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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 202

  • SOUFFRANCE DES ALGERIENS

    SOUFFRANCE DES ALGERIENS

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    Publié le 21/08/2009 à 00:38 par abdoumenfloyd



    10 Millions d'Algériens dans la misère,10Millions de pauvres

    Publié le 19/08/2009 à 16:38 par abdoumenfloyd
    10 Millions d'Algériens dans la misère,10Millions de pauvres

    La pauvreté s’est « confortablement » installée dans les foyers algériens. Le pays compte au moins 1,2 million de familles démunies. Une réalité longtemps dissimulée par les pouvoirs publics. Le chiffre n’est pas établi par une quelconque ONG ou organisation autonome qu’on pourrait accuser d’avoir une volonté de ternir l’image du pays. Il est communiqué par l’un des ministres le plus hostile au débat autour de la misère sociale en Algérie, celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, Djamel Ould Abbès. Le couffin du Ramadhan a, semble-t-il, contraint ce dernier à rendre publiques ces statistiques. En effet, dans une déclaration reprise avant-hier par l’APS, M. Ould Abbès donne le chiffre de 1 200 000 familles démunies qui bénéficieront de l’aide de l’État durant le mois sacré, qui est de 3 milliards de dinars.

     



    Ce sont donc au moins autant de familles qui sont dans le besoin. Mais le nombre sera sans nul doute très important. En tout cas, il est beaucoup plus important que les 72 302 personnes « démunies » recensées auparavant par le département de Djamel Ould Abbès. Ce dernier, qui ne cesse de gloser sur la dénomination de la pauvreté, préférant désigner cette population par le terme « démunie », devra désormais penser à ces millions d’Algériens qui peinent à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Le phénomène n’est pas marginal. En l’absence d’étude nationale sur le sujet (la dernière en date a été réalisée en 2006), il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de pauvres en Algérie.

     

     

     

    Aucune enquête sérieuse n’a été établie depuis le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté en Algérie, témoigne un responsable de la Banque mondiale à Alger. C’est sur les documents des organismes internationaux que les services de sécurité se sont basés pour élaborer, en avril dernier, un rapport dans lequel ils confirment l’étendue du phénomène. « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En 2003, et malgré des réserves de change dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », explique ce rapport des services de sécurité repris, à l’époque, par la presse nationale.

     

     


    Le nombre de pauvres dépasserait, selon la même source, les 10 millions de personnes. La situation s’est dégradée davantage ces dernières années. Elle est accentuée en particulier par la précarité de l’emploi et l’érosion du pouvoir d’achat des Algériens. L’Algérie est visiblement un pays riche avec une population pauvre. Alors que la rente pétrolière est en nette progression (144 milliards de dollars de réserves de change), la répartition des richesses n’est pas équilibrée. Selon le dernier rapport du PNUD, moins de 20% de la population détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays. Le reste de la population n’a droit qu’à des miettes. C’est dans les zones rurales que le phénomène est plus généralisé. Selon la carte de la pauvreté établie par l’Agence nationale d’aménagement du territoire (ANAT), 17,4% des communes situées dans les Hauts-Plateaux sont frappées de plein fouet par la misère sociale. La situation est plus critique également dans les zones montagneuses, comme les wilayas de Médéa, Chlef et Aïn Defla. Les signes de la pauvreté, selon la même étude, sont visibles notamment à travers le revenu des ménages oscillant entre 5000 et 10 000 DA/mois, le taux d’analphabétisme, le droit aux soins et l’accès au logement. Pour ces familles, le débat actuel autour de l’accès aux technologies de l’information et de la communication relève de la fiction. Le gouvernement est appelé ainsi à revoir sa copie et à se mettre au travail afin d’assurer d’abord les conditions d’une vie digne à ses citoyens.



    Madjid Makedhi

    Un maire ou un boxeur

    Publié le 23/06/2009 à 10:47 par abdoumenfloyd
    Un maire ou un boxeur


    Le président de l’APC d’El Beyoudh, au Nord de Nâama a giflé une employée. Cette dernière n’a pas accepté ce geste et a réagit, ce qui a conduit à une dispute entre les deux parties, suite à laquelle, les lunettes de ce maire sont tombées. Il est à rappeler que ce maire s’est déjà attaqué à des locataires de logements de fonction et jeter leurs meubles dans la rue. Il s’est, notamment, attaqué au directeur d’une école primaire de la même commune. La brigade de la Gendarmerie Nationale a ouvert une enquête sur cette affaire avant de la transférer à la justice.

    Tipaza: un citoyen victime de torture

    Publié le 16/06/2009 à 06:52 par abdoumenfloyd

     

    Les abus que vivent les citoyens de l'intérieur illustrent parfaitement l'arbitraire d'État. Le député Mohamed Khendek, et c'est tout à son honneur, soulève un cas qui n'est, hélas, pas rare. Avec cela les " observateurs" trouveront encore la tentation de la paresse ou de la perfidie pour susurrer que tous les députés (ou tous les hommes politiques) sont les mêmes.

    La médiatisation de l’affaire du jeune Omar Imekraz s’est imposée parce que les autorités civiles et militaires de la Wilaya de Tipaza sont restées sourdes à nos sollicitations pour mettre un terme aux agissements du chef de section de la recherche et de l’investigation de la gendarmerie nationale. Il s’agira également de prendre à témoin l’opinion publique sur la machination qui se trame contre la victime.

    En effet, en date du 17 mars 2009, ce citoyen résidant à Nador (wilaya de Tipaza), convoqué à se présenter dans les locaux de ladite section pour un interrogatoire, subira une véritable torture physique.

    Je ne remets pas en cause cette convocation et n’ai pas l’intention de m’immiscer dans le fonctionnement de l’instance sécuritaire.

    Mais en ma qualité de député, il est de mon devoir d’alerter sur les atteintes à la Constitution et aux droits élémentaires des citoyens.

    Primo : Ce jeune ignore toujours les griefs retenus contre lui et encore plus les raisons d’une telle torture.

    Secondo : Cette torture a occasionné une interruption temporaire du travail (ITT) de douze jours (certificat médical du médecin légiste faisant foi).

    Tertio : une requête contre l’officier, accompagnée du certificat médical, - restée sans suite à ce jour - a été adressée au procureur militaire de Blida en date du 30 mars 2009 qui en a pourtant accusé réception le 4 avril 2009.

    Depuis ce dépôt de plainte, l’officier en question n’a pas arrêté de harceler M. Imekraz au téléphone afin de le rencontrer. Ce que ce dernier a refusé à chaque fois.

    Suite à quoi, le 04 mai 2009, deux personnes en civil pointent au domicile du jeune, lui demandent de ramener le livret de famille et de les accompagner. Il sera dirigé vers les mêmes locaux où il avait été torturé.

    Il sera reçu par ce même chef de section qui lui ‘’fera comprendre’’ qu’étant intouchable, il avait tout intérêt à retirer sa plainte sous peine de voir ses père et frère emprisonnés. Il rajoutera que c’est dans le but de tuer la maman à petit feu.

    Avant de le relâcher, il prendra le soin de lui couper une mèche de cheveu pour, dira-t-il, l’analyser !

    Vu la tournure que prenait cette affaire, j’en ai informé, par écrit, le Wali en date du 10 mai 2009 en insistant sur le fait qu’en sa qualité de représentant de l’Etat il était garant de la sécurité des biens et des personnes.

    Suite à ce courrier, le jeune Imekraz n’a plus eu à s’inquiéter. Simple coïncidence ou bien M. le Wali s’est-il saisi de l’affaire ?

    En ce qui me concerne, je n’ai eu aucune réponse qu’elle soit écrite ou verbale.

    Le 10 juin pourtant, l’officier récidive et le reconvoque de nouveau à la section pour lui faire signer un document reconnaissant qu’une mèche de cheveu lui avait été prélevée lors de son premier interrogatoire.

    Devant cette situation dramatique, les parents du jeune se posent les questions légitimes suivantes :

    Qu’a pu bien faire notre fils pour mériter une telle cabale ?

    S’il est soupçonné de délit, pourquoi ne pas l’avoir mis en examen ? Et même dans pareil cas, c’est au juge d’instruction ou au procureur de la République qu’il revient de faire toute la lumière.

    Pourquoi le tribunal militaire de Blida, n’a pas encore convoqué leur fils ?

    Le chef de section bénéficierai- t-il d’une quelconque protection ?

    En ma qualité de député, il est de mon devoir d’éviter qu’on fasse endosser une quelconque affaire au jeune Imekraz pour le faire taire. C’est la raison pour laquelle, il faudra que la vérité éclate.

    Le député RCD MOHAMMED KHENDEK.

     

    100 candidats HARRAGA nterceptés dimanche à Annnaba

    Publié le 16/06/2009 à 06:37 par abdoumenfloyd

     

    Plus de cent candidats à l'émigration clandestine, des harraga, répartis en trois groupes, ont été interceptés dimanche à Annabaont indiqué lundi les gardes-côtes. Deux groupes, composés respectivement de 23 et 31 jeunes, ont tout d'abord été arrêtés, a indique le chef de la station principale des gardes-côtes de Annaba, Abdelaziz Zaidi, cité par l'agence APS. Celle-ci avait précisé dimanche que le premier de ces deux groupes se trouvait à bord d'une embarcation artisanale lorsqu'il avait été repéré par les gardes-côtes.

    Deux autres groupes de 50 personnes au total qui voulaient se rendre en Italie ont ensuite été interceptés dans des circonstances qui n'ont pas été précisées. Deux groupes de 39 harraga chacun avaient déjà été interceptés samedi près d'Annaba et trente autres candidats à l'émigration clandestine, dont deux jeunes filles, l'avaient été vendredi au large d'Oran.

    AFP

     

    Alger est la deuxième plus mauvaise ville au monde

    Publié le 10/06/2009 à 01:03 par abdoumenfloyd
    Alger est la deuxième plus mauvaise ville au monde

    Peinture: © R.A.D "Vision de la capitale".

    Alger a été classée, selon  une étude réalisée par « The economist », la deuxième plus mauvaise ville au monde, après la capitale du Zimbabwe Harare et ce, en termes de conditions de vie.

    Dans cette étude, 140 villes ont été classées selon six critères; la santé, la stabilité, la culture, l’environnement, l’éducation et les infrastructures.

    La ville Canadienne Vancouver a été classée en tête de la liste des 140 villes, alors qu’Alger a partagé la 138ème place avec la capitale du Bengladesh Dhâkâ, laissant la dernière place à la capitale du Zimbabwe.

     

    C'est malheureux!

    Jazairi.M

    Priorité à la fille du ministre !!

    Publié le 28/05/2009 à 20:12 par abdoumenfloyd


    La fille d’un ministre est revenue, depuis quelques jours, d’une mission effectuée au Canada, elle a été envoyée par un organisme appartenant à un ministère conduit par son père. Des sources de l’organisme en question ont indiqué que la fille du ministre n’avait pas à prendre part à cette mission si son père n’était pas le patron de ce secteur, du fait de l’existence de personnes plus qualifiées qu’elle.

    RN5 :Une dizaine d’automobilistes agressés par des voyous

    Publié le 24/05/2009 à 16:04 par abdoumenfloyd
    CELA S’EST PASSÉ, HIER, SUR L’AXE AUTOROUTIER BOUDOUAOU-ALGER

    Hier matin, plus de dix automobilistes ont été victimes de violentes attaques perpétrées par une bande de voyous sur l’axe autoroutier Boudouaou- Alger, plus exactement à la dernière pente qui débouche sur Dar El-Beïda. Profitant de l’important flux de véhicules qui causent un ralentissement de la circulation, ces gangsters, munis d’armes blanches et de bâtons, qui se sont constitués en association de malfaiteurs, ont semé une panique générale auprès des automobilistes pris dans un véritable guet-apens.

    La cocaïne en Algérie, ce n’est plus une crainte !

    Publié le 24/05/2009 à 15:14 par abdoumenfloyd
    La consommation de poudre blanche augmente au sein de la Jet-Set
    Cocaïne en Algérie ou la drogue des riches

    Des informations qui parviennent à l’Office national de lutte et de prévention contre la drogue et la toxicomanie font part de sa consommation par des personnes issues de familles aisées, dans des cercles fermés, discothèques et autres cabarets de luxe. De par leur statut social, ces consommateurs se sentent protégés des descentes des différents services impliqués dans la lutte contre les stupéfiants. Si pour l’instant, la consommation de la cocaïne reste confinée dans un milieu restreint, c’est en raison essentiellement de son prix oscillant entre 8 000 et 12 000 dinars le gramme. Dans quelques années, la drogue de la “jet-set algérienne” va probablement se démocratiser pour atteindre même les couches populaires avec un prix au détail qui sera revu à la baisse. Plusieurs éléments plaident en faveur de cette éventualité. À 900 millions de centimes le kilogramme, les narcotrafiquants, pense Abdelmalek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte et de prévention contre la drogue et la toxicomanie, seraient sur le point de transférer leurs activités criminelles du cannabis, dont la demande mondiale a baissé conséquemment, à la cocaïne, très demandée aujourd'hui notamment dans les milieux les plus aisés en Algérie et partout ailleurs. “Les cartels colombiens cherchent à mettre un pied dans notre pays. Nous disposons de toutes les informations qui le prouve”, dit-il. Trouvant de plus en plus de difficultés à tromper les contrôles frontaliers des pays européens, les cartels colombiens tentent de transiter par l’Algérie. Un itinéraire, moins cher et moins risqué. L’année dernière, la Marine française a intercepté un navire panaméen avec une cargaison de 3 tonnes de cocaïne à destination de notre pays. Une année auparavant, la police espagnole a démantelé un réseau de narcotrafiquants à Barcelone qui s'apprêtait à expédier en Algérie au moins une tonne de cocaïne. Des immigrants clandestins s’adonnent également à cette activité pour financer leur voyage et se faire délivrer de faux visas et parfois de faux passeports. Un ressortissant malien vient d’être condamné à sept ans de prison par le tribunal d’Alger pour importation et transport de cocaïne. Il a été arrêté à l’aéroport international d’Alger en possession de 29 capsules contenant 766 grammes de cocaïne dont une partie dans son estomac. Les trafiquants cachent, en effet, souvent la drogue dans l’estomac des passeurs. Des capsules hâtivement fabriquées qui peuvent s’ouvrir dans le tube digestif et provoquer la mort du passeur. En dehors de la Colombie, la cocaïne arrive de la région subsaharienne, notamment du Cap-Vert, du Niger et de la Mauritanie. Ces filières tentent d’avoir une présence en Algérie, surtout afin de mieux atteindre le marché européen par le bais des navires algériens, moins sujets à des fouilles systématiques. 800 grammes de cocaïne ont été saisis en 2008 contre 27 en 2007. Un indice grave, selon M. Sayah, qui pense que la prévalence de la consommation de tout type de stupéfiants est en constante hausse dans le pays au point où pour circonscrire ce fléau, il faudra un jour franchir le pas de la légalisation de certaines drogues comme l’ont fait certains pays comme la Hollande avec ses fameux “coffee shop”.

    Nissa Hammadi

     

    "L'anarchie n’est que le fruit de la démission de l’État"

    Publié le 19/05/2009 à 23:18 par abdoumenfloyd
    "L'anarchie n’est que le fruit de la démission de l’État"

    Des pluies diluviennes inondent des communes d’El Taref et 52 familles avaient été évacuées

    Par Belkacem:

    Le cas d’EL-TARF n’est malheureusement pas isolé. Il suffit qu’une petite pluie tombe pour que les bouches d’égouts commencent à vomir leur contenu à même les rues qui deviennent vite de véritables oueds en furie. Il ne faut pas s’étonner de lire que les services de la protection civile ont été obligés de recourir à de gros moyens, deux bateaux et de plongeurs, pour sauver les familles dont la vie état menacée par la brusque montée des eaux suite aux pluies diluviennes, pas moins de quelques 52 mm en 24 heures, qui s’étaient abattues sur la Wilaya de EL-TARF qui est connu par ses lacs et ses terres inondables.
    Pourquoi, à chaque fois que des précipitations « anormales » s’abattent sur une quelconque région, faut-il s’attendre au pire et c’est la panique totale ? Pourtant, la réponse est toute simple ! Ces inondations ne sont rien d’autres que le résultat incontournable de la vétusté des réseaux d’écoulement des eaux qui ne répondent pas aux normes. Ils sont incapables de répondre favorablement à l’évacuation normale des grandes quantités d’eaux pluvieuses. Il est connu par le plus commun des algériens que, la plus part du temps, les travaux de réalisation des VRD sont toujours confiés à des bricoleurs qui, profitant de l’absence de tout contrôle technique « valable », vont tout bâcler en ne respectant aucune norme dans ce domaine. (Il m’a été de constater à maintes reprises que des ouvriers posaient des buses de diamètre 20 ou 30 à la place où il aurait fallu en mettre des buses de diamètre de 60 ou 120.)
    Qui incriminer quand des sinistres pareils sont enregistrés ? La réponse est toute simple ! Les services techniques sont les premiers à pointer du doigt pour la simple raison qu’ils sont les premiers à fixer les « NORMES » dans tout projet qui relève de leur responsabilité. Viennent en seconde position des personnes incriminées, ceux qui sont chargés de la réalisation des projets et qui recourent au bricolage et à au rafistolage pour terminer leurs travaux qui, en vérité, ne répondent à aucune norme. Pour se rendre compte du bricolage, il faut juste regarder et comparer les dosages de ciment et la finition chez un privé et chez le soit disant entrepreneur qui n’a d’entrepreneur que le nom. En effet, la comparaison est incongrue et les travaux diffèrent totalement. (Il n’y a qu’à voir en cas de séisme, les constructions privées résistent mieux que celles ont été réalisées au profit de l’État !) Une réalité qui crève les yeux ! Et pour clore la liste de ceux qui sont responsables de cette gabegie, il faut y inclure les autorités locales qui ne prennent jamais ou presque jamais la peine de s’enquérir du déroulement des travaux qu’ils sont appelé à payer rubis sur ongle à des apprentis maçons qui ne pensent qu’au moyen le plus rapide de faire fortune. Il arrive, et c’est de notoriété publique, que l’entrepreneur achète tout le monde. La corruption active dans ce monde est une pratique fort connue. Un petit bakchich ou un petit pourcentage dans les situations et le tour est joué. Il arrive que les entrepreneurs choisis ne sont que les prête noms à des employés de la SUCH, de la DUCH ou du Maire en personne. Ici, c’est le monde de la combine et des trafics à grande échelle.
    En un mot comme en mille, on peut affirmer que toute cette anarchie programmée n’est que le fruit de la démission avérée de l’État qui permet à des bricoleurs de commettre toutes les turpitudes possibles et imaginables sans demander des comptes aux entreprises qui n’auraient pas respecté les clauses des marchés. D’ailleurs qu’est-ce qui empêche l’État de recourir à la mise en application de la fameuse clause de la garantie décennale qui n’est plus utilisée pour sévir contre les bricoleurs qui méritent d’être contraints de REFAIRE toute partie d’un ouvrage qui ne réponde pas aux normes ou qui peut s’avérer inopérante ou tout simplement défectueuse par la suite. Après dix ans, tout vice peut être considéré comme normal !
    Il n’est pas inutile de souligner au passage que, trop souvent, il arrive que certains travaux soient inopérants moins d’un an après leur réalisation sans que l’entrepreneur qui les a réalisés soit inquiété outre mesure.
    Pourquoi accepte t-on en continue t-on de confier des travaux et des projets majeurs à des « entreprises » qui compte deux maçons et deux manœuvres et dont le matériel est constitué d’une dizaines de madriers, de deux brouettes et un Mazda bâchée. (Juste à titre d’exemple flagrant de gabegie : La réfection d’une route départementale de 13 kilomètres est confiée pour la somme faramineuse de pas moins de 14.000.000.000 de centimes ; oui vous avez bien lu quatorze Milliards de Centimes ; à un arriviste qui bâcla carrément les travaux tant et si bien que cette route refaite est devenue impraticable juste quelques mois après sans qu’il soit inquiété. Un crime impardonnable ! Pourquoi n’est-il pas contraint de refaire les travaux pour qu’il serve de leçon à d’autres opportunistes ? Rien de tout ça et ce sont les ouvriers des services des travaux publics qui sont chargés de combler les millions de nids de poule qui empoisonnent la vie des usagers qui empruntent cet axe routier très fréquenté. Des exemples pareils, il en existe des millions à travers le pays qui est plongé dans une anarchie généralisée qui risque de le précipiter dans l’abîme de la confusion totale.) Il impératif que l’état se mette à l’ouvrage en mettant en place des textes capables de protéger ses intérêts qui n’ont pas fini d’être bafoués en toute impunité. Il faut faire la guerre aux malfaçons et exiger que ceux qui en sont les responsables corrigent leurs erreurs à leurs frais. Il faut bannir d’une manière définitive tout personne qui se rend coupable d’une faute afin d’en faire des exemples à méditer pour les autres. Désormais, seuls les authentiques hommes de métier doivent bénéficier de la confiance de l’État qui n’a plus le droit de jouer avec la vie et les sous des citoyens. Tout rapace avide de gain facile est automatiquement écarté des circuits étatiques. Il faut que les bricoleurs soient irrémédiablement écartés, mis en quarantaine afin de les mettre hors jeu dans toute compétition future. Le moment est propice pour faire du travail professionnel tout en y mettant les moyens qui s’imposent et tout le monde sera gagnant dans l’affaire. Merci de m’avoir lu.

    Votre frère Belkacem.

  • Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage

    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage

    Publié le 16/09/2008 à 12:00 par abdoumenfloyd
    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage


    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays

    Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.

    Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
    Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?

    Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation.

    Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.

    Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’.

    Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
    Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée.

    Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
    Ce qu' ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
    Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

    À Suivre


    Sofiane-LE MATIN

  • AUCUN PAYS N'A TABASSE' LEUR MEDECIN ,ALGERIE OUI, QUI DIT MIEUX PLUS DICTATEUR QUE ALGERIE TU MEURS!

    LA GRÈVE SE POURSUIT
    Les médecins dans la rue
    03 Février 2010 - Page : 4
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    Une grande marche aura lieu aujourd’hui en blouses blanches du CHU Mustapha-Bacha en direction de la Présidence de la République.

    En grève depuis près de deux mois, les médecins grévistes vont manifester leur colère dans la rue. En effet, les protestataires organisent aujourd’hui une grande marche en blouses blanches du CHU Mustapha Bacha vers la Présidence de la République à partir de 11h. Regroupant les hospitalo-universitaires, les généralistes, les spécialistes....la parade de la colère sera de taille. Contacté à ce sujet, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le Dr Lyès Merabet a affirmé que cette action vise l’intérêt collectif et non personnel.
    «Nous avons utilisé tous les moyens de négociation avec la tutelle. Hélas! celle-ci demeure aphone». L’interlocuteur a rappelé, au passage, que «le mercredi suivant, notre marche sera dirigée vers le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière» avant de souligner que «cette action sera enchaînée par une autre marche vers le Palais du gouvernement et ce, toujours le mercredi pour aboutir à une autre marche en direction de la Présidence de la République le mercredi qui suivra». Notre interlocuteur soulignera que ce mouvement de protestation verra la même mobilisation à Oran, Annaba, Constantine et Ouargla.
    En ce qui concerne la grève ouverte, le Dr Merabet a affiché sa satisfaction, compte tenu de «son bon déroulement à travers les wilayas du pays, entre autres, Alger, Oran, Annaba, Constantine, Ouargla...» En outre, le président du Snpsp a rappelé que «les revendications des médecins grévistes sont inchangeables et inchangées. Nous demandons d’abord, l’amendement du décret exécutif paru au Journal Officiel n°70 du 29 novembre 2009, car il faut le remettre en conformité avec ce qu’on a discuté avec les pouvoirs publics».
    La deuxième revendication, essentielle pour l’intervenant, est «le régime indemnitaire qui doit être élaboré en associant le partenaire social». Les protestataires réclament également un week-end adapté au week-end semi-universel, récemment adopté par l’Algérie.
    Par ailleurs, les praticiens grévistes estiment que «les médecins ont le droit de bénéficier de la cessibilité pour le logement de fonction, à l’image des autres salariés de la Fonction publique». Sur un autre registre, les grévistes dénoncent fermement «toutes les formes d’entraves au libre exercice du droit syndical et du droit de grève exprimé dans l’interférence et l’injonction de l’administration centrale et déconcentrée, dans le fonctionnement des organisations syndicales».
    La même source déplore les mesures répressives d’intimidation utilisées par l’administration de tutelle contre adhérents et cadres syndicaux du Snpsp, notamment à Oran, Mascara, Laghouat, Alger et Sétif. «Les protestataires dénoncent les ponctions sur les salaires des praticiens grévistes décidées en violation des dispositions réglementaires, malgré un service minimum observé et assuré aux citoyens», conclut notre interlocuteur.

    Lynda BEDAR

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  • LA MAIN DE L'ETRANGER UN MYTHE ET MENSONGE DU GOUVERNEMENT ALGERIEN

    La cohabitation vacille entre le président Bouteflika et les militaires de la Direction du renseignement et de la sécurité.Et les couteaux sont sortis. Hélas pour Boutef, les fins limiers ont tiré les premiers.

    l’armée se rebiffe

    En janvier, un séisme a secoué le pouvoir algérien. La destitution et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, président de la Sonatrach, et de quatre vice-présidents de la société, sont sans précédent. En Algérie, les hydrocarbures sont un véritable État dans l ’ État (120 000 salariés, 98 % des exportations, 60 % des recettes budgétaires). Personne ne songeait, jusqu’à aujourd’hui, à intervenir dans ce sanctuaire pétrolier. Pas même les barbus, pendant la décennie noire. À travers le président de la Sonatrach, c’est le ministre du Pétrole, proche de Bouteflika, Chakib Khelil, qui est désormais dans le collimateur. À la manoeuvre contre Khelil, se trouve le puissant général Mediene, surnommé « Toufik », le chef du DRS depuis 1990 ( !) et véritable patron de l’Algérie.

    C’est sa troupe qui a déclenché l’enquête judiciaire contre le président de la Sonatrach. Le général Mediene avait pourtant soutenu Boutef aux présidentielles de 1999, 2004 et 2009. Un soutien décisif. Alors pourquoi cette déclaration de guerre et pourquoi aujourd’hui ? Ces derniers temps, Boutef a franchi une double ligne jaune. D’abord, le chef de l’État a mis en avant son frère Said, conseiller à la Présidence, comme un successeur possible. « C’était oublier, commente un diplomate français, qui l’a fait Roi ». Deuxième souci, le président algérien a multiplié depuis l’automne les déclarations fracassantes contre la corruption, notamment pour « les postes à responsabilité sensible ». Le genre de déclarations que les militaires algériens n’aiment guère. La réponse n’a pas tardé. Le DRS, via des enquêtes ciblées, s’en prend à des amis de la Présidence. Longtemps, le ministre des Hydrocarbures aura été intouchable. En effet, Khelil entretenait les meilleures relations avec l’administration Bush, et notamment Dick Cheney. Avec l’arrivée d’Obama, tout a changé. La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, n’a-t-elle pas déclaré que les remugles au sein de la Sonatrach étaient « une affaire purement algérienne » ?

    Falcone, le retour

    D’autres affaires agitent le microcosme algérois. Ainsi le dossier de l’autoroute est-ouest. Où l’on voit Pierre Falcone, emprisonné en France dans l’affaire de l’Angolagate, se faire l’intermédiaire d’une société chinoise auprès du ministre des Affaires étrangères algérien, un ancien de l’Unesco comme lui, Mohamed Bejaoui. Tandis qu’à Paris, un certain « Sacha », fidèle agent du même Falcone, a désormais disparu. Et où l’on découvre plusieurs militaires rackettant les Chinois, jusqu’à ce que ces derniers balancent tout sur la place publique. À côté d’Alger, les luttes Sarko- Villepin paraissent bien fades.

     - JPG - 15.3 ko
    Kerleroux

    Lire ou relire sur Bakchich.info :

    Les révélations d’un général français accusant l’armée algérienne d’avoir tué les moines de Tibhirine relancent la lutte que se livrent le président Bouteflika et le patron de la sécurité militaire, le général (…)
    Dans les maquis djihadistes qui subsistent en Algérie, on compte maintenant trois générations d’islamistes : le grand-père, le père et le fiston.
    Le président Bouteflika milite activement pour enterrer de façon radicale la guerre civile des années 90 : l’amnestie générale des islamistes armés. Et, au passage, des généraux qui les combattaient.
  • Archive pour 'Corruption Algerie'

    Archive pour 'Corruption Algerie'

    Condamné pour corruption aux Etats-Unis, KBR prospère en Algérie

    kbr.jpgL’entreprise KBR, (Kellog Brown and Root), ancienne filiale du géant pétrolier américain Haliburton, continue de prospérer en Algérie en dépit d’antécédents graves liés à des affaires de corruption tant en Algérie que dans le monde.
    En juillet 2007, KBR a signé un contrat avec Sonatrach pour la réalisation d’un train de Gaz naturel liquéfié (GNL) à Skikda. D’un coût de 2,8 milliards de dollars financé par les fonds propres de Sonatrach, ce train géant d’une capacité de 4,5 millions de tonnes/an de gaz devait être réalisé dans un délai de 50 mois au lieu du délai initial de 48 mois. Or, selon nos informations, la société japonaise JGC a fait une offre de 2,5 milliards de dollars avec une durée de réalisation de 36 mois contre les 48 de KBR. L'offre des Japonais était d'autant plus intéressante qu'ils venaient de réaliser les mêmes travaux en Malaisie.

    (Lire la suite)



    Mais qui est donc coupable Mme Hanoune ?

    ouisa.jpgTel un avocat, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune ne cesse de plaider l'innocence de l’ex-Secrétaire général du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchama, poursuivi par la justice dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest. Dans toutes ses interventions publiques, Mme Hanoune affirme que «le dossier du SG des TP est vide» et elle s’interroge sur «le maintien depuis 4 mois» de ce responsable en détention. L'ancienne Trotskyste ne dit pas qui est coupable dans cette affaire. El Mouhtarem

    Affaire du secteur de l’hydraulique de Bechar: 2 à 10 ans de prison

     

    bechar.jpgLa chambre correctionnelle prés la cour de justice  de Bechar a prononcé lundi des condamnations allant de 2 à 10 ans de prison ferme dans l'affaire impliquant notamment des responsables locaux du secteur des ressources en eau.   Trois responsables de ce secteur ont été condamnés à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de un (1) million de DA pour chacun.  Il s'agit de l'ex directeur de wilaya de l'hydraulique, son adjoint et de l'ingénieur chargé du suivi des projets du secteur. Deux autres cadres du secteur ont écopé d'une peine de quatre (4 ) ans  de prison ferme, alors que la subdivisionnaire du secteur à Mougheul a été condamnée  à 18 mois de prison avec sursis.  La même juridiction a également prononcé des peines de deux (2) ans de prison ferme assortie d'une amende de un (1 ) million de DA à l'encontre de quatre membres du comité de marchés de la wilaya. Deux autres membres du  Comité ont écopé de deux ans de prison ferme, et autant ont été condamnés à  18 mois de prison avec sursis.

    –>

    La Cour des comptes enquête au port d’Alger

    port.jpgUne commission de la Cour des comptes enquête actuellement au niveau de l'Entreprise portuaire d'Alger (Epal),  mais, aucun responsable n'a été encore convoqué par la justice. Il serait question dans cette enquête de vérifier si l'acquisition de plusieurs équipements tels que des clarks, des bennes, des chariots et stackers n'a pas été surfacturée. Ce matériel d'un coût de 1,2 million d'euros est importé notamment de Suède et du Japon. Il s'agit aussi d'enquêter sur une nouvelle acquisition de deux remorqueurs (commercial et de haute mer) qui seront réceptionnés respectivement avant la fin de 2010 et au cours du premier semestre 2011, rapporte Le Temps.



    Corruption en Algérie: 20 milliards de dollars partis en fumée depuis 2005 !

    corruption3cf17.jpgLe président de l'association algérienne de lutte contre la corruption, Djillali Hadjadj a affirmé aujourd'hui au quotidien arabophone Wakt el djazair que la corruption et les malversations économiques en Algérie ont causé un préjudice au trésor public d'une valeur de 20 milliards de dollars ces cinq dernières années ! El Mouhtarem

    Scandale de l’autoroute est-ouest: 1000 milliards de dinars partis en fumée

    amar.jpgLe magistrat chargé du dossier relatif aux anomalies et aux carences relevées dans la réalisation du projet de l’autoroute est-ouest a ordonné des commissions rogatoires internationales pour vérifier si les prévenus possèdent des comptes à l’étranger. Le trou financier découvert suite à ces opérations frauduleuses serait de l’ordre de 1 000 milliards de dinars, selon l’expertise provisoire établie par un expert-comptable spécialisé en matière de finances et de comptabilité, rapporte Le Jeune Indépendant.

    Chakib Khelil: “Il n’y a pas de scandale Sonatrach”

    khelil2.jpgLe ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a affirmé hier à Relizane qu'il n’existe pas de scandale Sonatrach. “C’est vous, la presse, qui ne cessez pas de rapporter qu’il y a un scandale qui couve actuellement à Sonatrach. Pour moi, c’est un dossier dit Sonatrach. Ni moi, en tant que ministre, ni vous, la presse, n’avons le droit de qualifier ce dossier de scandale. Vous n’êtes pas des juges.” Et d’enchaîner encore: “ce dossier relève des compétences de la justice qui aura à trancher. Soit de prouver la culpabilité ou d’innocenter les mis en cause. Laissons la justice algérienne faire son travail.” Plus loin, il indiquera que “la direction de Sonatrach reste libre de se constituer partie civile ou pas. On ignore si la compagnie nationale d’hydrocarbures a procédé aux démarches pour se constituer partie civile. Cette compagnie est libre de le faire”, rapporte Liberté.



    Main basse des généraux sur le pétrole algérien

    bouteflika865f9.jpgPar Nicolas Beau www.bakchich.info

    La cohabitation vacille entre le président Bouteflika et les militaires de la Direction du renseignement et de la sécurité.Et les couteaux sont sortis. Hélas pour Boutef, les fins limiers ont tiré les premiers.

    l’armée se rebiffe

    En janvier, un séisme a secoué le pouvoir algérien. La destitution et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, président de la Sonatrach, et de quatre vice-présidents de la société, sont sans précédent. En Algérie, les hydrocarbures sont un véritable État dans l ’ État (120 000 salariés, 98 % des exportations, 60 % des recettes budgétaires). Personne ne songeait, jusqu’à aujourd’hui, à intervenir dans ce sanctuaire pétrolier. Pas même les barbus, pendant la décennie noire. À travers le président de la Sonatrach, c’est le ministre du Pétrole, proche de Bouteflika, Chakib Khelil, qui est désormais dans le collimateur. À la manoeuvre contre Khelil, se trouve le puissant général Mediene, surnommé « Toufik », le chef du DRS depuis 1990 ( !) et véritable patron de l’Algérie.

     

    (Lire la suite)

    Les Soltani: tel père tel fils !

    solta.bmpAprès l’affaire Khalifa où le chef du MSP Bouguerra Soltani avait été appelé en tant que témoin, bien sûr, pour s’expliquer devant le tribunal criminel près la cour de Blida sur les fonds de la Sécurité sociale (alors qu’il était ministre du Travail) déposés dans les caisses de la banque privée, voilà que son nom risque d’être cité de nouveau. D’autant que dans l’affaire Khalifa, c’était encore pour un de ses enfants qu’il avait sollicité le patron de Khalifa afin qu’il lui trouve un poste de travail en France, alors qu’il n’avait aucune qualification. Ainsi, que ce soit dans le secteur de la pêche ou celui des travaux publics, les scandales n’ont pas manqué et c’est toujours l’entourage des dirigeants du MSP qui est éclaboussé, rappelle El Watan.

    Affaire de l’autoroute Est-Ouest: Le fils de Soltani impliqué

    soltanimsp.jpgLe fils du président du MSP, Bouguerra Soltani, est cité dans l’affaire de l'autoroute Est-Ouest lors de l’enquête préliminaire menée par les éléments de la police judiciaire du Département de la sécurité et du renseignement (DRS).  Ce même fils qui avait bénéficié d’une aide de l’Etat pour l’achat d’un bateau de pêche (qui n’a jamais fonctionné) lorsque Amar Ghoul était à la tête de ce département. Il s’agit encore de ce même fils qui, il y a quelques jours seulement, a fait le tour de quelques banques publiques d’Alger pour obtenir un prêt de 400 millions de dinars en présentant comme garantie… un marché de l’autoroute Est-Ouest obtenu en tant que sous-traitant/ Source El Watan

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  • Ainsi on apprend que Chakib khelil (clan de Oujda), se paye une maison de 2,1 millions de $


    Mercredi 10 février 2010 3 10 /02 /2010 02:57
    source : le matin

    Chakib Khelil, ministre de l’Enérgie et des Mine, désigné dans la presse comme le principal et premier responsable dans la gestion de la maison Sonatrach, soutient avoir la conscience tranquille. « Je ne démissionne pas », a-t-il lancé sur un ton déterminé à l’adresse des journalistes qui l’ont interpellé sur l'arrestation de plusieurs cadres de la Sonatrach et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane.


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    La maison à 2 millions de dollars

    Alors, voila, non seulement Chakib Khelil doit rendre des comptes aux Algériens sur la gestion de son département, mais il doit également s'expliquer sur son propre patrimoine. Il doit expliquer l'achat le 24 juillet 2007, lui, son épouse, Najat Arafat Khelil et un entrepreneur privé, Omar Habour, cité dans l'affaire BCIA, d'une propriété dans le Maryland, aux Etats-Unis, pour la modique somme de 1.56 millions de dollars. Il doit également expliquer l'acquisition moins d'un an plus tard, à savoir le 30 juin 2008 - cette fois ci en son nom et celui de son épouse -, de la maison mitoyenne pour 302.000 dollars ainsi que d’une autre propriété sise juste en face pour un montant de 300.000 dollars. Ainsi, notre ministre s'est offert en moins d'une année, entre juillet 2007 et juin 2008, un pâté de maison pour plus de 2.1 million de dollars, à North Bethesda, dans la banlieue chic de Washington. Avec quel argent le couple Khelil a pu acquérir ces biens immobiliers dans les Etats du Maryland et à Washington D.C ? Avec son salaire de ministre ? Avec l’apport de son épouse, Présidente American Congress, deux associations qui œuvrent pour le rapprochement entre Palestiniens et Israéliens ? Grâce à des prêts contractés auprès de banques américaines ? Grâce à de généreux donateurs ?

    S’il est difficile pour l’heure de déterminer l’exact patrimoine de ce ministre qui posséderait la nationalité américaine, de sa femme et de ses deux enfants ; s’il est encore malhonnête de donner du crédit aux rumeurs qui l’accréditeraient d’une immense fortune, il est en revanche facile de vérifier la véracité de ses acquisitions.

  • L’Armée prépare la succession de Bouteflika

    4.jpgL’Armée prépare la succession de Bouteflika

    Saâd Lounès  

    Que se passe-t-il à Alger? Le quotidien El Khabar rapporte que le Commandement de l’Armée a décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.

    Selon El Khabar, le commandant de la 6e région, des officiers supérieurs de l’état major, des forces aériennes et des services de sécurité ont effectué, à la mi-décembre, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar.

    Les unités de l’Armée stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezzam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tintarabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, les Gardes frontières ou la Gendarmerie nationale. Ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure seront passibles de poursuites et risquent d’exposer leurs vies au danger.

    Il faut noter que ces surprenantes restrictions font suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre du général américain William Ward, Commandant de l’Africom, suivie de plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel.

    Les généraux ne veulent plus de Bouteflika

    Cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières signifie que les généraux ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste. Ils ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées, pour mettre un terme au malaise des pays voisins qui accusent ouvertement l’Algérie «d’exporter sa sale guerre».

    C’est un signe révélateur d’une amputation du pouvoir d’un président malade, et qu’un nouveau compte à rebours pour sa succession a été enclenché.

    On se rappelle que depuis sa première élection en 1999, Bouteflika n’a jamais fait l’unanimité au sein du collège des généraux et ne voulait pas être un «trois quart de président». C’est le général Larbi Belkheir, parrain du système, qui l’avait imposé alors que des durs de l’armée comme le général Khaled Nezzar avaient publiquement déclaré qu’ils n’en voulaient pas, avant de l’accepter finalement comme le «moins mauvais» des candidats.

    En avril 2004, le chef d’état-major Mohamed Lamari s’opposait à sa réélection en soutenant ouvertement Ali Benflis. Mais c’est encore Belkheir qui avait eu le dernier mot pour imposer le deuxième mandat et Lamari a démissionné en été 2004.

    Bouteflika en a profité pour détruire le pouvoir économique de deux jeunes hommes d’affaires protégés par Lamari, Rafic Khalifa et Abdelghani Djerrar, dont les groupes Khalifa et Tonic Emballage ont été liquidés.

    Bouteflika a procédé à plusieurs changements et nominations dans la hiérarchie militaire sans toutefois parvenir à déboulonner le plus puissant des généraux, Mohamed Mediene dit Toufik, patron du Département Renseignement et Sécurité (DRS), en poste depuis 1990, qui chapeaute tous les services de renseignement civils et militaires, et reste le gérant des équilibres de pouvoir au sein de la matrice du Commandement de l’ANP.

    Grâce au soutien de son clan d’Oujda qui tient les postes clés du gouvernement, au contrôle du FLN et à la manne pétrolière, Bouteflika a profité de son deuxième mandat pour renforcer son pouvoir. Réprimant les uns, corrompant les autres, octroyant des contrats faramineux à ses soutiens étrangers, même sa grave maladie de 2005 n’a pas renversé le rapport de force.

    La «disparition» mystérieuse de Larbi Belkheir, malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, et le décès en été 2007 du puissant chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari, ont déstabilisé la hiérarchie militaire et redonné encore plus de pouvoir à Bouteflika.

    La révision de la Constitution et sa réélection à un troisième mandat en avril 2009 se sont déroulées sans aucune résistance du haut Commandement trop occupé à redistribuer les cartes des postes militaires stratégiques, tout en provoquant un statu quo gouvernemental.

    Vers un retour du général Mohamed Lamari

    Le poste-clé de Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale est occupé depuis mai 2005 par le général Abdelmalek Guenaïzia, un personnage effacé qui n’a jamais fait de vagues. On se souvient de sa discrétion alors qu’il était pourtant chef d’état-major durant la grave crise de janvier 92, avant de démissionner et de laisser place à Mohamed Lamari, le seul qui sera nommé au grade de général de corps d’armée.

    L’histoire semble se répéter et un site français (www.africaintelligence.com) proche de plusieurs services de renseignement, a annoncé un retour imminent de Mohamed Lamari «qui pourrait, lors d’un futur remaniement, prendre le poste de secrétaire d’Etat à la Défense»… en remplacement de Guenaïzia.

    Sous son aspect massif et brutal, Lamari est aussi un stratège et un calculateur qui a toujours affiché ses ambitions et su réviser ses jugements, notamment lorsqu’il a accepté l’introduction d’islamistes au gouvernement, alors que la presse le considérait comme un éradicateur féroce et intransigeant.

    Lamari est conscient d’avoir aussi servi, comme Khaled Nezzar avant lui, de paravent aux hommes de l’ombre du DRS qui l’ont toujours présenté comme un bourreau sanguinaire tout en effectuant de sales besognes derrière son dos.

    Le système de gouvernance et de pouvoir très conservateur progressivement mis en place par les généraux, depuis la mort de Boumediene, s’est construit autour de la personnalité d’un parrain puissant, gérant les intérêts et la sécurité des chefs de l’armée, la «diplomatie parallèle» et interlocuteur privilégié des puissances étrangères et des pays voisins.

    C’est Larbi Belkheir qui jouait ce rôle depuis le début des années 80. Le général Mohamed Betchine a voulu le remplacer dans l’ombre de Liamine Zeroual dans les années 90, avant d’être écarté en 1998 et de laisser place au retour de Belkheir. Depuis sa disparition, le général Mohamed Lamari veut s’imposer comme le nouveau parrain.

    Le possible retour de l’ex-chef d’état-major à la tête du ministère de la défense va aussi sonner le glas du patron du DRS, premier appareil que Lamari va chercher à contrôler en y plaçant un de ses hommes de confiance.

    Changement imminent de gouvernement

    De nombreux indices annoncent effectivement un changement imminent de gouvernement juste après l’adoption de la loi de finances 2010.

    La chute durable du prix du baril a considérablement réduit la manne pétrolière et le prix indexé du gaz, donc la marge de manœuvre dépensière de l’Etat. L’Armée veut récupérer les postes-clés de l’Energie, des Finances et de la Banque d’Algérie pour y placer ses hommes de confiance et gérer la rente pétrolière.

    Des chancelleries étrangères ont affiché ouvertement leur ras-le-bol de voir le «Terminator» Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement. Non seulement, il s’acharne à détruire le potentiel économique algérien, mais il a aussi gravement touché aux intérêts étrangers. Les dernières mesures très restrictives de la loi de finances complémentaire 2009 ont détérioré les calendriers des investisseurs étrangers et la rentabilité des activités industrielles et portuaires du bassin méditerranéen par la chute des importations algériennes.

    Profitant de la querelle algéro-égyptienne autour d’un match de football, Ouyahia veut mettre à genoux la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il a ainsi l’incroyable prétention d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle.

    Ce faisant, Ouyahia a probablement signé la fin de sa carrière politique en s’attirant les foudres du patronat égyptien très proche des monarchies du Golfe, elles-mêmes très écoutées aussi bien de Bouteflika que des généraux. La toute récente tournée dans le Golfe du président égyptien Hosni Moubarak et l’intervention de «l’ami de Bouteflika», Cheikh Zayed Al Nahyan des Emirats Arabes Unis pour réconcilier l’Algérie et l’Egypte sont des signes qui ne trompent pas sur la mobilisation de l’artillerie lourde pour défendre le fleuron égyptien Orascom. D’autant plus qu’Ouyahia attise de façon malsaine le débat sur les contradictions identitaires algériennes en mettant en avant son origine kabyle comme Rebrab.

    Il y a aussi un signe dans la demande algérienne auprès du gouvernement britannique de retarder l’annonce de sa décision de ne pas extrader Rafic Khalifa. Ni Bouteflika, ni l’armée ne veulent le retour du golden boy à Alger, la reprise du procès et la poursuite du feuilleton judiciaire de révélations à scandale au milieu d’une nouvelle pléthore d’affaires de corruption encore plus graves qui ont détruit tout climat de confiance.

    Des rumeurs émanant de Londres font même état d’une négociation entre Bouteflika et les avocats de Rafic Khalifa pour son indemnisation, et d’une possible amnistie pour tous les condamnés détenus ou en fuite, comme les frères Keramane, ainsi que la clôture de toutes les autres enquêtes sur le groupe impliquant des personnalités du système.

    L’Armée voit aussi comme une grave menace l’incroyable prétention de Bouteflika de créer une dynastie et d’offrir la succession à son frère Saïd, dont l’agenda de fondation d’un nouveau parti à la conquête du pouvoir a été annoncé avant de se voir retardé.

    Il est aussi reproché à Bouteflika d’avoir réduit à néant tous les écrans de l’opposition politique et mis à nu le système de répression face aux émeutes populaires. La classe politique donne une décevante image d’usure, de lassitude et d’abandon de ferveur militante, au point qu’il ne reste plus que l’armée pour mettre un terme aux désastres politiques, économiques et diplomatiques de Bouteflika.

    Saâd Lounès
    24 décembre 2009


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    Si Tchad       |24-12-2009 21:06:51
    Quand les generaux ne veulent plus d'un "president", en "general" ca ne traine pas...Boudiaf 5 mois...Boutef est a son 125ieme mois, "et mois et mois et mois" comme dirait Deryassa...Donc mon cher Lounés, cette histoire ne colle pas! A moins de faire une prevision qui n'en est pas vraiment une, à savoir Boutef est malade, et il a une forte probabilité d'expirer comme tous les malades de 73 ans...oui dans ces cas la "l'armée prepare l'aprés Boutef"...

    Si Tchad lala si moussa

  • La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

    La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie le Mar 29 Juil - 14:05

    admin


    Admin
    Je vous invite à lire ce texte de notre ami Saad Lounés qui révele l'idendité du clan Oujda au grand jours.


    La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

    par Saâd Lounès



    «Sommes-nous vraiment gouvernés par des algériens ?» Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l'administration, à la justice ou au pouvoir se l'est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour «hizb frança» (parti de la France), les DAF (déserteurs de l'armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc…) de se cacher derrière la Sécurité Militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien.

    Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l'Etat n'aiment ni l'Algérie, ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu'ils n'occupent aucune fonction officielle, «fuient à l'étranger» dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D'où les appellations de «mercenaires» ou de «coopérants» dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime.

    Les Marocains du Malg de Boussouf



    La vérité vient enfin d'être révélée par un de ces hommes de l'ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal le Soir d'Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D'après l'auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : «Voilà comment sont nés les services secrets algériens», mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.

    Le colonel Hamlat lève donc «le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l'ossature du Malg». A la question «Sur le plan social, quelle était l'origine des membres de cette promotion Larbi Ben M'hidi?», Hamlat répond sans hésitation : «tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste».

    Selon lui : «Le recensement effectué par l'Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion.»

    Leur directeur de stage Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : «Vous êtes les futurs ministres de l'Algérie indépendante!» Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur Etat algérien : «La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l'ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l'évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D'autant que la qualité de l'encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d'exploiter utilement la masse d'informations recueillies… par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d'améliorer notre capital documentaire.»

    Le contraste du mode de vie des «malgaches» (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d'état d'esprit entre les moudjahidines de l'intérieur et les «planqués» de l'extérieur. «Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie.»

    Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R'zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz).

    Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s'agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L'un des fils Bouabdallah est actuellement le Pdg d'Air Algérie.

    Le colonel Hamlat raconte l'engouement des jeunes marocains ou soi-disant «algériens de longue date» qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d'entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du parti nationaliste marocain de l'Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l'esprit révolutionnaire maghrébin, l'idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l'ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Egypte, etc… des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s'enrôler dans les rangs de l'ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc… Il est connu que de nombreux européens et arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l'ALN et du FLN. Ils n'en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l'ont fait en masse les marocains recrutés par Boussouf dans l'objectif de prendre le pouvoir.



    Dernière édition par Admin le Mar 29 Juil - 14:10, édité 1 fois

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  • Lecture sociologique du clan d'Oujda

    images chevre.jpgLecture sociologique du clan d'Oujda pousse.jpg

    Auteur: SNP1975
    Date: le 09 août 2008 à 15h39

     

    C'est le clan d'Oujda.
    Ce sont les algériens nés ou qui ont vécu au Maroc avant l'indépendance en 1962.
    Ce qui nous intéresse dans ce sujet ce sont les algériens nés au Maroc avant le déclenchement de la guerre de libération algérienne en 1954.
    On les appellent au Maroc 2éme franciss ou Wasti.
    Ce sont des enfants issus de la communauté de l'Emir Abdelkader qui est resté au royaume après la soumission de ce dernier à la France en 1848.
    L'autre communauté est composée de la tribu de Ouled Sid Echiekh.
    Après la défaite de leur chef Echiekh Bouamamama en 1908 contre la France le reste de sa communauté s'est réfugiée au Maroc. Elle s'est installés à Ain Bni Mathar , Taourirt et Guercif.
    Une 3éme composante des algériens nés au Maroc est issus des algériens enrolés dans l'armée française pour faire imposer le protectorat au sultanat en 1912.
    Parmi ces militaires on peut citer le cas du capitaine l'emir Khaled petit fils de l'Emir Abdelkader , le colonel Bendaoud , le Spahi Bencherif et si Kaddour Benghabrit l'ancien recteur de la mosquée de Paris dans les années 20.
    Le 1ér de ces militaires algériens ayant trahi ses coreligionnaires marocains est l'Emir Khaled le père du nationalisme algérien. Je cite son comportement pendant le débarquement à Casa Blanca en 1908 avec Lyauté:"Malgré sa fidélité, son loyalisme, les grands services qu'il a rendu, lui et sa famille en Algérie , au Maroc et en syrie, il s'était trouvé, ( lui prince ) soumis à un règlement qui le rendait l'égal du fils d'un vulgaire colporteur.
    Ainsi , tous ses efforts ne lui ont pas servi ; ni sa conduite au maroc , ou il a guerroyé pour la civilisation , en héros , contre les fréres musulmans , ou il se déguisait en montagnard pour se'introduire dans leurs ( les marocains ) milieux, au profit des conquérant , tout ce qu'il a pu faire pour la grandeur de la France et l'asservissement des ses compatriotes et coreligionnaires ne lui a pas été profitable. Peine inutile, espoir évasé comme une promesse d'un fonctionnaire bourgeois.
    On les appelaient au Maroc 2 éme franciss ou Wasti.
    Deuxième francis parce que c'étaient des français de deuxiéme collège.
    Puisqu' ils avaient rendu à leurs maîtres colons des services en jouant le rôle de Wastis c'est à dire des interprètes entre les indigènes marocains et l'armée françaises. Lisant Adelkader Dehbi un des leurs"Des algériens que nos frères marocains appelaient “Wasta”, par référence aux Maghrébins du Centre, “wassat”. Ou alors, (quand il y avait rixe dans les cours de récréation, on nous traitait hargneusement de “deuxièmes français”; ce qui constituait pour nous autres algériens, la pire des insultes….

    Ne pas confondre ces algériens nés au Maroc avec les réfugiés de la guerre de libération.
    Souvent la premiére à quitter l'Algérie avant 54 et pour des raisons souvent mercantiles. C'est une notabilité francophone et de nationalité française.
    La deuxiéme à quitté l'Algerie aprés le declenchement de la guerre en 54 pour eviter les représailes de l'armée française. Elle a été parqué et controler par le FLN dans des camps de refugiés à Oujda , ahfir et Nador .
    C'etaient des apatrides . Leurs enfants ont suivi des etudes en Arabe avec les indigénes marocains.
    En 1962 cette catégorie de refugiés arabophone à été ecarté par le clan d'Oujda francophone.
    Ces arabophones ont occupé souvent des postes dans l'enseignement primaire ou dans des tribunaux (sevice du statut personnel)
    Par contre les francophones du MALG ont accaparé les ministéres et la securité militaire et l'appareil du FLN .
    Ce sont des hommes politiques issus souvent de l'ouest algerien en comparaison avec l'armée originnaire de l'est.
    Ils sont souvent des féodaux possedant des terres agricoles et des commerces. On peut citer la famille de Kasdi Merbeh qui est propriétaire des terres agricoles et une pharmacie à Meknes.
    L'origine de ces actes de propriétés est plus que douteux. Generalement ce sont des algeriens au sein de l'armée française qui avaient béneficie de previlleges de la part de la france pour service rendu à la mére patrie.
    Pour cette raison à l'indépendance du maroc en 1956 ces algeriens ont été exproprié de leur terre .Ces derniers étaient naturalisés français. On les avaient considéré comme des colons.
    Ces algeriens du MALG en 1962 ont fait main basse sur le rouages de l'Etat. En s'octroyant les ministeres , la sécurité militaire et le parti du FLN plustard
    Il etaient de l'ordre de 10 000 selon les affirmations du colonel Bencherif . Je cite " : « La première corruption est venue de ceux qui ont monnayé leur attestation de moudjahid et des dix mille Algériens qui travaillaient dans l’administration marocaine et qui étaient rentrés au pays en 1962 (...). »
    Résumons le clan d'Oujda avait squatter des posts politiques plus la SM laissant l'armée aux gens de l'est surtout les Chaouias.
    Bouteflika lui même confirme cette thése. J'etais temoin d'une scéne ou Bouteflika au début des années 90 déclarait qu'il avait c
  • Le Clan d’Oudjda, la Mafia politico-financiére et Cosa Nostra

     

    Les très graves scandales de corruption qui défraient la chronique donnent l’impression de laisser imperturbable le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pourtant, les affaires révélées par la presse ne sont pas des moindres. Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste et, qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, qu’il était presque en état de cessation de paiement à cause de la dette et que le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie.

    Le chef de l’Etat aurait dû sortir de sa réserve pour diverses raisons, la première étant qu’il est le premier magistrat du pays. Mais surtout, les ministres impliqués dans ces scandales font partie de ces hommes qu’il a lui-même ramenés, parfois de l’étranger. Saïd Barkat, dénoncé par Al Khabar Al Ousbouî pour sa gestion douteuse du PNDA lorsqu’il était ministre de l’Agriculture ? Silence radio. C’est un ami du Président qui n’est apparu sur la scène politique qu’en 2000. El Watan révèle qu’un truand international, trafiquant d’armes de son état, a failli assister à une réunion interministérielle avec MM. Abdellatif Benachenhou, ministre des Finances, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et PDG de Sonatrach, Mohamed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères et enfin Amar Ghoul, ministre des Travaux publics.

    Finalement, l’homme a été écarté. Est-ce une atteinte à la sécurité nationale ? La justice, prompte à s’autosaisir pour poursuivre un journaliste quand elle le juge ses écrits diffamatoires, est entrée dans un coma total. Aucune autre autorité ne s’est manifestée pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cette incroyable affaire. La Présidence, surtout, aurait dû s’en inquiéter parce que les hommes cités font partie du premier cercle présidentiel. Bouteflika a préféré garder le silence, une attitude qu’il a déjà observée dans d’autres scandales qui ont touché les institutions nationales comme les affaires Khalifa, BCIA, BCR doublée celle-là d’une affaire d’espionnage dans laquelle était impliqué le principal accusé, Ould Kaddour, qui est aujourd’hui en liberté.

    La corruption a pris des dimensions inégalées depuis une dizaine d’années et, dans chaque cas, l’entourage direct du Président est cité. Pourtant, jamais il n’y a eu de sanction, ce qui était apparu comme un encouragement à la rapine et à la dilapidation des biens de l’Etat. A croire que le système a décidé de faire de la corruption un moyen de gouvernance pour neutraliser ceux qui sont en haut de l’appareil. Même si cela devait pourrir toute l’Algérie et l’enfoncer définitivement afin qu’elle ne se relève jamais.

    C’est malheureusement ce qui est en train de se produire. Et les grands corrompus ont assuré d’ores et déjà leur avenir de l’autre côté de la Méditerranée. Cela s’appelle un complot. C’est peut-être pour cette raison que Bouteflika n’a rien à dire aux Algériens.

    EL Watan

    Commentaires

    3 Messages de forum

    1. Il a tout à fait la gueule de l’emploi, le Beskri... !

      Il a détourné les 70 % octroyés au secteur agricole, en faisant bénéficié pleinement sa wilaya, à tel point que Boutef s’était demandé "comment cette wilaya a bouffé, à elle toute seule, tous les bénéf... hein, dis-moi ? Lui a-t-il dit, très benoitement" !!! La patate était et est toujours, comparable au lingot d’or.

      Notre docteur a plongé tout le secteur médical et pharmaceutique dans la déchéance, en faisant languir les professionnels avant de leur délivrer des autorisations d’approvisionnement.

      Boutef est finalement trop con, celui qui payera les pots cassés, ça sera bien lui d’une manière ou d’une autre !

      Il semble qu’il s’en est tiré à bon compte.

      kabyle judeo-chrétien répond :

      Mme la photo n’est pas celle de la vermine de biskra,barkat le nauséabond, mais de pierre falcone le natif d’alger,le marchand d’armes ,l’ami des maffieux qui se sont emparés du pétrole du pauvrepeuple dit algerien......

    2. ha ha ha, sacré El Watan ! pourquoi tant de grincements de dents ? tout cela est la norme chez les Ali Baba voyons ! la razzia a commencé voilà bientôt 50 ans !

      «  Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste : ha ha ha !!! en pays arabo-islamiste il n’y a pas de "terroristes islamistes". il n’y a que des "serviteurs" de allah-l’égorgeur. "tuez et faites du butin"... Ceux qui sont qualifiés de corrompus et les égorgeurs en kamis ne font qu’obéir à ce principe gravé dans la pierre noire. On est muslim ou on ne l’est pas !

      qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, » (…) : ha ha ha ! que faire avec des "caisses vides" ?... y voler du vent ? pfff !

      le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie. : foutaise ! "l’horrible loi" est celle de mahomet ! imposée à tous par les ben bella-Boumedienne !

      la loi de mahomet : "tuez et faites du butin" ! alors stop la chialante !

      je dis bravo à ces roublards qui se sont gavés avant de "passer à l’ouest" !

      ils n’ont pas d’autre moyen pour se tirer de ce cloaque.

      l’algérie mahométanne n’a qu’un destin : croupir dans l’islamisme avant que le sort qui lui revient ne le lui file un coup de talon sur la tête pour l’achever !

    Répondre à cet article

  • Quelques statistiques pour illustrer la politique de ségrégation régionale du Clan d'Oujda

    Quelques statistiques pour illustrer la politique de ségrégation régionale du Clan d'Oujdaimagessinge.jpg

    Publié le 10/01/2008 à 12:00
    1° Plus de 90% du personnel ( toutes catégories confondues ) de la Présidence de la République sont issus de 3 ou 4 wilayas de l'Ouest du pays. Ceux, appartenant aux 44 autres wilayas, trouvés par Bouteflika à son arrivée au palais d'El Mouradia, ont été majoritairement virés à la tlemcenienne, c'est à dire "révoqués à leur demande".

    2° Plus de 80% que les Ambassadeurs, Consuls Généraux et Consuls que Bouteflika a nommés depuis 1999, sur proposition de Belkhadem notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    3° Plus de 80% des walis et Chefs de Daïra que Bouteflika a nommés depuis 1999, sur proposition de Zerhouni et de Ould Kablia, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    4° Plus de 80% des magistrats nommés par Bouteflika depuis 1999, sur proposition de Belaïz notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    5° La majorité des cadres, cadres moyens et même agents d'exécution nommés par Bouteflika ou désignés par "ses" ministres et hauts fonctionnaires, dans les principales institutions nationales, du Ministère de la Défense Nationale, où Senhadji et les Zerhouni font la loi, au Secrétariat Général du Gouvernement, en pasant par le Ministère de la Formation et l'Enseignement Professionels, où le jeune frère de Bouteflika fait la pluie et le beau temps et les autres ministères ou organismes publics, connus pour être des fiefs du Clan d'Oujda : Intérieur et collectivités locales, Justice, Affaires Etrangères, Finances, Energie et Mines, Industrie et Promotion des investissements, Affaires Religieuses et wakfs, Travaux Publics, Travail, Emploi et Sécurité Sociale, Solidarité Nationale, Pêche et Ressources Halieutiques, les différents Ministères Délégués, le Conseil Constitutionnel, la DGSN, la DG de la Sonatrach, la DG des Douanes, la DG d'Air Algérie, la DG de l'ANDI etc..., sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    6° Plus de 80% des centaines de cadres supérieurs nommés par décrets non publiables ( DNP ), depuis 1999, sont originaires de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    Les ministres et hauts fonctionnaires originaires des 44 autres wilayas du pays se plaignent régulièrement des pressions qu'ils subissent de la part des membres du Clan d'Oujda afin de nommer leurs sbires dans les institutions qu'ils dirigent, théoriquement.
    Quant certains d'entre eux avaient osé résister, ils avaient subi les foudres de Bouteflika ou de son frère Saïd.

    Par ailleurs, la majorité des cadres originaires des 44 autres wilayas du pays, qui ont été proposés à des fonctions supérieures, sont encore intérimaires car Fakhamatouhou n'est pas encore prêt à signer leurs décrets, contrairement, à ceux de leurs collègues des 3 ou 4 wilayas "bénies".

    Où vont nous mener cette grave dérive régionaliste et la fuite en avant suicidaire de Bouteflika, de plus en plus paranoïaque ?

    Vive l'Algérie !

    Ahmed Bensalah

     

  • AVEC LE CLAN D'OUJDA

    avec le clan d'Oujda bien entenduimages hou.jpeg

    Publié le 23/12/2007 à 12:00
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    Créé à la fin des années 1950 par Abdelhafid Boussouf et renforcé par Houari Boumediène, le clan d'Oujda, qui n'a cessé de comploter pour s'accaparer du pouvoir en Algérie post-indépendance, est essentiellement composé de personnes, certes originaires de la Wilaya de Tlemcen mais nées et ayant toujours vécu au Maroc et élevées selon les traditions de cette monarchie féodale.

    Ce clan a dirigé le pays de 1962 à 1978. Il a été relativement écarté du pouvoir entre 1979 et 1999 mais il a repris les rênes du pays depuis 1999. Il est actuellement incarné par la fratrie des Bouteflika et sa cour, étendue à quelques wilayate de l'Ouest du pays, il est vrai confinées aux tâches ingrates de servitude.

    L'un des trois objectifs majeurs de ce clan était de transformer la victoire militaire chèrement acquise par l'ANP et les forces de sécurité sur le terrorisme islamiste, en défaite politique.Objectif amplement atteint aujourd'hui.
    Les deux autres étant d'écarter des centres de décision névralgiques, dans tous les domaines, les Chaouis et les Kabyles ( ce ne sont pas les quelques Guenaizia, Gaid Salah ou Toufik, qui restent, qui pourraient dire le contraire )et de déstructurer l'industrie algérienne pour la brader au Dinar symbolique.

    En effet, depuis son accession au pouvoir, en Avril 1999, dans les conditions honteuses que l’on sait, grâce à la bénédiction des « décideurs » de l’époque, qui l'ont sorti du musée où il croupissait ; fidèle à son régionalisme légendaire, qui frise le racisme, Bouteflika n’avait cessé de placer ses hommes lige aux postes stratégiques des principales institutions de la République ( Présidence de la République, bien sûr, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Justice, Ministère des Finances, Ministère du Travail et de l’Emploi, Ministère de la Solidarité Nationale, DGSN, Douanes etc…) afin de les noyauter pour mieux les asservir.
    Pendant 15 ans il avait géré le Ministère des Affaires Etrangères sur une base clanique et il étend aujourd’hui, ce mode de gestion archaïque à tout le pays.

    Lorsque le procès « des années Bouteflika et du clan d'Oujda » sera ouvert, dans quelques années ou quelques mois, qui sait, il révélera, sans aucun doute, des abus ahurissants dont nous commençons déjà à avoir un avant-goût amer.
    En attendant, ce clan se lance dans une fuite en avant suicidaire qui le pousse à vouloir, à tout prix, amender la Constitution, dans le seul et unique but de demeurer au pouvoir, malgré l' âge avancé de Bouteflika et la maladie qui le mine et ce n’est pas le cinéma auquel se livrent ceux qui cherchent en vain à rafistoler son « image », qui va nous leurrer.

    Ne respectant ni le peuple algérien, qu'il avait sans vergogne traité de tous les noms d’oiseaux et de parasites, ni l’ANP, qui l' a imposé en 1999 et qu'il prétend avoir matée et castrée grâce à l’épée de Damoclès du Tribunal Pénal International et à la politique de rajeunissement qu'il brandit sur les têtes de ses principaux chefs, qui sont pourtant de sa génération ou plus jeunes que lui, Zerhouni et Rahal ; Bouteflika cherche maintenant à amadouer et à acheter le silence de nos partenaires étrangers d’Occident, par le bradage des ressources naturelles et financières du pays, cédées à tour de bras à leurs multinationales.

    S’il leur reste un brin de lucidité, Bouteflika et son clan, devraient se réveiller et le moindre qu'ils puissent faire pour un pays qui leur a donné beaucoup plus que ce qu'ils méritent, est, après deux mandats que notre Constitution permet, comme les Constitutions de la plupart des pays du monde d’ailleurs, de respecter le jeu démocratique et l’alternance au pouvoir qu’il garantit, sans chercher à pratiquer la politique de la terre brûlée ou à entraîner le pays dans une spirale dangereuse pour la cohésion et l’unité nationales, aujourd’hui plus que jamais menacées.

    Des aventuriers comme Bensalah, Zerhouni, Belkhadem, Si Affif, Ould Abbès et consorts ne doivent pas être suivis dans leur vision réductrice de notre immense pays.

    A cause de sa cupidité maladive et de sa soif pour le pouvoir, Bouteflika, à qui des observateurs avertis de la vie politique algérienne prédisent une fin « à la Bourguiba », veut entamer, à 72 ans, le mandat de trop qui plongera fatalement le pays dans une zone d’incertitude hautement dangereuse.
    Les actes de forfaiture et de violation de la Constitution que le clan d'Oujda a déjà commis depuis 1999 sont nombreux et impardonnables.

    La société civile, les partis politiques, à l’instar du FNA, du PT, du RCD, du FFS et de l’ANR et les personnalités nationales et historiques que le pays possède en grand nombre, doivent condamner sans appel la mascarade qui se concocte sous nos yeux uniquement pour satisfaire l’ego d’un homme que le pouvoir rend fou.

    Les anciens Chefs d’Etat et de Gouvernement du pays sont publiquement invités à soutenir cet appel ouvert à tous les Algériens et Algériennes jaloux de leur pays pris en otage par un clan sans foi ni loi.
    Ceux et celles qui se tairont ou cautionneront cette mascarade en porteront la lourde responsabilité devant le peuple algérien et l’histoire

    Vive l’Algérie

    Ahmed Bensalah,
    Citoyen

     

  • post scriptum2

    Moi aussi, c'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer.imagespouvoir.jpeg

    Comme M. Abdelkader Messahel, actuellement Ministre Délégué, Chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, j'ai commencé ma carrière au Ministère des Affaires Etrangères, dont je suis aujourd'hui retraité, au début des années 1970, avec le grade de Chancelier des Affaires Etrangères.

    A un moment donné de l'évolution de ma carrière, qui se déroulait le plus normalement du monde puisque, grâce à mes efforts personnels, j'ai pu réussir aux différents examens internes que j'ai passés pour devenir, d'abord Attaché, ensuite Secrétaire et enfin Conseiller et Ministre Plénipotentiaire, j'ai malheureusement rencontré sur mon chemin un homme de mal, sans foi ni loi, qui avait juré, à mon insu et pour des raisons que j'ignore encore, de me "détruire".

    Ce qu'il fit effectivement avec la complicité d'agents de l'Administration Centrale du MAE et des Services de Sécurité car cet énergumène, que les Diplomates algériens reconnaitront facilement, est le beau-frère d'un baron du Clan d'Oujda, assassiné en 1994, en même temps que son fils, son frère et ses deux gardes de corps par "Monsieur Hassan Hattab".

    Quel exploit contre quelqu'un de beaucoup plus faible que lui et de surcroît, à son insu.

    Eléphant contre coq, en quelque sorte.

    Le combat était par trop inégal.

    "A vaincre sans péril..."

    S'il avait eu le courage de me dire qu'il avait décidé de tout faire pour me priver de mon droit à la promotion dans ma carrière, afin de satisfaire ses propensions démoniaques, je lui aurais épargné cette peine inutile en lui répétant exactement ce que j'ai déjà dit à un "responsable" de son espèce :" Détrompez-vous, je n'ai jamais sollicité un quelconque poste de responsabilité ni demané pourquoi j'étais privé de promotion, pour la simple raison que j'étais convaincu que dans notre pays la responsabilité s'octroie souvent sur des critères subjectifs. Tel que je suis, je suis bien dans ma peau et en parfait accord avec mon âme et conscience".

    J'ai su, par la suite, que ce lugubre personnage, caractériel, coléreux et violent a également fait du mal à de nombreux collègues du MAE dont il a brisé la carrière et ce ne sont sûrement pas les deux ou trois collègues, qu'il a "pistonnés" pour des considérations purement régionalistes, qui pourraient me contredire.

    EN 1995, il a agressé, à l’arme blanche, M. Abdelkader Taffar, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères.

    Pour beaucoup moins que ça, de pauvres bougres ont été radiés des effectifs du MAE mais le Ministre de l’époque, M. Dembri, qui avait lui-même assommé d’un coup de poing un de ses collaborateurs, lorsqu’il était ambassadeur au Canada, avait étouffé « l’affaire »,

    Il a fait sa Carrière à l'ombre de son beauf et continue à se nourrir de son sang.

    Selon des connaissances communes, il a, à plusieurs reprises, fait intervenir sa soeur auprès de son défunt mari pour qu'il fasse du mal à des personnes qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, uniquement pour satisfaire l'instinct morbide et la rancune du frère de son épouse, qu'il n'aimait pas. Qui aime les mauvaises gens ?

    Même leurs propres enfants, paraît-il, n'en sont pas fiers, parce qu'ils savent que ce sont eux, en définitive, qui "trinquent" souvent pour les actes répréhensibles de leurs parents indélicats. N'est ce pas ?

    Comme le dit un de nos bons vieux dictons :"Que Dieu nous protège jusqu'à ce que la terre nous recouvre, dans l'estime et le respect des nôtres et d'autrui".

    Une dernière question avant de tourner définitivement cette page peu glorieuse: qu'aurait-il fait lui, qui a été parachuté au MAE directement à un poste de responsabilité, si quelqu'un avait saboté sa carrière ?

    Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux milliers de cadres algériens qui servaient, tous secteurs confondus, le pays, rien que le pays loyalement et avec un dévouement et un désinteressement exemplaires mais qui ont été victimes de l'ostracisme et de la persécution des différents Services de Sécurité, exclusivement à la solde du régime, dont "l'ennemi" numéro 1 étaient ses cadres propres et compétents et les intellectuels, qui refusent sa logique prédatrice et non pas les milliers d'activistes islamistes qui semaient librement la haine, propageaient leur doctrine rétrograde dans les mosquées, les écoles et les espaces socio-culturels du pays et investissaient massivement les différentes institutions de la République, minée par la corruption et la cupidité de ses dirigeants trop occupés par l'accumulation primitive de biens matériels.

    Pouvoir et ambition aveugles, que de crimes odieux ont été commis en votre nom !

    Post-Scriptum : C'est le Clan d'Oujda qui m'a Tuer
    Publié le 07/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer

    Lorsque, dans mon précédent Post-Scriptum, intitulé :"C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer", j'ai dit :"l'heure de la relève a sonné", j'exprimais, en toute humilité, une conviction forte et profonde que je sais, partagée par l'écrasante majorité de nos concitoyens, écoeurés de voir le pays, plus de 45 ans après son Indépendance, encore entre les mandibules rouillées de ceux qui sont, d'une manière ou d'une autre, responsables de tous les drames que le peuple algérien a subis depuis 1962.

    Je suis convaincu, tout comme vous d'ailleurs, que les conditions objectives sont aujourd'hui, plus que jamais, réunies pour qu'un changement générationnel dans la Direction du pays puisse se produire dans la sérénité nécessaire et les membres influents du Clan d'Oujda le savent pertinemment mais ils cherchent à mettre la nation devant le fait accompli, dans le seul but de continuer à "jouir" de l'influence et des avantages matériels considérables que leurs fonctions respectives actuelles leur procurent.

    En effet, alors que la plupart des pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe Centrale et Orientale, qui étaient dans une situation politique, économique et sociale pire ou similaire à la nôtre, avaient pacifiquement ou au prix d'une violence minimale, effectué la mue nécessaire à leur adaptation aux exigences du XXIième siècle, l'Algérie recule tragiquement, dans tous les domaines, au point gravissime où les quelques acquis démocratiques engrangés depuis Octobre 1988, au prix d'énormes sacrifices consentis par des patriotes sincères, sont aujourd'hui sérieusement menacés par un régime que le Président Sarkozy dit "préférer à celui des talibans" ( bien triste comparaison, qui nous rappelle celle, aussi grave du "moins mauvais candidat" ) et dont le Président nage à contre-courant de l'Histoire.

    Même les "Apprentis-Présidents" ( Chadli et Zéroual ), dixit "l'Apprenti-Dictateur", n'avaient pas osé franchir ce seuil infâme. Bien au contraire, le "Général Major", Liamine Zéroual est le père de la Constitution "libérale" de 1996, qui pose aujourd'hui problème au "Commandant" Abdelkader.

    La majorité silencieuse doit donc briser son silence pour imposer "le changement, maintenant" car tous les jours que le clan d'Oujda passera encore aux commandes du rafiot "Algérie", grâce à la ruse et à la duplicité, vont accentuer sa dérive.

    Les classements et notes attribués à l'Algérie , ces dernières années, par différentes institutions internationales, sont révélateurs de l'état peu reluisant du pays, dans de nombreux domaines.

    Si chacun de nous prend sur lui de relever le défi simple de rappeler à ses amis et proches que " le changement est possible, maintenant" et de leur demander de faire de même avec leurs amis et proches et ainsi de suite, nous serons, d'ici à Janvier 2009, des milliers , des centaines de milliers voire même des millions à porter cette volonté commune, enfouie dans notre mémoire collective meurtrie et à la voir se matérialiser.

    Les milliards de dinars algériens, qui vont servir, sans aucun doute, au financement occulte de la campagne démagogique et populiste pour le 3ième mandat, menée à tambour battant par Belkhadem et ses alliés de l'ex-FIS, des zouis et du FLN, tendance islamiste, et qui seront puisés, comme pour la campagne de 2004, de la cagnotte constituée grâce à l'exploitation sauvage des ressources naturelles non renouvelables du pays par les compagnies étrangères et la Sonatrach, ne pourront pas arrêter le tsunami social en gestation car, dans ce pays, les bonnes volontés sont encore beaucoup plus nombreuses que le Clan d'Oujda ne le croit.


    Amine Benrabahimages alerie.jpeg.

    http://www.youtube.com/watch?v=mHGkAwl7UQY

  • C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer

    C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer

    Publié le 05/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Moi aussi, c'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer.

    Comme M. Abdelkader Messahel, actuellement Ministre Délégué, Chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, j'ai commencé ma carrière au Ministère des Affaires Etrangères, dont je suis aujourd'hui retraité, au début des années 1970, avec le grade de Chancelier des Affaires Etrangères.

    A un moment donné de l'évolution de ma carrière, qui se déroulait le plus normalement du monde puisque, grâce à mes efforts personnels, j'ai pu réussir aux différents examens internes que j'ai passés pour devenir, d'abord Attaché, ensuite Secrétaire et enfin Conseiller et Ministre Plénipotentiaire, j'ai malheureusement rencontré sur mon chemin un homme de mal, sans foi ni loi, qui avait juré, à mon insu et pour des raisons que j'ignore encore, de me "détruire".

    Ce qu'il fit effectivement avec la complicité d'agents de l'Administration Centrale du MAE et des Services de Sécurité car cet énergumène, que les Diplomates algériens reconnaitront facilement, est le beau-frère d'un baron du Clan d'Oujda, assassiné en 1994, en même temps que son fils, son frère et ses deux gardes de corps par "Monsieur Hassan Hattab".

    Quel exploit contre quelqu'un de beaucoup plus faible que lui et de surcroît, à son insu.

    Eléphant contre coq, en quelque sorte.

    Le combat était par trop inégal.

    "A vaincre sans péril..."

    S'il avait eu le courage de me dire qu'il avait décidé de tout faire pour me priver de mon droit à la promotion dans ma carrière, afin de satisfaire ses propensions démoniaques, je lui aurais épargné cette peine inutile en lui répétant exactement ce que j'ai déjà dit à un "responsable" de son espèce :" Détrompez-vous, je n'ai jamais sollicité un quelconque poste de responsabilité ni demané pourquoi j'étais privé de promotion, pour la simple raison que j'étais convaincu que dans notre pays la responsabilité s'octroie souvent sur des critères subjectifs. Tel que je suis, je suis bien dans ma peau et en parfait accord avec mon âme et conscience".

    J'ai su, par la suite, que ce lugubre personnage, caractériel, coléreux et violent a également fait du mal à de nombreux collègues du MAE dont il a brisé la carrière et ce ne sont sûrement pas les deux ou trois collègues, qu'il a "pistonnés" pour des considérations purement régionalistes, qui pourraient me contredire.

    EN 1995, il a agressé, à l’arme blanche, M. Abdelkader Taffar, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères.

    Pour beaucoup moins que ça, de pauvres bougres ont été radiés des effectifs du MAE mais le Ministre de l’époque, M. Dembri, qui avait lui-même assommé d’un coup de poing un de ses collaborateurs, lorsqu’il était ambassadeur au Canada, avait étouffé « l’affaire »,

    Il a fait sa Carrière à l'ombre de son beauf et continue à se nourrir de son sang.

    Selon des connaissances communes, il a, à plusieurs reprises, fait intervenir sa soeur auprès de son défunt mari pour qu'il fasse du mal à des personnes qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, uniquement pour satisfaire l'instinct morbide et la rancune du frère de son épouse, qu'il n'aimait pas. Qui aime les mauvaises gens ?

    Même leurs propres enfants, paraît-il, n'en sont pas fiers, parce qu'ils savent que ce sont eux, en définitive, qui "trinquent" souvent pour les actes répréhensibles de leurs parents indélicats. N'est ce pas ?

    Comme le dit un de nos bons vieux dictons :"Que Dieu nous protège jusqu'à ce que la terre nous recouvre, dans l'estime et le respect des nôtres et d'autrui".

    Une dernière question avant de tourner définitivement cette page peu glorieuse: qu'aurait-il fait lui, qui a été parachuté au MAE directement à un poste de responsabilité, si quelqu'un avait saboté sa carrière ?

    Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux milliers de cadres algériens qui servaient, tous secteurs confondus, le pays, rien que le pays loyalement et avec un dévouement et un désinteressement exemplaires mais qui ont été victimes de l'ostracisme et de la persécution des différents Services de Sécurité, exclusivement à la solde du régime, dont "l'ennemi" numéro 1 étaient ses cadres propres et compétents et les intellectuels, qui refusent sa logique prédatrice et non pas les milliers d'activistes islamistes qui semaient librement la haine, propageaient leur doctrine rétrograde dans les mosquées, les écoles et les espaces socio-culturels du pays et investissaient massivement les différentes institutions de la République, minée par la corruption et la cupidité de ses dirigeants trop occupés par l'accumulation primitive de biens matériels.

    Pouvoir et ambition aveugles, que de crimes odieux ont été commis en votre nom !

    Post-Scriptum : C'est le Clan d'Oujda qui m'a Tuer

    Publié le 07/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer

    Lorsque, dans mon précédent Post-Scriptum, intitulé :"C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer", j'ai dit :"l'heure de la relève a sonné", j'exprimais, en toute humilité, une conviction forte et profonde que je sais, partagée par l'écrasante majorité de nos concitoyens, écoeurés de voir le pays, plus de 45 ans après son Indépendance, encore entre les mandibules rouillées de ceux qui sont, d'une manière ou d'une autre, responsables de tous les drames que le peuple algérien a subis depuis 1962.

    Je suis convaincu, tout comme vous d'ailleurs, que les conditions objectives sont aujourd'hui, plus que jamais, réunies pour qu'un changement générationnel dans la Direction du pays puisse se produire dans la sérénité nécessaire et les membres influents du Clan d'Oujda le savent pertinemment mais ils cherchent à mettre la nation devant le fait accompli, dans le seul but de continuer à "jouir" de l'influence et des avantages matériels considérables que leurs fonctions respectives actuelles leur procurent.

    En effet, alors que la plupart des pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe Centrale et Orientale, qui étaient dans une situation politique, économique et sociale pire ou similaire à la nôtre, avaient pacifiquement ou au prix d'une violence minimale, effectué la mue nécessaire à leur adaptation aux exigences du XXIième siècle, l'Algérie recule tragiquement, dans tous les domaines, au point gravissime où les quelques acquis démocratiques engrangés depuis Octobre 1988, au prix d'énormes sacrifices consentis par des patriotes sincères, sont aujourd'hui sérieusement menacés par un régime que le Président Sarkozy dit "préférer à celui des talibans" ( bien triste comparaison, qui nous rappelle celle, aussi grave du "moins mauvais candidat" ) et dont le Président nage à contre-courant de l'Histoire.

    Même les "Apprentis-Présidents" ( Chadli et Zéroual ), dixit "l'Apprenti-Dictateur", n'avaient pas osé franchir ce seuil infâme. Bien au contraire, le "Général Major", Liamine Zéroual est le père de la Constitution "libérale" de 1996, qui pose aujourd'hui problème au "Commandant" Abdelkader.

    La majorité silencieuse doit donc briser son silence pour imposer "le changement, maintenant" car tous les jours que le clan d'Oujda passera encore aux commandes du rafiot "Algérie", grâce à la ruse et à la duplicité, vont accentuer sa dérive.

    Les classements et notes attribués à l'Algérie , ces dernières années, par différentes institutions internationales, sont révélateurs de l'état peu reluisant du pays, dans de nombreux domaines.

    Si chacun de nous prend sur lui de relever le défi simple de rappeler à ses amis et proches que " le changement est possible, maintenant" et de leur demander de faire de même avec leurs amis et proches et ainsi de suite, nous serons, d'ici à Janvier 2009, des milliers , des centaines de milliers voire même des millions à porter cette volonté commune, enfouie dans notre mémoire collective meurtrie et à la voir se matérialiser.

    Les milliards de dinars algériens, qui vont servir, sans aucun doute, au financement occulte de la campagne démagogique et populiste pour le 3ième mandat, menée à tambour battant par Belkhadem et ses alliés de l'ex-FIS, des zouis et du FLN, tendance islamiste, et qui seront puisés, comme pour la campagne de 2004, de la cagnotte constituée grâce à l'exploitation sauvage des ressources naturelles non renouvelables du pays par les compagnies étrangères et la Sonatrach, ne pourront pas arrêter le tsunami social en gestation car, dans ce pays, les bonnes volontés sont encore beaucoup plus nombreuses que le Clan d'Oujda ne le croit.





  • Solidarité avec Monsieur RAHABI

    Solidarité avec Monsieur RAHABI

    Publié le 08/02/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    J'ai personnellement eu l'honneur et le privilège de côtoyer , durant de longues années, M. Rahabi, au Ministère des Affaires Etrangères où il avait "débarqué", en 1978, frais émoulu des bancs de l'ENA.

    Sa compétence et sa probité intellectuelle et morale sont notoirement connues et appréciées par ses collègues ainsi que par ses supérieurs hiérarchiques, à l'image du défunt Si Youcef Kraïba, l'inégalable dénicheur de jeunes talents, qui ne tarissait pas d'éloges sur lui.

    Ces qualités lui ont valu une belle carrière, hélas écourtée par la perfidie et la jalousie du clan d'Oujda, dont il a osé, en digne fils de chahid, affronter les intérêts et ambitions voraces.

    Comme sont maintenant publiquement connues la duplicité et l'immoralité des personnes qu'il cite ou vise dans l'article qu'il vient de publier dans la quotidien national "Le Soir d'Algérie", dans lequel il défend intélligemment la Constitution de 1996 et que je touve équilibré et objectif car Si Abdelaziz fait parler les faits rien que les faits et ces derniers sont têtus.

    Il a bien fait de partager avec nous les informations qu'il a eu la chance d'avoir de première main et de démasquer les imposteurs et les comploteurs comme les Abdelaziz, Belkhadem et Ziari, qui versent dans le mensonge le plus abject en affirmant avec le culot et l'arrogance qui sont les leurs que "Les réformes contenues dans la Constitution de 1996 étaient imposées à l'Algérie par l'étranger".

    Calomnie et mensonge que tout cela !

    C'est leur petit maître, "maîtrelet", dirait La Fontaine, qui a fait toutes les concessions aux pays occidentaux pour pouvoir neutraliser l'ANP qui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le gêne dans ses projets hégémoniques et dictatoriaux.

    La loi scélérate sur les hydocarbures, votée et promulguée en catimini et justement annulée grâce aux fortes pressions de la Direction de l'ANP et non pas à celles de Zerhouni, comme a voulu le faire accroire une "information" disséminée par certains milieux proches du clan d'Oujda, n'est pas la seule concession et capitulation devant le "lobby pétrolier".

    S'il n'est pas extirpé de son koursi, pour incapacité physique et mentale à exercer ses fonctions, il va alièner de manière irreversible l'avenir du pays.

    Encore une fois, n'en déplaise à vos détracteurs, Merci M. Rahabi pour vos analyses lumineuses.

    Haute considération.

    Un ancien collègue et aîné, victime du clan d'Oujda.

    Amine Benrabah

     

  • La logique du "coup d'Etat permanent"

    La logique du "coup d'Etat permanent"

    Publié le 20/09/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Ouyahia a le droit de choisir et de soutenir le candidat qu'il veut.

    C'est sa réputation et celle de son parti, le Randou, le plus grand complexe de fraude électorale du pays, avant même le FLN, qui sont en question.

    Violer une Constitution, qui a rarement été appliquée ne devrait pas poser de gros problèmes de conscience aux dirigeants de ces deux partis et à leurs représentants désignés à l'APN et au Conseil de la Nation.

    Bouteflika, l'enfant gateux du système, qui n'est pas à un scandale près, verra donc son avant-dernier caprice réalisé et aura sa sucette ( le 3ième mandat ) pour l'amuser, tandis que les politiciens véreux et leurs associés se livrent à coeur joie au pillage de l'argent amassé par le vieux aux dépens du bien être, de la santé et de l'éducation de ses enfants et petits enfants.

    Selon le "deal" qui aurait été passé entre les deux hommes et leurs parrains respectifs, en 2014, Bouteflika, si Dieu lui prête encore vie, devrait annoncer son soutien au candidat de la "nouvelle" génération, c'est à dire Ouyahia, qui aura 62 ans.

    Lui, qui est déjà grand père serait alors arrière-grand père, s'il mariait son arrière-petite fille à l'âge de 9 ans comme le recommandent, aux Algériens, ses alliés wahabistes de la coalition gouvernementale.

    D'ailleurs, Bouteflika, le vétéran , avait cet âge en 1999.

    Entre temps, le terrorisme islamiste, la harga, le chômage, la corruption, le régionalisme, les maladies de tous genres, la criminalité et d'autres fléaux et maux sociaux auront fait des centaines de milliers d'autres victimes, qui seront portées au compte Pertes et Profits du bilan globalement désastreux de Bouteflika.

    Le peuple "souverain", dont l'indépendance, la liberté d'expression et le droit de choisir librement ses représentants ont été confisqués dès 1962, doit encore attendre car la démocratie nécessite un long et dur apprentissage que ni Bouteflika ni Ouyahia ne sont prêts à entreprendre.

    Décidément, on n'est pas encore sorti de la logique dangereuse du "coup d'Etat permanent".


    Amine Benrabah

  • LARGE MOBILISATION DES PRATICIENS DE LA SANTE' DEVANT LES CSR QUI PROTEGE ANTRE DE ORGRE BARKAT QUI DEVENU SUBITEMENT MUET AVEUGLE ET SOURD

    RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ
    Large mobilisation des praticiens
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    Des milliers de praticiens de santé publique, spécialistes et généralistes, se sont rassemblés, hier, devant le ministère de la Santé. Un sit-in symbolique pour montrer encore une fois leur détermination. Mais aussi pour dire aux pouvoirs publics que leurs revendications sont d’ordre strictement socioprofessionnel, sans lien avec la politique. Les praticiens menacent de radicaliser leur mouvement de protestation si les pouvoirs publics ne renouent pas avec le dialogue.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La grève des praticiens de santé publique se poursuit dans la totale indifférence des pouvoirs publics. Pour montrer leur mobilisation, les praticiens se sont rassemblés, hier, devant le siège du ministère de la Santé. Ils étaient des milliers à répondre à l’appel de leurs syndicats respectifs, le SNPSP et le SNPSSP. Les blouses blanches se sont d’abord rassemblées dans la petite cour faisant face au ministère, avant de décider d’investir la rue. Un important dispositif de sécurité était présent depuis le début de la matinée, attendant le moindre geste pour réagir. Ce fut le cas lorsque les praticiens, banderoles et pancartes à la main et clamant des slogans à l’adresse des pouvoirs publics, ont investi la rue menant vers le ministère. Les forces de l’ordre ont vite réagi pour bloquer cette «mini» marche. Motivés et animés d’une forte détermination, les praticiens n’ont pas fait marche arrière. Coupant la route, cartons rouges à la main, ils criaient : «Barkat Codjia, dehors !» ; «Barkat, barakat !» Des youyous fusaient, et sous des salves d’applaudissements, les médecins, qui visiblement ne manquaient pas d’inspiration renchérissaient : «Partez, Barkat, nous en avons assez de vous !» ; «La santé en danger, le ministre en congé !» ; «Ministre incompétent, à bas la répression !» ; «Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes des praticiens !» ; «A vous la Sonatrach, à nous les matraques !». Un véritable «show» qui a duré plus de deux heures, devant les forces de sécurité présentes devant l’entrée du département de Barkat. Les praticiens n’ont certes pas encore eu gain de cause à travers leur mouvement de protestation, mais ce n’est pas pour autant que ce dernier risque de s’essouffler. Selon le docteur Youcefi, président du SNPSSP, «à travers cette grève ouverte et ces rassemblements, les praticiens ont réussi à mettre à nu le dysfonctionnement du système de santé et à informer le citoyen du pourrissement de ce système ». Les praticiens attendent- ils un geste de leur ministre de tutelle ? Non, répondra sans désespoir le docteur Youcefi. Selon ce dernier, «Barkat a avoué son impuissance. Il réagira seulement lorsqu’il aura carte blanche d’en haut». A la fin du rassemblement, les deux responsables des syndicats initiateurs de ce mouvement ont pris la parole pour rappeler aux praticiens que la grève et leur combat doivent continuer. Le docteur Merabet précisera que ce mouvement est dans l’intérêt du malade, pour lui assurer des soins de qualité. De son côté, le docteur Youcefi affirmera : «Quels que soient les moyens de manipulation que l’Etat utilisera, ils ne réduiront pas notre détermination. Cette élite ne partira pas à l’étranger car nous sommes à l’aise et transparents, et ce n’est pas le cas des personnes qui nous gouvernent. Notre mobilisation dérange le gouvernement. Qu’il se rassure, nous allons les déranger encore.» ` Les praticiens menacent de radicaliser leur mouvement si les pouvoirs publics continuent de tourner le dos à leurs revendications. Parmi les options que les syndicats étudieront, celles de la démission collective et de la suppression du service minimum.
    S. A.

     

  • SIT-IN DES ME'DECINS GRE'VISTES DEVANT LE MINISTRE DE LA SANTE' BLOQUE' PAR CRS ET FERME PAR BARKAT QUI REFUSE LE DIALOGUE ?MAZAL OULGOUDAM

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    Médecins grévistes : Sit-in devant le ministère de la Santé

    Après avoir marqué les esprits et jeté l’émoi en tentant, mercredi dernier, une marche sur la Présidence qui a vite été réprimée par les brigades antiémeute, l’Intersyndicale de la santé publique a rempilé, hier, en organisant un rassemblement devant le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

     

    Forts des retombées favorables suscitées par leurs différentes actions ainsi que du « capital sympathie » acquis auprès de l’opinion publique, ils étaient près d’un millier à avoir fait le déplacement des différentes régions du centre afin de démontrer, si besoin est, leur large mobilisation et l’étendue de leur détermination à faire aboutir leurs revendications. Le sit-in, annoncé depuis une semaine par le biais de la presse, n’a d’ailleurs pas ameuté que les grévistes. Un dispositif sécuritaire plus qu’impressionnant était en place avant même que les adhérents des deux syndicats ne se réunissent.

    Une dizaine de fourgons de police étaient garés dans les artères qui mènent à la placette, en contrebas, sous le monument de Ryadh El Feth, d’autres de part et d’autre de l’entrée de l’institution. Des brigades antiémeute étaient même déjà en tenue – casques, boucliers et matraques – postés çà et là, prêtes à empêcher les manifestants à rééditer leur « exploit » de la semaine dernière. D’ailleurs, plusieurs médecins ont été empêchés par des policiers d’accéder au lieu de ralliement.

    Dans le jardin qui fait face au portail du ministère, les médecins grévistes commencent à affluer par petites grappes, vers 11h. D’autres blouses blanches, des psychologues, étaient déjà sur place. Le Syndicat national des psychologues (SNP), observe lui aussi des rassemblements hebdomadaires devant le siège du ministère, afin de revendiquer une révision des salaires et des indemnités. D’ailleurs, ce matin-ci, ils étaient censés avoir rendez-vous avec le secrétaire général du ministère. En l’absence du premier responsable du secteur, Saïd Barkat, et de son secrétaire général (appelé à prendre part à un séminaire au CHU de Beni Messous), la rencontre a été reportée et devait se tenir plus tard dans la journée.

    « à vous Sonatrach, à nous la matraque »

    Au fur et à mesure, les groupes formés par les praticiens et les spécialistes, tous en blouse blanche, commencent à se faire plus nombreux, plus dense. Des membres de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), des députés, ainsi que des membres du Snapap sont présents pour apporter leur solidarité aux médecins, de plus en plus nombreux, à un point tel que le jardin ne peut plus tous les contenir ; ils débordent, de ce fait, dans la rue qui sépare ce dernier du ministère. « Vous voyez, nous occupons la voie publique malgré l’état d’urgence », s’amuse le docteur Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP).

    Une altercation s’ensuit d’ailleurs entre lui et le responsable des forces de l’ordre. De retour, il raconte : « Je lui ai bien fait comprendre que nous étions là dans l’optique d’un rassemblement pacifique et non d’une marche. » Il est vrai que les esprits, et de ce fait l’ambiance, sont beaucoup plus calmes et décontractés que mercredi dernier. Banderoles et pancartes à la main, les contestataires hurlent des slogans qui épinglent le silence de M. Barkat : « Rouh t’rouh ya Barkat, âyina menek, barakat ! » (va-t’en Barkat, nous sommes fatigués de toi, c’en est trop !) ainsi que la répression qu’ils ont eu à essuyer : « A vous Sonatrach, à nous la matraque », ou encore le mépris et les priorités paradoxales du gouvernement : « Les footballeurs accueillis en gladiateurs, les médecins traités en malfaiteurs ».

    Dans la foule, ça chante, ça crie, ça hue, ça siffle et ça tape des mains à tout rompre. Les psychologues, déconfits par l’annulation de leur rencontre, prêtent main-forte à leurs confrères de contestation et donnent eux aussi de la voix en reprenant à leur compte les slogans scandés.

    Portes du ministère fermées…au propre comme au figuré

    Galvanisés, les manifestants avancent et improvisent une marche de quelques pas. Une haie serrée de CRS leur fait face et les bloque dans leur élan. Par mesure de précaution, le portail du ministère est fermé, bouclé par une brigade de casques bleus faisant barrage. Ce qui indigne les syndicalistes. « Les portes du ministère sont fermées, au propre comme au figuré. Et un jour de réception, s’il vous plaît ! », ironise le docteur Lyes Merabet.

    Le docteur Yousfi, pour sa part, s’étonne de la centaine de policiers ameutés sur les lieux. « Le coût du dispositif de sécurité déployé aujourd’hui dépasse largement l’enveloppe financière à dégager afin de régler les problèmes des praticiens ! », s’exclame-t-il. Problèmes qui ne sont toujours pas pris en considération par les autorités, « aucun geste positif n’ayant été effectué par la tutelle ou autres », d’affirmer celui-ci. « Car les propos négatifs pleuvent et le Premier ministre se permet même d’insulter des médecins respectables et d’insulter surtout l’intelligence des Algériens », déplorent les grévistes. « Il parle comme si le pays était en cessation de paiement, comme si l’on ne dépensait pas des millions pour des broutilles, comme si des milliards n’étaient pas détournés vers des comptes en banque secrets », accusent-ils. Afin de répondre aux insinuations pernicieuses de ceux qui prétendent qu’ils sont manipulés ou politisés, le prochain sit-in aura lieu mercredi prochain, devant le Palais du gouvernement. Et advienne que pourra…

     

    Par Ghania Lassal

  • retrospective analytico_politique de l'algerie

     

    Depuis l'installation de Bouteflika au palais d'El Mouradia, en Avril 1999, notre pays, qui était, il est vrai, isolé et peu fréquenté à cause de la tragédie qu'il vivait en raison de la lutte fratricide sanglante pour le pouvoir, qui s'y déroulait à huis clos, n'a cessé de collectionner les échecs diplomatiques.

    De plus en plus en déphasage avec la réalité du monde d'aujourd'hui, dont ils ignorent les clés d'entrée majeures, Bouteflika, ses "hommes d'Etat", ses Conseiller Diplomatique et Ambassadeurs "chevronnés", octogénaires et septuagénaires, interprètent les tendances fortes des relations internationales à travers leur grille de lecture désuette.

    Autistes et cupides, les « Papis » se trompent d’époque et font de la résistance passive à tout ce qui qu'ils estiment contraire à leurs intérêts personnels.

    Même leur légitimité préhistorique ne peut plus cacher leurs multiples déficiences criardes.

    Ils commettent fatalement erreur sur erreur.

    En voici quelques unes :

    1- Afrique


    Sahara Occidental : l'avance du Maroc

    Grâce au rajeunissement de sa classe politique, à la modernisation de son appareil diplomatique et à l'assistance "technique" des pays amis et alliés, auxquels la monarchie alaouite reste fidèle, dévouée et reconnaissante et sans avoir les moyens financiers et humains de l'Algérie, le Maroc a enregistré, ces dernières années, des points positifs auprès de plusieurs pays africains notamment, qui ont retiré leur reconnaissance à la République Arabe Sahraouie Démocratique et auprès des puissances occidentales, qui soutiennent aujourd'hui activement son "Plan pour une large autonomie du Sahara Occidental".

    Notre Diplomatie, enferrée dans des "principes" archaïques et minée par la bureaucratie, le régionalisme et le clientélisme, s'accroche désespérément au "Plan Baker" que les Etats Unis eux-mêmes jugent dépassé.

    " C'est une chèvre, même si elle s'est envolée ".

    Bouteflika pourrait toujours rétorquer, à juste titre, que ce sont des Chaouis et des Kabyles qui gèrent ce dossier au MAE et à New York.

    Hasard ou nécessité ?


    Médiations : charité bien ordonnée commence par soi même

    Malgré le tapage médiatique qui les a entourées, les médiations entreprises par notre pays entre l’Ethiopie et l’Erythrée et entre le Gouvernement malien et les rebelles Touaregs, sont dans l’impasse ou battent de l'aile.

    C'est la Libye qui en tire avantage, sur le plan diplomatique.

    Pour pouvoir assurer une médiation crédible et durable entre les autres, qui seront inévitablement appelés à faire des concessions mutuelles, il faut d’abord avoir le courage et la probité morale de demander pardon à son propre peuple pour les dénis, abus et drames dont il a été victime depuis 1962.

    S’il cherche donc réellement l’intérêt du pays, comme il ne cesse de le déclarer, sans vraiment convaincre, le Président Bouteflika, qui est un des géniteurs du système imposé au pays en 1962 par le Clan d’Oujda, devrait faire ce mea culpa.

    Ce geste, honorable et hautement symbolique, lui vaudra aux yeux des Algériens et de la postérité tous les mandats et Prix Nobel du monde.

    Mais est-il capable de résister à ses pulsions égocentriques et aux pressions du clan ?

    Avant d' être crédible à l’étranger, il faut d'abord l’être chez soi.


    NEPAD

    A part la photo-souvenir que la rencontre annuelle G8-NEPAD permet à Bouteflika de prendre avec les dirigeants des nations les plus puissantes du monde et de la Russie, le NEPAD, qui va être "restitué" à l'Union Africaine, n'a engendré que des obligations sonnantes et trébuchantes pour notre pays.


    2- Accord d'Association avec l'Union Européenne : la navigation à vue

    Pour l'instant, notre pays ne subit que les effets négatifs et les contraintes de cet Accord.

    En effet, contrairement à ses voisins de l'Est et de l'Ouest, l'Algérie n'a profité ni des fonds MEDA ni de la mise à niveau de ses entreprises.

    Au contraire, la production nationale hors hydrocarbures, déjà insignifiante, est à l'agonie à cause de la suppression des barrières douanières qui la protégeaient relativement contre la concurrence déloyale des produits étrangers.

    En outre, l'Union Européenne veut nous forcer, en vertu de cet Accord, à signer avec elle un accord stratégique en matière d'énergie pour garantir sa sécurité énergétique et reste sourde à nos demandes répétées pour l'établissement d'une meilleure circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée.

    Elle cherche, en quelque sorte, à faire des pays du Maghreb des camps de concentration pour l'immigration clandestine en provenance d'Asie et d'Afrique sub-saharienne.

    L'émigration algérienne en France a même perdu le statut spécifique dont elle jouissait jusqu'à la signature de l'Accord d'Association, en 2002.



    3-Pays Arabes : Promesses, promesses...

    Malgré tous les sacrifices consentis par notre pays pour les différentes causes arabes, jamais les pays "frères" de la Ligue Arabe, ne nous ont appuyé sur la question du Sahara Occidental ni n'avaient condamné le terrorisme islamiste.

    Pire, de l'Egypte à l'Arabie Séoudite, ils ont toujours soutenu activement le Maroc et les groupes terroristes islamistes, jusqu'à récemment encore, ouvertement incités et financés par cette dernière.

    Pour casser le mythe cultivé par les baathistes, M. Daho Ould Kablia, Président de l'Association des anciens du MALG, vient de révéler que les pays arabes s'étaient, dans leur grande majorité, abstenus d'apporter la moindre aide et assistance financière, diplomatique et encore moins militaire à la Révolution algérienne.

    Bien au contraire, certains pays "frères" comme la Tunisie, le Maroc ou l'Egypte se sont sucrés sur son dos en prélevant un quota important sur les armes acquises par le GPRA et destinées à l'ALN

    A l'exception donc de la corruption, dont les noms des "grands" bénéficiaires commencent à être sussurés ici et là, rien, absolument rien n'explique les concessions juteuses qui ont été ou qui vont être octroyées à certaines compagnies des pays "frères".


    4- Pays occidentaux :


    Etats Unis d'Amérique : la valse-hésitation

    A cause des contradictions du gouvernement algérien sur les questions de l'Africom, de l'Irak et de l'Iran notamment, les Etats Unis d'Amérique, qui ont entamé avec nous une coopération prometteuse en matière de lutte contre le terrorisme, qui devait s'étendre à d'autres domaines stratégiques, semblent s'éloigner de plus en plus de notre pays et opter, après une période d'hésitation, pour le renforcement de leurs relations stratégiques avec le Maroc, considéré comme un allié traditionnel plus fiable, qu'ils soutiennent fermement dans la question du Sahara Occidental.

    En effet, non seulement notre gouvernement n'adhère pas aux thèses américaines sur ces questions et d'autres mais il les dénonce activement dans les fora régionaux et internationaux.

    C'est la meilleure manière de pousser cette hyperpuissance dans les bras du Maroc.

    C'est peut être l'objectif recherché par certains ?


    France et Union Pour la Méditerranée


    France

    Repentance: le grand gâchis

    Avec la France, l'affaire de la "Repentance", que Bouteflika et Belkhadem voulaient utiliser à des fins politiciennes, s'est lamentablement retournée contre eux et, à cause de leur comportement infantile, notre pays se retrouve, aujourd'hui, dans une position plus que précaire concernant une question majeure des relations algéro-françaises.

    Les meilleurs alliés de la France n'auraient pas mieux fait pour elle sur cette question.

    Selon le Colonel Khatib, qui connait bien les deux hommes, ni Bouteflika ni Belkhadem n'avaient le profil ni le droit d'aborder la question de la repentance avec le Gouvernement français d'une manière aussi légère et quasi-irresponsable.

    Union Pour la Méditerranée : le nécessaire réalisme


    Par ailleurs, les manoeuvres visant à un isolement régional de notre pays se sont accentuées avec le projet de l'Union Pour la Méditérranée.

    Il vaut mieux donc être parmi les premiers adhérents à cette organisation pour pouvoir défendre nos intérêts en son sein et ne pas être marginalisé dans la région.

    Les réticences et la méfiance exagérées, héritées de la "diplomatie des maquis", l'absence de vision claire et l'hésitation maladive se payent cher en politique et en diplomatie.

    La valse-hésitation constatée au sujet de notre adhésion à la Politique Européenne de Voisinage en témoigne largement.

    En tout état de cause, la "Diplomatie Attentiste" adoptée, ces dernières années par le gouvernement algérien a considérablement porté préjudice au pays car il se contente de réagir mollement et souvent confusément aux initiatives et mutations sous-régionales, régionales et internationales, qui le concernent pourtant directement, au lieu d'agir sur elles, de manière constructive, pour en tirer profit.


    5- Chine et Russie :

    Elles cherchent uniquement leurs intérêts.

    Connaissons-nous vraiment les nôtres ?



    6- Organisation Mondiale du Commerce : l'occasion manquée


    A cause d'une mauvaise évaluation par le Gouvernement SIFI, qui avait conseillé, en 1994, au Président Zéroual de ne pas signer l'Acte de Marrakech portant création de l'Organisation Mondiale du Commerce, notre pays a raté, une fois encore, l'occasion d'entrer par la grande porte dans cette Organisation.

    Aujourd'hui, pour y être admise par la petite porte, l'Algérie doit faire d'énormes concessions qui la dépouillent pratiquement de pans entiers de sa souverainté économique.

    Il ne faut donc surtout pas croire Chakib Khelil lorsqu'il dit que le gouvernement algérien ne va pas augmenter le prix du gaz domestique car cette exigence, qui émane de nos partenaires à l'OMC, sera tôt ou tard satisfaite, comme toutes les autres conditions.


    Ces échecs symptomatiques montrent, s'il en est besoin, les limites atteintes par une diplomatie bureaucratisée, accaparée par une seule personne et livrée à ses humeurs changeantes.

    Le miracle promis en 1999 n'a pas eu lieu. Dix ans après, la désillusion et la déception sont grandes.

    Des observateurs avertis et neutres avaient pourtant tiré la sonnette d'alarme sur la démarche archaique empruntée par le Président Bouteflika "pour redonner à l'Algérie sa place dans le concert des nations", en signalant avec force arguments, que les "shows" diplomatiques présidentiels relevaient beaucoup plus du folklore que de l'analyse et de l'action mûrement réfléchie.

    A cause de l'autisme et de l'improvisation de ses dirigeants, notre pays renoue avec l'isolement.

    En sont-ils, au moins, conscients ?

    Que faire donc pour sauver d'urgence une Diplomatie visiblement en panne d'imagination et à la dérive, qui a perdu la capacité d'initiative et d'action qu'elle avait jadis ?


    Amine Benrabah



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  • Sit-in aujourd’hui devant le siège du département de Saïd Barkat


    Sit-in aujourd'hui devant le siège du département de Saïd Barkat

    Grève dans le secteur de la santé

    Sit-in aujourd’hui devant le siège du département de Saïd Barkat

    Le SNPSP fera remarquer que les praticiens sont en grève depuis le mois de novembre 2009, ce qui implique que la reprise du dialogue doit obligatoirement passer par des réunions de conciliation entre le ministère de la Santé et le syndicat.

     

    Notre combat se poursuit, et ce, jusqu’à la satisfaction de nos revendications », c’est là la position de l’intersyndical des praticiens de la santé regroupant le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP). Ces derniers maintiennent la pression en organisant aujourd’hui un sit-in, non pas dans l’enceinte de l’hôpital Mustapha Pacha, mais plutôt devant le ministère de la Santé.

    « Ni la matraque ni les manipulations du ministre de tutelle et encore moins les accusations du Premier ministre ne fléchiront notre détermination à aller au bout de nos revendication », ont soutenu les syndicalistes. L’intersyndical a révélé hier les raisons de sa non-participation aux travaux de la commission chargée du dossier du régime indemnitaire des corps de la santé à laquelle étaient conviés bon nombre de syndicats, notamment la FNTS/UGTA (Fédération nationale des travailleurs de la santé), le Syndicat national des sages-femmes, le Syndicat national des psychologues, le Syndicat algérien des paramédicaux et les Syndicats hospitalo-universitaires.

    Le SNPSP et le SNPSSP, observent les porte-parole de ces organisations, ont été sollicités à travers une correspondance faxée du ministère de la Santé afin qu’ils désignent deux représentants pour prendre part, aux côtés d’autres organisations syndicales, aux travaux de ladite commission. Après concertation, les deux syndicats ont décidé de boycotter la démarche du ministère de la Santé pour de multiples raisons. Le SNPSP fera remarquer dans ce sens que les praticiens sont en grève depuis le mois de novembre 2009, ce qui implique que la reprise du dialogue doit obligatoirement passer par des réunions de conciliation entre le ministère de la Santé et le syndicat, en présence des représentants de l’inspection du travail et de la Fonction publique, à fin de soumettre à la négociation toute la plateforme de revendications sans concession aucune, et ce, comme le stipule la loi 90-02 du 6 février 1990, qui définie la relation de travail entre l’employeur et l’employé.

    « Cette démarche n’a jamais été respectée. Le département de Barkat a invité une seule fois les syndicats en grève à une réunion de conciliation. Malheureusement, la réunion ne s’est pas tenue, car les représentants de la Fonction publique et de l’inspection du travail ne se sont pas présentés », note les syndicats, qui pensent que le ministère de la Santé, dans sa nouvelle démarche, entretient la contradiction et fait dans l’amalgame. Le ministre de la Santé a, selon les syndicalistes, déclaré, à plusieurs reprises, avoir finalisé la révision des régimes indemnitaires de tous les corps de la santé à travers une commission composée de cadres du ministère et installée depuis le 11 octobre 2009.

    « Le ministre nous invite donc à prendre part à la réunion de la commission qu’il a installée de manière unilatérale, il y a cinq mois. Nous ne sommes pas dupes. Si le ministre nous convie à une réunion de conciliation, nous sommes partants, mais si c’est pour meubler sa galerie non ! », tonnent les syndicats des praticiens.

     

    Par Nabila Amir

    À L’APPEL DU SNPSP ET DU SNPSSP
    Les praticiens se rassemblent aujourd’hui devant le ministère de la Santé

    Les praticiens de santé publique se sont donné rendez-vous aujourd’hui devant le siège du ministère de la Santé pour un rassemblement de protestation. Les praticiens généralistes et spécialistes entendent pousser les pouvoirs publics à réagir. Ils menaceraient même d’une démission collective.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Après deux mois de grève ouverte, le dialogue reste toujours rompu entre les pouvoirs publics et les syndicats des praticiens de santé publique. Ne trouvant pas d’interlocuteur, ces derniers maintiennent la pression et organisent des rassemblements, parallèlement à leur mouvement de grève. Après avoir été empêchés de mener une marche vers la présidence de la République, mercredi dernier, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) se sont donné rendez-vous aujourd’hui, pour tenir un rassemblement de protestation de la corporation médicale devant le ministère de la Santé. Même s’ils doutent de la réaction de leur tutelle, les praticiens estiment, selon le président du SNPSSP, le Dr Youcefi, que ce rassemblement se veut être «une symbolique de notre détermination». Le même interlocuteur considère que «si les pouvoirs publics se décident à dénouer la crise, c’est avec le ministre de la Santé que nous devrons négocier». Le ministre n’a pas réagi depuis le début de cette protesta. Serait-ce parce qu’il a échoué dans sa tentative d’imposer à la Fonction publique le statut particulier négocié en commission mixte ? En effet, le ministre avait transmis une copie du statut, négocié avec le SNPSSP, à la Fonction publique, que cette dernière a finalement ignorée. Les praticiens de santé publique se disent aussi déterminés qu’au premier jour de leur protesta. Ils comptent poursuivre leur mouvement de protestation jusqu’à aboutissement de leurs revendications. Celles-ci s’articulent autour du statut particulier, de la mise en place d’une commission mixte pour le régime indemnitaire et de l’application du décret exécutif n°09-244 du 22 juillet 2009 portant aménagement et répartition des horaires de travail hebdomadaires dans le secteur de la Fonction publique. Ils revendiquent également l’élargissement au profit du praticien généraliste du droit à la procédure de cessibilité des logements de fonction, à l’instar des autres corps de la Fonction publique, ainsi que la levée de toutes les entraves au libre exercice du droit syndical. Par ailleurs, la base du SNPSP réclame le durcissement du mouvement de protestation, à travers une démission collective. Une option que le syndicat étudiera lors de son conseil national. Soulignons que le SNPSP et le SNPSSP vont également organiser un rassemblement devant le siège du gouvernement et un autre devant la présidence de la République. Pour ces deux actions, les deux syndicats espèrent «ne pas être refoulés par les services de sécurité».
    S. A.

     

  • Une coalition pour la levée de l’état d’urgence

    TOUS A UNISSON POUR LA LEVE'images (5).jpgE DE L'ETAT D'URGENCE C'EST LUI QUI A CAUSE' LA PERTE DE L'ALGERIE
    Une coalition pour la levée de l'état d'urgence

    Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme

    Une coalition pour la levée de l’état d’urgence

    « L’état d’urgence est en contradiction avec les lois du pays, en particulier, la Constitution qui précise clairement que sa reconduction devrait être faite à travers une loi votée par les deux chambres du Parlement réunies », a souligné Me Bouchachi.

     

    La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) tente de sensibiliser la société civile et les partis politiques pour exiger la levée de l’état d’urgence. L’organisation appelle à la mise en place d’une coalition nationale pour mener la lutte à cet effet. « Cette coalition aura pour mission de lutter quotidiennement pour la levée de l’état d’urgence et la récupération des droits civils et politiques des Algériens », déclare le président de la LADDH, Mustapha Bouchachi. Intervenant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, l’orateur affirme que seule la lutte permanente pourrait obliger le pouvoir à mettre un terme à cette situation qui dure depuis 18 ans. Selon lui, l’appel s’adresse à tous les militants des droits de l’homme, aux partis, syndicats, intellectuels et journalistes. La LADDH, pour sa part, s’engage, explique-t-il, à nouer des contacts avec les représentants de la société civile afin d’adhérer à cette initiative « salutaire pour le pays ». « Seule la levée de l’état d’urgence peut permettre de relancer le processus démocratique, stoppé depuis l’arrêt du processus électoral en janvier 1992 », soutient-il.

    L’état d’urgence décrété le 9 février 1992 est, insiste-t-il, illégal dans la forme et dans le fond. « Il est illégitime dans la forme, car il a été instauré par des autorités militaires. Dans ce genre de situation, l’état d’urgence devrait être décidé par l’Assemblée populaire nationale. Or, à cette époque, l’APN était dissoute. Dans le fond, le maintien de l’état d’urgence n’a jamais fait objet de débat au Parlement. Il est donc en contradiction avec les lois du pays, en particulier la Constitution qui précise clairement que la reconduction de l’état d’urgence devrait être faite à travers une loi votée par les deux chambres du Parlement réunies », souligne-t-il.

    En plus des lois nationales, M. Bouchachi rappelle également que la convention internationale de 1966, ratifiée par l’Algérie, codifie l’instauration de l’état d’urgence dans un Etat qui en fait partie. « Cette convention permet, certes, aux pays de suspendre son application pour une période limitée dans le temps. Mais l’Etat en question doit justifier cela et définir à l’avance cette période », précise-t-il.

    « L’état d’urgence est maintenu pour sauver le régime »

    Rappelant les déclarations d’officiels algériens affirmant que le pays a vaincu le terrorisme, l’orateur s’interroge sur la finalité du maintien de l’état d’urgence. « Pourquoi maintient-on l’état d’urgence. Est-ce pour combattre le terrorisme ? Je ne pense pas, parce qu’on nous a dit à plusieurs reprises que le terrorisme est vaincu. L’Algérie a également organisé quatre élections présidentielles, trois législatives et trois élections locales. Cela en plus de deux référendums sur la concorde civile puis la réconciliation nationale. On n’a enregistré aucun incident terroriste », enchaîne-t-il.

    M. Bouchachi conclut que le maintien de l’état d’urgence « s’est fait non pas pour la protection des Algériens, mais pour sauver le régime ». Cette situation, soutient-il, arrange ce dernier qui « n’aime pas la transparence ». « La généralisation de la corruption et les détournements des deniers publics en sont les preuves supplémentaires de sa nature », ajoute-t-il. S’exprimant par la même occasion, le président d’honneur de la Ligue, Ali Yahia Abdennour, estime que le maintien de l’état d’urgence n’a qu’un seul objectif : « Celui de réprimer les libertés et d’entraver l’exercice politique dans le pays. » « Avec l’état d’urgence rien ne peut fonctionner normalement », lance-t-il.

    Pour sa part, Nouredine Benyessad, vice-président de la LADDH, relève la politique de deux poids et deux mesures appliquées par la communauté internationale. « En Afghanistan, l’instauration d’un état d’urgence a suscité une levée des boucliers. Alors qu’en Algérie, en Egypte et en Syrie, l’état d’urgence dure depuis des années et aucun pays n’a osé les dénoncer », dit-il.

     

    Par Madjid Makedhi

  • AVIS DES LECTEURS VOS REACTIONS SVP?



    Avis des lecteurs...

    Le 9.02.2010 à 11h52
    L’empire des scandales et des échecs

    Bouteflika-Toufik : Je t’aime. Moi non plus.
    Depuis quelques mois, une partie de la presse privée algérienne, relayée par la presse internationale, se fait l’écho de scandales financiers dans lesquels sont directement impliqués de hauts cadres de l’Etat et des responsables d’entreprises publiques, qui auraient agi à l’ombre d’hommes politiques véreux et de dissensions subséquentes au sommet de l’Etat.
    Fait nouveau, les enquêtes menées pour élucider les tenants et les aboutissants de ces scandales graves ont été principalement confiées non pas à la police judiciaire ou a la justice mais au Département de Recherche et de Sécurité, le DRS, du Ministère de la Défense Nationale, en raison de l’ampleur que la corruption a prise en Algérie, ces dix dernières années, au point de devenir un cancer et une véritable menace sur la sécurité nationale.
    Dans leurs nombreuses contributions, des personnalités politiques, des intellectuels et les dizaines de milliers d’internautes qui interviennent quotidiennement dans les forums de débat qui leur sont généreusement offerts par les versions électroniques des quotidiens nationaux indépendants, sont quasi-unanimes que le fléau de la corruption s’est « généralisé » ( Dr Benbitour ), « socialisé » ( Dr Mebtoul ) ou « massifié » ( Dr Abassa ), à cause de l’inertie des pouvoirs publics, qui ont paralysé les mécanismes de contrôle existants sur les plans réglementaire et judiciaire. C’est notamment le cas de la Cour des Comptes, dont les fonctions de contrôle et de sanction ont été gelées par le Président Bouteflika depuis 1999, pour des considérations personnelles que nous connaissons tous.
    En l’absence de mécanismes crédibles et efficients, la lutte contre la corruption prend des allures de règlement de comptes entre les différents qui se partagent le pouvoir en Algérie.
    De nombreux observateurs de la vie politique, économique et sociale algérienne doutent que ce soient vraiment des considérations purement patriotiques ou nationalistes qui poussent le clan Toufik-Ouyahia, qui a aussi ses propres brebis galeuses, à affronter aujourd’hui ouvertement ce que Chakib Khelil a appelé « le clan présidentiel », qu’il a contribué, par ailleurs, avec Nezzar, Lamari Mohamed, et les défunts Belkheir et Lamari Smaïn, à installer au pouvoir en 1999 et qu’il a reconduit en 2004 et 2009.
    Les véritables causes doivent donc être cherchées ailleurs.
    Le contrôle de la rente et la survie du clan en sont les deux principales.
    En ce qui concerne la rente, je recommande aux internautes de lire l’article publié par M. Ahmed Djezaïri, dans le monde de Janvier 2010 sous le titre :" Luttes d’influence autour de la Sonatrach". Et repris par LeMatindz du 21 Janvier 2010 sous le titre de "BOUTELIKA - TOUFIK : Luttes d’influence autour de la Sonatrach".
    S’agissant de la survie du clan, il conviendrait de signaler que, d’homme lige du fameux « cabinet noir », qui l’a imposé au peuple algérien, Bouteflika a, en dix ans, acquis une indépendance et une marge de manœuvre non négligeables par rapport à ses tuteurs et ceci grâce à un jeu de chaises et de coulisses, dont il excelle, et à une baraka, qui lui a rarement fait défaut : éviction de Boumaza du Conseil de la Nation, neutralisation de Nezzar, Benflis, Belkheir et Lamari Mohamed et décés de Lamari Smaïn.
    De fait, Toufik se retrouve aujourd’hui seul face à un clan présidentiel de plus en plus dominateur, méprisant et surtout, qui a envie de perdurer au pouvoir auquel il a pris goût, même après la mort de son chef. C’est trahir un secret de polichinelle que de dire que les amis et alliés fidèles de Toufik, comme ceux de Nezzar ou de Lamari Mohamed d’ailleurs , avaient certainement essayé, en vain, d’attirer leur attention sur le risque énorme qu’ils encouraient en adoubant, en 1999, Bouteflika , connu pour sa susceptibilité à fleur de peau et qui n’allait pas se contenter de faire de la figuration ni d’être « un trois quart de président » même s’il a été lynché par Nezzar, qui l’a traité de « canasson » et par Mohamed Lamari, qui l’a qualifié de « candidat le moins mauvais », avant d’être installé à El Mouradia.
    Les amis et alliés fidèles de Bouteflika lui ont certainement prodigué les mêmes conseils de méfiance et de prudence au sujet des membres du cabinet noir.
    C’est parce que la guerre des clans, à laquelle nous assistons actuellement, est menée pour la survie de chacun de ces deux clans qu’aucun compromis ne serait plus possible entre eux.
    La rupture est consommée et dirigée.
    Comme les grands prédateurs de la faune et de la flore, un clan doit aujourd’hui détruire l’autre.
    Le clan Toufik-Ouyahia aurait l’avantage de la surprise et de ne pas compter dans ses rangs autant de corrompus que le clan adverse, de plus en plus isolé sur les plans national et international pour l’image exécrable qui en est donné dans les médias crédibles.
    En tout état de cause, la confrontation, qui va se radicaliser dans les mois à venir, entre ces deux clans, ne doit pas prendre en otage le peuple algérien, qui vit déjà le calvaire au quotidien car celle qui a opposé Zéroual au cabinet noir, entre 1997 et 1998, a profité aux terroristes qui avaient commis des massacres horribles, dont les populations de certaines villes et villages du pays portent encore les séquelles indélibiles.
    Qui sera le dernier des Mohicans ?
    Amine Benrabah
    http://cestleclandoujdaquimatuer.centerblog.net
    répondre

    Le 9.02.2010 à 11h49
    L’empire des scandales et des échecs

    l’Algérie a besoin plus que jamais de véritables hommes d’Etat , à sa tête . Elle n’ a pas besoin de soit disant responsables qui ne pensent qu’à leur compte en banque , qu’à leur tribu ,qu’à servir pour mieux se servir.... La débacle qui s’annonce sera une douche froide pour tous.déjà les meilleurs d’entre nous émigrent , fuient le pays , pas pour le travail mais pour le cadre de vie : pas de libertés garanties , pas de vie , pas de volonté politique pour le progrès Rien que la triche qui a de beaux jours. Les parlementaires comme vous qui dénoncent cette situation sont rares mais diable pourquoi ne se regroupent-ils pas ?pourqoui agissent-ils toujours de façon dispersée ? Ont-ils peur ? De quoi ? Est-ce qu’il y a une ligne rouge à ne pas franchir ?en un mot comme en cent , le sacrifice doit être à la hauteur de ce à quoi on aspire.Cela vaut pour tout le monde y compris pour moi-meme.
    répondre

    Le 9.02.2010 à 11h32
    L’empire des scandales et des échecs

    Votre analyse est très bonne. Ce que vous ressentez, une grande partie du peuple algérien le ressent. Le pays part à la dérive. Quand on voit le prix de la tomate fraîche à 140 DA/ le kg, la sardine à 250 DA/ le kg et je passe …. On s’aperçoit très rapidement que quelque chose cloche quelque part. Vous trouverez toujours des spécialistes de la diversion pour vous répondre que c’est la loi de la demande et de l’offre, une manière de camoufler leur incompétence et leur impuissance à réguler et contrôler le marché. La longévité, au sein du gouvernement, des ministres Chakib khelil et temmar est, apparemment, une assurance pour les américains. Quant à la corruption, je partage votre point de vue quand vous dites qu’il peut constituer un problème de sécurité nationale. Quant à nos gouvernants je me pose la question s’ils sont réellement conscients des conséquences de leur gouvernance, notamment sur la paix sociale ? Je reste convaincu que si la corruption est arrivé à un tel stade c’est parce que le champ médiatique est fermé et que l’impunité n’est pas combattue.
    répondre

    Le 9.02.2010 à 11h31
    L’empire des scandales et des échecs

    Votre analyse est très bonne. Ce que vous ressentez, une grande partie du peuple algérien le ressent. Le pays part à la dérive. Quand on voit le prix de la tomate fraîche à 140 DA/ le kg, la sardine à 250 DA/ le kg et je passe …. On s’aperçoit très rapidement que quelque chose cloche quelque part. Vous trouverez toujours des spécialistes de la diversion pour vous répondre que c’est la loi de la demande et de l’offre, une manière de camoufler leur incompétence et leur impuissance à réguler et contrôler le marché. La longévité, au sein du gouvernement, des ministres Chakib khelil et temmar est, apparemment, une assurance pour les américains. Quant à la corruption, je partage votre point de vue quand vous dites qu’il peut constituer un problème de sécurité nationale. Quant à nos gouvernants je me pose la question s’ils sont réellement conscients des conséquences de leur gouvernance, notamment sur la paix sociale ? Je reste convaincu que si la corruption est arrivé à un tel stade c’est parce que le champ médiatique est fermé et que l’impunité n’est pas combattue.
    répondre

    Le 9.02.2010 à 11h00
    L’empire des scandales et des échecs

    JE VOUS REMERCIE POUR CETTE ARTICLE BIEN REDIGE,POUR UNE FOIS ON LIT DANS UNE CHRONIQUE DE TELLE VERITE SUR UN PRESIDENT OU SUR UN MINISTRE,MAIS LE PROBLEME DE L’ALGERIE EST CONNU DEPUIS LA DISPARITION DE FEU BOUMEDIENE. MAIS LA GONGRENE S’EST ETALE AVEC LE TEMPS DURANT LA DECENIE DE CHADLI,LES PIRES MOMENTS SONT VENUS AVEC L’ARRIVE DES ANCIENS OFFICIERS DE DE GAULE A LA TETE DE L’ETAT,QUI ONT EMPOISONE NOTRE SOCIETE.POUR ERADIQUER CETTE GOUVERNANCE NE RESIDE PAS UNIQUEMENT D’UN PRESIDENT MEDIOCRE QUI A DUREE 10 ANS A LA TETE DE L’ETAT NI A UN MINISTRE QUI BENEFICIE D’UNE NATIONALITE AMERICAINE QUI TRAVAILLE A LA SOLDE DE WASHINGTON.IL FAUT VRAIMENT UNE VOLONTE DU PEUPLE POUR FAIRE PRESSION POUR CHASSER CES TRAITRES FRANCO-AMERICAINS
    répondre

    Le 9.02.2010 à 10h50
    L’empire des scandales et des échecs

    cette analyse vise a masquer une impuissance en donnant, par exemple, l’illusion de l’initiative alors qu’il se trouve contraint, ou encore en prenant compte des enchainements d’evenements alors memes qu’il les subisse (...). ce réquisitoire serait totalement fondé si cette volonté est prise au sens d’un positivisme strict, independamment du problème principal qui est celui de son efficacité symbolique.l’etude scientifique précise des processus décisionnels eclaire le plus souvent d’un tout autre jour la part exacte des dirigeants politique dans la determination des mesures prises ou dans la résponsabilité des phenomenes sociaux qui surviennent , cela permet de comprendre pourquoi la préoccupation première des dirigeants et des partis democratiques n’est pas de s’effacer derrière la volonté du nombre, en sollicitant son avis sur le maximum de questions politiques afin d’en suivre aveuglément les conclusions(...).le referentiel d’une politique , c’est donc en premier lieu un ensemble de perceptions, de normes et de valeurs a partir duquel se trouvera construit un probleme a traiter et definis les cadres de l’action envisageable (...). dans son allégories des metaux, platon classe les hommes en groupes d’or, d’argent et de plomb, il y a de l’or dans les competences laissées en friche, il y a de l’or dans leur brillante intelligence,de l’or dans leur chaleur et leur humanité,de l’or dans leur tolerance et leur générosité, de l’or dans leur loyauté et leur abnegation infaillible (...).c’est avec cette richesse que la question du changement doit etre a l’ordre du jour de la vie de la nation. fraternellement lhadi
    répondre

    Le 9.02.2010 à 10h12
    L’empire des scandales et des échecs

    Mille merci a EL WATAN d’avoir edite cette article qui je crois doit faire bouger l’opinion algerienne (au lieu de penser et de ne penser qu’a nos fennecs).Longue vie au journal.Je salue votre courage de dire toujours haut ce que les autres pensent bas.
    répondre

    Le 9.02.2010 à 09h11
    L’empire des scandales et des échecs

    Excellente analyse, mais une derive qui peut être plus que dommageable a l’ensemble de la communauté scientifique et professionnelle algerienne à l’étranger qui désire servir son pays honnêtemment et sans s’asservir à un homme ou à un clan. Lorsque vous dites ".....les hommes du Président, à savoir Chakib Khelil et Temmar, ils ont fait carrière dans la finance internationale et tout le monde croyait au miracle, mais la déception est plus que visible". Ce n’est pas parceque ces deux hommes sont incompétents mais parcequ’ils ont accepté de servir un système et un homme sans mettre la morale et la probité en avant. Ce qui leur arrive, c’est une fois dans le système, ils ne veulent plus qu’y rester non pas en én exercant honnetement leur metier (petrolier ou autre...entre nous les deux ne sont aucunement des financiers internationaux....) amenant leur savoir faire mais leur docilité et une certaine légitimité...en un mot, ils veulent juste perpetuer le système et faire durer le regne de leur patron et bien sûr rester avec lui autant qu’il durera...ils ne sont pas là pour réformer ou amener de la valeur ajouté au pays...je suis sur que ce n’est pas le cas de nombreux experts algeriens expatriés qui approchés par les hommes du système pour les rejoindre et le perpetuer ont su dire NON et rester a l’etranger "gagner honnetement leur pain" comme on dit chez nous... ceux là ils sont méprisés, décriés car ils ne veulent en aucun cas fournir un alibi au pouvoir...et croyez moi une algerie libérée de ses "gouvernants issus de la légitimité révolutionnaire" qui n’ont aucun respect (et peut être aussi aucune vraie connaissance de la notion d’Etat de droit) aura grandement besoin de ses enfants expatriés dans tous les rouages de l’Etat, et oui, même au sein du gouvernement et j’en suis sur les comportements comme ceux des Khelil et Temmar ne seront pas reproduit...car alors on rendra des comptes à un parlement, une cour des compte, des organes forts et autonomes de régulation et de contrôle de la vie économique et non pas à un homme ou un groupe...
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    il deteste le peuple,il n'aime pas l'algerie et il n'est pas algerien qui est t'il .......... bien sur bou_toufik et son kkk

    et il a fait son arme' a oudjda et ne' a oudjda son parcours militant et militaire ds les cabaret oudjda  oudjaaaaaaaaaaaaa mais j'aime oudjda et peuple marocains  ,et je l'aime moi non plus .

  • L’empire des scandales et des échecs

    4.jpgimages (1).jpgboutef.jpg
    images.jpegL’empire des scandales et des échecs

    « Un homme politique doit avoir un minimum de probité intellectuelle, sinon il tombe dans l’ aventurisme. La nature même des pouvoirs multiples exercés par un seul homme aura pour conséquence inévitable le culte de la personnalité. Et celui qui n’applaudira pas ‘‘inconditionnellement’’ le ‘‘Maître’’ sera considéré comme un mauvais citoyen. Quant à notre jeunesse, elle sera condamnée à ne plus penser. Le régime fabriquera des robots, des opportunistes et des courtisans. La démocratie seule est salutaire. Elle ne signifie pas l’anarchie. Elle ne signifie pas un pouvoir faible. Elle signifie le gouvernement du peuple par le peuple. Elle signifie un Etat hiérarchisé. » Ferhat Abbas lettre de démission de la présidence de l’Assemblée nationale constituante en contestation au projet de Constitution imposé par Ahmed Benbella le 12 août 1963



    Le bilan des 10 années n’est pas des plus glorieux : la situation sociale se tend, les scandales se multiplient, les libertés bafouées, la solidarité piétinée, la démocratie achevée et la paix et la sécurité tant miroitées au peuple ne sont pas au rendez-vous, et la gifle nous est donnée par les Américains et les Français qui nous ont mis sur la même liste que l’Afghanistan et la Somalie. L’Algérie se trouve, aujourdl’hui, dans une situation catastrophique, voire insupportable, l’économie en lambeaux, la justice à la solde de l’homme fort du moment, la sécurité se dégrade, le terrorisme reprend de l’ampleur, l’Education nationale est en décomposition. L’illettré est très facile à manipuler, surtout en période de misère et de peur. La création d’une société de l’ignorance, de la misère et de la peur semble cadrer parfaitement dans le sens du pouvoir, 6 millions de pauvres, 4 millions d’illettrés, les prisons pleines, des milliers de citoyens fauchés par le terrorisme et des milliers de harraga, un phénomène ayant marqué la décennie qui vient de s’écouler.

    Malek Bennabi parlait de la colonisabilité d’une société, en la gardant loin du savoir, dans une situation de peur et de terreur continue, de misère endémique. Aujourd’hui, on peut parler de dressage de la société pour accepter le mépris, la corruption et la mauvaise gouvernance, en bref, faire accepter au citoyen l’instauration d’un Etat de non-droit en créant consciemment, ou inconsciemment, un climat favorable au conditionnement de la société, au lieu d’œuvrer pour son adhésion. L’Algérien est sorti de la colonisabilité pour s’engouffrer dans une condition de soumission.

    Un bilan sombre et des perspectives néfastes

    Aujourd’hui, l’Algérie n’est plus citée parmi les pays qui avancent, mais parmi ceux les plus en déphasage avec l’histoire. Moins d’une année après l’élection présidentielle contestée, un classement mondial vient rappeler que la démocratie est encore inexistante en Algérie. Preuve en est, le rapport élaboré par The Economist Intelligence Unit sur l’index de la démocratie dans le monde dans lequel notre pays occupe la 133e place sur un total de 167 pays. Le rapport de The Economist Intelligence Unit a été élaboré sur la base de critères bien spécifiques tels que le pluralisme, le libre vote et le droit des citoyens à ester en justice des responsables du gouvernement ou des membres de la police. Le rapport a divisé les pays en quatre listes : les nations qui vivent en parfaite démocratie sont au nombre de 30 ; ceux qui vivent en démocratie imparfaite, de 50 ; ceux qui vivent en régime hybride de 36 et ceux qui vivent en régime autoritaire sont au nombre de 36.

    Les rédacteurs de ce document ont mis l’Algérie dans la catégorie dédiée aux « régimes autoritaires ». Ce classement de l’Algérie vient, en effet, confirmer les récents rapports élaborés par des organisations internationales. Même le très diplomatique document, rendu public il y a quelques mois, de l’Union européenne a pointé du doigt les incuries en justice, liberté d’expression, lutte contre la corruption et le droit à la création d’associations (partis politiques, ONG, syndicats et associations).

    Politiquement, notre pays est cité au classement des 10 dictateurs encore en activité les mieux élus au monde. Ils sont vieux. Ils sont au pouvoir depuis des dizaines d’années et peuvent tous se targuer d’avoir été plébiscités à la tête de leurs pays respec-tifs :

    - 1er - Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Guinée-Equatoriale : 97,1 %.
    - 2e - Noursoultan Nazarbaïev, Kazakhstan : 91%,
    - 3e - Abdelaziz Bouteflika, Algérie : 90,24% ,
    - 4e - Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisie : 89,62%,
    - 5e - Gurbanguly Berdimuhamedow, Turkménistan : 89,23%,
    - 6e - Hosni Moubarak, Egypte : 88,6%,
    - 7e - Islom Karimov, Ouzbékistan : 88,1%,
    - 8e - Omar Hassan El-Béchir, Soudan : 86,5%,
    - 9e - Robert Mugabe, Zimbabwe : 85,5%,
    - 10e - Alexandre Loukachenko, Biélorussie : 82,6%.

    La gouvernance autoritaire a réussi à transformer ces très beaux pays riches en pays misérables, corrompus et fuis par leur jeunesse... Il y a peu de temps, Bouteflika pouvait compter sur la magie de son verbe et de son dynamisme. Il parlait et tout s’arrangeait. Aujourd’hui, l’âge, la maladie, les scandales et l’usure du pouvoir ont anéanti le mystère Bouteflika, il ne parvient plus à retourner une opinion résiduelle auparavant acquise.

    En termes de liberté, on trouve l’Algérie à la 141e place et au 100e rang (sur 179) au classement de l’ONU sur le développement humain (éducation, santé, niveau de vie...). Publié chaque année depuis 1995, l’IPC permet de mettre en évidence la prévalence de la corruption à l’échelle nationale, ainsi que ses conséquences néfastes sur l’économie et le moral du citoyen, l’Algérie chute de 3,2 à 2,8 sur 10 et de la 92e place en 2008 à la 111e en 2009. Tous les analystes du risque corruption et les experts du climat des affaires considèrent qu’un score inférieur à 3 sur 10 signifie un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’Etat !

    Malgré tous ces avertissements, la descente aux enfers continue. Ainsi, et au regard de ce classement et de la note attribuée par l’IPC, il ressort clairement que la corruption en Algérie n’est plus seulement un frein pour le développement économique, mais un danger qui guette la sécurité de l’Etat algérien. Selon Héritage Fondation, le classement publié en collaboration avec le journal financier de référence mondiale, le Wall Street Journal, l’Algérie a été classée 137e sur 157 pays recensés pour l’indice des libertés économiques, la valorisation du savoir et la bonne gouvernance. L’Algérie semble collectionner les mauvais points en matière de performances économiques, politiques et sociales. Après un classement peu reluisant sur les libertés et le développement humain, le climat des affaires est pire encore. Il est à noter que World Economic Forum’s Global Competitiveness Report a établi un rapport basé sur les opinions de cadres de banques et a attribué une note comprise entre 1 et 7 aux banques du monde entier. Le système bancaire algérien se retrouve ainsi à la 134e place, avec une note de 3,9, au-dessous de la Libye (4,0), le Lesotho (4,1), la République de Kirghizie avec(4,1) et le Timor Oriental (4,2).

    Il est reproché aux banques algériennes leur système archaïque et leur service à la clientèle très en retard par rapport aux autres pays. Malgré une bonne réputation de leurs cadres et de leurs compétences techniques, la gestion des comptes et des crédits est remise en cause. En dépit de l’amélioration des indices macroéconomiques et des revenus de l’Algérie, on enregistre toutefois un déséquilibre dans la répartition des richesses. Selon les estimations du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Banque mondiale, le taux de personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté, qui gagnent moins de deux dollars par jour, est estimé à plus de 20% de l’ensemble des habitants, représentant plus de 6,5 millions d’Algériens, laissant à notre ministre de la Solidarité le libre choix de croire à une république platonicienne qui n’existe qu’à travers ses fantasmes de l’inénarrable Mousseilima le menteur.

    Le niveau social d’une grande catégorie d’Algériens n’a pas vraiment changé suite au partage inéquitable de la fortune et des revenus de l’Algérie. Selon les institutions internationales, 2,8% des revenus de l’Algérie sont répartis sur 10% des classes les plus démunies de l’Algérie, alors que 20% des catégories les plus riches bénéficient de 42,6% de la fortune et des revenus. La Banque mondiale classe notre pays à la 125e place sur un ensemble de 178 pays étudiés sur le plan du climat des affaires. Il faut dire que la convergence de ces dernières cotations n’est nullement le fait du hasard ; une infernale relation dialectique se situe entre les deux phénomènes : climat des affaires lourd et malsain, empêtré dans une légendaire bureaucratie, d’une part, et corruption à grande échelle ayant gangrené le corps de la société et miné les principaux rouages de l’administration, d’autre part.

    Ces classements et statistiques viennent conforter les cris d’alarme lancés par l’ensemble de la classe politique depuis plus de 10 années de pouvoir sans partage et de régression démocratique vertigineuse. La perte d’espoir et de repères d’une jeunesse qui ne croit plus aux promesses démesurées, s’est exprimée par l’émeute, puis par le terrorisme pour finir dans le suicide collectif à travers le phénomène des harraga. C’est triste de voir tous les cadavres de ces jeunes Algériens échoués sur les côtes européennes comme de vulgaires épaves. Mais ce qui est ridicule et par-là même absurde, c’est que le pouvoir en place n’a rien trouvé de mieux, pour venir en aide à ces jeunes harraga une fois arrêtés, que l’emprisonnement pour le délit de tenter de fuir le pays.

    A croire que notre pays devient invivable. Avec plus de cent milliards de dollars de réserves de change, le pays peine à décoller malgré les trois plans de relance. L’économie nationale demeure prisonnière de son caractère rentier qui ne profite jamais à la majorité des citoyens mais bel et bien aux courtisans les plus dévoués de ce pouvoir. Tous les programmes de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1999, bien que dotés de moyens astronomiques, n’ont pas daigné donner les résultats escomptés, mais on continue à faire croire au Président que le chômage est à 10%, le terrorisme est éradiqué, la crise du logement est derrière nous, les réformes engagées sont parfaites, l’autosuffisance alimentaire est garantie, notre diplomatie est exemplaire, bref tout va bien comme le montre tous les jours notre unique télévision qui demeure fidèle au modèle soviétique.

    Qui va juger tous ces responsables qui ont échoué et qui continuent à se convaincre qu’ils ont réussi ? Le peuple ? ... Mais par quel moyen ? Puisqu’on interdit le débat, on falsifie les résultats des élections et on ferme le champ politique et médiatique pour toute autre opinion, allant jusqu’à accuser toute opposition de trahison et d’être à la solde de forces étrangères. Le sous-développement n’est pas une fatalité mais, bel et bien une démonstration de mauvaise gouvernance, liée aux manques de liberté, de démocratie et de justice.

    Les racines de la corruption et du mal algérien

    Il est un fait que l’Algérie est devenue de plus en plus ingouvernable, que les affaires du pays sont gérées avec une mentalité tribale et que les ministres deviennent ainsi une affaire de famille. L’indiscipline et le non-respect des lois et des politiques, le refus des critiques, le mépris de l’opposition qui semble se perpétuer, les scandales répétés et les polémiques persistantes, ne peuvent faire avancer un gouvernement en panne perpétuelle, à cause de la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul homme, une pratique du pouvoir qui ne peut que freiner le développement du pays. Pour relancer l’économie et diversifier nos ressources énergétiques, le Président a fait son choix en imposant deux ministres à tous les gouvernements qui se sont succédé, et qu’on appelle communément les hommes du Président, à savoir Chakib Khelil et Temmar, ils ont fait carrière dans la finance internationale et tout le monde croyait au miracle, mais la déception est plus que visible.

    Pour Chakib Khelil, ministre de l’Energie, tout le monde garde en mémoire sa conquête désespérée et son acharnement à réviser la loi sur les hydrocarbures sous couvert de plus d’efficacité et de libéralisation pour plaire aux Américains et sa volonté malsaine en définitive de privatiser Sonatrach. L’histoire de Sonatrach est intimement liée à celle de notre pays, elle est considérée par les experts comme les bijoux de famille qu’on ne peut vendre qu’en cas de crise alors que le prix du pétrole en 2005, l’année de la révision de cette loi, a atteint des prix astronomiques, heureusement que la maladie du Président et les résistances de patriotes au sein du pouvoir et en dehors ont coupé l’élan de cette opération antipatriotique. Hocine Malti disait à ce propos : « Mais celui qui suggère, qui propose toutes les décisions, c’est bien Chakib Khelil qui n’est qu’un pion dans le dispositif des Etats-Unis. Il faut dire les choses telles qu’elles sont : de mon point de vue, ce ministre est un agent des Américains placé au cœur du pouvoir algérien. C’est comme s’il avait été envoyé en mission, en Algérie, pour faire un travail et le conduire à son terme. »

    Ceci n’a pas manqué de permettre aux Américains sous Dick Cheney de devenir les plus grands bénéficiaires pendant les 10 ans de gestion du pétrole algérien, au détriment de nos relations avec l’Europe et du bon sens de la diversification de nos clients. Chakib Khelil importe dans ses bagages sa fameuse clause d’« urgence » et la généralise avec beaucoup de succès dans tous les appels d’offres, et pour mettre en œuvre cette clause qui ressemble à une procédure de corruption légale, notre ministre libéral a occupé pendant plusieurs mois le poste de ministre de l’Energie et celui de directeur général de Sonatrach. Aucun ministre depuis l’indépendance n’a exercé ce cumul malgré la rareté des cadres des années soixante-dix. Après mûre réflexion, Khelil avait choisi lui-même son PDG, contesté aujourd’hui et mis sous contrôle judiciaire, alors que ses deux enfants et plusieurs cadres de Sonatrach sont sous mandat de dépôt dans le cadre d’un autre scandale qui éclabousse encore un département ministériel, sans aucune réaction du président de la République, ni de l’institution parlementaire reléguée au rang d’une administration et de chambre d’enregistrement et de faire valoir de sales besognes.

    La décennie a vu le lancement de travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques, en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient une pratique quotidienne, constituant ainsi la colonne vertébrale d’une corruption à grande échelle et l’ossature du pillage du pays pendant plus de 10 années. Quand on interroge le ministre Chakib Khelil sur l’abus extrême constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, il ne trouve rien à dire d’autre que « le ministère de la Défense l’utilise tous les jours ! » (A suivre)

    H. B. : Ancien parlementaire


  • L’inefficience des lois

     

    images.jpegL’inefficience des lois


    A l’ouverture de l’année judiciaire 2009-2010, fin octobre 2009, le président Bouteflika fait le serment – un autre – de combattre la corruption « sous toutes ses formes et ses manifestations ». Pour donner de l’action à son discours creux, il annonce la création d’une commission nationale ad hoc « pour renforcer » les mécanismes législatifs et réglementaires déjà existants. Une autre instance qui s’ajouterait aux divers organismes et institutions de veille et de contrôle de l’action et des finances publiques. Mais a-t-on déjà fait le bilan de ces mécanismes et instances de lutte contre ce fléau qui ronge l’économie nationale ? A-t-on fait ne serait-ce qu’une fois, une évaluation de la politique anticorruption ? Si on ne l’a pas fait, comment peut-on juger nécessaire de renforcer les instruments déjà en place par la création d’une « commission ad hoc » ? Est-ce suffisant de promulguer des lois et d’instituer des commissions pour dire qu’on lutte contre la corruption ? La réponse est non. D’ailleurs, depuis son arrivée au pouvoir en 1999, le président Bouteflika a promulgué plusieurs textes législatifs visant à juguler le fléau de la corruption, dont la fameuse loi sur la corruption adoptée en 2006. Une loi qui reste inappliquée. Il y a aussi la loi sur le règlement budgétaire qui, à chaque fin d’année, arrête le montant définitif des dépenses et des recettes de l’Etat, ratifie les opérations réglementaires ayant affecté l’exécution du budget, fixe le résultat budgétaire, décrit les opérations de trésorerie.

    Elle peut comprendre des dispositions sur l’information et le contrôle des finances publiques, la comptabilité et la responsabilité des agents. Cet « instrument » qui doit accompagner la loi de finances existe dans les textes de loi, mais n’a jamais été traduit sur le terrain. Les institutions chargées de lutter contre toute forme de corruption et détournement des deniers publics sont aussi multiples que dans les pays développés. Il y a, entre autres, la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances (IGF) et le Parlement avec ses deux chambres. Si on prend le cas de l’Assemblée populaire nationale, il est dans ses prérogatives d’installer une commission d’enquête parlementaire sur tout événement émaillant la vie publique. Ainsi, en termes d’institutions et de textes de loi, l’Algérie est bien outillée pour faire face à la corruption. Les textes de lois sont là, mais demeurent inefficients. C’est dire que le génie du législateur ne peut rien face à l’inertie du reste... Les lois ne peuvent avoir l’effet escompté sans une justice forte par sa transparence et son indépendance du pouvoir et des lobbies. Une justice qui doit être le fer de lance même de la lutte contre la corruption.


    Par M. A. O.

  • Djilali Hadjadj. Porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption


    « Le pouvoir confirme son absence de volonté à lutter contre la corruption »

    Djilali Hadjadj. Porte-parole de l’Association algérienne de lutte contre la corruption

    « Le pouvoir confirme son absence de volonté à lutter contre la corruption »

    Djilali Hadjadj s’interroge sur l’utilité de la commission contre la corruption annoncée par le président Bouteflika. Il affirme que les partis, les services publics, les services de sécurité, la justice, les entreprises et les banques comptent parmi les instances les plus corrompues en Algérie.


    - Le président de la République vient d’annoncer la création d’une commission ad hoc pour combattre la corruption, qui a pris de l’ampleur ces dernières années avec les différents scandales financiers qui ont éclaté. Selon vous, est-ce le moyen adéquat pour freiner ce fléau ?

    Pourquoi une commission ad hoc qui, par définition, est destinée à répondre à un besoin ponctuel ? Or, la lutte contre la corruption n’est pas une affaire ponctuelle : c’est une action de longue haleine. Et puis les propos du chef de l’Etat sont trop vagues et imprécis : il ne dit rien sur cette future commission nationale ad hoc. Quand sera-t-elle installée ? Quel sera son mandat ? Et qui définira ce mandat ? Quelles seront ses missions ? Sa composante ? Ce discours présidentiel a été très mal préparé par le ministre de la Justice. Le Premier ministre Ouyahia, en marge de l’ouverture de l’année judiciaire, a essayé de rectifier le tir en déclarant que la lutte contre la corruption nécessite une législation adaptée et des moyens matériels supplémentaires. Est-ce à dire que cette énième commission sera chargée de revoir la loi du 20 février 2006 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption ? Cette loi est très pauvre : processus de déclaration de patrimoine vidée de sa substance et non appliquée, pas de protection des dénonciateurs de la corruption, pas de droit à l’accès à l’information, exclusion de la société civile, pas d’indépendance pour l’agence gouvernementale de lutte contre la corruption qui, même muselée par les pouvoirs publics au plan législatif et réglementaire, n’a toujours pas vu le jour, plus de trois années après sa création. Alors que justement, une de ses missions est d’évaluer périodiquement les instruments juridiques et les mesures administratives en la matière, afin de déterminer leur efficacité dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption.

    - Une commission similaire, qui avait les mêmes objectifs, avait été installée du temps du président Liamine Zeroual…

    Pour rappel, en mars 1996, reprenant une promesse du programme électoral du chef de l’Etat de l’époque, Lamine Zeroual, le gouvernement annonça l’installation d’un organisme chargé de la prévention de la corruption. Cette initiative était déjà révélatrice à la fois de l’ampleur de la corruption en Algérie et de l’échec - voire de l’inertie - de la justice notamment, dans la lutte contre la corruption. En juillet 1996, l’Observatoire national de surveillance et de prévention de la corruption (Onspc) fut créé par décret présidentiel. Son rapport annuel ne fut jamais rendu public : le décret de création de l’observatoire ne le prévoyait pas. Placé sous la tutelle directe du chef du gouvernement, cet organisme, un de plus (un de trop) devait rester confiné dans l’ombre douillette du pouvoir et ne fera plus du tout parler de lui, jusqu’à sa dissolution le 12 mai 2000 par l’actuel président de la République, au même titre que d’autres institutions consultatives, sous prétexte que ces excroissances de l’Etat, outre leur inutilité et la dilution des responsabilités qu’elles entraînent, se traduisent par des ponctions injustifiées sur les ressources publiques, ainsi que le déclara officiellement le chef de l’Etat. Le pouvoir multiplie les diversions et les effets d’annonce, confirmant son absence de volonté politique à lutter contre la corruption : il dissout en 2000 l’Onspc créé en 1996, il créé en 2006 un Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, sans l’installer à ce jour, et il annonce, le 28 octobre 2009, la création d’une Commission nationale ad hoc !

    - L’IGF et la Cour des comptes sont-elles suffisantes, aujourd’hui, comme instruments pour combattre la corruption, d’autant plus que leur indépendance est souvent remise en cause ?

    Lui rappelant de très mauvais souvenirs, Bouteflika ne veut plus entendre parler de la Cour des comptes ! Créée en mars 1980 pour régler surtout des comptes au sein du pouvoir, la Cour des comptes a eu pour premier client, un certain....Abdelaziz Bouteflika : le dossier à charge n’a pas été difficile à remplir, tellement l’impunité était la règle pour tous ceux qui ont eu à occuper, de très longues années durant, des fonctions ministérielles importantes. Arrivé au pouvoir en 1999, Bouteflika a tout fait pour ignorer la Cour des comptes, refusant, par exemple, de publier le rapport annuel de cette institution au Journal officiel, alors que c’est une obligation législative : son prédécesseur a eu au moins le mérite de le faire à deux reprises. N’eût été la consécration constitutionnelle de cet organe de contrôle, on peut penser que Bouteflika aurait dissout la Cour des comptes. Il a essayé depuis, suite aux recommandations de la commission qui a planché sur la réforme des institutions de l’Etat, de substituer à la Cour des comptes une Inspection générale de l’Etat placée directement sous la tutelle de la présidence de la République. Mais visiblement, ce projet n’était pas pour plaire aux autres décideurs du pouvoir. En attendant, la Cour des comptes agonise, dirigée par le même commis du pouvoir depuis plus de douze ans ! C’est la même chose pour l’Inspection générale des finances (IGF), la grande muette nouvelle version, alors que les affaires de corruption se multiplient dans les institutions et administrations publiques dont elle a réglementairement en charge le contrôle. Un contrôle qui vient d’être élargi aux Entreprises publiques économiques (EPE). Cet énorme déficit des organismes de contrôle est aggravé par une absence totale d’échanges d’informations et de coordination entre eux !

    - Des procès sont intentés ces derniers mois contre, notamment, des responsables au niveau de certains ministères comme les Travaux publics ou encore la Pèche. Sommes-nous en train d’assister à une décantation au niveau du système judiciaire ?

    Il est illusoire d’espérer d’une justice, elle-même gangrenée par la corruption, qu’elle puisse sévir avec efficacité contre ce phénomène. Le dispositif légal pour combattre la corruption ne peut pas être considéré uniquement sous l’angle pénal mais doit inclure toutes les thématiques suivantes : l’accès à l’information, les conflits d’intérêts, les marchés publics, la liberté d’expression, la protection de ceux qui dénoncent la corruption et de ceux qui portent plainte, les élections démocratiques, la lutte contre l’enrichissement illicite, le contrôle de la légalité des décisions et des actes de l’administration par le juge, la séparation des pouvoirs, notamment l’indépendance des juges, etc. Certaines réformes de la justice sont certainement nécessaires pour tenir compte des difficultés spécifiques de poursuite des actes de corruption, mais elles ne sauront suffire. En effet, hormis la qualité intrinsèque des textes, leur application effective et équitable par des juridictions indépendantes composées de magistrats compétents et intègres, constitue l’indicateur le plus significatif de l’efficience des réformes dans le domaine juridique. Le prérequis fondamental est lié à la qualité du système judiciaire tant il est évident que, quelle que soit la qualité des réformes de la législation, celle-ci ne serait d’aucune utilité si la justice chargée de son application n’est pas indépendante de toutes les forces de pression ou si un nombre significatif de magistrats sont incompétents, craintifs, irresponsables ou corrompus. Aussi est-il indispensable de procéder préalablement aux réformes, à une évaluation objective et rigoureuse du système judiciaire afin d’être en mesure d’apporter les correctifs appropriés et, partant, créer un contexte favorable de réformes.

    - En tant que responsable de l’Association algérienne de lutte contre la corruption, quels sont, selon vous, les secteurs les plus corrompus ?

    Nos enquêtes, divers sondages, de multiples entretiens et de nombreux courriers que l’on reçoit montrent que les secteurs les plus corrompus sont les suivants : les partis politiques, les services publics, tous les services de sécurité sans exception, la justice, les douanes, les entreprises et les banques publiques, le secteur privé, le Parlement, les services fonciers, les services d’enregistrement et de délivrance de permis, les services éducatifs, les services de santé, le fisc, etc. L’expérience de la petite corruption progresse dans toutes les régions d’Algérie, la police (et les services de sécurité de manière générale) étant le bénéficiaire le plus probable des pots-de-vin. Les résultats montrent, aussi, que les personnes interrogées issues de foyers à faibles revenus ont plus de chances de payer des pots-de-vin que celles de foyers à hauts revenus lorsqu’elles ont affaire à la police, au système judiciaire, aux services fonciers et aux services éducatifs. Le grand public ne passe pas habituellement par les voies officielles pour porter plainte en matière de corruption : 90 % des personnes ayant déclaré avoir versé des pots-de-vin n’ont pas déposé plainte officiellement. Environ la moitié des victimes de la corruption interrogée ne considérait pas les mécanismes de plainte existants comme efficaces. Quant à la grande corruption, elle émane essentiellement de la criminalisation de la gestion des marchés publics à tous les niveaux, phénomène encouragé par une très mauvaise réglementation et une culture des pratiques du gré à gré à tous les niveaux. Pratiquement, tous les grands projets inscrits dans l’énorme commande publique de ces 10 dernières années sont éclaboussés par des pratiques opaques.

    - Comment s’annonce la 3e conférence des Etats-parties de la Convention des Nations Unies contre la corruption qui doit avoir lieu à partir de lundi au Qatar ?

    Sous de très mauvais hospices pour notre association, puisque le gouvernement algérien vient d’obtenir des Nations unies que nous soyons interdits d’y participer ! Après avoir été accréditée le 5 octobre dernier par l’Office contre le crime et la drogue qui pilote le secrétariat de cette conférence, notre association vient d’être "désaccréditée" à la demande du gouvernement algérien ! Gouvernement qui n’a pas respecté les délais réglementaires pour se prononcer sur notre participation ! Ce qui est, à proprement parlé, scandaleux et unique dans les annales onusiennes, d’autant plus que notre association fait partie des ONG accréditées auprès des Nations unies à Vienne, avec un statut d’observateur, ce qui nous avait d’ailleurs permis d’être représentés à la 2e conférence des Etats-parties en janvier 2008 en Indonésie. Après nous avoir tolérés, le pouvoir est en train de nous interdire de fait, confirmant son implication dans les agressions, intimidations, harcèlements et les multiples pressions que notre association subit depuis plusieurs années. Mais plus grave encore, le gouvernement algérien, aux côtés notamment de ses homologues égyptiens et pakistanais, va faire échouer la réunion de Doha, en rejetant tout mécanisme international de surveillance de l’application de la Convention des Nations unies, en bloquant la participation de la société civile dans ce processus et en refusant de rendre public son rapport d’évaluation !

    Bio express
    Né dans les Aurès, le 15 février 1952, Djilali Hadjadj est diplômé en médecine (facultés de médecine d’Alger et de Marseille), métier qu’il a exercé comme spécialiste jusqu’en 1993 dans un CHU d’Alger. Il a en outre travaillé au sein de la Sécurité sociale pendant plusieurs années. Il est auteur d’un ouvrage intitulé Corruption et démocratie en Algérie. Djilali Hadjadj est journaliste depuis 1991 et anime une rubrique sur la corruption au Soir d’Algérie. Il fait partie des membres fondateurs, en 1999, de l’Association algérienne de lutte contre la corruption, dont il est le porte-parole.


    Par Nassima Oulebsir

  • Silence complice

     

    Silence complice

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    Lorsqu’on brade les richesses du pays, lorsqu’on idolâtre le conteneur, lorsqu’on se frotte les mains pour le gré à gré et qu’on assaisonne le tout de pots-de-vin, chez nous, on dit qu’on gouverne. Le plan de relance économique avec son hypothétique million de logements et « le chantier du siècle » d’un coût de 18 milliards de dollars reliant Annaba à Tlemcen sur 1216 km est déjà mis en route. Pourrait-on honnêtement espérer son succès avec les mentalités dominantes ? Pourrait-on espérer que les hommes qu’on connaît puissent le mener à bon port ? Pas vraiment, pour ne pas dire « pas du tout » !

    Les hommes aux commandes du pays ont pour la plupart montré leurs limites. Ils en conservent des réflexes qui n’ont plus cours dans l’Algérie d’aujourd’hui. Leur passage du rôle de gestionnaire d’une économie planifiée, à la mode d’autrefois, à celui d’une économie libérale, à la limite de l’informel, en vogue aujourd’hui ; leur saut du stade d’éradicateurs, hier juteux, à celui de réconciliateurs fait peine à voir, même s’ils font semblant de ne pas en saisir le ridicule. Et comme d’habitude, ils récoltent l’effet contraire à celui escompté.

    Quand ils tentent de faire du social, ils provoquent l’émeute. Quand ils disent vouloir l’apaisement, ils provoquent l’ouragan. Et même lorsqu’ils œuvrent à diviser, ils aboutissent, contre leur volonté, au rapprochement, comme l’illustre le cas édifiant des onze jeunes héros de Khartoum qui, à travers leur absence de tricherie, leur don de soi et des qualités acquises à la sueur de leur front, sans tchipa, loin du roi piston, ont réconcilié les Algériennes et les Algériens avec des valeurs menacées de disparition. Des valeurs ancestrales que les gouvernants, à coups de milliards dépensés en propagande pour booster le « nationalisme », n’ont pu réinstaurer faute de pouvoir offrir l’exemple. Et pour cause ! Les rapports internationaux et les scandales financiers rapportés courageusement par la presse nationale sur la corruption dans notre pays, qui ne font que collationner les échos internes, ne peuvent qu’entretenir les inquiétudes.

    Certes, aucun pays n’est entièrement exempt de corruption. Mais lorsque la corruption devient un sport national, pratiqué à tous les niveaux de décision, elle freine la croissance économique, entraîne la dégénérescence générale du tissu social, aggrave les disparités économiques et, inexorablement, favorise la criminalité organisée. Pour preuve, à partir d’un certain seuil politique, aucun cadre supérieur, aucun ministre ne répond de ses défaillances, voire de ses indélicatesses. Rendre des comptes est une injure. Il y a un seuil social qu’on évite ou qu’on redoute de franchir.

    Une zone feutrée où on ne parle pas le langage du commun des mortels. Un espace où le verbe voler est tenu en horreur. On lui préfère le terme se servir. Se servir ne choque pas l’oreille et n’est pas un délit. Un espace où l’on vénère la tchipa, ce terme voulu sympathique pour désigner la désastreuse corruption. Une gangrène qu’on a fini, dans certains cas, par refiler aux « dignes héritiers », au point que cet abject racket a pu se confectionner des textes protecteurs dans l’impunité ambiante.

    Car, même si les instructions juridiques en cours supposent que quelque chose « a changé », que la pêche ne semble plus se limiter aux lampistes et que les requins y sont désormais intégrés, les inquiétudes ne pourront s’estomper qu’une fois que la justice ira jusqu’au bout, qu’elle fournira la preuve éclatante qu’elle est réellement indépendante et qu’on bannira du jargon officiel la piteuse formule « responsable mais pas coupable ». Aujourd’hui, qu’il s’agisse de salve moralisatrice pour lutter contre la corruption généralisée ou d’un énième tir de sommation dans les traditionnelles luttes d’influence, dans les cercles restreints de ceux « d’en haut », il n’y a plus d’aveugles, de sourds ou de muets, mais des complices.


    Par Hanafi Si Larbi

  • « La levée de l’état d’urgence est une option patriotique »

     

    Les députés Tarik Mira et Ali Brahimi relèvent ses graves conséquences sur le pays


    Les députés Ali Brahimi et Tarik Mira plaident pour la levée de l’état d’urgence, instauré en Algérie depuis 18 ans. « La levée de l’état d’urgence est une exigence éthique, une nécessité politique et une option patriotique », affirment-ils dans une déclaration rendue publique hier.


    Les ex-élus du RCD relèvent, dans ce sens, l’illégalité et le caractère désuet de cette situation imposée depuis le 9 février 1992. « Cette situation dure depuis 18 ans alors que différentes lois amnistiantes ont été décrétées et votées. De résiduel, le terrorisme est déclaré vaincu grâce à ces instruments juridiques et politiques. Dès lors, l’on s’interroge sur la perpétuation d’une option aussi désuète et illégale (…). Une fois de plus, l’Algérie vit dans l’anticonstitutionnalité qui a entaché l’ensemble des processus de légitimation mis en place depuis l’indépendance », déplorent-ils.

    Les conséquences du maintien de cet état sont, expliquent-ils, visibles à travers la dégradation de l’image de l’Algérie sur le plan international. Une image ternie davantage suite à l’inclusion de l’Algérie sur « la liste noire du transport aérien mondial ». En faisant une rétrospective des résultats désastreux de l’état d’urgence, le binôme rappelle que « le progrès et le développement harmonieux ne peuvent se passer de la démocratie ».


    Par M. M.

  • La déclaration du patrimoine est ignorée à tous les niveaux

     

    Plusieurs lois sont consacrées au sujet


    Par Ali Boukhlef

    «D’où provient ton patrimoine ?» La question, un tantinet indiscrète, est destinée, dans la majeure partie des pays démocratiques, aux responsables chargés de gérer les affaires publiques. Pour «imiter» ces démocraties, où un juge –fort de l’indépendance que lui procure la loi- peut convoquer un chef de l’Etat, l’Algérie a mis en place, en 1997, un arsenal juridique pour pousser les responsables de l’Etat et les élus à effectuer la déclaration de leur patrimoine avant et après l’accès à une responsabilité. «Les personnes exerçant un mandat électoral national ou local sont tenus de souscrire une déclaration de patrimoine dans le mois qui suit leur investiture», indique, en effet, l’article 4 de l’ordonnance 99-04 de janvier 1997 relative à la déclaration du patrimoine. La même
    disposition est reprise dans la loi 06-01 de février 2006 relative à la prévention et la lutte contre la corruption. «Il est fait obligation de déclaration de patrimoine aux agents publics en vue de garantir la transparence de la vie politique et administrative ainsi que la protection du patrimoine public et la préservation de la dignité des personnes chargées d’une mission d’intérêt public. L’agent public souscrit la déclaration de patrimoine dans le mois qui suit sa date d’installation ou celle de l’exercice de son mandat électif. En cas de modification substantielle de son patrimoine, l’agent public procède immédiatement, et dans les mêmes formes, au renouvellement de la déclaration initiale. La déclaration de patrimoine est également établie en fin de mandat ou de cessation d’activité», indique cette loi dans son article 04. A cela, il faut ajouter l’obligation faite, dans le code électoral, à chaque candidat aux mandats nationaux et locaux, de faire la déclaration de leur patrimoine.Sauf que, 13 ans après l’apparition de cette loi, rares ou très rares sont les responsables qui souscrivent à cette obligation. La loi indique également que, pour les hauts responsables, c’est au niveau de la Cour suprême que la déclaration est faite. Sauf qu’en dehors des élections présidentielles, où les candidats font leurs déclarations –quoique le contenu soit largement discutable- seul le Premier ministre Ahmed Ouyahia a rendu public, en 2006, un état de son patrimoine, quoique, là aussi, le document ait fait polémique. Cela –en plus de la déclaration du ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachemi Djiar- avait d’ailleurs inspiré un membre du gouvernement qui avait ironisé : «Le peuple sera heureux d’apprendre que nos ministres sont pauvres.» Mais, depuis, aucun autre responsable ne l’a fait. En effet, ni Abdelaziz Belkhadem, à deux reprises (entrée et sortie du gouvernement) ni Ouyahia, ni les autres membres de l’Exécutif n’ont fait leur déclaration. Inutile, bien sûr, de rappeler que la question n’existe même pas dans les agendas des deux chambres du Parlement, dont les membres sont également tenus de déclarer leurs biens. Il en est ainsi aussi des juges et des autres hauts cadres de la nation. A quoi sert cette loi alors ? Apparemment, la non-application des lois est devenue une règle.

  • Déclaration de patrimoine du candidat Abdelaziz Bouteflika

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    Poste par faycal fév 23rd, 2009 categorie Algérie, Présidence. Vous pouvez suivre les reponses via RSS 2.0. Vous pouvez commenter et trackbacker cet article Imprimer

    Je soussingé, Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, demeurant au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, Alger, candidat à l’élection à la Présidence de la République, prévue le 9 avril 2009.

    En application de l’article 157 de l’ordonnance 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral.

    Déclare être propriétaire des biens ci-après :

    I- BIENS IMMOBILIERS :
    1. Une maison individuelle sise à Sidi Fredj (commune de Staouéli) suivant acte enregistré sous le n° 226 du 11.11.1987.
    2. Une maison individuelle sise rue de la Rochelle, Alger, suivant livret foncier n° 70-68/07 du 11/12/2007.
    3. Un appartement sise au 135, rue Cheikh El Bachir El Ibrahimi, El Biar, suivant livret foncier n° 29-39/07 du 26/06/2007.

    II – BIENS MOBILIERS
    - Deux (02) véhicules particuliers.

    Déclare qu’il n’est propriétaire d’aucun autre bien à l’intérieur du pays ou à l’étranger.
    Signé : Abdelaziz Bouteflika

    Source: Le Matin

  • Ça sent le roussi dans la barbe du barbu ! Hamas dans la tourmente

     

    Ça sent le roussi dans la barbe du barbu ! Hamas dans la tourmente.

    vendredi 22 janvier 2010
    par algerep


    Oui, ça sent vraiment le roussi dans la barbe du barbu bcbg (bon chic bon genre) patron du Hamas local, ancien ministre et troisième moignon du trépied de l’alliance présidentielle.

    Son parti vient de laisser des plumes à la faveur des récentes élections pour le renouvellement du Sénat, menées loin des préoccupations du peuple.

    Il est de plus contesté par Menasria, le second du parti qui l’accuse de privatiser le MSP, « il fait tout pour plaire au pouvoir et défend ses intérêts personnels » précise-t-il ( El Watan du 23 octobre)

    Ensuite, certains posent des questions bien ennuyeuses du genre : on soupçonne « des accointances d’ordre politiciennes » entre MSP et AKP (parti islamiste au gouvernement en Turquie) à la suite de l’affaire du thonier turc arraisonné en juin à Annaba. (Liberté du 24 août) : « le département de la pêche est en effet géré par un ministre islamiste, Smail Mimoune en l’occurrence. Et comme tous les secteurs gérés par l’ex-Hamas, tous les cadres du cabinet jusqu’à la base sont des militants du parti de Aboudjerra Soltani ». On notera aussi que « plus de 20 milliards de dinars ont été engloutis » dans la gestion de la pêche au thon rouge. ( El Watan du 29 décembre 2009). Les intérêts de l’Algérie sont bradés sans état d’âme !

    Puis cette étrange démarche qu’aurait entrepris le pauvre patron de Hamas auprès du directeur de l’office national du hadj et de la omra, pour exiger une prise en charge totale pour lui et sa famille afin de se rendre aux lieux saints de l’islam. Notre saint homme était courroucé et menaçant après le refus du directeur Berbara. (Selon le périscope du Soir d’Algérie.)

    On n’oubliera pas de signaler que le dernier ouvrage du chef de la tariqa alawiya, Khaled Bentounès, « soufisme, l’héritage commun », a suscité la réaction hostile des milieux islamistes. « Si l’auteur ne retire pas les miniatures et ne corrige pas ses propos sur le hidjab, l’ouvrage doit être retiré du marché » estime le chef de Hamas : censure ! (El Watan du 20 août)

    Enfin, pour le moment, on notera cette étrange affaire relatée par El Watan du 21 octobre 2008. Soltani a fui la Suisse, avec femme et bagages, le 16 du mois pour éviter d’être auditionné par la justice. Selon une ONG suisse TRIAL un certain Nouar Abdelmalek, fonctionnaire au ministère de la Défense avait publié en 1998 un rapport impliquant Soltani dans une affaire de recrutement d’un jeune islamiste algérien envoyé en Afghanistan. En 2005 ce monsieur est arrêté, l’ONG affirme qu’il a été dirigé au centre de Chateauneuf : « ce jour-là M. Soltani, alors ministre d’Etat, s’est rendu dans la salle où se trouvait Abdelmalek afin de diriger la séance de torture durant environ deux heures…. ».

    Il s’agit d’accusations d’une extrême gravité. Le patron de Hamas a démenti avec retard comme son parti d’ailleurs. Jusqu’ici les autorités n’ont pas réagi, ni confirmation, ni démenti. Quand la justice algérienne va-t-elle enfin se saisir du dossier ?

    Âich et- chouf !

    Djamel Mouhab imagesabou.jpeg