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  • Des algériens falsifient leur état-civil pour devenir ….français!!!

       Des algériens falsifient leur état civil

    Du trafic pour devenir Français

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    Quand l’administration française continue de souffrir de la corruption et du laisser-aller qui règnent au sein de l’administration algérienne.

    C’est ce que vient de démontrer le tribunal correctionnel de Meaux, une petite ville située à 40 km de Paris, dans le département de la Seine-et-Marne, en examinant, vendredi dernier, le dossier d’un Algérien qui a falsifié son état civil dans le but d’obtenir la nationalité française. Le quotidien Le Parisien, qui a publié l’information, a estimé, par ailleurs que près d’un millier de personnes, originaires majoritairement de la Kabylie, auraient utilisé la même escroquerie pour devenir des citoyens français.
    Ainsi, pour obtenir la nationalité française, les faussaires ne sont pas allés par mille chemins. Ils ont poussé leur malhonnêteté jusqu’à modifier leur généalogie, afin de se faire passer pour des enfants ou des petits-enfants de parents algériens possédant légalement la nationalité française.

    Le tout s’est fait, bien entendu, avec la complicité du chef de l’état civil de la commune du faussaire qui valide sans vergogne le fameux document, en contrepartie de quelques milliers de dinars. Or, si le geste paraît banal de l’autre côté de la Méditerranée, en France il crée une multitude de problèmes. A commencer par un sentiment de doute sur tous les dossiers de naturalisation déposés au niveau des préfectures par les Algériens. Selon des associations de défense des étrangers, la course à la nationalité française par de faux certificats et faux extraits de naissance a fini par créer chez les autorités françaises de véritables incertitudes quant à la véracité et la légalité des documents présentés.

    Ce qui prolonge la durée consacrée à l’étude des dossiers déposés au niveau et amène l’administration à ne pas donner de suite favorable à de nombreuses demandes, notamment celles émanant d’Algériens. Pour Bruno Leroux, député socialiste de Seine-Saint-Denis, le phénomène des faux documents est plus important qu’on ne le croit. Il a indiqué avoir saisi par deux fois les ministres de la Justice de l’époque, sans pour autant que des enquêtes ne soient ouvertes pour débusquer les faussaires et les tricheurs.

    «J’ai l’impression qu’il y a un phénomène connu sur lequel personne n’a voulu mettre le doigt», a-t-il expliqué au Parisien. Pour rappel, il y a quelques années, le village d’Aït Khellili, en Haute Kabylie, a été le théâtre d’une vaste opération de falsification de papiers d’identité et d’extraits de naissance. Plusieurs faussaires ont été arrêtés par la police depuis 2005 dans ce petit village paisible. Les escrocs auraient aidé près de mille personnes à acquérir la nationalité française. Mais force est de constater que l’escroquerie ne concerne pas uniquement la commune de Aït Khellili. A Tizi Ouzou, à Oran et dans plusieurs régions du pays, il suffit juste de soudoyer le préposé à l’état civil pour obtenir touts types de papiers.

    Mais il n’y a pas que ceux qui désirent acquérir la nationalité française qui s’adonnent à ce genre de trafic, d’autres le font juste pour continuer à percevoir les pensions de leurs parents. La technique consiste à envoyer, par courrier, aux caisses françaises d’assurances, de faux certificats de vie, alors que lesdits parents ne sont plus de ce monde.
    Il n’y a qu’en Algérie où l’on peut même délivrer un certificat de vie pour un mort et un titre de moudjahid pour une personne née après l’indépendance.

    Yacine Farah
  • Quelques documents et sites



    Algeria-Watch

    - Les « disparitions » en Algérie suite à des enlèvements par les forces de sécurité. Un rapport sur les disparitions en Algérie, mars 1999 ; < http://www.algeria-watch.org/farticle/aw/awrapdisp.htm >

    - A propos terrorisme. Témoignages recueillis entre 1997 et 1999, < http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvreve/awter.htm >

    -La torture en Algérie. (1992-2001), rapport établi par Khelili Mahmoud Octobre 2001, < http://www.algeria-watch.org/mrv/mrvtort/torture_khelili.htm >

    - L’autre versant de la tragédie, Salah-Eddine Sidhoum, décembre 2001, < http://www.algeria-watch.org/mrv/mrvrepr/versant_tragedie.htm >

    - Les disparitions forcées (1992-2001). Liste non exhaustive établie par Algeria-Watch etSalah-Eddine Sidhoum, janvier 2002, < http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvdisp/cas_disparitions/disparitions_introduction.htm >

    - L’Algérie, 10 ans après le putsch – Les droits humains : Un bilan désastreux, janvier 2002, < http://www.algeria-watch.org/mrv/2002/aw_bilan_2002.htm >

    - 1 100 exécutions sommaires. Liste non exhaustive établie par Salah-Eddine Sidhoum et Algeria-Watch, mars 2003, <http://www.algeria-watch.org/mrv/2002/1100_executions/1100_executions_A. htm>

    - Algérie : guerre, émeutes, Etat de non-droit et déstructuration sociale. Situation des droits humains en Algérie, Année 2002, Salah-Eddine Sidhoum et Algeria-Watch, mars 2003, < http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/2002/rapport_2002/rapport_2002.htm >

    - Compilations de documents et témoignages sur la face cachée de cette guerre, Rubri-que « Révélations » : < http://www.algeria-watch.org/fr/mrv/mrvreve/mrvreve.htm > et Rubrique « Entre transfuges et généraux » : < http://www.algeria-watch.org/fr/article/mil/transfuges_generaux/transfuges_generaux.htm >

    Autres documents

    - Comité algérien des militants libres de la dignité humaine et des droits de l’homme, Livre blanc sur la répression en Algérie, Tomes 1 et 2, Editions Hoggar, Suisse, 1995 – 1996.

    - L’Algérie en murmure : Un cahier sur la torture Par Moussa Aït-Embarek, Editions Hoggar,. 1996.

    - Algérie, le livre noir, extraits de rapports d’Amnesty International, Fédération interna-tionale des ligues des droits de l’homme, Human Rights Watch, Reporters sans frontrières, La Découverte, Paris, 1998.

    - Association des familles de disparus de Constantine. Exposé sommaire sur la situation des disparus dans la wilaya de Constantine. Cas des morts sous la torture, d’exécutions sommaires et extrajudiciaires, Septembre 2000, < http://www.algeria-watch.org/farticle/rapportconstantine.htm >

    - Mahmoud Khelili et Amina Kadi, Disparitions forcées et torture en Algérie, Editions Eurabe, Commission arabe des droits humains (ACHR), 2000.

    - « Algérie : les révélations d’un déserteur de la SM », Nord-Sud Export, n° 427, 21 septembre 2001.

    - Habib Souaïdia, La sale guerre, La Découverte, Paris, 2001.

    - Habib Souaïdia, le procès de la « Sale guerre », La Découverte, Paris, 2002.

    - Lyes Laribi, Dans les geôles de Nezzar, Paris Méditerranée, Paris, 2002.

    - Une enquête sur la torture en Algérie, Forum de chercheurs d’Afrique du Nord, Projet de témoignage et de documentation historique, en langue arabe, Editions Hoggar, Genève 2003.
    - Commission des droits de l’homme des Nations Unies, Rapport du rapporteur spécial sur la torture, E/CN.4/2003/68/Add.1.

    - Mohammed Samraoui, Chronique des années de sang, Denoël, Paris, 2003.

    - « Algérie. Dossier politique », Nord-Sud Export, n° 460, mars 2003.

    - Témoignage de Ahmed Chouchane, MAOL ; <http://www.anp.org/tem/temoigne.html>

    - Hijra < http://home.worldcom.ch/~hijra/ >

    - MAOL (Mouvement algérien des officiers libres), < http://www.anp.org>

    - Algérie. Le livre noir, extraits de rapports de Algeria-Watch, Amnesty International, Fédération internationale des ligues des droits de l’homme, Human Rights Watch, Ligue Algérienne pour la défense des droits de l’homme, Organisation mondiale contre la torture, Reporters sans frontières, La Découverte, Paris 2003.

     

  • lisez votre histoire pas à pas ,et faite des pauses c'est trop pour vos yeux et apres revenez!!!!

    IV. LA CONSOLIDATION DU GROUPE DES « DESERTEURS » DE L'ARMEE FRANÇAISE.

    8. L'offensive des « déserteurs » de l'armée française pour la prise du pouvoir (1979 - 1988).
    8.1. Introduction.
    8.2. Glissement du pouvoir de décision du chef de l'Etat au profit de son entourage.
    8.2.1. Période février 1979 - décembre 1983.
    8.2.2. Période janvier 1984 - décembre 1988.
    8.2.2.1. Le clan Belkheir.
    8.2.2.2. Le clan Hamrouche.
    a) L'ascension rapide de Hamrouche.
    b) L'élaboration des décisions du chef de l'Etat.
    c) L'évaluation des opérateurs du secteur public.
    d) La poursuite des réformes économiques.
    d.i) Le contexte des réformes.
    d.i.i) Rétablissement des équilibres dans la croissances.
    d.i.ii) Réorganisation de l'économie.
    d.ii) La restructuration des entreprises.
    e) La récupération des réformes par le clan Hamrouche.
    8.3. L'élimination du général-major Mostefa Beloucif.
    8.3.1. Les « accusations » officielles.
    8.3.2. Les mobiles de l'élimination du général-major Mostefa Beloucif.
    8.4. Les événements d'octobre 1988.
    8.4.1. Les desseins inavoués des prétendants au pouvoir.
    8.4.2. Contexte de crise.
    8.4.2.1. Crise politique.
    8.4.2.2. Crise civilisationnelle.
    8.4.2.3. Crise sociale.
    8.4.2.4. Crise morale.
    8.4.3. De la manipulation des événements au débordement inattendu.
    8.4.3.1. Tentative de récupération du mécontentement populaire.
    8.4.3.2. L'organisation des pénuries des produits de première nécessité.
    8.4.3.3. Quelques fuites.
    8.4.3.4. Des manifestations bien encadrées.
    8.4.4. Retournement de la situation.

    9. La décennie rouge : tâche noire dans l'histoire de l'Algérie. Le règne de la médiocrité et de la violence (1989 - 2000).
    9.1. Période 1989 - 1991 : le lancement de la démocratie de façade.
    9.1.1. Le clan Hamrouche.
    9.1.1.1. Poursuite des « réformes économiques ».
    a) Application des « réformes ».
    b) Résultats de la politique des « réformes ».
    9.1.1.2. Gestion de la dette extérieure.
    9.1.1.3. Tentative de domestication du FLN.
    a) Crise de légitimité du FLN.
    b) « Rénovation » du FLN.
    9.1.2. Le clan Belkheir.
    9.1.2.1. Rappel sommaire de la consécration de Belkheir.
    a) Sur le plan interne.
    b) Sur le plan externe.
    9.1.2.2. L'offensive du clan Belkheir.
    a) Les changements au sommet de la hiérarchie militaire.
    b) Elections communales.
    c) Mesures destinées à gêner le fonctionnement des municipalités dirigées par le FIS.
    d) Multiplication des provocations du FIS.
    e) Démission du gouvernement Hamrouche.
    9.2. Le coup d'Etat de janvier 1992 : coup d'envoi d'une longue période de médiocrité et de violence.
    9.2.1. L'implication de la France dans la crise algérienne.
    9.2.2. Retour aux méthodes coloniales.
    9.2.2.1. Similitude de l'approche du régime algérien depuis 1992 et de celle des autorités coloniales françaises.
    9.2.2.2. Primauté de l'économique pour occulter des problèmes politiques aigus.
    9.2.2.3. Les menaces proviennent de l'extérieur.
    9.2.2.4. Institutionnalisation de la violence.
    9.2.2.5. La mouvance nationaliste et islamique sont « contre l'intelligence ».
    9.2.2.6. « Après nous le déluge ».
    9.2.3. Le programme économique de la junte.
    9.2.3.1. La vente de Hassi Messaoud.
    9.2.3.2. Relance de l'économie.
    9.2.3.3. Détérioration de la situation économique.
    9.2.4. La politique de la terreur.
    9.2.5. De période de transition en période de transition : l'introuvable stabilité.

     

  • URGENT : Emeutes à Boudouaou (Boumerdés)

     

    URGENT : Emeutes à Boudouaou (Boumerdés)

      Des centaines de citoyens de la région de Boudouaou (Boumerdés) sont sortis aujourd’hui dans la rue et ont bloqué la circulation sur l’autoroute provoquant un embouteillage monstre en cette veille de l’Aïd El Adha. Ces jeunes se sont révoltés suite au verdict prononcé ce même jour par le tribunal à l’encontre des jeunes arrêtés au cours du mouvement populaire de protestation en octobre dernier dans le quartier de Merzouga. En effet, le tribunal de Boudouaou a prononcé des peines de 6mois à deux années de prison FERME contre cinq inculpés et ce, à la veille de la fête religieuse, ce qui provoqua la colère de la population. Des bus et un camion d’une société nationale auraient été incendiés. De nombreux renforts de brigades anti-émeutes sont arrivés sur les lieux. La tension reste très vive. La population s’attendait à un verdict plus clément à la veille de l’Aïd, pour de jeunes citoyens qui ne réclamaient que le raccordement du gaz à leur localité de Marzouga, après les promesses non tenues de la société de gaz et après avoir payé il y a plusieurs mois ces frais de raccordement.

    (Correspondance locale de Boudouaou)

  • Ahmed Benbitour appelle à "des alliances stratégiques entre les forces du changement" mille fois mieux que réné la taupe

    «Les systèmes autoritaristes travaillent à leur propre destruction, mais avec la rente, le chemin de la dérive est lent.» C’est avec ces termes qu’a entamé son discours, hier en fin d’après-midi, Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, qu’il a tenu face à une assistance nombreuse au siège de la LADH, et ce à l’initiative du Civic (Comité d'initiatives et de Vigilence citoyenne)

    Pour l’intervenant, la corruption du pouvoir, conjuguée à celle de l’argent, ne peut aboutir qu’à la déliquescence de l’Etat, qui perd sa capacité à garantir le droit, à réguler l’économie, à capitaliser les compétences nationales et assurer la légitimité des institutions. Le grand risque qui guette l'Algérie est que «l'Etat défaillant» dérive vers un «Etat déliquescent. Cela se fera dans les dix prochaines années. Quand le pétrole ne pourra plus jouer son rôle de maintien de l'Etat, le risque de déliquescence de l'Etat se précisera, ajoute-t-il Il préconisera une pression pacifique permanente et longue de la société sur le pouvoir, en attendant l’élément déclencheur qui fera basculer les choses. L’une des initiatives qui pourrait aider à la mobilisation pacifique pour le changement serait possible, selon l’intervenant, à travers l’innovation en matière d’organisation du travail politique d’instruments du changement et enfin en pariant sur de nouvelles forces. Cette rencontre fut l’occasion pour l’ancien chef du gouvernement de fêter, avec l’assistance, la première année d’existence des CICC (Cercles d'initiatives citoyennes pour le changement), et il regrettera   qu’“un an après, les gens ne soient malheureusement pas capables de travailler en groupe et continuent de m’adresser directement des courriers et des idées. Toutefois, après un an, nous pensons aller dans deux directions : continuer notre travail avec persévérance et enfin passer à une nouvelle étape : la recherche d’alliances stratégiques et la construction de réseaux entre les différentes initiatives et les différentes forces qui appellent au changement, tels que le Snapap, la LADH, le Civic». Et de préciser : «Il ne s’agit pas d’un appel pour fusionner les différentes initiatives, ce serait les affaiblir. Ces alliances et ces réseaux doivent s’inscrire dans le respect scrupuleux par tous d’un certain nombre de principes qui assurent le succès.»
    Amel B.

    Source de cet article
    http://www.lesoirdalgerie.com

  • laissez le FLN au muse' il appartient au peuple, mais vous qui vous empeche de crer un parti, chekchouka , traitre,mais pas fln

    MOUVEMENTS DE REDRESSEMENT 2004-2010
    La guerre de succession


    Y a-t-il crise au FLN ? Si ce n’est pas encore la grande «révolution» au sein du plus vieux parti d’Algérie, ce n’est pas la paix non plus ! Et pour qui connaît l’ex-parti unique, cet état de ni guerre, ni paix ne saurait durer éternellement.
    Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Pour la première fois depuis 2004 et son arrivée aux commandes du parti à la faveur du coup de force opéré par Abdelaziz Bouteflika, l’actuel secrétaire général du FLN fait face, depuis quelques semaines, à une fronde publiquement menée et assumée par des cadres de haut rang. Deux ministres en exercice, El- Hadi Khaldi et Mahmoud Khoudri, deux anciens ministres, Mohamed Seghir Kara et Boukerzaza, entre autres, mènent ce mouvement lui donnant, du fait de leurs profils respectifs, un cachet «officiel» difficile à contester. Que l’on se rappelle 2003 : l’ex-patron du FLN, Ali Benflis, avait lui aussi fait face à des ministres en exercice qui avaient pour noms, Abdelaziz Belkhadem, El- Hadi Khaldi, Saïd Barkat, Amar Tou, pour ne citer que ceux-là. Ce qu’on a appelé «le mouvement de redressement » était en réalité un putsch directement chapeauté par la présidence de la République et accompli sur le terrain par les ministères de l’Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères ainsi que la chefferie du gouvernement. Le tout-puissant appareil d’Etat était donc entièrement mobilisé contre Ali Benflis, à qui Bouteflika n’a jamais pardonné l’acte, pourtant légitime, de se porter candidat à la présidentielle. Le «mouvement de redressement», une étrange fédération regroupant quelques militants du FLN mais beaucoup d’indus militants, des fonctionnaires, des dissidents d’autres formations politiques et, aussi, des représentants de l’administration, verra désigné à sa tête un certain Abdelaziz Belkhadem. Un choix imposé par Abdelaziz Bouteflika. C’est naturellement que, dès 2004, il se retrouve à la tête du FLN. Un choix que consolide le congrès de 2005 : Bouteflika, qui s’impose président du parti, reconduit Belkhadem au poste de SG. Avec pour mission simple, celle de mettre le doyen des partis au service du président, notamment en prévision de l’élection présidentielle de 2009. Ce ne sera qu’au sortir de ces élections-là que des cadres, pourtant issus du mouvement de redressement, commencent à contester Belkhadem. La toute première voix contestatrice et que l’on redoute le plus au FLN : celle de Abdelkader Hadjar. L’actuel ambassadeur d’Algérie au Caire a carrément mis en garde Belkhadem, lors du dernier congrès en mai dernier. «Si tu te fais élire par le congrès et non pas par le comité central, nous te réserverons une surprise» ! Tout est dans cette mise en garde de Hadjar. Depuis quelque temps, Abdelaziz Belkhadem est «soupçonné » de nourrir des ambitions présidentielles pour 2014. Il faut dire que la maladie de Bouteflika a fini par bousculer bien des pactes, bien des certitudes qui paraissaient des évidences avant octobre 2005 et la fameuse évacuation de Bouteflika au Val-de-Grâce. La prochaine présidentielle a-t-elle alors commencé au FLN, comme c’est la tradition d’ailleurs ? L’issue de la fronde en cours fournira la réponse à cette interrogation qui tient en haleine tous les observateurs.
    K. A.

  • peste et cholera contre paludisme volant!!!!!!!!!!!

    Algérie-Italie: La lutte antiterroriste au menu

    par Djamel Belaïfa

    En application de l'accord de coopération algéro-italien en matière de lutte contre le terrorisme, la criminalité organisée, le trafic de stupéfiants et l'immigration illégale, signé le 22 novembre 1999, le groupe bilatéral de coopération algéro-italien, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité connexes, tiendra demain et mardi sa première réunion à Alger.

     Selon l'APS qui cite des sources diplomatiques, les responsables algériens et italiens se pencheront essentiellement sur l'évaluation et un échange d'analyses et d'informations sur l'évolution de la lutte antiterroriste en Algérie et en Italie et sa projection sur leur environnement régional et international. Ce mécanisme vise à structurer le dialogue et la concertation sur l'ensemble des questions liées à la lutte contre le terrorisme transnational et dégager des modalités «en vue d'approfondir la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, diplomatique, judiciaire, financière et opérationnelle». Cette réunion, qui sera sanctionnée par un procès-verbal, sera coprésidée par le directeur général de la coopération politique multilatérale et des droits de l'homme au ministère italien des Affaires étrangères, M. Filippo Formica, et le conseiller auprès du président de la République, M. Kamel Rezzag-Bara.

     La lutte contre le terrorisme et le trafic transnational de stupéfiants a été aussi abordée la semaine dernière par le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Alistair Burt en visite à Alger. Ce dernier avait assuré que l'Algérie est un partenaire très important pour le Royaume-Uni et les deux pays ont la possibilité de coopérer, de manière plus étroite, dans plusieurs domaines d'intérêt commun, notamment la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue. Burt a indiqué s'être également entretenu avec M. Rezzag Bara, conseiller à la présidence de la République, de la situation sécuritaire dans la région du Sahel. Il a salué la création récente d'un comité algéro-britanique pour la lutte antiterroriste, soulignant que les deux pays, «qui ont vécu les affres du terrorisme, ont beaucoup à apprendre l'un de l'autre». «Le terrorisme représente une menace pour tout le monde. Il y a différentes manières d'y faire face. Nous sommes de l'avis de l'Algérie en ce qui concerne la criminalisation du paiement de rançons qui, pour nous, peut être la base du financement des terroristes. Il est donc juste de lutter contre le paiement de rançons», a expliqué M. Burt.

    La coopération en matière de lutte contre le terrorisme a été aussi abordée par le principal-adjoint de l'assistant du secrétaire à la Défense, chargé des Affaires de sécurité internationale aux Etats-Unis d'Amérique, M. Joseph Mc Millan. En visite en Algérie, le 10 novembre dernier, le responsable américain avait indiqué qu'aucune concession ne doit être faite aux groupes terroristes en matière de paiement de rançons. Le responsable américain a estimé qu'il s'agit de relever le défi d'amener la communauté internationale à approuver cette approche, telle que proposée par l'Algérie.

  • pas de relation avec les dirigeants dictateurs d'egypte!!!!

    Selon l'ambassadeur d'Egypte à Alger: L'Algérie ne figure pas sur une liste noire

    par J. Boukraâ

    L'Algérie ne figure pas dans une liste noire égyptienne. L'Egypte, par le truchement de son ambassade à Alger, vient de démentir officiellement l'information rapportée par la presse, et tout particulièrement la presse égyptienne. Ainsi, «aucune mesure visant la mise sous observation ou un traitement particulier des Algériens qui se rendent en Egypte n'a é été prise», a déclaré l'ambassadeur de l'Egypte en Algérie Abdel Aziz Saif Nasr dans un communiqué diffusé hier. Idem pour les Algériens résidant en Egypte, précise ce dernier. «Contrairement à ce qui a été rapporté par la presse, les autorités égyptiennes n'ont prévu aucun traitement particulier pour les ressortissants algériens», a souligné l'ambassadeur par le biais du communiqué. La presse, notamment les médias égyptiens, avait en effet annoncé qu'une liste noire a été notifiée par les autorités égyptiennes à la direction de l'aéroport du Caire. Reprise par la presse algérienne, l'information fait savoir que la liste comprend cinq pays arabes dont l'Algérie. A l'issue de cette décision, les colis et les passagers algériens devraient subir un traitemment particulier. Dans la liste noire égyptienne, l'Algérie se trouve aux côtés du Yémen, l'Irak, la Somalie et la Mauritanie. Selon une source citée par la presse égyptienne, ces pays figurent dans cette liste noire en raison de l'existence chez eux d'une branche d'El Qaïda. Les Algériens qui se rendent en Egypte devaient donc subir un contrôle sévère, leurs passeports minutieusement examinés et les suspects suivis jusqu'à ce qu'il y ait assurance qu'ils n'ont aucun lien avec les groupes terroristes, avait ajouté la presse égyptienne. D'autres médias ont souligné qu'outre l'examen au niveau de l'aéroport, les ressortissants algériens devraient être soumis à une surveillance durant leur séjour en Egypte. La mise en place de cette liste entre dans le cadre des mesures instaurées par les autorités égyptiennes pour faire face à la menace des colis piégés. Un état d'alerte sécuritaire a été instauré, suite aux menaces visant les coptes égyptiens, note-t-on. Il faut dire que les Algériens avaient accueilli cette annonce avec beaucoup d'étonnement, voire avec indignation, de la même manière qu'ils avaient mal accueilli l'inscription de l'Algérie sur une liste noire par les Etats-Unis et la France en compagnie de treize autres pays, au début de l'année.

    Depuis les matchs de football entre les sélections algérienne et égyptienne au Caire et à Khartoum, les relations entre les deux pays s'étaient beaucoup détériorées, notamment par presse interposée, mais la visite du président égyptien en Algérie avait aidé à adoucir quelque peu les relations entre les deux pays.

  • no moment

     

  • corruption à ciel ouvert en algerie

  • ni foi ni loi , pendez les (députés) haut et fort

     

    Loi de finances pour 2011
    Le projet adopté par l’Assembléeni

    Par : Nadia Mellal

    Le projet de loi de finances pour 2011 a été adopté hier à la majorité par l’assemblée populaire nationale (APN). Seul le groupe parlementaire du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a voté contre ce texte.

    Intervenant à l’occasion d’une séance plénière, l’adoption de ce texte de loi a été marquée par trois amendements acceptés sur les 31 proposés. Ces amendements interviennent, en effet, pour instituer un fonds pour la lutte contre le cancer, l’attribution de la licence d’importation de véhicules aux veuves de chouhada ainsi que la réduction du prix du gaz pour les hauts-plateaux en raison d’une importante consommation de ce produit en hiver dans cette région du pays.
    Ce faisant, il est utile de noter que la loi de finances 2011 institue des mesures visant essentiellement l'encouragement de l'investissement à travers l'introduction d'exonérations et d'abattements fiscaux au profit de différentes branches de l’économie nationale. Le texte veut ainsi exonérer de l'IRG (impôt sur le revenu global) et de l'IBS (impôt sur le bénéfice des sociétés) les activités portant sur le lait cru dans la perspective de renforcer cette filière. Il propose également l’exonération de l'IBS des opérations génératrices de devises, tant pour les activités d'exportation que pour celles réalisées localement, de même que la suppression de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) pour les opérations d'acquisition de navires par les compagnies de navigation maritime.
    Les procédures fiscales seront à leur tour simplifiées à travers l’élargissement du délai du dépôt des déclarations annuelles au 30 avril de chaque année civile, à l’ensemble des impôts et taxes et états annexes, quel que soit le régime fiscal appliqué. Dans le même contexte, la période de versement des acomptes IRG et IBS sera alignée sur celle du dépôt de la déclaration du chiffre d’affaires, alors que la motivation par les services fiscaux des décisions contentieuses sera “obligatoire”.  Aussi au titre de la lutte contre la fraude fiscale, le texte de la LF 2011 exige le “paiement immédiat” des régularisations établies à l’encontre des contribuables non installés en Algérie bénéficiant de sursis légal de paiement et dont les contrats arrivent à expiration. Le texte consacre également “l’obligation de transmission”, par les sociétés et compagnies d’assurances ou de réassurances ou d’autres intervenants, d'un état des polices d’assurances contractées par les personnes physiques, morales et les entités administratives au profit de leur véhicules ou patrimoine immobilier. Il introduit d’autre part une procédure d’orientation de la vérification des déclarations en douane par la sélection des contrôles douaniers à effectuer.
    Dans une déclaration à la presse à l'issue de l’adoption du texte de loi, le directeur général des impôts (DGI), Abderrahmane Raouia, indiquera que “les nouvelles mesures contenues dans la loi de finances 2011 et la non-introduction de charges fiscales supplémentaires n'auront pas un impact important sur le budget de l'exercice prochain”. Aussi dans un communiqué rendu public, hier, le groupe parlementaire du RCD estime que “la loi de finances 2011 est passée comme les autres : en violation de la constitution et sans le moindre amendement de fond”. “Elle est avalisée par une assemblée nationale illégitime, issue de fraudes massives”, explique-t-il avant de noter que “cette institution n’a pas d’autres missions que de valider la gabegie, l’opacité et les malversations qui caractérisent la gestion de la ressource nationale”. “une fois de plus, l’essentiel des financements publics est affecté aux dépenses de pouvoir et les ressources allouées au développement connaissent une autre réduction”, est-il noté.

  • hanachi dit vrai ,c'est un grand homme , raouraoua menteur et corrupu fils du systeme

    La polémique avec Raouraoua prend de l’ampleur

    Les quatre vérités de Hannachi

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    Les graves révélations du président de la JSK, selon lesquelles le patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, lui aurait demandé d’arranger le match contre Al Ahly, ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. Hier, un communiqué – non signé – publié sur le site Internet de la Fédération, a qualifié les déclarations de Hannachi de «mensongères», «diffamatoires» et «tapageuses». La FAF souligne que ces nouvelles déclarations feront l’objet «d’un examen par les instances du football concernées».

    - La FAF a rendu public, hier, un communiqué dans lequel elle qualifie vos déclarations de «mensongères» et de «grotesques». Quelle est votre réaction, M. Hannachi ?


    Tout d’abord, je tiens à souligner que ce fameux communiqué dont vous parlez n’est pas signé. Pour moi, Raouraoua, que j’ai personnellement accusé, n’a pas répondu. C’est peut-être un membre de la fédération qui a fait ce communiqué, puisque le concerné est à La Mecque. Donc pour moi, Raouraoua n’a rien écrit et je maintiens toujours mes propos. S’il croit qu’il va me faire peur avec la justice, il se trompe lourdement.  


    - Le communiqué de la FAF rejette vos accusations en faisant remarquer que même les dirigeants d’Al Ahly avaient accusé M. Raouraoua d’avoir été derrière la défaite de leur club face à la JSK et l’ES Tunis…


    Non, ça n’a rien à voir. Ils l’ont accusé quand ils ont perdu contre l’ES Tunis parce que Raouraoua était présent sur le plateau de Nessma TV, alors qu’il n’est jamais venu à Tizi Ouzou.


    - Certains observateurs pensent que votre passe d’armes avec Raouraoua traduit peut-être un affrontement entre deux clans au pouvoir, du fait que vous soyez tous deux des poids lourds du football national…


    Non, non. Moi je n’ai rien à voir avec aucun clan du pouvoir. Je suis à Tizi, en Kabylie, et je dirige la JSK tant que ça marche. Et si les choses n’évoluent pas comme il se doit, je laisserai ma place à une autre personne. Maintenant que nous avons créé la SPA, j’ai déclaré avant la conférence de presse que celui qui ramène de l’argent, pourra rejoindra évidemment les structures dirigeantes du club. Que voulez-vous de plus ?


    - Le communiqué évoque que des investisseurs «crédibles» se sont proposés à la FAF d’investir «massivement» dans le capital social de la JSK. Pourquoi avez-vous refusé ces apports ?


    Mais qui sont ces gens-là ? Qu’ils donnent les noms de ces investisseurs. Je vous fais remarquer que nous avons envoyé le 27 mai 2010 une lettre au PDG de l’ETRHB, M. Haddad, (copie reçue par El Watan) dans laquelle nous lui demandions de rejoindre la JSK en tant qu’actionnaire majoritaire et de prendre le club.
    C’est vous dire que les allusions de la fédération sont farfelues. En plus, pourquoi ces «investisseurs» sont-ils allés voir la FAF et non pas les dirigeants de la JSK ? C’est vraiment le monde à l’envers ! Alors chiche ! qu’ils nous disent qui sont ces industriels qui veulent investir à la JSK ! Je considère ces propos comme une insulte à tous les membres de l’assemblée générale de notre club; comme si la JSK n’a personne pour parler en son nom.


    - Revenons un peu à vos accusations contre Raouraoua. Avez-vous des témoins qui pourraient confirmer vos dires. Comment cela s’est réellement passé ?   


    Oui, j’en ai même beaucoup ! J’étais dans le bureau du président de la FAF à Dély Brahim quand une personnalité est entrée au moment même où M. Raouraoua me demanda expressément de laisser Al Ahly gagner le match contre la JSK. Cette personnalité me lança alors ceci : «Hannachi, jamais… il faut gagner ce match !»  


    - C’est qui ce témoin ? S’agit-il d’un membre du bureau fédéral ou d’un dirigeant de la JSK ?


    Je ne peux pas révéler son identité. Je préciserai seulement que c’est un homme très important, c’est un haut responsable du pays. Quant aux dirigeants de la JSK, cela s’est passé au Caire. Raouraoua ne leur a pas demandé de lever le pied, mais il les a mis en garde contre une agression des Egyptiens, du genre : «Faites attention, ils vont vous agresser.» Or il n’y avait aucune tension, mieux encore, notre délégation a été accueillie avec des fleurs.


    - Mais vous conviendrez que votre accusation contre Raouraoua est d’une extrême gravité...


    Oui, je le sais et je la maintiens. D’ailleurs, j’ai même informé le responsable de la fédération qui a accompagné la JSK au Caire de la «proposition» de Raouraoua.


    - Mais pourquoi alors avez-vous mis près de trois mois pour faire de telles révélations?  


    Ecoutez, il y a trois personnes qui m’ont demandé de ne pas ébruiter l’affaire. Il y a le PDG de Nedjma, Joseph Gad, le directeur d’Echourouk, Ali Fodil, et le consul général d’Algérie en France, Abderrahmane Meziane Chérif. Ils m’ont prié de ne rien faire. Je leur ai dit d’accord je ne fais rien, mais s’il y a quelque chose je vais bouger...


    - Pouvez-vous, M. Hannachi, nous dire pourquoi M. Raouraoua voulait faire gagner Al Ahly comme vous l’accusez ?


    Eh bien, vous savez qu’il brigue le poste de président de la CAF. Il veut donc rendre service aux Egyptiens pour qu’il obtienne leur soutien lors des prochaines élections. J’ajouterai que M. Raouraoua est associé avec le groupe égyptien Arab Contractors. Et le siège de la FAF qui  est-ce qui l’a construit ? C’est évidemment Arab Contractors. C’est aussi le même groupe égyptien qui a construit la fameuse tour de Bab Ezzouar. Il y a encore d’autres affaires que je pourrais divulguer en temps opportun. Malheureusement, Raouraoua n’a pas répondu à mes accusations et son communiqué n’est qu’un tissu de généralités qui plus est, n’est même pas signé.   

    Hassan Moali
  • Le business douteux des cartes d’Al Jazeera Sport =arnaque 1 arnaque2 arnaque3 ca suffit

    Pas moins de 208 milliards de centimes –montant des recettes de la vente des cartes d’El Jazeera Sport depuis le mois de juin dernier – auraient été transférés illégalement vers l’Europe et les USA pour être versés sur les comptes de la chaîne Al Jazeera Sport.

    Un autre scandale dans lequel de «grosses têtes» semblent impliquées. Le quotidien arabophone El Khabar a révélé, dans son édition d’hier, qu’une dizaine de personnes ont déjà été arrêtées dans le cadre d’une enquête ouverte par la Gendarmerie nationale. Une partie de la somme transférée – 180 milliards –  aurait transité par Western Union en Tunisie, vers l’Europe et les Etats-Unis, selon les premiers éléments de l’enquête. Selon toujours le journal El Khabar, c’est à partir d’un magasin sis à Hydra (Alger) que ce transfert illicite a été opéré. Le propriétaire se trouve actuellement aux Lieux Saints de l’Islam, en Arabie Saoudite. Certaines banques installées en Algérie sont aussi dans la ligne de mire des enquêteurs. Elles auraient enfreint les règles régissant les mouvements de capitaux et le  transfert de devises vers l’étranger, selon l’enquête. Affaire à suivre.

    Hacen Ouali

     

  • hold up gouvernementale , prend otages 36 milions d'innocents algeriens



    36 millions d’innocents

    Dans la célèbre série algérienne «la faute à mon voisin», Moussa Benhamadi, ministre des Postes, vient d’apporter sa contribution. Pour expliquer la crise de liquidités dans les bureaux de poste, il a lumineusement incriminé les Algériens qui doivent changer de comportement et utiliser d’autres moyens de paiement pour leurs achats. Lesquels ? Le chèque et la carte bancaire, a-t-il encore expliqué. Première conclusion : le ministre ne vit donc pas en Algérie ou n’y achète rien. Combien de commerçants acceptent-ils le chèque et la carte ? Peut-on aller au marché avec un carnet de chèques ? Non. Mais l’explication ministérielle
    tant attendue étant enfin donnée, elle amène à la deuxième conclusion : si un mouton n’est pas encore payable par carte bancaire en tapant le code directement sur la laine de l’animal, c’est la faute au consommateur, voire au mouton.
    Le gouvernement en est encore là ; à chaque fois qu’un problème surgit et a du mal à être réglé, on accuse le citoyen, pour la crise du logement par exemple, et celles du travail, de la facture alimentaire, de l’hygiène, de l’échec scolaire, du terrorisme ou des harraga. L’inverse est, hélas, vrai aussi. A chaque problème, le citoyen accuse l’Etat, pour un séisme, une inondation ou une inquiétante inflation. Pendant que tout le monde se déresponsabilise, tout se dégrade dans l’inertie généralisée, puisque personne n’est coupable, ou tout le monde, ce qui revient au même. Un pays, comme l’amour, se fait à deux : des gouvernants élus et des gouvernés responsables de leur vote, mais dans ce cas de figure qu’est l’Algérie, la partie ressemble plutôt à une guerre qui se fait comme l’amour aussi à deux, mais où chacun est retranché sur ses positions, guettant les mouvements de l’adversaire. Qui va avancer le premier ? Personne ne le sait. La seule chose qui est sûre, c’est que pour l’Aïd, Moussa Benhamadi achètera son mouton en espèces.
    Chawki Amari


  • ils s'enfoutent du dinars ou la disparition de l'algerie!!!!! c'est des ET

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    Les faux dinars menacent la sécurité nationale de l’Algérie

    Le manque de liquidités actuelle serait-il dû à un gros trafic de fausse monnaie qui obligerait l'Etat à "assécher" le marché ? Seions-nous face à une camora organisée qui profite du fait que le système financier soit déconnecté des réseaux internationaux  pour sévir et étrangler le pays ? L'analyse de Mebtoul.

    I.- La monnaie, autant que les réserves de change, est un  signe, moyen et non facteur de développement. Dans les tribus  anciennes notamment d’Australie comme l’ont montré les anthropologues, par exemple les barres  de  sel  ou tout autre symbole,  jouait le rôle de monnaie  afin de favoriser les transactions commerciales. Elle s’est toujours identifiée  au pouvoir régalien du souverain, de  l’Etat.  Récemment, selon la définition de la majorité des manuels d’économie, universelle, la monnaie est un instrument de paiement   accepté de façon générale par les membres d’une communauté en règlement d’un  achat, d’une prestation ou d'une  dette. Elle peut remplir trois fonctions principales : la fonction d'intermédiaire dans les échanges ; la fonction de réserve de valeur et  la fonction d'expression d'unité de compte pour le calcul économique ou la comptabilité. Certains auteurs considèrent que la capacité d’éteindre des dettes et des obligations, notamment fiscales, constitue une quatrième fonction appelée « pouvoir libératoire » de la monnaie. Ces fonctions peuvent être assurées par différentes monnaies en circulation simultanée : la monnaie divisionnaire ou pièces de métal ; la monnaie de papier ; la monnaie scripturale et  la monnaie électronique. Au niveau international existent des monnaies non convertibles et des monnaies  internationales convertibles  acceptées lors des transactions internationales. Ainsi, moyenne 2008/2009, 65% des réserves de change des banques centrales étrangères sont  détenues en dollars, contre seulement 25% en Euros,  surtout depuis  1971  du fait de  la démonétarisation  du dollar vis-à-vis de l’or. Ce qui permet  aux  Etats-Unis de  ressembler  à une banque d'investissement qui se finance massivement en émettant de la dette tout en  investissant  en actifs risques étrangers (stocks, investissements directs). Cependant existe une tendance contraire à cette dominance actuelle, expliquant la guerre des monnaies qui se fera de plus en  plus vivace, certainement entre 2015/2020 avec l’entrée du Yuan chinois. L’on pourrait assister à une stratégie convergente  à travers le duo USA/Chine notamment  à travers   les bons de trésor  représentant  environ  45 % de la dette totale externe des Etats-Unis  où  sur 2450 milliards de dollars (juin 2010)   de réserves de change chinois   une grande partie est   libellée en dollars et les Chinois dépendant pour une grande fraction de leurs de leurs exportations  des USA. En effet, toute dévaluation, pour une économie productive,  dynamise les exportations et toute réévaluation les freine, actuellement les cotations  en baisse tant de la monnaie américaine  que chinoise pénalisant un euro fort. La monnaie à travers les systèmes financiers joue le rôle comparable au sang dans un  corps humain ou toute circulation sanguine, pouvant  bloquer le corps humain ou l’économie en tant que moyen et non comme fin. Cela explique en partie, car existe des liens dialectiques entre la sphère réelle  et la sphère financière,  tant la  crise   mondiale de 1929, ou devant le manque de confiance,   les ménages se sont  précipités  pour retirer leurs épargnes  agent accentuant la crise, que   l’origine  de la crise des prêts hypothécaires d’aout 2007, où des  titres ont été  adossés qu’à des  entrées virtuelles, qui s’est faite en en cinq  étapes :a- les banques  ont fait des prêts immobiliers à des ménages insolvables  ou présentant peu de garanties, à des taux d’intérêts  élevés ;b- diffusion des mauvaises créances dans le marché : pour  évacuer les risques, les banques «titrisent» leurs créances, c’est-à-dire qu’elles découpent leur dette en produits financiers pour la revendre sur le marché. La mondialisation a fait le reste, en diffusant ces titres à risque dans les portefeuilles d’investisseurs de toute la planète.  Les fonds spéculatifs (hedge funds) ont été de gros acheteurs de subprimes, souvent à crédit pour doper leurs rendements (jusqu’à 30 % par an), et faire jouer l’effet de levier, les hedge funds empruntant jusqu’à 90 % des sommes nécessaires ;c- retournement du  marché immobilier américain : vers fin 2005, les taux d’intérêts américains ont commencé à remonter  alors que le marché financier s’essoufflait. Des milliers de ménages ont été  incapables d’honorer  leurs remboursements  entraînant des pertes pour les  banques  et les investisseurs qui ont achetés les titres obligataires  ont vu leur valeur s’effondrer ;d-crise de confiance : les banques se sont retrouvées  dans une situation ou comme dans un jeu de poker , elles savent  ce qu’elles ont  dans leur bilan , mais pas  ce qui se trouve  dans celui des autres , ces  mauvais crédits immobiliers ayant  été achetés un peu partout dans le monde et on ne sait pas quelle est la répartition du risque  d’où une grave crise de confiance ;  cette situation a paralysé le marché inter- bancaire, les banques ne se prêtant plus ou très peu  craignant que leurs homologues  soient dans une ligne rouge ;  e- intervention des banques centrales : face à la paralysie du marché, les banque centrales  sont intervenus début août 2007 en injectant plusieurs centaines de milliards de liquidités afind d‘éviter le blocage de l’économie mondiale , bien que  les actifs toxiques continuent  de produire leurs effets comme en témoigne la récente semi -faillite immobilière d’Abu Dhabi  et la crise grecque, la crise de l’endettement des Etats, les ondes de chocs n’étant pas encore terminés. Comme le montrent  les divergences récentes  au sein G20,  l’on ne s’est pas attaqué à l’essence qui est le fonctionnement  du système économique  mondial impliquant une nouvelle  régulation  et  gouvernance mondiale.

    II.- Dans tous les pays du monde existent de faux monnayeurs mais la proportion par rapport à la masse monétaire en circulation est  relativement faible du fait de la dominance  de la monnaie scripturale et de la monnaie électronique. En Algérie, selon certaines informations de toutes les régions du pays avec des ramifications internationales, elle commence à prendre des proportions dangereuses menaçant la sécurité nationale. La possibilité de l’extension   de faux billets   est d’autant plus  possible dans une économie ou  le cash  prédomine du fait  que le citoyen  soit garde chez lui du liquide, ou que la majorité  des segments  de l’économie fonctionne sur des principes en dehors du droit tel que défini par l’Etat. Or en Algérie où  domine la monnaie fiduciaire, la monnaie électronique étant presque inexistante, une méfiance de la monnaie scripturale (sans compter qu’il il faut attendre des mois pour avoir son chéquier  et réaliser une transaction entre   deux wilayas). Cette extension trouve un terrain propice du fait que souvent  bon nombre de segments du secteur d’Etat exige du liquide,  75% des importations  en 2009 se sont faites en cash et que fait  de raisons tant économiques que cultuelles  , que la majorité  des opérateurs  surtout privées  et  les ménages commercent entre eux en cash . Et surtout de l’existence  de   la sphère informelle en extension  , produit de la  bureaucratie et des dysfonctionnements des appareils de l’Etat, qui  contrôle 40% de la masse monétaire en circulation (limitant la politique monétaire de l’Etat  du fait de l’existence d’institutions informels et d’une intermédiation financière informelle)  permettant l’évasion fiscale   et la corruption ; alors que la règle de base de l’économie de marché se fonde sur deux postulats  sur le contrat et le crédit. Sans une intégration intelligente  de cette sphère, loin des mesures  administratives autoritaires (d’où les effets mitigés du contrôle des prix)   les dernières mesures  de traçabilité exigeant  le paiement par chèques au-delà de 500.000 dinars  seront d’un effet très limité..

    III.- La fausse monnaie n’a pas de répercussions directes  au niveau international  puisque le dinar n’est pas convertible  mais en termes d’images( un pays qui ne contrôle pas sa monnaie n’est pas un  pays crédible)  et avec des effets possibles indirects, puisque sur les  transactions commerciales extérieures  pour les importations se font en dinars  et ce en cas  de non  vigilance  des banques pur détecter les faux billets.  C’est que le système financier algérien est  déconnecté des réseaux internationaux  et il ne faut pas s’en réjouir montrant une  économie perfusée par la rente des hydrocarbures (98% d’exportation et 75% d’importation des besoins), certains économistes ayant pu parler d’une non économie. Encore qu’il faille être attentif  aux fluctuations  du dollar et de l’euro puisque  la majorité des exportations algériennes se font en dollars   et environ 60%  des importations en euros ; Comme il faudra être attentif  tant aux fluctuations   des monnaies clefs  que des taux d’intérêt et du taux d’inflation mondial concernant les 80% des réserves de change placées à l’étranger notamment en bons de trésor.  Sur le plan boursier alors que la grande société russe Gazprom est cotée en bourse comme la plupart des sociétés OPEP, connaissant la valeur  réelle de leurs actifs, fluctuant selon le cours boursier, on peut se demander pourquoi Sonatrach,  première société algérienne n’est pas coté en bourse,  la détermination de sa valeur  se fondant  sur l’approche comptable classique non reflet de sa performance économique. Sur le plan du commerce intérieur, l’extension de faux dinars  risque d’entrainer une psychose, les ménages se réfugiant dans les valeurs refuges comme l’or  ou certaines valeurs immobilières, pouvant conduire à l’effondrement de l’économie  dévalorisant toute création durable  de la richesse , dont la monnaie est le support,  tout en alimentant  une inflation incontrôlée( rappelons  nous  l’hyperinflation  allemande de Weimar) ou l’hyperinflation  actuelle   du Zimbabwe où il faut des tonnes de billets pour acheter une marchandise , donc une détérioration du pouvoir d’achat des ménages. Comme effet d’entrainement  la spéculation  générant la spéculation et une méfiance généralisée du fait que le fondement    de fonctionnement  de toute économie reposant sur la confiance,  la généralisation de faux billets, selon la loi de Gresham, la mauvaise monnaie chassant  la bonne, risque   de conduire le pays au chaos justement à cause  de la psychose  généralisée qu’elle peut déclencher. Aussi,  le remplacement progressif de certains billets de banques, encore que du fait que la masse monétaire en circulation en Algérie est déjà importante, attention donc à une trop grande injection  de la monnaie qui risque d’amplifier l’inflation déjà importante  selon l’officiel puisqu’il a atteint 5,7% en 2009 avec une prévision de 5,5% en 2010, beaucoup plus selon certains organismes internationaux (enquête sur al région Mena) ce qui ne peut que conduire les banques primaires à relever leurs taux d’intérêt bloquant  l’investissement,   la démonératisation  de certains   billets attaqués par les  faux monnayeurs,  doit être progressive et dans la discrétion  pour éviter la panique. Les mesures techniques,  carte de crédit, vérification (encore que l’on ne peut mettre derrière chaque commerçant un appareil de vérification),  ne seront des mesures  efficaces que si des mécanismes  de régulation clairs sont mis en place pour uniformiser l’espace économique et social évitant cette hétérogénéité qui favorise la fausse monnaie.   Ce qui renvoie à la faiblesse  de l’instauration d’ un Etat de droit,   au manque de visibilité et de cohérence de la politique socio- économique , l’Algérie étant dans cette interminable transition depuis 1986,ni une économie planifiée, ni une véritable économie de marché, d’où  les difficultés de  régulation politique, social et économique solidaires. En bref, analyser objectivement  l’existence et l’extension de la fausse monnaie implique une vision  stratégique globale  car menaçant la sécurité nationale.

    Docteur Abderrahmane MEBTOUL
    Economiste Expert International Professeur d’Université
    Contribution MATIN DZ  12 novembre 2010
     
    (1) - Voir interview   de Abderrahmane MEBTOUL sur ce sujet «  le dinar en péril »  parue  El Watan  du 12 novembre 2010 réalisé par  Zouheir Ait Mouhoub grand reporter à El Watan

  • Le Sahara occidental entre diplomates et pyromanes ou l’histoire d’une photo

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    Admirable Christopher Ross ! Il ne craint pas d’être démenti par les faits. Alors même qu’avec de nouveaux morts,  le conflit du Sahara occidental se radicalise, l'envoyé spécial de l'ONU dans la région affirme que « Le Maroc et le Polisario ont tenu des discussions amples et franches sur les propositions de chacun sur le Sahara occidental, dans un esprit de respect mutuel » et annonce que "Les participants ont décidé de se réunir à nouveau au mois de décembre ainsi qu'au début de l'année prochaine afin de poursuivre, selon des approches innovatrices »

    Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario, un mouvement qui milite pour l’indépendance du Sahara occidental,  réclame un référendum d'autodétermination qui donnerait à la population de cette ancienne colonie espagnole le choix entre trois options: l'indépendance, l'autonomie sous souveraineté marocaine ou le rattachement au Maroc. Favorable à un référendum sous Hassan II, Rabat a changé de stratégie sous le règne de Mohammed VI. Le souverain marocain a fait présenter en septembre 2007 au secrétaire général de l'ONU un plan d'autonomie sous tutelle marocaine, soutenu par les principales capitales occidentales.

    Personne ne dit que les positions sont inconciliables. Tout le monde veut bien croire à un « arrangement » dans la dignité. Chacun veut bien donner leur chance aux discussions informelles entre le Front Polisario et le Maroc sur l'avenir du Sahara occidental organisées à Manhasset sous l'égide des Nations unies, près de New York. Ainsi, le chef de la délégation marocaine aux discussions de Manhasset, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, a déclaré que les négociations étaient "basées sur le compromis et le réalisme" tandis que son homologue du Polisario, Khatri Addouh, président du Parlement du Polisario, estime que le fait même que les discussions aient eu lieu était un "succès".

    Bien sûr, il y a la fameuse « intransigeance diplomatique », indispensable pour durcir les négociations où chacune des deux parties espère engranger le maximum de points. Ainsi Tayeb Fassi Fihri a aussitôt affirmé qu'il n'était "pas question d'imaginer un référendum" sur l'autodétermination du Sahara occidental pendant que Khatri Addouh dénonçait "la force d'occupation du Maroc" et appelé l'ONU à "protéger la population du Sahara occidental".
    Mais cette « intransigeance » ne désespère pas Christopher Ross, l'envoyé spécial de l'ONU dans la région pour qui "Le Maroc et le Polisario ont tenu des discussions amples et franches sur les propositions de chacun sur le Sahara occidental, dans un esprit de respect mutuel en dépit du fait que chaque partie a continué à rejeter la proposition de l'autre comme base des négociations à venir".

    Et patatras !

    Et voilà que, grande bizarrerie, des heurts mortels se sont déroulés le jour de la reprise des discussions organisées sous l'égide des Nations unies

    Tout est parti de la création d'un campement de contestataires sahraouis à Gdeim Izek, à une dizaine de kilomètres de Laâyoune. Le village de tentes abritait plus de 12.000 Sahraouis qui protestaient, selon diverses sources, contre le chômage et leurs difficultés sociales. Samedi, Mohammed VI avait déclaré dans un discours le camp «zone de non-droit». Dans le même temps, des propositions avaient été avancées pour répondre aux revendications. Mais, lundi, le démantèlement du camp par les forces marocaines a mal tourné. Les violences se sont propagées comme une traînée de poudre aux quartiers sahraouis de Laâyoune. Le Maroc évoque onze morts, dont dix membres des forces de sécurité. Le Polisario parle de onze Sahraouis tués et de 159 disparus.

    Les deux camps se rejettent la responsabilité des heurts mortels. Difficile à vérifier puisque les autorités d’occupation marocaines empêchent toujours la  presse   internationale , les ONG et les parlementaires venus nombreux d’Europe à se rendre sur les lieux.  Mais dans cette affaire, rares sont ceux qui cherchent à vérifier l’information, la priorité allant à l’invective et à l’insulte.

    Cela signifie-t-il impasse politique, que Rabat et les indépendantistes ne sont d'accord sur rien, que les pourparlers organisés par Christopher Ross sont dans l'impasse ? Ou alors, comme le soutiennent des observateurs avisés, existe-t-il des forces qui travaillent à ce que le conflit perdure, aux dépens d’une population qui n’en peut plus ?
    Toujours est-il que l’on semble revenir à la case de départ et on entend des voix réclamer le retour à la guerre, une guerre qui risque d’embourber toute la région pour très longtemps. Des manifestants sahraouis, lit-on dans la presse algérienne, auraient adressé une lettre au président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD) et secrétaire général du Front Polisario, Mohamed Abdelaziz, pour lui affirmer leur soutien et pour dire qu’ils « sont prêts à prendre les armes et à sacrifier ce qu’ils ont de plus précieux en vue de libérer les territoires sahraouis occupés, étant donné que le Maroc ne comprend que le langage du feu et du sang ».
    Les manifestants ont également demandé à la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) « d’accélérer son travail ou de quitter » ce territoire.
    Et dans la même journée, le parquet marocain faisait savoir que 96 personnes étaient poursuivies pour avoir commis des violences lors du démantèlement d'un campement de contestataires près de Lâayoune, sous l'accusation notamment de mise à feu et de destruction de biens publics et privés, selon un communiqué rendu public dans la soirée. Trois d'entre elles "sont accusées d'atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat".
    C’est le grand paradoxe de ce conflit : le dialogue et le sang. Les négociations et la violence. Les bonnes intentions et la surenchère. En même temps. Avec la même énergie.
    D’où la thèse des pyromanes qui voudraient entretenir le feu et embraser la région.

    El-Ayoun Gaza bis ? La vérité et le trucage

    Alors, qui veut entretenir le brasier ?
    Les pro-sahraouis ont la réponse : ce sont les rentiers du Makhzen marocain et quelques capitales occidentales qui procèdent à la surenchère, par intérêt de classe, par intérêt politique et par intérêt géostratégique.
    Les voix marocaines, elles, désignent l’Algérie et ses services secrets qu’elles accusent ouvertement de fomenter des « diableries » pour relancer la tension et isoler le Maroc sur le plan international. Cette théorie se retrouve clairement exposée dans le livre de Hassan Alaoui : «Guerre secrète au Sahara occidental», Éditions Encre d'Orient
    L’enjeu semble être, en effet, de gagner la sympathie de l’opinion internationale et de jeter l’opprobre sur le rival d’en face. Nous assistons sans doute à une stratégie d’affaiblissement de la partie adverse par la « guerre psychologique », de façon à émousser ses positions dans les négociations.
    Le rapprochement est tout trouvé : El-Ayoun = Gaza bis !
    Le mot est lâché : Gaza !  Le sort des sahraouis est apparenté à celui des Palestiniens, Israël est représenté par le Maroc et El-Ayoun par Gaza. Les Sahraouis établissent volontiers le parallèle : l'intervention militaire marocaine « barbare et  sauvage » se serait faite contre des citoyens pacifiques composés en majorité de  femmes, d’ enfants et de vieillards. Selon le Polisario, cette attaque a provoqué la mort de 11 civils, 723 blessés ont été dénombrés et 159   personnes   auraient été portées disparues lors de cette attaque. Ces informations restent difficilement vérifiables puisque les autorités marocaines refusent toujours à la  presse   internationale de se rendre sur les lieux. Vendredi, le journaliste indépendant marocain Ali Lmrabet, connu pour son opposition au pouvoir royal, a été brutalement empêché de se rendre à El Ayoun, capitale du Sahara Occidental, à partir de l’aéroport Mohammed V de Casablanca.

    Il reste que l'image Gaza bis, facile, ne déplaît pas, bien entendu, au Polisario et à ses soutiens et irrite fortement les Marocains. On est toujours à deux doigts du dérapage dans ces cas là. Si on en croit des médias espagnols, il se serait produit, avec « le scandale de la photo » 
    Le fait : une photo d’enfants palestiniens datant de 2006 aurait été publiée par plusieurs médias espagnols, qu’ils ont présentée comme celle d’enfants blessés à Laayoune (notre photo).
    La photo montrant des enfants palestiniens blessés lors d’un raid israélien sur Gaza en 2006, a été reprise par le quotidien espagnol El Pais à partir de l’agence de presse espagnole « EFE », qui a été la première à diffuser la photo, avant que d’autres journaux ibériques, « El  Mundo », le journal électronique « El Semanal Digital », la presse gratuite avec « Qué »…, ne s’en emparent.

    Selon l’agence marocaine MAP, EFE, cherchant des excuses pour justifier sa bavure, se serait embourbée encore plus. « En l’absence de photos des violences de Laayoune, EFE affirme s’être le plus simplement du monde approvisionnée sur des sites électroniques de ce qu'elle a appelé des « militants sahraouis ». Sans la moindre vérification. Cet aveu est peut être la meilleure illustration de l’infâme complicité dans la falsification des faits par les uns et les autres. Les premiers se servant chez les seconds et inversement. » 

    Bien entendu, l’agence marocaine ne se prive pas de tirer à boulets rouges sur son homologue de Madrid : « Comment expliquer un comportement aussi moutonnier de la part de titres qui revendiquent pourtant une longue pratique médiatique ? Il est difficile de trouver une explication autre que le surprenant entêtement des médias ibériques à rapporter tout ce qui est négatif sur le Maroc, fut-ce en fabriquant de toutes pièces des faits ou en piquant n’importe qu’elle photo sur le web. »
    L’agence EFE n’a pas réagi.

    Service politique

  • boutef président de rien meme de sa personne!!!!!!!

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    Un détail est passé inaperçu qui indique que Bouteflika a sans doute été dessaisi des affaires militaires : Il n’est plus fait mention de sa fonction de ministre de la Défense dans les documents officiels, et notamment dans les communiqués annonçant la composition du gouvernement, alors que c’est la règle depuis 2004.

    Il faut savoir, en effet, que depuis 2004, sur insistance de Bouteflika lui-même, il est toujours fait mention de la fonction de Ministre de la Défense dans ce genre de communiqué.

    Ainsi, le communiqué de la Présidence de la République, qui a annoncé, lundi 26 avril 2004, la composante du gouvernement Ouyahia II, avait porté un « rajout » assez significatif : Abdelaziz Bouteflika, en plus de ses charges présidentielles, est clairement cité comme. Cette précision n’avait jamais été faite auparavant.

    Le président de la République ne veut pas se suffire de la Constitution qui, dans son article 77, le désigne « responsable de la Défense nationale ». Etre responsable ne signifie nécessairement pas être ministre.

    Bouteflika a toujours voulu les pouvoirs réels de chef militaire.

    Trois ans après sa première investiture, Bouteflika avait déjà, en 2002, ouvertement démontré son intention de « récupérer » des prérogatives de chef mlitaire. Le décret 02/208 du 17 juin 2002, portant nomination du deuxième gouvernement de Ali Benflis, portait en son article 2 une précision de taille : « Le président de la République se charge des missions du ministre de la Défense.» Le décret de 2002 et le rajout au communiqué officiel de la Présidence de la République prouvent que Bouteflika n’entendait pas se contenter de la « symbolique » fonction de chef des armées. Surtout que l’homme paraît « boosté » par l’esprit du 8 avril 2004. Profitant donc d’un rapport de forces favorable en 2004, il officialise le « rajout »....

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  • Université de Béjaïa Trois facultés fermées

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    Le mouvement de protestation des étudiants de l’université Abderahmane Mira s’est traduit par le blocage par les étudiants, depuis le 11 novembre, de trois facultés, celles des lettres et des sciences humaines, d’économie et du droit.


    Les protestataires en colère citent dans une déclaration transmise à notre rédaction «les dysfonctionnements nés de la mise en place du système LMD».
    Les étudiants soulèvent plus précisément une «limitation» de l’accès au mastère et leur confinement dans une position de «spectateur» dans le processus de réformes engagées.
    Dans la même déclaration, il est décrié une «mise à mort» de l’ancien système engendrée par la généralisation du LMD, «aucune passerelle» n’étant jetée entre les deux enseignements.


    Les étudiants dénoncent également un système «imposant une spécialisation précoce».
    Aussi, ils refusent de croire que les règles de progression dans le cursus soient freinées par «un manque» de places pédagogiques.
    De manière beaucoup plus explicite, les protestataires évoquent de «nouveaux» critères de passage dans le département amazigh, bloquant le passage des étudiants de la deuxième à la troisième année. Les étudiants ne démordent pas de voir le mastère ouvert «sans condition» à tous les licenciés.

    Rachid Oussada
  • Université Houari Boumediène de Bab Ezzouar Les étudiants en géophysique menacent de bloquer les études

     

    Le conflit opposant certains étudiants de l’USTHB relevant de l’ancien système à l’administration n’arrive toujours pas à trouver son épilogue.


    Cette fois-ci, ce sont les étudiants de géophysique qui montent au créneau. Les étudiants de 3e année, qui se sont déplacés à notre rédaction, menacent de bloquer leur institut. «Les responsables de l’USTHB nous ont promis de résoudre définitivement nos problèmes.Mais concrètement, rien n’a été fait. On est au mois de novembre et les plannings ne sont pas encore affichés», a déploré un étudiant, considérant que les 3e année sont sacrifiés en raison du manque d’effectif mobilisé par l’administration pour renforcer le système LMD.  
    Ces étudiants parlent encore de problèmes liés au système d’évaluation, qu’ils jugent arbitraire : «Nous ne sommes pas les seuls responsables du retard dans la scolarité dont l’administration nous accuse. Nous n’avons même pas la possibilité de consulter nos copies et de nous rendre compte de nos lacunes.» Les étudiants de géophysique estiment que les méthodes d’enseignement appliquées dans leur institut sont inadéquates avec les exigences du terrain : «Les enseignants donnent beaucoup d’importance à l’aspect théorique, au détriment du côté pratique. Je suis en 3e année géophysique et je ne sais même pas comment fonctionne le gravimètre. Sur le terrain, on ne demande pas de raconter de la théorie.» Selon leurs dires, les stages qui leur permettent de découvrir de près leur domaine d’étude ont été supprimés.


    «Quand nous prenons l’initiative de chercher un terrain de stage, l’administration nous bloque. Les responsables de notre département refusent de nous signer les conventions. Car la signature de la convention exige du département de nous prendre en charge financièrement», ont expliqué ces étudiants.  Pour sa part, M. Benzaghou, recteur de l’USTHB, parle de l’enseignement adapté au profit des étudiants de 3e année géophysique. «Il est difficile de mobiliser les enseignants quand on a une section de 5 à 10 étudiants», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse organisée hier à l’USTB. Les étudiants ont tout de même droit à «des examens et un suivi pédagogique», a rassuré M. Saâdi, vice-recteur chargé de la pédagogie.
    Mais pour mobiliser un effectif qui puisse assurer des cours et des TD à ces étudiants, ce responsable déclare que «la priorité n’est pas donnée aux étudiants qui ont un retard dans leur cursus universitaire».  
    Pour ce qui est du système d’évaluation, M. Saâdi insiste sur le fait que «la moyenne fixée pour le rachat relève de l’appréciation du jury. L’administration n’a pas le droit d’intervenir si la moyenne de l’étudiants n’atteint pas 10/20».
    A propos des difficultés relatives à l’obtention des conventions de stage, le recteur a précisé qu’«elles sont signées entre les universités et les institutions. Seuls les étudiants qui prennent l’initiative connaissent certaines difficultés».

    Djedjiga Ra
  • Crise du lait, diktat des boulangers et absence de l’État Le retour des pénuries inquiète les Algériens

     

    Par : Farid Belgacem

    La crise du lait qui semble perdurer, la fermeture des boulangeries pendant l’Aïd, sans respect de la réglementation, et l’augmentation vertigineuse des prix des produits de large consommation constituent les éléments d’une situation sociale fragile.

    Samedi soir, des camions frigorifiques alimentaient en masse les commerces en lait. Certains livreurs ont détourné des quantités énormes de ce produit pour les vendre à même le trottoir, comme ce fut le cas sur la voie rapide de Triolet, à Alger. Le sachet a été vendu à… 40 DA !
    Les commerçants s’érigent en faiseurs de loi et défient l’État, à commencer par les tutelles chargées de la régulation du marché, à chaque circonstance, comme les fêtes religieuses et autres jours fériés, pour faire chanter les consommateurs. Les Algériens, lassés d’une situation désastreuse de la gestion du commerce, prennent leur mal en patience et cèdent devant la supercherie des grossistes et des détaillants, devenus, fort malheureusement, maîtres de la situation.
    Par la force des choses, ces derniers pourrissent l’état des lieux et profitent de la cacophonie qui règne dans les services de contrôle pour spéculer sur les produits de première nécessité, au grand dam des bourses déjà fragilisées par le pouvoir d’achat et l’inflation. Le cas du sachet de lait illustre bien ce constat. Vendu, samedi soir, à 40 DA le sachet — 30 DA si vous êtes du quartier — le sachet de lait est devenu sujet de prédilection et de… débat ! Mieux, samedi soir, des distributeurs faisaient circuler la rumeur selon laquelle les producteurs compteraient faire un “pont” jusqu’à dimanche prochain.
    Autrement dit, le consommateur devra se rabattre sur le lait en poudre au prix fort de 480 et 520 DA le kilo, l’équivalent de 8 sachets de lait.
    Bien évidemment, les commerces ne seront pas approvisionnés pendant six longs jours, et à l’État de faire valoir son autorité pour la pérennité du service public. Advienne que pourra, les commerçants ont déjà planté le décor de la fête de l’Aïd el-Adha, un décor fait de désertion des lieux, de fermeture des locaux, de congés prolongés, d’abandon de poste au sommet des instruments de contrôle, et passons ! Pourtant, il y a quatre jours seulement, le ministère du Commerce a sommé les boulangers d’ouvrir boutique pendant cette fête religieuse, non sans les menacer de fermeture dans le cas contraire.
    Comme si les besoins des Algériens se limitent à la baguette de pain alors que la moralité voudrait que la même tutelle applique les termes des cahiers des charges et les clauses inscrites dans le registre du commerce. À 40 DA le sachet de lait, entre 65 et 80 DA le kilo de pomme de terre, 150 DA la tomate (en fin de vie), 130 DA la salade, 240 DA le piment, pour ne citer que ces produits, les ministères du Commerce et de l’Agriculture sont plus que jamais interpellés pour faire régner l’ordre, à défaut de ne pas flouer le consommateur qui se fie souvent aux décisions et autres mesures, comme celles prises pour une meilleure distribution du lait et le respect des prix des légumes et fruits.
    Hier, près de la moitié des boulangeries ont baissé rideau. Idem pour les restaurants, les fast-foods et les cafétérias qui ont déjà fermé 48 heures avant l’Aïd.
    Un rituel ancré chez les commerçants qui plantent leur décor au grand jour. Quant au service public — le service rendu au citoyen contribuable — l’État pourrait tout dire, sauf que le consommateur est bien servi par quelques images… du journal télévi

  • no moment

  • la blague du jour elle vient great britain

    Selon l’étude d’une société britannique

    L’Algérie, un pays à «moyen risque terroriste»

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    L’Algérie est un pays à «moyen risque terroriste». Selon le nouvel Indice du risque terroriste (TRI) publié aujourd’hui par la société britannique spécialisée Maplecroft, cité par l’AFP, elle est classée à la 36e place devant la France (44e) et le Royaume-Uni (47e) sur une liste de 196 pays.



    Les Etats-Unis sont à la 33e place. La Somalie est le pays à plus fort risque terroriste devant le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan, tandis que la France se situe dans la catégorie «moyenne», selon le nouvel Indice du risque terroriste.
    La Somalie a bondi en un an de la 4e à la 1re place de l’indice, ayant subi 556 actes terroristes de juin 2009 à juin dernier, qui ont provoqué la mort de 1437 personnes, a précisé Maplecroft, société spécialisée dans l’étude des risques naturels ou humains. Suivent, dans la catégorie «risque extrême», le Pakistan, l’Irak et l’Afghanistan. Il faut signaler que la société britannique mélange les genres en incluant les Territoires palestiniens... en faisant l’allusion que les mouvements palestiniens sont d’essence terroriste. Le Yémen arrive en 9e position, entrant pour la première fois dans la catégorie «extrême». Le pays a connu une hausse «très significative du nombre des actes terroristes» avec 109 attentats sur la période considérée. L’organisation Al Qaîda dans la péninsule arabique (AQAP) «suscite des inquiétudes grandissantes», souligne Maplecroft.

    Deux colis piégés provenant du Yémen ont été découverts fin octobre à Dubaï et au Royaume-Uni, dans des vols à destination des Etats-Unis. L’un d’eux était programmé pour exploser au-dessus de la côte est américaine. La Grèce est le pays européen au risque le plus important. Classée dans la catégorie «risque élevé», elle a bondi de la 57e à la 24e place avec 180 attentats en un an, dépassant ainsi l’Espagne (27e).  Le classement de la France est resté constant, «la majorité des actes terroristes ayant été des attentats non mortels perpétrés par des organisations séparatistes en Corse». La France reste cependant la cible de l’AQAP, estime Maplecroft. Le Canada (67e), l’Allemagne (70e), le Maroc (84e), la Suisse (114e) et la   Belgique (117e) sont classés à risque «faible».  
    L’indice du risque terroriste est établi chaque année sur la base du nombre et de l’intensité des attentats, ainsi que sur l’histoire du pays en la matière.  

    Said Rabia
  • ou sont les controleurs des prix, des mouton toute options, sans option petit et moche 2.5M!!!!!!

    A la veille de la fête de l’aïd el kébir

    Les maquignons font la loi

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    Comme cela est de coutume, la spéculation s’est emparée du marché où les maquignons sont les seuls à détenir les clés du monopole. Ainsi, les échos parvenant des différentes régions du pays font état d’une forte flambée qui a caractérisé les prix du mouton durant ces trois dernières semaines qui ont précédé cette fête du sacrifice. Mais les maquignons ne s’attendaient sûrement pas à ce revirement de situation brusque et presque spontané constaté ce dernier week-end sur les marchés à bestiaux dans certaines localités.    

    Ainsi, les échos parvenant des différentes régions du pays font état d’une forte flambée qui a caractérisé les prix du mouton durant ces trois dernières semaines qui ont précédé cette fête du sacrifice. Mais les maquignons ne s’attendaient sûrement pas à ce revirement de situation brusque et presque spontané constaté ce dernier week-end sur les marchés à bestiaux dans certaines localités. Vendredi dernier, au marché de Talla Athmane, dans la wilaya de Tizi Ouzou, l’engouement des acheteurs n’a pas été au rendez-vous malgré une offre abondante en cheptel ovin.
    Dans cette atmosphère, les prix se sont effondrés au grand dam des revendeurs qui, depuis l’ouverture du marché très tôt le matin, essayaient de trouver la combine qui leur permettra de maintenir les prix à leur plus haut niveau. «Ce n’est pas un jour de marché aujourd’hui. Vous ne voyez pas ? Il n’y a aucun acheteur.


    Tous ces individus qui viennent s’enquérir des prix sont des revendeurs qui veulent acheter auprès des éleveurs à bas prix pour revendre à leur guise à la clôture du marché», expliquera un éleveur interrogé sur le climat général dans cette immense place du négoce où se rencontrent chaque vendredi les éleveurs et maquignons venus de différentes wilayas du centre et des Hauts Plateaux, Bouira, Boumerdès, Alger, Médéa, Djelfa, Sétif entre autres. Tenant un troupeau d’une quinzaine de têtes, ce maquignon se laisse gagner par une déception apparente en avouant son étonnement qu’«on propose des prix au-dessous des 20 000 DA pour un aussi grand mouton, alors que la semaine dernière j’ai vendu pour 32 000 DA un autre mouton d’une taille identique». Au milieu de la matinée, il n’a vendu aucune tête et il semble pressé de quitter les lieux. «Je regrette seulement les 1500 DA que j’ai payés comme droit d’accès au marché, (à raison de 100 DA/tête)».


    Effondrement des prix à 3 jours de l’Aïd


    A côté de lui, un autre maquignon tient un troupeau beaucoup plus important mais, lui non plus, n’a été approché par aucun acheteur trois heures après l’ouverture du marché. Mine défaite, il fera savoir que «c’est la semaine dernière que j’ai acheté à Bouira une cinquantaine de têtes auprès d’un éleveur de Bou Saâda pour un prix forfaitaire de 15 000 dinars/tête. Je savais que dans le lot il y a des têtes qui vont être revendues au prix d’achat même, mais j’ai misé sur certaines d’autres que je croyais pouvoir revendre jusqu’à 30 000 DA.
    Hélas ! Ça fait une semaine que je cours d’un marché à un autre et jusque -à, je n’ai pas vendu plus d’une dizaine de têtes. Il faut imaginer toutes les dépenses supplémentaires que cela me génère entre alimentation, transport et les différents frais au niveau des marchés» dira-t-il. Pour lui, le seul objectif c’est d’écouler au plus vite la quarantaine de têtes qui lui restent, étant convaincu qu’après l’Aïd, les prix chuteront à leur plus bas niveau.


    Pour ce faire, «je préfère des tournées dans les villes, notamment à la veille de l’Aïd, parce que la plupart des familles habitant les bâtiments attendent toujours l’ultime moment pour acheter. En tout cas, une chose est sûre, les marchés à bestiaux sont de moins en moins fréquentés et aussi le nombre des ménages qui continuent à sacrifier des moutons pour l’Aïd régresse d’année en année», estime-t-il.
    Les maquignons ont vite tiré la conclusion que durant les quatre derniers jours avant l’Aïd, les prix ont connu un repli drastique en raison de l’abondance de l’offre qui a été mise sur le marché et qui dépasse de loin la demande exprimée. Dans les autres régions du pays, la même tendance a été observée avec des flambées importantes durant les premiers jours suivies de chute des prix à l’approche de l’Aïd. Il faut dire qu’à l’approche de l’Aïd, les prix des ovins ne dépendent d’aucune logique commerciale et leur volatilité est insaisissable à telle enseigne qu’un mouton peut gagner ou perdre en valeur jusqu’à 10 000 DA d’une façon quasi spontanée.

    En outre, il faut relever ce caractère complètement informel du commerce du bétail. Depuis la ferme d’élevage jusqu’au dernier maillon de la chaîne, qui est le détaillant, les ovins traversent un long circuit commercial sans aucun contrôle fiscal. Ce sont autant de pertes sèches pour le Trésor public sous forme de fiscalité. Un économiste a fait une lecture sommaire de ce marché en estimant qu’en aval de la ferme d’élevage, le prix d’un mouton gagne en moyenne
    10 000 DA de plus entre le grossiste et le détaillant mais tous ces revendeurs échappent au fisc. Pour ce dernier, «en voyant la situation sur le terrain, il est facile de constater le décalage flagrant entre le discours prêché par les responsables du secteur et la réalité».                          

    Mohamed Naili
  • vous avez toute l'aide que vous voulez des USA vous ete 53 état des USA de qui se moque t'on ,tout le monde le sait.

     

    Israël examine un gel de la colonisation en échange d'aides américaines

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    Le gouvernement israélien examinait dimanche un nouveau gel de la colonisation en Cisjordanie, proposé par Washington en échange d'une alliance sécuritaire renforcée avec Israël, alors qu'une ONG israélienne fustigeait une accélération de la construction dans les colonies.

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    Le gouvernement israélien examinait dimanche un nouveau gel de la...
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    Le gouvernement israélien examinait dimanche un nouveau gel de la colonisation en Cisjordanie, proposé par Washington en échange d'une alliance sécuritaire renforcée, mais les Palestiniens ont rappelé que le moratoire devait être "global" et comprendre Jérusalem-Est.
    De retour des Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté au Conseil des ministres une initiative américaine pour relancer les pourparlers de paix.
    "Cette proposition n'est pas encore finale. Elle est en train d'être formulée par notre équipe (de négociateurs) et celle des Américains", a indiqué M. Netanyahu au début de la réunion.
    "Quand ces propositions seront complétées, je les présenterai à l'instance gouvernementale appropriée, c'est-à-dire le cabinet de sécurité", qui compte les 15 ministres les plus importants, a-t-il précisé.
    "De toute façon, j'insisterai pour que toute proposition réponde aux besoins sécuritaires de l'Etat d'Israël", a souligné le Premier ministre.
    Selon une source autorisée israélienne, les Américains ont demandé à Israël un nouveau gel limité de la colonisation de 90 jours en Cisjordanie --mais pas à Jérusalem-Est annexée-- en échange d'une généreuse enveloppe de mesures de soutien politique et militaire.
    Pour reprendre les discussions avec Israël, les Palestiniens exigent un arrêt total de la colonisation en Cisjordanie mais aussi à Jérusalem-Est, où ils veulent établir la capitale de leur futur Etat.
    Le nouveau gel doit être "global" et comprendre Jérusalem-Est, a encore affirmé dimanche à l'AFP le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina.
    Selon les commentateurs israéliens, le parti Likoud (droite) de M. Netanyahu, principal pilier de la coalition gouvernementale, ne devrait pas s'opposer à la proposition américaine.
    Mais plusieurs puissants alliés de M. Netanyahu, dont le chef de la diplomatie, l'ultra-nationaliste Avigdor Lieberman, et le ministre de l'Intérieur, Elie Yishaï, chef du parti religieux Shass, sont publiquement hostiles à un autre gel de la colonisation.
    Le conseil représentatif des 300.000 colons de Cisjordanie a estimé que "la demande de renouveler le gel est un piège dans lequel Israël ne doit pas tomber".
    Le gel envisagé concernerait tous les chantiers à venir ainsi que ceux qui ont débuté le 26 septembre, à l'expiration du précédent moratoire de 10 mois.
    Dimanche, l'ONG israélienne La Paix Maintenant a fait état d'une vive accélération de la colonisation juive, rattrapant en six semaines le retard accumulé pendant les dix mois de gel limité.
    Selon la source israélienne, les Etats-Unis ont promis à Israël qu'à l'issue de ce nouveau gel, ils ne réclameraient pas de moratoire supplémentaire.
    Jusqu'à présent, M. Netanyahu avait refusé toute prorogation du gel de la colonisation, ce qui a conduit au blocage des négociations avec les Palestiniens, relancées le 2 septembre sous l'égide des Etats-Unis.
    Afin d'obtenir d'Israël un nouveau moratoire, les Etats-Unis se seraient engagés à imposer leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à toute résolution anti-israélienne.
    Washington s'opposerait aussi à toute tentative visant à empêcher Israël d'exercer son droit à l'auto-défense.
    Toujours de source israélienne autorisée, l'administration Obama demanderait le feu vert du Congrès pour la livraison à Israël de 20 avions de combats F-35 d'une valeur de trois milliards de dollars.
    Enfin, les Etats-Unis concluraient un accord de sécurité global d'une durée de dix ans avec Israël, parallèlement à la conclusion d'un accord de paix avec les Palestiniens, en vue de répondre à ses "besoins de sécurité".

    AFP
  • c'est pas des terriens qui nous gouvernent ,c'est des ET vennus d'une autre planete malveillante roy thines les as vu!!!!!!et o.n.u aussi comme felici de fernandel aussi.

     

     
     
     

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    La Casbah d'Alger : un patrimoine qui se meurt dans l'indifférence

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    Comment venir à Alger et ne pas visiter la Casbah ?  Cette question sonne comme une sentence prononcée en chœur par Daiana, Andria, Marik, Rika, Erena et leurs amis. Ils sont allemands. Pour certains, ils vivent en Algérie depuis plusieurs années. 

    Pour d’autres, ils séjournent à Alger pour les besoins de leur travail avec les entreprises allemandes installées dans notre pays. Quelques uns occupent des postes administratifs à l’Ambassade d’Allemagne. En tout et pour tout, ils composent un groupe de 20 touristes qui veut investir la Casbah d’Alger afin de découvrir ses mystères. Et dans leur périple, Elwatan.com les a suivis.   

    Ah la Casbah ! Il suffit de prononcer ce lieu à leurs oreilles pour que leurs esprits s’évadent dans des dimensions oniriques dont seuls les fantasmes détiennent le secret de fabrication. Ils ont lu des livres, écouté des chansons, regardé des films documentaires, sur tout ce qui se rapporte à la Casbah. Mais la voir de près, humer ses senteurs, admirer ses couleurs, c’est incontestablement ce qu’il manque à leur imaginaire. 

    "Non, la Casbah n’est pas morte" !

    Fort heureusement, en cette journée ensoleillée du samedi 13 novembre, leur rêve deviendra enfin une réalité.  Magid et Redouane, deux enfants de la Casbah, ont accepté volontiers de les guider dans les venelles de la vieille Casbah. Rendez-vous pris à l’hôtel El-Aurassi pour une visite guidée de la séculaire Médina. L’air est doux et le soleil distille sur la baie d’Alger des lumières chatoyantes. Du haut de la terrasse d’El Aurassi, la Méditerranée caresse délicatement les rivages d’Alger. Nos amis Allemands profitent d’une vue imprenable, un panorama parfait pour les peintres.

    Mais au-delà de cette bénédiction climatique, nos deux guides ne cachent pas leurs appréhensions. A quelques jours de l’Aïd El-Adha, les rues de la Casbah se sont transformées en une décharge à ciel ouvert. En plus,  Redouane qui a organisé ce circuit a éprouvé toutes les peines du monde pour s’assurer la bénédiction des services de sécurité.

    "J’ai mis un mois à préparer cette visite. A Alger, on ne peut pas faire promener des étrangers à la Casbah sans une escorte policière. Mais le plus difficile, c’est de leur trouver un pied à terre où ils peuvent se reposer et découvrir l’intérieur d’une maison de la Casbah. Les monuments sont en ruines. Les maisons s’effondrent les unes après les autres et les quelques palais restaurés sont fermés. Tout cela n’est pas normal", confie tout de go et discrètement Redouane qui organise, de temps à autres, ces visites guidées pour relever un seul défi : donner aux étrangers de passage à Alger une autre image de la Casbah.

    "Non, la Casbah n’est pas morte. Nous refusons qu’elle meurt", assure Redouane qui a mobilisé toute sa famille, ses filles y compris, pour préparer le meilleur accueil à ces touristes Allemands dont il espère qu’ils porteront au monde entier l’espoir d’une Casbah vivante et pétillante. Magid, dont le père est l’un des derniers ébénistes de la Casbah, s’atèle pour sa part à raconter l’histoire plusieurs fois séculaires de cette médina légendaire. 

    L’exposé commence des lors par les Tagarins, ce coin d’Alger qui a abrité naguère le fort de l’empereur de Charles Quint qui assiégea Alger en1541 durant trois semaines sans parvenir à la conquérir. Mais ici, il est interdit de prendre des photos. Tout est acquis au ministère de la Défense et ses installations militaires. Comme quoi, la Casbah demeure toujours en état de siège… 

    Plus tard, nos amis Allemands dégaineront leurs appareils photos devant les anciens murs de la citadelle. Véritable cœur battant de la casbah, ce lieu regorge de légendes et de mythes. Construite au début du XVIe siècle, plus exactement en 1516, sous l’égide de Baba Aroudj, la citadelle a été achevée véritablement en 1591.

    La Citadelle : un monument en restauration depuis plus de 30 ans ! 

    Au tout début, ce haut lieu était destiné à des activités purement militaires abritant des unités de l’armée des janissaires en remplacement de l’ancienne forteresse située près de la mosquée de Sidi Ramdhane à la Casbah.  La situation durera ainsi pendant un siècle, jusqu’en 1817, date à laquelle le dey Ali Khodja a décidé de quitter le palais "Djenina" (basse Casbah) qui abritait le siège du gouvernement d’Alger de l’époque, pour s’installer dans la haute Casbah et plus précisément dans cette citadelle où il mourut peu après. 

    S’étendant sur près de 1, 7 hectares, la Citadelle regroupe le palais du Dey, le palais des Beys, la  mosquée des janissaires et une aile réservée à la poudrière. Squattée juste après l’indépendance, la Citadelle a été "libérée de ses occupants" en 1973. En restauration depuis 1979, la Citadelle de la Casbah demeure toujours un chantier à ciel ouvert ! Du coup, impossible de la visiter et les agents de sécurité sont intraitables à ce sujet. 

    "Dans quel autre pays au monde, on met plus de 30 ans pour restaurer un monument incontournable ! En plus, rien n’est encore achevé et on ne sait même pas si un jour ce patrimoine sera restitué à la Casbah", dénonce Magid qui ne cache guère son amertume devant les touristes allemandes lesquels ne comprennent pas également qu’un tel lieu chargé d’histoire reste fermé aux visiteurs ! 

    Des lors, une discussion s’engage et Magid livre aux touristes la tragédie du patrimoine Algérien. La Casbah est en souffrance depuis de nombreuses années. Les autorités publiques se sont contentées uniquement d’étayer en urgence, pour éviter les effondrements successifs, plus de 700 bâtisses réparties sur 15 lots. L’opération est chapeautée par 15 bureaux d’études différents. Ceci dit, faire face à l’urgence ne signifie pas pour autant conserver et protéger le patrimoine de la Casbah.

    Le règlement final du plan permanent pour la sauvegarde de la Casbah vient à peine d’être achevé. En étude depuis 2003, il aura fallu 7 ans pour que ce plan passe au Conseil du Gouvernement afin d’être approuvé et, enfin, mis en œuvre. Procédurières, nos autorités ne risquent pas, toutefois, d’appliquer ce plan ambitieux du jour au lendemain au vu des lourdeurs bureaucratiques nécessaires à son adoption. Et comme la théorie n’empêche nullement les effritements des façades, le squat des maisons, le dépavage des ruelles, la Casbah d’Alger continue de pousser son cri de détresse. 

    Un cri que nos amis Allemands ont bien entendu lorsqu’ils arpentent les rues Barberousse, Azzouzi Mohamed, rue de la Casbah, rue du Professeur Assoualeh, rue des Zouaves, rue de l’Intendance, et d’autres recoins de la Médina. Toutes ces ruelles et leurs venelles ne paient pas de mine.

    Des ruelles transformées en dépotoir !  

    Les pavés sont éventrés, les murs des maisonnettes sont fissurés et suintent d'humidité, le sol est jonché de déchets ménagers et des monticules de détritus, sans oublier les odeurs nauséabondes. Magid et Redouane esquivent quelques détours pour épargner au groupe de touristes les scènes atroces de ces ruelles pittoresques transformées en dépotoirs sauvages.  

    Cependant, usée, insalubre, les Allemands finiront par s’apercevoir du délabrement criard de la Casbah d'Alger. Sous le choc, certains osent poser des questions auxquelles Magid répondra par une grande sincérité.  En leur expliquant que de 1700 bâtisses il y a 30 ans, il n’en subsiste aujourd’hui que plus de 600, nos interlocuteurs prennent vite la mesure de la disparition programmée de tout ce patrimoine extraordinaire. 

    Dieu merci, la mobilisation d’une frange de la population leur permet de visiter encore la mosquée Sidi Ramdane, construite au12ème siècle, l’une des premières mosquées en Algérie. Mais comme de nombreux autres monuments, Dar El-Souf, Dar El Kadi, etc., cette superbe mosquée demeure fermée.

     Restauré, le palais Mustapha Bacha, construit en 1768, soulagera finalement le groupe de toutes ses frustrations. Faisant office aujourd’hui de musée national de l’enluminure, de la miniature et de la calligraphie, ce palais emmène ses visiteurs dans un voyage dans le passé prestigieux de la Casbah.

    Occupant une superficie de 709 m² et contenant plus de 500 000 carreaux de faïences anciens d’une grande valeur, ce palais offre à ses visiteurs une superbe plongée dans l’art de vie ancestral des rois de la Casbah avec ses chambres luxueuses où résidait par la passé la suite du dey : épouses, concubines, enfants et domestiques.

    Devant de telle magnificence, nos amis Allemands se remettent à rêver. Le rêve se prolonge encore un peu lorsque Bahia nous ouvrira les portes de sa maison qui date de plus de trois siècles. Elle et son époux ont consacré toute leur vie à entretenir cette maison mauresque de trois étages dont la terrasse donne une vue époustouflante sur toute la Casbah d’Alger. Dans chaque angle de cette demeure, un objet d’Art, un souvenir ou un bibelot nous rappelle la générosité, l’opulence et l’élégance d’antan des "kasbadjis".   

    Le déjeuner est servi. Les discussions repartent de plus belle. Le soleil rayonne sur les visages. La journée de visite tire vers sa fin. Magid et Redouane pousse un ouf de soulagement. Le temps d’une visite, ils ont réussi à redonner une âme à cette Médina qui leur a procurée tant de bonheur durant leur enfance. Eux aussi, ils ont réalisé un rêve. Celui d’empêcher l’ombre de la mort de planer continuellement sur la Casbah. Un rêve qui n’aura duré qu’une seule journée….  

     

    Abderrahmane Semmar
  • il n'est pas catholique ce raouraoua!!!!! louche

    Watan Hannachi enfonce le clou et confirme ses accusations contre Raouraoua

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    Les graves révélations du président de la JSK selon lesquelles le patron de la FAF Mohamed Raouraoua, lui aurait demandé d’arranger le match contre la JSK, ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd.

    Hier, un communiqué- non signé- publié sur le site internet de la fédération, a qualifié les déclarations de Hannachi de «mensongères», «diffamatoires» et «tapageuses». La FAF souligne que ces nouvelles déclarations feront l’objet «d’un examen des instances du football concernées».

    Contacté par El Watan, dimanche, le président Hannachi persiste dans ses accusations à l'encontre du président de la FAF. Il raconte en détails ce qui s’est réellement passé dans le bureau de Raouraoua et annonce avoir beaucoup de témoins dont un «haut responsable du pays».

    Vous découvrirez l'intégralité de l'entretien que Hannachi a accordé à El Watan dans notre édition papier datée du lundi 15 Novembre chez votre buraliste habituel et sur notre site web dans quelques heures.

  • Six danseurs du ballet national algérien s'éclipsent au Canada...sur la pointe des pieds

    el harga ya dido

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       	La ballet national lors d&#39;une de ses repr&eacute;sentations

     

    Au moins six danseurs du ballet national algérien n’ont pas pris place, vendredi dernier,  dans l’avion qui devait les ramener avec tous les membres de leur formation de Montréal à Alger, a-t-on appris auprès d’une source proche d’Air Algérie au Canada.

     

    Après une prestation historique à Ottawa et Montréal dans le cadre du Festival du monde arabe, les danseurs du ballet national algérien devaient regagner Alger au bout d’une semaine de présence sur le sol canadien.

    Mais les projets des jeunes danseurs, dont certains sont encore dans la vingtaine, étaient ailleurs que dans la prestation artistique aussi époustouflante  soit-elle.

    A Montréal, les officiels algériens préfèrent parler juste d’un « report » de la date de retour puisque les danseurs sont munis de visas leurs permettant un séjour de six mois au pays de l’érable.

    Rien n’est moins sûr puisque ces jeunes avaient apparemment mûri leur projet dès l’annonce de la venue du ballet national à Montréal.

    Bien que les responsables du ballet aient pris leur disposition en retenant les passeports des danseurs, ces derniers ont fini par s’éclipser en un scénario digne des défections du temps de la défunte Union soviétique.

    La veille du retour du ballet, la tension était perceptible à l’hôtel  ou il avait pris ses quartiers. Un va et vient de diplomates algériens qui avaient eu écho du projet  de « harga » a été observé dans l’hôtel. Plusieurs tentatives de dissuader les danseurs ont été faites. Mais rien n’a pus arrêter ces jeunes dont la précarité en Algérie est inversement proportionnelle à leur talent et se mesure au salaire de 12 000 DA que certains percevaient comme employé du ballet.

    « Je ne peux pas retourner en Algérie. Mes amis vont m’étriper. Ils vont m’en vouloir pour le restant de mes jours », a affirmé à El Watan l’un des « harragas » la veille de l’exécution de son plan tout en échafaudant d’autres aussi fous les uns que les autres pour récupérer son passeport : accéder aux chambres des responsables pendant leur absence ou le reprendre à l’aéroport lors de l’enregistrement des bagages, disparaitre dans la nature et contacter un avocat d’immigration pour régulariser ses papiers quel qu’en soit le prix. « On ne sort pas du paradis quand on y rentre. Et on ne revient pas en enfer quand  on en sort», soutient-il.  Sa jeunesse et sa détresse ne lui permettent, certainement pas, de  savoir ou se trouve réellement l’enfer.

    Certains des danseurs ont fait un saut chez un consultant en immigration sur la rue Jean Talon (Montréal). Il leur aurait même proposé de leur faire un prix de groupe pour les aider à s’établir au Canada. Avec tous les risques de se faire arnaquer.

    Quoi qu’il en soit, personne ne se doutait mercredi  dernier au théâtre Maisonneuve qui était archi-comble que les sublimes danses reflétant le riche patrimoine culturel algérien étaient exécutées par des jeunes en quête d’un ailleurs meilleur et que derrière cette fougue et cette « insolente » jeunesse sur scène se déroulait aussi un drame algérien.

    Cette histoire renvoie  à la face des dirigeants algériens toute la détresse dans laquelle se trouve un peuple pauvre qui vit dans un pays riche.

    Toutefois, cette défection portera clairement préjudice aux futures délégations algériennes qui voudraient se rendre au Canada, quand on sait que ces jeunes ont obtenu leurs visas en un délai record vu les garanties obtenues par les autorités canadiennes.  

    Samir Ben
  • rouraoua pas crédible du tout,la faf aussi ,la justice aussi .

     

     

    La FAF répond à Hannachi et l'attaque en justice pour diffamation

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    Dans un communiqué mis en ligne sur sont site internet, la Fédération Algérienne de Football a réagit aux grave accusations lancés par Mohand Cherif Hannachi, Président de la JSK, à l'encontre du président de la FAF.

    Nous reproduisons, ci dessous, le communiqué de la FAF, dans son intégralité:

    Les dernières élucubrations de Mohand Chérif Hannachi qui accuse le président de la Fédération Algérienne de Football de vouloir nuire à la JSK ne sauraient tromper longtemps  l’opinion publique sportive. 

    Le président de la FAF et les instances fédérales tiennent en haute estime ce prestigieux club qui appartient à tous et qui a été édifié par d’illustres dirigeants et personnalités d’un haut niveau de compétence et de probité  et par des joueurs et entraineurs performants. La FAF continuera à soutenir, encourager et œuvrer au développement de la JSK et de tous les clubs.

    Les propos outranciers, par lesquels il présente le président de la FAF comme un fervent avocat du Ahly du Caire, sont en plus d’êtres mensongers tout simplement grotesques. D’autant que la position ferme du président de la FAF vis-à-vis des dirigeants du Ahly du Caire est largement connue. Ces derniers, relayés par la presse égyptienne, ont en effet  imputé au président de la FAF leur défaite à Tizi Ouzou ainsi que leur élimination par l’ES Tunis en demi-finale de la ligue des champions d’Afrique.

    Sans nul doute, que les motivations qui ont entrainé cette fuite en avant sont à rechercher dans la panique qui a saisi le président de la JSK à la suite de la mise en place du professionnalisme en Algérie dans lequel il ne pourra trouver sa place.

    D’autant que pour le bonheur de la JSK, ce grand club qui mérite beaucoup mieux que le un (01)  million de dinars de capital social et que M. Hannachi s’est approprié pour 500 000 dinars, des investisseurs crédibles se sont faits connaitre auprès de la FAF pour investir massivement dans le capital social de la JSK qui mérite largement un investissement, à la hauteur de son histoire et de son prestigieux palmarès.   

    L’arrivée du professionnalisme marque la fin d’une époque ou le sieur Hannachi par l’intimidation et des pratiques d’un autre âge, œuvrait à la déstabilisation des assemblées générales de la FAF.  Cette époque est à jamais révolue ! Depuis la refondation du football algérien, seuls, les lois et règlements ont droit de citer dans la gestion du football national.

    La fédération Algérienne de football qui ne saurait tolérer de pareilles déclarations mensongères, diffamatoires et tapageuses, a déjà, pour de pareilles assertions,  déposé une plainte contre Mohand Cherif Hannachi,  auprès des tribunaux compétents. Ces nouvelles déclarations feront l’objet d’un examen par les instances du football concernées qui appliqueront de manière stricte les règlements  en vigueur en la matière.

  • Où sont détenus Othmane Abdellahoum et Rachid Kebli, enlevés en octobre 2010 ?

     

       Algeria-Watch, 14 novembre 2010

    Enlevés respectivement les 16 et 18 octobre 2010, Othmane Abdellahoum et Rachid Kebli, les deux dernières victimes de disparition forcée recensées en Algérie, restent à ce jour introuvables. Il n’y a aucun doute sur l’identité des auteurs de leur kidnapping : encore une fois, le mode opératoire habituel des agents de la police politique, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), permet de leur attribuer ces deux actions.
    16 octobre 2010, 19 heures, Aïn Al-Hadjel (wilaya de Msila) : plusieurs hommes armés arrêtent Othmane Abdellahoum, 32 ans, marié et père de deux enfants, à la sortie de son domicile, avant de l’emmener vers une destination inconnue. En février 2007, Othmane Abdellahoum avait déjà été enlevé par le DRS, détenu dans un lieu secret pendant deux semaines et torturé avant d’être présenté devant le parquet du tribunal de Msila, qui l’avait placé alors en détention provisoire. Déféré devant le tribunal de Msila, il avait été acquitté en novembre 2007 et libéré.

    18 octobre 2010, 11 heures, Maghnia (wilaya de Tlemcen) : quatre individus en civil, sans un mot, ordonnent sous la menace de leurs armes à Rachid Kebli, un ouvrier de 30 ans arrêté sur son lieu de travail, de monter dans une voiture banalisée immatriculée à Alger (située à 600 kilomètres de là). Le 12 juin 2007, Rachid Kebli avait déjà été enlevé par le DRS, détenu dans un lieu secret pendant quatre mois et torturé avant d’être présenté devant le parquet du tribunal d’Alger, qui l’avait placé alors en détention provisoire. Acquitté par le tribunal criminel d’Alger le 21 mai 2008, il avait été maintenu illégalement en détention avant d’être finalement libéré en décembre 2008.

    Dans les deux cas, c’est ensuite l’inconnu… ou plutôt la détention dans l’un des innombrables centres de détention secrète contrôlés par le DRS. Commence alors l’interminable quête des familles qui se rendent à la brigade de gendarmerie ou le commissariat local, puis entreprennent d’innombrables démarches au palais de justice, où même la plus haute autorité judiciaire, le procureur général, est bien incapable de donner des informations sur le lieu de détention de la victime.

    Contrairement aux assertions répétées des autorités gouvernementales, les victimes de ces enlèvements par les services du DRS sont bel et bien et transférées dans des centres secrets placés hors du contrôle de l’administration judiciaire censée les contrôler. En dépit des dénégations officielles, relayées par le président de l’Institution nationale des droits de l’homme (la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme), Me Farouk Ksentini, et par le chef de la mission permanente algérienne auprès de l’ONU, M. Driss Al-Jazaïri, force est de constater une nouvelle fois que les centres de détention secrète où des victimes de disparition sont torturées et détenues pour des périodes indéterminées existent toujours en Algérie.

    Depuis les années 1990, les nombreux témoignages de personnes détenues au secret ont permis de répertorier des dizaines de centres contrôlés par le DRS, à tous les échelons de la hiérarchie, des antennes locales aux centres territoriaux de recherche et d’investigation (CTRI) dans chacune des six régions militaires, jusqu’au cœur de la « machine de mort » située à Alger, à Ben-Aknoun, le fameux « Centre Antar ». Les milliers de « disparus » des années 1990 sont passés en grand nombre par le labyrinthe de ces centres, où ils ont subi d’atroces tortures avant d’être assassinés.

    Aujourd’hui, les victimes sont souvent enlevées directement par des agents du DRS du Centre Antar, où ils sont détenus dans des conditions inhumaines et soumis à des tortures. Ils réapparaissent en prison en tant qu’accusés de « soutien au terrorisme », sur la base d’aveux soutirés par la force. S’ils sont libérés, ils sont munis d’un document attestant une garde à vue légale de douze jours ou d’une détention administrative. Dans tous les cas, ils ont subi des menaces afin qu’ils ne témoignent pas des tortures subies.

    Algeria-Watch dénonce une nouvelle fois ces graves violations des droits de l’homme de la part de l’État algérien, demande la libération immédiate de Othmane Abdellahoum et Rachid Kebli et appelle les instances internationales compétentes, en particulier le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires de l’ONU, à intervenir auprès de l’État algérien pour qu’il mette fin aux disparitions forcées à et aux détentions arbitraires dans des lieux secrets.

  • Saint Augustin : Ce bougnoule maître-penseur de l’Occident

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    Par Kamel MELLOUK

    Ne dites pas qu’Augustin est de culture occidentale mais plutôt l’occident est de culture augustinienne.

    Titre provocateur et polémique qui va sans doute susciter chez certains, dégoût, colère et incompréhension. Beaucoup se demanderont pourquoi l’utilisation de cet adjectif bougnoule, hautement honni et détesté par les Maghrébins, pour désigner l’origine de ce grand penseur algérien. Berbère, punique ou même Nord africain eurent été les meilleurs et justes termes.

    J’avoue que par ce choix certes discutable mais longuement réfléchi, j’ai voulu déclencher chez certains occidentaux questionnements et interrogations quant à l’utilisation injuste et abusive de cet adjectif péjoratif et dédaigneux qui est : Bougnoule.

    Designer Saint Augustin par ce terme dévalorisant et rabaissant, c’est la réponse du berger à la bergère. Le surnommer ainsi, est une manière pédagogique pour faire comprendre définitivement aux plus racistes d’entre les européens et d’une façon pas plus claire et explicite que Saint Augustin l’enfant prodige de Thagaste est un authentique berbère, noble descendant de Massinissa et de Jugurtha, de Saint Cyprien et de saint Tertullien, d’Apulée et de Maxime le grammairien.

    N’en déplaise à certains, Augustin le Saint Bougnoule, surnommons le ainsi, est incontestablement le grand maître de cette culture occidentale, grandiose, riche, parfois suffisante et souvent arrogante. L’immense œuvre de cet illustre chaoui , a marqué à jamais la civilisation dite occidentale. Il a marqué de son empreinte africaine et numide, le sceau du génie occidental. Seuls les imbéciles et les imperméables d’esprit peuvent réfuter cette vérité.

    Henri Irénée Marrou disait de lui, qu’il est le fondateur même de l’Occident. Il est l’âme de cette Europe vieille et vieillissante.

    Justice est de reconnaitre l’influence capitale de la pensée augustinienne sur l’évolution de l’histoire de la société européenne au cours des derniers siècles.

    C’est lui la grande Réforme, c’est encore lui le Jansénisme. Il est à l’origine du Luthérianisme et du Calvinisme. Il est le bonheur et le malheur de cette église séculière. De la fin de l’antiquité à nos jours, il est au centre de tous les grands débats philosophiques et théologiques.

    Il fut aussi et par excellence, le maître à penser de beaucoup de grands français comme Pascal, Rousseau, Chateaubriand, Bossuet, Malebranche, Baudelaire et ainsi de tous les grands esprits français du siècle des lumières. Même le très anticlérical et l’insolent Voltaire reconnaissait en lui le génie de l’occident.

    Par l’ingéniosité et la modernité de son esprit, Saint Augustin a permis à l’Occident de réfléchir et de philosopher. Il est utile et enrichissant de rappeler qu’il fut un temps où nombreux européens traversèrent la méditerranée et vinrent en masse à Hippone pour s’abreuvoir de son savoir et demander refuge. Les Sainte Mélanie, jeune et ancienne peuvent en témoigner.

    Malraux déclara à son sujet qu’ « il est sans doute l’un des personnages les plus attachants, créatifs et influents de toute l’histoire de la pensée occidentale ».

    Son influence philosophique est non moins importante que celle de sa théologie. Elle traversera tout le moyen-âge et certaines de ses analyses trouveront écho chez Descartes (cogito ) et, à l’époque contemporaine en particulier, chez Husserl et Bergson. Notre trésor Augustin est le théoricien en chef de l’histoire du christianisme. Il est le fondateur de la culture chrétienne et plus tard européenne. On a dit de lui qu’il est et sans contestation aucune, le père du latin ecclésiastique, outil unique de toute la culture philosophique du Moyen Âge et de la Renaissance et au delà même.

    C’est lui qui a défini les bases mêmes de la séparation des pouvoirs spirituel et temporel, question qui ne cessera de tourmenter l’Église et cela jusqu’à nos jours. Le pape Benoit XVI, son grand ami en sait quelque chose.

    Tel fut notre compatriote Saint Augustin, un joyau de savoir, d’intelligence et de modernité que beaucoup d’occidentaux nous envient.

    Grâce à son génie inégalable qu’Augustin a réussit merveilleusement à donner un sens d’intellection, d’humilité et de cognition à ce terme péjoratif et insultant qui est : Bougnoule. Alors, heureux sont les bougnoules comme lui.

    Enfin lisons et savourons la réponse cinglante d’Augustin à Julien d’Eclane. Cet aristocrate romain qui ne cessa de se gausser des origines berbères de l’enfant de Sainte Monique : " Ne m’éprise pas fier de ta race terrestre ce punique qui t’admoneste ; Ne va pas, parce que tu es né dans les pouilles, t’imaginé pouvoir l’emporter par la naissance, sur ces puniques que tu es incapable de vaincre par l’esprit"

    K.M.