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  • même les norvegiens ont leurs propre terro ben dis donc, et les USA endettés ??

     

    CARNAGE EN NORVÈGE

    Un extrémiste de droite interrogé par la police

    Par

    Le suspect du carnage de vendredi à Oslo Anders Behring Breivik, (au fond, les lieux de l'attentat) Le suspect du carnage de vendredi à Oslo Anders Behring Breivik, (au fond, les lieux de l'attentat)

    Le suspect, Anders Behring Breivik, préparait activement son opération, selon des aveux à la police, depuis l'automne 2009 au moins

    Dans un geste qu'il considère «cruel» mais «nécessaire», le suspect des deux attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi, Anders Behring Breivik, proche de l'extrême droite, a reconnu les faits, et affirmé avoir agi seul. Ce Norvégien âgé de 32 ans, a préparé de longue date l'opération. Le carnage, qui a suscité une vague d'indignation et de compassion à travers le monde, a débuté par un attentat à la voiture piégée dans le quartier des ministères à Oslo, suivi d'un massacre à l'arme à feu commis ensuite, froidement, sur l'île d'Utoeya à une quarantaine de kilomètres de la capitale où se tenait l'université d'été de la jeunesse du parti travailliste où étaient présents des centaines de personnes. A la suite de la tuerie, le suspect a été arrêté sur l'île «sans opposer de résistance».
    La police norvégienne a annoncé hier que 97 personnes avaient été blessées et a fait état d'un nombre encore indéterminé de disparus. Le nombre de morts est inchangé, avec 92 victimes, a annoncé le commissaire de police, Sveinung Sponheim, lors d'un point de presse. «Il y a encore des disparus dans le quartier des ministères» a ajouté un porte-parole de la police d'Oslo, sans pouvoir fournir de chiffres. Selon la police, 67 personnes ont dû recevoir des soins après la fusillade et 30 autres après l'explosion. Samedi, la police avait aussi fait état de 4 ou 5 disparus sur Utoeya. Une opération dans l'est d'Oslo en lien avec l'enquête, a été lancé hier matin par la police norvégienne a indiqué Anders Fridenberg, un porte-parole de la police d'Oslo à l'AFP. Peu avant de passer à l'acte, le suspect Behring Breivik a diffusé sur Internet un manifeste de 1500 pages, truffé de diatribes islamophobes et antimarxistes. «Il reconnaît les faits», a déclaré l'avocat du suspect, Geir Lippestad, aux médias norvégiens dans la nuit de samedi à dimanche. «Il considère que c'était cruel de devoir mener ces actions mais que, dans sa tête, c'était nécessaire», a-t-il ajouté. La police enquête toutefois toujours pour déterminer s'il y avait «un ou plusieurs» tireurs lors de la fusillade sur l'île d'Utoeya.
    Le jeune homme préparait activement son opération depuis l'automne 2009 au moins, selon le manifeste rédigé en anglais et sous un nom anglicisé, Andrew Berwick, et intitulé, «A European Declaration of Independence - 2083». «Je serai perçu comme le plus grand monstre (-nazi) jamais connu depuis la Seconde guerre mondiale», écrit Behring Breivik, qui se présente comme un croisé dans ce carnet de bord où il décrit les préparatifs de ses attaques. Dans le manifeste qui retrace ses gestes depuis 2002, Behring Breivik évoque «l'usage du terrorisme comme un moyen d'éveiller les masses». Sur la foi des informations qu'il a mises en ligne sur Internet, la police le décrit comme un «fondamentaliste chrétien» de droite, sans vouloir se prononcer sur d'éventuelles motivations politiques. Or, les attaques semblent s'être concentrées sur le parti travailliste, au pouvoir, visant d'abord le siège du gouvernement de centre-gauche du Premier ministre Jens Stoltenberg, puis un rassemblement de la jeunesse travailliste. Outre le manifeste, Behring Breivik a publié une longue vidéo sur YouTube, montrant sa farouche hostilité à l'islam, au marxisme et au multiculturalisme. Publiée le jour des attaques, la vidéo décrit l'islam comme «la principale idéologie génocidaire». «Avant de commencer notre Croisade, nous devons faire notre devoir en décimant le marxisme culturel», est-il également écrit. Le Parti du Progrès (FrP), une formation de la droite populiste norvégienne, a annoncé que le suspect avait adhéré au parti en 1999 et l'avait quitté en 2006. Dans un message mis en ligne en 2009 sur le site de débats www.document.no, Behring Breivik reprochait au FrP «sa soif de vouloir satisfaire les attentes multiculturelles et les idéaux suicidaires de l'humanisme». Il se présente aussi comme directeur de Breivik Geofarm, une ferme biologique qui lui a donné accès à des produits chimiques susceptibles d'être utilisés pour la confection d'explosifs. Une centrale d'achat agricole a indiqué samedi qu'il avait acheté début mai six tonnes d'engrais chimiqu

  • ce qui risque d'arriver en Algerie!!!!!

    L'ÉTAT-MAJOR MILITAIRE TURC DÉMISSIONNE EN BLOC

    Erdogan tente de juguler une grave crise avec l'armée


    Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque Erdogan semble avoir remporté la première manche du bras de fer qui l'oppose à la hiérarchie militaire turque

    Le bras de fer qui oppose depuis des mois la hiérarchie militaire turque au gouvernement islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdogan a connu une nouvelle évolution.

    Les dirigeants turcs tentaient hier de mettre fin à un grave conflit avec les chefs militaires, épisode sans précédent d'une crise chronique entre un régime issu de la mouvance islamiste et une armée qui se veut garante de la laïcité. Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a nommé tard vendredi soir le commandant de la gendarmerie, le général Necdet Özel, chef d'état-major des armées en exercice, après la démission de l'actuel chef d'état-major. Le général Özel est par ailleurs nommé chef de l'armée de terre, l'actuel chef de cette armée ayant lui aussi démissionné, avec les chefs de l'armée de l'air et de la marine, a indiqué l'agence de presse Anatolie, citant un décret du Premier ministre et du président Abdullah Gül. Les deux nouvelles fonctions occupées par le général Özel donnent à penser qu'il sera prochainement nommé comme successeur en titre du chef d'état-major des armées démissionnaire, le général Isik Kosaner, selon la presse turque. Le président Gül, commandant suprême de l'armée selon la Constitution, a d'ailleurs reçu vendredi soir M. Erdogan et le général Özel, renforçant le sentiment que ce dernier est pressenti pour devenir le prochain chef d'état-major. Le général Kosaner et ses adjoints ont ouvert vendredi une grave crise politico-militaire en démissionnant, sur fond de désaccord avec le gouvernement islamo-conservateur à propos de la promotion de militaires de haut rang incarcérés dans des affaires de complot contre le régime. Les chefs de l'armée exigent que les militaires en détention puissent bénéficier de promotions, même s'ils sont en prison dans l'attente de la fin de leur procès, ce que refuse le gouvernement, selon la presse. Parmi eux se trouve un général quatre étoiles, qui était censé devenir le prochain commandant de l'aviation. «Un des objectifs de ces enquêtes et de ces arrestations de longue date et de maintenir l'armée sur la sellette et de donner l'impression au public qu'elle est une organisation criminelle», a déclaré le général Kosaner à ses adjoints en quittant son poste, selon Anatolie. «Etant donné qu'on ne peut rien faire contre cette situation et que les requêtes aux autorités (pour une solution) sont ignorées, je ne suis plus en mesure de protéger mes droits personnels», a-t-il ajouté pour expliquer sa démission. Autrefois intouchable et incontournable dans la vie politique, l'armée turque est depuis plusieurs années la cible de critiques et d'accusations, dont celle de complots visant à renverser le gouvernement de M. Erdogan, dont le Parti de la justice et du développement (AKP) est issu de la mouvance islamiste. Quarante-deux généraux, soit plus d'un sur dix, et plusieurs dizaines d'officiers d'active ou à la retraite, sont actuellement incarcérés dans le cadre de ces complots présumés. Vendredi, six nouvelles inculpations de généraux ont été prononcées, pour complot contre le gouvernement et la création de sites Internet de propagande antigouvernementale, selon le journal Milliyet. Parmi eux figurent Nusret Tasdeler, commandant de l'armée de l'Egée, Ismail Hakki Pekin, chef du renseignement, et Hifzi Cubuklu, conseiller juridique de l'institution militaire. Ces dernières arrestations ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, contribuant à la décision des chefs militaires de démissionner, selon la presse. Pour l'universitaire Ahmet Insel, «les militaires n'arrivent plus à faire face aux accusations du pouvoir civil, car elles sont fondées». «En démissionnant, ils acceptent implicitement que les accusations sont fondées», ajoute ce chercheur, auteur de deux livres sur l'armée turque. En Turquie, «la vieille garde militaire jette l'éponge», a-t-il encore commenté. Pour lui, l'armée turque, qui a renversé quatre gouvernements depuis 1960, dont celui en 1997 de l'islamiste Necmettin Erbakan, mentor de l'actuel Premier ministre, ne risque plus de commettre de coup d'Etat, du fait notamment de «l'appui fort» d'une partie de la population à l'AKP. Le parti au pouvoir a enregistré une victoire écrasante, pour un troisième mandant consécutif, lors des élections législatives de juin. «Il pourrait y avoir un jour la tentative chevaleresque d'un colonel, d'un pistolero, mais pas au delà», a-t-il estimé. «En fait, l'armée a perdu la partie le 27 avril 2007, lorsqu'elle a mis, sans aucun résultat, son veto à l'accession de Erdogan ou de Gül à la tête du pays», a ajouté M. Insel.

  • faut pas faire confiance aux occidentaux et aux américains ni aux monarchies arabes.

     

    Libye : la mystérieuse liquidation du général Younès

    Par
    T
     

    Alors que le général Younès a été inhumé hier, son assassinat par des rebelles qui l'accompagnaient est toujours entouré d’un épais mystère.

    Ultime ironie pour l'ancien compagnon de route de Kadhafi, c'est aux mains des rebelles qu'il avait rejoints dès les premiers jours qu'Abdel Fatah Younès, le chef militaire de l'insurrection libyenne, semble avoir trouvé la mort, à en croire un ministre rebelle. Rappelé de la région de Brega, où ses troupes peinent toujours à prendre le dessus sur les forces loyalistes, le général Younès, ancien ministre de l'Intérieur de Kadhafi, a été assassiné en arrivant jeudi soir à Benghazi. Deux autres responsables militaires qui l'accompagnaient, Mohammed Khamis et Nasser Madhour, ont également péri dans l'attaque.

    Les insurgés qui avaient pour mission d'escorter Abdel Fatah Younès auprès du Conseil national de transition (CNT) à Benghazi, où il devait être interrogé sur des questions militaires, se seraient retournés contre leur charge et l'auraient abattu avant d'abandonner son corps à l'extérieur de la ville, a expliqué vendredi soir Ali Tarhouni, ministre des Finances et du Pétrole du gouvernement rebelle. Le chef de la milice, arrêté à Benghazi, serait passé aux aveux. "Ce n'est pas lui, ce sont ses subordonnés qui l'ont fait", a précisé le ministre. Les tireurs étaient vendredi toujours en fuite.

    Pour expliquer leur geste, deux hypothèses : soit que les tueurs furent des loyalistes de Tripoli infiltrés dans l'insurrection, soit qu'ils n'aient pas pardonné à leur général son passé auprès du Guide de la révolution. La rumeur bruissait que celui qui fut pendant quarante ans un fidèle du dictateur conduisait en coulisse des négociations avec son clan, ce qui pouvait expliquer son manque d'ardeur dans la conduite des opérations militaires des insurgés.

    Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil, cherchait plutôt les assassins du côté de Tripoli et minimisait les divisions dans le camp rebelle. "Je vous demande de ne pas prêter attention aux rumeurs que les forces de Kadhafi essaient de propager dans nos rangs", disait-il avant la sortie de son ministre. Quant à Mouammar Kadhafi, il voyait dans le meurtre de son ancien bras droit l’œuvre d’Al Qaida.

    Scènes de liesse à Tripoli

    Un millier de personnes ont participé vendredi aux funérailles à Benghazi. "Le sang du martyr ne sera pas répandu en vain !", a scandé la foule. La famille d'Abdel Fatah Younès a assuré qu'elle demeurerait du côté de la rébellion. Cette déclaration réaffirme le soutien de la tribu Obeidi, puissante à Tobrouk, Benghazi comme dans tout l'Est libyen, à l'opposition.

    À Tripoli, l'annonce de la mort d'Abdel Fattah Younès a provoqué des scènes de liesse chez les partisans de Kadhafi. Pour le clan du dictateur, cette nouvelle contrebalance de récentes déconvenues diplomatique et militaire. Mercredi, les autorités britanniques ont, à leur tour, reconnu le CNT comme la "seule autorité gouvernementale en Libye". Jeudi, les forces rebelles ont pris les bourgades de Ghazaya et d'Om al-Far sur la route rapide qui, de la frontière tunisienne, longe en contrebas le Djebel Nefoussa et mène à Tripoli à travers le désert. De ces positions, les forces de Kadhafi pouvaient bombarder les villes rebelles du Djebel Nefoussa, notamment la cité berbère de Nalut.

  • "La torture est toujours pratiquée en Algérie" comme au temps de fafa.

    C'est ce qu'a affirmé samedi le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), Me Mustapha Bouchachi au cours d'un point de presse.

    "On ne sait pas si elle est le fait d'un commissaire, d'un officier des services, mais elle n'est pas limitée à une région, elle s'est propagée", a ajouté l'avocat lors d'un point de presse, accusant le parquet de ne vouloir "ouvrir une enquête sur la torture". Lors d'un point de presse, il a évoqué des cadres ayant reconnu devant un tribunal avoir été torturés par les services de sécurité. 

    Me Bouchachi, surnommé "le Vergès algérien", une référence à l'avocat français Jacques Vergès, pour avoir assuré la défense de militants islamistes, déplore également "les atteintes répétées" aux droits de l'Homme en Algérie, citant entre autre l'interdiction faite à son organisation de tenir le mois de juin dernier une conférence sur "le rôle de la société civile dans la lutte contre la corruption dans les pays arabes".

    Toujours selon l'avocat, des citoyens se sont aussi vus refuser la délivrance d'un passeport en raison d'un avis défavorable des services de sécurité. C'est une "disposition anticonstitutionnelle et contraire aux conventions", s'insurge le président de la LADDH, pour qui "rien n'a changé depuis la levée de l'état d'urgence".

    En février dernier, le président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression conjuguée de l'opposition et de l'opinion internationale, avait levé l'état d'urgence proclamé en 1992.

    Me Bouchachi a aussi évoqué les récentes consultations politiques menées par une commission mise en place par le président Bouteflika, dans le prolongement des réformes promises en avril dernier. "Pour nous, a-t-il dit, cette commission c'est de la poudre aux yeux. Le peuple n'y a pas été associé. Il n'y a pas de volonté d'ouverture chez le régime".

  • no moment (occultisme)


     

  • no moment

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  • blague!!

    Petit à petit, Tou fait son trou !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Algérie. Coopération interministérielle. Le ministre de
    l’Artisanat remercie son collègue de la Solidarité pour sa
    contribution inestimable à la promotion d’un objet symbole
    de notre terroir.

    Le couffin !

    Quand je vous disais l’autre fois que le ministre des «petits bouts de transport» était un maître incontesté du suspense ! Il fallait me croire ! Ces dernières heures, Amar Tou, Monsieur Tou Amar pour les intimes, a tapé fort une fois encore. Il a invité les habitants de la capitale à venir visiter une station d’un métro pas encore livré. Ya bouguelb ! Même la chaîne de télévision SFY, Science Fiction du Groupe Canal, a demandé la cassette de ce moment mémorable pour la diffuser en prime time. Des gens déambulant dans une station de métro ne débouchant nulle part pour le moment, sans rames de métro, sans même une vieille draisienne sur les rails pour faire illusion. Juste un tunnel, certes aux allures de station moderne, mais statique. C’est une spécialité de Si Amar. Livrer les projets par petits bouts. Un petit bout de tramway. 7 km 400 par-ci. Un petit bout de métro. Une station figée par-là. Qui sait ? Le mois prochain, au sortir du ramadan, Tou invitera peut-être les Algérois à venir voir l’installation en grande pompe des panneaux d’affichage publicitaire sur les murs de la station non opérationnelle. Et après, deux ou trois mois après, il leur demandera de revenir admirer la pose des panneaux lumineux électroniques d’annonce des arrivées et des départs des rames de ce métro toujours pas fonctionnel. Quelque temps après, il les rappellera pour leur suggérer de s’extasier à haute voix devant les premiers distributeurs de barres chocolatées, de sodas et de cacahuètes salées. Je ne sais pas si le ministre poussera son petit bout de bouchon jusqu’à inviter les Algérois à venir voir comment la police de ce métro toujours pas en fonction fera la chasse aux chanteurs et autres camelots qui auront investi les tunnels. Pourquoi pas, d’ailleurs ! Lorsqu’on en arrive à convoquer la presse et les «permanenciers de l’ébahissement » à venir glousser leurs «ah !» leurs «oh !» et leurs «waaah !» dans la station d’un métro en devenir, après ça, on peut … tout ! Absolument Tou ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • les pontes du regime se font hospitaliser aussi en jordanie,pas en algerie!!!!

    Yahiaoui en Jordanie

    Mohamed-Salah Yahiaoui est actuellement hospitalisé dans un établissement de santé jordanien, a-ton appris hier.
    C’est ce qui explique son absence lors de la session extraordinaire du comité central du Front de libération nationale.

  • Dernier de la classe comme par hasard!!!!


    LA PREMIÈRE D’ENTRE ELLES EST CLASSÉE 2142e MONDIALE
    Des universités bas de gamme

    Le Conseil supérieur de la recherche scientifique a rendu public son classement annuel des universités mondiales. L’Université Mentouri de Constantine, censée être le meilleur établissement algérien, arrive à la… 2 142e position.
    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Les universités algériennes n’ont toujours pas la cote. C’est ce que confirme la nouvelle édition du classement mondial des universités. Le «meilleur» établissement supérieur algérien n’est autre que l’Université Mentouri de Constantine, qui décroche la 2 142e place, elle est suivie par l’université Aboubakr-Belkaïd de Tlemcen (2 576e), l’université Houari- Boumedienne de Bab Ezzouar (3 286e), l’Université Ferhat-Abbas de Sétif (4 771e) et l’Université Djilali-Liabès de Sidi Bel Abbès (4 831e). A la 11 858e place, on retrouve le centre université de Khenchela. Une position peu enviable lorsque l’on sait que ce classement concerne 12 006 universités à travers le monde. Dans le monde arabe, l’Algérie arrive très loin derrière les universités saoudiennes, notamment la King Saud University (186e) et la King Fahd University of Petroleum & Minerals (302e). L’Université Mentouri de Constantine arrive à la 23e position sur le plan arabe et à la 20e position au niveau du continent africain. En haut du classement, aucun changement. Les quinze premières universités du monde sont toutes américaines. Au top five, on retrouve : Massachussetts Institute of Technology (MIT), Harvard, Stanford, Cornell University et Berkeley. Oxford, université britannique de grande renommée, arrive à la 27e position devancée, à la 24e place, par l’université de nationale de Taiwan. Côté français, l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) est 189e mondiale et 54e européenne. Elaboré par le Conseil supérieur de la recherche scientifique, organisme relevant du ministère espagnol de l’Education, ce classement se base sur les publications scientifiques mises en ligne par les universités. Un classement dit «webométrique » qui prend en compte le nombre de publications et de pages publiées sur le net, la visibilité, les supports et le contenu. Le Conseil supérieur de la recherche scientifique estime que le web est la «plate-forme» adéquate pour l’internationalisation des établissements universitaires.
    T. H.

  • la france soutient l'algerie et en partie responsable,de tout les malheurs des algeriens !!!

    Ce pouvoir importe des produits français pour se maintenir au pouvoir, ce gouvernement mafieux achète la paix sociale et achète surtout son soutien étranger, celui de la France, sans ce soutien ce gouvernement n'aurait jamais tenu. C'est la France qui maintient ce pouvoir qui s'est mis à son service depuis l'indépendance, n'oublions pas que nous sommes gouvernés par des mercenaires marocains du clan d'Oujda qui n'en ont rien à foutre de l'Algérie, ils sont en Algérie pour nous détruire et empêcher toute possibilité de développement, ils sont en mission commandée. La France les tient par les couilles, ils le savent très bien, en réalité c'est l'ancien colonisateur qui décide en Algérie via ces traitres mercenaires du clan d'Oujda, c'est la raison pour laquelle nous vivons dans un sous développement chronique, tout a été calculé et organisé à la veille de l'indépendance de l'Algérie, la France décide qui doit gouverner en l'Algérie, elle a placé Benbella le Marocain et ancien tirailleur au service de la France pour détruire l'Algérie, on le constate malheureusement 50 ans après notre indépendance que nous sommes gouvernés par des mercenaires étrangers. La France a de tout temps accaparé tous les marchés algériens, c'est un indice qui ne trompe pas, comment un pays comme la France qui nous a génocidé écrasé, bénéficie de la plus grande partie du marché algérien ? elle en est la principale bénéficiaire, l'Algérie se contente d'importer tout de la France, sans contre partie aucune, la France possède le Maroc tout entier et tient nos dirigeants par les couilles qui sont à son service, elle tente aussi de s'accaparer de la Lybie.

  • L'Algérie : Etat artificiellement riche et détérioration systématique du pouvoir d’achat

    A l’approche du mois sacré du ramadhan 2011, les personnes aisées doivent sentir eux aussi les souffrances physiques et morales qu’endurent les pauvres à longueur d’année, et qui en principe devrait nous inciter à plus de solidarité et d’ardeur dans le travail. Aussi, l’objet de cette présente contribution est de poser objectivement les liens entre la relative aisance financière et le pouvoir d’achat des Algériens.

    Face à la crise de l’endettement des Etats du monde, l’Etat algérien, un Etat artificiellement riche

    Après la déclaration du gouvernement invoquant la bonne santé financière du pays, dont effectivement le stock de la dette en 2011 (principal et services) est inférieur à 4 milliards de dollars et la dette publique intérieure moins de 1 milliard de dollars, plusieurs questions importantes se posent devant éviter l’opacité causes de rumeurs dévastatrices, face à la crise de l’endettement des Etats occidentaux. Le PIB mondial est évalué selon les statistiques du FMI en 2010 à 61 963 milliards de dollars US et selon la FED américaine la dette publique US dépasse les 14. 251 milliards de dollars soit 97% du PIB pour une population estimée à 310 millions.

    Pour l’ensemble de la communauté économique européenne des 27, selon Eurostat la dette publique représente 80%, du PIB soit 12.885 milliards de dollars pour une population d’environ 500 millions. USA et Europe 12% de la population mondiale estimé à 6,8 milliard d’âmes en 2010, concentrent 27136 de milliards de dollars de dettes publiques soit 45% du PIB mondial. Je précise que la Chine pourtant deuxième puissance économique mondiale depuis 2010, pour une population de 1,33 milliard d’habitants totalise seulement un PIB de 5745 milliards de dollars soit 9,5% du PIB mondial la dette publique, selon les statistiques récentes de la banque mondiale, inclus les dettes contractées par les provinces, les municipalités et les districts qui ont atteint l'an dernier 27 % du produit intérieur brut, 1160 milliards d’euros résultat des mesures des effets de la crise mondiale d’octobre 2008 où en 2009 et 2010 pour accompagner le plan de relance adopté fin 2008, le pouvoir central redoutait un ralentissement économique ce qui ferait grimper le total de la dette chinoise à plus de 80% de son PIB. Il s’ensuit que les prix ont progressé de 5,4% au premier trimestre 2011 en Chine, selon les chiffres publiés par le Bureau national des statistiques, loin de l'objectif du gouvernement de contenir l'inflation en-deçà de 4% sur l'ensemble de l'année, China Securities Journal, qui dépend de la banque centrale, estimant que la marge de manœuvre pour un resserrement supplémentaire était très limitée.

    Face à cette situation de turbulences de l’économie mondiale qui touche tous les pays, le gouvernement algérien faute de prospective, assistant en spectateurs, dont l’essence de la crise est structurelle, quelle est la structuration des réserves de change de l’Algérie évaluées à 160 milliards de dollars au 21 juillet 2011 entre les principales monnaies internationales : part en dollars, euros, livres sterling et yen ? Les données de 45% en dollars, 45% en euros, 5% en livres sterling et 5% en yen sont-elles justes (1) ? Combien de ces réserves de change sont placés à l’étranger, (80% selon les déclarations du ministre des Finances devant les députés soit plus de 125 milliards de dollars) dont une fraction en bons de trésor américains (est ce que le montant officiel de 50 milliards de dollars), dans les autres banques centrales européenne ou des banques privées internationales dites bien cotées AAA mais dont certaines ont été décotées depuis la crise financière mondiale d’octobre 2008. Que rapportent ces placements sachant que pour 2011 le taux directeur de la FED (entre 0 et 0,25% depuis 2010) et celui de la BCE (1,25% depuis avril 2011) ceux du Japon (0,5%) et de la banque d’Angleterre (0,5%). Avec le taux d’inflation même faible, entre 1 et 2% cela donne un rendement zéro, voire négatif. Cela doit être également soit pondéré à la baisse par la dépréciation d’une monnaie (ce qui est le cas pour le dollar plus de 40% depuis le 01 janvier 2000) ou à la hausse en cas d’appréciation (cas de l’euro), les exportations d’hydrocarbures se faisant en dollars et les importations algériennes pour 60 % en euros.

    C’est que l’utilisation des réserves de change pose un véritable stratégique engageant l’avenir du pays. Doit-on, continuer à privilégier la sécurité des placements même si le rendement est faible, voire négatif ce qui équivaudrait que l’Algérie finance le développement d’autres pays et pourquoi alors continuer à épuiser les réserves d’hydrocarbures reconvertis en monnaies incertaines. Supposant des compétences, les Algériens à l’étranger dans ce domaine spécialisé ayant montré leur savoir faire, et là on revient toujours au management stratégique et à la ressource humaine pilier du développement, du fait de la faiblesse de la capacité d’absorbation afin de respecter les engagements internationaux en approvisionnement énergétique, ne serait-il pas préférable de les investir à travers la création de grands groupes nationaux ,tout en évitant tout monopole néfaste, en Algérie dans le cadre d’un partenariat bien ciblé gagnant/gagnant, une autre fraction en fonds souverains par l’achats d’actions et d’obligations afin d’avoir un rendement beaucoup plus élevés supposant la ressource humaine ? Dans ce cas c’est comme dans le casino, avec des risques de gains et de pertes.

    Un exemple : si l’Algérie avait placé ses réserves de change au miment où l’once d’or était coté à 800 dollars, et comme l’once est actuellement à 1600 dollars on aurait doublé les réserves de change de l’Algérie c’est à dire plus de 300 milliards de dollars en termes de parité de pouvoir d’achat ? Cela aurait pu s’appliquer à d’autres actions en bourse dévalorisées en 2009 dont les cours ont remonté depuis. Autre axe, investir dans un partenariat ciblé dans des segments à valeur ajoutée, y compris les services, dans le cadre de la logique des valeurs internationales afin de préparer l’après hydrocarbures. Mais est-ce cela est possible avec le retour à une gestion administrée des années 1970, avec la bureaucratisation extrême de la société algérienne qui freine l’initiative de tout entrepreneur, surtout depuis scandales financiers de bon nombre d’entreprises y compris Sonatrach ? En insistant sur le fait que ce ne sont pas les pays qui ont des réserves de change importantes qui sont les plus développés, souvent c’est le contraire, surtout celles provenant de la rente avec le risque du syndrome hollandais. L’ex-gouvernement communiste roumain avait une dette égale à zéro mais une économie en ruine. Un endettement bien utilisé peut être source de croissance permettant de rembourser les emprunts grâce à la création de la valeur permis par le travail. En Algérie, ces réserves de change artificielles puisque provenant des hydrocarbures, ont-elles contribué à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens ?

    Manque de régulation, Inflation et tensions sociales

    S’agissant d’un problème aussi complexe que celui du pouvoir d’achat et de l’inflation qui lui est liée, il me semble utile de préciser que ces phénomènes doivent tenir compte de la structure et des particularités de l’économie à laquelle ils sont appliqués, les aspects de structures de l’économie internationale, de l’économie interne résultant de l’option de la stratégie de développement économique, aux schémas de consommation générés en son sein pour des raisons historiques, d’influences socioculturelles et aux composantes des différentes forces sociales pour s’approprier une fraction du revenu national.

    Pour les petites bourses, le constat est amer. En l’absence de mécanismes de régulation et de contrôle, les prix des produits de large consommation connaissent, comme de coutume, notamment à la veille de chaque mois de Ramadhan, des fêtes religieuses ainsi qu’à l’approche des rentrées sociales, des augmentations sans précédent, les organisations censés sensibiliser les commerçants ayant peu d’impacts, prêchant dans le désert. Selon les données de l’Officiel de la statistique ONS, le rythme d'inflation annuel a connu une tendance baissière, passant de 3,9 % à 3,5 % en juin 2011 contre 3,9% en 2010 et 5,7% en 2009. Or, pour une appréciation correcte il faut éclater cet indice en reliant le mode d’accumulation, la répartition des revenus et le modèle de consommation par couches sociales. C’est que la réalit pour la majorité des ménages est que l’inflation pour les produits de première nécessité qui a des incidences directes sur le pouvoir d’achat, depuis fin 2007 à nos jours, est de retour en Algérie. La hausse des prix importante est considérée comme une des raisons les plus directes à la transformation du malaise latent en émeutes urbaines.

    Je recense quatre raisons à l’inflation en Algérie (1). La première raison de l’inflation est la non proportionnalité entre la dépense publique et les impacts économiques et sociaux : 200 milliards de dollars annoncés entre 2004/2009 (pas de bilan à ce jour) et 286 milliards de dollars (Mds) entre 2010/2014 dont 130 Mds de restes à réaliser des projets de 2004//2009 pour un taux de croissance ne dépassant pas 2/3 % moyenne 2004/2010 (donc plus de 400 milliards de dollars soit presque le programme de relance US et chinois) alors qu’il aurait du dépasser 10% fonction de l’importance de la dépense publique. Cela a évidemment, un impact autant sur le taux d’inflation que sur le taux de chômage réel qui est largement supérieur au taux officiel. Une récente étude de l’OCDE montre clairement, parmi certains pays du pourtour méditerranéen, que l’Algérie dépense deux fois plus pour deux fois moins de résultats : projets mal ciblés, les infrastructures ne constituant qu’un moyen, une gouvernance mitigée, l’entreprise et le savoir dévalorisés, mauvaise gestion et surtout la corruption qui s’est socialisée. La deuxième raison, liée à la première, est la faiblesse d’une politique salariale cohérente privilégiant les créateurs de valeur ajoutée, le travail et l’intelligence au profit d’emplois rente ce qui fait que la productivité globale est une des plus faible au niveau de la région méditerranéenne. Le ratio masse salariale sur le PIB pour 2009/2010 est inférieur à 20% contre plus de 45% à la fin des années 1976/1980 contre une moyenne mondiale supérieure à 60% démontrant que les augmentations de salaires pour les secteurs à valeur ajoutée (inclus la santé et l’enseignement dont le professeur d’université perçoit la moitié du député et du sénateur) ne sont pas la cause essentielle de l’inflation mais que celle-ci réside plus dans les emplois improductifs.

    La troisième raison est l’extension de la sphère informelle qui contrôle 65% des circuits des produits de première nécessité, quatre segments celui des fruits et légumes, de la viande rouge et blanche ; du poisson et du textile /cuir, ce dernier à travers les importations de valises avec plus de 40% de la masse monétaire en circulation, où plus de 80% des transactions se font en cash alors que la base de l’économie moderne repose sur le contrat et le crédit, entrainant une évasion fiscale estimé à plus de 3 milliards de dollars US dans le commerce. Mais cela concerne également le secteur productif puisque une enquête menée par le CREAD (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement) révèle que sur 7500 PME, 42% des effectifs ne sont pas déclarés et 30% de leur chiffre d’affaires échappent au fisc.

    D’une manière générale, en matière d’emploi, la part qui revient à l’économie informelle, pour le ministre du Travail plus de 25% de la population active avec une contribution dans la formation du PIB (produit intérieur brut) hors hydrocarbures de 20 à 25%. Et selon d’autres estimations hors hydrocarbures ce taux dépasse 40/50 % idem pour la valeur ajoutée. L’allongement des circuits de commercialisation à travers leur désorganisation entre le producteur et le consommateur favorise les rentes de monopoles, donc la hausse des prix. Le contrôle s’effectue souvent sur les détaillants où d’ailleurs, selon le recensement 2010 du centre national du registre de commerce en dix ans, de 2011 à 2010 le nombre des commerçants déclarés a plus que doublé en Algérie, passant de 697275 en 2001 à 1.407.449 commerçants en 201, le nombre de personnes morales (entreprises) s’élevant au 31 décembre 2010 à 157.158 et pour les personnes physiques (commerçants), elles sont au nombre de 1.325.417 concentrés dans le commerce de détail. Or, le nombre de commerçants non déclarés dépasserait 1,5 million selon UGCAA, données de 2009.

    La mobilisation de 3.000 agents de contrôle prévoyant 7000 fonctionnaires pour 2014 pour contrôler 1,4 million de commerçants sera-t-elle efficace sans maitrise des circuits de distribution? Ce qui fait que le décret postulant que le chèque obligatoire qui devait entrer en vigueur le 02 avril 2011 a été abrogé pour toute transaction supérieure à 500.000 dinars comme l’on a abrogé un autre décret en 2008 pour un montant de 50.000 dinars. C’est que la sphère informelle favorisant les actions spéculatives est le produit de la bureaucratie et des dysfonctionnements des appareils de l’Etat nourrissent des liens dialectiques entre la sphère informelle et la logique rentière. Il en résulte, en cas de remous sociaux, une mentalité bureaucratique qui laisse croire que des lois et des commissions résoudront les problèmes. La quatrième raison est l’inflation importée. Mais la question qui se pose est de savoir pourquoi lorsque le taux d’inflation mondial allait vers zéro en 2009 cela n’a pas eu d’impacts ni aux producteurs ni aux consommateurs algériens. Le dérapage du dinar, a gonflé artificiellement les recettes fiscales voilant l’importance du déficit budgétaire et gonflant le fonds de régulation des recettes calculés en dinars algériens, les taxes au niveau des douanes s’appliquant à un dinar dévalué ayant largement contribué à la hausse des prix au profit de couches rentières (2).

    Cette injustice sociale et hausse des prix expliquent en partie les émeutes qui éclatent quotidiennement un peu partout en Algérie (9000 contestations violentes enregistrées à travers le pays depuis janvier 2010 selon la mise au point de la DGSN en juin 2011 repris par l’agence officielle APS) pouvant être annonciateurs d’une grave explosion sociale montrant le divorce Etat citoyens du fait que tant les partis politiques dont d’ailleurs le FLN/RND/MSP avec tous leurs satellites ont enregistré que 13% de vois par rapport aux inscrits durant la dernière élection législatives et les 80 000 associations créés administrativement vivant du transfert de la rente, sont incapables d’encadrer et de mobiliser laissant la confrontation directe forces de sécurité/citoyens. Aussi invoquer une évolution positive du revenu global entre 2000/2010 d’environ 31% (cela est incontestable du point de vue du chiffre global) comme le fait le ministre du travail, mais c’est ignorer cette évidence, la concentration du revenu au profit d’une minorité, car un chiffre global a peu de significations, données que remet en cause les déclarations du ministre de la Solidarité qui annonce triomphalement une distribution de plus en plus élevé des couffins du ramadhan, plus de 1,5 millions de couffins seront distribués en 2011. Appauvrissement confirmée par le rapport du PNUD 2008/2009, qui note que 2,3 millions d’algériens vivent dans des habitats précaires avec un modèle de consommation loin des normes internationales, une personne sous nutritionnée se répercutant tant sur la productivité du travail qu’occasionnant des maladies fréquentes expliquant en partie l’envolée du poste importation de médicaments (plus de 1 milliard de dollars US 2007/2010). Un autre exemple est le couffin du ramadhan passant de 1,2 à 1,5 million, une enquête menée par le département de la solidarité entre 2009/2010 ayant permis de mettre en relief 150 000 familles possédant la carte de démuni, 700.000 autres familles inscrites sur les listes du filet social, ainsi que plus de 150.000 handicapés.

    L'enveloppe financière consacrée à cette opération s’était élevée en 2010 à 3 milliards de dinars soit 300 milliards de centimes et dépassera 380 milliards de centimes en 2011. C’est le reflet incontestable de l’extension de la détérioration du pouvoir de la majorité. Certes, le SNMG algérien a doublé en passant de 6.000 à 15 000 dinars ces dernières années, mais en dépit de cette augmentation, une interrogation s’impose : comment est-ce qu’un Algérien, qui vit au SNMG, 150 euros par mois au cours officiel moins de 80 euros au cours du marché parallèle, soit entre 3/4 euros par jour, alors que le kilo de viande est en juillet 2011 plus de 10 euros, fait face aux dépenses contraintes et incontournables (alimentation, transport, santé, éducation. 70% des salariés algériens perçoivent moins de 25.000 dinars net consacrant 80% de ce modeste revenu aux produits de première nécessité qui connaissent une hausse de prix continue. Cette dégradation du pouvoir d’achat est renforcée par la dévaluation cyclique du dinar et il est admis maintenant par tous qu’une famille avec 4/5 enfants à charge ne travaillant pas a besoin d’un revenu net minimum de 36.000 dinars net. Hélas cela est impossible si l’on veut une dérive inflationniste généralisée qui pénaliserait les plus pauvres car source de concentration de revenus au profit des revenus variables.

    Pour l’instant l’inflation est comprimée transitoirement par des subventions toujours grâce aux hydrocarbures pour calmer le front social, source de gaspillage car mal gérés et mal ciblées permettant d’ailleurs des fuites hors des frontières( Maroc, Tunisie, frontière saharienne) des produits de première nécessité du fait de la distorsion des prix. Pourtant, le constat sur le terrain est que jamais entre 2007/2011, la concentration du revenus au profit d’une minorité de couches rentières et la corruption n’ont été si importante expliquant que certaines mesures gouvernementales de subventions et de discours sur l’austérité n’ont pas d’impacts de mobilisation et au contraire un rejet général où tous les segments de la société veulent une part de la rente des hydrocarbures immédiatement. Paradoxalement, la crise du logement (même marmite, même charges) et des distributions de revenus sans création de valeur (bien que la destination des transferts sociaux, somme colossale 10% du PIB entre 2009/2011, ne concerne pas toujours les plus défavorisées) permettent à une famille de disposer de plusieurs revenus reportant dans le temps provisoirement les tensions sociales dans la mesure où toute Nation ne distribue que ce qui a été préalablement produit si elle veut éviter le suicide collectif.

    Solution : dépasser le blocage d’ordre systémique

    L’Algérie exporte 98% d’hydrocarbures et importe 75% de ses besoins (ménages et entreprises) avec une participation des entreprises créatrices de richesses de moins de 20% au produit intérieur brut car le secteur BTPH étant lui-même irrigué par la dépense publique via les hydrocarbures et ce malgré un dinar dévalué montrant que le blocage est d’ordre systémique ? Les chiffres officiels sont fortement biaisés de 6% de valeur ajoutée hors hydrocarbures, du taux de chômage comme démontré précédemment, si l’on soustrait les sureffectifs dans les administrations et les entreprises publiques, les emplois fictifs et la sphère informelle et du taux d’inflation compressé artificiellement. Pour preuve, la facture des importations des produits alimentaires selon le Centre national de l’informatique et des statistiques des douanes (Cnis) en date du 24 juillet 2011 s’est élevée à 4,83 milliards de dollars pendant le premier semestre 2011, contre 3,02 milliards de dollars durant la même période en 2010, les achats ayant augmenté de plus de 99,61%. Où en est l’évaluation du programme de développement agricole qui a couté au Trésor public des dizaines de milliards de dollars ? Une situation qui trouve son origine dans une ouverture économique qui s’est faite sur fond de rente pétrolière avec la facilité de tout acheter sur le marché international, y compris la ressource humaine étrangère du fait que le poste services est passé de 4 milliards de dollars à plus de 11 milliards de dollars entre 2010/2011 marginalisant l’élite locale, existant des liens dialectiques entre la logique rentière et l’extension de la sphère informelle spéculative, ce qui a plombé toute démarche tendant à dynamiser des secteurs à forte valeur ajoutée dans le cadre de la concurrence internationale et industrialiser le pays.

    Aussi, les ajustements futurs tant économiques que sociaux dans les très prochaines années (2015/2020), comme c’est le cas actuellement en Grèce, avec plus d’intensité pour l’Algérie, seront très douloureux avec des risques de tensions sociales vives, et il est temps de dire la vérité dans le cadre d’un sacrifice partagé supposant une lutte sans faille contre la corruption qui prend une dimension dangereuse. Plus on, retarde les réformes plus les ajustements seront plus douloureux car en économie le temps ne se rattrapant jamais. D‘où l’importance d’un discours de vérité. Selon les experts avertis et sans démagogie, dans 16 ans pour le pétrole et 25 ans pour le gaz tenant compte du nouveau modèle de consommation énergétique mondial qui se met en place progressivement, de la forte consommation intérieure et de la rentabilité financière (coûts élevés en Algérie) seront épuisés à moins d’un miracle, la population algérienne étant actuellement de 36 millions et sera alors de 50 millions sans hydrocarbures.

    Mais ce ne sera pas un drame. Pour preuve l’Indonésie était un pays exportateur important les années passées et est devenu un pays émergent bien qu’importateur net. J’ai une grande confiance en le génie algérien qui évolue favorablement à l’étranger, s’agissant de lever le blocage qui est d’ordre systémique. Pour peu que des réformes hardies politiques, économiques, sociales et culturelles soient menées dans le cadre d’une large concertation, la transition peut se réaliser. Mais je ne peux concevoir cette transition dans un cadre fermé. Au moment de la consolidation des grands espaces, je ne puis concevoir l’émergence de pôles de savoir et d‘entreprises compétitives sans l’intégration maghrébine au sein de l’espace euro-méditerranéen et africain. Espérons une transition démocratique pacifique, car imagions une crise politique en Algérie à l’instar de certains pays arabes (Tunisie, Egypte, Libye), dans ce cas, le risque est le gel des 125 milliards de dollars déposés à l’étranger. La rente des hydrocarbures n’est pas éternelle, d’où l’importance d’un débat démocratique, pour plus de transparence, évitant le manque de visibilité et de cohérence dans la gouvernance tant politique que socio-économique, sur la trajectoire 2011/2020 du développement hors hydrocarbures de l’Algérie face à la mondialisation, posant la problématique à court terme de la gestion de la rente des hydrocarbures ainsi que celle de l’utilisation des réserves de change propriété de tout le peuple algérien.

    Professeur Abderrahmane Mebtoul / Expert International en management stratégique

    (1) Contribution/interviews 15 aout 2009 El Khabar «Quel est le rendement des réserves de change de l’Algérie placées à l’étranger?», aux quotidiens L’Expression, Quotidien d‘Oran, El Watan «Où sont placées les réserves de change de l’Algérie ? au quotidien Liberté, «L’inadéquation du système financier international et du système financier algérien» juin/juillet 2011.

    (2) Interview du professeur Abderrahmane Mebtoul en direct de 8h30-8h40 à la télévision algérienne Canal Algérie invité du matin le 26 juillet 2011- thème du débat - «subvention de l’Etat, inflation et pouvoir d’achat des Algériens » reproduit dans l’organe officiel gouvernemental El Moudjahid du 28 juillet 2011, le quotidien arabophone algérien Echourouk 27 juillet 2011, interview à la radio Chaine III le 27 juillet ; pourquoi la flambée de l’importation des produits alimentaires ?, interview à l’AFP le 26 juillet 2011 reproduit au niveau international dans le Figaro Fr/Eco paris France, France soir Paris France, MTN international (marchés tropicaux méditerranéens) «Pourquoi la flambée de l’importation des produits alimentaires notamment du blé en Algérie ?» (26/27 juillet 2011)

  • rebelote pour le gouvernement ,le cauchemar continue.......

    Ce qui attend nos ministres à leur retour de vacances

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    Cette année, nos ministres se sont contentés de vacances locales, selon plusieurs sources, précisément en Oranie et à Tlemcen, la Tunisie, destination familiale privilégiée étant devenue «dangereuse» en ces temps de révoltes arabes et les bienfaiteurs étant en exil en Arabie Saoudite donc «plus de passe-droit».

    Pour certains, attirés par l’Europe, la grève d’Air Algérie a chamboulé le programme, pour d’autres «il est interdit de voyager à l’étranger sauf avec l’accord du Premier ministre». Les ministres absents de la scène ? Pas si sûr, puisqu’ils étaient tous accrochés à leurs téléphones selon des collaborateurs. «Mon  ministre était obligé de suivre les événements à distance jusque tard dans la soirée. Il faut dire que les syndicats ont gâché son congé», confie un proche de Ould Kablia, ministre de l’Intérieur. Peu importe le lieu, l’essentiel pour les ministres est de recharger les batteries qui risquent d’être usées dans un mois. En effet, Ouyahia leur a signifié dans une note que désormais il n’y aura plus de week-end pour eux. Pourront-ils pour autant faire oublier à l’opinion publique les désastres et autres scandales de ce début d’année ? Certainement pas.

    Il faut dire qu’il y a des rattrapages à faire surtout qu’ils seront reçus par le Président pour les désormais traditionnelles auditions du mois de Ramadhan. Le thé ne sera pas servi cette année, le président Bouteflika serait «furieux» contre ses ministres. Le bulletin de nos ministres est rempli de notes éliminatoires. «Ils savent pertinemment qu’aucune faute ne sera tolérée. Bouteflika compte même procéder à un remaniement profond pour deux raisons essentielles. La première : les ministres sont devenus cette source de nuisance permanente et la cause même des contestations et leurs interventions n’ont fait qu’accentuer les tensions. La deuxième : le président est obligé de changer le gouvernement à l’approche des élections législatives. Il a promis aux Algériens des élections libres et transparentes et il a été clair avec ses ministres sur ce point», confie une source proche d’El Mouradia. Au peloton des ministres les plus contestés de l’Exécutif Ouyahia vient Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé. Il doit en découdre avec les grèves des différents corps de son département et trouver en urgence une solution à la pénurie de médicaments constatée dans les officines.

    Son collègue Amar Tou, ministre des Transports, par ailleurs en mauvais terme avec lui, devrait absolument faire marcher le métro en faisant d’abord appel à Youcef Youssefi, ministre de l’Energie, pour s’assurer de l’alimentation électrique le jour de l’inauguration étant prévue à une date que seul Amar Tou connaît. Le premier argentier du pays, en l’occurrence Karim Djoudi, doit se détacher de la revue de presse et appeler plus souvent ses collègues, notamment Mohamed Laksaci, gouverneur de la Banque d’Algérie, et Benmeradi, ministre des
    P et T, pour mettre un terme à la crise de liquidités qui n’a que trop duré.  Quant à Dahou Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, son agenda s’annonce chargé. Réformes des codes de wilaya, loi sur les partis, agrément de nouvelles formations, bureaucratie, colère sociale, répression des manifestations, passeport biométrique figurent sur sa liste des priorités. Ca risque de chauffer à la rentrée, d’autant que les pompiers annoncent un débrayage. Pour Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, il serait temps pour lui de réactiver les réseaux diplomatiques s’il en a toujours et se rapprocher plus des médias locaux et étrangers, afin de prémunir l’Algérie des attaques diplomatiques et des polémiques.

    Zouheir Aït Mouhoub
  • CE MONDE QUI BOUGE


    Printemps arabe, six mois après, où en est-on ?

    Par Hassane Zerrouky
    On l’a déjà écrit : la théorie du complot a la dent dure. Ses théoriciens continuent d’affirmer que l’Occident capitaliste est l’instigateur des «révoltes arabes» ! Mais encore une fois, rien ne sert de nier que c’est l’obstination de ces régimes dynastiques à réprimer au lieu de répondre aux aspirations démocratiques de leurs peuples, qui est à l’origine des immixtions occidentales et non l’inverse. Cela posé, où en est la situation dans les pays touchés par l’onde de choc tunisienne ?
    La Syrie. Lundi dernier, le gouvernement syrien a adopté un projet de loi encadrant la création de nouveaux partis, ouvrant la voie au multipartisme. Confronté depuis le 15 mars à des manifestations dont il n’a pu venir à bout en dépit d’une répression qui a fait plus de 1 500 morts, le pouvoir de Bachar al-Assad n’avait, pour ainsi dire, pas d’autre choix. Toutefois, si les manifestations dans plusieurs villes syriennes se poursuivent, attention à la manipulation des chiffres : un million de personnes dans les rues de Hama (1,4 million d’habitants) le 15 juillet, 600 000 à Deir Ez-Zor, autant à Homs, cela laisse rêveur ! On se demande comment tient le régime quand on sait qu’en Egypte et en Tunisie, la mobilisation n’a jamais atteint de tels chiffres ! Mais comme Damas interdit aux journalistes de s’y rendre, il est impossible de vérifier ! Au Yémen, la situation est encore plus préoccupante. La stratégie du chaos poursuivie par le président Saleh conjuguée à l’entrée en scène de la Qaïda pour la péninsule arabique (AQPA) est en train de précipiter le pays vers le pire. En ordonnant à ses forces armées de ne pas s’opposer à l’offensive des islamistes dans la province d’Albyane, dans le sud du pays, le pouvoir de Saleh croit pouvoir retourner la situation en sa faveur : la prise de Zinjibar, capitale de la province, livrée sans combat aux islamistes, a provoqué une fuite massive de la population vers Aden. Abdellah Ali Saleh escompte ainsi que le peuple l’appelle à rétablir l’ordre et la stabilité ! Quant à la situation libyenne, elle est plus compliquée qu’elle n’en donnait l’air lorsque l’Occident avait décidé d’en finir avec le régime de Kadhafi. L’offensive des insurgés marque le pas. L’enlisement est bien là. Contrairement à Paris qui avait claironné un peu tôt la fin imminente du colonel libyen, Washington admet, par la voix de son plus haut gradé, l’amiral Michael Mullen, que l’Otan est dans «une impasse». On se met dès lors à parier sur une «révolution de palais» pour débloquer la situation. Moralité : imposer la démocratie à coups de bombes n’est pas la bonne solution ! En Tunisie et en Egypte, le plus dur reste à faire. L’enjeu pour ces deux pays : se doter de constitutions réellement démocratiques, instituant la séparation des pouvoirs, l’alternance politique, et excluant toute instrumentalisation du religieux à des fins politiques. Dénominateur commun des forces progressistes des deux pays : éviter que la révolution ne soit confisquée par les forces qui n’y ont pas pris part ou qui, à l’instar des Frères musulmans en Egypte ou d’Ennahda en Tunisie, restées à l’écart du mouvement populaire, n’ont pas renoncé à leur prétention de représentants exclusifs du peuple. C’est la raison pour laquelle en Egypte, à l’exception des islamistes, la plupart des forces politiques demandent que la nouvelle Constitution soit élaborée avant les élections. Vendredi dernier, les islamistes ont menacé de déloger par la force les manifestants occupant depuis plusieurs jours la place Tahrir et qui demandent aux militaires de ne pas trahir l’esprit de la révolution ayant mis fin au pouvoir de Moubarak ! En Tunisie, après le report des élections au 23 octobre, le but est d’élire une Assemblée constituante représentative de tous les courants du pays afin d’éviter qu’une seule force politique n’impose son ordre politico-constitutionnel au pays. En conclusion, ces révolutions ou révoltes, qu’importe le terme, sont en fait la traduction d’une crise de la représentation politique des sociétés arabes et maghrébines et expriment un besoin impérieux de changement démocratique. Un exemple : l’abstention massive en Algérie, au Maroc, en Egypte aux divers scrutins durant ces dix dernières années, exprime une défiance populaire envers le politique et montre combien les institutions «élues» sont éloignées des peuples qu’elles sont censées représenter !
    H. Z.

  • Des professionnels français du tourisme dénoncent

    L’ONAT mauvais payeur



    L’Algérie se vante de vouloir faire du tourisme un des futurs moteurs de la croissance du pays. Il est vrai que le pays dispose d’un certain nombre d’atouts géographiques, culturels et historiques à faire valoir. Mais le tourisme, au‑delà des infrastructures et des attraits d’un pays, est avant tout une question d’image. Il faut séduire des professionnels, notamment étrangers, pour qu’ils s’intéressent à la destination Algérie et y organisent des séjours à proposer à leurs clients. A ce niveau, l’Algérie semble partie d’un bien mauvais pied.
     
    En effet, l’Office national du tourisme (ONAT), dont le rôle principal est de promouvoir la destination Algérie, n’a plus très bonne réputation. La cause ? Cet organisme public serait un mauvais payeur et se ferait tirer la patte depuis trois ans pour honorer ses factures auprès de créanciers étrangers.
     
    Tout commence en 2009. A l’occasion de l’organisation du salon SITEV (Salon international du tourisme) à Alger, l’ONAT lance une vaste campagne de communication à l’étranger, notamment en France et achète des espaces publicitaires dans la presse professionnelle française. Trois ans plus tard, ces médias attendent toujours d’être réglés. C’est ce qu’ils dénoncent aujourd’hui, dans un article publié ce jeudi 28 juillet sur le site tourmag.com, premier portail professionnel du tourisme dans ce pays, et signé du responsable du site, Jean da Luz, et d’Alain Quéré, éditeur d’un autre site professionnel, Voyage Plus. Tous deux ont été floués par l’ONAT. Et ils ne sont pas les seuls.
     
    « Une campagne globale d'environ 100 000 euros, visant à promouvoir la manifestation (le SITEV, ndlr) et sa destination. Voilà l'action de promotion qui était lancée en 2009 par l'Office du tourisme algérien et notamment Tarik El Kebir, conseiller du directeur général. Toutes les prestations prévues ont été menées à bien par les différents supports. On ne peut, hélas, dire la même chose en ce qui concerne l'Office national », écrivent‑ils. Toutes leurs initiatives auprès de l’ONAT – ils affirment avoir rencontré ses responsables à plusieurs reprises – se sont avérées improductives. Ils ont également écrit à l’Ambassade algérienne à Paris. Sans plus de succès. Visiblement en colère, ces professionnels entendent bien ne pas se laisser faire. Ils menacent aujourd’hui de faire saisir les équipements du stand de l’ONAT au cours du prochain salon professionnel Top Resa. Et ils déconseillent aux professionnels du tourisme de traiter dorénavant avec l’ONAT.
     
    Cette histoire pourrait paraître anecdotique, si elle ne concernait que des acteurs privés ne représentant que leurs propres intérêts. Or l’ONAT est un organisme public, qui a la charge de faire connaître l’Algérie et d’en donner une image positive. Cette tâche n’est certes pas facile. En effet, l’Algérie est plus souvent pointée du doigt sur la scène internationale pour ses problèmes que pour ses qualités. Le pays est régulièrement épinglé en ce qui concerne les droits de l’homme par des ONG et même par l’ONU. La persistance du terrorisme continue d’inquiéter les Occidentaux. Et l’absence de réelle démocratie achève de ternir le tableau.
     
    L’attitude de l’ONAT n’arrange donc pas les choses. Or, comme l’écrivent eux‑mêmes les auteurs de cet article, « Que penser d'un pays qui, au plus haut niveau, contracte des dettes qu'il ne règle pas ? »  Il semble que les responsables de l’ONAT ne se soient guère posé la question.
  • Fortunes diverses pour les orpailleurs du Hoggar

    l'or à gogo  au sud algerien

    La production ,d’or baisse

    Quel est le potentiel aurifère des gisements du Sud algérien ? L’or du Hoggar, qui a peuplé des années durant l’imaginaire des chercheurs de pépites, permettra-t-il à l’Algérie de devenir un producteur qu’il faudra désormais prendre en compte ?


    Les différentes prévisions qui ont été avancées jusqu’à aujourd’hui incitaient à l’optimisme. Toutefois, les résultats affichés au niveau des sites d’exploitation confiés à l’ENOR sont loin de refléter les objectifs assignés par les responsables du secteur, à la mise en production du gisement de Tirek-Amesmessa, qui tablaient sur pas moins de 3 tonnes d’or/an. Le groupe australien Gold Mining Algeria (GMA), actionnaire majoritaire de l’ENOR, vient de publier un nouveau bilan de l’exploitation du gisement d’Amesmessa, lequel est loin de rassurer. Les résultats pour le second trimestre 2011 ne font que confirmer une baisse constante de la production d’or et d’argent. Ainsi, du 1er avril au 30 juin derniers, la mine d’Amesmessa a produit
    2 368,9 onces d’or (67 kg) et 516,9 onces d’argent (14 kg). Comparativement au premier trimestre, GMA avait annoncé une production de 93 kg d’or et 22 kg d’argent. Durant l’exercice précédent, l’ENOR qui avait préalablement annoncé un objectif de 1,5 tonne, n’a pu atteindre que le résultat bien maigre de 677 kg d’or produit par l’unité d’Amesmessa.


    Un potentiel qui demeure intéressant


    Au-delà des détails et contretemps techniques, GMA Ressources explique la pâleur de ses résultats par la faiblesse du potentiel de la mine. Il est ainsi question de la baisse des teneurs en or du gisement durant les 18 derniers mois. Le groupe australien a même fait part, dans ses derniers bilans, de sa déception quant aux volumes de minerai à haute teneur prévus par les modèles géologiques. Le tonnage de minerai à haute teneur extrait en 2009 était estimé à 60,720 tonnes contre seulement 36,410 tonnes en 2010. Après la fermeture de la mine de Tirek, l’unité d’Amesmessa risque de connaître un sort analogue. L’exploitant évoque déjà la possibilité de se rabattre sur la zone de Zita, qui se trouve entre Tirek et Amesmessa. GMA estime que le site offre un potentiel considérable pour le développement de capacités supplémentaires à ciel ouvert. GMA détient une participation majoritaire de 52% dans l’ENOR, le reste appartenant à Sonatrach.

    ENOR bénéficie d’un permis d’exploitation sur le périmètre Tirek-Amesmessa, sur une superficie d’environ 1417 km2. Dans ce sens, le partenaire australien prévoit d’étendre rapidement son exploitation à des ressources extérieures du grand Tirek-Amesmessa.
    Les déboires de GMA n’ont pas pour autant entamé l’enthousiasme du canadien Cancor. Ce dernier détient quatre permis d’exploration dans les périmètres de Tan Chaffao ouest, In Ouzzal nord et dans le Nord-Tirek.
    Lundi, l’entreprise montréalaise a annoncé que le champ aurifère de Kiouene, dans le Tirek nord, semblait offrir de très bonnes possibilités pour supporter une opération à ciel ouvert.
    Selon Cancor, la partie centrale du champ aurifère de Kiouene se dessine déjà comme le secteur à cibler en priorité pour des travaux de forage.


    Melissa Roumadi http://www.elwatan.com/
  • chakib khellil

    Chakib Khelil qui «doit rendre des comptes» dans l’affaire de l’australien GMA (Gold Mine of Algeria)

    images.jpgLouisa Hanoune s’en est prise une nouvelle fois à l’ex-ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil qui «doit rendre des comptes» dans l’affaire de l’australien GMA (Gold Mine of Algeria). Selon la secrétaire générale du PT, une «escroquerie», une «grosse arnaque» a été commise et ce, relève-t-elle, dans la mesure où des fonds bancaires ont été accordés à hauteur de 67 millions de dollars à une «société écran», en l’occurrence GMA, qui a cédé une bonne partie de sa participation dans l’entreprise publique ENOR à un opérateur égyptien, sans exercice de droit de préemption par la partie algérienne. «Où étaient les autorités depuis 2002 ?» s’interroge Louisa Hanoune qui affirme que Chakib Khelil le «savait» et «doit rendre des comptes, être jugé». A ce propos, Louisa Hanoune appelle à ouvrir immédiatement une enquête sur le bradage industriel, considérant, par ailleurs, que l’autorisation par l’APN de l’importation de la friperie relève du «conflit d’intérêt».

  • Mustapha Benzergua, l'actuel directeur general de Enor n'a pas de problème de tresorerie.


    Mustapha Benzerga

    Directeur Général chez ENOR

    Algérie
    Mines et métaux
    Poste actuel
    http://www.linkedin.com/pub/mustapha-benzerga/1b/9a2/43a
    Si nous cherchons bien, nous pourons peut être retrouver au moins une partie des 100 millions de dollars justement délapidé par cette personne. Au Canada pourquoi pas !


  • L'or algérien entre les mains des voleurs.

    Corruption/Algérie :

    09-04-08_12_34_09.jpgLe gouvernement algérienne et depuis quelques années fait des efforts considérables dans la lutte contre la corruption, et les derniers dossiers mis à jours par les différents services de sécurité ; militaires et civiles, témoignent que l’engagement pris par le président Bouteflika d’éradiquer ce fléau, combien est –il dangereux pour l’économie nationale et particulièrement pour la justice sociale et la paix civile, et le moins qu’en puisse dire, il est plus que sérieux.

    Les affaires de corruption sont gravement enregistrées dans tous les secteurs : L’énergie, les mines, le transport, la douane, l’agriculture, la santé,  les banques,  la culture, la justice, la sureté nationale, etc… les unes sont déjà sur la table des juges, d’autres sont en cours d’enquêtes et d’autre sont soit en instance, ou carrément en attente : Pourquoi ? peut être en attente d’une instruction politique.

    Le dossier de Enor, l’entreprise d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui exploite les mines de Tirek/Amesmassa dans la Wilaya de Tamanrasset, objet d’une ou plutôt de plusieurs enquêtes diligentées par les services de sécurité militaires « le DRS, et la Brigade économique et financière », la justice algérienne « Cour d’Alger et de Tamanrasset, et la police judiciaire de Ouargle, sur les ordres de la cour de Tamanrasset, n’aboutaient pas, malgré que certaines de ces enquêtes ont étés ordonnées par le président de la république en personne.

    Les médias algériens ont signalés et à plusieurs reprises les actes criminels des responsables de Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui par une diabolique opération d’arnaque ont coutés au trésor public la sommes colossale de plus de 100 millions de dollars.

    Malgré que tous les indélicats intervenants et les perfides décideurs ont étés informé suffisamment à temps pour mettre cette bande de voleurs et d’arnaqueurs hors d’état de nuire, et protéger les banques algériennes, donc, le trésor public.

    L’ex ministre de l’énergie et des mines, Mr Chakib Khelil, L’ex Président directeur général de la Sontrach, et le directeur de Sonatrach Aval, le directeur général de Enor, l’ONPM, et la banque extérieur d’Algérie  ont été tous avertis par écris, que les responsables étrangers de Enor et particulièrement MM, Douglas Perkins, ex Pdg de Enor et de Gma resources, Kens Norris, ex Directeur des opérations, et Pierre la Belle, directeur des approvisionnements, et Gautier directeur des finances et de la comptabilité, préparent une opération pour arnaquer l’Algérie. Mais, tous ont fait la sourde oreille.

    Enor, l’entreprise étrangère d’exploitation des mines d’or en Algérie, qui est née après l’ouverture du capital de Enor/Algérie aux capitaux étrangers, et venue très mystérieuse et énigmatique de Gma resources dans le capital de l’entreprise algérienne, et à la hauteur de 52 % des actions. Et depuis cette opération que le moins qu’on puisse dire qu’elle est clandestine, la gestion de cette entreprise ce d’une manière archaïque, anarchique,  et complètement à coté des lois de la république. Et le comble est arrivé en 2007, avec la déclaration de tous les responsables algériens et étrangers liés directement ou indirectement à la gestion des mines et particulièrement celles de Tirek/Amesmassa ont annoncés que Enor a découvert le plus grand gisement d’or à ciel ouvert d’Afrique prés celui du Congo ! Et que celui-ci va produire plus de 4500 kg d’or par ans. Alors, qu’il n’y a pas plus d’or à Amesmassa que l’or découvert par les Russes et la Sonarem dans les années 70 du siècle dernier.

    Des sommes colossales ont été mises par le tresor public via la banque extérieur d’Algérie, à la disposition des responsables algériens et étrangers pour mettre en activité ce gigantesque gisement d’or, qui n’excite que dans l’esprit arnaqueur de Mr Douglas Perkins et ses complices.

    Les ordres de Bouteflika, président de la république pour combattre acharnement la corruption, et punir impitoyablement les corrompus, doivent être exécutés, et le plutôt sera le mieux.

    Croyez moi, Monsieur le président, que : lever l’état d’urgence est une bonne, même, une très bonne action, mais combattre la corruption et poursuivre les corrompus sont encore meilleure. Et à ce moment, 90 % des manifestants qui veulent marcher à Alger ou ailleurs, rentreront chez eux.

  • Gouvernement fantoche à fait de nos pères des mendiants,et de nos martyres des voyous.

    Les retraités : «Nous sommes traités comme des mendiants»

    Le Temps
     
               
     

    Plusieurs centaines de retraités se sont rassemblés hier au siège de la Centrale syndicale à Alger. Ils sont venus écouter la réponse des responsables de l’UGTA concernant les revendications, dont la revalorisation des pensions, qu’ils ne cessent de réclamer depuis plusieurs années. «Je vous ai déjà dit que je fais de cette question une préoccupation personnelle.

    Elle est inscrite comme point essentiel, dont le traitement va se faire lors de la prochaine tripartite prévue en septembre. J’en ai parlé à deux membres du gouvernement. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, ainsi que Tayeb Louh, ministre du Travail, sont d’accord pour que la prochaine tripartite soit dédiée exclusivement à la situation des retraités», a déclaré Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, à l’assistance.

    «C’est le seul cadre de négociations existant, je n’en connais pas d’autre et nous n’allons pas arracher des droits dans la rue», a-t-il ajouté. Une commission a été installée pour recueillir les avis et préparer un dossier ficelé sur les revendications de cette frange de la société.

    La fédération des travailleurs retraités table pour la prochaine tripartite sur une actualisation de 40% des pensions à partir de janvier 2011, l’augmentation de la pension de retraite minimum au SNMG et l’allocation de retraite à 5000 dinars.

    Le SG de l’UGTA dépassé par la colère des manifestants

    quer, et à calmer les retraités qui exigeaient avec insistance des réponses immédiates à leurs préoccupations. Ils estiment qu’ils ont été lésés par les pouvoirs publics et ne croient plus aux promesses faites qui s’avèrent, au bout du compte, insatisfaites. «Nous avons travaillé pendant de longues années dans les entreprises publiques après l’indépendance pour maintenir debout notre pays.

    Nous n’avons pas volé ni détourné de l’argent public par amour de notre nation et aujourd’hui nous avons droit à un traitement de mendiants. Ce n’est pas juste.

    A quand la fin de ce calvaire ?», s’interrogent les retraités en colère. Les travailleurs retraités ont dénoncé la récente augmentation des pensions de 10% annoncée en grande pompe, qui ne dépasse pas en réalité 6%. Ils ont dénoncé le fait qu’elle a été noyée avec les 7% d’augmentation annuelle à laquelle ils ouvrent droit et la non-application des autres augmentations annoncées depuis 2006.

    «Nous réclamons nos droits. Nous sollicitons l’intervention du président de la République Abdelaziz Bouteflika pour que soient tenues les promesses de 2006 où il a été question d’une hausse de 2000 dinars, puis en 2008 où il a annoncé entre 20 et 25% d’augmentation des pensions que nous n’avons jamais touchées à ce jour. Il est temps de ressortir ce dossier pour corriger les nombreuses incohérences enregistrées», diront-ils.

     

    Les protestataires tirent à boulets rouges sur les syndicalistes de leur fédération

    Les retraités réclament une justice sociale leur permettant de préserver leur dignité. «Nous ne sommes pas en quête de richesses. Nous réclamons des pensions qui nous permettent de boucler la fin du mois sans trop de crédits sur le dos. La vie est chère et notre pouvoir d’achat s’est détérioré de façon alarmante.

    Que va faire une pension de 11000 dinars face aux nombreuses charges de payement d’électricité, de gaz, d’eau et autres besoins des membres de nos familles.

    On ne peut plus rêver d’économiser de l’argent ou de faire un voyage de repos alors que nous sommes des retraités malades et en âge de répit et de paix après les nombreuses années de travail», regrettent les retraités, affirmant qu’il y a encore des retraités qui perçoivent des pensions de 5000 et 3000 dinars. Les protestataires n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur les syndicalistes de leur fédération.

    «S’ils ne sont pas capables de nous défendre et de nous représenter correctement, qu’ils partent et laissent leur place aux plus calés. On ne veut plus de gens qui font dans la figuration, nous voulons des hommes qui soient aptes et à la hauteur de la confiance qu’on a placée en eux», se sont-ils révoltés. Ils ont posé le problème du remboursement des médicaments et l’obligation de payement des impositions qui remet en cause leur droit au remboursement à 100%.

     

    N. B.

  • Officiels et officieux : variations tristes autour de vieux feuilletons périmés.

     

    In La Nation.info
     

     

    Il y a une Algérie officielle qui a une haute idée d’elle-même et qui a une idée, fausse, de l’Algérie réelle. Mais bien sur, elle s’en moque. Pas étonnant alors que le ministère des affaires religieuses s’occupe du commerce et que le ministère de la santé fasse preuve d’une « foi » quasi-religieuse… Aller retour entre officiel et réel en cette veille de ramadhan qui s’annonce aussi éprouvant que d’habitude

     

    Fausse fin

    Officiellement, l’affaire Maatoub Lounès est close. Officiellement, les meurtriers sont connus et officiellement ils ont été punis de 12 ans de prison, soit l’exacte durée de leur extraordinairement longue détention « provisoire ». Officiellement, il se passe plein de choses. Et on ne cesse de tourner des pages. Mais officieusement – chez ceux qui organisent le décor officiel – on sait que l’affaire n’est pas finie. Et que pour les siens, la vérité officielle était platement prévisible et ne peut être la «fin». Qui peut rester de marbre devant les objections factuelles et de bon sens émises par les parents de Maatoub Lounès ? Il est clair que pour les siens, le combat se poursuit et qu’il n’existe pas, en l’espèce, d’une autorité de la chose jugée. Pour la forme sans doute, les parties civiles vont vers la Cour suprême afin d’épuiser les voies de recours nationaux avant de saisir une justice internationale en gestation. Maâtoub est un symbole. Le fait que le procès de ses présumés assassins et leur condamnation n’apporte aucune espèce d’apaisement illustre parfaitement la situation algérienne. Un pays qui traine, dans le silence forcé et légalisé, des rancœurs, du ressentiment, une soif inassouvie de justice et de vérité… Oui, derrière les dossiers officiellement fermés, il y a encore plein d’histoires de douleurs, de bruit et de fureur…qui attendent.

    Faux début

    Le dialogue politique, officiellement mené par la commission officieusement dénommée BTB, (Bensalah, Touati, Boughazi), ne donne plus signe de vie. Et cette veille de ramadhan, où le guet-apens de la hausse des prix de la première quinzaine du mois sacré a déjà pris de l’avance en ces derniers jours de chaabane, la commission BTB et le dialogue officiel sont des disparus que personne ne recherche et qu’aucune femme vaillante du mercredi ne se charge de maintenir vivace et présent. Car au fond – les algériens qui ne sont pas dans l’Algérie officielle ont fini par apprendre comme elle fonctionne – un dialogue officiel, ce n’est pas un dialogue, c’est une sorte d’exercice physique présumé politique que le système se sent obligé d’accomplir pour satisfaire quelque officieuse exigence extérieure. Officiellement donc le dialogue « large » a été accompli avec une liste des « 200 » officiellement établie par le pouvoir comme étant la représentation de l’Algérie et dont les avis « majoritaires » seront officiellement retenus pour la révision de la Constitution et des lois. C’est ainsi. Le système algérien a sa petite idée de l’Algérie, de ce qu’elle est, de ceux qui représenteraient quelque chose et de ceux qui ne représentent rien. Il n’a pas besoin d’élections pour le savoir, il n’a pas besoin de télévisions ou de radios libres qui permettraient au grand public d’apprendre à connaître des gens qui ont peut-être des idées… Non, avec le régime algérien tout est pré-emballé. Et puis, comme il veille à le suggérer lui-même pour créer la parano générale, il a « tout le monde en poche »… Même ceux qu’il oublierait d’inviter par inadvertance ou par omission délibérée de ceux qui sont chargés d’établir  les listes. Pas grave qu’ils ne soient pas là « puisqu’ils sont déjà dans la poche ». La vieille musique fonctionne toujours même si elle émet des sons stridents et grossiers. Au système, on ne connait pas d’autre partition que celle de faire officiellement semblant…

     

    Officiels et officieux : variations tristes autour de vieux feuilletons périmés.
    Etats-Unis d’Amérique – Messages officiels très bizarres

    Durant ces quelques semaines de pré-ramadhan, les observateurs non-officiels ont constaté que le Département d’Etat américain a envoyé deux messages sibyllins et froissants pour les détenteurs du pouvoir officiel en RADP. Il y a d’abord eu un méchant rapport sur la traite des personnes publié à la fin du mois de juin et qui place l’Algérie dans la liste noire de ceux qui ne soucient pas de la personne humaine et ne font rien contre les maquereaux et autres esclavagistes. A la lecture du rapport, la région de Tamanrasset avec ces « villages africains » peuplés de réfugiés en quête d’Europe et sous la coupe de caïds apparait comme un lieu terrifiant. Femmes contraintes à la prostitution, hommes contraint à la servitude et – c’est le rapport qui l’affirme – complaisance voire complicité des services de sécurité algériens. A ce premier message « flétrissant » est venu s’ajouter quelques semaines plus tard un message bizarroïde. Un porte-parole du département d’Etat commente une rumeur venue de Benghazi au sujet d’un bateau bourré d’armes à destination des troupes de Kadhafi qui aurait accosté dans le très peu utilisé Port de Djendjen. Et le message, tortueux et « Reutérisé » du porte-parole de Hillary Clinton, rappelle l’obligation de l’Algérie de respecter les décisions du Conseil de sécurité sur la Libye. Et qui lui demande, « si elle est au courant », de veiller à ce que les armes n’arrivent pas chez Kadhafi. Message étonnant. Décodé par les non-officiels, c » »est-à-dire des algériens normaux et réellement majoritaires, comme un avertissement aux officiels de la RADP. Teneur : on ne vous ennuie pas avec vos pseudos-réformes mais vous devez coopérer sur la Libye sinon….
    Finalement, la RADP a répondu en quelques heures à l’histoire du bateau. « Catégoriquement » faux.
    La RADP a mis plus d’un mois pour répondre sur les accusations américaines sur la traite de personnes en accusant « une ONG d’un pays de la rive nord de la Méditerranée » – sans précision, les diplomates algériens sont prudents !- d’avoir fourni des informations erronées.
    Le plus beau est dans l’explication du retard de la réaction. L’Algérie tenait d’abord à communiquer « dans le cadre du dialogue régulier et serein que nous entretenons avec les autorités américaines ». Et surtout, précise le porte-parole des AE à destination des journalistes à l’esprit mal tourné qui pourraient y voir quelque chose de gravissime : « il faut toujours prendre avec du recul et relativiser ce genre de rapport, somme toute routinier, sans verser obligatoirement dans les réactions excessives ». Voilà, nous sommes officiellement avisés.
    Que se passe-t-il officieusement entre l’Empire et la Régence – ah pardon, la RADP !?
    Sur cet aspect de la question, il ne faut pas compter sur le porte-parole des AE… pour décoder…

     

    Officiels et officieux : variations tristes autour de vieux feuilletons périmés.
    Un ministère placebo pour la santé des algériens

    Officiellement nous avons un ministère de la santé qui se soucie officiellement de notre santé et veille à ce que les médicaments essentiels soient disponibles. Réellement – ce qui ne veut rien dire du point de vue officiel – les algériens constatent que de nombreux médicaments manquent. Officiellement, le ministère considère qu’il n’existe aucune raison pour qu’il y ait pénurie. Réellement, cette pénurie existe et sur des médicaments essentiels. Beaucoup d’Algériens sont à la peine et sollicitent leurs frères de France. Conclusion, le ministère de la santé de la RADP est un ministère placebo. L’effet placebo est bien entendu dans la tête des officiels : « Il n’a pas de pénurie de médicament parce que je crois qu’il n’y a pas de pénurie et qu’il ne peut y avoir de pénurie ».
    C’est donc un ministère de la « foi » qui s’occupe de la santé des algériens.
    Il a tellement foi qu’il ne peut pas voir la pénurie.
    Rien de plus normal dans le monde de l’officiel.
    Après tout le ministère des affaires religieuses a décidé de s’occuper d’économie et de commerce et a demander aux prêcheurs du vendredi de prêcher sur les prix…
    Bon, les algériens qui ne sont pas l’Algérie officielle, n’ont pas la tête placebo voient donc un ministère des imams s’occuper de l’économie et un ministère des médecins s’occuper des âmes. Comment pourraient-ils ces algériens réels croire un jour que l’Algérie Officielle est conforme à ce que l’Algérie officielle dit d’elle-même ?

  • Les confidences d’un « opposant » algérien.

    Les confidences d’un « opposant » algérien.

    Radjef Saïd

    Pourquoi donc nos généraux qui n’ont d’officiers que le grade qu’ils ont usurpé, occupent-ils seuls le pays depuis plus d’un demi siècle ? Comment donc nos généraux ont-ils privatisé toutes les richesses du pays sans rencontrer la moindre résistance et se sont arrogé le droit de vie et de mort sur chacun d’entre nous ? Comment des généraux qui n’ont jamais tenu le moindre ouvrage entre les mains pour s’instruire et comprendre les vertus de l’art et de la science, guident par le bout du nez des bataillons d’universitaires en affichant des instincts d’immortalité comme s’ils étaient les émissaires particuliers de Dieu sur terre ? Comment donc des gens pareils ont-ils domestiqué tout un pays ? Y a-t-il enfin quelqu’un dans ce pays capable de perturber le sommeil de la junte ?
    Cela fait longtemps que je suis à la tête de l’opposition. Pour tout vous résumer, le métier d’opposant n’est pas aussi périlleux que vous pouvez l’imaginer. C’est même le contraire de ce que vous pensez. Il y a beaucoup de privilèges dans cette profession, tout particulièrement chez nous en Algérie. Tenez, regardez moi, depuis que je suis devenu chef de l’opposition, j’ai acheté une villa sur les hauteurs d’Alger, un 4×4, une Skoda et je me suis remarié avec une blonde après m’être séparer d’une paysanne qui habite loin dans les montagnes. Une jeune fille universitaire très pauvre à laquelle j’ai promis le mariage après le service national. Elle n’est pas la seule d’ailleurs…À cause de ces histoires, j’ai failli devenir un véritable gigolo. Dans les grandes villes ou il m’arrive souvent de me rendre chez les ambassades et les différents ministères, je me déplace toujours avec la Skoda dernier cri, mais dans les montagnes pour enflammer les villageois, je prends toujours mon 4×4. Une fois sur place, en voyant tous les gardes de corps qui m’entourent de chaque coté pour assurer ma sécurité, les paysans pensent sincèrement que ma vie est menacée par le pouvoir. C’est le moment que je choisis pour crier fort, titiller les fibres sensibles des paysans et dénoncer avec des mots acerbes l’ordre établi, les inégalités, la terreur, le crime impuni, le favoritisme, la corruption , l’injustice et la main mise de l’armée sur toutes les richesses du pays. Mais je ne leur dis jamais ce qu’il y a lieu de faire pour renverser le régime en place. Je termine toujours mes interventions avec une note qui leur fait croire que la junte est indétrônable, parce qu’elle est l’œuvre de la providence et non celle des hommes. Vous ne pouvez pas imaginez la crédulité de ces pauvres paysans ! Ils croient à tout ce qu’on leur dit. Si j’étais resté au village, je serais certainement devenu comme eux : naïfs, crédules, sans gloire.
    Généralement, mon séjour dans ces montagnes est de courte durée. Rien que l’odeur de la menthe, du thym, du romarin, du chêne, de l’olivier, du figuier ; rien que la vue des jeunes bergers qui traînent le pas derrière leurs troupeaux au coucher du soleil me rappelle les souvenirs douloureux de mon enfance lorsque je ne mangeais pas à ma faim, lorsque je n’avais pas un seul sou dans la poche pour aller au collège, lorsque pour porter une chemise présentable au lycée devant les filles, je devais me chamailler comme une fauve avec le reste de mes frères. En plus, j’ai le sentiment que ces montagnes ne m’ont jamais aimé. En dépit de ma gloire qui est montée si haut et qui plane sur tout le pays, ces montagnes refusent obstinément d’écrire mon histoire sur leurs pages glorieuses ; elles n’arrêtent pas de démasquer l’imposteur et le menteur que je suis avec l’air de vouloir me dire que les révolutions n’ont jamais été l’œuvre de moujik affamés. Face à ces montagnes, j’ai toujours eu un problème de conscience. C’est le seul endroit ou je redeviens moi-même, ou j’ai l’impression d’être un homme méprisable issu des déchets de l’humanité, condamné à quitter l’histoire par la petite porte.
    En revanche, au siège du parti, je me sens toujours bien ; je n’ai aucun problème de conscience. Je ne me sens redevable envers personne et encore moins envers ces montagnes qui me donnent des sueurs dans le dos. Dans l’étage supérieur que j’occupe depuis que je suis devenu chef, j’ai l’impression d’être Pharaon en personne, sauf que dans mon cas Moise n’existe pas. Ce sentiment de confiance et de certitude que j’éprouve, me vient en grande partie des coups de téléphone de mes amis du DRS qui m’alertent à chaque fois qu’un complot se trame contre ma personne par l’un de ces fous idéalistes ou un anarchiste romantique instable dont on ne sait s’il est maoïste, marxiste-léniniste ou léniniste tout court. Mes amis du DRS sont tous de mon village. Comme moi, ils ont fui leur passé et leurs montagnes. Par les liens du sang, nous sommes devenus en quelque sorte une communauté. Un communautarisme qui ne dit pas son nom. Nous travaillons d’arrache pied pour élargir notre cercle. Dans cette perspective, discrètement, je me suis débarrassé de tous les éléments qui risquent de bloquer et de retarder l’aboutissement de notre projet. Par la rumeur et l’intox, j’ai décapité tous les challengers qui ne partagent pas ma vision de l’avenir ; j’ai commandité l’assassinat de mes proches collaborateurs et j’ai été le premier à pleurer sur leurs cercueils en promettant à leurs familles la vengeance et j’ai exterminé toutes celles et tous ceux qui tentent de remettre le destin sur son cours naturel. Tous les postes stratégiques, je les ai confiés à des crétins et à des âmes platoniques qui se nourrissent de mythes et d’histoires invraisemblables. Tout ce formidable travail, a été rendu possible grâce au concours de mes amis du DRS. Grâce à eux, je suis devenu comme le général Tewfik. Désormais, je connais tout du passé des gens structurés dans le parti. Vulnérables, je les fais chanter et je gère leur avenir tout en fortifiant et en renforçant mon pouvoir personnel.

  • l'insoutenable légèreté de Ould Kablia

     

    L’insoutenable légèreté de Ould Kablia

    Radjef Saïd

    Lorsqu’au sein d’un pouvoir on observe du favoritisme, du népotisme, des détournements de fonds, de l’ignorance, des déguisements de personnalité, de l’usurpation d’identité,  de falsification du passé, une incompétence flagrante alliée à un pouvoir sans garde-fou, un conflit d’intérêts ou une corruption généralisée, ses membres en principe doivent se taire et faire semblant comme si de rien n’était. Hélas, ce n’est pas le cas des dirigeants algériens qui jouissent tous ou presque tous de la double nationalité. Comme en témoigne la sortie de Dahao Ould Kablia aujourd’hui sur les colonnes du journal appartenant au sieur Rabrab, Liberté. Daho Ould Kablia puisant dans un discours patrioticard à deux sous, a estimé que la France a raté 130 ans pour changer le peuple algérien. Il a raison de le dire. Le peuple algérien est profondément attaché à ses valeurs et à sa dignité. Il n’a pas besoin de guide ou de maître à penser pour affirmer son identité, son islamité, son arabité et son amazighité. Le peuple algérien n’a pas besoin de fanfaronnades pour s’affirmer et comprendre d’où lui vient le mal dont il souffre.

    En revanche, le peuple algérien se demande que serait devenu Daho Ould Kablia sans le soutien de la France ? Que serait devenu le régime militaire d’Alger sans la complicité de l’Occident, notamment sans celui de la France et des USA ?  Sans la complicité de la colonisation et sans le coup de pousse du général De Gaulle, est ce que le peuple algérien aurait connu un ministre comme Daho Ould Kablia ?

  • ils savent meme pas gerer une penurie de patates,toute cet argent ira dans leurs comptes et comptes d'amis occidentaux et americains!!

    Leur gestion demeure opaque

    Nouveau record pour les réserves de change de l’Algérie



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    L’Algérie n’a jamais été aussi riche. Les réserves de change algériennes ont atteint 173,63 milliards de dollars, selon les dernières données publiées ce mercredi 27 juillet par des organismes financiers internationaux. Elles sont en hausse 17,6 % sur une année. Depuis le début de l’année, elles sont en hausse de 12 % (18,63 milliards de dollars supplémentaires). L’Algérie est ainsi le 13pays en termes de réserves de change. Elle est le deuxième pays arabe après l’Arabie Saoudite (485,48 milliards de dollars). Ce montant, qui n’inclut pas les réserves en or, représente 123,5 % du PIB du pays.
     
    La Banque d’Algérie gère les réserves de change de manière très opaque. On sait seulement qu’une bonne partie de cette somme issue des exportations d’hydrocarbures est placée dans des bons du Trésor américain. Un placement qui s’effectue à perte (lire notre article du 5 juin). Le rendement « réel » – indexé sur l'inflation – des obligations du Trésor américain ne cesse en effet de décroître tendanciellement (de 10 % au milieu des années 80 à moins de 4 % en 2000). Il a même été négatif au plus fort de la crise économique mondiale entre 2008 et 2009 (-2 %). Après une reprise en 2009 (+6 %), ce rendement est reparti à la baisse à partir de 2010. Aujourd'hui, il est tout simplement égal à zéro.
     
    Malgré les appels des experts, le gouvernement algérien refuse de modifier sa stratégie de placement des réserves de change à l’étranger. Début 2010, il y a bien eu – une première ! – un désaccord public entre Abdelhamid Temmar et Karim Djoudi, le premier souhaitant qu'une partie des réserves soit utilisée pour financer des investissements dans le pays, le deuxième plaidant pour le statu quo. Le débat a fait long feu et Temmar a perdu deux mois plus tard le portefeuille de l'Industrie pour un ministère mineur de la Prospective et des statistiques. Et depuis, le sujet n'a plus jamais été abordé.
     
    Frileux, le gouvernement Ouyahia n’a toujours pas doté l’Algérie d’un fonds souverain pour permettre des prises de participation dans des entreprises à l’étranger. A titre de comparaison, le Qatar, grand pays producteur de gaz, ne possède que 18,72 milliards de dollars de réserves de change. Mais le pays, grâce à son fonds souverain possède aujourd’hui un portefeuille d’actifs de plusieurs dizaines de milliards de dollars en Europe, en Asie et aux États‑Unis.
     
    L’accumulation des réserves de change se fait dans un contexte économique et social morose dans le pays. Le chômage bat des records, notamment chez les jeunes. Des secteurs comme la santé sont en difficulté. Des dizaines de médicaments manquent dans les pharmacies et les hôpitaux sont dans un état lamentable.
     
    L’économie n’est pas compétitive : elle crée très peu d’emplois et n’attire pas les investisseurs étrangers. Pour seule stratégie économique, le gouvernement multiplie les programmes d’investissements publics – qui profitent essentiellement aux groupes internationaux – et maintient les entreprises publiques sous perfusion en injectant tous les ans des milliards de dollars dans des programmes d’assainissement sans résultats concrets.
  • Les croisés, ces juifs

     

    nos responsables sont pire que les juifs

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    La Corne de l’Afrique, principalement la Somalie, souffre d’une terrible sécheresse qui a provoqué la mort de dizaines de milliers de femmes, d’enfants et d’hommes. La communauté internationale a fini par réagir avec du retard, mais l’a fait. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a commencé, depuis hier, à acheminer les secours. La FAO a réuni une assemblée générale extraordinaire à Rome pour mettre au point un plan d’urgence destiné à la région.
    Le monde musulman, par contre, a brillé par son absence. L’Organisation de la conférence islamique (OCI) dont le siège est à Djeddah, n’a pas jugé utile de bouger le petit doigt. Il n’y a même pas eu de messages de solidarité en direction des victimes, à croire que les pays islamiques sont totalement insensibles devant la souffrance d’autrui.

    Pourtant, le malheur touche surtout un pays musulman, en l’occurrence la Somalie. Le Coran fait de la solidarité entre musulmans un principe sacré pour lequel les fidèles rendront compte. Or, ce sont ce que le dictateur Mouammar El Gueddafi et les islamistes appellent «les croisés et les juifs» qui ont décidé de secourir le peuple somalien et les autres peuples d’Afrique de l’Est. Même les shebab, ces terroristes islamistes qui occupent une partie du territoire somalien et qui avaient expulsé, il y a quelques années, les ONG européennes parce que composées «de croisés et de juifs», ont appelé ces dernières à revenir pour aider les populations malades et affamées.
    Dans tout cela, l’humanisme arabe, s’il existe, ne se manifeste pas.

    Seule la mer Rouge sépare la Somalie des riches Etats pétroliers du Golfe. La puissante Arabie Saoudite fait la sourde oreille. Pourtant, sa responsabilité est grande dans le drame que vivent actuellement les Somaliens. C’est elle qui a armé les shebab, avec le concours du dictateur soudanais Omar El Béchir, et qui a provoqué l’éclatement de la Somalie. Elle finance le crime, la destruction pour l’expansion de la doctrine wahhabite. Mais la compassion n’existe pas chez les Saoudiens dès qu’il s’agit d’aller alléger les souffrances d’autres musulmans. Et dire que cela a lieu à la veille du mois sacré du Ramadhan, point de piété et d’entraide s’il en est.

    Tayeb Belghiche
  • Résidences d’Etat : Côté cour, côté jardin

     

     

    Plages fermées, foncier convoité et bidonvilles

     

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    Résidences d’Etat :  Côté cour, côté jardin

    Bientôt, ils vont élever un mur aussi haut que celui qui sépare la Palestine et Israël et ils vont décréter toute cette zone milkiya khassa (propriété privée) », assène Ahmed, un épicier rencontré au village agricole dit El Qaria, situé à la lisière de l’EGT Sahel de Moretti et à un jet de pierre de la résidence d’Etat de Club des Pins.

    Voilà qui résume le sentiment des habitants de la commune de Staouéli qui vivotent à la périphérie de la «Principauté» de Club des Pins et autres bunkers de luxe des environs. El Qaria, littéralement «le village», désigne l’ancien village socialiste érigé sous Boumediène durant l’âge d’or de la «thawra ziraîya». Situé en bordure de la route qui relie Staouéli à Moretti, le village se trouve «pour son malheur» planté dans la zone du littoral la plus convoitée du pays. Alors que sur les routes de la mer, les vacanciers, lunettes de soleil et torse hâlé, s’en vont joyeusement faire la java sur la plage, au hameau El Qaria, le temps semble figé, comme s’il s’était arrêté aux années 1970. Les gens se sentent en marge de toutes les réjouissances.
    Nous nous sommes intéressés à ces poches de vie dans les interstices laissés par cette vaste mainmise sur ce segment du littoral. C’est ainsi que nous avons découvert, au fil de notre reportage, comment des dizaines d’habitants qui sont installés dans la région, depuis l’indépendance pour certains d’entre eux, ne sont toujours pas régularisés, et les biens qu’ils occupent n’ont pas le moindre titre de propriété «alors que le dernier sous-fifre se retrouve du jour au lendemain avec résidence secondaire et villa cédée pour une bouchée de pain», s’indigne-t-on. C’est précisément le sujet de la colère des pensionnaires de l’ex-village socialiste de Moretti.


    «Boumediène avait siroté le thé ici»


    «Vous savez, à l’époque, c’était en 1977 exactement, le président Boumediène était venu lui-même inaugurer ce village, et il avait siroté le thé dans la maison que vous voyez là.» Le vieux ammi Mokhtar qui nous fait cette confidence a aujourd’hui 70 ans. Sa maison fait partie de la trentaine de haouchs qui composent ce hameau. «Un an après l’inauguration du village socialiste, Boumediène est mort, et les choses sont restées en l’état. Nous n’avons pas d’acte de propriété à ce jour. Personnellement, je veux achever ma maison, mais je ne peux pas le faire à défaut d’un permis de construire. Nous avons juste un acte de location. Et cela dure depuis 34 ans. Il faut que les autorités nous trouvent une solution !» martèle ammi Mokhtar. «Nous n’avons ni école, ni mosquée, ni dispensaire, ni rien. Moi, j’ai fait la guerre de Libération nationale et ce n’est pas pour cette Algérie-là que nous nous sommes battus. Nous avons trahi le sang de nos martyrs.» Allusion à peine voilée au luxe jugé «indécent» affiché par les voisins d’en face. «J’ai sept enfants. Ils ont des diplômes, mais aucun d’eux ne travaille. J’ai dû leur aménager cette petite épicerie pour subvenir à leurs besoins», poursuit le patriarche. «Ce n’est pas juste que quelqu’un touche 40 millions et un autre à peine 8000 DA», soupire-t-il encore en référence aux émoluments de nos parlementaires et autres ministres de la République.

    Un peu plus loin, à hauteur du lieudit domaine Chikirou, nous croisons Mohamed, 45 ans, agriculteur de son état. Il fait partie d’une EAC qui compte 15 fellahs qui se partagent une superficie initiale de 19 hectares. L’exploitation agricole fait quasiment corps avec l’hôtel Sheraton Club des Pins. D’ailleurs, l’imposant hôtel barre une bonne partie du paysage. La résidence d’Etat est à quelques encablures d’ici, ce qui n’est pas pour flatter l’ego de notre fellah. «On ne sait plus comment travailler !», fulmine Mohamed. «Moi, cela fait 40 ans que je suis ici. Depuis qu’il y a tous ces projets, on ne sait plus quoi faire. Bled mafia ! Alors que nous disposons d’une concession de 99 ans, nous ne pouvons rien faire. Ni nous n’avons le droit de construire, ni de cultiver la terre à notre guise. Ils nous interdisent même d’ériger une clôture autour de nos terres !» Et de nous montrer un poulailler vide. «Voilà à quoi on est réduits : nous n’avons pas le droit d’élever du bétail, ni des poules, ni de faire de l’apiculture ni rien ! C’est pour ça qu’el fellahin rahoum facheline.

    Les agriculteurs sont découragés.» Evoquant les expropriations parfois arbitraires qui frappent les fellahs de la région, Mohamed témoigne : «Nous-mêmes, nous avons été victimes d’une amputation injuste de notre EAC. Du temps de Zeroual, on nous a enlevé d’autorité 8 hectares pour construire les chalets que vous voyez là-bas, et qui servent en réalité de lieux de débauche. Ce sont des gens puissants qui ne manquent pas de résidences en tout genre, et à qui on a ajouté ces chalets pour s’y adonner à leurs plaisirs, alors que nous, c’est de notre gagne-pain qu’il s’agit ! On avait promis de nous indemniser à concurrence de 800 millions de centimes. Nous n’avons pas perçu un centime à ce jour.» Mohamed insiste, en outre, sur le triste sort des paysans déracinés qui se sont vus délogés et recasés ailleurs : «Un fellah qui avait une exploitation à côté a été exproprié de sa maison et a été relogé dans un  immeuble à Souidania. Il continue à venir travailler son lopin de terre ici, mais il habite désormais dans un bâtiment. Citez-moi un seul pays dans le monde où un paysan est niché dans un immeuble. Par définition, un fellah a un rapport viscéral à la terre. Ils t’affectent à Souidania ou à Tessala El Merdja, après, tu perds tout ton temps sur la route au lieu de t’occuper de la terre. C’est une volonté délibérée de casser l’agriculture dans notre pays alors que c’est elle la base de tout.» Une opération de recensement a été effectuée auprès des riverains, ce qui a alimenté toutes les spéculations : «Là on ne sait pas où on va, quel va être notre sort. Ils sont venus nous recenser. J’espère que ce n’est pas pour nous exproprier !», prie Mohamed.


    «WILAYA 49»


    «Rana m’qabline lemrefhine wahna meytin bechar ! (nous frayons avec les riches et nous végétons dans la misère).» «Ces gens sont en train de nous pousser à bout. Ils veulent que le peuple se soulève. Dans tous les cas, ce sont nous les perdants. Eux, ils n’ont rien à perdre. Là-bas, là où il y a l’hôtel, c’était une belle forêt. Aujourd’hui, nous n’avons plus accès à la plage. L’autre jour, j’ai envoyé ma femme et mes enfants profiter un peu de la mer. Un gendarme les a rabroués comme des pestiférés. J’ai dit naâl bouha, manberdouche ! Décidément, c’est devenu la ‘’wilaya 49’’, cette zone. Sous Chadli déjà, il y avait son gendre qui faisait la loi ici et voulait tout accaparer.» En nous approchant de l’EGT Moretti, un chantier stoppe net notre course. C’est un projet de construction d’une trémie. Tout autour de la forêt de pins de Sidi Fredj, des panneaux annoncent en grande pompe le projet Emiral portant sur la réalisation d’un village touristique de 2004 lits baptisé «Forum El Djazaïr». «Sans vouloir rentrer dans les dessous de ce projet, moi je m’interroge : comment a-t-on pu démolir un bijou comme l’hôtel El Menzeh qui est l’œuvre de l’architecte Fernand Pouillon sans que cela ne choque personne !», déplore un architecte. Des PV d’huissier tapissent les murs de l’APC de Staouéli, faisant état d’un contentieux entre la société algéro-émiratie Emiral et un exproprié de la forêt de Sidi Fredj. Nous voici maintenant au domaine Mellal jouxtant l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (ITCMI).

    Une trentaine de familles vivent la même situation que celle de l’ex-village socialiste de Moretti. «Ma famille est établie ici depuis 1962 et nous n’avons toujours pas de papiers !», lâche M. Amarouche, agriculteur lui aussi. «On a fait des mains et des pieds pour être régularisés, en vain. Aujourd’hui, on est complètement bloqués.» Les habitants du domaine Mellal s’étonnent par ailleurs que certains parmi leurs proches voisins aient parfaitement leur acte de propriété «alors qu’ils sont venus après nous». Cela s’explique en vérité par le statut de l’assiette foncière sur laquelle ces habitations ont été élevées, nous explique-t-on à la mairie. La même litanie revient sur leurs lèvres : «Nous n’avons aucune commodité. Nous n’avons même pas d’adresse officielle et nous recevons notre courrier à l’ITCMI», dénoncent-ils. «Regardez cette cité», lance un jeune. «Constatez par vous-mêmes que la plupart des volets sont fermés. C’est que la moitié de ces appartements sont vides. Ils servent en réalité de résidences d’été à des ministres, des députés, des généraux et des chefs de parti. Eux, d’un claquement de doigts, ils obtiennent tout ce qu’ils veulent. Leur alimentation en électricité leur vient directement de Club des Pins. Houma ouled eddoula wahna ouled el harka !»



     

    Mustapha Benfodil
  • Impardonnable crime

     

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    On disait que nos hôpitaux sont des mouroirs. Il semble que la tendance est à l’aggravation. A l’image de tous les autres secteurs, celui de la santé est, lui aussi, dans un état dramatique. Les médecins et les pharmaciens ne cachent plus leur colère et leur désenchantement. Malgré leur cri d’alarme, les pouvoirs publics font la sourde oreille. Pourtant, la situation est très grave. De jour en jour, on constate l’absence de médicaments, dont certains nécessaires pour les maladies chroniques comme celles du cœur, le diabète, la tension. Il arrive que des gens meurent parce que ces médicaments ne sont plus disponibles.
    Le ministère de la Santé a trouvé les boucs émissaires pour dégager sa responsabilité. Il accuse les importateurs de médicaments de provoquer les pénuries, comme si ces derniers étaient de l’oignon ou de la pomme de terre sur lesquels les spéculateurs agissent à leur guise. L’accusation est très grave, mais elle manque de crédibilité. Si elle s’avérait vraie, ce serait un acte criminel passible des tribunaux dans la mesure où cette pénurie est cause de morts d’hommes, de femmes et d’enfants. Or, jusqu’à preuve du contraire, aucune action judiciaire n’a été ouverte contre une quelconque officine ; aucune sanction administrative n’a été prise ; aucun agrément n’a été retiré. En fait, le secteur de la santé est géré par la démagogie, le tape-à-l’œil et les faux-fuyants.


    On l’a vu lors de la grève des médecins résidents. Les autorités ont géré la situation par le mépris, sans penser un instant aux malades qui croupissaient dans les hôpitaux. La santé de la population est le dernier de leurs soucis. Le pouvoir aurait bien pu dégager des enveloppes pour parer aux pénuries et sauver ainsi la vie de milliers de citoyens. Il préfère penser à construire une mosquée pour des milliards de dollars, comme si la protection de la population n’est pas un devoir sacré. Le pouvoir pense à l’au-delà avec l’argent du contribuable, bien sûr, mais il est totalement en déphasage avec les aspirations du peuple qui, comme l’a dit le défunt président Houari Boumediène, n’a nullement envie «d’aller au paradis le ventre creux». Après tout, ce ne sont que des Algériens qui meurent, se disent ceux qui sont en train de dilapider leurs richesses. Ce peuple n’est-il pas le cobaye de ses dirigeants depuis 1962 ? Il faut espérer qu’un jour ou l’autre, ils rendront des comptes. Il n’est pas interdit de rêver. Il n’y a qu’à voir la Tunisie et l’Egypte.

    Tayeb Belghiche
  • Puissant anesthésiant hypnotique connu en Europe et aux USA ,attention au GHB la drogue du violeur en algerie

     

     

     

    Alerte à la pilule du violeur

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    Incolore, inodore et imperceptible au goût, le GHB, (gamma hydrxybutyrate) est un puissant anesthésiant hypnotique connu en Europe et aux USA depuis 1990 sous le nom de «pilule du violeur» ou «rape-drug».

    Cette substance synthétique paralysante utilisée à des fins criminelles débarque dans notre pays à la faveur des grandes vacances. De nombreuses victimes sont dénombrées et le phénomène inquiète sérieusement les spécialistes. Dans la plupart des cas, la jeune femme ou l’adolescente violée et humiliée en groupe se réfugie dans le silence par peur de représailles parentales. En état de choc, elle vit le sentiment douloureux de la honte et la culpabilité. Le professeur Bachir Ridouh, qui accueille et soigne les victimes de ce type particulier de traumatisme dans son service du CHU Frantz Fanon, à Blida, s’inquiète de la montée du péril dû à cette nouvelle criminalité. Contrairement au viol «classique» administré par la violence, parfois sous la menace d’une arme, l’emploi de la «pilule du violeur» est un stratagème soft sous le couvert d’un protocole de convivialité et dans un climat de confiance et de courtoisie. Les spécialistes notent que le violeur lui-même n’éprouve pas de sentiment de culpabilité dès lors qu’il considère son acte sans la violence habituelle et sans l’usage de la force. Il pense se démarquer du violeur habituel pour la simple raison qu’il n’a pas agi sous l’effet d’une pulsion sexuelle irrésistible. Il se donne des circonstances favorables qui voilent  la réalité.  En parfait criminel innocent, il semble douter qu’il est passible devant une juridiction pénale pour crime avec circonstances aggravantes du fait d’avoir prémédité son acte et ôté à sa victime toute capacité de résistance par l’emploi d’une substance dangereuse et interdite.


    La chasse en jet-ski    


    La victime n’est pas piégée dans le cadre d’une séduction habituelle. L’aventure criminelle s’organise par la mise en confiance grâce à la complicité d’une jeune femme plutôt sympathique, du même âge, qui se charge de réduire toute inhibition en vue d’une invitation anodine. La complice se présente sous l’aspect d’une vacancière et déploie ses appâts en termes de nouveaux amis, de soirées, de sorties et tout le sel de la vie qui s’apparente aux séries de télévision. Sur les lieux de vacances, cette drague d’un nouveau genre se fait en jet-ski ou zodiac qui donnent des frissons aux adolescentes en mal d’émotions fortes. La victime accepte innocemment  l’invitation pour un tour au large en compagnie de sa nouvelle copine. Mais elle se retrouve seule avec son ou ses ravisseurs. Et le piège se referme. Elle sera livrée, inconsciente, à l’appétit sadique de Messieurs à l’allure débonnaire pour des relations sexuelles multiples. C’est la «tournante».  Après les sévices, elle se réveille lentement de son semi-coma et entame un long parcours contre l’amnésie. Des flashs lui reviennent. Mais sans plus. Généralement, le dernier souvenir se résume dans une simple consommation en présence de ce groupe d’inconnus à l’allure de bons maris et de bons pères de famille. Mais ce type de passage à l’acte peut avoir lieu en tout lieu et à tout moment. Cette drogue, sous forme liquide, en poudre ou en cachet soluble, est utilisée aussi dans un cadre intrafamilial ou lors d’une fête dans une salle. L’ambiance générale qui annonce le risque est dans tous les cas un climat festif et de détente.

    Le violeur sécurise sa victime par son allure de type sérieux. Il repère sa proie et l’approche avec un verre. Après la consommation, la jeune femme se montre euphorique et ses capacités de jugement sont réduites au plus bas niveau. En état de zombie, elle se fait conduire par le délinquant à l’endroit choisi. L’accomplissement du forfait ne dure que quelques minutes.  La jeune femme reste étalée, inconsciente, comme sous l’effet de l’alcool. «A son réveil, elle évalue graduellement l’ampleur de sa tragédie. Selon les observations du Pr Ridouh, sur le plan physique, elle ressent des douleurs au niveau des organes génitaux. Au cours des premiers jours qui suivent le choc, elle est envahie par un état de tristesse et s’enferme dans le silence. Comme dans toutes les situations post-traumatiques dues au viol, elle aura cette tendance à se laver interminablement, grattant violemment son épiderme jusqu’au sang comme pour éliminer les traces d’une souillure abstraite incrustée durablement.» «Dans une deuxième phase, sa pensée se réorganise autour de la peur d’une grossesse indésirable et la probabilité d’une contamination aux maladies sexuellement transmissibles, notamment le sida. Aux troubles du sommeil s’ajoutent l’anorexie et l’envie de mourir. C’est un moment critique où la victime éprouve un grand besoin de soutien pour ne pas sombrer dans une descente aux enfers avec une conduite suicidaire», ajoute le psychiatre.

    Le Pr Ridouh, qui vient de créer un service pour cette catégorie victime d’une violence nouvelle, se dit «très inquiet pour l’avenir». Les usagers de cet anesthésiant qui inhibe tout sentiment d’anxiété utilisent les filières des narcotrafiquants. Il avertit que «cette substance est un produit qui présente un intérêt grandissant pour des usagers qui se recrutent dans toutes les catégories sociales. C’est un marché potentiel qui comporte le risque majeur d’être investi par le grand banditisme. Dans les années à venir, ce phénomène pourrait prendre une ampleur redoutable car il n’intéresse pas exclusivement le criminel du sexe». En effet, à dose adaptée, les malfaiteurs pourraient l’utiliser à la place d’une arme de poing pour s’en prendre aux biens de leurs victimes, hommes ou femmes, les obligeant à signer tout et n’importe quoi : chèques, cessions de biens ou  reconnaissances de dettes avec une assez grande difficulté à administrer toute preuve de  malversation sur le plan purement criminalistique ou de médecine légale.
    Des agressions sur la base de la  douceur chimique, ont été signalées en Europe. En visionnant des films de caméras de surveillance, les policiers ont vu des victimes conduites dans une démarche semblable à l’état d’ébriété vers des distributeurs de banque, encadrées calmement par des agresseurs se comportant comme des amis.  


    Le GHB est un produit stupéfiant qui est éliminé par l’organisme au bout de 48 heures seulement, contrairement au cannabis qui peut être décelé deux, voire trois mois après la consommation d’un joint. Le personnel soignant de l’hôpital psychiatrique cumule les expériences des cas par de nombreux entretiens avec les patientes qui ont vécu la terrible épreuve de cette nouvelle forme d’abus sexuel. Le travail thérapeutique s’oriente sur des pistes précieuses pour la prévention des risques. Les choix des criminels sont portés sur des jeunes femmes et jeunes filles, parfois des adolescentes de moins de 15 ans avec des critères physiques précis, hors de leur environnement familial habituel. Pour sa part, le docteur Smain Boulbina, qui observe de près ce phénomène depuis quelques années, se dit «étonné par le silence qui couvre ces crimes, quand bien même  les nombreuses victimes ont du mal à déposer plainte auprès des services habilités et encore moins à exposer en public l’humiliante expérience d’un viol collectif ou le fait d’un seul individu et face auquel elles n’avaient ni le choix ni la force de résister». Il préconise à toute victime potentielle, c’est-à-dire les jeunes femmes et jeunes filles, d’éviter l’isolement et ne pas accepter d’invitation d’un inconnu, fut-il une femme. Et «sans verser dans la paranoïa», S. Boulbina conseille aux femmes et aux jeunes filles de ne jamais laisser traîner un verre entamé sur la table d’une terrasse de café ou chez des personnes étrangères à la famille. Dans toutes les situations, il faut refuser une consommation servie dans un verre par un inconnu ou une nouvelle connaissance et décapsuler soi-même l’emballage. Les auteurs sont souvent des multirécidivistes qui agissent en toute impunité en l’absence de dépôt de plainte et donc à l’abri de poursuites judiciaires. D’où l’intérêt de dépister les cas suspectés de viol, les accompagner dans une démarche de soins et alerter les services de police et de gendarmerie.

     

    Rachid Lourdjane