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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 200

  • Ouyahia prisonnier de son double discours

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    Ahmed Ouyahia a un avis tranché sur… tout et sur son contraire. Dans sa conférence de presse tenue ce week-end à l’hôtel Erryadh à Alger, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique a semblé s’opposer à la politique de réconciliation nationale, affirmant qu’«il n’y a pas de solution politique au terrorisme.» Mais c’est juste pour déclarer, juste après, que « la réconciliation nationale est un choix stratégique pour panser les blessures de la nation et aboutir à la réconciliation de tous les Algériens avec eux-mêmes». Ahmed Ouyahia, qui ne répugne pas à surenchérir dans la contradiction, déclare même que «la persistance d’actes terroristes isolés ne saurait valider un quelconque doute quant à la légitimité et au succès de la réconciliation nationale, souverainement décidée par le peuple algérien à une majorité écrasante».
    Même antagonisme au sujet du troisième mandat. Ahmed Ouyahia dit d’abord son « opposition » en soulignant qu’il «y a 99 problèmes plus graves à régler» et que «le chemin est encore long» avant l’échéance présidentielle du second semestre 2009 et qu’il a refusé récemment de signer un communiqué commun aux trois partis membres de l’Alliance présidentielle et soutenant cette idée de 3e mandat. Puis, immédiatement, précise que, «soucieux de la consolidation de la stabilité nationale et du parachèvement du processus de redressement national », il tenait « à renouveler sa satisfaction devant l’annonce faite par le président de la République, le 4 juillet 2006, de présenter un projet de révision de la Constitution». Avec le même penchant pour la surenchère : «le moment est, aujourd’hui, plus approprié que jamais pour la révision de la Constitution»
    Bref, Ouyahia, par ses contradictions exprime le mieux la compléxité du jeu politique algérien. A décoder…

    L.M.

  • Benbitour critique le système qui mène l’Algérie « vers une trappe de misère permanente »

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    Joignant sa voix à un chœur insolite composé de proches du pouvoir qui, après des années de silence complaisant, se mettent, opportunèment et soudainement, à faire, avant terme, le bilan du mandat présidentiel qu'ils ont jusque là appuyé, Ahmed Benbitour dresse à son tour, au cours d’une conférence consacrée à « la problématique du développement en Algérie», un diagnostic sur la gestion économique et social du pays par le pouvoir en place. Le constat de l’ex-chef du gouvernement est sans appel et ses mots durs. Pour lui, «la politique économique menée actuellement hypothèque l’avenir du pays». Un pays qui «s’appauvrit» en dépit des excédents générés par les hydrocarbures, une ressource non renouvelable, et dans un contexte de fluctuation du marché international. Dénonçant «les insuffisances chroniques» en matière de gestion du patrimoine national, il estime que l’Algérie « se dirige vers une trappe de misère permanente». L’ancien chef de gouvernement a relève ainsi la forte tendance de pouvoir à «imposer une forte austérité à la population» ainsi que la thésaurisation de la richesse produite. Il a noté que « les surplus enregistrés, lors des dernières années, dans la balance commerciale, n’ont servi qu’à l’accumulation des réserves de monnaie, qui pourraient dépasser 110 milliards de dollars en 2010, alors qu’en revanche, la part du produit intérieur brut réservée aux familles algériennes se détériore d’année en année. » Selon lui «24% de la richesse créée dort et ne sert à rien», et cette thésaurisation n’est même pas mise au service du développement. C’est dire que « 53,3 milliards de dollars sont inexploités au lieu d’être utilisés dans des investissements qui pourraient améliorer les conditions de vie des citoyens, alors que dans le même temps, les autorités algériennes tentent d’attirer les investisseurs étrangers ». De plus a-t-il ajouté « les investissements étrangers en Algérie restent faibles, comparés aux sommes transférées vers l’étranger, ces investissements ont été estimés entre 2005 et 2006 à 2,8 milliards de dollars, au moment où les bénéfices des compagnies pétrolières qui traitent avec Sonatrach ont atteint 10 milliards de dollars » Pour conclure, M. Benbitour propose de changer autant de système « qui a atteint ses limites» que les hommes, d’investir dans le secteur productif, de mieux considérer l’encadreme

  • reflexion sur l'algerie d'un lecteur

    4.jpgDemain, j’irai au cimetière d’El Alia déposer plainte Chez les Chouhadas pour atteinte à leurs valeurs par des traître de la nation. Je leur raconterai ce qu’avait fait le nain et sa secte de Maghnia-Nedroma, du pays qu’ils ont libéré grâce à Dieu et à leur sacrifices. Je leur dirait que Dieu nous a maudit, car, les tricheurs et les sans scrupules se sont accaparés du pouvoir avec la bénédiction des Français via les Larbi Belkhir (actuellement en enfer) and Co (bientôt enenfer). Les vrais politiciens et Barroudeurs de la révolution ont tous été écartés, tués et exilés. A ma connaissance 80 % des politiciens et des Baroudeurs du temps de la Révolution se trouve entre souk-Ahras et Cherchel et plus particulièrement : les Aurès, la Kabylie le Canstantinois, et Alger. Les rares livres d’histoire écrits par des personnalités ayant marqué l’histoire citent ceux qui ont vraiment l’histoire, qui ne sont, ni Larbi Belkhir, ni Chakib, ni le nain d’el Mouradia, encore moins Les Ben Bella, mais plutôt, Abane, Zighoud, Ben Boulaïd, Ben M’Hidi, Krim, Amirouche, Si el Houas, Ferhat Abbès, Boudiaf, Aït Ahmed, Bitat, etc. Ils citent que bien avant il y avait effectivement l’Emir Abdelkader, mais ils disent tous qu’il est devenu un Ami fidèle à la France et à Napoléon III, surtout, avec qui il a échangé les épées et lui a accordé l’exile avec toute sa famille et ses richesses matériels. Les vrais héros luttent jusqu’à la mort et les exemples sont nombreux, même à l’époque de l’Emir, il y avait Echikh Ahadadh, Ftma n’Soumer, Bou baghla, etc, ils ont tous lutté jusqu’à mort s’en suive. Je comprend donc que le malheur de ce pays est étroitement lié à la France et tout le temps, jusqu’à aujourd’hui, qui éliminer, qui exiler et qui il faut laisser au pouvoir. On ne blague pas quand il s’agit des intérêts de la France. Pauvres de nous, quand on sait que l’intronisation du nain en 1999 à la tête de ce pays a été négociée avec Larbi Belkhir (actuellement sous terre), à Paris en 1999. Pour revenir, les données géopoliques ont changé et maintenant, c’est aussi les USA qui fourrent leur nez en Algérie. Beaucoup de corruption à SONATRACH ? OUI !! La France et les USA !! Avec la bénédiction des Wahabites et des Pharaons !! La secte à Chakib l’Américain est constituée par de rapaces (Belkacem Boumedienne, Feghouli, Rahal) et de courtisans (Directeurs de Divisions) qui leur sert de rabatteurs de gibiers à partir des Divisions. En plus des grands projets à la DG de SONATRACH, c’est à partir des Divisions aussi que vient beaucoup de petits bons gibiers. Il suffirait de justifier pour un rien du tout que l’offre est infructueuse à chaque fois par la complicité des amis et hop ! le Gré à Gré. Les courtisans et courtisanes sont promus (es) par la suite en guise de leur compétence (obéissance). Des centaines de dossiers au Gré à Gré. Complicité, pour assurer l’avenir des Enfants (villas). Tous les coups sont permis. Postes de responsabilités très avantageux, afin de mieux gérer les lèches bottes. Chakib est un petit Dieu que personne ne peut toucher, il fait trembler même les généraux. Réda Hemche son neveu, propriétaire de deux voiture volées, ayant fait la prison de Marseille est un repris de justice dangereux, fait trembler le P-DG et nome les Vices-Présidents. Les Vices-Président (Belkacem, Feghoulli, etc) rassuré par leur parrain, nomment les Directeurs de Division (wled bed) et Amis (ies), font trembler à leur tour, l’ingénieur cœur de métier, capable de créer une valeur ajoutée. Ainsi est gérée l’Entreprise SONATRACH. La peur est partout, l’abus est partout et donc, one démobilisation voulue a été généralisée. Place aux wled bled, Courtisans et Courtisanes, très obéissant. On peut aller jusqu’à créer toute une Division bidon sur mesure pour mieux préparer la retraite des Amis complices. Avec Chakib l’Américain comme garant, tout le monde est protégé, et on peut même s’offrir l’arrogance vis-à-vis des compétences et prétendre d’être de beaux aigles en Management et non de sales vautours. Ils décident comme si l’Entreprise est leur propriété Privée. Feghouli comme PDG intérimaire, fait rire ceux qui savent. Le temps va vous montrer messieurs du DRS, qu’il ne vaut pas plus que ses frères Daltons. Un Narcissiste hors commun, jouant les Don Juan et capable de donner SONATRACH à la première venue le guérir un peu de sa pathologie !! Un vrai BLOFFEUR, monté grâce à la bénédiction de Larbi BELKHIR, SIDA de la République heureusement mort. Belkhir, en vrai amateur des moutons de wled djellal a du exterminer le patrimoine cheptel de Djelfa, avec les délicieux méchouis préparés soigneusement pour lui et ses ex Amis et Amies Gérard Dépardieu, Dathrine Deneuve, Djamel Debouse (le Marocain anti-algérien), pour ne citer que ceux-là, et ne pas s’étaler sur l’affaire Khalifa qui a lancé sa chaîne avec Pamela Anderson qui a du charmer le grand Dada. Pour information, l’épouse de Feghouli a été promue Directrice à la DG de SONATRACH et travaille en étroite collaboration avec la TATCHER de SONATRACH Ben Kahla qui fait le beau temps et la pluie dans les Relations Humaines du Royaume pourri de SONATRACH. Sa fille est très gentille, elle est à quelques centaines de mètres de son bureau, chez Weitherford après une formation de Management sur mesure sur le dos de SONATRACH. Elle n’a pas la même chance que le reste des Ingénieurs de SONATRACH, car elle a bénéficie d’un logement grâce à la bénédiction de leur Ami Ben Driss des œuvres sociales, certainement après un bon café pur arabica dans le café de ce dernier acheté à 8 Milliard. Une vraie République familiale dans un pays arrachée grâce aux sacrifices des Hommes !! La DRS doit s’intéresser à mon avis, aux tentacules de la pieuvre et frapper fort avant que le nain d’el Mouradia ne s’en rende compte, car ce malade, rancunier et revanchard, n’aurait aucune gène à revendre ce pays pour un sou à ces maîtres Français, Empereurs arabes du Golf, Américains, etc. Le mal à SONATRACH est plus profond. Il n’est pas qu’à la DG, il y a aussi les Divisions qui sont infectées par leur Amis et Wled Bled. Beaucoup d’infructueux voulus pour arriver aux grès à grès et servir les Amis Vice-Présidents. Le Gré à Gré signifie l’urgence, ou sinon des infructueux justifiés dans le fond et non dans la forme, or, ça n’a jamais été le cas, d’ailleurs, on ne s’inquiète que rarement une fois tout le monde est satisfait dans sa poche !! Le Royaume est plus que pourri et PARTOUT !! Nommer Feghouli comme intérimaire est une erreur quand on sait que des Managers comme Baba Ghayou, Hached, et beaucoup d’autres sont là pour relever le défis dans les moments dangereux comme en 1971. Mais, ce n’est pas une idée idiote de Chakib, pour gagner du temps et triturer dans les dossiers de matériels achetés Gré à Gré, afin d’épargner au moins les rabatteurs qui ne sont autres que les membres de la sectes qui favorisent les secrétaires pour mieux les utiliser à des fins de leurs carrières personnelles et qui écrase l’ingénieur cœur de métier. Faire disparaître tout ce qui gène comme documents louches parfois pour un achat injustifié de matériel de surveillance, voire des centaines de climatiseurs après l’installation d’une climatisation, des caméras à chaque bout de couloir, en plus des scanners partout, ne servent parfois à rien !! Des réfections à longueur d’années et au fil des années sans utilités, etc.. Une centralisation excessive caractérise la SONATRACH de Chakib au point de décider seul avec ses lieutenants pour transférer des activités d’une Divisions à une autre. Des Divisions qui faisaient la fiértés de SONATRACH auparavant sont cassées en laissant partir la plus part des Ingénieurs ayant acquis de l’expérience. Ces derniers font le bonheur des boites étrangers avec des salaires très motivant et de la considération aussi. On cré par contre, d’autres Divisions bidons, rien que pour agrandir l’empire et renforcer l’autorité. Tout l’Aval de SONATRACH à Oran, rien que pour casser d’autres Pôles existant déjà et qui faisait la fierté de SONATRACH. Voilà l’œuvre des Charlatans, régionalistes comme Belkacem Boumedienne, Feghouli, Ben Kahla, etc. Madame Chakib Khalil (Palestinienne d’origine et américaine de Nationalité, tout comme ses deux Enfants et son Mari notre Ministre décide des projet de SONATRACH, quand il s’agit d’organiser un séminaire ‘zerdas’ ou d’une sous-traitance quelconque. Sa progéniture doivent toujours être les mieux servis d’abord pour faire des fortunes aux USA. Chakib a bien dit que les avocats seront payés par l’entreprise, Feghouli dit non !! Avez-vous compris le manège du Clan Présidentiel quand on leur confie les mamelles de la vache des orphelins (le peuple algérien), qu’est SONATRACH ? Rien que pour toucher les mamelles de leurs maîtresses ils sont allés jusqu’à créer de postes budgétaires pour les recruter et devenir des maîtresses permanentes à l’entreprise. Chakib a l’air d’envoyer chier DRS et tout le monde en nommant des gens qui pissent avec fierté dans la marmite qui les a nourri !! Possible, si ces gens-là sont à la solde de la CIA ? Une honte pour ce peuple qui accepte des malades pareils et une honte aussi à ceux qui les ont ramenés. J’ai comme l’impression que ces gens invisibles (DRS) ont encore peur à leurs âges de ce petit microbe d’el Mouradia. A un certain moment, il ne faut plus avoir peur, que de Dieu. Honte à vous d’accepter un Président qui a Chebs Khaled et Mami comme Amis, jusqu’au moment où le monde entier a vu que l’un est contre la politique de son pays en chantant à El Ayoun avec le drapeau marocain autour du derrière et l’autre (Mami), un délinquant qui voulant faire avorter de force une traînée pour échapper de devenir le père d’un Enfant illégitime qui pouvait appartenir à n’importe quel clochards comme lui. Voilà donc qui sont les Amis du premier décideur de ce malchanceux pays. Chakib est bien un retraité du FMI. En stratèges hors du commun, les américains ont vu bien d’investir sur un Algérien sans nationalisme, pour remplir le trésor américain avec des Dollars Algériens, pour les utiliser dans des guerres programmées contre l’humanité partout dans le monde et compris contre l’Algérie. En contre partie bien sur, un 3eme mandat pour le nain qui se vante qu’il a 02 centimètres de plus que Napoléon I. SONATLEMCEN, même à 64 ans et parfois plus, et même parfois très malades et on ne fait rien, on est toujours là, si on est du patelin ou bien pour servir encore longtemps les grands chefs. La question doit être posée au PDG et ses Vices Présidents (Amont et Aval. La plus part des anciens cadres de SONATRACH pleins d’expérience et formés dans de grandes Universités des USA, Canada, Angleterre, France, Russie, etc, (formés avant la colonisation des postes de responsabilité par l’actuel secte) sont partis choqués par le comportement irresponsable des Vices-présidents et des Directeurs de Division qui se comportent comme si la SONATRACH est leur propriété privée. Ils n’aiment pas les concurrents et les conquérants. Ces derniers préfèrent plutôt, des conseillers courtisans (secrétaires courtisanes, cadres avec diplômes maison ou insignifiant par rapport à l’exigence du poste). La carrière et les villas occupent trop l’esprit des Vices-Présidents et les Directeurs de Divisions (Bisnasia au sens propre). Tout le monde, roule au (gré à gré pour se faire beaucoup d’argent), sinon, au gré et au profit des Vices présidents pour se faire des missions à l’étranger avec plein de devises et une belle carrière. Les nouvelles Division-bidons, ne sont créées ni par nécessité ni pour des besoin immédiat ou lointains. C’est uniquement pour satisfaire la grande Famille de prédateurs sans foie ni lois. Tout les Divisionnaires sont de la grande famille la plus proche, par alliance, Amis, courtisans et lèches bottes quand parfois, l’équilibre oblige. A manger et à boire pour certains chez SONATRACH ! Messieurs de la DRS, intéressez-vous à Père Térésa des ASL qui a assuré l’avenir de ses Enfant. Il s’est servi en logements et a servi les Amis (ies) et les donnant-donnant. A 64 ans, il est très indispensable apparemment, pendant que les meilleurs cadres cœur de métier sont poussés pour partir, sinon, ils sont marginalisés. Sinon, je vous avertis que demain j’irai au cimetière d’El Alia déposer plainte Chez les Chouhadas pour atteinte à leurs acquis par des sans scrupules. Je leur raconterai ce qu’a fait la secte de Maghnia au pays qu’ils ont libéré au prix de leur vie. J’ai peur d’un avis défavorable de leur part enfin, car, ils me diront certainement qu’ils ont fait leur devoir et c’est à nous de faire le nécessaire. Avant de partir au cimetière d’el Alia, je m’adresse d’abord à la DRS pour leur dire que s’il ne font pas le nécessaire pour sauver le pays de cette secte, j’irai à el Alia plutôt pour porter plainte contre la DRS pour non assistance à un peuple en danger !! A partir de là, une malédiction tomberait sur la DRS. Le DIABLE d’el Mouradia va vous exterminer et introniserait son frère Saïd (actuellement en suise avec Réda Hemche. Ce serait le début d’une grande révolution ! Les pharaons et les sultans du Golf vont se régaler du spectacle du Tag al amen tag en Algérie. Ainsi le complot ourdi des étrangers aurait réussi. Pourtant ce n’est pas une affaire de Hizb França, ni de la Kabylie, ni de Mouzabites, et encore moins des Aurès. Si les Responsables de la DRS ont le NIF, les généraux nationalistes doivent s’unir pour sauver ce pays pour que Dieu ait pitié de leurs âmes après la vie. Je pense que c’est une très bonne occasion qui se présente pour eux, pour blanchir leurs mains. Les généraux doivent seulement expliquer au peuple le geste de bonne volonté et prenant le serment d’oeuvrer cette fois-ci dans le bon sens, pour le bien du pays et non pour leurs intérêts personnels. Bon courage DRS, faites votre devoir de sale boulot et nettoyez ces traîtres. Vous nous devez ça, du moment que vous avez pris vos droits. Le peuple finira par vous pardonner et Dieu aussi.

  • Sonatrach, son pétrole, sa pègre, Khelil junior et Monsieur K.

    Je vous informe que les principaux décideurs de Sonatrach ne se rassasient pas et ils sont meme encouragés par l'impunité qui règne.
    a) Il existe un dossier (projet EPNETSAT) au niveau de Forage conduit par le fils du ministre à Washington pour 32 millions de dollars. Le marché a d’abord été attribué à une autre société pour 27 millions de dollars, mais il a été annulé au profit des proches du ministre et l'annulation a été publié sur le Baosem. Principaux bénéficiaires : Khelil junior et…Monsieur K., un ami du ministre ou plus exactement l'ami de son père, connu comme le dentiste de Oujda. Monsieur K. fut propulsé comme directeur de division forage pour ressusciter le projet qui passa subitement à 32 millions de dollars avec moins d'équipements et moins de qualité, les filiales de Sonatrach s’étant retirées et leurs équipements remplacés par ceux de fabrication chinoise. Monsieur K., après avoir touché sa commission, se trouve toujours chez lui mais payé par Sonatrach avec fiche de paie ainsi que la prise en charge de sa facture de téléphone alors qu'il ne met jamais les pieds à Sonatrach.

    b) Des malversations se déroulent au niveau  de l’activité Amont, des choses graves au détriment de l’intérêt suprême de SONATRACH et de notre pays et qui ont pour auteurs les responsables au niveau de l’Amont sans que le premier responsable de l’entreprise ne soit au courant ou bien induit en erreur par des arguments fallacieux.
    Qu’on fasse des audits sur les dossiers suivants : SERPRO, Weatherford, Boots and Coots, Bayat catering et sur les contrats de gré à gré. Vous allez constatez que tous travaillent avec Belkacem B., le responsable. Ce dernier a même créé une entreprise IDIS avec Weatherford aux Îles Vierges britaniques et avec Serpro à l'adresse suivante PO BOX 415
    New Saint James House
    Saint Helier JERSEY, CI
    Belkacem B a fait construire une villa de 12 milliards à Boumerdes avec quels revenus ?
    Je peux énumérer certains projets ou contrats  signés par des fournisseurs rompus à ce genre d’opérations machiavéliques en premier Weatherford dont un nombre important de contrats en gré à gré obtenus grâce  à ces responsables, on ne voit pas comment contracter un gré à gré dans le domaine du WorkOver avec cette société ignorante dans ce domaine si on la compare à nos entreprises locales ENAFOR et ENTP ou bien les sociétés de services réputées telles que Baker Hughes, Haliburton, Schlumberger .....C’est vraiment une première avec des résultats catastrophiques et des coûts astronomiques.
    Le Français loueur d’hommes SERPRO société écran qui ramène des gens incompétents au détriment du personnel Algériens qu’ils poussent à partir à l’étranger.
    Serpro déclare et crie sur tous les toits avoir le monopole et le prouve avec la complicité des responsables .
    Le responsable a ses partenaires privilégiés qui travaillent pour lui dans l’ordre Weatherford, Bayat catering et Serpro sans oublier son ami Bernard de boot and coots qu'il a  toujours des affaires en gré a gré.
    SERPRO enregistré en offshore verse pour chaque personne engagée une commission aux responsables Amont avec en fin de compte des puits beaucoup plus chers et des performances moindres par rapport à Sonatrach quand elle travaille avec la main-d’œuvre locale. Pour le confirmer, il suffit de demander les coûts ainsi que les performances avant l’introduction de ces rapaces  et après.
    Au niveau de la délivrance des permis de travail les sociétés ramènent des faux diplômes pour avoir les documents de travail avec la complicité des éléments corrompus par Weattherford au niveau de la structure agence de travail de Ouargla.
    Généralement il y a deux options
    1-  Gré à gré contraire à la réglementation avec des arguments faux
    2-  Partage des marchés aux différents fournisseurs pour un même objet , même prestation et des prix différents selon les relations et les commissions
    Sur ordre du premier responsable amont une association entre Weatherford et ENTP a été créée en offshore pour assouvir les responsables. Quel transfert de technologie avec des gens qui connaissent pas un appareil ni les opérations, pourquoi une société écran sans aucun accord ni ministériel ni Sonatrach , aucun investissement ni equipements ni  aucun apport et un marché assuré ?
    Il y a des gens qui souffrent au sud y compris moi dans des conditions de vie déplorables pendant que les responsables à Alger font des affaires sur notre dos et à notre détriment, ramènent des étrangers et accumulent des pots de vin. C’est pour ça que les ingénieurs algériens partent à l’étranger : manque de considération, salaires bas et conditions difficiles.

    Adresse en France où ils planifient leurs sale besogne
    1 avenue du Parc
    78180 Montigny-le-Bretonneux
    Tel : +33 (0)1 30 12 85 80
    Fax : +33 (0)1 30 12 85 81
    Adresse offshore où ils encaissent l’argent
    PO BOX 415
    New Saint James House
    Saint Helier JERSEY, CI

    S. HADEF

  • UN MINISTRE VOLEUR

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    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, devrait ouvrir le dictionnaire pour y découvrir la définition exacte du mot «  scandale ». A la page 2321 du Petit Robert 2009, on peut lire cette définition : « scandale : effets fâcheux, choquants produit dans le public par des faits ou des propos considérés comme contraire à la morale, aux usages. »

    Interrogé par la presse lors d’un déplacement à Relizane, notre charmant ministre persiste à nier l’évidence avec sa suffisance habituelle et sa morgue indécrottable. « C’est vous, la presse, qui ne cessez pas de rapporter qu’il y a un scandale qui couve actuellement à Sonatrach, affirme-t-il. Pour moi, c’est un dossier dit Sonatrach. Ni moi, en tant que ministre, ni vous, la presse, n’avons le droit de qualifier ce dossier de scandale. Vous n’êtes pas des juges.”

    Non monsieur le ministre, les journalistes ne sont pas des juges, mais ils ont parfaitement le droit de qualifier de scandaleuse l’affaire qui secoue aujourd’hui cette entreprise que vous dirigez en sous-main depuis que vous êtes nommé à la tête du département de l’Energie. Bien sûr qu’ils ne sont pas des juges, mais vous vous arrogez, tour à tour, en procureur, en juge, en avocat pour défendre les cadres mis en examen ou pour pourfendre les journalistes coupables d’avoir révélé ces magouilles

    Diable ! Dix plus hauts cadres dont le PDG Mohamed Meziane du géant pétrolier, première compagnie d’Afrique, 12ème au rang mondial, mis sous mandat de dépôt ou placé sous contrôle judiciaire pour des affaires présumées de malversations, de surfacturation et de pots - de-vin, si cela n’est pas un scandale ça serait quoi alors ? Un banal fait divers ? Non, monsieur Khelil. Cette affaire qui ébranle Sonatrach qui assure 98 % des revenus du pays, donc la principale richesse des Algériens, est plus qu’un scandale. C’est une forfaiture. Une trahison. Bien sûr que les prévenus bénéficient de la présomption d’innocence jusqu’à ce que leur jugement soit définitif, mais leurs mises en examen ont déjà provoqué de graves conséquence sur le fonctionnement de la compagnie, sur la crédibilité de ses dirigeants, sur l’image de Sonatrach, et au-delà de l’Algérie, dans le monde.

    Chakib Khelil est incorrigible. Il met aujourd’hui d’autant d’aplomb à minimiser l’ampleur du scandale qui éclabousse Sonatrach qu’il mettait d’ardeur à nier l’existence des magouilles liées à l’entreprise B&RC. Souvenons-nous… Lorsque des journaux algériens avaient rendu compte à l’automne 2006 de l’enquête de l’IGF relative à des marchés douteux contractés par B&RC (un joint-venture algéro-américaine) et l’entreprise Sonatrach pour un montant supérieur à 1.3 milliard de dollars, Chakib Khelil feignait l’ignorance. « Je n’ai pas vu le rapport. Les seules informations que j’ai sont celles publiées, avec ma photo dans Jeune Afrique L'intelligent. Tout le monde semble informé sauf moi », a-t-il déclaré le 17 février 2007. Le pauvre…Si tel était le cas pourquoi notre ministre s’est-il précipité de dissoudre B&RC et de disperser son personnel en septembre de la même année ? On voudrait détruire toutes les preuves qui impliquent les dirigeants de B&RC, de Sonatrach et de quelques copains dans cette gigantesque affaire de corruption qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais voilà, cette fois-ci Chakib Khelil ne peut pas agir de la même manière. Il ne peut pas dissoudre Sonatrach, il n’est pas en mesure de dissimuler des preuves, des dossiers, des documents compromettants- quoi que…-, alors il plaide l’ignorance des faits, joue de son statut de ministre puissant appartenant au clan présidentiel, se montre obséquieux à l’égard de la presse…Jusqu’à quand ?!

    Khaled Bahbou

  • Bouteflika répond à Toufik et rouvre l’enquête sur Boudiaf et Saidi

    imagespoutine.jpegSelon des sources proches de la Présidence de la république algérienne et dont Le MatinDZ a reçu les informations, le conflit qui opposerait le président Bouteflika au patron des services secrets algériens (DRS), le général de corps d'armée Mohamed Mediène (Toufik) a pris une tournure encore plus alarmante avec la décision du président de mettre en place une «Commission d’enquête autonome», composée de plusieurs magistrats et procureurs civils et militaires en vue de rouvrir certains dossiers et affaires d’assassinats qui ont marqué la décennie noire notamment ceux de feu Mohammed Boudiaf ou encore du Général Fodil Saidi. Sur l'affaire Boudiaf, Bouteflika veut enquêter sur le rôle joué par les différents chefs de départements et organes affilié au DRS, comme le département du contre espionnage et de la sécurité intérieure , et le département de la sécurité de l'armée, en dressant une liste de quelques anciens cadres du DRS, et des services auxquels incombait la mission de protection du feu président Boudiaf, et qui se sont retrouvés cités dans la procédure d'enquête. A l'ordre du jour aussi le dossier de l'assassinat du général Fodil Saidi ancien patron de la DDSE (département de la sécurité extérieure), qui s'est vu limoger arbitrairement de la tête de la DDSE pour ensuite être nommé a un poste moindre, celui de chef de la quatrième région militaire, avant d’être victime d'un attentat qui lui avait coûté la vie et celle d'une dizaine de militaires qui l'accompagnaient, sur une route déserte de la région de Ourgla en 1996. Bouteflika pointe le doigt sur le DRS et son service d'action et infiltration (S.A.I). Dans ce dossier figurent les nom des agents du DCE (département du contre espionnage) accusés d'avoir joué un rôle décisifs dans la disparition du général : Hassane B., Redouane M., Hakim B., Abderazak K., Yazid B., Badis B., El Hadj Ali O., Abdelmadjid B., entre autres. Cette liste a été établie sur la base de l'inventaire de leur ordres de missions et déplacements relatifs a la période précédant l'attentat ainsi que tous les éléments et informations complémentaires les concernant. Des copies des deux dossiers d’enquête ont été adressées par la Présidence aux Services du DRS afin de les compléter dans le but de faciliter la mission de la Commission d’enquête mise en place par Bouteflika». «Bouteflika veut imposer cette Commission d’enquête au Patron du DRS qui n’apprécie pas vraiment la chose. » Il faut savoir que jusqu’à présent, ce genre d’affaire étaient l’apanage exclusif du DRS. Le Général Toufik l’a fait savoir et a émis un niet catégorique à tous déclassement de dossiers pour le compte de la Présidence, particulièrement pour les deux affaires Boudiaf et Fodil Saidi», poursuit notre source. Résultat : le bras de fer DRS/Présidence est engagé de nouveau et la tension est montée d’un cran sur fond de révélations sur les scandales à Sonatrach ou dans le projet de l’Autoroute Est-Ouest. Aissat B.

  • La déroute de dix ans de diplomatie du tam-tam et du mensonge

    Après dix années de bourrage de crâne sur « l’image retrouvée de l’Algérie », de mauvaise réclame autour de la « izza oua el karama », de fausses annonces sur « la fin du terrorisme », l’Algérie se trouve classée, en 2010, dans la liste noire des 14 pays les plus « délinquants » de la planète, établie par les Etats-Unis, mais aussi par la France, et dont les citoyens sont désormais soumis à des mesures supplémentaires de contrôle sécuritaire. La raison ? Elle est donnée en une phrase par Xavier Driencourt, l’ambassadeur de France en Algérie : « L’Algérie a été incluse dans ces mesures à cause de la persistance de la menace terroriste sur son territoire »Tout est dit.

    Si on ajoute l’annulation de la visite du président de la République en France, l’échec de l’appui au Polisario, la boycott par Hilary Clinton qui se rend en visite au Maroc mais ignore l’Algérie, le mépris affiché de Sarkozy, le rang de cancre qu’occupe le pays dans les différents classements des ONG, on peut conclure à la défaite de dix années d’intoxication ; le holà au matraquage. La déroute de dix années de diplomatie du tam-tam et du mensonge.La liste comprend aussi l’Iran, le Soudan, le Nigeria, Cuba, la Syrie, le Pakistan, le Yémen, l’Afghanistan, la Libye, la Somalie, le Liban, l’Arabie Saoudite et l’Irak.Le pire est que les autorités politiques algériennes, déstabilisées par cette nouvelle, se sont montrées fort discrètes pour réagir à ce nouveau diktat sécuritaire de Washington. À l’inverse du Nigeria et de Cuba, qui ont exigé à ce que leur pays soit retiré de cette liste affligeante où notre pays côtoie l’Afghanistan et le Yémen, Alger n’a pas officiellement protesté, même si le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a convoqué hier l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, David D. Pearce, pour lui exprimer les « vives protestations » du gouvernement algérien, selon un communiqué laconique du ministère des Affaires étrangères. M. Medelci ne demande pas de manière précise et explicite aux Américains de « rayer » l’Algérie de la liste des pays considérés par les autorités américaines comme des pays à risque. Il se serait contenté de …déposer une plainte contre l’administration américaine pour “discrimination”. Cette plainte a été déposée au niveau du TSA (transport security administration), organisme américain qui gère la sécurité aérienne et des aéroports américains. Après dix ans de diplomatie du tam-tam et du mensonge…

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  • M. Bouteflika, inspirez-vous de Nelson Mandela !

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    Je voudrais user de votre hospitalité pour souhaiter bon anniversaire à Nelson Mandela: Il y a aujourd`hui 20 ans il sortait de prison: Il avait passe 27 ans dans les geôles d’un des régimes les plus honnis de l`histoire, le régime raciste d`apartheid: Qu` a fait Mandela en sortant de prison ? A-t-il appelé au lynchage des blancs, a t-il appelé à CRIMINALISER le système qui méritait encore pire que le colonialisme: NON, Mandela a pardonne, tendu la main, et montre a ses bourreaux qu`un autre systeme de valeurs, un autre monde était possible: Avait il besoin d`aboyer et de gesticuler pour demander à ses ennemis la repentance? Qui est plus horrible : l`apartheid ou le colonialisme français dont les vestiges ont été occupes et envahis par les "successeurs" des martyrs: El Mouradia, le palais du gouvernement, le siège de l`APN, tiens donc, qui a construit tout cela ? Est ce si négatif pour que Président, députes et autres FLN... en font leur siège et leur propriété prive? On y est apparemment bien, sinon pourquoi s`accrocher a ce point? Comparaison n`est vraiment pas raison: Pauvres dirigeants algériens, pauvres Bouteflika et ses courtisans qui continuent à aboyer contre le colonialisme qu`ils ne savent même pas ce que c`était. Heureux les martyrs morts avant 62 et qui n`ont heureusement pas vu le spectacle que nous livrent les usurpateurs. Alors messieurs les députes, Mr l`empereur, Mandela, cela ne vous dit RIEN? Il y a 20 ans, il sortait de prison de l`apartheid qui lui avait inflige 27 ans. De sa vie. Les plus belles années de sa vie. Mais au service de son Peuple. Mandela était devenu le premier président de l`Afrique du Sud, la dotant de la plus belle constitution de l`histoire de l`humanité. Alors qu`il aurait pu rester au moins deux mandats comme le prévoit la constitution et éternellement s`il avait écoute non la cour, mais le peuple. Non, Il est reste un, UN SEUL MANDAT au pouvoir !!! Mr Bouteflika, Mandela, votre "ami" d`Afrique, il ne vous a vraiment pas inspire, c`est triste. Vous auriez pu avoir le prix NOBEL, votre obsession, sans le quémander. Sans tapage. Grandeur, en Afrique du SUD, grandeur de Mandela, décadence, petitesse infinie de Bouteflika qui règne désormais sur un asile de tares que nous sommes devenus. Fin proche d`un mégalo. Montée au firmament d`un homme, d`une ETHIQUE que j`aurais aime connaitre et avoir comme Président.... pour l'éternité. Longue vie, ici et au delà. Le paradis, nous savons ici sur terre, ce qu`il pourrait être !! Ce que pourraient être, les valeurs humaines les vraies, grâce a vous, Nelson Mandela, MERCI. Encore d`autres anniversaires pour peut être inspirer, un peu notre empereur. Pourquoi pas. Merci Nelson Mandela.

    Cordiales salutations.

    M Mouloud

  • LE SNPSP ET SNPSSP ON DAME' LE PION A OUYAHIA POUR la deuxieme fois

    images ouyahia.jpegarton151524-ecb6e.jpg16-02-2010 (1).jpgLe SNPSP défie Ouyahia Nous sommes outrés de constater que le Pr Redjimi, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, est loin d’avoir défendu les revendications des médecins de la santé publique lors du dernier Conseil de gouvernement et vient de ce fait rompre le pont qui existait entre nous », a déclaré, hier, à El Watan le Dr Bensebaïni, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), précisant que « les mesures prises par le gouvernement Ouyahia ne nous feront pas changer de cap ». En effet, si les généralistes (médecins dentistes et pharmaciens) de la santé publique n’obtiennent rien de concret concernant leurs revendications d’ici à la fin du mois sacré de Ramadhan, ils mettront alors en exécution leur menace de recourir à la grève illimitée juste après l’Aïd El Fitr. « C’est notre façon de répondre non aux mesures répressives du gouvernement d’Ouyahia auxquelles nous sommes habitués. » Selon le président du SNPSP, « ce sont les pouvoirs publics qui nous poussent à faire des grèves illimitées, car la grève perlée ne donne aucun résultat », s’indignant par ailleurs au sujet des poursuites judiciaires à l’encontre des grévistes pour abandon de poste. « En période de grève, nous sommes à nos postes de travail. Nous ne sommes pas en vacances », soutient à ce propos notre interlocuteur. Concernant justement les mesures coercitives prises par le gouvernement Ouyahia - le non-paiement des journées de grève -, les poursuites judiciaires à l’encontre des syndicats qui entravent le service public de la santé par le biais des grèves illimitées ainsi que les licenciements des grévistes considérés en abandon de poste, on apprendra que les praticiens adhérents au SNPSP ayant massivement suivi le mouvement de protestation de deux jours les 16 et 17 octobre (voir El Watan du 17 octobre 2004) vont faire l’objet d’une défalcation de deux journées de salaire, selon une circulaire du ministère de tutelle. « Une intimidation qui ne fera pas reculer les praticiens de la santé publique », affirme le président du SNPSP, qui a tenu à rappeler que « dans la plateforme de revendications de notre syndicat, nous n’avons pas demandé d’augmentation salariale, mais plutôt des réajustements de décrets qui existent déjà. Quant aux augmentations acquises grâce au Pr Aberkane (ex-ministre de la Santé, ndlr), ce sont essentiellement des indemnités obtenues à titre transitoire ». En outre, notre interlocuteur dénonce « la politique de deux poids, deux mesures des pouvoirs publics vis-à-vis des syndicats autonomes », évoquant à ce sujet le cas de la Fédération nationale des travailleurs de la santé (FNTS), affiliée à l’UGTA, et dont « certains membres font partie d’une commission ad hoc qui planche actuellement sur leur plateforme de revendications ». A noter enfin qu’une réunion regroupant tous les syndicats du secteur de la santé n’est pas à exclure ces jours-ci et pourrait être tenue mardi prochain en vue de créer une intersyndicale de la santé.

  • LE 1er MINISTRE EST DANS LA MERDE AVEC LES MEDECINS QUI PROTESTENT CONTRE LA HOGRA ET INJUSTICE


    Rassemblés devant le palais du gouvernement : Personne n'a voulu recevoir les médecins

    Rassemblés devant le palais du gouvernement : Personne n’a voulu recevoir les médecins

    Deux mois de grève. Des rassemblements dans l’enceinte du centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha. Une tentative de marche sur la Présidence, avortée par un dispositif de sécurité musclé. Puis il y a eu un sit-in devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

     

    En vain. Le ministère de tutelle fait toujours la sourde oreille aux revendications du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) et du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP). Face à cet état de fait, les grévistes ont décidé de porter leur voix plus « haut » : la chefferie du gouvernement. Plus précisément en organisant hier un rassemblement pacifique dans le jardin de l’Horloge florale, situé en face de l’édifice gouvernemental. Il est près de 11h. Les premiers groupes de médecins grévistes tentent de pénétrer dans le parc, cerné par des dizaines d’éléments des forces de l’ordre. Ceux-ci ont reçu pour instruction de ne laisser, sous aucun prétexte, les blouses blanches faire du « grabuge ». Pour ce faire, ils ont tenté par tous les moyens de séparer les manifestants avant même qu’ils ne rallient le point de la rencontre.

    Ainsi, de nombreux médecins, dont les deux présidents syndicaux, ont été à maintes reprises « interceptés » chemin faisant. La « chasse aux blouses blanches » a même pris des tournures burlesques. « A la descente du bus, des policiers en civil nous ont accostés, nous demandant nos papiers et si nous étions médecins », raconte un praticien. De même, nombre de nos confrères et consœurs se sont vu refouler aux abords du Palais du gouvernement. L’inquisition est arrivée à un point tel que n’importe quel sac ou morceau de tissu blanc est devenu suspect, valant à son propriétaire un interrogatoire en bonne et due forme. Après moult entraves, près d’un millier de protestataires réussissent tout de même à arriver à bon port.

    Enfin pas tout à fait, puisqu’ils sont contenus et séparés en plusieurs groupes. L’un est parqué à l’intérieur du jardin, dont les deux issues sont bloquées. L’autre en contrebas, en face du portail inférieur, en pleine avenue Pasteur. Le troisième est empêché de pénétrer dans le parc. Rassemblés sur la voie publique, ils entonnent des slogans comme « A bas la répression », provoquant par là même un mouvement de foule et un embouteillage. Exactement ce qu’on ne voulait pas qu’ils fassent. Les responsables de l’ordre public se résignent donc à ouvrir le portail et à les laisser entrer dans le jardin. Ce que les médecins s’empressent de faire sous les brimades, les empoignades, les insultes et les menaces des policiers.

    D’ailleurs, l’un d’eux est embarqué par cinq agents de sécurité. Une altercation éclate même entre des vigiles et quelques journalistes. La foule compacte, dans le jardin, entend alors des chants et des sifflements provenant de la rue inférieure. Les manifestants se précipitent dans les escaliers. De l’autre côté de l’imposant portail qui donne sur l’avenue Pasteur, évidemment fermé et protégé par des forces antiémeute, des centaines de praticiens sont réunis derrière une gigantesque banderole. Durant près d’une demi-heure, ils scandent des slogans hostiles au Pouvoir et tout particulièrement à leur ministre de tutelle.

    Débordées, les forces de l’ordre constatent qu’elles ont à essuyer « une vraie manifestation », ce dont elles ne voulaient à aucun prix. Elles se résignent alors à ouvrir en grand les portes aux médecins. Enfin réunis, ceux-ci observent, entourés par un cordon de policiers, le sit-in pacifique qu’ils avaient prévu. « Nous avons demandé à être reçus par le Premier ministre ou par l’un de ses collaborateurs », expliquent les présidents syndicaux, les docteurs Yousfi et Merabet. Ils attendront près d’une heure pour qu’on daigne, non pas les recevoir, mais seulement leur répondre. Ils recueillent en dernier lieu une fin de non-recevoir. « Un refus qui, même s’il ne nous étonne pas outre mesure, démontre l’étendue du mépris des autorités envers le peuple », déplorent les médecins. « Ils n’aiment pas leur pays », s’attristent-ils, ajoutant : « Ils ne nous laissent pas le choix, nous sommes déterminés à continuer nos actions et nos mouvements de contestation. » Faisant fi des risques inévitables encourus, ils projettent de se réunir mercredi prochain. Cette fois devant la présidence de la République.

     

    Par Ghania Lassal

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  • Corruption : Belkhadem bloque Ouyahia

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    images ouyahia.jpegCorruption : Belkhadem bloque Ouyahia

    Corruption

    Belkhadem bloque Ouyahia

    Coup de théâtre à la dernière réunion du gouvernement : le décret portant «lutte anticorruption » proposé par Ahmed Ouyahia sera tout simplement retiré !

    13 Février 2010, Le Soir d’Algérie

    Le Premier ministre avait pourtant prévu de faire de l’adoption de ce texte l’objet même de la réunion du gouvernement. Un texte qui prévoyait, pour rappel, des mesures répressives extrêmement sévères contre la corruption.

    Or, et selon des sources très bien informées, le ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, surprendra tout le monde en exprimant ses réserves : «Le sujet est trop sensible pour être traité aussi précipitamment.

    Il faudrait au préalable mûrir le sujet et approfondir le débat avant d’adopter un texte quelconque.» Selon nos sources, Belkhadem a longuement expliqué les raisons de ses réserves : «Dans une conjoncture comme celle qui prévaut depuis quelques jours et qui rappelle celle de 1998, nous nous devons d’être très prudents et de faire montre de responsabilité dans le traitement de la question.»

    Hier vendredi, Belkhadem, qui animait une conférence de presse à l’issue des travaux de la session extraordinaire du conseil national du FLN, dont il est le SG, a, en tout cas, confirmé indirectement cette position.

    Aux questions des confrères portant sur ce sujet brûlant de l’actualité, Belkhadem a eu ces réponses : «Il y a plusieurs types de corruption : détournement, vol, favoritisme, délit d’initiés, etc. Si le problème est un problème de vol, il faut le traiter comme tel, si c’est du favoritisme, il faut le traiter comme tel et ainsi de suite. Oui, il faut punir et le corrompu et le corrupteur.

    Mais dans tous les cas, il faut en finir, bannir cette culture du doute généralisé car il y a bien des cadres honnêtes et propres dans le pays.» Pour Belkhadem, «les scandales (liés au phénomène de la corruption) ont toujours existé et rien ne dit qu’ils n’existeront pas à l’avenir.

    D’ailleurs même lors des élections aux assemblées nationales, il y a eu des cas de corruption, de l’argent sale. Mais dès lors que ces scandales sont dévoilés, cela signifie qu’il existe une volonté politique de combattre ce fléau».

    Toutefois, Belkhadem estime qu’il «faut laisser cette question aux spécialistes (la justice, les services de sécurité), et à ce stade pénal, la responsabilité est individuelle. L’on ne peut évoquer la responsabilité morale ou politique qu’après que la justice eut fait son travail».

    Pour revenir à la dernière réunion du gouvernement, nos sources nous confient encore que l’intervention de Belkhadem avait été saisie au vol pour les ministres du MSP.

    Pourtant réputé pour être le parti le plus «indiscipliné» depuis qu’il a intégré le gouvernement sous Zeroual, le MSP découvrira, subitement, via ses ministres, «la nécessité de faire montre de solidarité gouvernementale en toute circonstance». Il faut dire que les scandales touchent pratiquement tous les départements gérés par le parti de Aboudjerra (Travaux publics, Pêche, Commerce…).

    Involontairement, Belkhadem aura peut-être donné un répit aux ministres du MSP et, surtout, à Chakib Khelil. Mais au sortir de cette réunion du gouvernement, une seule certitude, Belkhadem n’aurait jamais agi de la sorte sans en être chargé par celui qui l’a nommé au poste de «ministre d’Etat, représentant personnel du président de la République».

    Il faut préciser, d’ailleurs, qu’en vertu de ses nouvelles fonctions au gouvernement, Abdelaziz Belkhadem n’assiste pas à toutes les réunions hebdomadaires du cabinet Ouyahia mais seulement à celles où il est question de dossiers «lourds» soumis par Bouteflika.

    Pour assister à cette dernière réunion, Belkhadem avait même écourté les travaux de la session jumelée de l’instance exécutive et du conseil nationale du FLN qui devait initialement débuter mardi dernier.

    K. A



  • Trois générations de barbus prospèrent dans les maquis algérien

    Trois générations de barbus prospèrent dans les maquis algérien


     

     

     

     

    mmenterà un ennemi

    Dans les maquis djihadistes qui subsistent en Algérie, on compte maintenant trois générations d’islamistes : le grand-père, le père et le fiston.

    Abdelaziz Bouteflika n’est pas l’Attila qu’on croit. Ceux de ses détracteurs qui l’accusent d’avoir instauré la présidence à vie en modifiant la constitution, après avoir fait table rase de toute opposition capable de créer l’alternance, ne sont que des agents au service de l’étranger.

    Faux, le « père de la Nation » algérienne a su générer une relève au pays. Certes, pas celle chargée de renouveler une classe dirigeante qui ne connaît pas la retraite ; celle-là a été successivement étouffée dans l’œuf après chacune de ses élections.

    C’en est une autre que ses dix ans de règne ont fait émerger, une génération de nouveaux « moudjahidines » ou djihadistes, couvée in vivo sur le mode survivor propre à la dure vie dans les maquis islamistes. Pionniers d’une nouvelle alternative à l’immigration clandestine, ils sont les « harragas » de l’intérieur.

    Il y a d’abord la génération des « résiduels », de ce qualificatif attribué par le régime aux membres des groupes armés qui échappent encore aux efforts conjugués d’années d’éradication et de dix ans de Réconciliation nationale [1]. Ceux là ont « immigré » vers Allah.

    Les images rapportées d’outre-maquis par les irréductibles du groupe Al-Qaïda dans les pays du Maghreb islamique (AQMI) dans deux vidéos récemment mises en ligne sur les forums prônant une idéologie islamiste radicale, en sont le témoignage saisissant.

    Nés dans les maquis

    Dans la famille des « résiduels » donc, il y a d’abord Oussama (sic !), le petit dernier avec ses cinq printemps, autant d’années dans le maquis, aussi vieux que le référendum voté en 2004 sous Boutef II instaurant la « Charte pour la paix et la réconciliation ». A ses côtés, Abou Dajana Sofiane, treize ans, flanqué d’un fusil d’assaut, exhorte les frères, comme son papa lui a appris avant de tomber en « martyr », à « choisir le djihad pour l’amour d’Allah ».

    Eux, ce sont les « lionceaux du djihad, les enfants des moudjahidines nés dans les maquis où ils ont grandi », précise le commentaire de la vidéo. De ceux qui comme Mouaaz Abd Essalam, conçu en même temps que la loi sur la « Concorde civile », en 1999, n’ont « jamais connu la vie civile »

    Ces nouveaux « chouhadas », martyrs en herbe élevés pour mourir en tuant, avec pour seul modèle leurs pères, anciens repentis retournés au maquis ou ne l’ayant jamais quitté malgré les offres présidentielles de repentance, ne sont pas les seuls à attendre leur heure pour rejoindre le paradis. Papi aussi. Comme « Amy » Abdallah, plus de 60 printemps à son actif, dont 15 « dévoués au djihad », qui l’espère chaque jour que pousse sa barbe rousse. Après tout, son contemporain Abou Othman Ibrahim, le kamikaze qui avait foncé en décembre 2007 avec son camion bourré d’explosifs sur le siège des Nations Unies à Alger, n’avait que 64 ans…

    Dans l’ensemble, les oubliés de la manne pétrolière préfèrent manifester dans la rue que monter au maquis

    Autres contestataires qui n’ont pas pour autant rejoint les maquis djihadistes : la génération des « émeutiers », du nom attribué par les autorités à ceux qui sur tout le territoire national, d’Oran à Berriane, d’Annaba à Mostaganem, en passant par les environs d’Alger, se sont mis à brûler des pneus, des troncs d’arbres, des bâtiments municipaux, pour un boulot, un match de foot perdu, de l’eau courante qui n’arrive plus, des logements qui ne viennent toujours pas, et s’affrontent aujourd’hui aux forces publiques.

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    © Khalid

    Cette génération-là, faite de « hittistes » reconvertis, citoyens ordinaires, enfants, parents, tous ces oubliés des bienfaits de la rente pétrolière, ratisse plus large. Elle regroupe tous ceux qui ont vu leur espoir d’un avenir meilleur émigrer dans l’illusion des promesses réitérées à chaque élection et leur périmètre de rêve d’ailleurs réduit à leur présent. Ceux-là, toujours plus nombreux, ont « immigré » vers la rue à défaut d’embarquer dans une patera pour l’Europe.

    Al Qaïda tente de semer la zizanie

    A l’écoute de ses citoyens, le Premier Ministre, Ahmed Ouyahia, a encore trouvé les mots justes pour encourager les « résiduels » et autres « émeutiers » dans leur voie : « ce n’est pas en choisissant la « harga » que vous allez régler votre problème », leur a-t-il lancé ce 25 mai devant l’Assemblée nationale, mais « ce n’est pas aussi en optant pour les émeutes et la violence que l’Etat va fléchir. La violence sera sanctionnée ». Exactement la réponse prévue dans le scénario préféré des responsables d’AQMI.

    Dans un communiqué récent, le Cheikh Abou Abd Al Ilah Ahmed, le Président du Comité politique, sorte d’instance d’analyse et de prospective du groupe djihadiste, se délecte de la montée en puissance de « ces mouvements de protestation, révélateurs de la grande déchirure entre les gouvernants et les gouvernés » qui marquent « l’existence d’une volonté réelle et authentique d’un soulèvement total et final contre l’injustice ».

    Et de prier fort pour que les émeutiers « continuent dans cette voie sans se décourager ni se courber » car « répression il y aura » et « c’est elle qui sera, finalement, le carburant qui enflammera et répandra ces mouvements ». Vivement un quatrième mandat de Bouteflika !

  • DEMAIN DEVANT LE PALAIS DU GOUVERNEMENT

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    A l'appel de l'intersyndicale (SNPSP - SNPSSP), les praticiens de santé publique tiendront un sit in de protestation  le mercredi 17 02 2010 à 11h00  devant le palais du gouvernement à Alger. Le même jour des rassemblements seront organisés, notamment, devant les sièges des wilayas d'Oran, de Constantine et de Ouargla.

    Ces actions qui accompagnent à ce jour la grève ouverte des praticiens (en cours depuis le 21 12 2009) doivent retenir tout notre intérêt et mobiliser autant d'énérgie à fin de garantir leur réussite.

  • Orascom prié de quitter l'Algérie

    Le gouvernement algérien veut que l'opérateur télécoms égyptien Orascom Telecom cède sa part dans le premier opérateur mobile algérien, ont déclaré mardi des sources gouvernementales et financières à l'agence Reuters.
    "Nous ne voulons plus d'Orascom", a dit un haut fonctionnaire gouvernemental ayant une connaissance directe du dossier.

    Une source financière au fait des intentions d'Alger concernant Orascom a dit à Reuters: "Le gouvernement considère que la manière de faire des affaires d'Orascom en Algérie ne répond pas à ses intérêts. La conséquence en est qu'Orascom doit se retirer du marché algérien".

    Il y a quelques jours Naguib Sawiris, PDG d’Orascom Telecom, en marge du Mobile World Congress, le salon mondial des télécoms à Barcelone, a laissé entendre qu’il était prêt à quitter l’Algérie s’il sentait ne plus être le bienvenu dans ce pays.
    « Nous sommes très désireux de rester en Algérie, c’est l’un de nos principaux atouts et jusqu’à cet incident (ndlr : le redressement fiscal de près de 600 millions de dollars), nous avons été très heureux. Mais nous avons besoin de savoir si notre présence est la bienvenue ou non. Sinon, nous envisagerons d’autres options », a-t-il déclaré à Market Watch.

    (Reuters-TSA)

  • Les syndicats ne croient pas à la promesse de Benbouzid menteur

    Malgré la main tendue du ministre de l’éducation : Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression

    En visite hier à Tlemcen, Boubekeur Benbouzid a déclaré que les enseignants auront le régime indemnitaire avant les vacances de printemps . Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation ont maintenu leur mouvement de grève, estimant que trop de promesses ont été faites par le ministre sans lendemain.Les Syndicats autonomes du secteur de l’éducation reprennent leur chemin de lutte et arborent en ce mois de février leurs slogans des jours de combat pacifique. Le vent de la colère qui souffle sur le secteur de la santé a atteint aussi l’éducation nationale et plante le décor de l’année blanche. Le premier à ouvrir le bal de la protesta est le Snapest, en amorçant aujourd’hui un cycle de débrayage d’une semaine pour réclamer l’aboutissement de la revendication de valorisation de la situation socioprofessionnelle des enseignants. Un vœu et une revendication tant clamée et criée par les syndicats autonomes au fil des années de combat et de sacrifices, sans toutefois que la tutelle daigne y répondre. Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) ainsi que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), rejoindront le train de la grève à partir du 21 février, et ce, à raison d’une semaine de débrayage renouvelable.



    A l’issue d’une réunion de son conseil national, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), en coordination avec le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), a décidé de recourir à la grève à partir du 24 février et ce pour une semaine renouvelable. C’est dire que la grogne s’inscrit dans le temps et n’est pas prête de baisser d’un ton tant que des engagements écrits sur une réelle révision du régime indemnitaire ne sont pas octroyés aux enseignants. A partir de la wilaya de Tlemcen, le ministre de l’Education a annoncé hier que le fameux relèvement des indemnités « sera accordé aux enseignants bien avant les vacances de printemps, c’est un engagement et non une promesse », dit-il, en appelant les enseignants à « ne pas perdre de temps ».

    Le ministre confirme ainsi les dires de son conseiller Ahmed Tessa, qui s’est exprimé hier sur les ondes de la radio, affirmant aussi que la commission ad hoc, composée des représentants de la direction de la Fonction publique et du ministère des Finances, va finaliser ses conclusions dans un mois. Invité à réagir à ces annonces, le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane, a estimé qu’il s’agissait d’une manière de la part de la tutelle pour convaincre l’opinion publique et gagner du temps.

    La lettre de Benbouzid a mis le feu aux poudres

    « Qu’est-ce qui empêche le ministre de faire par écrit cet engagement et pourquoi attendre que la base soit en ébullition pour annoncer une date et de plus sans même la mettre en noir sur blanc », indique notre interlocuteur. Le même syndicaliste a estimé que la démarche de la tutelle est « maladroite » et ne vise qu’à « monter les parents d’élèves contre les enseignants ». Meziane Meriane souligne qu’il suffisait de coucher sur papier de vrais engagements.

    « La solution du problème est entre les mains du ministre s’il y a réellement une volonté d’en finir. Les enseignants fonctionnaires veulent améliorer leur quotidien et ce n’est sûrement pas leur maigre salaire qui a provoqué l’inflation, il faut regarder du côté des hauts fonctionnaires de l’Etat », dit-il en contestant le droit au conseiller du ministre « dont la responsabilité n’est nullement engagée de faire de telles déclarations ». Ceci et de rappeler que le ministre s’était déjà engagé en novembre 2009 à promulguer le régime indemnitaire après deux mois. La dernière lettre de Benbouzid, adressée aux syndicats, n’a pas eu un effet d’apaisement, bien au contraire.

    Dans un communiqué rendu public hier, l’Unpef se dit surpris par la lettre du ministre de l’Education intervenant deux mois après les sessions de négociations marathoniennes et qui n’a apporté aucune nouveauté au dossier du régime indemnitaire et sans aucune mention sur les revendications liées aux œuvres sociales et à la médecine du travail. « Nous réitérons que les trois revendications – salaires, œuvres sociales et prise en charge médicale – sont légitimes et demeurent liées. Nous revendiquons aussi le droit à la retraite spécifique à la profession et mettons les autorités publiques devant leur responsabilité quant à la non- prise en charge d’une des revendications », indique le communiqué. Le Satef a préféré de son côté répondre à la lettre de Benbouzid par une autre lettre soulignant que le ministre « a pendant longtemps usé d’un ton arrogant, de menaces et de démarches faisant fi de toute concertation en décidant seul de ce que tous doivent appliquer aveuglement ».

    Le Satef souligne en outre que certaines directions syndicales ont joué le jeu en prenant part au processus de « palabres interminables destinées à gagner du temps pour absorber l’ardeur des travailleurs et empêcher d’aller vers de vraies solutions ». Le même syndicat, qui était contre l’arrêt du mouvement de grève en novembre, affirme ne pas être étonné par la non réalisation des revendications des syndicats concernant le régime indemnitaire.



    Par Nadjia Bouaricha

    Malgré la main tendue du ministre de l'éducation : Les syndicats d'enseignants maintiennent la pression

  • La confédération syndicale internationale l’accable dans son dernier rapport

    rien ne va dans l'algerie  nos ministre sont des menteurs


    La confédération syndicale internationale l’accable dans son dernier rapport
    L’Algérie parmi les pays qui violent le plus les droits syndicaux
    La situation des libertés syndicales est très critique l En dépit des mises en garde de l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Algérie maintient toujours les dispositions législatives qui restreignent les libertés syndicales.


    En matière de libertés syndicales, l’Algérie demeure un mauvais élève. Le constat est déjà connu de tous et il vient d’être confirmé une nouvelle fois par une organisation internationale. Selon le dernier rapport annuel sur les violations des droits syndicaux, rendu public hier par la Confédération syndicale internationale (CSI), la situation des libertés syndicales en Algérie est très critique. Des textes législatifs à l’exercice du syndicalisme dans les entreprises publiques et privées en passant par le respect du droit à la grève et à la création d’un syndicat, le pays ne récolte que de mauvais points. Résultat : la CSI classe l’Algérie dans la liste des 40 pays qui restreignent le plus les libertés syndicales au monde.« Le gouvernement continue à se montrer intransigeant avec les syndicats autonomes des services publics, refusant d’entamer un dialogue social avec des organisations dont les actions de protestation ont été souvent interdites et réprimées », déplore l’organisation dans son document.
    La CSI relève, dans ce sens, le grand décalage entre les textes législatifs régissant le mouvement associatif en Algérie et la réalité du terrain. Elle critique aussi le caractère restrictif des libertés syndicales de ces textes, qui exigent des conditions strictes pour la création d’un syndicat. « Les travailleurs de nationalité algérienne ou acquise depuis au moins dix ans ont le droit de constituer des syndicats. Ils doivent cependant obtenir une autorisation préalable du gouvernement avant que ceux-ci ne soient opérationnels du point de vue juridique. La loi interdit aux syndicats de s’associer à un parti politique et de recevoir des fonds d’origine étrangère. Pour être enregistrés, les syndicats doivent présenter aux autorités une déclaration annonçant leur constitution et obtenir la reconnaissance officielle dans un délai de 30 jours. Un syndicat doit affilier au moins 20% des travailleurs d’une entreprise pour être reconnu comme représentatif. Les tribunaux ont le pouvoir de dissoudre un syndicat qui entreprend des activités illégales », relève le même document.
    Affaiblissement des syndicats autonomes
    Outre l’entrave des textes législatifs, la CSI dénonce également la violation du droit à la grève en soulignant que le gouvernement a été déjà rappelé à l’ordre par l’OIT. « Le gouvernement peut interdire une grève s’il estime qu’elle risque de provoquer une grave crise économique. Une disposition que l’OIT a, à maintes reprises, critiquée en demandant au gouvernement algérien de l’abroger », rappelle encore l’organisation. Durant l’année 2008, note encore le rapport, des syndicalistes et des syndicats autonomes ont subi une répression féroce. « Tout au long de l’année, d’innombrables grèves, sit-in et rassemblements organisés par les syndicats autonomes de la Fonction publique ont été réprimés par la police. De nombreux manifestants ont été molestés et arrêtés », regrette encore la CSI, qui dénonce également le refus d’agrément de nouveaux syndicats autonomes en exigeant de certains de leurs responsables de fournir au préalable la liste complète de leurs adhérents. « L’OIT a, à plusieurs reprises, rappelé au gouvernement qu’une telle requête contrevenait aux principes de la liberté d’association, vu qu’elle exposerait les membres au risque de discrimination antisyndicale », rappelle la CSI. Pour affaiblir les syndicats autonomes, lit-on encore dans ce rapport, les autorités recourent à un subterfuge pour les déstabiliser en créant des mouvements parallèles au sein d’une même organisation. « Plusieurs syndicats autonomes ont été dans la ligne de mire des autorités, qui multiplient les tentatives de les affaiblir en incitant et en soutenant des travailleurs à créer des organisations dissidentes », critique le rapport. Enfin, l’organisation dénonce aussi la faible implantation syndicale dans le secteur privé.


    Par Madjid Makedhi
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  • L’internationale des services publics dénonce


    Violations des libertés syndicales en Algérie
    L’internationale des services publics dénonce
    Les violations des droits syndicaux en Algérie inquiètent l’Internationale des services publics (ISP).


    Dans une lettre adressée au président de la République et au ministre de l’Intérieur, l’ISP dénonce le harcèlement des syndicats autonomes et ce qu’elle appelle « la prise de position du gouvernement ». « Nous vous écrivons une fois de plus au sujet des violations des droits syndicaux de notre affilié, le Syndicat autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP) », affirme l’organisation dans son document. L’Internationale des services publics se dit offusquée par la fermeture, au début du mois de janvier dernier, du local de la section du SNAPAP à Béjaïa et la suspension de son premier responsable. « En outre, le SNAPAP a été mis au courant du télégramme envoyé par le ministre de l’Intérieur au recteur de l’université Larbi Ben Mhidi, dans lequel il a présenté Felfoul Belkacem (ancien député et retraité) en tant que secrétaire général légitime du SNAPAP. Ce qui implique que toute demande de rencontre ou de réunion avec les autorités locales doit être signée par M. Felfoul », rappelle l’organisation.
    Considérant cette instruction comme une entrave aux libertés syndicales, l’ISP estime que « cette prise de position de la part du gouvernement est contraire à la convention 87 du BIT qui a été ratifiée par l’Algérie en 1962 ». Dans ce sens, l’organisation critique le soutien affiché par Belkacem Felfoul à la candidature du président de la République à un troisième mandat. « L’appel lancé au soutien de la candidature d’un candidat à une élection entrave le respect des opinions politiques des membres d’une organisation syndicale », note le même document. « En 2008, et en début de l’année 2009, l’ISP vous a écrit à maintes reprises au sujet de nombreuses arrestations de dirigeants syndicalistes, d’atteintes à l’intégrité physique de syndicalistes et de non-respect des droits syndicaux », ajoute encore l’organisation, en exigeant une neutralité de la part du gouvernement à l’égard des syndicats autonomes. L’ISP regroupe, rappelons-le, 600 syndicats représentant 150 pays. Elle est également une fédération syndicale mondiale qui représente 20 millions travailleurs du secteur public.


    Par M. M.
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  • Les syndicats ne croient pas à la promesse de Benbouzid

    Les syndicats ne croient pas à la promesse de Benbouzid

    L’annonce du ministre de l’Education qui a affirmé, depuis Batna, que le dossier du régime indemnitaire appliqué aux personnels de l’éducation serait prêt dans deux mois et demi n’a pas rendu optimistes les acteurs du secteur.



    Les syndicats n’y croient pas et ont décidé de maintenir leur grève. A commencer par le Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (Snapest) qui se bat pour le régime indemnitaire et maintient sa protestation d’une semaine pour le 16 février prochain. Pour son leader, Méziane Mériane, « jamais le ministre ne pourra tenir sa promesse ». « Si vraiment le ministre ou les pouvoirs publics ont la volonté politique de finaliser ce dossier, il aurait été achevé depuis longtemps. Notre déduction est que la volonté de trancher n’existe pas », a-t-il déclaré à El Watan Week-end. « Cette énième promesse du ministre est annoncée uniquement pour temporiser les choses et gagner du temps. Car, personnes ne veut répondre aux attentes de la corporation », ajoute-t-il.

    Un avis partagé par le président du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), Abdelkrim Boudjnah : « Le butde faire à ce moment précis cette promesse est seulement pour gagner du temps et pour temporiser. Car c’est la période des examens », a-t-il affirmé. Le préavis de grève du Snapest sera déposé dimanche, selon Meziane. Le Snapest reste ouvert à tous les syndicats de secteur afin d’entamer une action unifiée pour aller loin. Le SNTE, qui vient juste de reprendre les cours après une grève nationale de quatre jours, n’a pas encore décidé s’il adhèrera ou non à l’action du syndicat de Meriane. Ce qui est certain pour le syndicat de Boudjnah reste la reprise de la protestation. Il tiendra son conseil national au courant de cette semaine pour trancher définitivement.

    Le SNTE compte également saisir le président de la République et le ministre de l’Education concernant les entraves syndicales commises par les directeurs de wilaya. Boudjnah se dit enfin étonné de la déclaration du Premier ministre qui a avancé que les manipulateurs de ces grèves sont des personnes qui ont échoué sur le plan politique. « Il n’a qu’a changé alors, dit-il, la Constitution qui consacre le droit à la grève. »


  • Malgré la main tendue du ministre de l’éducation

    Malgré la main tendue du ministre de l'éducation : Les syndicats d'enseignants maintiennent la pression: Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression En visite hier à Tlemcen, Boubekeur Benbouzid a déclaré que les enseignants auront le régime indemnitaire avant les vacances de printemps . Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation ont maintenu leur mouvement de grève, estimant que trop de promesses ont été faites par le ministre sans lendemain.Les Syndicats autonomes du secteur de l’éducation reprennent leur chemin de lutte et arborent en ce mois de février leurs slogans des jours de combat pacifique. Le vent de la colère qui souffle sur le secteur de la santé a atteint aussi l’éducation nationale et plante le décor de l’année blanche. Le premier à ouvrir le bal de la protesta est le Snapest, en amorçant aujourd’hui un cycle de débrayage d’une semaine pour réclamer l’aboutissement de la revendication de valorisation de la situation socioprofessionnelle des enseignants. Un vœu et une revendication tant clamée et criée par les syndicats autonomes au fil des années de combat et de sacrifices, sans toutefois que la tutelle daigne y répondre. Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) ainsi que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), rejoindront le train de la grève à partir du 21 février, et ce, à raison d’une semaine de débrayage renouvelable. A l’issue d’une réunion de son conseil national, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), en coordination avec le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), a décidé de recourir à la grève à partir du 24 février et ce pour une semaine renouvelable. C’est dire que la grogne s’inscrit dans le temps et n’est pas prête de baisser d’un ton tant que des engagements écrits sur une réelle révision du régime indemnitaire ne sont pas octroyés aux enseignants. A partir de la wilaya de Tlemcen, le ministre de l’Education a annoncé hier que le fameux relèvement des indemnités « sera accordé aux enseignants bien avant les vacances de printemps, c’est un engagement et non une promesse », dit-il, en appelant les enseignants à « ne pas perdre de temps ». Le ministre confirme ainsi les dires de son conseiller Ahmed Tessa, qui s’est exprimé hier sur les ondes de la radio, affirmant aussi que la commission ad hoc, composée des représentants de la direction de la Fonction publique et du ministère des Finances, va finaliser ses conclusions dans un mois. Invité à réagir à ces annonces, le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane, a estimé qu’il s’agissait d’une manière de la part de la tutelle pour convaincre l’opinion publique et gagner du temps. La lettre de Benbouzid a mis le feu aux poudres « Qu’est-ce qui empêche le ministre de faire par écrit cet engagement et pourquoi attendre que la base soit en ébullition pour annoncer une date et de plus sans même la mettre en noir sur blanc », indique notre interlocuteur. Le même syndicaliste a estimé que la démarche de la tutelle est « maladroite » et ne vise qu’à « monter les parents d’élèves contre les enseignants ». Meziane Meriane souligne qu’il suffisait de coucher sur papier de vrais engagements. « La solution du problème est entre les mains du ministre s’il y a réellement une volonté d’en finir. Les enseignants fonctionnaires veulent améliorer leur quotidien et ce n’est sûrement pas leur maigre salaire qui a provoqué l’inflation, il faut regarder du côté des hauts fonctionnaires de l’Etat », dit-il en contestant le droit au conseiller du ministre « dont la responsabilité n’est nullement engagée de faire de telles déclarations ». Ceci et de rappeler que le ministre s’était déjà engagé en novembre 2009 à promulguer le régime indemnitaire après deux mois. La dernière lettre de Benbouzid, adressée aux syndicats, n’a pas eu un effet d’apaisement, bien au contraire. Dans un communiqué rendu public hier, l’Unpef se dit surpris par la lettre du ministre de l’Education intervenant deux mois après les sessions de négociations marathoniennes et qui n’a apporté aucune nouveauté au dossier du régime indemnitaire et sans aucune mention sur les revendications liées aux œuvres sociales et à la médecine du travail. « Nous réitérons que les trois revendications – salaires, œuvres sociales et prise en charge médicale – sont légitimes et demeurent liées. Nous revendiquons aussi le droit à la retraite spécifique à la profession et mettons les autorités publiques devant leur responsabilité quant à la non- prise en charge d’une des revendications », indique le communiqué. Le Satef a préféré de son côté répondre à la lettre de Benbouzid par une autre lettre soulignant que le ministre « a pendant longtemps usé d’un ton arrogant, de menaces et de démarches faisant fi de toute concertation en décidant seul de ce que tous doivent appliquer aveuglement ». Le Satef souligne en outre que certaines directions syndicales ont joué le jeu en prenant part au processus de « palabres interminables destinées à gagner du temps pour absorber l’ardeur des travailleurs et empêcher d’aller vers de vraies solutions ». Le même syndicat, qui était contre l’arrêt du mouvement de grève en novembre, affirme ne pas être étonné par la non réalisation des revendications des syndicats concernant le régime indemnitaire. Par Nadjia Bouaricha

  • à voir des videos sur l'algerie de boutef

    carica10.jpgà voir .

    http://www.youtube.com/watch?v=RNJkdnqJrh0&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=Kjvte0D3aqw&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=pKAYD5_J4Kw&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=Sus1BY2cQj0&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=ywX6geGYVb4&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=LAwCHzM6W4I&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=JRb_CLiyzdo&feature=fvw

    http://www.youtube.com/watch?v=sMLTIbuIqBc&feature=channel

    http://www.youtube.com/watch?v=Ay2yOKFtQzQ&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=1EbKluKtc0k

    http://www.youtube.com/watch?v=X5hYqx41JT0&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=3Mbzf0CgRis&feature=related

  • 3eme partie (boutef)

    Que léguera Bouteflika à l’Histoire de l’Algérie si dans quelques mois, pour quelque raison que ce soit, il ne soit plus en charge de la fonction présidentielle ? Les paragraphes qui précèdent fournissent une partie de la réponse.
    Il existe plusieurs raisons qui lui ont fait aborder dans son discours le thème de la corruption et celui de l’échec économique.
    • En légitimant la corruption par le recours au symbole du pot de miel, utilisé 30 ans plus tôt par Boumediene (sic!), il essaie d’anticiper et de rendre caduques les probables enquêtes qui ne manqueraient pas d’être ouvertes, sur son implication personnelle et celle de son clan dans le pillage de l’Algérie (dont l’affaire Orascom n’est qu’un infime volet). Dans ce cas, rien de mieux que de culpabiliser ‘tout le monde’ et espérer que cette question disparaisse des velléités d’une Cour des Comptes opportunément réinstallée.
    Mais il fait là une erreur de fond : il y a dans ce pays suffisamment de patriotes honnêtes parmi les civils et les militaires, les politiques et les fonctionnaires qui seront indifférents à ses calculs.
    • En semblant donner en pâture Temmar à la vindicte médiatique, il cible autre chose que cet ami qui lui est cher (avec Chekib Khellil et Zerhouni) : pour rien au monde il ne le renverrait comme un vulgaire incompétent ! D’ailleurs si c’était le cas, pourquoi ne l’aurait-il pas immédiatement déchargé de ses fonctions ? Pourquoi attendre ? En vérité il poursuit 2 objectifs. Le premier est d’éviter tout inventaire sur sa gestion (pleine de suspicions) qui a amené le pays à l’impasse dans laquelle il se trouve aujourd’hui ce qui pourrait l`empêcher de briguer un éventuel 3e mandat. Il parle déjà de `nouvelle stratégie pour l`Algérie` comme si de rien n`était ! Son autocritique, espère-t-il, sera suffisante pour ne donner aucune prise aux critiques sur son bilan catastrophique et pour faire oublier qu`il a maintenu coûte que coûte, 10 ans durant, des ministres à des postes-clés de l’économie, tous notoirement incompétents mais tous issus de sa région à seule fin de brader les actifs de l’Algérie. Mais maintenant que ses objectifs sont atteints, il n’hésitera pas à nommer un remplaçant factice à Temmar et qui ne soit pas de l’Ouest, histoire de noyer le poisson.
    La deuxième raison est accessoirement (ou principalement) de couper la branche sur laquelle s’appuierait Ouyahia pour prétendre lui succéder dans quelques mois. En ne faisant que répéter ‘j’approuve le programme du Président Bouteflika’ y compris quand il n’était plus au gouvernement, Ouyahia se trouve la première victime (et non Temmar) du cynisme de Bouteflika et de son autocritique. La déclaration de ce dernier en effet prive Ouyahia de toute référence à un bilan économique positif de son action en tant que Premier Ministre pour légitimer demain sa candidature à la magistrature suprême. Il ne peut en cela aller à l’encontre du verdict de Bouteflika ! D`ailleurs il ne dit rien ! Monsieur Ouyahia, circulez, y a rien à espérer !

    Débarrassé de Ouyahia qu’il sait tout à la fois plus intelligent, plus intègre mais trop complaisant pour prétendre diriger le pays, Bouteflika cherchera-t-il à placer quelqu’un d’autre ou se prépare-t-il tout simplement, après avoir été en charge de la fonction présidentielle, s’être enrichi à la russe (avec son clan) à aspirer à devenir un Président ?
    La réponse n’est pas dans le marc de votre café …..

    SOFIANE
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    Posté par AMINE, 07 Décembre, 2008
    Au lieu d'analyser la situation politique et régler les problèmes,essayer de régler le problème de certaines entreprise snationales qui ont été dessoutes et mise en liquidation et que les travailleurs n'ont rien bénéficiés et ils n'ont pas avec quoi nourrir leurs enfants et bébés.où est la justice?

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    Posté par yahyaoui, 24 Septembre, 2008
    Je viens de lire cette analyse. Merci Sofiane ( psychologue et économiste) pour cette grande lucidité

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    Posté par paul, 24 Septembre, 2008
    Eh ben alors la !!! Je ne sais pas pourquoi tout le monde s’étonnent vraiment de se qui se passe politiquement et socialement, enfin dans tout les domaines quoi, puisque rien ne va plus dans notre jeune petite maison riche matériellement mais pauvre dans le plus important, se que les grandes nations on comme objectif principale j’ai beau gratté la tète et cherche au fond ,je rien trouvé a dire que ces quelque lignes pour vous dire : laissez la politique au politiciens, ceux qui sont derrière se qui se passe dans notre pays sont des cerveaux, justement de ces nations, voyer vous BEN BOUZID(Russie) ,CHEKIB KHLIL(USA), HAMAROUI(Egypte) ,BELKHADEM(Iran), BOUTEFLIKA, né au Maroc dans un hammam(ex conseillé du roi d’Arabie saoudite le King Fahd etc.) Maintenant la question qui se pose qui va s’en occupé de votre maison est ce vous l’invité ou bien l’intrus ???

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    Posté par Arezki, 16 Septembre, 2008
    Personnellement, je pense que l'alternative Ouyahia n'a jamais ete emise. Ce Monsieur a toutes les qualites d'un sbire ou d'un executeur; mais ne peut jamais assumer le premier role. Ceci, en considerant la nature innee de l'interesse. Autre chose, nous devons etre honnetes avec nous memes. C'est un Kabyle. Quelque soit la compagne, aucun des clans au pouvoir ne misera sur un tel cheval. La, je ne rejoinds pas l'avis de Mr. Sofiane quant au plan de Mr. Bouteflika visant a griller Mr. Ouyahia. Il peut se preserver cet effort, juste en etant Kabyle, il a toutes ses cartes grillees, je dirais meme calcinees quant a une candidature a la presidence. Je suis sur que ce sera l'unique occasion ou une grande partie de ce peuple ne suivra pas la propagande du pouvoir. C'est une realite qu'on ne doit jamais omettre. Mr. Ouyahia restera toujours un Kabyle de service. Le retour de Mr. Ouyahia a la tete de l'executif demontre le retour en force du clan militaire. C'est un coup d'etat de nature particuliere. Le mea culpa fait par Mr. Bouteflika est dicte; sinon il pouvait toujours continuer sur sa lancee et personne ne le derangera. De la, le troisieme mandat est garanti. Vous convenez Mr. Sofiane, que Mr. Bouteflika a mouille tout le monde, jusqu'au dernier pseudo affairiste de Bordj Badji Mokhtar. Sa demarche envers la junte militaire d'antan etait de l'affaiblir en injectant des nouveaux officiers superieurs mouilles aux os pour chasser a la douce les dinosaures de l'armee. C'est ce qui lui reussissait au debut. Mais maintenant, ce sont ces memes dinosaures qui reviennent aux regnes, en intronnant ce Kabyle de service pour garantir la bonne marche de leurs plans. Un fait minime; mais revelateur: Le budget de l'institution militaire est multiplie par quatres en l'espace d'une annee. Ceci ne peut jamais arrive dans une economie planifiee du monde, sauf si on est appele a preparer une guerre. Comment peut on expliquer qu'une intitution tournant au prix de 2,5 Milliards d'USD demande une hausse de 300% d'un seul coups. Au meme moment, on ne cesse de crier sur tous s toits que le terrorisme touche a sa fin. Ce sont ces memes dinosaures qui ont exige a ce que l'institution militaire ait sa part du gateau. Rappelez vous la reunion de tous les corps de securite avec Mr. Ouyahia juste apres son investiture, exigent plus de moyens pour la lutte contre le crime. Un de ces deux scenarios prendra effet. 1. On continuera avec Mr. Bouteflika pour un rallongement de son mandat; mais avec une demarche qui lui sera completement dictee. Il deviendra donc un guignole de facade. Ce rallongement viendra sur une situation securitaire et institutionnelle speciale qui sera montee en toute piece et forcera tout le monde a aller vers un amendement d'une revision constitutionnelle d'urgence pour cause d'impossibilite d'organiser des elections presidentielles. La seconde alternative c'est de trouver un remplacement fiable durant ce temps reduit pour balayer definitivement Mr. Bouteflika par les urnes. Vous constatez que la rumeur commence deja a faire ses effets, en nous parachutant un certain ressucite d'une table de Dominos dans un cafe, quelque part du cote de Batna. Le bilan simple des deux mandats de Mr. Bouteflika est que l'Algerie a perdu dix ans, malgre que tous les indices financiers etaient favorables. Ce Monsieur a pu detruire ce Pays de par un facteur irrecuperable, le temps. Quelques soient les mannes financieres qui seront engagees, ces dix ans sont parties en fumee. Dites vous aussi, que ce bilan demontre l'incompetence qui sevit et qui se generalise dans notre Pays. Bien sur la corruption est devenue une pratique banale. A cote de cela, la nouvelle strategie c'est de resserrer encore plus les demarches d'investissement pour les compagnies etrangeres, avec un savoir faire local quasi nul. On ne risque pas de voir le bout du tunnel de sitot. Je rejoinds l'intervention du Monsieur qui disait que tout investisseur est pret a prendre des risques; mais pas a jouer a la roulette russe. Dans notre pays, tout investissement hors economie de comptoir est une vraie partie de roulette russe, avec en plus deux balles dans le chargeur. Vous constaterez qu'on ne parle plus d'opposition. Octobre a servi a appercevoir une lueur de democratie, certes anarchique mais prometteuse. Meme les annees noires n'ont pu estomper cette lueur. Mr. Bouteflika a su la faire disparaitre d'un coups de magie juste en mettant la main dans la poche du Peuple pour reduire au silence le plus farouche des opposants. RESTE LA PLUME. ELLE A FAIT DES MIRACLES AILLEURS, POURQUOI PAS CHEZ NOUS?

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    Posté par Sid Ali, 16 Septembre, 2008
    J'arrive au terme des 4 parties de cette analyse. Deux remarques essentiellement: d'abord je suis soufflé par sa qualité. Je ne crois pas avoir lu qq chose de pareille dans la presse algérienne et d'ailleurs tous les commentaires convergent dans ce sens. Ensuite je suis d'accord avec Arezki sauf que son utilisation du kabyle de service à l'encontre de Ouyahia ne me semble pas saine. Je suis algérien, que je sois kabyle chaoui ou mzabi peu importe, la problématique posée ici est de trouver les moyens de contrer un système apparemment trop egocentrique pour penser au peuple algérien. Je suis atterré d'apprendre que plus de 20.000 hectares de forets ont brulé sous le regard des autorités. C'est en quese mesure l'échec de ce système et de son représentant officiel Bouteflika, lequel se contente d'inaugurer mais n'est pas apte à diriger. Un pays comme l'Algérie devrait avoir des moyens anti-incendie répartis dans tous les coins du pays qui soient gigantesques: pour le peu d'arbres que nous avons si on ne sait même pas les protéger, alors ce peuple est vraiment maudit! Merci de publier mon post.

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    Posté par sud.76, 15 Septembre, 2008
    je me concentre beaucoup plus sur la lécture des commentaires et je vois l impuissance rejaillir et la méme quéstion que faire???malhreusement rien nous sommes un peuple de HAMMAJJES et une révolution ne se fait pas avec ca..en UKRAINE POUR NE CITER QU ELLE tout un changement a eu lieu sans qune vitre ne soit brisée..nous un match de foot est plus importan que l avenir de nos enfants..alors je vous salue de mon éxil et ce n est pas ould abbés qui me fera revenir avec son cortége d hypocrites a laéroport d alger

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    Posté par mihi, 15 Septembre, 2008
    ca sentla vindicte cest vrai l'homme n'est pas un saint mais ce monsieur ne peut porter a lui seul le chapeau,des 62 les dès etait pipès,tout le monde a participer a son niveau a ce qui est devenue notre pays,arretons la demagogie.

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    Posté par amazigh, 15 Septembre, 2008
    Bla, bla, bla...et toujours le meme sujet ces etrangers qui nous dérigent et leurs combines pour metre les pays à genou, secret de polichinelle! mais le peuple dans tout cela, somme nous vraiment un peuple digne de ce nom, je pense que non car les alger-rien aiment par dessus tout les youyou, les applaudissement et les bureaux de vote et, il ont en pour leur argent...

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    Posté par Arezki, 15 Septembre, 2008
    Personnellement, je pense que l'alternative Ouyahia n'a jamais ete emise. Ce Monsieur a toutes les qualites d'un sbire ou d'un executeur; mais ne peut jamais assumer le premier role. Ceci, en considerant la nature innee de l'interesse. Autre chose, nous devons etre honnetes avec nous memes. C'est un Kabyle. Quelque soit la compagne, aucun des clans au pouvoir ne misera sur un tel cheval. La, je ne rejoinds pas l'avis de Mr. Sofiane quant au plan de Mr. Bouteflika visant a griller Mr. Ouyahia. Il peut se preserver cet effort, juste en etant Kabyle, il a toutes ses cartes grillees, je dirais meme calcinees quant a une candidature a la presidence. Je suis sur que ce sera l'unique occasion ou une grande partie de ce peuple ne suivra pas la propagande du pouvoir. C'est une realite qu'on ne doit jamais omettre. Mr. Ouyahia restera toujours un Kabyle de service. Le retour de Mr. Ouyahia a la tete de l'executif demontre le retour en force du clan militaire. C'est un coup d'etat de nature particuliere. Le mea culpa fait par Mr. Bouteflika est dicte; sinon il pouvait toujours continuer sur sa lancee et personne ne le derangera. De la, le troisieme mandat est garanti. Vous convenez Mr. Sofiane, que Mr. Bouteflika a mouille tout le monde, jusqu'au dernier pseudo affairiste de Bordj Badji Mokhtar. Sa demarche envers la junte militaire d'antan etait de l'affaiblir en injectant des nouveaux officiers superieurs mouilles aux os pour chasser a la douce les dinosaures de l'armee. C'est ce qui lui reussissait au debut. Mais maintenant, ce sont ces memes dinosaures qui reviennent aux regnes, en intronnant ce Kabyle de service pour garantir la bonne marche de leurs plans. Un fait minime; mais revelateur: Le budget de l'institution militaire est multiplie par quatres en l'espace d'une annee. Ceci ne peut jamais arrive dans une economie planifiee du monde, sauf si on est appele a preparer une guerre. Comment peut on expliquer qu'une intitution tournant au prix de 2,5 Milliards d'USD demande une hausse de 300% d'un seul coups. Au meme moment, on ne cesse de crier sur tous s toits que le terrorisme touche a sa fin. Ce sont ces memes dinosaures qui ont exige a ce que l'institution militaire ait sa part du gateau. Rappelez vous la reunion de tous les corps de securite avec Mr. Ouyahia juste apres son investiture, exigent plus de moyens pour la lutte contre le crime. Un de ces deux scenarios prendra effet. 1. On continuera avec Mr. Bouteflika pour un rallongement de son mandat; mais avec une demarche qui lui sera completement dictee. Il deviendra donc un guignole de facade. Ce rallongement viendra sur une situation securitaire et institutionnelle speciale qui sera montee en toute piece et forcera tout le monde a aller vers un amendement d'une revision constitutionnelle d'urgence pour cause d'impossibilite d'organiser des elections presidentielles. La seconde alternative c'est de trouver un remplacement fiable durant ce temps reduit pour balayer definitivement Mr. Bouteflika par les urnes. Vous constatez que la rumeur commence deja a faire ses effets, en nous parachutant un certain ressucite d'une table de Dominos dans un cafe, quelque part du cote de Batna. Le bilan simple des deux mandats de Mr. Bouteflika est que l'Algerie a perdu dix ans, malgre que tous les indices financiers etaient favorables. Ce Monsieur a pu detruire ce Pays de par un facteur irrecuperable, le temps. Quelques soient les mannes financieres qui seront engagees, ces dix ans sont parties en fumee. Dites vous aussi, que ce bilan demontre l'incompetence qui sevit et qui se generalise dans notre Pays. Bien sur la corruption est devenue une pratique banale. A cote de cela, la nouvelle strategie c'est de resserrer encore plus les demarches d'investissement pour les compagnies etrangeres, avec un savoir faire local quasi nul. On ne risque pas de voir le bout du tunnel de sitot. Je rejoinds l'intervention du Monsieur qui disait que tout investisseur est pret a prendre des risques; mais pas a jouer a la roulette russe. Dans notre pays, tout investissement hors economie de comptoir est une vraie partie de roulette russe, avec en plus deux balles dans le chargeur. Vous constaterez qu'on ne parle plus d'opposition. Octobre a servi a appercevoir une lueur de democratie, certes anarchique mais prometteuse. Meme les annees noires n'ont pu estomper cette lueur. Mr. Bouteflika a su la faire disparaitre d'un coups de magie juste en mettant la main dans la poche du Peuple pour reduire au silence le plus farouche des opposants. RESTE LA PLUME. ELLE A FAIT DES MIRACLES AILLEURS, POURQUOI PAS CHEZ NOUS?

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    Posté par R. Laaziv, 15 Septembre, 2008
    Bravo .Mr Sofiane .vous venez de résumer de façon très pertinente la situation qui prévaut en Algérie.Durant combien de temps continuerons-nous encore à subir le dictat de ces "dirigeants"coopérants qui dilapident et pillent les richesses du pays , sans qu'une voix ne crie"ABBOUH ALMOUMNINE"pour mettre un terme à cette gabégie.Sachez qu'un peuple passif à toute sorte de dépassement et qui subit sans broncher est appelé à disparaitre . C'est bien fait pour nous.Finalement nous n'avons que les "dirigeants" que nous méritons.

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    Posté par said, 15 Septembre, 2008
    je vous remercie Mr Sofiane Pour cette analyse qui résume parfaitement la situation a la fois catastrophique et désolante dont notre pays se trouve sur le point économique encore bravo

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    Posté par Firmus, 15 Septembre, 2008
    Une de nos vieilles fables indexait l'amalgame des corrupteurs. Ce conte transmit par nos mémés est celui du rusé Chacal équeuté par un piège. Il devint un paria en perdant sa queue, son identité. Exclu de toute réunion de son espèce, il devint malheureux. Il finit par avoir un stratagème pour equeuter tout son clan. Après sa réussite, il se mit à danser et à chanter,le clan était à son image. Pour Fakhamatou, le taux de votants n'a jamais dépassé 30%. Likoum dinoukoum oualina dina. Amen.

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    Posté par ahmed mahmoud, 15 Septembre, 2008
    Pourquoi est il donc si difficile de dire à Bouteflika "casse toi" avec ton bilan desastreux ? comment en arrive t-il à negocier un troisieme mandat alors qu'il devrait etre là ou il aurait toujours dû etre : la prison d'El Harrach dans une cellule mitoyenne à celle qu'a connue injustement Benchicou. La force de Bouteflika reside justement dans sa tres grande capacité de nuisance en creeant entre diverses parties du systeme un equilibre basé sur la corruption. c'est ainsi qu'il deviendra indispensable pour la "paix" l'Algerie car garant de la corruption legalisée et des corrompus comme il l'a promis dans son discours devant les maires. Son message etait en effet on ne peut plus clair : personne ne vous jugera pour avoir gouté au miel tant que "Boutef la chipa" sera là.

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    Posté par tach, 15 Septembre, 2008
    on ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illegitimes nos martyrs ne vous pardonnerons jamais jamais jamais .

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    Posté par Chaoui, 15 Septembre, 2008
    EH hop Ouyahia à la trappe Le pôvre il essaie de se rattraper en prennant prétexte sur la lutte anti-corruption mais par où commencer? Par Bouteflika lui même ? Sofaine dit qu'il est complaisant moi je dirais qu'il est une poule mouillée doublée d'un perroquet: incapable d'autorité sauf contre les plus faibles mais toujours prêt à cirer les pompes quand il entend le sifflet! Povre Algérie!

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    Posté par ulysse, 15 Septembre, 2008
    je viens de lire votre analyse en quatre parties et la constat impitoyable sur la gestion des deux quinquennats de bouteflika.s'il est vrai que cette situation laisse à penser que bouteflika a echoué il est aussi interessant de relever qu'il ne s'est trouvé parsonne dans la classe politique en exercice pour denoncer ou s'opposer a cet etat de fait à part quelques balbutiements volontairement inaudibles pour ne pas perdre leurs acquis....si le chef fait preuve de quelques lacunes volontaires ou involontaires,malheureusement,la complaisance est de mise pour conserver ses attributs...ceux qui ont parrainé le president pour son premier mandat sont plus coupables que le president lui meme car ce sont eux qui ont tourné le dos aux femmes et aux hommes qui ont permis à l'algerie de faire face à la bete immonde et de rester debout,c'est d'abord à ceux-là qu'il faut demander des comptes pour avoir été incapables d'une visibilité à la hauteur de la situation face à un president d'une intelligence hors normes....et qu'il a réussi à s'imposer à ces gens là incapables de réaliser leurs calculs puisque leur parrainage était d'un mandat pour ensuite placer leur candidat en l'occurence ouyahia,malheureusement pour eux,ils ont echoué.je pense qu'il faut faire d'abord leur proces et du coup de leur candidat...la situation du pays est deplorable certes mais cerainement elle ne pourra s'amliorer avec des "chasseurs" de la trempe de touati mais il faut chercher un homme de la trempe de poutine pour esperer sauver le pays....on doit bien le trouver.

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    Posté par karim, 15 Septembre, 2008
    c'est une bonne critique de sofiane mais il faut dire aussi boutef ne s'est jamais preocupe du peuple algerien mais bien au contraire il en'est la cause du malheur du peuple; mais je ne comprend pas ni pourquoi ni pour qui son autocritique.c'est le pire president de tout les temps.

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    Posté par Si Makhlouf, 15 Septembre, 2008
    Bien justement dit ... l'«observateur». Si seulement le mal de ce pays résidait dans un homme et son équipe ! Quand l'auteur de cet article parle de "Régions", c'est encore lamentable qu'on en est encore à ce type de réflexe primitif en Algérie ! Avec ce régime depuis l'indépendance, c'est tout les citoyens de ce pays qui souffre de l'incompétence et de l'ignorance de leurs dirigeants quel qu'en soit le terroir. A bon entendeur.

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    Posté par rabah, 15 Septembre, 2008
    Malgres tous les articles denoncant le pouvoir en place(corruption,incompetence des ministres et des hauts cadres etc.)ce dernier demeure imperturbable parece que ce pouvoir sait qu'il y'a des millions d'Algeriens predisposes pour la corruption c'est qu'on appelle la clientelle.

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    Posté par tahar icar, 15 Septembre, 2008
    Trés bonne analyse Bravo! Mais que peut on faire pour arreter tout ca?ou est notre Poutine à nous? Le premier il l'on assassiné, je parle de Boudiaf.

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    Posté par boumediene, 14 Septembre, 2008
    comment ce peuple a accepter cette bande de malfrats à la tete de ce pays c'est ce peuple est maudit par le fait d'oublier les hommes qui sont morts pour une algérie libre .pauvre de nous.

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    Posté par Hamid, 14 Septembre, 2008
    Pour faire une analyse pareille ce Sofiane est sûrement dans le cercle ou dans les hautes sphères du pouvoir. Ce qui est rassurant en soi. cela veut dire qu'il existe des algériens même au sein du pouvoir qui comprennent parfaitement où Bouteflika mène le pays mais qui ne peuvent rien faire.

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    Posté par observateur, 14 Septembre, 2008
    Analyse pertinente et lucide, mais elle manque de justesse. Il y a des vérités qu’on ne peut pas occulter. À savoir : 1. La grande corruption ne date pas seulement avec Bouteflika à la présidence. 2. Bouteflika n’est que le sommet émergent d’un pouvoir corrompu occulte. 3. Bouteflika ne gouverne pas tout seul. Il y a plusieurs cercles occultes de prise de décision en Algérie. 4. Le DRS est l’institution qui gère la corruption et aussi la terreur en Algérie depuis la reconversion de la SM en 1990. 5. L’Algérie a perdu une grande partie de sa souveraineté au profit de USA et le monde occidental depuis 1992. En conclusion : Bouteflika est le catalyser de la décadence du pays mais il n’est pas le seul responsable.

  • 2 partie(suite de boutef)

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    Pour se voir coopter par les pays occidentaux et satisfaire leurs ‘bras destructeurs’ (selon l’expression de Michel Camdessus, ancien Directeur Général du FMI en parlant de la Banque Mondiale et du FMI), Bouteflika va demander à Temmar d’engager le pays dans une campagne de privatisation qui s’avère terriblement destructrice des fondations économiques (encore fragiles) du pays et qui n’a d’égale, selon tous les experts algériens et étrangers, que les extraordinaires braderies opérées dans la Russie Boris Eltsine. Un pays ou les membres de la nomenklatura se retrouvent en un tour de passe-passe à la tête des puissants leviers de l’économie: l’aluminium, le pétrole, les mines de cuivre, de diamant, etc, et qui, pour sauvegarder leurs intérêts facilement acquis, ont vite fait de faire entrer dans leurs Conseils d’administration les multinationales occidentales, paralysant toute velléité politique des dirigeants russes. Il a fallu toute l’intelligence, le patriotisme, la patience et un admirable sens de la manœuvre tactique pour que Poutine réduise un tant soit peu cette influence occidentale sur les piliers de l’économie (et donc de la géopolitique) russe et la sauve d`un effondrement irréversible.

    Tout le monde se rappelle qu’elle a été la première décision de Temmar lorsqu’il fut installé à la tête du Ministère de la Privatisation : mettre sur Internet une liste de plusieurs centaines d’entreprises à privatiser. Et espérer que les candidats viennent gentiment frapper à sa porte. Une démarche amateur et dangereuse qui donne à elle seule, l’étendue de l’indigence professionnelle de celui qui était le fer de lance des ‘hommes du Président’ et – sans rire – de la stratégie économique du pays.
    Amateur, car en procédant ainsi Temmar démontre une totale méconnaissance des moteurs de l’investissement, des facteurs d’attraits objectifs et subjectifs qui animent les investisseurs, que ce soient des entreprises ou des institutionnels (sérieux, bien sûr !). Dangereuse, car en conjuguant à tous les temps et à toutes les personnes (même Ouyahia, censé avoir une certaine lucidité politique avait fini par faire siennes les inepties de Temmar : ‘tout doit être régi par les lois du marché’, ‘l’Etat ne doit plus s’occuper de l’économie’, etc.) l’expression : ‘compter sur les investisseurs pour se développer’, Temmar a gravement inhibé la motivation, la mobilisation et la soif de créativité entrepreneuriale des algériens - dans un pays où tout ‘peut’ être fait - et plus que tout lui a fait rater son introduction dans des secteurs véritablement créateurs de valeur (télécommunications, technologies de l`information, génie logiciel, génie mécanique, chimie, produits financiers, biotechnolgies, etc) pour lesquelles la formation en Algérie se prête parfaitement. Il a préféré déplacer les priorités nationales vers les solutions préconisées par des cabinets de consultants payés à prix d`or mais qui ne lui offraient que du ‘copié’-collé’ : privatiser, privatiser, privatiser…
    Il a de la sorte paralysé le redressement des entreprises en difficulté, neutralisé le développement de celles qui, bien gérées, ont un formidable potentiel de croissance (Saidal, BCR, ENIE, pour ne citer que celles là), bradé les cimenteries et El Hadjar (et les mines de fer) à un moment où le ciment et l’acier devenaient des produits aussi stratégiques que le sont le pétrole et le gaz et surtout fait dévoyer tous les secteurs à haute valeur ajoutée du pays comme les télécommunications (n`a-t-on pas accorder la licence de téléphonie mobile et favorisé l`essor de Orascom alors qu’il était en cessation de paiement auprès de ses fournisseurs - dont Alcatel ?), les banques et le tourisme.
    On peut alors s’étonner que lui et son patron Bouteflika aient eu toute latitude pour amener l’Algérie dans une impasse stratégique qui, lorsque le baril du pétrole s’effondrera (ce sera le cas en particulier si Barak Obama est élu), sera une menace à moyen terme sur sa propre intégrité.
    Sans regard aucun pour l’affaiblissement géoéconomique et géopolitique du pays, dans un monde impitoyable où les pays faibles et à fort potentiel sont systématiquement morcelés (et là, ce ne seront pas les missiles, les hélicoptères et les chars que nous ne savons toujours pas fabriquer qui nous protégerons!), ces gens-là n’ont eu d’autre préoccupation que leurs intérêts personnels, ceux de leurs clans voire ceux des Etats dont ils sont les agents - actifs ou passifs.

    Sofiane
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    Porochaine et dernière partie : Pourquoi Bouteflika fait-il son "autocritique" ?
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    Posté par Kaadeer, 03 Octobre, 2008
    Le vieil adage de notre Algérie profonde vous dira UN ANCIEN PROVERBE BIEN DE CHEZ NOUS qu’un apprenti coiffeur d’abord “HASSANE FOUQUE RASSE L’YATAMMA” Eh oui mes frères le peuple Algérien est « ORPHELIN DE VRAIS PERE ET GUIDE DE NOTRE NATION » SVP dites MOI que va retenir l’histoire de cette période funeste du bled gérer par ces SALOPARDS qui sont entrain de ruiné le pays. Leurs nivaux académique « incompétence flagrante » laissant à désiré ne connaissant même pas les US, règles et lois internationaux qui régissent actuellement le monde d’aujourd’hui (A moins que c’est voulu, en laissant faire !!!). La seule solution pour sauver le pays c’est d’avoir une assemblée constituante et ouvrir la porte à la jeunesse diplômée et Dieu sait qu’il y en a et à profusion pour remplacé ces vieilles carcasses ignare corrompus qui cherche uniquement qu’a s’enrichir à tout prix et à plaire à leur maître d’ailleurs (Bi nationaux) Quel malheur Le made IN ALGERIA a presque disparus des étales ; On importe même notre manger quotidien et nos habits de l’étranger, voila ou ils ont amené le pays ces CONNARDS de Bi Nationaux…. Pour moi et franchement pour la majorité des Algériens la DRS est complice car elle ne fait rien pour arrêter l’hémorragie du pays pourtant c’est (TRES CLAIRE) que c’est une atteinte à l’intégrité du territoire et c’est dans ses prérogatives de réagir pour arrêter le massacre qui est entrain de faire couler le pays!!! Car finalement c’est une bande organisés comme celle d’AL CAPONE et ses sbires…Les partis d’opposition ou sont ils pour demander des comptes ???Pour sauver les meubles (s’ils ont resteras)

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    Posté par mohamed mors, 03 Octobre, 2008
    pourquoi en constitu pas un fron contre la revision la constitution au moi en aura dit notre mot il est vrai que les generaux boutaflika et compagne en ruine le paye mes il faut reconaitre mais nous les gent qui sont contre en est entraine de devloper un discure pesimiste comme si en ne peut rien fere non il faut reagir et surtou reagir passiament car eu il en la passionce et nous en est impulsife sentimental et surtou en ignior nos capacités

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    Posté par Mehdi, 27 Septembre, 2008
    Si c'est le salaire mensuel, alors je dirait que c'est le salaire d'un député europeen à peu près. Mais si c'est annuel, permettez moi de vous dire que c'est dérisoire. Tous les cadres algériens à l'étranger, pourraient cotiser pour payer ces députer et enfin leur permettre de ne pas voter pour quelques cacahuettes pour n'importe qui et n'importe quoi, juste pour quelques cacahuettes.

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    Posté par bencouscous, 23 Septembre, 2008
    d'abord un grand bravo au matin et surtout moh benchicou pour son courage et son intelligence.la déroute de temmar et de ses compères,est dramatique:ces douctours et experts en tous genres n'arrivent meme pas à vendre ce que boumedienne et son equipe ont construit a une époque ou le pétrole etait à 5dolar,les abdeslam,aouchiche,bencherif,ghozali,les dg des sonacom,snmc,sonatiba,sns,etc,etc..n'étaient ni ductur,ni expér..imentés,et ils ont construit l'algérie.je suggère à mes amis journalistes de rappeler toutes les réalisations de cette équipe qui a couvert tous les secteurs.gloire à eux,c des génies.aujourd'hui temmar dit sans avoir honte qu'il n'a pas de stratégie industrielle!!a quoi il sert alors??ces messieus(équipe de boum)en avait une,et surtout de l'intelligence et du patriotisme.rappelez les,ils vous donnerons des leçons.

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    Posté par karim, 22 Septembre, 2008
    c'est encore la faute a ouyahia hacha tammar vous faitre des analyse comme si c'est tammar qui a dirigé l'opération de l'investissement en algérie , il faut comprendre et je vous le répete pour la n ième fois c'est la faute a ouyahia

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    Posté par Boualem, 20 Septembre, 2008
    Salut à tous. C'est juste pour dire que boutef ne fera jamais son autocritique. il était sensé protéger son image et celui de son entourage, et maintenant, il se purifie les os sur le dos des algériens en réhabilitant les meurtriers comme ce fut son cas à l'origine des assassinats qui ont eu lieux en kabylie depuis son règne.

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    Posté par mounirdeprague, 20 Septembre, 2008
    C'est très drôle ce qui se passe en Algérie. Passons par la désastre moral, social, culturel, identitaire, financier du peuple et arrêtons-nous devant ceux qui soutiennent le 3éme mandat. C'est pas par amour du Kaid mais très simplement pour persister dans la colonne des incapables et des pilleurs du bien publique, des affairistes, des lécheurs, tout simplement des monteurs et voleurs sans scrupule. Je vis 25 ans en Tchéquie et j'ai vécu la transformation d'une économie centralisée et pillée vers une économie de marché concurrente bien sur avec des dépassement, les profiteurs se trouvent partout mais comme les voleurs du bien algérien, on ne trouvent nul part. Définition du voleur: c'est celui qui prend ce que ne lui appartient pas et il se casse pour le consommer ou pour le réinvestir sans le démasquer. En Algérie, on vole, on ment, on pille toute une économie et le plus pire on écrase tout un peuple qui est devenu sans identité sociale avec toute les conséquences négatives. Malgré tout ça, les mêmes personnes sans au pouvoir sans être punies car ils détiennent ce fameux pouvoir absolu et ils sont cachés derrière les foules de lécheurs qui profitent de la situation absurde du pays en se déshabillant de leur humanisme,de leur moral et de leur religion. Maintenant les questions qui se posent: qui ira a l'enfer? est-ce les occidentaux les non-croyants et sans moral, les ex-colonialistes qui sont la cause fondamentale de nos problèmes? ou alors nos dirigeants incapables, incompétents, tirants envers les sieurs mais petits devant les démocrates. Le partage du pouvoir et la diversité des opinions avec un vrai contrôle par l'opposition est le modèle fructueux dans les sociétés évoluées, le régionalisme, le nationalisme, l'anarchie et l'intégrisme est l'indication des peuples arriérés sans vue sainte de leur propre destin.

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    Posté par Mehdi@orange.fr, 19 Septembre, 2008
    Il n'en faut pas beaucoup pour les mettre dans sa poche, ces députés

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    Posté par Koceila, 18 Septembre, 2008
    Bouteflika vient de franchir le premier pas vers un troisième mandat en arrosant les députés(une bande de figurants de film à petit budjet). Augmentations subtantielles de salaire et de primes qui visent la révision de la constitution, vu le peu de temps qui reste avant la présidentielle, elle passera inévitablement par l'APN. L'apn cette institution inutile qui ne débat de rien sauf d'avaliser les ordonnances présidentielles. Ce silence et ce statut-quo ne présagent rien de bon, à part de discrètes apparitions sur l'unique, Bouteflika se fait de plus en plus discret. Même sans lièvre, il finira par y aller seul comme en 1999. Le ridicule ne l'a jamais gêné. A croire que tous les algériens sont devenus des reptiles, ils ne marchent pas ils rampent. Je finis par lui donner raison lorsqu'il dit que tous mangent au ratelier.

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    Posté par Mohand Mokher, 18 Septembre, 2008
    La nomenklatura russe investit et cote ses sociétés à Moscou,NY et Londre.Que font les notres de leurs butins? des maisons,des hotels,restaurants.N'est pas Poutine qui veut.

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    Posté par tata, 17 Septembre, 2008
    J'ai une question cher amis.D'après cette série d'articles, il semble qu'il y a un litige entre Boutef et les généraux. Ses calculs ont brouillé les généraux. J'ai quelques réticences à croire cela. Les généraux avec leurs puissante machine à penser pour eux n'est pas facile à déjouer. Si parmi vous il y a quelqu'un qui peut m'éclaircir, j'apprécierais. merci

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    Posté par Nila, 17 Septembre, 2008
    Il ne faut pas se leurrer. A voir comment les potentats se comportent, les choses vont du mal en pire. Le système semble maitriser la psychologie de ce malheureux peuple, trop crédule. Mais fraanchement, après l'élimination physique en direct de feu Boudiaf, y a t-il de quoi s'étonner devant la désintégration inexorable de l'Algérie?

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    Posté par annabi, 16 Septembre, 2008
    Ailleurs lorsqu on echoue ,on demissionne.Ceci est valable pour les Federations d Athletisme;de Foot ou des Gouvernants.A titre d exemple: On a privatise le seul Complexe siderurgique d El Hadjar le resulat: il diminue de 12000 a 6000 travailleurs.Les indiens ont promis de doubler la production ,ils sont depuis 6 ans a 1,2 million de tonnes d acier ou moins equivalente a la production de Sider.Malgre qu on a offert aux indiens d Ispat- Mittal-Arcelor 2 mines de fer a Ouenza a leur disposition et des prix du gaz et eaux avntageuxinferieures, ce quon a jamais donne a Sider.il exporte a l etranger la feraille et leur production.Pour finir ils ont beneficier de la conjoncture de la flambee des prix mutiplie par 8 sur certains produits Siderurgiques.Cela pour dire privatiser pour gagner quoi.N est t il pas mieux que les algeriens soient des producteurs de biens industriels,formes aux sciences et technologies et etre du niveau des citoyens des pays developpes. l Algerie a des milliards de dollars a ne savoir en faire, bloques dans les banques americaines et uropeennes.Pourquoi ne pas investir pour produire les produits qu on importent tels que medicaments,produits ferreux et non ferreux,pneumatiques, ciments divers,usines d ameublements,TIC et autres nouvelles technologies.

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    Posté par Koceila, 16 Septembre, 2008
    Sentant le vent tourné avec le prix du pétrole qui s'éfrite de jour en jour à cause d'une économie mondiale fatiguée et une spécultion ralentie. Se rendant compte qu'ils ont dépensé et volé sans compter, ils ont décidé de revenir à l'étatisation des entreprises, une volonté démagogique qui va saigner encore plus le pays. Chose est sure les recettes des hydrocarbures ne seront plus les mêmes. Avec quoi vont-ils terminer tous les projets en cours et à venir(adieu la grande mosquée). Ces voleurs devront un jour ou l'autre rendre des comptes. Ils sont capables de quitter le navire avant qu'il ne coule. Leurs successeurs se devront de faire un audit sur la situation financière du pays depuis 10 ans, et leur demander des comptes par l'intermédiaire d'instances internationales si jamais ils venaient à filer comme des lapins vers les terriers de luxe et les fortunes qu'ils se sont bâtis à l'étranger.

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    Posté par GM67, 16 Septembre, 2008
    Votre analyse donne froid au dos, quel gachis pour ce pays, dommage.

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    Posté par bennabi, 16 Septembre, 2008
    pourquoi on arrete pas cette de bande de traitre qui pilles l'algerie et tout le monde le sait ou bien y'a plus de bon patriote en algerie ils ont tous fuis le pays.Que faut il faire pour renverser boutefliKA ET SA BANDE? Peut on le juger aprés son mandat pour trahison ou l'arreter maintenant?.La fin de ces colons et une nouvelle indepondance.

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    Posté par Ben, 15 Septembre, 2008
    La privatisation est une nécessité absolue et le plutôt sera le mieux pour le pays. Les entreprises publiques depuis longtemps ont eu l’occasion à couts de milliards pour se mettre à niveau mais la culture de l’assistanat les rendue des canards boiteux. Les maintenir en vie c’est un gaspillage des deniers publics. On peut critiquer la manière mais pas l’objectif à moins qu’on a des motivations personnelles irrationnelles.

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    Posté par Sabry, 15 Septembre, 2008
    Merci à la rédaction du matin pour toutes ces analyses et suis tout à fait d'accord avec Samia H. Nous sommes un Peuple sage qui accepte beaucoup de choses mais attention à "l'inversion de vapeur".....et le pauvre peuple en a avalé des couleuvres. Comme le dit Samia, Si l'Algérie veut devenir une NATION digne de ce nom , il n'a y pas d'autres alternatives;lorsque l'on voit le premier dirigeant du pays qui ne s'est adressé à son peuple(directement) qu'à une ou deux reprises(même durant les plus importants attentats), on ne peut que constater le mépris,corruption à outrance , saleté ,larbinisme, etc..... Nous évoluons dans l'hypocrisie, le mensonge,le vol en toute impunité,le manque de civisme et d'éducation ;on nous matraque avec la religion(surtout au travers "leurs médias lourds") et on nous en met plein la tete aujourdhui, à nous et à nos enfants ; petite question : depuis que l'Algérie existe, nos ancêtres n'étaient-ils pas musulmans ? ignorants peut etre ? "ces nouveaux musulmans" viennent donner des leçons en 2008 avec l'aval des plus hautes autorités !!! On rigole de nous ailleurs... Et dire que nous étions un exemple dans le monde occidental parce qu'on n'a jamais donné l'image des autres pays arabes(RIEN A VOIR AVEC EUX) mais d'un peuple émancipé de touts points de vues et qui avait de l'avenir !!!! mais malheureusement, la suite est là : CHADLI,HCE,BOUDIAF et les suceurs de sang sont toujours parmi nous et le pire c'est que ça continu(ils sont bi-nationaux, voir tri-nationaux)et se disent Algériens et œuvrer pour le bien du pays alors que leurs biens se trouvent en Europe et ailleurs ainsi que leurs progénitures !!! Chose certaine : nous n'avons pas de solution de rechange que de changer la trajectoire de notre merveilleux Pays avec les forces les plus démocratiques et vives de cette Nation.....mais pour ça , il faut des Hommes et des Femmes capables de "rectifier cette trajectoire" et très très vite !!! A mon avis , le Peuple Algérien à un besoin essentiel et primordial aujourdhui : Un "Tuteur" qui soit en même temps Leader et qui communique pour éduquer,guider,valoriser,etc.... Et pour reprendre Samia , "ce jour là, le peuple, le vrai, fera la fête ... " Souvenez-vous de Boudiaf et ses allocutions télévisés : en si peu de temps, le travail de communication et la confiance vis-à-vis de son Peuple; on était tous scotcher à la télé et on y croyait. LES SOLUTIONS SONT A NOTRE PORTÉE

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    Posté par Samia H., 15 Septembre, 2008
    C'est à vous couper le souffle. Et pendant ce temps de pauvres nigauds continuent de clamer 'ouhda thaltha'. J'espère que des 'officiers libres et patriotes' auront un jour le courage de renverser et de juger cette bande de traitres, civils et militaires. Et vous verrez que ce jour là, le peuple, le vrai, fera la fête ...

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  • Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays

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    Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.
    Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
    Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?
    Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation. Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.
    Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’. Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
    Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée. Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
    Ce qu' ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
    Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

    Sofiane
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    Posté par radir, 16 Mai, 2009
    Chakib khalil est un agent retourné des services américains, avec une femme propriétaire d'une société de "Rawling" pétrolier (siège en grèce et un capital social de départ de 32 millions de dollars US)...la suite vous allez la voir prochainement dans l'affrontement américano- francais et américano-russe bye

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    Posté par annabi, 03 Octobre, 2008
    CHAMPIONS OLYMPIQUES. Les champions olympiques ont une gloire eternelle a travers tous les pays du monde.une seule medaille d or apporte plus que milles discours.Dans les pays respectueux ils ont leurs photos et statues dans plusieurs villes pour l exemple.Ils ouvrent les programmes sportifs,et donent de la fierte a toute lajeunesse.Savez combien le Bahrein a paye le marocain pour avoir une seule medaille d or.Combien l Arabie Saoudite a offert a un autre athlete pour le naturaliser en vue d une medaille d or. Alors que vous parler d un terrain et de quelques Milliards.Morceli,Boummerka.Benida Merah,Soltani et tous les autres devraient rouler sur l or pour la vie grace aux sponsors,le cinema ,la tele;,les journaux et bien sur l etat Algerien.il faut savoir cibler ,les parasites mais pas les champions si l vous plait.

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    Posté par amirouche, 03 Octobre, 2008
    premierement,je tiens a vous remercier tous pour vos aticles ,ca permet vraiment de respirer du bon oxygéne dans cette Algerie tellement polluée .le plaie est tres profonde aujordhui ,cette maladie de corruption se propage tres vite au point ou elle devenue incontrolable ,elle touche a tout les secteurs d'activité je dirai méme que c'est le facteur fondamental de l'economie de l'Etat ,un mecanisme sur lequel une poingné de gens se repose ,je sais qu'on fait que bavarder enre nous car personne ne pourra malheuresement faire bouger qlq chose et comment!puisque la justice fait partie inegrante de leur systéme ,en gros ils font ce qui veulent ,en revanche ce peuple algérien qui considerent mineur (le pauvre) souffre le martyre , comme disait ma collégue ya que un deuxieme 1er nov peut etre la solution.non?enfin pour positiver c'est dur mais bon, j'espere qu'elle changera un jour si vous croyez au pére noél espérez comme moi.

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    Posté par Ghanima, 24 Septembre, 2008
    "Je n'ai pas dit que nous n'avons pas échoué , Allah ghaleb, la tentation du miel était plus forte et puis et puis ... La prochaine fois si vous voulez ,avec l'experience que nous avons acquise , nous affinerons un peu plus nos méthodes dans le programme et dans nos projets; vous pouvez nous faire confiance dans la continuité!" semble dire Mr. Le Président en levant les bras en l' air dans la photo .

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    Posté par kikouzkouzan, 20 Septembre, 2008
    a ma connaissance chakib khelil est la la tete pensante du plan de restructuraion de l'economie argentine à la fin des années 90 ce qui provoqué un désastre dans ce pays maintenant il est en mission commandé du fmi pour brader les richesses nationales et mettre l'economie du pays à genoux pourde bon lui l'expert en massacre des econonomies des pays dits emergents plutot immergents

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    Posté par kloul, 18 Septembre, 2008
    Alors que faisons nous ,ou se trouve donc l'altérnative,laisserons nous à jamais notre nation se faire dépouiller par une bande d'ignorants,ces derniers pensent ils vraiment que les bons points distribués ^par l'oncle sam brillerons assez et assez longtemps pour nous éblouir? QUI SONT ILS ? pour qui roulent-ils vraiment? En tant qu'Algérien je me sens de plus en plus bafoué,humilié,dépossédé de ce que fut un temps la gloire des martyres que de se lever pour le juste!!!!!! que veut dire soumis à approbation ? de quoi s'agit-il exactement ?vous voulez qu'on s'exprime oui ou merde?

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    Posté par karim, 17 Septembre, 2008
    les intègres et les propres ne sont jamais restés dans les sphères je dirais de l'exécutif mais pas du pouvoir du fait qu'ils ont réfusé de gouter au dit miel , ils sont limogés. pour dire qu'il y a eu vraiment des responsables qui ont voulu servir ce peuple maleureusemnt ils ne y parvienderont jamais, le système est pouri

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    Posté par HOCINE Jahez -, 16 Septembre, 2008
    Je suis d'accord avec Sofiane concernant Chekib Khellil. Il y a quelques mois il affirmait que le baril de pétrole allait atteindre 200 dollars. Je ne sais pas d'où il a sorti ça? Sur quelle base ? Quelles hypothèses? Mais enfin comment ne peut-il pas comprendre, au poste (je ne dis pas niveau!) où il est, que la hausse du prix du pétrole est liée à la spéculation nourrie par les vélléités béllicistes de Busch, Cheney and co? Ne sait-il pas que lorsque Bush parle d'une possible 3è guerre mondiale avec l'Iran, il donne du grain à moudre aux spéculateurs qui le lui rendent bien? Que la soi-disant loi de l'offre et de la demande aggravée par la demande chinoise est une pure spéculation fantaisiste? Toutes les satistiques le montrent: la demande chinoise est incrémentale et non instantanée? Elle ne justifie donc pas un baril à 140 dollars. Il est ministre et il ne comprend pas ça? Ne sait-il pas que les texans à la Maison Blanche ont pour seul actifs stratégiques le pétrole et l'armement? Et que la fin de la mandature buschienne va correspondre à une chute automatique du baril de pétrole? Est ce qu'il y a quelqu'un qui va lui apprendre comment relier les variables géopolitiques aux variables marketing pour comprendre la géoéconomie du pétrole? C'est quoi ces âneries qu'il débite? Comme celle lors de l'inauguration d'un relais de Sonelgaz avec le Maroc: 'l'électricité ne connait pas de frontière'. Ah bon? Je ne suis pas même pas sûr qu'il comprenne les enjeux à part les notes que lui font payer à un prix d'or noir les consultants dont il s'est entouré, avec son ami Temmar, pour paraitre un peu plus intelligent. Je reconnais que c'est méchant de ma part mais enfin y en a marre d'avoir ces ministres qui nous font honte: qu'ils fassent comme les députés: ils se remplissent les poches et se font oublier! Alors qu'il sache une chose: le prix du baril a entamé sa décroissance qui sera accélérée si Obama devient Président et que le baril se situera aux environs de 50 dollars d'ici 6 mois (sauf en cas de guerrecontre l'Iran) et descendra en moins d'1 an jusqu'à 30 dollars sa véritable valeur marché. Qu'il s'en rappelle! Et c'est un algérien qui le lui dit!

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    Posté par Nila, 16 Septembre, 2008
    Chers compatriotes, nous sommes comme avant 1954. Seule une révolution, pacifique nous l'espérons ( à défaut d'un 1er novembre bis) peut sauver ce pays. Mais pour cela il faut des hommes de la trempe de Abane et Boudiaf (Allah erham Echouhada). Et ces hommes n'existent pas pour l'heure. Beaucoup n'ont pas cru Feu Boudiaf quad il avouait qu'il a de la peine à trouver 60 personnes honnetes, c'est dire.

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    Posté par DIBA MAHFOUD, 16 Septembre, 2008
    Je tiens à vous préciser M. Sofiane que BOULMERKA a trempé aussi ses doigts dans le pot de miel qui lui a été tendu. Un terrain immense derrière la gare de Chéraga qu'elle vient d'ailleurs de revendre à un promoteur pour plusieurs Milliards et l'exclusivité de la marque Italienne Diadora. Tous le monde est corrompu ( Hacha lima yess trelch). Que celui si se sent morveux, se mouche.

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    Posté par Ben, 15 Septembre, 2008
    En Algérie il ne faut pas être propre et intègre pour occuper un poste de président ou premier ministre. Pourquoi? Par la simple raison que ceux qui nomment et dégomment ne le sont pas. Les généraux. Donc, un homme qui a passé douteux, il a un dossier chez les DRS qu’on peut l’utiliser contre lui si jamais il tente de mettre le nez dans leurs affaires. Donc les dossiers sales, c’est la clé de réussir en Algérie.

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    Posté par Mrawah, 15 Septembre, 2008
    Comment s’étonner alors que face à "cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?" et pourtant le SMIG local est à 120€ on est à 1h30 de vol et 24h de bateau d'une puissance Économique l'EUROPE

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    Posté par Moumen, 15 Septembre, 2008
    Je l'aime bien celle-là: '...Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés ...': c'est tellement vrai! Moi je crois que ces gens là ils ne méritent pas d'être à Al Alia auprés de Boumedienne. Et si on les met quand même il faudra les déterrer et les amener dans un no man's land, si possible prés de Oujda ou à Paris,ils aiment aller saliver à l'Elysée chez leurs maitres!

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    Posté par ILYAS LE LAÏQUE, 15 Septembre, 2008
    Denis Diderot ,disait dans un Extrait de Réfutation suivie de l'ouvrage d'Helvétius: "Et qu'importe quel nom on imprimera à la tête de ton livre ou l'on gravera sur ta tombe? Est-ce que tu liras ton épitaphe? Elle n'est ni Républicaine, ni vraiment Algérienne,encore moins Démocratique et surtout pas Populaire et que dire de sa constitution !!! 182 articles rien que pour noircir des pages blanches en articles et alinéas dans un cumulus grisonnants d'un amendement à un autre qui se succédent d'un putsch à un autre, avec un fond d'écran comme support le prochain "clip rituel" de Rabah Driassa et celui de Mohamed Mazouni. Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda (Maroc) puis quitta l'école en 1950 pour rejoindre l'école Hassania de Scout, créée par le prince héritier Moulay El Hassan (devenu plus tard le roi Hassan II) avant de devenir moniteur. En 1956, il rejoint l'ALN à Oujda, mais Abdelaziz Bouteflika n'a alors jamais porté d'arme ni combattu en Algérie.[réf. nécessaire] Il ne rentre en Algérie qu'après le cessez-le-feu de 1962. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d'un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n'a pas d'enfant et Mme Bouteflika vit à Paris. Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l'ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.) La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor. en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l'objet d'instructions ultérieures particulières ; en 1967, d'ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ; en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.) La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n'a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ». Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d'un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu'une opération d'investissement obéit à des règles bien précises qu'aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l'éventuelle construction d'un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l'État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.) Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés. Je termine ma contribution avec cette citation de Montherlant (Henry Millon): "Il n'y a pas le pouvoir, il y a l'abus de pouvoir, rien d'autre". Faies moi signe si vous voulez savoir sur une affaire en cours -l'appropriation frauduleuse de fonds par un diplomate Algérien- de sources fondées.

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    Posté par Normal, 15 Septembre, 2008
    Un Juge qui Viole la loi Publiquement, Ouvertement et en toute quiétude etant donné qu'il n'obeit qu'au haut conseil de la magistrature que préside Bouteflika ..et Non a la Loi (d'autant qu'aucun texte de loi ne forcele magistrat a assumer son jugement)n'estque trop significatif de la volonté manifeste de Bouteflika a perséverer dans la promotion de la corruption et de l'impunité !

    *
    Posté par Ghanima, 14 Septembre, 2008
    Je crois que tout a été dit et qu'il ne subsiste aucun doute sur le cynisme et l'esbroufe qui ont prévalu durant ces derniéres années de régne sans partage des tenants du pouvoir actuel. Le bilan est catastrophique sur tous les plans pour un pays qui ne méritait pas tant et qui avait pourtant accumulé toutes les chances et toutes les potentialités pour réussir.Tout est parti en fumées par la faute de ses gourvernants emportés par l'égoisme et la cupidité et qui n'ont aucune ambition , aucun idéal pour leur peuple et leur nation. Des gouvernants qui se complaisent dans l'auto-satisfaction béate , qui jubilent dans l'iktina3 et l'allégeance pour faire croire à la prospérité et à la fin du calvaire .Ils nous ont fait rater le train de l'histoire.

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  • PLAINTE HICHEM ABOUD CONTRE BOUTEF

    Hichem ABOUD
    chez les Editions Lattès
    17, rue Jacob
    75006 Paris

    Paris le 24 juin 2002


    A

    Monsieur le Procureur de la République du Tribunal d’Alger

    Lettre recommandée + AR

    Objet: Plainte contre :

    M. Abdelaziz Bouteflika
    M. Larbi Belkheir
    M. Khaled Nezzar
    M. Ali Tounsi
    M. Abdelmalek Guenaïzia



    Monsieur,

    Le 20 février 2002, j’ai publié aux éditions J.C Lattès, en France, un livre sous le titre "La Mafia des Généraux" dans lequel je porte de graves accusations contre un certain nombre d’officiers généraux ( les uns en activité et d’autres à la retraite). Par respect à la justice de mon pays, j’ai adressé une lettre ouverte à Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République Algérienne, en sa qualité de magistrat suprême du pays, lui demandant d’ordonner l’ouverture d’une information judiciaire sur les accusations contenues dans mon livre.

    Plus de trois mois se sont écoulés, le Président de la République n’a donné aucune suite à ma demande et aucune des personnes accusées ne m’a intenté une quelconque poursuite judiciaire, pour diffamation, auprès des tribunaux compétents. Ce silence observé tant par la plus haute autorité du pays que par les généraux incriminés ne fait que confirmer le bien fondé de mes accusations.

    Par conséquent, je m’adresse à vous, Monsieur le procureur du tribunal d’Alger pour déposer plainte contre :

    M. Abdelaziz Bouteflika pour avoir :

    - porté atteinte à l’unité nationale en s’obstinant à organiser des élections législatives boycottées par toute une     
    région à savoir la Kabylie et par la majorité du peuple algérien.

    - pour sa responsabilité dans l’assassinat de plus de cent cinquante citoyens tombés sous les balles des forces de l’ordre, en Kabylie, en sa qualité de premier responsable et de chef suprême des forces armées.

    - cautionné les crimes commis par l’organisation mafieuse des généraux accusés dans mon livre en observant un mutisme total.

    Je l’accuse de haute trahison contre la nation.

    M. Larbi Belkheir, directeur de cabinet du Président de la République, pour :

    - Appartenance à une organisation maffieuse responsable du chaos économique, social et politique de l’Algérie. Elle est, aussi, accusée d’enlèvement, de séquestration, de disparitions et d’exécutions sommaires de centaines d’Algériens innocents. Cette organisation est connue tant en Algérie qu’à l’étranger sous l’appellation de "cabinet noir".

    - Participation active dans l’assassinat du Président Mohammed Boudiaf.

    Il est à rappeler que M. Larbi Belkheir a reconnu , dans une interview accordée au quotidien français Le Monde, son appartenance à un clan maffieux qu’il qualifie d’équipe.

    M. Khaled Nezzar, général-major à la retraite, ancien ministre de la défense nationale, pour :

    - Sa participation à la répression des manifestations d’octobre 1988 qui ont coûté la vie à plusieurs centaines d’Algériens.

    - Sa participation à l’assassinat du Président Mohamed Boudiaf.

    - Appartenance à une organisation mafieuse coupable du drame que vit le peuple algérien bien avant l’arrêt du processus électoral de janvier 1992. Des faits qu’il reconnaît dans ses mémoires publiées aux éditions Chihab

    M.Ali Tounsi, directeur général de la sûreté nationale pour :

    - Appartenance à organisation maffieuse, arrestations arbitraires et disparition de plusieurs centaines de citoyens.

    -M. Abdelmalek Guenaïzia, général à la retraite et ancien ambassadeur, pour :

    - appartenance à une organisation mafieuse et participation active dans la dilapidation des richesses nationales.

    Les officiers généraux en activité accusés dans mon livre font l’objet d’une plainte que j’ai déposée auprès du procureur du tribunal militaire de Blida.

    Je me constitue partie civile en ma qualité de citoyen ayant eu à subir les affres de la répression de ces hommes qui se sont accaparés le pouvoir politique en Algérie et qui m’ont contraint à l’exil en suspendant mes journaux et en me menaçant de liquidation physique après m’avoir enlevé en avril 1994 devant les locaux du journal Le Libre que je dirigeais à Constantine.

    Comptant sur votre attachement à l’indépendance de la justice, j’ose espérer qu’une suite favorable sera donnée à cette plainte. Faute de quoi, je me réserverais le droit de saisir les instances judiciaires internationales.

    Je prends à témoin l’opinion publique nationale et la communauté internationale de vous avoir saisi par cette plainte en la diffusant à tous les médias nationaux et internationaux.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le procureur de la République, l’expression de mes salutations distinguées.

    Hichem ABOUD

  • Une défaite pour le régime de Bouteflika : LE MATIN de nouveau classé parmi la presse écrite nationale

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    L’organisme international des médias et journaux, 4International Media & Newspapers (4IMN), vient de classer les journaux africains et algériens en fonction de leur popularité.
    C’est dans ce classement que LE MATIN est ressuscité comme titre à part entière parmi la presse écrite algérienne, six ans après son interdiction, en dépit des manœuvres du régime de Bouteflika pour le condamner à l’oubli.
    En effet, et bien qu’il soit toujours interdit par le régime de Bouteflika depuis six ans et qu’il ne paraisse qu’en ligne (2 millions de connexions/mois), bien qu’il ne bénéficie d’aucune source de financement et qu’il ne fonctionne que grâce aux fidèles bénévoles, LE MATIN est classé parmi les 20 premiers titres algériens par the 4International Media & Newspapers (4IMN). (Voir classement)
    C’est une défaite retentissante de la censure, un revers pour le honteux régime d’Alger, un triomphe arraché par tous les amis de la parole libre et à leur tête les fidèles lecteurs de ce site ainsi que tous ceux qui y collaborent de près ou de loin.

    Classement des 20 premiers titres algériens :

    1er – El Khabar
    2em – El Watan – Alger
    3em – Liberté - Alger
    4em – Le Soir d’Algérie
    5em – La Tribune – Alger
    6em – Ech-Chorouk El-Youmi
    7em – Le Quotidien d’Oran
    8em – L’Expression Alger
    9em – La Dépêche de Kabylie
    10em – Le Jeune Indépendant – Alger
    11em – Horizons
    12em – El Moudjahid Alger
    13em – Le Financier Alger
    14em – Al Fadjr Alger
    15em – Ech Chaâb
    16em – Le Matin Alger
    17em – La Nouvelle République Alger
    18em – El Massa
    19em – L’Écho d’Oran

    Source : http://newspublish.algerieautrefois.com/04/02/2010/classement-de-3500-journaux-de-200-pays/

  • L'erreur du Géneral Mediene- toufik

    L'erreur du Général Mediene était d'avoir eu peur du TPI. En effet, le combat était dénaturé, des ONG n’ayant de neutralité que les lobbies qui financent leurs budgets, acculaient les militaires par le « qui tue qui ». S'il avait écouté Zeroual qu'il avait lâché après tant d'années de luttes légitimes antiterroristes, l'Algérie aurait peut être connu un autre destin! Et si les événements du 11 septembre avaient eu lieu deux ans plus tôt, Bouteflika n'aurait, sans doute, jamais été rappelé aux commandes de nos destinées. Rares les éradicateurs de l'hydre terroriste qui n'étaient pas bernés par le chant réconciliateur de la sirène d'Oujda. Aujourd'hui, le suffisant Ridha Malek, le naïf Said Saadi et bien d'autres vieux adolescents politiques assistent impuissamment aux ravages politiques et économiques du fou d’El-Mouradia. Il se trouve même ceux qui persistent encore à croire au "miracle" appelé son Excellence, en l’occurrence Khaled Nezzar!

    Parmi les rares dignes Algériens, véritables visionnaires, qui ne cessaient d'avertir les nationalistes, à longueur de l'année 98, de ne pas croire aux promesses de ce "prophète de malheur" et que quasiment personne n'a voulu écouter, était Mohamed Benchicou au journal Le Matin! Lui, il le savait déjà! Comment? Je ne le sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il a payé bien cher son amour pour l’Algérie! Il y’avait le FFS aussi, mais pour d’autres raisons politiques propre au contentieux historique d‘Ait Ahmed. Je pense que même le patron du DRS le savait aussi. Mais, celui-là, se surestimait, se prenait pour un de us ex machina, aujourd’hui quasi déchu, ignorant que le singe est aussi un vieux dans la grimace et que les tentacules du mal risquent de devenir, à la longue, incontrôlables.

    Le dénouement salutaire est improbable Que faire, aujourd’hui et demain, si c’est Mediene qui abdique en premier? C’est triste de limiter la problématique de notre devenir à seulement deux actants politiques. Mais, la réalité est bien là: il n’y a pas d’opposition démocratique en Algérie!

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  • Sonatrach et les châteaux du Maryland


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    Dans le scandale de la compagnie nationale Sonatrach, Echorouk a obtenu les résultats préliminaires des investigations élargies jusqu’aux états qui ont passé des marchés avec le groupe depuis 2001. Dans les conclusions des rapports établis par les enquêteurs, la valeur des biens immobiliers à Washington, en Virginie et dans le New Jersey, d’un responsable du secteur des hydrocarbures et de son neveu, atteint les trois millions de dollars, alors que l’inventaire des comptes bancaires de ces individus est en cours. * Les investigations menées par des spécialistes dans le domaine se sont intéressées aux liens de parenté existant entre des responsables du secteur des hydrocarbures en Algérie et d’importantes compagnies pétrolières qu’ils ont été créées dans le giron de la Sonatrach. Il s’agit de la compagnie Clearlogic basée dans le New Jersey et spécialisée dans la communication. Celle-ci appartient à un algérien de 44ans, elle a décroché des dizaines de marchés auprès de la Sonatrach grâce au lien de parenté entre son propriétaire et un des responsables du secteur. Deux noms sont cités; Jennifer Lynn et Philippe Burneim, ainsi que leur lien avec l’Algérien propriétaire de la compagnie mentionnée. * * Les enquêteurs ont indiqué que le cousin d’un des responsables du secteur a eu recours à un homme d’affaires algérien spécialiste dans le commerce de l’immobilier et établi aux États-Unis, et qui a permis au responsable en question, à son neveu et autres membres de sa famille d’acquérir des biens dont le prix de la totalité se monte à pas moins de trois millions de dollars. Ces propriétés sont situées dans le Maryland, à Washington, en Virginie et dans le New Jersey, et sur lesquelles l’on pourrait construire plus d’un million de logements ruraux en Algérie, selon une comparaison faite par les investigateurs. * * L’on évoque dans les rapports également les liens entre le lobby US et les responsables du secteur des hydrocarbures en Algérie, tel Robert Blatter, ancien conseiller du secrétaire d’Etat américain aux affaires extérieures. Les enquêteurs ont pu obtenir, selon les informations recueillies par Echorouk, des enregistrements en son et en image où l’on riait sur le dos des algériens. * * Dans une autre affaire, le fils d’un ancien responsable de Sonatrach est impliqué. Le fils établi dans le Texas est marié à la fille d’un responsable de la compagnie Anadacor qui a réussi à obtenir des actions gratuites de Sonatrach en 2007 par l’intermédiation du fils de l’ancien responsable du groupe algérien. * * Au sujet des préparatifs de la conférence internationale sur le GNL prévue en avril à Oran, les enquêteurs sont parvenu au fait que le coût réel de réalisation des structures d’accueil ne dépasse pas le million de dollars, alors qu’en fait, il atteint jusque là les 800 millions de dollars ! * * Les sources d’Echorouk ont indiqué que la fin des investigations relatives à l’inventaire des biens et à la non-conformité des marchés passés avec des compagnies américaines détermineront les responsabilités. Les personnes impliquées seront entendues et l’enquête se poursuivra après avril. L’été promet d’être chaud dans le secteur des hydrocarbures, selon les mêmes sources.

    Samy
  • Inédit dans le monde arabe : Des bloggueurs ont fait trembler le régime de Moubarak

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    Du Caire, Hassane Zerrouky

    En pleine grève des ouvriers du textile de la cité industrielle de Mahala dans la vallée du Nil à 120 km du Caire, un appel à la grève générale, pour le 6 avril, contre la hausse des prix et la pénurie de pain subventionné, était lancé via Internet sur le réseau Facebook. « N’allez pas au travail, n’allez pas à l’université, n’ouvrez pas vos commerces, n’ouvrez pas vos pharmacies ... Nous voulons des salaires dignes, nous voulons du travail, de l’éducation pour nos enfants, des transports humains, des hôpitaux ... » indiquait l’appel des bloggueurs qui s’est dénommé « groupe du 6 avril ». Il demandait également aux égyptiens d’ « afficher le drapeau égyptien partout », de « s’habiller en noir », de « distribuer le slogan », et il ajoutait : « surtout ne pas oublier d’offrir une fleur à chaque policier ».

    Toujours est-il que l’appel a été relayé de bouche à oreille. L’idée de grève générale s’est répandue comme une traînée de poudre. L’écho a été tel que le pouvoir a réagi de manière très vive. Sur les chaînes publiques de la télé égyptienne, un communiqué du ministère de l’Intérieur égyptien, diffusé en boucle tout le long de la journée du 7 avril, avertissait que l’Etat serait intransigeant avec les fauteurs de troubles. La police anti-émeute s’est déployée et a quadrillé la capitale. Les parents ont pris peur et n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école.

    La grève générale n’a finalement pas eu lieu, mais ce dimanche 6 avril, Le Caire vivait au ralenti. La veille , des bloggueurs avaient été arrêtés dont Esraa Abdelfattah, jeune étudiante, créatrice du blog et initiatrice d’un mouvement inédit dans les annales égyptiennes et des pays de la région qui, de l’avis de nombreux égyptiens, a fait trembler le régime.

    Aujourd’hui, Esraa Abdelfatah et sa « complice », Nadia Moubarak (rien à voir avec le chef de l’Etat égyptien) ainsi qu’une vingtaine de bloggueurs, arrêtés dans un café du centre du Caire, sont en prison, en attente de jugement. De sa cellule, elle a écrit une lettre, publiée par le journal de gauche, El Badil, dans laquelle elle explique ce qui l’a incitée à lancer un tel appel.

    Quoi qu’il en soit, ce mouvement des jeunes bloggueurs, qui a pris de court l’opposition classique y compris les Frères musulmans, ne s’est pas éteint. En quelques jours, plus de 80 000 personnes l’ont rejoint sur Facebook. Mardi dernier, il est passé à une autre étape. Il a lancé un nouvel appel pour la journée du 4 mai, tout un symbole, puisqu’il s’agit de la date de naissance du président Hosni Moubarak. En plus de la libération d’Esraa Abdelfattah, il demande aux égyptiens de s’habiller en noir et de mettre des drapeaux noirs sur leurs balcons en signe de protestation contre la vie chère et pour le respect des libertés et des droits de l’homme. Quant à Esrra Abdelfatah et Nadia Moubarak, selon les deux journaux de gauche – El Badil et El Destour – elles ont été séparées de leurs camarades et transférées dans un lieu tenu secret. « Le ministère de l’intérieur a caché Esraa » accuse en « une » El Destour ». « Diparition d’Esraa » renchérit de son côté El Badil. Le reste de la presse égyptienne, dont l’officieux El Ahram, se sont également fait l’écho de l’emprisonnement de la jeune bloggueuse.

    L’affaire fait grand bruit au point d’éclipser médiatiquement les manifestations (elles ont eu lieu mercredi) des Frères musulmans protestant contre la condamnation à de lourdes peines de 25 de leurs membres dont le numéro trois de la confrérie, Kheirat el Chater, condamné à 5 ans de prison.

    Et de l’avis des journalistes et observateurs égyptiens que j’ai rencontrés, le pouvoir égyptien semble désarmé face à un mouvement né sur Internet, échappant aux formes classiques d’organisation, qui affirme sur son réseau Facebook ne pas être un parti politique, refusant de surcroît toute récupération politique d’où qu’elle vienne et qui mène un combat pacifique et civilisé sur les seuls thèmes de la vie chère, de l’augmentation des salaires, des libertés démocratiques et des droits de l’homme.

    H.Z

  • Le bras de fer Présidence-DRS se durcit autour des affaires Boudiaf et Saïdi

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    Des sources proches de la présidence de la République font état de  nouveaux rebondissements dans le duel qui opposerait les services secrets algériens (DRS) à la présidence de la République, dans l’affaire de la commission d’enquête installée par Bouteflika, et chargée de faire la lumière sur l’assassinat du président Boudiaf et du général Fodil Saidi.

    La première vraie confrontation entre les deux institutions vient d’avoir lieu à la fin de la semaine passée. Deux juges civils de la commission d’enquête se sont présentés  au siège de la DCE (Direction du contre espionnage) sis à Hydra pour les besoins de l’investigation, mais ils se sont vus interdire l’accès du bâtiment par le patron du contre espionnage sous prétexte que ces deux magistrats ne bénéficiaient des « habilitations de première catégorie ». Autrement dit, le patron du DRS n’est pas prêt à jeter ces agents en pâture, encore moins à lever le secret sur les activités de ces cadres et de son département et la tâche s’annonce rude pour Bouteflika.

    Par ailleurs, le procureur militaire vient  cette semaine de délivrer trois convocations aux noms de trois  agents du contre espionnage, cités dans le dossier de l’assassinat du général Saidi Fodil. Les trois concernés, Benseloune Hassane, Chaibiya Mohamed et Moufni Redouane, ont un mois pour se présenter devant le procureur militaire de la première région militaire. Aucune disposition particulière n’a été encore prise par la direction de la justice militaire concernant les agents Bensaif Yazid, Benloucif Badis, Kadri Abderezak, Benloucif Hakim,  Ouanzi Hadj Ali, Bousaha Abdelmadjid, Bouseda Mohamed , du contre espionnage.

    On apprend qu’une nouvelle liste d’anciens responsables et agents du SSP (Service de la sécurité présidentielle) et du service A.I (Action du contre espionnage) vient d’être versée dans les dossiers de l’enquête, et dans laquelle on retrouve l’ancien patron du GIS  Boulouiza Nassredine dit Hammou, le commandant Yacine  et  des agents de protection Ait Ouali Mounir , Habchi Nacer,  Omrani Brahim, Messloub Karim appartenant  au SSP.
    En outre, une nouvelle piste a été ouverte par la commission : l’existence d’une probable unité secrète au sein du département du renseignement et de la sécurité et qui regrouperait des agents d’élite triés sur le volet, l’unité en question serait le bras séculier du DRS depuis le début des années 90, elle aurait échappé depuis sa création au contrôle du ministère de la défense nationale car couverte par le secret défense. La présidence a exprimé des interrogations et des inquiétudes quant l’appartenance des  agents mis en cause dans l’affaire  Boudiaf et Saidi a cet organisme secret.

    Aissat

  • Que pèse aujourd'hui l'Etat algérien ? Il est bousculé, ignoré, traité comme un malpropre…

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    Que pèse aujourd'hui l'Etat algérien ? Il est bousculé, ignoré, traité comme un malpropre…

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    L'Algérie pourra taper du poing le jour ou ses représentants seront des hommes d'Etat dignes de ce nom. A l'image d'Israël qui a fait de la responsabilité de la France dans la question juive entre 1935-1945 une question primordiale poussant l'Hexagone à reconnaitre son implication dans la déportation et le génocide des juifs ; comme l'Arménie qui a obligé l'Elysée a pousser la Turquie à une reconnaissance du génocide des Arméniens... Entre temps, et depuis des lustres, nos chauffeurs de bendir, corrompus jusqu'à la moelle épinière, vivants à l'heure de Paris et des environs, nous ressortent cette vielle litanie pour occuper la galerie, voulant même diriger notre regard ailleurs, alors que dans le même temps des scandales autrement plus importants s'étalent, se succèdent avec une ampleur jamais atteinte en matière de corruption, de vols de deniers publics, de détournements, de violation des règles des marchés publics. Le jour ou des hommes intègres, propres, sans peur et sans reproche dirigeront le pays, la France ne pourra plus méconnaitre les faits dont elle s'est rendue coupable en Algérie, les dits faits étant plus graves que ceux reconnus par ce pays actuellement. Pour le moment tout est faux chez nous : personne n'est à sa place, de "l'intronisé " du Golfe (région du Moyen d'Orient et quartier sur les hauteurs d'Alger) au dernier élu au sein d'un système rétrograde, régionaliste, tribale et archaïque. Dés lors personne ne pourra nous prendre au sérieux tellement nos dirigeants actuels ne sont ni nets, ni propres, ni pris au sérieux. A titre comparatif, le régime sous BENDJEDDID Chadli était plus performant : dans l'affaire du regretté Mécili la France est devenue complice dans l'assassinat de l'opposant algérien à Paris en faisant évacuer en urgence l'auteur du crime vers Alger. Aujourd'hui, l'Etat algérien est bousculé, ignoré, traité comme un malpropre par cette même France dans l'affaire de l'arrestation d'un haut fonctionnaire des A.E. qui n'a rien à voir avec cette histoire ; tout cela devant le regard passif de qui de droit et de sa smala. Beaucoup d'indicateurs montrent que nous allons à la dérive à tout point de vue à cause d'une gestion hasardeuse du pays, de ses richesses par des incompétents d'autant plus irresponsables que se soutenant, épaule contre épaule, ils nous mènent droit au mur ; les dégâts n'en seront que plus dramatiques pour une population certes amorphe, comme sous anesthésie, mais pouvant réagir à n'importe quelle occasion malgré le système répressif mis en place par le régime qui pense que les forces de l'ordre ne seront jamais dépassés par les évènements. Ignorant les vérités historiques, le système se leurre et se croit hors de portée dans sa tour d'ivoire, en l'occurrence la fameuse zone du Club des Pins et autres résidences-bunkers. Tout à une fin, et compte tenu de beaucoup de facteurs négatifs, le début de la fin a bel et bien commencé.

    Abu Jehl

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