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  • l’APN Black-out des députés sur les scandales de l’autoroute Est-Ouest

    Amar ghoul n’a pas été « inquiété » à l’APN Black-out des députés sur les scandales de l’autoroute Est-Ouest El Watan, 6 mars 2010 Le Parlement algérien semble définitivement céder devant l’Exécutif. Ceux qui y siègent font l’impasse sur de graves affaires qui menacent sérieusement la collectivité nationale. La preuve a été donnée, une fois de plus, avant-hier à l’APN lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales adressées aux ministres, dont celui des Travaux publics. Les députés ont interpellé le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, sur toutes les questions sauf celles en rapport avec les scandales de corruption qui ont éclaboussé son département. Le ministre s’est baladé dans les travées de l’hémicycle sans qu’il soit « inquiété ». Il est arrivé à l’APN tout souriant, sachant d’emblée que les « élus du peuple » qui, normalement, devraient lui demander des explications sur les affaires « scabreuses » dans la réalisation de l’autoroute Est-Ouest, lui dérouleraient le tapis. Sous d’autres cieux en pareille circonstance, le ministre doit obligatoirement rendre des comptes avant de rendre le tablier. Mais ici, ce n’est pas ailleurs. Autant de scandales que de projets sans que cela interpelle la conscience des parlementaires. Ni commission d’enquête ni débat général sur la corruption, hormis l’initiative des députés du RCD qui peine à susciter l’intérêt des membres de la Chambre basse. Pourtant, le discours d’ouverture de la session de printemps du Parlement, le 3 mars passé, lu par un des vice-présidents de l’APN, a insisté sur « la participation du Parlement à la lutte contre la corruption ». Les députés présents à la séance d’avant-hier – une quarantaine au maximum – qui étaient inscrit pour poser des questions ont soigneusement épargné à Amar Ghoul « le devoir de rendre des comptes ». Ils ont préféré l’interroger sur des questions d’ordre technique liées à l’état d’avancement du projet de l’autoroute qui « coupe le pays en deux ». Il ne faut surtout pas lui demander des comptes sur les malversations qui ont émaillé l’attribution des marchés dans la construction de l’autoroute. Le ministre a disserté pendant environ une demi-heure allant d’est en ouest pour dire que le projet est à « 95% de Chlef à la frontière marocaine, de Chlef à Bordj Bou Arréridj, l’état d’avancement est estimé à 80%. La partie est, à savoir de Bordj Bou Arréridj jusqu’à frontière tunisienne, a atteint 85% ». Il a ajouté au passage qu’« il sera procédé très prochainement à la réalisation de 16 stations-services provisoires en collaboration avec la société Naftal », « en attendant le lancement d’avis d’appel d’offres relatif à la réalisation d’aires de repos et d’exploitation au profit des usagers de cette autoroute ». Amar Ghoul, dont son département est sérieusement embourbé dans « un grand scandale » à la hauteur du projet de l’autoroute et de la somme qui lui est allouée, a rappelé les « amendements introduits dans le code des marchés publics qui permettront de conférer une place importante aux entreprises nationales » dans la réalisation des projets relevant de son secteur. Mais après quoi ? Après avoir... Curieusement, tout le monde en parle, sauf les parlementaires qui ont reçu avant-hier dans leur enceinte le ministre du MSP comme « le grand bâtisseur ». Il ne faut surtout pas l’importuner avec ces histoires de scandales. Même lorsque quelques journalistes se sont rapprochés de lui afin de l’interroger sur lesdites affaires, certains députés n’ont pas apprécié. Bien évidemment, M. Ghoul s’est contenté de dire : « L’affaire est entre les mains de la justice. Je n’ai rien à dire. » D’autres députés ont entouré le ministre dans le hall de l’hémicycle pour le « supplier » de se rendre dans leurs wilayas. Nombreux parmi eux étant des entrepreneurs. En somme, les députés qui sont élus, en théorie, pour contrôler l’action du gouvernement s’éloignent dangereusement de leur mission, en laissant l’Exécutif agir en toute liberté. Mais des observateurs trouvent « cette situation normale à partir du moment que l’Exécutif, le Parlement et des relais économiques forment une même caste sociale aux intérêts convergeants ». Par Hacen Ouali

  • La corruption s’est massifiée et démocratisée

    La corruption s’est massifiée et démocratisée El Watan, 8 février 2010 Nous connaissions déjà la kleptomanie : une déviance connue qui porte certains individus à voler systématiquement tout ce qui peut être volé autour d’eux. C’est une maladie. Mais elle se soigne. Quand cette même déviance, cette même maladie, s’applique à tout un système de gouvernance, à un mode de gouvernement, à ses personnels, dirigeants en tête, elle portera alors un autre nom précis : la kleptocratie. Un système fonctionnant sur la corruption, le vol, la rapine et les détournements généralisés à tous les étages de l’Etat, des institutions et des entreprises publiques ; du sommet à la base. C’est aussi une maladie. Elle ne se soigne pas. Parce qu’il n’y a que la tombe qui redresse les bossus. Sauf à l’éradiquer à ses racines et, plus important, à la tête. Dans cette observation, deux phénomènes capitaux nous intéressent : la corruption généralisée au sommet de l’Etat et celle, plus insidieuse et plus dangereuse à la base, c’est-à-dire à hauteur de ce qu’il a été convenu d’appeler le peuple ou, c’est selon, les masses populaires. Cette forme de kleptocratie, que se partagent solidairement gouvernants et gouvernés, représente en Algérie la forme la plus dégénérée et la plus pourrie de la ploutocratie et de l’autocratie réunies, comparativement aux systèmes politiques les plus avariés et les plus dévoyés dans le monde et où la prévarication est une culture comportementale. Bien plus que les monarchies, que les sous-tyrannies locales, que les républiques bananières et sous-systèmes dérivés, que les sous-républiques héréditaires familiales arabes, que les féodalités princières du pétrole ; bien plus que les pires systèmes infra-humains. L’exemple algérien, que l’humour et la dérision populaires traduisent si bien, (Mille missiles n’anéantiront pas l’Algérie ; deux bons ministres du terroir suffisent) par sa pédagogie cognitive que ses dérives cumulées ont généré, aussi par son origine historique, par son absence totale de morale politique ou de morale tout court, n’a pas son équivalent dans le monde. C’est un cas d’école qu’enseignent toutes les mafias du monde. Et c’est encore par la dérision qu’il se dit partout, chez nous et ailleurs, que chaque pays possède sa mafia ; chez nous, c’est la mafia qui possède tout un pays. Jugeons-en. De la kleptocratie à la base Le pouvoir politique algérien, par vagues successives depuis l’indépendance et davantage encore depuis ces dix dernières années, a réussi l’incroyable et diabolique prouesse d’ôter au peuple algérien les valeurs de base qui faisaient naguère sa grandeur, son génie, sa noblesse : l’amour du travail, le respect d’autrui, le respect de la vie, les valeurs de solidarité, l’amour de la patrie, etc. Chaque être humain, normalement constitué, aspire à la première richesse qui élève l’Homme : le travail. En Algérie, les pouvoirs successifs ont désappris aux masses le travail et l’effort, le poussant à revendiquer le droit au non-travail, à la rente, à devenir pensionné, gardien, gardien des gardiens, planton, chef planton, beznassi, trabendiste, pickpocket, c’est-à-dire, « Regda oua t’manji ». Résultat des courses, l’Algérien ne produit pas son pain, ni son lait, ni ses patates pas même son eau ni le pantalon qu’il porte. Les petits Chinois et les Egyptiens creusent des trous pour nous, pendant que les nôtres jouent aux dominos. Le pétrole payant nos paresses et nos siestes organisées. C’est la plus grave des corruptions. Préparer et pousser un peuple au non-travail et payer sa mise en congé permanente avec l’argent du pétrole. Car la plus grave des corruptions consiste aussi à nourrir un peuple avec des richesses qu’il ne produit pas, qu’il ne produit plus. Le paysan marocain nourrit trois personnes en plus de sa famille. Le Français en nourrit huit. Le paysan algérien, lui qui nourrissait six personnes, n’arrive même pas à se nourrir ; il produit moins de 20% de ses besoins alimentaires. C’est pourquoi l’essentiel de notre pétrole finit dans les égouts. C’est ce qui fait dire aux observateurs avisés que l’Algérie, avec toutes ses richesses, ne produit rien pendant que ses voisins immédiats, avec rien, produisent des richesses. C’est ce qui justifierait l’appellation Sonatroc au lieu de Sonatrach ou, pire que l’Irak en guerre, « pétrole contre nourriture » Les conséquences sociales de cette forme silencieuse de corruption seront terribles malgré toutes les formes déguisées pour acheter la paix sociale, avec l’argent du pétrole. Concomitamment à cette corruption du peuple par le pétrole, d’autres facteurs aggravants ont accompagné et potentialisé cette décadence organisée. La nouvelle école, la rue, les médias dits publics, les mosquées, le FLN régnant ont détruit en moins de cinquante ans ce que des siècles ont donné comme valeurs de grandeur, d’humilité et de dévouement aux Algériens. Au nom des nouvelles valeurs inculquées de force par le pouvoir à ses sujets, des Algériens sont arrivés à égorger d’autres Algériens qui ne pensent pas comme eux, à vitrioler des jeunes filles qui ne s’habillent pas comme eux, à bâcher et à cloîtrer des enfants qui ont le défaut de naître filles, à lyncher et à juger les mangeurs de Ramadhan… La liste des dénis et des interdits est bien longue. C’est le pouvoir politique qui en est totalement et exclusivement responsable en taisant et parfois en encourageant ces déviances au motif criminel de ne pas heurter les sensibilités islamistes ou provoquer les courroux de leur fitna ; une autre forme primaire de corruption pour garder le pouvoir. A l’arrivée, les bilans ne sont pas loin de l’apocalypse sociale alors qu’officiellement, les médias publics aidant, l’Algérie avançait d’année en année vers le bonheur et la prospérité absolus. Dans la réalité des faits, chaque nouvelle année de gouvernance algérienne nous rapprochait un peu plus de l’horreur, de l’impensable, de la catastrophe. Jugez-en par ces quelques repères chiffrés, livrés en vrac, et dont j’assume l’entière responsabilité. • Deux cent mille morts, cent mille orphelins, cinquante mille veuves ; en moins de 6 ans. Pour rien. • Trois millions de chômeurs effectifs (2007) • Plus d’un million de prostituées équitablement réparties sur l’ensemble du territoire national. • Trois cent mille femmes et enfants SDF abandonnés et jetés à la rue. • Cent mille malades mentaux, oisifs et désœuvrés livrés à eux-mêmes. • Deux cent mille mendiants et mendiantes en 2008 (12 000 en 1970). • Apparition massive des maladies vénériennes non suivies. • Retour massif des maladies éradiquées au siècle dernier (tuberculose, choléra). • Massification des trafics et de la consommation des drogues et divers stupéfiants (en termes de volumes écoulés, l’évolution passe de quelques grammes dans les années soixante à des tonnes actuellement). Des chiffres jamais publiés • Un Algérien sur trois (environ 12 millions) vit en-dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar de revenu quotidien. • 82% des Algériens se déclarent mécontents de leur vie. • 89% des foyers algériens déclarent que leurs conditions de vie se sont dégradées durant les dix dernières années. • 92% des foyers algériens déclarent que leur pouvoir d’achat a chuté d’une manière substantielle durant les dix dernières années (de 20 à 40%). • 78% des Algériens ne font pas confiance aux représentants du pouvoir (gouvernement, autorités locales, élus locaux et nationaux). • 32% des élus locaux ont eu maille à partir avec la justice. 238 P/APC ont été condamnés à la prison ferme durant les dix dernières années. • 86% des Algériens pensent que l’Etat central et ses institutions sont gangrenés par la corruption et la concussion. • 84% des Algériens pensent que les membres du gouvernement travaillent pour leurs propres intérêts personnels, ceux de leurs familles et de leurs amis. • 78% des jeunes (16-30 ans) souhaitent s’installer à l’étranger, dont 32% se déclarent candidats au départ par n’importe quel moyen. • Chaque Algérien connaît personnellement au moins trois cas de corruption non sanctionnés aux niveaux local, régional et national. • 87% des Algériens pensent que les grands et gros corrompus échappent à la justice. • 75% des Algériens pensent que la justice ferme les yeux sur la grande corruption. • 82% des Algériens ignorent que M. Abdelaziz Bouteflika a été condamné par la Cour des comptes pour détournement de fonds publics (l’équivalent de cent milliards de centimes actuels) dans l’exercice de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères (arrêt du 08 août 1983). Il est bien établi que l’état de santé d’un système, comme pour le poisson, se mesure à l’état de sa tête, laquelle a valeur d’indicateur sur l’état général du corps considéré. On observera tranquillement l’extraordinaire parenté des modes de gouvernance entre les trois moments de gestion du même pouvoir politique sous les ères remarquées des trois principaux présidents ayant marqué dans la durée le paysage sociopolitique de l’Algérie : Boumediène, Chadli et Bouteflika. Ces trois présidents ont utilisé, à quelques détails près, les mêmes moyens et les mêmes méthodes d’appropriation, de gestion et de conservation du pouvoir : - L’usage de la violence physique et politique dans toutes ses formes déclinées, (violation des droits, répressions, emprisonnements, tortures, exil) comme mode et moyen de gouvernance. - L’assassinat et le meurtre politique comme ultimes réponses aux oppositions politiques déclarées. - La corruption et l’achat des soutiens par l’enrichissement illicite. Dans ce tiercé diabolique, chaque président a trouvé sa combinaison gagnante en privilégiant une méthode sur les autres. Boumediène a pratiqué froidement et équitablement ces trois moyens de gouvernance où se mélangeaient dans un ordre sans cesse changeant, argent, prison et assassinats politiques. Sous Chadli, tout en maintenant le triptyque diabolique nécessaire à la conservation du pouvoir, ses proches conseillers semblent avoir remis au goût du jour la célèbre formule de François Guizot : « Français, enrichissez-vous ! » C’est ce qui fera dire plus tard à un ministre de la bande qui n’est pas Ghazi : « Celui qui ne s’est pas enrichi sous l’ère Chadli ne s’enrichira jamais… » Et on peut affirmer avec précision que c’est à cette époque, les années 80, que la corruption s’est massifiée, démocratisée au point de transformer des gueux et des va-nu-pieds en puissants milliardaires roulant carrosses japonais, Honda et Ferrari négligemment jetées sur le trottoir. Je ne parle pas seulement des petits Mouhouch ni des minables chameliers à la Hadj Bettou ou des mortellement patriotes ou des matrones d’Alger et de Bordj rendues brutalement milliardaires par l’outrage fait au Trésor public et aux braguettes régnantes. Je ne parle pas seulement de ces proxénètes et maquereaux divers devenus aussi par des commerces malsains, partie prenante et thuriféraires du pouvoir. C’est cette démocratie de la concussion à ciel ouvert, de cette démocratie ventrale et de la banane recouvrées, de cette démocratie des bateaux de PAP qui ont transformé ministres, banquiers et gestionnaires des divers monopoles et pénuries en une communauté d’experts associés dans la prédation et le pillage massif de l’Algérie. Jusqu’à la mise à genoux de l’Etat, jusqu’à la cessation de paiement, jusqu’à l’éclatement d’Octobre, jusqu’à l’arrivée des mitrailleuses crachant la mort sur un peuple criant famine et justice. Aucun des auteurs de cette catastrophe nationale n’a été à ce jour interpellé ou entendu ou inquiété. Rien. Tous continuent à vivre tranquillement ici et/ou à l’étranger, à manger tranquillement leurs milliards volés. Même quand ils meurent, c’est avec les hommages officiels appuyés de la nation tout entière qu’ils partent, embaumés d’oraisons funèbres où il n’est jamais dit qu’il s’agit le plus souvent de voleurs et d’assassins avérés. Echappant sur terre à la justice des hommes ; échapperont-ils à celle de Dieu ? Pas sûr. Le triptyque (Fric, Cric, Trique) Fondamentalement, rien d’essentiel n’a changé au regard des trois pis de la mamelle du pouvoir FCT. Les mœurs et les systèmes de gouvernance et de pillage ont été certes plus raffinés, plus sophistiqués, mieux déguisés parce que conçus par des esprits moins incultes et, le plus souvent, soutenus et assistés par des intelligences étrangères, américaines en tête, désormais parties prenantes de la rapine nationale. Signe des temps, le système de gouvernance et de corruption de Bouteflika s’est enrichi et renforcé d’une nouvelle donne. La mondialisation aidant, il s’est ouvert en s’appuyant sur l’étranger et les multinationales pour organiser à grande échelle le pillage massif de l’Algérie, comme l’explique si bien Hocine Malti. Pas surprenant donc qu’en plus des Five Sisters (les cinq sœurs) abonnées traditionnelles au biberon pétrolier algérien, on rencontre à la soupe de Sonatrach, Anadarko PC, Halliburton, Saipem, BRC, Dick Cheney, Ramsfeld, Bush, père et fils, et, très curieusement, le Texan algérien, lui qui dit tout ignorer de ces commerces alors que tout indique qu’il en est le principal inspirateur sinon l’instigateur en chef. Revenons au triptyque diabolique FCT que le Président semble avoir bien compris grâce à sa grande expérience du pouvoir et à sa fameuse traversée du désert… Connaissant les mésaventures de ses prédécesseurs sur ces trois points cardinaux du pouvoir, il organisera son pouvoir à lui, selon une modernité très particulière ; voire une allure presque tribale et papale. Voici comment : - Fric : pétrole, énergie, mines, finances, budget, industries et privatisations, affaires étrangères, travail, transports, confiés à des proches et à des membres de la tribu et/ou du quartier et/ou issus de la rue de naissance du Président (rue des Tanneurs à Oujda). - Cric : c’est ce pouvoir régalien qui permet de nommer ses préférés, les membres de sa famille, amis, à n’importe quel poste, à n’importe quelle fonction, à n’importe quelle mission. C’est ce même pouvoir de cric qui a construit et renforcé le clan et qui permet aux personnels et servants sélectionnés de Bouteflika de se servir exactement comme le fait leur chef à grande échelle. D’où les récents gros scandales de corruption impliquant les enfants, cousins, parents et amis des gestionnaires du pays. C’est par ce système de poussées du cric du clan et du lieu de naissance que tout le système de nomination aux grands postes de commis de l’Etat, y compris les postes de souveraineté, s’en trouve faussé, perverti et dévoyé. - La trique : c’est tout le système de protection et de maintien de cet ordre inique, de représailles et de sanctions punitives qu’organisent solidairement et complémentairement les ministères de l’Intérieur et de la Justice, tous deux confiés, bien évidemment, au douar et à la tribu. Rien d’étonnant donc que ces départements stratégiques fonctionnent au service exclusif du chef, interdisant, emprisonnant, réprimant, exilant, empêchant tout ce qui pourrait nuire ou faire de l’ombre à sa majesté le président Bouteflika ; quitte à violer et à piétiner les lois de la République. On comprend mieux pourquoi la justice algérienne, qui fonctionne même la nuit quand ça arrange les affaires du Président, touche si peu, si mal ou, le plus souvent, jamais à la grande corruption qui implique les amis et les proches du Président. On comprend mieux pourquoi la justice algérienne ne s’empresse pas à s’autosaisir dans les affaires flagrantes de grosses corruptions, à l’instar de ce haut responsable qui a déclaré publiquement et en plein tribunal, sûr de lui « … Oui, j’ai signé de faux documents pour favoriser le vol de six mille milliards de centimes… Je prends mes responsabilités… dezzou maâhoum ! » Ce qui veut dire en langage simple et trivial, c’est-à-dire le discours ordinaire d’un haut responsable algérien en poste : « Je vous emm… et J’emm… la République !... » Pourquoi, donc, la police de M. Zerhouni ne s’intéresse presque jamais à la grande corruption quand elle n’est pas elle-même, un peu trop souvent même, partie prenante ? Pourquoi c’est le DRS dont ce n’est ni la vocation ni les priorités immédiates qui combat la petite et grande corruption, lui qui a tant à faire pour la sécurité stratégique et économique du pays ? Que font les polices réunies de MM. Zerhouni et Belaïz à part traquer et faire la chasse aux journalistes, poètes, harraga, grévistes, manifestants et romanciers dont les écrits ne flattent pas le Président ? Que fait notre police à part saisir des livres, écouter aux portes et surveiller les braguettes ? - Par simple décence, je ne développerai pas ici la quatrième hurlante cardinale du pouvoir et qui rime parfaitement avec les trois précédentes. Tout ce qu’on peut en dire, c’est que c’est un élément lubrifiant de la grande corruption et du trafic d’influence jusque et y compris dans les sphères très fermées du pouvoir azizien. Ce fléau fait des ravages dans les pratiques malsaines de la gouvernance bouteflikienne. Comme le FBI et la CIA le font pour Obama, notre DRS devrait s’intéresser un peu plus souvent aux portables du Président. Les sergents d’écoute en seraient renversés. Et c’est par là, vraisemblablement et comme souvent, comme à Capoue, que ce pouvoir tombera. Dans ses propres salissures ; pas autrement. Parce qu’on tombe toujours du côté où on penche ; chez nous, plutôt chez eux, ils tombent souvent du côté où ils mangent, c’est-à-dire du côté de la grande ripaille familiale. Pas sûr, puisque la maison mère n’est pas loin et le DRS ne contrôle pas toujours le vol direct Hassi Messaoud-Houston. Et le présidents dans tout cela ? La question qui se pose actuellement n’est pas de savoir si le Président est au courant ou pas ou s’il est ou pas en intelligence avec ces scandales. Il est plutôt question de savoir si le Président est personnellement impliqué dans ces pillages et jusqu’à quel point. Passe sur sa condamnation par la Cour des comptes ou l’injonction par Benyahia de rapatrier l’argent des banques suisses dont il aurait été le seul ordonnateur. Le plus grave n’est pas là puisqu’il se dit, sur ce chapitre, que Bouteflika a fait l’objet d’un règlement de comptes politique et qu’il doit son sauvetage à la magnanimité bien connue de Chadli ; quoique, en matière d’intégrité et de corruption, le sieur Chadli est bien loin d’incarner l’exemplarité ou une quelconque référence de vertu ou de retenue vis-à-vis de l’argent et du patrimoine publics. Loin s’en faudrait. Le plus grave qui est reproché à Bouteflika par la classe politique (s’il en est) c’est l’usage inconsidéré des moyens financiers, matériels et humains pour ses campagnes électorales à son profit personnel. Il lui est reproché de mélanger sciemment ses fonctions de président de la République et ses obligations de simple candidat soumis par la loi aux mêmes obligations que ses concurrents. On estime à deux mille milliards de centimes le coût moyen d’une campagne présidentielle au seul profit du candidat Bouteflika. La dernière campagne au profit du candidat président a été estimée à trois mille milliards de centimes et où Sonatrach a dépensé, à elle seule, la bagatelle de sept cents milliards au profit des rabatteurs et des souteneurs de Bouteflika. Les subventions accordées directement ou indirectement à la presse sont exorbitantes et dépassent l’entendement. Elles dépassent les 1200 milliards (hors ardoises bien lourdes des imprimeries publiques) par presse bénéficiaire de cette charité présidentielle, il faut entendre : - Presse privée : 53 titres de la presse privée (que personne ou presque ne lit) perçoivent environ 500 milliards sous forme de publicité émanant des entreprises et institutions publiques, c’est-à-dire l’argent du contribuable. Tout le monde connaît les règles non écrites et les critères d’éligibilité à ces cadeaux présidentiels. - Médias dits publics : 7 titres de la PQN publique, (très peu ou pas du tout lus), la télévision unique, les 40 radios uniques et l’agence de presse unique, l’APServices perçoivent plus de 820 milliards consacrés aux couvertures et traitements privilégiés de la campagne du candidat président. Ces dépenses faramineuses concernent uniquement la presse tous statuts confondus. Pour le reste, toute une étude reste à faire pour estimer ce que coûte réellement au contribuable algérien une campagne électorale au profit du seul candidat Bouteflika. Les chiffres donneraient le tournis. C’est aussi une forme grave de détournement et de grande corruption de l’argent et des moyens publics. Dans cette estimation, il faut évaluer aussi les autres dépenses publiques qui sont rarement évoquées et encore moins évaluées, sans compter les contributions des donateurs privés (dont on aura deviné, bien évidemment, les retours d’investissement). - Les dépenses spécifiques des ministères et des institutions publiques. - Les dépenses des entreprises publiques locales et nationales. - L’utilisation des moyens de transports publics (avions présidentiels, bus publics, parcs autos). - Les dépenses des administrations et collectivités locales. Certaines APC, seulement traversées par le candidat président, dépensent jusqu’à 10 milliards juste pour pavoiser leur douar ou blanchir des trottoirs qui n’existent pas (à défaut des consciences) ou louer de la musique, le bruit des enfants, sans oublier les crieurs infatigables de « Yahia Bouteflika », le tout finissant par un gras méchoui qu’aucune écriture comptable ne mentionnera autrement qu’en collation en l’honneur du Président. C’est encore un petit filet de corruption qui prépare aux grandes. - Chaque wilaya dépense en moyenne 22 milliards de centimes pour recevoir convenablement le candidat président (avec ou sans inauguration). Les dépenses des wilayas pour les autres candidats concurrents sont quasi nulles. Ces dépenses faramineuses, tout en paraissant légales et conformes à la comptabilité publique, relèvent de toute évidence du détournement à des fins personnelles des deniers et des moyens de la communauté nationale. C’est ce qu’ont souvent dénoncé avec vigueur certains responsables de partis d’opposition. En vain. Voilà qui nous conduit à une situation aussi tragique que cocasse. Bien évidemment, le Président dira comme son ministre, comme son PDG, qu’il ne sait rien de rien. Peut-il dire aussi qu’il ignorait qu’on a tout fait, tout entrepris, ministres, sénateurs et députés en tête, pour tenter de vendre aux Texans, aux vrais Texans, tout Sonatrach, le seul poumon de l’Algérie. Quand on connaît les auteurs de cette tentative de hold-up sur le sous-sol algérien, quand on devine les gros détourneurs du pétrole algérien comme l’explique en connaissance de cause M. Malti Hocine, ce qui s’est passé à Sonatrach paraît du pipi de chat, de petits larcins grossièrement bricolés en famille et très caractéristiques des mœurs dévoyés d’une république infra-bananière. M. Khelil est toujours ministre. Pourquoi voulez-vous qu’il démissionne ? Le pétrole coule à flots. Saipem, Halliburton et Orascom sont de bons payeurs, le neveu est en sécurité en Suisse avec laquelle l’Algérie n’a pas d’accord d’extradition, le jet direct privé Hassi Messaoud/Houston fonctionne toujours hors contrôle du DRS, les appartements somptueux richement meublés par Halliburton sont toujours confortables, gais et gratuits. Pourquoi voulez-vous qu’un ministre bien en poste quitte une si belle vie ? La vie est si belle, si courte ! Pourquoi aller gaspiller ses milliards dans les déserts d’Houston ! Ils sont fous ces journalistes d’attendre de l’honorable et très honnête ministre du Pétrole et du Gaz de démissionner. Pourquoi voulez-vous qu’un petit sergent du DRS chahute l’immense bonheur du grand Chakib que le Texas nous a prêté. Elle n’est pas belle la vie ? Ils sont vraiment fous ces journalistes qui ont l’Algérie au cœur. Au lieu de médire sur notre bien-aimé Président et sur son très distingué ministre qui n’est au courant de rien, qui n’est pas voleur, dit-il, nos journalistes devraient plutôt s’intéresser aux mystères de l’acrasie ; cette philosophie plus algérienne que grecque qui consiste à déclarer une chose et pratiquer son exact contraire. Attention, je n’ai jamais écrit ici que le DRS devrait rapidement frapper d’ISTN certains ministres voleurs (comme M. Zerhouni le fait si vite pour les écrivains et les poètes qui poussent le pouvoir à se regarder en miroir) avant qu’ils ne prennent la clé des champs. Je ne l’ai jamais écrit. Quant à le penser, c’est une tout autre histoire ! C’est pourquoi en titrant cette contribution, j’étais tenté d’écrire kleptocratie avec un B. J’ai failli le faire, mais j’avoue humblement que j’ai eu peur de le faire. Un deuxième exil en acompte n’est pas loin et m’en a dissuadé. M. Chakib Khelil est toujours ministre et le pétrole coule toujours à flots. A Arzew comme à Houston. La vie est si belle et si courte. C’est cela la « kleb-tocratie ». C’est cela l’Algérie de Bouteflika. Elle est pas belle la vie ? C’est cela que raconte Poutakhine. Par Mohamed Abassa

  • Affaire Sonatrach : “L’instruction a duré 15 jours”

    L’ex-PDG de la compagnie a été invité à prendre un congé

    Affaire Sonatrach : “L’instruction a duré 15 jours”

    Par : Khaled R., Liberté, 20 janvier 2010

    L’ancien premier responsable de la Sonatrach a cessé toute activité dans l’entreprise depuis le 1er janvier. Il ne rejoindra son bureau que 13 jours plus tard…

    Les langues se délient. D’autres détails sur le dossier de Sonatrach sont révélés. Il semblerait que l’instruction relative à l’affaire Sonatrach ait duré plus de 15 jours, selon une source proche du dossier. “Pour cela, l’ancien P-DG a été invité à prendre un congé du 1er au 13 janvier. L’instruction a duré tout ce temps. M. Meziane était malade. Il a été transféré en urgence à l’hôpital. Il était diabétique et avait une insuffisance cardiaque. Il avait fait une opération à cœur ouvert. Le 13 janvier, date de la fin de son congé, il a été remplacé. L’installation de Feghouli comme P-DG de Sonatrach a été effectuée dans son bureau (de Meziane)”, a ajouté la même source.

    Quant aux incidences de l’affaire, un cadre supérieur du secteur y voit la volonté des autorités de moraliser les transactions sur le marché. Son regard rétrospectif est instructif. “Il faut d’abord se rappeler que Sonatrach était exposée à ce genre de problèmes. L’affaire El Paso peut être citée comme grave problème au plus haut niveau. L’APN s’était saisie de ce dossier dans les années 80. Sonatrach a vécu dans le passé des situations qui sont arrivées à un niveau d’implication de managers au plus haut niveau. Dans les années 70 déjà, il y avait une volonté de moraliser les transactions au sein de Sonatrach. Il faut rappeler également les campagnes d’assainissement de la décennie 90 au cours desquelles des dirigeants d’entreprise ont fait l’objet de poursuites judiciaires. La différence aujourd’hui, c’est qu’il y a une volonté d’émettre un signal fort à l’extérieur. Sonatrach, c’est un grand groupe, la première entreprise en Afrique. Il y a un signal fort de moralisation. Il faut rappeler qu’à l’étranger, de grands groupes pétroliers ont connu des situations similaires impliquant de hauts dirigeants. La norvégienne Statoil, notamment, avait obtenu des contrats en Iran pas toujours conformes à l’éthique de cette compagnie.”

    Un signal fort adressé à l’extérieur
    Comme première lecture, un signal fort est adressé à l’extérieur, au regard de l’importance des marchés du secteur.
    “Sonatrach intéresse toutes les grandes compagnies fournisseurs d’équipements qui déploient des stratégies de pénétration du marché. La réglementation leur interdit de faire des démarches, de procéder à des opérations commerciales qui sont contraires à l’éthique et à une saine compétition. Ceci étant dit, la procédure Baosem avait pour objectif de permettre une compétition transparente. Elle a été victime de son relatif succès. Fait qui pouvait ouvrir la voie à une entente entre compétiteurs. Il y a peut-être eu abus du gré à gré. Tout cela a créé une situation de ce type.

    La nécessité de mettre de l’ordre apparaît. Il s’agit de mettre de l’ordre là où c’est plus important, là où les marchés sont plus importants. Ce qu’on peut noter également, c’est que Sonatrach a essayé de protéger ses cadres supérieurs contre les tentations en améliorant les salaires. Ce qui va être retenu également, c’est que l’accès au marché du secteur de l’énergie ne peut se faire sans transparence. C’est plus un signal de la volonté des autorités de faire respecter la transparence, y compris pour les grands projets, que l’Algérie n’acceptera plus de dépassements. C’est ce qu’il faut retenir sur le plan extérieur”, a ajouté notre seconde source.
    Il convient également de protéger les cadres. “Il serait souhaitable que les choses soient jugées rapidement, que ça aboutisse à ce que les faits reprochés soient identifiés et bien mis en évidence. Cela étant dit, cette situation n’est pas spécifique à l’Algérie. Du reste, la majorité des cadres du secteur sont honnêtes. Sonatrach est la première compagnie en Afrique. Elle a des cadres de qualité qui sont derrière ses résultats et des recettes en devises aussi importantes. Il faut en somme respecter le principe de présomption d’innocence.”
    Enfin, rappelons que huit hauts responsables de Sonatrach, dont le P-DG Mohamed Meziane, sont mis en cause dans des malversations dans un contrat de prestation de services dans le cadre de l’activité transport par canalisations.

  • Lettre à la femme algérienne

     

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    « Le coupable te blesse l’âme ; moi, je te blesse seulement l’oreille. »

    Sophocle

    Si l’Islam a libéré la femme arabe de l’infanticide et lui a rendu son statut en tant que femme aux premiers siècles de son apparition, certains musulmans contemporains l’on enfermée sous un tissu, sous prétexte d’une religiosité aberrante et d’une tradition importée et révolue. Pendant des siècles, certaines civilisations se sont interrogées sur la nature de la femme tandis que d’autres affirmaient que la femme est la source du mal. Pis, elle était l’alliée du diable ! Depuis le siècle dernier, et surtout depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, les femmes gagnent de plus en plus de droits. Aujourd’hui, elles ont le droit d’être elles-mêmes. Pourtant ce droit d’exister en tant que femme n’est pas encore acquis dans tous les pays.

    Qu’en est-il des droits de la Femme chez nous ? Saviez-vous qu’en Algérie, de 1962 à 2004, la polygamie est passée de 1% à 5,8%  ! Ce sont les chiffres que les représentants du gouvernement ont donnés aux Nations Unies en janvier 2005, dans la revue du rapport algérien sur l’application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations1. Peut-on pour autant considérer ce chiffre comme le signe de la régression des droits de la femme algérienne ou est-il le signe d’un retour aux valeurs authentiques tant réclamées par un certain courant idéologique en Algérie ? Saviez-vous que les femmes sont les premières victimes de la décennie noire, des assassinats, des viols, des mariages forcés, qu’elles sont des mères célibataires et qu’elles sont régulièrement victimes d’actes incestueux et d’infanticides ? Ces mêmes femmes sont abandonnées à leur sort car leurs parents ne veulent pas les accueillir parce qu’ils ont honte de devoir accepter que leur progéniture en est une victime. Tandis que d’autres parents acceptent de les cacher sous leur toit à une condition : pouvoir procéder à un avortement ou à l’abandon de l’enfant.

    Ces femmes victimes sont parfois livrées aux réseaux de prostitution parce que l’Etat n’a pas prévu de centres pour les prendre en charge. Combien sont-elles ? Combien d’enfants sont nés dans ces conditions ? Quelle prise en charge propose-t-on à ces femmes et à ces enfants ? Aucune statistique n’a été divulguée par les autorités concernées. Les religieux interprètent ces faits comme une déviation morale, le remède étant, selon eux le retour aux sources, c'est-à-dire l’application à la lettre de la religion. Prenons l’exemple d’un fait rapporté par la presse nationale2où une jeune fille de El Oued a été violée par un chauffeur de taxi. Supposons que cette fille tombe enceinte et devienne ainsi mère célibataire, doit-on pour autant l’accuser d’être une p… ? Or si elle ne souhaite pas garder cet enfant, elle ne dispose d’aucune solution légale hormis celle de la clandestinité, c’est-à-dire, se rendre dans un pays où l’avortement est légalisé. Pis, le fait qu’elle perde sa virginité la marquera à vie.

    Une pratique est devenue « officieusement officielle » et consiste pour la jeune mariée à présenter à son mari un certificat de virginité en bonne et due forme. Cette pratique se normalise au fil du temps ! Quelle est la position du corps médical qui délivre ce genre de certificat ? À quelle déontologie se réfère-t-il ? Où est, dans ces conditions, le respect de la loi ? Djamila Benhabib3s’interroge : « Lorsqu’un mari répudie sa femme pour en prendre une plus jeune en la chassant du domicile conjugal, faisant de ses propres enfants des sans-abris, est-ce ce la volonté d’Allah ou celle du mari ? Lorsqu’un mari bastonne sa femme jusqu’à la mort, est-ce la volonté d’Allah ou celle du mari ?(…). »

    En 2009, dans un ouvrage très courageux et plein de vérités, Wassila Tamzani4, avocate à Alger puis directrice des droits des femmes à l’UNESCO, expose d’une manière magistrale la condition des femmes en Algérie et dans le monde musulman. Elle fait le constat très alarmant de la situation des femmes en Algérie. La société musulmane tente de masquer leur situation sociale par des discours volontaristes et traditionnalistes tandis que les grandes démocraties essaient de se protéger en fermant les yeux sur les dépassements des dogmatistes religieux. Dès qu’on aborde la question des droits de la Femme, on nous sert cette réponse traditionnelle : «  l’Islam a donné plus de droits à la Femme que les autres religions ». Certes ! Mais pragmatiquement, rien n’est fait ! Les femmes sont souvent sous la tutelle des hommes. Certaines sont analphabètes et vivent dans des conditions déplorables. Elles sont parfois enfermées toute la journée dans un appartement, dans une petite chambre, en attendant le retour de leur mari rassuré parce qu’elle ne croisera pas d’autres hommes et qu’elle restera à l’abri de leurs regards. Ces femmes sont ainsi réduites à la procréation et aux tâches ménagères. C’est leur « Maktub » !

    « Nous attendons toujours l’Égalité, écrit W. Tamzani, un demi-siècle après le début de la guerre de Libération, quarante ans après l’Indépendance, vingt ans après la démocratisation des institutions. Ce n’est jamais le moment. Un accouchement de vingt-quatre ans pour le Code de la Famille, un code insultant pour les femmes algériennes. En réalité, il a fallu attendre que l’Algérie se vide de toutes ses utopies, que les tenants d’une morale sexuelle protohistorique s’installent dans nos villes et au pouvoir et effacent les restes de métissage colonial et de la guerre de libération, deux facteurs de modernisation de la société algérienne. Il a fallu attendre que le nationalisme identitaire l’emporte sur les rêves des enfants de l’an 1 de l’Algérie républicaine, socialiste et populaire. Le temps d’y ajouter, au creux, sa dernière épithète : musulmane »5. Si les femmes portent de plus en plus souvent le voile, c’est que la société les oblige à le porter l’enfermant à coup sûr dans un sentiment de culpabilité auquel il est difficile de faire face surtout quant on sait que l’école algérienne est vidée de toute forme d’esprit critique. Elles sont donc victimes d’un processus d’endoctrinement depuis l’enfance. Si elles refusent de le porter, elles seront considérées comme des infidèles et la société les accusera de tous les maux. Souvenons-nous de ce qui s’est passé suite au séisme de Boumardes en 2003 : la religiosité a fait croire au peuple que le séisme s’était produit à cause des femmes qui ne portaient pas le hidjab. Depuis lors, le nombre de femmes portant le voile est en net progression et s’étend même aux petites filles dès l’âge de trois ans !

    Le mufti de la mosquée de Marseille, Souheib Benchikh, s’est prononcé contre son port : « le voile est une fausse route pour les jeunes filles. Rien dans le Coran ne leur impose d’afficher ainsi leur foi. Le voile conduit trop souvent à des comportements inquiétants, comme le refus de la mixité, de l’égalité des sexes, des cours de biologie ou de sport »6. J’ai vu récemment sur une chaine télévisuelle algérienne, des femmes septuagénaires, chantant des chansons traditionnelles, toutes voilées. J’ai été étonné autant qu’alarmé par tout ce qui se passe dans notre société. Autrefois, c’était les femmes qui conservaient nos traditions et les faisaient perdurer. Désormais, qui va protéger notre identité culturelle ? Selon Mourad MERDACI, professeur en psychologie clinique à l’université de Constantine : « La distorsion des normes familiales s’inscrit au tableau de comportements symptomatiques où des adolescents, encore enfants, énoncent les règles à satisfaire dans la vie familiale, voilent leurs mères et prescrivent des rites ataviques. De fait, les lignes de la filiation se sont déplacées. Les tuteurs ne sont plus les pères biologiques mais des modèles refondateurs et atypiques, séducteurs, assimilateurs et abandonniques ».

    Parlons du harcèlement qui est devenu une pratique courante sur les lieux de travail. Des hommes qui abusent de leur pouvoir hiérarchique pour faire subir aux femmes leur bestialité sexuelle. Idem en ce qui concerne le viol des femmes par leur mari. « Le voilement du corps de la femme, selon M. MERDACI, est d’essence paranoïde et d’élaboration défensive contre l’attrait charnel et l’érotisme féminin. Pour transcender la signification du corps, spécifiquement féminin, le voile désigne les sources sociales, mentales et anthropologiques de pratiques de pouvoirs, de dépossession et de domination, de licitation et d’interdiction. ». Finalement, « Les femmes apprennent à travers les âges la résolution névrotique de porter les fragilités de la société. Elles transmettent aussi à leurs proches des héritages de  mortification et de vies manquées. La violence contre les femmes est souvent institutionnalisée dans les formats et les maillages de protections incertaines, de réparations improbables et de dépendance surdéterminées dans la recherche d’exutoires spirituels, dans le port du voile, ou ludique et ostentatoire, dans les artifices d’une libération parente et illusoire».

    Même si l’actuel président essaye de modifier quelques textes législatifs en faveur de l’émancipation de la femme, tout cela reste lettre morte. Car le vrai changement émane de l’individu et d’une émergence d’un mouvement citoyen revendicatif mûrement réfléchi. Le mouvement féminin a besoin d’un nouveau souffle, d’un nouveau leader, d’une nouvelle génération de femmes courageuses, convaincues et déterminées. Le mouvement « Rachida » a été une belle aventure ! Il est inconcevable de parler de développement sans associer la Femme, car elle est le cœur de tout changement social. La leçon a été retenue par quelques pays asiatiques et sud américains. À quand le tour des Algériens ?

    P.S. Le 25 mars 1994 était le dernier jour de l’ultimatum du GIA ordonnant aux femmes le port du hidjab. Trois jours après (le 28/03/94) Katia Bengana de Meftah, âgée de 17 ans a été sauvagement assassinée pour avoir refusé de porter le voile. Ne l’oublions pas afin que son sacrifice ne soit pas vain !

    Yazid HADDAR.

  • L'enquête sur la mort du général Saïdi Fodil crée une tension au sommet de l'Etat

    Le président Bouteflika vient de recevoir le premier rapport établi dans le cadre de la commission d'enquête sur ce qui s’appelle maintenant l’ affaire du général Saidi Fodil, a-t-on appris de source proche de la présidence.
    Le rapport met en cause les hauts responsables du DRS.

    Pour rappel, le président avait décidé récemment de mettre en place cette «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi.
    Le but serait de connaître le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée.

    Le général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, fut victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996.

    Ce premier rapport a été établi par deux magistrats, dont l’un de la direction de la justice militaire, à destination des services présidentiels et dans lequel figurent deux  témoignages d'une très grande importance. Le premier est celui  d'un ex agent du DRS, franco-algérien, résidant à Qatar depuis quelques années, et qui prétend avoir fait partie d'une unité  secrète au sein des services de renseignements algériens, cette même unité qui aurait été  impliquée dans l'affaire Boudiaf, Saidi, et  d'autres affaires du même calibre dans les années 1990. Le second témoignage est celui d'un très haut gradé du ministère de la Défense nationale à la retraite est dont le témoignage aurait confirmé effectivement l'existence de cet organisme.
    Dans sa déposition  l'ex agent du DRS aurait désigné le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Tawfik) chef du Département du renseignement et de la sécurité, et l'ancien patron du contre espionnage le général Smain Lamari comme les responsables hiérarchiques de cette fameuse unité qui regrouperait, selon lui, entre 250 jusqu'à 300 agents triés sur le volet, des agents formés aux techniques de renseignements et d'interventions les plus pointues.
    Le témoin à confirmé lors de son audition par les deux magistrats la participation de cette unité à l'opération de planification et d'exécution qui se solda par la mort de l'ancien chef de  la DDSE (direction de la documentation et de la sécurité extérieure).
    L'ex agent du DRS aurait identifié le général Tartag Bachir du  (DRS) alors colonel a l’époque, comme étant le chef du bras armé de cet organisme secret. D’autres  noms d'agents opérationnels des renseignements militaires ayants servi sous les ordres du général Tertag sont venus compléter la liste des mis en causes dans l’affaire du général Saidi dont Mohamed Alili,  Louenes Sadki ,  Houari Benhamou dit (le fixe)  appartenant tous a la DCSA (direction centrale de la sécurité de l'armée), les désignant  comme étant des chefs de groupes opérationnels au sein de l'unité en question.
    Dans la même déposition  l’ancien agent des services aurait validé la première liste établie par la commission d’enquête, et qui engageait la responsabilité des agents du contre espionnage impliqués dans cette affaire. Dans cette liste, on trouve les noms d'agents opérationnels dont certains ont reconnu avoir été dans les années 90 a plusieurs reprises en contact avec les agents chefs de réseaux de cette unité.
    Une  liste de plus d’une cinquantaine de nouveaux agents appartenant a cette unité devrait être mise a jour dit-il dans quelque temps.
    Le second témoignage est celui d’un  haut gradé de l’armée à la retraite proche de la sphère présidentielle, et qui dans sa déposition a incriminé une branche des services secrets (DRS) dans ce qu’il a appelé la création d’un Etat au sein de l’Etat.
    L’officier supérieur aurait dit-on sollicité le témoignage de l’ancien chef d'état-major de l’armée, le général Khaled Nezzar.    
    Le chef des services secrets algériens a immédiatement réagi.
    Quatre officiers du DRS se sont déplacés hier lundi au siège de la Présidence où ils ont rencontré le premier responsable des services de renseignements auprés du cabinet presidentiel de Bouteflika le général Nadjib, en présense de Said Bouteflika et quelques fonctinnaires de la présidence. Ils ont demandé à interroger dans leur locaux sis au centre principal operationnel (Antar) sis à Ben-Aknoun  l'ex agent du DRS franco-algerien installé au Quatar et qui à déposé auprés du procureur militaire et civil sur l'affaire Saidi . Said Bouteflika a fait comprendre à la deléguation du DRS que la Présidence tient à protéger le dit agent durant toute la procédure.
    Un rendez vous est prévu demain jeudi entre les representants des deux camps .

    L'affaire prend une trés serieuse tournure, un bras de fer entre le DRS et la Présidence.

    A.F.

  • Toutes les décisions de Benbouzid ministre de enseignement depuis 20ans sont hors la loi

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    Benbouzid ainsi que le gouvernement ont foulé au pied et bafoué la constitution (article 57) ainsi que les lois de la république (90-02) en l'absence du premier magistrat du pays et protecteur de la constitution. Ils ont démontré que l'Algérie n'est pas l'état de droits qu'ils se complaisent à dire. Toutes les décisions de Benbouzid sont hors la loi et affichent un mépris total des lois du pays par la saisie d'une justice complice qui n'a pas respecté les mécanismes de l'exercice du droit de grève institué par la loi 90-02 dont la médiation et l'arbitrage. A ces deux concepts préconisés par la loi Benbouzid les a remplacés par une décision de justice. Une autre bourde, l'article 33 protège les grévistes de toutes punitions et l'article 184 poursuit Benbouzid ou quiconque essaye d'entraver une grève légalement initiée dans le respect de la présente loi de poursuites judiciaires allant de 2 mois à deux ans et une amende de 200 DA jusqu'a 2000 DA. La fontaine a bien raison de dire " la loi du plus fort est tjrs la meilleures" lorsque un état a institué des lois qu'ils ne respecte pas et demande à ces citoyens de les respecter tel un père de famille qui agit immoralement devant ses enfants et leurs demande de ne pas faire ce qu'il fait car c'est immoral. Une autre gaffe, là on n’en finit pas M. Benbouzid, l’imputation sur salaire suivant la loi ne doit pas dépasser 3 jrs au maximum et doit être étaler sur plusieurs mois. Le Ministre a décidé d’imputer de 5 à 7 jrs, selon son humeur, des salaires des grévistes annulant ainsi les augmentations et la prime de rendement prévues pour le mois de Mars. Benbouzid verse de l’huile sur le feu. Ceci nous prouve que le gouvernement n’a aucune intention d’honorer ces promesses. Ce n’est que de l’intox. On promet de recourir à la grève plus rapidement qu’il ne croit à cause de tous ces dépassement ainsi que la radiations de certains de nos collègues puisque on a droit selon « la loi » à 3 mises en demeures espacées de 48 heures. La radiation « du colon » Benbouzid est inapplicable car nous avons décidé de reprendre les cours ce Mercredi 10/03/2010. Si notre propre gouvernement ne nous rend pas justice on ira ailleurs auprès des instances internationales telle que l’OIT ou Le BIT.

    Benouis Mohammed

  • URGENT: Eutelsat cesse la diffusion par satellite de Radio Kalima à la demande de l'Algérie

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    La société Eutelsat, propriétaire du satellite Hotbird viens de nous informer qu'elle a cessé de diffuser les programmes de Radio Kalima à la demande des autorités algériennes. Après avoir bloqué notre site internet, il n'est plus accessible à partir de l'Algérie, le pouvoir vient de bloquer la diffusion des programmes par satellite.
    Arguant du fait que nous ne disposons pas d'agrément, le pouvoir algérien impose son monopole d'Etat sur l'audiovisuel, en vigueur depuis 1962, aux entreprises étrangères.

    Le pouvoir en Algérie intervient à l'étranger pour interdire aux Algériens d'accéder aux sites internet d'informations qui visiblement ne lui conviennent pas. Et de toute évidence, Radio Kalima, ne leur convient pas.
    Au delà de notre cas, c'est la problématique de la censure qui se pose.

    Comment accepter que des barbouzes, plus habiles à jouer du revolver et des ciseaux que de la plume, puissent décider de priver les algériens de l’accès à des sites d'information sur internet. Fort de leur inculture, les voila qu'ils retiennent en otage tout un peuple dans leur propre ignorance et décident de ce que les Algériens peuvent lire ou écouter.

    Que craignent ils donc? Que nous ne dévoilions leurs pratiques de rapines? Que les Algériens se rendent comptent que ceux qui les gouvernent n'ont pas pour principale préoccupation les intérêts de l'Algérie mais le pillage de ses richesses?

    Yahia Bounouarboutef.jpg

  • 20 000 nouveaux cas de tuberculose enregistrés annuellement en Algérie

    Santé 20 000 nouveaux cas de tuberculose enregistrés annuellement en Algérie La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse facile à diagnostiquer avec 100% de chances de guérison, a indiqué le Pr Douaghi à l’APS à la veille de la Journée mondiale de la tuberculose célébrée le 24 mars de chaque année. Des maladies et épidémies que l’on croyait éradiquées à tout jamais, parce que datant de l’ère médiévale, sont malheureusement toujours d’actualité et continuent à faire des ravages sur la santé des citoyens, ainsi en est-il de la tuberculose… 20 000 nouveaux cas de tuberculose, dont 10 000 cas contagieux, sont enregistrés annuellement en Algérie, a révélé le Pr Habib Douaghi, chef de service pneumologie et phtisiologie du CHU de Beni Messous (Alger). La tuberculose est une maladie infectieuse et contagieuse facile à diagnostiquer avec 100% de chances de guérison, a indiqué le Pr Douaghi à l’APS, à la veille de la Journée mondiale de la tuberculose célébrée le 24 mars de chaque année. Une toux chronique, une forte fièvre, une perte de poids et des expectorations sanguinolentes, sont les principaux symptômes de cette infection, a précisé le Pr Douaghi qui recommande, dès l’apparition de ces signes, des tests intradermiques, une radiographie pulmonaire et un examen des respirations. Il a par ailleurs rendu hommage aux spécialistes algériens pour leur rôle durant les années 1980 dans la confirmation de l’efficacité du traitement de courte durée (six mois) qui a été adopté par certains pays développés. Selon M. Douaghi, l’Algérie a procédé depuis les années 1980 à l’ouverture de centres spécialisés dans la lutte contre la tuberculose au niveau de chaque wilaya. Il a cependant mis en garde con-tre les risques de rupture de stocks de médicaments et de vaccins (BCG) contre cette pathologie, appelant à cet effet à assurer les médicaments nécessaires au niveau de tous les établissements hospitaliers en vue d’éviter d’éventuelles complications. Il a en outre appelé à assurer les médicaments et les vaccins qui protégent les enfants et les adultes, à prendre en charge les tuberculeux et les inciter à prendre correctement leur traitement pour vaincre la maladie. Par Salah G.

  • L’Intersyndicale des praticiens de la santé publique dénonce «Barkat menace de recourir à la répression»




    Le Syndicat des praticiens de la santé publique (Snpsp) et le Syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), sont sortis de la réunion de conciliation, tenue mercredi et jeudi derniers, avec des P-.V de «non-conciliation», signés avec le ministère de la Santé.



    Outre l’absence d’avancée des négociations, les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, les Dr Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, ont dénoncé, hier à Alger, les menaces du ministre de la Santé, Saïd Barkat, qui exige d’eux de se soumettre sous peine de recourir à la répression.
    «Alors que rien de concret ne nous a été proposé, notamment, pour le dossier du statut particulier qui stagne, la tutelle nous demande de reprendre le travail, ce qui est inacceptable», ont-ils martelé, lors d’un point de presse.
    Démentant l’ouverture du dialogue par la tutelle, comme l’a affirmé le ministre de la Santé dans ses déclarations à la presse nationale, les deux représentants du personnel médical affirment que «même le dialogue que propose le ministre, lors des réunions de conciliation, est présent dans la forme, mais vide dans son contenu».
    Le président du Snpsp indique que l’Intersyndicale reproche au ministre d’avoir promulgué le statut particulier, en octobre dernier, sans leur accord. «On demande l’amendement de ce statut même si cela nécessite une décision politique. Que le ministre assume les bévues de son secteur», dira le Dr Merabet.
    Concernant le logement de fonction, figurant parmi les revendications des médecins, le président du Snpsp s’est dit étonné par les sorties médiatiques du ministre qui, selon le Dr Merbat, trompe l’opinion publique et le monte contre le praticien de la santé publique, en lui faisant croire qu’il demande plus qu’il n’en faut.
    «Les services du ministère nous ont affirmés, lors de la réunion de conciliation, que le logement de fonction ne doit même pas figurer dans nos revendications puisque c’est un droit acquis. Ils nous ont indiqué qu’attribuer des logements est une obligation pour le ministère qui doit satisfaire la carte sanitaire», a expliqué le Dr Yousfi.
    «Puisque c’est un droit, pourquoi nous en prive-t-on alors ?», s’est-il interrogé. Selon ce dernier, le ministère de la Santé n’a sollicité que récemment son homologue de l’habitat pour une éventuelle attribution de logements de fonction pour son personnel médical.
    D’un autre côté et concernant l’installation de la commission chargée d’étudier le dossier du régime indemnitaire, le Dr Yousfi explique que cette commission a été installée le 6 février dernier et qu’elle travaille depuis avec d’autres syndicats de la santé.
    «Nous avons refusé d’adhérer à cette commission où un simple cadre, qui n’est pas médecin, décide de notre avenir et de notre carrière. On n’arrive plus à leur faire confiance», a-t-il dit, précisant que l’expérience des syndicats de l’éducation est la preuve vivante des échecs de ce genre de commissions.
    Par ailleurs, tout en affirmant la continuité de la grève illimitée, avec un service minimum garantit, les syndicats ont interpellé, à l’occasion, le président de la République pour résoudre cette crise qui pénalise la santé publique et le malade.
    Amel Benhocine 21mars2010   Le Midi libre
  • FAUX BARRAGE PERMANENT À RÉGHAÏA Terreur sur la RN 5 !

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    Le bidonville de Boukarroucha, implanté à la sortie de l’agglomération de Réghaïa, à l’est d’Alger, constitue un véritable faux barrage permanent. De ce labyrinthe de baraques, surgissent, en plein jour, des criminels qui s’attaquent aux automobilistes et aux bus de voyageurs. Ils sèment la terreur sur la voie express de la RN 5 et sur son ancien tronçon.
    «Armés de couteaux et d’armes blanches, ils s’attaquent aux automobilistes pour les délester de leurs portables, leurs portefeuilles et autres objets de valeur ! Mais dans quel pays sommes-nous donc ?! Les citoyens sont agressés en masse, en plein jour, à quelques centaines de mètres des gendarmes », clamait au téléphone un citoyen, entrepreneur de son état, terrorisé et scandalisé par ce qu’il voyait : une agression, qu’il a relatée en direct ! C’était jeudi dernier, vers 13 heures. Un groupe d’une dizaine de jeunes âgés de près de vingt ans s’était installé au bord de la route pour attaquer les automobilistes coincés dans l’immense file de voitures qui attendaient de franchir le barrage de gendarmes établi sur la voie express de la RN 5 reliant Alger à Constantine, à la limite est du territoire de la wilaya d’Alger. Cela se passait à quelques centaines de mètres du barrage de gendarmes. Notre interlocuteur nous a assuré en avoir informé, par téléphone, le Groupement de la Gendarmerie nationale de Boumerdès. Cependant cet énième forfait survenait sur le territoire de la wilaya d’Alger, où les services de sécurité de Boumerdès ne sont pas habilités à intervenir. «Quand je suis arrivé au niveau du barrage, j’ai informé le gendarme en faction de ce qui se déroulait. Mais il ne semblait pas accorder un grand intérêt à ce que je disais. Ce n’est pas normal !» Sollicité par nos soins pour savoir ce que faisaient les autres automobilistes pendant cette agression, il nous a déclaré : «Tout le monde était terrorisé, chacun restait cloîtré dans son véhicule, priant Dieu de ne pas être la prochaine victime.» C’est l’amère situation actuelle de l’Algérien qui, même agressé et atteint dans sa dignité, se résigne à subir les faits. C’est malheureusement le résultat du laxisme de l’Etat qui a cassé les ressorts de la résistance citoyenne algérienne. Bon nombre de citoyens font ce désolant constat. Faut-il rappeler que ce n’est pas la première agression contre les automobilistes au niveau de la commune de Réghaïa. L’agression de ce jeudi a été menée en plein jour. Qu’en est-il, la nuit, lorsque des milliers d’automobilistes reviennent d’un week-end passé ailleurs et que la file d’attente s’allonge sur plusieurs kilomètres, de surcroît dans une zone complètement isolée ? «Quand j’arrive au niveau du barrage de Réghaïa, installé à la limite territoriale de la wilaya d’Alger, et que je passe des heures à attendre pour pouvoir le franchir, et ce, après être passé par d’autres barrages, j’ai l’impression, en tant qu’Algérien, d’être indésirable dans la capitale», fulmine un habitué de cette route. Il est vrai qu’Alger n’est pas encore totalement à l’abri d’attentats à l’explosif, que rêvent d’accomplir les terroristes d’Al-Qaïda. D’où un impératif de vigilance accrue, bien que causant des désagréments. Mais la gestion de ce barrage de contrôle routier sur l’axe le plus important du pays pose des problèmes d'ordre économique et, surtout, sécuritaire. Cette voie reliant la Haute Kabylie, l’est et le sud-est du pays et la capitale, avec son port et son aéroport, est chaque jour pratiquement paralysée. Les voyageurs venant de l’est de la capitale mettent des heures entières pour franchir ce barrage, vivant un véritable calvaire. C’est, en outre, depuis l’établissement de ce barrage sur la voie express que les agressions ont fait leur apparition. Son installation à proximité de ce bidonville n’est apparemment pas la solution idoine.
    Faux barrages

    Ce ne sont malheureusement pas les seuls automobilistes circulant sur la voie express qui subissent ces actes criminels de la part de véritables bandits qui se terrent dans le bidonville de Boukarroucha. Selon nos informations, ces types d’agressions ont également lieu ailleurs, des dizaines d’individus organisés en bandes se partageant le territoire. Ainsi, sur l’ancien tronçon de la RN 5 qui passe par Réghaïa, des agressions sur la route sont régulièrement déplorées. Des faux barrages sont installés la nuit pour dépouiller les automobilistes venant de Boudouaou et de Boumerdès ou ceux qui choisissent cet itinéraire pour éviter le barrage de la voie express. La brigade de gendarmerie de cette ville croule sous les plaintes des victimes. Les voyageurs par bus sont également la cible de ces bandes criminelles. «Par deux fois, mes passagers ont été victimes d’agressions par des individus qui, après leurs forfaits, se sauvent vers leur bidonville. Les agresseurs montent en bandes à Réghaïa ou Boudouaou. L’un des passagers a été blessé à coups de couteau. Une fois le bus arrivé à hauteur du bidonville, sous la menace d’armes, ils nous braquent et agressent les voyageurs pour prendre tout ce qui leur tombe sous la main, avant de regagner ce labyrinthe de baraques», témoigne un transporteur de voyageurs sur la ligne Boumerdès-Alger.
    Bombe incendiaire

    Une fois, nous somme entrés clandestinement dans ce bidonville. Dans des baraques en tôle et dans des conditions inhumaines, vivent, ou plus exactement survivent, des familles. Certaines d’entre elles ont fui la misère des Hauts Plateaux, à la recherche d’un meilleur cadre de vie. D’autres ont échappé aux terroristes. Mais ces familles en détresse sont sujettes à toutes les tares de ce que peut produire la société algérienne. Grand nombre de baraques sont occupées par des «gazzanate» (sorcières, voyantes), des prostituées, des voleurs, des trafiquants en tout genre et des individus probablement impliqués dans des actes terroristes et qui se cachent ici. Ce bidonville est un vrai casse-tête sécuritaire dans la région, comme c’est le cas à Boudouaou et Ouled-Heddadj, dans la wilaya de Boumerdès, ou à Réghaïa et Rouiba, dans la wilaya d’Alger.
    Abachi L.

  • Vox populi

    arton153953-bb6b1.jpgVox populi

    pour les praticiens retours aux manifs

    LES DOIGTS DE LA MAIN DE L’ÉTRANGER

    Combien de fois des désignations perverses pour culpabiliser ceux qui n’ont qu’un seul pays de résidence, condamnés à faire avec, sont étalées dans des discours nauséabonds. On pointe du doigt vers l’horizon (leur deuxième pays de résidence pour certains) quand ça va mal et on accuse la main de l’étranger d’être responsable des contestations, des mauvaises humeurs et des revendications honnêtes et implacables. Suite...


    Un promoteur charognard

    Le 8 mars 2010, sur les ondes de la radio El Bahdja de 11h à 12h, nous avons écouté l'intervention de M. Mohamed Smaïli, directeur du logement de la wilaya d'Alger relative aux constructions des logements toutes formules confondues entrant dans le cadre des un million de logements du quinquennat 2005-2009 de notre président de la République. Nous le remercions beaucoup pour son courage et son concours à nous expliquer nos devoirs et nos droits. Suite...


    UNIVERSITÉ DE BATNA
    Les laissés-pour-compte

    Quand on constate avec amertume dans notre pays, la situation délabrée des personnes valides et surtout des diplômés, on ne peut que deviner celle des pauvres personnes handicapées. Parler de gratuité des transports et autres avantages accordés dans le cadre de la loi est une gageure dans la mesure où même les opérateurs étatiques (l’exemple d’Air Algérie) ne reconnaissent pas les cartes délivrées aux handicapés et considèrent qu’ils ne sont pas concernés par les dispositions prévues dans ces lois. Suite...


    CONDUIRE BIEN ET BIEN SE CONDUIRE
    Au volant, attention à «vie-rage»

    La conduite suscite, parfois, un sentiment de frustration et, certains jours, vous seriez tenté d’abandonner votre calme. Il est toutefois important, lorsque vous conduisez, de garder votre attention centrée sur la conduite et la sécurité, en vous conformant aux règles. Suite...


    TEXTO...

    Comme en ce beau jour, un beau bébé est venu au monde pour moi, pour être mon mari. Je tiens à te dire à mon papi chéri qui a donné goût à ma vie, qui a fleuri mes jours : «Joyeux anniversaire. Suite...

  • Erroumana, el kadna, le verrou !

    Erroumana, el kadna, le verrou !

    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

    Match de la réconciliation Algérie – Egypte. C’est presque fait ! 
    Il aura bien lieu. A Khartoum Et il sera…

    … arbitré par Koffi Codjia !

    Un jeune confrère m’a fait l’honneur de m’appeler pour une interview express. Il m’a demandé quel commentaire j’avais à faire sur le congrès du FLN et la reconduction de Belkhadem à la tête de ce parti. Et là, j’avoue que je ne me suis pas contrôlé. C’est parti au quart de tour. Les mots sont sortis de ma bouche à l’insu de mon plein gré. Eberlué, sûrement encore plus éberlué que mon confrère au bout du fil, je me suis entendu prononcer ces trois mots d’un trait, cul sec : «erroumana, el kadna, le verrou !» Ce sont les seuls qui se sont présentés spontanément dans mon organe buccal à l’évocation du congrès du FLN. Et à la réflexion, quels autres mots voudriez-vous voir sortir de ma bouche lorsque vous devez vous taper une actualité politique qui se résume à peu près à ceci : Belkhadem a été reconduit sans problème patron du FLN. Mehri veut un débat franc et ouvert sur le parti. La mise à l’écart de Bouhara jette l’émoi dans les cercles d’influence du Front… ? Désolé ! Mais face à cela, moi je réponds «erroumana, el kadna, le verrou !». En 2010, ya aâdjaba, on en est encore à faire de la politique comme des transporteurs en commun. On reconduit Belkhadem ! Il ne manque plus qu’à faire sponsoriser ce congrès du FLN par les marques Karsan, Tata ou Vanhool, ça conférera au moins une certaine logique à un congrès dont la principale activité est de reconduire régulièrement un mec qui ne cesse de se faire reconduire du poste de SG du Front à celui de chef du gouvernement, à celui de ministre des Affaires étrangères ou encore à celui de ministre d’Etat, conseiller spécial de Boutef’. Avec en bonus de cette reconduction permanente, des pseudo-débats entre dinosaures maintenus sous perf’ qui s’interrogent aujourd’hui, à l’heure de Google Chrome, de la 3D dans les foyers, du tactile qui envahit les maisons, sur les «raisons profondes, réelles et inavouées» de leur mise à l’écart de ce congrès. M’enfin ! Les Algériennes et les Algériens dépensent 10 dinars pour acheter le Soir d’Algériedu dimanche 21 mars 2010, y découvrent en Une ce qu’ils savent déjà pour beaucoup d’entre eux, 150 médicaments en rupture de stock, et l’on voudrait que ces mêmes Algériennes et Algériens se préoccupent de savoir si lors de sa reconduction Belkhadem a bien voyagé, n’a pas trop souffert des secousses et des nids-de-poule, si Mehri va enfin l’avoir son débat franc et sincère sur l’état du parti et s’il était opportun ou pas de confier à Bouhara l’organisation des festivités du 56e anniversaire de l’indépendance ? Les citoyens malades de ce pays doivent se démerder pour faire face à la disparition des pharmacies de 150 médicaments, et des mecs qui ne veulent pas mourir, qui s’accrochent comme des damnés à leurs sièges capitonnés et qui se font pour la plupart soigner à l’étranger, voudraient nous faire croire que l’avenir, c’est la 3698e reconduction de Belkhadem à la tête de momie du FLN ? Comment après ça, voulez-vous ne pas penser à «erroumana » à «el kadna» et au «verrou», Allah yarham babakoum ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • « L’Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l’ONU »


    « L'Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l'ONU »

    Abdelmalek Sellal. Ministre des Ressources en eau

    « L’Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l’ONU »


    Le 22 mars de chaque année marque la Journée mondiale de l’eau. Les défis pour l’humanité sont de taille. Au stade où sont les choses, nous parlons même d’une guerre de l’eau à l’avenir. Que fait donc l’Algérie pour assurer sa sécurité hydrique ?

    La démarche du ministère des Ressources en eau consistait à lancer des investissements assez importants, à l’instar des grandes infrastructures hydrauliques qui ont été réalisées ces dernières années. Nous avons repris certains autres ouvrages, abandonnés pendant les années 1990 et d’autres mal construits, pour en faire un tissu d’infrastructures qui servent aujourd’hui à sécuriser plusieurs régions du pays en matière d’alimentation en eau potable. Nous sommes ainsi passés d’une quarantaine de barrages à la fin des années 1970 à 66 aujourd’hui, dont 63 sont déjà en exploitation. Nous avons prévu, dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, un nouveau lot de 19 autres barrages. Nous allons bientôt lancer les appels d’offres pour la réalisation et nous attendons la livraison, pour l’année en cours, de 3 autres infrastructures hydrauliques à Tizi Ouzou, Relizane et Souk Ahras. A ce tissu d’infrastructures s’ajoute une pépinière de retenues collinaires, destinée en grande partie au secteur agricole.

    Mais de cette pépinière d’infrastructures surgissent cinq grands complexes hydrauliques…

    Effectivement, nous avons pensé à faire du Beni Haroun (Mila) la grande réserve pour sécuriser la région de l’Est, grâce aux couloirs de transfert prévus pour l’alimentation de six wilayas de la région Est. Nous avons aussi le grand complexe hydraulique de Koudiat Acerdoune qui alimente le sud de Bouira et de Tizi Ouzou, mais dont le grand transfert devra desservir la ville nouvelle de Boughezoul. C’est, en quelque sorte, la grande réserve régionale Centre, d’une capacité de 200 millions m3, soutenue essentiellement par la troisième plus grande infrastructure hydraulique du pays qui est le barrage de Taksebt (Tizi Ouzou). Ce barrage, grâce à ses transferts vers les localités de Tizi Ouzou, Boumerdès et la capitale, devrait sécuriser, en partie, les régions centre du pays. Pour l’Ouest, nous avons le système MAO (couloir Mostaganem-Arzew-Oran) qui a été partiellement mis en service durant l’année écoulée, mais dont l’inauguration est prévue pour avril 2010. La région Ouest est alimentée également par les stations de dessalement mises en place ces dernières années. Le dessalement est un choix stratégique du gouvernement. Son apport consiste à sécuriser en eau potable les villes côtières du pays et orienter les surplus des barrages vers l’agriculture. Ce n’est pas tout, puisque les régions de l’ouest du pays devront bénéficier à l’avenir d’une nouvelle source qui consiste à mobiliser la ressource du Chott El Gharbi. Nous allons bientôt lancer les appels d’offres pour le transfert des eaux de Chott El Gharbi vers les wilayas de Tlemcen, Saïda et Sidi Bel Abbès. Cependant, le grand projet de l’Algérie en matière de transfert des eaux souterraines consiste à mobiliser les eaux d’In Salah pour alimenter l’axe In Salah-Tamanrasset sur une distance de 750 kilomètres en double voie. Le coût du projet est de l’ordre de 190 milliards de dinars, dont les travaux de réalisation sont menés par sept entreprises nationales et étrangères. Les coûts des investissements consentis sont énormes et nous nous acheminons vers les mêmes volumes que ceux alloués pendant le quinquennat précédent. Les montants prévisionnels des quatre prochaines années devraient se situer entre 18 et 19 milliards de dollars, alors que les investissements du précédent quinquennat ont coûté une enveloppe de 20 milliards de dollars.

    Votre secteur gère aussi une autre problématique si importante qui est l’assainissement…

    Le problème de l’eau est un problème d’ordre public. Sur le plan de l’assainissement, je peux vous dire qu’au début de la décennie actuelle, nous arrivions à traiter à peine 90 millions de mètres cubes d’eaux usées. Nous sommes aujourd’hui à 400 millions de mètres cubes d’eaux usées traitées et le programme actuel nous permettra d’atteindre les 750 millions de mètres cubes et 900 millions de mètres cubes à l’horizon 2015. Nous avons en projet 40 autres stations de traitement et les eaux traitées devraient être orientées vers le secteur agricole. Nous avons aujourd’hui un taux de 90% de la population raccordée aux réseaux des eaux usées et 93%, le taux de raccordement au réseau AEP (alimentation en eau potable). Toutefois, sur le plan de la mobilisation de la ressource et l’alimentation en eau potable, l’Algérie demeure au-dessous du niveau fixé par l’ONU qui est de 1000 millimètres cubes/an/habitant. Nous sommes à 550 millimètres cubes, voire même jusqu’à 600 millimètres cubes/an/habitant. Nous ferons en sorte à ce qu’on mobilise le maximum, car nous recevons quelque chose comme 17 milliards de mètres cubes grâce aux précipitations.

    Que fait votre département sur le plan de la gestion de l’eau et des grandes infrastructures hydrauliques ? Il était question que celles-ci soient gérées par des entités autonomes. Est-ce que ce projet est maintenu ?

    Il est vrai que la problématique de l’eau est aussi un problème de gestion. Nous œuvrons continuellement pour la remise à niveau et la modernisation des réseaux et des systèmes de gestion. Nous avons fait appel à des étrangers parce que nous ne maîtrisions pas encore la technicité. La stratégie de gestion déléguée de l’eau sera élargie à d’autres wilayas du pays et le gouvernement sera appelé à statuer sur ce projet. Il faut savoir qu’en matière de gestion déléguée de l’eau, l’Algérie a quelque peu innové, car ce qui se fait ailleurs à travers le monde est un modèle de concession pur et simple avec, comme fondements de base, un investissement et un prix fixés par le partenaire étranger. En ce qui nous concerne, nous avons voulu évincer ce modèle de concession incompatible avec la politique de l’Etat en matière de l’eau et nous restons aujourd’hui souverains sur le plan de la tarification et les seuls maîtres de notre politique. Par ailleurs, nous avons aussi opté pour la gestion déléguée de l’eau car elle permet à nos agents de mieux se former et mieux maîtriser les métiers de l’eau. Alger est devenue aujourd’hui une référence en matière de gestion déléguée de l’eau. Les résultats sont aujourd’hui corrects. Nous sommes en train d’améliorer la mobilisation de la ressource et la gestion à Oran et nous constatons qu’il y a une meilleure distribution de la ressource aujourd’hui. A Annaba et Constantine, les choses ont commencé il y a à peine une année et demie. Nous avons amélioré la ressource et nous attendons des entreprises chargées de la gestion déléguée d’améliorer la mise à niveau des réseaux et de la gestion dans les meilleurs délais possibles.

    Entendez-vous attribuer la gestion des grandes infrastructures hydrauliques à des entreprises étrangères, ou maintenez-vous l’option de gestion par des entités autonomes ?

    Nous avons pensé à créer des entreprises qui se chargeront de la gestion, mais les coûts semblent être énormes et, de ce fait, le prix de l’eau ne répondra donc pas au coût de gestion. Nous allons opter certainement pour d’autres modèles de gestion basés sur des systèmes de management autonomes. Ce sont ceux qui assurent aujourd’hui le suivi des grands ouvrages hydrauliques qui se colleront, en partie, la mission d’assurer la gestion des infrastructures. C’est un choix qui a été fait et il faudra aujourd’hui assurer le bon transfert de gestion.

    Le consommateur, industriels et/ou ménages se demandent fréquemment si les prix de l’eau connaîtront une hausse dans les mois à venir. Quelle est votre réponse à ce questionnement ?

    Le prix de l’eau est une problématique qui revient également systématiquement. Il faut savoir que le prix de revient est plus important que celui exigé aux consommateurs qui sont répertoriés en cinq catégories. Pour le moment, les capacités budgétaires du pays permettent à l’Etat de subventionner les prix. Pour ainsi dire, aucune hausse n’est envisagée à court terme pour le cas des ménages. Nous avons pensé à une formule qui obligera l’Algérienne des eaux (ADE) à payer 2 DA le mètre cube fourni par l’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) afin de pouvoir compenser les grands investissements budgétaires consentis. Cependant, nous avons heurté de front l’équilibre budgétaire de l’ADE et nous craignons que cela se répercute sur le prix de l’eau, car si l’ADE paiera l’eau qu’elle reçoit depuis l’ANBT elle sera appelée à revoir nécessairement la tarification. Nous avons donc évité cette formule. Cependant, il faut faire de l’économie de l’eau aujourd’hui un axe principal de tous les modèles de gestion. Il faut aller vers la mise en place de systèmes de rationalisation de l’eau, notamment pour ce qui est du domaine agricole qui consomme, à lui seul, 65% des réserves. Mais, nous continuons à œuvrer pour la mobilisation de nouvelles ressources pour l’agriculture car tout se jouera, à l’avenir, sur la sécurité alimentaire du pays. Pour ce qui est des grands consommateurs de l’eau, des systèmes de rationalisation ont été mis en place grâce à une taxe de 25 dinars imposable aux industriels et une taxe de 80 dinars pour les pétroliers. Cette taxe permettra d’alimenter le fonds de soutien à l’eau grâce auquel l’Algérienne des eaux fait face actuellement à son déficit budgétaire. Cette taxation sert donc d’un système de rationalisation qui permet de maîtriser les niveaux de consommation. Nous avons un plan directeur jusqu’à 2025, destiné à sécuriser le pays en matière d’alimentation en eau, mais ce même plan directeur pourrait être envisageable jusqu’en 2040. C’est sur cette base que nous avons établi nos programmes d’investissement. Nous souhaitons réussir la bataille de l’eau, car l’enjeu est de taille pour les années à venir. C’est l’enjeu de tous les pays et la bataille semble être dure pour tout le monde.


    Par Ali Titouche

  • Boumerdès : Grève générale à Naciria


    La population de la commune de Naciria (45 km à l’est de Boumerdès) a observé une grève générale, durant toute la journée d’hier, en signe de solidarité avec la famille du jeune Djazaïri Smaïl, tué accidentellement dans un barrage de contrôle militaire vendredi dernier, non loin du village Imaghninen, sur les hauteurs de Sidi Ali Bounab.


    Hormis la polyclinique, tous les établissements étatiques étaient fermés. Les commerçants ont eux aussi largement répondu à l’appel lancé par des citoyens et des amis du défunt pour dénoncer cette bavure. Des centaines de citoyens ont ainsi participé à une marche silencieuse pour interpeller les autorités sur la « gravité de la situation ». Pour rappel, le jeune homme tué accompagnait le livreur de pain aux militaires de la caserne d’Iweryachène. Cet acte s’est produit lorsque le conducteur ` (le livreur), âgé de 19 ans, aurait pris à la légère l’ordre de s’arrêter sous prétexte qu’il est connu par tous les militaires de la caserne en tant que fournisseur.


    Par R. K., S. T.imagespouvoir.jpeg

  • Recomposition de la carte politique : Les dés sont jetés


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    Quel avenir pour le multipartisme en Algérie ? La question est plus que jamais d’actualité quand on voit le battage médiatique fait par les médias lourds et principalement la télévision autour de la tenue du congrès du Fln. Rompant avec les précédents congrès où le Fln, en perte de vitesse et de légitimité, avait plutôt fait dans la sobriété quant à l’organisation de ses assises, adoptant même un profil bas lorsqu’il s’était retrouvé au creux de la vague, le plus vieux parti a fait, cette fois-ci, les choses en grand pour frapper les esprits et se présenter devant l’opinion et la classe politique comme le parti phare du paysage politique national. Tous les observateurs auront remarqué que la mariée était trop belle ce week-end. Que le Fln avait le vent en poupe.

    Le parti a visiblement tenu à faire passer à l’occasion de ce congrès plusieurs messages à la fois. En battant le rappel de ses troupes, la direction du parti a voulu montrer un visage d’un parti apaisé, ressoudé, qui s’est définitivement relevé de ses luttes intestines misant, pour ce faire, sur la force de l’image et de la télévision publique qui s’est fortement investie comme naguère au temps du parti unique pour couvrir ces assises. Ils étaient, en effet, tous là, y compris les contestataires de l’ombre du parti qui ont toujours choisi le confort de l’anonymat pour dénoncer des déviations dans le fonctionnement du parti, à l’exception des dissidents emmenés par l’ancien candidat malheureux aux présidentielles 2004, Ali Benflis en rupture de ban avec la direction actuelle du parti . Par ailleurs, en jouant sur l’effet de foule et des masses en organisant des assises où les délégués ayant pris part aux travaux se comptaient en milliers, le Fln a voulu, d’une certaine manière, revendiquer un statut de première force politique du pays qu’il a électoralement perdu sur le terrain au fil de ces dernières années. Notamment lors des dernières élections législatives où, faute d’une majorité absolue, le parti a été amené à composer avec les autres partis de l’Alliance présidentielle pour former une majorité présidentielle.

    Un message-programme

    Le soutien apporté publiquement par le président Bouteflika, qui est sorti cette fois-ci de sa réserve habituelle pour imprimer son empreinte aux travaux et aux choix politiques et programmatique du parti pour les années à venir en prévision des prochaines échéances électorales à travers un message politique-programme que le secrétaire général de la présidence de la République a lu devant les délégués a, de l’avis des observateurs, clairement recadré le champ et la vie politique autour du Fln. Pour beaucoup, le ton paraît en effet être donné à travers la missive présidentielle, laquelle pour porter le sceau de l’Etat en impliquant l’institution présidentielle ne pouvait pas être comprise comme un simple engagement militant qui n’engage pas le pouvoir politique. La question qui mérite d’être posée est de savoir pourquoi le président Bouteflika qui a, certes, toujours revendiqué son appartenance au Fln, se montrant jusqu’ici plutôt discret sur ses choix militants en rappelant qu’il était le président de tous les Algériens et qu’il se situait au-dessus des luttes partisanes, a exhibé solennellement à la faveur de ce congrès sa carte de militant et d’autorité politique et morale du Fln en sa qualité de président d’honneur du Fln.

    Bouteflika se serait borné à adresser un message aux congressistes lu par un membre du bureau du congrès, personne n’aurait trouvé matière à spéculation ! Mais en engageant l’Etat, il a pris le risque évident de susciter un débat sur la recomposition administrée du champ politique. Le Fln est-il d’ores et déjà désigné comme le parti-élu du fait qu’il est publiquement sponsorisé et soutenu par les plus hautes sphères du pouvoir ? Ce besoin vital de ressourcement du président Bouteflika aux idéaux du Fln dont il a eu à dénoncer par le passé les déviations lors de sa « traversée du désert » est-il d’ordre métaphysique? ? Bouteflika serait-il ce militant qui au soir de sa retraite politique chercherait à prendre date sur l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui avec la base militante du parti et au-delà avec l’histoire et le peuple d’une manière générale pour ce que ce parti artisan de la libération du pays symbolise dans la mémoire collective ? Ou bien alors faudrait-il comprendre ce regain d’activisme militant comme un signal politique fort dans la perspective des prochaines joutes politiques et électorales dont il compte bien jouer un rôle actif en s’appuyant sur un Fln fort du soutien de l’appareil de l’Etat durant son mandat et dans la perspective de la préparation de sa succession ?


    Par Omar Berbiche

  • ils sont apercus apres 3mois que la greve est illegale hahaha

    La CNCPPDH nous soutient

    images 2.jpgLe président de la CNCPPDH, maître Farouk Ksentini, n’apprécie guère les menaces brandies par le ministre de l’Education nationale envers les enseignants afin d’arrêter leur mouvement de protestation, ainsi que celles du ministre de la Santé à l’égard des praticiens de santé publique, toujours en grève. Des procédures qualifiées d’«abusives » par le président de la CNCPPDH. Intervenant, jeudi dernier, lors d’une conférence-débat sur les droits de l’homme tenue au forum d’ El Moudjahid, Farouk Ksentini s’est interrogé : «Pourquoi les pouvoirs publics ont-ils laissé la situation atteindre le pourrissement pour ensuite recourir à la justice pour qu’elle déclare la grève illégale ?» Le droit à la grève est consacré par la Constitution, rappellera maître Ksentini qui a souligné que les textes de loi sont exploités de manière abusive pour être utilisés de manière «encore plus abusive». Tout en soulignant le bien-fondé des revendications socioprofessionnelles des enseignants et celles des praticiens, le président de la CNCPPDH estime que les pouvoirs publics doivent s’inquiéter des problèmes sociaux des travailleurs, notamment leur pouvoir d’achat. Il appellera, ainsi, les pouvoirs publics à privilégier le dialogue et les négociations à la place des menaces à travers le recours à la justice. L’intervenant estime que la grève des enseignants «était pénible mais pas inutile» du moment qu’ils ont eu satisfaction quant à leurs doléances. Il appelle, cependant, les praticiens de santé publique et leur tutelle, toujours en conflit, à se réunir pour trouver une solution «urgente» à cette crise, notamment pour le bien du malade. «Il faudrait forcer les deux parties à se concerter pour trouver une solution», a-t-il déclaré. Un avis que partage son collègue, maître Chérif Chorfi. L’avocat, qui dit ne pas comprendre «pourquoi on a attendu aussi longtemps pour recourir à la justice », a précisé que «l’on ne peut déclarer une grève illégale au bout de trois mois». Par ailleurs, pour maître Ksentini, les droits de l'homme sont «une culture qui n'est pas facile à répandre, et l'Algérie, qui a été colonisée puis a connu une période de terrorisme, a connu un déficit énorme en matière de droits de l'homme». Ne se déclarant pas pessimiste, il a affirmé que «tous les ingrédients» sont réunis pour que l'Algérie devienne un Etat de droit. «Ce n’est pas parce que l’Algérie a raté le train de l’industrie qu’elle ne peut pas rattraper celui des droits de l’homme», a-t-il souligné.

    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2010/03/20/article...

  • Réelection de Bouteflika : Washington "préoccupé"

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    Les Etats-Unis se sont déclarés  "préoccupés" par les accusations de fraude électorale après la réélection du président algérien Abdelaziz Bouteflika, avec plus de 90% des voix, sans toutefois remettre en cause la légitimité du scrutin.

    "Tout d'abord, nous serons heureux de coopérer avec le président Bouteflika alors qu'il entame son troisième mandat", a déclaré à la presse un porte-parole du département d'Etat, Richard Aker.

    "Nous voulons coopérer avec lui au moment où il poursuit ses réformes économiques et politiques et la réconciliation qu'il a entamée lors de ses premiers termes", a ajouté le porte-parole au cours d'un point de presse.

    "Nous avons connaissance de plaintes et du fait que certains partis de l'opposition ont boycotté l'élection et nous coopèrerons avec le gouvernement algérien pour régler ce problème", a-t-il ajouté.

    "Nous sommes préoccupés par ces questions et nous souhaitons que le gouvernement y réponde mais pour l'instant, nous ne voyons aucune raison de ne pas croire que nous allons continuer à coopérer avec le président (Bouteflika) pendant son prochain mandat", a-t-il conclu.

    AFP

    bouteflika a outrepasser ses droit avec ses sbires la procupation na pas suffit monsieur obama c'est interet du petrole qui vous preocupe,non la misere engendre par se dictateur ni les algeriens qui sont tout les jours que dieux fait suppler dieux pour s'en debarasser et non pas vous qui ete complice de se genocide a ciel ouvert dite le a vos devot chekib et pas mal de gang qui vous serve il sont dans vos universite' et dans gouvernement algeriens 2010

  • Après les enseignants, les corps communs de l’éducation se joignent à la protestation.

    Corps communs de l’éducation : Une série de doléances adressées à Benbouzid



    Bien qu’ils écartent, pour l’heure, l’éventualité d’une grève, les travailleurs affiliés au Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’Education nationale (SNCCOPEN) commencent à rassembler leurs troupes. Le président du syndicat, M. Bahari, dit avoir adressé une lettre de doléances au ministère de l’Education, au Premier ministre, aux présidents des groupes parlementaires pour protester contre « l’injustice flagrante » qu’ils subissent. Ils s’insurgent notamment contre le décret exécutif 08 315 qui, d’après leurs dires, noie les corps communs dans la Fonction publique de façon « irréfléchie » et réclament le statut « d’éducateur ». « Il est aberrant de continuer à noyer les corps spécifiques de l’éducation dans les autres corps de la Fonction publique. Les responsabilités et les missions assignées aux uns et aux autres ne sont pas les mêmes.

    Les premiers font un travail pédagogique tandis que les seconds exécutent un travail purement pédagogique », se plaint M. Bahari. Le syndicat des corps communs de l’éducation réclame également la révision de quatre primes essentielles : il s’agit de la prime de danger, nécessaire aux laborantins qui manipulent des produits chimiques, la prime de transport ainsi que la prime de service permanent. Le syndicat trouve, par ailleurs, « illogique le fait de ne pas percevoir la prime du sud alors que d’autres corps la reçoivent ». « L’équipe administrative des établissements scolaires est étoffée par la présence des corps communs qui participent avec force et abnégation à l’éducation de nos élèves », écrivent-ils dans un communiqué adressé à notre rédaction, en soulignant que certains travailleurs administratifs touchent à peine 13 000 DA par mois. Le syndicat se dit ouvert au dialogue. M. Bahari espère que les travailleurs de l’éducation n’auront pas à aller jusqu’à entamer des mouvements de protestation pour faire valoir leurs « droits ».


    Par A. B.

  • C’est toujours l’impasse dans la santé

    Réunion de conciliation entre les syndicats et le ministère de tutelle


    Le secteur de la santé publique est toujours dans l’impasse, après l’échec cuisant sur lequel ont abouti les réunions de conciliation des deux syndicats des praticiens avec le ministère de la Santé.


    « C’est soit la soumission des praticiens au diktat du ministre, soit la répression », ont déclaré, hier au cours d’une conférence de presse, Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), et Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), qui ont été conviés à une réunion, respectivement, mercredi et jeudi derniers.

    En dépit des discussions, qui auront duré près d’une dizaine d’heures pour le SNPSP et plus de trois heures pour le SNPSSP, c’est sur des PV de non-conciliation que se sont séparées les deux parties. « Les positions n’ont pas avancé d’un iota, tant les représentants du ministère n’ont rien apporté de nouveau, et que pas un semblant de solution ou une amorce d’action concrète n’ont été proposés afin de mettre un terme définitif au blocage », déplorent les deux présidents syndicaux. Ceux-ci avouent d’ailleurs ne pas comprendre l’attitude « bipolaire » du ministre, qui « continue, en aparté, de juger que nos doléances sont légitimes, mais qui s’empresse de crier à la presse l’illégalité de notre débrayage ». Mais plus encore, « il déclare à qui veut l’entendre qu’il reste attaché au dialogue serein et constructif. Sur la forme cela est vrai, mais dans le fond, c’est tout le contraire, puisqu’il veut bien discuter avec nous, sans toutefois œuvrer à satisfaire nos revendications », s’insurge le Dr Yousfi. Et les syndicats médicaux s’étonnent qu’après un long silence, qui a duré près de trois mois, Saïd Barkat enchaîne les déclarations contradictoires, « affirmant une chose et son contraire le lendemain. Qu’il nous épargne ses élucubrations et ses annonces destinées à la consommation », commente le docteur Lyes Merabet.

    Car, nul doute pour les syndicalistes que leur ministre de tutelle tente, à travers ces sorties médiatiques, de manipuler l’opinion publique. « Ce n’est rien de moins que de la provocation afin de susciter des réactions négatives, voire hostiles, chez nos concitoyens à notre égard », accuse le docteur Merabet. « Il déforme notre revendication quant aux logements de fonction, et en axant l’essentiel de ses propos sur cette corruption de contenu, et ce, en pleine crise nationale de logement, il nous fait passer pour des personnes capricieuses et irresponsables, qui font du chantage aux autorités », estime le Dr Yousfi. Et cette cacophonie des points de vue officiels, aussi divergents que nombreux, a de quoi consterner les praticiens grévistes. « Le Premier ministre tire sur nous à boulets rouges, le président de la République mandate un conseiller pour nous recevoir, Abdelaziz Belkhadem, et des commissions parlementaires nous assurent du bien-fondé de notre mouvement, tandis que le ministre de la Santé fait tout cela en même temps. Il serait peut-être temps qu’ils accordent leurs violons une bonne fois pour toutes ! », s’exclame le docteur Merabet.


    Par Ghania Lassal

  • « La guerre contre le terrorisme a pris fin depuis l’élection de Barack Obama »

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    Le chercheur Français spécialiste dans les affaires sécuritaires et des groupes terroristes au Moyen-Orient et au Maghreb, M. Matthieu Guidère, fait part de son analyse sur la décapitation de l’otage Anglais. Dans une interview accordée à El Khabar, M. Matthieu a déclaré que la guerre contre le terrorisme a pris fin depuis l’élection du Président des Etats-Unis, M. Barack Obama.

    El Khabar : d’après vous, pourquoi l’organisation terroriste, Al-Qaida, publie-t-elle des photos sur la décapitation de l’otage anglais, et est-ce qu’on peut croire ces photos ?

    M. Matthieu Guidère
    …en fait, Al-Qaida n’a pas publié les photos sur la décapitation de l’otage anglais, parce que elle ne veut pas donner l’impression qu’elle est une organisation sanguinaire. Les chefs de Al-Qaida ont appris beaucoup de choses des incidents produits en Iraq, et en Afghanistan, c'est-à-dire, la publication des photos des otages décapités, pourrait avoir une réaction hostile contre l’organisation, et lui donne une image d’un « monstre » dépourvu de tout humanisme. Je crois que la non publication des photos des otages décapités s’inscrit dans une stratégie d’information, adoptée par l’organisation terroriste, à travers laquelle ,elle fait preuve de fermeté « en passant à la décapitation », mais, en revanche, cette stratégie n’est pas aussi spectaculaire. Ainsi, ne devons pas avoir des doutes sur la décapitation, parce que l’organisation terroriste n’a pas d’intérêt de mentir sur la décapitation d’un otage.

    El Khabar : c’est pour la première fois que Al-Qaida tue un ressortissant occidental, depuis le kidnapping de 2003, comment expliquez-vous cela, sommes-nous face à une nouvelle méthode adoptée par cette organisation, dans la région ?

    M. Matthieu Guidère
    : en effet, c’est la première fois que l’organisation a mis sa menace en exécution, ce qui constitue une nouvelle étape, démontrant l’intransigeance des décisions prises par Al-Qaida dans le Maghreb Islamique. Ce qui est frappant, c’est que le kidnapping n’est plus considéré comme un moyen du financement des activités de l’organisation, mais plutôt une méthode de négociation, plus efficaces. On doit prendre en considération que le terroriste qui a exécuté l’otage Anglais, n’est que le nommé Abdelhamid Abou Zaid, le plus jeune, et le plus intransigeant.

    El Khabar : partagez-vous l’approche indiquant que la décapitation de l’otage Anglais, est une provocation pour l’Angleterre et les Etats-Unis, pour les emmener à intervenir dans la région du Sahel, et par la suite, les groupes de Al-Qaida vont prendre cette intervention comme prétexte, pour attaquer les régimes locaux, et les intérêts occidentaux dans la région ?

    M. Matthieu Guidère :
    je ne pense pas que la décapitation de l’otage Anglais, cible la Grande Bretagne, ni un prétexte pour l’intervention militaire dans la région, cela est expliqué par deux raisons, le premier, c’est la faiblesse de la présence de la Grande Bretagne dans le Maghreb, alors que la deuxième, est justifiée par l’assistance militaire fournie par les Etats-Unis  aux pays du Sahel. Par ailleurs, l’Administration de Obama n’a pas l’intention de s’engager dans une autre guerre, notamment dans le Maghreb.

    El Khabar : pourquoi les négociations menées entre Al-Qaida, et la Grande Bretagne, ont-elles échouées, alors qu’avec les autres pays occidentaux, à l’exemple de l’Allemagne et le Canada, elles ont réussi ?

    M. Matthieu Guidère
    : les négociations ont échoué, tout simplement, car la Grande Bretagne n’a pas accepté de négocier sur le sort de son ressortissant, qui a eu le même sort des 10 otages exécutés en Iraq et en Afghanistan.

    Source : El-Khabar

  • Manipulations médiatiques : Comment l'administration Bush façonne l'information

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    C'est un article fleuve, de ceux que sait produire la presse américaine, une investigation fouillée, qui s'appuie sur l'examen de 8 000 pages de documentation. Le New York Times dénonce dans son édition du 20 avril les liens coupables entre les experts militaires employés par de nombreux médias américains et le Pentagone. Sur le site Internet du journal, les visages de ces analystes font la une, sous la mention "message machine".

    L'article s'ouvre sur un voyage organisé à Guantanamo par l'administration Bush pour quelques uns de ces experts militaires. Chahuté par le scandale de "ce goulag des temps modernes" (expression d'Amnesty International), le gouvernement américain profite de ce voyage à bord de l'avion utilisé normalement par le vice-président pour faire valoir sa position auprès de ces anciens officiers devenus des relais d'opinion.

    Il ne s'agit là que d'un exemple. Pour décrypter ces relations dangereuses entre consultants médiatiques et pouvoir, le journal a obtenu devant la justice que lui soient communiqués toute une série de courriels, transcriptions et documents. A la lecture de ceux-ci, le journal conclut à l'existence de "relations symbiotiques" qui outrepasse la ligne de partage qui doit séparer les journalistes et le gouvernement.

    "FAÇONNER LE TRAITEMENT DU TERRORISME"

    Des documents du Pentagone qulifient ces consultants d'"auxiliaires" chargés de "multiplier la force du message" et de diffuser les "thèmes et messages" de l'administration, en les faisant passer pour "leurs propres opinions". Ces liens sont souvent aussi très concrets : la plupart de ces commentateurs travaillent parallèlement pour des entreprises en contrat avec le département de la défense, sans toujours le révéler aux médias qui les emploie. Pour ces hommes, un voyage tel que celui organisé fin 2003 en Irak est aussi une opportunité rare d'entrer en contact avec ceux qui décident des achats militaires.

    Le Times explique que le système s'est mis en place tandis que se préparait la guerre en Irak et n'a pas cessé de fonctionner depuis. Avec une seul objectif : "transformer les analystes en une sorte de cheval de Troie médiatique, un instrument destiné à façonner le traitement du terrorisme de l'intérieur des grands réseaux de radio et de télévision".

    Interrogé par le journal, le Pentagone a défendu son travail avec ces consultants, en affirmant ne leur avoir toujours fourni que des informations exactes. Pour le porte-parole du DoD Bryan Whitman, "l'intention et le but n'est rien d'autre qu'une tentative sérieuse d'informer le peuple américain". Il ajoute qu'il serait "assez incroyable" de penser que des officiers à la retraite pourraient être utilisés "comme des marionnettes par le département de la Défense".

    source Le Monde

  • les conneries du ministre de la sante' en toute impunite'

    مجرد رأي

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    مجرد رأي

    elkhbar02190310.jpgمر الشتاء ومازال تعداد الشعب الجزائري 8, 34 مليون نسمة، أي أنهم لم يموتوا بأنفلونزا الخنازير، رغم أنهم رفضوا التلقيح والانصياع لتعليمات وزير الفلاحة السابق ووزير الصحة الحالي سعيد بركات. وبغض النظر عن فضيحة الكمية الكبيرة للقاح التي ما تزال في مخازن المخابر ومديريات الصحة دون استعمال، فإن الهلع الذي تسببت فيه الأخبار اليومية عن الوفيات في المدارس ومصالح الولادة في المستشفيات لن ينسى. كما لن ينسى التلاميذ الذهاب إلى المدرسة بكمامات تستخدم في البناء أو لدهن السيارات لأنهم لم يجدوا كمامات طبية، والعائلات التي اقتنت صابونا مستوردا يفوق سعره 500 دينار، لأنهم لم يريدوا المخاطرة بصحة أولادهم.
    وزير الصحة في بطالة إجبارية منذ انتهاء حملة التلقيح ضد أنفلونزا الخنازير، لسبب بسيط، وهو أن قطاعه مشلول بإضراب عام للأطباء منذ ثلاثة أشهر، دون أن يتمكن من إيجاد حل له، لدرجة أن الأطباء فهموا أنه لا يملك الحل والعقد، فاتجهوا إلى رئاسة الجمهورية. وإن لم يجرؤ بركات على الاقتداء بزميله في الحكومة أبوبكر بن بوزيد، الذي هدد بطرد كل الأساتذة المضربين، إلا حاول استخدام أسلوب التخويف هو أيضا، من خلال تصريح غريب يقول فيه إن القرار الأخير سيعود للدولة وليس للنقابات، في الوقت الذي يعترف فبه أن الحوار مستمر.
    ماذا لو استخدمت الأموال التي صرفت في شراء لقاح بدأت الشكوك حوله قبل أن يصل إلى الجزائر، في شراء أدوية لمرضى السرطان الذين يموت منهم خمسون كل يوم، أو لشراء بعض لقاحات الرضع المفقودة في المستشفيات، ويضطر بعض الأولياء لجلبها بالطرابندو.
    وإلى أن يثبت العكس، فإن الأطباء هم الذين كانوا على حق عندما حذروا من فشل حملة التلقيح، لأنها جرت دون استشارتهم وفي غيابهم لأنهم كانوا في إضراب. أما المنظمة العالمية للصحة التي أصدرت التوصيات وأمرت بشراء اللقاحات، فلن تكون هنا لتدافع عن بركات، وسيضطر لتحمّل تبعات قراراته لوحده.
    قد يكون الوزير بركات الذي تحدث يوما وقال إن رئيس الجمهورية أعطاه تعليمات صارمة بعدم ادخار أي جهد وصرف كل الأموال اللازمة لحماية الجزائريين من الأنفلونزا، عمل بمنطق ''الرئيس على حق دائما''، لكن مسؤوليته كاملة وغير منقوصة، كما أن راتبه تلقاه كاملا وغير منقوص
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    http://www.elkhabar.com/quotidien/?idc=54

  • 512 familles relogées : la victoire de la cité Diar Echems

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    Après des décennies de désespoir qui ont provoqué les émeutes de l'automne dernier, 512 familles de la cité Diar Echems à El Madania ont été relogées hier dans des appartements flambant neufs dans la commune de Tixeraine, alors que 1200 autres familles attendent toujours.

    Ce dimanche matin, les agents communaux d'El Madania ont commencé à raser les bidonvilles de la cité Diar Echems dont les habitants ont été relogés tôt dans la matinée dans des appartements flambant neufs à Tixeraine, dans la commune de Birkhadem. Après que les habitants aient déserté les lieux, les services de la commune sont entrés en action dès la première heure de la journée d'hier pour démolir les baraques de fortune que les riverains de la cité Diar Echems avaient installées dans les années précédentes afin de fuir l'exiguïté dans laquelle ils se trouvaient depuis l'indépendance.

    La veille, dans la nuit de samedi à dimanche, 212 familles habitant ces bidonvilles ont été relogées dans des conditions décentes et «dignes de l'Algérie indépendante» comme le fera remarquer un élu local présent sur les lieux. Aujourd'hui, 300 autres familles habitant des F1 dans les trois bâtiments surplombant ces bidonvilles, vont les rejoindre.

    Arrivés sur place hier, nous avons pu rencontrer les responsables du quartier qui étaient très contents, mais n'ont pas omis de nous signaler que de nombreux habitants de Diar Echems restent toujours dans la précarité. «Ce n'est pas tout le monde qui a été relogé», nous dit-on, expliquant que les bâtiments de la discorde ont été à l'origine du soulèvement de l'automne dernier. «300 familles seulement ont bénéficié de nouveaux logements, les 1200 autres qui resteront ici continueront à broyer du noir», nous a déclaré Amar, ajoutant que

    «Diar Echems ne mourra jamais», pour signifier que le problème de cette cité persistera toujours.  Parmi les locataires de fortune qui attendent  toujours l'heure de la délivrance, on trouve Djelloul qui, dans les années précédentes, a cru régler son problème avec l'achat d'un appartement à Bab Ezzouar. Mais ce logement était en litige et Djelloul et sa famille se sont retrouvés sous une tente espérant bénéficier comme leurs voisins d'un appartement.

    La chose ne s'est pas réalisée, et Djelloul et sa famille sont restés sous leur tente à attendre des jours meilleurs. Les membres du comité de quartier non bénéficiaires étaient désabusés. Ils nous ont signifié que «si le fait de construire des bidonvilles nous permet de bénéficier de logements dans les années à venir, on le fera puisque l'Etat a décidé de reloger les occupants des bidonvilles, y compris les arrivistes qui n'ont rien à voir avec les vrais habitants de Diar Echems qui sont là depuis l'indépendance».

    Pour les non bénéficiaires, c'est la désillusion totale. Pour eux, ce n'est pas la première fois qu'ils passent à côté d'un relogement puisqu'il était prévu qu'ils bénéficient d'appartements il y a de cela dix ans. Mais les victimes des inondations de Bab El Oued en 2001 puis celles du séisme de 2003 ont eu la priorité. «Nous espérions que cette année serait la bonne mais voila que le rituel se répète encore une fois», nous ont-ils signifié.

    Le Temps

    Réactions 

    • sulte a legard du jeune lyceene declare qu il ete mal informe,ya borab un ministre de linterieur est mal informe par ses pantins ,alors vous me dite qoi alors ,et se bouteflika lui meme je me rappelle bien,que lorsque la kabylie est en feu il na meme pas digne prononce un mot,au lieu de sa il a prit l avion ver l afrique central pour assisste a une reunion sur un conflit entre deux tendance noir alors la vous me dite el moudjahed el aàdhime,alors soyons un peu realiste ,je crois que meme il a eu une quelquonque revendication,social au politique ,identitaire cela vaut la peine,pour un president,d etre parmi les siens,alors la vous me dite qoi lorsque un president fuit son peuple en plein crise moi je dirai qu il a sauve sa peau c est tout ,il a cru que c est un coup d etat alors il a fait ses valises;;
    • Posté par thirga, 19 Mars, 2010
      A mon avis, on est dans la surenchère. Le problème des bidonvilles, de l’habitat précaire d’une manière générale de la crise du logement étale la gestion par le désordre et la matraque d’un pouvoir rentier et xénophobe envers son propre peuple. C’est tjrs les mêmes qui bénéficient des logements à voir les affaires florissantes des agences immobilières. Les ayants droits, les clans du pouvoirs, les comités de grues au soutien de … vendent et revendent avant la distribution pardon l’auto-attribution des logements. Il faut commencer par exiger, comme le fait le RCD, des Apc de rendre public toutes leurs activités, étendre ça aux gestionnaires du foncier en commençant par les dairate et les walis. Monsieur Adou, le pote d’Alger, s’est manifesté avec ses relogements d’urgence, ses projets de milliers de logements pour éloigner la plèbe du centre ville. Les quartiers proches du Palais d’El Mouradia doivent être protégés des contestataires de Diar Echems, Zaatcha…Et pourtant il y a peu de temps, le responsable de la communication de la gendarmerie nationale tirait la sonnette d’alarme sur la ceinture d’insécurité de la Capitale que représentent les bidonvilles jusque là encouragés par des luttes de clans, de leadership et de pouvoir. Une situation générée par la gestion par le désordre autrement les textes sont clairs en termes de droits, d’urbanisme, de sécurité, d’hygiène, de respect de la personne humaine.Des bras existent, des milliards de dollars enrichissent nos ennemis, des terres sont livrées au désordre urbanistique, les ministres et les commissions passent leur temps à annoner sur l’unique …. Le pouvoir est-il sénile à ce point?
    • Posté par farouk bougandoura, 17 Mars, 2010
      ben m'hidi avait dit "une grenade qui explose à alger donne plus de résultats que l'anéantissement d'un bataillon de hussards ( armée française) dans les aures" c'est toujours valable , je m'explique : une émeute à alger donne plus de résultats que 1000 émeutes loin de la capitale" . démonstration: les habitants de diar ech chems ont été relogés grace à une émeute à alger , quant est il des habitants des bidonvilles loin de la capitale dont les habitants ont provoqué des émeutes ? rien , ils ne sont toujours pas relogés.
    • Posté par Benhacene, 16 Mars, 2010
      @ Benouareth. Il faut appeler un chat, un chat. La mentalité fière et rebelle dont vous parlez est la caractéristique principale d'une région du pays : LA KABYLIE, qui a résisté et vaincu tous les envahisseurs que l'Algérie a connus depuis des millénaires. C'est pour cela que ce que vous appelez, à juste titre d'ailleurs, "le clan de Tlemcen" ou le "clan de Oujda" a voulu des son installation au pouvoir en 1999 par les décideurs, dont la majorité étaient des kabyles, neutraliser cette région et la domestiquer pour transformer l'Algérie en un second Maroc dominé par un makhzen issu essentiellement de Tlemcen. L'assassinat de Massinissa GUERMAH dans une brigade de gendarmerie a mis le feu dans la région de la Kabylie et a été un prétexte fallacieux pour l'isoler, l'appauvrir et l'humilier afin de la faire céder sans que les autres régions du pays, livrées à elles memes, ne lui témoignent la moindre sympathie ou solidarité. Bien au contraire, en Juin 2001, les Algérois ont été montés et armés par le DRS pour s'opposer aux centaines de milliers de Kabyles qui ont effectué une marche pacifique sur Alger pour dénoncer les crimes ignobles dont ont été victimes 136 jeunes Kabyles, qui ont voulu dénoncer les paroles scélérates de Zerhouni au sujet de GUERMAH, traité de "voyou" par cette vieille crapule. Qu'on le veuille ou non, le "Printemps noir", comme les différentes manifestations et grèves, qui l'ont précédé ou suivi, qui ont eu lieu dans de nombreuses regions du pays, ont jeté les bases solides d'une Algérie nouvelle, jeune, vigoureuse, prospere et forte par sa diversité. Vive l'Algérie ! Vive la République ! A bas les mercenaires et les corrompus !
    • Posté par M..Semaoun, 16 Mars, 2010
      Cher frère Benchiha, moi aussi je suis très confiant et optimiste pour notre pays.Tous ceux qui ont fait du mal au peuple algérien, a commencer par Boumediène ont fini dans la trappe. Ou sont Ben Bella, Nezzar, Belkheir, Mohamed Lamari et "hadj" Smain Lamari , qui disait "s'il faut, pour garder le pouvoir, tuer les trois millions qui ont voté pour le FIS en 1991, je le ferai avec plaisir" ? Ou seront demain Toufic ou le nain de jardin qui veut faire des racine a El Mouradia car il a peur d'assumer les erreurs et les abus tragiques que lui, son clan de voyous et ses ministres-serpillières ont commis depuis 1999 ? De mauvais souvenirs, que de mauvais souvenirs enfouis dans la mémoire collective du vaillant peuple algérien. Leur fin approche et ce ne sont pas leurs chiens de garde comme Ouyahia ou Zerhouni qui pourraient faire quoi que ce soit de bon pour eux. A quoi ont servi les 200 000 policiers dont Tounsi se vantait ? Ils n'ont meme pas pu lui eviter les cinq balles que le colonel Boultache, le digne fils de Bedjaia lui avait loge dans le crane ? Les bunkers les plus renforces ne pourront rien contre la volonte de Dieu et ce n'est pas le cinema pitoyable auquel Bouteflika et ses frères se sont livres devant leur pyramide d'El Mouradia en y recevant la famille Zidane, qui va nous convaincre qu'il n'est pas moridond. Nous ne nous réjouissons pas de cet état, auquel nul ne pourra échapper, nous ne faisons que le lui rappeler car ce ne sont certainement pas ses courtisans qui le feront.
    • Posté par Farid M, 16 Mars, 2010
      Ce que nous apprend la presse c'est que des centaines de familles sont relogées en marge d'une grande galère et d'un combat plutôt stoique.Soit. On ignore cependant tous les dessous de ces attributions. Preuve: si la presse a encore rapporté des émeutes ayant succédé à l'opération de relogement en question,c'est que beaucoup de ceux qui restent à reloger s'estiment sérieusement lésés. A-t-on vraiment attribué ces toits décents à des Algériens qui n'en ont pas eu déjà? Va-t-on bannir un jour le favoritisme ou encore le"piston" dans notre pays?
    • Posté par Moumen, 16 Mars, 2010
      Vous avez entièrement raison Benouaret "ce pouvoir arrogant et inculte", comme vous le dites si bien, baisse le pantalon, au sens propre ( scanner des aéroports )et figuré devant les pays étrangers pour le laisser piller encore le "butin" de la guerre que les chouhadas trahis ont faite. Les imposeurs sont ainsi faits : ils trahissent le passé et compromettent l'avenir pour perdurer au pouvoir. Le glas va bientôt sonner pour eux et leur progéniture néfaste et malfaisante.
    • Posté par momo, 16 Mars, 2010
      Dans notre pays ou il n'y a que le language de la violence qui passe,si tu veux user des voies civilisées, tu risques de buter sur un arsenal juridique taillé sur mesure pour aller à nos gouvernants, regarder un peu ce qui se passe dans les secteurs de l'éducation et la santé, la justice aux ordres est actionnée pour taxer les grévistes de "horls-la-lois", ce pouvoir fait mine d'ignorer l'effet de l'explosion, s'il celà aura lieu, mais je leur reconnais qu'ils sont des fonceurs, rien n'a pu les freiner, meme pas les grands scandales qui ont éclaboussé de hauts fonctionnaires de l'Etat, mais de quel Etat parle-t-on? une meute de charognards qui de nourrit sur les reste du peuple qu'ils ont anéanti
    • Posté par Benchiha, 16 Mars, 2010
      Cher Monsieur ou Madame Benouaret, il n'y a de Grand et de Fort que Dieu, le Tout Puissant, l'Eternel. Quant au pauvre être humain, de la poussière il est venu et à elle il retournera et Dieu décidera de son nouveau sort. Les Savants et les Sages savent cela et évitent la responsaabilité et le pouvoir corrupteur comme la peste pour sauver leur âme. Je suis de ceux qui sont convaincus que Dieu aime encore notre pays irrigué du sang pur de ses Justes et de ses vaillants chouhadas de toutes les guerres qu'il a menés, à travers les siècles et Il va le libérer des voyous qui le prennent en otage et volent ses richesses naturelles et son argent. il suffit que Bouteflika, leur "tête pourrie", tombe et elle n'est pas loin de sa chute, pour que les autres organes soient disloqués. Quelle fin de règne !
    • Posté par Benouaret, 16 Mars, 2010
      Les tangos ont compris que ce pouvoir arrogant et inculte, imposé par la force des armes en 1962, ne comprend qu'un seul langage : celui de la force, la plus brutale possible. Au prix de sacrifices énormes, ils l'ont mis a genoux et l'ont forcé a signer avec eux une armistice en 1999 en contrepartie de concessions et de compensations morales et matérielles importantes. Les plus malins des concitoyens ont utilisé chacun a sa maniere, la pression ou le chantage pour arracher leurs droits bafoués ou niés. Les ouled familia, qui n'ont pas pu quitter l'enfer qu'est devenue l'Algérie, depuis 1990, subissent l'humiliation et le déni et se taisent en attendant des jours meilleurs ou de se venger comme ils pourront. L'Etat de non droit s'est aggravé depuis que le clan de Tlemcen a été installé au pouvoir en 1999 et a imposé sa mentalité féodale aux Algériens fiers et rebelles. Leur jour viendra.
    • Posté par toutvabien, 16 Mars, 2010
      le probleme du logment en algerie ne sera jamais reglé tant qu'il y aura la speculation. l'etat au lieu de promouvoir la location choisit des formules qui engendre la speculation a savoir l'acces a la propriété. les gens gens ont besoins d'habiter donc la solution c'est la location pure et simple et les collectivites locales doivent garder la propriété des biens immobiliers.
    • Posté par tarlahmam, 15 Mars, 2010
      QU'EN EST IL DES AUTRES FAMILLES DE L'INTERIEUR DU PAYS.DIAR ECHEMS C'EST ALGER ALORS ON A PEUR POUR L'IMAGE DE FAKHAMATOUHOU.PENDANT QUE DES MILLIERS DE LOGEMENTS ACQUIS AUPRES DE L'ETAT SONT LOUES.L'ETAT DOIT LES RECUPERER.OU LES DONNER AUX LOCATAIRES
    • Posté par jacques chirac, 15 Mars, 2010
      les riches se servent a leur guise , les pauvres sont servis par l'état poltron qui redoute les emeutes et la classe moyenne , qui nest ni riche , ni pauvre ,elle ATTEND ...depuis une décennie (c'est mon cas)qu'on veuille bien lui remettre les logements AADL q'elle aurait du occuper 18 mois après avoir payé 140.000 DA d'avance (c'est encore mon cas)...
    • Posté par Farid M, 15 Mars, 2010
      C'est formidable de savoir que 512 familles de la cité Diar Chmems sont relogées. Que sait-on néamoins de la crise de logements da,s laquelle notre pays est sérieusement empêtré? Il y a cependant pendant de gens qui vont volontairement s'établir dans les millions de maisons de fortune que compte notre pays juste pour donner à qui de droit l'alibi du besoin. Ce phénomène, s'il est rare en kabylie, il me semble, fait fureur dans d'autres régions. A défaut d'avoir une base de données informatiques fiables sur chaque citoyen, notre administration qui n'excelle que dans la sale besogne bureaucratique, va-t-elle un jour pouvoir cesser de donner des logements à de mêmes personnes dans des wilayas différentes?
    • Posté par Mahmoudi, 15 Mars, 2010
      La victoire des habitants de Diar Echems est celle de tous es algériens et algériennes mahgourine, exploités par une caste de vautours et de prédateurs qui ruinent le pays avant de rentrer cehz eux. Allez vous en voyous ! Rentrez chez vous salauds ! A bas les voleurs et les corrompus qui pillent le pays !
    • Posté par Dalila Mostaganem, 15 Mars, 2010
      Je suis très contente ,ils ont trop souffres malgré leur proximité du pouvoir Algérien chose qui confirme l'incapacité de nos hauts dirigeants a comprendre la douleur de ces simples citoyens, a Mostaganem pas très loin de la capitale les dossiers de logements s'entassent depuis 1999 les gens vivent une précarité quasi totale et les dirigeants de la wilaya ou de la daïra et même de la commune s'enferment dans leurs bureaux au chaud avec le thé et les gâteaux ; C’est pour ce genre de gouvernants que l'Algérien est contraint a la violence pour revendiquer le minimum de droit social, ce même algérien qui courrait depuis quelques mois dans la rue comme un fou avec le drapeau a la main criant vive l'Algérie!
    • Posté par ORAN, 15 Mars, 2010
      Vous voyez quand on bouge on recolte satisfaction et gain de cause. RIEN NE SE DONNENT DANS UN REGIME VOYOUCRATIQUE, ET MAFIOCRATIQUE , TOUS S'ACQUIERENT.
  • La dernière bourde de Zerhouni

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    Il y a deux mois, la France décidait de classer l’Algérie parmi les pays à haut risque « pourvoyeurs de terrorisme », pour lesquels les procédures de sécurité aérienne ont été renforcées. Elle sera suivie, trois jours plus tard, par l’administration américaine, sous la direction de Barack Obama, qui met l’Algérie sur la liste des 14 pays accusés par Washington de «soutenir le terrorisme»  et dont les  ressortissants, de même que les passagers y ayant transité seront soumis à des contrôles poussés.
    Xavier Driencourt, l’ambassadeur de France en Algérie avait alors soulevé une tempête en déclarant : « L’Algérie a été incluse dans ces mesures à cause de la persistance de la menace terroriste sur son territoire »
    Mais voilà que le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni déclare que le terrorisme a perdu sa force mais demeure toujours un risque. Lors de la cérémonie de clôture d'une session de formation des chefs de Sûreté de daïras à l'Ecole supérieure de police de Chateauneuf, à Alger, Zerhouni a indiqué que « la République attend des services de sécurité plus d’efforts et de vigilance, parce que même si le terrorisme soit affaibli, il représente toujours un risque »
    Exactement ce qu'a dit l'ambassadeur français !
    Merci Zerhouni.

    L.M.

  • L'Express et la guerre des clans en Algérie

    Dans une atmosphère de fin de règne, les luttes d'influence au sommet de l'Etat reprennent de plus belle. Sous couvert de lutte anticorruption.

    Y a-t-il un pilote dans l'avion? Il y a moins d'un an, le 9 avril 2009, Abdelaziz Bouteflika était triomphalement réélu à la présidence de la République algérienne avec un score de plus de 90 %. Non sans avoir été auparavant adoubé par le tout-puissant patron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) - les services secrets - le général Mohamed Médiène, dit "Toufik".

    Mais, depuis quelques semaines, le chef de l'Etat a quasiment disparu des écrans radar. Le 24 février dernier, il a manqué la traditionnelle cérémonie marquant l'anniversaire de la nationalisation (en 1971) des hydrocarbures. Il était aussi absent, deux jours plus tard, lors des funérailles d'Etat du colonel Ali Tounsi, directeur général de la police nationale, assassiné par son plus proche collaborateur dans des circonstances non élucidées.

    Quant aux Conseils des ministres, ils se font de plus en plus rares... Une courte séquence télévisée a montré le président, le 3 mars, entouré de ses frères, en compagnie du footballeur français Zinédine Zidane. Des images destinées, de toute évidence, à couper court aux rumeurs qui ont relancé les critiques sur la dérive monarchique du régime.

    Le compromis n'aura tenu que quelques mois

    Dans cette atmosphère de fin de règne, les luttes d'influence au sommet de l'Etat sont reparties de plus belle. Le compromis entre l'"armée des costumes" - le sobriquet du DRS - et le clan présidentiel, qui avait permis la réélection de Bouteflika, n'aura tenu que quelques mois. Dès la mi-décembre 2009, les hostilités ont repris, sous couvert de lutte contre la corruption. Officiellement, cette vaste opération "mains propres" résulterait d'une "inspiration présidentielle". Mais personne n'est dupe. Diligentée par les services de Toufik, elle ne vise que les hommes du président. "C'est du bluff, affirme ainsi Hocine Malti, un ancien dirigeant de la Sonatrach devenu consultant international. Il n'y a pas de lutte contre la corruption, ce ne sont que des règlements de comptes."

    C'est à la fin de l'an dernier qu'éclate la première affaire. Elle concerne le "chantier du siècle", un projet d'autoroute qui doit traverser le pays, de la frontière marocaine à celle de la Tunisie. Les révélations portent sur de très généreuses commissions - au moins 200 millions d'euros - versées par des entreprises chinoises à des intermédiaires.

    Des têtes tombent: celle du directeur du cabinet du ministre des Travaux publics, du secrétaire général du ministère et de plusieurs hauts fonctionnaires, dont certains sont proches d'un frère du chef de l'Etat, Saïd Bouteflika. S'il ne perd pas son poste, le ministre, Amar Ghoul, un islamo-conservateur qui a le soutien du président, est éclaboussé par le scandale.

    Puis, le 12 janvier de cette année, c'est au tour de la Sonatrach de faire la Une des journaux. Cette société, qui produit et exporte le pétrole et le gaz algérien, fournit au pays 98% de ses devises et à l'Etat 60% de ses recettes. En clair, elle est le coffre-fort de l'Algérie. En quelques jours, elle est décapitée. Son PDG, Mohamed Meziane, est placé sous contrôle judiciaire, deux de ses enfants sont sous les verrous, tout comme deux des vice-présidents de la compagnie, ainsi qu'un ancien patron du Crédit populaire d'Algérie, Hachemi Meghaoui, et son fils. Dans la ligne de mire des enquêteurs du DRS: le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, l'une des figures du clan présidentiel.

    Faux handicapés

    L'Algérie occupe la 111e place, sur 180, dans le palmarès 2009 de l'ONG Transparency International, qui classe les pays en fonction de leur degré de corruption. Pots-de-vin, prévarication, tricherie : le mal est endémique. Aucun secteur de la société n'est à l'abri. Le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, vient ainsi de révéler que ses services avaient découvert l'existence de 121 000 "bénéficiaires indus" dont 600 faux handicapés. Tous en excellente santé.
    Reste à savoir pourquoi le patron des services a décidé de déterrer la hache de guerre. Depuis sa première élection à la tête du pays, en 1999, Bouteflika n'a eu de cesse d'élargir la marge de manoeuvre de la présidence. La disparition de plusieurs hauts gradés appartenant, dans les années 1990, au club des "décideurs" - une poignée de militaires qui faisaient et défaisaient les présidents - l'ont aidé à y parvenir. Mais il n'a pas, jusqu'ici, réussi à entamer l'influence des services secrets et de leur puissant patron.

    A-t-il tenté, après sa réélection, en avril 2009, de faire passer le DRS sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, l'un de ses hommes de confiance? Toufik a-t-il jugé que l'immobilisme du chef de l'Etat était dangereux pour le pays? L'un des deux a-t-il rouvert la guerre de succession mise entre parenthèses lors de la présidentielle de l'année dernière? Bouteflika rêve toujours de voir son frère Saïd lui succéder, mais les militaires n'en veulent à aucun prix... La campagne actuelle sonne en tout cas comme un rappel à l'ordre: le président ne doit pas oublier qui l'a fait roi. Ni où se situe le vrai pouvoir.

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    Comment ripostera le chef de l'Etat?

    Il est possible aussi - c'est la thèse que défend Hocine Malti, l'ex-dirigeant de la Sonatrach - que le DRS se soit inquiété de la réserve manifestée par les Etats-Unis à l'égard de la présidence algérienne depuis l'arrivée de Barack Obama. L'armée, qui s'enorgueillit d'être devenue l'une des pièces maîtresses du dispositif antiterroriste de Washington dans la zone saharo-sahélienne, est très attachée à cette relation avec la première puissance mondiale: elle lui permet de redorer son blason et de faire oublier la "sale guerre" des années 1980.

    Or Chakib Khelil, le ministre de l'Energie et des Mines, vrai patron de la Sonatrach, ne dispose plus à Washington des mêmes réseaux que du temps de George W. Bush. Très proche des pétroliers qui gravitaient dans l'entourage de l'ancien président américain, cet allié de Bouteflika était, jusqu'à l'élection d'Obama, également très utile, par son entregent, au "clan Toufik", ce qui le rendait intouchable. Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Pourquoi, dans ces conditions, laisser les clefs du "coffre-fort" au chef de l'Etat? Pour la petite histoire, Chakil Khelil est le seul homme politique algérien à avoir indirectement reconnu l'existence d'une guerre au sommet de l'Etat en affirmant que ni lui "ni le clan présidentiel" ne se sentaient visés par les scandales...

    Quel sera le prochain épisode? Déjà, Alger bruisse de rumeurs sur ce que pourrait être la riposte du chef de l'Etat. Certains lui prêtent l'intention de rouvrir l'enquête sur l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, abattu en juin 1992, six mois après sa prise de fonction, par un sous-lieutenant des forces spéciales. Le Quotidien d'Oran évoquait aussi récemment la mise en place d'une commission chargée d'examiner les circonstances dans lesquelles l'un des dirigeants de la sécurité militaire, le général Fodil Saidi, a trouvé la mort sur une route déserte aux confins du Sahara en 1996. Le chef de l'Etat de l'époque, Liamine Zeroual, envisageait de le nommer à la tête des services secrets

  • FAI FAWRI FAIT DES SIENNES EN PERTUBANT LE RESEAU

    EN RAISON DU MAUVAIS ET PERTUBATION DE FAI  ALGERIE FAWRI NOUS SOMMES DANS IMPOSSIBILITE' DE CONTIUER A DIVULGUER DES INFOS SUR ALGERIE ET PEUT ETRE + LA CENSURE DE L'INTERNET EN ALGERIE NOUS SOMMES VRAIMENT DESOLE'

    LA DIRECTION

  • Reporters sans frontières : l’Algérie sur la voie d’une censure d’Internet ? Reporters sans frontières s’inquiète du blocage du site web de la radio d’informations indépendante Radio Kalima-Algérie, ww.kalimadz.com, et de sa diffusion par satellite. «


    Reporters sans frontières : l’Algérie sur la voie d’une censure d’Internet ?

    Reporters sans frontières s’inquiète du blocage du site web de la radio d’informations indépendante Radio Kalima-Algérie, ww.kalimadz.com, et de sa diffusion par satellite.

    « Nous craignons que cet acte de censure n’inaugure le début d’un contrôle d’Internet dans le pays. Nous demandons aux autorités algériennes de fournir des explications et d’ordonner le déblocage immédiat du site, effectué de manière arbitraire. Il ne faudrait pas que l’Algérie fasse son entrée dans la liste des pays qui censurent la Toile, sans quoi le droit à la liberté d’expression des Algériens en pâtirait », a déclaré l’organisation. Et d’ajouter : « cette affaire soulève également le problème du monopole de l’audiovisuel dans le pays. Nous demandons aux autorités de libéraliser le secteur dans un souci de respect du pluralisme de l’information. »

    Le 16 mars 2010, le site de Radio Kalima-Algérie a été rendu progressivement inaccessible dans les différentes régions du pays, avant d’être complètement bloqué le 17 mars. Tout comme sa diffusion par le satellite Hotbird d’Eutelsat, le 18 mars. Reporters sans frontières a écrit à l’entreprise européenne, basée à Paris, le 19 mars, afin de lui demander des explications.

    Voir la lettre ci-jointe.

    Radio Kalima-Algérie a été lancée le 25 janvier 2010, par un groupe de journalistes indépendants. Elle est la seule radio algérienne privée alors que le gouvernement contrôle tous les médias audiovisuels depuis l’indépendance du pays, en 1962. Cette radio d’informations indépendante diffuse ses programmes en arabe, en français et en amazig. Ils abordent des questions liées à la culture, aux droits de l’homme et aux libertés publiques et atteignent une audience quotidienne de 15 000 à 20 000 personnes.

    Radio Kalima-Algérie a déjà traité de sujets sensibles : elle a annoncé l’assassinat du directeur de la sûreté générale, en contradiction avec la version officielle, et dénoncé des affaires de corruption dans lesquelles des membres du gouvernement algérien seraient impliqués. Des sujets ensuite repris par certains médias algériens, au grand dam du gouvernement. D’après le responsable de la radio, le journaliste Yahia Bounouar, « les autorités algériennes ne peuvent pas admettre que les médias sont au service des citoyens, et non de leur propagande. C’est un rappel à l’ordre, un signal pour tous les autres ». Il précise qu’il ne compte pas baisser les bras : « Nous allons continuer. Nous mettons à la disposition des internautes des serveurs proxies afin qu’ils puissent contourner la censure et accéder à www.kalimadz.com ».

    Le site de Radio Kalima-Tunisie et le journal indépendant en ligne Kalima, dirigés par la journaliste tunisienne Sihem Bensédrine , sont bloqués en Tunisie. La Tunisie fait partie de la nouvelle liste des « Ennemis d’Internet » publiée le 12 mars dernier par Reporters sans frontières à l’occasion de la Journée mondiale contre la Cyber-censure.

    En juillet 2009, une loi sur la cybercriminalité avait été adoptée en Algérie. Elle donne aux autorités les moyens légaux d’ordonner des blocages de sites. En vertu de l’article 12, « Les fournisseurs d’accès sont tenus d’intervenir, sans délais, pour retirer les contenus dont ils autorisent l’accès en cas d’infraction aux lois, les stocker ou les rendre inaccessibles dès qu’ils en ont connaissance. (…) Ils sont tenus de mettre en place des dispositifs techniques permettant de limiter l’accessibilité aux distributeurs contenant des informations contraires à l’ordre public ou aux bonnes mœurs et d’en informer les abonnés ».

    Le site d’opposition www.rachad.org est également bloqué depuis le début du mois de janvier 2010.

    Michel de Rosen
    Directeur Général Eutelsat
    70 rue Balard
    F?75502 PARIS CEDEX 15
    France
    Tél : +33 (0) 1 53 98 47 47

    Paris, le 19 mars 2010

    Monsieur le Directeur général,

    Reporters sans frontières, organisation internationale de défense de la liberté de la presse, souhaite vous faire part de son incompréhension face à la décision d’Eutelsat, le 18 mars 2010, de suspendre la diffusion de Radio Kalima sur le satellite Hotbird.

    Nous souhaiterions connaître les raisons qui ont motivé cette interruption subite de diffusion. Les clauses de rupture du contrat liant les deux parties semblant ne pas avoir été respectées, cette mesure constitue une violation des engagements contractuels d’Eutelsat à l’égard de Radio Kalima.

    Créée le 25 janvier 2010, Radio Kalima Algérie a mis un terme au monopole de l’Etat algérien sur l’audiovisuel, instauré depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. Une telle décision revient à censurer la première radio privée indépendante dans le pays, nuisant fortement au pluralisme de l’information.

    On ne peut que s’interroger sur les motivations de votre société alors qu’Eutelsat vient de saisir l’Union internationale des télécommunications dans le but que cette dernière prenne des mesures contre la République islamique d’Iran suite au brouillage de chaînes retransmises sur les satellites gérés par Eutelsat. Nous rappelons à cette occasion que les opérateurs de satellite se doivent de rester imperméables aux pressions des gouvernements qui cherchent à contrôler l’information.

    Nous vous demandons de faire en sorte que Radio Kalima soit à nouveau diffusée, par le satellite Hotbird, dans les meilleurs délais.

    Je vous remercie de l’attention que vous porterez à notre demande, et vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de ma haute considération.

    Jean?François Julliard
    Secrétaire GénéraReporters sans frontières : l’Algérie sur la voie d’une censure d’Internet ?

  • Au lendemain d'un nouvel appui US : Le Maroc rejette « définitivement » toute idée de référendum au Sahara

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    Le Roi Mohammed VI du Maroc a réitéré jeudi au médiateur onusien au Sahara, l’Américain Christopher Ross, que son pays rejette ’’définitivement" le référendum au Sahara, ce que le Polisario réclame.

    C’est un communiqué officiel qui a tenu à le préciser après des entretiens du Roi Mohammed VI avec le facilitateur onusien, qui a entamé jeudi par le Maroc sa deuxième tournée officielle dans la région pour relancer les pourparlers sur le Sahara, bloqués à leur quatrième round depuis mars 2008.

    Le souverain alaouite a précisé à « l’ambassadeur Ross que pour le Maroc le mécanisme d’un référendum à options multiples, minoritaire au demeurant dans la pratique des Nations Unies, est définitivement écarté », rapportent les médias officiels.

    Le Maroc a réaffirmé sa « pleine disposition à négocier et parvenir à une véritable solution politique définitive à ce différend régional, sur la base de la résolution du Conseil de sécurité 1871, d’avril 2009, qui invite les parties à faire preuve de réalisme et d’un esprit de compromis dans des négociations intenses et substantielles », ajoutent les mêmes sources.

    Mohammed VI a également « rappelé à l’Envoyé personnel que l’Initiative marocaine d’une autonomie du Sahara, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale du Royaume, répond parfaitement aux paramètres et directives des résolutions du Conseil de Sécurité », est-il souligné.

    Le Polisario, qui conteste la souveraineté marocaine sur le Sahara (250 000 km 2) depuis fin 1975 après le départ négocié du colonisateur espagnol, réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » par Rabat, appuyé par des capitales influentes, dont Washington, Paris et Londres, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Pour Rabat, le plan d’autonomie, proposé depuis avril 2007, demeure « la seule solution envisageable » pour sortir de l’impasse.

    La réplique du souverain alaouite équivaut à " un rappel à l’ordre" selon les observateurs basés à Rabat.

    Cette position ferme de Rabat intervient au lendemain de la publication d'une lettre signée par 54 sénateurs américains exprimant un soutien fort et bipartisan en faveur d’un règlement négocié basé sur l’autonomie sous souveraineté marocaine afin d’éliminer « l’obstacle majeure à la stabilité» et combattre la menace croissante du terrorisme en Afrique du Nord

    Cette lettre du Sénat américain traduit un soutien fort pour la politique américaine qui appuie une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifie comme « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

    Les pourparlers de Manhasset, près de New York, achoppent constamment sur la divergence des deux protagonistes dont les négociations sont qualifiées de « dialogue de sourds ».

    Un cinquième round tarde de voir les jours en dépit de deux rounds informels de pourparlers sous l’égide de l’ONU, respectivement en aout 2009 et en février dernier.

    Le facilitateur onusien, en poste depuis fin 2008, devrait se rendre également à Tindouf, au sud ouest d’Algérie, pour y rencontrer les dirigeants du Front Polisario.

    Le périple onusien comprend Nouakchott et Alger, deux membres observateurs des négociations.

  • Signe d'un isolement diplomatique de Bouteflika : le Sénat US appuie le Maroc dans le conflit du Sahara

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    C'est une lettre historique signée par 54 sénateurs américains (une majorité bipartisane) qui a été adressée le 16 mars au Secrétaire d’Etat Hillary Rodham Clinton soutenant une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifiant de « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

    La majorité bipartisane de sénateurs américains—conduite par les sénateurs Diane Feinstein (Démocrate-Californie) et le sénateur Kit Bond (Républicain-Missouri), respectivement  présidente (Chairman) et  numéro deux (ranking member) de la Commission des Renseignements du Sénat—a adressé une lettre à la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Rodham Clinton soutenant la politique américaine vis-à-vis du conflit au Sahara et exprimant sa préoccupation en ce qui concerne l’instabilité régionale croissante et la hausse de la menace terroriste en Afrique du Nord.  Ces derniers ont appelé l’Administration Obama a accorder « d’avantage d’attention a cette question afin de résoudre un des problèmes politiques le plus urgents dans la région, le conflit au Sahara» et ainsi «éliminer le principal obstacle à la stabilité dans la région. »

    Cette lettre du Sénat américain traduit un soutien fort pour la politique américaine qui appuie une solution au conflit du Sahara basée sur «une large autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine » et qualifie comme « sérieuse et crédible » la proposition marocaine d’autonomie.

    En avril 2009, 233 membres de la Chambre des Représentants—une majorité bipartie—ont adressé une lettre [http://moroccanamericanpolicy.com/wsdocs/233letter.pdf] au Président Obama préconisant son soutien pour la proposition marocaine d’autonomie, exprimant aussi leur préoccupation que le conflit persistant au Sahara porte atteinte aux efforts visant a combattre l’instabilité et le terrorisme croissants dans la région. 
    Parmi les signataires de la lettre du Sénat: les présidentes et les numéros deux du parti minoritaire des Commissions sur les Services Militaires, les Appropriations, la Finance, et la Sécurité Intérieure et les Affaires Gouvernementales; le président de la Commission sur la Politique du Parti Démocrate au Sénat, le Sen. Byron Dorgan, (Démocrate-Dakota du Nord), et le leader adjoint du Parti Minoritaire au Sénat le Sen. John Kyl, (Républicain-Arizona).
    La lettre évoque aussi le rapport, “Pourquoi le Maghreb compte-t-il?,” publié le 31 mars 2009 par un group d’experts en politique étrangère, y compris l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright, l’ancien Commandant Suprême des Forces Alliées de l’OTAN le Gén Wesley Clark, et l’ancien Ambassadeur Stuart Eizenstat, affirmant que «les Etats-Unis doivent œuvrer diligemment avec ses partenaires pour résoudre l’impasse au Sahara Occidental» afin de protéger les intérêts sécuritaires américains et promouvoir la prospérité et la paix régionales.  En janvier 2010, un rapport du Centre Internationale pour les Etudes sur le Terrorisme de l’Institut Potomac pour les Etudes Politiques a révélé la hausse de 550% en attentats par al-Qaeda et d’autres groupes terroristes en Afrique du Nord depuis le onze septembre 2001.

    L.M. (avec l'aide de Saad Lounès)


  • Biographie du Ministre Nom Prénom Date et Lieu de Naissance :

    images.jpegBiographie du Ministre Nom Prénom Date et Lieu de Naissance : BARKAT : Said : 15 Juin 1948 à Biskra Formation : * Doctorat en médecine (Alger) * Baccalauréat (Français) Lycée Franco-musulman de Ben Aknoun. Alger * Probatoire (Arabe et français) * Brevet (Arabe et français) Expérience professionnelle: * Médecin cabinet privé * Exploitant Agricole : promoteur d'un projet de mise en valeur de terre agricole dans la wilaya de Biskra. * Médecin - Secteur Sanitaire de Biskra * Médecin - SONAREM (Skikda) * Médecin - SONATRACH (Sud) * Conseiller Pédagogique - SONAREM * Journaliste au quotidien ECHAAB Fonctions politiques, parlementaires et ministérielles : * Ministre de la Santé , de la Population et de la Réforme Hospitalière depuis le 23 juin 2008 * Ministre de l'Agriculture : Décembre 1999 à juin 2008 * Président de la commission économique APW Biskra * Vice Président du Comité de contrôle et de surveillance * Président de l'association culturelle Wilaya de Biskra * Président exécutif de l'association de réalisation du Complexe Okba Ibn Nafaa (Biskra) * Président d'un club sportif (Football) * Membre des conseils de direction des structures sanitaires * Membre des conseils de direction des établissements de l'éducation * Membre du Croissant rouge algérien * Membre de la Commission médicale de réforme des anciens Moudjahidine * Membre du bureau de l'Union des Médecins Algériens (UMA) * Vice-président du congrès national de l'Union des Médecins Algériens (1978) * Président de l'Association « Les droits de l'enfant » * Membre de plusieurs commissions mixtes interministérielles (Plans de développements) * Vice-président de la délégation algérienne des jeunes algériens (échange avec les pays de l'Est ) 1967 * Collaborateur avec l'UNICEF (Chargé de l'exécution des programmes) (1998) * Participation active à la conception et à la réalisation du Centre universitaire de Biskra * Participation et animation de plusieurs conférences et rencontres à l'Université de Biskra * Organisation de plusieurs séminaires et congrès scientifiques au niveau national et international * Participation active dans plusieurs séminaires sur l'écriture de l'histoire de la Révolution * Publications de plusieurs études, réflexions et articles d'ordre scientifique et historique * Ministre de l'Agriculture et du Développement rural Adresse : * 125, Boulevard Abderrahmane Laâla. El Madania. Alger