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  • Karim Tabbou à l’université d’été du Parti socialiste français

    Printemps arabe : "les événements ont redonné une position centrale à l'armée"



     

    Le rôle joué par l'institution militaire dans les soulèvements populaires du monde arabe était vendredi au centre de l'intervention du premier secrétaire du FFS Karim Tabbou, invité à l'université d'été du Parti socialiste (PS) français qui se tient à la Rochelle, en France. « Comment ne pas voir le grand paradoxe que constitue la place de l’armée dans les processus politiques en cours ? », s’est‑il interrogé. Les dirigeants des régimes autoritaires contestés, a‑t‑il rappelé, sont dans leur grande majorité une pure fabrication de cette institution militaire. Et ils sont restés au pouvoir grâce à elle. « On a pu dire pour certains de ces pays que l’armée est responsable de tous les désastres », a‑t‑il soutenu.

    Mais cette institution a également joué un rôle très important dans la chute de Ben Ali en Tunisie et de Moubarak en Égypte, ainsi que dans la gestion des affaires de ces pays après leur départ. « Nous ne pouvons que constater que les événements actuels ont entraîné et redonné parfois une position centrale à l’armée dans les processus politiques en cours », a prévenu le SG du FFS. Et de poursuivre : « les militaires sont revenus audevant de la scène politique. La stratégie, les choix politiques et institutionnels de l’institution militaire, les rapports que cette institution entretiendra avec les différents acteurs politiques et sociaux seront déterminants quant à l’évolution et à l’issue des processus politiques en cours ».
     
    Pour Karim Tabbou, tous les scénarios sont possibles aujourd'hui. Il n'écarte pas un éventuel retour des régimes dictatoriaux « par le biais d’une stratégie sécuritaire sous habillage antiterroriste ». Le responsable du FFS n'a pas manqué de rappeler dans ce sens les échecs essuyés par les pays où les dirigeants ont prôné une gestion sécuritaire. « Les logiques d’affrontement, les gestions sécuritaires ne protègent pas les populations, bien au contraire, elles font le lit des organisations extrémistes et leur donnent un avenir politique. L’exemple de mon pays est à cet égard emblématique ».
     
    Dans ce contexte, M. Tabbou appelle à la vigilance. « Les forces qui s’opposent au processus de changement sont encore considérables et peuvent infléchir les options démocratiques en œuvre », a‑t‑il souligné. Les problèmes économiques dont pâtissent les pays où des soulèvements populaires sont survenus peuvent également entraver, selon lui, le processus de changement démocratique.
     
    Karim Tabbou a en outre appelé une nouvelle fois à la redéfinition des relations entre les puissances occidentales et les pays arabes. « Il est important que soient réaffirmées l’universalité et l’indivisibilité des droits de l’homme, il est important que soit réaffirmé le principe que l’accès et l’exercice du pouvoir requiert le consentement des gouvernés, il est important que soient garantis tous les pluralismes. Il est important que soit bannies l’omerta et la complaisance devant la violence et corruption », a‑t‑il insisté.
  • Pétition pour l’Algérie: L’armée algérienne peut, et doit, empêcher le pays de sombrer dans la violence

    http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N13622
    par Djamaledine Benchenouf, samedi 27 août 2011, 02:36

    Les attentats suicides qui viennent de se produire à Cherchell, et qui ont visé l’académie Inter-Armes de Cherchell, ont fait des dizaines de morts. Vraisemblablement 36 victimes, et de nombreux blessés, dont certains sont dans un état jugé grave.

     

    Des attentats qui surviennent en une phase cruciale, en pleine déconfiture du régime libyen, au moment où les Algériens interrogent leur avenir, et envisagent de s’impliquer dans une dynamque citoyenne.

     

    De jeunes vies, pleines de promesses, ont été brutalement déchiquetées. Et dans le fracas des bombes, et l’amoncellement de noirs nuages au dessus de ce pays exsangue, la peur est descendue sur les cœurs, et une lourde oppression.

     

    Cette violence, que certains pensaient révolue, vient nous rappeler, avec une brutalité inouïe, que les mêmes causes engendrent les mêmes effets, et que tant que celles-ci ne sont pas éradiquées, définitivement éradiquées, notre pays restera exposé à de tels carnages.

     

    Ceux qui se sont ceints d’explosifs, et qui se sont faits exploser au milieu d’innocents, heureux de rompre le jeûne, en cette nuit chère à tous les musulmans, « la nuit du destin », dont le créateur a fait une nuit de paix et de prière, ceux-là que des gourous menteurs ont convaincus qu’ils entreraient au paradis aussitôt qu’ils se seraient faits exploser, et qui ont violé et ensanglanté la nuit la plus sacrée des musulmans, celle dont Dieu lui-même dit qu’elle est paix  jusqu’aux aurores, ceux-là ne savaient pas ce qu’ils faisaient.  S’ils savaient les noirs desseins qu’ils servaient, jamais ils n’auraient tué leurs propres frères humains. Jamais ils ne seraient précipités d’eux-mêmes dans cette indicible atrocité.

     

    Mais ceux qui les ont préparés à cette mort horrible, qui ont en fait des engins de mort et de dévastation, eux savent pourquoi ils le font, pour qui, et dans quel but.

     

    Les autorités sécuritaires de ce pays, et à leur tête les plus hauts dirigeants du pays, doivent répondre de ce crime.

     

    Ils en sont les premiers responsables. Et s’ils n’ont pas eux-mêmes commandité ces attentats, pour des raisons de conflits au sein du pouvoir, alors ils sont responsables parce qu’ils sont incapables de protéger le peuple, qu’ils sont incapables de dénoncer les commanditaires de ce crime atroce, incapables de les combattre et de les réduire.

     

    Après plusieurs années de violence déchaînée contre les populations civiles, et un cortège interminable de malheurs, qui a frappé cruellement tout le peuple algérien, il n’y a pas eu une seule démission, serait-elle  pour un motif d’incompétence.

    Pire que cela, lorsque les clans se sont réconciliés, ils ont décidé d’arrêter les frais, comme on siffle la fin d’une partie de football, , et ils ont concocté, en un rien de temps, une loi qui les absout de toute poursuite pénale, voire  qui les met à l‘abri de  toute enquête.

     

    Qui dit que les mêmes n’ont pas décidé de siffler la reprise du « match » ?

    Un match macabre, où roulent les têtes des innocents…

     

    Qui dit que les mêmes, qui usaient de la violence terroriste pour négocier des parts de pouvoir, ou de butin, ne sont pas revenus à leurs sanglantes habitudes ?

     

    Le peuple refuse  de revivre le même cauchemar.

    Le peuple est en droit d’exiger qu’une enquête impartiale soit immédiatement diligentée.

    Le peuple est en droit d’exiger une démission collective de tout le gouvernement, du DGSN, et  du premier responsable du DRS.

    Le peuple est en droit d’exiger du Chef de l’Etat qu’il s’exprime sur ce grave attentat, et qu’il annonce publiquement les mesures urgentes qu’il a décidé de prendre sans désemparer.

    Le peuple est en droit d’exiger que tous les moyens de l’Etat, l’armée, la police, la gendarmerie et tous les corps sécuritaires soient mobilisés afin de combattre et de réduire totalement tous les groupes terroristes qui activent encore dans notre pays. Totalement !

     

    Le peuple est en droit d’exiger que l’Armée prenne en main cette opération de réduction du terrorisme, dans le strict respect des lois de la République,  et des droits de l’Homme.

     

     

    Il appartient au peuple d’imposer sa volonté. Pour que plus jamais il ne soit sacrifié sur l’autel des règlements de comptes entre clans, ou d’un djihad sacrilège, qui viole toutes les lois de Dieu et des hommes.

     

     

    LE PEUPLE ALGERIEN DOIT S’UNIR CONTRE TOUS SES ENNEMIS ET SE RASSEMBLER SOUS UNE SEULE CAUSE: LA PAIX EN ALGERIE.

     

    Premiers signataires:

    D.Benchenouf

    R.Tahar

    A.Djenane

    M.Senouci

    N.Belmouhoub

     

  • En Algerie il ya que les fonctionnaires qui payent les impots.

    LE PROJET DEVRAIT ÊTRE ÉTUDIÉ PAR LA TRIPARTITE
    Moins d’impôts sur les salaires

    Une réflexion sur un éventuel allégement de l’impôt sur le revenu appliqué aux salariés (IRGsalaires) est réellement engagée par les pouvoirs publics, a-t-on appris de source gouvernementale sûre. L’idée est à un stade très avancé. D’ailleurs, elle sera à l’ordre du jour de la prochaine tripartite qui se tiendra fin septembre.
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Seule une revalorisation des salaires pourrait donner à la prochaine tripartite une réelle dimension sociale. Jusque-là, toutes les augmentations salariales des fonctionnaires sont intervenues au moyen de la révision du salaire national minimum garanti (SNMG). La dernière augmentation remonte à 2008. Ainsi, le SNMG est passé de 12 000 à 15 000 DA. Une augmentation qui a eu également pour conséquence directe, une réévaluation conséquente des pensions des moudjahiddine et des hauts cadres de l’Etat. Or, depuis 1994, la revalorisation du SNMG n’a pas eu d’effet direct sur les fonctionnaires et ceux percevant de bas salaires. Ces derniers ont vu leur salaire augmenter seulement de quelques dinars, et ce, malgré la révision à la hausse du SNMG. A l’origine de cette situation, l’article 87 bis qui stipule que «le salaire national minimum garanti comprend le salaire de base, les indemnités et primes de toute nature à l’exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur». Cette disposition contenue dans le code du travail a vu le jour sous le gouvernement de Redha Malek, et à l’époque, la Centrale syndicale était sous la responsabilité du défunt Abdelhak Benhamouda. Toutefois, depuis quelques années, la Centrale syndicale a fait de l’abrogation de cette disposition, l’une de ses principales revendications. Or, sa suppression ne peut intervenir que dans le cadre d’une révision du code du travail. Des indiscrétions laissent croire que le gouvernement n’est pas près de céder sur la question. «La suppression du 87 bis engendrerait un manque à gagner important pour le Trésor public. Idem pour le SNMG, dont la revalorisation ne profiterait qu’à des catégories sociales bien déterminées. Face à cette situation, les pouvoirs publics n’ont d’autre choix que de procéder à l’allégement de l’impôt sur le revenu appliqué aux salariés», soutient une source très au fait des questions financières. Retenu à la source par l'administration fiscale, l'IRG-salarié, faut-il le noter, est déduit mensuellement du salaire brut de l'employé en fonction d'un barème. Représentant un montant de 11 milliards de dinars en 2010, l'IRG des salariés se confirme, selon des spécialistes, «comme l'une des sources les plus régulières et les plus faciles à collecter». Au niveau de la Centrale syndicale, on songe sérieusement à la question. D’ailleurs, un groupe de travail a été mis en place depuis quelques mois et ses conclusions seront remises dans les prochains jours au secrétaire général de l’UGTA. Ce dernier fera dès lors des propositions au gouvernement à l’occasion de la prochaine tripartite. Pour rappel, la dernière révision du barème remonte à 2008. En somme, l'allègement de l'impôt sur les salaires, s'il venait à être confirmé, aurait comme conséquence directe une hausse des revenus salariaux pour une population de 6 millions de salariés recensés par les services des impôts. Le gouvernement est ainsi tenté de procéder à une telle démarche, alors qu'il convient de souligner que la question du pouvoir d'achat n'a cessé d’être au centre des revendications des travailleurs, notamment ceux de la Fonction publique. Sur un autre plan, la Direction générale des impôts (DGI) avait, de son côté, souhaité une refonte du barème actuel qui toucherait un nombre important de travailleurs. Son premier responsable, Abderrahmane Raouya, avait cependant conditionné toute correction de l'impôt sur le revenu par l'évolution des fondamentaux macroéconomiques. Il avait estimé qu'«une révision des barèmes de l'impôt sur le revenu est possible car rien n'est figé, mais cela dépendra de l'évolution des paramètres macroéconomiques». Enfin si le principe est admis à débat lors de la prochaine tripartite et validé par les différents partenaires, son application ne peut intervenir qu’à compter de janvier 2012.
    A. B.

  • algerie , l'or se barre

    L’or contre les pertes

    Le volume et la valeur des réserves en or de l’Algérie font partie des secrets les mieux gardés des autorités.
    Alors que l’once de métal jaune a dépassé ces derniers jours la barre des 1 900 dollars, il serait utile de savoir si les placements effectués par les achats d’or ont compensé quelque peu les manques à gagner supportés sur les autres placements.

  • salut l'ami

    La blague stupide du retour impossible du FIS !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Quel profil devra avoir le successeur de Kadhafi ?

    Moins de cheveux et
    des lunettes plus classes !

    On les entendrait presque ! Qui ça ? Mais les «ouf» de soulagement. Des voix amies, des sources cousines, des «off» fraternels et des bouches à oreilles reconnus par l’AAOA, l’Agence Algérienne des ORL Associés, se sont chargés ces dernières heures de nous rassurer : non ! Contrairement à ce qui a circulé dans les couloirs mal ventilés du pays, le FIS ne sera pas ré-agréé et les anciens dirigeants du Front hirsute ne pourront plus faire de politique sous la bannière frontiste. A peine ces campagnes de «rassurage» mises en circulation, vendues en packs colorés et chatoyants, que nous nous sommes pris et surpris à souffler un peu mieux, à moins sentir une boule dans l’estomac et à différer nos promesses de prendre les armes pour défendre la république ou de tout simplement prendre la poudre d’escampette. Sauf que le bruit assourdissant de tous ces «ouf» n’arrive pas à masquer ce qui semble aussi évident que le nez rouge de Bozo le clown au milieu du visage : les islamistes ont-ils un besoin vital du retour du FIS pour exister politiquement, socialement, culturellement et économiquement ? Avec ou sans les trois lettres, FIS, l’intégrisme est au boulot en Algérie, tous les jours, inlassablement, décapant les dernières couches d’une république grabataire et incontinente. Le FIS est là, les mecs ! La devanture a changé. Les couleurs ont changé. Les sigles ont changé. Mais ça reste du Canada Dry barbu ! Lorsque Hassan Hattab oblige des juges à mentir, leur faisant dire devant témoins qu’ils ne savent pas où il se trouve, c’est l’islamisme à l’œuvre. Lorsque Madani Mezrag presse le châtelain d’El Mouradia de tenir ses promesses et son calendrier de déculottée, c’est l’islamisme à l’œuvre. Lorsque le vendeur d’épices, Benhadjar, évoque avec une précision étonnante et bientôt détonante ses contacts réguliers avec Abassi Madani et Ali Benhadj, c’est l’islamisme à l’œuvre. Lorsqu’une polyclinique est attaquée de nuit à Sour El Ghozlane, que les tangos y volent une ambulance et des cartons de médicaments, c’est l’islamisme à l’œuvre. Jamais peut-être depuis qu’il a été «dissous» le FIS n’a été aussi présent et actif qu’en cet été 2011. Alors, libre aux pousseurs de «ouf» de se soulager la poitrine et d’évacuer à petit prix leurs angoisses. Moi, le FIS, je le vois tous les jours, je le côtois à chaque instant et il me pourrit la vie en permanence. Tellement d’ailleurs que je fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

  • seif echitane avec chawatines de tlemcen

     

    Le fils Kadhafi en chef d’état à Tlemcen, Faste et mesures de sécurité renforcées

    Le quotidien d'Oran
               
    Le fils Kadhafi en chef détat à Tlemcen, Faste et mesures de sécurité renforcées seif e chitane

    «C’est une visite privée, purement touristique… Lors de son premier séjour en mai dernier, il a promis de revenir à Tlemcen…», a tenu à préciser M. Afroukh Hocine, chef de cabinet du wali lors d’un point de presse, tenu la veille de la visite à Tlemcen de Seïf El Islam Kadhafi, président de la fondation Kadhafi pour les associations caritatives et le développement.

    Une manière de met- tre fin aux spécula-tions sur de prétendus projets d’investissement en matière d’hôtellerie de haut standing sur le plateau de Lalla Setti, sous le label Mariotte (ou Renaissance). Même son de cloche chez M. Hamli Mohammed, P/ APW, que nous avons rencontré à l’aéroport Messali Hadj. La vox populi parle d’un contrat d’une tout autre nature, à savoir un projet de mariage avec une Tlemcénienne.

    En tout état de cause, sur le badge d’accréditation remis par la cellule de communication, il est indiqué «Visite officielle» alors qu’en en-tête du programme, la visite est annoncée comme «privée». Rien d’«officiel» n’a filtré sur cette visite pas comme les autres. Aucune déclaration à l’instar de la première.

    Quoi qu’il en soit, réservé voire taciturne, Seïf El Islam n’est pas visiblement près de livrer le véritable secret de cette attirance pour la Perle du Maghreb.

    Côté timing, cette fois-ci, l’illustre hôte libyen s’est fait vraiment désirer puisque son avion personnel en provenance de Genève, croit-on savoir, n’a atterri à Zénata que vers 22 h au lieu de 11 h comme prévu (16 h 30 avait été annoncé entretemps). Le «suspense» et avec lui le stress aura duré plus de 10 h jeudi dernier.

    Et pour cause. Réquisition des autorités locales et mobilisation des services de sécurité. Considéré comme le numéro deux dans la Djamahiria libyenne, le président de la FEG a été reçu avec les honneurs d’un chef d’Etat.

    C’est le président du Sénat Abdelkader Bensalah, accompagné du wali Abdelouahab Nouri et du chef d’état-major de la 2e RM, le général Smali, ainsi qu’un détachement de l’ANP (trois corps) qui l’ont accueilli à sa descente d’avion (le comité d’accueil, édition 2009, comptait Abdelaziz Belkhadem, représentant personnel du président de la République et Salah Bey, commandant de la 2e RM). Suite à cet aléa, le programme a été chamboulé.

    Direction l’hôtel les Zianides sans «escale» à la résidence, où une réception a été donnée en l’honneur de la délégation libyenne qui comptait, outre Seïf El Islam, l’ambassadeur de Libye à Alger et trois membres de ladite fondation. Au menu, une soirée musicale avec Nouri Koufi et un défilé de mode traditionnel dansant.

    Les journées du vendredi et samedi seront consacrées à des parties de chasse au mouflon dans la réserve cynégétique de Moutas.

    Arborant la tenue vert bouteille des gardes forestiers assortie d’une pachka, les officiels étaient de la partie. Une sortie frappée pour la circonstance du sceau «privé» puisque la presse n’y sera pas conviée.

    Il faut savoir que la réserve de chasse de Moutas, à 20 km de la ville de Tlemcen dans la commune de Sebra,, bénéficie d’un intérêt croissant, en ce sens que près de 150 millions de dinars y ont été investis depuis 2006, afin de donner à cette aire protégée les moyens de sa politique: protéger et développer la faune, selon l’APS.

    Une unité technique devant assurer le suivi des animaux a été créée, tandis qu’une opération pour clôturer cette réserve de chasse s’étendant sur 2.150 ha a été entamée, afin de préserver toutes ses richesses.

    Des équipements ont été également mis en place à l’intérieur de l’aire protégée, notamment celle des stations de gibier composées principalement d’abreuvoirs et de miradors.

    Cette structure, qui a pour vocation primordiale la protection et le développement du gibier et de la faune sauvage existante, à l’instar de trois autres similaires à l’échelle nationale, en l’occurrence celles de Zéralda, Mascara et Djelfa, a également mis en oeuvre deux programmes de proximité de développement rural au profit des riverains qui sont partie prenante dans la protection de l’environnement, d’après la même source.

    Le programme de la journée du jeudi a été reporté sous réserve pour le dimanche, nous signalera le responsable du protocole du wali M. Mohammed Bekhaled. Y sont prévus trois points: les grottes de Béni Add (Aïn Fezza), le complexe historique de Sidi Boumediène et le site du Mechouar. Enfin, il convient de rappeler que Seïf El Islam Kadhafi a déjà effectué en mai 2009 une visite dans la cité des Zianides qui se prépare intensément à vivre l’événement culturel islamique de 2011.

    Allal Bekkaï

  • pouvoir, algerien ,assassin.

     

    Les marins algériens du MV Blida sont dans un état critique

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    le 26.08.11 |

    Mercredi soir, deux heures après le f’tour, les captifs des pirates somaliens ont contacté leurs familles. Presque 8 mois après leur détention, au large des côtes somaliennes, au nord de Mogadiscio, leur devenir reste incertain.

    Leurs proches commencent à perdre espoir. Selon le porte-parole des familles, Fawzi Aït Ramdane, fils d’un otage, les marins sont dans une situation très inquiétante. «J’ai parlé avec mon père et il m’a décrit les conditions de détention. Ils mangent un bol de macaronis mélangés à de l’eau sale. Ils sont malades et sont victimes d’agressions verbales. Le plus malheureux, c’est que les ravisseurs deviennent de plus en plus violents avec eux», a-t-affirmé. Détenus depuis le mois de janvier, les 17 marins algériens observent tout de même le jeûne pendant ce mois de Ramadhan, malgré la forte chaleur et le moral à plat. «Les marins veulent l’intervention du président de la République. Les autorités doivent trouver rapidement une solution. Certains marins ne peuvent plus accepter leur sort.

    Des idées suicidaires traversent désormais leur esprit. Mon père m’a dit que si d’ici quelques jours ils ne sont pas libérés, il est fort possible que quelques-uns n’hésiteraient pas à se jeter en plein océan», indique M. Aït Ramdane. Tout porte à croire que les pirates somaliens perdent également patience. «Maintenant, ils les maltraitent. Ils leur ont dit que si la rançon n’est pas payée, vous serez exécutés», a ajouté le fils du marin. Sur ce point, l’agence Somalia Report a rapporté, mercredi, les exigences des pirates. «Nous demandons 7 millions de dollars. Si la rançon n’est pas versée, nous tuerons les marins», menace Mohamoud Haji Mohamed Ismaïl, présenté comme le «porte-parole» des pirates. Pour les négociateurs, basés dans la capitale grecque, Athènes, les techniques utilisées par les pirates sont toujours les mêmes. L’intimidation et les pressions. L’objectif étant de contraindre les gouvernements des pays d’origine des captifs à répondre à leurs demandes. Les communiqués émanant jusqu’à présent du ministère des Affaires étrangères algérien, et de l’affréteur jordanien Leadroww, indiquent que les négociations pour la libération des otages n’ont pas cessé depuis leur capture.

    Mehdi Bsikri
  • Algérie, la justice folle,la justice corrumpue ,phone-justice ne valle pas (0 )dinars, greffiers et juges, procureurs ,ministres à la poubelles.

     

    In SlateAfriq

    Les juges prennent souvent des décisions paradoxales, soit pour contenter l’opinion publique, soit pour satisfaire le régime.

     

    C’est le dernier cas en date: un maire, élu dans une circonscription près d’Alger (Zéralda) entame une bataille contre la mafia politico-financière locale, puissant réseau qui sévit dans la plupart des communes, détournant biens et argent. Mouhib Khatir dépose donc une série de plaintes pour malversations, mais se retrouve en prison pour non paiement de cafés, arrêté en plein nuit par une brigade antiterroriste dépêchée d’Alger avec un mandat d’amener émis oralement par un procureur général —cité nommément par le maire pour ses implications dans divers trafics.

    Un comité de soutien naît, des sit-ins et rassemblements sont organisés à Zéralda, mais rien n’y fait, le maire est toujours en prison, en grève de la faim.

    Quelques jours plus tôt, le procès du meurtre du chanteur kabyle Matoub Lounès se déroulait dans un simulacre de justice. Les deux jeunes suspects, qui ont avoué leur participation au crime sous la torture —ce que le juge n’a pas contesté—, s’en sortaient avec une peine de 12 ans de prison, soit l’équivalent de leur détention préventive. Pour la sœur du chanteur, Malika Matoub, en première ligne dans la recherche des véritables commanditaires du chantre de la chanson contestataire kabyle, «il n’y a pas eu de procès», avertissant qu’elle allait «déposer une autre plainte contre X et si elle n’est pas acceptée, internationaliser l’affaire».

    Autre dossier récent: Nadia Kerboua, journaliste au quotidien Le Matin —suspendu par les autorités— est arrêtée à l’aéroport des suites d’une plainte parce qu’elle a rendu une voiture de location quelques jours en retard. Condamnée à trois ans de prison ferme par défaut, elle est arrêtée puis relâchée en attendant la suite de son affaire. Disproportionné? Oui, mais c’est la justice algérienne, dont le bras frappe sans aucune retenue.

    Un peu plus loin, en décembre 2010, Senni Salah Eddine, PDG d’une entreprise publique, mourait en prison après une longue détention préventive, suspecté de détournement. Triste sort pour lui, à l’image des milliers de cadres emprisonnés sans jugement et libérés par la suite. Le lendemain, un non-lieu était prononcé lors du procès de Senni, dossier vide.

    Que se passe-t-il? Rien, la justice fait ce qu’elle veut, Mokrane Aït Larbi, avocat et auteur d’un livre sorti récemment qui montre tout le décalage entre les textes et la réalité des tribunaux, rappelle que «la justice algérienne est basée sur l’intime conviction; en son âme et conscience le juge décide de la peine en fonction de ce qu’il pense et ce qui est prévu par la loi». Mais que dit la loi?

    La justice du ramadan

    Le ramadan 2011 a commencé le 1er août et les non jeûneurs se sentent déjà traqués, se calfeutrant dans leurs appartements ou se perdant dans la nature, pour ceux qui vivent dans la campagne. Si pour l’instant personne n’a été encore arrêté, l’année dernière plusieurs affaires ont fait la une des journaux.

    Le mis en cause: l’article 144 bis 2 du code pénal, «atteinte aux préceptes de l’islam», qui est apprécié différemment selon chaque juge. Mais c’est le même scénario: arrestation, prison et mobilisation, avec à la clé condamnation ou acquittement selon le degré de réaction de l’opinion publique. Pourtant, comme le souligne un avocat:

    «Le ramadan n’est que l’un des cinq préceptes de l’islam, avec la prière par exemple. On devrait logiquement mettre en prison tous ceux qui ne font pas la prière.»

    Mais encore une fois, ce n’est pas une question de logique; le juge est seul maître de ses décisions et personne ne peut le sanctionner, puisque il y a des cours d’appel et une cour suprême pour les recours.

    Si les jeûneurs de Kabylie ont été relâchés, d’autres, moins soutenus ailleurs, ont fait un à deux ans de prison. La justice est-elle plus juste en Kabylie? Non plus, car elle y a condamné à perpétuité trois fonctionnaires qui ont trafiqué des papiers d’état civil pour l’obtention de la nationalité française, mais n’a puni que de cinq ans d’emprisonnement dans l’ouest algérien des malfaiteurs qui ont violé une dizaine de femmes.

    Pourtant, il y a en théorie une jurisprudence qui assure l’unification des jugements à travers le pays, comme l’explique l’article 152 pour définir le rôle de la Cour suprême et du Conseil d’Etat —une justice de la justice. Sauf que la Cour suprême ne peut pas s’autosaisir. Seul le justiciable s’estimant lésé peut l’interpeller et celle-ci ne peut de toute façon pas sévir contre un juge, mais simplement annuler un verdict. Quel recours alors pour le citoyen? La corruption, qui en dehors des affaires sensibles et trop médiatisées fonctionne très bien.

    Le fonctionnement de la justice

    Mis à part la corruption (un verdict sur une banale affaire coûte environ 3.000 euros à détourner), il y a les affaires particulières, politiques ou gros dossiers économiques. Ceux-ci sont généralement pilotés par l’exécutif et tout particulièrement le DRS, les renseignements militaires, qui ont non seulement la prérogative judiciaire, mais disposent officiellement d’un attaché militaire qui épaule le ministre de la Justice —quand il ne décide pas tout seul des verdicts. Le reste des cas est à l’appréciation du juge.

    «Un problème souvent culturel», explique maître Mostefa Bouchachi, président de la ligue algérienne des droits de l’homme, «les magistrats suivent la morale ambiante.»

    Pris donc entre le conservatisme de la société et l’autoritarisme du régime, les juges, au bord de la schizophrénie, font et défont les justiciables. Pourtant, un organe chargé de protéger l’indépendance et la santé mentale des juges, le CSM, Conseil supérieur de la magistrature (PDF), existe. Un acquis clairement établi dans la Constitution votée après les émeutes d’octobre 1988, qui ont poussé à la libéralisation politique du régime.

    La Constitution est jusqu’à aujourd’hui sans ambiguïté: c’est à ce Conseil, calqué sur le modèle français, de gérer les carrières, nominations, promotions et sanctions des magistrats. Hélas, dans les faits, c’est le président de la République —Bouteflika en l’occurrence, très peu démocrate— qui gère toutes ces dispositions, nomme et mute tout le monde.

    Vingt-trois ans après l’instauration du CSM, le président de la République, premier magistrat du pays, viole la loi et ne consulte même plus ce Conseil légal, qui n’a plus aucun rôle réel, transformé en simple chambre d’enregistrement des décisions du Très Haut.

    Tout comme il n’y a pas de contre-pouvoir législatif, l’Assemblée étant dominée par un groupe de parlementaires dociles souvent passés grâce au trucage électoral, il n’y a qu’un relatif pouvoir médiatique, la preuve étant que cet article peut être publié en Algérie, même s’il peut aussi être l’objet de poursuites pour diffamation et mettre son auteur en prison.

    Et il n’y a évidemment pas de contre-pouvoir judiciaire, pilier de la démocratie, les juges vivant dans la hantise d’une mutation ou sanction de l’exécutif. Après 12 ans de Bouteflikisme, le pouvoir judiciaire n’est qu’une instance aux ordres du DRS et de la présidence, qui se partagent le destin de millions de justiciables. Qui, à chaque convocation, tremblent pour leur vie.

    Chawki Amari

     

  • pourquoi boutef fait des auditions? gagner du temps et remettre le procesus du terrorisme

    Il a été auditionné par Boutef

    Benbouzid content de sa réforme, élude les problèmes de l’école algérienne


    la longivité de benbouzid!!!!!!!!

     

     

    Le président Abdelaziz Bouteflika a auditionné, mardi 23 août, son ministre de l’Éducation nationale Boubekeur Benbouzid, a indiqué ce mercredi la présidence de la République. M. Benbouzid a présenté une communication portant sur les résultats enregistrés durant l’année scolaire 2010‑2011 ainsi que sur l’état d’exécution du programme quinquennal 2010‑2014. Il a précisé que le parc des infrastructures de l’éducation nationale atteindra, à la prochaine rentrée scolaire, 24 932 établissements (écoles primaires, collèges d’enseignement moyen et lycées) qui accueilleront un effectif global de 8 239 000 élèves. Les zones rurales ont bénéficié de 565 nouvelles cantines pour la prise en charge de 113 000 nouveaux bénéficiaires, 206 demi‑pensions et 19 nouveaux internats, destinés à accueillir respectivement 41 200 et 3 800 nouveaux pensionnaires, selon le ministre.
     
    Un vaste programme d’équipement didactique, de rénovation, de mise à niveau et d’adaptation a concerné plus de 1 600 établissements scolaires tous cycles confondus. Le ministre a assuré que tous les établissements scolaires des wilayas du Sud seront dotés de climatiseurs. En prévision de la prochaine rentrée, la distribution du manuel scolaire, produit à près de 60 millions d’exemplaires, a été achevée à la fin du mois de juin 2011.
     
    M. Benbouzid a fait état d’un programme d’intervention spécifique visant la mise à niveau de tous les établissements scolaires. Il a également confirmé le réaménagement du temps scolaire dans le cycle primaire qui permet d’alléger l’emploi du temps de l’élève et de lui offrir par ailleurs des espaces horaires pour des activités périscolaires. Le ministre poursuit ainsi ses expériences dans l’école algérienne. M. Benbouzid a en outre évoqué la promotion et le développement de l’activité de lecture dans les établissements scolaires, la poursuite des actions de modernisation de la gestion pédagogique et administrative des établissements scolaires ainsi que le renforcement de la pratique sportive, y compris au niveau du cycle primaire, et la généralisation des classes sport‑études à l’ensemble des wilayas du pays. Toutefois, de nombreuses écoles ne sont pas dotées de matériel informatique et ne disposent pas de stades ou d’infrastructures sportives. De nombreuses écoles sont dans un état lamentable, même dans les grandes villes comme Alger et Oran.
     
    Dans les cités construites récemment, les écoles et les CEM sont surchargés et accueillent plus de 50 élèves par classe. Le ministre avance un taux d’occupation moyen national des classes au niveau du primaire en baisse, avec moins de 30 élèves par classe. La rentrée de septembre 2011 enregistrera une hausse significative avec un effectif global de 406 285 enseignants et 8 239 000 élèves. Dans le cadre de la stratégie nationale d’alphabétisation, il est prévu l’inscription, pour la rentrée prochaine, de 1 620 000 apprenants devant être encadrés par près de 26 000 agents d’alphabétisation. Le taux d’analphabétisme devrait atteindre 19 % à fin 2011.
     
    M. Benbouzid avance un bilan positif  avec notamment un taux de scolarisation des enfants âgés de six (6) ans s’élèvant à 98,16 %, et un taux de réussite au baccalauréat qui a atteint, cette année, plus de 62 % alors qu’il ne dépassait guère les 30 % avant l’application de la réforme. Les aspects qualitatifs de cette évolution sont traduits par l’accroissement, au fil des années, du nombre de candidats reçus avec mention (près de 44 % de l’effectif global admis pour l’année 2010‑2011). Mais la qualité de l’enseignement s’est dégradée, de l’avis même des enseignants.
     
    Le président Bouteflika a d’ailleurs rappelé  « la nécessité de veiller constamment à l’amélioration de la qualité du rendement et de l’efficacité du système éducatif en s’appuyant notamment sur le développement de l’enseignement des disciplines scientifiques ». Il a insisté sur l’impérative poursuite de « la mise en œuvre des mesures destinées à réduire davantage les déperditions scolaires à l’effet de concrétiser le principe d’équité et d’égalité des chances de réussite ».
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  • une reponse cinglante de nos femmes moudjahidates au sinistre DOK, lhamel et leur clique de bandits

    Affaire Bois des pins: des moudjahidates authentiques montent au maquis de l’honneur!

    Le Soir d’Algérie 24 août 2011

    Communiqué

    Dans l’édition n° 6327, du quotidien El Watan, du jeudi 11 août 2011, p7, la DGSN nie «toutes les accusations de violences émises à l’encontre de leurs éléments», au sujet de la répression qui s’abat sur les habitants de la cité Bois des Pins à Hydra.
    Ce «démenti» est l’expression de l’ignorance des événements, très graves, qui se sont déroulés à la cité Bois des Pins. Comment oser nier les accusations de violences perpétrées, contre d’innocentes victimes, coupables de vouloir défendre leur espace vert, seul bol d’oxygène dans un ciel pollué ? En plus d’importantes plaies visibles (points de suture, tympan percé, blessures multiples) constatées par des médecins légistes et les expertises médicales faisant foi. Durant ce mois sacré de Ramadan 2011, des enfants ont été malmenés et des femmes menacées de viol, à l’intérieur, même des appartements dont les portes ont été défoncées, après le saccage des grilles de l’immeuble et des boîtes aux lettres. Ces violences physiques ont été accompagnées, de surcroît, d’insultes grossières, que la décence ne nous permet pas de préciser. Ceux qui ont pour fonction «de sauvegarder et (…) d’assurer les biens privés et installations publiques» sont dans la logique des parachutistes de Massu.Les tortures de toutes natures qui ont été infligées, aux moudjahidates que nous sommes, étaient peut-être une invention de l’esprit ? L’armada des forces policières, instrumentalisées, et la progéniture des magistrats faussaires, aux ordres d’un pouvoir aux abois, ont-elles besoin, aujourd’hui, d’un recylcage pour améliorer leur savoir-faire ? Ils vont, sûrement, apprendre à mieux réprimer ! Hier c’était l’oppression, aujourd’hui c’est la répression. L’Algérie n’est pas le domaine qui appartient à un pouvoir qui manque de légitimité.
    Djamila Bouhired – Fettouma Ouzegane Zoulikha Bekaddour – Louisa Ighil Ahriz – Louisa Oudarène

  • honneurs à Hakim laalam

    A l’attaaaaaaaaaaaaaque ! Mais avec qui ?


    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Où est passé Kadhafi ? Rien de plus facile ! Il suffit d’aller
    jusqu’au prochain carrefour, de tourner à droite, puis
    de prendre la première…

    … Zenga à gauche !

    Quand tu vois comment les choses se sont goupillées en Libye, comment cela se termine, rétrospectivement, tu ne peux pas ne pas te poser un certain nombre de questions te concernant directement, toi, Algérien. Comme celle-là : dès les premiers jours de troubles, dès les premiers vagissements de ce qui allait devenir le CNT, des ambassadeurs libyens en poste dans des capitales prestigieuses ont annoncé leur ralliement à la révolte. Alors, question : chez nous, s’ils étaient confrontés à la même situation, au même dilemme, combien de diplomates, combien d’ambassadeurs prendraient cette décision et annonceraient officiellement leur rupture avec le régime ? En Libye, dès les premiers jours de la révolution, et alors que les premières structures de résistance populaire se mettaient en place à Benghazi et à Misrata, des expatriés libyens, détenteurs de double nationalité, étudiant ou exerçant des métiers cotés dans des universités occidentales huppées, ont tout plaqué pour rentrer au pays aider la rébellion et la doter de leurs compétences, ce qui avait, entre autres, permis de lancer très vite les radios et la télé libres. Chez nous, combien d’expatriés chaudement et douillettement installés en Europe ou aux Amériques quitteraient leur cocon et leur avenir sécurisé pour venir rejoindre et encadrer de leur savoir un soulèvement populaire ? Je n’ai pas de réponses à toutes ces questions. J’ai juste des angoisses. Un tas d’angoisses à la seule évocation des réponses possibles à toutes ces questions. Et du coup, je n’ai rien trouvé de mieux pour calmer mes angoisses que de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

  • Le laborieux et coûteux déboulonnage de nos dictateurs

    Par : Mustapha Hammouche

    La prise de Tripoli, survenue avec une certaine rapidité, a tout de même valu le prix provisoire de plus de mille trois cents morts et cinq mille blessés. Et les insurgés ne sont pas encore parvenus jusqu’à Kadhafi et son premier cercle.
    Difficile d’évaluer la part de sous-traitance dans cette offensive, mais, finalement, qu’importe les moyens utilisés contre un despote qui n’a jamais eu le scrupule de la manière dans l’exercice prolongé de sa tyrannie contre son peuple. Et de trois, donc !
    En quelques mois, un troisième dictateur d’Afrique du Nord est sur le point de choir. Dans cette avalanche de despotes, on observe une constante : la “résistance” obstinée de chacun d’eux à la pression exercée par tout un peuple qui les pousse vers la sortie. Même au moment où leur effondrement devient évidemment inéluctable pour tous, eux s’obstinent encore,  emmurés dans leur bunker, à s’agripper à leur intenable position.
    Pourtant, il y a toujours un moment où la révolte tourne à la révolution, rendant irréversible la rupture du peuple avec le régime. Là encore, l’autocrate fait fi d’un vaste mouvement de contestation et n’écoute que son acharnement à conserver son emprise. Qu’importe que cela se fasse  contre l’avis quasi unanime de son peuple. Qu’importe surtout ce que coûtera son départ ! De toute manière, ce sont ceux qui restent qui paieront la facture humaine et matérielle de son déboulonnage.
    Les dictateurs ont ceci de caractéristique : ils ne peuvent pas se concevoir comme dépourvus de puissance. Mais d’une puissance absolue. Une toute-puissance. Cette perception quasi divine de leur être les empêche d’envisager leur succession, sinon, au pire, par leurs héritiers génétiques. Au cours de leur empire, ils développent cette idée de conscience incontestable et l’imposent autour d’eux par toute forme de terreur. Cette peur de remettre en cause l’omniscience et l’omnipotence du dictateur est diffusée, progressivement, et par paliers successifs, autour du pouvoir jusqu’au plus bas de l’échelle sociale. Quand beaucoup de monde commence à se poser la question : “Qui d’autre à sa place ?” c’est que le processus de déification à pris. Le peuple fonctionne déjà à la peur : tout prétendant, réel ou virtuel, est dévalorisé parce qu’il n’intimide pas. Le peuple renonce à l’exercice de sa souveraineté parce qu’il perçoit désormais le changement comme un renoncement à l’autorité, à la décision, à la contrainte qui entretient ce qu’il y a d’équilibre ; le prochain c’est l’incertitude, le chaos peut-être. “Le peuple m’aime !” criait Kadhafi, ébahi par le fait que des Libyens puissent finalement le haïr jusqu’à prendre les armes et marcher sur sa résidence.
    C’est cette fascination, entretenue par la terreur multiforme qu’exerce un pouvoir autoritaire, qui finit par faire croire au dictateur qu’il est irremplaçable… par la volonté populaire. Mais cette volonté altérée finit par se réhabiliter, un jour, à la lumière d’un événement. Le despote sera toujours le dernier à appréhender l’imminence et la nécessité du changement. Peut-être ne l’appréhendera-t-il jamais.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • no moment



     

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  • Dix questions urgentes au gouvernement

    Par |

     
    Au premier plan, Karim Djoudi et Ahmed Ouyahia

    Dans le cadre des activités culturelles organisées par l’Institut des ressources humaines d’Oran, j’ai eu l’honneur d’être l’invité par cette institution le 21 aout 2011 pour un large débat avec la société civile oranaise. J’ai axé mon intervention autour des liens indissociables entre le niveau des réserves de change et le niveau des réserves d’hydrocarbures notamment celles du gaz.

    Malgré, que l’Algérie ait pompé entre 1962 et 2011 plus de 15 milliards de barils uniquement pour le pétrole, sans compter le gaz soit plus que les réserves actuelles estimées à 12 milliards de barils, elle reste une économie totalement rentière, exportant 98% des hydrocarbures. L’intégration selon des sources récentes du Ministère de l’investissement ne dépassant pas 10%. Paradoxe, pour un pays pétrolier et gazier et cela concerne d’autres produits pétroliers et gaziers, l’Algérie via les traders a importé 330.000 tonnes de gasoil en juillet et août 2011, le montant ayant dépassé les 300 millions de dollars en 2009 et également de l'essence super sans plomb pour une quantité de 130 000 tonnes pour une valeur d'environ 130 M USD pour juillet 2011, avec autant de quantités en prévision pour le mois d'août. C’est que les discours des responsables algériens occultent les vrais problèmes tant des impacts de la crise mondiale sur l’Algérie que des solutions pour y faire face. Aussi le débat avec la société civile a porté sur douze questions posées au gouvernement qui ne saurait occulter l’impact de la crise mondiale.

    Où sont les vrais chiffres M. le ministre ?

    Première question : fait surprenant le ministre des Finances dans une déclaration à l’APS en, date du 13 août 2011 indique qu’à fin 2010 les réserves de changes de l’Algérie étaient de 160 milliards de dollars alors que dans le bulletin numéro 13 en date de juillet 2011 de la Banque d’Algérie, le montant des réserves est évaluée à 162 milliards de dollars y compris les réserves d’or, la presse financière internationale l’ayant évaluées à 173,63 milliards de dollars fin juillet 2011. Par ailleurs, concernant la dette extérieure (principal et intérêts), le gouverneur de la Banque d’Algérie devant l’APN fin 2010 annonçait 3,9 milliards de dollars alors que le ministre des Finances annonce 5,2 milliards de dollars. Pourquoi cette différence de 1,3 milliard de dollars ? L’Algérie s’est-elle endettée à nouveau rendant urgent la synchronisation des données du ministère des Finances et celles de la Banque d’Algérie. Entre le 1er janvier 2011 et le 30 juillet 2011, quel a été l’accroissement des réserves de change et les données internationales sont-elles vérifiées ou fausses ? Pourquoi cette différence de plus de 11 milliards de dollars et ce manque de communication afin de faire taire les rumeurs dévastatrices traduisant le divorce Etat-citoyen ? Il ne suffit pas de dire, c’est une vérité élémentaire de l’économie publique que les réserves de change ne sont qu’une contrepartie de la masse monétaire, transformée en dinars. Dans ce cas, ne faut-il pas que le gouvernement lève la confusion entre les réserves de change et le Fonds de régulation des recettes (au 1er janvier 2011 4693 milliards de dinars) qui traduit la différence entre le prix réel du marché des hydrocarbures moyenne annuelle et la fourchettes des 37 dollars fixée par la loi des finances, fonds évalué en dinars. Tout dérapage du dinar par rapport au dollar (monnaie de référence pour les hydrocarbures) augmente artificiellement le Fonds de régulation des recettes et la fiscalité pétrolière. Le gouvernement ne fait-il pas un pari hasardeux sur un cours du pétrole supérieur à 100 dollars le baril à prix constants pour continuer dans l’actuelle dépense publique dont le déficit budgétaire est de 33,9% du PIB (environ 63 milliards de dollars US) et plus de 40% dans al loi de fiances prévisionnelle 2012 et comprimer artificiellement l’inflation par des subventions

    Deuxième question. Certes la valeur des importations dépasse pour 2010/2011 40 milliards de dollars mais le véritable document de référence doit être non la balance commerciale mais la balance de paiement qui inclut les mouvements de capitaux dont les services qui dépassent 11 milliards de dollars, moyenne annuelle 2009/2011, ce qui porte le montant à plus de 51 milliards de dollars. Le FMI évaluant l’importation des biens et services entre 2011 à 2012 à plus de 54 milliards de dollars ; ce qui montre que le passage du Remdoc où la traçabilité invoquée existe déjà au Crédoc a été un mauvais choix comme j’ai eu à le souligner entre 2009/2010, tout en ayant pénalisé tout un tissu productif de PMI/PME ne s’étant pas attaqué à l’essentiel, je veux dire la rationalisation de la dépense publique et son optimalisation.

    Dans ce cadre, quel a été l’impact de la dépense publique 200 milliards de dollars entre 2004/2009 et 280 milliards de dollars entre 2010/2013 dont 130 de restes à réaliser montant de mauvais choix de projets, un gaspillage croissant des ressources financières du pays, les infrastructures absorbant actuellement 70% de la dépense publique n’étant qu’un moyen au détriment de l’entreprise et la ressource humaine, pilier du développement ?

    Troisième question. Combien de réserves de change sont placées à l’étranger ? 80% comme l’affirmé le même ministre des Finances devant les députés courant 2010 ? Dans quelles monnaies dollars, euros, yen, livres sterling, 45%, en dollars, 45% en euros, 5% en livres sterling, 5% en yen, selon certaines sources ou 80% en dollars selon d’autres sources, sachant que 98% des exportations en devises (économie de rente) se font en dollars ? Dans quelles proportions entre bons de trésor américains, dans des banques centrales européennes, asiatiques, dans des banques internationales privées dites AAA dont certaines ont été décotées ? A quel taux d’intérêt et donc à quel rendement tenant compte du taux d’inflation mondial et des taux directeurs qui sont depuis 2009/2010 pour la FED entre 0-0,25%? Affirmer que le taux est de 3% suppose un placement à moyen et long terme et non à court terme ? La leçon pour l’Algérie il est étonnant que la majorité des observateurs algériens s’appesantissent sur les réserves algériennes placées en bons de trésor américains d’environ 60 milliards de dollars et oublient que 75 milliards de dollars sont placées dans des Banques centrales européennes ou dans des banques dites cotées AAA alors qu’il y a eu récemment avec la crise grecque dépréciation des obligations de bon nombre de pays européens et que certaines banques dites AAA qui ont été décotées ce qui entraine forcément des rendements faibles, voire négatifs pour ceux garantis par les Etats, ou pertes d’une fraction du principal si les banques ont fait faillite ?

    Quatrième question. Quelles sont les réserves d’or ? Le cours de l’once d’or a évolué ainsi : en moyenne annuelle en 2001 de 300 dollars, en 2004 de 400 dollars, en 2005 de 600 dollars, en 2008/2009 moyenne fluctuant entre 800/1000 dollars. En août 2011, avec la crise grecque dans la zone euro et la crise de l’endettement américain, il a franchi plus de 1.800 dollars l’once. Pour l’Algérie, le FMI l’a estimé à 173,6 tonnes fin 2009, une valeur d’environ 6,07 milliards de dollars au cours de 2009, soit 4,3% des réserves de change ? Ce montant a-t-il été augmenté depuis soit par d’autres achats ou la production aurifère de Tamanrasset ? L'or de l'Algérie a été acheté essentiellement sous le règne du défunt Kaïd Ahmed, alors ministre des Finances, et si l’on avait acheté de l’or en 2008/2009 les réserves de change de l’Algérie en termes de parité de pouvoir d’achat seraient en août 2011 de plus de 320 milliards de dollars US. Et le montant aurait plus élevé si l'on avait acheté des actions dévalorisées fin 2008 dont le cours pour certains a remonté à plus de 300% courant 2011 ?

    Cinquième question. Les réserves de change de l’Algérie qui sont passées de 33,42 milliards de dollars en 2004 à 78 en 2007 à 110,6 en 2008, à 143,5 en 2009 et à 162 en 2010. Et 173 milliards de dollars début aout 2011 sont-elles un signe de développement ? Avoir des réserves de change en devises ou en or est une condition nécessaire, sécuriser l’investissement et surtout éviter un dérapage plus important de la valeur du dinar par rapport aux devises où existe une corrélation d’environ 70% entre la valeur actuelle du dinar et ce stock de devises via la rente des hydrocarbures, sinon le dinar flotterait à plus de 300 dinars un euro. Mais ce n’est pas une condition suffisante d’un développement durable et surtout provenant d’une rente, solution de facilité de la dépense monétaire sans impacts pouvant conduire au syndrome hollandais avec une corruption généralisée. Si la Chine a des réserves de change estimée à mars 2011 par les organismes internationaux à 3045 milliards de dollars dont 30%, suivie du Japon 1140, de la Russie 525, contrairement à l’Algérie sont placés en fonds souverains et une autre seulement en bons de trésor américain, des grandes puissances économiques comme l’Allemagne première exportatrice mondiale, a 221, la France 173, les Etats-Unis, première puissance économique mondiale trois fois le PIB chinois n’ont que 143 milliards.

    La durée de vie des réserves pétrolière : 10 ans

    Sixième question. Quelles sont les réserves de pétrole ? Dans La Revue statistique sur l’énergie dans le monde datée de juin 2004 de British Petroleum, le groupe anglo-américain réputé pour ses analyses et ses données chiffrées sur le secteur, indique que la durée de vie des réserves pétrolières de l’Algérie serait de 16 /18 ans. De façon plus précise, pour cette revue, les réserves prouvées de brut du pays auraient été en 2004, de 11,3 milliards de barils, soit environ 1,6 milliard de tonnes, représentent 1% des réserves mondiales. L’Algérie ayant produit en 2004 pour 1,8 million de barils/jour de liquides, rapportée au niveau d’extraction du pays, la durée des réserves serait selon cette source de 16 ans au 1er janvier 2005, donc restant à la date de 2011 environ 10 ans. Cela pose un vrai problème : entre-temps, y a t-il eu de découvertes significatives ou de réévaluations à la hausse des accumulations de brut dans les gisements ? Dans le cas contraire, l’Algérie sera un importateur net de pétrole à partir de 2020.

    Septième question. Quelles sont les réserves de gaz ? L’Algérie détient 2,37% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel. Elle se classe à la dixième position avec des réserves mondiales. Elle est bien loin de la Russie, classée première, qui détient pas moins de 25,02%. Les réserves de gaz naturel ont été consolidées toujours selon La Revue internationale Gasoil à 4500 milliards de mètres cubes au 1er janvier 2010. L’Algérie fournit à l’Europe 25/30% de ses besoins en gaz naturel, ce qui représente 70% des exportations algériennes, étant le troisième fournisseur de gaz de l’Europe après la Russie et la Norvège, le gaz représentant 40% des recettes en devises. Quelle est la situation actuelle ? En dépit d’un redressement de situation en 2010– 55,28 milliards de mètres cubes de gaz naturel exportés contre 52,67 milliards de mètres cubes en 2009 –, l’Algérie peine toujours à maintenir le niveau des volumes exportés au-dessus de 60 milliards de mètres cubes, un seuil qui était bien conservé entre 2001 et 2008. Il est entendu que la demande extérieure des hydrocarbures pour l’Algérie d’une manière générale sera fonction d’une reprise ou pas de l’économie mondiale et de l’évolution du cours du dollar. Selon le gouvernement, la production de gaz naturel de l’Algérie, qui a connu en 2010 un recul de 2,4 % par rapport à 2009, devrait croître nettement d’ici à 2014 avec l’entrée en production de nouveaux gisements gaziers. Ces exportations peuvent être renforcées par la mise en production de nouveaux gisements qui devraient renforcer les capacités de production de gaz naturel de près de 25 milliards de mètres cubes d’ici 2014 ce qui nous donnerait 80 milliards de mètres cubes gazeux pour 2014.

    Huitième question. Quel est l’impact de la révolution du gaz non conventionnel et de la forte consommation intérieure ? La production à un rythme rapide des gaz non conventionnels aux USA et en Europe n’explique t-il pas en partie cette situation alors que l’Algérie tablait sur des exportations de l’ordre de 85 milliards de mètres cubes pour 2011/2012, ce qui devient une impossibilité du moins pour cette échéance ? Le temps étant de l’argent, l’Algérie ne risque-t-elle pas de perdre des parts de marché au profit d’autres concurrents ? Le prix du gaz non conventionnel, encore qu’existe un problème de la dégradation de l’environnement, grâce la technique du forage horizontal est actuellement de 4/5 dollars donnant les USA exportateur de gaz horizon 2020, ne freinera-t-il pas l’importation de gaz algérien pour ne pas dire l’annuler où Sonatrach devait approvisionner la côte Est des USA ? Par ailleurs, où en est la consommation intérieure du gaz ? Selon le rapport de la CREG, hypothèse forte excluant l’abandon des projets programmés par le ministère de l’Energie, la demande globale intérieure en gaz horizon atteindra 62,96 milliards de m3, soit un rythme d’évolution annuel moyen de 11,3% entre 2008 et 2013 et de 6,7% entre 2013 et 2018. Pour l’hypothèse moyenne, cela approche 50 milliards de mètres cubes gazeux. Dans ce cas, cela ne pèsera-t-il pas sur la capacité de l’Algérie à honorer ses engagements gaziers envers l’étranger en raison de l’augmentation de sa consommation interne d’ici à 2018 ? Les économies d’énergie supposant un nouveau modèle de consommation énergétique, une politique des prix plus rationnelle et le développement de sources alternatives d’énergie (le solaire) pour les besoins du marché national permettrait d’alléger la pression de la demande sur l’offre de gaz et donc pour l’Algérie d’honorer ses engagements internationaux.

    Neuvième question. Quelle est la durée des réserves de gaz ? Concernant le calcul de la durée de vie des réserves de gaz, il y a lieu de préciser que pour l’Algérie, en fonction du coût de Sonatrach qui est un sujet tabou alors qu’il est déterminant pour sa rentabilité réelle. Selon mes calculs,la rentabilité des installations de Medgaz (Espagne) et Transmed (Sicile) via l’extension de Galsi (Sardaigne) nécessite un prix de cession entre 9/10 dollars et pour le GNL 14/15 dollars. Le calcul des réserves et quel que soit le pays est fonction de l’évolution de la concurrence des énergies substituables, du coût et du prix international et non de découvertes de gisements physiques qui peuvent être non rentables. En cas de l’hypothèse, d’un coût moyen de ¾ dollars la durée des réserves diminuant en cas d’accroissement et inversement en cas de baisse, d’un prix moyen de 14/15 dollar le MBTU pour le GNL s’accroissant ou baissant proportionnément selon le prix du gaz par canalisation( GN), et selon les scénarios variables pour la cession du prix du gaz par canalisation nous aurons les prévisions suivantes : -prix du gaz 9/10 dollars le million de BTU par canalisation : 25 années de réserves ; -prix du gaz 4/5 dollars : entre 15/16 ans de durée de vie des réserves ; - en cas d’un prix supérieur à 15 dollars : la durée serait supérieure à 30 ans, les gisements marginaux devenant alors rentables. La durée de vie des réserves sera moins longue si les prévisions du ministère de l’Energie d’exporter plus de 100 milliards de mètres cubes gazeux horizon 2020 se réalisent et si la consommation intérieure est plus importante que prévue du fait du bas prix de cession du gaz.

    Dixième question. Quelles perspectives ? Un débat objectif ne peut dissocier l’analyse des rendements des réserves de change des réserves d’hydrocarbures, puisque provenant de cette sphère, ainsi que de la stratégie future du développement. Afin de transformer cette richesse virtuelle en richesse réelle. Le vrai débat qui dépasse largement l’aspect monétaire est de relancer la sphère réelle afin de créer des emplois créateurs de valeur ajoutée afin de diminuer les tensions sociales renvoyant à des facteurs politiques, sociaux et culturels du fait que le blocage est d’ordre systémique et pas seulement à des facteurs économiques. Là dessus, débat essentiel et stratégique pour le devenir de l’Algérie, le gouvernement actuellement est absent alors que la population passera de 36 millions à 50 millions sans pétrole dans 10/15 ans, sans gaz dans 25/30 dans le cas d’un scénario raisonnable. L’objectif stratégique pour l’Algérie est la transition rapide d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures supposant une gouvernance renouvelée, la valorisation de l’entreprise et son support la ressource humaine, richesse bien plus importante que toutes les ressources des hydrocarbures, supposant de profondes réformes politiques et économiques solidaires. L’Algérie n’a pas d’autres choix, deux variantes.

     

    Abderrahmane Mebtoul

  • le gouvernement algerien ne fait rien pour les otages ,il joue aux pirates!!

    La police a tenté d’empêcher le rassemblement devant le ministère des AE

    Nouvelle manifestation à Alger des familles des marins otages en Somalie



     

    Les familles des dix‑sept marins détenus depuis le 1er janvier dernier par des pirates au large de la Somalie continuent leur mobilisation. Elles se sont rassemblées une nouvelle fois ce mercredi 24 août devant le ministère des Affaires étrangères à Alger pour exiger une action des autorités. « On a commencé la manifestation vers 9 h du matin. Nos représentants n’ont été reçus au ministère qu’à 13 h 20. On voulait avoir des nouvelles de nos proches retenus en otages mais le secrétaire général du service consulaire n’en a donné aucune », indique Fouzi Aït Ramdane, dont le père fait partie des marins détenus par les pirates en Somalie. Selon lui, les services d'ordre ont tenté, vainement, de les disperser. « La police nous a menacés. Elle voulait interdire le rassemblement mais on a insisté », ajoute‑t‑il.

    Les familles des otages détenus depuis huit mois en Somalie ont décidé d'organiser une série de rassemblements chaque semaine, tout au long du mois du Ramadhan. Elles voudraient, à travers ces actions, sensibiliser l’opinion publique pour obtenir son soutien. Selon M. Aït Ramdane, les familles n'ont aucune nouvelle des marins depuis l

  • Pour élaborer la nouvelle loi sur l’information ,les pros algeriens out!!!!!

    Nacer Mehal a travaillé avec les Français et occulté les professionnels algériens



    Pour élaborer son avant-projet de loi sur l’information, Nacer Mehal, ministre de la Communication, s’est tourné vers… les Français. Selon nos informations, les équipes du ministère de la Communication ont été reçues en mai par dernier à Paris par plusieurs organismes, notamment le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Elles ont été envoyées sur place par le ministre pour obtenir une assistance et des conseils dans l’élaboration du nouveau projet sur l’information.
     
    En Algérie, Nacer Mehal s’est contenté d’une petite tournée à travers les grandes wilayas du pays où il a rencontré des journalistes. Aucun responsable d’un grand journal n’a été consulté. Résultat : un code dont certains articles ressemblent à une mauvaise interprétation de ce qui se fait en France. « On fait souvent de très mauvaises copies en matière d'élaboration de lois à partir de textes français. On donne l'impression qu'on ne connaît de la géographie que la France », souligne Redouane Boudjemaâ enseignant en sciences de l'information et de la communication (lire l’entretien du jour).
     
    Sur les questions liées à la presse électronique, aucun acteur sérieux de ces nouveaux médias n’a été associé aux consultations. Résultat, comme l’explique Redouane Boudjemaâ, « les articles élaborés sur les médias électroniques démontrent bien les limites du pouvoir par rapport aux nouveaux médias et même les limites intellectuelles des gens qui ont été chargés de préparer ce texte ». Il est vrai que le souhait d’imposer un agrément (ou une déclaration préalable) démontre une méconnaissance totale du sujet par ceux qui ont élaboré le projet.
     
  • la situation de la libérte de la presse en ALGERIE est désasteurse, et dangereuse

    Elle pourrait aggraver la situation de la liberté de la presse en Algérie

    La presse gratuite autorisée dans le nouveau projet de loi sur l'information



     

    La presse gratuite, qui connait un succès grandissant en Europe, va‑t‑elle débarquer en Algérie ? Depuis quelques jours, les débats se concentrent sur les peines de prison et les amendes prévues dans le nouveau code de l’information. Mais le document contient une autre menace pour la presse écrite : l’article 31 de l’avant-projet de loi sur l'information qui devrait être débattu début septembre à l'Assemblée populaire nationale (APN) autorise explicitement la presse gratuite.  Ce type de médias représente une double menace pour la presse écrite payante : sur les ventes et sur les recettes publicitaires.

    « Cela va pousser davantage les Algériens à ne pas acheter les journaux où il y a une certaine marge de liberté et de professionnalisme », indique Redouane Boudjemaâ, enseignant à la Faculté des sciences de l'information et de la communication à l'Université d'Alger. Ces journaux sont distribués ailleurs que dans les points de vente traditionnels de la presse payante. A Alger, l’arrivée du métro, prévue pour la fin de l’année en cours, va favoriser ce type de média. Le premier journal gratuit qui obtiendra l’autorisation d’être distribué dans le métro pourra capter des centaines de milliers de voyageurs.
     
    L’autre menace concerne la publicité. Le marché publicitaire algérien est de plus en plus étroit pour les journaux payants : monopole de l’État sur la publicité publique – des titres sont favorisés au détriment d’autres –, multiplication des titres, apparition de l’internet… La presse gratuite, grâce à des tirages importants, pourrait capter une partie de la manne publicitaire. D’autant que l’obtention d’une autorisation de diffuser gratuitement un journal dans le métro d’Alger ne se fera pas sans contrepartie. Un tel privilège sera sans doute réservé à des éditeurs proches du pouvoir, vu l’importance de la cible et surtout les revenus qu’un tel média pourrait engranger.
     
    « La presse gratuite est étroitement liée à l'industrie publicitaire », rappelle Redouane Boudjemaâ. Or, aucun texte juridique n'existe concernant la gestion de ce dossier pour l'instant. « Depuis 1990, toutes les lois ont fait l'objet de modifications dont certaines l'étaient en violation de la Constitution. Mais une seule loi ne l'a pas été car elle constitue toujours un enjeu politique central, c'est la loi sur la publicité », explique‑t‑il. En 1998, un projet de loi sur la publicité avait été élaboré. « Voté par l'Assemblée populaire nationale, il a été finalement bloqué au niveau du Sénat », rappelle‑t‑il.
     
    Pour cet enseignant et militant des droits de l'homme, la publicité représente un moyen « de financement opaque de plusieurs journaux assez liés à certains appareils du pouvoir ». L'irruption des journaux gratuits dans le paysage médiatique algérien pourrait donc constituer un grand danger avec l'apparition de nombreux quotidiens dont les desseins pourraient être de parasiter le paysage médiatique en Algérie. « Un tel scénario ne peut qu'aggraver la situation de la liberté de la presse dans le pays », ajoute‑t‑il.
  • no moment




    khadafi

  • Libye : le silence troublant de l’Algérie

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    Dans les hautes sphères du gouvernement, on s’enorgueillissait jusqu’il y a quelque temps du retour d’une diplomatie algérienne agressive et rompue aux affaires internationales. Sauf que depuis le début de l’année, elle est inaudible. Sans prise sur l’accélération des événements dans l’espace sud de la Méditerranée.

    Alors qu’à nos frontières Est, le monde suite minute par minute la fin libératrice de 42 ans du règne absolutiste de Mouammar Kadhafi et le triomphe des insurgés du Conseil national de transition, en Algérie, on préfère plonger la tête dans le sable, continuer comme si de rien n’était. Aucun commentaire, ni réaction de la part des autorités. Malgré les accusations de présence de mercenaires, tantôt du côté de Kadhafi et tantôt des insurgés du CNT, on applique le silence. La diplomatie algérienne se mure dans le mutisme.

    Comment interpréter le black-out informationnel sur la révolution libyenne de la part des officiels ? Par le sacro-saint argument de non-ingérence dans les affaires intérieur ? Ou par une gêne due à une position plutôt ambigüe affichée par nos autorités sur le conflit libyen ? Sans doute. Il est quand même ahurissant que pendant qu’un pays voisin vit un extraordinaire bouleversement politique, l’Algérie ne dise rien. Tourne le dos aux bouleversements qui touchent les pays limitrophes.

    Sauf qu’on ne peut longtemps ignorer l’évidence. Déjà que les frontières ouest sont fermées, celles du sud, immenses et difficiles à surveiller, sont sujettes à des incursions ponctuelles de terroristes donc sous tension, on ne peut pour longtemps nous aliéner le voisin de l’est et le Conseil national de transition. Pourquoi le ferait-on ? Sous prétexte d’une longue amitié entre le tyran libyen et les autorités algériennes ?

    Une évidence tout de même : il sera difficile de rétablir des relations saines avec notre voisin libyen. La tension est sourde pour le moment. Et c’est notre ambassade pillée la nuit dernière à Tripoli qui a, en premier, payé les frais de cette glaciation diplomatique.

    La Ligue arabe fidèle à ses vieux réflexes

    Après des semaines de silence sur les soulèvements populaires qui ont balayé deux dictateurs et font trembler les régimes autocratiques et séniles du monde arabe, la Ligue arabe a comme à ses sempiternelles habitudes dénoncé l’agression israélienne et demandé l’intervention de la communauté internationale. Du copié-collé de ses vieux communiqués. Aux yeux des membres de la Ligue, rien donc n’a changé ces derniers mois. Avec l’implacable cynisme qui l’a caractérise, la Ligue arabe dénonce l’agression israélienne et se tait sur ce qui se passe à l’intérieur des pays arabe. Aucune déclaration sur la Libye, pourtant membre, ni sur les massacres qui ont lieu en Syrie. Plus de 2000 morts et des milliers de disparus et la Ligue arabe n’a toujours pas sa langue, elle ferme les yeux.

    Manifestement, au sein de cette organisation panarabe, on n’a pas compris que des révolutions populaires sont passées par là. Qu’un séisme politique est en train de balayer un par un les despotes qui la composent.

    La nouveauté c’est que désormais le fonctionnement de ce "syndicat de dictateurs" ne trouve plus grâce auprès de certains de ses membres. Ceux-là même qui ont fait leur révolution voudraient lui impulser une nouvelle dynamique. Ainsi, l’Egypte est déçue par le communiqué de la Ligue. Elle souhaitait un changement radical des pratiques à la lumière des derniers développements dans la région.

    On ne peut pas dire que Nabil Al Arabi ait pris quelque risque depuis son arrivée à sa tête. La preuve ? Sur la question libyenne également, la Ligue arabe s’est montré d’une complaisance renversante avec le "guide" libyen, ignorant complètement les affrontements armés qui durent depuis février. Le cas libyen est l’autre preuve que l’organisation panarabe cultive toujours les vieux réflexes de soutien aveugle à ses membres. Il a fallu que la rébellion prenne le contrôle de Tripoli pour que son secrétaire général Nabil Al Arabi exprime, hypocritement "sa totale solidarité avec les efforts menés par le CNT".

    Sans doute soutiendra-t-elle encore longtemps le président Bachar Al Assad dans sa répression contre son peuple. Comme d’ailleurs les derniers potentats encore au pouvoir dans le monde arabe.

    Sofiane Ayache

  • Bavure de la gendarmerie nationale à Bordj Sabat (Guelma) Les habitants réclament une commission d’enquête

     

    El Watan, 23 août 2011

    Les affrontements qui ont duré toute la nuit de dimanche et la journée d’hier, entre les éléments de la Gendarmerie nationale et les habitants de Bordj Sabat, située à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Guelma, se sont soldés par la mort d’un père de famille et une vingtaine de blessés parmi la population.

    Après la mort de la victime, des habitants ont réclamé hier dans la matinée une commission d’enquête. «Nous avons bloqué pacifiquement les axes routiers menant à Bordj Sabat pour attirer l’attention des autorités locales, car nous sommes sans eau depuis le début du mois de Ramadhan, mais contre toute attente nous avons été chargés par les brigades antiémeute de la gendarmerie avec usage de gaz lacrymogène», nous relatent des habitants.
    Et d’ajouter : «Il y a eu mort d’homme ; la victime a reçu au visage une bombe lacrymogène à bout portant, alors qu’elle se trouvait à quelques pas de son domicile.» Un triste sort pour Souillah Miloud, un ex-militaire rescapé de la guerre israélo-arabe. Il n’est pas mort sur le front en Egypte, mais chez lui. Il a laissé une veuve et sept enfants orphelins. Hier, en début d’après-midi, les habitants de cette commune ont maintenu le blocus de leur agglomération.

    C’est un village sinistré que nous avons découvert. Aucun magasin ouvert et le siège de l’APC a été fermé. Des barricades et des pneus brûlés sont visibles dans chaque coin de rue. Des personnes blessées au visage et aux membres racontent ce qui leur est arrivé. «La gendarmerie n’a pas fait dans la dentelle», nous dit-on. «Les jeunes ont été pourchassés jusque dans les domiciles», ont affirmé des témoins.
    Au moment où nous mettions sous presse, les habitants réclamaient également la venue du wali de Guelma. En fait la population crie au complot. Un rapport erroné des services de sécurité aurait fait état de la mise à sac du siège de l’APC et de la brigade de la gendarmerie. Ce qui a conduit à une mesure répressive aveugle, concluent nos interlocuteurs.

  • Le rejeton d’un ex- « ministre » de la république bananière dépensait en moyenne 10 000 DA par jour pour se « shooter »!!!

     

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    Sévère réquisitoire contre des inculpés «à désintoxiquer»
    El Watan, 23 août 2011
    Après plusieurs heures d’audition, les sept prévenus, dont les enfants du général à la retraite, Alioua, et de l’ancien ministre, Abderrahmane Belayat, ont tous nié le délit de trafic de drogue, en reconnaissant n’être que des consommateurs, pris en otages par des dealers nigérians. Le parquet requiert 20 ans de prison ferme et la défense plaide l’innocence.

    Classé dernier au rôle des affaires devant être jugées dimanche dernier par le tribunal de Bir Mourad Raïs, près la cour d’Alger, le procès des sept prévenus impliqués dans un trafic d’héroïne s’est ouvert, dimanche en début d’après-midi, devant une assistance composée essentiellement de journalistes et des proches des mis en cause. La mine défaite, ces derniers sont tous des jeunes, pour la plupart des étudiants dont l’âge est compris entre 22 et 30 ans. Ces derniers, qui doivent répondre de deux chefs d’inculpation (trafic et consommation de drogue), risquent une peine maximale de 20 ans de prison. Le premier à être entendu est Fahci Belayat, fils de l’ancien ministre, membre influent du FLN. A peine 22 ans, étudiant à l’Ecole nationale de commerce et de management d’Alger, il est présenté par l’expertise médicale judiciaire comme «non encore mature». D’emblée, il lance au juge : «Je ne suis pas un trafiquant de drogue. J’achetais les capsules d’héroïne pour ma propre consommation.»

    Une consommation assez régulière, 3 à 4 capsules jour, qui a fait de ce jeune «un toxicomane». Son histoire avec l’héroïne dure depuis 6 ans. «Je contactais par téléphone Hassan, le Nigérian, et j’allais chez lui à Ouled Fayet, pour acheter la capsule à 3500 DA. Je dépensais une moyenne de 10 000 DA jour, parfois plus», dit-il.
    Ces montants constituent généralement son «argent de poche» ou encore «la revente» des objets de valeur qu’il «vole» de la maison familiale. «J’ai essayé de me soigner, en vain. Je suis devenu l’esclave de Hassan. J’avais peur de lui. C’est un sorcier. Il menaçait de me tuer et de tuer toute ma famille à distance avec des gris-gris. Il faisait des sortilèges et je le croyais. Il m’a donné un flacon contenant un liquide blanc qui devait faire disparaître les policiers en cas où ils m’attraperaient. C’est un vrai sorcier», déclare l’inculpé, avant de céder sa place à son ami Lotfi Alioua, fils du général à la retraite, Alioua. A peine la vingtaine dépassée, étudiant à la même école ; lui aussi, il est dépendant de l’héroïne depuis déjà plus de deux ans. Il accompagne souvent Hafci, à Ouled Fayet, pour acheter sa dose auprès de Hassan avec l’argent que lui donnent ses parents ou celui qu’il ramasse auprès de ses camarades qui veulent «se faire piquer ou snifer». Il nie toute intention de faire dans le commerce de la drogue expliquant que les capsules qu’il se procurait étaient destinées à sa consommation personnelle.

    Les mêmes propos sont tenus par Kaci Salah Mehdi, coinculpé, étudiant également à l’Ecole de management. «Lotfi, Hafci et moi cotisions pour acheter les capsules. Je ne les ai jamais revendues», déclare-t-il. Il précise : «J’ai arrêté de me droguer l’été dernier.» Fonctionnaire dans une entreprise publique, Bouabdellah, qui approche la trentaine n’arrive pas à comprendre comment il s’est retrouvé en prison. Il reconnaît être un consommateur dépendant de cette drogue dure depuis trois ans, mais réfute catégoriquement l’inculpation de trafic. «Les policiers sont venus me demander de les aider à confondre le Nigérian Hassan, en prenant rendez-vous avec lui. Hassan ne répondait qu’à mes appels. Je n’ai pas hésité un seul instant. Lorsque j’ai fait la commande, les policiers lui ont tendu une souricière. Mais ils ne m’ont pas laissé partir, alors qu’ils m’avaient promis de me libérer», affirme-t-il, avant de laisser place à Kacis Yanis, un jeune étudiant des Beaux-Arts. «Lorsque je suis en manque, je vais acheter les capsules du côté du café Chergui, chez les Africains. Lorsque je n’ai pas d’argent, je cotise avec Kaci Ousalah, ou bien je vends quelques effets personnels», explique-t-il. Commerçant de profession, Hafs Sofiane s’adonne à la drogue depuis 2007. Il a déjà été condamné à une peine de prison pour détention, mais il dit avoir réussi à s’en débarrasser durant les sept mois d’incarcération. Il n’a pas cessé de jurer qu’il n’a jamais fait le commerce de l’héroïne, précisant que le numéro de téléphone que les policiers ont trouvé chez Hassan le Nigérian n’est pas le sien.

    Le dernier inculpé à être auditionné par le juge est Chelli Réda, propriétaire d’un bureau de tabac. Il dément avoir vendu de l’héroïne et souligne que les 7 capsules (lui ne reconnaît que 2) sont destinées à sa propre consommation. Le juge appelle les deux ressortissants nigérians Hassan et Brahim cités comme témoins, en attendant qu’ils soient déférés au tribunal criminel, pour commercialisation internationale de drogue. Très sereins, les deux nient formellement avoir connu les inculpés ou vendu de la drogue, avant de quitter la salle. Le représentant du parquet n’a pas tenu compte des propos des inculpés et a préféré requérir à leur encontre 20 ans de prison ferme. Une demande qui fait bondir l’ensemble des avocats. Ces derniers plaident tous l’innocence de leurs mandants qui, selon eux, «ne sont que les victimes d’un fléau qui ravage la jeunesse et non pas des dealers». Pour les robes noires, les inculpés doivent être «désintoxiqués et non condamnés. Ils étaient les esclaves des dealers. Hassan a donné du poison à Belayat en lui faisant croire que le produit allait le protéger de l’emprise des policiers…» Certains avocats ont préféré mettre l’accent sur les conséquences dramatiques de ce fléau sur les familles. «Certains inculpés sont obligés de voler leur propre mère pour acheter une capsule. Ils ont ruiné les leurs et jeté l’opprobre sur eux. Ce sont des malades à soigner et non pas à interner», plaide la défense avant de réclamer l’innocence. En leur donnant la parole, l’ensemble des inculpés jurent de ne plus toucher à la drogue tout en demandant au tribunal de leur donner une chance, d’autant qu’ils ont tous reconnu avoir subi une cure de désintoxication en prison. Le magistrat lève l’audience en fin de journée, et le verdict ne sera connu que le 28 août.

    Salima Tlemçani

  • A quoi joue l’Agence presse service (APS) ?

     

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    Le rôle de l’intellectuel, du journaliste, d’un cadre de la nation et plus généralement de tout patriote intègre soucieux des intérêts supérieurs de l‘Algérie est d’éviter tant la sinistrose, le dénigrement gratuit que l’autosatisfaction, source de névrose collective, mais d’émettre son analyse et son appréciation selon sa propre vision du monde.

    Le débat contradictoire productif, le dialogue serein sont me semble-t-il la condition sine qua non pour établir tant un bilan objectif afin de corriger les erreurs que de tracer les perspectives futures du pays. Et si j’ai accepté le 21 août 2011, l’invitation de mon ami Mohamed Bahloul, directeur de l’Institut des ressources humaines à Oran, et ayant eu le privilège (l’élève me semble-t-il a dépassé son maitre et j’en suis fier pour l’Algérie) d’avoir été son professeur tant durant sa licence ès sciences économiques qu’en magister, c’est justement pour ce débat productif que j’appelle de mes vœux depuis de longues années. Le débat que nous avons animé avec lui et mon ami Mohamed Brahim, ancien conseiller à la chefferie du gouvernement, entre dans cet objectif stratégique. Aussi c’est avec surprise que j’ai lu le compte rendu sommaire de l’agence officielle APS en en date du 22 aout 2011 qui selon elle les experts qui ont animé le débat sur la transition auraient affirmé que l‘Algérie est sur la bonne trajectoire.

    Tout en rendant au passage hommage à la presse indépendante, nous avons insisté sur le fait que la société avait pris conscience d’un changement pour une transition démocratique pacifique alors que les pratiques de gouvernance ont malheureusement peu changé, le rédacteur du texte de l’Agence officielle confondant prise de conscience et changement réel. L’APS ignorerait-elle que nous sommes à l’ère d’Internet où le monde est devenu une maison en verre et pourquoi cette désinformation contreproductive pour le pouvoir lui-même ? L’Algérie n’a-t-elle pas besoin surtout d’un regard lucide et non de courtisans ? Pour l’opinion publique afin qu’elle ne soit pas induite en erreur par cette propagande de l’ère du parti unique nuisible aux intérêts du pays et à notre statut d’intellectuel.

    Sans entrer dans les détails, voici les conclusions qui ont fait le consensus tant des trois experts animateurs que de la nombreuse assistance qui a participé au débat.

    Passer d’une économie de rente à une économie de production. Le vrai débat sur la transition qui dépasse largement l’aspect monétaire, est de relancer la sphère réelle afin de créer des emplois créateurs de valeur ajoutée afin de diminuer les tensions sociales renvoyant à des facteurs politiques, sociaux et culturels du fait que le blocage est d’ordre systémique et pas seulement à des facteurs économiques, au moment où la population algérienne passera de 36 millions à 50 millions sans pétrole et sans gaz dans 25/30 dans le cas d’un scénario raisonnable. L’objectif stratégique pour l’Algérie est la transition rapide d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures supposant une gouvernance renouvelée, la valorisation de l’entreprise et son support, la ressource humaine, richesse bien plus importante que toutes les ressources des hydrocarbures en réhabilitant son élite supposant de profondes réformes politiques et économiques solidaires.

    L’Algérie a le choix entre deux variantes.

    Transition pacifique. C’est la première variante, une transition démocratique pacifique grâce à un dialogue sans exclusive, entre les différentes forces sociales et économiques, une mobilisation citoyenne, une société participative tenant compte des bouleversements du monde et notamment du printemps arabe où les peuples ont vaincu l’ennemi le plus mortel, la peur.

    La déflagration. C’est la seconde variante, ignorer la transformation monde, continuer dans une gestion autoritaire, administrative des années 1970, assimilant la population algérienne à un tube digestif que l’on croit calmer par la distribution de revenus sans contreparties productives, se refugiant dans l’élaboration de lois alors que l’Algérie a les meilleures lois du monde que contredisent quotidiennement les pratiques sociales, alors que le problème est ailleurs, il est une nouvelle gouvernance, un Etat de droit, renvoyant à une nouvelle régulation politique, sociale et économique. Cette dernière variante préparerait alors à terme une très grave déflagration sociale. Espérons que la raison l’emportera au profit exclusif de l’Algérie et d’une manière générale pour l’ensemble du Maghreb et l’Afrique dont l’intégration économique est une nécessité historique et économique face à la nouvelle configuration géostratégique mondiale.

    Dr Abderrahmane Mebtoul, expert international

  • DOK à TSA : les textes vont subir de nouvelles modifications

    Loi sur les partis et loi électorale




     

    La révision de la loi électorale et de celle sur les partis politiques et les associations n’est pas encore terminée, a affirmé, mardi 23 août, dans une déclaration à TSA, le ministre de l’Intérieur Dahou Ould Kablia. « Les amendements apportés aux projets de loi électorale et de celle sur les partis politiques ne sont pas définitifs. Le ministère s’attèle toujours à amender ces projets de loi pour les présenter au débat au niveau du gouvernement », a assuré M. Ould Kablia.

    La loi sur les partis politiques contient 98 articles. Entre 15 et 25 articles ont connu à chaque fois des changements, a‑t‑il expliqué. « Les projets de loi qui ont été publiés (par la presse) ne sont pas définitifs », a affirmé le ministre. Certaines dispositions du projet de loi sur les partis politiques comme celle relative à la limitation des mandats de chefs de partis politiques ont suscité une vive polémique dans les milieux politiques nationaux.  Dahou Ould Kablia a rappelé que ces dispositions ne sont pas définitives, sans toutefois révéler le contenu du projet de loi sur les partis. Mais le texte définitif devrait être soumis au Conseil des ministres dimanche prochain, selon le ministre.
     
    Par ailleurs, selon des sources sûres, le Premier ministre Ahmed Ouyahia tiendra trois réunions de son gouvernement avant le Conseil des ministres qui se tiendra ce dimanche sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika. Ces réunions seront consacrées à l’étude des projets de loi sur les partis, au nouveau code de l’information et à la loi de finances pour 2012.
     
     
    Affaire de la cité Bois des pins : première réaction
     
    Dahou Ould Kablia a également commenté pour la première fois l’affaire de la cité Bois des pins à Hydra où le projet de construction d’un parking à étages est contesté par la population. Le ministère de l’Intérieur n’interviendra pas dans cette affaire sauf dans « le cas d’une atteinte à l’ordre public », a‑t‑il expliqué à TSA. Selon lui, le projet a été lancé par l’APC et approuvé par la wilaya d’Alger. Le projet est d’utilité publique, selon le ministre.
  • tout le peuple ALgerien se réjouit de la chute de zenga,zenga

    Le FFS se réjouit de la chute de Kadhafi

     

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    Le Front des forces socialistes (FFS) s’est réjoui, mardi 23 août, de la chute imminente du président libyen Mouamar Kadhafi. « La chute proche du régime de Kadhafi est une bonne nouvelle pour tous les militants de la liberté et de la démocratie dans le monde », écrit le FFS dans un communiqué. « Le délire de pouvoir illimité qui est la principale marque de fabrique des régimes antipopulaires arabes a été porté jusqu’à la plus odieuse des caricatures par le régime libyen », ajoute‑t‑il.
     
    Le FFS estime toutefois que la transition vers la démocratie pourrait prendre du temps et s’avérer difficile. « Il faut craindre pour cette raison que la transition vers un système véritablement démocratique ne prenne plus de temps et ne soit plus difficile à mettre en place qu’en d’autres circonstances ». Dès lors, le FFS souhaite que le peuple libyen s’unisse autour d’une direction représentative, sans pour autant citer le CNT. « Voisins immédiats de la Libye, les militants algériens pour un Maghreb des peuples démocratique et prospère souhaitent que le peuple libyen puisse rapidement s’unir autour d’une direction nationale représentative en mesure d’asseoir un État de droit démocratique et souverain ».
     
    Le FFS, qui a fait du Maghreb démocratique un élément stratégique de son engagement politique , « a pris une position conjointe avec d’autres partis maghrébins afin de soutenir le mouvement du peuple libyen sur la voie de son émancipation du joug autoritaire », écrit le parti, avant de conclure : « le FFS tient à réitérer sa solidarité avec le peuple libyen en lutte contre la tyrannie ».