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  • Chakib Khelil : crevette ou gros poisson ? ( EXTRAITS DE "NOTRE AMI BOUTEFLIKA)

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    En 2008,  le « Rapport mondial  sur la transparence des revenus des compagnies gazières et pétrolières » était rendu public. Ce rapport utilisait une série d’indicateurs fiables pour mesurer et comparer le degré de transparence des revenus qu’affichent  une sélection  d’entreprises de l’industrie du gaz et du pétrole. 42 d'entre elles, dont Sonatrach,  opérant dans 21 pays, dont l’Algérie, étaient incluses dans cette étude. 
    L’étude définissait trois groupes d’entreprises réalisant des performances élevées, moyennes ou faibles en termes de transparence. Ce classement pouvait permettre à certaines entreprises de faire pression sur leurs concurrents afin qu’ils s’alignent sur des standards de transparence élevés, plaçant ainsi l’ensemble des entreprises de l’industrie pétrolière et gazière sur un pied d’égalité.  Il faut également noter que malgré les efforts entrepris pour associer les entreprises à tous les stades de l’étude, plus de 30 entreprises, dont Sonatrach, ont choisi de ne pas procéder à la vérification de leurs résultats.

    Dans le résultat global des entreprises, Sonatrach faisait partie des Compagnies pétrolières nationales, qui réalisaient une performance moyenne, c'est-à-dire qui  divulguent peu d’informations relatives aux paiements et aux programmes de lutte contre la corruption, et pour qui de nouveaux progrès supposent de publier plus d’informations sur les politiques et les systèmes de gestion, et d’améliorer la communication dans tous les domaines relatifs à la transparence des paiements. La situation interne de Sonatrach s'est nettement dégradée depuis.
    Le secret est moralement et commercialement indéfendable
    Si de nombreuses grandes entreprises semblent aujourd’hui peu enclines à divulguer ces informations capitales, quelques tendances positives émergeaient de l’étude : un nombre limité mais toutefois significatif d’entreprises publie aujourd’hui une masse considérable d’informations. Les entreprises les plus performantes, parmi lesquelles certaines des premières entreprises mondiales, peuvent constituer un modèle pour l’ensemble du secteur. Le degré élevé de transparence auquel parviennent ces entreprises montre que le secret est moralement et commercialement indéfendable. Il reste toutefois un important groupe d’entreprise dont les performances en termes de transparence des paiements sont faibles.  Le manque de transparence de ces entreprises complique la tâche des législateurs, de la société civile et de tous ceux qui cherchent à s’assurer que les revenus tirés de l’exploitation du pétrole et du gaz sont utilisés par les gouvernements dans l’intérêt public. Sur 58 points maximum par rapport à l’ensemble des indicateurs propres aux Compagnies pétrolières nationales – indicateurs mentionnés dans le questionnaire de base de ce Rapport 2008 -, Sonatrach n’obtenait que 10 points ! 10 sur 58, note très faible. Sonatrach a encore beaucoup de chemin à faire pour se hisser à la hauteur des Compagnies les  plus transparentes. Les récentes affaires de corruption de cette entreprise vont encore rendre ce chemin plus difficile d'accès et les séquelles qui en découleront vont avoir des effets dévastateurs.

    Transparency International et SONATRACH  /   Echange de correspondances en 2007 resté sans suite !

    Est-ce le début d'une collaboration entre SONATRACH et l’ONG de lutte contre la corruption, Transparency International ?  Suite à la 3ème Conférence plénière de l’"Initiative internationale pour la transparence dans les industries extractives" ( EITI ) , qui s’était tenue à Oslo en octobre 2006, Transparency International décidait de mettre en place un groupe de coordination interne dont la mission principale était d’appuyer toutes les actions visant à promouvoir la transparence dans les industries extractives, notamment par l’intermédiaire de ses sections nationales qui menaient déjà des activités dans ce sens ou souhaitaient le faire à l’avenir. L’Association algérienne de lutte contre la corruption faisait partie de ce groupe. La coordinatrice de ce groupe auprès du secrétariat de Transparency International à Berlin, avait adressé en 2007 une correspondance au PDG de Sonatrach où elle faisait part de la disponibilité de cette ONG à entamer une collaboration autour de l’élargissement et de la mise en œuvre de l’EITI. Sonatrach, par l’intermédiaire de son directeur financier _ M. A. Rezaïguia-, avait répondu à Transparency International, faisant part de son intérêt pour l’EITI. Le 24 juin 2007, l’ONG de lutte contre la corruption contactait de nouveau Sonatrach, par courrier, pour évoquer le “projet de transparence dans les revenus” issus des industries extractives, projet auquel adhérait déjà un nombre important de grandes compagnies de par le monde dont certaines sont installées en Algérie. Mais Sonatrach commettait l'indélicatesse de ne pas donner suite à ce dernier courrier. Visiblement, Sonatrach ne  souhaitait pas aller plus loin que cet échange de correspondances : craignait-elle de trop s'engager dans un partenariat qui l'aurait obligé à plus de transparence ? Qui l'en avait empêché ?
    Congrès d'Oslo en 2006 / Volt face de Chakib Khelil et de Sonatrach ! 
    La 3ème Conférence plénière de l’“Initiative pour la transparence dans les industries extractives” — EITI —, a eu lieu à Oslo (Norvège) les 16 et 17 octobre 2006 : elle avait réuni les représentants de plusieurs dizaines de gouvernements, les grandes compagnies pétrolières et minières, de nombreuses ONG et les institutions financières internationales. EITI fut lancée en 2002 à l’occasion du Sommet mondial sur le développement durable à Johannesburg. L’EITI rassemble une coalition internationale de gouvernements, entreprises, organisations de la société civile et investisseurs en vue d’encourager une plus grande transparence dans les paiements et les revenus tirés des ressources naturelles. Les revenus découlant du pétrole, du gaz et des minéraux peuvent transformer les économies, réduire la pauvreté et augmenter le niveau de vie de populations entières dans les pays riches en ressources. Sonatrach était présente aux premières réunions qui ont précédé la rencontre d'Oslo, endossant un statut d'observateur. Puis plus aucune participation depuis 2006, au moment où l'on exigeait des engagements fermes !
    Pour rappel,  lorsqu’un pays met en œuvre l’EITI, son gouvernement prend l’engagement de renforcer la transparence de ses revenus provenant des ressources naturelles et ses citoyens prennent l’engagement de demander des comptes au gouvernement quant à sa manière d’utiliser ces revenus. L’Algérie, qui avait été officiellement invitée par le gouvernement norvégien, pays hôte de cette 3ème Conférence plénière, et qui avait accepté l'invitation, avait choisi en dernière minute de s'absenter, à la grande surprise de nombre de délégations officielles présentes, et sans même avoir la bienséance de s'en excuser auprès des organisateurs ! Ni le ministre de l’énergie et des mines, Chakib Khelil, ni le ministre des finances (invité lui aussi), ni le PDG Sonatrach, ne se sont expliqués sur ce volt face de dernière minute. C'était visiblement le moment choisi par le gouvernement algérien de tourner le dos définitivement à l’EITI. L’Association algérienne de lutte contre la corruption, invitée par le ministère norvégien des affaires étrangères, avait participé à cette réunion, et en avait profité pour multiplier les contacts avec nombre de délégations gouvernementales, de compagnies pétrolières et d’ONG.

  • Qu’as-tu appris à l’école, mon fils ?

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    Je crois qu'il est inutile de développer d'avantage le fait que la connotation entre une langue et une religion est à l'origine de bien des amalgames qui empêchent de faire rayonner la langue arabe. La langue arabe, en tant que telle, est belle et riche ! Mais l'islam lui a joué un sacré mauvais tour, l'empêchant de progresser à cause de cette référence stupide au message de la grotte d'il y a 14 siècles ! Comment voulez vous qu'une langue puisse rayonner quand on fait de l'islam son unique point attracteur, au sens spatio-temporellement géométrique du terme, et que cet attracteur se situe en l'an 622 ? Il eut été bien plus intelligent, chez nous (sans nous préoccuper de ce qui se passe chez les autres), de continuer à enseigner l'Arabe en tant que matière linguistique au lieu de chercher à tout prix à l'utiliser comme vecteur de connaissances que le Coran ne connaît pas : les Sciences exactes (d'ailleurs, quelle bouffonnerie que de coller l'étiquette "sciences Islamiques" à l'apprentissage de versets ! Plus 'temiskhar" que ça, tu meurs !) . L'entêtement des "Islamisants" (que l'on me permette d'inventer ce mot pour le remplacer par le mot arabisant, qui ne veut strictement rien dire, car au vu des résultats du Bac, on a Islamisé bien plus que l'on a Arabisé) à s'accrocher mordicus à l'équation: Islam=Arabe=Langue de Dieu=Tout, tout, tout, et le reste (Sciences, Économie, Société, Progrès etc..) ont entraîné notre pays dans une dérive que seul un Attaturk éclairé pourrait freiner pour le réorienter vers le monde moderne du Savoir. De ce fait, le seul combat qui vaille la peine chez nous est celui de la Laïcité, et il serait temps que politiques, journalistes, hommes et femmes publics, patriotes, militaires modernistes le comprennent, si tant est que notre but est de construire une Algérie résolument tournée vers l'avenir du monde dont nous faisons partie. Et pour cela, il faudrait, avec un CHARIVARI collectif Gargantuesque, conjuguer toutes nos énergies afin de faire effectuer un angle de 180 degrés à toute la société. Malheureusement, L'intelligence de ces Algériens lucides et capables de le faire (Benchicou, Saadi, Rahabi, Aït-Ahmed, et bien d'autres) est gaspillée dans de petites chamailleries enfantines qui font que dès lors que l'avis de X diverge de celui de Y, Y devient l'ennemi de X, et comme ni X ni Y ne cherchent à trouver des petites lucarnes de remise en question de leur égo (à croire que personne n'a lu Platon), tous ces combats dispersés donnent l'impression d'opérations commerciales individuelles, bigrement égoïstes. Quant au principal concerné, le peuple, il peut bien attendre l'an 6220, date anniversaire de l'homme de la Grotte. Désolé pour ce schéma pessimiste, mais après tout, tout cela ne représente que ma petite lecture de l'état des lieux, tout en la dégageant de toute prétention absolue d'origine "Grotesque" ou Gabriélisque".

    Kacem Madani

  • stagnation ultime ,ni resultat,ni rien du tout,du vent que du vent ,réunion apres réunion du vent

    du jour

    Le syndicat national des praticiens de santé publique tient à informer ses adhérents de ce qui suit :

    - Le 21 06 2010 : Le SNPSP a assisté à une réception de bienvenue organisée par Monsieur le Ministre de la santé (Dr Djamel Ould Abbes) à l’intention de tous les partenaires sociaux. A l’occasion, un calendrier de réunions (MSPRH – Syndicats) a été rendu public et remis aux représentants de la presse.

    - Le 28 06 2010 : Réunion de travail MSPRH-SNPSP présidée par Mr le Ministre de la santé. A l’ordre du jour ; la plate forme des revendications des praticiens de santé publique reconduite par le conseil national ordinaire de Tizi Ouzou (27 mai 2010). Mr le Ministre a tenu à exprimer sa solidarité et de souligner le fait qu’il a été chargé par son excellence Monsieur le Président de la République de trouver des solutions qui puissent mettre un terme au conflit qui oppose les praticiens à leur administration de tutelle. A cet effet, Mr le Ministre informe qu’un compte rendu détaillé sous forme de mémorandum reprenant l’essentiel des revendications avec un argumentaire d’appui (Statut particulier et régime indemnitaire) va être finalisé et remis aux plus hautes autorités du pays. Le SNPSP a émis le souhait de voir concrétiser la démarche proposée par le ministre de la santé dans des délais raisonnables. Une commission mixte de suivi a été installée à l’issue de la réunion.

    - Le 06 07 2010 : Réunion de la commission de suivi. A l’ordre du jour ; prise en charge des points relevant directement du ministère de la santé (Cas d’entrave à l’exercice syndical, le repos hebdomadaire et le logement de fonction). Aucune avancée n’a été relevée dans le cadre de la prise en charge de ces 03 revendications. Le ministère de la santé s’engage à apporter des solutions concrètes et que l’information interviendra à travers une prochaine réunion de la commission de suiv

  • le developpement ,les accords se font mais ou est l'algerie!!!!!!!!!!!

    diaux"

  • et patati potatos rien de mechant ,algerie sera punie, oui, oui,oui, avec plaisir monsieur

    parcourez notre dossier de la semaine

    Notre dossier de la semaine "La place de l'Algérie dans les enjeux géopolitiques mondiaux"
    Algérie Alger adopte des mesures favorisant les entreprises locales

    Alger adopte des mesures favorisant les entreprises locales »

    L’Algérie a annoncé dimanche une série de mesures accordant un traitement préférentiel aux entreprises locales par rapport à leurs rivales étrangères dans l’attribution des marchés publics. Ces mesures ne s’appliquent pas au secteur de l’énergie mais...

    juillet 12 2010 / 14 commentaires / Lire la suite »
    Exclusif. Nouvelle ville de Hassi Messaoud : Ouyahia prend l’affaire en main, un nouvel appel d’offres en septembre et la réception repoussée à 2017

    Exclusif. Nouvelle ville de Hassi Messaoud : Ouyahia prend l’affaire en main, un nouvel appel d’offres en septembre et la réception repoussée à 2017 »

    Initialement prévu pour 2014, le faramineux projet de construction de la Nouvelle ville de Hassi Messaoud ne sera réceptionné qu’en 2017 et ce dans le meilleur des délais, a appris «Algérie-Focus.com» de source proche du...

    juillet 11 2010 / 13 commentaires / Lire la suite »
    L’Algérie bientôt retirée de la liste des «pays à risques», les investisseurs français rassurés sur leurs projets en Algérie

    L’Algérie bientôt retirée de la liste des «pays à risques», les investisseurs français rassurés sur leurs projets en Algérie »

    Dans les cercles du Pouvoir, rien n’est plus aussi évident : la visite le 20 juin dernier du Secrétaire Général de l’Elysée, Claude Guéant, a marqué un tournant dans les relations algéro-français. M. Guéant qui, au...

    juillet 6 2010 / 22 commentaires / Lire la suite »
    Algérie-France : Alger cède sur plusieurs plans, Chevènement bientôt en visite

    Algérie-France : Alger cède sur plusieurs plans, Chevènement bientôt en visite »

    Le «réchauffement» des relations algéro-françaises, constaté depuis plusieurs semaines, semble se confirmer. Des sources diplomatiques ont indiqué à «Algérie-Focus» que l’ex-ministre français de la Défense, Jean-Pierre Chevènement, sera prochainement à Alger avec comme objectif principal :...

    juillet 5 2010 / 57 commentaires / Lire la suite »
  • L’intégration des Algériens et des Africains s’avère-t-elle plus complexe ?

    trackbacker cet article Print This Post Print This Post

    Sociologue à la Caisse nationale (française) d’assurance vieillesse et auteur d’une vaste étude sur les enfants d’immigrés, Claudine Attias- Donfut relève un risque d’échec social plus important.

    LE FIGARO.-

    Claudine ATTIAS-DONFUT.
    – La moitié des enfants d’Africains et un tiers des fils d’Algériens n’ont pas encore 19 ans. C’est une population particulièrement jeune, qui progresse globalement. Mais 10 % sont en échec, selon le témoignage des parents. Un résultat qui tranche avec les autres nationalités et révèle un malaise particulier.

    Comment expliquer cette spécificité algérienne ?

    Nous n’avons que des pistes. Les travaux menés par des sociologues et des historiens montrent comment le contentieux historique de la guerre d’Algérie encombre les mémoires. La deuxième génération s’est partagée entre des jeunes ultrarépublicains, au sentiment d’appartenance nationale exacerbé qui affichent souvent de belles réussites. Et une minorité plus torturée. Car certains parents sont restés dans l’ambiguïté, éduquant leurs enfants dans le respect des lois mais refusant dans le fond qu’ils deviennent des Français. Cette schizophrénie a touché principalement les garçons. Certains ont concrétisé la rage rentrée de leurs parents contre l’ancienne puissance coloniale. Plus que l’islam, c’est bien l’histoire qui a nourri cette rancœur. Car le risque de marginalisation sociale est bien plus faible pour les descendants des autres pays du Maghreb.

    L’intégration des populations venues de l’Afrique noire connaît-elle également des difficultés ?

    C’est une immigration très particulière, avec une forte proportion de diplômés dans la première génération. Souvent venus des villes et de milieux bourgeois, les étudiants africains restés dans l’Hexagone ont connu des sorts divers. Mais 30 % ont dégringolé socialement. Ils ont peiné pour négocier leurs diplômes en France et s’ils ont parfois mieux gagné leur vie que dans leurs pays, ils n’ont pas toujours retrouvé leur statut. Cette épreuve a marqué leurs enfants. Beaucoup ont fait des études, dopés par le niveau culturel et le puissant désir de leurs parents de les voir réussir, mais ils ont souvent des difficultés à obtenir des postes correspondants à leurs qualifications.

    On a plutôt l’image de migrants venus des zones rurales…

    L’immigration africaine est bimodale, avec d’un côté des diplômés et de l’autre des paysans, notamment les Maliens. Le décalage culturel est alors brutal, entre une société africaine très hiérarchisée, où le groupe élève les enfants de façon autoritaire et le modèle français, centré sur l’individu et la pédagogie. Certains migrants n’ont pas réussi, seuls, à imposer une éducation. D’autant que les châtiments physiques sont réprouvés en France. Leurs enfants évoluent dans un monde où personne ne détient plus l’autorité. À cela, s’ajoute un fort risque de discrimination.

    Le Figaro immigration

  • Les 7 péchés d’Hugo Chavez !!!! et les benedictions ?????

    Michel Collon -

    Michel Collon - Les 7 péchés d’Hugo Chavez

    PRESENTATION :
    Un livre au carrefour des grands problèmes du monde actuel.
    C’est l’Histoire inconnue du pétrole. Comment il a déterminé notre Histoire. Comment il déterminera les
    grands conflits des années à venir.
    C’est la face cachée de l’Amérique du Sud. Révélant les mécanismes de pillage du tiers monde, qu’occultent les
    manuels et les médias officiels.
    C’est une analyse globale de la stratégie des Etats-Unis pour dominer le monde. Exposant les mécanismes et les lieux de
    pouvoir des multinationales. Que préparent-elles ?
    Mais c’est aussi le récit, par un observateur privilégié, de la formidable aventure du Venezuela. Un homme dit
    qu’on peut résister aux multinationales et vaincre la pauvreté.  Populisme ou réelle alternative? Quels sont les vrais péchés d’Hugo Chavez?  
    Un livre fondamental, mais simple et passionnant. Les clés pour comprendre où va le monde…

    L’AUTEUR :
    Ecrivain et journaliste belge. Il a analysé les stratégies de guerre des Etats-Unis et les campagnes de désinformation dans ses livres Attention, médias !, Poker menteur, Monopoly et Bush le cyclone.
    Conseiller de TeleSur, la chaîne latino-américaine. Analyste des médias et fondateur du site d’information alternative Investig’Action.

     

    FICHE PRATIQUE :
    Michel Collon
    Les 7 péchés d’Hugo Chavez
    Investig’Action – Couleur livres
    Prix : 20.00 €
    408 pages
    Format : 16 x 24 cm
    ISBN : 2-87003-530-6

     

     

  • Abdelkader Guessoum, une voix qui laissera un grand vide dans le monde de la musique chaâbi

    trackbacker cet article Print This Post Print This Post

    L’interprète de musique chaâbi, Abdelkader Guessoum, décédé mardi soir à Blida à l’âge de 64 ans, fut l’un des chanteurs qui ont honoré la scène culturelle algérienne par son talent et sa dévotion, ont indiqué mercredi des artistes et amis du défunt. Présents en masse lors de l’enterrement du défunt chanteur, qui a eu lieu au cimetière des Martyrs de Blida, des musiciens, interprètes, membres de son orchestre, amis et proches, ont témoigné à l’unanimité de sa « rigueur », de sa « modestie » et de son « amour inégalé » pour la chanson chaâbi et la musique dans toute sa diversité. « Nous avons perdu un bras important de la chanson chaâbi. Abdelkader Guessoum que j’ai eu l’honneur de connaître depuis ma jeunesse, représentait ce qu’un artiste devrait être. J’ai constaté ceci grâce aux qualités qu’il dégageait en tant qu’interprète », indique Abdelkader Bendaâmèche, écrivain spécialisé dans la patrimoine musical algérien, soulignant qu’il « fait partie des grands maîtres du chaâbi ».

    APS

  • no moment

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  • Les pécheurs de Zemmouri ne croient pas aux pouvoirs de prédiction de Paul le poulpe “Il aime le rouge comme le taureau d’Espagn

    Les pécheurs de Zemmouri ne croient pas aux pouvoirs de prédiction de Paul le poulpe
    “Il aime le rouge comme le taureau d’Espagne”

    ffTortuPieuvre.jpgkhoroto sa place est dans la marmite avec des tomates

    Les pêcheurs de Zemmouri ne croient pas aux pouvoirs extraordinaires de Paul le poulpe. Ainsi, selon des pêcheurs rencontrés hier

  • 14 membres de 2 familles décédés à El Ménéa : L’hécatombe sur nos routes continue


    14 membres de 2 familles décédés à El Ménéa : L'hécatombe sur nos routes continue


    C’est toujours l’hécatombe sur nos routes. La semaine qui s’achève a été des plus meurtrières. Quatorze membres de deux familles ont trouvé la mort dans la nuit de mardi à mercredi dans un accident de la circulation survenu entre Hassi Lefhal et El Ménéa, à 180 km au sud de Ghardaïa.



    Ce drame est presque similaire à celui qui a causé la mort, il y a 7 mois, à 15 personnes dans la ville d’El Ménéa suite à la collision d’un autobus et d’un camion. Triste est de constater que les mesures draconiennes introduites par les pouvoirs publics dans le code de la route n’ont pas mis fin au terrorisme routier. La route endeuille chaque jour des dizaines de familles. Selon la Gendarmerie nationale, uniquement pour la journée de mardi passé, 16 personnes sont mortes et 42 autres ont été blessées dans 18 accidents de la circulation routière survenus à travers l’ensemble du territoire national.

    L’accident le plus grave est celui enregistré à 21h30 sur la RN01 reliant la ville d’El Ménéa à celle de Hassi Lefhal. Le drame s’est produit suite à l’éclatement du pneu arrière droit d’un véhicule tout terrain de marque Toyota Station transportant 25 membres de deux familles (en majorité des enfants âgés de moins de 14 ans ainsi que des femmes), et ce, en vue d’assister à une fête traditionnelle (waâdet Sidi Hamed), à 130 km au nord de la ville d’El Ménéa. Selon toute vraisemblance, le conducteur a perdu le contrôle de son véhicule qui a dérapé dans un virage avant d’effectuer plusieurs tonneaux.

    Dans un précédent bilan rendu public par la Protection civile il est fait état de 12 morts mais 2 des 13 blessés ont succombé à leurs blessures ; 9 membres des deux familles dont 6 de sexe féminin ont été tués sur le coup et 5 ont succombé à leurs blessures après évacuation vers les structures sanitaires les plus proches. Plusieurs autres accidents mortels ont été enregistrés cette semaine dans les wilaya de Mascara (commune d’El Mamounia) et d’Adrar. Les accidents corporels, au nombre de 15, ont pour leur part été enregistrés à Bordj Bou Arréridj, Chlef, Djelfa, Relizane, Saïda, Mila, El Tarf, Skikda, Oum El Bouaghi, Batna, Béjaïa et Souk Ahras avec un accident dans chaque wilaya. Ces accidents ont également occasionné des dégâts matériels « importants » à 26 véhicules.

    L’excès de vitesse, le dépassements dangereux, l’imprudence des piétons, les manœuvres dangereuses et les défaillances mécaniques demeurent les causes essentielles de ces accidents, a-t-il été relevé. Quinze accidents de la circulation routière ont fait 2 morts et 30 blessés à travers le pays durant la journée de samedi, alors que 13 autres personnes ont trouvé la mort et 60 autres ont été blessées dans 23 accidents de la route survenus au cours de la seule journée de dimanche.

    Notons que même si le nombre de décès causés par des accidents de la route a baissé, selon les services concernés, de 21,04% durant les cinq premiers mois de l’année 2010 à l’échelle nationale, par rapport à la même période de l’année 2009, la première cause de mortalité en Algérie demeure les accidents de la route. Cette baisse relative des accidents est due, de l’avis des spécialistes en la matière, à la réforme du code de la route qui est plus répressif selon l’infraction. Les peines encourues par les chauffards pourront aller de 5 à 10 ans de prison ferme pour les conducteurs de camions et de bus, de 2 à 5 ans ferme pour les voitures de tourisme. Les amendes les plus lourdes pourront atteindre un million de dinars.



    Par Nabila Amir

  • Ramadhan : 60% des diabétiques mettent leur vie en danger,attention la glycemie

    Le professeur Aïssa Boudiba, chef du service de diabétologie au CHU Mustapha Pacha, a indiqué que 60% des diabétiques mettent leur vie en danger en observant le jeûne durant le mois sacré de Ramadhan.



    Lors d’une journée de sensibilisation au diabète organisée, hier, par le quotidien El Moudjahed, le Pr Boudiba a précisé qu’« un nombre important de diabétiques ne suivent pas les conseils du médecin traitant et observent le jeûne ». Les médecins tentent, par différents moyens, de dissuader les patients d’observer le jeûne durant le mois de Ramadhan, mais la majorité d’entre eux ne respecte pas ces conseils, ce qui entraîne des complications de leur état de santé, a-t-il ajouté. L’ancien ministre des Affaires religieuses, le Pr Mohamed Beredouane, a relevé, quant à lui, le manque de sensibilisation, soulignant la divergence des avis au sein d’une même famille concernant les questions de fiqh.

    Le corps paramédical a également un rôle à jouer aux côtés des médecins en vue de sensibiliser les malades aux dangers du jeûne. De son côté, le président de la Fédération algérienne des associations des diabétiques (FAAD), Noureddine Boucetta, a affirmé que de nombreux diabétiques sont morts en observant le jeûne. Les spécialistes recommandent aux diabétiques de consulter un médecin avant le début du mois sacré de Ramadhan afin de ne pas exposer leur vie au danger.

     

  • L’ambassadeur d’Inde nous écrit ,qu'oi quelle est hallal, kasher ou étrangle l'algerie na jamais traite' avec les indiens!!!!!!!

     


    L’ambassadeur d’Inde nous écrit


    Son Excellence l’ambassadeur d’Inde en Algérie, M. K. S. Bhardwaï, réagissant à l’enquête publiée dans notre édition d’hier sur l’importation de la viande indienne, nous a fait parvenir des précisions où il défend que « l’importation de viande indienne de bonne qualité à un prix concurrentiel serait certainement dans l’intérêt du peuple algérien ». « S’il y a des considérations de santé ou de qualité, celles-ci peuvent être vérifiées par la réglementation algérienne et internationale, et elles peuvent être vérifiées soit à l’importation, soit à la source », poursuit le diplomate. Dans le même document, l’ambassadeur indien indique qu’« au cours des années, l’Inde est devenue un grand exportateur de viande. Elle exporte vers plus de 50 pays (…). Les principaux importateurs de viande indienne sont le Vietnam, la Malaisie, l’Egypte, les Philippines, le Koweït, l’Angola, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, la République du Congo, l’Iran et Oman ». « Si la viande indienne souffre de carences comme mentionné dans votre article, il n’y a aucun doute qu’elle est acceptée en si grande quantité par un grand nombre de pays », conclut le diplomate.



    Par R. N.



     

  • no moment

  • ambassadeur menteur

  • Hauts-de-Seine : corruption et népotisme en sarkozie


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    Figure historique de la Sarkozie, bien qu'étant UDF, Nouveau Centre et dfervent soutien de l'UMP : André Santini, mis en, examen dans plusieurs affaires dont le scandale Hamon, et placé par Nicolas Sarkozy à la tête de la Société du Grand Paris (35 milliards de fonds publics) à 70 ans. Ce fumeur de cigares, reste par ailleurs Député-Maire d'Issy les Moulineaux, Président du SEDIF à la gestion douteuse (eau d'Ile-de-France). Passons sur l'affaire Jean Sarkozy à l'Epad, qui y siège grâce à la démission d'Hervé Marseille, le Maire de Meudon qui fut recasé au Conseil Economique et Social avec une petite rente confortable...

    Puis dans la série népotisme, vient le petit-fils de Charles Ceccaldi-Raynaud, ex Sénateur Maire de Puteaux, mafieux notoire dans les années 70, proche un temps de Nicolas Sarkozy. Le petit-fils, qui siège dans le même conseil municipal de Puteaux que sa maire, Joëlle Ceccaldi, est investi par cette dernière pour aller aux cantonales sous l'étiquette UMP.
    Manuel Aeschlimann, proche aussi de Nicolas Sarkozy, qui fut jusqu'en 2007/2008 son conseiller "opinions", a été condamné et se représentera en 2012 aux législatives aux détriments de Rama Yade qui s'espérait parlementaire.

    Vient ensuite l'ex Député Philippe Pemezec (toujours maire du Plessis-Robinson) dont l'élection a été invalidée par le Conseil Constitutionnel pour fraude.Toujours dans la série fraude pour ce Maire, il a une mission au cabinet du Ministre du Logement depuis l'invalidation de son élection pour 5700 euros par mois. Qu'y fait-il? Sarkozy n'a rien à envier à l'ère Chirac: il s'agit bel et bien d'un emploi fictif pour gérer la fédération UMP des Hauts-de-Seine, dont il est Secrétaire départemental. En 2 ans, il a assister à seulement 12 heures de réunions...

    C'est dans ce casting que Nicolas Sarkozy choisira les candidats aux sénatoriales de 2011. Et les gagnants sont  1/ Philippe Pemezec, 2/ Isabelle Balkany (no comment), 3/ Hervé Marseille le Maire Nouveau Centre dont les convictions s'achètent avec un titre et quelques euros...Bonne fête nationale pour cette République irréprochable, et en 4/ Joëlle Ceccaldi, seule Mairesse UMP du département.

    Tant pis pour les sortants Isabelle Debré (qui paie le prix de s'appeler Debré), Jacques Gautier, Jean-Pierre Fourcade et certes... Charles Pasqua qui avait été fait Sénateur UMP indépendant en 2004 à la demande du Ministre de l'Intérieur de l'époque... Sans compter l'éventuel retour de Roger Karoutchi l'ex Secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, black listé à l'Elysée pour ses liens avec Cécilia Sarkozy.

    On comprend mieux pourquoi Patrick Devedjian n'est plus en odeur de sainteté depuis sa déclaration : "je veux nettoyer les écuries d'Augias".

  • Les démissions comme gage d’une République irréprochable


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    Alors que Nicolas Sarkozy avait annoncé devant les députés UMP qu’"aucune décision ne sera prise à chaud", finalement, le locataire de l'Élysée a décidé dimanche de limoger ses secrétaires d'État à la Coopération et au Grand Paris, Alain Joyandet et Christian Blanc, tous deux soupçonnés d'avoir abusé des deniers publics.
    L'Élysée a donc choisi d’agir vite, d’anticiper le remaniement d’octobre et donner des gages à une opinion excédée. C'est ce qu'explique Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP, dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France. "Ces démissions permettent, selon Paillé, de démontrer que l'objectif du Président est bien de mettre en œuvre une République irréprochable".
    Presque mot pour mot, Nadine Morano, la secrétaire d'État chargée de la Famille, fait le même constat. "Nous sommes dans la République irréprochable qu'est en train de construire le président de la République", éclaircit-t-elle sur RTL. Et le patron de l'UMP Xavier Bertrand abonde dans le même sens : "J'ai le sentiment que les choses, aujourd'hui, sont revenues à l'endroit."
    Mais ces départs ne semblent pas faire taire les critiques de l'opposition qui dénonce une diversion destinée à faire retomber l'affaire Bettencourt-Woerth.
    Vue les scandales et polémiques qui s'abattent sur l'Élysée et le gouvernement, on se demande si Sarkozy pourra encore parler d'une République irréprochabl

  • Thibault pointe "les mensonges" du Président

     


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    "Sourd aux problèmes des Français", "mensonges". Au lendemain de l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy, les syndicats ne voient dans les propos du chef de l'Etat aucune possibilité de dialoguer sur la réforme des retraites.
    Ainsi, le secrétaire général Bernard Thibault a relevé des "mensonges" dans les déclarations du Président. "Exemple, ceux qui ont commencé à travailler très tôt vont pouvoir partir avant 60 ans: ce n'est absolument pas ce que dit le texte", a dénoncé le secrétaire général de la CGT. "Ce que dit le texte, c'est ceux qui ont commencé à travailler tôt pourront partir avant 62 ans, puisque l'âge légal passerait à 62 ans, ce n'est pas avant 60 ans".
    Deuxième mensonge soulevé par le syndicaliste: "Beaucoup de femmes ont entendu dire que leur congé de maternité allait être intégré dans les trimestres cotisés: ce sera vrai à l'avenir pour les futurs congés de maternité, autrement dit pour les femmes qui partiront à l'horizon 2040", a expliqué Thibault. "Alors que beaucoup ont compris que si elles avaient eu des enfants dans les dernières décennies, ça allait enfin com

  • Les relaxes de Charles Pasqua remises en cause

     


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    L'avocat général a demandé vendredi à la Cour de cassation d'annuler les deux relaxes prononcées au bénéfice de l'ancien ministre de l'Intérieur par la Cour de justice de la République en avril.

  • La claque du Roi d'Arabie saoudite à Sarkozy

     


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    Pas de roi d’Arabie au défilé du 14 juillet. Le souverain saoudien a finalement annulé sa visite d’Etat et laissé Sarkozy aux mains des présidents africains pour parader.

    A défaut d’un roi c’est un Ministre des affaires étrangères que la France a reçu lundi 12 juillet. Et pour un bref déjeuner… Afin de minimiser l’onde de choc produite par l’annulation subite le 9 juillet de la visite d’Etat du monarque saoudien dont le point d’orgue devait être sa présence au défilé militaire du 14 juillet en « invité d’honneur », les services de Bernard Kouchner ont opéré un bidouillage diplomatique en urgence sur ordre du Château. Histoire de sauver les apparences…

    Message industriel crypté

    Prévue de longue date pour le 13 juillet, l’inauguration de l’exposition « Routes d’Arabie, archéologie et histoire du Royaume d’Arabie Saoudite » au Louvre, sans le Roi Abdallah d’Arabie Saoudie et le Président Sarkozy, n’a du coup plus aucun charme. Même le levier de la diplomatie culturelle, destiné à séduire un client très convoité, ne fonctionne pas. Le message royal, en retour passe, d’autant plus mal. Surtout pour les industriels qui étaient de la partie : Total sponsorise l’exposition au Louvre, et les EADS, DCNS et autre Thalès avaient déjà sorti leurs chéquiers pour soutenir le 26 ème Festival National de la Culture et des Traditions de Janadriyah près de Riyad en mars dernier, avec Frédéric Mitterrand en guest star. En fait, Riyad joue avec les nerfs des Français. Illustration en est donnée avec le projet Haramain, futur TGV entre Médine et la Mecque et seul contrat raisonnablement décrochable par les groupes tricolores. Mais le chemin louvoie entre Damas et Canossa.

    Contrats bloqués

    Chacun y va de son explication pour décrypter l’affront royal fait à la Sarkozie. Ce serait une phrase malheureuse sortie par sa Majesté au cours de son entretien à Djeddah en juin dernier avec le Ministre de la défense, Hervé Morin - « Il y a deux pays au monde qui ne méritent pas d’exister : l’Iran et Israël » - qui en serait la cause. La reprise de ses propos présumés dans la presse française aurait offusqué Abdallah, au point de faire capoter l’ensemble de la visite. Ou alors, et c’est la nouvelle blague en vogue en Arabie Saoudite, ce serait la perspective « peu flatteuse et humiliante pour le roi de se retrouver aux côtés des chefs d’Etats africains » pour les cérémonies du 14 juillet, comme le rapporte à Bakchich un homme d’affaires libanais basé dans le Golfe.

    En réalité, explique-t-il, au-delà des relations diplomatiques difficiles entre les deux pays, et malgré un rythme de visite très soutenu des officiels français dans le royaume, au plan des affaires, « les Saoudiens sont très mécontents de la façon dont les Français travaillent avec eux », notamment avec les militaires. Les responsables des filiales de Thalès dans le pays ne cessent de valser, et les juteux contrats liés au programme de surveillance des frontières – dont EADS est maître d’œuvre – restent pour l’heure bloqu

  • on vous croit pas MR ambassadeur c'est des mensonges!!!!!!

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    Les pratiques des consulats de France en Algérie, en matière de délivrance des visas, ont fait l’objet d’une enquête de la Cimade, service œcuménique d'entraide, qui a travaillé pendant plusieurs mois sur le sujet, dans le cadre d’une investigation couvrant six pays (Algérie, Sénégal, Mali, Turquie, Ukraine et Maroc).
    Et le rapport, publié jeudi 8 juillet, est accablant pour les Algériens autant que pour les ressortissants des cinq autres pays. L'association d'aide aux étrangers dresse un tableau "kafkaïen" de la façon dont la France accueille et "traite" les étrangers souhaitant pénétrer sur son sol.
    Ainsi apprend-on qu’Alger et Annaba viennent en tête des consulats français ayant notifié le plus de refus de visa de par le monde.
    En 2009, les Algériens ne sont plus que la quatrième nationalité pour le nombre de visa court séjour délivrés par les autorités françaises (130.013) derrière les Russes (253.112), les Chinois (170.188), et les Marocains (151.509)
    « Le visa pour la France, c'est comme acheter un ticket de loto. C'est payant, mais on ne gagne pas à tous les coups. » Parole de demandeur de visa algérien. « Le constat est accablant », affirme Mickaël Garreau. Pour solliciter un visa, il faut déjà accéder au consulat. Un lieu transformé en « bunker ». Dans certains pays, il faut acheter une carte spéciale pour joindre un centre d'appel qui fixe les rendez-vous dans des délais parfois longs. Des consulats sous-traitent aussi une partie du travail. « Où est la confidentialité quand ce sont des ressortissants du pays qui enregistrent les demandes ? », interroge la Cimade.
    L'association pointe aussi « l'argent qu'il faut verser et qui n'est pas remboursé, même si la demande est refusée, et le flou complet des documents à produire dont la liste ne cesse de changer » : justificatifs de ressources, photo avec l'ami qui vous accueille en France, facture prouvant des communications fréquentes vers Paris... En fonction de la nationalité du demandeur et de son statut, certains obtiennent un visa en 48 h, d'autres attendent une réponse durant des mois.
    "Entre l’impossibilité d’accéder au consulat, le flou complet des documents à produire dont la liste inexistante ne cesse de changer selon l’interlocuteur, l’argent qu’il faut verser et qui n’est pas remboursée même si la demande est refusée, les délais d’instruction extrêmement variables, les refus oraux sans explications, ni motivation, les informations erronées sur les voies de recours quand le demandeur a la chance d’obtenir une information, on ne sait plus à la fin ce qui apparaît comme le plus choquant", constate la Cimade.
    Les coûts des visas sont aussi critiqués. Un visa de long séjour coûte 99 euros et il faut débourser 60 euros pour un visa court séjour dans l'espace Schengen (au lieu de 30 euros avant 2007). Une somme qui n'est pas remboursée en cas de refus, et à laquelle peuvent s'ajouter des frais d'externalisation. Certains consulats, notamment à Alger et Istanbul, ont en effet opté pour la sous-traitance de l'instruction des dossiers à des entreprises privées. Si les conditions d'accueil et les délais de réponse se sont nettement améliorés, il faut tout de même débourser de 20 à 30 euros supplémentaires. Sans compter les frais d'assurance médicale et de rapatriement. Avec la généralisation de la biométrie, qui permettra de ficher chaque personne faisant une demande de visa pour l'espace Schengen, les tarifs pourraient être encore relevés.
    Procédure "opaque", décisions non motivées, information déficiente, questions intrusives, sentiment d'humiliation, "passe-droits érigés au rang d'arguments diplomatiques", corruption... La situation des visas est certes très contrastée selon les zones géographiques. Dans tous les pays où il existe un « risque migratoire », c’est-à-dire principalement au Maghreb et en Afrique subsaharienne, le constat est « accablant » soulignent les auteurs du rapport, qui ont effectué six missions sur le terrain. Au Sénégal, au Mali, en Algérie, au Maroc, mais aussi en Turquie et en Ukraine.
    La première critique concerne l’opacité et la lenteur des procédures. Concernant les pièces à fournir, « les consulats établissent eux-mêmes les listes sans aucun encadrement législatif », relève le rapport. Par exemple, l’ambassade du Mali exige des justificatifs relatifs aux ressources ou au logement d’un conjoint vivant en France. De plus, alors que le délai moyen d’obtention du document est de 12 jours, certains candidats au départ doivent attendre des mois sans que l’administration n’encoure la moindre sanction.

    Ces pratiques ont engendré, selon elle, des "dégâts" pour l’image de la France et favorisé la création de filières d’immigration illégale.

    L.M.

    A lire ou télécharger sur le site de la CIMADE :

    Première partie du rapport, Analyse des politiques publiques et des pratiques consulaires

    Deuxième partie, Rapports de mission (Mali, Maroc, Sénégal, Ukraine, Turquie, Algérie).

    http://www.cimade.org/nouvelles/254

  • Le charivari algérien

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    Le dernier message adressé par le président Abdelaziz Bouteflika, mardi 13 juillet, à son homologue Nicolas Sarkozy à l’occasion de la fête nationale française illustre à lui seul le charivari algérien qui tient lieu de diplomatie et qui, s’appliquant aux rapports avec la France, alterne entre chahut, tapage, roucoulade, tumulte, agitation, puis roucoulade de nouveau, avant un autre vacarme, le tout au gré des calculs personnels du chef de l’Etat algérien. Alors que le pouvoir algérien a braqué l’opinion sur ce projet d’une loi criminalisant le colonialisme, que les hommes de Bouteflika n’avaient pas de mots assez durs pour vilipender les officiels français, voilà le chef de l’Etat algérien qui s’engage, dans son message du 13 juillet, « à œuvrer à l'approfondissement de notre dialogue politique et à la poursuite de l'œuvre d'édification d'un partenariat d'exception et mutuellement bénéfique pour nos deux pays et nos deux peuples »

    L’ambassadeur de France à Alger a une formule pour ça et parle de « tendances haussières et parfois baissières comme à la Bourse de Paris... » Vraiment ? Mais alors, comment appelle-t-on en Bourse ce passage brusque d’une menace de divorce à cette déclaration d’amour du 13 juillet ? Une éruption volcanique ? Et quel est l’indice boursier en fonction duquel se mesurerait la hausse comme la baisse ? La vérité est que l’Algérie de Bouteflika n’a pas de position standard envers l’ancienne puissance colonisatrice. C’est le tempérament du moment qui tient lieu de ligne de conduite. Bouteflika a agité la proposition de loi incriminant le colonialisme français par « dépit amoureux » envers l’Elysée qui avait montré moins d’empressement à le soutenir.

    Seules les âmes candides qui continuent de prêter au président Bouteflika quelque scrupule politique en sont à croire qu’il agit par souci de défendre la mémoire.

    Il y a bien longtemps  de la mémoire ne relève plus, pour Bouteflika, du différend historique mais du cabotinage conjugal, cette pratique un peu malsaine qui consiste à rappeler au  conjoint un antécédent fâcheux chaque fois qu’on éprouve le besoin de lui extorquer une nouvelle déclaration d’amour.

    La méthode est classique : Bouteflika fait provoquer, en sous-main, un  début d’incendie par des pyromanes qualifiés et se donne ensuite le loisir d’intervenir en pompier, prestation qu’il monnayera alors au plus haut prix.
    Selon les réponses qu’il reçoit de la France, le président algérien peut ainsi passer de la plus grande « indignation » envers le préjudice colonial à la plus béate des indulgences. 
    Or, pour revenir à cette "loi" criminalisant le colonialisme, rien ne se serait produit s’il n’y avait eu, au printemps dernier, cette décision française que Bouteflika considère comme un camouflet : le report, voire l’annulation de cette visite d'Etat qu’il devait effectuer en juin à Paris et que l’Elysée a jugé embarrassante car trop « proche » du scrutin bokassien du 9 avril à l’issue duquel le chef de l’Etat algérien avait été réélu avec plus de 90 % des suffrages, réélection alors qualifiée en France de « pharaonique ». L’Elysée (si on en croit le Parisien), redoutant que cette encombrante victoire ne soit évoquée par l’opposition et par les médias, avait décidé de la repousser à la fin de l’année, ce qui a fortement froissé Bouteflika, furieux d’être assimilé à un vulgaire dictateur infréquentable.

    Toujours est-il que, depuis, les représailles algériennes se sont multipliées à l’encontre de la France : difficultés aux entreprises françaises exerçant en Algérie, refus de recevoir des ministres de Sarkozy et ... l’annonce de cette « loi algérienne criminalisant la colonisation".

    Bouteflika entendait entretenir la pression jusqu’à être reçu par l’Elysée et briser ainsi sa soudaine « infréquentabilité »
    A ces représailles a répondu une surenchère parisienne (débat sur l’identité nationale, liste des pays à risque, propos de Kouchner…).

    Bouteflika a-t-il obtenu des "concessions" de l'Elysée qui expliquerait ce message du 13 juillet ?
    Dans le fonds, non. L’Etat français vient de répéter son soutien à la thèse marocaine à propos du Sahara Occidental ;   sur les grands dossiers – Circulation des personnes, repentance, investissements…-, d’importantes divergences persistent entre les deux pays.

    Mais voilà que l’ambassadeur français  parle, au Quotidien d’Oran, d’un « nouveau processus qui, nous l’espérons, pourrait être conclu par une visite du Président Bouteflika en France… »
    On y est !
    Une visite à Paris.
    La crise avec la France n’a plus de raisons d’être.

    LE MATIN

  • Réglementation des marchés publics : Préférence nationale et transparence gouvernementale faux et corruption en algerie ya pas de tranparence!!!!!

     

    Le décret présidentiel portant réglementation des marchés publics, adopté hier par le Conseil des ministres, prévoit le relèvement de 15% à 25% de la marge maximale de préférence reconnue à l’entreprise locale dont le capital est majoritairement national, ainsi qu’aux produits et services locaux lors des soumissions aux marchés publics.



    Le texte prévoit, par ailleurs, l’obligation de recours à l’appel d’offres national exclusivement lorsque la production nationale ou l’outil local de production sont en mesure de satisfaire le besoin du service contractant. La nouvelle réglementation prévoit l’introduction, dans le cahier des charges des appels d’offre internationaux, d’un engagement de l’entreprise étrangère soumissionnaire à conclure un partenariat d’investissement avec une entreprise algérienne, ainsi que des clauses de sanctions en cas de non-respect de cet engagement une fois le marché attribué. Cette refonte réglementaire, qui renforce la notion de « préférence nationale », apporte par ailleurs, selon ses concepteurs, pour la première fois depuis dix ans, des correctifs à la réglementation des marchés publics afin d’assurer plus de transparence, en luttant contre la corruption et faciliter les procédures d’approbation des marchés publics.

    Les concepteurs de la nouvelle réglementation incluent dans le texte « la signature par le soumissionnaire à un appel d’offres public d’une déclaration de probité et l’introduction d’une clause anti-corruption notifiant aux soumissionnaires les sanctions pénales encourues en cas de violation de la législation pertinente, l’exclusion de la participation aux marchés publics de tout opérateur ayant violé la législation et la réglementation protégeant les deniers publics, l’encadrement du recours, sans appels d’offres, aux procédures de contrats et bons de commande de prestations, travaux et fournitures, d’un montant limité, de sorte à permettre aux ordonnateurs de faire face, dans la transparence, à toute situation urgente. » Le nouveau texte prévoit également « l’encadrement de la procédure du concours de sélection en y intégrant les concepts d’anonymat et de jury, ainsi que la précision des procédures de marché de gré à gré après consultation, l’obligation pour le service contractant de rendre public, au début de chaque exercice budgétaire, d’une part la liste de tous les marchés conclus durant l’exercice précédent ainsi que l’identité des entreprises attributaires ; d’autre part le programme prévisionnel des projets à lancer durant l’exercice considéré. »



    Par Zhor Hadjam

  • encore un mafioso à alger

     

    Coopération : Le MAE italien demain à Alger

    Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, effectuera demain une visite officielle en Algérie, à l’invitation de son homologue algérien, Mourad Medelci, a indiqué, hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères.



    Cette visite prévue depuis au moins plusieurs semaines permettra, selon la même source, aux deux ministres de « procéder à un examen exhaustif de l’état des relations bilatérales », comme elle « fournira l’opportunité pour un échange de vues et d’analyses sur un certain nombre de questions d’actualité régionale et internationale ». Les entretiens prévus entre MM. Frattini et Medelci devraient également porter sur la préparation du deuxième sommet algéro-italien qui aura lieu à Alger avant la fin de l’année. L’annonce de la venue à Alger de Franco Frattini avait, rappelle-t-on, été faite au mois de mai dernier par Stefania Craxi, la secrétaire d’Etat italienne aux Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec Abdelkader Messahel, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, en marge d’une rencontre algéro-italienne sur le développement de la PME-PMI qui avait eu lieu à Alger.

    L’Algérie et l’Italie ont, rappelle-t-on, signé le 27 janvier 2003 à Alger un traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération qui prévoit des consultations annuelles entre les plus hauts responsables politiques des deux pays. Depuis novembre 2007, date de la tenue du premier sommet algéro-italien à Alghero en Sardaigne, les leaders des deux pays ne sont toutefois pas parvenus à respecter le calendrier des rencontres de haut niveau fixé par ce traité d’amitié. Dans le souci, sans doute, d’exclure l’idée que ces reports successifs de ce deuxième sommet algéro-italien ont pour origine un éventuel différend politique, M. Messahel avait expliqué que le séisme qui a endeuillé la région d’Aquila en avril 2009 et les calendriers politiques serrés des dirigeants des deux pays sont les principaux facteurs ayant milité en faveur d’un ajournement de la rencontre entre Abdelaziz Bouteflika et Silvio Berlusconi.



    Par Z. C.

  • Hattab, El Para et Droukdel : Le procès reporté pour la millième fois, une fois pour toute execute' les haut et fort sans procès



    Le tribunal criminel près la cour d’Alger a reporté, hier, le procès de 12 terroristes – dont Hassan Hattab, Saïfi Ammar (alias El Para) et Droukdel Abdelmalek – poursuivis pour formation et adhésion à un groupe terroriste, notamment pour implication dans des enlèvements, assassinats et attentats à l’explosif contre des lieux publics. Le procès a été reporté à la prochaine session criminelle en raison de l’absence de la défense du principal mis en cause, T. Mohamed. Les faits remontent, selon la défense d’un des accusés, à 2006 lorsqu’un accrochage a eu lieu entre les services de sécurité et des terroristes dans la région de Haïzer à Bouira. Les services de sécurité avaient éliminé quatre terroristes et arrêté T. Mohamed, qui a reconnu pendant l’enquête son appartenance à un groupe terroriste activant à Bouira et révélé les noms de ses acolytes. Il a également reconnu son implication et celle de son groupe dans d’autres actes terroristes, dont des attentats à l’explosifs, des assassinats et des enlèvements.



    Par APS

  • Fort taux de refus de visa aux demandeurs algériens : Le consul général de France à Alger évoque le « risque migratoire »

     




    Fort taux de refus de visa aux demandeurs algériens : Le consul général de France à Alger évoque le « risque migratoire »

    Fort taux de refus de visa aux demandeurs algériens : Le consul général de France à Alger évoque le « risque migratoire »

    Après les révélations, voilà les explications ! Le rapport « visa refusé » de la Cimade, qui accable les consulats de France en Algérie sur le taux trop élevé des refus de visa, oblige les responsables de l’ambassade de France à Alger à s’expliquer. Elle justifie le constat en évoquant le risque migratoire.



    Ce taux reste élevé en raison du risque de détournement de l’objet du visa soit pour rester illégalement en France, soit pour profiter indûment de prestations médicales », estime le consul de France à Alger, Michel Dejaegher, lors d’une conférence de presse animée hier à Alger. Selon lui, « le risque n’est pas théorique ». « Chaque jour, des préfectures prennent contact avec le consulat pour signaler le dépôt d’une demande de titre de séjour par des ressortissants algériens auxquels le consulat avait délivré un visa pour une courte visite familiale. Chaque semaine, les hôpitaux nous signalent des impayés. Ce point a été évoqué lors des négociations récentes de l’accord bilatéral sur la sécurité sociale. Le consulat doit en tenir compte dans son appréciation des risques de fraude », explique-t-il. L’Algérie, rappelons-le, est classée dans la liste noire des pays à risque migratoire. Une liste sur laquelle figurent notamment des pays maghrébins et africains.

    Ensuite, le consul général, qui trouve le rapport de la Cimade « élogieux », confirme et reconnaît la véracité des chiffres contenus dans ce document, publié jeudi 8 juillet 2010. « En effet, le taux moyen de refus pour l’ensemble des nationalités tourne autour de 10%, alors qu’il était de 10,84% en 2009. A Alger, il était en mai 2010 de 27,07%. En 2006 et en 2009, les taux de refus de visa étaient respectivement de 43,98 et de 29,68% en 2009 », déclare-t-il. En 2010, la situation s’est améliorée. « Ce taux de refus ne doit pas éclipser le taux de délivrance de visa, qui était de 72,93% en mai 2010 », dit-il. Et d’ajouter : « Le taux de visas de circulation obtenus par les Algériens en 2009 était de 31,98%, alors qu’il était de 27,98% en 2008 et de 21,87 en 2007. » Selon lui, le consulat de France à Alger a délivré, en 2009, 24 448 visas à entrées multiples d’une durée de validité d’au moins un an.

    Pas de quotas de visas

    « Le taux de refus a baissé en grande partie grâce à l’externalisation. Les dossiers parviennent généralement complets au consulat et conformes à la liste des pièces à produire diffusée sur le site internet du prestataire », précise-t-il. Poursuivant ses explications, M. Dejaegher infirme l’existence de quota de visas à délivrer annuellement aux Algériens. « Il n’y a pas de quota », assure-t-il. La délivrance de ce sésame se fait selon les dossiers. Et le traitement de ces derniers « n’est pas arbitraire ». « Il se fait en application du Code communautaire des visas (CCV) qui contient des règles à respecter et qui prévoit, entre autres, la communication du motif de refus à compter du 5 avril 2011 », souligne-t-il. Dans ce sens, il explique que seuls les dossiers incomplets sont rejetés. « Les dossiers incomplets sont rares et les demandeurs de visa en sont conscients puisqu’ils signent une attestation reconnaissant qu’ils transmettent un dossier incomplet au consulat. Les refus pour dossier incomplet sont donc devenus, eux aussi, rares », note-t-il. Sur la question de la possibilité de recours qui reste inconnue chez les demandeurs algériens, le premier responsable du consulat affirme avoir pris en compte les critiques de la Cimade. « Nous avons placé cette information dans la page ‘foire aux questions’ placée à la une du site. Mais le contenu de cette foire aux questions a vocation à être repris dans des pages thématiques. J’ai donc créé une nouvelle rubrique (‘en cas de refus’), qui contient une page spécifique sur la commission des recours contre les décisions de refus de visa », explique M. Dejaegher. Le consul précise aussi que « les données personnelles des candidats au visa sont détruites juste après la remise du passeport à son titulaire ».



    Par Madjid Makedhi

  • Tunisie : Sihem Bensedrine à Ben Ali : Partez Monsieur le Président !

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    Monsieur le président, partez

    Lettre ouverte au président Ben Ali

    Monsieur le président;

    Vous avez mal gouverné la Tunisie durant plus de vingt ans et vous venez de vous octroyer cinq autres années de pouvoir absolu sur nos vies et notre avenir. Votre règne reste aux yeux des Tunisiens celui de l’injustice, des atteintes à la dignité du citoyen, du népotisme, du développement de la corruption et de la dilapidation des ressources humaines et matérielles de notre pays.
    La Tunisie va aujourd’hui à la dérive, menée par on ne sait quelle force occulte face à un Etat absent et marginalisé.
    Vous vous êtes affranchi de cette morale tacite qui faisait qu’en Tunisie les puissants ne pouvaient pas être trop puissants et les pauvres trop misérables, générant ainsi une forte classe moyenne et faisant de la Tunisie un pays prospère et équilibré. Votre régime qui tablait sur le «consommez et taisez-vous», a rompu ce deal et permis tous les excès, plongeant de larges franges de cette classe moyenne dans le dénuement et favorisant l’enrichissement illicite de quelques bénéficiaires du clientélisme d’Etat. La rébellion du bassin minier n’est, au bout du compte, qu’une saine réaction symptomatique de ce naufrage qui n’a épargné aucun secteur de l’économie.

    Cette politique prédatrice a inexorablement entaché les acquis qui faisaient la fierté des Tunisiens.
    Nos universités et nos écoles qui soutenaient la concurrence avec nombre d’institutions européennes ont périclité sous l’effet du nivellement par le bas et la marginalisation des compétences insoumises.
    Nos hôpitaux et structures de soins tombent en ruines et les cadres performants sont découragés.
    Nos institutions républicaines ont été dévoyées et la Justice est désormais un lieu où le droit se vend et s’achète, réduite à une annexe de la police politique qui lui dicte des « injonctions ». Les juges intègres qui résistent encore à cette dégénérescence sont marginalisés et sanctionnés.
    Le parlement nommé par vos services à l’issue d’une farce électorale est devenu une machine à produire des lois vidées de tout sens du droit.
    Notre presse est naufragée par l’action conjuguée de la censure et de cette « presse-poubelle » qui pollue l’espace médiatique et déprave ses mœurs.
    Les compétences fuient le pays comme on fuie une jungle qu’aucun droit ne régule.
    Cette Tunisie qui a tant d’atouts pour figurer en bonne position dans le peloton des pays développés est aujourd’hui prise en otage par les clans qui vous entourent et son élan bridé.
    Votre police tire sur tout ce qui bouge, moleste, insulte, arrête et terrorise les voix pacifiques qui tentent d’alerter sur cette dérive.

    Vous êtes affaibli et la guerre pour votre succession est ouverte dans votre sérail, sans que les citoyens tunisiens n’aient la moindre idée sur comment la transition sera assurée ou si les lois de la République seront respectées. Votre épouse, introduite en contrebande dans notre paysage politique, a aujourd’hui l’ambition de diriger notre pays. C’est une perspective effrayante. Non pas que nous ne voudrions pas être dirigés par une femme – des femmes d’envergure et intègres existent dans notre pays et je serais fière de voir l’une d’elles à la tête de la Tunisie - mais votre femme a eu des comportements peu éthiques qui ne rassurent pas sur sa capacité à préserver le patrimoine public du pillage des siens. Son sens du droit et de l’intérêt public semble déficient et je doute qu’il y ait beaucoup de Tunisiens qui en veulent pour dirigeante.
    Je crains que son ambition n’expose la paisible Tunisie à un cycle de violences dont personne n’est capable d’en présager l’issue.

    Monsieur le président;

    je ne vous félicite pas pour ce 5e mandat ; Vos services ont dû vous le rapporter, cette mascarade électorale n’a convaincu personne, pas même les troupes du RCD essoufflées et à court d’imagination. Leurs bannières vous glorifiaient comme un Dieu, mais le cœur manifestement n’y était plus. Voyez-vous monsieur, un cinquième mandat, ce n’est pas vraiment convaincant !
    « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », disait Corneille. Il n’y a pas eu de compétition, ni d’arbitre, encore moins un scrutin où la volonté populaire était respectée contrairement à ce que vous avez dit dans votre discours d’investiture. Tout juste une mise en scène sans génie avec de faux témoins.
    Vous avez clôturé votre campagne par un discours fait d’avertissements et de menaces à l’adresse de ceux qui avaient osé mettre en doute la sincérité du processus électoral. Vous avez repris ces mêmes menaces dans votre discours d’investiture où vous aviez dénié patriotisme et honneur à tous ceux qui ne vous font pas allégeance.
    En sortant de votre obligation de réserve, vous avez pris le parti de vous afficher comme le président d’un clan. Vous avez déclaré la guerre à tous les Tunisiens qui vous reprochent d’avoir mal gouverné la Tunisie, dilapidé ses ressources et hypothéqué son avenir après avoir bâillonné ses medias et asservi sa Justice.

    Monsieur le président;

    Ces Tunisiens n’ont pas de leçons de patriotisme à recevoir des clans qui parasitent l’Etat et son administration, propageant des mœurs politiques indécentes qui insultent notre civilité et nous font honte.
    Ces Tunisiens, monsieur, ont résisté durant vos 22 ans de règne absolu aux lâches attaques de votre police politique, aux représailles familiales, à la faim à laquelle vous les avez réduit, les privant de leurs droits élémentaires à une vie digne, à un toit, à un travail, à la liberté de se déplacer.
    Vous avez fait tout cela en proclamant votre respect pour les droits humains et en ratifiant les conventions internationales qui les protègent. Mais vous n’avez pas réussi à les réduire au silence. Ils ont survécu à vos bulldozers et trouvé un soutien auprès des sociétés civiles algériennes, marocaines et plus largement arabes et internationales, qui ont tissé un véritable bouclier de solidarité autour d’eux. C’est ce que vous qualifiez d’« appui sur les forces étrangères »; Cela n’est pas pour vous plaire évidemment!
    Vous aviez déclaré que « le vrai patriote est celui qui répugne à porter son différend avec son pays hors des frontières nationales ». Notre différend, monsieur, n’est pas avec notre pays que nous aimons si fort que nous sommes prêts à braver votre sinistre machine répressive pour le défendre. Notre différend est avec vous et votre régime qui étouffe la Tunisie et hypothèque son avenir.
    Dites moi, quand avez-vous accepté de dialoguer avec vos contradicteurs ? Le seul outil de « dialogue » que vous avez consenti à manier est le bâton de vos policiers et la violence verbale de vos barbouzes de la plume. Non seulement vous avez dénié le droit à l’existence légale à toutes les ONG indépendantes, mais même les associations professionnelles qui avaient osé manifester des velléités d’indépendance ont subi des putschs et les membres des bureaux légitimes ont été persécutés, comme cela a été le cas pour les magistrats et les journalistes. Vous avez empêché la LTDH, la plus ancienne ONG de droits humains, de remplir son mandat d’observatoire vigilant du respect des droits humains.

    Vous avez toujours perçu la posture citoyenne comme une attitude hostile et le devoir de vigilance propre à toute société civile comme une menace sur la pérennité de votre régime qui fonctionne dans l’opacité la plus totale couvert par la loi de l’omerta. Et vous avez certainement raison, car votre régime est perçu par nous tous comme l’ennemi de notre pays.

    Monsieur le président;

    Ces étrangers que vous nous accusez de chercher à introduire dans votre « forteresse » et qui menacent votre « souveraineté » ne les aviez vous pas qualifié tantôt d’amis ? La France que vous stigmatisez aujourd’hui, n’est-t-elle pas le principal soutien à votre régime ? N’est-elle pas la principale puissance européenne qui vous « protège » du devoir de rendre compte de vos manquements à vos engagements pris dans le cadre des accords d’association avec l’Union Européenne, dont vous réclamez aujourd’hui le statut avancé ?
    Renierez-vous maintenant ces accords par lesquels vous êtes engagé à promouvoir l’Etat de droit et la démocratie en Tunisie et en vertu desquels vous acceptez une évaluation périodique de l’état d’avancement de cette démocratie? Lorsque le président de la France déclarait contre toute évidence que « l'espace des libertés progresse» en Tunisie, vous n’avez pas à ce moment là crié à l’ingérence ! Par contre lorsque le ministre des Affaires étrangères du même pays se dit « déçu par les arrestations de journalistes en Tunisie », les jugeant « inutiles», là vous criez à l’ingérence !
    Lorsqu’un Eric Raoult (fréquemment invité par l’ATCE à effectuer des séjours dans les palaces tunisiens) se fond en flagorneries sur votre politique éclairée, il ne fait pas de l’ingérence. Mais lorsqu’une Florence Beaugé fait sereinement son travail de journaliste, elle est accusée de nostalgie colonialiste. L’apologie serait donc la bienvenue et la critique illicite !

    Monsieur le président, je ne vous félicite pas;

    Vous avez perdu la bataille médiatique et vous en attribuez, à juste titre, la victoire à Taoufik Ben Brik. Vous aviez cru qu’elle se gagne par vos posters géants qui envahissent nos murs et les articles commandés aux mercenaires de la plume à l’étranger. C’est ainsi que vous percevez vos élections, une simple joute médiatique !
    Mais le langage de la vérité triomphe toujours, vous savez ! Vous avez entamé votre cinquième mandat en embastillant mon ami Taoufik Ben Brik et vous vous êtes vengé de lui en le détenant dans des conditions dégradantes.
    Personne ne croit à ce montage juridico-policier mal ficelé où une pauvre bougre prétend avoir été agressée par Taoufik devant une école primaire où elle n’avait aucun enfant à chercher.
    Si le sort des femmes violentées vous préoccupe tant, monsieur le président, vous auriez commencé par interdire à vos policiers de violenter les femmes défenseures de droits humains et surtout, vous auriez laissé votre justice poursuivre les coupables et statuer sur leurs multiples plaintes classées sans suite.
    Nul n’ignore que ce sont les écrits de ce poète qui vous ont tant irrités et qui lui valent votre lettre de cachet. Dans les pays démocratiques, ce genre d’articles sont monnaie courante et ne conduisent pas en prison ; « On ne met pas Voltaire en prison » monsieur !
    En agissant ainsi vous révélez la grande fragilité de votre régime caché derrière un masque en carton pâte, reconstruit chaque jour par votre agence de propagande, l’ATCE, à coup de milliards par an, pour reproduire par le verbe mensonger, une image artificielle d’un miracle économique et politique auquel vous êtes seul à croire.
    Les jeunes, monsieur le président, ont voté pour votre miracle en fuyant le pays par milliers. Les plus récents, ce sont ces 4 sportifs qui ont déserté l’équipe nationale pour se réfugier au Canada portant ainsi à 140 le nombre de sportifs de haut niveau qui ont fui la Tunisie. Sans parler des dizaines de milliers qui traversent la méditerranée au péril de leur vie pour échapper à un avenir confisqué. Une véritable réussite économique, monsieur, attire plus qu’elle ne fait fuir.

    Monsieur le président ;

    Vous avez lâché vos cerbères sur tous ceux et celles qui sont l’honneur de ce pays. Ces barbouzes de la plume payés par l’argent public insultent, diffament à longueur de colonnes en des termes qui déshonorent la presse tunisienne et avilissent nos mœurs. Jamais nous n’avons été si bas dans la gestion de l’espace public que vous monopolisez vous et vos proches.
    La fiabilité est la première qualité d’un Etat qui se respecte. Sous votre règne, le mensonge d’Etat est devenu un sport national pratiqué par nombre de vos ministres et commis. Vos policiers de la plume sont passés maîtres dans l’art du faux et de l’usage de faux. Voila maintenant qu’ils nous accusent d’être des espions d’Israël recherchés par les Palestiniens et les Libanais. Cet appel au lynchage vous discrédite. Notre honneur de défenseurs des valeurs universelles de liberté et de droits fondamentaux est intact. Les Palestiniens et les Libanais qui nous connaissent, pour avoir vérifié notre attachement à leurs justes causes sur le terrain et sous les bombes israéliennes, le savent et vous aussi vous le savez pertinemment. Cette manière d’abuser d’une cause juste pour trainer des citoyens dans la boue est indécente et témoigne du peu de cas que vous faites de cette cause.
    Si l’un de vos barbouzes attente à notre vie, tout le monde sait que vous en serez seul tenu pour responsable.

    Monsieur le président, partez;

    Les Tunisiens n’espèrent plus rien de vous, sinon votre départ et celui des clans qui vous entourent.

    J’en appelle à la conscience citoyenne des responsables politiques intègres ;
    J’en appelle à la conscience citoyenne des cadres intègres du RCD ;
    J’en appelle à la conscience citoyenne des cadres intègres de notre administration ;
    J’en appelle à la conscience citoyenne des magistrats intègres au sein de l’institution judiciaire ;
    J’en appelle à la conscience citoyenne des cadres intègres dans les corps de la police et de l’armée ;
    J’en appelle à la conscience citoyenne des militants des vrais partis d’opposition ;
    J’en appelle à la conscience citoyenne des acteurs courageux de la société civile, femmes, syndicalistes, artistes, journalistes, défenseurs de droits humains ; à tous les démocrates et tous ceux que le devenir de notre patrie importe ;

    Sauvons notre pays, sauvons la Tunisie, avant qu’il ne soit trop tard.

    Sihem Bensedrine

  • Bakchich et « Notre ami Bouteflika » : Algérie, Absurdistan…

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    L’hebdomadaire satirique « Bakchich » consacre un dossier au dernier livre « Notre ami Bouteflika » dont il publie les bonnes feuilles. Il écrit :

    « L’ouvrage collectif Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, écrit sous la direction du journaliste Mohamed Benchicou, emprisonné pendant deux ans, décrit une Algérie en pleine régression où Bouteflika, après plus de dix ans de règne, contrôle tout. Dix ans de règne, ça se fête. Pour marquer le coup, en avril 2009, Abdelaziz Bouteflika entame un troisième mandat présidentiel.Il modifie, au passage, la Constitution et procède à l’émasculation du pays. Une longue transformation en un Absurdistan où tout n’est que luxe, calme et avidité. L’Algérie pointe aujourd’hui à la 111e place (sur 180) des pays les plus corrompus, selon l’ONG Transparency. Frustré de ne pas avoir accédé au pouvoir dès 1979, quand il s’estimait à même de succéder à Houari Boumédiène, Boutef ’ savoure sa revanche. Contre ces autres généraux d’Alger, putschistes post-coloniaux qui tiennent encore une partie du pouvoir. Contre les Algériens, ce peuple qu’il n’a jamais respecté et qui fuit le pays (lire « les Harragas »). Contre les milieux d’affaires, qu’il a confisqués au profit de ses proches.

    Même malade, même acculé, ce « civil à l’âme militaire » continue à vouloir tout diriger dans un pays qui ne cesse de reculer. À dessein. Comme les contre-révolutionnaires qui résumèrent leur programme à une date, 1788, Bouteflika veut revenir à 1988. Avant le soulèvement d’octobre qui brisa l’hégémonie du parti unique, le FLN, et du parti d’État. Avant que le peuple essaie de se réapproprier le pays, que le pouvoir soit partagé et la liberté de la presse consacrée.Un réquisitoire implacable, Notre ami Bouteflika, de l’État rêvé à l’État scélérat, taillade ce constat. Un ouvrage placé sous la férule de Mohamed Benchicou, journaliste fort énervé : deux ans de prison, ça agace. Surtout quand le fallacieux prétexte d’« infraction régissant le contrôle des changes et les mouvements des capitaux » sanctionne la sortie d’un précédent brûlot contre Boutef ’, Une imposture algérienne (2004)."

  • Elle décline l’invitation de l’ambassade d’Égypte Djamila Bouhired exige des excuses officielles



    Djamila Bouhired, l’icône de la Révolution algérienne, a refusé de recevoir chez elle un émissaire de l’ambassade égyptienne, dépêché afin de lui remettre une invitation pour une cérémonie qui aura lieu le 15 juillet

  • vote de la loi anti-burka en france