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  • Les restrictions qui frappent les manifestations en Algérie doivent cesser »

    source :tsa



    Dans une lettre adressée au président de la république Abdelaziz Bouteflika, l'American Federation of Labour and Congress of Industrial Organisations, (AFL-CIO), principal regroupement syndical aux États-Unis avec 12,2 millions de membres, se dit extrêmement préoccupée de la situation qui prévaut en Algérie. « C’est avec grande affliction que retentit le bruit de la brutalité des policiers exercée contre les syndicalistes et les civils qui pacifiquement organisent des marches afin d’exprimer leur malaise quant à l’augmentation des prix des denrées alimentaires, le manque de logement ainsi que leurs soucis socio-politiques croissants », lit-on dans cette lettre datant du 4 mars dernier.

    Les étudiants, les partis politiques, les organisations syndicales et associations sont sortis dans la rue « pour exprimer leurs frustrations légitimes dues au manque d’opportunités d’emploi, aux conditions économiques inéquitables et à ce qu’ils qualifient de corruption généralisée et d’injustice sociale en Algérie », ajoute la Fédération. Même si cette organisation américaine considère la levée de l’état d’urgence, qui était en vigueur depuis dix-neuf ans, comme étant une avancée considérable, elle reste préoccupée par « les restrictions sévères qui frappent les marches et les manifestations en Algérie ».


    « Ces restrictions doivent cesser immédiatement... Nous appelons le gouvernement à cesser de recourir à la force contre des manifestants pacifistes et de lever toutes les restrictions qui continuent à réduire le champ d’expression de la liberté d’association et de rassemblement »,
    ajoute-t-elle.

  • c'est pas un limogeage,c'est une honte pour la justice algerienne.

    L’ex-inspecteur général de la justice «repêché»

    L’inspecteur général du ministère de la Justice, qui vient d’être relevé de ses fonctions pour fautes graves, s’en sort finalement à bon compte.
    Alors que tout le monde pensait qu’il allait subir les foudres de sa tutelle, on apprend qu’il vient d’être nommé conseiller à la chambre criminelle de la Cour suprême.

  • NUIT DE BARRICADES À SALEMBIER Le réveil douloureux du casseur de marches



    Samedi 5 mars, des groupes de jeunes, recrutés pour casser du marcheur, montrent les biceps et jouent du couteau à El-Madania (ex- Salembier). Lundi 14 mars, dans la même commune, des barricades sont érigées et des pneus brûlés par des centaines de résidants réclamant un toit. Dure est la réalité quand, passé l’excitation d’un samedi de marche, elle vous rappelle à votre condition de citoyen laissé-pour-compte.
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir)- A les voir si excités ce fameux samedi 5 mars, usant de l’invective raciste et de la lame pour chasser des manifestants ayant répondu à l’appel de la CNCD, on penserait que les jeunes de Salembier étaient si bien lotis et si bien logés qu’ils se sont sentis le devoir de veiller à ce que personne ne viennent perturber leur quiétude. On ne les penserait pas si mal dans leur existence qu’ils éructeront de colères sourdes dix jours plus tard, dressant, à la nuit tombée, des barricades et brûlant des pneus à couvrir de noir fumée la cité. Raison de cette colère, cette fois dirigée contre le pouvoir auquel ils ont prêté main-forte lors de la marche réprimée de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie ? Une histoire de relogement. «Cela fait 20 jours que nous avons sollicité une entrevue avec le wali délégué de Sidi M’hamed pour lui faire part de nos préoccupations mais en vain», ont affirmé les locataires de l’immeuble «El Bahia», les principaux instigateurs et meneurs de la protestation. Pour eux, il est inconcevable que les autorités procèdent au relogement des occupants des bidonvilles tout en les ignorant, eux qui, au demeurant, se disent légitimement éligibles au relogement. Ils ont accusé le président de l’Assemblée communale de Salembier de tergiverser à solutionner leur problème… à faire peu de cas de leurs revendications. La police, envoyée en renfort sur place, n’est pas intervenue. Elle s’est contentée d’observer. Certainement pour ne pas envenimer la situation. Mais toujours est-il que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pour dégager des espaces publics obstrués par les barricades. Cela étant, la protestation des citoyens de Salembier contre la précarité de leur existence apporte incidemment le démenti de ce que les jeunes qu’on rameute et dresse en rangs de bataille les samedis de marche pour aider à réprimer les manifestations pacifiques de la CNCD sont agités par des mains qui se tapent dans l’ombre. Car il est établi à travers ce qui vient de survenir à Salembier que ce n’est pas de la quiétude de leur quartier que les jeunes sont jaloux. Ils ne sont pas les privilégiés du système que les marcheurs de la CNCD dénoncent et combattent mais que, eux, ont cru bon faire de soutenir.
    S. A. I.

  • boutef et le drs reste pantois!!!!

    BOUTEFLIKA, BENSALAH, ZIARI, BESSAÏEH, OUYAHIA ET BELKHADEM
    Seconde réunion secrète


    Abdelaziz Bouteflika a présidé une autre rencontre avec les plus hauts responsables de l’Etat au niveau de la présidence. Elle a eu lieu, avant-hier, lundi, dans l’après-midi, et dans le plus grand secret, avons-nous appris de source bien informée.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Y ont pris part le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaïeh, ainsi que le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem. Ce sommet de la haute hiérarchie institutionnelle intervient après celui tenu dans les mêmes conditions entre les mêmes responsables, mercredi puis jeudi dernier. Et, bien entendu, rien n’a filtré publiquement de ce conclave. Mais leur nature, de même que la proximité dans le temps de ces réunion ne laissent plus de doute quant à l’importance des décisions que s’apprête à prendre Bouteflika. Comme nous l’annoncions dans l’une de nos précédentes éditions, Bouteflika prépare une révision constitutionnelle. «Le président prend ainsi l’avis des principaux responsables sur la situation générale du pays, et les implications induites par la nouvelle conjoncture internationale », nous confie notre source. Avant de préciser : «Pour sûr, une révision de la Constitution est à l’ordre du jour. Mais pas dans les formes spectaculaires sur lesquelles on spécule ici ou là. Il s’agira de la révision de quelques articles seulement. » D’ailleurs, cette même révision était annoncée par Bouteflika en 2008 puis en 2009, déjà. «Les changements les plus probables concerneraient un renforcement des prérogatives du Parlement et du Premier ministre.» Le retour également à la limitation des mandats présidentiels ? «Seul le président le sait, pour le moment», se contente de répondre notre source. Une autre question aurait été évoquée lors de ces réunions autour de Bouteflika : «Une éventuelle dissolution de l’Assemblée populaire nationale. Mais ceci dépendra de l’évolution de la situation.»
    Ziari, Ouyahia et Belkhadem en conclave nocturne à l’APN

    Avant-hier lundi, également, une autre réunion restreinte et secrète s’est tenue dans le bureau du président de l’APN, Abdelaziz Ziari, qui a reçu, jusqu’à une heure tardive, le Premier ministre Ahmed Ouyahia et Abdelaziz Belkhadem, le ministre d’Etat représentant personnel du président. Une longue séance de travail a regroupé ces trois hommes «autour de plusieurs questions », nous confie-t-on de bonne source. «Comme le veut le protocole, c’est Ziari, président de l’Assemblée et troisième personnage de l’Etat, qui reçoit. Il s’agit donc d’une séance de travail officielle au sujet de textes législatifs. Ce qui suffit pour comprendre le caractère urgent de la chose», commente encore notre source, qui croit savoir qu’il «s’agit essentiellement du code communal». Le texte en question, actuellement en débat au niveau de l’Assemblée, a été préparé dans une conjoncture qui n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. «Ce texte, qui prévoit une hégémonie certaine de l’administration sur les élus, ne cadre plus avec le nouveau contexte national et international et doit être impérativement revu et de façon substantielle. » Selon notre interlocuteur, «les trois hommes se sont, entre autres, penchés sur la meilleure manière de rattraper le coup». Retrait du texte ? Rectificatifs à travers la procédure des amendements ? Une chose est sûre, en tout cas, le code communal, tel qu’envoyé à l’APN, est une copie à revoir.
    Report de la réunion du gouvernement

    Ahmed Ouyahia a finalement reporté la réunion du gouvernement qui devait se tenir en deux jours, hier et aujourd’hui «à une date ultérieure», selon une source proche du Premier ministère. «La visite du Premier ministre tunisien, hier à Alger, et qui n’était pas programmée de longue date, a tout chamboulé. Mais ce n’est pas tout. Il y a d’autres priorités en ce moment, particulièrement le code communale à rattraper. »
    K. A.

  • Kadhafi : Sarkozy est fou

    Le leader libyen, Mouammar Kadhafi, estime que le président français est fou. C’est ce qu’il a déclaré dans une interview accordée à une télévision allemande. Il menace également les Occidentaux de ne plus faire d' affaires avec eux...
    Kadhafi et Sarkozy dans les guigniols par titi9720093140

  • Le DG de la Fonction publique limogé

    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aurait décidé de relever le directeur général de la Fonction publique, Djamel Kherchi, de ses fonctions.

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    • La décision a été prise et devrait être rendue publique dans les plus brefs délais, selon des sources bien informées. Le limogeage du DG de la Fonction publique intervient, suite aux mécontentements que provoque l'administration de Kherchi.
    • La Fonction publique est pointée du doigt par plusieurs secteurs, notamment l'Éducation nationale.  En effet, le ministre du secteur, Boubekeur Benbouzid a récemment accusé le responsable de la Fonction publique d'avoir fait perdre à l'éducation nationale un semestre de travail.  
    • La lenteur de l'administration de Kherchi dans le traitement des dossiers et l'organisation des concours et validation des résultats est mise en cause.
    • A travers ce changement, le gouvernement cherche à éliminer les obstacles qui pourraient freiner l'emploi et par conséquent attiser les conflits sociaux.    
  • LES JEUNES MAROCAINS CONDAMNENT LA RÉPRESSION Les manifestations du 20 mars maintenues


    du 20 février, qui revendique des réformes démocratiques au Maroc, a condamné lundi la répression de manifestants la veille à Casablanca et appelé au maintien des rassemblements prévus le 20 mars dans plusieurs villes pour demander des changements politiques profonds.
    «Le discours (royal) du 9 mars est un premier acquis pour le peuple marocain parce qu’il a annoncé des réformes constitutionnelles nouvelles. Mais il a été suivi d’un processus de répression contre notre mouvement que nous condamnons vivement», a indiqué le mouvement du 20 février dans un communiqué. Des dizaines de personnes ont été blessées, certaines grièvement, dimanche à Casablanca, dans la répression par la police marocaine d’une manifestation pour des réformes à l’appel du mouvement, ont rapporté des témoins.
    Le roi Mohammed VI avait promis mercredi d’importantes réformes démocratiques allant notamment vers un renforcement du Premier ministre et l’«élargissement des libertés individuelles», dans son premier discours à la nation depuis les manifestations du
    20 février pour réclamer plus de démocratie et moins de corruption. «Ce discours (royal) comporte des formules ambiguës qui nous poussent à douter de la volonté de changement et de réforme et nous incitent à maintenir la date du 20 mars pour de nouvelles manifestations au Maroc», selon le communiqué.
    «Nous demandons une nouvelle constitution garantissant une véritable séparation du pouvoir et une justice indépendante, ainsi que la suppression des dispositions constitutionnelles qui consacrent la sacralité du pouvoir politique central», ajoute le mouvement du 20 février.
    Des manifestations ont eu lieu le 20 février dans plusieurs villes du Maroc, à l’appel de jeunes via Facebook pour réclamer des réformes politiques «urgentes» et une limitation des pouvoirs du roi.

    R.I

  • MIRAL SUSCITE LA COLÈRE DES ISRAÉLIENS


    Un film sur le conflit israélo-palestinien à l’ONU
    s Nations unies pour avoir autorisé dans ses locaux la première présentation aux Etats-Unis d’un film sur le conflit israélo-palestinien. Une présentation de Miral du metteur en scène juif américain Julian Schnabel, devait avoir lieu lundi soir dans le hall de l’Assemblée générale de l’ONU.
    Le film est basé sur un roman autobiographique de la journaliste palestinienne Rula Jebreal qui retrace le conflit israélo-arabe après 1948 avec une perspective palestinienne.
    Le premier rôle est joué par l’actrice indienne Freida Pinto, qui a joué dans Slumdog Millionaire. «C’est clairement une décision politique de l’ONU, une décision qui montre un mauvais jugement et un manque d’équilibre», a souligné la mission israélienne à l’ONU dans une déclaration qui appelle le président de l’Assemblée générale, Joseph Deiss, à ne pas accueillir cet événement au siège de l’ONU. Le porte-parole de l’Assemblée générale, Jean-Victor Nkolo, a nié qu’il y ait un «lien politique» avec le film, une co-production française, israélienne, italienne et indienne. «C’est juste une séance», a-t-il dit.
    «Plusieurs films ont été montrés à l’ONU». Mais Haïm Waxman, ambassadeur adjoint israélien, a souligné: «Nous ne connaissons pas d’autre film avec un tel contenu politique controversé qui ait reçu une telle adhésion du président de l’Assemblée générale».
    En réalité, la première de Miral a lieu alors que l’ONU a renforcé récemment sa condamnation de la reprise de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens qui, selon les Palestiniens, empêche la reprise des négociations de paix. Julian Schnabel a remporté le prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 2007 pour son film Le Scaphandre et le Papillon.
    M.Schnabel de même que Rula Jebreal et des acteurs du film seront à la première du film, tourné en Israël et en Cisjordanie. «Evidement c’est une histoire palestinienne, mais il est très important qu’une personne juive américaine raconte une histoire palestinienne», avait déclaré M.Schnaebel, 58 ans, à l’AFP l’an dernier avant que Miral ne soit montré au Festival de Venise.
    Comme Rula Jebreal, Miral a grandi dans un orphelinat à Jérusalem-Est, créé par une riche famille palestinienne qui, un matin de 1948, avait rencontré 55 enfants échappés d’un village envahi par des militants juifs radicaux. Le film retrace la vie de deux femmes, Miral et la fondatrice de l’orphelinat, jusqu’aux accords de paix d’Oslo en 1993.
    «Tout vient de ce que je suis un juif américain, et c’est pourquoi cela m’a touché, parce que c’est une grande partie de ma vie», a indiqué M.Schnabel. «Il est important pour les musulmans d’entendre cela, il est important pour le peuple juif d’entendre cela, et pour Israël et pour les gens partout», a-t-il ajouté.

    R.C

  • El Gueddafi met à profit l’indécision internationale

    LES TROUPES LIBYENNES PROCHES DE BENGHAZI


    Des insurgés appellent au secours à Al Ajdabiya bombardée par l’aviation d’El Gueddafi

    S’il existe une volonté commune de mettre la pression sur le régime El Gueddafi, concrètement rien n’est encore fait!

    Les troupes du colonel El Gueddafi poursuivaient hier les «purges» des villes occupées par l’opposition. Pendant ce temps, l’espoir d’une prise de décision de la communauté internationale existe toujours malgré ses tergiversations. Ainsi, le G8 (groupe réunissant les pays les plus riches du monde) s’est séparé hier sans parvenir à une quelconque décision butant sur les indécisions des uns et le scepticisme des autres. Toutefois, la proposition française, de créer une zone d’exclusion aérienne et du renforcement des sanctions contre le clan El Gueddafi, à laquelle se sont associés les Etats-Unis et la Grande- Bretagne, a fait l’objet d’un projet de résolution dont copie devait être distribuée aux membres du Conseil de sécurité de l’Onu. «La Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et le Liban, pour la Ligue arabe, mènent les efforts pour bâtir une résolution qui devrait être officiellement envoyée (hier) aux autres membres du Conseil de sécurité», a déclaré un diplomate occidental sous couvert d’anonymat. Dans les conclusions d’une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie du G8, fruit d’un accord laborieux, nulle mention n’est cependant faite d’une zone d’exclusion aérienne, voulue à l’origine par Paris et Londres. Berlin y est opposée, selon un diplomate français. Dans ce document, les ministres du G8 demandent «à Mouamar El Gueddafi de respecter les légitimes revendications du peuple libyen concernant ses droits fondamentaux, la liberté d’expression et une forme représentative de gouvernement» et le mettent en garde «contre les dramatiques conséquences d’un refus de sa part». Le G8 est, toutefois, d’accord pour dire qu’il faut de nouvelles mesures à l’encontre du pouvoir (libyen), une discussion urgente au Conseil de sécurité de l’ONU et une réponse à l’appel de la Ligue arabe de ce week-end pour une protection de la population civile en Libye. Sur le point de récupérer les deux grandes dernières villes, qui échappent à son contrôle, El Gueddafi a mis à profit les désaccords de la communauté internationale, pour terminer sa sanglante tentative de reprendre pied dans les provinces libérées. Pour Londres, Paris et Berlin, «il y a une volonté commune d’accroître la pression sur le régime El Gueddafi». Ainsi, sur le terrain, El Gueddafi, «marque des points», a admis Alain Juppé, qui a reconnu que la communauté internationale ne pourrait pas empêcher le colonel de reprendre Benghazi. Hier, des centaines de civils et insurgés arrivaient à Benghazi, fuyant Ajdabiya, sous le feu continu des troupes du colonel El Gueddafi. «Nous avons reçu beaucoup de bombes. Ils bombardent les maisons et les civils. C’est pour ça que nous sommes partis», a déclaré un insurgé. Ajdabiya, dernier obstacle avant le fief de l’opposition, est ainsi sur le point de tomber entre les mains des forces loyales à El Gueddafi.

    Nardjes FLICI

  • Une Guerre pour le Pétrole et l’Empire

    George Gruenthal
    NYC Working People Voice

     

    Les États-Unis ont envahi et ont occupé l'Irak, comme ils ont envahi plus tôt et occupé l'Afghanistan. D'autres pays, aussi bien "ennemis" et anciens "amis" du gouvernement américain sont sous la menace d'une attaque. Dans les pays sous l'occupation, la résistance au pouvoir des États-Unis et de ses marionnettes continue – chaque jour, des milliers d'Irakiens sont dans les rues, chantant " États-Unis retourne chez toi."

    La guerre à l'Irak a été faite contre l'opposition de la majorité écrasante des peuples du monde, y compris un grand nombre aux États-Unis. Bush est allé contre les vœux de la majorité dans l'ONU, sans l'approbation du Conseil de Sécurité, avec l'opposition de beaucoup de ses alliés de L'OTAN. Il était prêt à risquer d'aliéner l'amitié avec la Russie et la Chine. Pour comprendre les raisons de cela, nous devons connaître pourquoi il y a la guerre.

    Les États-Unis essayent d'assurer qu’elle est la seule superpuissance qui peut dominer le monde. Ils aspirent à éliminer n'importe quel gouvernement n'importe où qui maintient quelque indépendance de l’autorité des sociétés monopolistes américaines. C'est pourquoi, dans l’infâme discours de "l'axe de mal", il a visé l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord. L'Irak était le premier de ces pays à être attaqué, en grande partie parce qu'il possède les réserves pétrolières les deuxièmes plus grandes du monde.

    Les États-Unis veulent contrôler cette provision énorme de pétrole. Il a besoin de cela, non pas pour fournir du pétrole bon marché aux consommateurs, mais pour maintenir la domination des monopoles pétroliers américains sur le marché mondial. Et le pétrole bon marché n'est pas dans les intérêts des profits de ces monopoles.

    Deuxièmement, en dominant les réserves pétrolières du monde cela forcera d'autres pouvoirs dans le monde à dépendre des monopoles américains pour leur pétrole. L'Irak sous Saddam Hussein a été limité dans sa capacité de vendre son pétrole sur le marché mondial, en raison des sanctions E.U/ONU, toutefois, il a maintenu des relations commerciales normales avec l'Allemagne et la France, qui n'ont pas leur propre réserve pétrolière. Ce qui était plus mauvais, en autant que les monopoles américains et leur gouvernement étaient concernés, c’était qu’il conservait les réserves de ses ventes pétrolières en Euros (la nouvelle monnaie des pays de l'Union européenne) et pas en dollars. Il a aussi acheté des marchandises, y compris quelques marchandises militaires de l'Union européenne aussi bien que de la Russie et de la Chine.

    L'Iran est aussi relativement indépendant des États-Unis et a aussi de bonnes relations avec les pays de l'Union Européenne, la Russie et la Chine. Comme le Venezuela, l’Iran a aussi considéré de garder ses réserves pétrolières en Euros. L'UE a rapidement développé sa puissance économique et financière, bien que militairement ce soit toujours loin derrière les États-Unis. Elle Ia exporté son capital plus rapidement que les États-Unis à certaines régions clefs, y compris beaucoup de l'Europe de l'Est et les parties du Moyen-Orient. Cela a mené d'autres pays dans le Moyen-Orient, y compris des clients américains clefs comme l'Arabie Saoudite, à se distancer eux-mêmes des États-Unis. Non seulement l'Arabie Saoudite refuse de participer à la guerre U.S.British contre l'Irak, mais elle a aussi considéré de garder l'argent des ventes énormes de pétrole en Euros. L'Arabie employait toujours ses réserves de dollar pour acheter des quantités énormes de marchandises, des marchandises particulièrement militaires, des États-Unis. Si l’A.S changeait en Euros cela lui faciliterait ses achats de ces marchandises de l'UE. Cela pourrait sérieusement affecter le commerce extérieur américain et sa balance des paiements. C'est la raison pourquoi un des commentateurs les plus réactionnaire mais intelligent dans la presse capitaliste, Michel Kramer de New York "Daily News",a déclaré le 21 mars de cette année que "Après l'Irak, trois nations, toutes vues comme soutenant Al Qaeda de façons diverses, seront les premières dans les vues de l'Amérique: la Syrie, l'Arabie Saoudite et l'Iran. Aucune ne sera envahie, mais toutes doivent être traitées." Si les États-Unis sont couronnés de succès dans l'occupation de l'Irak, il est très possible qu'un ou plus de ces pays seront les cibles d'une invasion américaine future, même sans preuve de n'importe quels liens avec Al Qaeda.

    Depuis la fin "de la Guerre froide," les États-Unis ont trouvé du plaisir à être la seule superpuissance. Mais le développement d'un bloc concurrentiel de l'UE, la Russie, la Chine et un certain nombre de pays "du tiers-monde" stratégiquement importants est une possibilité réelle. Peu de temps après le 9-11, le Président russe Vladimir Poutine a fait une visite au Parlement allemand à Berlin. Dans son discours là il a dit : "personne ne nie la grande valeur des relations de l'Europe avec les États-Unis. Mais je suis de l'avis que l'Europe renforcera à la longue sa réputation comme un centre puissant et indépendant de la politique mondiale seulement, si ses propres potentialités sont combinées avec les ressources naturelles territoriales et humaines de la Russie aussi bien qu'avec son économie, sa culture et son potentiel de défense. " (Cité dans le Frankfurter Algemeine Zeitung, le 27 septembre, 2001.) Bien que ce discours n'ait pas été bien rendu public dans ce pays, il a été certainement pris au sérieux par le gouvernement américain.

    Un document américain établit comme but la domination mondiale

    La possibilité du développement d'un rival aux intérêts des monopoles américains a mené à quelques changements importants dans la planification stratégique américaine. Le gouvernement a sorti un document très important en septembre 2002 appelé "la Stratégie de la Sécurité Nationale des États-Unis d'Amérique" (sur le web à: http://www.whitehouse.gov/nsc/nss.pdf). Bien qu'il soit exprimé dans une forme assainie pour l'opinion publique, il fait comprendre que les États-Unis essayeront de maintenir son statut comme la seule super puissance mondiale. Parmi d'autres choses il a exposé : "nos forces seront assez fortes pour dissuader des adversaires potentiels de poursuivre un développement militaire dans les espoirs de surpasser, ou d’égaler, le pouvoir des États-Unis" (p. 30). Ce même document avance aussi des nouvelles doctrines militaires, y compris le besoin de se battre avec des guerres préventives. En rapport avec cela, il a statué que : "les États-Unis exigeront des bases et des stations en Europe occidentale et au Nord-est de l'Asie et au-delà d, aussi bien que des dispositions d'accès provisoires pour le déploiement de longue distance des forces américaines" (p. 29). Il a déjà acquis des bases permanentes en Afghanistan et s'attend d’en obtenir en Irak occupé et il a gagné des bases provisoires en Asie Centrale aussi bien qu'au Golfe Persique.

    Ce sont les raisons pour la division au Conseil de Sécurité de l'ONU et en particulier parmi les puissances de L'OTAN sur l'invasion de l'Irak. Pendant la Guerre du Golfe en 1991, les États-Unis étaient capables de former une large coalition avec les pays européens, la Russie, la Chine et la majorité des pays du Moyen-Orient contre l'Irak. Cette coalition s'est essentiellement tenue pendant la guerre contre la Yougoslavie en 1999 et la guerre contre l'Afghanistan en 2001.

    Mais cette coalition a commencé à s’émietter quand la France, la Russie, la Chine et la majorité du Conseil de Sécurité se sont opposée à n'importe quelle résolution du Conseil de Sécurité supportant la guerre américaine contre l'Irak. La France et d'autres pays de l'UE aimeraient toujours avoir une part du gâteau une participant dans "la reconstruction" de l'Irak sous une couverture de l'ONU. Cependant, l'opposition de tous ces pays a forcé les États-Unis d'aller presque seul dans sa guerre contre l'Irak. (La Grande-Bretagne, son seul allié significatif, est le seul pays en Europe avec sa propre provision de pétrole de la Mer du Nord et elle a refusé de joindre les autres pays de l'UE dans l'acceptation de l'Euro comme sa monnaie. Cela a aidé à exposer les buts du gouvernement américain dans sa guerre pour le pétrole et pour les intérêts des monopoles américains dans l'ensemble.

    La guerre américaine contre l'Irak est seulement la dernière d’une série de guerres déchaînées d'agression. Hitler a commencé la Deuxième Guerre Mondiale en proclamant le droit d'envahir n'importe quel pays qui résisterait aux préceptes des monopoles allemands et de leur gouvernement fasciste. Le régime de Bush a aussi promis une période "de guerres infinies" contre ceux qui ne se soumettent pas aux intérêts des monopoles américains. En plus de ses guerres principales, les États-Unis ont récemment envoyé des troupes aux Philippines et en Colombie pour se battre contre les mouvements nationaux de libération dans ces pays; il a même envoyé des troupes en ancienne république Soviétique de la Géorgie.

    La course d'Hitler à la guerre a été accompagnée par l'élimination totale des droits des travailleur allemands. Bush mène aussi une attaque sur les libertés civiques des travailleurs américains, quoiqu'à une allure quelque peu plus lente. Il fait la promotion d’un chômage massif comme une source de travail bon marché et a annoncé son intention d'éliminer environ 800,000 syndiqués des emplois fédéraux. Cette course américaine vers la guerre et la suppression des droits démocratiques doivent être défaites par les actions unies de tous les travailleurs et des forces démocratiques dans le monde entier. Dans cette action unie, les travailleurs des États-Unis, qui s'opposent déjà à cette guerre dans de grands nombres, doivent être debout ensemble avec la majorité des peuples du monde. C'est la tâche de toutes les forces progressives d’aider à organiser cette résistance!

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  • AFRICOM, les mains de Bush sur le pétrole

      Le chef d’Etat major de l’armée s’est emparé du pouvoir et a mis aux arrêts le président de la République. Du Congo à la Mauritanie, les USA augmentent leur présence militaire en Afrique et «conseillent» les gouvernements.

     

    A confirmation de «l’importance de l’urgence stratégique en Afrique», en février 2007 le président Bush a décidé de créer l’Africom, l’organisation qui contrôle les forces militaires US en Afrique. Africom à l’instar de Centcom (contrôle militaire Central) et Eucom( Contrôle militaire Européen), concentre l’ensemble du commandement des forces militaires qui opèrent sur le territoire africain sous une unique structure. Africom confie plusieurs actions de nature non militaire - comme la construction d’écoles et le creusement de puits - qui étaient du ressort des ONG américaines, à la juridiction du Département d’État à la Défense. La création de l’Africom est justifiée par la lutte au terrorisme, bien que le pétrole semble en être la cible principale : «Une mission clé confiée aux forces militaires US en Afrique qui vise à garantir que les zones pétrolifères du Nigéria, qui dans le futur pourraient constituer 25 pour cent de l’ensemble du volume de pétrole importé par les USA soient sous son contrôle», explique le général Charles Wadd, commandant des forces militaires américaines en Europe dans une interview relâchée au journaliste Greg Jaffe du Wall Street Journal.

    Afin de sécuriser et contrôler les voies d’accès au pétrole - non seulement pour la nation, mais aussi pour les compagnies pétrolifères - l’administration Bush s’est entièrement reposée sur les forces militaires.



    L’écrivain Kevin Phillips a forgé un nouveau mot «l’impérialisme pétrolifère» afin de décrire les politiques de l’administration Bush dans ce domaine, et «l’aspect déterminant et la transformation de la force militaire US vers une réalité qui vise a exercer une forme de protectionnisme sur l’économie mondiale du pétrole». En labellisant ces opérations sous l’étiquette ‘de la guerre au terrorisme’, Bush a réalisé le plus grand renforcement des forces militaires qui n’ai jamais existé depuis la fin de la guerre froide. Si l’on se référè la carte des opérations des Big oil outre atlantique en relation aux réserves pétrolifères restantes dans le monde et des routes de transport du pétrole, on peut se faire une idée de ce renforcement et prévoir le futur déploiement de forces militaires américaines. L’Afrique, qui possède environ 10 pour cent des réserves de pétrole est désormais une zone où ce renforcement des Big oil et des forces militaires américaines s’accroît le plus. D’après le Département d’État de l’énergie des Etats-unis, entre l’année 2000 et l’année 2007 les importations US de pétrole en provenance d’Afrique ont augmenté de 65%, de 1.6 à 2.7 millions de barils par jour. Ces importations ont mis en exergue la progression en pourcentage de l’ensemble du volume de pétrole importé par les USA : un accroissement qui progresse de 14.5 pour cent en 2000, à 20 pour cent en 2007. Il est à prévoir une ultérieure augmentation à l’avenir. Une progression couplée : Plus les USA importent du pétrole africain, plus leurs compagnies augmentent leurs réserves africaines et plus ils renforcent leur présence dans ce continent. D’après les données 2008 du Sec, Chevron, ConocoPhillips et Marathon, entre autres compagnies américaines, renforcent leur présence par opérations à trois ou à quatre dans les pays suivants : Algérie, Angola, Cameroun, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, Lybie, Nigeria. Le secrétaire du Département d’État de l’énergie des Etats-unis, Samuel Bodman, a récemment déclaré que les compagnies pétrolifère américaines espèrent ultérieurement élargir leurs opérations en incluant Madagascar, le Bénin, Sao Tomé-et-principe et et la Guinée Bissau

    Il est à noter que la Shell et la BP, toutes deux importantes sociétés affiliées actives dans les campagnes politiques américaines et dans les manœuvres des lobbies nationaux, sont en train d’étendre leurs opérations - par ailleurs déjà importantes - en Afrique.

    L’administration Bush a de plus en plus impliqué le Département de la Défense afin de rendre plus stables les gouvernements africains qui soutiennent son administration et les compagnies pétrolifères (américaines ou affiliées) en leur garantissant la ‘docilité’ de leurs peuples (que l’on pourrait définir soumis au dictât). Elle a aussi a augmenté les fournitures d’armes et les entraînements militaires à destination du continent africain : Les destinataires directs actuels sont les pays suivants :
    Angola, Algérie, Botswana, Tchad, Côte d’ivoire, République du Congo, Guinée Equatoriale, Erythrée, Ethiope, Gabon, Kenya, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Soudan et Ouganda.

    Le Général James Jones, commandant de l’Eucom, a annoncé que les bâtiments de guerre de la Marine américaine pourraient diminuer leurs visites en méditerranée et «passer plus de temps à silloner les côtes occidentales de l’Afrique». Dans la base de la légion étrangère française du Camp Lemonier, à Djibouti, les militaires américains, qui se sont unis à la Task force de la corne d’Afrique, se ’sentent comme chez eux’.
    Le commandement d’Africom possède actuellement son quartier général en Allemagne, mais prévoit de «stabiliser sa présence» dans le continent africain. Il existe plusieurs options pour l’installation de bases militaires américaines, dont une qui consisterait à installer une base navale et un port dans la petite île de Sao Tomé sur la côte du Gabon en afrique occidentale. Le Pentagone envisage la possibilité d’installer de nouvelles bases au Sénégal, Ghana et au Mali.
    Les compagnies pétrolifères américaines ont utilisé l’apport des forces militaires et de sécurité africaines afin de sauvegarder leurs intérêts. Il serait plus honnête de leur part que la supervision de telles opérations soit plus transparente. Dans le long terme, cette prise de risques dépasse les bénéfices. Les USA sont engagés dans une guerre pour le pétrole en Irak et leurs forces armées en sont conscientes. John Abizaid, général à la retraite du Commandement central et des opérations militaires en Irak, a déclaré que le but de la guerre «est sans l’ombre d’un doute le contrôle du pétrole [ gisements d'hydrocarbures]». Le problème qui se profile, à l’instar du cas Irakien, dérive de la présence militaire massive américaine qui contribuera à aggraver une situation dramatique existante et qui provoquera une hostilité interne, une instabilité nationale et une colère envers les États-Unis.

    Djamaledine Benchenouf, Le Quotidien d’Algérie

  • le pétrole et USA.

     

     

     
    07:23

    "11 Septembre: à qui profite le crime ?"...

    Une courte vidéo signée Reopen911 qui permet une meilleure compréhension de ce qui s’est joué avant, durant et après le 11 septembre 2001...
    11-septembre2001PNACnorthwoods
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    il y a 3 ans
    La face cachée du pétrole - 1sur6  
    19:48

    La face cachée du pétrole - 1sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 2sur6  
    15:16

    La face cachée du pétrole - 2sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 3sur6  
    15:57

    La face cachée du pétrole - 3sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 4sur6  
    19:20

    La face cachée du pétrole - 4sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 6sur6  
    19:23

    La face cachée du pétrole - 6sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    La face cachée du pétrole - 5sur6  
    19:20

    La face cachée du pétrole - 5sur6

    Arte - Emission "Les mercredi de l'Histoire".Documentaire "La face cachée du pétrole" (France, 2009, 51mn) de patrick barbéris et eric laurent...
    Histoirepétroleericlaurent
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    il y a 6 mois
    Rumsfeld lawsuit  
    01:57

    Rumsfeld lawsuit

    07-12-2006
    USAwarguerreterror
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  • L’école Algérienne : le plan diabolique?

    L’école Algérienne : le plan diabolique?

    Ce qui s'impose et vite c'est entres autres réformes vitales: un changement radical de notre système éducatif.
    Arrêtons de nous mentir les uns les autres notre école produits d'abord un grand nombre d'analphabètes ou de lettrés voués à l'ignorance puis des centaines de milliers de cadres lesquels ont( grâce à l'inamovible Benbouzid,notre ministre de l'éducation nationale) obtenu un bac au rabais. Avec une école pareille nous nous acheminons vers une situation où dans vingt ans nos apprenants ne sauront pas lire le journal ou une notice d'emploi d'un médicament  ( pour les plus chanceux) De toute manière, il y a un groupuscule ( notre tuteur) qui décide à notre place.

    L'état d'urgence c'est aussi de se soumettre à ses dirigeants et accepter tout ce qu'ils nous imposent même si ça mène droit dans le ravin. La pensée unique garde jalousement son caractère sacré et gare à ceux qui osent penser différemment: le régime les taxerait d'emblée de" réactionnaires et d'ennemis de la patrie" Hormis les apprenants surdoués à tous les niveaux qui se surpassent pour assimiler les programmes indigestes et surchargés, les autres apprenant( 80% au moins) peinent à suivre.

    Il y a dans nos classes plus de 50% qui non seulement ne savent ni lire ni écrire mais ne comprennent même pas les consignes du maître. Alors de grâce avant de parler MLD ou d'ancien système, il faut d'abord nous rendre à l'évidence que notre école fait partie des dernières au monde. Non pas que l'Algérie ne peut pas dispenser un enseignement plus qualitatif mais c'est ainsi voulu: les machines installées par BENBOUZID sont conçues pour produire" des hommes abrutis donc dociles" C'est une exigence cardinale du régime politique. HAB IKOUL surtout ne pas élever des générations qui ont un peu de cervelle et qui se mettraient alors à effaroucher les dirigeants par des questions sur " l'état d'urgence à vie" " la famille révolutionnaire" , " l'alliance présidentielle". Enfin mieux vaut avoir des cancres faciles à gouverner au doigt et à l'œil que des lumières qui menaceraient un jour d'exiger" l'alternance au pouvoir".

    Voilà tout le mystère de notre médiocrité à l'école obsolète de BENBOUZID.Je ne méprise pas nos enfants qui ne sont que des victimes. C'est au peuple de se lever un jour pour dire basta à cette école dépassée dans le temps et dans la technologie. Si seulement les parents pouvaient savoir ce que font en une journée leurs enfants à l'école: ils préfèreraient les garder à la maison au défi de perdre les allocations familiales, je vous jure.

    Revenons à nos moutons: le dialogue c'est d’abord l'école publique algérienne, avant le système MLD.
    Cette hystérie des peuples n'est que passagère: les dictateurs savent en général identifier l'étiologie du "mal", je veux dire du vent de la démocratie qui souffle et lui administrer l'antidote adéquate: une dose de répression suivie d'une overdose de promesses sans lendemain. Le cocktail fonctionne très bien et d'ici la prochaine protesta nos médiocres gouvernants ont tout leur temps pour trouver de nouveaux mensonges à même de justifier de leur gouvernance chaotique.

    Le peuple ressemble un peu à une femme battue et trahie à laquelle son mari jure à chaque fois que "c'est fini le cauchemar". Mais le temps qu'elle accepte ses factices excuses, il recommence à l'abandonner et à lui trouver davantage de maîtresses. Moi j'ai vu à la télé que Boutef a instruit " tout le monde" pour que l'algérien puisse accéder à ses droits confisqués par la bureaucratie: vous y croyez-vous? Moi non, nos communes nos dairas et nos wilayas vivent indépendamment du pouvoir central: ils n'appliqueront que la loi de la corruption, nos dirigeants de proximité, y compris nos prétendus élus qui nous ignorent et nous haïssent comme la mort. Les instructions fermes c'est à chaque fois que le régime juge utile de diminuer un peu le chao régnant qui menace son existence car craignant un soulèvement populaire. On a parlé de logements surtout lesquels devraient " être construits en nombre et livrés dans les délais"
    Quel sens donner à cette soudaine philanthropie de Boutef? Pourquoi des gens attendent trois ans durant l'octroi d'un logement rural dans la wilaya de BEJAIA sans recevoir aucune réponse?
    Dans quelle galaxie se trouve le pouvoir central algérien pour ignorer cette triste réalité? Pourquoi, les algériens n'ont pas la latitude ne serait-ce que de faire un recours ou de poursuivre en justice les commis de l'état comme ces chefs de dairas qui attribuent comme ils veulent les logements sociaux ou les aides au logement rural?

    Farid M.

  • Le pouvoir algérien a connu plusieurs phases



    1- Le round d’observation qui a vu le groupe de Tlemcen constitué autour de Ben-Bella et Boumédiène prendre l’avantage sur ses rivaux (Ben Khedda, Boudiaf, Aït-Ahmed, Krim, entre autres). Après quelques mois, certains membres de ce groupe sont passés dans l’opposition (exemple: Ferhat Abbas, Khider). L’incertitude quant à l’issue définitive de l’affrontement entre groupe au pouvoir et groupes de l’opposition dura jusqu’au 19 juin 65.

    2- Le coup d’État de Houari Boumédiène inaugura le règne de l’ANP, qui dure à ce jour. Le Conseil de la Révolution avec Boumédiène à sa tête (détenant le commandement civil et militaire) devint le maître du pays, le FLN et ses organisations de masse servant de caisse de résonance, appareil de propagande et amortisseur. La SM eut pleins pouvoir pour liquider toute forme d’opposition. Cette situation dura jusqu’à la mort de Boumédiène, en décembre 78.

    3- La période Chadli : l’homme fort disparu, les colonels finirent par trouver un arrangement entre eux, sacrifiant quelques gêneurs (boutef et Yahiaoui, entre autres) afin de maintenir le système. Chadli et sa femme découvrirent les fastes de la cour et constituèrent leur clan. Kasdi Merbah, le tout-puissant chef de la SM attendit son heure (qui ne vint jamais). Une redistribution s’opéra progressivement et la cabinet noir prit forme (belkheir, nezzar et leurs acolytes). La classe de nouveaux riches apparut au grand jour et la crise économique frappa en 85. De gros nuages noirs commencèrent à s’amonceler dans le ciel d’Algérie. Chadli et son clan engagèrent l’épreuve de force afin de se débarrasser du FLN et du socialisme boumédiénien (ou ce qu’il en restait). Tout cela déboucha sur octobre 88, l’ouverture démocratique de 89-91 et la fulgurante percée du FIS.

    4- Le règne des DAF et du DRS, qui débuta avec le putsch de janvier 92 et qui se poursuit à ce jour. Cette étape connut plusieurs épisodes (Boudiaf, HCE, Zéroual et finalement boutef). La caractéristique principale de ce pouvoir post 92 est la gestion du pays dans la clandestinité, comme l’a bien expliqué Lahouari Addi. Derrière une façade civile et pseudo-démocratique, se cachent les vrais décideurs qui se réunissent dans la clandestinité et décident des grandes orientations politiques. Derrière eux se trouve un puissant réseau mafieux d’hommes de main et d’hommes d’affaires. Leurs hommes se trouvent partout, dans l’administration, les entreprises, les partis, les médias. Le DRS est le maître d’œuvre de ce pouvoir occulte. Les généraux putschistes, n’ayant aucune légitimité, avaient besoin dès le début d’une couverture : ce fut Boudiaf, puis Kafi, Zéroual et enfin boutef. Seul Ali Kafi fut docile et ne leur posa aucun problème. Boudiaf, ayant éventé leur complot, fut liquidé. boutef pressenti une première fois en 94, prit peur et se débina; ce fut Zéroual qui prit la place qu’on lui destinait. Ce dernier tenta de voler de ses propres ailes et de constituer son propre groupe. Le cabinet noir utilisa alors la grosse artillerie contre lui et le poussa à la démission (campagne contre Betchine, massacres de Bentalha, Raïs, Sidi Youcef). boutef accepta enfin le deal en 99. Rusé et habitué aux coups tordus, il obligea le cabinet noir à lui faire de nombreuses concessions et à lui permettre de constituer son clan et d’arroser abondamment sa smala avec l’argent de la rente.

    La relative stabilisation du pouvoir depuis 99 est le résultat du deal passé entre les deux principaux clans, celui du cabinet noir et celui de boutef. Les promotions aux postes supérieurs civils et militaires se fait sur la base de ce deal et du maintien de l’équilibre. Cela ne se fit pas toujours sans heurts (différentes affaires et scandales, Tounsi, Zerhouni, etc.)

    Aujourd’hui que le vent du changement venant de l’Est risque de devenir une tempête et d’emporter tout ce beau monde, il faudra bien procéder à quelques réaménagements et sacrifier quelques brebis devenues trop galeuses et compromettantes. Qui sera le bouc émissaire? Qui passera à la trappe? Qui se fera oublier? Chacun des deux clans envoie des signaux codés à la société et aux puissances étrangères, faisant jouer ses relais et présentant l’autre clan comme la dent pourrie à extraire afin de préserver le pays du chaos qui risque de l’emporter, si jamais la tempête se déchaine.

    La grande inconnue reste le peuple et le peu qui reste encore sain parmi les élites civiles et militaires. Jusqu’à présent, enfermés dans leur arrogance, les chefs des deux clans et leurs sous-fifres ont balayé d’un revers de la main tout risque venant de ce côté. « L’Algérie n’est ni la Tunisie, ni l’Égypte. », ne cessent-ils de répéter à qui veut bien les entendre.

    Aujourd’hui le peuple algérien et les élites sincères doivent faire échec à toutes ces manigances et refuser le deal qu’on lui propose. Finie la gestion clandestine du pays. Ce que le peuple algérien mérite depuis 62, c’est l’État de droit, la gestion transparente des affaires de l’État, l’indépendance de la Justice, la liberté de choisir ses représentants qui décideront de la politique à appliquer, qu’elle soit socialiste ou libérale. Le peuple en a assez des généraux, du DRS, de boutef et de leurs clans. Il leur demande de partir où bon leur semble, mais de disparaître de son univers. Non, après eux, ce ne sera pas le chaos. Il y a dans notre pays suffisamment d’hommes et de femmes de toutes sensibilités politiques, compétents, dévoués et sincères, pour prendre le relais. Dès demain, un gouvernement de transition pourra être constitué et le pays sera géré de la meilleure manière qui soit, en attendant la convocation d’une Assemblée Constituante et l’organisation d’élections pluralistes à tous les niveaux auxquelles participeront toutes les sensibilités politiques sans exclusion (des communistes aux islamistes).

    Adel H

  • Pour une poignée de dollars

     

    «Le dollar civilise avec les canons». (Maxime Ndebeke. Gloire aux peuples en lutte)

    Le western spaghetti, une formule sarcastique employée par les Américains pour designer l’origine italienne de leurs réalisateurs avant de devenir un genre. Du produit purement alimentaire, le western spaghetti s’était transformé, grâce aux talents de gens comme Sergio Leone, un art à part entière au même titre que les grands classiques américains. Ses titres accrocheurs, ses anti-héros mal habillés, suant et ramassant les poussières des chemins de l’Ouest étaient aux antipodes des héros américains qui défendaient la veuve et l’orphelin contre les bandits ou les méchants Indiens. Leurs caractères dessinés à gros traits forcés tendaient à la caricature tant ils paraissaient extravagants. C’était dans la forme et dans le fond la dérision du genre créé par Hollywood. C’est le 1er mars 1966 que sortait un modèle du genre qui allait lancer un acteur réalisateur de talent: Clint Eastwood. Pour une poignée de dollars raconte les efforts d’un aventurier qui arrive dans un coin perdu et qui va chercher à soutirer de l’argent à deux familles rivales. Le terme «dollars» sera alors largement repris par d’autres films de la même veine qui chercheront à exploiter le succès du film de Sergio Leone. Le talentueux réalisateur italien aura compris que malgré la devise pieuse inscrite sur le billet vert «In god we trust», toutes les motivations des américains, grands ou petits, gros ou maigres, de droite ou de gauche, sont liées à l’obtention du sésame qui ouvre toutes les portes. Ce n’est pas pour des prunes que la diplomatie s’exprime le plus souvent à l’aide de canonnières envoyées aux quatre coins du monde pour faire entendre raison à des régimes qui ne veulent pas participer à la pérennisation de la démocratie aux USA, pérennisation qui est assurée par un racket généralisé sous des formes multiples, des richesses du reste du monde. Sans remonter jusqu’au creusement du canal de Panama ou à la création de l’United Fruit, on peut se référer aux dernières guerres menées en Asie: la lutte contre le régime des taliban pourtant installés de concert par la CIA, les services secrets pakistanais et les pétrodollars arabes ou l’invasion de l’Irak qui sera suivie du meurtre du premier dictateur arabe déchu par l’Otan, peuvent donner une idée des dividendes amassés par la première puissance du monde. Les armes de destruction massive n’ayant pas été trouvées en Irak, Washington peut alors sortir les siennes: Facebook et Twitter pour éliminer, dans une opération qui ressemble à un jeu électronique, les derniers dictateurs qui bloquent les pipe-lines. Sans effusion de sang américain, bien sûr!

    Selim M’SILI

  • Un printemps arabe



    «Le printemps est venu: comment, nul ne l’a su.»
    (Antonio Machado)

    Avant il y avait quatre saisons bien distinctes. Puis il y eut une période de sécheresse et nous eûmes droit à deux saisons: l’une sèche et froide, l’autre très chaude et très sèche. Enfin, un jour, la pluie revint et avec elle cette saison bénie qu’on appelle le printemps et qui est accueillie comme il se doit par tous les êtres vivants. Ce n’est pas pour autant que tout rentra dans l’ordre. De temps en temps, une espèce de fantaisie prend les saisons qui se plaisent à fausser tous les pronostics. Cette année, par exemple, il paraît que le printemps a commencé très tôt, au mois de décembre, alors qu’il y avait une tempête de neige sur le nord-est des Etats-Unis, que des gens mourraient de froid à Varsovie: le jasmin avait commencé, paraît-il, à fleurir en Tunisie. Puis, ce coquin de printemps a montré le bout de son nez fleuri sur les rives du Nil. Il essaie bien de secouer l’armure froide qui l’enserre dans quelques pays arabes où il tarde à se montrer. Il paraît, d’après les horticulteurs européens qui se connaissent mieux en armes, en pétrole qu’en fleurs, que c’est un printemps spécial où tous les cocotiers seront secoués par un vent mystérieux qui souffle d’on ne sait où. Un printemps arabe! Cela me rappelle le titre d’un livre qui m’a été prêté en 1962, (je ne sais plus si c’était en hiver ou au printemps, car cette année-là, toutes les saisons furent chaudes) par mon professeur de sciences naturelles, une délicieuse dame originaire des Pyrénées. Ce recueil de reportages avait été écrit par un grand journaliste, Jacques Benoist-Méchin, un type qui a été condamné (et cela, je l’ai su plus tard) pour collaboration avec les Allemands. Les reportages en question concernaient les principaux pays arabes qui connaissaient un regain grâce à leurs programmes de développement ou grâce à la manne pétrolière. C’était la période où les Etats-Unis remplaçaient la Grande-Bretagne dans cette zone si sensible. C’était surtout un hymne à la gloire et à la sagesse du roi saoudien, Ibn Seoud. Cela n’a évidemment rien à voir avec ce qui se passe actuellement: mais à y regarder de près, il peut sembler louche que des pays, Amérique et Europe groupés au sein de l’Otan, qui ont toujours aidé Israël contre les Arabes, se frottent les mains de satisfaction devant ce printemps qu’ils s’empressent d’aider à sortir de l’oeuf. D’ailleurs, pourquoi la flotte américaine se rapproche-t-elle dangereusement des côtes libyennes? Elle qui a réussi à installer un sanglant hiver sur Hiroshima, le Vietnam, l’Irak (j’en oublie peut-être), réussira-t-elle à faire pousser des coquelicots entre les derricks? Tout le problème est là. L’hypocrisie des Etats occidentaux est flagrante, instituer un tribunal pour châtier les responsables de crimes contre l’humanité alors qu’un boucher célèbre comme Sharon (Sabra et Chatila) n’en finit pas de mourir dans son lit pendant que George Bush égrène les dividendes de son agression en Palestine. Que ne pensent-ils pas plutôt à un printemps palestinien?

    Selim M’SILI

  • Racismes

     

    «Le racisme est une manière de déléguer à l’autre, le dégoût qu’on a de soi-même.»
    Robert Sabatier

    Il faut se méfier des hommes quand ils promettent des choses. Il faut encore s’en méfier plus quand ils dévient les problèmes et se mettent à parler de choses abstraites, car la politique, comme son nom l’indique, est surtout l’art de gérer la cité. Quand les politiciens commencent à saupoudrer leurs discours de considérations byzantines, c’est qu’ils n’ont rien de concret à proposer à leurs concitoyens ou alors c’est qu’ils cherchent à noyer des mesures impopulaires dans les débats qui ne mènent nulle part. C’est ainsi qu’une fois de plus, le débat sur l’identité et la laïcité s’invite sur la scène politique française au lendemain des petits scandales qui ont provoqué un remaniement ministériel. Comme il fallait s’y attendre, c’est une fois de plus, l’Islam, donc une partie de la communauté musulmane pratiquante qui est au centre des débats. Pourquoi maintenant? Avant de répondre à la question, il faut rappeler que le pouvoir français, depuis la nuit des temps, a cultivé un antisémitisme constant à l’égard des Juifs.
    L’Eglise catholique ayant diabolisé le judaïsme durant des siècles, la fille aînée de cette église a respecté cette tradition jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
    Or, à présent, les musulmans ont remplacé les Juifs comme des têtes de turcs ou boucs émissaires et servent de défouloir aux couches touchées par la crise économique ou lésées par une gestion économique menée au service des nantis. Tout cela, parce que l’Islam, pour des raisons historiques et démographiques, est devenu la seconde religion de France, laissant loin derrière elle protestantisme et judaïsme. Et les projections sur l’avenir ne sont guère rassurantes pour ceux qui croient à une histoire figée, à une image fixe de la réalité qui leur est familière ou qui est ancrée dans leur culture.
    Pourtant, jusqu’à un avenir récent, les musulmans ne sont pas venus volontairement dans ce pays où certaines voix s’élèvent à présent contre leur présence: c’est la politique coloniale française d’abord, ses aventures belliqueuses, puis son développement économique qui ont poussé des millions de gens à émigrer.
    Chaque médaille a son revers et c’est l’effet boomerang que certains refusent à présent. La perte des colonies est un effet traumatisant pour ceux qui ont vu leurs rêves de grandeur échouer sur les récifs des indépendances. L’autre raison est le changement récent intervenu dans certains pays arabes et qui risque de pousser d’autres vagues migratoires vers l’Europe.
    Le plus inquiétant, et le plus drôle, est d’entendre les propos xénophobes sortir de la bouche de représentants d’une communauté qui a subi le racisme des siècles durant. Ce qui est encore plus scandaleux est l’indulgence de la justice française qui n’a condamné M.Eric Zemmour pour des propos racistes qu’à 2000 euros d’amende, avec sursis. C’est une sorte d’encouragement à ceux qui ont étouffé la voix de Dieudonné, de l’abbé Pierre, de Roger Garaudy et de tant d’autres...
    Pour la première fois, lobby sioniste et Front national sont sur la même ligne.

    Selim M’SILI

  • Le mépris


    15 Mars 2011

    «La hauteur de l’orgueil se mesure à la profondeur du mépris.»
    (A.Gide)

    Non, je ne vous entretiendrai pas de ce lointain film de Jean-Luc Godard qui réalisa l’exploit de réunir sous les mêmes feux des projecteurs, Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jack Palance et Fritz Lang. Une prouesse! Non, je voudrais parler de ce sentiment qui est passé au rang de péché capital et qu’il est interdit d’éprouver même à l’égard des bêtes. Il faut avoir vécu plus d’un demi-siècle dans ce pays béni des dieux pour ressentir tous les symptômes qui caractérisent ce sentiment qui affecte de larges pans de la population. Il faut d’abord se rendre compte qu’un demi-siècle est une tranche d’histoire suffisante pour que les gens chargés de trouver des solutions aux problèmes des populations se fassent la main. Au lendemain de l’Indépendance, il était de bon ton de mettre tout sur le dos du colonialisme et de l’accabler de tous les mauvais côtés de l’héritage reçu. Cinquante ans après, il faut avoir beaucoup d’imagination ou prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages pour faire passer des vessies pour des lanternes. Alors, comment expliquer l’exode continu d’une jeunesse déçue vers les côtes européennes, comment justifier la fuite incalculable de cerveaux et de compétences qui vont faire fructifier leurs talents ailleurs que là où ils ont poussé? Cela suffit pour démontrer qu’il y a quelque chose qui ne va pas ou qui ne va plus entre ceux qui sont chargés de mener le bateau à destination et ceux qui, accrochés à cette épave, subissent les inconvénients d’une météo et d’une traversée qu’ils ne maîtrisent point. Le premier mot qui vient à l’esprit de celui qui se sent trompé, floué, grugé, roulé dans la farine, ballotté d’une date à l’autre, d’un bureau à un office, d’un mur à un autre, d’une promesse à une autre, avant que cela ne débouche sur une prière, un avertissement ou plus radicalement, sur une répression musclée, est le mépris. C’est alors que l’individu prend conscience de l’abîme dans lequel il n’en finit pas de tomber. C’est alors qu’il essaie de refaire le bilan de toutes les années qu’il a passé à tâtonner, à tituber, à essayer de trouver une sortie honorable. C’est après avoir frappé à toutes les portes désespérément fermées pour lui et les gens de sa catégorie, qu’il se rend compte qu’il s’était fourvoyé dans une boucle, un rond-point où tous les chemins débouchent sur des impasses. Il n’aura pas fini ainsi de tourner, de se retourner, de bousculer ses pairs qui, comme lui, continuent de faire le même chemin de ronde, en espérant qu’un jour, le mur de l’indifférence s’effritera. Mais, en général, c’est l’individu lui-même qui, pris de vertige, vacille, titube et s’écroule, toujours dans l’indifférence et le mépris.

    Selim M’SILI

  • boutef invite opposition à parler,aprés un long silence!!!!

    BOUTEFLIKA VA INVITER LA CLASSE POLITIQUE
    Le retour du dialogue national

    Le dialogue sera sans exclusive

    Une révision profonde de la Constitution serait l’un des résultats auxquels aboutirait un dialogue national.

    Toute la classe politique sera invitée à un dialogue sous l’autorité du Président Bouteflika. Le dialogue sera sans exclusive. Des sources crédibles nous ont effectivement précisé que Bouteflika s’apprête à inviter, non seulement des partis mais aussi des personnalités historiques et des associations représentatives.
    Nos sources n’indiquent pas si ces rencontres se dérouleront en tête à tête ou en congrès. Le mode opératoire n’étant pas encore défini. Cette initiative est l’amorce d’un changement décidé par le chef de l’Etat. Il répond ainsi à l’effervescence qui caractérise la société depuis plusieurs semaines. La même source rapporte que ces rencontres peuvent aboutir à des mutations importantes. La révision en profondeur de la Constitution sera la clé de voûte de plusieurs autres nouveautés. Preuve que les changements politique et social ne seront pas superficiels.
    La révision de la Constitution est alors présentée comme le prélude d’autres réformes. La loi sur les élections, la loi régissant les partis et d’autres textes juridiques seront revus dans le sens d’une plus grande ouverture. Ce sera aussi le cas de la loi sur l’information et celle définissant les modalités de création et de fonctionnement des associations. L’ensemble des autres lois qui gèrent toute la sphère politique subiront le même sort. Autant dire que l’APN et le Sénat auront du pain sur la planche lors des prochains mois. Le recours à des ordonnances n’est pas exclu pour imprimer un rythme rapide à ces réformes. Elles peuvent même aboutir avant les élections de 2012. C’est donc un changement qui dépasse le seul stade des réformes conjoncturelles. Et il y a des signes qui ne trompent pas sur l’évolution de la stratégie des pouvoirs publics vis-à-vis des mouvements citoyens et des demandes sociales et politiques. Hier, une délégation d’étudiants a été reçue à la Présidence de la République. C’est loin d’être une pratique courante dans les moeurs politiques.
    Des représentants de plusieurs corps de métiers ont tenté des sit-in devant la Présidence et ils ont tous été évacués. Mais le geste d’hier renseigne de la volonté de dialogue. Habituellement, c’est la matraque qui est réservée aux manifestants. Le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia et le directeur général de la Sûreté nationale n’ont eu de cesse de répéter que la fermeté la plus extrême serait utilisée contre toute tentative de quelque groupe que ce soit de sortir dans la rue. Mais la marche et le sit-in organisés par les gardes communaux à Alger depuis quelques jours et devant l’APN a ébranlé toutes les donnes. Désormais, ce type d’action a toutes les chances de bénéficier d’un traitement moins musclé que ceux réservés aux marches du samedi. Depuis quelques semaines, il y a eu une effervescence sans précédent et un tsumani de revendications. Il est observé que si certaines révoltes arabes sont téléguidées, les mouvements revendicatifs d’Algérie seraient tolérés. Au palais d’El Mouradia, on ne pèse pas seulement le poids de la contestation sociale. Une réponse est aussi formulée à l’endroit des hommes et des femmes politiques. En effet, des voix écoutées comme celle de Abdelhamid Mehri ont fait offre de dialogue. Celle de cet homme politique a même été saluée par Aït Ahmed, une autre personnalité qui compte dans le paysage politique. La scène enregistre des demandes d’autres partis pour la révision de la Constitution et certains veulent même un régime parlementaire ou une Constituante. Cette option est fermement contrée par Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN. En tout cas, cette offre de dialogue intervient quelques jours après la levée de l’état d’urgence, qui est jugée insuffisante par certains partis et personnalités. Ils veulent une ouverture démocratique réelle, à commencer par celle des médias publics. Mais combien de partis, organisations et personnalités participeront à ces rencontres si l’on sait que quelques acteurs demandent le retrait du régime actuel.

    Ahmed MESBAH

  • changement de veste sec!!!! les mensonges de mourad les zae.

    Alger dément s’être opposé à la décision de la Ligue arabe sur la Libye

     

    Medelci.jpg

    Au lendemain de la publication par TSA d’un article sur la politique étrangère de l’Algérie (lire), une source autorisée au ministère des Affaires étrangères a contacté notre journal pour apporter des précisions concernant la position algérienne sur plusieurs dossiers soulevés : la Libye, révoltes arabes et islam en France. Ci-après l’essentiel des commentaires de la source autorisée au ministère des Affaires étrangères :
     
    Selon votre journaliste, l’Algérie s’est alliée avec la Syrie, pays où il n’existe aucune démocratie, pour refuser la décision de la Ligue arabe :
     
    Je démens catégoriquement cette information. L’Algérie ne s’est ni opposée ni n’a même exprimé de réserves.
     
    D’ailleurs, j’invite votre journaliste à réécouter attentivement la conférence de presse du SG de la Ligue arabe et du ministre omanais des AE à l’issue de la réunion du Conseil. Ces deux responsables ont clairement souligné qu’aucun pays arabe ne s’est opposé à la position du Conseil qui a cristallisé un consensus. Un seul pays a déclaré ne pas se reconnaitre dans cette position et il ne s’agit pas de l’Algérie mais bien d’un autre pays du Moyen-Orient.
     
    Ainsi, contrairement a ce qui a été rapporté de manière erronée par l’AFP qui a bâti toutes ses assertions sur les propos d’un diplomate arabe anonyme, dont je subodore la nationalité, puisque l’agence officielle de presse de son pays ne cesse de relayer ces allégations infondées, l’Algérie n’a fait en fait qu’enregistré sa position qui se décline comme suit :
     
    1-      Elle a rappelé la décision des ministres arabes des affaires étrangères qui, en date du 2 mars 2011, avaient  affirmé leur refus catégorique de toute ingérence étrangère en Libye
     
    2-      elle a insisté sur la nécessaire coordination avec l'Union africaine (UA) qui a décidé l’envoi d’une mission de haut niveau à Tripoli pour engager toutes les parties dans un dialogue inclusif.
     
    3-      enfin, elle a rappelé que la légalité internationale impose que la question de l’établissement d’une éventuelle zone d’exclusion aérienne relève du seul ressort du Conseil de sécurité des Nations Unies.
     
    Pour assumer ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, ce dernier fait sa propre évaluation de la situation et met en œuvre les mesures prévues par la Charte des Nations Unies qui lui paraissent les plus appropriées.
     
    Deuxième point soulevé par l’article : des semaines après le début du soulèvement populaire contre la dictature de Tripoli, la position officielle algérienne est restée ambiguë
     
    Je rappelle que, depuis le début, l’Algérie a appelé avec constance à la cessation immédiate de l’effusion de sang et des violences et à l’engagement d’un dialogue sans conditions préalables entre les autorités et l’opposition. Elle a exprimé ses inquiétudes sur les risques d’atteinte à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Libye en rejetant toute intervention étrangère dans ce pays.
     
    Vous avez écrit : la diplomatie algérienne est restée muette. L’Algérie n’a apporté aucun soutien clair aux révoltes des populations tunisienne et égyptienne
     
    Nous avons à plusieurs reprises, et sans nous immiscer dans les affaires intérieures de ces pays parce que c’est notre position doctrinale, affirmé que l’Algérie respecte le choix et la volonté de ces peuples frères et souhaitent qu’ils sortent le plus rapidement et encore plus forts de leur phase de transition respective.
     
    Selon vous, la Libye a imposé le visa aux Algériens sans que l'Algérie ne réagisse. L'Algérie n'a rien dit non plus sur la situation des Algériens délestés de leurs biens en Libye…
     
    Aucune notification officielle ne nous est parvenue mais il n’est pas exclu que des mesures de sauvegarde soient prises  par les autorités locales a l’égard de tous les étrangers à la frontière compte tenu de la situation sécuritaire qui prévaut dans ce pays.
     
    Enfin vous avez écrit : Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris, une institution gérée par l’Algérie
     
    Là aussi, je rappelle a votre journaliste que la société des Habous qui gère la Grande Mosquée de Paris est une association de droit français type 1901. Et sans nous immiscer, encore une fois, dans des questions d’ordre intérieur, nous suivons avec la plus extrême attention les débats engagés en France sur des questions aussi problématiques, comme ce fut le cas lors du débat sur l’identité nationale, parce que ces débats ne peuvent pas ne pas toucher notre communauté nationale établie dans ce pays.

  • Monsieur Mehri, vous avez la mémoire courte !

    Monsieur Mehri, vous avez la mémoire courte !et aussi le show télévisé entre abbassi madani et vous en 90 lorsqu' un journaliste vous à poser la question sur la langue kabyle, vous avez dit , la langue kabyle n'existe pas ,c'est  un patois  comme d'autre patois qu'on parle un peu partout en algerie ...?
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    Mehri, vous le complice de l’assassinat de Me Ali Mécili, vous le serviteur de ce régime, vous tentez de sauver votre ami Bouteflika, dont vous jugez qu’il est perdu, qu’il n’a point de pouvoir et encore moins d’autorité, un dictateur qui ignore le peuple, qui se cache dans son palais, pour ne plus écouter les échos du peuple, mais ce dictateur est médicalement mort, incapable de lire une feuille, il est frappé d’une paralysie de tout son système nerveux, et d’une paresse génétique…

    M. Lettre ouverte à Monsieur Mehri,

    Avant d’aborder le sujet de ma réaction, je dois vous dire, que  vous êtes le complice de l’assassinat de Me Ali Mécili, et que nous avons fait le serment, que tout ou tard, tous les commanditaires, les exécutants et les complices seront jugés et condamnés, y compris vous M. MEHRI, coupable de complicité. Et d’actes de pillage de notre économie nationale et de nos finances publiques. Chiche, si vous êtes un homme courageux, présentez-vous au Juge Français et dites-lui toute la vérité, rien que la vérité, pour soulager votre conscience polluée d’hypocrisie et de mensonges.

    Vous venez d’adresser une lettre ouverte à Monsieur le Président de la République, et il semble que vous n’avez rien compris à la situation que traverse notre pays depuis le coup d’état fomenté par Ben Bella et de son clan, contre le Président Benyoussef Ben khedda, l’histoire toute récente de notre pays  est encore humide par le sang de nos chouhadas et des martyrs innocents assassinés par les criminels du régime de  Ben Bella, coupable de crimes, et coupable de l’assassinat du Colonel  Chaabani.La période de Chadli fut aussi marquée par la corruption, la dictature et les assassinats d’innocents algériens et les méthodes n’ont pas changée sous le règne de Bouteflika et de son clan. C’est tout le système qui doit dégager de notre vue et des esprits, nous ne voulons plus de ce régime et de sa nomenklatura de barons et de notables corrompus.

    Ecrire  une lettre au Président, n’est pas nouveau, avant vous d’augustes personnalités, de sages professeurs et de brillants intellectuels, ont écrit au Président Bouteflika, mais ce dernier, est médicalement mort, incapable de lire une feuille, il est frappé d’une paralysie de tout son système nerveux, et d’une paresse génétique, ne se donne jamais la peine, ne fut-ce que par courtoisie et par politesse de répondre ou de faire un effort de lire le contenu pour accepter ou rejeter. Ecrire à un Président qui ignore le peuple, qui se cache dans son palais, son ultime  son refuge, un rempart impénétrable, pour ne plus écouter les échos du peuple, les cris de colère de la rue, il est de plus en plus sourd et muet, il est absent, il ne gouverne plus, il n’a aucun pouvoir de communication et de contact avec le public et vous n’ignorez certainement pas son état critique, mais vous tenez à lui écrire, non pas pour l’inciter à intervenir  en vue  de  corriger ou réviser  ses nombreuses et incalculables erreurs, mais votre manière d’intervenir tardivement, vise un but précis de propagande malhonnête , votre lettre est une manœuvre pour tenter de vous donner une image de donneur de leçons et de personnage artificiel et imaginaire de  sauveur de l’Algérie. Vous devez avoir honte, de vous  servir de cette crise dans le but de tromper le peuple sur votre récent parcours, depuis l’arrivée de Chadli jusqu'à sa chute. Monsieur Mehri, vous avez la mémoire courte, tout le monde sait que vous êtes né en avril 1926,à Constantine, et que vous avez 84 ans, plus âgé que l’ancien dictateur Egyptien, le traitre Moubarek. C’est un âge, qui mérite repos et soins. Vous êtes comme tous ces dictateurs qui s’accrochent au fauteuil du pouvoir, qui ne veulent jamais se séparer du régime en se rappelant de bons souvenirs d’une nomenklatura corrompue et criminelle, ne jamais vouloir décrocher jusqu'à la mort, en privant des milliers d jeunes de postuler aux postes qu’ils méritent, ou ignorant la place que mérite cette jeunesse marginalisée et humiliée par les notables barons corrompus. C’est une honte, que de se présenter en sauveur, comme si l’Algérie est dépourvue d’une élite capable de diriger le pays. Les barons de votre espèce sont coupables de détournements des deniers publics, de pillage des richesses du pays, de destructions de nos biens et de nos valeurs, des prédateurs qui ont conclu des alliances avec nos ennemis, ils ont vendu le pays, aux américains, aux français, aux sionistes, les origines de la crise, c’est votre génération qui st coupable composée de voleurs, de malfaiteurs, d’escrocs, de truands, de voyous, de bantagias, de criminels et d’assassins, c’est une pourriture, une racaille d’une espèce unique en son genre et vous osez encore nous rappeler, que parmi ces prédateurs, il existe des esprits saints, crédibles et acceptables.

    Mehri, avant de vous positionner comme sauver d’une Algérie en crise, vous tentez de sauver votre ami, un dictateur, dont vous jugez qu’il est perdu, qu’il n’a point de pouvoir et encore moins d’autorité, il est prisonnier de ses maitres  les décideurs et fabricants de dictateurs paresseux et fainéants, il a été l’homme d’une junte militaire, de généraux corrompus, il n’a jamais été un Président au sens du mot, il n’a fait que le figurant de façade et à l’heure actuelle, il ne peut rien faire, son gouvernement est totalement paralysé, il est dans une profonde agonie, que le seul remède à la crise, c’est le changement radical de tout le système y compris les institutions des rouages de l’état sans exceptions de l’armée. On ne s’adresse pas aux morts, on ne s’adresse pas aux murs d’un palais vide, on ne s’adresse pas aux  dictateurs qui se sont coupés du peuple, votre ami Bouteflika, est absent de son ancien poste. IL faut attendre, le nouveau locataire de ce palais. ?

    En ce qui vous concerne, M. Mehri, sachez que je suis un témoin à charge, de votre parcours, lorsque vous étiez ambassadeur d’Algérie à Paris, vos nombreuses fonctions ont fait de vous l’ambassadeur persécuteur d’opposants  d’Algériens qui vivaient en France. Dès votre prise de vos fonctions, vous avez entamé des négociations avec le Ministre de l’intérieur, le sinistre Charles Pasqua, et de son Adjoint, Pandraud, le ministre de la Police, et vous avez obtenu de ces ministres racistes, l’entière collaboration, pour opprimer tous les opposants algériens. Nous avons vécu une période particulièrement agitée, les policiers français et notamment, ceux de la D.S.T. étaient à nos trousses, nous étions surveillés quotidiennement, par  heures, et certains policiers zélés par tant de haines et de mépris à l’égard des algériens, n’hésitez pas à intervenir en plein milieu de la nuit pour perquisitionner et fouiller la maison de fonds en comble, en cassant tous les objets et avec les injures, insultes et des humiliations inhumaines. La Police française, s’est déchainée contre nous, cette période, était un cauchemar, puisqu’elle nous faisait revivre le comportement de la Police française en 1956 à Paris. Durant plus de deux ans 1986-1987, les Algériens, vivaient des moments extrêmement pénibles, et vous avez employés, en outre des détectives privés, pour surveiller et intimider les opposants algériens. Plus grave, vous avez obtenu, de Pasqua, la promesse de nous arrêter  et de nous transférer vers l’Algérie, et cette promesse fut tenue, puisque des centaines de militants FFS et MDA ont été arrêtés par la DST, ils étaient placés dans un centre de rétention, en attendant, leurs expulsions vers l’Algérie, le risque de la liquidation physique, était certains pour quelques uns, sans la mobilisation de tous les démocrates Français et européens, l’expulsion était une question d’heures et la sécurité militaire, avait déjà préparé l’aéroport de Boufarik pour accueillir tous les opposants au régime d’Alger. Vous avez usé de la caisse de la Paierie Général, qui était sous votre tutelle, des centaines de millions ont été détournés au profit de barons du régime et vous avez profité pour vous et pour les votre, d’acheter des biens immobiliers avec de l’argent du trésor algérien.

    Je dois vous rappeler, que vous êtes, le complice de l’assassinat de Me Ali Mécili, assassiné par un truand algérien, payé par le trésorier payeur général de la Paierie, qui était sous vos ordres. Tout le monde sait, que vous étiez au courant de la préparation de l’assassinat de Me Ali Mécili, que vous connaissez les commanditaires et les exécutants, vous connaissez ceux qui avez hébergé le coupable de l’assassinat et l’agent charge de payer l’assassin. Tout le monde sait, qu’a l’époque, vous étiez l’ami de Pasqua et de Pandraud, ceux qui ont tenté de nous expédier à la sécurité militaire pour nous liquider. Tout le monde sait, que les barons du régime savaient, les commanditaires et les exécutants de l’assassinat de Me Ali Mécili.

    Taleb El-Ibrahimi, était minitre des Affaires étrangères, M’hamed Yaala, Ministre de l’Intérieur, El-Haddi Khadiri, DG de la Police Algérienne, Lekhal A, de la S.M. Khalef Abdelaziz, Ministre des Finances, Abdelhamid Brahimi (la science) Premier Ministre, Larbi Belkheir Secrétaire Général de la Présidence de la république, et Cheloufi M, Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, Ali Ammar Président de l’Amicale des Algériens en Europe, et Saibi  le Trésorier Payeur de la Paierie Générale, et Tidjini ancien D.A.G. de la Présidence de la République, tout ce bon monde ne pouvait pas ignorer un assassinat d’un opposant Maitre Ali Mécili, assassiné avec la complicité des autorités française. ? Normalement, le juge français doit impérativement  mettre en examen, tous les anciens responsables, avec des mandats d’arrêts internationaux, afin qu’ils disent toute la vérité sur les commanditaires et les exécutants, et à ce titre, vous êtes à nos yeux coupable de complicité d’un assassinat avec préméditation, de Me Ali Mécili.

    De plus, vous avez été à l’origine du scandale de la Paierie Générale, cette boite à fric, qui dépensait des centaines de millions de dollars, sans aucune comptabilité, le bureau de la Sonatrach, qui était au sein de la Paierie Générale, en est une preuve matérielle, que la Paierie Générale, n’a jamais été une institution financière au sens du terme, mais une caisse noire mise à votre disposition pour briser toute opposition politique contre le régime et vous avez usé et abusé de plusieurs centaines de millions pour nous faire subir les plus malheureuses années de notre existence. IL reste, au moins, à votre entière charge, la liquidation de la Paierie générale fut décidée par Larbi Belkheir et les archives ont disparues. Où sont-elles les archives de la Paierie Générale. ?  N’est-ce pas vous qui étiez l’ordonnateur principal de cette caisse noire occulte.. ?

    Après la victoire, la victoire du peuple et de sa jeunesse, nous porterons plainte contre tous les responsables de la faillite  de la Paierie Générale, de la destruction  des ses archives, de la poursuite des coupables, Mehri Abdelhamid, ambassadeur, l’attaché Militaire de l’Ambassade, Hachemi Saibi, trésorier Payeur, Said Boudjema, Fondé de Pouvoir, Ali Ammar, Président de l’Amicale, pour destruction de documents officiels de l’état et de complicité d’assassinat de Me Ali Mécili. Pour cette période d’agitation et d’ébullitions, vous ferez mieux d’aller vous reposer chez vous en vous cachant et de vous taire, ce sera le plus grand remède à votre conscience troublée  et de rester à l’écart de cette révolution des jeunes, vous avez 84 ans et vous devez avoir honte de vous manifester, a moins que vous êtes aussi atteint de syndrome de type incorrigible, mais sachez que le pays n’a pas besoin de vieux tocard, l’Algérie dispose d’une immense pépinière de jeunes compétents, propres, intègres, qualifiée et instruite et aussi disposée à relever tous les  défis. Je vous conseil vivement de préparer un solide dossier pour votre défense, afin de sauver votre vie d’une détention à vie  pour vos crimes commis au nom du régime de chadli.

    Nous vous souhaitons longue vie, pour pouvoir y assister à votre procès et avec vos complices du régime sanguinaire. IL est trop tard pour sauver ce régime auquel vous avez tant contribué, lorsque vous étiez Secrétaire Général du parti au pouvoir, l’éternel  persécuteur de démocrates et de militants de l’opposition. Cassez-vous M. Mehri, vous n’êtes pas crédible, vous n’êtes pas honnête, vous n’êtes pas digne de confiance, vous êtes le complice d’assassins et votre heure viendra et vous serez jugé comme toute cette bande de malfaiteurs d’assassins qui ont ruiné le pays et vous êtes de cette nomenklatura qui a ruiné le pays .C’est tout le système du régime qui doit disparaitre, sans laisser de traces. A bon entendeur salut.

    .. KADIRI.
    (Ancien fonctionnaire démissionnaire de la Paierie Générale à Paris).

  • Sarkozy veut stigmatiser 4 millions d’Algériens

     

    Le président français tient à son Elysée même s’il doit passer sur les corps des musulmans.

    Sarkozy lorgne l’électorat de l’extrême droite. Pour atteindre son objectif, il a une stratégie bien tracée. Stigmatiser la communauté musulmane. C’est le raisonnement du Front national qu’il adopte. Affolé par Marine Le Pen donnée grand vainqueur lors du premier tour de la prochaine élection présidentielle française, le président n’a d’autre choix, pense-t-il, que de faire appel à des ultras. De cette manière, il poursuit un autre objectif tout aussi populiste. Remonter dans les sondages. Sa popularité ne cesse de dégringoler auprès de la population française. Il obtient les scores les moins élevés de tous les présidents de la VI République. Et gare aux voix discordantes! C’est en effet pour avoir protesté contre le débat sur l’Islam et les discriminations contre les musulmans en France, qu’Abderrahmane Dahmane a été limogé vendredi dernier de son poste de conseiller à la diversité. Abderrahmane Dahmane voit d’un mauvais oeil l’entreprise de Sarkozy de stigmatiser la communauté musulmane.
    En opérant de la sorte, le président cache mal sa volonté de s’en prendre délibérément et sans raison aux 4 millions d’Algériens qui vivent sur le territoire français. Il est prêt à sacrifier cette population pour des buts électoralistes au risque de conduire à une détérioration des relations avec l’Algérie, des relations qui ont d’ailleurs pour coutume d’évoluer en dents de scie. Mais pourquoi le président et son parti l’Union pour la majorité présidentielle tiennent-ils tellement à un débat sur l’Islam et les musulmans si ce n’est dans l’objectif de ghettoiser cette communauté qui a sassez souffert des relents racistes de nombreux autres hommes et maintenant des femmes politiques?
    Le débat ne doit-il pas porter, au contraire, sur la laïcité? Musulmans, chrétiens et juifs peuvent vivre en communauté dans une République laïque. Alors pourquoi pas un débat sur une seule composante de ce pays? Sarkozy tombe dans le piège des Le Pen. Toute la presse parisienne l’a souligné. Et Abderrahmane Dahmane a son avis sur la question. Il réclame simplement de mettre fin à ce qu’il qualifie de débat honteux. «Ce débat qui discrimine et stigmatise les musulmans de France», dit-il.
    En agissant de la sorte, le président prouve qu’il est un mauvais élève. Il n’a rien appris de l’échec retentissant de la tentative de son ministre de l’Identité nationale, Eric Besson, d’enclencher le même débat. Les opposants à ce genre d’initiatives s’inquiètent. Il y a des musulmans respectueux de la République et de ses valeurs et ils ne voient pas pourquoi le président veut les caser en marge de la société à laquelle ils appartiennent. Des musulmans se sont même battus pour la France. 50.000 musulmans sont morts à Verdun. Ce débat est dangereux.
    Il peut avoir des conséquences désastreuses. Et le président le sait. «J’ai personnellement informé le président, à plusieurs reprises, que ce débat est contre-productif. Et qu’il ne pouvait pas intéresser la population française étant donné que le problème est la crise en France, le chômage, le logement», dit Abderrahmane Dahmane.
    Mais au lieu d’écouter son conseiller, le président persiste et continue de s’occuper des religions. En convoquant les Français à un show médiatique.
    Avec cette question: pourquoi le débat sur l’Islam doit-il se faire devant les caméras de télévision et non dans les mosquées tout comme le débat sur le judaïsme doit se faire dans les synagogues et le débat sur le christianisme dans les cathédrales? Ce sont autant d’indices qui mettent au grand jour la volonté de Sarkozy de sauver son mandat même s’il doit créer des frontières entre Français. Car il ne faut pas croire que la cible du président se limite aux étrangers. Même les Français sont vus d’un mauvais oeil dès qu’ils affichent, ou pas d’ailleurs, des croyances différentes de celles de l’héritage judéo-chrétien assumé par l’UMP et le premier de ses responsables.

    Ahmed MESBAH

  • Quand le Gign fait son cinéma

     

    Dans le film, il n’y a aucune image ni allusion à la politique algérienne.

    On s’attendait à un grand film de cinéma à l’image Des hommes et des dieux, on a découvert un pauvre film d’action, digne des téléfilms que produisent TF1 et France Télévisions. L’Assaut, qui est sorti en salles mercredi, est plus un reportage de propagande pour le Gign qu’une fiction sur une prise d’otages réelle. Ce film a été regardé par 21 millions de téléspectateurs en France et autant dans le monde.
    Ce qui est sûr c’est que le film ne dépassera pas ce score au cinéma, puisqu’au final, c’est un grand navet cinématographique, aussi bien sur le plan thématique, du jeu des comédiens, que le côté adaptation de la vérité historique. Le film est sauvé, en revanche, par son côté technique très pointu, plus proche des jeux vidéo que du 7e art. Pour réussir cette prouesse technique, le réalisateur Julien Leclercq (un fan de Star Wars), qui n’a que 30 ans et qui avait 14 ans lors des événements relatés dans le film, s’est servi d’une caméra numérique Arri D21 avec un zoom Panavision, pour obtenir l’effet dit «shutter», qui crée un effet légèrement stroboscopique, déjà expérimenté par Steven Spielberg pour la scène du débarquement dans Il faut sauver le soldat Ryan...
    Pour faire un film sur un sujet aussi brûlant que la prise d’otages de l’airbus de 1994, il fallait avoir de la maturité politique, de la maîtrise dans le scénario et surtout le talent de bien raconter des histoires. L’Assaut n’a rien de tout cela. C’est juste un film d’action saupoudré d’une histoire familiale. Car tout le film est concentré sur deux sujets principaux: la vie conjugale d’un membre du Gign et l’assaut. Tout le reste, le réalisateur l’a renvoyé aux calendes grecques. Comme dans Des Hommes et des dieux», le réalisateur de l’Assaut a refusé de donner un cachet politique à son oeuvre, il évitera de parler de l’Algérie, des tensions diplomatiques entre les deux pays. Il a évité surtout de montrer le négociateur algérien, (personnage-clé dans la première partie de cette affaire) qui avait notamment obtenu la libération de tous les otages. Mais au dernier moment, les otages avaitent refusé de descendre de l’avion, car ils croyaient à un piège. Le réalisateur a évité également de parler des politiques, des discussions politiques en haut lieu entre le ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, Alain Juppé (qui était comme aujourd’hui ministre des Affaires étrangères) et surtout le Premier ministre de l’époque, Balladur. Les hommes politiques français attendaient beaucoup de ce film. Le nouveau ministre de l’Intérieur français a même fait une commande urgente à son cabinet dès son arrivée. Il voulait voir L’Assaut, avant sa sortie en salles qui était prévue le 9 mars. Lui qui garde d’excellentes relations avec ses homologues algériens, avait la peur de la répercussion de ce film sur les relations entre les deux pays. Mais dans le film, aucune image ni allusion sur la partie politique algérienne.
    Autre sujet évité par le réalisateur, l’implication de la compagnie Air France dans cette affaire. Les preneurs d’otages arrivent pourtant, dans un véhicule de la compagnie française et c’est un membre d’entretien affrété par la compagnie qui dépose le paquet dans l’avion pour les terroristes. Sur les 1h 30 que dure le film, plus de 40 mn sont consacrées à la famille du leader du Gign. Une partie qui va ennuyer les spectateurs et qui décrédibilise la version de l’histoire. Le réalisateur aurait dû se concentrer sur la situation à l’intérieur de l’airbus, où la vie s’était organisée entre les otages et les terroristes. Par exemple, quand la nourriture manquait le soir, les passagers (la majorité des émigrés qui rentraient au pays et qui avaient ramené dans leurs bagages beaucoup de nourriture, l’ont partagée avec tout le monde et parfois même avec les membres du commando. Une histoire d’amour avait même commencé entre une jeune fille otage et un membre du commando pirate. Plus les heures passaient, plus le phénomène de Stockholm s’installait dans l’avion. Chaque passager avait une histoire et un parcours, pouvant servir de fil conducteur au film. Par exemple, l’homme qui s’est évadé, était un ancien moudjahid qui était monté au maquis à l’âge de 15 ans. Le réalisateur l’a mal présenté dans le film. Aucune référence aussi n’a été faite à Ferhat Mehenni, qui était également otage et qui avait été reconnu par un membre du commando. Tout ceci pouvait servir d’histoire très crédible au film avant l’assaut final. L’autre faiblesse du film est le déséquilibre dans le choix des comédiens. Les comédiens, qui jouaient les quatre membres du commando du GIA, étaient effacé, par rapport aux hommes du Gign. Ils n’étaient pas crédibles aussi. Ils parlaient très mal l’arabe et encore plus mal le dialecte algérien. La seule chose qu’ils savaient dire c’était «Allah Akbar nahnou djounoud errahmane!» Le stéréotype du terroriste standard qu’on retrouve dans tous les films faisant référence au sujet. Aymen Saïdi, qui est Français d’origine tunisienne et qui interprète le rôle de Yahia Abdallah, le chef du commando, (un algérois de Hydra), n’était pas fait pour ce rôle. Il a été surtout mal coaché par son réalisateur qui lui demandait de regarder Vol 93 de Paul Greengrass, au lieu de regarder le documentaire de Malik Aït Aoudia consacré à cette affaire et qui est le seul film où on entend la voix du commando du GIA. Le réalisateur a choisi (on le comprend) de donner la part belle à Vincent Elbaz, qui n’avait pas la carrure d’une grande vedette. Il a été découvert dans La vérité si je mens et depuis, il a toujours joué des seconds rôles. Au final l’Assaut est un film «dans, avec et sur» le Gign. La référence de Julien Leclercq au film Vol 93 (qui est plus un film humain qu’un film d’action), est une tricherie médiatique pour faire de la pub à son film. On peut même dire que le film est pire que Delta Force de Menahem Golan, qui avait adopté le même principe qu’Assaut: faire de la publicité à une troupe d’élite de l’armée. La différence est que Delta force est une vraie fiction alors que Assaut est un film adapté d’une histoire réelle qui se transforme en téléfilm.

    Adel MEHDI

  • Des contestations en cascade, c'est ça début de la révolution pacifique.

     


    Le réunion du gouvernement, prévue demain, se tient dans un contexte particulier

    Des secteurs réputés jusque-là pour leur stabilité font face aujourd’hui au vent de la protestation.

    C’est le jour J. Les étudiants des universités et des grandes écoles passent à l’action. Ils observent un sit-in devant la Présidence de la République. «Le sit-in est maintenu. Nous allons nous adresser au premier magistrat du pays, car la situation est grave», a annoncé Yahia, membre de la coordination de l’université de Boumerdès, joint hier par téléphone. Il a assuré que la majorité des grandes écoles seront au rendez-vous. «Reste à savoir si les écoles qui ont repris les cours participeront», a-t-il précisé.
    Qu’à cela ne tienne, les étudiants demeurent à l’avant-garde d’une protestation qui s’inscrit dans la durée. Les foyers de tension se multiplient. Ils touchent des secteurs qui, jusque-là, étaient réputés pour leur stabilité. Le temps des certitudes semble révolu. La société est en ébullition. Employés de l’APS, ceux du ministère de la Communication, les travailleurs du ministère de la Justice, les pompistes, les policiers radiés, les médecins résidents et les pompiers, de simples habitants de quartiers, des villageois sont au front. La fièvre a touché d’autres secteurs.
    Hier, c’était au tour des travailleurs du Fonds national de péréquation des oeuvres sociales d’ouvrir un autre front de la colère. Ils ont observé un sit-in devant le siège de la direction nationale du Fonds, à Alger. «Nous avons renouvelé le bureau de notre syndicat relevant de l’Ugta. La Centrale refuse de nous donner l’agrément», témoigne un travailleurs du fonds, contacté hier par nos soins. Cette affaire sent le roussi. «L’Ugta refuse de nous octroyer le nombre de représentants des oeuvres sociales requis par son règlement intérieur. Ce quota se situe entre 5 et 9 représentants», soutient la même source. Le point nodal? La Centrale limite à ce syndicat la représentation à 5 membres seulement. «Ils veulent éliminer certaines figures qui dérangent», a révélé l’employé. Ses révélations prennent l’allure d’une véritable bombe à retardement. «Ils veulent maintenir notre syndicat en veilleuse, car ils ont peur que la lumière soit faite sur la fameuse liste de logements concernant les travailleurs d’Alger», a-t-il martelé. Il a expliqué que cette liste devait être faite à partir d’une nomenclature établie sur la base du nombre de points accordés aux employés. «Le favoritisme a prévalu dans cette affaire, à tel point que des personnes ayant plus de 80 points ont été déclassés au profit de ceux qui en totalisent la moitié», accuse-t-il. Le même travailleur affirme que cette affaire est en justice. Passe-droits, laxisme de l’administration et mesures impopulaires font le lit de la protestation. Les manifestations s’élargissent au fil des approximations des pouvoirs publics. Elles mettent l’Exécutif dans une situation délicate.
    La réunion du gouvernement, prévue demain, se tient dans un contexte particulier. C’est le mardi de la contestation. Résidents en médecine et sapeurs-pompiers se sont donné le mot.
    Les résidents ont décidé de paralyser les centres hospitalo-universitaires. Cette résolution a sanctionné la réunion des délégués nationaux des médecins résidents, tenue vendredi, à Alger.
    «Suite à la réunion nationale du Collectif autonome des médecins résidents (Camr), les délégués nationaux ont voté, à l’unanimité, la tenue d’une grève nationale de deux jours», a indiqué un communiqué du Camr, diffusé à la fin de cette assemblée. Les résidents comptent rester sur la lancée de leur démonstration de force du 7 mars dernier. Ce jour-là, un «tsunami blanc» a déferlé sur l’hôpital Mustapha-Pacha. Le White Monday a été, en ce sens, une réussite totale.
    Le vent de la protestation souffle sur un autre brasier: la Protection civile. Les soldats du feu haussent le ton.
    «Nous, agents de la Protection civile, en mouvement, dénonçons fermement l’avant-projet du statut particulier des agents de la Protection civile élaboré d’une manière unilatérale», lit-on dans un communiqué de L’Union nationale de la protection civile, présidée par Mourad Tchiko. Les sapeurs-pompiers tiennent une réunion demain. Ils arrêteront ainsi, le plan d’action à mener. Une chose est sûre: la bombe sociale risque d’exploser à tout moment.

    Mohamed Sadek LOUCIF

  • Les employés du ministère de la Communication et de l’APS en colère.



    Ils étaient des dizaines de salariés du ministère de la Communication et de l'information à se rassembler ce dimanche 13 mars devant le bâtiment du ministère. Les protestataires réclament la satisfaction de toutes leurs revendications dont la principale est la revalorisation de la prime de rendement. Quelques heures après, le premier responsable du département, Nacer Mehal, a reçu les représentants des travailleurs, leur promettant de prendre en charge leurs doléances.

    A quelques mètres du ministère, ce sont les employés de l'agence de presse officielle, Algérie presse service (APS) qui ont tenu un autre rassemblement devant le siège de leur direction. L’augmentation de salaires décidée lors de la dernière tripartite avec effet rétroactif est l’une des plus importantes revendications de ces dizaines de personnes dont la plupart sont issues de l’administration et du service technique.

  • Entre le marteau et l’enclume.il faut faire grève.

    Par : Outoudert Abrous

    Au lieu de l’ouverture attendue, l’édile se trouve coincé entre le représentant de l’administration centrale, en l’occurrence le wali, ou, pire encore, le wali délégué, et sa population qui attend tant de lui.

    C’est systémique, il n’y a pas une frange de la société ou un secteur d’activité qui ne se révolte contre l’indifférence de l’administration et la légèreté avec laquelle le pouvoir les traite. Au-dessus de tout, le pouvoir et ses affidés décident de la mise en œuvre de textes règlementaires importants à l’insu du corps ou du secteur concerné. à l’exemple de ce fameux décret présidentiel sur les grandes écoles aussitôt publié et aussitôt abrogé. Sans excuses, ni démission, ni, encore moins, de sanction, comme si la République était une propriété privée. Le même scénario risque de se reproduire avec le projet de loi sur le code communal.
    Travaillé en catimini par des commis de l’état confinés dans des bureaux, arrangeant au mieux leur corps d’appartenance, l’administration, aux dépens des facilitations pour les citoyens, ce nouveau code est à peine rendu public pour discussion au Parlement qu’il donne déjà des sueurs froides aux élus. En effet, ces derniers se retrouvent pris en étau entre une tutelle diverse et éparse et les citoyens qui les ont élus sur la base de programmes électoraux qu’ils ne pourront jamais honorer avec un texte plus restrictif que celui du parti unique. Au lieu de l’ouverture attendue, l’édile se trouve coincé entre le représentant de l’administration centrale, en l’occurrence le wali, ou, pire encore, le wali délégué, et sa population qui attend tant de lui. Privé de son droit à l’initiative pour le bien de sa commune, obligé de rendre compte et de demander une autorisation qui arrive tardivement sinon jamais, le maire, entre le marteau et l’enclume, restera cette cible désignée au mécontentement de la proximité. Résultat : la plupart des présidents d’APC, bien que militants de l’un ou l’autre des partis de l’Alliance présidentielle n’hésitent pas à s’insurger contre ce texte de loi pourtant porté à la connaissance de ces partis.
    Au final, on peut en conclure qu’il y a incompétence grave quelque part en matière de gestion des affaires du pays ou, tout au moins, un pis aller tout aussi grave, qui ne laisse plus indifférents ceux dont on veut être les parrains ou les mentors et qu’on désigne à l’avance à la vindicte populaire. On ne le dira jamais assez : les temps ont changé et les hommes doivent suivre.

  • les maires se rebiffent.

    il faut une institution de formation pour les maires,on improvise pas maire qui on veut,code civile,pénal,prerogatives,cadastre,impots, ect...... faut formation continue pour ces élus du peuple 2011. alors les walous et walous- délegué parachuté d'en haut pour faire la zizanie ,analphabete,corrumpus à extreme,!!!!

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    Ils sont mécontents du projet de code communal
    Des centaines de maires menacent

    Par : Ali Farès

    Comme on pouvait s’y attendre, l’élaboration de l’avant-projet du code communal suscite, ces derniers jours, un mouvement de contestation parmi bon nombre de maires.

    Ils sont, d’après des sources qui restent à confirmer, quelque 600 P/APC (plus du tiers des maires du pays) à manifester leur mécontentement vis-à-vis de ce document qui a vu le jour en automne dernier. C’est ce qui nous a été confirmé par Mouhib Khatir, maire de Zéralda et président du Forum des P/APC. Selon cet élu, les maires concernés s’apprêtent à déposer auprès de l’APN, jeudi prochain, une démission collective.
    Notre interlocuteur explique que les raisons de cette décision sont liées essentiellement à la marginalisation des maires avant l’élaboration du code communal qui les concerne en premier lieu, d’une part et, d’autre part, il déplore certaines mesures défavorables comme celles visant à réduire les prérogatives de l’élu au profit du wali. “La limitation des prérogatives du maire était déjà posée dans le passé, mais les choses ont empiré dans cet avant-projet. Pour nous, force est de conclure qu’il y a concentration des pouvoirs, et dans ce cas, il ne reste plus qu’à nommer les maires”, fera remarquer M. Khatir.
    Toutefois, d’autres maires structurés au sein des partis politiques ne partagent pas cette décision. Mokhtar Bourouina, P/APC (FLN) de Sidi-M’hamed, considère que “démissionner à une année de la fin du mandat électoral est un acte suicidaire. Il est vrai que nous avons manifesté nos remarques dès le début en expliquant que l’amendement du code communal a été depuis longtemps l’une des revendications de mon parti politique. Le sujet a été débattu très souvent lors des séminaires et rencontres en essayant d’apporter dans nos suggestions une sorte d’équilibre entre l’autorité des élus, celle de la tutelle, la démocratie participative. Nous avons également rappelé que le code de la commune doit contenir tout ce qui est en mesure d’asseoir la stabilité dans les APC. Ceci dit, aller vers des mesures extrêmes n’est pas dans la culture du parti FLN ouvert au dialogue et à la concertation. Aussi, nous ne recourons à aucune décision sans consulter notre direction politique qui, faut-il le rappeler, a placé en nous sa confiance”.
    Le P/APC d’Alger-Centre, Tayeb Zitouni, pense, pour sa part, qu’il n’est pas question de recourir à pareille décision, bien qu’il considère que la raison de la revendication reste fondamentale. “Il est tout à fait clair que le maire a besoin d’un certain nombre de prérogatives pour une bonne gouvernance. Le confiner à un rôle technique, consistant à signer des documents, c’est diminuer de sa crédibilité vis-à-vis des citoyens. Nous souhaitons donc que les députés prennent en considération ce volet tout en gardant confiance en nos représentants parlementaires des amendements favorables à cette question”, fera noter le maire.
    Les députés, qui débattent depuis hier de l’avant-projet du code communal, ont du pain sur la planche, notamment en ce qui concerne des chevauchements de prérogatives entre les élus et les commis de l’État (les walis délégués), problème qui s’est posé tout particulièrement dans la wilaya d’Alger.