sahara occidental l'autre dans le centre du Maroc, portant à trois le nombre de ces tentatives depuis les événements de Tunisie, a affirmé samedi le quotidien arabophone Assabah.

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    Deux hommes ont tenté de s'immoler par le feu vendredi, l'un au Sahara...
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    Deux hommes ont tenté de s'immoler par le feu vendredi, l'un au Sahara occidental l'autre dans le centre du Maroc, portant à trois le nombre de ces tentatives depuis les événements de Tunisie, a affirmé samedi le quotidien arabophone Assabah.
    Selon Assabah, l'homme, arrivé récemment au Sahara occidental en provenance de Tindouf, où est basé le Polisario, a tenté de s'immoler à Smara mais les autorités marocaines sont intervenues et l'ont transporté à l'hôpital.
    Les autorités locales contactées par l'AFP ont affirmé de leur côté que l'homme "avait menacé de se suicider par le feu, mais n'avait pas mis sa menace à exécution".
    Un témoin a précisé qu'il avait "versé de l'essence sur le sol et y avait mis le feu, mais avait été retenu au moment où il allait entrer dans le feu". Les raisons de son geste n'ont pas été précisées.
    Une autre tentative a eu lieu à Béni Mellal (centre). L'homme, âgé de 41 ans, est un marchand ambulant de 41 ans à qui les autorités avaient promis un magasin, a indiqué Assabah.
    Selon les autorités locales, l'homme a demandé de l'aide aussitôt après avoir commis son geste et a étouffé le feu avec une couverture. Il a été légèrement brûlé à une main.
    Il voulait bénéficier d'une distribution de tricycles motorisés dans le cadre d'un programme officiel d'aide aux petits projets locaux, a-t-on précisé de même source.
    Vendredi, une autre tentative a eu lieu à Casablanca (100 km au sud de Rabat). L'agence marocaine MAP a précisé que l'homme avait tenté de s'immoler à la suite de problèmes "d'héritage".
    C'était la première tentative de suicide par le feu signalée au Maroc après les récentes tentatives d'immolation dans plusieurs pays de la région à la suite de la révolte en Tunisie.
    Le 17 décembre, un jeune Tunisien, à qui les autorités avaient refusé un permis pour vendre dans la rue des fruits et des légumes, a mis fin à ses jours en s'immolant par le feu.
    Sa mort a marqué le début d'une révolte populaire qui a contraint à l'exil le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans.
    Plusieurs tentatives d'immolation ont ensuite eu lieu en Egypte, en Algérie et en Mauritanie.
    Plusieurs tentatives de suicide par le feu ont eu lieu au Maroc en 2004, 2008 et 2010, mais sans faire de morts.
    En 2010, un groupe de jeunes diplômés-chômeurs avait menacé de s'immoler par le feu à Rabat, où les pompiers avaient mis fin à leur tentative collective.

    AFP
     
  • La marche non autorisée du RCD empêchée par les forces de l'ordre selon el moudjahid

     


    journal pro  houkouma

     

    La marche à laquelle a appelé le Rassemblement   pour la culture et la démocratie (RCD) et non autorisée par la wilaya d'Alger,   a été empêchée samedi matin à la place du 1er-Mai à Alger, par les forces de   l'ordre, ont constaté des journalistes de l'APS. La place 1er-Mai, qui devait être à 11h00 le point du départ de la marche   a été bouclée par le forces de l'ordre qui se sont déployées à travers toutes   les artères menant à la place. Des petits groupes constitués de militants du RCD et des représentants   d'organisations ont tenté de marcher vers la rue Hassiba-Ben-Bouali, mais ont   été dispersés dans le calme, par la police, présente en force.          

    Le président du RCD, M. Saïd Saadi, et ses militants ont été également   empêché de marcher à partir du siège du parti à la rue Didouche-Mourad.Aucun incident n'a été constaté au niveau de la place du 1er-Mai. La wilaya d'Alger avait appelé, dans un communiqué rendu public jeudi,   les citoyens à faire preuve de "sagesse et de vigilance", et à "ne pas répondre   à d'éventuelles provocations", lors de la marche "non autorisée" à laquelle   le RCD avait appelé pour samedi.          

    "Il est demandé aux citoyens de faire preuve de sagesse et de vigilance,   et de ne pas répondre à d'éventuelles provocations destinées à porter atteinte   à leur tranquillité, leur quiétude et à leur sérénité", avait précisé le communiqué   qui rappelle que "les marches à Alger ne sont pas autorisées", et que "tout   rassemblement sur la voie publique est considéré comme une atteinte à l'ordre   public".           Le RCD avait appelé à l'organisation d'une marche samedi de la place   du 1er-Mai, vers le siège de l'Assemblée populaire nationale. (APS)

  • el moudjahid et ould abbes!!!!!!!

    D.R

     Le ministre de la Santé, de la Population et de la  Réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès, a affirmé jeudi a Alger que les  primes d'indemnités seront majorées pour les praticiens exerçant dinarsns les zones  prioritaires (enclavées). S'exprimant en marge de la deuxième journée médicale du Syndicat national  des praticiens de la santé publique (SNPSP), M. Ould Abbès a indiqué que l'octroi  de ces indemnités aux praticiens de la santé publique vise à améliorer la qualité  des soins de proximité et une meilleure couverture sanitaire nationale.          
    Le ministre a annoncé, par ailleurs, la tenue dimanche d'une réunion  avec les différents syndicats du secteur pour préparer les statuts particuliers  des différents corps, devant être prêts dinarsns les cinq prochains mois.          
    Ces statuts permettront à ces corps de bénéficier de leurs indemnités  avec effet rétroactif à partir de 2008, a-t-il précisé.           
    "je suis sensible aux préoccupations du corps médical et paramédical,  mais je n'accepterai jamais les menaces et le chantage", a-t-il toutefois martelé.          
    Le ministre a insisté, d'autre part, sur la nécessité de veiller au  respect des règles de déontologie et d'éthique médicale.

  • Empechement de la marche du RCD : Des blessés devant le siège du parti à Alger

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       	Samedi matin devant le siège du RCD à Didouche Mourad

    A 11h, la place du 1er Mai est entre les mains de la police, qui contrôle tous les accès. De nombreux manifestants sont bloqués à la rue Didouche Mourad où des affrontements sont signalés au niveau du siège du parti.

    On nous signale une dizaine de blessés, dont à la tête, parmi les militants du RCD qui se trouvent au siège du parti. Le chef du groupe parlementaire Athmane Mazouz a été évacué à l'hopital.

    Le président du RCD et des dizaines de militants et de sympathisants sont bloqués au siège du parti à la rue Didouche Mourad, encerclé par des centaines de policiers anti émeutes.

    Des petits groupes de manifestants ont tenté de marcher vers la rue Hassiba-Ben-Bouali, mais ont été dispersés par la police.

    Rien n'a été laissé au hasard par le pouvoir pour empecher les algériens de marcher et de répondre à l'appel du RCD. Tous ceux qui tentent de rejoindre la place du 1er mai sont, soit arrêtés, soit refoulés. 

    Depuis vendredi soir la police a mis en place son arsenal repressif, à  travers un dispositif impressionnant, qui a été déployé dès la matinée du samedi 22 janvier sur toutes les rues de la capitale du pays, alger.

    Objectif : empêcher la marche à la quelle a appelé le rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) pour aujourd’hui de la place du 1er mai au siège de l’APN.

    Il faut dire que les services de police n’ont lésiné sur aucun moyen. Le pouvoir a fait sortir tout son arsenal répressif pour ne laisser aucune chance à tout mouvement de protestation. Camions à jet d’eau, forces antiémeute, policiers en civil… sont visibles dans beaucoup d’endroits de la capitale.

    Les dizaines de policiers sont postés en différents lieux sensibles de la capitale. Sur la place du 1er Mai, lieu d’où devait démarrer la marche, un nombre important de camions des brigades antiémeute est déjà sur place.

    Les accès menant vers la place du 1er Mai, que veulent atteindre les manifestants, sont hermétiquement filtrés par de nombreux barrages, à l’est d’Alger.  Le pouvoir a, même, suspendu les navettes des trains de banlieue.

    Des hélicoptères survolent le ciel d'Alger.

    Selon le parti de Said Sadi, le député Athmane Mazouz a été arrêté ce samedi matin à Alger. Il a été relaché quelques heures plus tard, avec des blessures. On apprend en outre que des affrontements ont éclaté aux Isser dans la wilaya de Boumerdès entre les forces de sécurité et des manifestants qui se rendaient à Alger. 

    Rabah Beldjenna
  • COMMUNIQUE'

     

    Pour une Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie

    Suite aux émeutes qui ont secoué l’ensemble de l’Algérie et qui continuent à se manifester à travers d’innombrables foyers de tension,

    Face aux attitudes répressives et méprisantes du régime en place contre la société algérienne,

    Conscients de la gravité de la crise et des dangers qui guettent le pays,

    Nous, organisation des Droits de l’Homme, syndicats autonomes, associations estudiantines et de jeunes, comités de quartiers et collectifs citoyens, association de disparus, associations défense de la femme, figures intellectuelles et partis politiques :

    -Nous inclinons devant la mémoire des victimes et blessés des révoltes populaires et exigeons la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées pour des raisons de manifestations ou de délits d’opinion,

    -Annonçons la création d’une Coordination Nationale de Concertation pour le Changement Démocratique,

    -Décidons de l’organisation d’une Marche Nationale pour exiger la levée de l’état d’urgence sévissant depuis dix neuf ans et qui immobilise le pays et brime toutes les libertés et

    -Exprimons notre totale solidarité avec le peuple Tunisien dans sa lutte contre le totalitarisme et l’instauration d’un Etat démocratique.

    Convaincus de l’urgence d’actions collectives engagées, notre démarche est ouverte à toutes les forces et à tous les acteurs de la société afin d’éviter à l’Algérie le chaos et la basculer sérieusement et définitivement dans une perspective de changement démocratique.

    Les signataires :

    + Ali Yahia Yahia Abdenour
    + Fodil Boumala
    + LADDH
    + SNAPAP
    + Coordination des sections CNES
    + CLA
    + SATEF
    + SOS Disparus
    + RAJ
    + Syndicat des Etudiants de l’Université de Tizi Ouzou,UMMTO
    + Comité de chômeurs du Sud
    + Collectif Algérie Pacifique
    + Comité de quartier de Bab El Oued
    + Association Tharwa-Fatma N’Soumer
    + Comité de l’Institut des Sciences économiques, UMMTO
    + Association AFAK
    + Association estudiantine Nedjma, Université de Bouzaréah
    + FFS
    + MDS
    + RCD
    + PLJ

    Alger,le 21/01/2011

  • FFS : Le renversement des régimes autoritaires est à l’ordre du jour

    DECLARATION

    Le renversement des régimes autoritaires est à l’ordre du jour

    Le sommet de Charm-El-Cheikh relève de l’exorcisme et de la thérapie de groupe. Une véritable « Rokia collective». Les dirigeants arabes ont voulu exorciser la peur qui a saisi la majorité d’entre eux face à la montée des protestations populaires.

    La déclaration finale, adoptée lors de ce sommet, a fait l’impasse sur la dimension politique et démocratique des revendications populaires.

    Sans doute, le mécontentement populaire trouve sa source dans la situation sociale intenable pour des pans entiers des populations. Mais, il est tout aussi évident que les réponses apportées ne répondent pas aux besoins de la situation.

    Ces dirigeants refusent de voir que la question fondamentale dans ces pays est celle du pouvoir et de sa nature. Ils refusent d’avouer que la question principale est celle de la démocratie.

    Aujourd’hui la feuille de route de ces peuples concerne le renversement des régimes autoritaires pour créer de nouvelles légalités, pour bâtir de nouveaux Etats et pour construire de nouvelles sociétés.

    Mais ne perdons pas de vue que le défi politique dans ces pays-là concerne autant les régimes que les sociétés. La responsabilité est à la fois individuelle et collective. Nous devrons dépasser l’ère tribale et l’ère des archaïsmes rétrogrades et violents pour accéder à la modernité.

    En Tunisie, la situation est délicate et caractérisée par l’instabilité du rapport de force global. Quoi que l’on dise ou que l’on souhaite, les jeux ne sont pas encore faits, et la lutte sera encore très dure et incertaine pour concrétiser les idéaux de la population, et réaliser de réelles avancées démocratiques.

    En Algérie, la situation tient lieu de » foire aux enchères et de marché de maquignons « . D’un côté, nombre d’acteurs politiques veulent à tout prix exploiter ce moment particulier qu’a constitué la conjonction des émeutes en Algérie avec le soulèvement populaire en Tunisie et les manifestations dans les autres pays pour des enjeux politiques internes.

    Les enjeux qui les intéressent vraiment ne remettent pas en cause la nature et la pérennité du régime. Il s’agit de luttes pour la répartition de la rente et du positionnement à l’approche d’échéances électorales et successorales.

    Ils savent très bien que dans l’état actuel du rapport de force interne, les actions menées n’ont aucune rentabilité immédiate et surtout, ne peuvent pas constituer des bases de départ pour la construction d’une alternative démocratique. Bien au contraire, il s’agit de luttes internes pour des alternances claniques.

    Les forces du changement existent effectivement. Elles demandent encore à être identifiées à l’épreuve de leur autonomie vis-à-vis du pouvoir et à l’épreuve de la cohérence et de la constance de leur position politique dans la durée.

    On ne peut pas, à la fois, participer à l’enterrement du processus démocratique, à l’extinction de la vie publique, à la sauvegarde et à la pérennité du régime et à justifier la sale guerre, pour que soudainement se prévaloir de l’opposition démocratique et du choix populaire.

    On ne peut à la fois passer son temps à conférer avec le DRS et faire appel aux forces du changement. Les forces du changement sont dans la société. Elles sont loin des luttes et des mœurs dans le sérail. Elles sont étrangères à ce milieu.

    Les forces du changement se sont les forces dont on ne parle jamais. Elles ne sont ni dans les journaux, ni à la Télévision ; elles ne sont ni dans les salons ni dans certains états majors politiques, économiques ou médiatiques. Elles sont dans le pays profond, pays réel.

    Si vous n’allez pas vers ces forces, elles viendront vous balayer. L’exemple tunisien est à méditer.

    Sous le regard de la communauté internationale, le pouvoir tombe dans une régression abyssale et affligeante. Après l’instrumentalisation de la langue et de la religion à des fins politiques, voici venue l’ère de l’utilisation de l’administration et des commis de l’Etat à des fins partisanes. Le communiqué de la wilaya d’Alger daté du 20 janvier rappelle l’époque soviétique et les pratiques staliniennes. Le ministre de l’intérieur peut être fier : Son wali va au charbon.

    Le ministre de l’intérieur continue d’interdire les activités publiques. Il est vrai que ce pouvoir « légal » a été soutenu en son temps par ceux qui sont devenus aujourd’hui les victimes. Plus grave et plus dangereux, on cherche depuis un certain temps à contrer des manifestations en tentant de dresser une partie de la population contre une autre.

    En tout état de cause, la communication du wali d’Alger qui aurait pu être une bonne chose dans l’absolu s’est transformée en désastre et peut s’assimiler à un appel à la violence. Il s’agit là d’un terrorisme d’Etat. La sagesse, la lucidité et la puissance véritables auraient dû dicter une autre conduite.

    Le Front des Forces Socialistes, quant à lui, demeure cohérent avec ses choix politiques primordiaux : Le changement radical, pacifique et démocratique du régime politique en Algérie.

    Le FFS revendique :

    · La levée des mesures d’exception qui étouffent le peuple algérien depuis 18 ans, à savoir la levée de l’Etat d’urgence qui permet au régime d’imposer ses options politiques, économiques, sociales et culturelles et ne protège en rien la population

    · Le rétablissement des libertés civiles

    · L’ouverture du champ médiatique

    · La garantie des droits d’association et de manifestation

    Le Front des Forces Socialistes appelle au rassemblement des forces politiques autonomes qui militent pour la construction d’une alternative démocratique.

    Vive le FFS

    Vive l’Algérie

    P/ Le Secrétariat national

    Le Premier secrétaire

    Karim TABBOU

     

  • SID-AHMED GHOZALI À ORAN : «Le changement est inévitable»



    Intervenant jeudi après-midi au niveau du siège du Snapap, l’ancien chef du gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali, s’est demandé s’il existe un parallèle entre ce qui s’est passé en Tunisie et ce qui se passe ici en Algérie.
    Pour l’intervenant, la révolution des Tunisiens, dite du Jasmin, pourrait aider les Algériens à sortir de la résignation et leur redonner espoir. Concernant les émeutes qu’a connues notre pays, l’ancien chef du gouvernement dira qu’«il y a régulièrement des émeutes en Algérie, mais jamais simultanées ; on peut craindre la synchronisation de ces événements avec effet de résonance». En Algérie, le débat public est interdit seulement, dira Sid-Ahmed Ghozali, le changement est inévitable. Abordant la situation en Tunisie, il posera la question relative à l’issue que connaîtra la situation que traverse ce pays voisin. Il estime qu’il est plus judicieux de se demander comment ça a éclaté et par qui exactement. «Certes, dit-il, en apparence cela est l’œuvre du peuple tunisien, mais pour mieux comprendre ce qui se passe, nous devons nous reporter à ce qu’a fait le pouvoir de Ben Ali en 1987. C’est là que je vois le parallèle avec notre pays. Bourguiba était malade et sénile, et Ben Ali a pris le pouvoir et a instauré un nouveau système. Aujourd’hui, pour sauver le système de Ben Ali et le rendre cédible, il a fallu sacrifier Ben Ali.» Et d’ajouter : «S’il y a un risque d’être influencé par ce qui se passe en Tunisie, est-ce que cela ne pourrait pas donner des idées à d’autres de vouloir redonner une nouvelle virginité à notre système, à la tunisienne ?» Pour l’intervenant, outre la révolution citoyenne en Tunisie, un problème de succession est derrière cette explosion qui a abouti à la fuite de Ben Ali. Puis d’enchaîner : «Chez nous, les acteurs eux-mêmes des évènements d’octobre 1988 ont fini par reconnaître que les évènements ont été initiés par le pouvoir lui-même. Les apprentis sorciers ont initié les évènements de 88 mais leur contrôle leur a échappé.» Prenant part au débat, deux jeunes étudiants sont intervenus pour inviter l’ancien chef du gouvernement ainsi que d’autres à prendre conscience de la réalité. «Avant, les Algériens, en particulier les jeunes, ne parlaient pas de politique entre eux ; si en Tunisie, il y a eu la révolution dite du Jasmin, ici en Algérie, il y a la révolution Facebook où des jeunes prennent part au débat politique. Un changement qui est en train de s’opérer chez les jeunes qui parlent aujourd’hui de la politique du pays». L’un de ces jeunes étudiants fera remarquer à Sid-Ahmed Ghozali que «dès qu’il y a une révolution citoyenne, on parle de suite de manipulation interne ; n’est-ce pas là une manière de décrédibiliser cette lutte ?» Il y a visiblement une nette prise de conscience de la jeunesse algérienne qui croit en la révolution citoyenne et n’adhère pas à l’idée de manipulation interne, car comme nous le dira un jeune étudiant qui avait pris part au débat, « avant nous subissions, et ainsi ces manipulateurs internes ou externes décidaient de tout, mais aujourd’hui, nous prenons part au débat avec les moyens que nous créons nous-mêmes, à l’exemple de Facebook et même s’il y a des manipulateurs internes qui profitent des émeutes et des révolutions citoyennes, ils vont devoir prendre en considération notre voix qui va résonner de plus en plus fort.»
    Amel B.

  • Les opposants du dernier quart d'heure !

    Les opposants du dernier quart d'heure !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Quelle est la différence entre la Tunisie et l’Algérie ? A Tunis,
    la rue crie «RCD dégage !» A Alger, c’est le Palais qui gueule

    ... «RCD dégage !»

    C’est frappant. La manière dont la marche du RCD qui doit se tenir aujourd’hui, qui se tiendra quelle qu’en soit l’issue, a été traitée par la télévision. Ambiance nordcoréenne ou birmane saupoudrée d’une température brejnévienne. On ne nomme même pas le parti initiateur de cette marche. On évoque, avec une lippe dédaigneuse, «une association à caractère politique». Et l’on s’empresse ensuite de relayer le communiqué en béton armé de la wilaya d’Alger en précisant bien, en surlignant au gros feutre rouge, que cette marche est «interdiiiiiiiiiiite ! ». Audelà du procédé stalinien, au-delà de la petitesse de cette méthode, je préfère, moi, me projeter. Dans un futur plus ou moins proche. Proche, inch’Allah ! Ce futur, j’en suis d’ores et déjà convaincu, qui verra les mêmes femmes et hommes des médias lourds venir sans ambages, toute honte bue, affirmer devant l’opinion et les caméras médusées qu’ils ont toujours été contre la dictature du Palais. Peut-être même verrons-nous les mêmes visages qui stigmatisent aujourd’hui le RCD se placer en tête de cortèges demandant la traduction des dirigeants chassés du pays devant de hautes juridictions et leur embastillement. Allez ! Je prends même le pari. Ceux dont la bouche est apparemment trop «propre» pour prononcer ces trois lettres «R» «C» «D» aujourd’hui, préférant emplir leur cavité buccale et nos écrans d’autres mots comme «Interdit», ceux-là précisément gueuleront le plus fort le jour où la rue éjectera les «museleurs» du Palais. Le RCD redeviendra à leurs yeux fréquentable, voire même héroïque. On peut juste s’amuser de tels revirements. S’il ne s’agissait pas de marche populaire, et de risques de dérapages policiers pouvant entraîner mort d’hommes. Donc, je ne m’amuse pas de telles couardises. Car c’est maintenant, consœurs et confrères qu’il faut parler. Oser braver la citadelle. Après, la position la plus «digne», la moins infâme, ça sera juste de se la boucler. En espérant la mansuétude de ceux que vous désignez aujourd’hui au bûcher et à la mitraille. Demain, lorsque les odeurs de jasmin auront enfin submergé les rues d’Algérie après avoir embaumé celles de Tunisie, il sera trop tard pour vous découvrir des velléités démocrates ou pour raconter devant les caméras d’Al Jazeera, de France 24, d’i>Télévision ou de CNN que de tout temps, vous avez été contre la tyrannie. Yaw fakou ! C’est maintenant qu’il faut vous indigner ou vous taire. A jamais ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • no moment



  • Cela se passe à la CNAS de Chéraga Un malade chronique attend sa prise en charge

     

    Par : Rubrique Radar

     Souffrant depuis plusieurs jours, un malade chronique, pourtant affilié à la Cnas, ne sait plus quoi faire pour disposer de ses médicaments indispensables pour sa survie. Après trois mois d’attente et une visite médicale chez son médecin traitant, qui lui a prescrit un certain nombre de médicaments, le médecin contrôleur de la Cnas, malgré l’ordonnance du médecin traitant, a décidé de ne lui concéder que de la Ventoline. Après plusieurs réclamations, le médecin de la Cnas de Chéraga n’a pas trouvé mieux que de réclamer, cette fois, du patient de constituer un nouveau dossier, prétextant de nouvelles procédures. Pendant ce temps, le malade paye rubis sur l’ongle et de sa poche ses médicaments, alors qu’il a droit à la prise en charge de la Cnas