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  • Crise libyenne : Alger avait tout faux,le peuple avait tout juste

     



     

    Il fallait attendre la 20e minute, ce lundi 22 août, pour voir l’ENTV traiter le sujet libyen dans son journal de 20 h. Pourtant, depuis hier dimanche, la situation en Libye, avec la chute rapide de Tripoli aux mains des rebelles et les combats autour de la résidence de Kadhafi, tient en haleine tous les médias internationaux et mobilise les gouvernements des grandes puissances.

    Et l’Algérie est doublement concernée par le dossier. Les évènements tragiques se passent dans un pays voisin où des centaines de personnes ont été tuées dans les combats et notre ambassade attaquée par des hommes armés, probablement des proches du CNT, avec lequel Alger entretient des relations difficiles depuis le début de la révolution en février dernier.

    La discrétion de l’ENTV reflète l’embarras des autorités algériennes sur le dossier libyen. Lundi soir, Alger n’avait toujours pas réagi aux événements. L’Algérie semble même les subir, comme en témoigne cette décision des diplomates libyens de hisser le drapeau du CNT sur leur ambassade à Alger.
     
    L’Algérie ne reconnaît pas officiellement le CNT mais accueille sur son sol une ambassade qui le représente : une situation qui ressemble à s’y méprendre à un affront. Un affront qui vient s’ajouter à celui commis trois jours auparavant par la Tunisie. Le petit voisin de l’Est a décidé de reconnaître le CNT. Une décision sans doute prise sans consulter Alger.

    En fait, cet embarras montre qu’Alger avait tout faux sur le dossier libyen. Dès le départ, les autorités algériennes avaient agité plusieurs arguments pour expliquer leur opposition à la guerre et le refus de discuter avec le CNT : la menace terroriste, la perspective d’une « afghanisation » de la Libye qui déstabiliserait toute la région et renforcerait Al‑Qaïda… Pendant quelques semaines, au moment où l’opération militaire de l’Otan montrait ses limites et où apparaissaient des divisions au sein de la rébellion, Alger avait cru avoir raison. Les diplomates algériens n’hésitaient pas à le suggérer à leurs interlocuteurs à chaque fois que l’occasion se présentait. Mais c’était sans compter sur les surprises de la guerre et la détermination des rebelles libyens et de leurs alliés occidentaux. Ces derniers ont en effet joué un rôle déterminant dans la prise rapide de Tripoli. L’Otan ne s’est pas contentée d’engager des avions pour bombarder les troupes de Kadhafi. Ses forces spéciales ont été actives sur le terrain. Elles ont encadré les rebelles et participé aux opérations.

    Certes, Alger n’a pas eu tout à fait tort de mettre en garde contre les risques terroristes et ceux d’une déstabilisation de la région. Mais les Algériens auraient pu ouvrir des canaux de communication avec le CNT, voire le reconnaître comme un interlocuteur au même titre que le régime qui était fortement contesté. Une telle position aurait permis à l’Algérie de ne pas trop donner l’impression d’un soutien inconditionnel du régime libyen engagé dans une guerre contre son peuple. Elle nous aurait permis aussi d’éviter d’avoir à nos frontières de l’Est un gouvernement avec lequel nous allons avoir des relations encore plus difficiles que celles que nous entretenons avec l’autre voisin, le Maroc, pour des raisons différentes. L’Algérie a également perdu un autre allié de taille dans le monde arabe, à cause du conflit libyen : le Qatar. Au sein de la Ligue arabe, Alger est désormais seul. Le début d’un isolement diplomatique et régional qui pourrait avoir de lourdes conséquences.
  • MATÉRIEL DE RETRANSMISSION TDA sanctionnée !!!! plus encore ,chercher encore double controle!!


    La commission nationale des marchés vient d’ordonner l’annulation d’un contrat conclu par l’établissement public de télédiffusion TDA avec le fournisseur allemand ND Satcom, portant sur l’achat de matériel destiné à la couverture des visites et des activités extérieures du président de la République.
    L’attribution provisoire de ce marché a été annoncée par TDA en août 2010, mais le traitement du dossier a nécessité une année entière pour aboutir finalement à des décisions d’annulation de la procédure de passation. Selon certaines indiscrétions, la commission nationale des marchés a refusé d’attribuer son visa en raison du manque de certaines pièces dans le dossier qui lui a été transmis par TDA. Ce marché, d’une valeur de 10 milliards de centimes, concerne en fait l’acquisition de cinq unités de DSNG mobiles de reportage par satellite. En termes plus simples, il s’agit de systèmes de transmission par satellite destinés aux couvertures TV en direct de différents événements. TDA a acquis, auparavant, une version très ancienne de ce matériel et accuse depuis un énorme retard en matière de renouvellement de ses équipements de retransmission par satellite. Affectée par ces problèmes de soutien, l’ENTV, qui n’est pourtant pas un diffuseur, a acquis deux unités de retransmission satellitaire afin de pallier les défaillances de TDA. L’achat de ce matériel a été ordonné en 2008 par la présidence de la République après plusieurs constats de carences en matière de couverture instantanée des visites du président tant à l’intérieur du pays et à l’étranger. Durant les années précédentes, plusieurs visites du président de la République n’étaient pas couvertes par les équipements de retransmission satellitaire, en dépit de la présence permanente des cars vidéo de l’ENTV. Les équipes de l’Unique chargées des reportages ne pouvaient transmettre instantanément leurs images aux services centraux et devaient recourir à d’autres procédés qui sont abandonnés par les télévisions modernes depuis plus de deux décennies. Outre ces carences qui concernaient les activités du président, l’ENTV était confrontée à d’énormes difficultés pour la couverture des déplacements de l’équipe nationale de football. Les équipements dégagés par TDA étaient trop lourds et nécessitaient à eux seuls tout un effort logistique pour le transport, l’installation et la mise en service. A titre d’exemple, il aura fallu recourir à une gymnastique pour transmettre ce matériel l’année dernière en Angola pour la retransmission en direct des plateaux organisés par les envoyés spéciaux de l’ENTV. Air Algérie a dû faire beaucoup de concessions pour accepter d’acheminer le matériel en question. Les équipements que devait fournir le constructeur allemand étaient susceptibles de résoudre tous ces problèmes, notamment en raison de leur taille qui ne dépasse pas le volume d’une valise de voyage.
    H. M.

  • les empastillés ceux qui porte une pastille noiratre au front

     

    Entre empastillés…

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    L’Algérie va-t-elle accueillir Kadhafi ? Les Algériens sont
    partagés. Il y a ceux qui sont contre. Et il y a ceux qui sont
    franchement…

    … contre !

    Je ne sais pas qui le protège ! Je ne comprends pas qui lui a fourni un bouclier magique comme celui de «Captain America». Cet homme a-t-il bénéficié à la naissance des sorts bienveillants d’une chewafa qui se serait penchée sur son berceau, aurait marmonné quelques formules de magie noire à son oreille et aurait passé son doigt noirci entre les deux yeux du nourrisson ? Va savoir ! Il est sûr que depuis, en grandissant du poil, Abdelaziz 2, en plus d’avoir gardé sur le front la trace du doigt de la chewafa, continue de bénéficier d’un statut outrageusement permissif. Dernière gâterie que vient de lui accorder le régime de bananes qui nous non-gouverne, celle de recevoir ici, en, Algérie, en plein «boum» terroriste, l’intégriste Ghenouchi. Et quelle réception ! Tapis rouge. Enfin… tapis vert pour Ghenouchi. A ce niveau-là de copinerie coquine, les goûts et les couleurs ! Remarquez, les relations fraternelles entre les deux hommes ne sont pas nouvelles. En pleine tentative de prise du pouvoir par le FIS, dans les années 90, le même Belkhadem n’entourait d’aucun mystère sa rencontre avec Ghenouchi à Alger. Déjà. A l’époque. Cette même époque qui verra l’intégriste tunisien soutenir publiquement les chouyoukhs du FIS et leurs bras armés, sans aucune considération pour les premières victimes de Madani et de Benhadj, un soutien prononcé sur la terre même du martyre des militaires de Guemmar. Pour ceux qui n’ont pas le souvenir de ces épisodes, ou ceux qui ne les ont tout simplement pas vécus parce que trop jeunes, il suffit de pianoter sur vos moteurs de recherche internet, et de réveiller les archives. Juste pour bien comprendre la portée du geste de Belkhadem aujourd’hui. Il creuse inlassablement son sillon vénéneux. Il trace sa route vers le califat fondamentaliste. Et ses complices dans le Palais le rassurent quant à sa marche triomphale. Car l’Algérie officielle a choisi. Elle chasse le jeune chanteur tunisien qui raille les dictateurs arabes. Et elle se plie en quatre pour accueillir un autre Tunisien, Ghenouchi. Un autre empastillé dans une République algérienne qui, décidément, se transforme peu à peu en jardin d’éden pour les empastillés de tous poils. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

  • Malaise à l’ENTV

    piston, passe-droit,hogra tout.... entv zoubia poubelle appartient à toufik drs

    Rien ne va plus entre la direction de l’ENTV et le service sport de l’Unique.
    Le malaise a commencé après la désignation de deux nouveaux journalistes pour présenter les informations sportives au journal télévisé marginalisant, ainsi, la vingtaine de nos confrères de la sportive qui se plaignent, par ailleurs, du mode de désignation pour les missions à l’étranger.

  • c'est les terros qui frappent les médecins,la hogra aussi, les enseignants, augmentation des prix ,le chomage,les bois des pins,ect... ,incompétence de notre gouvernement,ET voila les USA qui intervient pour soutenir le régime de banane qui nous gouverne

    1 175 terroristes arrêtés en 2010

    Ce que dit le Département d’Etat sur la lutte contre le terrorisme en Algérie



     

    Dans sa guerre contre les groupes islamistes armés, l’Algérie continue de marquer de nombreux points. Selon le rapport du Département d’État américain sur le terrorisme en 2010, le gouvernement algérien a réussi à bloquer l’arrivée de flux d’argent destiné aux éléments terroristes. Le rapport, publié en fin de semaine passée, salue la coopération algéro‑américaine dans la lutte contre le financement des groupes armés. « L’Algérie est membre du groupe de travail pour la région MoyenOrient et Afrique du Nord pour la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », note le rapport consulté ce samedi 20 août par TSA. Seul bémol, l’Algérie n’a pas réussi à légiférer pour geler les avoirs des terroristes en dépit du fait qu’elle a ratifié la convention internationale relative au financement du terrorisme.

    Le rapport du Département américain indique que les habitants de Kabylie ont obligé les terroristes à libérer des otages sans aucun versement de rançon, en organisant des manifestations. Les groupes armés ont libéré cinq otages dans cette région sans aucune contrepartie financière, précise le rapport américain. Les terroristes se vengeaient à chaque fois en organisant des attaques armées.  Le rapport américain estime qu’Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) constituait une grande menace dans les régions montagneuses de l’est algérien. Cette organisation s’attaque aux services de sécurité et aux civils. Pour le Département d’État américain, les groupes terroristes ont échoué dans leur stratégie par rapport aux années 1990. « Les groupes armés ont mené des opérations, sans trop de succès », est‑il écrit dans le rapport. En dépit de ces échecs, les terroristes ont continué à commettre des attentats kamikazes et des embuscades dans les régions de l’est d’Alger.
     
    Le rapport précise que l’Algérie connaissait une recrudescence des attentats terroristes depuis le début de l’été, notamment durant le Ramadhan. Mais cette recrudescence n’est pas aussi importante que celle qu’a connu le pays durant les années 2008 et 2009, note le rapport. La même source explique ce retour des attentats par les tentatives des terroristes de riposter aux attaques menées par les services de sécurité et l’armée dans les wilayas de Tizi Ouzou et de Boumerdès. « Les groupes terroristes algériens ont adopté la méthode irakienne avec des prises d’otages et des attentats kamikaze », selon le rapport. Les services de sécurité ont arrêté 1 175 terroristes en 2010 alors que le Tribunal de Boumerdès a prononcé des peines de mort contre six terroristes pour meurtre et appartenance à des groupes terroristes, ajoute le rapport. Alger a refusé d’accorder la grâce à 120 terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale en raison de ses craintes de voir ces éléments reprendre leurs activités terroristes, toujours selon le  même rapport.
     
    Dans le cadre de la lutte contre le terroriste au Sahel, le rapport salue également les efforts de l’Algérie en vue de créer un instrument régional de coopération régionale avec les pays de cette région, devenue fief d’Aqmi. Des réunions ministérielles et des rencontres des états‑majors des armées de la région ont eu lieu. Un centre militaire a été créé à Tamanrasset en 2010 et un autre centre d’échange d’informations a été également lancé pour lutter contre le terrorisme au Sahel.
     
    Selon le rapport américain, l’Algérie ne se contente pas d’un traitement sécuritaire de la lutte contre le terrorisme. Le gouvernement a mobilisé les mosquées et les radios du Coran, multiplié les appels contre la violence et exhorté les terroristes à la reddition. Le rapport note le rôle des mosquées et des médias pour convaincre des dizaines de terroristes de descendre des maquis. Le gouvernement a renforcé son contrôle sur les mosquées et les discours des imams pour lutter contre l’extrémisme religieux, ajoute le rapport qui relève la coopération algéro‑américaine dans la lutte contre le terrorisme et l’échange d’informations ainsi que dans la formation de policiers, magistrats, douaniers sur le crime électronique, la contrebande et les techniques de lutte contre le terrorisme.
  • Il y a des WC plus propres que certains salons Par Hakim Laâlam

     

    Par |

     

    Par Hakim Laâlam 
    Email : laalamh@yahoo.fr

    "Celui qui vit dans un pays musulman et qui ne respecte pas ses valeurs est comparable à une personne qui fait ses besoins publiquement. C’est une position nauséabonde". Cette sentence fleurant bon le Sanibon contrefait, nous la devons au ministre des Affaires religieuses qui répondait ainsi à une question de journalistes sur le dernier livre de Mohamed Benchicou, Le mensonge de Dieu.

    D’abord un ou deux messages personnels au ministre des cultes : il y a des toilettes plus propres que certains salons. Et si Benchicou écrit comme il urine, les WC de Mohamed devraient être classés "Monument littéraire". Voilà pour rester dans le même registre scato, pipicaca, un référent que le commis chargé par l’Etat de gérer notre rapport à Dieu semble comprendre plus facilement que la littérature, les livres et la poésie des phrases. Deuxième message personnel à l’attention du spécialiste ès vespasiennes : quand, durant son mandat à la tête d’un tel ministère, on a eu autant de morts lors des campagnes successives du Hadj, on devrait moins la ramener sur la littérature, sur les écrivains et sur le talent. A la place, on aurait dû démissionner depuis belle lurette. Fin des messages perso, début des textos à plus large diffusion.

    Le plus réconfortant dans cette déclaration Ajax WC de Ghoulamallah, c’est qu’elle confirme au moins une chose que je m’échine à répéter et à asséner ici même depuis des années : il n’y a pas d’islamisme soft et d’islamisme hard ! Il n’y a pas d’islamisme en costume cravate et d’islamisme en treillis et gilet de combat. Il y a l’intégrisme. Comme matrice à toutes ces variantes, ces variables d’une même idéologie, celle de l’hégémonie de l’homme sur l’homme. Et quitte à me répéter, encore et encore, les islamistes en costume, les barbus light, les ministres du culte qui traduiraient – paraît-il — une approche de l’islam autre que celle fabriquée dans les maquis sont ceux-là mêmes qui, dès le franchissement des derniers remparts de la République par les hordes de la montagne, dès les premiers signes de l’effondrement des institutions, vous désigneront à l’égorgeur, dessineront de nuit la croix sur la porte de votre domicile afin de faciliter le boulot aux bourreaux. C’est parce qu’il existe cette engeance de l’islamisme BCBG, c’est parce que le leurre d’un islam politique inoffensif est encore et plus que jamais tentant qu’un jour, un jour maudit pour mon pays, Ali Benhadj a pu pénétrer en tenue militaire au siège du ministère de la Défense et y être reçu en grande pompe par un général fringué en civil.

    En ce sens, la sentence prononcée par Ghoulamallah à l’encontre de Benchicou est aussi et avant tout une fatwa. Elle désigne où doivent être exécutés l’auteur et son œuvre. Elle campe et plante le décor de la mise à mort : "Ces pages et cet homme ne méritent que le caniveau et les toilettes." Là encore, nous sommes dans le processus. Celui d’une Sûreté urbaine explosée par un kamikaze à Tizi. Celui d’un congrès du FIS en préparation avancée. Et celui d’une contrée sur laquelle est étendu à la vitesse grand V un immense voile noir surmonté d’un étendard vert. J’exagère ? C’est exactement ce que disaient les âmes bien-pensantes en voyant le général en civil avaler goulûment la logorrhée du gnome en treillis. Elles trouvaient exagéré d’accorder plus d’attention qu’il n’en fallait à cet "incident protocolaire". Des années après, nous payons encore l’arriéré de ces "erreurs majeures de casting". Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

    H. L.

  • 100 hargas en quelques jours

    LE PHÉNOMÈNE A REPRIS APRÈS UNE LÉGÈRE ACCALMIE

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    Le jeu du chat et de la souris monte en puissance, les harraga ne reculeront devant rien.

    La recrudescence de ce phénomène intervient alors que le front social qui était en ébullition vient tout juste de baisser d'un cran tandis qu'il opère dans un contexte de crise économique mondiale qui a mis à mal les pays (l'Italie, l'Espagne, la France...) qui sont la cible des candidats à l'émigration clandestine. La crise financière, qui sévit sur le Vieux Continent a fait plonger, jeudi, les Bourses européennes entraînant dans leur sillage une inexorable dégringolade des prix du pétrole.
    Cette conjoncture économique internationale des plus moroses est apparemment le dernier des soucis de nos compatriotes qui ont vraisemblablement décidé de quitter leur patrie d'origine pour des cieux qui, peut-être, autrefois pouvaient s'avérer plus cléments. Le désamour des jeunes Algériens avec leur pays ne donne guère l'impression de vouloir s'estomper.
    L'âge de ces «desesperados» n'excède pas les quarante ans, même des bébés et des femmes enceintes font partie de ces expéditions du désespoir. En moins de cinq jours c'est plus d'une centaine de candidats à l'émigration clandestine qui ont tenté de rejoindre les côtes européennes avec comme destination de prédilection l'Italie et, particulièrement, l'île de Lampedusa.
    La dernière tentative en date concerne treize personnes qui ont été interceptées par les gardes-côtes algériens dans la nuit de mardi à mercredi dernier (voir L'Expression du 18 août) au large de Annaba (600 km à l'est d'Alger). Cette opération est intervenue quarante-huit heures seulement après que 23 autres candidats à l'émigration clandestine soient tombés dans les mailles du filet de ces mêmes éléments de la Marine nationale.
    Dans la nuit du 13 août, ce sont 48 individus qui ont réussi à accoster sur les rives italiennes, dans le sud-ouest de la Sardaigne, à une soixantaine de kilomètres de la ville de Cagliari, a indiqué la presse transalpine. Ces «départs» qui ont été pour la plupart d'entre eux organisés à partir de l'est du territoire algérien, n'ont pas épargné d'autres régions du pays.
    21 harraga ont été interceptés le 13 août à bord de deux embarcations à quelque 6 miles à l'est d'Oran, au large de la plage de Kristel.
    C'est ce mois sacré du Ramadhan que les réseaux mafieux spécialisés dans la «harga» ont choisi pour intensifier et fructifier leur «business».
    Ce sont donc plus de 100 Algériens qui ont décidé de tenter l'aventure de l'émigration clandestine avec des fortunes diverses en terres extrêmement hostiles à ce type de phénomène. En effet, pour endiguer les vagues d'immigrés clandestins sans précédent, qui ont déferlé sur ses côtes depuis la révolution de Jasmin et le début du conflit libyen, l'Italie avait décidé de proclamer, le mois de février dernier, l'état d'urgence humanitaire face aux milliers d'immigrants clandestins.
    Près de 3000 immigrants clandestins, essentiellement des Tunisiens, ont échoué sur les côtes italiennes. «Un Conseil des ministres a été convoqué... pour adopter la déclaration d'état d'urgence humanitaire face à l'afflux exceptionnel de citoyens de pays de l'Afrique du Nord», avait indiqué, il y a déjà six mois, un communiqué du gouvernement de Silvio Berlusconi. Ce phénomène a servi de prétexte à la France qui, il faut le signaler, n'a pas attendu de voir débarquer sur son sol des centaines d'étrangers en situation irrégulière pour durcir sa politique en matière d'expulsions.
    «A ce jour, sur les sept premiers mois de l'année, nous avons reconduit, 17.500 étrangers en situation irrégulière, soit 4% de plus que l'année dernière», a indiqué Claude Guéant, le ministre français de l'Intérieur, qui a affiché sa volonté d'atteindre les 30.000 expulsions d'ici la fin de l'année 2011.
    Les immigrés clandestins, loin de toutes ces considérations, prennent le risque de jouer au chat et à la souris avec des gouvernements de pays qui ont décidé de leur mener une chasse à l'homme sans pitié.

  • no moment

     


     
  • Le sinistre qui se moque des Algériens

    APRÈS DES ENGAGEMENTS NON TENUS PENDANT LE RAMADHAN BENBADA RÉCIDIVE

     

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    Le ministre du Commerce récidive et veut, encore une fois, leurrer son monde en promettant de réguler les marchés après l'Aïd! Le ministre du Commerce récidive et veut, encore une fois, leurrer son monde en promettant de réguler les marchés après l'Aïd!

    Encore une fois, le ministre du Commerce s'est pris au jeu des promesses sans... lendemain.

    Après avoir échoué dans son pari de réguler les marchés pendant le mois de Ramadhan, le ministre du Commerce récidive et veut, encore une fois, leurrer son monde en promettant de les réguler après l'Aïd! M.Benbada a, en effet, appelé les directeurs régionaux et de wilaya du secteur à «prendre les mesures nécessaires pour garantir l'approvisionnement normal et régulier des citoyens en produits alimentaires de base pendant et après la fête de l'Aïd El Fitr». Sur le terrain, les prix des fruits et légumes n'ont pas encore baissé comme il l'a promis au début du mois de Ramadhan.
    Pour illustrer cette incroyable flambée, la tomate est cédée entre 60 et 80 DA sur les étals et tenez-vous bien, c'est un légume de saison. Selon le département de l'agriculture, il y a même une surproduction!
    Depuis le début du Ramadhan le ministre du Commerce multiplie les bévues. On se rappelle de sa fameuse déclaration devant les journalistes lorsqu'il a attribué la flambée des prix aux citoyens. «C'est la faute aux consommateurs» a-t-il justifié, le 31 juillet dernier lors d'une visite des marchés de gros à Alger. Encore une fois, le département de Benbada s'est pris au jeu des promesses sans lendemain.
    Le ministre n'a donc pas fini de nous surprendre, mais le fera-t-il encore, et positivement pour une fois, le jour de l'Aïd? «La fête de l'Aïd El Fitr coïncidera cette année avec le week-end, d'où un congé de quatre jours durant lesquels l'activité commerciale pourrait ralentir», a déclaré le directeur de l'organisation des marchés et des activités commerciales et des métiers réglementés, M.Amara Boushaba. Comment alors y remédier? M.Boushaba est conscient que la situation sera difficile à gérer mais pas impossible. Aussi pour un approvisionnement normal et régulier, des citoyens en produits de base, notamment le pain qui connaît habituellement des perturbations durant les fêtes en raison du manque de main-d'oeuvre, le ministère a «demandé à ses directeurs régionaux de coordonner leurs efforts avec toutes les parties concernées présentes sur le territoire de la wilaya et l'Union générale des commerçants et artisans algériens». Cela, afin «d'éviter toute perturbation dans l'approvisionnement en pain», a souligné M.Boushaba. Comme chaque année, la question de la disponibilité du pain, durant les deux journées de l'Aïd se pose avec acuité. L'année dernière, la baguette de pain a été cédée à 40 DA dans certains quartiers d'Alger. On se rappelle également que le ministre du Commerce avait promis de se pencher sérieusement sur la question. Un an plus tard, les Algérois vivront-ils le même problème?
    M.Benbada a promis que le pain sera disponible.
    Autres mesures prises par le ministère du Commerce, et qui ressemble fortement à la campagne des SMS qui a montré ses limites, une opération de sensibilisation sera lancée à partir de la semaine prochaine afin que «les parties concernées puissent entamer un travail de proximité efficace», a précisé la même source.
    Ces déclarations qui ont l'air d'être exceptionnelles, ne sont là que pour faire oublier la déconvenue ramadhanesque d'un ministre qui avait annoncé monts et merveilles avant le début du mois, alors qu'en fin de compte, il a laissé, comme d'habitude, le champ libre aux spéculateurs et à la mafia de l'alimentaire. Pour faire oublier son «revers», et n'ayant aucun argument à faire valoir, le ministre avait accusé les citoyens de «trop consommer», ce qui a pour cause de provoquer des pénuries. Cette accusation a été ressortie par son cadre, qui a imputé l'augmentation du prix de la tomate à «la forte demande dans toutes les régions du pays».
    Par ailleurs, en plus de son échec, ces décisions «exceptionnelles» pour garantir la disponibilité des produits de base et du pain, ont été prises et annoncées il y a fort longtemps par l'Union nationale des commerçants et artisans algériens (Ugcaa), et celle des boulangers (UNB).
    Donc, garantir la disponibilité des produits de base pendant et après l'Aïd, est un problème qui ne devrait même pas être évoqué en 2011! et de surcroît annoncé en grande pompe par un ministre!! En tout cas, laissons passer l'Aïd pour apprécier les prouesses de Benbada...

  • Nuit de troubles à Tizi Ouzou

    SUITE AUX COUPURES DE COURANT DANS LA VILLE

     

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    Il est à signaler que c'est la première fois que la wilaya de Tizi Ouzou connaît des émeutes pour ce genre de problème. Il est à signaler que c'est la première fois que la wilaya de Tizi Ouzou connaît des émeutes pour ce genre de problème.

    Les brigades antiémeute ont eu du mal à contenir le flux des jeunes en colère.

    La ville de Tizi Ouzou a passé la nuit de jeudi à vendredi au rythme des émeutes qui ont touché la majorité des quartiers. Des dizaines de jeunes s'en sont pris aux édifices publics. A l'origine de ces affrontements, qui ont mobilisé durant plusieurs heures les brigades antiémeute, une coupure d'électricité qui s'est généralisée à toute la ville des Genêts.
    Les brigades antiémeute ont eu du mal à contenir le flux des jeunes en colère qui arrivaient depuis tous les quartiers touchés par les coupures. C'est aux environs de 21h que des groupuscules de jeunes ont commencé à se rassembler devant le siège de Sonelgaz ainsi que la périphérie de l'habitation du wali de Tizi Ouzou. Pour prévenir tout débordement, les forces antiémeute ont investi les lieux et se sont positionnées en ceinture de sécurité sur le bâtiment situé au centre-ville. Les jeunes ont alors recouru aux jets de pierres et aux pneus brûlés. La nuit a été animée par des cris à l'injustice et les bruits des fusils lance-grenade lacrymogène.
    Les affrontements se sont estompés durant quelques heures. Lorsque, des groupes de jeunes revenant à la charge, se sont dirigés vers le stade Oukil-Ramdane. L'infrastructure qui abritait les galas prévus pour les soirées de ce mois de Ramadhan a dû être fermée in extremis pour éviter des dommages. Un gala programmé justement pour la soirée de jeudi et animé par la vedette de la chanson kabyle, Rabah Asma, a été annulé par les organisateurs. Hier matin, la ville était réveillée «groggy». Les trottoirs étaient jonchés de sacs de poubelles et autres détritus.
    Ces événements ont poussé justement les citoyens à s'interroger sur la suite du programme concocté pour la circonstance.
    Des rumeurs ont déjà été distillées sur un arrêt éventuel des animations prévues après l'attentat qui a visé le commissariat. Celles-ci ont vite été démenties car le lendemain, les galas ont continué d'attirer des milliers de citoyens venus de la ville et de plusieurs communes.
    Par ailleurs, il est à signaler que c'est la première fois que la wilaya de Tizi Ouzou connaît des émeutes pour ce genre de problème. Les citoyens, à l'instar de toutes les régions d'Algérie, sont habitués à ce genre de coupures sans pour autant que cela ne provoque des émeutes dans la ville.
    Les populations agissent plutôt, le jour, en fermant les routes, les bâtiments incriminés et ceux des mairies et daïras. Les revendications sont généralement claires et sans équivoque. L'amélioration des conditions de vie a toujours mobilisé les citoyens.
    Enfin, notons également que dans la matinée d'hier, les habitants du quartier les Genêts ont fermé la route au niveau du boulevard Lamali, axe qui mène du centre-ville vers le CHU Nédir, Mohammed durant les premières heures de la matinée.
    Les familles dont les habitations ont été touchées par la bombe qui a explosé dimanche dernier devant le commissariat exigeaient des indemnisations et des réfections.

    exression dz

  • Qui veut embraser la Kabylie ? LE DRS.

     

    Posté par Rédaction LQA 5 Commentaires - Imprimer PDF

    Depuis quelques jours, la Kabylie et sa périphérie sont le siège de nombreux actes de violence politique. De nombreux attentats sanglants ont eu lieu. Des rumeurs persistantes font état de l’existence de groupes armés circulant dans cette région la plus quadrillée militairement. De faux barrages sont signalés dans de nombreuses localités. De fréquentes coupures d’électricité ont eu lieu et durant de longues heures en cette période de canicule et de Ramadhan, tout comme de nombreux foyers d’incendies suspects sont signalés.  La voyoucratie au pouvoir voudrait-elle, de par les sourdes luttes de gangs en son sein, faire de la Kabylie un champs de règlements de comptes ?

    La population vigilante n’est pas dupe pour tomber encore une fois dans le piège des imposteurs, de leurs aventuriers politiques locaux et de leurs milices armées des années 90.

    La Rédaction LQA

    Chronologie  non exhaustive des événements :

     

     

    Dimanche 07 août 2011 : Les citoyens de plusieurs villages de la région de Maâtkas, privés d’eau depuis plusieurs jours occupent la rue et bloquent l’accès à plusieurs institutions locales.

     

    Mardi 09 août 2011 : Explosion d’une bombe au pont des Issers (Boumerdés). Pas de victimes. Embouteillage monstre en cet après-midi de Ramadhan.

     

    Mercredi 10 août 2011 : Un citoyen égorgé près d’Aomar (Bouira).

    Dimanche 14 août 2011 : Attentat kamikaze contre un commissariat de police au centre de Tizi-Ouzou : 33 blessés. Les dégâts matériels sont importants.

    Lundi 15 août 2011 : un garde communal tué « par mégarde » au cours d’un ratissage militaire dans l’Akfadou.

    Mardi 16 août 2011 : Explosion d’une bombe au passage d’un véhicule militaire à Si Mustapha (Boumerdès) : un militaire tué et cinq autres blessés.

    Echange de feu entre des policiers et un groupe armé à Beni Aïssi : pas de victimes.

    Deux bombes désamorcées à Bouira près de la wilaya et du commissariat de police.

    Mercredi 17 août 2011 : Embuscade contre un véhicule de police à Beni Aïssi, près de Tizi-Ouzou : un policier tué et deux autres blessés. Un civil, chauffeur d’un fourgon sera également tué lors de l’échange de tirs.

    Affrontements entre transporteurs à la nouvelle gare routière d’Ouled Aïssi : de nombreux blessés sont à déplorer.

     

    Jeudi 18 août 2011 : Coupure d’électricité à Tizi-Ouzou  quelques minutes après la rupture du jeun. Des milliers de jeunes sortent dans la rue pour exprimer leur colère. Les rues principales sont barricadées. Les brigades anti-émeutes occupent les zones sensibles de la ville. Le gala du chanter Rabah Asma qui devait se dérouler à l’ancien stade de la ville est annulé.

    Accrochage entre un groupe armé et des miliciens au village Al Bir, près de Maatkas : 3 morts.

    Le chef de la garde communale de Zaâtra (Boumerdés) est tué par des individus armés qui réussiront à prendre la fuite.

    Explosion d’une bombe au passage du véhicule d’un capitaine de l’armée à Azzefoun : l’officier est légèrement blessé.

  • Les retards dans les projets passés sous silence

    BOUTEF AUDITIONNE LE MINISTRE DES TRAVAUX PUBLICS

    En auditionnant mardi le ministre des Travaux publics, le chef de l’Etat s’est, certes, félicité des grandes réalisations enregistrées sans cependant se prononcer sur les retards que subissent plusieurs grands projets structurants en cours ou annoncés.
    Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Galvaudée certes par l’usage, l’expression «sur la bonne voie» semble convenir parfaitement au secteur des travaux publics notamment routiers et dont le président de la République a procédé à une évaluation restreinte. Il ressort ainsi du bilan présenté que «les efforts déployés au premier semestre 2011» ont permis au réseau routier d’atteindre un linéaire de 112 039 km. A la même date, les voies rapides (autoroutes et routes express) ont atteint 3 620 km. D’autre part, les travaux d’entretien et de réhabilitation ont concerné 7 286 km dont 6 000 pour les chemins communaux. Durant la même période, le la a été donné à la réalisation de 8 661 km de travaux routiers dont 335 km de routes express, une route de 620 km reliant Adrar à Tindouf, la route de Timimoune à El Bayadh sur 400 km et le parachèvement de la modernisation de la RN 43 reliant Béjaïa à Jijel sur 123 km, outre deux tronçons de la route transsaharienne d'un linéaire global de 350 km (Silet-Timiaouine/Silet-Tinzaouatine) et le confortement ou construction de 617 ouvrages d'art. Concernant les infrastructures aéroportuaires et maritimes, l’on indique la réception des renforcements et des extensions des pistes des aérodromes d'Adrar, Béni Abbès, Saïda, Oran, Ouargla et Tindouf ainsi que la livraison des ports de pêche de Stora (Skikda) et de Marsa Ben M'hidi (Tlemcen), en attendant l’achèvement de 80 autres projets. En vue d’améliorer l’accessibilité routière et la fluidité dans les grands centres urbains, les travaux de réalisation du viaduc TransRhummel de la ville de Constantine, le viaduc de la ville d’Annaba, ainsi que le viaduc autoroutier de 1 km de linéaire sur la radiale Oued Ouchayeh à Alger devant permettre de relier cette voie à l'autoroute Est- Ouest, sont lancés. Néanmoins, le communiqué reste évasif quant aux grands projets structurants, déjà lancés ou inscrits à l’horizon 2014. Certes, l’audition cite l’achèvement de l’autoroute Est-Ouest et de la deuxième rocade sud d’Alger, en tant qu’actions menées au cours de la période 2010-2011, sans se prononcer sur la date définitive de livraison de ces projets. Si l’autoroute Est-Ouest est déjà livrée à la circulation sur plus de 1 000 km entre la frontière marocaine et Constantine, plusieurs tronçons au centre mais surtout à l’est du pays ne sont pas encore livrés et connaissent des retards liés à des problèmes d’ordre technique, voire à des désaccords financiers et des surcoûts que le ministère des Travaux publics réfute néanmoins. En fait, l’audition passe sous silence cette problématique des retards, comme elle élude la problématique de l’équipement de cette autoroute en aires de services et de détente. De même que l’audition manque de précision quant au lancement des autres grands projets annoncés tels l’autoroute des Hauts-Plateaux, même si l’on évoque la maturation nécessaire des études. A contrario, le chef de l’Etat estime que «les progrès réalisés dans le domaine des infrastructures routières, aéroportuaires et portuaires ont contribué au processus du développement national». Et d’en appeler à optimiser la maintenance et la préservation de ce patrimoine, lancer des actions de veille technologique, consolider l’outil national pour l'émergence de nouvelles capacités d'études et de réalisation performantes, et améliorer la qualification par la formation de la ressource humaine. En ce sens, l’on évoque la création de deux établissements de formation et d'expertise, l’Ecole supérieure de management, le Centre national d'expertise de la qualité, ainsi que l'Ecole des métiers des travaux publics.
    C. B.

  • Algérie-Qatar : Le « visa » qui cache « Aljazeera »

     

    In Kalimadz

     

     

     

    Tout le monde sait en Algérie et ailleurs que le chef de l’état algérien, Abdelaziz Bouteflika, et l’émir du Qatar, Cheikh Hamed Ben Khalifa al Thani, sont amis, qu’ils se rendent régulièrement visite et qu’ils se consultent sur de nombreuses questions. Cette relation entre les deux hommes a permis à l’Algérie de bénéficier d’un traitement de « faveur » dans le média phare du Qatar, la puissante chaine d’information « Aljazeera ». Une faveur d’autant plus étonnante que la chaine a été chassée d’Algérie et ses bureaux fermés depuis plusieurs années. Les rares interventions se font par téléphone lorsque l’actualité l’oblige. Contrairement aux autres pays qui ont connu et qui connaissent de vastes mouvements de protestations que la chaine couvre en permanence, Aljazeera, se contente du strict minimum pour l’Algérie. Et encore, lorsqu’elle ne peut pas faire autrement. Pour tout le monde, c’est cette relation « spéciale » entre les deux chefs d’états qui est à l’origine du traitement complaisant, que beaucoup dans la région envient aux régime algérien.

    Dès lors, le différent sur les questions de visas est assez surprenant. D’abord parce que le Qatar est une destination presque confidentielle en Algérie, seules les élites politiques et économiques s’y rendent. Ensuite, parce que selon nos informations, le Qatar n’a pas mis d’obstacle à la délivrance des visas, contrairement aux allégations algériennes, très vite relayées par les journaux notoirement connus pour leurs docilités aux services de renseignements. De plus parce que l’Algérie officielle, celle de Bouteflika, n’a jamais élevé la voix contre les restrictions en matière de visas qui touchent ces concitoyens, quelque soit le pays en question. Enfin, ces dernières années, la diplomatie algérienne, étouffée et sans dynamisme, ne communique que par réaction et très rarement de sa propre initiative et, en tous cas, pas pour des « petits conflits » avec des « pays frères ». Difficile de croire que la sortie du ministère algérien des affaires étrangères relève du soucis de délivrance des visas.

    Il est évident que le régime algérien supporte de moins en moins, les positions du « petit émirat » notamment en ce qui concerne la Libye et la Syrie. Pendant que l’Algérie officielle s’est ostensiblement placée derrière les régimes dictatoriaux, tant en Tunisie, qu’en Egypte, mais également en Libye et en Syrie, fermant les yeux devant les répressions sanglante et apportant un soutien diplomatique actif, le Qatar a opté pour le choix inverse. Soutenant partout les révoltes populaires, l’émirat a même été, jusqu’à accueillir la première réunion internationale de l’opposition libyenne. Poussant plus loin, il a participe aux frappes aux cotés de l’OTAN contre les forces de Kadafi et assume publiquement son soutien militaire et logistique.

    En Libye, le Qatar, ainsi que les pays occidentaux qui ont soutenu l’opposition, se retrouveront très bientôt en «  pays ami » dans les rues de Tripoli. Le même scénario semble se dessiner en Syrie ou la stratégie du tout répressif adoptée par le clan Al Assad, n’a pas fait taire la population.

    Le régime algérien sait parfaitement que son tour arrivera. Aux prochaines émeutes, quoiqu’il en dise, l’opinion internationale, demandera des véritables réformes, voire, un changement de régime. La manière dont la chaine de télévision Aljazeera couvrira la contestation qui s’annonce et que tous savent inévitable sera d’une importance non négligeable. Pas étonnant, dès lors que le régime s’empresse de faire du Qatar un adversaire, et le moment venu d’expliquer qu’Aljazeera est un ennemi de l’Algérie, celle là même qui a « fermé les yeux » depuis plusieurs années. Les journaux à la solde de la police politique ont déjà commencé leur travail de discrédit de la chaine.

    Acculé par les changements démocratiques dans les pays de la région, le régime algérien sait qu’il ne pourra plus compter sur la complaisance de la communauté internationale ni même, de celle des pays voisins, en pleine phase révolutionnaire. Il sait également que le nouveau pouvoir en Libye , n’oubliera pas de sitôt, son soutien, insensé, à Kadafi, ni celui, tout aussi insensé, à Bachar Al Assad.

    Contre tout entendement, le régime algérien espère demeurer un pays autoritaire dirigé par une caste militaire, qui maltraite son peuple et pille ses richesses, au milieu d’un environnement régional ou partout souffle un vent de liberté et une reprise en mains des peuples de leurs destinées.

    De toute évidence, ce ne sont pas ces petites manœuvres de « policiers désespérés » qui le sauveront.

    Yahia Bounouar

  • aqmi = drs ,comme 1990 Gia =drs

    Faut toujours se méfier des rêves
    que l’on fait dans son bain !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Indemnisation des citoyens touchés par l’attentat kamikaze
    de Tizi-Ouzou.

    Aqmi y est favorable !

    L’on s’acheminerait donc vers un maintien des peines de prison contre les journalistes dans la «nouvelle» mouture du code de l’information à l’examen en ce moment par le gouvernement. Si cette information se confirme, je dois dire qu’elle me réjouit au plus haut point. Il est bon que dans le grand bazar actuel, les étiquettes quelque peu chamboulées par le printemps arabe, les pressions internationales et la peur suintante du Palais soient remises en ordre, à leur place sur chaque produit. Un régime répressif ne peut pas en même temps faire son boulot, réprimer les étudiants, les profs, les médecins, les ouvriers licenciés, les mal-logés, les pas-logés du tout, les «débidonvilisés», les chômeurs, les transporteurs privés, les transportés, les emportés, les non-éclairés, les assoiffés, les sans gaz, les sans pension, les sans retraite, et se montrer subitement tout à coup subrepticement clément avec la racaille de la Maison de la Presse. Non ! Ce n’est pas logique. C’est même structurellement incompatible. Un temps, celui d’un discours forcé d’Abdekka, celui d’une lecture pénible face à une caméra médusée de promesses vachement pâlottes, certains ont peut-être cru que le châtelain et ses forces combinées de l’inertie allaient épouser un peu l’air du temps, les saisons arabes du changement, notamment en supprimant la taule pour les masseuses de bain. Désolé pour les baigneurs et baigneuses que nous sommes, la sortie de bain est plutôt rude pour les doux rêveurs. Mais c’est bien ! Je le répète, c’est très bien ! Echami chami, El Baghdadi, Baghdadi ! Il est toujours bon de savoir qui est qui. Ce régime n’a pas été conçu pour produire en cours de règne autoritaire une incongruité génétique comme la libéralisation du champ médiatique et la suppression des peines de prison pour les plumitifs. Ça ne se peut pas ! C’est contraire à la dynamique de la machine. Les bielles d’écrasement de la bête ne peuvent pas tout broyer par ailleurs, et épargner un îlot au prétexte qu’il s’agit d’un caillou habité par de gentils garnements du stylo. Devant cet «éclaircissement» de la situation, face à ce ciel enfin re-dégagé au-dessus du Palais, je me dois de dire merci ! Merci au châtelain et à sa cour. Merci à vous tous. Merci de redevenir vous-mêmes ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • les généraux pourris,l'algerie connait leurs noms ,la france aussi ,les états -unis , union européenne,la haye meme ONU!!!

    Le gouvernement n’ose pas contredire les importateurs (généraux)

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    zoom | © Lyès. H.

    Aucune des décisions arrêtées par le gouvernement pour combattre l’informel n’a été appliquée à ce jour. Celui-ci  n’ose pas contredire les importateurs qui inondent le marché de produits contrefaits et périmés. Même les politiciens et les députés ne veulent rien faire dans la mesure où les importateurs financent leurs compagnes  électorales.

    -Encore une fois, les bourses moyennes sont saignées durant ce mois de Ramadhan et les commerçants sont pointés du doigt…

    Durant la première semaine du mois de Ramadhan et même une semaine auparavant, les prix ont presque doublé, particulièrement les fruits et légumes. La raison ? Nous n’avons toujours pas suffisamment de marchés de proximité et de locaux pour le détail. Nous dénonçons ce manque flagrant. 20% de l’excédent de la marchandise sont jetés dans les marchés de gros, car les détaillants n’ont plus de place pour répondre à la demande. Je dois également dire que ceux qui pointent du doigt les commerçants ne connaissent visiblement pas la réalité du marché algérien et ses dessous. Les détaillants, faut-il savoir, ont une marge bénéficiaire de 5 à 10% en assumant, en parallèle, toutes les charges imposées, comme le loyer et les impôts.

    Par contre, les détaillants de l’informel, ce que j’appelle moi le marché noir, ont une marge bénéficiaire beaucoup plus importante sans même se soucier des charges en proposant également des produits moins chers. Le hic, c’est que même certains importateurs et les producteurs nationaux préfèrent traiter directement avec le marché informel. Une manière pour eux de fuir le fisc et d’avoir des transactions plus rapides et sans obstacle, car toute leur marchandise, particulièrement celle des importateurs, périmée et contrefaite, sera systématiquement écoulée. 80% de la marchandise contrefaite s’écoulent dans l’informel. Elle représente plus de 40% dans le circuit de la distribution nationale.

    -Les prix sont, certes, libres, mais n’y a-t-il pas une marge bénéficiaire à respecter, car souvent les prix doublent, voire plus, durant ce mois ?

    On ne peut toujours pas les contrôler. Nous ne connaissons pas le nombre d’intervenants dans l’informel, nous ne pouvons pas contrôler la marge bénéficiaire et les prix ne peuvent pas se stabiliser. La marge ne peut être précise dans le commerce algérien, particulièrement pour les fruits et légumes. Il relève de l’impossible de la faire respecter, car le marché noir est confortablement mis en place. Il est plus facile au gouvernement de gérer le commerce formel que de faire face à l’informel. S’il vient à toucher à ce créneau, 2/3 des Algériens qui s’alimentent de ce marché seront tristement touchés. Il y a en effet 2000 points de vente informels en Algérie.

    A mon avis, l’augmentation de 2000 à 3000 DA sur le SNMG qui sera décidée à la prochaine tripartite n’arrangera pas la situation. Il faudrait avoir un salaire minimum de 20 000 DA. Le pouvoir d’achat des Algériens verra une baisse de 15% d’ici la fin de l’année.
    Statistiquement parlant, les services du contrôle arrivent à vérifier et surveiller environ 40% du marché seulement et le reste c’est de l’informel, et juridiquement personne ne peut y toucher. Depuis janvier, nous avons recensé 50 000 nouveaux commerçants informels. Les barons de l’informel ne se limitent pas à écouler leur marchandise, mais surtout à faire vendre leur drogue via ces pauvres commerçants.     

    -Justement, outre la problématique des prix, les consommateurs font face également aux problèmes de la qualité et d’hygiène, d’autant que les services de contrôle ont saisi des quantités importantes de produits impropres à la consommation…

    Les Algériens ont consommé, en 2010, 50 000 tonnes de produits alimentaires périmés, soit environ 1,5 kg par personne. En 2011, nos estimations étaient à 60 000 tonnes. Plus de 20 000 tonnes de pièce détachée contrefaite sont écoulées sur le marché algérien. Le manque à gagner pour le fisc est de 300 milliards de dinars. Une situation dramatique que les importateurs veulent maintenir. Ils s’y intéressent de plus en plus. Ils ont une force et un pouvoir de décision capables de faire des pressions sur le gouvernement. Au 31 août, selon les prévisions du gouvernement, il sera question de mettre fin à la subvention de l’Etat pour les principaux produits alimentaires, comme le sucre et l’huile, décidée en janvier dernier, mais je défie quiconque que cette décision sera respectée. Elle sera sans aucune surprise reportée pour apaiser encore le front social et entre temps le consommateur continue de payer.  

    -Depuis janvier dernier, l’informel est revenu en force et l’Etat semble impuissant pour endiguer ce phénomène…    

    Le gouvernement fait du social en dépit de l’économie. En 2011, la facture de l’importation des produits agroalimentaires stagne à quelque 6 milliards de dinars. J’estime grave qu’un pays comme le nôtre ne puisse installer une industrie agroalimentaire. Cela est dû aux lobbys des importateurs et, à mon avis, jamais le gouvernement ne pourra intervenir. C’est une politique pour apaiser le front social. Depuis janvier dernier, date des différentes émeutes, le marché informel a augmenté de 20%. Les raisons : il s’agit simplement d’un gain facile et le gouvernement a fait marche arrière dans ses décisions. Au 1er  avril dernier, il fallait appliquer la nouvelle décision portant sur l’obligation de payer par un chèque bancaire toute transaction dépassant les 50 millions de centimes ainsi que celle de la facturation.

    Mais à ce jour, rien n’a été appliqué, car cette décision n’arrange aucunement les importateurs et les producteurs. Elle menace même. Si cette décision est appliquée, les prix seront augmentés. Un état de fait qui suscite une crainte au niveau du gouvernement. Ce dernier n’ose pas contredire les importateurs. Aujourd’hui, nous enregistrons de plus en plus de commerçants légaux qui baissent rideau pour basculer vers l’informel où le gain est plus facile. Ils sont convaincus qu’il s’agit d’un marché qui bénéficie d’«encouragements», alors qu’il occasionne des pertes de 30 milliards de dinars à cause de la commercialisation des produits contrefaits et périmés.    

    -Des PV ont été établis et des commerces ont été fermés… depuis le début du Ramadhan…

    Il s’agit réellement d’un nombre minime. Les commerçants légaux ne représentent pas un danger. Ils sont quelque 10 000 à être sanctionnés et pénalisés par la direction des prix et de la concurrence pour manque d’hygiène, changement d’activité ou encore pour le non-affichage des prix. La situation est plus grave dans l’informel où 70% des intoxications alimentaires déclarées sont dues aux produits vendus dans ce marché.   

    -Ne pensez-vous pas que les appels lancés par l’UGCAA pour le respect des règles commerciales et d’hygiène sont tombés dans l’oreille d’un sourd ?

    Au contraire, au 31 décembre 2010, nous sommes presque à 1,5 million de commerçants à l’échelle nationale toutes activités confondues. Sur ce total, on comptabilise un million dans le commerce, dont 400 000 détaillants. Si 10 000 ont été pénalisés, soit 2,5%, j’estime que nous ne représentons pas un danger pour la santé des citoyens.      

    -Quels sont, à votre avis, les moyens nécessaires pour régler le marché ?

    Il faut que le dossier du marché informel soit sérieusement discuté au niveau du gouvernement, car le ministère du Commerce ne peut faire cavalier seul. Les collectivités locales doivent également jouer leur rôle en assurant de l’emploi aux jeunes. Une manière de régulariser les petits commerces qui travaillent pour cette mafia. Encore passives, les APC ont une grande responsabilité dans cet état des lieux. Vient ensuite la nécessité de redynamiser le rôle des différentes institutions, à l’exemple de la Chambre de commerce et d’agriculture.

    Actuellement, elles n’ont aucun rôle, encore moins le pouvoir de décision ni même de proposition. Il est enfin urgent de revoir la politique de l’industrie pour rompre définitivement avec la dépendance de l’importation. Plus grave encore, des importateurs, qui ont des partenaires étrangers, font tout pour que ces derniers ne s’installent pas en Algérie pour mieux garder leur monopole sur le marché. Le même groupe pour défendre ses intérêts personnels casse tout projet de production en Algérie. L’UGCAA exige également qu’une enquête soit faite sur le financement des campagnes électorales des partis politiques. Nous avons des preuves que ces barons de l’importation financent ces campagnes, ce qui explique le passif des députés et des politiciens devant des lois scandaleuses encourageant l’importation.

  • Pénurie de médicaments

     

    L’enquête est en cours, selon Djamel Ould Abbès



     

    Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, a réaffirmé, mercredi 17 août, que l’enquête sur la pénurie de médicaments est toujours en cours et que des sanctions seront infligées aux auteurs présumés de cette pénurie.

    « Parmi les 560 distributeurs existant en Algérie, beaucoup ne respectent pas les cahiers des charges et font du business avec le médicament (…) une enquête est en cours et des sanctions seront infligées à ceux qui ne respectent pas la loi », a déclaré Ould Abbès à la presse à l’issue d'une réunion avec le comité de suivi de réalisation du projet algéro‑émirati pour la fabrication de solutés massifs. Ce projet devrait démarrer en septembre prochain.

    Le ministre a une nouvelle fois affirmé qu’il n’y a pas de pénurie de médicaments mais un problème de distribution. « Il n'y a pas de pénurie de médicament, il y a une mauvaise distribution », a‑t‑il affirmé.

    Depuis quelques mois, les Algériens sont confrontés à des pénuries récurrentes de médicaments qui touchent la majorité des produits. Ces pénuries pénalisent de nombreux malades notamment les diabétiques, les cancéreux et les insuffisants rénaux. Au début du mois, Ould Abbès a reconnu un manque pour deux médicaments seulement, entrant dans le traitement du Sida et du Cancer.

    Il y a quelques jours, Louisa Hanoune a pointé du doigt la mafia, à l’origine selon elle de la pénurie du médicament, un marché estimé à deux milliards de dollars. Elle avait appelé à la mise en place d’une commission d’enquête.
     
  • Le FFS dénonce les provocations et les harcèlements contre les résidents

    Affaire de la cité Bois des pins




     
    Le FFS, via son groupe à l’APW d’Alger, a dénoncé, mercredi 17 août, la « répression », les « provocations » et les « harcèlements » dont sont victimes les résidents de la cité Bois des pins à Hydra. Ces derniers sont en conflit depuis plusieurs semaines avec les autorités autour d’un projet de construction d’un parking sur un espace vert.

    Dans une déclaration rendue publique, le FFS a également dénoncé l’atteinte à l’environnement à travers ce projet de parking. Le FFS, dont une délégation s’est rendue sur les lieux pour s’entretenir avec les résidents, s’est interrogé aussi sur le silence des responsables et le mépris de l’appareil judiciaire. « Malgré tous les soutiens dont ont bénéficié les habitants, malgré une mobilisation citoyenne courageuse en ce mois de chaleur et de jeûne, aucun « responsable » n’a estimé nécessaire de geler le projet et proposer une solution à même de calmer les esprits », a‑t‑il relevé.  Le parti a appelé les autorités à lever « immédiatement » le dispositif policier mis en place au niveau de la cité.

    Le FFS est l’un des rares partis à avoir réagi à la situation de la cité Bois des pins dans le quartier huppé d’Hydra. Autre parti à avoir réagi, le PT : Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti, a récemment pointé du doigt « la mafia », qu’elle accuse d’être derrière ce projet. Les habitants ont déposé une plainte contre les autorités mais ont été déboutés par la justice. A ce jour, aucun officiel ne s’est exprimé sur le dossier.
  • L'ALGERIE à t'elle une stratégie politique ou économique ,sociale ,rien ,nada,walou, elle est gérée à aveuglette.

     

     
    Une nomination pour quelle feuille de route ?
    Par : Salim Tamani

    Il serait intéressant de savoir pourquoi le gouvernement s’emploie à changer de patron à AT sans lui tracer une feuille de route claire et précise.

    Encore un changement à la tête d’Algérie Télécom. Sept P-DG en l’espace de neuf ans. La moyenne est vite faite. Une année pour chacun d’entre eux. Certains n’ont pas dépassé le cap de cinq mois. On n’en a pas fini de faire des remaniements au sein de cette entreprise stratégique sans que cela aboutisse à des résultats concrets.
    À commencer par la mission de service public qui laisse à désirer jusqu’à la concurrence avec les opérateurs étrangers qui semble très mal partie. Dès lors que les managers ne disposent pas de tous les leviers pour engager les chantiers nécessaires à la consolidation des résultats en termes de pénétration du marché et de gains financiers, il est tout à fait clair qu’on ne peut demander à Algérie Télécom plus que ce qu’elle peut donner vu les circonstances.
    En même temps, il serait intéressant de savoir pourquoi le gouvernement s’emploie à changer de patron à AT sans lui tracer une feuille de route claire et précise. Dans un environnement où la concurrence bat son plein, Algérie Télécom n’arrive toujours pas à assurer le service public pour lequel elle est d’abord censée exister. Lorsque le branchement d’un téléphone fixe prend des mois, voire des années, que le service Internet ne connaît pas l’essor voulu et que les prestations du mobile demeurent archaïques par rapport aux offres des autres opérateurs alors qu’AT détient la technologie nécessaire, il est à se demander s’il n’existe pas, quelque part, une certaine volonté de maintenir cette entreprise sous l’eau. Pour quels objectifs ?
    Dans cette valse de P-DG qui n’en finira certainement pas de sitôt et qui est loin des préoccupations du citoyen lambda, les autorités doivent se rendre à l’évidence que l’instabilité chronique d’AT doit cesser un jour. Il y va de l’avenir de l’entreprise, de ses employés et des abonnés qui, eux, malheureusement, continuent de payer le prix fort de prestations de moindre qualité. Alors, à quoi rime le changement s’il n’y a pas de changement de politique ?
  • no moment

  • réconciliation nationale ou le DRS ,c'est le meme scènario de 1990.

     

     

     

    Attentats, faux barrages, kidnappings, racket

    La lutte antiterroriste mise à rude épreuve

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    Tizi Ouzou, Sidi Ali Bounab, Yakourène, des noms qui reviennent telle une litanie à la une de l’information sécuritaire en Algérie. Embuscades contre des convois des forces de sécurité, enlèvements avec demande de rançon, attaques à main armée de bureaux de poste et de transporteurs de fonds, faux barrages, rackets, délinquance diverse, la région sombre dangereusement dans l’insécurité.

    Tandis que les autorités politiques se murent dans un silence incompréhensif, après avoir «rétabli» la paix sur papier, les maquis se régénèrent et la population redécouvre une implacable activité terroriste menée par des groupuscules mobiles, rompus aux tactiques de l’embuscade, capables de lancer des attaques meurtrières simultanées comme ce fut le cas en février 2008 à Aïn Zaouïa, Aït Yahia Moussa, Aghribs et Tadmaït. Les autorités chargées de la lutte antiterroriste ont de tout temps expliqué l’acharnement des groupes armés contre cette région de 2958 km2 par son relief escarpé, ses forêts touffues et ses innombrables abris difficiles d’accès. L’étendue des maquis de la wilaya peut-elle à elle seule expliquer cette facilité déconcertante de déplacement et frappe des phalanges affiliées à la branche locale d’Al Qaîda ? Pour des observateurs, même si le relief s’y prête à merveille, la défaillance est à situer plutôt dans la faillite du renseignement et une certaine baisse de vigilance constatée ces derniers temps.

    A Tizi Ouzou, après chaque attentat, les interrogations fusent à propos de l’efficacité du déploiement sécuritaire annoncé par les autorités. En effet, en dépit des moyens d’intervention mis à la disposition des différents corps des services de sécurité, dont des hélicoptères à vision nocturne, le dispositif sécuritaire demeure vulnérable et la défaillance dans le maillage sécuritaire est palpable sur le terrain. On se replongeant dans l’atmosphère de 2008, l’on peut «justifier» la réussite de l’attentat suicide du 3 août de cette année contre la première sûreté urbaine de la wilaya de Tizi Ouzou, car le kamikaze n’avait pas rencontré trop de difficultés pour commettre son acte criminel en raison notamment d’une certaine baisse de vigilance à cette époque de la part et des services de sécurité et de la population, qui croyaient palper désormais le retour de la paix. Mais celui de dimanche dernier, presque le même horaire qu’en 2008, on ne peut l’admettre sans trop d’interrogations, sachant que la ville de Tizi Ouzou a toutes ses issues quadrillées par des barrages filtrants de gendarmerie, de militaires et de la police, quasiment «hermétiques», de par les moyens sophistiqués utilisés pour la détection d’armes et d’explosifs.

    D’aucuns justifient la réussite de cet attentat par le fait que le barrage filtrant et permanent de la brigade spéciale de la police au lieudit Annar Amellal, au sud de la ville de Tizi Ouzou, ait été levé il y a plusieurs mois. Pour s’introduire dans la ville, le kamikaze islamiste, auteur de l’attentat, aurait emprunté ce côté qui donne sur plusieurs zones non contrôlées s’étalant vers la vaste région de Bouhinoun. Sur ce point, des observateurs se demandent à quel niveau de responsabilité a-t-on décidé de la levée de ce barrage vital, placé en permanence depuis plus d’une année ?  En tout état de cause, la levée du barrage filtrant d’Annar Amellal a contribué, reconnaissent les mêmes observateurs, à la «réussite» de l’attentat criminel du 14 août 2011. Le démantèlement des groupes de patriotes et des GLD, en parallèle avec la politique de réconciliation nationale et de concorde sont les autres facteurs ayant contribué à la dégradation de la situation sécuritaire dans cette wilaya qui, outre les attentats meurtriers à l’explosif, a connu depuis 2006 pas moins de 65 cas d’enlèvement de personnes suivis de demandes de rançon.

    Ahcène Tahraoui
  • l'université algerienne bouriquot de la classe!!qui est dérriere tout ça -- boutef et son clan inamovible

    Top 500 des universités mondiales.

    ShareSaoudiens, Iraniens et Egyptiens dans le Top 500 des universités mondiales: L’Algérie dans le néant

    par Salem Ferdi, Le Quotidien d’Oran, 17 août 2011
    Ce n’est pas vraiment une surprise de retrouver les universités américaines en tête du classement 2011 (Academic Ranking of World Universities – ARWU) de l’université de Jiao Tong (Shanghai) qui fait autorité en la matière et qui évalue essentiellement la performance des établissements en matière de recherche: nombre de prix Nobel, de médailles Fields et nombre de publications dans des revues spécialisées. Des critères exigeants qui font bouger un peu le tableau des pays sans remettre en cause la grande supériorité américaine. Celle-ci, expression nette de l’attractivité des Etats-Unis, dans le domaine de la recherche, est totale.

    Dix-sept universités américaines se retrouvent parmi les 20 premières universités. Dans le pole de quatre premiers les changements se font entre américains : Harvard reste en tête, l’université de Stanford prend la deuxième place à Berkeley qui rétrograde à la quatrième place derrière le Massachusetts Institute of Technology (MIT). Mieux, sur le top 500 des meilleures universités listées, 151 établissements sont américains, 39 sont allemands, 37 britanniques. La Chine, c’est révélateur, prend la quatrième place avec 35 établissements cités tandis que la France avec 21 établissements classés recule au huitième rang. Dans les grands pays, le classement de Shanghai, lancé en 2003, s’est imposé comme une référence. Il était destiné à l’origine à comparer les universités chinoises avec les meilleures mondiales et de fournir un conseil aux étudiants chinois à l’étranger.

    Le Maghreb est out

    Depuis il s’est imposé comme un standard et même quand il est critiqué pour son parti pris en faveur des sciences dures (mathématiques, physique…) est scruté à la loupe par les autorités académiques. Dans le cas de l’Algérie, la réflexion éventuelle des autorités académiques est aussi simple que le néant. Aucune université algérienne ne figure parmi le top 500 des universités mondiales. Le plus remarquable, signe qu’une politique volontariste, peut avoir de l’effet est l’entrée de l’Université du Roi Saoud, en Arabie Saoudite qui se retrouve dans la liste des 300 premières universités mondiales tandis l’Université du Roi Fahd pour le pétrole et les minéraux est parmi les 400 premiers. L’Université d’Istanbul et l’université de Téhéran entrent pour la première fois dans le top 400. L’université du Caire qui avait disparu de la liste depuis cinq ans est de retour dans le top 500. Cette entrée de deux universités saoudiennes et d’une université iranienne est révélatrice, en dépit d’un système politique peu ouvert, d’un effort réel mené par les autorités de ces pays. L’absence, sans surprise, de l’Algérie est confirmée par exemple par le nombre de publications selon la base de données Scimago pour l’année 2010. Il y a eu 484.401 publications aux Etats-Unis, 91.703 en France, 30.314 en Suisse, 25.880 en Iran, 14.945 en Israël, 8.177 en Egypte, 5.508 en Arabie Saoudite, 4.322 en Tunisie, 2.652 en Algérie et 2.210 au Maroc. C’est une fausse consolation pour l’Algérie que de constater qu’elle est au même plan que les autres pays maghrébins. Cela renseigne, en dépit de la politique du chiffre, que l’investissement dans la recherche reste faible. Beaucoup de chercheurs algériens sont partis sous d’autres cieux en constatant que la politique publique reste marquée quasi exclusivement par la gestion des flux d’entrants à l’université sans réel souci pour la qualité de la formation prodiguée.

  • gargamelle au pays des shroumps

    L’Algérie, entre le vendeur de paprika et Gargamelle !

    Par Hakim Laâlam  
    Email : laalamh@yahoo.fr
    Auditions du Ramadan. Abdekka appelle toutes les institutions
    du pays à se rapprocher encore plus de la population.
    Pour l’heure, seules la…

    … police et la gendarmerie ont répondu à son appel !

    Il ne s’agit pas de dévaloriser des petits métiers. D’ailleurs, il n’y a pas de petits métiers. Et pour faire carrément dans le cliché archi rebattu, il n’y a pas de sots métiers. Mais en même temps, en ayant dit tout ça, on est bien obligé de descendre au kilomètre 7 du tramway de Tou et de méditer. L’Algérie des années à venir se débat aujourd’hui entre un vendeur d’épices reconverti en crapahuteur des djebels et un exorciste injecté de force dans un costume de ministre. Benhadjar et Soltani dessinent pour nous le pays dans lequel nos enfants vont grandir, étudier, travailler, aimer, se marier, fonder des foyers. Je comprends parfaitement que dans le sérail, ceux dont les enfants ne vivent pas ici ne s’inquiètent pas trop de l’accaparation du débat national par un «Aâkak’ri» et un «Raqui», mais pour les autres, tous les autres, ceux qui vivent ici, enfantent ici, éduquent ici et crèvent ici ? Le fait même qu’un mec qui vend du paprika le matin et s’exprime l’après-midi sur la stratégie monétaire de l’Algérie par temps de crise m’est insupportable, parce que grotesque. Hautement grotesque. Le fait même qu’un diseur de bonne aventure, un scrutateur de fonds de tasses ébréchées, un décodeur de marc de café, un Gargamelle en quête de schtroumfs ait été intronisé ministre et soit aujourd’hui entendu, interrogé, consulté et élevé au rang d’acteur incontournable dans l’Alliance qui mène le pays je ne sais où me rend proprement malade. Avec de tels débatteurs, avec ce niveau d’indigence, comment voulez-vous ensuite que le pays ne dégringole pas dans les classements mondiaux ? Quand vous accordez au mixeur d’herbes, au peseur de gingembre une parcelle, ne serait-ce qu’une once du pouvoir de dicter ce que doit être le programme de développement d’un pays, pourquoi ensuite renier le droit aux étrangers de nous mépriser, de nous ravaler au rang de peuplade encore gérée par les saints sacrements du kanoun, du braséro et des oracles qui s’en dégagent ? Lorsque les barrières logiques et censées de la République supposée vigilante laissent passer au travers des mailles de ses enquêtes d’habilitation un sorcier guérisseur et le propulse en conseil de gouvernement et des ministres, quel rang voulez-vous ensuite occuper sur l’échelle de la bonne gouvernance mondiale ? Non ! Il n’y a pas de sots métiers. Mais lorsque je vais au marché, que je discute cinq minutes avec mon vendeur d’épices, qu’il me lance deux ou trois vannes sur la situation du pays, je ne m’attends pas, en rentrant ensuite à la maison et en allumant mon micro, à retrouver le compte-rendu de notre discussion rédigé par l’AFP ou Reuters. Toute la différence est là. Sauf à considérer qu’il y a une autre option, un autre monde, une autre dimension, une autre Algérie au-delà des 7,4 km de tram de Si Amar. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

  • «Régularisation» nocturne comme la justice de nuit jadis!!!!


    Pour la première fois depuis la destruction de la forêt du Bois des Pins et la colère citoyenne qui s’en était suivie, les services de la Wilaya d’Alger ont procédé, lundi, tard dans la nuit, à l’implantation de la plaque de signalisation portant les noms du maître de l’ouvrage et de l’ouvrage, à la grande surprise des habitants de la cité mitoyenne à la forêt.
    Une opération qualifiée de clandestine réalisée en nocturne.

  • Argent vs éthique

     

    Par : Outoudert Abrous

    L’argent facile a vite pris le dessus sur l’éthique pour certains de ces établissements, à commencer par le coût exorbitant des actes qui se facturent à la tête du client.

    L’apport des cliniques privées au système de la santé publique est incontestable parce qu’elles étaient censées apporter une émulation, d’une part, et permettre à des professeurs chevronnés de s’installer, d’autre part. En moins de dix ans, on a connu une floraison de ces structures qui sont au nombre de 300, mais dont la plupart sont installées au Nord et dans les grandes villes, à un jet de pierre d’un hôpital, alors qu’il eût fallu encourager, par des facilitations, leur implantation dans les zones démunies.
    Ce qui devait être à l’origine, dans l’esprit des initiateurs de cette ouverture dans le secteur de la santé, un apport et une niche de marché à occuper est devenu ce que le citoyen appelle “la médecine des riches”, même si cette frange de la population se voit obligée de s’y rendre pour diverses raisons dont la plus importante reste la disponibilité des médecins et l’urgence dans la prise en charge de l’acte médical, en sacrifiant économies et bijoux de famille.
    Malheureusement, l’argent facile a vite pris le dessus sur l’éthique pour certains de ces établissements, à commencer par le coût exorbitant des actes qui se facturent à la tête du client alors qu’il revient au ministère de tutelle de normaliser les différentes prestations, l’inexistence de toute traçabilité (factures, ordonnances…), et ce, pour échapper au fisc. Le marché informel tant critiqué commence aussi à ce niveau quand un médecin assermenté refuse le paiement par chèque et la délivrance d’une facture pour qu’il n’y ait aucune traçabilité. Et pourtant, dans chaque conseil d’administration siège un représentant de la caisse de Sécurité sociale.
    Le plus dramatique aussi c’est quand c’est un médecin hospitalo-universitaire qui donne rendez-vous à son patient dans une structure privée où il fait des  “piges” pour arrondir ses fins de mois, exonérées de toutes charges.
    Mais le plus inacceptable c’est quand un malade présentant des difficultés est dirigé sur un hôpital mieux doté en équipements et en personnel médical.
    Combien de décès ont été enregistrés dans ces structures à cause d’une mauvaise prise en charge dans le bloc opératoire ? Erreur médicale ou mektoub ? Mais l’erreur médicale existe-t-elle chez nous ?

    O. A.
    abrousliberte@gmail.com

  • no moment

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  • Contrefaçon politique et usurpation du pouvoir à l'Algerienne!! ils sont toujours la.

     

    Réformes engagées par Bouteflika : La classe politique face au fait accompli

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    Encore une fois, l’Exécutif veut «tailler un costume sur mesure» aux réformes politiques dont il se gargarise depuis des mois. Des projets de loi, et non des moindres, comme ceux sur les partis, sur le régime électoral et sur les associations sont ainsi concoctés «en privé» au mépris de toutes les promesses faites sur le concours des forces politiques qui comptent dans la société.

    Les nouveaux projets de loi en préparation sont, tout compte fait, le «produit» exclusif du ministère de l’Intérieur. Cette initiative entame toute la crédibilité du régime à mener le processus des réformes qui tient en haleine les plus optimistes. L’administration a pris le pas et l’implication des partis pourtant promise par le chef de l’Etat, lors de son discours du 15 avril, est devenue une chimère.
    «Les réformes telles que démarrées excluent de facto l’opposition. Depuis des années, le pouvoir persiste dans la violation des lois. Les projets de loi en préparation au niveau du ministère de l’Intérieur n’augurent rien de bon. Je prends pour exemple le refus de la création de nouveaux partis», constate le député non inscrit, Ali Brahimi. Un avis partagé y compris parmi les partenaires du pouvoir. C’est le cas du MSP de Bouguerra Soltani, un des trois piliers de l’Alliance présidentielle, sur lequel s’appuie Bouteflika. «Ce qui est annoncé comme réformes est en deçà de nos attentes. Pas de nouveauté.  Nous avons l’impression que la dimension politique est occultée au profit des quelques réajustements techniques», lâche Mohamed Djemâa, porte- parole de ce parti.


    Mais dans tout ce «désordre» politique, la haute administration a quand même tenté de mettre les formes pour mieux occulter le fond. Ainsi a-t-elle envoyé un courrier aux partis politiques comme pour les associer à l’élaboration desdits projets. «Le ministère de l’Intérieur nous a sollicités pour lui faire part de nos propositions par écrit. Cette méthode renseigne sur l’absence d’une réelle volonté du pouvoir. Alors que le mieux, c’était d’organiser un débat direct entre le ministère et les partis pour débattre du contenu des projets de loi et se mettre d’accord sur une mouture consensuelle», estime le porte-parole du parti Ahd 54, Toufik Benallou.
    Considéré comme l’appareil bureaucratique du pouvoir, l’administration, qui s’est emparée finalement de l’élaboration des projets de loi, suscite la méfiance de la classe politique qui n’a jamais caché son aversion pour la démarche du fait accompli dont use et abuse le pouvoir. Des partis comme le Front des forces socialistes (FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n’ont pas jugé utile d’y répondre, boudant ainsi toute la démarche des réformes annoncée par le chef de l’Etat.


    Chat échaudé craint l’eau froide, ces deux partis ne veulent pas, quoique séparément, se compromettre dans cet exercice dont ils gardent vraisemblablement un goût amer de toutes les fraudes et autres traficotages politiques passés de l’administration.  
    Pour d’aucuns, l’agenda politique du pouvoir trahit les intentions peu flatteuses aux principes démocratiques que requiert la démarche de réformes sérieuses et crédibles.
    Tous les politologues et autres analystes s’accordent à dire qu’il aurait fallu que l’adoption d’une nouvelle Constitution passe avant celle des lois organiques. De fait, le calendrier des réformes est biaisé. En avançant l’élaboration des lois organiques aussi importantes que la loi sur les partis politiques et le code électoral avant même la réforme de la loi fondamentale, le pouvoir «ne cherche qu’à contrôler le futur champ politique», analyse un observateur.
    Une contrefaçon politique ? Rien n’est moins sûr. Il est pour le moins absurde de dire que la nouvelle Constitution sera avalisée lors de la prochaine législature en raison de la non-représentativité de l’actuel Parlement qui adopterait les lois organiques sur les partis, le régime électoral et le code de l’information. Ainsi le pouvoir cherche-t-il à assurer le contrôle du nouveau paysage politique.

    Hacen Ouali