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  • Pas d’eau ou de l’eau impropre, boutef adore voir le peuple mourir de soif

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       	Pourtant, beaucoup payent leurs factures

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    Pourtant, beaucoup payent leurs factures

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    Une cross-connexion a mis en danger la santé de la population, mais elle démontre également l’incapacité des responsables de la gestion de ce secteur d’assurer convenablement leurs missions.

    Pas d’eau potable dans plusieurs quartiers de la ville depuis plusieurs jours. De l’eau sale et impropre à la consommation, voire dangereuse pour la santé dans d’autres cités. C’est la débandade ; jamais de mémoire de Guelmi, nous n’avons assisté à une telle indifférence et un tel laisser-aller ! Ainsi, les habitants des vieux quartiers de la commune de Belkheir, en l’occurrence les cités Aïssa Abda et Bouzit,  sont, depuis hier, confrontés à une situation grave. L’eau du robinet est souillée. Elle contient des coliformes totaux, fécaux et streptocoques. Les prélèvements, sept au total, effectués auprès des riverains ont confirmé cette contamination, indique une source au fait de ce dossier de santé publique.

    A Guelma, l’impureté et l’odeur de l’eau n’ont pas laissé indifférente la population depuis plusieurs semaine déjà, notamment dans les quartiers du centre-ville et vieilles extensions, où le réseau d’AEP et d’évacuation des eaux usées sont une véritable passoire. Le taux de chlore dans l’eau, après analyse, est en deçà des normes en vigueur, indiquent nos sources. Ainsi, le non-curage et la désinfection des châteaux d’eau restent, au demeurant, l’une des raisons de ces désagréments.
    Une opération est en cours pour y remédier, mais piétine au niveau de certains châteaux d’eau, notamment ceux desservant le centre-ville. Mais encore, les coupures d’alimentation en eau potable à Guelma, devenues chroniques depuis plusieurs semaines, ne font qu’envenimer la situation.   

    Karim Dadci
  • si le gouvernement ne peut pas gerer des vaches et une patate comment gerer un pays de 33 million h, houma fi la chine!!!!!!

    Le produit fait l’objet de rationnement à Médéa

    Pénurie de lait en sachet

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       	Se procurer un sachet de lait devient un vrai casse-tête

    zoom | © Sami K.

    Se procurer un sachet de lait devient un vrai casse-tête

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    Une sorte de  psychose s’est  installée dans les esprits des consommateurs tourmentés par le rationnement de ce produit stratégique, à raison de 4 litres par acheteur. 

    La wilaya de Médéa connaît ses derniers jours une grave pénurie de lait en sachet, sans que les citoyens ne comprennent  les raisons d’un tel manque de ce produit de première nécessité sur les étalages des commerçants. Il est parfois impossible pour les pères de famille de se débrouiller le moindre sachet de lait  même en faisant le tour de la ville de Médéa. La situation est encore plus grave dans les villages limitrophes.Le seul point de vente de l’ex-Onalait est pris d’assaut au quotidien par des centaines de citoyens.
    Des chaînes interminables s’y  forment à longueur de journée à la moindre information sur un nouvel arrivage.

    Et aussitôt une quantité de lait en sachet  déposée, elle est vite épuisée. Ceux qui n’ont pas été servis doivent prendre leur mal en patience et revenir le lendemain ou alors au prochain arrivage… Une sorte de  psychose s’est ainsi  installée dans les esprits des consommateurs tourmentés par le rationnement de ce produit  stratégique, au niveau de cette unité commerciale : 4 litres de lait  par acheteur.

    Les plus astucieux alignent à la chaîne tous les membres de la famille pour augmenter le quota et s’épargner pour quelques temps ce calvaire. D’autres familles se sont rabattues, malgré les prix élevés,  sur le lait  de vache ou le lait UHT. Ce dernier commence  d’ailleurs à disparaître des étalages des commerçants en alimentation générale, alors qu’il s’écoulait auparavant très lentement. Aujourd’hui, il est même  servi parfois sous la table et c’est pour ainsi dire  l’ancien réflexe des pénuries qui  réapparaît. Cette situation aberrante  met les ménages à  Médéa dans un réel embarras, car se procurer un litre de lait est devenu un véritable casse-tête et une grande perte de temps.

    Les approvisionnements du marché local de ce produit indispensable sont complètement chamboulés. Nous avons, contacté les services concernés, mais les réponses avancées restent souvent  confuses, mettant à chaque fois en avant le motif de rupture des stocks de poudre de lait au niveau des unités de production, en particulier celles du secteur privé.                                                        

  • les piéces taiwan toute l'algerie est au courante mais ils (gouvernant nos elus) aiment ca.

    123 personnes décédées après intoxication au monoxyde de carbone depuis début 2010

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    123 personnes sont décédées depuis le début de l'année des suites d'intoxications au monoxyde de carbone, a déploré mardi  09 novembre à Alger le président-directeur général de la société de distribution de l'électricité  et du gaz d'Alger (SDA), M. Abdelkader Boussourdi.  

    "Ce gaz toxique a tué 123 personnes cette année, 253 personnes en 2009  et 291 autres en 2008", a relevé M. Boussourdi lors d'une conférence de presse sur le lancement d'une campagne de sensibilisation sur les risques liés à une mauvaise utilisation du gaz naturel, citant des statistiques de la Protection  civile.

    Il a déploré, par ailleurs, le décès de six (6) personnes dans deux  (2) accidents provoqués par une "défectuosité d'installations intérieures"  pour l'alimentation en gaz naturel, survenus cette année à Alger. 

    Selon M. Boussourdi, "la défectuosité du matériel de chauffage et  le manque d'aération à l'intérieur des habitations sont à la source des cas  d'asphyxie par le monoxyde de carbone".  L'utilisation d'équipements domestiques (chauffe-eau, chauffage...) contrefaits, et le manque d'entretien de ces derniers, figurent également  parmi les causes directes de ces accidents.

    La SDA mène des campagnes de sensibilisation chaque année depuis 2000,  dans le but d'éviter les accidents liés au monoxyde de carbone. Il est prévu ainsi que les six directions régionales de la SDA organisent  des "journées portes ouvertes" au grand public et dispensent des cours sur  une utilisation sûre du gaz naturel notamment dans des écoles primaires. Des conseils de prévention seront également diffusés pendant des plages  horaires de grande écoute sur la radio et la télévision nationales.

    Elwatan.com
  • Le cirque Amar est de retour en Algérie,géneraux aiment bien le cirque, ils ont habitude !!!!!!

    j'espere que les prix  sont abordables , sinon il y'a un autre cirque à APN algerienne ou les fauves ,les singes,les hyenes et ausi les dinosaures et vautours, on les voient chaque jour à entv gratos!!!!

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       	Le cirque Amar ou Il Florilegio se trouve en Algérie  après deux ans d'absence pour une tournée dans une vingtaine de wilayas et qui  sera marquée, cette fois-ci, par un nouveau spectacle sur le thème de l'eau. 
    zoom | © lobjo.fr

    Le cirque Amar ou Il Florilegio se trouve en Algérie  après deux ans d'absence pour une tournée dans une vingtaine de wilayas et qui  sera marquée, cette fois-ci, par un nouveau spectacle sur le thème de l'eau. 

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    Le cirque Amar ou Il Florilegio se trouve en Algérie  après deux ans d'absence pour une tournée dans une vingtaine de wilayas et qui  sera marquée, cette fois-ci, par un nouveau spectacle sur le thème de l'eau,  a indiqué mardi à Alger la directrice-adjointe du cirque Mme Isabelle Gillier.          

    Dans le cadre de cette tournée, qui a déjà commencé en septembre à l'est  du pays, à savoir Skikda, El-Tarf, Souk Ahras et actuellement à Oum El-Bouaghi,  le cirque sera à Alger en avril prochain, a expliqué Mme Gillier lors d'une  conférence de presse.  

    Cet événement, qui est à sa quatrième édition en Algérie, sera marqué  par un nouveau show "complètement inédit" sur le thème de l'eau et qui comprendra,  en outre, un spectacle d'otaries qui ont intégré récemment la grande famille  du cirque.     

    Sous un chapiteau de 1.500 places, qui constitue un véritable théâtre ambulant et avec un prix qui variera entre 600 et 1000 DA, le grand public algérien  et spécialement les enfants pourront admirer, en deux heures entières, les numéros  spectaculaires donnés par les funambules "motocyclistes de la mort", les clowns,  les magiciens et les acrobates chinois qui réaliseront un spectacle mano à mano.  

    En plus des grands classiques et pour le grand bonheur des petits, des  spectacles d'animaux sont également au menu, tels que les fauves, les crocodiles,  les zèbres ainsi que les nouvelles stars de cette édition, les otaries. 

    "Notre présence en Algérie, pour la quatrième fois, est un gage de confiance"  a estimé Isabelle Gillier, ajoutant que ce retour intervient après une tournée "triomphale"  en Syrie et au Liban.   

    El Watan avec APS

     

  • Polémique entre l’ancien premier ministre et un politologue US Ghozali : “L’Occident soutient les régimes autoritaires”

    toute europe déteste les algeriens ni aide,  ni soutient, ni démocratie, ni secours  non assistance peuple en danger, nest pas chirak voleur????????

    Par : Salim Koudil
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    Pour l’expert US, l’importance stratégique de l’Algérie, le pétrole et sa profondeur dans le Sahel en sont les raisons principales.

    Même si le régime algérien est “autoritaire”, il ne faut pas s’attendre à ce que “l’Occident” le déstabilise. C’est l’un des constats du politologue américain, Clément Moore Henry, lors de la conférence qu’il a animée samedi, en fin de journée, à l’hôtel Mercure, dans le cadre des débats d’El Watan. La déclaration du professeur en sciences politiques à l'université du Texas (Austin, États-Unis) était en réponse à l’intervention de l’ex-Premier ministre (de juin 1991-juillet 1992), Sid-Ahmed Ghozali.
    Ce dernier avait accusé les pays occidentaux d’“hypocrisie cynique” et de “favoriser la pérennisation des pouvoirs autoritaires”, tout en affirmant que cela n’a pas la “forme” d’une ingérence.
    Le premier P-DG de Sonatrach (1966-1979) a tenu à rappeler les accords de Barcelone signés en 1995 qui stipulaient la démocratisation des États. “Cela n’a pas été respecté” et beaucoup de pays ont été “complaisants”, a-t-il fait remarquer. Critiquant le statu quo actuel, SAG a utilisé une des phrases de l’un de ces professeurs en MDF (mécanique des fluides) à l’époque où il était étudiant à l’école des ponts et chaussées de Paris “plus ça change, plus c’est la même chose”. Continuant sur sa lancée “critique”, l’ex-Premier ministre semble avoir beaucoup d’espoir en la personne du président américain. Il n’hésita pas à lancer un “appel” à Barack Obama pour qu’il utilise “la force de l’exemple au lieu de l’exemple de la force”.
    De par sa réaction, Clément Moore Henry donnait l’impression de vouloir tempérer les “ardeurs” de Ghozali. Il a ainsi affirmé que “l’Occident, surtout ces jours-ci, a tendance à favoriser les régimes autoritaires”.
    À l’instar de l’égypte, il ne s’attend pas à ce que les pays occidentaux changent de position à l’égard de l’Algérie. Selon lui, la raison essentielle consiste en “la rente stratégique” que représente le pays “comme il y a une rente économique, il y a une rente stratégique comme par exemple les bases américaines au Maroc et pour l’Algérie consiste dans les profondeurs du Sahel”. Un statut qui enlèverait ainsi tout espoir de changement de régime “via” les pays industriels ! Moins important en “rente stratégique”, selon Clément M. Henry, la Tunisie “pourrait
    redevenir un pays pilote pour le monde arabe”. D’ailleurs, il remettra en cause le sens même du terme de régime autoritaire, même s’il a utilisé à plusieurs reprises “en politologie, c’est une catégorie bâtarde qui ne veut rien dire”.
    En revenant au thème de la conférence : “Les états arabes à l’épreuve de la globalisation”, le politologue américain a classé l’Algérie, en compagnie de la Libye, le Yémen, la Syrie et l’Irak, parmi les “états bunkers”. Tout en affirmant que l’état y est “faible”, il a indiqué que l’un des problèmes cruciaux consistait en l’absence de “corps intermédiaires entre l’état et la société civile”. Selon lui, il n’est pas trop tard, pour l’Algérie, “de prendre le train en marche”. Pour argumenter, il s’appuiera, entre autres, sur l’Histoire : “Le monde de la globalisation n’est pas étranger au monde musulman (…) aux 10e et 11e siècles, il n’y avait pas de frontières et les pays musulmans ne devraient pas se méfier d’un phénomène qu’ils ont bien maîtrisé il y a quelques siècles”.  Toutefois, il faut noter que la conférence avait un goût d’inachevé. Même si elle a duré plus de trois heures, la teneur du débat était loin d’être de “haute voltige”. Mis à part celle de Sid-Ahmed Ghozali, les interventions des autres présents étaient loin d’être intéressantes. Soit ils étaient “hors sujet”, soit ils se contentaient de questions standard.
    Aussi, il faut préciser que le politologue américain ne donnait pas l’impression de bien connaître la situation de l’Algérie. Il l’avait surtout connue dans les années 50 en côtoyant les étudiants de l’Ugema (Union générale des étudiants musulmans algériens) sur lesquels, d’ailleurs, il vient de publier un livre.
    Visiblement, les spécificités du système algérien ne semblent pas être dans ses “cordes”. Il était plus à l’aise en parlant de l’égypte, un pays où il a vécu plusieurs années. Sid-Ahmed Ghozali lui avait même fait le reproche : “Vous auriez dû donner des cours aux Algériens au lieu des égyptiens”.

  • De la gestion privée du patrimoine public !!!!!!

    Par : Mustapha Hammouche

    Notre confrère la Tribune a fait part de l’initiative d’un citoyen qui souhaite rétrocéder une concession agricole de quatorze hectares à l’État, à condition que le terrain soit ensuite rétrocédé à l’AADL pour y construire quatre mille logements à des souscripteurs du programme 2001, mais qui n’ont pas bénéficié de l’affectation promise par l’organisme en question.
    Il est bien précisé que c’est “un bien de l’État que l’homme en question veut remettre à l’État, mais pas dans n’importe quelle condition”.
    Il n’y a pas de doute que ce monsieur et son père soient animés d’un réel sentiment de solidarité. Il n’y a pas de doute, non plus, que les laissés-pour-compte des programmes AADL méritent d’être soutenus et aidés dans la recherche des moyens de faire valoir leur droit.
    Il n’y a pas de doute, en fin, qu’il serait plus approprié que ce soit eux qui bénéficient d’une éventuelle opportunité immobilière que “les affairistes et les spéculateurs” qui, apparemment, la convoitent.
    Mais la démarche des généreux concessionnaires, pour louable qu’elle soit dans son esprit, illustre ce qu’on peut appeler la culture patrimoniale en Algérie. Cette propension à vouloir décider de l’usage et de la destination des biens publics dont la concession ou la gestion nous échoit. C’est la pratique, dans le pouvoir, de cette prérogative, informelle mais répandue, de répartition qui est à l’origine de la banalisation de ce sentiment de propriété sur les patrimoines publics qui nous sont confiés à un titre ou à un autre.
    C’est visiblement sûr de la majesté de leur geste que le fils “donateur” du terrain veut y associer le président de la république “pour que les choses soient faites selon la volonté du père”.
    Il est surtout convaincu que l’État lui-même devrait apprécier sa proposition comme une contribution au bonheur populaire et l’œuvre de justice nationale.
    Rien de plus normal, dans un contexte où le citoyen entend tous les jours des responsables montrer leur disponibilité sélective en ces termes : “Voici mes coordonnées ; si tu as besoin de quoi que ce soit, appelle-moi.” Ce n’est plus les institutions qui règlent les problèmes, mais les hommes qui les occupent et ceux qui peuvent les approcher. Parfois pour le bien, et parfois pour le pire, chacun fait ce qu’il veut avec la part d’État qu’il détient. Selon ce pouvoir, on est “doula” ou on n’est pas.
    Dans le même temps, il n’est point fait cas du fait que la bienveillante initiative doit détourner un terrain agricole de sa vocation vers la promotion immobilière. Il n’y a qu’un pays comme le nôtre qui puisse produire des agriculteurs qui, sans état d’âme, sacrifient un jardin pour l’amour du béton. Le destin tragique du domaine Bouchaoui éclaire sur l’adaptation mentale qui a rendu possible le bétonnage suicidaire des meilleures terres du pays. Après ma maison, mon immeuble, mon hangar ou mon usine, le déluge ! Au demeurant, c’est bien parce qu’on a macadamisé anarchiquement et cimenté ses alentours que la moindre abondance de pluie a des effets de déluge sur notre capitale.
    Son usage étant plutôt régi par le rapport de force de volontés individuelles que par la loi, il est normal que le patrimoine national soit ainsi maltraité et gaspillé.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.

  • la regeole no moment

  • israel aime bien ses concitoyens regardez ,les notres non et n'aiment pas les algeriens la crise sevit depuis 1830!!!!!!!

     

    Jérusalem: 1.300 nouveaux logements approuvés par Israël, condamnation palestinienne

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    Israël a approuvé la construction de plus de 1.300 nouveaux logements dans le secteur oriental de Jérusalem, à majorité palestinienne, a annoncé lundi l'ONG israélienne anti-colonisation La Paix Maintenant, une décision aussitôt condamnée par les Palestiniens.er

    Israël a approuvé la construction de plus de 1.300 nouveaux logements dans le secteur oriental de Jérusalem, à majorité palestinienne, a annoncé lundi l'ONG israélienne anti-colonisation La Paix Maintenant, une décision aussitôt condamnée par les Palestiniens.
    La Paix Maintenant a qualifié de "grande provocation" le feu vert de la commission de planification du ministère de l'Intérieur, qui survient alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est aux Etats-Unis.
    Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat a immédiatement condamné "très fermement" la décision israélienne.
    "Nous espérions que Netanyahu allait aux Etats-Unis pour arrêter la colonisation et reprendre les négociations mais il est clair pour nous que Netanyahu est déterminé à détruire les négociations. Il a fermé toutes les portes des négociations et nous le tenons pour responsable de leur destruction", a affirmé M. Erakat.
    Selon une porte-parole de La Paix Maintenant, Hagit Ofran, "il y a trois nouveaux plans qui ont été publiés pour enquête publique".
    La grande majorité des nouveaux logements (983) à construire est situé dans le quartier de colonisation juive de Har Homa, où résident plus de 7.000 habitants, a précisé la porte-parole.
    "Il s'agit d'une nouvelle étape à Har Homa qui va vraiment étendre ce quartier. C'est une grande provocation", a-t-elle souligné.
    Le 15 octobre, le ministère israélien de l'Habitat avait lancé des appels d'offres - un stade nettement plus avancé dans la procédure que le feu vert de la commission de planification - pour la construction de 238 logements pour la population juive dans deux autres quartiers de colonisation à Jérusalem-Est, Ramot et Pisgat Zeev. Quelque 320 nouveaux logements doivent être bâtis dans le quartier de Ramot, selon La Paix Maintenant.
    Il s'agissait des premiers appels d'offres depuis la fin, le 26 septembre, du moratoire de dix mois portant sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie. Ce gel temporaire et partiel n'avait cependant jamais concerné Jérusalem-Est.
    Israël estime que les quartiers de colonisation juifs de Jérusalem-Est font partie intégrante de son territoire.
    L'Etat hébreu revendique l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale "éternelle et indivisible" tandis que les Palestiniens veulent établir dans le secteur oriental la capitale de leur futur Etat.
    La communauté internationale considère que la question de Jérusalem doit être traitée dans le cadre d'un règlement de paix final entre Israéliens et Palestiniens. Elle a appelé les deux parties à s'abstenir de tout geste "unilatéral".
    Quelque 270.000 Palestiniens vivent à Jérusalem-Est, où environ 200.000 Israéliens se sont installés dans une douzaine de nouveaux quartiers.
    L'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas réclame un nouveau gel de la colonisation avant de reprendre les négociations de paix avec Israël.

    AFP
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  • Une personne décédée et des dizaines de familles sinistrées

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       	Une personne est décédée et des dégâts matériels ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures suite aux fortes chutes de pluie qui ont affecté plusieurs wilayas du pays

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    Une personne est décédée et des...

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    Les intempéries ont encore fait des victimes en Algérie. Une personne est décédée et des dégâts matériels ont été déplorés un peu partout dans le pays.   

    Un homme de 52 ans est décédé à Hussein Dey (Alger) dans une chute à  l'intérieur d'une fosse septique, souligne lundi un bilan de la Protection Civile qui dresse un point complet de la situation durant ces dernières 24 heures marquées par des fortes chutes de pluie. 

    Deux autres personnes ont failli également trouver la mort à Ghardaia. Se trouvant à bord d'un camion cerné par les eaux d'un oued en crue, les deux hommes ont été sauvés par les services de la Protection civile dans la  commune de Guerara, a-t-on encore appris. 

    En raison de l'infiltration des eaux pluviales, plusieurs familles ont dues abandonner leurs demeures. Il en est ainsi  des neuf familles qui ont été recasées dans un hangar de l'APC de Tessala El  Mardja, dans la wilaya d'Alger. Six autres familles ont été également recasées à titre préventif chez  leurs proches, suite au débordement des eaux d'un oued en crue à la cité El  Azzouni Yaâkoub.         

    Dans la même localité, quelques habitations ont été inondées après le  débordement de l'oued Djebroune, à proximité de la cité des Martyrs et  à la cité Sidi Yaâkoub. A Ouled Fayet, un oued en crue à proximité du siège de l'opérateur de  téléphonie Nedjma a débordé causant la stagnation des eaux sur la chaussée et leur infiltration dans quelques habitations.

    Un climat de panique a également prévalu à Blida où les services de la Protection civile sont intervenus à Ben  Khellil pour évacuer 30 familles, recasées à titre provisoire à l'école primaire  Ben Chaâbane et dont les habitations ont été inondées par les eaux pluviales.          

     La pluie s'est également infiltrée dans 30 habitations situées à proximité d'un  oued en crue à Zeralda et dans 12 autres dans la commune de Birtouta. Par ailleurs, selon la Protection Civile, les intempéries ont, en outre, provoqué l'effondrements de murs de  clôture à Birkhadem, Dely Ibrahim, Dar El Beida et Douira.    

    Rappelons enfin que le mauvais persistera jusqu'à jeudi prochain. Les derniers bulletins de la météo ont fait savoir que des fortes précipitations sont attendues dans plusieurs régions du pays.  

    Abderrahmane Semmar
  • Des enseignants de l’UMBB protestent devant le siège de la wilaya de Boumerdès

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    Des dizaines d’enseignants de l’université M’hamed Bougarra de Boumerdès (UMBB), se sont rassemblés, ce lundi 8 novembre, devant le siège de la wilaya de Boumerdès.

     Ils réclament des logements de fonction et la tenue des promesses qui leur ont été faites dans ce cadre par les autorités locales dans le but de pouvoir accomplir leur mission dans de bonnes conditions.

    Les protestataires demandent l’application des orientations du président de la République qui s’est engagé, selon eux, à satisfaire cette revendication. Ils soulignent que l’UMBB n’a bénéficié que de 230 logements depuis 2008, ce qui est insuffisant par rapport aux besoins exprimés.

    Les enseignants réclament également le lancement des travaux du premier quota qui comprend 80 logements et dénoncent le silence affiché par l’administration quant  la prise ne charge de cet épineux problème qu’ils avaient exposé à l'issue de leur action aux plus hauts responsables de la wilaya.

    Ramdane Koubabi
  • Relaxe pour les neuf non jeûneurs d'Ighzer Amokrane

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       	L'accusation a requis lundi de deux à cinq ans de   prison au tribunal correctionnel d'Akbou contre huit jeunes interpellés en situation de non jeûne durant le ramadan de l'été dernier. 

     Les neuf non jeûneurs d'Ighzer Amokrane viennent d'être relaxés par le tribunal correctionnel d'Akbou. Le procureur de la République qui avait requis de 2 à 5 ans de prison contre ces jeunes a été désavoué par la Justice laquelle a refusé les accusations d'atteinte aux "préceptes de l'islam".    

    Pour rappel, ces jeunes avaient été arrêtés fin août par la police dans la localité d'Ighzer Amokrane, à une dizaine de kilomètres d'Akbou,   près de Béjaïa alors qu'ils buvaient du café dans un local commercial fermé, selon un de leurs avocats Me Abderrezak Ammar-Khodja. 

    Ils ont été inculpés, par la suite, d'atteinte aux "préceptes de l'islam", ce qui est  punissable de deux à cinq ans d'emprisonnement. A l'ouverture du procès, le procureur a requis "l'application de la loi en   vertu de l'article 144 bis 2 du code pénal", ont indiqué des militants de de la Ligue Algérienne de la défense des droits de l'Homme lesquels ont assisté aux travaux de ce procès. 

    Pour sa part, le collectif d'avocats qui s'est constitué pour la défense de ces jeunes s'est appuyé, nous a-t-on expliqué, sur "l'artice 36 de la Constitution relatif à la liberté de conscience et d'opinion". 

     Selon des témoins oculaires, une importante manifestation était organisée, à l'extérieur du tribunal, en présence d'associations de défense des droits de l'Homme, de partis politiques et d'habitants de la région. Les manifestants n'avaient qu'une seule revendication sur la bouche : la liberté pour les huit jeunes inculpés.  

    Le Tribunal d'Akbou finira ainsi par donner raison aux défenseurs de la Liberté. Les jeunes d'Ighir Amokrane pourront retourner chez eux sans être inquiétés par la Justice. Mais ils garderont, à coup sûr, un souvenir amer de cette mésaventure qui a failli les emmener tout droit en prison. 

    El Watan
  • Abderrahmane MEZIANE CHERIF Confirme son départ du Consulat Général d’Algérie à Paris.

    Abderrahmane Meziane Cherif est diplomate et ancien ministre de l’Intérieur dans les années quatre-vingt dix. Durant la Guerre d’Algérie, alors qu’il était âgé d'à peine 18 ans, il rejoint le FLN en France et devient l’un des acteurs du déclenchement de la lutte de libération nationale sur le sol français.

     Des attentats et des actions spectaculaires menés entre 1956 et 1958 par l’OS (Organisation spéciale) en France ont ainsi permis de desserrer l’étau sur les maquis de l’ALN en Algérie et surtout de donner un retentissement médiatique à la Guerre de libération. Pour la première fois, cette dernière entrait en effet d’une manière directe dans la vie quotidienne des Français de « métropole » et devenait une réalité pour l’opinion publique.
    C’est cette histoire qu’Abderrahmane Meziane Cherif raconte dans son livre « La Guerre d’ Algérie en France. Mourepiane : l’armée des ombres ». 

    Dans cette émission Abderrahmane MEZIANE CHERIF :
    Raconte sa guerre de libération en France.
    Confirme son départ du Consulat Général d’Algérie à Paris.
    Revient sur des questions d’actualités. 

  • FLN AU MUSE' ,IL APPARTIENT AU PEUPLE ALGERIEN

    Les redresseurs se retournent contre Belkhadem

    Bataille pour le contrôle du FLN

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    Rixe sanglante par-ci, coup de boutoir par-là ! Le FLN est au bord de l’implosion. A la base comme au plus haut de sa hiérarchie, l’entente semble déjà impossible. La bonne parole laisse place à la calomnie.

    La menace chasse le dialogue. A un an et demi des législatives et à trois ans et demi de la présidentielle, le vieux parti plonge progressivement dans une ambiance délétère. Les réunions de renouvellement des kasmas et des mouhafadhas tournent souvent au pugilat, parfois même à la bataille rangée. A Annaba, le sénateur Mohamed Salah Zitouni a brandi son arme de gros calibre contre de jeunes militants lors d’une «attaque» contre le siège de la mouhafadha pour déloger les «indus occupants».

    A Hydra, une réunion pour l’élection des nouveaux membres de la kasma a vite tourné au vinaigre. Invectives, heurts et coups de poing. La bagarre, qui a débordé dans la rue, s’est soldée par une dizaine de blessés. Le bilan aurait pu être plus lourd, n’était l’intervention rapide des services de sécurité. Les divergences de vue s’expriment ainsi de la manière la plus forte. La colère fait perdre la raison aux uns et attise la violence des autres. Les affrontements sanglants se sont propagés telle une traînée de poudre à travers le territoire national.
    De Bouira à Tiaret en passant par M’sila, Souk Ahras et Oran, aucune structure de base du parti n’est épargnée par cette nouvelle vague d’agitation.


    La course aux postes devient une course à l’abîme. Le FLN attire les opportunistes de tout acabit qui savent pertinemment que se présenter à une élection sous le sigle du parti équivaut à une victoire. Les ambitions se déchaînent et ne connaissent plus de limites. Pour Abdelaziz Belkhadem, il n’y a pas feu en la demeure. Le secrétaire général du FLN ira jusqu’à qualifier ces sanglantes querelles de «signe de bonne santé» du parti. Et voilà que les tiraillements prennent vite une autre tournure. Cette fois, le coup est venu non pas de la base, mais d’en haut. Des hauts cadres, députés, sénateurs et ministres, dénoncent les errements du parti et lancent une action commune de «remise sur rails» appelée «le mouvement de redressement et de l’authenticité».


    Fin de la collégialité


    Parmi ces cadres, il y a des noms qui ne laissent pas indifférents : Mohammed Seghir Kara, El Hadi Khaldi, Abderrachid Boukerzaza, Abdelkrim Abada, Saïd Bouhedja ou encore Salah Goudjil, qui a été de toutes les batailles au sein du parti. Bien que loin du terrain, Abdelkader Hadjar semble apporter grandement son soutien à cette action qui cible principalement Belkhadem accusé de «déviationnisme».
    Ce qui file des boutons au secrétaire général du FLN. D’autres ténors du parti, tels que Abderzak Bouhara, ruent dans les brancards depuis de longs mois. Le trio El Hadi Khaldi (ministre de la Formation professionnelle), Mohammed Seghir Kara (député et ancien ministre) et Salah Goudjil (également député et ancien ministre) se montre très offensif. Depuis quelques jours, les trois hommes se succèdent dans la presse pour charger Belkhadem en lui faisant porter toute la responsabilité de la crise qui secoue terriblement le FLN. Le principal grief retenu contre le SG, c’est le fait de chercher à tout contrôler. «Au FLN, il n’y a pas et il n’y aura pas de zaïm. Celui qui cherche à le devenir finira inéluctablement dehors», a lancé Salah Goudjil, un des caciques du parti. Selon lui, d’autres ont déjà essayé, sans y parvenir. Pour étayer ses propos, il relève quelques irrégularités commises lors du 9e congrès ; parmi elles, le retour à l’ancienne organisation sans pour autant la respecter. Lors du congrès rassembleur de 2005, le FLN a été doté d’une nouvelle organisation pour éviter une autre crise, semblable à celle de 2004.  L’organisation de 2005 réduisait les pouvoirs du SG, devenu responsable non pas sur le parti, mais sur la seule commission exécutive comptable devant le conseil national.


    9e congrès : mainmise sur le FLN


    «Lors du 9e congrès, Belkhadem a imposé l’ancienne organisation, à savoir le comité central et le bureau politique», regrette Salah Goudjil, qui émet plusieurs réserves sur le déroulement du congrès. Pour lui, derrière cette réorganisation se cache une volonté de faire main basse sur le FLN : «Depuis le congrès, le SG a accaparé toutes les responsabilités. Il refuse le dialogue. Il ne consulte personne. C’est inacceptable. Le principe cardinal au FLN, c’est la collégialité.»  «En 1964, lors du 3e congrès, Ben Bella avait tenté la même chose, ce qui avait conduit à l’opération du 19 juin 1965», prévient-il, accusant Belkhadem de vouloir utiliser le parti à des fins inavouées. «Le FLN est un parti au service du peuple et du pays. On ne peut accepter qu’il soit au service des personnes et des intérêts personnels», clame-t-il.
    Cet ancien ministre attaque également  Belkhadem sur la question de la femme : «Il ne cesse de parler de la place de la femme au sein du parti. Mais on constate que le nombre de femmes au sein du comité central a reculé de plus de la moitié par rapport au 8e congrès. Même les 15 députés femmes ne figurent pas toutes dans le CC.» M. Goudjil va plus loin en accusant Belkhadem de «gérer le parti comme une zaouïa».


    De son côté, Mohamed Seghir Kara parle de «visées douteuses» du SG. Lesquelles ? La présidentielle ? S’il n’a pas exprimé sa volonté de briguer un mandat présidentiel, le SG du FLN ne l’a non plus pas exclue. Belkhadem a commencé à travailler pour lui bien avant le 9e congrès. D’abord, les structures de base n’ont pas été renouvelées. «Il a laissé les secrétaires de mouhafadha qu’il a lui-même désignés pour une période transitoire. Ce sont ces mouhafadhate qui lui ont préparé un congrès sur mesure», dénonce M. S. Kara, qui a été l’un des principaux acteurs du mouvement de redressement mené contre Ali Benflis en 2004.

     

    Un slogan à la soudanaise !


    M. Kara indique que le comité central compte plus de 150 membres qui ne répondent pas aux statuts du parti, à savoir 10 années de militantisme ininterrompu au sein du parti. Aussi, il relève que les congressistes ont été triés au niveau des mouhafadhate. Il accuse certaines personnes, sans les citer, de «trafiquer les cartes» de militant. D’après lui, ce trafic qui fait rage a permis à des opportunistes et des trabendistes d’occuper des postes de responsabilité.
    Pour les animateurs du mouvement de redressement, Belkhadem ne fait qu’encourager cette situation en laissant la porte ouverte à toute adhésion : «Il veut faire du FLN un parti des affairistes. Il a d’ailleurs créé le secrétariat des finances et des affaires. Ce qui n’a jamais été fait auparavant», précise-t-il, se demandant «pourquoi une telle structure dans un parti qui appartient à tout le peuple». Autre grief retenu contre le SG du parti : le slogan du FLN qui a été importé du Soudan. M. Kara raconte que cela s’est fait lorsque Belkhadem a rencontré le président soudanais Omar El Béchir.


    Il lui aurait dit «votre slogan m’a plu et je vais l’adopter comme slogan de notre congrès. C’est une grave dérive», estime Kara. Selon lui, elle n’est pas la seule. Notre interlocuteur reproche à Belkhadem, comme aux autres membres du mouvement, le fait de calquer l’organisation du bureau politique du parti sur celle du parti au pouvoir en Egypte avec 15 membres, dont 3 femmes. Kara estime également qu’«il est indigne d’un responsable politique d’appeler les militants à aiguiser les épées et à trancher les têtes» de ceux qui le critiquent.
    El Hadi Khaldi, autre animateur du mouvement de redressement qui multiplie des déclarations dans la presse, affirme que les initiateurs du mouvement ont agi sous la pression de la base.


    Belkhadem dos au feu !


    Selon lui, les membres de bureau de plusieurs kasmas ont été choisis sur la base de critères qui n’ont rien à voir avec le règlement intérieur. Ce sont, d’après lui, «des gens qui ont fait preuve de loyalisme au chef ou simplement des trabendistes». Pour Khaldi, Belkhadem n’est pas le seul secrétaire général du parti. Il y en a plusieurs, mais il met en avant le nom de Amar Ferrikha, ancien wali de Sétif, qui est, d’après lui, révoqué de la Fonction publique. «C’est Amar Ferrikha qui décide. Belkhadem ne fait que signer. Je me demande ce qui lie à ce point ces deux hommes et d’où vient la force de Ferrikha qui a fait beaucoup de mal au parti durant les années 1990 ? Les militants de Sétif et de Tipasa n’en savent que trop», souligne le ministre. En réponse à ce mouvement, Belkhadem a brandi la menace de l’exclusion.
    Dans un communiqué du bureau politique, le secrétaire général du FLN promet de sévir contre les cadres dirigeants qui ont enfreint les «règles de discipline du parti». S’appuyant sur ses bons rapports avec le président Bouteflika, qui est également président d’honneur du FLN, Belkhadem pense ainsi avoir le dos au feu et le ventre à table.


    Questionné à maintes reprises, il se montre serein et rassuré. «Ne craignez rien pour le parti. Celui qui est piqué par un scorpion doit regarder en dessous de ses pieds», a déclaré Belkhadem, dans une conférence régionale à Ouargla. Pour lui, ce mouvement de redressement est une tempête dans un verre d’eau.
    Les «redresseurs», de leur côté, ne semblent pas inquiétés par les menaces de Belkhadem.
    Déjà, pour eux, le président de la commission de discipline, Amar Ouazani, n’a aucune légitimité. Selon Kara, il s’est retiré du FLN depuis 20 ans. Le clash s’annonce ainsi très fort. La bataille autour du contrôle du parti n’est qu’à son début. Belkhadem est-il suffisamment appuyé pour survivre à cette vague contestataire ? Le mouvement de redressement trouvera-t-il les ressources nécessaires comme en 2004 pour atteindre son objectif comme en 2004 ? Qui aura le dernier mot ? L’avenir nous le dira.        

    Dix secrétaires généraux depuis 1962 :

    Le FLN a connu dix secrétaires généraux depuis l’indépendance de l’Algérie. Le premier à présider aux destinées de ce parti est Mohamed Khider, un des membres fondateurs, dont le mandat n’a duré qu’une année (1962-1963). Après avoir démissionné en 1963 et quitté l’Algérie, il a été assassiné à Madrid en 1967.

    C’est Ahmed Ben Bella qui lui succède de 1963 à 1965. Devenu président de la République en septembre 1963, Ahmed Ben Bella a été déposé en juin 1965.
    Cherif Belkacem a pris la place de Ben Bella sans durer. Il a été lui aussi éjecté du parti.


    Kaïd Ahmed, quant à lui, prendra la direction du FLN durant cinq années, de 1967à 1972. Il quitte le FLN après avoir été en conflit avec Houari Boumediène sur notamment la révolution agraire. En 1973, la direction du FLN a été confiée à Mohamed Salah Yahiaoui qui y est resté jusqu’à 1980.

    Ancien chef de l’Académie interarmes de Cherchell, il quitte le FLN après avoir échoué dans sa tentative de succéder à Boumediène, décédé en décembre 1978. De 1980 à 1989, c’est Mohamed Cherif Messaadia qui a eu à diriger le parti. Ce dernier a été emporté par les réformes politiques induites par les événements du 5 octobre 1988.


    Après l’ouverture du champ politique et la consécration du multipartisme, Abdelhamid Mehri a accédé au poste de secrétaire général qu’il a occupé jusqu’en 1996. Il a été victime de ce qu’on a qualifié de «coup d’Etat scientifique».
    Lui succéda Boualem Benhamouda de 1996 à 2000 qui a subi, lui aussi, le même sort.

    Ali Benflis, qui prend la direction du parti en 2000, a également été victime d’un mouvement de redressement qui l’a contraint à démissionner après la présidentielle de 2004. Issu du mouvement de redressement, Abdelaziz Belkhadem est secrétaire général depuis le 8e congrès rassembleur de 2005.                              

    Mokrane Ait Ouarabi
  • no moment

  • n'est pas!!!!algerie en voie de disparition!!!! algers que fait le wali ,les apc, les delegue's de wali tout ce beau(affreux) monde, rien, ils wait and see

    Evacuation de dizaines de familles à Alger suite à l'infiltration des eaux dans leurs habitations

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    Les pluies orageuses qui se abattues depuis la matinée de dimanche 07 novembre ont causé d'enormes dégats à Alger.

    Plusieurs familles résidant à Alger ont été évacuées dimanche suite à l'infiltration des eaux pluviales dans leurs habitations, a indiqué la Protection civile. 

    De 04:00 jusqu'à 13:00, quelque 44 interventions ont été effectuées  pour évacuer plusieurs familles suite à l'infiltration des eaux pluviales dans  leurs habitations après le débordement des eaux des oueds, a indiqué à l'APS  le chargé de la communication auprès de la Protection civile de la wilaya d'Alger,  M. Sofiane Bekhti.

    Certains cas "sensibles" ont été enregistrés dont ceux au niveau d'Azur Plage où 27 familles ont été momentanément évacuées avant de regagner leurs habitations dans l'après-midi après le drainage des eaux outre l'évacuation de sept personnes de l'hôtel "La Nomade" sis à Palm Beach, a-t-il ajouté. 

    A Birtouta, les eaux pluviales se sont infiltrées dans 40 habitations au niveau de la route de Sidi Abed où 9 cas ont nécessité une évacuation. 

    Par ailleurs, les services de la Protection civile ont évacué un véhicule  qui était coincé dans la trémie reliant Ain Benian à Staoueli.          Plusieurs zones à l'ouest de la capitale ont enregistré des inondations  des chaussées dont Bouchaoui ville et Ouled Fayet.

  • qu'ils sont cons!!!!!!!

    Des routes impraticables dans plusieurs communes à Alger

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       	Des routes étaient difficilement praticables dimanche  matin dans plusieurs communes de la wilaya d'Alger suite aux intempéries. 

    zoom | © D.R

    Des routes étaient difficilement praticables dimanche ...

    La pluie et la boue ont rendu de nombreuses routes impraticables à Alger. Dans un point de situation sur l'état des routes, la Gendarmerie Nationale a dressé un tableau chaotique du trafic routier depuis le début de la matinée de cette journée du dimanche.  

    Pour commencer, des chaussées ont été inondées dans la rocade Ouest, reliant la ville  d'Alger à celle de Tipaza, au niveau de l'échangeur d'Ouled Fayet à celui de  Douéra, l'échangeur de l'hôpital de Zeralda, à hauteur du pont "Dounia" (commune  de Dely-Ibrahim) et au lieu dit "Bavaroise" (commune de Cheraga). 

    Du coup, la circulation routière a été bloquée pendant de longues heures et des milliers de citoyens n'ont pu rejoindre comme il se doit leur lieu de travail. 

    Selon la Gendarmerie Nationale, la même situation a été constatée dans le chemin de wilaya 05 reliant  Bouchaoui et le village agricole, à hauteur de la direction générale de Naftal  et à 100 mètres du carrefour de Kaima dans la commune de Cheraga et au niveau  du nouvel échangeur de Club des Pins.

    Par ailleurs, de nombreux  quartiers populaires d'Alger ont connu également une panique à cause de l'état désastreux des routes inondées. Et pourtant, les BMS ont été lancés par l''Office national de la météorologie depuis la semaine dernière. Les services des Collectivités Locales auraient donc pu, ou du, assumer leurs responsabilités en procédant au nettoyage des avaloirs et des conduits des eaux de pluies. 

    Mais, une fois encore, rien n'a été fait et le pauvre citoyen finit toujours par payer les pots cassés d'une gestion cahoteuse de l'espace urbain.  

    Abderrahmane Semmar
  • no moment


    Dilem du Samedi 06 Novembre 2010 | Vu 4327 fois

  • Le repas de l’étudiant algérien en 2010

    18947.jpgcomptez les olives :18: un bout de pain:2 portion de fromage mauvaise qualite',salade affreuse puis un yaourt bizare c'est tout, et que mangent nos generaux,nos walis,depute' les non élus  les bouriquots  avec un niveau de 3eme secondaire!!!!!!

  • Salon du livre ou carnaval religieux ?

    Sur les conseils d’un ami écrivain, invité au Salon international du livre d’Alger (SIla), je m’y suis rendu. Il faut préciser que la lecture de la presse incitait à y aller. Jeudi, un taxi me dépose à Chevaley. Pour les non-algérois, le Sila (plusieurs chapiteaux) a été installé sur le parking du stade du 5 juillet. Du Chevaley au stade olympique, il faut compter un bon quart de marche à marche soutenue. Ce jeudi, il pleuvait sur Alger. Ce qui n’a pas découragé des centaines de filles, majoritairement en hidjab et autant des barbus, plus nombreux que les sans barbes dont je faisais partie. A un moment je me suis demandé si je ne faisais pas fausse route. Toutes ces voilées et ces barbus m’ont rappelé ce fameux meeting du FIS, un certain mois de novembre 1991 où un certain Mohamedi Saïd, ex-colonel de la wilaya III, avait pris la parole devant des dizaines de milliers de barbus déclarant en arabe que pour « assainir ce pays, il faut liquider deux millions de personnes » ! Je n’invente rien, nous l’avons rapporté à l’époque dans le Matin, avec un dessin de Dilem (à l’époque, il était chez nous) intitulé « Beau temps, pelouse en bon état, foule nombreuse, un journaliste du Matin expulsé » ! Les temps ont changé. Par ces temps de réconciliation nationale, la petite foule, dont je faisais partie, qui se dirigeait vers le Sila, était bon enfant. Les jeunes femmes voilées bavardaient, certaines répondaient au portable à leurs petits copains, les barbus souriaient, d’autres commentaient les écrits d’El Hadaf (le journal sportif) sur les chances du Mouloudia d’Alger face à l’Itihad de Tripoli en coupe d’Afrique du nord de football ! Non, je ne rêvais pas. Tout ce beau monde allait au Sila. L’ensemble était pas mal : un grand chapiteau abritant les exposants. A côté des petits restos, des toilettes, et juste à côté de l’entrée principale un chapiteau abritant un lieu convivial, mais réservé aux invités, les masses dont je faisais partie étant priées d’aller à côté ! Une fois sur les lieux, j’ai compris pourquoi il y avait tant de barbus. Le contraste était saisissant. Sur les 400 exposants présents, près de 80%, j’exagère à peine, exposaient des livres religieux. Dar el Moassara ( Maison de la contemplation), Dar el Mohsen, et j’en passe, le livre islamique, sans compter les vidéos de prédicateurs célèbres, était dominant. Amr Khaled, par exemple, le prédicateur égyptien « soft », qui a compris que la violence armée était contre-productive, et qui officie sur une chaine de télé arabe, dont les portraits ornaient un stand, tenait la vedette. Il n’était pas le seul, il y en avait d’autres. Dans la plupart des stands, des écrans de télé diffusaient des prêches, d’autres des documentaires religieux. Mieux les livres religieux étaient soldés. Certains stands proposaient 50% de remise ! De fait, le Sila s’apparentait à une véritable foire religieuse. Un véritable raz-de-marée comme au « bon vieux temps » du début des années 90. D’où la présence de ces milliers de visiteurs majoritairement islamistes. Le livre islamique et les vidéos proposés, bénéficient-t-ils d’un traitement de faveur ? Une chose est sûre, majoritaires parmi les visiteurs, les barbus semblaient ravis, ils étaient entre eux, et se pliaient en quatre pour faire plaisir au visiteur, dont j’étais ! Dans l’ordre, le livre islamique omniprésent, était suivi par les livres universitaires, la littérature enfantine, et les livres de cuisine et de pâtisserie orientale. C’est dire ! Les éditeurs algériens – Barzakh, Chihab, Casbah – semblaient noyés dans cet océan religieux. Les étrangers – Gallimard, Hachette, l’Harmattan - faisaient pâle figure. Essais et romans se comptaient sur les doigts d’une main. Les maisons d’édition française proposaient de la littérature classique française. Censure oblige, Boualem Sansal, certains romans de Selim Bachi ne figuraient pas. Même Djamila Benhabib, dont le livre « A contre-Coran » est pourtant vendu en librairie, n’y était pas. De fait, les conférences-débat animés par Benjamin Stora, le suisse Jean Ziegler, Poivre d’Arvor, et d’autres, heureusement très médiatisés, auxquelles a participé un nombreux public, semblaient être l’arbre qui cache la forêt. Il faut aller à l’exposition de l’art et la culture turque de la ville d’Adara, au Palais de la culture, boudée pas les barbus, pour rencontrer l’Algérie moderne. Ici, peu ou pas de barbus ou de femmes en hidjab, mais un nombreux public qui semble plus intéressé par Istanbul que par Riadh ou le Caire ! H.Z

  • on le sait depuis longtemps!!!!

    Le penseur et universitaire Azmi Bishara a fait salle comble dimanche soir au Salon international du livre d’Alger (Sila) qui se tient au niveau du stade du 5 Juillet. Sa conférence sur «L’état actuel du monde arabe» a duré trois heures. Connu par son langage franc, Azmi Bishara est arrivé à la conclusion qu’un cartel dirige la plupart des pays arabes actuellement. Il est composé des familles régnantes, des services de sécurité et des «nouveaux hommes d’affaires». 

    Des hommes d’affaires qui, selon lui, ont des alliances avec les élites dirigeantes. Cette catégorie est, d’après lui, née de l’élimination du secteur productif public et de la naissance du secteur des investissements rapides dans les services (tourisme et télécommunication). Cette situation bloque la mise en place d’une économie de marché dans le sens capitaliste du terme. «L’économie de marché bannit des considérations politiques qui ont trait au piston et aux passe-droits. Cependant, on constate qu’un féodalisme capitaliste s’est installé. Nous l’avons inventé», a-t-il ironisé, soulignant que dans ce cas, la libre concurrence a disparu. «Le projet des élites dirigeantes arabes est de se maintenir au pouvoir», a-t-il ajouté. Il doute que les populations soient d’accord avec l’idée que ce «maintien» a pour objectif la stabilité du pouvoir. Il n’a pas manqué d’évoquer la lâcheté de certains intellectuels arabes qui se mettent au service des gouvernants. Les responsables arabes sont incapables, d’après lui, de donner des réponses aux questions posées par les citoyens et aux sujets évoqués. Il a souligné la confusion entre Républiques et royaumes. «Cela nous rappelle le temps des Etats sultanesques ou des monarchies nées après l’effondrement du califat», a-t-il relevé.

    A ses yeux, cette confusion a gommé les spécificités au point où tous les régimes se ressemblent structurellement aujourd’hui. «L’hérédité au pouvoir est la conséquence de l’effacement de la frontière entre le public et le particulier», a-t-il analysé. L’intervenant a observé que les mouvements libérateurs qui sont arrivés au pouvoir dans certains pays arabes après les indépendances avaient pourtant perçu la République comme «un espace public». «Et l’Etat est un espace public et non pas privé. Le dirigeant n’a pas la propriété de la terre et de ce qu’il y a dessus. Même un dictateur gouverne au nom de la volonté populaire qui est l’expression du domaine public. La longue période des autoritarismes a conduit à l’enchevêtrement entre espaces publics et privés, mais également à l’émergence d’un fléau, jamais rencontré auparavant, celui de la corruption sous toutes ses formes. Par le passé, un ministre, dans un Etat non démocratique, respectait son statut de fonctionnaire et n’abusait pas du bien public», a-t-il insisté. Selon lui, la corruption est accompagnée par la marginalisation des institutions et des partis au profit des familles au pouvoir. «La notion de familles au pouvoir se limitait par le passé aux monarchies seulement, ce n’est pas le cas aujourd’hui», a estimé le conférencier.

    Il y a, à son avis, un sentiment général de désespoir et d’inquiétude dans le monde arabe.  «La déception n’est pas un concept scientifique, elle émane de rêves, ceux de la génération des grands courants de pensée qui ont traversé les pays arabes durant les années 1960 et 1970. Aujourd’hui, cette déception est le signe de la fin d’une époque», a relevé l’auteur de La problématique arabe. D’après lui, cette fin d’époque n’a pas ouvert la porte à une autre. Aussi, les caractéristiques de la prochaine époque seront-elles définies par ceux qui feront la conclusion de celle qui vient de s’achever. «Faut-il être critique ou nostalgique ?» s’est-il interrogé. Les courants politiques ont, selon lui, fait dire au passé ce qu’ils voulaient en termes de traduction de leurs opinions. Il a estimé que chaque courant présent dans la scène arabe a eu sa chance dans la prise de pouvoir : islamistes, nationalistes et gauchistes. D’où la profondeur de la crise actuelle. «Personne ne pourra dire aux populations qu’il n’a pas eu sa chance ou qu’il n’a jamais gouverné», a-t-il observé.

    Il a regretté l’absence d’un projet arabe ou celui d’un Etat-nation (dawla qotria) en soulignant qu’autour du monde arabe, des pays tels que la Turquie ou l’Iran retiennent les leçons du passé et bâtissent des nations s’appuyant sur leurs dynamiques internes. «Le comble est qu’en plein cœur du monde arabe, il existe un projet colonialiste florissant qui construit des institutions et qui nous demande de les reconnaître idéologiquement», a-t-il relevé à propos de la demande de Tel-Aviv de reconnaître Israël comme «Etat juif». Par le passé, la cause palestinienne jetait, d’après lui, un brouillard sur la situation arabe. «Les slogans cachaient beaucoup de mauvaises pratiques. Aujourd’hui, cette même cause met à nu les contradictions entre les Arabes», a-t-il dit. Azmi Bishara a le sentiment que tout est permis avec les Arabes, lesquels sont «au milieu des vents». «Il n’existe pas un ‘‘nous’’ arabe clair avec lequel on peut traiter avec les autres», a-t-il regretté. Optimiste, il a estimé que l’émergence de médias (télévisions d’information continue) ont grandement contribué à rapprocher les points de vue dans le monde arabe. Azmi Bishara, 54 ans, fut à deux reprises député de la Knesset (Parlement) israélienne. Son soutien à la résistance du Hezbollah libanais après l’attaque israélienne de 2006 lui a valu des accusations de trahison. En 2007, il s’est établi au Qatar où il enseigne. Il  est auteur de plusieurs ouvrages écrits en arabe, en hébreu et en allemand, dont entre autres, L’identité et la fabrication de l’identité dans la société israélienne, Etude critique sur la société civile et Thèses sur une renaissance entravée.

    Fayçal Métaoui
    © El Watan

  • Santé, longévité, accès à l'éducation, niveau de vie : l'Algérien va mieux, selon le PNUD!!!!! la merde oui ou vous ète corrumpus.

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    L'iIndice de développement humain (IDH) s'est nettement amélioré en Algérie, si on en croit le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui a classé l'Algérie parmi les pays à "développement humain  élevé" sur la base de plusieurs critères socio-économiques qui composent l'Indice de développement humain (IDH).

    L'Indice de développement humain mesure le niveau moyen atteint dans trois aspects du développement humain: santé et longévité, accès à l'éducation et niveau de vie décent. Le PNUD indique que l'Algérie consacre 4,3 % de son PIB à l'éducation,  3,6 % à la santé et 0,1 % à la Recherche et Développement, le PIB étant de  276 milliards de dollars à raison de 4.854 dollars par habitant.

    Parmi les multiples paramètres ayant servi de base de calcul de l'IDH  du pays, le rapport cite aussi l'espérance de vie qui est passé à 73 ans, le  taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans qui est de 41/1.000 naissances  vivantes, les naissances assistées par un personnel médical étant de 95 %,  et la population sans électricité qui est de seulement 0,6 %

    Dans son rapport sur le développement humain 2010 publié vendredi 5 novembre 2010, cette  organisation onusienne relève non seulement des progrès dans bien des aspects du développement humain en Algérie mais aussi la cadence avec laquelle les progrès pour l'amélioration des conditions sociales dans le pays ont été réalisés.
    Le rapport a classé les pays en quatre groupes: les pays à développement humain très élevé (42 pays), les pays à développement humain élevé (43 dont l'Algérie), ceux à développement humain moyen (42) et faible (42). Sur la base de ce critère, l'IDH de l'Algérie a été évaluée à 0,6777, sachant que le meilleur IDH au monde en 2010 a été réalisé par la Norvège avec un indice de 0,938, la note parfaite étant 1.

    L'IDH de l'Algérie est  supérieur à l'IDH moyen de l'ensemble des pays arabes qui est de 0,590, ainsi  que l'IDH moyen mondial évalué à 0,624, classant l'Algérie à la 84e place sur 169 pays.

    Par ailleurs, le PNUD observe que sur la base du rythme avec lequel l'amélioration de l'indice de développement humain a évolué entre 1980 et 2010, l'Algérie est parmi les dix premiers pays les plus rapides.  En effet, note le rapport, l'IDH de l'Algérie est passé de 0,443 en  1980 à 0,537 en 1990 et à 0,602 en 2000 avant de s'établir à 0,6777 en 2010.

    Avec APS

  • Les oreilles, ça se lave !



    Par Hakim Laâlam
    Email : laalamh@yahoo.fr

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    TVA et…


    … écoutes comprises !

    Bien sûr que le FMI n’est pas le Saint Coran ou la Sainte Bible ! Bien sûr que cette institution a souvent joué un rôle trouble dans des pays «émergents» comme le nôtre. Mais en même temps, lorsqu’on accepte enfin de recevoir comme un chef d’Etat le patron de cette instance, de lui dérouler le tapis rouge (alors que lui se serait suffi d’un tapis rose de candidat socialiste à la présidentielle française de 2012), j’estime, en toute modestie, que ces hôtes officiels devraient faire l’effort de mieux l’écouter. Et de le comprendre. C’est un SMIG à ce niveau-là d’interlocuteur. Et je n’ai pas l’impression en lisant les déclarations des officiels qui ont conversé avec Strauss-Kahn que beaucoup l’aient vraiment compris ou voulu le comprendre, à lire leurs déclarations béates et leurs sourires épanouis de «bons élèves». J’aurais tendance à les croire plutôt satisfaits d’eux-mêmes et de cet instit’ de la finance mondiale, venu ici les examiner. M’enfin ! Ont-ils vraiment entendu ce que j’ai entendu ? Quand un patron de FMI dit ceci : «L’Algérie devra créer plus d’emplois et diversifier son économie», comment faut-il le comprendre, Allah yarham babakoum ? Jusqu’à ce qu’on me convainque du contraire, ça veut tout simplement dire «vous avez échoué sur toute la ligne» ou encore «vous avez eu tout faux jusque-là» ou encore «vous avez piteusement foiré votre affaire» ou bien encore «vous vous êtes trompés de chemin et il n’est pas évident que vous puissiez en reprendre aussi facilement un autre, plus conforme avec votre désir affiché de développement». Voilà ce que ça veut dire ! C’est juste que Strauss-Kahn est poli, diplomate et habile interlocuteur. On lui a servi des dattes et du lait à son arrivée, il n’allait tout de même pas cracher les noyaux dans le bol et nous rentrer dans le chou brutalement. Non ! Il y a mis les formes, le bougre ! Il nous dit juste que «l’Algérie devra créer plus d’emplois et diversifier son économie». Ce qui, justement, en termes économiques, et là, je parle sous le contrôle de mes aînés, Abdelmadjid Bouzidi et Amar Belhimer, veut tout simplement dire «c’est la cata !» Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • quelques videos qui confirmes la régle,comme ca vous diriez pas , je ne sais pas,mais vous le saviez déja ,et toute la planète aussi!!!!

     

    Sa Vidéo Star

    Dr Abdelhamid Brahimi Al Hiwar TV02NOV2009  
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  • brahimi alias la science

     

     Réponse du Dr Abdelhamid Brahimi

    à Khaled Nezzar

     

     

    Est-ce que Mr Khaled Nezzar est frappé d’amnésie ou est-il de mauvaise foi ?

    Mr Kaled Nezzar m’accuse de tous les maux et prétend que j’ai ruiné l’Algérie au cours des années 1980 en tant que ministre du Plan puis en tant que Premier Ministre.
    Son intervention au forum de « Chourouk el Youmi » est pleine d’insultes, de mensonges et d’amalgame en inversant les rôles et en falsifiant la réalité.
    Mon propos, aujourd’hui, ne consiste pas à le suivre dans son style trop bas et vulgaire. En effet, je me refuse de l’attaquer sur le plan personnel en évoquant des faits et actes au-dessous de la ceinture. Il s’agit pour moi de me situer plutôt sur le plan politique. Car, c’est sur ce plan que se situe mon interview accordée à la télévision al-Jazeera, dans son programme «Ziarah Khassah», à laquelle Mr Khaled Nezzar a réagi au cours de ce forum.
    Cette interview, diffusée par al-Jazeera, se présente comme une contribution modeste pour permettre aux Algériens de disposer d’éléments objectifs pour lever le voile sur la confusion et l’amalgame entretenus par la mouvance « Hizb França » depuis les événements tragiques d’octobre 1988. Notre approche part d’un triple constat :

    1. la volonté politique de cette mouvance d’imposer le modèle occidental au peuple algérien, notamment en renforçant l’influence française multiforme en Algérie ;
    2. les tentatives de mettre en oeuvre une politique économique libérale au détriment des intérêts supérieurs de l’Algérie ;
    3. l’hostilité à l’égard de l’Islam,  du monde arabe et à l’égard de la construction du Maghreb. Dans ce cadre trois exemples concernant Mr Nezzar suffisent :

    1- L’hostilité à l’égard de l’Islam est masquée par des déclarations stéréotyppées telles que « je suis musulman, je fais la prière, je pratique le jeûne etc. ». Rappelons que l’Islam est un tout et ne saurait se limiter à certains de ses aspects en reniant le reste. L’Islam offre précisément un ensemle de principes et un système de valeurs qui permettent de dégager, en dehors de la violence et du verbiage creux, des solutions adaptées dans la voie du savoir, du progrès, du développement, de la solidarité et de la paix. Ce que « Hizb França » rejette précisément.
    2- S’agissant du Maghreb, il suffit de rappeler la déclaration de Mr Nezzar à « El Watan » en 2002, lorsqu’il a été interrrogé sur l’ancien Président Chadli, il a affirmé que « je ne pardonnerai jamais au Président Chadli d’avoir signé le traité portant création de « l’Union du Maghreb Arabe » en 1989. »
    3- Concernant le monde arabe, il ne suffit pas de dire qu’il a été en Egypte après l’agression d’Israel, parce qu’en fait il a été envoyé par le Président Boumediene, qui avait alors publiquement déclaré la guerre à Israel.
    Par ailleurs, en mars 2002, Mr Nezzar traite publiquement l’ancien Président Ali Kafi d’intégriste et d’agent des services égyptiens. Il l’a fait en bon éléve dans les mêmes termes que ses aînés, les dirigeants français qui traitaient certains dirigeants de la Révolution algérienne d’agents égyptiens durant la guerre de libération.

    A cet égard, cette mouvance pratique la politique polititienne fondée sur la désinformation, la déformation des faits, la provocation et le mépris. A cela s’ajoutent l’hostilité, la suspicion et la méfiance à l’égard des intellectuels honnêtes et intégres .
    Notre approche consiste donc à contribuer précisémént à entreprendre un travail de clarification pour permettre notamment aux jeunes Algériens de prendre conscience des vraies dimensions de la crise dramatique qui secoue notre pays.
    C’est pourquoi, avant de répondre aux insultes de Mr Nezzar, il importe de donner une idée globale sur les résultats des  politiques de développement mises en oeuvre au cours des décennies 1970, 1980 et 1990.

    Rappelons à cet égard quelques faits essentiels enregistrés au cours des trois décennies 1970 (sous le Président Boumediene), 1980 et 1990 (lorsque les ex-officiers de l’armée française ont accédé au sommet de l’Etat algérien).

            I – La stratégie de développement mise en oeuvre au cours de la décennie 1970 a été fondée sur la priorité absolue du secteur industriel.

    1. Le secteur industriel, considéré comme le moteur du développement, a bénéficié de 60% de l’ensemle des investissements en Algérie entre 1967 et 1978. Pourtant, la plupart des sociétés nationales industrielles étaient asphyxieés et frappées de paralysie en 1978.
    2. Au lieu de dégager des bénéfices pour contribuer au développement comme devrait être leur rôle, ces sociétés nationales faisaient appel pour la plupart à des ressources budgétaires de l’Etat pour combler leur déficit chaque année.
    3. Sur le plan du commerce extérieur, non seulement les sociétés nationales étaient incapables d’exporter leurs produits hors hydraucarbures, comme elles étaient censées le faire, mais au contraire elles importaient les produits qu’elles étaient supposées produire pour répondre aux besoins de consommation interne.
    4. La dette intérieure et extérieure (c’est-à-dire en dinars et en devises) de ces socétés nationales avaient atteint 179 milliards de dinars en 1978, soit près de 40 milliards de dollars, représentant le double de la production intérieure brute de la même année.
    5. En 1978, les sociétés nationales industrielles tournaient en moyenne à 40% de leur capacité installée. Ce taux d’utilisation est montée à 80% entre 1980 et 1985 pour descendre dramatiquement par la suite au-dessous de 20% entre 1996 et 1999.
    6. Ces sociétés nationales étaient connues pour le recours excessif à l’assistance technique étrangère. En effet, entre 1973 et 1978, il a été signé 4.912 contrats d’assistance technique  (bureaux d’études et sociétés d’engineering) dans le secteur industriel pour un montant de 79,4 milliards de dinars, soit 18 milliards de dollars représentant 90% de l’ensemble de l’assistance technique étrangère en Algérie.

     

    Ainsi, au lieu d’être le moteur du développement, le secteur industriel était devenu plutôt une charge pour l’Algérie.
    Il convient de rappeler, par ailleurs, que cette approche s’est accompagnée par la négligence des secteurs de l’agriculture, des travaux publics avec l’aggravtion de la crise du logement ainsi que des secteurs sociaux. Concernant le seul secteur de l’agriculture, cela a abouti à l’importation massive des produits alimentaires essentiels tels que, par exemple, la pomme de terre et la tomate ainsi que la viande rouge, le poulet et les oeufs.

    II – Résultats des politiques de développement :l’évolution des principaux paramétres socio-économiques (1970 – 2000)

    1. Evolution de la Production Intérieure Brute (P.I.B.) 

    La P.I.B. est passée de 86,7 milliards de dinars, soit 19,3 milliards de dollars en 1978 à 248,4 milliards de dinars, soit 55,2 milliards de dollars en 1985. La P.I.B. a presque triplé en 6 ans. La PIB a atteint 261,8 milliards de dinars, soit 55,8 milliards de dollars en 1989 pour chuter à 41 milliards de dollars en 1998.
    La PIB par tête d’habitant est passée de 360 dollars en 1970 à 850 dollars en 1975. Elle a atteint 2 560 dollars en 1985 et 2 270 dollars en 1989. Ensuite, la PIB par tête d’habitant a baissé à 1 200 dollars en 1995 et à 1 376 dollars en 1998, soit 54% de son niveau en 1985.

    1. Le chômage

    Entre 1979 et 1988, 1.030.000 emplois ont été créés. Le chômage est passé de 1.141.276 en 1988 avec un taux de 20% à plus de 3.000.000 en 1998 avec un taux de de 34%. Le nombre de chômeurs a presque triplé en 10 ans, période au cours de laquelle les ex-officiers de l’armée française ont accédé au pouvoir.

    1. La balance commerciale

    La bance commerciale des biens et services de l’Algérie a été déficitaire de 53,24 milliards de dinars, soit 12 milliards de dollars entre 1967 et 1978.
    Par contre, la balance commerciale des biens et services a été excédentaire entre 1979 et 1988 en dégageant un  excédent de 73,35 milliards de dinars, soit 16,3 milliards de dollars au cours de cette période.

    1. La dette extérieure

    La dette extérieure de l’Algérie était de 19,4 milliards de dollars en 1979, représentant 100% de la Production Intéreure Brute (PIB). Grace à des mesures d’assainissement économiques prises par le gouvernement, cette dette a été réduite à 12,7 milliards de dollars en 1984 soit 25% de la PIB, pour remonter à 21 millirds de dollars en 1989, soit 37,6% de la PIB. La dette extérieure est ensuite passée à 26 milliards de dollars en 1991 et à 40 milliards de dollars en 1998, si l’on inclut la dette militaire.

     

    5) L’habitat
    Entre 1967 et 1978, seulement 379 000 logements ont réalisés, soit 31 000 logements en moyenne par an.
    Par contre, 434 000 logements ont réalisés entre 1980 et 1984, soit près de 87 000 logements par an en moyenne avec plus de 117 000 logements pour la seule année 1983. Autrement dit, en 5 ans il a été réalisé plus qu’en 12 ans. Tout le monde sait que l’activité du secteur du bâtiment et de la construction a considérablement baissé au cours de la décennie 1990, avec l’arrivée au pouvoir des ex-officiers de l’armée française, puisque l’on enregistre la réalisation de 40 000 logements seulement par an, rendant la crise du logement explosive.

                 6) Crise sociale  
    La crise sociale s’est aggravée depuis 1990 par le dysfonctionnement de l’économie et a non seulement pénalisé les titulaires de bas revenus, mais a fini par laminer la classe moyenne.
    D’autre part, l’aggravation des tensions sociales alimentée en  particulier par l’iflation (qui a atteint 45% en 1994, niveau jamais atteint depuis l’indépendance), le chômage, la répartition inégale des revenus et des richesses, a exaspéré les tensions sociales .
    La classe moyenne, fort importante jusqu’en 1986 et garante de la cohésion et de la paix sociales a commencé à s’éroder depuis 1992 pour s’évanouir à partir de 1995-1996.
    D’ailleurs, des sources officielles algériennes reconnaissent que la pauvreté absolue frappe plus de 14 millions d’Algériens en 1999 et s’est aggravée depuis.

    1. Crise morale

    La corruption, les détournements de fonds publics, les gains illicites, la bureaucratie (elle-meme génératrice de la corruption), des priviléges et des faveurs défiant la loi et la justice, l’accumulation des richesses par une minorité, non par l’effort mais par toutes sortes de combines et de procédés illicites ainsi que l’impunité ont contribué à affaiblir la cohésion sociale et à accroitre l’hostilité à l’égard des autorités qu’ils tiennent pour responsables de l’aggravation de leurs conditions économiques et sociales. L’ensemble de ces facteurs expliquent la crise de confiance entre gouvernants et gouvernés.
    S’agissant de la corrution, Mr Nezzar déclare que celle-ci estimée par mes soins à 26 milliards de dollars en 1990 n’est pas du tout fondée et va jusqu’à nier l’existence de la corruption en Algérie. Pourtant, aujourd’hui, tout le monde reconnait l’ampleur de ce cancer. D’ailleurs, en 1996, le ministre de l’industrie avait estimée publiquement la corruption à 2 milliards de dollars par an. Il a été aussitot relevé de ses fonctions.
    Par ailleurs, la presse algérienne va jusqu’à avancer le chiffre de 36 milliards de dollars en 1999 et évoque même l’éventualité d’une amnistie fiscale alors en préparation à la Présidence de la République pour le blachissement en Algérie des fonds ainsi détournés.

    1. Crise politique

    La crise politique a certes ses origines dans la nature même du régime. Mais, cette crise politique a été aggravée par le coup d’état de janvier 1992 avec l’annulation des élections législatives, l’établissement de l’état d’urgence, le renforcement des mesures de répression (définies par le décret du 30 septembre 1992, copie aggravée du décret français du 14 août 1941 pris par le gouvernement de Vichy) ainsi que la violation de la Constitution et des droits de l’homme : arrestations arbitraires massives, enlévements, exécutions extra-judiciares, torture, etc.

     

    III – Des attaques personnelles haineuses fondées sur des mensonges

    Les faits, rappelés ci-dessus, montrent à l’évidence que la situation économique et sociale au cours de la décennie 1980, contrairament à ce que prétend Mr Nezzar, est loin d’être pire que celle des décennies 1970 et 1990 après l’accession au pouvoir des ex-officiers de l’armée française.
    S’agissant des événements d’octobre 1988, il existe suffisamment de preuves qui témoignent de l’implication de certains déserteurs de l’armée française, alors au sommet de l’Etat, notamment Larbi Belkheir et Khaled Nezzar, dans l’organisation et la supervision de ces émeutes. Ils ont organisé ces émeutes pour ensuite suggérer au Chef de l’Etat de profonds changements dans les hautes fonctions de l’Etat et du parti unique FLN ainsi que dans les orientations de la politique intérieure et extérieure de l’Algérie. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient. J’ai fait état de ces preuves, dans le détail, dans mon ouvrage « Aux origines de la tragédie algérienne, 1958 – 2000) », paru en français et en arabe, comme j’ai rappelé cela dans l’interview accordée à Al-djazair News à leur demande le 4 octobre 2009.

    Concernant les mensonges de Mr Nezzar sur mon rôle dans l’ALN, il suffit de rappeler les faits suivants.
    C’est à Constantine, où j’exerçais comme maître d’internat au lycée franco-musulman, que j’ai adhéré en 1955, à l’âge de 19 ans, au FLN sous la direction du frère si Mostafa Boughaba , encore en vie. En 1956, je rejoins l’ALN dans la wilaya 2 où j’ai côtoyé le frère dirigeant Lakhdar Bentobbal et où j’avais fait la connaissace des dirigeants historiques défunts comme Zighoud Youcef, Salah Boubnider (connu sous le nom de Sawt el Arab) et de Ali Kafi, toujours en vie. En 1957, j’étais aux frontières algéro-tunisiennes en compagnie du frère Yazid Benyezzar pour procéder à l’acheminement de l’armement et des munitions vers la wilya 2. De là, j’ai été envoyé par le frère colonel Ouamrane à l’Ecole Militaire de Syrie à Homs et non pas à Alep comme le prétend Mr Nezzar. Nous étions uniquement 5 Algériens à avoir fréquenté cette Ecole Militaire qui formait des officiers d’active sur la base du programme de Saint Cyr. J’y étais en compagnie des frères (par ordre alphabétique) Hocine Benmallem, Abderrezzak Bouhara, Kamal Ouarsti et Larbi Si Lahcène. En 1959, après notre sortie de l’Ecole Militaire, nous avons rencontré au Caire le frère Krim Belkacem, alors ministre de la Guerre. Il nous a demandé de rejoindre l’Ecole des cadres, située dans la région du Kef en Tunisie, comme instructeurs. Le frère Bouhara et moi-même avions insisté pour rejoindre les unités de combat et de rentrer à l’intérieur. Il nous a répondu qu’il était d’accord, mais que nous devions d’abord aller à l’Ecole des cadre pour une période de 3 à 4 mois. Nous avons accepté ce deal. Au cours de l’été 1959, j’ai rencontré aux frontières le frère Ali Kafi qui venait de l’intérieur pour se rendre à Tunis pour participer à la réunion historique des 10 colonels qui avait duré plus de 3 mois, en préparation de la réunion du Conseil de la Révolution qui s’est tenue par la suite à Tripoli. Il m’a demandé de l’accompagner à Tunis pour l’assister dans la traduction des documents rédigés en français. J’ai accepté. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses inédites et ceci a contribué à m’éclairer sur les aspects cachés de la crise que couvait la Révolution et à améliorer ainsi ma formation politique. Après la réunion des colonels, je reviens aux frontières, où je tentais avec le frère Yazid Benyezzar de franchir les lignes électrifiées Challe et Morice. Après plusieurs tentatives, le frère Yazid est tombé au champ d’honneur, alors que je n’étais pas loin de lui. Je poursuivais mes tentatives de rentrer à l’intérieur en compagnie du frère Mohammed Atailia, jusqu’au jour où au cours d’une tournée de reconnaissance en plein jour, nous avons été repérés et attaqués par l’aviation et l’artillerie françaises. Le frère Atailia réussit à abbattre un avion de reconnaissance avec son fusil Mass 49 . Les combats deviennent plus violents et c’est ainsi que le frère Atailia a été gravement blessé au bras, un autre djoundi est tombé au champ d’honneur, un autre a eu la jambe coupée, deux autres djounouds furent légèrement blessés. Nous avons réussis à les évacuer à dos de mulet jusqu’au PC de la Zône Nord où le frère Abderrahmane Bensalem mit à notre disposition une Land Rover pour l’hopital à Ghardimaou puis à Béja.

    En janvier 1960, le frère Boumediene, fraîchement nommé chef d’état major général me convoque à Ghardimaou et m’interdit de tenter désormais de traverser les lignes électrifiées, m’informe de sa stratégie et me propose de l’assister dans la formation de nouveaux bataillons avec le concours de 3 autres ex-officiers de l’armée française :le capitaine Zerguini, le capitaine Boutella et le lieutenant Slimane Hoffman. A la fin de cette mission, le colonel Boumediene me confie le commandement de la 7ème CLZN et désigne Khaled Nezzar à la tête de la 3ème CLZN. J’étais ainsi sur la ligne du front et je crois avoir dignement rempli mon devoir dans les différentes attaques que nous menions contre les troupes coloniales françaises jusqu’à l’indépendance « oul Hamdou li Allah ». Et Khaled Nezzar le sait bien, puisque nos unités respectives intervenaient dans la même zône.
    Les attaques personnelles haineuses et indignes de Khaled Nezzar sont sans fondement et ce ne sont pas les témoins patriotes et sincères qui manquent pour confirmer ce que je dis.

    Force est de constater que depuis 1992, la violence est devenue une politique délibérée du régime semant la haine, la discorde et la terreur parmi les fils d’un même peuple, peuple épris de dignité, de liberté et de justice sociale. C’est dans cette optique que se situe l’intervention médiatique de Mr Nezzar selon laquelle il se présente comme le porte-parole et le défenseur des ex-officiers de l’armée française.

    En conclusion, ni les scoops, ni les mensonges , ni la désinformation, ni l’amalgame, ni les discours brumeux, ni le monologue ne sauraient sortir l’Algérie de la situation dramatique actuelle.
    Bien au contraire, comme en témoignent les faits quotidiens, la misère, le chômage, le désespoir rongent les jeunes Algériens (les jeunes âgés de moins de 29 ans représentent plus de 73% de la population algérienne). C’est ce qui explique les tentatives d’évasion des jeunes vers l’extérieur par route ou par mer, appelés « harraga ».

    L’Algérie est devenue semblable à une marmite en pleine ébullition, prête à exploser, comme en témoignent les émeutes fréquentes dans les quatre coins du pays, du Nord au Sud et d’Est en Ouest.
    Seul un dialogue national global et sincère et le retour à la souveraineté populaire dans la transparence et dans la démocratie sans fraude, ni falsification des faits et des réalités, sont en mesure de sortir l’Algérie de la crise multidimensionnelle actuelle.
    Il est temps que la raison et la sagesse prévalent sur la violence, l’arrogance, la haine et la discorde. 

    Abdelhamid Brahimi

    Le 26 octobre 2009

     

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