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  • VIRÉE EN KABYLIE, UNE RÉGION MEURTRIE PAR LE TERRORISME Bouira :

     

    Bouira : cap sur le développement tous azimuts
    Par : ZOUBIR FERROUKHI
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    Un groupe de terroristes stationnés près de Zbarbar attendrait de se rendre depuis plusieurs semaines, selon nos sources, signe évident d’un changement dans cette région qui avait établi sa réputation sur l’insécurité totale, et qui a vécu l’enfer.

    En vérité, ici l’ensemble de la zone montagneuse comprenant les wilayas de Bouira et de Tizi Ouzou, en poussant jusqu’à Boumerdès et le littoral, semble connaître une accalmie depuis au  moins deux à trois mois. De faux barrages continuent pourtant, de manière épisodique, à être signalés, organisés pour détrousser les citoyens de leurs biens. Quant aux monts de Zbarbar, à 600 m d’altitude, ils forment une partie de l’Atlas blidéen relevant de la wilaya de Bouira, où sont implantées les daïras de Lakhdaria, El-Kadiria et Souk El-Khemis. La route, qui conduit vers Zbarbar à partir de Lakhdaria, est un sinueux chemin de wilaya qui grimpe sans cesse pour aboutir à un chef-lieu qui souffre d’un enclavement préjudiciable aux conditions de vie des habitants qui manquent de l’essentiel, comme l’eau potable ramenée des sources ou des puits, et du gaz naturel, beaucoup continuant à cuisiner et à se chauffer avec le bois. En outre, le transport scolaire est inexistant, ce qui oblige les élèves à parcourir plusieurs kilomètres à pied pour rejoindre leur établissement, tandis que le réseau routier reste impraticable pour nombre d’agglomérations environnantes.
    Mais le boom économique a réellement commencé il y deux à trois années, promettant d’installer Bouira et toute la région située à des centaines de kilomètres à la ronde, dans l’ornière d’un développement salutaire à plus d’un titre. D’abord, dans la commune de Bechloul, le barrage de Tilesdit d’une capacité de 167 hm3, inauguré par le président de la République il y a deux ans, a permis d’améliorer la dotation en eau potable pour près de 300 000 habitants répartis sur une douzaine de communes et l’irrigation de près de 7 000 hectares de terres agricoles. Et surtout, le chantier en voie d’achèvement du 2e plus grand barrage du pays, après celui de Béni Haroun (Mila), en l’occurrence Koudiat-Acerdoune, situé sur l’oued Issers au cœur du massif de Zbarbar, a permis une stimulation exceptionnelle de l’environnement socioéconomique, notamment au niveau de l’emploi et de la main-d’œuvre, avec un flux d’entreprises PME/PMI de la région et d’ailleurs, vers le secteur du bâtiment et des travaux publics. L’on peut dire que la wilaya de Bouira, jusque-là demeurée à la périphérie du développement, a pris son envol à partir de ce genre de mégaprojets structurants alliés à sa situation géographique de lien entre l’Est, le Sud et le Centre, et dopée par les différents programmes de développement dont elle a bénéficié, en grande partie destinés à de nouvelles constructions, de nouveaux chantiers. L’objectif de Koudiat-Acerdoune, rappelons-le, est de créer une réserve d'eau de 640 millions de m3. Il doit permettre de consacrer 100 millions de m3 d'eau par an à l'irrigation et 70 millions de m3 par an à l'alimentation en eau potable pour la région du Grand-Alger (8 millions d'habitants). Dans ce même contexte, un projet de transfert des eaux est en voie de réalisation depuis ce barrage de grande envergure de Koudiat-Acerdoune au bénéfice de 5 communes de la wilaya de Bouira et 8 autres dans la wilaya voisine de Tizi Ouzou.

    Cevital, Naftal, en pionniers
    Ensuite, grâce à l’autoroute Est-Ouest, qui traverse aujourd’hui toute la wilaya sur 101 kilomètres depuis Ahnif (du côté de Bordj Bou-Arréridj) jusqu’à Bouderbala, commune située à la limite de la frontière entre les wilayas de Bouira et de Boumerdès, la proximité de la capitale, de ses infrastructures portuaires, des lignes aériennes et autres facilités n’est plus qu’à quelques encablures. Il faudrait, toutefois, compter avec l’ouverture de la deuxième  rocade de Zéralda vers l’Est et l’achèvement des travaux en cours du percement de deux tunnels de 2 kilomètres et demi chacun sur le flanc des monts de Lakhdaria, qui devraient amplement désengorger le trafic routier. Un nouveau tronçon est également en travaux, qui reliera en 2010 Bouira à la wilaya de Boumerdès en débouchant sur  la localité de Larbaâtache, autant dire à Dar El-Beïda. L’autoroute Est-Ouest servira par conséquent de levier de désenclavement de cette wilaya du Centre longtemps oubliée, et bloquée durant les années 1990 par les coups portés par le terrorisme. Des centres urbains, comme ailleurs dans le pays, voient déjà leurs activités commerciales décliner par une diminution drastique de la circulation sur l’ancienne route nationale qui leur ramenait les clients. C’est la rançon du progrès. Les commerçants et artisans de Aomar, les plus connus, ont déménagé en masse, eux, pour s’installer à Ighrem, sur la route de Béjaïa juste après la bretelle autoroutière d’El-Adjiba.
    Toujours est-il qu’à peine nantie aujourd’hui d’une maigre infrastructure industrielle qui compte une cimenterie, un complexe de détergents et une usine de produits d’entretien, Bouira devrait devenir dans un proche avenir une mégapole semi-industrielle et agricole de taille, à même de constituer un centre de rayonnement sur une partie non négligeable du centre du pays, et dont la vocation est d’être un carrefour d’échanges économiques, qui s’ouvre sur plusieurs wilayas limitrophes : Tizi Ouzou, Sétif, Béjaïa, Bordj Bou-Arréridj, Médéa, Alger et Boumerdès.
    Le Calpi organise régulièrement, dans ce sens, des réunions présidées directement par le wali, afin d’expliquer aux investisseurs potentiels les facilités accordées et les inciter à venir s’installer dans la région. Mais déjà, la nouvelle zone d’activités aménagée à Sidi-Khaled a accueilli dès l’année 2009 des entreprises de grandes dimensions telles que Cevital, Naftal, et d’autres entreprises de moindre envergure. Le plus important des investisseurs a été le groupe Cevital qui, outre l’ouverture d’un hypermarché et d’un centre de dépôt et de vente des produits de consommation à Bouira, a acquis une plateforme logistique dans la zone d’activités, dotée de chambres froides, d’unités de conditionnement de stockage de légumes secs et de transformation des produits agricoles. Cela sans compter que des daïras comme Sour El-Ghozlane ou Bordj Okhriss ont bénéficié directement, chacune d’un solide programme spécial de développement des Hauts-Plateaux, consécutivement à leur position géographique.

    Les objectifs du contrat de performance dépassés
    C’est l’agriculture qui demeure le cheval de bataille de cette wilaya promue au plus bel avenir économique. Elle présente une vocation agricole de par ses caractéristiques naturelles, parce que constituée de trois zones différentes, selon les spécialistes agricoles que nous avons rencontrés : les zones de montagnes (31% des terres) qui se caractérisent par la pratique de l’arboriculture rustique, la céréaliculture combinée avec un élevage de type familial, les plaines (40% des terres) représentées par les plateaux de Bouira, El-Esnam, El-Hachimia, des espaces qui sont utilisés pour la céréaliculture, l’arboriculture fruitière et les cultures fourragères, et enfin les zones dites agropastorales (29% des terres) dans le sud de la wilaya à prédominance élevage ovin. Le passage remarqué du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, récemment, a fait ressortir que les objectifs du contrat de performance mis en place par son département ont été dépassés, atteignant les 110% en céréaliculture et la pomme de terre et les 216% pour l’oignon. Confiantes de ces bonnes réussites, les autorités ont donc initié un nouveau programme, intitulé plan de développement rural intégré, qui devrait cette fois permettre surtout le retour des populations ayant fui le terrorisme et leur stabilisation. En tout cas, la production agricole au niveau de la wilaya est à prédominance céréalière et oléicole.
    Bouira, une wilaya en chantier ? Certainement, avec cette caractéristique que là, plus qu’ailleurs, pour une wilaya qui a atrocement subi les affres du terrorisme, la peur semble progressivement changer de camp, et les choses se remettre à leur place pour aller dans le sens du développement.

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  • Le tonneau des Danaïdes ,il faut enlever état d'urgence,c'est lui qui ordonne de tuer le peuple

     

    Par : Mustapha Hammouche

    À en croire Ould Kablia, c’est désormais faisable : les citoyens peuvent reprendre les armes contre les terroristes, malgré “la paix revenue”. Suggérer ainsi aux Patriotes de se remettre à l’ouvrage, alors que Gharbi croupit en prison pour avoir tué un terroriste, est-ce sérieux, Monsieur le ministre ? Relancer le patriotisme résiduel, après avoir forcé le peuple à un vaste mouvement national de reniement, est-ce encore possible ?
    Il faudrait une dose de vaillance pour retourner au combat, alors que d’anciens terroristes s’emploient à faire fructifier l’argent du racket dans des circuits de change, des bazars et autres “Dubaï”.
    L’attention, dont jouissent les terroristes, libérés ou retournés, contraste à ce point avec le dédain affiché dont pâtissent les Patriotes et les groupes d’autodéfense, qu’on croirait que le pays est plus redevable à la mutation pacifiste des terroristes qu’à la détermination combative des forces de l’ordre et des résistants.
    De ce fait, ce soudain retour aux “valeurs sûres”, s’il se confirme, mériterait une explication. La “réconciliation nationale” constitue, pour le régime, sa légitimité absolue. S’il reconnaît, même du bout des lèvres, ses échecs économiques et sociaux, il n’a jamais soufflé l’ombre d’un doute au sujet de la pertinence politique et de l’efficacité sécuritaire de cette démarche préalablement consacrée par référendum. C’est la première fois qu’il consent à une décision qui traduit le fait que, d’une part, la situation sécuritaire prend le chemin de la dégradation, et que, d’autre part, le pouvoir est en train de revenir de l’illusion de la paix par la “réconciliation”.
    Ce n’est pas la première fois que nos dirigeants prennent le contrepied d’une politique antérieure sans se sentir contraint de justifier le revirement conceptuel. Ils l’ont fait dans le domaine économique en passant de la panacée des IDE à “pas besoin de capitaux étrangers”, voire des privatisations aux nationalisations. Mais dans ces domaines comme ailleurs, ils se sont régulièrement dispensés de s’arrêter au bilan, avant de changer de fusil d’épaule. Presque la moitié de l’enveloppe du programme quinquennal est dévolue au financement des retards de projets, mais, au cours du débat parlementaire consacré au sujet, le Premier ministre “justifie” ces retards comme autant de nécessaires évènements. Mais l’argument a quelque chose de scolaire : le métro d’Alger serait en souffrance parce qu’il fallait introduire de nouvelles normes de sécurité conçues après l’accident du tunnel du Mont-Blanc en 2005. Mais la panne ne date pas de 2005 ; cette année-là, le métro était déjà largement en retard ! Pas plus que l’omission des services d’autoroute ne peut excuser la prolongation de ses délais de réalisation.
    Le fait est que les gouvernants ne sont pas contraints de recenser leurs erreurs de conception, quoi qu’elles coûtent. Les différentes politiques sont “consommées”, puis, indépendamment de leurs effets, sont abandonnées au profit d’autres formules. Comme on ne sait pas pourquoi on ouvre notre économie et pourquoi on la referme, on ne sait pas pourquoi on range les armes et pourquoi on les reprend. Le gaspillage politique entretient le gaspillage humain et financier, transformant le pays en véritable tonneau des Danaïdes.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr   

     

  • no moment

  • encore un qui veut se sucre' sur le dos des honnetes algeriens:metier assureur, assure' quoi!!!!!!! assurez du vent!!!

     

     
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    le 03.11.10 | 13h54 5 réactions


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    L'assureur français Axa a obtenu le feu vert des   autorités algériennes pour opérer en Algérie en partenariat avec des   investisseurs locaux, a-t-on appris mercredi auprès de l'Union algérienne des   sociétés d'assurance et de réasurance (UAR).

    Axa devient ainsi le deuxième assureur français, après La Macif, à être   autorisé à s'installer en Algérie après le règlement en 2008 d'un vieux   contentieux algéro-français sur les assurances.   "Axa a obtenu l'agrément du Conseil national de l'Investissement (CNI) pour   lancer ses activités en Algérie", a déclaré à l'AFP le président de l'UAR   Lamara Latrous.    

    Selon M. Latrous, il s'agit d'une approbation préliminaire, en attendant   l'accord "définitif" du ministère des Finances. "L'opération est en bonne   voie", a-t-il précisé.     Le groupe Axa détiendra 49% du capital de cette filiale, conformément aux   dispositions de la Loi de finances complémentaires (LFC) de 2009, qui prévoit   notamment que l'Algérie conserve la majorité du capital (51%) dans tous les   projets d'investissements impliquant des étrangers.    

    L'Algérie et la France avaient signé en avril 2008 à Paris une convention   apurant le contentieux entre les deux deux pays né en 1966 de la   nationalisation des compagnies françaises d'assurance en Algérie.    

    Les assureurs français ont dû alors arrêter leurs activités dans ce pays et   le gouvernement algérien a confié aux assureurs nationaux le versement des   rentes (accidents de travail) et l'indemnisation des sinistres à leur charge. 

    Les cinq compagnies d'assurances françaises qui avaient signé la convention   de 2008, Axa, Groupama, Aviva, AGF et MMA, sont les héritières des sociétés   présentes en Algérie en 1966.    

    Le chiffre d'affaires du secteur des assurances était de 76,5 milliards de   dinars (730 millions d'euros) en 2009 contre 67,9 milliards de dinars en 2008,   soit une hausse de 12,8%.  

    AFP

     

  • une des blagues de sonatrach ou gazprom qui profite, en tout cas pas le peuple !!!!! les generaux, drs et non élus du staff


    Une importante découverte de gaz au sud de l'Algérie

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       	Un important gisement de gaz a été découvert dans la région d'El Assel, au sud de l'Algérie. 
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    Un important gisement de gaz a été découvert dans...

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    Un important gisement de gaz a été découvert dans la région d'El Assel, au sud de l'Algérie. Il s'agit d'un puits qui pourrait fournir à l'avenir pas moins de 76.460 m3 de gaz par jour, a annoncé mercredi le PDG de Gazprom Exploration & Production International en marge d’une conférence sur l’amont gazier organisé au Cap en Afrique du Sud. 

    Selon le site spécialisé maghrebemergent.info, le gisement de gaz d'El Assel, situé à 500 km au sud d'Alger et à 150 km de Hassi-Messaoud, dans le bassin de Berkine, disposerait de réserves récupérables du gisement d'El-Assel de près de 30 millions de tonnes de pétrole. 

    A l'origine de cette importante découverte, on retrouve le groupe russe Gazprom qui est associé à l’entreprise nationale Sonatrach. Il convient de signaler à ce sujet qu'un accord de partenariat pour l’exploration et l’exploitation de ce gisement a été signé et dans lequel Gazprom détient 49% contre 51% pour Sonatrach, a-t-on encore appris.

    D'après le site maghrebemergent.info, le forage dans le champ gazier d’El Assel a commencé en mars dernier sur une profondeur de 4400 mètres. "Les travaux ont couté 20 millions de dollars et trois autres forages sont également prévus avant 2013". 

    Pour sa part, Boris Ivanov, le PDG de Gazprom Exploration & Production n'a pas manqué de qualifier la découverte de ce nouveau gisement "d’extrêmement importante" au regard du volume considérable de sa future exploitation. 

    Abderrahmane Semmar 

  • c'est le gouvernement non élus qui veut pas ,parseque vous voulez que l'algerie que son peuple reste mendiants

    A Alger, le patron du FMI demande aux pays pétroliers un partage équitable des richesses

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       	Dominique Strauss-Kahn a appelé jeudi, à Alger, à la bonne gouvernance et au partage équitable des richesses dans les pays producteurs de matières premières. 
    zoom | © abidjan.net

    Dominique Strauss-Kahn a appelé jeudi, à Alger, à la bonne gouvernance et au partage équitable des richesses dans les pays producteurs de matières premières. 

      

    A Alger, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, n'a pas été tendre avec les pays producteurs de pétrole. Lors d'un séminaire de deux jours, organisé à Alger conjointement par le FMI et la Banque centrale d'Algérie sur le thème "Ressources naturelles, finance et   développement : faire face aux anciens et nouveaux défis", le patron du FMI a abordé ouvertement la délicate question de la répartition équitable des richesses.       

    "Vos pays ont la chance de posséder des richesses naturelles extraordinaires. Et pourtant, dans beaucoup d'entre eux, le chômage est élevé, surtout parmi les jeunes, et des millions de personnes continuent de vivre dans la pauvreté", a déploré d'emblée Dominique Strauss-Kahn face à "un important auditoire", rapporte l'AFP, au centre de conférence de la résidence "El-Mithaq". 

    Le premier responsable du FMI n'a donc pas manqué de relever les injustices et les inégalités qui minent profondément ces pays dont fait partie l'Algérie. Et dans ce contexte, Dominique Strauss-Kahn n'est pas allé par quatre chemin  pour plaider en faveur d'une réelle et juste répartition des richesses dans ces pays. 

    Pour l'ancien ministre français de l'Economie du gouvernement de Lionel Jospin,  "les recettes provenant des matières premières" doivent "profiter à toute la société". Mais à défaut d'une bonne gouvernance, "La gestion responsable des richesses naturelles" sera toujours compromise. 

    Au delà de cette réalité connue et reconnue depuis belle lurette, on retrouve néanmoins un discours du patron du FMI qui est loin d'être conciliant, contrairement à ce que beaucoup d'observateurs ont noté,  avec les pays pétroliers. Mais ces derniers, à l'instar de l'Algérie, vont-ils se sentir froissés à l'heure où le FMI leur propose d'acheter ses obligations ? Rien n'est moins sûr...  

    Abderrahmane Semmar 

  • pas du tout,y'a pas démocratisation mais des dictatures pouquoi les usa n'attaque pas l'algerie pour liberer algerie de la dictature du drs et boutef vous l'avez fait en iraq et afghanistan ou simplement vous éte avec eux!!!!!!

     

    Très faible démocratisation dans le Monde arabe, selon l’ONU

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       	La démocratie dans le monde arabe laisse à désirer

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    La démocratie dans le monde arabe laisse à désirer

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    La démocratie dans le monde arabe tarde à venir.

    C’est en effet ce que relève l’ONU dans son dernier rapport, publié jeudi le 04 novembre 2010, qui souligne que "si les populations dans les pays arabes ont fait de grandes avancées sur de nombreux fronts, de sérieux défis demeurent dans le domaine de la participation à la vie publique et celui de la possibilité de demander des comptes aux responsables".

    "Peu de pays arabes ont connu une profonde démocratisation" et même si certains ont des systèmes multipartites cela ne "donne pas lieu toujours à une démocratie où les partis peuvent se livrer à une véritable compétition". Cela n'empêche pas des progrès dans d'autres domaines", indique le rapport.

    Le même rapport souligne que «certains pays arabes ont fait des progrès significatifs en matière de développement humain mais les défis restent de taille».  

    L’Organisation des Nations unies précise que cinq de ces pays figurent parmi les dix nations du monde qui ont fait le "plus de progrès" sur l'indice de développement humain par rapport à leur point de départ il y a quarante ans.

    Plus en détail, le rapport note que le sultanat d'Oman a fait le plus de progrès depuis 1970 parmi les 135 pays recensés alors que l'Arabie saoudite se classe au cinquième rang, la Tunisie à la septième place, l'Algérie à la neuvième et le Maroc à la dixième place.

    L’ONU explique les progrès de ces pays par les "succès sur le long terme des politiques de l'éducation et de la santé" plus que par les revenus pétroliers, relève le principal auteur du document, Jeni Klugman.

    Le document de l’ONU souligne par ailleurs que l'inégalité des sexes existe toujours sur le marché de l'emploi, en matière de participation à la vie politique et dans le secteur de la santé de la mère et de l'enfant.

     

     

    Rabah Beldjenna

     

  • Le MAK répond à Hocine Ait Ahmed et Said Sadi

    Suite aux déclarations de Hocine Ait Ahmed et de Said Sadi à propos du Gouvernement Provisoire Kabyle, proclamé à Paris le 1er juin 2010, le MAK nous a fait parvenir la déclaration suivante que nous reproduisons in-extenso.

    Les leaders des deux partis kabyles, Hocine Ait Ahmed et Said Sadi, sont sortis de leur mutisme pour se prononcer sur le Gouvernement Provisoire Kabyle, proclamé à Paris le 1er juin 2010.

    L’identité de la position qu’ils affichent à ce sujet est, somme toute, celle attendue. Pour des raisons différentes, idéologiques pour l’un, politiciennes pour l’autre. Mais l’analyste politique pourrait n’y voir là qu’un vieux réflexe consistant à défendre un territoire, un espace vital qui, pour les deux hommes, n’a pas fini de se rétracter devant eux depuis 1998, au lendemain de l’assassinat de Matoub Lounes et du tragique printemps noir de Kabylie de 2001.

    Ait Ahmed, en vieux militant nationaliste, et tout respectable qu’il est, reste accroché à des notions et des idéologies qui, d’une part ne sont plus de notre temps et, d’autre part, ont fait les preuves de leur inefficacité. Bien qu’il ait lui-même mené en 1963-64 une guerre de la Kabylie contre l’Algérie officielle, l’idéologie algérianiste, saturée de jacobinisme, a fini par le rattraper au point où il en arrive à accepter la mort de la Kabylie plutôt qu’une évolution heureuse de l’Algérie à laquelle œuvre le MAK avec le projet autonomiste. Cependant, aller jusqu’à comparer les démocrates autonomistes aux terroristes islamistes relève au mieux de la cécité politique.

    Said Sadi, de son côté, se retrouve empêtré dans une situation des plus ambiguës où il se fait prendre à ses propres pièges. Sa position est tout simplement incompréhensible. D’une part, il réclame la même chose que le MAK en prônant une « régionalisation modulable » qui est la copie conforme du Projet d’Autonomie de la Kabylie, et d’autre part, il déclare de façon péremptoire que le GPK est une « initiative sans issue !», refusant de se rendre à l’évidence des "échecs toujours recommencés" de sa politique.

    Rappelons à M. Said Sadi que les initiatives restées jusqu’ici sans issue ce sont avant tout les siennes et celles du RCD. Assis entre deux chaises, celle de la compromission réelle avec le pouvoir militaire et fourbe, incarné par Bouteflika, et celle d’une contestation de façade, il va d’un extrême à un autre et tient un discours ambigu et, comble d’un psychiatre, délivre des messages ambivalents, paradoxaux. Ainsi, à travers son dernier livre sur Amirouche, le plus célèbre colonel kabyle de la guerre d’indépendance, et tout en donnant toutes les preuves de la matrice idéologique algérienne qui se résume à l’antikabylisme primaire, il n’en tire aucune leçon. Nous lui rappelons, à toute fin utile, que la seule « matrice nationale » encore vivante, demeure toujours cet antikabylisme qu’il dénonce dans ses interventions. Il vient d’en apporter lui-même une nouvelle preuve !

    II n’est pas compréhensible de sa part, de fustiger le projet du MAK tout en le plagiant. Par ailleurs, il lui sera difficile de réussir à concrétiser une idée, un projet ou une initiative qu’il déclare lui-même « sans issue ». A moins qu’il ne croie pas à ce qu’il dit et à ce qu’il fait.

    En fin de compte, et Said Sadi et Hocine Ait Ahmed devraient faire chacun, son examen de conscience avant de se prononcer sur une initiative qu’ils n’ont eu ni le courage ni la lucidité d’envisager jusque-là.

    Si la Kabylie est dans la situation dramatique qui la caractérise depuis tant d’années, si nous avons vécu le Printemps Noir de 2001, n’est-ce pas par le fait qu’ils ne soient jamais arrivés à tirer toutes les conséquences et tous les enseignements de leurs échecs ?

    Avec eux, la Kabylie n’a pas réussi à capitaliser ses luttes, ses combats pacifiques et ses énormes sacrifices des 50 dernières années ! Pire encore, tous les combats qu’elle a menés ont abouti à l’enfoncer chaque fois un peu plus dans l’affirmation despotique de sa propre négation !! il en a été ainsi de la guerre de libération nationale, de 63, de la pseudo-ouverture démocratique de 88 et la pire de toutes, de 2001. Cette capitalisation n’a été réalisée que par la génération du MAK.

    N’en déplaise à tous ses détracteurs, ses jaloux et ses ennemis, la mise sur pied du premier gouvernement de l’Histoire de la Kabylie est la meilleure réalisation kabyle de tous les temps.

    Il est déjà l’incarnation de la dignité et de la liberté du peuple kabyle et de la Kabylie. Par extension, il est l’incarnation de tous les peuples qui composent cette Algérie plurielle que nous défendons bien mieux que ceux qui, en dépit du bon sens et de la réalité historique et géographique de l’Afrique du Nord, veulent absolument en faire une terre de la péninsule arabique !

    La Kabylie sera autonome, beaucoup plus tôt qu’on ne le croit !!!

    Muhand Larvi Tayeb

    Président du MAK P/I

  • Qualité des services, accès au crédit et prêt immobilier La face cachée des banques

    Par : Khaled R.

    Injonctions
    Le Salon des banques, assurances et services financiers, organisé la semaine dernière, aura permis de mesurer les efforts entrepris par les banques de la place : entre autres acquis, e-banking, développement de la monétique et système de garanties pour accroître les crédits en direction des PME ou des financements en faveur de la création de nouvelles entreprises.
    Le secteur tente de soigner son image ternie par une série de scandales à travers une opportunité de rencontrer la clientèle et d’exposer des services beaucoup plus modernes.
    Mais sur le terrain, les choses sont plus compliquées. Les particuliers se plaignent de la qualité de service, les entreprises d’un accès difficile aux financements. L’excès de prudence des banques est mis en exergue. Les banquiers soutiennent, de manière générale, qu’ils enregistrent peu de projets d’investissement à financer.
    Force est de relever sur ce plan que la question du financement des investissements productifs, l’une des grandes problématiques du développement durable du pays, se pose avec acuité. Car la tendance actuelle est au financement tous azimuts de l’import-import via le crédit documentaire et de l’exploitation des petites et moyennes entreprises.
    Pour inverser la tendance, le gouvernement a annoncé un objectif ambitieux, celui de porter la part de l’industrie dans la richesse nationale de 5% actuellement à 10% en 2014. Encore faut-il que les banques accompagnent le mouvement.
    La question de la capacité des banques locales à analyser les dossiers de crédits reste également d’actualité. En l’occurrence, les pouvoirs publics sont restés sourds à la proposition d’opérateurs de créer des fonds d’investissement appuyés par une expertise locale et étrangère pour régler ce problème. On en est donc toujours dans un système d’injonctions, de règles non écrites et qui excluent, malheureusement, maints et maints promoteurs de projets rentables des circuits de
    financement.
    Au demeurant, l’amélioration des prestations  passe plutôt par des changements dans la gouvernance des banques publiques. Au final, quand on assistera à l’émergence d’un management bancaire dont les décisions obéissent aux règles internationales et non à des directives de la tutelle ou des injonctions d’un clan au pouvoir, on pourra conclure alors que la réforme financière a réussi en Algérie.

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  • Elections aux USA: Qui perd gagne ?

    par Notre Bureau De Bruxelles : M'hammedi Bouzina Med

    Ce n'est pas la première fois qu'un président américain se retrouve, à mi-mandat, avec une opposition au Congrès. C'est même la règle depuis quelques décennies. Quoi de si particulier, alors, pour Barack Obama ?

     Deux ans après sa conquête de la Maison Blanche, Barack Obama entame à partir d'aujourd'hui la seconde partie de son mandat présidentiel avec un Congrès qui lui est hostile. Faut-il en déduire que le président ne pourra plus mener à terme les grands chapitres de son projet politique, et que ses chances pour un second mandat présidentiel ne sont plus à l'ordre du jour ? Peut-être, et ce serait bien la première fois dans l'histoire moderne des USA qu'un président ne fasse pas deux mandats, si l'on considère Barack Obama naïf et peu «bosseur». Ce qui, au regard du bilan de ses deux premières années aux commandes du pays, est loin d'être le cas. Une première remarque : Obama est arrivé à la Maison Blanche en pleine tempête financière américaine, la seconde de par son ampleur dans l'histoire des USA. Cela veut dire que le programme économique et financier sur lequel il avait bâti sa campagne électorale était «mort-né». Il a fait face, dès sa prise de fonction, à son premier test d'envergure pour redonner la confiance et un sens à son mandat. Il a montré une capacité d'adaptation rare chez les hommes politiques dans de telles circonstances. Bien mieux encore, puisque c'est dans ces circonstances budgétaires drastiques qu'il a réussi, quelques mois à peine après, à faire voter une loi sur la sécurité sociale qui protège, désormais, les 46 millions d'Américains qui en étaient exclus. Lorsqu'on sait que depuis plus d'un siècle, les présidents américains successifs ont tenté, dans des conditions d'aisance économique nationale, de faire pareil sans réussir, il faut lui reconnaître une habilité politique exceptionnelle. Au plan international, le retrait des troupes de combat américaines d'Irak dès août 2010, avec la perspective d'un retrait total en fin 2011, est un autre acte de fidélité à ses engagements électoraux. Ce ne sont là que deux exemples qui démontrent sa capacité à se jouer des équilibres politiques internes aux USA. Il aurait très bien pu se saisir de l'occasion de la crise financière internationale et de la recrudescence du terrorisme international pour fermer le jeu et abonder dans une démagogie de circonstance. Son prédécesseur, George Bush, n'a fait que cela et a décroché un second mandat présidentiel.

     Revenons à la question principale : que va faire Obama du reste de son programme et comment va-t-il travailler avec un Congrès (Chambre et Sénat) qui ne lui est pas acquis ? Une seule stratégie inévitable s'offre à lui : amener publiquement le Congrès à assumer sa responsabilité sur les grands dossiers économiques, diplomatiques et, par dessus tout, ceux liés au département de la Défense. Tout recul ou échec économique, diplomatique ou militaire sera aussi assumé par les républicains, majoritaires au Congrès. Et les dossiers qui les attendent sont lourds : sur le plan interne, juguler l'inflation, relancer la croissance, diminuer le chômage, réguler et contrôler les marchés financiers, protéger le dollar, etc. Sur le plan international : sortir de l'enfer afghan, déjouer la crise iranienne, relancer le processus de paix au Moyen-Orient, requalifier les relations avec le monde musulman, calmer les Russes sur le sujet du redéploiement des armes stratégiques nucléaires et rouvrir avec eux le partenariat au sein de l'Otan, etc. Ce ne sont encore là que des exemples parmi les plus apparents.

     En d'autres termes, si les républicains ont surfé sur quelques échecs (réduction du chômage, processus de paix au Moyen-Orient) pour se refaire et gagner ces élections de mi-mandat, ils devront faire mieux, ce qui n'est guère dans leur logique, sinon les assumer au côté du président Obama. Ce dernier n'hésitera pas à mettre en avance leurs «oppositions» pour justifier tout retard ou échec à venir dans la mise en œuvre de son programme. Les républicains ne pourront plus accuser le président de tous les échecs. Maintenant que l'on connaît l'habilité politique de Barack Obama, il est fort à parier que ce sera lui qui leur fera porter le chapeau des défaites. Après tout, la gestion des affaires de l'Etat aux USA est partagée entre le président et le Congrès. Ce n'est pas une «cohabitation» à l'européenne où le président peut passer, outre l'Assemblée ou le Sénat, grâce au pouvoir que lui confère la Constitution. Enfin, rappelons que Nixon, Reagan, Clinton ont vécu la même expérience à mi-mandat, et jusqu'à George W. Bush avec ses guerres, sans rater une deuxième fois la conquête de la Maison Blanche américaine. Le jeu politique aux USA n'en sera que plus passionnant et Obama aime bien ça.

  • Liberté économique dans le monde arabe: Le néo-patriotisme économique déclasse l'Algérie

    par Oualid Ammar

    L'Institut anglo-saxon Fraser et la Fondation allemande Friederich Naumann ont établi un classement de la liberté économique dans le monde arabe en 2010.

    Sur les 16 pays arabes ciblés, l'Algérie vient en dernière position. Bahreïn a été classé premier dans le monde arabe de cet «Index of Economic Freedom» pour l'année en cours, 2010 tandis que l'Algérie est venue à la dernière place. Le rapport annuel de l'indice de liberté économique, publié hier par l'Institut «Fraser» et «Friedrich Neumann» Economic Research» classe le Bahreïn à huit points sur dix, dans ce rapport qui consigne la liberté économique pour seize pays arabes sur vingt-deux.

    Selon les concepteurs de ce classement, il n'y avait pas suffisamment de données pour traiter les six manquants à savoir: l'Irak, la Libye, le Yémen, le Soudan, la Somalie et la Palestine. Koweït est arrivé en deuxième place, et le Liban, à la troisième place, suivi du Sultanat d'Oman, la Jordanie et le Qatar, à la cinquième place, et l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis à la sixième place. L'Egypte est en neuvième position tandis que l'Algérie est précédée par Djibouti, la Mauritanie, la Tunisie et la Syrie.

    Ce classement repose sur un indice de la liberté économique dans le monde qui utilise 42 composants dans cinq domaines. Il s'agit notamment de «la taille du gouvernement», «le droit commercial et économique et la protection des droits de propriété intellectuelle», «la politique monétaire», «la liberté du commerce international», et «les cadres réglementaires pour chacun des crédits, l'emploi et l'activité commerciale».

    Comme les données sous-jacentes à certains des composants utilisés dans l'indice mondial ne sont pas largement disponibles pour le monde arabe, ils ont été remplacés par des composants similaires avec une couverture plus large du monde arabe, précise une note d'accompagnement de ce rapport.

    Non ingérence de l'Etat

    Le rapport de l'Institut Fraser et de la Fondation Naumann fait aussi l'apologie des riches monarchies du Golfe. Il souligne que les gouvernements du Conseil de Coopération du Golfe ont travaillé à ouvrir leurs économies interne et externe pour le commerce international, ajoutant que «cette ouverture est l'une des choses qui favorisent la bonne gouvernance dans la région arabe». On pourrait ajouter, également, que cette ouverture favorise la conquête de nouveaux marchés par les Occidentaux qui peinent à trouver des débouchés pour leurs produits.

    Plus terre à terre, Said Fred MacMunn, vice-président de l'Institut Fraser de la recherche économique, remarque que les États qui occupaient le premier rang ont été en mesure d'atteindre des résultats tangibles concernant la liberté économique. Un autre co-auteur de ce rapport annuel 2010, Salem Al Ismaily a, de son côté, signalé « l'existence d'un lien entre la liberté économique et la prospérité, soulignant que chaque fois qu'il ya eu une augmentation du taux de la liberté économique, il y a eu augmentation du taux de croissance économique». Il reste que ce travail technico-politique réalisé par ces deux institutions est plus une photographie à l'instant «T» qu'une projection.

    On ne sait pas ce qu'il adviendrait de ces économies où règne «la liberté économique» si la crise économique mondiale s'accentuait. Ainsi l'Algérie dont l'ouverture économique fut louée tant par le FMI que la Banque mondiale, ne trouve pas grâce aux yeux de ces chercheurs-sondeurs.

     Dans l'élaboration de ce classement de la liberté économique dans le monde arabe en 2010, c'est le cap du néo-patriotisme engagé depuis deux ans qui, vraisemblablement a joué en défaveur de l'Algérie. «La liberté économique se détermine par la capacité de chacun à mener une activité économique sans ingérence de l'État, dans la mesure où cette activité respecte les mêmes droits de l'ensemble des citoyens», souligne l'Institut Fraser.

  • La JS Kabylie 83è place au classement mondial des clubs

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    La Jeunesse sportive de Kabylie pointe à la 83è place au classement mondial des clubs établi mercredi 03 novembre par la Fédération Internationale d'Histoire et Statistique de Football (IFFHS), alors que l'Entente de Sétif occupe la 109 position, rapporte l'IFFHS sur son site. 

    Si la JSK, demi-finaliste de la Ligue des Champions d'Afrique, a conservé sa place par rapport au précédent classement, ce n'est pas le cas pour l'ESS  qui a reculé de 28 places pour se loger à la 109 position.

    L'autre équipe algérienne figurant dans ce classement est le CR Bélouizdad, qui se classe à la 344è position. A l'échelle du continent, le TP Mazembe (RD Congo) conserve sa position de première équipe africaine (32è), devant le Ahly du Caire (65è), et l'ES Tunis (97è).         

    Les congolais du TP Mazembe ont fait un grand pas vers la conservation de leur titre de champion d'Afrique, après avoir écrasé l'ES Tunis (5-0), lors  de la finale aller de la Ligue des Champions.

    Dans le haut du classement, le club italien de l'Inter Milan, détenteur  de la Ligue des champions, préserve sa première place dans un podium inchangé  où le FC Barcelone et le Bayern Munich, occupent respectivement la 2è et 3è  position. 

    Dans le Top 10, huit équipes européennes y figurent, les deux autres étant l'équipe argentine de l'Estudiantes de la Plata (7è), et Porto Alegre  (Brésil/10è).

    L'IFFHS, est une institution statistique reconnue par la Fédération Internationale Football (FIFA). Elle a pour objectif d'établir une documentation  chronologique, statistique et scientifique du football à niveau mondial et déterminer  les records mondiaux en toutes les zones de dit sport en accord avec les  principes de la FIFA.

    El Watan avec APS
  • Les correspondants de la Radio Alger Chaîne III en Europe en colère (chaine kabyle)


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    Les correspondants de la Radio Alger Chaîne III en Europe sont en colère.

    Le Collectif des Correspondants de Radio Alger Chaîne III en Europe a dénoncé mercredi 03 novembre les pratiques de la Direction Générale de la Radio Algérienne (Entreprise Nationale de Radiodiffusion Sonore- ENRS) ainsi que celles de la Direction de la Chaîne III.

    Dans un communiqué, signé par Nacera BENALI (Rome), Arezki MOKRANE (Bruxelles) et Boudjemaa SELIMIA (Londres), le collectif déplore «le manque d’un dialogue serein et constructif avec la direction de l’ENRS voire l’absence de communication avec l’Administration afin de rétablir les correspondants de la Chaîne III à l’étranger dans leurs droits et de leur garantir des conditions de travail justes et équitables».

    Ils regrettent également «la décision arbitraire de l’Administration qui a résilié nos conventions de manière abusive en nous imposant des conditions de travail inacceptables et en refusant depuis plusieurs mois de répondre à nos revendications».

    Selon eux, au moment où les médias planétaires, arabes et maghrébins notamment, ouvrent des bureaux de correspondants dans le monde entier, l’ENRS, elle, a décidé d’offrir des conditions de collaboration indignes aux membres de son réseau pourtant peu onéreux.

    Ainsi, le 3 septembre 2010, ces correspondants ont reçu, selon le même communiqué, de nouvelles conditions de collaboration: la Direction de l’Information de la Chaîne III a résilié de manière arbitraire la convention qui assurait une rémunération forfaitaire d’environ 25000 dinars par mois et a envisagé une rémunération au «cachet» accompagnée de conditions très imprécises pour chaque billet diffusé sur antenne.

    Le collectif dénonce cette "décision unilatérale", qui les réduit à de simples «pigistes». "Une précarisation inadmissible d’autant que la rémunération forfaitaire permettait tout au plus aux correspondants à l’étranger de couvrir partiellement leurs frais généraux parce que l’ENRS indemnise ses correspondants à l’étranger sans couvrir les charges de location, les frais de déplacement, les frais de téléphonie et d’internet, sans parler de l’acquisition du matériel technique…", déplorent-ils.

    Et d 'ajouter: " Notre statut -non conforme à la législation du travail en vigueur en Algérie- fait de nous un personnel «hors cadre» constituant, dès lors, une « sous-catégorie » du personnel de l’Information du secteur public".

    Le Collectif rappelle par ailleurs qu'il avait fait part de ses observations à la Direction de l’ENRS en suggérant des pistes de réflexion pour poursuivre une collaboration digne et respectueuse de la profession.  Ainsi, le Collectif a élaboré une plate-forme de revendications accompagnée d’un cahier des charges et a proposé la mise en oeuvre d’une nouvelle convention de collaboration.

    Mais, malgré, selon eux, "ses propositions constructives, le Collectif des Correspondants de la Chaîne III à l’étranger, constate l’absence voire l’échec de négociations avec la Direction de la Radio Algérienne".

    Aujourd’hui, "c’est l’impasse", déplorent-ils.

    Rabah Beldjenna
  • La Casbah d'Alger parmi les sites historiques les plus détériorés au monde

     

       	Un sondage mondial réalisé par un célèbre site internet relève que la Casbah d'Alger se retrouve parmi les sites historiques les plus détériorés 

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    Un sondage mondial réalisé par un célèbre...

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    La déliquescence de la Casbah d'Alger inquiète les internautes du monde entier.  C'est ce que démontre un sondage mondial réalisé par le célèbre site touristique TripAdvisor. 

    En partenariat avec l'agence de l'ONU visant à sensibiliser les voyageurs à la préservation des sites classés, TripAdvisor a récolté l'opinion de près de 245 000 internautes portant sur 789 des 991 sites inscrits au patrimoine mondial.

    Et l'analyse de ce sondage met tout bonnement en lumière les sites qui, en raison de leur détérioration, mérite le plus d'attention. Ainsi, aux yeux des internautes interrogés, la situation actuelle de la Casbah d'Alger, qui tombe en ruine sous l'indifférence des autorités Algériennes, est de plus en plus préoccupante. 

    Dans ce sondage, la Casbah d'Alger occupe la première place des sites historiques majeurs qui souffrent de graves dégradations. Pour étayer leurs propos, les internautes n'ont pas hésité à dénoncer l'effritement continu des mûrs extérieurs des maisons de la Casbah. Les lenteurs accusées dans les programmes de restauration des édifices de la Casbah ne rassurent pas non plus les internautes. 

    Par ailleurs, le centre historique de São Luís au Brésil et la villa romaine du Casale en Italie suscitent également les inquiétudes des sondés au regard de leur délabrement.

    En revanche, le site historique d'Angkor au Cambodge a la cote auprès des visiteurs de TripAdvisor. Il est considéré comme étant le site le plus recommandé par les internautes. En deuxième position, on retrouve les centres historiques de Rome et de Florence, tous deux en Italie. 

    Abderrahmane Semmar
  • C'est quoi un "harki" ?

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    On revoit un peu l’histoire depuis l’antiquité de l’Afrique du nord, il n'avait jamais eu de paix entre les berbères  (On trouve les Libus, Les Numidiens et les Mauritaniens), race autochtone et les arrivistes (les Phéniciens avec Les familles Hannon et Barcas (avec eux Perse (Les Toroud de Oued Soufi (Assif)), Arméniens, Mèdes), Les juifs Cananéens ou tyro-cananéens, Les Grecs ou les Hellènes, Les Romains par la mer, Les Vandales par l’ouest depuis l’Espagne, les byzantins ou gréco-romains, Les Arabes par l’est via les haut plateaux vers l’ouest, Les turcs par la mer (Deux tartares Aroudj et Barberousse) et les Français par la Mer méditerranée). Tous les conquérants ont quitté l’Afrique du nord sauf un, L’ARABE, Pourquoi ? Tout simplement, les autres ont apporté leurs savoir faire, ils ont conquis et ils ont construit, les arabes ont apporté autre chose la RELIGION et la destruction. J’ai plus de 300 livres d’histoires sur l’Afrique du nord, aucun n’exclu la sauvagerie de la cavalerie arabe. Si maintenant on essaye d’analyser la situation de l’Algérie, c’est un peu plus compliqué qu’on le pense : d’abord pour quelques uns c’était une guerre sainte contre les mécréants chrétiens français, pour d’autres une guerre de libération nationale, comme d’habitude sauf qu'en 1962, l’indépendance a échappé à son peuple, par trahison de certains arabes qui ont fait allégeance avec les turcs d’abord puis avec les français. Par méconnaissance de l’histoire, l’algérien tout court s’est fait avoir une autre fois par l’orient (Egypte et Syrie) et nous sommes restés colonisés à ce jour. Tous ces jeux de HARKIS, FILS DE HARKIS n’est que de la poudre aux yeux, Chers internautes, je me permet de vous poser une question : Pourquoi en France par exemple et d’autres pays, on entend rarement parler de collaborateurs avec l’Allemagne, les vichystes et les autres, alors que nous, nous sommes attachés à la haine du Harki mais pas du Français ? Si on fait les choses par récurrence, nous devons condamner les HARKIS ( vient du verbe TAHARAK, mobilisés en français) qui ont fait allégeance aux Turcs, aux arabes, aux Byzantins, aux Vandales, Aux romains, Aux Phéniciens, etc., nous avons pas fini dans 20 siècles. J’espère que ce pouvoir arabo-islamiste va comprendre la réalité des choses sinon si on reste figés sur les constantes nationales, il y a beaucoup de misère surtout morale et intellectuelle, et non pas occuper les gens avec des faux problèmes de HARKIS, Les non-jeûneurs, ….. J’espère qu’on saura faire un pas en avant pour vivre ensemble dans un pays avec des identités différentes, des mentalités différentes, des langues différentes, sinon gare à la fin du PETROLE.

    Dahmane Amazigh

  • Yacine Teguia arrêté : la police confisque la déclaration du 1er novembre 1954

    Yacine Teguia, membre du conseil national du MDS - Mouvement démocratique et social , a été arrêté lundi 1er novembre à Alger par la police, alors qu'il distribuait - avec d'autres militants -, la proclamation du 1er Novembre 1954 et un appel à la libération de Mohamed Gharbi. Interrogatoire pendant 3 heures et fichage au service d'anthropométrie de la Sûreté de la wilaya d'Alger : « Après m'avoir auditionné une première fois et alors que je m'apprêtais à signer le procès-verbal, les policiers ont largement dépassé leurs prérogatives en commençant par me questionner sur mon parcours de militant et mes positions politiques, afin de rédiger un deuxième PV. Ce que j'ai catégoriquement refusé, car à ma connaissance, il n'existe pas de police politique en Algérie», a-t-il précisé au "Soir d'Algérie" , tout en condamnant le fait d'être passé par le service d'anthropométrie (enregistrement des empreintes digitales, portrait,etc.), comme un «vulgaire délinquant». La police lui a confisqué une centaine d'exemplaires de la proclamation du 1er Novembre 54 et l'Appel à la libération de Mohamed Gharbi. Si rien ne lui est reproché d'un point de vue légal, Yacine Téguia considère qu'il y a là une entrave à l'activité démocratique et qu'il ne s'agit pas d'un banal contrôle d'identité. Il a en outre précisé que des milliers de copies ont jusque-là été distribuées et à chaque fois, les citoyens ont fait preuve de beaucoup de sympathie pour Mohamed Ghar

  • Pourquoi Bouteflika ne graciera pas Mohamed Gharbi

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    L’affaire Gharbi, depuis le début, sert de gage aux islamistes que le pouvoir algérien ne cesse de courtiser et d’appeler, désespérément, à déposer les armes. Condamner Gharbi c’était signifier aux futurs terroristes repentis que l’Etat est à leurs côtés et qu’elle veillait à leur sécurité. Le libérer aujourd’hui ce serait, pour le pouvoir algérien, se placer à contre-courant de sa propre stratégie « réconciliatrice ».  

    Dans un bel élan de patriotisme, de générosité, de désespoir aussi, plusieurs personnalités algériennes ont demandé hier dimanche 31 octobre, au président Abdelaziz Bouteflika de gracier, à la veille du 56e anniversaire du déclenchement de l’insurrection  nationale, l’ancien moudjahid et ex-patriote, Mohamed Gharbi, 75 ans,  condamné à mort pour avoir tué, en février 2001, un terroriste repenti, Ali Merad, ex-membre de l'Armée islamique du salut (AIS) qui le narguait et le menaçait, dans sa ville natale de Souk Ahras.« Nous avons lancé une pétition  "Libérez Mohamed Gharbi" (LMG), pour demander la libération de Mohamed Gharbi. Elle sera adressée au président de la république M. Abdelaziz Bouteflika" rapidement », a déclaré dimanche à l'AFP Samir Nedjraoui, membre du LMG.L’initiative se justifie : ayant épuisé toutes les voies de recours juridiques, il ne reste plus, en effet, à Mohamed Gharbi qu’une providentielle grâce présidentielle pour retrouver la liberté. Un arrêt de la Cour suprême rendu en juillet 2010 le condamne à mort, et ce jugement est définitif.

    Aussi, c’est fort logiquement que les initiateurs de la pétition se tournent vers Bouteflika, emportés par "le ferme espoir que Monsieur le Président de la République, conscient du drame humain qui frappe ce Moudjahid, prendra la mesure attendue lui permettant de retrouver la liberté".

    Nous savons les raisons pour lesquelles Bouteflika devrait donner suite à cette doléance et gracier le détenu. Une raison de reconnaissance d’abord : Mohamed Gharbi  a consacré sa vie à se battre pour ce pays, contre les soldats français puis contre ceux de l’intégrisme islamiste. Une raison de bon sens, ensuite : Mohamed Gharbi n’est pas un assassin. Il a été contraint à l’acte irrémédiable : pas une seule des plaintes déposées par Mohamed Gharbi contre Ali Merad n'avait trouvé écho auprès des autorités locales. Bref, sa place n’est pas en prison. "Nous réclamons sa libération. Notre demande n'est pas judiciaire mais militante: cet homme est un ancien moudjahid et un ex-patriote", soutient Farid Harchaoui membre du comité pour la libération de Mohamed Gharbi.

    Hélas, nous savons aussi la raison pour laquelle Bouteflika, sauf miracle, ne donnera pas suite à cette doléance et ne graciera pas Gharbi : entre Gharbi et les repentis, Bouteflika choisit les repentis. L’affaire Gharbi, depuis le début, sert de gage aux islamistes que le pouvoir algérien ne cesse de courtiser et d’appeler, désespérément, à déposer les armes. Condamner Gharbi c’était signifier aux futurs terroristes repentis que l’Etat est à leurs côtés et qu’elle veillait à leur sécurité. Le libérer aujourd’hui ce serait, pour le pouvoir algérien, se placer à contre-courant de sa propre stratégie « réconciliatrice ».                           

    « Ne pas provoquer  les repentis »

    Les membres du Comité pour la libération de Mohamed Gharbi ne se trompent-ils pas d’interlocuteur ? Ils parlent de « drame humain » et rappellent, naïvement, au Président que Gharbi  « avait mis en garde à plusieurs reprises les autorités contre les menaces proférées à son encontre par l'ancien chef terroriste. » C’est oublier que le Président avait  lui-même donné instruction à cette période précise, de « protéger » les repentis par tous les moyens.Il faut se rappeler, en effet, qu’un mois avant que Gharbi ne commette son acte, le 11 janvier 2001, Bouteflika appelait les femmes, à partir de Batna, à ne pas «  provoquer  les repentis et cesser de fumer dans la rue », les exhortant à  « céder un peu » sur leur libertés individuelles pour ne pas «  heurter la sensibilité des repentis »  et de  ne plus les narguer « en bombant le torse »  A cette même période, il confirmait déjà que persuader les islamistes de déposer les armes était sa grande obsession qui primait sur tout le reste. Deux semaines après que Gharbi eût tué Ali Merad, le 21 mars, le président fait appel aux oulémas pour l’aider dans sa mission.: « Je vous prie d’user de toutes vos forces, votre sagesse dans le sens de la réconciliation qui me permettraient d’annoncer le grand pardon entre les enfants d’une même nation. » 

     Bouteflika a, d’emblée, considéré le geste de Gharbi comme un dangereux précédent contre sa politique « réconciliatrice », un geste qu’il convenait de punir sévèrement pour ne pas « désespérer » les futurs repentis. Il y a même tout lieu de croire que c’est sur injonction de la Présidence de la République que la première condamnation de Gharbi à  20 ans de prison ferme, décidé par le tribunal criminel de Guelma, en janvier 2004, a été aggravée en une peine à la perpétuité en appel en mars 2007, avant d'être transformée en condamnation à mort à l’issue d'un troisième jugement en cassation en 2009.

    Aussi, escompter que le président soit sensible au « drame humain » serait pure illusion. Bouteflika est dans la politique capitularde, pas dans l’émotion. Tout cela, le risque de conflagration entre résistants et terroristes « repentis », il le savait, et l’avait toujours su. Dans son livre La force qui nous manque, la juge franco-norvégienne Eva Joly, raconte comment elle avait mis en garde Bouteflika qui l’avait sollicitée dès le printemps de l’année 2005 dans le but de gagner son appui pour l’obtention du prix Nobel de la paix. «. À un moment, il s'approche, pose sa main sur moi et me dit :”Eva, c'est terrible ce que vit mon pays. (…) Je voudrais faire une grande loi d'amnistie”. Il sait, s'il m'a vraiment lue, que, pour moi, seule la vérité juridique guérit. L'amnistie est un couvercle posé sur un passé encore brûlant.  (…) Une semaine avant ce voyage, j'ai participé à une rencontre entre la Norvège et l'Indonésie sur les droits de l'homme. J'avais alors bâti un discours sur l'importance de juger  le passé pour être crédible aujourd'hui dans la lutte contre la corruption, je m'étais appuyée sur la pensée du philosophe Derrida. Il a écrit sur le pardon. À Alger, son texte est encore dans mon sac, véritable mille feuilles. Le désordre a ses avantages.  Je dis à Bouteflika  qu'une simple amnistie ne réglera rien, que dans les villages on continuera de vivre mal à frôler les assassins. J'ajoute qu'une amnistie dépend des mots qu'on choisit et des projets qui l’accompagnent. Je sors le texte de Derrida. Je ne sais s'il a fini un jour par le lire… »                    

    Ne pas désespérer 

    Rien n’a changé depuis 2001. Le pouvoir est toujours dans une posture de racolage des islamistes. Récemment encore, il y a à peine dix jours, le Premier ministre Ahmed Ouyahia rappelait devant les députés de l’APN, que « les portes de la clémence » restaient toujours ouvertes pour ceux qui, parmi les terroristes, désireraient se rendre.On ne peut pas être clément pour deux.Libérer Gharbi aujourd’hui, ce serait, pour Bouteflika, adresser aux terroristes un contre-message.

    Rien n’indique d’ailleurs que le président songe à cette éventualité. Bien au contraire. Quand le président de la chambre criminelle de la Cour suprême affirme, le 5 octobre dernier, que « l’affaire du patriote Mohamed Gharbi est close », que toutes les voies de recours ont été épuisées dans ce dossier et qu’aucune jurisprudence ne peut être envisagée, c’est une illustration de la fermeté du pouvoir sur cette affaire.

    Faut-il pour autant désespérer ? Sans doute pas. Le fait que, contre l’apathie réelle ou supposée, un collectif se mobilise pour sauver un moudjahid de l’injustice, est quelque chose de réconfortant et de prometteur. Il reste à persévérer. Et surtout à inscrire l’action en faveur de Mohamed Gharbi non pas dans le registre du « drame humain », mais dans une démarche politique, patiente et obstinée, qui ambitionne de rétablir la vérité, la « vérité juridique » dont parle Eva Joly, la « vérité politique ». La vérité tout court.

    Mohamed Gharbi sera alors le rescapé de cette vérité infligée aux manigances politiciennes. Ou ne sera pas. 

    M.B.

  • le peuple veut ses armes ,rendez nous les armes que vous avez spolier au peuple et mettez état d'urgence en veilleuse .

     

    DAHO OULD KABLIA L’A ANNONCÉ À L’APN
    “L’État va réarmer les citoyens contre le terrorisme”
    Par : Nadia Mellal

    Le ministre a précisé que la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur, qui est uniquement concerné par l’application de cette décision prise par le ministère de la Défense nationale.

    Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, n’a pas été, hier, avare en déclarations en direction de la presse nationale qui l’a sollicité à propos de sujets d’actualité nationale les plus brûlants. Interrogé en premier à propos de la question de la remise des armes aux citoyens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministre expliquera qu’“il y a des régions dans lesquelles le problème d’insécurité demeure et où des gens nous ont sollicités pour obtenir des armes pour lutter contre le terrorisme. À ces gens-là, nous donnerons des armes”. Ce faisant, le ministre de l’Intérieur précisera que “la remise des armes ne dépend pas du ministère de l’Intérieur qui est chargé uniquement de l’application d’une décision du ministère de la Défense nationale (MDN) qui est à l’origine de cette remise des armes”.

    Criminalisation du colonialisme : le projet n’a aucun fondement juridique
    Au sujet du fameux projet de loi criminalisant le colonialisme, le ministre estime qu’il ne repose sur aucun fondement juridique. Il a commencé par expliquer que “les fondements juridiques d’une loi se construisent généralement à partir des dispositions du code pénal”. Aussi et si à ses yeux “dans notre code pénal, il y a tous les faits et gestes susceptibles de justifier des procédures de poursuite et que les actes sont désignés dans le code pénal, il y a aussi les sanctions”, il demeure néanmoins que “notre
    code pénal est postérieur à la période considérée”.
    Et comme “il ne peut pas y avoir d’effet rétroactif de l’application de la loi”, le ministre se demande, dès lors, “on va condamner les gens
    comment ?”. Et d’asséner que de tels crimes “ne peuvent donc être condamnés que sur le plan moral”. Sur le plan politique, Ould Kablia estimera que l’armée française a commis des crimes abominables contre l’humanité.
    Il notera à ce sujet qu’“il y a actuellement en France des associations qui demandent à ce que la France fasse preuve de repentance et demande des excuses”. “C’est l’objectif que nous devons atteindre”, expliquera-t-il tout en soulignant que “c’est une carte entre nos mains que nous devons faire valoir : la France doit présenter des excuses au peuple algérien et faire preuve de repentance”.

    Passeport biométrique :
    ça se passe mal
    Sollicité sur l’opération de dépôt des dossiers pour l’obtention des passeports biométriques, le ministre n’a pas tergiversé pour dire que “cela marche mal”. La raison, dit-il, en est que “les gens sont pressés d’avoir leur passeport”. Comment parer à cette situation ? Réponse du ministre : “Pour ceux susceptibles d’avoir des visas, on leur donne des passeports ordinaires, selon l’ancienne formule, pour une durée de deux ans”. Cette opération de passage au passeport biométrique s’étendra jusqu’en 2015, a-t-il rappelé. Interrogé à propos de la difficulté d’obtention de la pièce 12 S de l’extrait de naissance, le ministre précisera que cette pièce “est disponible”. “Le seul problème est que parmi les 600 équipements dont nous avons besoin (pour la confection des passeports biométriques], nous n’avons acquis à ce jour que 80. Nous n’en avons lancé un avis d’appel d’offres pour l’acquisition de ces équipements. Trois offres nous ont été faites et sont actuellement à l’étude”, précise-t-il à ce sujet. “4 400 registres d’état civil sont actuellement disponibles au niveau de l’Oranie”, dit-il, tout en expliquant qu’“il y a 450 scanners sur lesquels on peut solliciter la machine plutôt que les personnes”.

    Parkings sauvages :
    ils seront régularisés
    évoquant la question des parkings sauvages en réponse à une question, le ministre dira qu’ils seront “régularisés ou diminués”. Quant aux marchés non réguliers, Ould Kablia indiquera qu’ils “seront transférés ailleurs pour ceux qui ont une possibilité de transfert, ou détruits pour ceux qui n’ont pas la possibilité de transfert dans un autre lieu”.

  • Banques : ça coûte cher

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    Les prestations bancaires offertes aux particuliers et aux entreprises sont-elles accessibles en termes de coûts ? En d’autres termes, ces prestations sont-elles gratuites ou chères ?
    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - L’ouverture d’un compte bancaire est gratuite au niveau de toutes les banques exerçant sur la place. Il suffit juste d’alimenter ce compte avec un minimum de fonds. Le chèque ou la carte bancaire sont également délivrés gratuitement, même si des frais d’expédition sont demandés aux clients. Les opérations de versement sont également gratuites, jusqu’à un certain montant. En revanche, la gestion du compte, les transactions effectuées et les diverses autres prestations ne le sont pas. Néanmoins, les particuliers considèrent que leurs transactions sont taxées chèrement et qu’ils payent des commissions élevées. En effet, les commissions prélevées peuvent aller jusqu’au double au retrait à partir d’un distributeur automatique d’une banque privée.
    Explications bancaires
    Au niveau de la communauté bancaire, on distingue trois séries de coûts : le coût d’ouverture, le coût de gestion, indépendamment de la transaction, et le coût de la transaction. Alors que l’ouverture du compte ne coûte rien, la gestion de ce compte (tenue, fermeture…) nécessite le prélèvement direct d’une commission de gestion annuelle. Cette commission ne dépasse pas cependant les 200 à 300 DA pour les clients des banques publiques, argue-t-on. Ceci en notant que le compte chèque simple est moins taxé que le compte courant ou d’affaires dans les banques publiques. De même, les transactions effectuées, telles que les virements, l’encaissement d’un chèque, le chèque de banque, le retrait…, ne sont pas gratuites. Elles sont à la charge des clients. Selon les banquiers, toute tarification doit être validée par la Banque d’Algérie, mais les commissions que les banques commerciales prélèvent sont libres, même si les tarifs diffèrent d’une banque à une autre. Ainsi, prélève-t-on une dizaine de dinars pour un retrait au niveau des banques publiques. Quant au chèque de banque, son coût est moindre dans le secteur public. En effet, la banque publique demande cinq à six fois moins cher que la banque privée pour un chèque garanti. Dans le cas d’un retrait par carte, les frais sont également minimes, même si la taxe varie d’une banque à une autre. Pour les comptes postaux, les transactions sont également taxées à des niveaux relativement acceptables.
    Vers la réduction des coûts ?
    En d’autres termes, les coûts bancaires ne sont pas contraignants en Algérie, du moins dans les banques étatiques qui dominent le marché. Et même s’ils sont plus élevés que ceux pratiqués dans les pays voisins, la Tunisie et le Maroc notamment, ces tarifs sont loin de couvrir les charges et coûts divers des banques. D’autant que le coût de fabrication d’un chèque papier est de 40 DA et celui d’une carte de retrait bancaire jusqu’à 100 dinars. Des frais qui sont à la charge de la communauté bancaire. Il y a également lieu de considérer que, aujourd’hui, les banques offrent de nouvelles prestations, telles que la messagerie, les centres d’appels… ; lesquelles ne sont pas gratuites. Toutefois, la faible bancarisation du pays reste un élément déterminant dans l’appréciation réelle du coût de la prestation bancaire et donc de sa qualité. Or, l’augmentation tant du nombre des comptes que du volume des transactions et opérations bancaires permettra, dans l’absolu, la réduction des coûts. Il s’agit, en ce sens, de travailler à réduire progressivement les écarts de tarification, à œuvrer pour que les différences entre les montants des commissions ne soient pas trop fortes, de manière que les choix tarifaires correspondent aux services offerts en termes de qualité, de fiabilité et de rapidité. C’est ce que l’on assure au niveau de l’Association des banques et établissements financiers.
    C. B.

    ENTREPRISES
    Les crédits bancaires chers ?
    Les crédits bancaires aux entreprises sont-ils également coûteux ? Pour un crédit d’exploitation, le coût, en termes d’intérêt, est plafonné à hauteur de 10%. Quant aux crédits d’investissement, accordés pour une durée assez longue, le coût est inférieur de deux points à celui de l’exploitation. Certains opérateurs économiques, notamment des PME, estiment que ce coût est «correct», «bon», dans la mesure où la relation banque-entreprise n’est pas conflictuelle, basée sur la confiance. Ils s’interrogent, toutefois, sur la pertinence de ce niveau élevé. Les banques se «sucreraient-elles» au détriment de leurs clients, d’autant que la rémunération des dépôts, elle, ne dépasse pas les 3% ? Pour les banquiers, il en va autrement. On considère que les taux d’intérêt reflètent le niveau de l’inflation et doivent être mis en corrélation avec le coût des ressources collectées et la nécessité de couvrir les charges. Mais les taux pratiqués ne sont pas exagérés, assure-t-on sur la place bancaire. Le coût de l’argent a tendance à diminuer ou à stagner, mais n’augmente jamais. Par contre, la gestion du crédit notamment documentaire exige d’autres frais, à la charge de l’entreprise. Des commissions sont perçues notamment pour le transfert, la domiciliation bancaire, la notification, la modification pour une lettre de crédit… Ces frais sont très importants alors que la ligne de crédit est limitée dans le temps. Ainsi une domiciliation représente-t-elle un coût de l’ordre de 3 500 DA et le swift en cas de modification 3 600 DA. Quant à la commission d’ouverture, son taux est de 0,2 % en cas de fonds propres et varie de 0,6% à 0,9% pour des fonds d’origine bancaire. Sur la base d’un calcul primaire, le coût du crédit documentaire, pour des importations évaluées à 40 milliards de dollars, représente pour l’entreprise un surcoût de 1% et pour les banques un «gain» de 400 millions de dollars en moyenne.
    C. B.

    DANS UN MARCHÉ NON ENCORE CONCURRENTIEL
    Quid du comportement des banques étrangères ?
    Les banques étrangères sont moins libres dans leurs actions commerciales en Algérie qu’ailleurs, affirme-t-on sur la place bancaire nationale. Les sociétés dites de droit algérien innovent en offrant des prestations de plus en plus diversifiées. Certes, leurs coûts sont supérieurs à ceux du secteur public et leurs financements sont accordés de manière ciblée. Néanmoins, leur prise de risque est plus importante et ils s’impliquent de plus en plus dans le financement de l’économie. même si le volume de leurs ressources reste limité et qu’elles doivent gagner de la ressource de qualité et à moindre coût et qu’elles soient aussi interdites d’accès aux financements des banques publiques. Les banques de droit algérien ne peuvent donc aller a contrario de la réalité du marché algérien ; un marché en deçà des standards mondiaux, non encore concurrentiel, où les structures de défense des droits des consommateurs ne sont pas développées, un marché très faiblement bancarisé et où la réglementation bancaire, tatillonne à l’extrême, manque de stabilité. Il est à rappeler que l’Algérie dispose d’une agence pour 24 000 habitants, alors que la norme mondiale serait d’une agence pour 7 000 habitants en moyenne. Le réseau bancaire compte actuellement 1 450 agences, un nombre insuffisant, même si sa progression se poursuit avec l’ouverture, chaque année, de dizaines d’agences.
    C. B.

    PAIEMENTS
    Vers une nouvelle réglementation de la Banque d’Algérie
    De nouvelles règles relatives aux opérations de paiement seront fixées prochainement par la Banque d’Algérie. Cette nouvelle réglementation découle de la révision récente de la loi sur la monnaie et le crédit. Pour rappel, la nouvelle loi institue un avis préalable pour la tarification. Le texte oblige les banques à mettre à la disposition de leurs clients les moyens et instruments de paiement appropriés dans des délais raisonnables. «Les banques informent, de façon périodique, leurs clients de leur situation vis-à-vis de la banque et doivent tenir à leur disposition toute information utile relative aux conditions de banque», explique-t-on.

    Vers un forfait pour un package de commissions
    Le paiement en forfait d’un package de commissions bancaires est envisagé. Au lieu de prélever pour chaque opération une commission donnée, il est question d’offrir au client la possibilité d’un paiement au forfait. Objectif : fidéliser la clientèle au niveau de chaque banque.

    100 millions de chèques fabriqués en 2009
    Cent millions de chèques sécurisés, infalsifiables, ont été fabriqués en 2009. Ce qui représente une facture de l’ordre de 4 milliards de dinars, à la charge de la communauté bancaire.

    PAIEMENT DIFFÉRÉ
    Pas à l’ordre du jour
    Le paiement différé, notamment par carte, n’est pas à l’ordre du jour, selon la communauté bancaire nationale. En effet, même si cette prestation permet une certaine flexibilité, les banquiers nationaux mettent, cependant, en avant le souci d’éviter la fraude bancaire et les chèques sans provision.
    C. B.

    Vers un taux effectif global
    La relation banque-entreprise verra la généralisation du taux effectif global (TEG) dès cette année, grâce auquel l’intégralité des coûts que payent les emprunteurs seront affichés.
    C. B.

  • L’unité du régime, faute de légitimité ?

     

    Par : Mustapha Hammouche

    Le Premier ministre a consacré le plus clair de son temps de réponses aux questions des députés à distribuer des réparties à l’intention des élus du RCD.
    On ne peut pas reprocher à Ouyahia le choix d’assumer la polémique, pas plus qu’on ne peut reprocher à une formation de l’opposition de l’initier. Mais le ton caustique et querelleur adopté par le Premier ministre n’était, pour le moins qu’on puisse dire, pas de circonstance. Venu exposer et expliquer un bilan et un programme politiques devant la représentation nationale, et à travers elle, devant la nation, il s’est retrouvé à relever un défi sémantique et oratoire de membres d’un groupe parlementaire. Alors que la télévision diffusait ce qui aurait dû être un débat jusque dans les chaumières les plus reculées du pays, la diatribe tournait essentiellement autour de l’évolution et de l’état de la seule Kabylie, singularisant une fois de plus le statut sociopolitique de la région. Comme si le reste du pays est satisfait de son sort et qu’elle seule posait encore problème.
    Le résultat de tout cela est que, même dans cette version appauvrie, le débat sur la plus large situation du pays est esquivé, il faut le dire, grâce aussi à la complaisante retenue des élus de la majorité.
    Si un contentieux polémique devait être épuisé, ce moment institutionnel n’en était pas l’occasion indiquée, surtout que, comme l’organisation d’un débat de politique générale est plutôt rare, le citoyen attentif à l’événement en attendait plus de profondeur et de solennité que celles qu’exigent de simples diatribes politiciennes.
    Or, à part cette personnalisation, voire privatisation, et cette localisation polémique du débat public, que retient-il, finalement ? De cette formule, étonnante : “Pour votre malheur, le régime est uni”. Pour le malheur de ses détracteurs parlementaires, voulait-il certainement dire. Mais pourquoi seraient-ils seuls à se sentir visés par la réplique ? Le Premier ministre fait montre d’une assurance injustifiée quant à la popularité de son régime. Peut-être sommes-nous bien plus nombreux à nous sentir malheureux sous ce régime. Et l’impact du message ciblé s’élargirait alors à tout ce beau monde : le régime est uni pour notre malheur à tous.
    En adoptant le langage de la défiance et expliquant ainsi la stabilité du pouvoir, il révèle une conception politique : l’unité du régime ne lui est plus un atout d’efficacité, c’est sa force. Et sa force fait sa légitimité.
    En poussant la question jusqu’à l’arrière-pensée stratégique : qui est, ainsi, uni avec qui et pour le simple malheur de ceux qui le contestent ? Si la formule est dirigée vers une cible précise, chacun peut tout de même se sentir concerné par la bravade. C’est grave qu’un régime trouve avantage à son unité juste parce qu’elle est funeste, ne serait-ce que pour des parties précises.
    D’ailleurs, s’il l’est consciemment “pour le malheur” de certains, il l’est aussi objectivement pour la plus grande partie.
    Au fond, Ouyahia a raison de penser que la désunion du régime pourrait faire le bonheur des mécontents ? C’est le régime qui a fait en sorte que notre bonheur, au lieu de venir de la démocratie et de l’alternance au pouvoir, ne peut venir que de sa désagrégation.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr 

  • Inquiétudes !!!!!!!!

    Par : Azzeddine Bensouiah

    Dans un pays où l’on continue à faire des transactions à coups de milliards en liasses, où la “chkara” détrône allègrement le chèque bancaire, ce sont les petites gens qui sont les proies des vautours.

    L’évolution inquiétante du trafic de la fausse monnaie pose le sempiternel problème des difficultés éprouvées par le système financier à s’adapter aux mutations de la société et de son économie.
    Dans un pays où l’on continue à faire des transactions à coups de milliards en liasses, où la “chkara” détrône allègrement le chèque bancaire, ce sont les petites gens qui sont les proies des vautours.
    Jadis pratique marginale, le trafic des faux billets est passé au stade de phénomène, avec l’entrée en lice de maffias bien organisées. Que ce soient des nationaux ou des étrangers, c’est en quantités “industrielles” que la fausse monnaie circule.
    Les trafiquants ont été plus rapides que les services de contrôle, en introduisant des scanners et des appareils d’impression sophistiqués, avant que ce type de matériel ne soit soumis au strict contrôle. Si, a priori, le contrôle n’a pas été fait, a posteriori, non plus. Les banques, censées disposer de détecteurs de faux billets, restent impuissantes devant ce phénomène.
    Il est vrai que des banquiers pourraient vous dire que les faux billets circulent en dehors du circuit bancaire. Mais dans ce cas, où sont passées toutes les décisions prises par le gouvernement pour réglementer le mouvement des capitaux ? Pourquoi le chèque reste le parent pauvre dans les transactions commerciales ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à maîtriser le flux de la masse monétaire qui circule dans le marché ?
    Devant toutes ces incohérences, on se borne, encore une fois, à sanctionner le pauvre citoyen. Ce dernier, si par malheur se retrouve avec un faux billet, est passible de prison.
    Comment un citoyen ordinaire pourrait détecter le faux billet ? Comment peut-il suppléer à la force publique ? Comment, enfin, peut-il être tenu pour responsable d’un trafic dont il est la première victime ? Au lieu de protéger le citoyen, on est en train de l’incriminer et de l’enfoncer.
    Livrés à eux-mêmes, les citoyens craignent présentement d’aller dans les marchés aux bestiaux, à l’approche de l’aïd, tout comme ils soupçonnent tout billet qu’on leur tend. C’est la psychose qui s’installe.

  • On achève bien le foncier agricole

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    Le béton dévore les exploitations agricoles collectives ou individuelles. Certaines parcelles ont été cédées à des entrepreneurs, des commerçants ou des particuliers
    par des voies détournées.

    L’agression des terres agricoles de l’ex-domaine socialiste Kherrab Abdelmadjid, au nord de la ville d’El Milia, fait scandale. Les multiples correspondances adressées par la subdivision des services agricoles depuis 2006 aux différents organismes sont restées lettre  morte. «Aucune suite n’a été donnée à ces correspondances par le biais desquelles nous avons tenu à saisir l’APC et la daïra de toutes les étapes des constructions illicites qui sont venues agresser le tissu agricole de ces terres», tient à rappeler, d’emblée, le subdivisionnaire des services agricoles. Sur sa table un volumineux dossier rappelle, en effet, qu’une vingtaine de correspondances, dont la première remonte au mois d’août 2006 et la dernière au 24 août 2010, ont été adressées aux services concernés sans que les auteurs de ces constructions ne soient inquiétés.


    Ces derniers sont, en fait, des indus acquéreurs qui ont acheté des parcelles de terrains auprès d’un agriculteur déchu de son exploitation. D’autres constructions sont également venues prendre forme sur les terres de cet ex-domaine détourné de sa vocation. L’empiétement du béton sur les exploitations agricoles collectives ou individuelles, dont des parcelles ont été cédées à des entrepreneurs, des commerçants ou des particuliers par des moyens détournés a dévoré plusieurs hectares sans qu’aucune autorité n’intervienne pour mettre un terme à ce phénomène. Celui-ci est apparu dans les années 1990, selon les précisions du subdivisionnaire, avant qu’il ne soit relancé, de plus belle, en 2006. Depuis cette année, tous les services ayant la compétence d’intervenir pour démolir ces constructions ont été informés, dit notre interlocuteur. La visite du nouveau wali à El Milia, il y a quelques jours, a réactualisé le débat sur ces terres, poussant le chef de l’exécutif à ordonner la création d’une commission d’enquête pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire pour le moins scabreuse.Il va sans dire que le plus intriguant dans ce dossier est la non-exécution des arrêtés de démolition.                                                      

    Zouikri A.
  • 1 novembre du respect pour qui sont mort pour une juste cause

  • Exposition universelle de Shanghai Médaille d’or pour l’Algérie,la blague de l'anneé 2010

     

    Le pavillon de l’Algérie à l’exposition universelle de Shanghai 2010 s’est vu décerner, samedi, par le jury international du Bureau international des expositions (BIE), la médaille d’or en récompense aux efforts déployés pour le développement du thème de l’exposition “Meilleure ville, meilleure vie”.
    La médaille d’or a été remise à Shanghai au commissaire de l’Algérie, ancien ministre du Tourisme, Mohamed Bensalem, au cours de la cérémonie officielle organisée par le BIE, indique dimanche un communiqué du pavillon de l’Algérie dans cette exposition. L’Algérie a donc pu tirer son épingle du jeu dans une manifestation qui a rassemblé 244 participants, dont 189 pays. Cette consécration internationale de  participation de l’Algérie à Shanghai 2010 est la seconde après la médaille d’argent obtenue en 2008 lors de l’exposition internationale de Saragosse (Espagne), a-t-on précisé de même source. L’expo a pris fin hier après six mois de déroulement.

  • no moment

  • un menteur reste un menteur, caustionner la fraude d'un parti et président du parti RND taiwan creé en 2 mois !!!!!!

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    Monsieur le Premier Ministre, vous avez répondu dimanche aux députés, qui perçoivent une rémunération quatre fois supérieure à celle d’un professeur d’université en fin de carrière, relatifs au bilan socio-économique 2004/2009 et au futur programme du gouvernement 2010/2014. Mais permettez-moi de vous faire remarquer que ces réponses ne sont pas apaisantes, ni même rassurantes pour l’intérêt national. Monsieur le premier Ministre, avec tout le respect que je dois à votre haute fonction, permettez-moi de vous poser mes propres questions, celles qui ne vous ont pas été posées.

    ¨ L’urgence algérienne : Allez-vous continuer à gouverner sans le  peuple ? Ne pensez vous pas  que la réforme  doit  impérativement et prioritairement toucher le système politique rentier ? ¨ Notre dépendance : Le pétrole va-t-il suffire pour nous nourrir ? Quelles sont les réserves exactes du pétrole et du gaz ? ¨ Budget national : Quel est le montant exact de nos réserve de change déposées à l’étranger ? Qu’en sera t-il si la dépréciation du dollar devait continuer dans le temps ? ¨ Vos dernières mesures : Ne faites-vous pas fausse route ? ¨ Pouvoir d’achat : Avez-vous un plan pour le citoyen ? ¨ La corruption : n’est-elle pas déjà invincible ?

    (A lire dès minuit dans le nouveau site de débats)