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  • Cité Bois-des-Pins (Alger) : aux origines du conflit

     

     

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    Bois-des-Pins : une cité de 5 000 habitants relevant de la commune de Hydra, sur les hauteurs d’Alger. Depuis juillet dernier, elle occupe les unes de la presse nationale et même internationale. Enquête.

    La dernière médiatisation en date remonte au jeudi 2 août. Les affrontements entre les habitants protestataires et les policiers ont fait plusieurs blessés. A l’origine de cette situation, la décision de la Wilaya d’Alger de construire un parking à étages sur un espace vert de plus de 11 000 mètres carrés.

    Les résidants s’opposent au "projet". Ils le qualifient "d’illégal" et livrent aux forces de l’ordre des "batailles" rangées pour dire : "Touche pas à mon jardin". La justice est saisie par les deux parties sur fond de tension extrême. Pendant ce temps, la société en charge de la réalisation du projet poursuit son "massacre à la tronçonneuse". La course contre la montre est engagée. "Le retard dans la réalisation du projet est évalué à près d’une année, d’où l’urgence de rattraper le temps perdu le plus vite possible", dit-on. 10 avril 2010. La wilaya d’Alger lance un avis d’appel d’offres national et international pour l’étude de faisabilité pour la réalisation de trois parkings dans la capitale, dont un à Hydra. Le site choisi : la forêt des Bois-des-Pins. Un espace vert de prés de 11 000 m2, séparant la commune de Hydra de Bir Mourad Raïs. Le processus administratif finalisé, la wilaya d’Alger attribue le projet à l’entreprise de promotion immobilière Batigec. Cette dernière, faut-il le rappeler, a été rachetée en 2006 par la société belge Electro Term International. Elle a été choisie parmi neufs soumissionnaires nationaux et internationaux, dont le groupe égyptien Orascom et les groupes portugais Constructora Abrantina (1,38 milliard de dinars), serbe Putevi Uzice (1,288 milliard de dinars) et turc Aslan Yap (1,549 milliard de dinars). D’une capacité de 400 véhicules, le montant de la réalisation s’élève à 14 millions d’euros, soit près de 1,4 milliard de dinars, alors que le délai de réalisation a été fixé à quinze mois.

    Affrontement féroce

    7 juillet 2011. Le projet de construction du parking entamé fait face à une opposition farouche de la part des habitants de la cité des Bois-des-Pins. "Le projet de construction d’un parking sur l’assiette du jardin Bois-des-Pins est illégal", soutient le comité des sages de la cité dans un appel lancé le 8 juillet dernier. Pour le comité, "la loi sur l’urbanisme est bafouée. Les procédures légales requises par la loi sont ignorées. La population n’a jamais été consultée. C’est un projet basé sur l’illégalité et la force". Le bras de fer engagé se transforme en véritables batailles rangées entre les résidants protestataires et les forces de l’ordre.

    "Malgré toutes les démarches et autres protestations pacifiques que nous avons engagées, on a eu droit en guise de réponse à la réquisition de la force publique contre une population pacifique qui n’a jamais nui à l’ordre public", explique M. Abdelghani M’henni, un des animateurs du comité de sages. Les habitants de la cité Bois-des-Pins parlent de "crime abominable" perpétré contre un espace vert constitué d’une centaine d’arbres centenaires (pins, eucalyptus et oliviers) et 80 autres plus jeunes plantés par les habitants. L’indignation est totale. L’affrontement est dès lors inévitable. La population, décidée à "protéger" son espace vert, engage des affrontements féroces avec les agents de l’ordre. Ils dénoncent même la volteface du wali d’Alger, qui quatre ans avant, "il avait signé une circulaire dans laquelle il recommandait la prise en charge et la protection de l’espace naturel forestier des Bois-des-Pins".

    "Nous sommes les véritables propriétaires"

    Les habitants de la cité des Bois-des-Pins s’appuient sur plusieurs arguments pour faire valoir leur droit. Ils se considèrent comme les propriétaires légitimes de cet espace vert. "Des documents en notre possession que nous avons versés à la justice attestent du bien-fondé de notre démarche. Depuis des années, nous avons protégé notre espace vert et nous avons milité pour qu’il ne soit pas détourné. Nous nous sommes même mobilisés pour faire face à la moindre tentative de construction illicite sur notre site", explique-t-on. En effet, à l’origine, c’est une société immobilière française dénommée Zannettacci, dont les deux sièges se trouvaient à Paris et à Alger, qui était propriétaire du terrain Bois-des-Pins. Dans la convention signée avec les futurs acquéreurs des habitations situées sur le site il s’agit de "propriété dans l’indivision". Autrement dit, une convention type en notre possession stipule que "M. X est propriétaire dans l’indivision d’un terrain situé sur le territoire de la commune de Birmandreis, au lieudit Parc d’Hydra", actuel Bois des Pins. "Cette attribution a été faite au soussigné pour lui permettre d’avoir un titre de propriété qui doit être joint à son dossier de demande de prêt à la construction", lit-on dans le document. Un autre acte notarié, dont une copie est en notre possession, portant signature de Joseph Renucci notaire à Alger, agissant au nom de la société civile de Bois des Pins, évoque dans la convention signée avec un autre bénéficiaire, le nommé Nechachbi Mohamed, "l’indivision d’une parcelle de terrain à bâtir situé sur le territoire de la commune de Birmandreis, quartier d’Hydra, non loin du marabout de Sidi-Yahia".

    Démarches contradictoires

    Sur la base de ces documents, les habitants de la cité Bois-des-Pins revendiquent la propriété du site. "Aucun autre document n’a annulé les nôtres. Nous lançons un défi aux autorités locales et de wilaya pour apporter le contraire de ce que nous avançons. Ce terrain, nous le revendiquons pour le maintenir en l’état et le préserver comme espace vert", ajoute-ton. "Faux !!!", rétorque les services de la wilaya d’Alger. "Le projet de parking du Bois-des-Pins est un projet d’intérêt public dont le terrain (la forêt) appartient aux Domaines. C’est un projet destiné à la construction d’un bien public, en l’occurrence un parking de dix étages. (…) Il n’y a aucune affaire de famille", explique-t-on au niveau de la wilaya d’Alger. L’objectif recherché : lever toutes les équivoques et évacuer ainsi "les rumeurs qui ont jusque-là donné à cette affaire une dimension qui n’est pas la sienne". "Dans cette histoire, il y a plus de manipulation que de vérité. Pour notre part, nous disons que dès son achèvement, le parking en question sera exploité par l’Etablissement de wilaya de gestion des parkings et de stations urbaines (EGTCU)", ajoute-t-on.

    Pourtant, cette entreprise de wilaya a délégué sous forme de concession de gestion plusieurs de ses sites à des intervenants privés, à l’image du parking Besier et celui situé à Didouche-Mourad. Au niveau de la commune de Hydra, on refuse de faire le moindre commentaire sur la question. Nos multiples tentatives de prendre attache avec le président de la municipalité sont restées vaines. "Le président n’est pas là. Mais nous transmettrons vos doléances", nous informe-t-on au niveau du secrétariat du P/ APC de Hydra. Et pourtant quatre ans avant, soit le 2 mai 2007, une décision portant n° 891 et signée par le wali d’Alger, M. Mohamed El Kebir Addou, stipule dans son article 1 que "l’espace naturel forestier dénommé Bois-des-Pins est mis sous la responsabilité de l’APC de Hydra", alors que dans l’article 4, il est indique que "cet espace propriété de l’Etat est incessible, inaliénable et insaisissable".

    Violation des lois ?

    La démarche initiée par la wilaya d’Alger est-elle conforme aux lois relatives "à la gestion, la protection et le développement des espaces verts ?". Dans son courrier adressé aux walis délégués, aux présidents des APC, aux directeurs du conseil de wilaya et des établissements Epic et EPA, traitant de la question de la "délivrance des autorisations d’abattage et de traitement des arbres", l’ex- SG de la wilaya d’Alger, M. Zitouni, rappelle que "la gestion et le développement des espaces et des bandes vertes en zones urbaines et périurbaines de la capitale passent incontestablement par la préservation et la sauvegarde des arbres qui les composent". Mieux encore, il affirme que "le caractère d’utilité publique de certains projets d’infrastructures ne saurait justifier les défrichements systématiques des espaces verts ou l’abattage des arbres d’alignement dont certains sont des sujets centenaires, devenus avec le temps des éléments indissociables du patrimoine communal».

    Dans le même document, ce responsable rappelle que "toute intervention sur les arbres, quel que soit le mode de traitement préconisé (abattage, couronnement, élagage, taille, etc.) est assujettie à une autorisation préalable du président de l’APC territorialement compétent". Pour sa part, le président d’APC territorialement compétent doit transmettre pour avis à plusieurs autres responsables dont le directeur des forêts de la ceinture verte. La loi 84/12 du 23 juin 84 modifiée et complétée, portant régime général des forêts, stipule dans son article 2 que "le patrimoine forestier est une richesse nationale. Le respect de l’arbre est un devoir pour tous les citoyens". L’article 17 de ladite loi indique que "le défrichement consiste au sens de la présente loi, à réduire de la superficie du patrimoine forestier à des fins autres que celles permettant son aménagement et son développement", alors que l’article 18 stipule pour sa part qu’"aucun défrichement ne peut avoir lieu sans autorisation préalable délivrée par le ministère chargé des forêts après avis des collectivités locales concernées et après reconnaissance de l’état des lieux".

    Questions : dans le cas échéant, la direction des forêts a-t-elle été consultée ? Si tel est le cas, quel était son avis ? Pourquoi les autorités de la wilaya d’Alger ont violé leurs propres lois ? Y a-t-il eu pression pour faire aboutir le projet de parking du Bois-des-Pins ? Pourquoi s’est-on précipité pour le réaliser au détriment de la paix sociale ? Autant de questions qui restent pour le moment sans réponses.

    Abder Bettache

    Lien avec l'article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/08/07/article.php?sid=121161&cid=2

  • Le citoyen face à la bureaucratie et la corruption de l'Administration

     

     

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    Le président de la République recevait mercredi 3 août Dahou Ould Kablia, ministre de l'intérieur et des collectivités locales, pour une réunion restreinte d’évaluation consacrée au secteur, pour reprendre le jargon consacré. Le sujet de cette réunion restreinte d'évaluation ?"L’amélioration, la modernisation des services publics, la qualification de la ressource humaine à même d’améliorer les prestations de services publics rendus aux citoyens", annonçait le communiqué. Cependant, le terrain traduit une vérité contraire de la rhétorique bien huilé auquelle nous ont habitués les communiqués officielles. Pour illustrer le propos, deux articles de presse qui montrent à quel point l’administration algérienne est encore loin d’être un service public. Exemple à Tizi Ouzou.

     

    Le rapport citoyens–administration  est continuellement "obstrué " et compliqué par une bureaucratie endémique. Loin de constituer une exception, Tizi Ouzou est justement l’une  des illustrations qui confirme le calvaire et les souffrances des citoyens  face à des  procédures administratives des plus tentaculaires. Que ce soit au niveau communal ou dans d’autres administration publiques, le poids de la bureaucratie se fait sentir jusqu’à la petite procédure ou autre opération qui ne nécessite, pourtant, absolument pas un temps prolongé. C’est l’un des maux les plus contraignants pour les citoyens. 

    La bureaucratie qui a gangrené le fonctionnement de l’administration locale à Tizi Ouzou tend à devenir un véritablement goulot d’étranglement pour la population prise, continuellement, sous le prisme d’une complexité "administrative " des plus paradoxales. En effet,  du secteur économique où les nouveaux investisseurs qui tentent de se lancer dans l’entreprenariat se heurtent aux lenteurs administratives, aux multiples démarches de constitution d’un dossier, recrutements entre autres, le poids de la bureaucratie se fait sentir à tous les niveaux.

    "L’acte de naissance ou l’illustration du gâchis …"

    La délivrance d’un acte de naissance par les mairies, notamment au chef-lieu communal de Tizi Ouzou, relève d’une tâche ardue appréhendée par les citoyens. Les guichets du service état civil de l’APC de Tizi Ouzou sont, quotidiennement pris d’assaut par des centaines de demandeurs de documents, contraints à y passer toute la journée. "Je suis ici depuis 7h du matin. En plein Ramadhan, je suis obligé de passer la journée dans ce hall qui sert de service d’état civil pour espérer avoir d’un extrait d’acte de naissance.  Ma sœur est venue hier, mais elle n’a pas pu avoir ce document du fait de l’importante demande", raconte, toute éreintée, une jeune fille rencontrée dimanche à l’APC de Tizi Ouzou. Il faut dire que de tout temps, ce service a constitué le talon d’Achille des différentes gestions qui se sont succédé. 
    Le mécontentement est visible et les citoyens ont du mal à cacher cette colère qui les rongent. « Au moment où les autres pays passent au numérique et rendent ce genre de service accessible aux citoyens via Internet, nous, il nous faut des journées entières pour se faire délivrer un simple document administration. C’est aberrant ! " commente un autre citoyen. Il faut dire que le poids de la paperasse, les lenteurs administrative et autres "symptômes" de la bureaucratie, dissuadent plus d’un à se lancer dans une quelconque activité.

    Quand bureaucratie rime avec… corruption ! 

    Cependant, si le fonctionnement au Smig et les habitudes héritées de l’ère de la révolution agraire expliquent en partie le travail au ralenti de certaines administrations, cela ne constitue pas, toutefois, la seule cause. Car, comme l’ont souligné à maintes reprises les opérateurs économiques, les lenteurs administratives sont parfois "provoquées" par certains  "vilains agents". "Pour viser une situation ou valider un marché, certains font appel à cette technique, qui relève du chantage, pour pousser l’entrepreneur à payer des commissions en contrepartie d’un traitement plus rapide de son dossier. À défaut, on fait voir aux demandeurs toutes les misères", déplore un entrepreneur. La bureaucratie est donc vécue comme une hydre de Lerne des temps modernes. Alors que cela relève d’un droit à part entière, la délivrance d’un document ou d’une pièce administrative est conditionnée par une intervention qu’on peut faire jouer une "petite" commission versée pour l’accélération du traitement de son dossier.  

    300 enfants privés de prénom

    Autre phénomène de l'administration municipale de l'état-civil de Tizi-Ouzou. Elle multiplie les refus d'inscription de nouveau-nés.  Motifs des refus ? Les prénoms amazighs seraient illégaux, en vertu d'un décret et d'une liste de 1981. Les cas s'accumulent au service de l'état-civil de l'Assemblée populaire communale de Tizi-Ouzou: en février, c'est le père d'une petite Masintha, née le 12 juin 2010, qui révèle à la presse qu'il ne peut inscrire sa fille à la crèche du fait du refus des employés communaux d'enregistrer sa fille à l'état-civil. La raison de ce refus est l'absence du prénom Masintha (prénom amazigh) du "lexique national de prénoms" concocté par l'administration d'Alger le... 7 mars 1981. Désemparé, M. Madouni (le père) constate que sa "fille a huit mois (...) mais aux yeux de l'administration, elle n'existe même pas". Sa tentative de porter l'affaire en justice a été rejetée par le procureur.

    Le 13 mars, le quotidien Le Soir d'Algérie publie une tribune signée Saïd Doumane. Ce respectable professeur à la faculté d'économie de Tizi-Ouzou, ancien détenu politique et militant de longue date des droits de l'homme et de la cause amazighe, dénonce le sort que fait à son petit-fils l'administration de la vile. Alors que les parents de l'enfant, né le 4 novembre 2010, souhaitent le prénommer Maksen (prénom amazigh), un officier d'état-civil, puis, suite à une plainte des parents, un magistrat, refusent de l'inscrire sur le registre. Pour Saïd Doumane, "décision discriminatoire ou raciste délibérée, l’acte est d’une extrême gravité parce que commis au nom de l’Etat algérien. Qu’un officier d’état civil ou un président d’APC aux ordres ou ignorant l’histoire et la culture de leur pays se conduisent de la sorte, passe encore car monnaie courante dans notre pays, mais qu’un magistrat censé protéger les citoyens des inepties et des abus de l’administration leur emboîte le pas, ça devient intolérable et ça pousse à la révolte. Quand on sait que des prénoms saoudiens, égyptiens, afghans etc. sont entrés allègrement dans la nomenclature des prénoms de notre administration, tandis que les prénoms authentiquement algériens sont soumis au bon vouloir de certaines autorités ! Cela s’apparente à du racisme officiel." Pour rappel, le président d'APC de Tizi-Ouzou est M. Naguim Kolli, élu du FLN, parti du président algérien Abdelaziz Bouteflika.

     

    Suite à ces affaires et à plusieurs dizaines d'autres, le président de l'Assemblée populaire de wlaya de Tizi-Ouzou, Mahfoud Belabbas a écrit le 19 mars au ministre de l'intérieur un courrier à ce sujet (consultable sur le site de l'APW). Il remarque notamment que le lexique officiel des prénoms a été rédigé en 1981, mais que l'article 5 du décret paru la même année et encadrant son usage prévoit qu'il puisse être révisé tous les trois ans. M. Belabbas propose donc au ministre de l'intérieur, M. Daho Ould Kablia (par ailleurs président de l'association des anciens du MALG, ancêtre des services secrets militaires algériens) de réviser, conformément au décret, la liste des prénoms pour y ajouter les prénoms amazighs. Aucune réponse du ministère n'a été rendue publique suite à cette demande.

     

     

    Lien article : http://www.depechedekabylie.com/evenement/98706-tizi-ouzou-bureaucratie-etouffante.html

    Lien article : http://amazigh.blog.lemonde.fr/2011/08/07/algerie-kabylie-300-enfants-prives-de-prenoms-par-la-mairie-de-tizi-ouzou/

     

  • le ministre et les SMS aux consommateurs!!! c'est débile

    IL SE CONTENTE D'ENVOYER DES SMS AUX CONSOMMATEURS

    Pourquoi Benbada ne peut pas réguler le marché

    Par

    La chorba a toutes les chances de coûter cher La chorba a toutes les chances de coûter cher

    Benbada adopte un profil bas vis-à-vis des barons du marché et préfère charger les consommateurs.

    Quelques jours avant le début du Ramadhan, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a été interrogé sur les démarches qu'il comptait mettre en place pour assurer un mois sans encombre aux Algériens. Sa réponse est en parfaite adéquation avec la vague des nouvelles technologies qui submerge le pays. Selon lui, il suffit d'envoyer des SMS pour sensibiliser les mêmes citoyens. Sur quoi? Sur la nécessité de conserver des aliments sans rompre la chaîne du froid à l'intérieur des foyers. Pourquoi le ministre reste-t-il si modeste dans ses déclarations? Parce qu'il sait qu'aucun plan n'est capable d'aboutir à la stabilisation des prix sur le marché. Le litre d'huile alimentaire ne se vend-il déjà pas à 130 dinars? les tenants du monopole sur le produit profitant du Ramadhan pour frire le consommateur. Il sait aussi qu'un bilan succinct de son plan de bataille de l'année dernière a laissé le consommateur sur sa faim. Quelles sont les raisons de cet échec? Mais, au préalable, un retour sur les faits s'impose.
    Lors du Ramadhan de l'année dernière, le département de Benbada a élaboré un document intitulé Système de régulation du marché pour expliquer sa démarche. Il y a un an, même les contrôleurs n'avaient plus de congé pendant ce mois, car ils devaient travailler la nuit et les week-ends. C'était l'un des éléments contenus dans le plan mais sans avoir donné beaucoup de résultats. Le ministre du Commerce promettait de sévir contre les auteurs de pratiques commerciales illégales. C'est pour cette raison que les contrôleurs étaient instruits de réprimer les commerçants coupables de stockage de denrées alimentaires. L'entente entre opérateurs économiques visant à maintenir les prix à un niveau élevé, était la deuxième bête noire du ministère. En 2010, c'était la première fois qu'il était décidé d'élaborer un plan de bataille écrit pour tenter de passer le Ramadhan sans encombre.
    Les produits très demandés étaient ciblés par ce plan. Farine, huile, sucre, tomate et viandes ont été dans le collimateur du ministère. Après cette étape de constat, vient le deuxième axe de l'action du ministère qui est celle de la sensibilisation. Producteurs, distributeurs et détaillants ont été priés de respecter les bonnes pratiques commerciales, notamment celles relatives à la protection du consommateur. Le ministère rappelait qu'une réunion avait eu lieu quelques jours avant le Ramadhan, soit le 22 juillet 2010, pour débattre ce sujet avec les principaux fournisseurs du marché. Benabada avait alors insisté sur la nécessaire disponibilité des produits et la transparence des transactions. Il avait également incité les associations de protection des consommateurs à intensifier leurs actions de sensibilisation vis-à-vis des citoyens. Il fallait surtout faire attention aux achats impulsifs, selon le document du ministère. Le troisième axe de l'action du ministère consiste à contrôler la qualité de ces produits.
    Les brigades de contrôle avaient entamé leur travail dès le 1er août 2010. La spéculation était parmi les maux qui seront combattus, tout comme la rétention de la marchandise à l'effet de créer une pénurie sur le marché.
    L'affichage des prix est une des obligations faites aux commerçants que les contrôleurs tâcheront de faire respecter.
    Les commerçants doivent obligatoirement effectuer leurs transactions avec facture. Le ministère avait la volonté de réprimer le commerce informel et le non-respect des prix réglementés. Une année après, force est de constater que ces dysfonctionnements se sont aggravés. Les émeutes de janvier de cette année sont passés par là et c'est une plus grande place qui est laissée au laxisme.
    L'hygiène des produits proposés à la vente est un autre mets de choix auquel a tenté de s'attaquer le ministère mais dont les méfaits subsistent toujours. La viande hachée est parmi les produits sensibles susceptibles d'être porteurs de germes dangereux pour la santé si l'opération n'est pas effectuée correctement. Il faut également respecter scrupuleusement la chaîne du froid car les produits périssables deviennent impropres à la consommation si elle venait à être rompue. Ce qui est plutôt fréquent. Le ministère du Commerce est dans l'incapacité de répondre à ces impératifs. D'ailleurs, a-t-il une emprise quelconque sur les importateurs du sucre et de l'huile pour réguler leur activité ou bien subit-il l'action des barons, en se contentant de réagir a priori. C'est ce qui s'est passé lorsque le gouvernement s'est cru dans l'obligation de publier un décret afin de plafonner les prix du sucre et de l'huile. Autant de plafonds qui risquent de voler en éclats. En visitant un marché de gros, Benbada n'a-t-il pas trouvé mieux à faire que de déclarer que le citoyen est responsable de la flambée des prix. Il aurait tout aussi bien pu l'écrire dans un SMS.

  • ENTV ZOUBIA

    Grille du ramadhan de l’ENTV

    La médiocrité à l’heure du f’tour

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    L’ENTV doit présenter des excuses aux téléspectateurs pour la médiocrité des programmes présentés durant le mois de Ramadhan.» La critique, sévère, est celle admonestée par Nacer Mehal, ministre de la Communication, à la fin de l’année 2010. Les leçons ont-elles été retenues ? Pas vraiment, si l’on devait en juger par la grille présentée au cours de cette première semaine ramadanesque.


    Concepts éculés, qualité d’image vieillotte, discours moralisateurs et démagogues, scénarios tarabiscotés, jeux des acteurs hasardeux et maladroits, humour qui tombe à plat et créativité en berne.
    Et du remplissage. Beaucoup de remplissage : espaces publicitaires aussi longs que juteux ou encore passages musicaux interminables.   
    «Bien loin de détendre, les séries et autres sketchs-chorba énervent. Les scènes les plus comiques ne vous arrachent qu’un sourire, et lorsqu’il s’agit de feuilletons ‘’dramatiques’’, vous ne pouvez vous empêcher de ricaner tant le ridicule flirte avec la nullité», assène, on ne peut plus sévère, une téléspectatrice dépitée, rencontrée dans une rue d’Alger.
    Et même la série phare du Ramadhan, Djemai Family, produite par Sd Box, déçoit. Ce dont a conscience Djaâfer Gacem, producteur exécutif et réalisateur de la Sitcom. «Jusqu’à l’heure, je ne suis pas très à l’aise avec le résultat du 3e opus de Djemai Family. La série a du mal à démarrer. Tout d’abord à cause du basculement de concept, de sitcom à série feuilletons. En sus, un épisode dure 20 minutes. Et c’est trop court pour que le téléspectateur entre vraiment dans le film», estime M. Gacem. Alors, pour l’heure, les jeûneurs algériens, pour lesquels f’tour rime avec «l’Unique», restent sur leur faim cathodique.


    Le temps et les moyens


    Pourtant, cela fait des mois que le bouquet prépare ce rendez-vous incontournable de la vie algérienne. «L’appel d’offres a été lancé par l’ENTV en janvier dernier. La commission qui a étudié notre projet a donné son aval vers le mois de mars», relate M. Gacem. Et ce ne sont pas les moyens qui manquent.
    Même si l’on reste très discrets quant aux coûts de la production et de l’achat des séries télévisuelles, l’on sait que l’on y met le paquet. La facture «officielle» pour les 24 épisodes de Djemai Family de 20 minutes chacun est de quelque 49 millions de dinars, en plus d’une permission de visibilité publicitaire, rare faveur accordée à SD Box. «Nous avons eu l’autorisation de faire du placement de produits pour différentes marques, et ce, en échange d’aide en nature pour le tournage», explique Djaâfer Gacem. Pour les autres feuilletons, l’on avance, par exemple, un coût de 17 millions de dinars pour les 14 numéros de Saâd El Gatt, réalisation de Yahia Mouzahem.

    Concernant la fiction Dhil Hikaya, production algéro-libanaise tournée à Damas, la mise en boîte des 31 épisodes de 45 minutes aura coûté la bagatelle de 5 milliards de dinars. «Les droits de retransmission du feuilleton reste le fruit des négociations entre l’ENTV et la société de production», affirme, sans vouloir s’avancer, Hakim Dekkar, producteur et acteur. L’on ne connaît pas le montant exact et exhaustif des dépenses liées à la concoction de la grille ramadanesque de l’ENTV, sa direction étant injoignable hier.
    Toutefois, lorsque l’on sait qu’il est question d’une trentaine de programmes, dont 24 nationaux, sélectionnés, l’on peut s’imaginer que le budget alloué s’élève à plusieurs milliards de centimes.  Alors, comment expliquer ces piètres prestations, lorsque l’on sait que les talents algériens sont, sous d’autres cieux, reconnus et récompensés pour leur brio ?


    Consignes, lignes rouges et «bâclage»


    Chacun y va de son explication. Sous couvert de l’anonymat évidemment. Tout d’abord, la qualité de diffusion. «Il doit certainement y avoir un problème, car l’image est des plus médiocres. Ce qui donne des programmes rébarbatifs visuellement», explique-t-on. D’autres par contre imputent l’aspect «réchauffé» des productions à l’ENTV elles-mêmes.
    «Car, après tout, c’est elle qui fixe, délimite et décide des thèmes et des contenus que les sous-traitants peuvent ou ne peuvent pas aborder et montrer. Quitte à basculer dans le mièvre, l’insipide ou le pathos», affirme un habitué de la maison. «Il n’est d’ailleurs pas rare de voir des scènes entières passer à la trappe entre le montage et la diffusion», ajoute-t-il.
    Des consignes dans le fond, mais aussi dans la forme, qui peuvent handicaper. «Qu’un épisode dure 20 ou 45 minutes peut tout changer», affirme pour sa part M. Gacem. Selon un autre, faute de temps, l’on «bâcle» le travail livré, la plupart des producteurs versant dans les formules et scénarios «de facilité». «La lenteur dans la prise de décision et le travail dans la précipitation sont les deux critères caractérisant la production de l’ENTV», estime quant à lui un haut cadre à la télévision algérienne. «Il y a des épisodes qui passent en ce moment alors que l’intégralité de la série n’est pas livrée complètement», poursuit-il. La suite des programmes saura-t-elle sauver ce qui s’annonce d’ores et déjà comme une débâcle ?

    Ghania Lassal
  • PAS OUVERTURE pour l'algerie,uniquement des lapins roses qui sortent des la bouches des nos illustres gouvernants!!!

    Avec Daho, pas besoin de recommandations !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Ramadan et grosses chaleurs. Le ministère de la Santé
    recommande de beaucoup boire le soir. Moi, j’écoute toujours
    le ministère de la Santé et je suis à la lettre ses
    recommandations. Je fais même du zèle.

     

    Je bois à toute heure !

    Je crois qu’Abdekka n’avait pas besoin d’insister auprès de son ministre de l’Intérieur sur la nécessité de «mieux accueillir les citoyens» et de se rapprocher d’eux. S’il y a bien un secteur qui est à l’avant-garde dans la proximité citoyenne, c’est bien celui de Daho Ould Kablia. T’es citoyen du quartier algérois d’Hydra, tu veux défendre ton espace vert contre le béton dévoreur et tu sors gueuler pour le faire entendre par les autorités ? Qu’à cela ne tienne ! Les services de Daho Ould Kablia sont déjà là, devant la porte de ton immeuble, prêts à recueillir tes doléances jusqu’à la… dernière goutte de sang. Tu veux une réorganisation des saisons, tu souhaiterais l’arrivée plus rapide du printemps dans ton pays et tu sors tous les samedis pour exprimer de vive voix ton espoir d’un ciel bleu sans vautours ni corbeaux ? Qu’à cela ne tienne ! Les services de Daho Ould Kablia sont très très à proximité. En fait, à quelques millimètres de ton cuir chevelu et comptent bien t’entendre leur détailler tes doléances. Au commissariat. Tu trouves bizarroïde que la famille de ton maire ou de ton wali se retrouve pour la cinquième fois d’affilée sur la liste des bénéficiaires de logements sociaux affichée sur les murs de la mairie, et tu entreprends de manifester ton étonnement ? Qu’à cela ne tienne ! Le département de Daho Ould Kablia a déjà posté tôt le matin des agents chargés de t’expliquer en long et en large, dans le détail et en profondeur que l’étonnement, ce n’est pas bon pour ta santé, et que lire une affiche tout en marchant peut se révéler dangereux, les voitures, chez nous, ne respectant plus les piétons trop curieux. Non ! Assurément, Abdekka a perdu son temps à demander à son ministre de l’Intérieur de se mettre plus à disposition des Algériennes et des Algériens. Le ministère de l’Intérieur, plus que tous les autres ministères de la République, est déjà inscrit dans cette dynamique d’écoute et de bon accueil. D’ailleurs, pour ce mois de Ramadan, les «effectifs d’accueil» ont été doublés. Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à voir comment se déroule l’expérience pilote dans le quartier du Bois des Pins à Alger. C’est un exemple d’écoute active. Et de prise en charge immédiate. De la maison, au tribunal ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • Quand l'airbag est devenu une option en L'Algerie et les prix des voitures commencent par un asterix* pour les anciens moudjahidines!!!!!

    Une taxe spéciale chez un concessionnaire

    Chez un concessionnaire automobiles, lorsque vous avez payé votre facture d’achat de véhicule en TTC (toutes taxes comprises), vous passez pour récupérer votre carte jaune.
    Là, surprise, on vous fait payer une… taxe de 1 000 DA. Quand les clients demandent les raisons, aucune explication n’est donnée. On vous délivre juste un bon.

  • no moment

    20110807.jpg

  • le pont des généraux

    Port d’Alger 70% des conteneurs ne sont pas contrôlés

     

    El Watan, 4 août 2011

    Le plus grand port d’Algérie, par où transite l’essentiel des marchandises importées par le pays, est doté d’un seul scanner, propriété de l’EPAL. Le taux de contrôle par scanner n’a jamais dépassé, même dans les périodes de pic, les 30% par jour.

    Seuls 30% des conteneurs transitant par le port d’Alger sont soumis au contrôle par scanner en raison du nombre insuffisant de ces appareils au niveau de cette enceinte portuaire, a-t-on appris auprès des Douanes. Selon la direction régionale des Douanes d’Alger, le port de la capitale contrôle par scanner, depuis plus d’une année, une moyenne de 150 à 220 conteneurs par jour sur les 600 ou 700 traités par l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) et  DP World,
    la société émiratie gestionnaire depuis 2008 du terminal de ce port.

    Le taux de contrôle par scanner n’a jamais dépassé, même dans les périodes de pic, les 30% par jour, a précisé à l’APS la même source, qui impute cette situation au «déficit manifeste des capacités de scanning».
    Le plus grand port d’Algérie, où transite l’essentiel des marchandises  importées par le pays, est doté d’un seul scanner appartenant à l’EPAL, a-t-on ajouté pour illustrer ce déficit. DPW ne dispose pas de scanner, rendant encore plus difficile
    la tâche d’inspection de son partenaire EPAL qui assume seul presque la totalité du contrôle.
    Rédaction Economie

  • on ne condamne jamais un dictateur qui protège les frontières israéliennes

     

    L’ONU forcée au silence

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    Une condamnation de la répression en Syrie n’est certainement pas une fin en soi, mais elle aurait sonné comme une sérieuse mise en garde contre ceux qui l’ont ordonnée, tout en signifiant à ceux qui luttent pour la liberté, que désormais, ils ne sont pas seuls. Si elle l’avait fait, l’ONU serait dans son rôle de faiseur de paix comme le lui ordonne sa Charte. C’est ainsi que s’écrivent les relations internationales, mais pas uniquement, car il y a des coups de force, ou des actions unilatérales qui n’ont jamais réglé quoi que ce soit. Elle ne l’a pas fait. Une attente manquée et un espoir déçu. Encore faut-il rappeler que la condamnation en question n’est pas celle à laquelle on pense généralement, et qui est celle de l’Etat à l’origine de cette politique.

    En fait, le strict minimum dans le chapitre des libertés que l’ONU, pourtant forte de son arsenal, est censée surveiller et défendre. Il ne s’agit pas d’accabler l’ONU, car cette incapacité à s’emparer du dossier syrien, malgré toutes les alertes, et toutes les émotions, n’est pas la sienne, même si elle en endosse la responsabilité. Bien malgré elle, doit-on dire avec beaucoup de regret pour une institution qui n’échappe ni aux marchandages, ni aux fluctuations dans le rapport de forces. C’est ainsi que le Conseil de sécurité des Nations unies a rappelé, lundi, ce triste constat, étant empêché d’aller au fond d’une question qui bouleverse l’opinion internationale. Celle-ci ne vote pas, elle peut tout juste dire sa colère face à la répression des manifestations en Syrie. Des centaines de morts depuis le mois de mars dernier.

    L’on parle aussi de 3000 disparus et de 12 000 personnes jetées en prison. Que faut-il en conclure, si ce n’est une certaine tristesse, car assurément, si les positions des uns et des autres parmi les quinze membres du Conseil de sécurité sont à ce point éloignées, c’est qu’il y a problème, même si une majorité se dégage pour parler de répression et de violence. A ce niveau des discussions, chaque élément doit être pris pour ce qu’il est. L’on apprend en effet que tous les pays avaient exprimé leur préoccupation devant l’intensification de la répression. Se ranger à cette position est en soi un élément important, mais en tout état de cause, insuffisant, surtout pour ceux qui souffrent et affrontent l’arsenal répressif syrien.

    Et si cela ne s’est pas traduit par une position qui soit conséquente, c’est que l’écart non seulement est encore présent, mais qu’il est bien profond, suscité sinon aggravé par ce qu’on appelle déjà le cas libyen, les Occidentaux étant accusés de s’être servis de résolutions de l’instance onusienne pour attaquer la Libye. Là, il y a effectivement matière à débat, mais les Syriens n’en ont que faire, eux qui font face à une machine de guerre. C’est justement le travail des diplomates qui consiste à cerner au mieux les questions délicates, afin d’éviter la moindre manipulation.
     

    Mohammed Larbi
  • Juppé, Chevènement et la repentance

     

    Par

    Ne jouons pas sur les mots. «Repentance», «pardon», «excuses» peu importe, l´essentiel est d´exprimer un sentiment de culpabilité et de regrets. Comme l´a fait l´Australie pour les aborigènes, l´Angleterre pour les Irlandais, comme l´ont fait beaucoup de pays, y compris la France, pour les juifs.

    Ces derniers jours, deux personnalités françaises, Alain Juppé et Jean-Pierre Chevènement, ont dit clairement ce qu´ils pensaient de la repentance attendue par les Algériens. Ils l´ont fait sur le sol algérien lors de leur visite toute récente. «Il n´y aura pas de repentance!» a tranché Alain Juppé. Et puis, «assez de ressasser le passé!» a-t-il poursuivi.
    Chevènement prend un détour par l´église pour dire que «la repentance est une suggestion imprégnée d´esprit chrétien». Donc pour lui, elle ne peut être exprimée par la République française qui est laïque. Il fallait y penser. Mais il ajoute qu´«un travail de conscience fait ensemble est beaucoup plus positif que de vouloir accabler son partenaire». Là aussi, il faudra se creuser les méninges pour essayer de comprendre en quoi consiste le travail de conscience en commun. Du côté algérien, c´est le silence total. Ni du côté officiel ni d´ailleurs. A chacun ses raisons mais comme il s´agit d´un patrimoine collectif, nous n´hésitons pas une seconde pour donner notre avis. Ne jouons pas sur les mots. «Repentance», «pardon», «excuses» peu importe, l´essentiel est d´exprimer un sentiment de culpabilité et de regrets. Comme l´a fait l´Australie pour les aborigènes, l´Angleterre pour les Irlandais morts de faim en 1849, le Japon pour tous ceux qui ont souffert de l´agression de l´armée nippone lors de la Seconde Guerre mondiale, comme l´ont fait beaucoup de pays, y compris la France, pour les juifs. Cette France, qui se mêle même de l´histoire des autres et qui exige de la Turquie la reconnaissance du génocide arménien, découvre subitement qu´il «ne faut pas ressasser le passé». On aurait pu comprendre que Juppé, ministre d´Etat, ne peut pas être à l´opposé de son président de la République, mais c´est son agacement face à cette question qui pose problème. On n´ose pas croire que c´est la voix affranchie des anciens «indigènes» qui l´a irrité. Alors où est le problème? S´il n´y en avait pas, la France n´aurait pas demandé pardon aux juifs. C´est tout simplement une certaine garantie, toute relative mai non négligeable, contre la récidive. Voilà ce que veulent entendre les Algériens. Il est vrai qu´ «à l´impossible nul n´est tenu» et que si Juppé ne peut pas s´engager au nom de la France, on préfère mettre sur ce compte son agacement. Ce qui débouche naturellement sur le «travail de conscience ensemble» proposé par Chevènement. Quand on décide de travailler sur la conscience, il est évident que cela traduit une recherche. Des doutes. Les Français ont le droit de s´interroger sur ce qu´ils ont fait, sur ce qu´ils n´ont pas fait, sur ce qui a été fait sur leur dos, sur toute chose qui a pesé sur le cours de l´histoire de leur pays. Par contre, il est pour le moins indécent de demander le même travail aux Algériens pour qui la colonisation de leur pays par la France durant un siècle et demi ne souffre d´aucun doute. Une certitude qui n´a besoin d´aucun «travail» supplémentaire. Ceci dit, M. Chevènement et ses compatriotes peuvent faire leur «travail de conscience» à leur guise. Mais de grâce, épargnez-nous vos conseils sur la mémoire des peuples! Ne vous trompez pas, vous aurez besoin de la vôtre pour votre «travail de conscience». On dit chez nous «un aveugle ne peut montrer la lumière aux autres». L´autre vérité est qu´il n´y a que le rapport de force qui décide l´expression du pardon ou des excuses. Ceci est valable tant pour les individus que pour les Etats. En ce moment, se tient le forum de Crans-Montana sous le thème «Une révolution majeure est en cours, quel sera notre monde de demain?», Il est plus qu´intéressant de suivre les communications qui y sont faites et les débats qui suivent. Car, dans les changements qui s´opéreront dans le monde, il n´est pas exclu que les puissants d´aujourd´hui deviennent faibles demain. Ce sont des experts et non des moindres qui l´affirment. La vie d´une nation ne se compte pas en années. Le pardon qu´on n´obtient pas aujourd´hui pourra l´être demain. Nous en sommes convaincus!

    (zoume6@hotmail.com)

  • les tyranobendistes du médicament en france chez sarko

    L’envers du décor |

    Pénurie de médicaments en...France

    Par

    Le quotidien français Le Figaro, a eu ce titre: «Médicaments: des pénuries savamment orchestrées?» dans son édition de mardi dernier. Pour comprendre les pénuries chez nous, il faut suivre celles qui sévissent en France. C'est-à-dire d'où proviennent la majorité de nos médicaments!

    Il n'y a pas que chez nous où l'on enregistre des pénuries de médicaments. En France aussi. Et comme chez nous, la question des pénuries organisées est soulevée. C'est ainsi que le quotidien français Le Figaro, a eu ce titre: «médicaments: des pénuries savamment orchestrées?» dans son édition de mardi dernier. Le journal nous apprend que les malades français ne trouvent pas chez leur pharmacien quelque 300 médicaments. Il nous apprend aussi que les «laboratoires, grossistes et autorités sanitaires se refilent la «patate chaude». Les laboratoires sont les premiers à réagir. Selon la Leem (association des entreprises du médicament en France) il faut voir du côté des «short-liners», de nouveaux intermédiaires inexpérimentés qui apparaissent dans le circuit de distribution. Bref, cette situation du marché du médicament en France nous intéresse, car 60% de nos importations proviennent de ce pays. Et si nous sommes confrontés au même problème, au même moment, il y a forcément un lien, une relation entre ces pénuries. Il paraîtrait que la stratégie des laboratoires français est en train de changer. Beaucoup de labos pensent qu'il est plus rentable de se consacrer sur les molécules soignant les maladies rares plutôt qu'au médicament soignant les masses. «La fabrication de molécules ajoutant 3 à 6 mois de vie à un patient déjà condamné par un cancer en phase terminale, est moins risquée que de soigner un diabétique avec toutes les complications et effets secondaires, comme le démontre l'affaire du médiator. La stratégie consiste à se concentrer sur peu de patients très rentables et peu risqués avec des traitements à 1500 euros, voire plus, plutôt que de soigner un grand nombre de malades avec des produits à 16 euros», avancent certains spécialistes. Le ministre français de la Santé voit dans la pénurie, l'exportation parallèle. Il explique: «Les grossistes-répartiteurs ont, de la part des laboratoires, des quotas pour la France qui correspondent aux besoins... Mais seulement certains (les short-liners certainement Ndlr) ont des systèmes par lesquels certains médicaments repartent vers d'autres pays...ce sont des systèmes d'importations parralèles...» Il menace de faire voter de nouveaux textes pour discipliner la distribution. En valeur, les exportations françaises de médicaments se portent plutôt bien. En 2010, elles ont représenté quelque 24 milliards d'euros avec un taux de croissance de + 4,5%. Le rapport de la Leem qui publie ces chiffres ne précise pas la proportion des médicaments à 1500 euros et ceux à 16 euros que nous avons évoqués plus haut. En tout état de cause, la Leem considère que l'industrie du médicament en France constitue un atout pour la croissance et la sortie de crise de leur pays. Un fait mérite notre attention. Toujours selon ce rapport: «Dans les cinq prochaines années, de nombreux laboratoires internationalisés réalisant un chiffre d'affaires annuel de 80 milliards de dollars vont tomber dans le domaine public, entraînant mécaniquement un fort développement du marché mondial des génériques». Nous voyons là, autant d'opportunités pour nos investisseurs nationaux qui ne manqueront pas, espérons-le, de s'y intéresser. En se contentant des produits «à 16 euros» seulement, ils réaliseront de gros profits tant nos besoins sont grands et ceux du continent africain encore plus. Les autorités publiques algériennes devraient voir de plus près les relations commerciales engagées avec ce nouveau type de grossistes français que sont les «short-liners». Ils sont un élément d'un marché parallèle que ne contrôle pas le gouvernement français et par voire de conséquence, porteurs de tous les dangers. Un marché parallèle qui n'en est qu'à ses débuts et prend de plus en plus d'ampleur. C'est-à-dire que si nous ne réagissons pas rapidement, un jour, pas très lointain, nous n'aurons que des trabendistes français chez qui acheter nos médicaments avec tout ce que cela représente comme absence de garanties et de visibilité commerciale. Pour comprendre les pénuries cycliques chez nous, il faut suivre celles qui sévissent en France. C'est-à-dire d'où proviennent la majorité de nos médicaments! Il y a comme une stratégie du générique à mettre en place dans notre pays.

  • Monsieur Bouteflika, vous êtes responsable devant le peuple et l'histoire.

     


    index.jpegLe gouvernement algérien et depuis quelques années fait des efforts considérables dans la lutte contre la corruption, et les derniers dossiers mis à jours par les différents services de sécurité ; militaires et civiles, témoignent que l’engagement pris par le président Bouteflika d’éradiquer ce fléau, combien est –il dangereux pour l’économie nationale et particulièrement pour la justice sociale et la paix civile, et le moins qu’en puisse dire, il est plus que sérieux.

    Les affaires de corruption sont gravement enregistrées dans tous les secteurs : L’énergie, les mines, le transport, la douane, l’agriculture, la santé,  les banques,  la culture, la justice, la sureté nationale, etc… les unes sont déjà sur la table des juges, d’autres sont en cours d’enquêtes et d’autre sont soit en instance, ou carrément en attente : Pourquoi ? peut être en attente d’une instruction politique.

    Le dossier de Enor, l’entreprise d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui exploite les mines de Tirek/Amesmassa dans la Wilaya de Tamanrasset, objet d’une ou plutôt de plusieurs enquêtes diligentées par les services de sécurité militaires « le DRS, et la Brigade économique et financière », la justice algérienne « Cour d’Alger et de Tamanrasset, et la police judiciaire de Ouargle, sur les ordres de la cour de Tamanrasset, n’aboutaient pas, malgré que certaines de ces enquêtes ont étés ordonnées par le président de la république en personne.

    Les médias algériens ont signalés et à plusieurs reprises les actes criminels des responsables de Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui par une diabolique opération d’arnaque ont coutés au trésor public la sommes colossale de plus de 100 millions de dollars.

    Malgré que tous les indélicats intervenants et les perfides décideurs ont étés informé suffisamment à temps pour mettre cette bande de voleurs et d’arnaqueurs hors d’état de nuire, et protéger les banques algériennes, donc, le trésor public.

    L’ex ministre de l’énergie et des mines, Mr Chakib Khelil, L’ex Président directeur général de la Sontrach, et le directeur de Sonatrach Aval, le directeur général de Enor, l’ONPM, et la banque extérieur d’Algérie  ont été tous avertis par écris, que les responsables étrangers de Enor et particulièrement MM, Douglas Perkins, ex Pdg de Enor et de Gma resources, Kens Norris, ex Directeur des opérations, et Pierre la Belle, directeur des approvisionnements, et Gautier directeur des finances et de la comptabilité, préparent une opération pour arnaquer l’Algérie. Mais, tous ont fait la sourde oreille.

    Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui est née après l’ouverture du capital de Enor/Algérie aux capitaux étrangers, et venue très mystérieuse et énigmatique de Gma resources dans le capital de l’entreprise algérienne, et à la hauteur de 52 % des actions. Et depuis cette opération que le moins qu’on puisse dire qu’elle est clandestine, la gestion de cette entreprise ce d’une manière archaïque, anarchique,  et complètement à coté des lois de la république. Et le comble est arrivé en 2007, avec la déclaration de tous les responsables algériens et étrangers liés directement ou indirectement à la gestion des mines et particulièrement celles de Tirek/Amesmassa ont annoncés que Enor a découvert le plus grand gisement d’or à ciel ouvert d’Afrique prés celui du Congo ! Et que celui-ci va produire plus de 4500 kg d’or par ans. Alors, qu’il n’y a pas plus d’or à Amesmassa que l’or découvert par les Russes et la Sonarem dans les années 70 du siècle dernier.

    Des sommes colossales ont été mises par le tresor public via la banque extérieur d’Algérie, à la disposition des responsables algériens et étrangers pour mettre en activité ce gigantesque gisement d’or, qui n’excite que dans l’esprit arnaqueur de Mr Douglas Perkins et ses complices.

    Les ordres de Bouteflika, président de la république pour combattre acharnement la corruption, et punir impitoyablement les corrompus, doivent être exécutés, et le plutôt sera le mieux.

    Croyez moi, Monsieur le président, que : lever l’état d’urgence est une bonne, même, une très bonne action, mais combattre la corruption et poursuivre les corrompus sont encore meilleure. Et à ce moment, 90 % des manifestants qui veulent marcher à Alger ou ailleurs, rentreront chez eux. source : économie

  • Député affairiste

     

    Député affairiste

    Après le refus d'un député du RND, de rembourser le prêt de 14 milliards de centimes qu’il avait contracté auprès de BDL de Sidi Aich (Béjaia), la direction de cette banque s’est vu contrainte de procéder à la notification, par voie de huissier de justice avec affichage au niveau de l’APC et du tribunal d’El Kseur, de l’obligation de remboursement du prêt.

    Le député affairiste avait sollicité un prêt de plusieurs milliards auprès de cette institution financière pour financer son projet de la mise en place d’une société de distribution de la boisson alcoolisée dans la région d’El Kseur.

    Pour se protéger contre d’éventuelles poursuites judiciaires, Omar Alilat a réussi à se faire «élire» député sur une liste du RND dans la wilaya de Béjaia. Il échappe ainsi grâce à l’immunité que lui offre son statut à sa traduction devant les juridictions.

  • le fils d'un chef de parti serait à la tête d’une société-écran

     


    Le quotidien Algérie News a mené une enquêté, il y a une semaine, sur la société d’équipements médicaux gérée par des «militant » d'un parti. L’enquête a fait ressortir que cette «boîte» profite d’un vide juridique, que même les plus grands commerçants et importateurs auraient du mal à déceler.

    <<cette société, selon une copie du registre du commerce, Elle est dotée d’un capital social d'un million de dinars, et son siège se situe à la  à Staouéli.

    Sa création remonte à une année. Elle est la propriété d’un dénommé (F.S). Sur le registre du commerce, apparaît le nom du représentant légal, une personne qui réside en France de nationalité algérienne.

    Toujours selon les documents, les activités de l’entreprise sont «Le montage et la réparation de matériels et d’outillage médicaux et chirurgicaux, importation et exportation de matériaux paramédicaux, d’équipements et d’outils médicaux et paramédicaux, de consommables pharmaceutiques et annexes, de pièces de rechanges.. »

    (…) Tout semblait normal, jusqu’au jour où la Direction de la santé de la wilaya de Tizi Ouzou refuse un projet proposé par cette société.

    La DSP a eu vent de l’implication du fils de Said Sadi, Meziane, qui serait derrière la société. Un autre détail aurait mis la puce à l’oreille. Comment expliquer qu’une entreprise qui a commencé ses activités sous peu, a pu décrocher plusieurs projets, dans un segment très difficile et très concurrentiel, où d’habitude, les entreprises spécialisées mettent beaucoup de temps avant de pouvoir décrocher des projets auprès des institutions publiques. Un autre document stipule que cette société n’a pu avoir l’agrément auprès du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière que le 22 juin 2010.

    En quelques mois, et connaissant les contraintes qu’impose le code des marchés publics, cette même société a pu décrocher des projets d’équipement et de fournitures. Un agent de transit nous confie: «Il faut savoir que la procédure est tellement longue et compliquée, qu’un opérateur met des mois pour faire sortir ses équipements des ports. Le matériel importé doit être testé, vérifié, surtout le médical, il est très sensible. Une personne qui réussit une telle performance ne peut que bénéficier de grands appuis auprès des services des Douanes et du port, et d’une certaine priorité dans le traitement de son dossier « ». Le même constat est fait auprès des concurrents, ce qui a fait dire que cette société aurait le bras long.

    Nous nous sommes déplacés au siège de l’entreprise, dans un quartier nouvellement construit, et qui semble, d’après les constructions que nous avons vues, habité par des gens plutôt fortunés.

    Une jeune fille d’une vingtaine d’années nous reçoit au rez-de-chaussée. La construction imposante semble très calme. Etrange pour une entreprise aussi active. Point de personnel ni de blouses blanches. Nous nous faisons passer pour des clients, intéressés par certains équipements, recommandés par l’un du patron.

    Spontanément, le jeune fille nous répond « Évidement, soyez les bienvenus, il sera là dans un moment, je peux en attendant vous aider», confirmant sans peine la relation avec le fils du président du parti. Il me présente le directeur commercial, qui me présente le catalogue de la société. Après quelques minutes, et après avoir exprimé mon envie de repasser pour voir Monsieur Sadi, j’ai laissé mes coordonnées auprès de la jeune fille.

    Je donne un faux nom, mais mon vrai téléphone portable. Après avoir contacté le secrétariat du parti, nous avons pu confirmer que le directeur commercial en question n’est plus ni moins qu’un militant du RCD.

    Le ministère du Commerce reconnaît la faille et celui de
    la Santé refuse tout commentaire .

    Une source au ministère du Commerce nous explique que rien n’interdit dans la loi algérienne, à une personne de se présenter pour ouvrir un registre du commerce, sans pour autant verser dans son dossier un document qui prouve qu’il n’a pas une autre activité équivalente dans un autre pays. Notre source avoue comprendre la situation, mais du moment qu’il n’y a aucune plainte ou infraction, cette société travaille en toute légalité.

    « Dans le cas que vous cirez, il ne peut y avoir de plainte, puisque l’exportateur est lui même importateur. Personne ne peut déposer de plainte contre soimême aux autorités ». Du côté du ministère de la Santé, le silence semble être une règle. Péniblement, nous avons pu savoir que Amar Tou, alors ministre, avait pris deux décisions importantes. La première, celle d’interdire le travail avec deux registres du commerces dans deux pays différents par une seule personne et dans le même segment d’activités.

    Cette décision fut appliquée uniquement pour ce qui est de l’importation de médicaments, mais pas pour le matériel médical. Une brèche que cette société a su exploiter. Une autre information nous indique que Amar Tou avait dû suspendre un directeur central chargé du matériel et équipement au niveau du ministère, suspecté d’avoir favorisé des opérateurs « proches » de ce parti. Ce responsable a vite réintégré son poste, après la venue de Said Berkat. Nous avons, pendant un mois, multiplié les contacts avec le ministère pour avoir un rendez-vous, sans résultat. Nous aurions aimé avoir l’avis de n’importe quel responsable en charge de ce genre d’activités.

    Dans ses brochures de présentation, la société indique que c’est une nouvelle société créée récemment qui est une filiale d’une entreprise française dénommée « Lytraco Iinternational » et « Medline » en Algérie, qui a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires qui dépasse dix millions d’euros. En quelques mois, la filiale algérienne compte déjà comme client des cliniques à Akbou, Biskra, Annaba, Constantine, Bordj , Tizi Ouzou et Boussada, sans compter de nombreux projets décrochés auprès d’hopitaux militaires,
    la DGSN, le CHU d’Alger et d’Oran.

    http://ffs1963.unblog.fr/tag/corrupution/

  • tout les pays payent les pirates somaliens ,L'ALGERIE veut faire exception!! algerie à paye au paravant au sud et servie intermédiare aux allemands et francais et espagnoles

    Famille des marins captifs des pirates lors d'un rassemblement.

    La situation des 17 marins algériens détenus par des pirates somaliens depuis début janvier dans l'Océan indien se complique de jour en jour. La sécheresse et la famine en Somalie ajoutées au jeûne du ramadan dans des conditions torrides font peser une menace sur leur vie. Leurs familles alertent les autorités lors d'un sit-in à Alger.

    "Dix-sept marins algériens passent le mois du ramadan en Somalie, le pays de la famine", proclame une banderole déployée devant la Grande Poste par une trentaine de membres des familles des captifs. La famine née de la sécheresse qui affecte la Corne de l'Afrique touche particulièrement deux régions du sud de la Somalie et menace de s'étendre, dit l'Onu, alors que les pirates concentrent plutôt leurs activités aux alentours du port de Harardere, plus au nord.

    "Lorsque nous leur avons parlé la dernière fois au téléphone, le 9 juillet, ils nous ont dit qu'ils feraient carême quelles que soient leurs conditions de détention", s'est alarmé auprès de l'AFP Abdelkader Achour, frère d'un marin retenu en otage avec ses compatriotes et neuf Ukrainiens à bord du "MV Blida", battant pavillon algérien, capturé en haute mer. "Comme ils sont nourris, quand ils le sont, avec des pâtes et de l'eau sale, j'ai peur qu'on nous les ramène dans un cercueil", dit-il en rapportant leurs difficiles conditions de vie par plus de 50 degrés Celsius. "Ils sont épuisés. Ils n'en peuvent plus", renchérit Leila Kehli, soeur d'un autre otage, montrant en Une d'un vieux journal son frère parmi 17 photos publiées.

    "Nous passons le ramadan sans eux. Ils nous avaient dit que s'ils ne rentraient pas avant le jeûne (commencé lundi) ils n'étaient pas sûrs de pouvoir encore tenir", a-t-elle ajouté. Fawzi Aït Ramdane, un étudiant en langue française dont le père est un marin détenu, critique tour à tour l'affréteur jordanien Nader Dajjani du groupe Citi, la compagnie International Bulk Carriers (IBC), société mixte de droit algérien à majorité saoudienne propriétaire du bateau, et le gouvernement algérien. "Nous avons organisé plusieurs sit-in", dit-il, "désespéré face à l'inaction" des responsables.

    Dans un communiqué publié la semaine dernière par l'agence APS, le ministère algérien des Affaires a indiqué que l'Etat était "pleinement mobilisé" dans cette affaire qu'il suit de "très près" et "avec une attention soutenue".

    S'il y a silence officiel c'est parce que la discrétion doit être "de rigueur" dans pareilles circonstances, ne serait-ce que pour "préserver l'efficacité des efforts en cours" en vue de libérer les otages, a-t-il ajouté, indiquant sans autre précision que le contact était "régulièrement maintenu" pour obtenir ces libérations.

    Le bateau et ses 27 membres d'équipage se trouvaient à 150 miles au sud-est du port de Salalah (Oman) et se dirigeait vers Dar es Salaam quand il a été attaqué. Fin juin, les pirates somaliens contrôlaient toujours 20 navires et détenaient 420 otages, réclamant des millions de dollars en échange de leur libération, selon le Bureau maritime international (BMI).

  • il vaut mieux donner en gérance libre, L'ALGERIE aux coréens que de se coltiner les incompétents d'oujda ni diplome,ni rien du tout,c'est des bouriquots,

    Le président du Snapo : “Nous sommes fatigués de recenser les pénuries de médicaments”

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    Messaoud Belamri, président du syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo) a plaidé lors d’un entretien avec le quotidien Liberté pour une réforme profonde du secteur du marché du médicament précisant que le modèle actuel a prouvé son inefficacité et la situation est en train d’empirer de jour en jour. Ce qui contredit les propos rassurants du ministre de la Santé.

    En connaisseur du secteur, Messaoud Belambri, a révélé à Liberté, l’existence de lobbies dans le marché du médicament. Selon le président du Snapo, ces lobbies ne sont attirés que par l’importante enveloppe financière allouée au médicament. Elle est estimée à près de deux milliards de dollars chaque année.

    Constitution de stocks de médicaments

    Il existe, explique-t-il, des monopoles, des exclusivités, des statuts juridiques qui ne répondent plus aux réalités du terrain, notamment le statut d’importateur et de grossiste. Messaoud Belamri précise : “En plus, le secteur de la distribution et de l’importation est pratiquement exempt de toute qualité morale, le médicament est traité comme une denrée commerciale équivalant à toute autre matière et là c’est impensable”. Aussi, le président du Snapo, qui en appelle à un assainissement du secteur, dénonce les ventes concomitantes et les rétentions de stocks, ce qu’il juge inadmissible dans le secteur du médicament parce qu’il s’agit, avant tout, de la santé du citoyen et d’un système de santé publique.

    La situation devrait empirer

    Aussi pour compléter son implacable analyse du secteur, il a plaidé pour une réforme profonde du secteur du marché du médicament, estimant que le modèle actuel est inefficace. Selon le président du Snapo, la situation, est en train d’empirer de jour en jour. “Nous sommes fatigués de recenser les médicaments qui ne sont pas disponibles, les médicaments en rupture, il faut penser à instaurer des outils de régulation, instaurer des procédures de suivi et de contrôle”, dira-t-il.

    Les causes de la pénurie de médicaments qui perturbent le marché sont identifiées. “Nous avons énuméré un certain nombre d’anomalies, le statut d’importateur grossiste implique sur le terrain une sorte d’exclusivité, il y a aussi le phénomène de rétention des stocks. Certains distributeurs dominent le marché, ils ont de grands pouvoirs financiers, ils ont les capacités de stockage, d’achat, de financement. Ils procèdent à la rétention des stocks et ensuite à la vente concomitante. On peut, carrément, dire qu’ils contribuent à créer la pénurie”, accusera-t-il. Il y a aussi le monopole sur la distribution qui créé inévitablement des tensions sur le marché.

    “Aujourd’hui, a-t-il encore précisé, il y a une course entre plusieurs grossistes pour accaparer certaines fins de série de médicaments importés. Lorsqu’un importateur importe le dernier lot de l’année qui va être disponible sur le marché, le distributeur accapare donc toute l’importation ou bien même, parfois, la production annuelle d’un producteur. Ils ont les moyens, ils payent à l’avance, ils achètent la production et créent la pénurie”.

    Evoquant l’importance du contrôle, Messaoud Belambri a expliqué que c’est un domaine qui relève du ministère de la Santé. “Nous avons toujours interpellé les pouvoirs publics et appelé à ce qu’ils exercent le contrôle sur le secteur, les opérations de suivi, il y a des praticiens inspecteurs dépendant du ministère qui ont déjà été envoyés dans ce genre de mission pour situer les dysfonctionnements. Cela a aidé à régler quelques problèmes mais cela n’a pas mis fin aux pratiques que nous avons dénoncées”.

    B. N.

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