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Hillary Clinton veut rallier l’Algérie à une possible opération militaire au Mali
La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a rencontré, ce lundi 29 octobre à Alger, le président Abdelaziz Bouteflika. Suite à son entretien, elle a déclaré avoir eu « une discussion approfondie » sur le Sahel, et en particulier le Mali, dont le nord est occupé par des groupes islamistes. Les Etats-Unis cherchent à obtenir le soutien de l’Algérie à une éventuelle intervention militaire au Mali. Alger n’exclut plus ce principe mais il est peu probable que l’Algérie participe directement à une opération armée. Lors de son voyage de quelques heures à Alger, Hillary Clinton a rencontré son homologue Mourad Medelci, puis le président Bouteflika, avec qui elle a déjeuné. Officiellement, il s’agissait de consolider le partenariat économique et sécuritaire et d’échanger sur les grands sujets de l’actualité régionale et internationale. C’est finalement le nord du Mali qui a été au cœur des entretiens. L’indispensable feu vert de l’Algérie L’un des principaux objectifs de ce voyage de la secrétaire d’Etat américaine était effectivement de convaincre l’Algérie de soutenir une éventuelle intervention militaire internationale dans le nord du Mali. Même si les Américains sont, eux-mêmes, réticents à ouvrir un nouveau front militaire et quand bien même ils souhaiteraient régler la situation par la négociation, l’idée d’une intervention militaire africaine fait son chemin. Mais pour cela, le soutien de l’Algérie est « incontournable », disent les experts. L’Algérie, en effet, est une puissance militaire majeure de la sous-région ; elle dispose d’une expertise en matière de renseignement et de contre-terrorisme – elle a combattu pendant dix ans le Groupe islamique armé (GIA), dont Aqmi est une émanation – et elle partage, avec son voisin malien, près de 1 400 km de frontière. Si elle ne ferme pas sa frontière sud, la lutte, au nord du Mali, risque d’être vaine. Aujourd’hui, selon de nombreux experts, le ravitaillement des groupes armés se fait essentiellement via l’Algérie. Par ailleurs, l’Algérie doit également donner l’autorisation de survol de son territoire et ses aéroports – notamment celui de Tamanrasset – sont précieux car ils pourraient être sollicités. Ce sont là autant d’arguments qui pourraient expliquer cette visite de la secrétaire d’Etat américaine – même si rien n’a vraiment filtré des entretiens – et qui ont, sans doute, fait dire à un responsable du département d’Etat, à bord de l’avion de Mme Clinton, que « l’Algérie étant l’Etat le plus puissant du Sahel, elle est devenue un partenaire crucial » et que « l’Algérie doit être au centre de la solution à la crise malienne », a-t-il insisté. Une participation militaire algérienne peu probable L’Algérie est hostile par principe à toute présence étrangère – surtout occidentale – dans cette région du Sahel. Elle craint également que le nord du Mali ne devienne un bourbier qui aurait, immanquablement, des répercussions sur son territoire, ou encore que l’opération ne tourne à l’enlisement. Le premier risque, notamment, c’est qu’une fois boutés hors des villes de Gao, Tombouctou et Kidal, les groupes armés se replient sur le sud algérien d’où ils viennent, pour la plupart. Et puis, vivent en Algérie des populations berbères et des Touaregs (50 000) qu’il faut également ménager. Le chef touareg algérien, Mahmoud Guemama, député de Tamanrasset – région frontalière du nord malien – a estimé, ce lundi 29 octobre, qu’une intervention étrangère dans la région causerait « beaucoup de problèmes aux Touaregs » et qu’Alger devait continuer à s’y opposer et « à privilégier le dialogue ». L’Algérie, certes, privilégie la négociation et la solution politique. Nous savons, via une médiation discrète, qu’Alger entretient des contacts avec Ansar Dine et avec son chef, Iyad ag Ghali. Mais l’Algérie reconnaît aussi qu’il y a des gens avec lesquels on ne peut pas discuter – les « terroristes » – et qu’il faut donc utiliser la force contre eux. De fait, l’Algérie dit « oui » à la lutte contre le terrorisme mais n’aime pas parler d’intervention militaire. Elle serait – dit-on – plutôt favorable à des frappes précises menées par les Américains plutôt qu’une intervention massive de troupes de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). France et Etats-Unis « main dans la main » Pourquoi les Etats-Unis s’impliquent-ils, aujourd’hui, sur ce dossier, à travers cette visite d’Hillary Clinton ? Lors de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, fin septembre, la secrétaire d’Etat américaine avait dit au président français, François Hollande : « Le Mali, c’est vous ! », autrement dit : « On vous laisse gérer ce dossier et on vous suivra. » Alors, aujourd’hui, les Américains agissent-ils, d’une certaine manière, pour le compte des Français, afin de tenter d’amadouer les Algériens ? C’est une question qui se pose. En tout cas, ce qui est certain c’est que cette visite à Alger d’Hillary Clinton s’est faite en coopération et même en coordination avec la France. « On est conscient qu’il faut aider la France et on travaille main dans la main avec elle », confiait à RFI, cet après-midi, un diplomate américain. Nous savons que les Etats-Unis sont peut-être mieux placés pour faire pression sur l’Algérie. Sur le dossier malien, les Américains ont une ligne assez prudente qui ne déplaît pas à Alger. Par ailleurs, il existe une étroite collaboration militaire et sécuritaire entre les deux pays et puis, bien sûr, il n’y a pas le passif lié à la colonisation comme celui qui existe entre la France et l’Algérie. Echéances électorales et onusiennes Ce déplacement d’Hillary Clinton peut aussi s’expliquer par l’élection présidentielle américaine qui aura lieu dans quelques jours, le 6 novembre. Ce n’est pas un hasard si la secrétaire d’Etat américaine est apparue, aujourd’hui, aux côtés du président Bouteflika. Le Mali est devenu un sujet d’actualité américaine. Mitt Romney – adversaire républicain de Barack Obama – en a parlé lors du dernier débat présidentiel. Les deux hommes sont aujourd’hui au coude à coude dans les sondages et le président américain doit montrer que son gouvernement reste ferme en matière de lutte contre le terrorisme et montrer sa détermination. Certains évoquent aussi une autre raison : l’assassinat de l’ambassadeur américain, Christopher Stevens, en Libye, début septembre, qui a marqué les esprits. Pour beaucoup, il est lié avec ce qui se passe au Mali car, derrière cet assassinat, se trouve la main d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique). Autre échéance : celle des Nations unies. Le 12 octobre, l’ONU a demandé aux Africains de lui soumettre, avant le 26 novembre, un plan détaillé, en vue d’une intervention armée. Les Etats-Unis et la France sont disposés à fournir un appui logistique, mais il leur faut aussi multiplier les efforts pour arracher le soutien de l’Algérie.
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Comment le peuple juif fut inventé
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qatar qui etait un tout petit desert
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Chu de Sétif
Coup de gueule des professeurs
Les chirurgiens ont adressé une requête concernant les dysfonctionnements et refusent d’opérer dans des conditions aussi pénibles.
La dégradation avancée du service de chirurgie générale et d’oncologie digestive du CHU Saâdna Abdenour, à Sétif, indispose le chef de service, qui dresse un sombre état des lieux. Ainsi, le 30 août dernier, le chirurgien a adressé à la direction de l’hôpital, construit en 1939, une correspondance (dont El Watan détient une copie) s’apparentant à un cri de détresse. Le praticien, qui met le doigt sur la vétusté du service, énumère les carences et maux : «L’étanchéité du service de chirurgie hommes laisse à désirer (plusieurs écrits dans ce sens), la literie des 2 services (chirurgie femmes et hommes) est obsolète. Les tables de nuit sont dans un état déplorable. Les salles de soins n’ont jamais été rénovées et sont dans un état navrant et inacceptable (murs, lavabos, paillasses…).
Les salles de staff sont inexistantes. Les chambres des internes et résidents sont dans un état de délabrement sans pareil. Les murs des 2 services n’ont pas été repeints depuis un bail et sont dans un état de saleté inacceptable pour un service de chirurgie.» Ce sont là les premières tares consignées dans la missive qui n’occulte pas «les climatiseurs des 2 services, y compris le post-opératoire qui sont hors service». «Les malades ont énormément souffert pendant ces périodes de canicule. Les toilettes des services sont délabrées, les douches inexistantes. Les portes d’entrée des 2 services sont indignes d’un service qui se dit hospitalo-universitaire. C’est une véritable honte pour un tel établissement», tonne le praticien, qui enchaîne : «Les stériblocs du bloc central ne fonctionnent pas : les chirurgiens ont adressé une requête dans ce sens et refusent d’opérer dans des conditions aussi pénibles. Une requête restée sans réponse. L’autoclave est dans un état lamentable.» Tels sont les principaux points inscrits dans la correspondance du chirurgien, qui ne demande que le minimum pour améliorer la prise en charge des malades pas du tout épargnés par l’indifférence des décideurs.
Pour connaître la version de la direction, nous avons pris attache avec le directeur général par interim qui dit en substance : «Les carences consignées dans la correspondance du chef de service ne sont pas, hélas, un cas isolé au CHU qui souffre de la vétusté de bon nombre d’unités de soins. La réhabilitation des structures a fait l’objet d’un cahier des charges qui se trouve actuellement au niveau du comité des marchés local. Les procédures administratives sont telles qu’on doit composer avec l’étude des dossiers qui prend du temps. A propos de la rupture de stocks en médicaments, le problème n’est pas propre au CHU de Sétif.» Le directeur n’est pas sur la même longueur d’onde que les nombreux spécialistes de l’établissement. «La situation du CHU de Sétif, qui se trouve à 300 km d’Alger, est le dernier des soucis de nos responsables qui se soignent à Paris, Genève et ailleurs. Pis encore, les lignes directes des professeurs (chefs de service) sont coupées pour non-paiement de redevances téléphoniques. C’est vous dire que l’établissement touche le fond de l’abîme», diront sous le sceau de l’anonymat des praticiens de l’hôpital de la capitale des Hauts-Plateaux.
Un plan de redressement
Cet établissement a besoin, pour son redressement, d’un véritable plan Marshall. Voulant avoir plus de précisions de la part du chef du service de chirurgie, nos tentatives n’ont pas abouti. Alors que le professeur Z. Soualili, chef du service chirurgie pédiatrique et président du conseil scientifique du CHU, a bien voulu nous parler : «Au CHU de Sétif, l’accès aux soins spécialisés est devenu impossible. Les raisons sont connues. Malheureusement, les autorités locales ainsi que la tutelle restent de marbre face aux innombrables cris de détresse lancés par les praticiens désemparés.» «Pour mettre tout un chacun devant ses responsabilités, le conseil scientifique a une nouvelle fois tiré la sonnette d’alarme lors de la réunion du 11 septembre 2011.L’inscription d’un 2e CHU et la réhabilitation de nombreux services (hématologie, chirurgie générale, néphrologie, anesthésie-réanimation, hôpital mère et enfant) ont été débattus par le conseil, qui ne sait à quel saint se vouer. D’autant plus que le CHU, qui patauge dans d’inextricables problèmes, n’a, depuis plus de 2 ans, fait l’objet d’aucune visite officielle», souligne le professeur, qui met le doigt sur d’autres carences : «Figurez-vous que l’établissement, en charge d’un bassin de 5 millions d’âmes, est dépourvu d’IRM. Des colonnes de caeliographie et des endoscopes nous font défaut. Comme un malheur n’arrive jamais seul, le nouveau scanner est en panne depuis plus de 3 mois. Il ne faut pas avoir peur des mots, le CHU de Sétif, qui fonctionne sans directeur général depuis plus de 2 ans, est le parent pauvre du système médical national», martèle notre interlocuteur, qui a tenu à nous montrer dans quelles conditions travaillent ses équipes.
Le professeur Soualili enfonce le clou : «L’insalubrité et l’exiguïté caractérisent le service de 160 m2 où exercent 2 professeurs, 5 maîtres assistants, 20 résidents et 15 internes, tancés par les exécrables conditions de travail. Le manque de considération et de moyens vont décourager nos jeunes compétences, qui sont très sollicitées par de nombreux hôpitaux du vieux continent. La radiologie de l’hôpital mère et enfant est en panne. Situé à 2 ou 3 mètres des chambres de malades (enfants et parturientes), l’incinérateur de la structure nous cause des désagréments tout comme la benne à déchets placée à proximité de l’entrée du service. Ce n’est pas tout, les rideaux des chambres des malades placés par des bienfaiteurs n’ont pas été remplacés depuis 1996.
Même les oreillers font défaut aux malades hospitalisés, qui ne bénéficient, faut-il le rappeler, d’acune prise en charge normale», tonne le président du conseil scientifique, qui nous invite à faire un tour du côté des toilettes et de l’unique «douche» des personnels. En un mot, l’espace «squatté» par des rongeurs est répugnant. Profitant de notre présence, d’autres praticiens jettent un pavé dans la mare : «Signalées à maintes reprises, les lamentables conditions de travail qui affectent différents services de l’hôpital mère et enfant n’offusquent pas outre mesure nos responsables, tout comme la rupture de stocks des antibiotiques de première génération, tels l’Ampicilline et l’Amoxil», fulminent nos interlocuteurs, qui signalent qu’une ancienne cuisine a été «aménagée» en salle d’urgences de chirurgie pédiatrique ne répondant à aucune norme.
Ayant tenu à crier leur ras-le-bol, des parents de malades rencontrés en ces lieux où la rudimentaire prise en charge est inscrite aux abonnés absents interpellent crûment le premier magistrat du pays : «Le président de la République doit savoir que faute de couverture sanitaire en milieu hospitalier, les malades de la deuxième wilaya du pays en nombre d’habitants sont en danger. Nous profitons de l’opportunité pour lancer un énième SOS», tonnent des proches de malades, «hospitalisés» au CHU de Sétif qui s’est transformé au fil du temps en véritable mouroir…
Kamel Beniaiche
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Des Ambassades américaines ciblées
Les pays musulmans en ébullition
Le film The Innocence of muslims, produit par un homme d’affaires israélo-américain, Sam Bacile, offensant l’islam et insultant le Prophète, enflamme le Monde arabe et l’Asie, et provoque des vagues de protestation et des émeutes.
Hier, après la prière du vendredi, des manifestations ont éclaté dans différents pays (Iran, Libye, Soudan, Jordanie, Bangladesh, Yémen, Egypte, Liban, Irak, Tunisie, Maroc…) La cible de certains mécontents : les ambassades des Etats-Unis, d’Allemagne et de Grande-Bretagne. Des morts ont été enregistrés parmi les manifestants.
Après l’attaque de l’ambassade US à Benghazi, mardi dernier, qui a provoqué la mort de l’ambassadeur et de trois autres Américains, hier, c’était au tour des ambassades d’Allemagne et de Grande-Bretagne à Khartoum de connaître le même sort. Des centaines de manifestants ont mis le feu à la chancellerie allemande, après avoir arraché le drapeau pour le remplacer par un étendard islamiste. Ils ont ensuite bloqué la route afin d’empêcher l’arrivée des pompiers, tandis que la police répliquait par des tirs de gaz lacrymogènes. Selon l’AFP, les manifestants qui dénonçaient le film – qui, pour rappel, est de piètre qualité cinématographique – s’en sont pris, par la suite, à l’ambassade britannique située à proximité.Non contents, ils ont utilisé tous les moyens pour atteindre la chancellerie américaine, mais les forces de l’ordre ont usé de leurs armes et de tirs de bombes lacrymogènes pour disperser les quelque 10 000 manifestants. Des heurts ont éclaté lorsque les agents ont bloqué la rue menant à l’ambassade. Les manifestants réclamaient «des excuses et le retrait immédiats de la vidéo du film sur YouTube». A Téhéran, alors que l’ayatollah Ali Khamenei demandait aux Etats-Unis de «punir» les auteurs du film, des milliers de personnes sont sorties dans la rue, hier, scandant «Mort à l’Amérique» et «Mort à Israël». Selon des images retransmises par la télévision d’Etat, la foule a manifesté après la prière du vendredi à l’université de Téhéran où un religieux, l’ayatollah Ahmad Janati, a ironisé sur le fait que les Etats-Unis puissent d’être à l’origine du film Innocence of muslims. «C’est extraordinaire que ceux qui dirigent un pays se considérant comme une superpuissance se rendent aussi stupides par de telles actions», a-t-il décrié.
Des manifestations importantes ont eu lieu dans toutes les villes du Pakistan et ce, à l’appel du parti islamiste Jamaat El Islami et de l’organisation radicale Jamaat Ud Dawa pour dénoncer le film hostile à l’islam, demander la mort de son réalisateur et l’expulsion des diplomates américains en poste dans ce pays. De crainte que la situation ne dégénère, les services de sécurité pakistanais ont renforcé la protection des missions diplomatiques. Chez nos voisins tunisiens, un important dispositif de sécurité a été déployé autour de l’ambassade des USA après l’appel des imams à un grand rassemblement devant la représentation américaine pour dénoncer le film. Le bâtiment a été entouré de barbelés ; des militaires et des policiers casqués ont été dépêchés sur les lieux afin d’empêcher une éventuelle attaque.
Des heurts ont toutefois éclaté entre manifestants et policiers, qui ont usé de gaz lacrymogènes.
Toujours dans le Maghreb, au Maroc, quelque 200 personnes ont manifesté à Salé, près de Rabat, après la prière du vendredi. Les manifestants ont piétiné et déchiré, avant de les brûler, des drapeaux américains tout en scandant des slogans contre le «Satan américain». Même scénario en Jordanie, où les manifestants ont brûlé la bannière étoilée et brandi des drapeaux noirs sur lesquels était écrit : «Il n’y a de Dieu que Dieu et Mohamed est son Prophète». Ils réclamaient la fermeture de la représentation diplomatique américaine en Jordanie.D’autres pays ont également formulé ce vœu. En Irak, des manifestations ont eu lieu pour la première fois dans des régions à majorité sunnite. Au nord du Liban, un manifestant a été tué et 25 autres blessés dans des heurts entre éléments des forces de sécurité et des islamistes qui avaient incendié un fast-food américain pour protester contre le film. Jeudi, quatre personnes ont été tuées lors de heurts entre la police et des manifestants protestant près de l’ambassade des Etats-Unis à Sanaa, au Yémen.
Un manifestant a été également tué, lors de la dispersion d’une manifestation à Khartoum, écrasé par un véhicule de police qui fonçait sur un groupe de qui lançaient des pierres sur les forces de l’ordre. En Indonésie, des manifestations ont eu lieu à Jakarta contre «la déclaration de guerre» que représente, selon les contestataires, le film américain.
Par ailleurs, plusieurs pays musulmans d’Asie ont renforcé, hier, la sécurité autour des missions diplomatiques américaines.
L’Inde, qui compte une importante communauté musulmane, a placé en alerte ses effectifs déployés autour des bâtiment américains. Le plus haut responsable religieux musulman de l’Etat indien du Cachemire a demandé aux citoyens américains de quitter immédiatement la région.Nabila Amir
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Le choc des civilisations… décadentes
Par : Mustapha Hammouche
La longue bande-annonce de ce navet provocateur traîne sur la Toile depuis deux mois sans retenir l’attention, même sous-titrée en arabe. Ce film d’horreur vient de se traduire dans la réalité par des manifestations de violence qui ont occasionné l’assassinat, qu’il ne peut justifier, d’un ambassadeur et de fonctionnaires américains en Libye.
Le pasteur incendiaire de Grenville, qui s’est déjà illustré en organisant un autodafé du Coran, en est le principal promoteur. Il ne s’agit point de simple opinion sur les effets culturels de l’islam ou sur la personnalité de son Prophète : l’intention du “réalisateur”, de ses sponsors et promoteurs de provoquer et d’insulter les musulmans ne fait aucun doute. L’agent immobilier qui s’est improvisé réalisateur “pour la cause” ne s’en cache pas, lui qui traite l’islam de “cancer” en revendiquant son statut de “juif israélien”.
Pendant tout ce temps, des puissances, dont les États-Unis, qui ont la capacité et le souci de surveiller les flux Internet à travers la planète, n’ont rien fait pour désamorcer une telle bombe.
La secrétaire d’État américaine, par courage ou par calcul politique, a dénoncé l’atteinte à une religion en même temps que l’assassinat de l’ambassadeur des États-Unis en Libye et de ses collaborateurs. Mais l’Amérique, qu’Israël soumet à ses desiderata, par son influence électorale décisive, a-t-elle latitude de concevoir sa politique autonome envers l’islam et le monde musulman ? Rien n’est moins sûr. Paradoxalement, la superpuissance qui tient en dépendance plus ou moins entière la majorité des États des pays dits arabes ou musulmans, subit, à travers sa sociologie électorale, la pression permanente d’Israël. Pendant que le “juif israélien” de Californie diffuse des images et des dialogues qui défient les musulmans dans leur foi, Netanyahou enchaîne Obama au téléphone une heure durant pour lui arracher une clarification sur les conditions d’intervention militaire américaine contre l’Iran.
L’Islam, comme institution, ne dispose pas d’autorité pour le défendre contre les affronts qu’il viendrait à subir ; la guerre des doctrines déchire les populations dans sa sphère de dominance. Et les États des pays musulmans sont affaiblis structurellement par les déchirements internes et politiquement par l’obsolescence de leurs régimes despotiques et stériles et par l’influence grandissante de l’islamisme belliqueux. Celui-ci constitue la seule manifestation politique perceptible du monde musulman par un monde libéral asservi à un Israël tout aussi hégémonique et belliqueux.
En renonçant à ses responsabilités devant la tragédie des Palestiniens, par parti pris et par calcul électoraliste, la démocratie occidentale, où la moindre récession économique se transforme en crise nationalo-identitaire, nourrit la régression politique dans le monde musulman. La guerre arrangeant plus que la paix les affaires d’Israël, ses apôtres ne cessent de souffler la haine qui, là-bas, porte au pouvoir les extrêmes droites racistes, les gauches pro-sionistes, les “T-party” xénophobes, et les islamophobes effarouchés.
La première victime de cette impasse violente, on la voit, encore une fois, dans les pays du Printemps arabe, c’est la perspective démocratique dans le monde musulman. Le “choc des civilisations” sera peut-être déclenché par leurs formes les plus dégradées. -
israel seme la tempete et les usa recolte un embassadeur tué!! a cause de ces va-nu pieds,ces apatrides à qui leur prophete moise les a abadonner..r
L’ambassadeur et trois fonctionnaires US en Libye tués
Un film anti-Islam met le feu aux poudres
ls
Des centaines de personnes ont manifesté, hier, dans plusieurs pays arabes contre un film jugé insultant envers l’islam, qui a déjà provoqué une attaque contre l’ambassade américaine en Libye, faisant quatre morts, dont l’ambassadeur.
Ce dernier et trois fonctionnaires ont été tués, mardi soir, dans une attaque armée contre le consulat à Benghazi, en Libye. Ce film, réalisé par un Israélo-Américain, avait donné lieu également à une manifestation devant l’ambassade américaine au Caire, lors de laquelle des protestataires avaient remplacé le drapeau américain par un étendard islamique. La mort de l’ambassadeur illustre, une fois de plus, l’incapacité des autorités libyennes à assurer la sécurité dans le pays, où des milices armées font la loi, près d’un an après la chute du régime de Mouammar El Gueddafi. Elle intervient également alors que le Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays, devait élire hier le chef du gouvernement, dont la principale tâche sera justement de mettre en place une armée et une police professionnelles. Ce film a ainsi pu mettre le feu aux poudres en Libye, mais pas seulement, puisque la contestation, certes pacifique, s’est propagée dans plusieurs pays.
En Tunisie, une centaine de militants salafistes, hommes et femmes, portant les étendards noir et blanc de cette mouvance, se sont massés sur le bord d’une route, en face de l’ambassade des Etats-Unis, située sur les berges du Lac nord (10 km au nord de Tunis). Ils ont dénoncé le film américain Innocence of Muslims (L’innocence des musulmans), qui se veut une description de la vie du prophète Mahomet et évoque notamment les thèmes de l’homosexualité et de la pédophilie. Il est signé par un Israélo-Américain qui décrit l’islam comme un «cancer». Des renforts policiers étaient déployés, tandis qu’un véhicule militaire montait la garde et des motards patrouillaient autour de l’ambassade, un bâtiment casemate habituellement très sécurisé. Au Maroc, entre 300 et 400 personnes ont manifesté à proximité du consulat des Etats-Unis à Casablanca, la plus grande ville du pays, a constaté un photographe de l’AFP. Ces manifestants, des jeunes dans leur grande majorité, se sont regroupés à 200 m du consulat, sous forte présence policière, d’après la même source.
L’appel à manifester avait été lancé de manière spontanée, sans intervention d’une organisation, et s’est propagé via les réseaux sociaux, notamment. Virulents, les jeunes scandaient «Mort à Obama», mais aucun incident n’a été déploré, selon le photographe de l’AFP. Plusieurs centaines de personnes ont également manifesté devant l’ambassade des Etats-Unis à Khartoum, a indiqué un responsable à l’ambassade, en assurant que personne n’était entré dans l’enceinte du bâtiment. Les manifestants, rassemblés à l’initiative d’un groupe se présentant sous le nom de Jeunes Soudanais, «réclamaient des excuses immédiates et le retrait imminent de la vidéo de YouTube». Ils exprimaient également leur mécontentement à propos de la position du pasteur américain très controversé, Terry Jones, qui a défendu le film, selon ce responsable. Dans les Territoires palestiniens, des dizaines de personnes ont manifesté à Ghaza contre les Etats-Unis, brûlant des drapeaux américains.
Les participants ont incendié, devant le siège de l’ONU à Ghaza, des drapeaux américains et des photos du pasteur Terry Jones qui avait brûlé en public un exemplaire du Coran. «Ce film est la preuve manifeste qu’il y a une politique occidentalo-sioniste pour insulter l’islam de toutes les manières possibles», a déclaré à l’AFP un des organisateurs du rassemblement, Khaled Al Azzabat. Un porte-parole du Hamas, qui gouverne la bande de Ghaza, Fawzi Barhoum, a condamné sur sa page facebook «la diffusion d’un film contre notre prophète Mahomet, un acte honteux, raciste et offensant pour tous les musulmans du monde», y voyant «le produit de la culture de haine des musulmans incarnée par la politique américano-sioniste». Des extraits de Innocence of Muslims, un long métrage américain à petit budget, avec des costumes d’amateur, un scénario confus et des décors artificiels ont été diffusés sur internet ou des chaînes de télévision privées burs-feb/cco.
R. I.
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L’Ambassade US à Alger met en garde les Américains, évoque des appels à manifester
Après la mort de l’ambassadeur américain en Libye
Samir Allam
L’Ambassade des États‑Unis à Alger a mis en garde, ce mercredi 12 septembre, les ressortissants américains afin d’éviter tout déplacement non indispensable, évoquant des appels à manifester après l’attaque du consulat américain à Benghazi en Libye, rapportent les médias américains. Dans un message urgent adressé aux ressortissants américains en Algérie, l’ambassade US explique que des groupes non identifiés ont lancé des appels via les réseaux sociaux pour organiser des manifestations devant les bureaux de l’ambassade à Alger.
Dans la soirée de mardi, l'ambassadeur américain en Libye, J. Christopher Stevens, ainsi que trois autres membres de l'ambassade ont été tués dans l'attaque du consulat américain à Benghazi. Le président américain Barack Obama a confirmé la mort de l’ambassadeur américain. Les circonstances de l’attaque divisent toutefois : s’agit‑il de manifestations spontanées contre la diffusion, aux États‑Unis, d’un film jugé offensant pour l’islam ou d’une opération menée par Al‑Qaida ? -
Alger se contente d’un message de condoléances au président Obama
Un conseiller du ministre des Affaires religieuses s’interroge sur l’alerte lancée par l’ambassade US
Achira Mammeri
Un message de condoléances du président Abdelaziz Bouteflika à son homologue américain Barack Obama. C’est la seule réaction officielle algérienne au lendemain de l’attaque contre le consulat américain à Benghazi en Libye qui a fait quatre morts, dont l’ambassadeur des États‑Unis en Libye. L’Algérie n’a pas non plus réagi officiellement à l’alerte lancée mercredi matin par l’ambassade américaine à Alger. Celle‑ci a mis en garde les ressortissants américains afin d’éviter tout déplacement non indispensable en Algérie, évoquant des appels à manifester après l’attaque du consulat américain à Benghazi en Libye (lire). L’attaque est intervenue après la diffusion sur Internet, aux États‑Unis, d’un film islamophobe.
Mais Ada Felahi, conseiller du ministre des Affaires religieuses, a jugé cette alerte américaine « exagérée ». « L’Algérie n’est pas la Libye », explique‑t‑il dans une déclaration à TSA. Selon lui, « la société algérienne n’a aucun problème, ni avec le peuple américain, ni avec les institutions officielles de ce pays ». Dans ce contexte, estime‑t‑il, les craintes de la représentation diplomatique américaine sont « exagérées » et « démesurées ».Notre source se veut rassurante : les violences enregistrées ces deux derniers jours et les attaques perpétrées contre les représentations diplomatiques américaines, aussi bien en Libye qu’en Égypte, ne risquent pas d’atteindre l’Algérie. Avant de s’interroger sur les motifs de cette réaction. « Dès son arrivée en Algérie, l’ambassadeur des États‑Unis à Alger, Henry S. Ensher, a rencontré le ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghlamallah. Les deux hommes ont eu une longue discussion sur le dialogue entre les religions et le respect de la pratique des cultes pour les non‑musulmans en Algérie », souligne‑t‑il. Le diplomate américain, qui a eu, depuis, l’occasion de visiter plusieurs wilayas, « a constaté, selon nos échos, que l’Algérien, et contrairement à ce que certains veulent laisser croire, est un homme de paix », poursuit M. Ada.Ada Felahi, qui condamne le recours à la violence quels que soient ses motifs pour régler des problèmes, met les autorités politiques américaines devant leurs responsabilités. « Alors que les intellectuels et les hommes de religion insistent sur le dialogue interreligieux, l’on assiste de leur côté à une série de provocations contre les sentiments des musulmans », déplore‑t‑il. Il se dit convaincu qu’une intervention des politiques pourrait « corriger les choses ».Les autorités algériennes, fait-il remarquer, veillent à éloigner les mosquées des discours extrémistes. « Nous n’avons pas besoin de donner des instructions particulières cette semaine à nos imams avant la prière de vendredi. L’extrémisme est banni des mosquées », a‑t‑il conclu. -
Gouvernement de “technocrates”, dites-vous ?
Par : Mustapha Hammouche
C’est à grands renforts médiatiques qu’on tente d’imposer à l’opinion publique une légitimité “technocratique” du “nouveau” gouvernement. (Le libertinage sémantique du discours officiel nous oblige au recours exagéré, mais inévitable, aux guillemets).
Par quel procédé communicationnel transforme-t-on donc un gouvernement au moins aussi “politique” que son prédécesseur en gouvernement de “technocrates” tout en ne renouvelant qu’un cinquième des ministres ? Comme, avec ses relais officiels ou officieux, le pouvoir occupe l’essentiel des canaux de communication, il use de ce procédé de communication totale pour couvrir toute objection quant à la légitimité du (ou des) chef(s) qu’il nous a choisi(s). Le matraquage sémantique via les médias, relayé par une dose de complaisance de ce qui nous tient lieu de faiseurs d’opinion, fait passer un acte politique ou une personnalité, individuelle ou collective, pour ce qu’elle n’est pas. C’est là un traditionnel procédé du système algérien. Rappelons, pour l’illustration de la méthode, qu’en 1993, Zeroual, avant de devenir président de l’État, puis d’être élu président de la République, fut le premier ministre… civil de la Défense nationale, et qu’en 1999, Bouteflika fut d’abord candidat “du consensus”, sans précision des parties liées à ce consensus. Ce qui fait que sa candidature et son élection ne pouvaient souffrir quelques contestations, celles-ci ayant déjà emporté le consensus. Aujourd’hui, un gouvernement coordonné par un ancien ministre, qui fut directeur de campagnes présidentielles et comptant une vingtaine de responsables et députés de formations politiques dont quelque quatre ou cinq chefs de parti, de petits partis, mais de partis quand même, passe pour un gouvernement de rupture : on rompt avec la “politique” et pour promouvoir la “technicité” !
On brandit les diplômes de certains “nouveaux” ministres, alors que les ministres partis n’en étaient pas dépourvus ? Ceux-là ne pouvaient-ils pas prétendre à la qualité technocrate ? Et puisqu’il est question d’énarques, comme premier argument “technocratique”, signalons que le Premier ministre sortant était justement un transfuge de cette illustre école.
Ce qui normalement le prédestinait à figurer dans un Exécutif de “diplômés”. Certes, certains membres du gouvernement sont issus de structures “techniques” et doivent principalement leur promotion à leurs qualifications professionnelles. Mais, comme pour nous rappeler que la compétence scientifique est toujours sujette au pouvoir politique, ils sont généralement affectés à des positions de secrétaires d’État auprès d’un ministre.
La “techno” légitime rarement la “cratie”, même dans les fonctions techniques ! Enfin, n’est-ce pas la moindre des choses qu’en 2012 un ministre doive jouir d’un niveau universitaire, fut-il un ministre “politique” ?
Même avec trois doctorats d’État, un gouvernement reste un gouvernement ; inutile d’en faire une académie pour ne pas avoir à expliquer l’incohérence politique, relevée par Louisa Hanoune, d’un gouvernement théoriquement composé sur la base des résultats d’une élection législative. Comme forme de désaveu de ce résultat, ce gouvernement, loin d’être “de technocrates”, n’est que politique. -
Ministre ici, l’expatrié de là-bas
Mohammed Beghdad
El Watan 29 08 2012En lisant un billet sur les colonnes du quotidien Le Soir d’Algérie de la semaine dernière, suivi d’une chronique le lendemain dans le journal El Khabar, je suis resté dubitatif et méditatif pendant plusieurs jours pour essayer de comprendre comment 500 ministres, sur les 700 qui se sont succédé durant ces 50 années, depuis l’indépendance dans les gouvernements successifs de la République algérienne, ont choisi librement de vivre à l’étranger pour ne pas dire dans la majorité des cas chez l’ancienne puissance coloniale qu’est la France.
Quel exemple, quel espoir et quel message donnent-ils à ces milliers de jeunes qui veulent regagner, eux aussi, les côtes espagnoles à la nage, puisque c’est la tendance actuelle ? Aussitôt leur mandat de ministre achevé, ils prennent la direction d’un pays étranger pour aller quémander un quelconque poste d’enseignant, lorsqu’ils possèdent les diplômes requis, ou aller gérer un éventuel commerce derrière un comptoir, comme si l’Algérie ne leur a pas permis de vivre une retraite à l’abri du besoin et des regards. Peut-être n’aiment-ils pas croiser leurs compatriotes dans la rue ou bien sont-ils alors allergiques à leur vue, ou encore ont-ils la nausée dès qu’on leur évoque leur antécédent bilan ? On fuit donc son pays comme la peste sans réfléchir un moment sur les conséquences morales que cela entraînerait par leur décision irréfléchie.
Ils sentent l’homme pressé qui voudrait quitter ce pays dès qu’on a plus les commandes du volant. Pourtant, cette Algérie leur a permis d’accéder à tous les honneurs dus à leur rang, de vivre un rêve où nulle part ailleurs ils ne l’espéraient. Je ne crois pas qu’il existe un pays au monde où l’on rencontre ce type de chroniques, des ministres qui ont le mal de vivre du pays dès qu’ils descendent du sommet de leur pyramide. Des ministres qui sont coopérants dans leur propre pays, ça ne se retrouve nulle part. Si ces ministres fuyards ne font pas confiance en leur pays, en allant construire leur avenir sous d’autres cieux, comment pourrait l’être alors pour le simple citoyen lambda qui est confronté tous les jours que Dieu fait à tous les innombrables problèmes quotidiens, dus justement à une mauvaise gouvernance de ces premiers responsables ? Un ancien ministre devrait être la dernière personne à quitter la demeure, comme un commandant dans son navire, surtout lorsqu’il chavire. S’il coule, il doit couler avec et non se sauver comme un fugitif, fuyant la maison qu’il a lui-même conçue et en traçant ses plans. Un ministre, c’est un général de brigade devant ses soldats. Si un soldat prend la clé des champs, c’est un moindre mal, mais quand c’est un général qui en fait autant, c’est un délit grave susceptible d’entraîner l’accusé vers la peine de mort, et son passé sali devant l’histoire et la nation. Un général coupable ayant le sens de l’honneur se suicide dans un pays comme le Japon pour ne pas affronter la honte et la dérision.
Un ex-ministre doit demeurer parmi les citoyens qu’il a dirigés durant son mandat. Il doit être présent à tout moment pour défendre sa précédente gouvernance. Il doit rester à la disposition du peuple, et son nom pourrait être rappelé à tout moment pour donner une éventuelle explication sur la politique suivie durant son passage au sein du département ministériel en question. Il a quand même un passif à assumer et à plaider. On ne prend pas comme ça ses valises en s’engouffrantr dans le premier avion pour ne plus regarder derrière soi comme si de rien n’était. Ce n’est pas un personnage ordinaire, bon sang ! C’est un ministre de la République ! Chez nous, on a vu des ministres aller et revenir pour se faire oublier complètement, et ce, jusqu’à leur nom. Pourtant, ils perçoivent toujours, jusqu’à preuve du contraire, le salaire d’ancien ministre certainement revalorisée, périodiquement, à la hausse. Par conséquent, ils doivent être présents sur le territoire pour mériter une telle considération. Ils sont donc absents corps et âme, sauf pour percevoir la rente. L’unique condition qui pourrait les faire revenir en haletant c’est d’être rappelés comme ministres, alors qu’ils ne vivent qu’occasionnellement parmi ce peuple. Qu’ont-ils donc de si particulier pour mériter de telles considérations ? Un ancien ministre doit être dans son bled pour constater sur le terrain et de visu la politique qu’il a optée pour le pays.
Il doit enseigner dans l’université algérienne s’il possède les bagages nécessaires afin de faire bénéficier les siens de son expérience. Il doit théoriser toutes les pratiques de son passage ministériel pour les mettre en adéquation. Il doit fréquenter cette université pour laquelle il croyait lorsqu’il était ministre, mais plus maintenant, dès la fin de ses fonctions. Ses enfants, bacheliers, doivent aussi connaître ces résidences universitaires que le père a construites pour les autres enfants du pays et ressassées inlassablement à la Une de l’ENTV à l’ouverture des journaux télévisés. Sa progéniture doit goûter un peu ce qu’endurent nos étudiants à longueur d’année et doivent construire leur avenir ici, comme tous les autres enfants du pays. Notre pays est-il devenu si invivable et si insupportable que tous cherchent la voie de l’étranger ? Ses enfants, les plus jeunes, doivent aussi aller à l’école algérienne comme la majorité des jeunes écoliers, sans compter sur des cours et des écoles privées.
Monsieur le ministre doit aussi aller faire ses courses au marché, humer l’air du pays, marcher seul dans nos rues, prendre une boisson dans un café populaire, monter dans un bus ou prendre le train comme monsieur tout le monde, pour voir ce que l’on vit réellement dans ce pays. Il doit aussi aller, pourquoi pas, se soigner dans nos hôpitaux publics qu’il a réalisés pour la plèbe du pays et qu’il a encensés sur les ondes de la Radio nationale ainsi que sur les plateaux de la télévision publique, sans oublier les panneaux publicitaires dans les journaux. Cela se fait le plus normalement dans les démocraties avancées et lui-même le fera, mais pas dans son pays, mais dès qu’il mettra les pieds à l’étranger. Pourquoi change-t-on subitement dès que l’on traverse la Méditerranée ? Il doit aussi tenter sa chance dans un service public comme n’importe quel citoyen sans aucun avantage ni intervention. Il doit éprouver un peu, monsieur le ministre, comme il le fait lorsqu’il se trouve hors de son pays, quand il ne possède plus tous ses privilèges. Il doit sentir cette Algérie profonde lorsqu’on n’est plus ministre en devenant incognito. Je me demande quelles seront ses réponses si un étranger lui demande pourquoi il a choisi de vivre loin de son pays pourtant indépendant et pour lequel un million et demi de martyrs se sont sacrifiés pour les générations suivantes ? Comment alors se sentirait-il ? Va-t-il lui répondre qu’il ne fait pas bon vivre en Algérie ou va-t-il encaisser la mort dans l’âme, sans pouvoir trouver aucun argument valable à dire ? Va-t-il se soucier un peu que ses enfants n’apprennent plus la langue nationale, lui le ministre qui est censé donner le parfait exemple s’il se souciait vraiment de l’amour de son pays.
Le patriotisme et le nationalisme doivent subsister, que l’on soit en poste ou en-dehors, ou bien était-ce pour la galerie la langue de bois qu’il utilisait ? Une personne qui a été ministre est un bien public de la République. Il doit être à tout moment disponible, car on pourrait faire appel à ses services en toutes circonstances, comme un soldat de réserve. Il doit être exempt de tous reproches, lui qui a choisi d’être l’homme public sans hésitation aucune, quand il a été sollicité pour sauter sur le poste proposé. Il n’y a pas que les ministres qui prennent le chemin de l’exil. Il existe de hauts cadres qui ont quitté le navire et préfèrent exercer à l’étranger, comme s’ils voulaient cacher leur richesse, ou ont-ils beaucoup de choses à se reprocher ? Lorsqu’ils étaient en poste, ils se souciaient de la fuite des cerveaux et des compétences, mais ils n’ont pas l’air de l’appliquer d’abord à leur propre personne. N’ont-ils pas de remords lorsqu’ils plient bagages et partent, sans demander l’autorisation, vers Paris, Doha, Londres ou New York ? Le fait d’abord de faire ses démarches auprès des chancelleries étrangères donne une idée de l’abandon de son pays. Ils portent atteinte à l’image du gouvernement qu’ils ont servi et celle de l’Algérie tout entière. Ils ne prennent pas en compte le jugement de l’opinion publique, puisqu’ils ont choisi délibérément de ne pas rendre compte de leur mandat. Un ministre doit être aussi actif lorsqu’il n’occupe plus de fonctions. Il doit s’impliquer dans le débat public, donner au moins son avis dans son domaine de compétences.
Se taire, raser les murs n’honore guère sa réputation. Pendant ce temps, ce peuple dans sa quasi-majorité a choisi de vivre fièrement et dignement dans son pays, quelle que soit la situation, comme nos martyrs qui avaient choisi de mourir pour ce pays afin que les futurs ministres puissent disposer d’un pays libre et indépendant pour y habiter et non avoir un gouvernement en exil, comme c’était le cas d’avant 1962. 500 ministres, c’est presque l’équivalent de 20 gouvernements. Nous disons à ces ministres que l’Algérie ne peut être dirigée par procuration, elle a besoin de sentir leur présence et leur âme comme une mère voulant vivre avec ses enfants. Un seul être lui manque et c’est la souffrance et la douleur qui l’emporteraient. L’Algérie, ou on l’aime vraiment ou on la quitte définitivement. Bon débarras pour ceux qui ont détourné les yeux et qui ont opté pour un autre pays de rechange et de cœur. Elle ne veut pas de ceux qui lui préfèrent une autre mamelle, quand la vraie mère avait tant besoin de les toucher, de les embrasser et sentir leur odeur tout au long de l’année. Un amour ne peut se partager entre deux rivales. Il doit être ou pour l’une ou pour l’autre. Un dilemme en soi pour ceux qui doutent de leur choix. Nous leur disons qu’il est regrettable de de leur avoir fait endosser l’une des plus hautes et prestigieuses responsabilités du pays, dans une Algérie qui vous a tant donné et pour laquelle vous ne voulez rien offrir en échange. Avoir un pied ici durant tout un mandat et les deux pieds là-bas à la moindre occasion, c’est une situation impardonnable et injustifiable pour la haute fonction que vous avez exercée.
Mohammed Beghdad. Maître de conférences à l’université de Mostaganem
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L’Emir du Qatar : « Israël doit être félicité pour toujours vouloir la paix
« On ne peut pas blamer les israéliens de ne pas faire confiance aux arabes, ils ont été tant trahis… » Telle est la remarque du chef d’ État du Qatar, révélée par un nouveau câble diplomatique paru sur WikiLeaks. L’Émir Hamad bin Khalifa al-Thani a fait ces commentaires lors d’une réunion avec le sénateur américain John Kerry le 23 février 2010.
Le câble écrit précisément : « Les dirigeants israéliens doivent représenter le peuple d’Israël, qui lui-même ne peut pas faire confiance aux arabes. C’est compréhensible explique l’Émir puisque les israéliens ont été menacés depuis très longtemps ».
Selon le document, l’Émir a dit à Kerry que le moment était venu pour installer une paix israélo-arabe, et que, à son avis, la meilleure façon d’atteindre ce but était pour Israël de rouvrir les négociations avec la Syrie via la médiation turque.
« Selon le Qatar, le moment est venu d’aller à Damas. Le gouvernement syrien peut aider les extrémistes arabes à faire des choix difficiles, mais seulement si les États-Unis, dont la participation est essentielle, arrive à convaincre la Syrie d’entamer de nouvelles négociations et soutient les efforts de médiation de la Turquie entre Israël et la Syrie », rapporte le câble classé secret.
« La Syrie pourrait être sevré de son principal allié iranien » car « elle n’a nulle part où aller » a déclaré al-Khalifa.
L’ Émir du Qatar a également dit que son pays « pourrait pousser le Hamas vers la paix ». Bien que « le Qatar n’accepte pas l’idéologie du Hamas, nous pourrions jouer un rôle précieux en tant qu’intermédiaire » a-t-il dit.
Il a poursuivi en disant « que le monde arabe croit avoir battu Israël avec le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, les israéliens devraient être félicités pour avoir le mérite de toujours vouloir aller vers la paix ».
« Quand on pense que beaucoup dans la région estiment que le Hezbollah a conduit Israël hors du Liban et que le Hamas a fait de même depuis cette petite bande de terre appelée Gaza, il est effectivement étonnant de constater que les Israéliens veulent encore la paix ». Cependant, toujours selon l’Émir, « la région est encore loin de la paix ».
Le Qatar a rompu ses relations avec Israël au début de 2009, en réponse à l’invasion israélienne de Gaza. Depuis, on estime que les relations secrètes sont au plus haut niveau. D’ailleurs un autre câble cite le chef de la division Moyen-Orient du ministère israélien des Affaires étrangères, Yaakov Hadas, affirmant que les discussions avec le Qatar en vue de renouveler les relations bilatérales officielles commencent à porter leurs fruits.
« Le Qatar a d’ailleurs invité Hadas à Doha pour discuter de la réouverture de la mission israélienne dans le pays », a déclaré le câble. « Les Qataris ont besoin de comprendre qu’ils ne peuvent pas s’attendre à coopérer avec nous sans accepter la réouverture de notre mission là-bas ».
Alors, qu’en pensez-vous, nous mettons cet article pour confronter les points de vue, pour faire débattre, car comme il s’agit d’une révélation Wikileaks, c’est toujours intéressant de voir ce que pense tel ou tel politique hors caméra.
Réponse excellente de Barbouch Rachid : « Les déclarations de Hamad Ben Khalifa sont connues de tout le monde arabe. Cet émir arrivé au pouvoir grâce à un coup d’état passe pour être un grand traître. Sur facebook, des dizaines de milliers de Qatariens appellent à son renversement.
Bon à savoir : Au Qatar, le multipartisme est interdit par la constitution. Le pouvoir est aux mains d’un seul homme. Les opposants au régime finissent dans des cercueils, croupissent dans des prisons à vie ou pour les plus chanceux sont mis en résidence surveillée. Sa chaîne Al Jazeera fut longtemps le porte-parole de l’ex terroriste numéro 1 Oussama Ben Laden dont elle avait l’exclusivité dans la diffusion de ses discours haineux. »
source:
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tous les malheurs de l'algerie et de l'afrique en generale a cause du petrole
Le premier choc pétrolier s'est produit en 1973 ; ses effets se font sentir jusqu'en 1978. Les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l'OPEP, alors réunis au Koweït, annoncent un embargo sur les livraisons de pétrole contre les États « qui soutiennent Israël ». Le 6 octobre 1973, la majorité d’habitants de l’Etat hébreu célèbre Yom Kippour, le jour le plus sacré du calendrier juif. C’est le moment choisi par une coalition arabe menée par l'Égypte et la Syrie pour lancer une attaque militaire surprise en réponse à la défaite de la guerre des Six Jours qui opposa, du 5 au 10 juin 1967, Israël à l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak dans l'espoir de récupérer par la force les territoires conquis par Israël, la péninsule du Sinaï et le plateau du Golan en particulier. L'offensive éclair déstabilise dans un premier temps Israël mais Tsahal parvient rapidement à rétablir la situation. L’aide militaire américaine, marquée par des livraisons d’armes par pont aérien à partir du 14 octobre 1967, a permis à l’Etat hébreu de débloquer une situation critique. La réaction arabe face à l'intervention américaine ne se fait pas attendre. Réunis le 16 octobre à Koweït City, les principaux producteurs du Golfe décident d’augmenter unilatéralement de 70 % le prix du baril de brut. Ils imposeront quelques jours plus tard une réduction mensuelle de 5 % de la production pétrolière et un embargo sur les livraisons de pétrole à destination des Etats-Unis et de l’Europe occidentale. L’
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Quand Israël soutenait l’OAS
Réda malek revient sur une page méconnue de l’histoire
Par : Djilali BENYOUB
Une phase de cette période historique reste méconnue de la majorité des Algériens alors que la question du départ des pieds-noirs après l’Indépendance continue de faire débat.
L’ancien Chef du gouvernement, porte-parole des négociateurs des accords d’Évian, est revenu, dans un entretien à l’APS, sur l’implication d’Israël dans les activités criminelles de l’OAS.
Il est revenu, en effet, sur cette révélation qu’il avait déjà faite dans son livre sur les accords d’Évian, précisant que des éléments terroristes israéliens de l’Irgoun de Menahem Begin se sont introduits en Algérie pour participer aux attaques terroristes perpétrées par l’OAS.
“Ces éléments s’étaient introduits sur le sol algérien pour contribuer à imposer la solution voulue par l’OAS à la question algérienne”, a-t-il déclaré. En plus de faire capoter les accords d’Évian, l’autre but de la présence d’éléments israéliens est, a-t-il révélé, de créer un État pour la minorité européenne au nord du pays.
“En 1960, c’était David Ben Gourion qui avait demandé, lors de sa visite à Paris, à de Gaulle de créer un État pour la minorité européenne au nord de l’Algérie”, a-t-il précisé.
Et, contrairement à l’effet escompté, les attentats de l’OAS ont réussi à précipiter le départ des pieds-noirs “au moment où l’attitude israélienne avait, aussi, dissuadé la minorité juive d’épouser les thèses indépendantistes du FLN, malgré l’engagement de quelques juifs algériens dans le combat pour la liberté”, a-t-il indiqué. D’ailleurs, même de Gaulle a demandé à Israël de cesser ces agissements. “C’était Charles de Gaulle qui avait envoyé un émissaire en Israël pour exiger de Begin d’arrêter d’envoyer ces éléments en Algérie”, a-t-il révélé.
Une phase de cette période historique qui reste méconnue de la majorité des Algériens, alors que la question du départ des pieds-noirs après l’Indépendance continue de faire débat.
Le porte-parole de la délégation algérienne à Évian est revenu également sur les négociations elles-mêmes en insistant sur les principes non négociables mis en avant, à savoir l’intégrité du territoire de l’Algérie, l’unité du peuple et l’indépendance totale. D’où la difficulté des négociations. Surtout que la France voulait garder une partie du pays, le Sud, après la découverte du pétrole en 1956, ainsi que des bases militaires. Ces principes s’appuient, selon Réda Malek, sur la déclaration du 1er Novembre. L’action du GPRA était, a-t-il souligné, nette, claire et précise. La délégation était intransigeante sur la question de l’intégrité du territoire.
“Tout au long de ces négociations, la partie française cherchait à faire admettre au Front de libération nationale (FLN) qu'en Algérie, il existait une mosaïque bigarrée de populations, dont faisait partie la minorité d'origine européenne”, a-t-il affirmé.
Ce qui a motivé, selon lui, la délégation algérienne au cours des négociations de Lugrin et son entêtement à inscrire la question du Sahara algérien au menu du dernier round des négociations. Mais la position de la délégation algérienne est restée flexible sur certaines questions.
Il s’agit du délai de trois ans accordé pour la minorité européenne pour choisir entre la nationalité algérienne et la nationalité française, alors que du côté français, on cherchait un statut particulier pour cette communauté. Il en est de même pour la base de Mers-El-Kébir.
Les Français voulaient une enclave de souveraineté française sur le sol algérien, ce qui était contraire aux principes du GPRA. “Nous avons refusé”, dit-il, parce que “le GPRA était contre des bases militaires étrangères sur le sol algérien”. Les deux parties sont arrivées à un accord sur la présence française pendant 15 ans à Mers-El-Kébir.
D B.
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no moment
arabie
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Quand Israël envoie balader le monde entier
Voici une liste des résolutions de l’ONU qu’Israël n’applique pas. Ben oui, c’est Israël !
Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)
Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Conseil de sécurité
Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.
Source : Le Monde Diplomatique
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no moment une grande histoire entre les 2 organisations!!!!!
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les voleurs de terre et assassins de gosses , veillards et femmes.
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c'est pas nous mais les américains!!!!!!
WikiLeaks: Assange dénonce Visa, Mastercard et PayPal qui ont bloqué les virements
zoomJulian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les...Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers son site, dans un communiqué rédigé depuis sa prison.
"Nous savons désormais que Visa, Mastercard et PayPal sont des instruments de la politique étrangère américaine. C'est quelque chose que nous ignorions jusqu'à maintenant", a-t-il déclaré dans ce communiqué dicté à sa mère, Christine Assange, à l'attention de la télévision australienne Channel 7.
"J'appelle le monde à protéger mon travail et mes proches de ces actes illégaux et immoraux", a ajouté M. Assange, qui est de nationalité australienne.
"Mes convictions ne faiblissent pas. Je reste fidèle aux idéaux que j'ai exprimés", a-t-il dit. "Les circonstances actuelles ne les entament pas. Au contraire, elles ont accru ma détermination" et la conviction que ces idéaux sont "vrais et corrects", précise-t-il.
Julian Assange, 39 ans, est actuellement en détention provisoire depuis une semaine à Londres, dans l'attente d'un jugement sur son extradition en Suède, qui le réclame à la suite d'accusations d'agressions sexuelles envers deux jeunes femmes.
Il a transmis ce communiqué à sa mère, qui s'était rendue à Londres. Selon Channel 7, elle n'a pas pu voir son fils en tête à tête et n'a pu lui parler qu'au téléphone pour 10 minutes. Il lui a dit être détenu à l'isolement.
Un tribunal londonien est appelé à se prononcer ce mardi sur la demande de remise en liberté conditionnelle de Julian Assange.
Il y a une semaine, Visa et MasterCard avaient tous deux annoncé suspendre les transferts de fonds vers le site internet WikiLeaks. Visa disait attendre des "éléments supplémentaires" pour savoir si l'activité du site était conforme à ses "règles de fonctionnement", tandis que MasterCard qualifiait cette activité d'"illégale".
PayPal a pour sa part réactivé le compte du site WikiLeaks, débloquant notamment les fonds disponibles, mais elle a prévenu qu'elle lui imposerait encore certaines restrictions et n'accepterait plus de nouveaux versements jusqu'à nouvel ordre.
Les sites de PayPal, Visa et Mastercard ont été victimes d'attaques informatiques de la part de partisans de WikiLeaks.
Depuis le 28 novembre, des journaux associés à WikiLeaks publient des câbles diplomatiques américains confidentiels, suscitant l'embarras ou l'indignation de certains gouvernements.AFP
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trouve' pour vous , qui gouverne le monde!!!!!!!
Liste des produits israéliens à boycotter
Article placé le 03 jan 2009, par MecanopolisFace au drame des Palestiniens, nous ne pouvons pas faire grande chose, a part relayer les informations qui nous parviennent. Hors cela, il y a tout de même une arme en notre pouvoir, le boycott. En effet de nombreuses entreprises, israéliennes ou non, soutiennent la politique sioniste d’occupation. En voici une liste, à vous de faire le reste:
Parmi les produits israéliens:
- Carmel (fruits et légumes) -Jaffa (fruits et légumes) – Kedem (avocats) – Coral (Cerises) – Top (fruits et légumes) – Beigel (biscuits apéritifs) – Hasat (agrumes) – Sabra (repas complets) – Osem (soupes, snacks, biscuits, repas complets préparés) – Dagir (conserves de poissons) – Holyland (miel, herbes) – Amba (conserves) – Green Valley (vin) – Tivall (produits végétariens) – Agrofresh (concombres) – Jordan Valley (dattes) – Dana (tomates cerises) – Epilady (appareils d’épilation) – Ahava (cosmétiques de la Mer morte)
Le code barre sur la plupart des produits israéliens commence par : 729
Les produits des entreprises qui soutiennent l’Etat d’Israël (américaines ou européennes)
COCA-COLA – Marques du groupe : Aquarius, Cherry Coke, Fanta, Nestea, Sprite, Minute Maid, Tropical. Cette entreprise soutient l’Etat d’Israël depuis 1966.DANONE – Marques du groupe : Arvie, Badoit, Belin, Blédina, Phosphatine, Chipster, Evian, Galbani, Gervais, Heudebert, Lu, Taillefine, Volvic. Danone vient d’investir dans le Golan, territoire syrien occupé depuis 1967 par Israël.
NESTLÉ – Marques du groupe : Aquarel, Cheerios, Crunch, Frigor, Friskies, Galak, Golden Grahams, Kit Kat, Maggi, Mousline, Nescafé, Ricoré, Quality Street, Vittel, Perrier, Buitoni. La société suisse possède 50,1 % des capitaux de la chaîne alimentaire israélienne Osem. La firme est accusée depuis les années 50 de détruire l’économie et la santé des peuples du Tiers-Monde, notamment par l’imposition de ses laits en poudre pour bébés en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
INTEL – Cette grosse entreprise produit la plus grande partie des puces électroniques PENTIUM 4 utilisées par les ordinateurs PC dans son usine de Kyriat Gat, installée sur le site de Iraq Al-Manshiya, un village palestinien rasé après son évacuation en 1949 par les soldats égyptiens. 2 000 habitants furent chassés de leur terre, malgré un engagement écrit, supervisé par les Nations unies, des sionistes à ne pas toucher à la population. Une campagne de leurs descendants aux USA en 2003 a amené INTEL à suspendre un projet d’investissements de 2 milliards de dollars pour une extension de l’usine Fab 18 de Kyriat Gat.
L’ORÉAL – Marques du groupe : Biotherm, Cacharel, Giorgio Armani Parfums, Lancôme, Vichy, La Roche-Posay, Garnier, Héléna Rubinstein, Gemey-Maybelline, Jean-Louis David Shampooings, Le Club des créateurs de beauté (vente de produits cosmétiques par correspondance), Redken 5th Avenue, Ralph Lauren parfums, Ushuaïa.
L’Oréal a ainsi investi des millions en créant une unité de production à Migdal Haemeck, à tel point que le Congrès juif américain a exprimé sa satisfaction de voir l’Oréal « devenir un ami chaleureux de l’Etat d’Israël ».
ESTÉE LAUDER – Marques du groupe : Aramis, Clinique, la Mer, DKNY, Tommy Hilfiger
Outre ses investissements, le directeur est le président d’une des plus puissantes organisations sionistes US, le Fonds National juif.DELTA GALIL – Cette entreprise israélienne est spécialisée dans la sous-traitance de produits textiles notamment dans celui des sous-vêtements. De nombreux sous-vêtements de marques étrangères proviennent ainsi directement des usines de Delta Galil. C’est le cas pour Marks & Spencers, Carrefour (Tex), Auchan, Gap, Hugo Boss, Playtex, Calvin Klein, Victoria’s Secret, DKNY, Ralph Lauren.
LEVI STRAUSS JEANS ET CELIO ( magasins spécialisés dans les vêtements pour hommes)
Ces entreprises fort bien implantées en France financent les nouvelles colonies en Palestine mais également les écoles des religieux extrémistes dans le monde.TIMBERLAND (Vêtements, chaussures, chaussettes) – Tout comme son homologue Ronald Lauder, le PDG de Timberland Jeffrey Swartz est un membre actif du lobby sioniste US. Il a conseillé ainsi d’encourager la communauté juive US à se rendre en Israël mais également d’envoyer des soldats israéliens pour mener la propagande pro-israélienne aux USA.
DISNEYLAND – L’entreprise Disney n’a rien d’idyllique et contribue par son soutien à Israël à semer la mort en Palestine. Elle approuve ainsi tacitement l’occupation illégale de Jérusalem-Est en faisant de Jérusalem lors d’une exposition au Centre Epcot en Floride la capitale d’Israël, cela en violation des résolutions internationales de l’ONU.
NOKIA – Le géant finlandais de la téléphonie commerce activement avec l’Etat d’Israël. Dans une interview au Jérusalem Post, le manager du groupe déclarait : qu’ Israël faisait partie des priorités de l’entreprise. Un centre de recherche Nokia a ainsi vu le jour en Israël.MC DONALD’S – Entreprise emblématique de l’impérialisme culturel US, la célèbre chaîne de restaurants fast-food apporte un soutien non négligeable à l’Etat israélien. McDonald’s dispose de 80 restaurants en Israël et y emploie près de 3000 personnes. Elle y interdit à son personnel de parler arabe. Aux USA, l’entreprise figure parmi les heureux partenaires de l’organisation sioniste «Jewish Community » basée à Chicago. Cette organisation travaille en effet pour le maintien de l’aide militaire, économique et diplomatique apportée par les USA à Israël.
CATERPILLAR (Equipement pour bâtiment mais également, vêtements, chaussures) – Une large campagne doit être menée en France pour dénoncer la participation criminelle de Caterpillar aux destructions des maisons en Palestine par ses bulldozers géants. C’est avec un Caterpillar que la pacifiste américaine juive Rachel Corrie a été tuée par un soldat israélien en 2003.
La chaîne hôtelière ACCORHOTEL (Etap, Ibis, Mercure, Novotel, Sofitel) – Cette chaîne a plusieurs hôtels en Israël, et récemment, elle a ouvert une succursale dans les territoires syriens occupés, dans le Golan.
Les chaînes alimentaires présentes dans les colonies israéliennes : Domino Pizza, Pizza Hut, Häagen Daaz, Burger King
Autres produits : Cigarettes Morris (dont Marlboro), Produits Kimberly-Clarck (Kleenex, Kotex, Huggies), SanDisk (informatique), Toys RUs (jouets)
Cette liste est publiée par le blog des Intransigeants
Liste complète réalisée par We Are Change Paris au format pdf : boycott-israel
D’autres informations sur le boycott sur le site AlterInfo
Lire également notre article du 17 janvier Le boycott des produits israéliens commence à porter ses … fruits !
La liste des déclarations racistes, arabophobes et islamophobes des dirigeants sionistes est bien plus longue. On peut en consulter de larges extraits sur ce document pdf > http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/01/mecano-paroles-sionistes.pdf
Des messages de provocateurs nous obligent à fermer la discussion de cette page. Nous vous remercions pour votre compréhension.
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je vous dis impunite' totale 54 états de oncle SAM avec en prime ALGERIE ésclave