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  • Les syndicats ne croient pas à la promesse de Benbouzid

    Les syndicats ne croient pas à la promesse de Benbouzid

    L’annonce du ministre de l’Education qui a affirmé, depuis Batna, que le dossier du régime indemnitaire appliqué aux personnels de l’éducation serait prêt dans deux mois et demi n’a pas rendu optimistes les acteurs du secteur.



    Les syndicats n’y croient pas et ont décidé de maintenir leur grève. A commencer par le Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (Snapest) qui se bat pour le régime indemnitaire et maintient sa protestation d’une semaine pour le 16 février prochain. Pour son leader, Méziane Mériane, « jamais le ministre ne pourra tenir sa promesse ». « Si vraiment le ministre ou les pouvoirs publics ont la volonté politique de finaliser ce dossier, il aurait été achevé depuis longtemps. Notre déduction est que la volonté de trancher n’existe pas », a-t-il déclaré à El Watan Week-end. « Cette énième promesse du ministre est annoncée uniquement pour temporiser les choses et gagner du temps. Car, personnes ne veut répondre aux attentes de la corporation », ajoute-t-il.

    Un avis partagé par le président du Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), Abdelkrim Boudjnah : « Le butde faire à ce moment précis cette promesse est seulement pour gagner du temps et pour temporiser. Car c’est la période des examens », a-t-il affirmé. Le préavis de grève du Snapest sera déposé dimanche, selon Meziane. Le Snapest reste ouvert à tous les syndicats de secteur afin d’entamer une action unifiée pour aller loin. Le SNTE, qui vient juste de reprendre les cours après une grève nationale de quatre jours, n’a pas encore décidé s’il adhèrera ou non à l’action du syndicat de Meriane. Ce qui est certain pour le syndicat de Boudjnah reste la reprise de la protestation. Il tiendra son conseil national au courant de cette semaine pour trancher définitivement.

    Le SNTE compte également saisir le président de la République et le ministre de l’Education concernant les entraves syndicales commises par les directeurs de wilaya. Boudjnah se dit enfin étonné de la déclaration du Premier ministre qui a avancé que les manipulateurs de ces grèves sont des personnes qui ont échoué sur le plan politique. « Il n’a qu’a changé alors, dit-il, la Constitution qui consacre le droit à la grève. »


  • Malgré la main tendue du ministre de l’éducation

    Malgré la main tendue du ministre de l'éducation : Les syndicats d'enseignants maintiennent la pression: Les syndicats d’enseignants maintiennent la pression En visite hier à Tlemcen, Boubekeur Benbouzid a déclaré que les enseignants auront le régime indemnitaire avant les vacances de printemps . Les syndicats autonomes du secteur de l’éducation ont maintenu leur mouvement de grève, estimant que trop de promesses ont été faites par le ministre sans lendemain.Les Syndicats autonomes du secteur de l’éducation reprennent leur chemin de lutte et arborent en ce mois de février leurs slogans des jours de combat pacifique. Le vent de la colère qui souffle sur le secteur de la santé a atteint aussi l’éducation nationale et plante le décor de l’année blanche. Le premier à ouvrir le bal de la protesta est le Snapest, en amorçant aujourd’hui un cycle de débrayage d’une semaine pour réclamer l’aboutissement de la revendication de valorisation de la situation socioprofessionnelle des enseignants. Un vœu et une revendication tant clamée et criée par les syndicats autonomes au fil des années de combat et de sacrifices, sans toutefois que la tutelle daigne y répondre. Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) ainsi que le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), rejoindront le train de la grève à partir du 21 février, et ce, à raison d’une semaine de débrayage renouvelable. A l’issue d’une réunion de son conseil national, l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), en coordination avec le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), a décidé de recourir à la grève à partir du 24 février et ce pour une semaine renouvelable. C’est dire que la grogne s’inscrit dans le temps et n’est pas prête de baisser d’un ton tant que des engagements écrits sur une réelle révision du régime indemnitaire ne sont pas octroyés aux enseignants. A partir de la wilaya de Tlemcen, le ministre de l’Education a annoncé hier que le fameux relèvement des indemnités « sera accordé aux enseignants bien avant les vacances de printemps, c’est un engagement et non une promesse », dit-il, en appelant les enseignants à « ne pas perdre de temps ». Le ministre confirme ainsi les dires de son conseiller Ahmed Tessa, qui s’est exprimé hier sur les ondes de la radio, affirmant aussi que la commission ad hoc, composée des représentants de la direction de la Fonction publique et du ministère des Finances, va finaliser ses conclusions dans un mois. Invité à réagir à ces annonces, le coordinateur du Snapest, Meziane Meriane, a estimé qu’il s’agissait d’une manière de la part de la tutelle pour convaincre l’opinion publique et gagner du temps. La lettre de Benbouzid a mis le feu aux poudres « Qu’est-ce qui empêche le ministre de faire par écrit cet engagement et pourquoi attendre que la base soit en ébullition pour annoncer une date et de plus sans même la mettre en noir sur blanc », indique notre interlocuteur. Le même syndicaliste a estimé que la démarche de la tutelle est « maladroite » et ne vise qu’à « monter les parents d’élèves contre les enseignants ». Meziane Meriane souligne qu’il suffisait de coucher sur papier de vrais engagements. « La solution du problème est entre les mains du ministre s’il y a réellement une volonté d’en finir. Les enseignants fonctionnaires veulent améliorer leur quotidien et ce n’est sûrement pas leur maigre salaire qui a provoqué l’inflation, il faut regarder du côté des hauts fonctionnaires de l’Etat », dit-il en contestant le droit au conseiller du ministre « dont la responsabilité n’est nullement engagée de faire de telles déclarations ». Ceci et de rappeler que le ministre s’était déjà engagé en novembre 2009 à promulguer le régime indemnitaire après deux mois. La dernière lettre de Benbouzid, adressée aux syndicats, n’a pas eu un effet d’apaisement, bien au contraire. Dans un communiqué rendu public hier, l’Unpef se dit surpris par la lettre du ministre de l’Education intervenant deux mois après les sessions de négociations marathoniennes et qui n’a apporté aucune nouveauté au dossier du régime indemnitaire et sans aucune mention sur les revendications liées aux œuvres sociales et à la médecine du travail. « Nous réitérons que les trois revendications – salaires, œuvres sociales et prise en charge médicale – sont légitimes et demeurent liées. Nous revendiquons aussi le droit à la retraite spécifique à la profession et mettons les autorités publiques devant leur responsabilité quant à la non- prise en charge d’une des revendications », indique le communiqué. Le Satef a préféré de son côté répondre à la lettre de Benbouzid par une autre lettre soulignant que le ministre « a pendant longtemps usé d’un ton arrogant, de menaces et de démarches faisant fi de toute concertation en décidant seul de ce que tous doivent appliquer aveuglement ». Le Satef souligne en outre que certaines directions syndicales ont joué le jeu en prenant part au processus de « palabres interminables destinées à gagner du temps pour absorber l’ardeur des travailleurs et empêcher d’aller vers de vraies solutions ». Le même syndicat, qui était contre l’arrêt du mouvement de grève en novembre, affirme ne pas être étonné par la non réalisation des revendications des syndicats concernant le régime indemnitaire. Par Nadjia Bouaricha

  • à voir des videos sur l'algerie de boutef

    carica10.jpgà voir .

    http://www.youtube.com/watch?v=RNJkdnqJrh0&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=Kjvte0D3aqw&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=pKAYD5_J4Kw&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=Sus1BY2cQj0&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=ywX6geGYVb4&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=LAwCHzM6W4I&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=JRb_CLiyzdo&feature=fvw

    http://www.youtube.com/watch?v=sMLTIbuIqBc&feature=channel

    http://www.youtube.com/watch?v=Ay2yOKFtQzQ&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=1EbKluKtc0k

    http://www.youtube.com/watch?v=X5hYqx41JT0&feature=related

    http://www.youtube.com/watch?v=3Mbzf0CgRis&feature=related

  • 3eme partie (boutef)

    Que léguera Bouteflika à l’Histoire de l’Algérie si dans quelques mois, pour quelque raison que ce soit, il ne soit plus en charge de la fonction présidentielle ? Les paragraphes qui précèdent fournissent une partie de la réponse.
    Il existe plusieurs raisons qui lui ont fait aborder dans son discours le thème de la corruption et celui de l’échec économique.
    • En légitimant la corruption par le recours au symbole du pot de miel, utilisé 30 ans plus tôt par Boumediene (sic!), il essaie d’anticiper et de rendre caduques les probables enquêtes qui ne manqueraient pas d’être ouvertes, sur son implication personnelle et celle de son clan dans le pillage de l’Algérie (dont l’affaire Orascom n’est qu’un infime volet). Dans ce cas, rien de mieux que de culpabiliser ‘tout le monde’ et espérer que cette question disparaisse des velléités d’une Cour des Comptes opportunément réinstallée.
    Mais il fait là une erreur de fond : il y a dans ce pays suffisamment de patriotes honnêtes parmi les civils et les militaires, les politiques et les fonctionnaires qui seront indifférents à ses calculs.
    • En semblant donner en pâture Temmar à la vindicte médiatique, il cible autre chose que cet ami qui lui est cher (avec Chekib Khellil et Zerhouni) : pour rien au monde il ne le renverrait comme un vulgaire incompétent ! D’ailleurs si c’était le cas, pourquoi ne l’aurait-il pas immédiatement déchargé de ses fonctions ? Pourquoi attendre ? En vérité il poursuit 2 objectifs. Le premier est d’éviter tout inventaire sur sa gestion (pleine de suspicions) qui a amené le pays à l’impasse dans laquelle il se trouve aujourd’hui ce qui pourrait l`empêcher de briguer un éventuel 3e mandat. Il parle déjà de `nouvelle stratégie pour l`Algérie` comme si de rien n`était ! Son autocritique, espère-t-il, sera suffisante pour ne donner aucune prise aux critiques sur son bilan catastrophique et pour faire oublier qu`il a maintenu coûte que coûte, 10 ans durant, des ministres à des postes-clés de l’économie, tous notoirement incompétents mais tous issus de sa région à seule fin de brader les actifs de l’Algérie. Mais maintenant que ses objectifs sont atteints, il n’hésitera pas à nommer un remplaçant factice à Temmar et qui ne soit pas de l’Ouest, histoire de noyer le poisson.
    La deuxième raison est accessoirement (ou principalement) de couper la branche sur laquelle s’appuierait Ouyahia pour prétendre lui succéder dans quelques mois. En ne faisant que répéter ‘j’approuve le programme du Président Bouteflika’ y compris quand il n’était plus au gouvernement, Ouyahia se trouve la première victime (et non Temmar) du cynisme de Bouteflika et de son autocritique. La déclaration de ce dernier en effet prive Ouyahia de toute référence à un bilan économique positif de son action en tant que Premier Ministre pour légitimer demain sa candidature à la magistrature suprême. Il ne peut en cela aller à l’encontre du verdict de Bouteflika ! D`ailleurs il ne dit rien ! Monsieur Ouyahia, circulez, y a rien à espérer !

    Débarrassé de Ouyahia qu’il sait tout à la fois plus intelligent, plus intègre mais trop complaisant pour prétendre diriger le pays, Bouteflika cherchera-t-il à placer quelqu’un d’autre ou se prépare-t-il tout simplement, après avoir été en charge de la fonction présidentielle, s’être enrichi à la russe (avec son clan) à aspirer à devenir un Président ?
    La réponse n’est pas dans le marc de votre café …..

    SOFIANE
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    Posté par AMINE, 07 Décembre, 2008
    Au lieu d'analyser la situation politique et régler les problèmes,essayer de régler le problème de certaines entreprise snationales qui ont été dessoutes et mise en liquidation et que les travailleurs n'ont rien bénéficiés et ils n'ont pas avec quoi nourrir leurs enfants et bébés.où est la justice?

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    Posté par yahyaoui, 24 Septembre, 2008
    Je viens de lire cette analyse. Merci Sofiane ( psychologue et économiste) pour cette grande lucidité

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    Posté par paul, 24 Septembre, 2008
    Eh ben alors la !!! Je ne sais pas pourquoi tout le monde s’étonnent vraiment de se qui se passe politiquement et socialement, enfin dans tout les domaines quoi, puisque rien ne va plus dans notre jeune petite maison riche matériellement mais pauvre dans le plus important, se que les grandes nations on comme objectif principale j’ai beau gratté la tète et cherche au fond ,je rien trouvé a dire que ces quelque lignes pour vous dire : laissez la politique au politiciens, ceux qui sont derrière se qui se passe dans notre pays sont des cerveaux, justement de ces nations, voyer vous BEN BOUZID(Russie) ,CHEKIB KHLIL(USA), HAMAROUI(Egypte) ,BELKHADEM(Iran), BOUTEFLIKA, né au Maroc dans un hammam(ex conseillé du roi d’Arabie saoudite le King Fahd etc.) Maintenant la question qui se pose qui va s’en occupé de votre maison est ce vous l’invité ou bien l’intrus ???

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    Posté par Arezki, 16 Septembre, 2008
    Personnellement, je pense que l'alternative Ouyahia n'a jamais ete emise. Ce Monsieur a toutes les qualites d'un sbire ou d'un executeur; mais ne peut jamais assumer le premier role. Ceci, en considerant la nature innee de l'interesse. Autre chose, nous devons etre honnetes avec nous memes. C'est un Kabyle. Quelque soit la compagne, aucun des clans au pouvoir ne misera sur un tel cheval. La, je ne rejoinds pas l'avis de Mr. Sofiane quant au plan de Mr. Bouteflika visant a griller Mr. Ouyahia. Il peut se preserver cet effort, juste en etant Kabyle, il a toutes ses cartes grillees, je dirais meme calcinees quant a une candidature a la presidence. Je suis sur que ce sera l'unique occasion ou une grande partie de ce peuple ne suivra pas la propagande du pouvoir. C'est une realite qu'on ne doit jamais omettre. Mr. Ouyahia restera toujours un Kabyle de service. Le retour de Mr. Ouyahia a la tete de l'executif demontre le retour en force du clan militaire. C'est un coup d'etat de nature particuliere. Le mea culpa fait par Mr. Bouteflika est dicte; sinon il pouvait toujours continuer sur sa lancee et personne ne le derangera. De la, le troisieme mandat est garanti. Vous convenez Mr. Sofiane, que Mr. Bouteflika a mouille tout le monde, jusqu'au dernier pseudo affairiste de Bordj Badji Mokhtar. Sa demarche envers la junte militaire d'antan etait de l'affaiblir en injectant des nouveaux officiers superieurs mouilles aux os pour chasser a la douce les dinosaures de l'armee. C'est ce qui lui reussissait au debut. Mais maintenant, ce sont ces memes dinosaures qui reviennent aux regnes, en intronnant ce Kabyle de service pour garantir la bonne marche de leurs plans. Un fait minime; mais revelateur: Le budget de l'institution militaire est multiplie par quatres en l'espace d'une annee. Ceci ne peut jamais arrive dans une economie planifiee du monde, sauf si on est appele a preparer une guerre. Comment peut on expliquer qu'une intitution tournant au prix de 2,5 Milliards d'USD demande une hausse de 300% d'un seul coups. Au meme moment, on ne cesse de crier sur tous s toits que le terrorisme touche a sa fin. Ce sont ces memes dinosaures qui ont exige a ce que l'institution militaire ait sa part du gateau. Rappelez vous la reunion de tous les corps de securite avec Mr. Ouyahia juste apres son investiture, exigent plus de moyens pour la lutte contre le crime. Un de ces deux scenarios prendra effet. 1. On continuera avec Mr. Bouteflika pour un rallongement de son mandat; mais avec une demarche qui lui sera completement dictee. Il deviendra donc un guignole de facade. Ce rallongement viendra sur une situation securitaire et institutionnelle speciale qui sera montee en toute piece et forcera tout le monde a aller vers un amendement d'une revision constitutionnelle d'urgence pour cause d'impossibilite d'organiser des elections presidentielles. La seconde alternative c'est de trouver un remplacement fiable durant ce temps reduit pour balayer definitivement Mr. Bouteflika par les urnes. Vous constatez que la rumeur commence deja a faire ses effets, en nous parachutant un certain ressucite d'une table de Dominos dans un cafe, quelque part du cote de Batna. Le bilan simple des deux mandats de Mr. Bouteflika est que l'Algerie a perdu dix ans, malgre que tous les indices financiers etaient favorables. Ce Monsieur a pu detruire ce Pays de par un facteur irrecuperable, le temps. Quelques soient les mannes financieres qui seront engagees, ces dix ans sont parties en fumee. Dites vous aussi, que ce bilan demontre l'incompetence qui sevit et qui se generalise dans notre Pays. Bien sur la corruption est devenue une pratique banale. A cote de cela, la nouvelle strategie c'est de resserrer encore plus les demarches d'investissement pour les compagnies etrangeres, avec un savoir faire local quasi nul. On ne risque pas de voir le bout du tunnel de sitot. Je rejoinds l'intervention du Monsieur qui disait que tout investisseur est pret a prendre des risques; mais pas a jouer a la roulette russe. Dans notre pays, tout investissement hors economie de comptoir est une vraie partie de roulette russe, avec en plus deux balles dans le chargeur. Vous constaterez qu'on ne parle plus d'opposition. Octobre a servi a appercevoir une lueur de democratie, certes anarchique mais prometteuse. Meme les annees noires n'ont pu estomper cette lueur. Mr. Bouteflika a su la faire disparaitre d'un coups de magie juste en mettant la main dans la poche du Peuple pour reduire au silence le plus farouche des opposants. RESTE LA PLUME. ELLE A FAIT DES MIRACLES AILLEURS, POURQUOI PAS CHEZ NOUS?

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    Posté par Sid Ali, 16 Septembre, 2008
    J'arrive au terme des 4 parties de cette analyse. Deux remarques essentiellement: d'abord je suis soufflé par sa qualité. Je ne crois pas avoir lu qq chose de pareille dans la presse algérienne et d'ailleurs tous les commentaires convergent dans ce sens. Ensuite je suis d'accord avec Arezki sauf que son utilisation du kabyle de service à l'encontre de Ouyahia ne me semble pas saine. Je suis algérien, que je sois kabyle chaoui ou mzabi peu importe, la problématique posée ici est de trouver les moyens de contrer un système apparemment trop egocentrique pour penser au peuple algérien. Je suis atterré d'apprendre que plus de 20.000 hectares de forets ont brulé sous le regard des autorités. C'est en quese mesure l'échec de ce système et de son représentant officiel Bouteflika, lequel se contente d'inaugurer mais n'est pas apte à diriger. Un pays comme l'Algérie devrait avoir des moyens anti-incendie répartis dans tous les coins du pays qui soient gigantesques: pour le peu d'arbres que nous avons si on ne sait même pas les protéger, alors ce peuple est vraiment maudit! Merci de publier mon post.

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    Posté par sud.76, 15 Septembre, 2008
    je me concentre beaucoup plus sur la lécture des commentaires et je vois l impuissance rejaillir et la méme quéstion que faire???malhreusement rien nous sommes un peuple de HAMMAJJES et une révolution ne se fait pas avec ca..en UKRAINE POUR NE CITER QU ELLE tout un changement a eu lieu sans qune vitre ne soit brisée..nous un match de foot est plus importan que l avenir de nos enfants..alors je vous salue de mon éxil et ce n est pas ould abbés qui me fera revenir avec son cortége d hypocrites a laéroport d alger

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    Posté par mihi, 15 Septembre, 2008
    ca sentla vindicte cest vrai l'homme n'est pas un saint mais ce monsieur ne peut porter a lui seul le chapeau,des 62 les dès etait pipès,tout le monde a participer a son niveau a ce qui est devenue notre pays,arretons la demagogie.

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    Posté par amazigh, 15 Septembre, 2008
    Bla, bla, bla...et toujours le meme sujet ces etrangers qui nous dérigent et leurs combines pour metre les pays à genou, secret de polichinelle! mais le peuple dans tout cela, somme nous vraiment un peuple digne de ce nom, je pense que non car les alger-rien aiment par dessus tout les youyou, les applaudissement et les bureaux de vote et, il ont en pour leur argent...

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    Posté par Arezki, 15 Septembre, 2008
    Personnellement, je pense que l'alternative Ouyahia n'a jamais ete emise. Ce Monsieur a toutes les qualites d'un sbire ou d'un executeur; mais ne peut jamais assumer le premier role. Ceci, en considerant la nature innee de l'interesse. Autre chose, nous devons etre honnetes avec nous memes. C'est un Kabyle. Quelque soit la compagne, aucun des clans au pouvoir ne misera sur un tel cheval. La, je ne rejoinds pas l'avis de Mr. Sofiane quant au plan de Mr. Bouteflika visant a griller Mr. Ouyahia. Il peut se preserver cet effort, juste en etant Kabyle, il a toutes ses cartes grillees, je dirais meme calcinees quant a une candidature a la presidence. Je suis sur que ce sera l'unique occasion ou une grande partie de ce peuple ne suivra pas la propagande du pouvoir. C'est une realite qu'on ne doit jamais omettre. Mr. Ouyahia restera toujours un Kabyle de service. Le retour de Mr. Ouyahia a la tete de l'executif demontre le retour en force du clan militaire. C'est un coup d'etat de nature particuliere. Le mea culpa fait par Mr. Bouteflika est dicte; sinon il pouvait toujours continuer sur sa lancee et personne ne le derangera. De la, le troisieme mandat est garanti. Vous convenez Mr. Sofiane, que Mr. Bouteflika a mouille tout le monde, jusqu'au dernier pseudo affairiste de Bordj Badji Mokhtar. Sa demarche envers la junte militaire d'antan etait de l'affaiblir en injectant des nouveaux officiers superieurs mouilles aux os pour chasser a la douce les dinosaures de l'armee. C'est ce qui lui reussissait au debut. Mais maintenant, ce sont ces memes dinosaures qui reviennent aux regnes, en intronnant ce Kabyle de service pour garantir la bonne marche de leurs plans. Un fait minime; mais revelateur: Le budget de l'institution militaire est multiplie par quatres en l'espace d'une annee. Ceci ne peut jamais arrive dans une economie planifiee du monde, sauf si on est appele a preparer une guerre. Comment peut on expliquer qu'une intitution tournant au prix de 2,5 Milliards d'USD demande une hausse de 300% d'un seul coups. Au meme moment, on ne cesse de crier sur tous s toits que le terrorisme touche a sa fin. Ce sont ces memes dinosaures qui ont exige a ce que l'institution militaire ait sa part du gateau. Rappelez vous la reunion de tous les corps de securite avec Mr. Ouyahia juste apres son investiture, exigent plus de moyens pour la lutte contre le crime. Un de ces deux scenarios prendra effet. 1. On continuera avec Mr. Bouteflika pour un rallongement de son mandat; mais avec une demarche qui lui sera completement dictee. Il deviendra donc un guignole de facade. Ce rallongement viendra sur une situation securitaire et institutionnelle speciale qui sera montee en toute piece et forcera tout le monde a aller vers un amendement d'une revision constitutionnelle d'urgence pour cause d'impossibilite d'organiser des elections presidentielles. La seconde alternative c'est de trouver un remplacement fiable durant ce temps reduit pour balayer definitivement Mr. Bouteflika par les urnes. Vous constatez que la rumeur commence deja a faire ses effets, en nous parachutant un certain ressucite d'une table de Dominos dans un cafe, quelque part du cote de Batna. Le bilan simple des deux mandats de Mr. Bouteflika est que l'Algerie a perdu dix ans, malgre que tous les indices financiers etaient favorables. Ce Monsieur a pu detruire ce Pays de par un facteur irrecuperable, le temps. Quelques soient les mannes financieres qui seront engagees, ces dix ans sont parties en fumee. Dites vous aussi, que ce bilan demontre l'incompetence qui sevit et qui se generalise dans notre Pays. Bien sur la corruption est devenue une pratique banale. A cote de cela, la nouvelle strategie c'est de resserrer encore plus les demarches d'investissement pour les compagnies etrangeres, avec un savoir faire local quasi nul. On ne risque pas de voir le bout du tunnel de sitot. Je rejoinds l'intervention du Monsieur qui disait que tout investisseur est pret a prendre des risques; mais pas a jouer a la roulette russe. Dans notre pays, tout investissement hors economie de comptoir est une vraie partie de roulette russe, avec en plus deux balles dans le chargeur. Vous constaterez qu'on ne parle plus d'opposition. Octobre a servi a appercevoir une lueur de democratie, certes anarchique mais prometteuse. Meme les annees noires n'ont pu estomper cette lueur. Mr. Bouteflika a su la faire disparaitre d'un coups de magie juste en mettant la main dans la poche du Peuple pour reduire au silence le plus farouche des opposants. RESTE LA PLUME. ELLE A FAIT DES MIRACLES AILLEURS, POURQUOI PAS CHEZ NOUS?

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    Posté par R. Laaziv, 15 Septembre, 2008
    Bravo .Mr Sofiane .vous venez de résumer de façon très pertinente la situation qui prévaut en Algérie.Durant combien de temps continuerons-nous encore à subir le dictat de ces "dirigeants"coopérants qui dilapident et pillent les richesses du pays , sans qu'une voix ne crie"ABBOUH ALMOUMNINE"pour mettre un terme à cette gabégie.Sachez qu'un peuple passif à toute sorte de dépassement et qui subit sans broncher est appelé à disparaitre . C'est bien fait pour nous.Finalement nous n'avons que les "dirigeants" que nous méritons.

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    Posté par said, 15 Septembre, 2008
    je vous remercie Mr Sofiane Pour cette analyse qui résume parfaitement la situation a la fois catastrophique et désolante dont notre pays se trouve sur le point économique encore bravo

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    Posté par Firmus, 15 Septembre, 2008
    Une de nos vieilles fables indexait l'amalgame des corrupteurs. Ce conte transmit par nos mémés est celui du rusé Chacal équeuté par un piège. Il devint un paria en perdant sa queue, son identité. Exclu de toute réunion de son espèce, il devint malheureux. Il finit par avoir un stratagème pour equeuter tout son clan. Après sa réussite, il se mit à danser et à chanter,le clan était à son image. Pour Fakhamatou, le taux de votants n'a jamais dépassé 30%. Likoum dinoukoum oualina dina. Amen.

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    Posté par ahmed mahmoud, 15 Septembre, 2008
    Pourquoi est il donc si difficile de dire à Bouteflika "casse toi" avec ton bilan desastreux ? comment en arrive t-il à negocier un troisieme mandat alors qu'il devrait etre là ou il aurait toujours dû etre : la prison d'El Harrach dans une cellule mitoyenne à celle qu'a connue injustement Benchicou. La force de Bouteflika reside justement dans sa tres grande capacité de nuisance en creeant entre diverses parties du systeme un equilibre basé sur la corruption. c'est ainsi qu'il deviendra indispensable pour la "paix" l'Algerie car garant de la corruption legalisée et des corrompus comme il l'a promis dans son discours devant les maires. Son message etait en effet on ne peut plus clair : personne ne vous jugera pour avoir gouté au miel tant que "Boutef la chipa" sera là.

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    Posté par tach, 15 Septembre, 2008
    on ne peut jouir en paix du bien obtenu par des voies illegitimes nos martyrs ne vous pardonnerons jamais jamais jamais .

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    Posté par Chaoui, 15 Septembre, 2008
    EH hop Ouyahia à la trappe Le pôvre il essaie de se rattraper en prennant prétexte sur la lutte anti-corruption mais par où commencer? Par Bouteflika lui même ? Sofaine dit qu'il est complaisant moi je dirais qu'il est une poule mouillée doublée d'un perroquet: incapable d'autorité sauf contre les plus faibles mais toujours prêt à cirer les pompes quand il entend le sifflet! Povre Algérie!

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    Posté par ulysse, 15 Septembre, 2008
    je viens de lire votre analyse en quatre parties et la constat impitoyable sur la gestion des deux quinquennats de bouteflika.s'il est vrai que cette situation laisse à penser que bouteflika a echoué il est aussi interessant de relever qu'il ne s'est trouvé parsonne dans la classe politique en exercice pour denoncer ou s'opposer a cet etat de fait à part quelques balbutiements volontairement inaudibles pour ne pas perdre leurs acquis....si le chef fait preuve de quelques lacunes volontaires ou involontaires,malheureusement,la complaisance est de mise pour conserver ses attributs...ceux qui ont parrainé le president pour son premier mandat sont plus coupables que le president lui meme car ce sont eux qui ont tourné le dos aux femmes et aux hommes qui ont permis à l'algerie de faire face à la bete immonde et de rester debout,c'est d'abord à ceux-là qu'il faut demander des comptes pour avoir été incapables d'une visibilité à la hauteur de la situation face à un president d'une intelligence hors normes....et qu'il a réussi à s'imposer à ces gens là incapables de réaliser leurs calculs puisque leur parrainage était d'un mandat pour ensuite placer leur candidat en l'occurence ouyahia,malheureusement pour eux,ils ont echoué.je pense qu'il faut faire d'abord leur proces et du coup de leur candidat...la situation du pays est deplorable certes mais cerainement elle ne pourra s'amliorer avec des "chasseurs" de la trempe de touati mais il faut chercher un homme de la trempe de poutine pour esperer sauver le pays....on doit bien le trouver.

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    Posté par karim, 15 Septembre, 2008
    c'est une bonne critique de sofiane mais il faut dire aussi boutef ne s'est jamais preocupe du peuple algerien mais bien au contraire il en'est la cause du malheur du peuple; mais je ne comprend pas ni pourquoi ni pour qui son autocritique.c'est le pire president de tout les temps.

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    Posté par Si Makhlouf, 15 Septembre, 2008
    Bien justement dit ... l'«observateur». Si seulement le mal de ce pays résidait dans un homme et son équipe ! Quand l'auteur de cet article parle de "Régions", c'est encore lamentable qu'on en est encore à ce type de réflexe primitif en Algérie ! Avec ce régime depuis l'indépendance, c'est tout les citoyens de ce pays qui souffre de l'incompétence et de l'ignorance de leurs dirigeants quel qu'en soit le terroir. A bon entendeur.

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    Posté par rabah, 15 Septembre, 2008
    Malgres tous les articles denoncant le pouvoir en place(corruption,incompetence des ministres et des hauts cadres etc.)ce dernier demeure imperturbable parece que ce pouvoir sait qu'il y'a des millions d'Algeriens predisposes pour la corruption c'est qu'on appelle la clientelle.

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    Posté par tahar icar, 15 Septembre, 2008
    Trés bonne analyse Bravo! Mais que peut on faire pour arreter tout ca?ou est notre Poutine à nous? Le premier il l'on assassiné, je parle de Boudiaf.

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    Posté par boumediene, 14 Septembre, 2008
    comment ce peuple a accepter cette bande de malfrats à la tete de ce pays c'est ce peuple est maudit par le fait d'oublier les hommes qui sont morts pour une algérie libre .pauvre de nous.

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    Posté par Hamid, 14 Septembre, 2008
    Pour faire une analyse pareille ce Sofiane est sûrement dans le cercle ou dans les hautes sphères du pouvoir. Ce qui est rassurant en soi. cela veut dire qu'il existe des algériens même au sein du pouvoir qui comprennent parfaitement où Bouteflika mène le pays mais qui ne peuvent rien faire.

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    Posté par observateur, 14 Septembre, 2008
    Analyse pertinente et lucide, mais elle manque de justesse. Il y a des vérités qu’on ne peut pas occulter. À savoir : 1. La grande corruption ne date pas seulement avec Bouteflika à la présidence. 2. Bouteflika n’est que le sommet émergent d’un pouvoir corrompu occulte. 3. Bouteflika ne gouverne pas tout seul. Il y a plusieurs cercles occultes de prise de décision en Algérie. 4. Le DRS est l’institution qui gère la corruption et aussi la terreur en Algérie depuis la reconversion de la SM en 1990. 5. L’Algérie a perdu une grande partie de sa souveraineté au profit de USA et le monde occidental depuis 1992. En conclusion : Bouteflika est le catalyser de la décadence du pays mais il n’est pas le seul responsable.

  • 2 partie(suite de boutef)

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    Pour se voir coopter par les pays occidentaux et satisfaire leurs ‘bras destructeurs’ (selon l’expression de Michel Camdessus, ancien Directeur Général du FMI en parlant de la Banque Mondiale et du FMI), Bouteflika va demander à Temmar d’engager le pays dans une campagne de privatisation qui s’avère terriblement destructrice des fondations économiques (encore fragiles) du pays et qui n’a d’égale, selon tous les experts algériens et étrangers, que les extraordinaires braderies opérées dans la Russie Boris Eltsine. Un pays ou les membres de la nomenklatura se retrouvent en un tour de passe-passe à la tête des puissants leviers de l’économie: l’aluminium, le pétrole, les mines de cuivre, de diamant, etc, et qui, pour sauvegarder leurs intérêts facilement acquis, ont vite fait de faire entrer dans leurs Conseils d’administration les multinationales occidentales, paralysant toute velléité politique des dirigeants russes. Il a fallu toute l’intelligence, le patriotisme, la patience et un admirable sens de la manœuvre tactique pour que Poutine réduise un tant soit peu cette influence occidentale sur les piliers de l’économie (et donc de la géopolitique) russe et la sauve d`un effondrement irréversible.

    Tout le monde se rappelle qu’elle a été la première décision de Temmar lorsqu’il fut installé à la tête du Ministère de la Privatisation : mettre sur Internet une liste de plusieurs centaines d’entreprises à privatiser. Et espérer que les candidats viennent gentiment frapper à sa porte. Une démarche amateur et dangereuse qui donne à elle seule, l’étendue de l’indigence professionnelle de celui qui était le fer de lance des ‘hommes du Président’ et – sans rire – de la stratégie économique du pays.
    Amateur, car en procédant ainsi Temmar démontre une totale méconnaissance des moteurs de l’investissement, des facteurs d’attraits objectifs et subjectifs qui animent les investisseurs, que ce soient des entreprises ou des institutionnels (sérieux, bien sûr !). Dangereuse, car en conjuguant à tous les temps et à toutes les personnes (même Ouyahia, censé avoir une certaine lucidité politique avait fini par faire siennes les inepties de Temmar : ‘tout doit être régi par les lois du marché’, ‘l’Etat ne doit plus s’occuper de l’économie’, etc.) l’expression : ‘compter sur les investisseurs pour se développer’, Temmar a gravement inhibé la motivation, la mobilisation et la soif de créativité entrepreneuriale des algériens - dans un pays où tout ‘peut’ être fait - et plus que tout lui a fait rater son introduction dans des secteurs véritablement créateurs de valeur (télécommunications, technologies de l`information, génie logiciel, génie mécanique, chimie, produits financiers, biotechnolgies, etc) pour lesquelles la formation en Algérie se prête parfaitement. Il a préféré déplacer les priorités nationales vers les solutions préconisées par des cabinets de consultants payés à prix d`or mais qui ne lui offraient que du ‘copié’-collé’ : privatiser, privatiser, privatiser…
    Il a de la sorte paralysé le redressement des entreprises en difficulté, neutralisé le développement de celles qui, bien gérées, ont un formidable potentiel de croissance (Saidal, BCR, ENIE, pour ne citer que celles là), bradé les cimenteries et El Hadjar (et les mines de fer) à un moment où le ciment et l’acier devenaient des produits aussi stratégiques que le sont le pétrole et le gaz et surtout fait dévoyer tous les secteurs à haute valeur ajoutée du pays comme les télécommunications (n`a-t-on pas accorder la licence de téléphonie mobile et favorisé l`essor de Orascom alors qu’il était en cessation de paiement auprès de ses fournisseurs - dont Alcatel ?), les banques et le tourisme.
    On peut alors s’étonner que lui et son patron Bouteflika aient eu toute latitude pour amener l’Algérie dans une impasse stratégique qui, lorsque le baril du pétrole s’effondrera (ce sera le cas en particulier si Barak Obama est élu), sera une menace à moyen terme sur sa propre intégrité.
    Sans regard aucun pour l’affaiblissement géoéconomique et géopolitique du pays, dans un monde impitoyable où les pays faibles et à fort potentiel sont systématiquement morcelés (et là, ce ne seront pas les missiles, les hélicoptères et les chars que nous ne savons toujours pas fabriquer qui nous protégerons!), ces gens-là n’ont eu d’autre préoccupation que leurs intérêts personnels, ceux de leurs clans voire ceux des Etats dont ils sont les agents - actifs ou passifs.

    Sofiane
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    Porochaine et dernière partie : Pourquoi Bouteflika fait-il son "autocritique" ?
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    Posté par Kaadeer, 03 Octobre, 2008
    Le vieil adage de notre Algérie profonde vous dira UN ANCIEN PROVERBE BIEN DE CHEZ NOUS qu’un apprenti coiffeur d’abord “HASSANE FOUQUE RASSE L’YATAMMA” Eh oui mes frères le peuple Algérien est « ORPHELIN DE VRAIS PERE ET GUIDE DE NOTRE NATION » SVP dites MOI que va retenir l’histoire de cette période funeste du bled gérer par ces SALOPARDS qui sont entrain de ruiné le pays. Leurs nivaux académique « incompétence flagrante » laissant à désiré ne connaissant même pas les US, règles et lois internationaux qui régissent actuellement le monde d’aujourd’hui (A moins que c’est voulu, en laissant faire !!!). La seule solution pour sauver le pays c’est d’avoir une assemblée constituante et ouvrir la porte à la jeunesse diplômée et Dieu sait qu’il y en a et à profusion pour remplacé ces vieilles carcasses ignare corrompus qui cherche uniquement qu’a s’enrichir à tout prix et à plaire à leur maître d’ailleurs (Bi nationaux) Quel malheur Le made IN ALGERIA a presque disparus des étales ; On importe même notre manger quotidien et nos habits de l’étranger, voila ou ils ont amené le pays ces CONNARDS de Bi Nationaux…. Pour moi et franchement pour la majorité des Algériens la DRS est complice car elle ne fait rien pour arrêter l’hémorragie du pays pourtant c’est (TRES CLAIRE) que c’est une atteinte à l’intégrité du territoire et c’est dans ses prérogatives de réagir pour arrêter le massacre qui est entrain de faire couler le pays!!! Car finalement c’est une bande organisés comme celle d’AL CAPONE et ses sbires…Les partis d’opposition ou sont ils pour demander des comptes ???Pour sauver les meubles (s’ils ont resteras)

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    Posté par mohamed mors, 03 Octobre, 2008
    pourquoi en constitu pas un fron contre la revision la constitution au moi en aura dit notre mot il est vrai que les generaux boutaflika et compagne en ruine le paye mes il faut reconaitre mais nous les gent qui sont contre en est entraine de devloper un discure pesimiste comme si en ne peut rien fere non il faut reagir et surtou reagir passiament car eu il en la passionce et nous en est impulsife sentimental et surtou en ignior nos capacités

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    Posté par Mehdi, 27 Septembre, 2008
    Si c'est le salaire mensuel, alors je dirait que c'est le salaire d'un député europeen à peu près. Mais si c'est annuel, permettez moi de vous dire que c'est dérisoire. Tous les cadres algériens à l'étranger, pourraient cotiser pour payer ces députer et enfin leur permettre de ne pas voter pour quelques cacahuettes pour n'importe qui et n'importe quoi, juste pour quelques cacahuettes.

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    Posté par bencouscous, 23 Septembre, 2008
    d'abord un grand bravo au matin et surtout moh benchicou pour son courage et son intelligence.la déroute de temmar et de ses compères,est dramatique:ces douctours et experts en tous genres n'arrivent meme pas à vendre ce que boumedienne et son equipe ont construit a une époque ou le pétrole etait à 5dolar,les abdeslam,aouchiche,bencherif,ghozali,les dg des sonacom,snmc,sonatiba,sns,etc,etc..n'étaient ni ductur,ni expér..imentés,et ils ont construit l'algérie.je suggère à mes amis journalistes de rappeler toutes les réalisations de cette équipe qui a couvert tous les secteurs.gloire à eux,c des génies.aujourd'hui temmar dit sans avoir honte qu'il n'a pas de stratégie industrielle!!a quoi il sert alors??ces messieus(équipe de boum)en avait une,et surtout de l'intelligence et du patriotisme.rappelez les,ils vous donnerons des leçons.

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    Posté par karim, 22 Septembre, 2008
    c'est encore la faute a ouyahia hacha tammar vous faitre des analyse comme si c'est tammar qui a dirigé l'opération de l'investissement en algérie , il faut comprendre et je vous le répete pour la n ième fois c'est la faute a ouyahia

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    Posté par Boualem, 20 Septembre, 2008
    Salut à tous. C'est juste pour dire que boutef ne fera jamais son autocritique. il était sensé protéger son image et celui de son entourage, et maintenant, il se purifie les os sur le dos des algériens en réhabilitant les meurtriers comme ce fut son cas à l'origine des assassinats qui ont eu lieux en kabylie depuis son règne.

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    Posté par mounirdeprague, 20 Septembre, 2008
    C'est très drôle ce qui se passe en Algérie. Passons par la désastre moral, social, culturel, identitaire, financier du peuple et arrêtons-nous devant ceux qui soutiennent le 3éme mandat. C'est pas par amour du Kaid mais très simplement pour persister dans la colonne des incapables et des pilleurs du bien publique, des affairistes, des lécheurs, tout simplement des monteurs et voleurs sans scrupule. Je vis 25 ans en Tchéquie et j'ai vécu la transformation d'une économie centralisée et pillée vers une économie de marché concurrente bien sur avec des dépassement, les profiteurs se trouvent partout mais comme les voleurs du bien algérien, on ne trouvent nul part. Définition du voleur: c'est celui qui prend ce que ne lui appartient pas et il se casse pour le consommer ou pour le réinvestir sans le démasquer. En Algérie, on vole, on ment, on pille toute une économie et le plus pire on écrase tout un peuple qui est devenu sans identité sociale avec toute les conséquences négatives. Malgré tout ça, les mêmes personnes sans au pouvoir sans être punies car ils détiennent ce fameux pouvoir absolu et ils sont cachés derrière les foules de lécheurs qui profitent de la situation absurde du pays en se déshabillant de leur humanisme,de leur moral et de leur religion. Maintenant les questions qui se posent: qui ira a l'enfer? est-ce les occidentaux les non-croyants et sans moral, les ex-colonialistes qui sont la cause fondamentale de nos problèmes? ou alors nos dirigeants incapables, incompétents, tirants envers les sieurs mais petits devant les démocrates. Le partage du pouvoir et la diversité des opinions avec un vrai contrôle par l'opposition est le modèle fructueux dans les sociétés évoluées, le régionalisme, le nationalisme, l'anarchie et l'intégrisme est l'indication des peuples arriérés sans vue sainte de leur propre destin.

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    Posté par Mehdi@orange.fr, 19 Septembre, 2008
    Il n'en faut pas beaucoup pour les mettre dans sa poche, ces députés

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    Posté par Koceila, 18 Septembre, 2008
    Bouteflika vient de franchir le premier pas vers un troisième mandat en arrosant les députés(une bande de figurants de film à petit budjet). Augmentations subtantielles de salaire et de primes qui visent la révision de la constitution, vu le peu de temps qui reste avant la présidentielle, elle passera inévitablement par l'APN. L'apn cette institution inutile qui ne débat de rien sauf d'avaliser les ordonnances présidentielles. Ce silence et ce statut-quo ne présagent rien de bon, à part de discrètes apparitions sur l'unique, Bouteflika se fait de plus en plus discret. Même sans lièvre, il finira par y aller seul comme en 1999. Le ridicule ne l'a jamais gêné. A croire que tous les algériens sont devenus des reptiles, ils ne marchent pas ils rampent. Je finis par lui donner raison lorsqu'il dit que tous mangent au ratelier.

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    Posté par Mohand Mokher, 18 Septembre, 2008
    La nomenklatura russe investit et cote ses sociétés à Moscou,NY et Londre.Que font les notres de leurs butins? des maisons,des hotels,restaurants.N'est pas Poutine qui veut.

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    Posté par tata, 17 Septembre, 2008
    J'ai une question cher amis.D'après cette série d'articles, il semble qu'il y a un litige entre Boutef et les généraux. Ses calculs ont brouillé les généraux. J'ai quelques réticences à croire cela. Les généraux avec leurs puissante machine à penser pour eux n'est pas facile à déjouer. Si parmi vous il y a quelqu'un qui peut m'éclaircir, j'apprécierais. merci

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    Posté par Nila, 17 Septembre, 2008
    Il ne faut pas se leurrer. A voir comment les potentats se comportent, les choses vont du mal en pire. Le système semble maitriser la psychologie de ce malheureux peuple, trop crédule. Mais fraanchement, après l'élimination physique en direct de feu Boudiaf, y a t-il de quoi s'étonner devant la désintégration inexorable de l'Algérie?

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    Posté par annabi, 16 Septembre, 2008
    Ailleurs lorsqu on echoue ,on demissionne.Ceci est valable pour les Federations d Athletisme;de Foot ou des Gouvernants.A titre d exemple: On a privatise le seul Complexe siderurgique d El Hadjar le resulat: il diminue de 12000 a 6000 travailleurs.Les indiens ont promis de doubler la production ,ils sont depuis 6 ans a 1,2 million de tonnes d acier ou moins equivalente a la production de Sider.Malgre qu on a offert aux indiens d Ispat- Mittal-Arcelor 2 mines de fer a Ouenza a leur disposition et des prix du gaz et eaux avntageuxinferieures, ce quon a jamais donne a Sider.il exporte a l etranger la feraille et leur production.Pour finir ils ont beneficier de la conjoncture de la flambee des prix mutiplie par 8 sur certains produits Siderurgiques.Cela pour dire privatiser pour gagner quoi.N est t il pas mieux que les algeriens soient des producteurs de biens industriels,formes aux sciences et technologies et etre du niveau des citoyens des pays developpes. l Algerie a des milliards de dollars a ne savoir en faire, bloques dans les banques americaines et uropeennes.Pourquoi ne pas investir pour produire les produits qu on importent tels que medicaments,produits ferreux et non ferreux,pneumatiques, ciments divers,usines d ameublements,TIC et autres nouvelles technologies.

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    Posté par Koceila, 16 Septembre, 2008
    Sentant le vent tourné avec le prix du pétrole qui s'éfrite de jour en jour à cause d'une économie mondiale fatiguée et une spécultion ralentie. Se rendant compte qu'ils ont dépensé et volé sans compter, ils ont décidé de revenir à l'étatisation des entreprises, une volonté démagogique qui va saigner encore plus le pays. Chose est sure les recettes des hydrocarbures ne seront plus les mêmes. Avec quoi vont-ils terminer tous les projets en cours et à venir(adieu la grande mosquée). Ces voleurs devront un jour ou l'autre rendre des comptes. Ils sont capables de quitter le navire avant qu'il ne coule. Leurs successeurs se devront de faire un audit sur la situation financière du pays depuis 10 ans, et leur demander des comptes par l'intermédiaire d'instances internationales si jamais ils venaient à filer comme des lapins vers les terriers de luxe et les fortunes qu'ils se sont bâtis à l'étranger.

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    Posté par GM67, 16 Septembre, 2008
    Votre analyse donne froid au dos, quel gachis pour ce pays, dommage.

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    Posté par bennabi, 16 Septembre, 2008
    pourquoi on arrete pas cette de bande de traitre qui pilles l'algerie et tout le monde le sait ou bien y'a plus de bon patriote en algerie ils ont tous fuis le pays.Que faut il faire pour renverser boutefliKA ET SA BANDE? Peut on le juger aprés son mandat pour trahison ou l'arreter maintenant?.La fin de ces colons et une nouvelle indepondance.

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    Posté par Ben, 15 Septembre, 2008
    La privatisation est une nécessité absolue et le plutôt sera le mieux pour le pays. Les entreprises publiques depuis longtemps ont eu l’occasion à couts de milliards pour se mettre à niveau mais la culture de l’assistanat les rendue des canards boiteux. Les maintenir en vie c’est un gaspillage des deniers publics. On peut critiquer la manière mais pas l’objectif à moins qu’on a des motivations personnelles irrationnelles.

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    Posté par Sabry, 15 Septembre, 2008
    Merci à la rédaction du matin pour toutes ces analyses et suis tout à fait d'accord avec Samia H. Nous sommes un Peuple sage qui accepte beaucoup de choses mais attention à "l'inversion de vapeur".....et le pauvre peuple en a avalé des couleuvres. Comme le dit Samia, Si l'Algérie veut devenir une NATION digne de ce nom , il n'a y pas d'autres alternatives;lorsque l'on voit le premier dirigeant du pays qui ne s'est adressé à son peuple(directement) qu'à une ou deux reprises(même durant les plus importants attentats), on ne peut que constater le mépris,corruption à outrance , saleté ,larbinisme, etc..... Nous évoluons dans l'hypocrisie, le mensonge,le vol en toute impunité,le manque de civisme et d'éducation ;on nous matraque avec la religion(surtout au travers "leurs médias lourds") et on nous en met plein la tete aujourdhui, à nous et à nos enfants ; petite question : depuis que l'Algérie existe, nos ancêtres n'étaient-ils pas musulmans ? ignorants peut etre ? "ces nouveaux musulmans" viennent donner des leçons en 2008 avec l'aval des plus hautes autorités !!! On rigole de nous ailleurs... Et dire que nous étions un exemple dans le monde occidental parce qu'on n'a jamais donné l'image des autres pays arabes(RIEN A VOIR AVEC EUX) mais d'un peuple émancipé de touts points de vues et qui avait de l'avenir !!!! mais malheureusement, la suite est là : CHADLI,HCE,BOUDIAF et les suceurs de sang sont toujours parmi nous et le pire c'est que ça continu(ils sont bi-nationaux, voir tri-nationaux)et se disent Algériens et œuvrer pour le bien du pays alors que leurs biens se trouvent en Europe et ailleurs ainsi que leurs progénitures !!! Chose certaine : nous n'avons pas de solution de rechange que de changer la trajectoire de notre merveilleux Pays avec les forces les plus démocratiques et vives de cette Nation.....mais pour ça , il faut des Hommes et des Femmes capables de "rectifier cette trajectoire" et très très vite !!! A mon avis , le Peuple Algérien à un besoin essentiel et primordial aujourdhui : Un "Tuteur" qui soit en même temps Leader et qui communique pour éduquer,guider,valoriser,etc.... Et pour reprendre Samia , "ce jour là, le peuple, le vrai, fera la fête ... " Souvenez-vous de Boudiaf et ses allocutions télévisés : en si peu de temps, le travail de communication et la confiance vis-à-vis de son Peuple; on était tous scotcher à la télé et on y croyait. LES SOLUTIONS SONT A NOTRE PORTÉE

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    Posté par Samia H., 15 Septembre, 2008
    C'est à vous couper le souffle. Et pendant ce temps de pauvres nigauds continuent de clamer 'ouhda thaltha'. J'espère que des 'officiers libres et patriotes' auront un jour le courage de renverser et de juger cette bande de traitres, civils et militaires. Et vous verrez que ce jour là, le peuple, le vrai, fera la fête ...

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  • Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays

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    Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.
    Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
    Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?
    Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation. Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.
    Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’. Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
    Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée. Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
    Ce qu' ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
    Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

    Sofiane
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    Posté par radir, 16 Mai, 2009
    Chakib khalil est un agent retourné des services américains, avec une femme propriétaire d'une société de "Rawling" pétrolier (siège en grèce et un capital social de départ de 32 millions de dollars US)...la suite vous allez la voir prochainement dans l'affrontement américano- francais et américano-russe bye

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    Posté par annabi, 03 Octobre, 2008
    CHAMPIONS OLYMPIQUES. Les champions olympiques ont une gloire eternelle a travers tous les pays du monde.une seule medaille d or apporte plus que milles discours.Dans les pays respectueux ils ont leurs photos et statues dans plusieurs villes pour l exemple.Ils ouvrent les programmes sportifs,et donent de la fierte a toute lajeunesse.Savez combien le Bahrein a paye le marocain pour avoir une seule medaille d or.Combien l Arabie Saoudite a offert a un autre athlete pour le naturaliser en vue d une medaille d or. Alors que vous parler d un terrain et de quelques Milliards.Morceli,Boummerka.Benida Merah,Soltani et tous les autres devraient rouler sur l or pour la vie grace aux sponsors,le cinema ,la tele;,les journaux et bien sur l etat Algerien.il faut savoir cibler ,les parasites mais pas les champions si l vous plait.

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    Posté par amirouche, 03 Octobre, 2008
    premierement,je tiens a vous remercier tous pour vos aticles ,ca permet vraiment de respirer du bon oxygéne dans cette Algerie tellement polluée .le plaie est tres profonde aujordhui ,cette maladie de corruption se propage tres vite au point ou elle devenue incontrolable ,elle touche a tout les secteurs d'activité je dirai méme que c'est le facteur fondamental de l'economie de l'Etat ,un mecanisme sur lequel une poingné de gens se repose ,je sais qu'on fait que bavarder enre nous car personne ne pourra malheuresement faire bouger qlq chose et comment!puisque la justice fait partie inegrante de leur systéme ,en gros ils font ce qui veulent ,en revanche ce peuple algérien qui considerent mineur (le pauvre) souffre le martyre , comme disait ma collégue ya que un deuxieme 1er nov peut etre la solution.non?enfin pour positiver c'est dur mais bon, j'espere qu'elle changera un jour si vous croyez au pére noél espérez comme moi.

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    Posté par Ghanima, 24 Septembre, 2008
    "Je n'ai pas dit que nous n'avons pas échoué , Allah ghaleb, la tentation du miel était plus forte et puis et puis ... La prochaine fois si vous voulez ,avec l'experience que nous avons acquise , nous affinerons un peu plus nos méthodes dans le programme et dans nos projets; vous pouvez nous faire confiance dans la continuité!" semble dire Mr. Le Président en levant les bras en l' air dans la photo .

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    Posté par kikouzkouzan, 20 Septembre, 2008
    a ma connaissance chakib khelil est la la tete pensante du plan de restructuraion de l'economie argentine à la fin des années 90 ce qui provoqué un désastre dans ce pays maintenant il est en mission commandé du fmi pour brader les richesses nationales et mettre l'economie du pays à genoux pourde bon lui l'expert en massacre des econonomies des pays dits emergents plutot immergents

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    Posté par kloul, 18 Septembre, 2008
    Alors que faisons nous ,ou se trouve donc l'altérnative,laisserons nous à jamais notre nation se faire dépouiller par une bande d'ignorants,ces derniers pensent ils vraiment que les bons points distribués ^par l'oncle sam brillerons assez et assez longtemps pour nous éblouir? QUI SONT ILS ? pour qui roulent-ils vraiment? En tant qu'Algérien je me sens de plus en plus bafoué,humilié,dépossédé de ce que fut un temps la gloire des martyres que de se lever pour le juste!!!!!! que veut dire soumis à approbation ? de quoi s'agit-il exactement ?vous voulez qu'on s'exprime oui ou merde?

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    Posté par karim, 17 Septembre, 2008
    les intègres et les propres ne sont jamais restés dans les sphères je dirais de l'exécutif mais pas du pouvoir du fait qu'ils ont réfusé de gouter au dit miel , ils sont limogés. pour dire qu'il y a eu vraiment des responsables qui ont voulu servir ce peuple maleureusemnt ils ne y parvienderont jamais, le système est pouri

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    Posté par HOCINE Jahez -, 16 Septembre, 2008
    Je suis d'accord avec Sofiane concernant Chekib Khellil. Il y a quelques mois il affirmait que le baril de pétrole allait atteindre 200 dollars. Je ne sais pas d'où il a sorti ça? Sur quelle base ? Quelles hypothèses? Mais enfin comment ne peut-il pas comprendre, au poste (je ne dis pas niveau!) où il est, que la hausse du prix du pétrole est liée à la spéculation nourrie par les vélléités béllicistes de Busch, Cheney and co? Ne sait-il pas que lorsque Bush parle d'une possible 3è guerre mondiale avec l'Iran, il donne du grain à moudre aux spéculateurs qui le lui rendent bien? Que la soi-disant loi de l'offre et de la demande aggravée par la demande chinoise est une pure spéculation fantaisiste? Toutes les satistiques le montrent: la demande chinoise est incrémentale et non instantanée? Elle ne justifie donc pas un baril à 140 dollars. Il est ministre et il ne comprend pas ça? Ne sait-il pas que les texans à la Maison Blanche ont pour seul actifs stratégiques le pétrole et l'armement? Et que la fin de la mandature buschienne va correspondre à une chute automatique du baril de pétrole? Est ce qu'il y a quelqu'un qui va lui apprendre comment relier les variables géopolitiques aux variables marketing pour comprendre la géoéconomie du pétrole? C'est quoi ces âneries qu'il débite? Comme celle lors de l'inauguration d'un relais de Sonelgaz avec le Maroc: 'l'électricité ne connait pas de frontière'. Ah bon? Je ne suis pas même pas sûr qu'il comprenne les enjeux à part les notes que lui font payer à un prix d'or noir les consultants dont il s'est entouré, avec son ami Temmar, pour paraitre un peu plus intelligent. Je reconnais que c'est méchant de ma part mais enfin y en a marre d'avoir ces ministres qui nous font honte: qu'ils fassent comme les députés: ils se remplissent les poches et se font oublier! Alors qu'il sache une chose: le prix du baril a entamé sa décroissance qui sera accélérée si Obama devient Président et que le baril se situera aux environs de 50 dollars d'ici 6 mois (sauf en cas de guerrecontre l'Iran) et descendra en moins d'1 an jusqu'à 30 dollars sa véritable valeur marché. Qu'il s'en rappelle! Et c'est un algérien qui le lui dit!

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    Posté par Nila, 16 Septembre, 2008
    Chers compatriotes, nous sommes comme avant 1954. Seule une révolution, pacifique nous l'espérons ( à défaut d'un 1er novembre bis) peut sauver ce pays. Mais pour cela il faut des hommes de la trempe de Abane et Boudiaf (Allah erham Echouhada). Et ces hommes n'existent pas pour l'heure. Beaucoup n'ont pas cru Feu Boudiaf quad il avouait qu'il a de la peine à trouver 60 personnes honnetes, c'est dire.

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    Posté par DIBA MAHFOUD, 16 Septembre, 2008
    Je tiens à vous préciser M. Sofiane que BOULMERKA a trempé aussi ses doigts dans le pot de miel qui lui a été tendu. Un terrain immense derrière la gare de Chéraga qu'elle vient d'ailleurs de revendre à un promoteur pour plusieurs Milliards et l'exclusivité de la marque Italienne Diadora. Tous le monde est corrompu ( Hacha lima yess trelch). Que celui si se sent morveux, se mouche.

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    Posté par Ben, 15 Septembre, 2008
    En Algérie il ne faut pas être propre et intègre pour occuper un poste de président ou premier ministre. Pourquoi? Par la simple raison que ceux qui nomment et dégomment ne le sont pas. Les généraux. Donc, un homme qui a passé douteux, il a un dossier chez les DRS qu’on peut l’utiliser contre lui si jamais il tente de mettre le nez dans leurs affaires. Donc les dossiers sales, c’est la clé de réussir en Algérie.

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    Posté par Mrawah, 15 Septembre, 2008
    Comment s’étonner alors que face à "cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?" et pourtant le SMIG local est à 120€ on est à 1h30 de vol et 24h de bateau d'une puissance Économique l'EUROPE

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    Posté par Moumen, 15 Septembre, 2008
    Je l'aime bien celle-là: '...Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés ...': c'est tellement vrai! Moi je crois que ces gens là ils ne méritent pas d'être à Al Alia auprés de Boumedienne. Et si on les met quand même il faudra les déterrer et les amener dans un no man's land, si possible prés de Oujda ou à Paris,ils aiment aller saliver à l'Elysée chez leurs maitres!

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    Posté par ILYAS LE LAÏQUE, 15 Septembre, 2008
    Denis Diderot ,disait dans un Extrait de Réfutation suivie de l'ouvrage d'Helvétius: "Et qu'importe quel nom on imprimera à la tête de ton livre ou l'on gravera sur ta tombe? Est-ce que tu liras ton épitaphe? Elle n'est ni Républicaine, ni vraiment Algérienne,encore moins Démocratique et surtout pas Populaire et que dire de sa constitution !!! 182 articles rien que pour noircir des pages blanches en articles et alinéas dans un cumulus grisonnants d'un amendement à un autre qui se succédent d'un putsch à un autre, avec un fond d'écran comme support le prochain "clip rituel" de Rabah Driassa et celui de Mohamed Mazouni. Abdelaziz Bouteflika vécut et étudia à Oujda (Maroc) puis quitta l'école en 1950 pour rejoindre l'école Hassania de Scout, créée par le prince héritier Moulay El Hassan (devenu plus tard le roi Hassan II) avant de devenir moniteur. En 1956, il rejoint l'ALN à Oujda, mais Abdelaziz Bouteflika n'a alors jamais porté d'arme ni combattu en Algérie.[réf. nécessaire] Il ne rentre en Algérie qu'après le cessez-le-feu de 1962. Il se marie en août 1990 avec Amal Triki, fille d'un ancien diplomate, Yahia Triki. Le couple n'a pas d'enfant et Mme Bouteflika vit à Paris. Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes. Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l'ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.) La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor. en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l'objet d'instructions ultérieures particulières ; en 1967, d'ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ; en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.) La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n'a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ». Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d'un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu'une opération d'investissement obéit à des règles bien précises qu'aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l'éventuelle construction d'un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l'État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.) Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés. Je termine ma contribution avec cette citation de Montherlant (Henry Millon): "Il n'y a pas le pouvoir, il y a l'abus de pouvoir, rien d'autre". Faies moi signe si vous voulez savoir sur une affaire en cours -l'appropriation frauduleuse de fonds par un diplomate Algérien- de sources fondées.

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    Posté par Normal, 15 Septembre, 2008
    Un Juge qui Viole la loi Publiquement, Ouvertement et en toute quiétude etant donné qu'il n'obeit qu'au haut conseil de la magistrature que préside Bouteflika ..et Non a la Loi (d'autant qu'aucun texte de loi ne forcele magistrat a assumer son jugement)n'estque trop significatif de la volonté manifeste de Bouteflika a perséverer dans la promotion de la corruption et de l'impunité !

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    Posté par Ghanima, 14 Septembre, 2008
    Je crois que tout a été dit et qu'il ne subsiste aucun doute sur le cynisme et l'esbroufe qui ont prévalu durant ces derniéres années de régne sans partage des tenants du pouvoir actuel. Le bilan est catastrophique sur tous les plans pour un pays qui ne méritait pas tant et qui avait pourtant accumulé toutes les chances et toutes les potentialités pour réussir.Tout est parti en fumées par la faute de ses gourvernants emportés par l'égoisme et la cupidité et qui n'ont aucune ambition , aucun idéal pour leur peuple et leur nation. Des gouvernants qui se complaisent dans l'auto-satisfaction béate , qui jubilent dans l'iktina3 et l'allégeance pour faire croire à la prospérité et à la fin du calvaire .Ils nous ont fait rater le train de l'histoire.

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  • PLAINTE HICHEM ABOUD CONTRE BOUTEF

    Hichem ABOUD
    chez les Editions Lattès
    17, rue Jacob
    75006 Paris

    Paris le 24 juin 2002


    A

    Monsieur le Procureur de la République du Tribunal d’Alger

    Lettre recommandée + AR

    Objet: Plainte contre :

    M. Abdelaziz Bouteflika
    M. Larbi Belkheir
    M. Khaled Nezzar
    M. Ali Tounsi
    M. Abdelmalek Guenaïzia



    Monsieur,

    Le 20 février 2002, j’ai publié aux éditions J.C Lattès, en France, un livre sous le titre "La Mafia des Généraux" dans lequel je porte de graves accusations contre un certain nombre d’officiers généraux ( les uns en activité et d’autres à la retraite). Par respect à la justice de mon pays, j’ai adressé une lettre ouverte à Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République Algérienne, en sa qualité de magistrat suprême du pays, lui demandant d’ordonner l’ouverture d’une information judiciaire sur les accusations contenues dans mon livre.

    Plus de trois mois se sont écoulés, le Président de la République n’a donné aucune suite à ma demande et aucune des personnes accusées ne m’a intenté une quelconque poursuite judiciaire, pour diffamation, auprès des tribunaux compétents. Ce silence observé tant par la plus haute autorité du pays que par les généraux incriminés ne fait que confirmer le bien fondé de mes accusations.

    Par conséquent, je m’adresse à vous, Monsieur le procureur du tribunal d’Alger pour déposer plainte contre :

    M. Abdelaziz Bouteflika pour avoir :

    - porté atteinte à l’unité nationale en s’obstinant à organiser des élections législatives boycottées par toute une     
    région à savoir la Kabylie et par la majorité du peuple algérien.

    - pour sa responsabilité dans l’assassinat de plus de cent cinquante citoyens tombés sous les balles des forces de l’ordre, en Kabylie, en sa qualité de premier responsable et de chef suprême des forces armées.

    - cautionné les crimes commis par l’organisation mafieuse des généraux accusés dans mon livre en observant un mutisme total.

    Je l’accuse de haute trahison contre la nation.

    M. Larbi Belkheir, directeur de cabinet du Président de la République, pour :

    - Appartenance à une organisation maffieuse responsable du chaos économique, social et politique de l’Algérie. Elle est, aussi, accusée d’enlèvement, de séquestration, de disparitions et d’exécutions sommaires de centaines d’Algériens innocents. Cette organisation est connue tant en Algérie qu’à l’étranger sous l’appellation de "cabinet noir".

    - Participation active dans l’assassinat du Président Mohammed Boudiaf.

    Il est à rappeler que M. Larbi Belkheir a reconnu , dans une interview accordée au quotidien français Le Monde, son appartenance à un clan maffieux qu’il qualifie d’équipe.

    M. Khaled Nezzar, général-major à la retraite, ancien ministre de la défense nationale, pour :

    - Sa participation à la répression des manifestations d’octobre 1988 qui ont coûté la vie à plusieurs centaines d’Algériens.

    - Sa participation à l’assassinat du Président Mohamed Boudiaf.

    - Appartenance à une organisation mafieuse coupable du drame que vit le peuple algérien bien avant l’arrêt du processus électoral de janvier 1992. Des faits qu’il reconnaît dans ses mémoires publiées aux éditions Chihab

    M.Ali Tounsi, directeur général de la sûreté nationale pour :

    - Appartenance à organisation maffieuse, arrestations arbitraires et disparition de plusieurs centaines de citoyens.

    -M. Abdelmalek Guenaïzia, général à la retraite et ancien ambassadeur, pour :

    - appartenance à une organisation mafieuse et participation active dans la dilapidation des richesses nationales.

    Les officiers généraux en activité accusés dans mon livre font l’objet d’une plainte que j’ai déposée auprès du procureur du tribunal militaire de Blida.

    Je me constitue partie civile en ma qualité de citoyen ayant eu à subir les affres de la répression de ces hommes qui se sont accaparés le pouvoir politique en Algérie et qui m’ont contraint à l’exil en suspendant mes journaux et en me menaçant de liquidation physique après m’avoir enlevé en avril 1994 devant les locaux du journal Le Libre que je dirigeais à Constantine.

    Comptant sur votre attachement à l’indépendance de la justice, j’ose espérer qu’une suite favorable sera donnée à cette plainte. Faute de quoi, je me réserverais le droit de saisir les instances judiciaires internationales.

    Je prends à témoin l’opinion publique nationale et la communauté internationale de vous avoir saisi par cette plainte en la diffusant à tous les médias nationaux et internationaux.

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le procureur de la République, l’expression de mes salutations distinguées.

    Hichem ABOUD

  • Une défaite pour le régime de Bouteflika : LE MATIN de nouveau classé parmi la presse écrite nationale

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    L’organisme international des médias et journaux, 4International Media & Newspapers (4IMN), vient de classer les journaux africains et algériens en fonction de leur popularité.
    C’est dans ce classement que LE MATIN est ressuscité comme titre à part entière parmi la presse écrite algérienne, six ans après son interdiction, en dépit des manœuvres du régime de Bouteflika pour le condamner à l’oubli.
    En effet, et bien qu’il soit toujours interdit par le régime de Bouteflika depuis six ans et qu’il ne paraisse qu’en ligne (2 millions de connexions/mois), bien qu’il ne bénéficie d’aucune source de financement et qu’il ne fonctionne que grâce aux fidèles bénévoles, LE MATIN est classé parmi les 20 premiers titres algériens par the 4International Media & Newspapers (4IMN). (Voir classement)
    C’est une défaite retentissante de la censure, un revers pour le honteux régime d’Alger, un triomphe arraché par tous les amis de la parole libre et à leur tête les fidèles lecteurs de ce site ainsi que tous ceux qui y collaborent de près ou de loin.

    Classement des 20 premiers titres algériens :

    1er – El Khabar
    2em – El Watan – Alger
    3em – Liberté - Alger
    4em – Le Soir d’Algérie
    5em – La Tribune – Alger
    6em – Ech-Chorouk El-Youmi
    7em – Le Quotidien d’Oran
    8em – L’Expression Alger
    9em – La Dépêche de Kabylie
    10em – Le Jeune Indépendant – Alger
    11em – Horizons
    12em – El Moudjahid Alger
    13em – Le Financier Alger
    14em – Al Fadjr Alger
    15em – Ech Chaâb
    16em – Le Matin Alger
    17em – La Nouvelle République Alger
    18em – El Massa
    19em – L’Écho d’Oran

    Source : http://newspublish.algerieautrefois.com/04/02/2010/classement-de-3500-journaux-de-200-pays/

  • L'erreur du Géneral Mediene- toufik

    L'erreur du Général Mediene était d'avoir eu peur du TPI. En effet, le combat était dénaturé, des ONG n’ayant de neutralité que les lobbies qui financent leurs budgets, acculaient les militaires par le « qui tue qui ». S'il avait écouté Zeroual qu'il avait lâché après tant d'années de luttes légitimes antiterroristes, l'Algérie aurait peut être connu un autre destin! Et si les événements du 11 septembre avaient eu lieu deux ans plus tôt, Bouteflika n'aurait, sans doute, jamais été rappelé aux commandes de nos destinées. Rares les éradicateurs de l'hydre terroriste qui n'étaient pas bernés par le chant réconciliateur de la sirène d'Oujda. Aujourd'hui, le suffisant Ridha Malek, le naïf Said Saadi et bien d'autres vieux adolescents politiques assistent impuissamment aux ravages politiques et économiques du fou d’El-Mouradia. Il se trouve même ceux qui persistent encore à croire au "miracle" appelé son Excellence, en l’occurrence Khaled Nezzar!

    Parmi les rares dignes Algériens, véritables visionnaires, qui ne cessaient d'avertir les nationalistes, à longueur de l'année 98, de ne pas croire aux promesses de ce "prophète de malheur" et que quasiment personne n'a voulu écouter, était Mohamed Benchicou au journal Le Matin! Lui, il le savait déjà! Comment? Je ne le sais pas. Tout ce que je sais, c’est qu’il a payé bien cher son amour pour l’Algérie! Il y’avait le FFS aussi, mais pour d’autres raisons politiques propre au contentieux historique d‘Ait Ahmed. Je pense que même le patron du DRS le savait aussi. Mais, celui-là, se surestimait, se prenait pour un de us ex machina, aujourd’hui quasi déchu, ignorant que le singe est aussi un vieux dans la grimace et que les tentacules du mal risquent de devenir, à la longue, incontrôlables.

    Le dénouement salutaire est improbable Que faire, aujourd’hui et demain, si c’est Mediene qui abdique en premier? C’est triste de limiter la problématique de notre devenir à seulement deux actants politiques. Mais, la réalité est bien là: il n’y a pas d’opposition démocratique en Algérie!

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  • Sonatrach et les châteaux du Maryland


    Ajuster la taille du texte:
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    Dans le scandale de la compagnie nationale Sonatrach, Echorouk a obtenu les résultats préliminaires des investigations élargies jusqu’aux états qui ont passé des marchés avec le groupe depuis 2001. Dans les conclusions des rapports établis par les enquêteurs, la valeur des biens immobiliers à Washington, en Virginie et dans le New Jersey, d’un responsable du secteur des hydrocarbures et de son neveu, atteint les trois millions de dollars, alors que l’inventaire des comptes bancaires de ces individus est en cours. * Les investigations menées par des spécialistes dans le domaine se sont intéressées aux liens de parenté existant entre des responsables du secteur des hydrocarbures en Algérie et d’importantes compagnies pétrolières qu’ils ont été créées dans le giron de la Sonatrach. Il s’agit de la compagnie Clearlogic basée dans le New Jersey et spécialisée dans la communication. Celle-ci appartient à un algérien de 44ans, elle a décroché des dizaines de marchés auprès de la Sonatrach grâce au lien de parenté entre son propriétaire et un des responsables du secteur. Deux noms sont cités; Jennifer Lynn et Philippe Burneim, ainsi que leur lien avec l’Algérien propriétaire de la compagnie mentionnée. * * Les enquêteurs ont indiqué que le cousin d’un des responsables du secteur a eu recours à un homme d’affaires algérien spécialiste dans le commerce de l’immobilier et établi aux États-Unis, et qui a permis au responsable en question, à son neveu et autres membres de sa famille d’acquérir des biens dont le prix de la totalité se monte à pas moins de trois millions de dollars. Ces propriétés sont situées dans le Maryland, à Washington, en Virginie et dans le New Jersey, et sur lesquelles l’on pourrait construire plus d’un million de logements ruraux en Algérie, selon une comparaison faite par les investigateurs. * * L’on évoque dans les rapports également les liens entre le lobby US et les responsables du secteur des hydrocarbures en Algérie, tel Robert Blatter, ancien conseiller du secrétaire d’Etat américain aux affaires extérieures. Les enquêteurs ont pu obtenir, selon les informations recueillies par Echorouk, des enregistrements en son et en image où l’on riait sur le dos des algériens. * * Dans une autre affaire, le fils d’un ancien responsable de Sonatrach est impliqué. Le fils établi dans le Texas est marié à la fille d’un responsable de la compagnie Anadacor qui a réussi à obtenir des actions gratuites de Sonatrach en 2007 par l’intermédiation du fils de l’ancien responsable du groupe algérien. * * Au sujet des préparatifs de la conférence internationale sur le GNL prévue en avril à Oran, les enquêteurs sont parvenu au fait que le coût réel de réalisation des structures d’accueil ne dépasse pas le million de dollars, alors qu’en fait, il atteint jusque là les 800 millions de dollars ! * * Les sources d’Echorouk ont indiqué que la fin des investigations relatives à l’inventaire des biens et à la non-conformité des marchés passés avec des compagnies américaines détermineront les responsabilités. Les personnes impliquées seront entendues et l’enquête se poursuivra après avril. L’été promet d’être chaud dans le secteur des hydrocarbures, selon les mêmes sources.

    Samy
  • Inédit dans le monde arabe : Des bloggueurs ont fait trembler le régime de Moubarak

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    Du Caire, Hassane Zerrouky

    En pleine grève des ouvriers du textile de la cité industrielle de Mahala dans la vallée du Nil à 120 km du Caire, un appel à la grève générale, pour le 6 avril, contre la hausse des prix et la pénurie de pain subventionné, était lancé via Internet sur le réseau Facebook. « N’allez pas au travail, n’allez pas à l’université, n’ouvrez pas vos commerces, n’ouvrez pas vos pharmacies ... Nous voulons des salaires dignes, nous voulons du travail, de l’éducation pour nos enfants, des transports humains, des hôpitaux ... » indiquait l’appel des bloggueurs qui s’est dénommé « groupe du 6 avril ». Il demandait également aux égyptiens d’ « afficher le drapeau égyptien partout », de « s’habiller en noir », de « distribuer le slogan », et il ajoutait : « surtout ne pas oublier d’offrir une fleur à chaque policier ».

    Toujours est-il que l’appel a été relayé de bouche à oreille. L’idée de grève générale s’est répandue comme une traînée de poudre. L’écho a été tel que le pouvoir a réagi de manière très vive. Sur les chaînes publiques de la télé égyptienne, un communiqué du ministère de l’Intérieur égyptien, diffusé en boucle tout le long de la journée du 7 avril, avertissait que l’Etat serait intransigeant avec les fauteurs de troubles. La police anti-émeute s’est déployée et a quadrillé la capitale. Les parents ont pris peur et n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école.

    La grève générale n’a finalement pas eu lieu, mais ce dimanche 6 avril, Le Caire vivait au ralenti. La veille , des bloggueurs avaient été arrêtés dont Esraa Abdelfattah, jeune étudiante, créatrice du blog et initiatrice d’un mouvement inédit dans les annales égyptiennes et des pays de la région qui, de l’avis de nombreux égyptiens, a fait trembler le régime.

    Aujourd’hui, Esraa Abdelfatah et sa « complice », Nadia Moubarak (rien à voir avec le chef de l’Etat égyptien) ainsi qu’une vingtaine de bloggueurs, arrêtés dans un café du centre du Caire, sont en prison, en attente de jugement. De sa cellule, elle a écrit une lettre, publiée par le journal de gauche, El Badil, dans laquelle elle explique ce qui l’a incitée à lancer un tel appel.

    Quoi qu’il en soit, ce mouvement des jeunes bloggueurs, qui a pris de court l’opposition classique y compris les Frères musulmans, ne s’est pas éteint. En quelques jours, plus de 80 000 personnes l’ont rejoint sur Facebook. Mardi dernier, il est passé à une autre étape. Il a lancé un nouvel appel pour la journée du 4 mai, tout un symbole, puisqu’il s’agit de la date de naissance du président Hosni Moubarak. En plus de la libération d’Esraa Abdelfattah, il demande aux égyptiens de s’habiller en noir et de mettre des drapeaux noirs sur leurs balcons en signe de protestation contre la vie chère et pour le respect des libertés et des droits de l’homme. Quant à Esrra Abdelfatah et Nadia Moubarak, selon les deux journaux de gauche – El Badil et El Destour – elles ont été séparées de leurs camarades et transférées dans un lieu tenu secret. « Le ministère de l’intérieur a caché Esraa » accuse en « une » El Destour ». « Diparition d’Esraa » renchérit de son côté El Badil. Le reste de la presse égyptienne, dont l’officieux El Ahram, se sont également fait l’écho de l’emprisonnement de la jeune bloggueuse.

    L’affaire fait grand bruit au point d’éclipser médiatiquement les manifestations (elles ont eu lieu mercredi) des Frères musulmans protestant contre la condamnation à de lourdes peines de 25 de leurs membres dont le numéro trois de la confrérie, Kheirat el Chater, condamné à 5 ans de prison.

    Et de l’avis des journalistes et observateurs égyptiens que j’ai rencontrés, le pouvoir égyptien semble désarmé face à un mouvement né sur Internet, échappant aux formes classiques d’organisation, qui affirme sur son réseau Facebook ne pas être un parti politique, refusant de surcroît toute récupération politique d’où qu’elle vienne et qui mène un combat pacifique et civilisé sur les seuls thèmes de la vie chère, de l’augmentation des salaires, des libertés démocratiques et des droits de l’homme.

    H.Z

  • Le bras de fer Présidence-DRS se durcit autour des affaires Boudiaf et Saïdi

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    Des sources proches de la présidence de la République font état de  nouveaux rebondissements dans le duel qui opposerait les services secrets algériens (DRS) à la présidence de la République, dans l’affaire de la commission d’enquête installée par Bouteflika, et chargée de faire la lumière sur l’assassinat du président Boudiaf et du général Fodil Saidi.

    La première vraie confrontation entre les deux institutions vient d’avoir lieu à la fin de la semaine passée. Deux juges civils de la commission d’enquête se sont présentés  au siège de la DCE (Direction du contre espionnage) sis à Hydra pour les besoins de l’investigation, mais ils se sont vus interdire l’accès du bâtiment par le patron du contre espionnage sous prétexte que ces deux magistrats ne bénéficiaient des « habilitations de première catégorie ». Autrement dit, le patron du DRS n’est pas prêt à jeter ces agents en pâture, encore moins à lever le secret sur les activités de ces cadres et de son département et la tâche s’annonce rude pour Bouteflika.

    Par ailleurs, le procureur militaire vient  cette semaine de délivrer trois convocations aux noms de trois  agents du contre espionnage, cités dans le dossier de l’assassinat du général Saidi Fodil. Les trois concernés, Benseloune Hassane, Chaibiya Mohamed et Moufni Redouane, ont un mois pour se présenter devant le procureur militaire de la première région militaire. Aucune disposition particulière n’a été encore prise par la direction de la justice militaire concernant les agents Bensaif Yazid, Benloucif Badis, Kadri Abderezak, Benloucif Hakim,  Ouanzi Hadj Ali, Bousaha Abdelmadjid, Bouseda Mohamed , du contre espionnage.

    On apprend qu’une nouvelle liste d’anciens responsables et agents du SSP (Service de la sécurité présidentielle) et du service A.I (Action du contre espionnage) vient d’être versée dans les dossiers de l’enquête, et dans laquelle on retrouve l’ancien patron du GIS  Boulouiza Nassredine dit Hammou, le commandant Yacine  et  des agents de protection Ait Ouali Mounir , Habchi Nacer,  Omrani Brahim, Messloub Karim appartenant  au SSP.
    En outre, une nouvelle piste a été ouverte par la commission : l’existence d’une probable unité secrète au sein du département du renseignement et de la sécurité et qui regrouperait des agents d’élite triés sur le volet, l’unité en question serait le bras séculier du DRS depuis le début des années 90, elle aurait échappé depuis sa création au contrôle du ministère de la défense nationale car couverte par le secret défense. La présidence a exprimé des interrogations et des inquiétudes quant l’appartenance des  agents mis en cause dans l’affaire  Boudiaf et Saidi a cet organisme secret.

    Aissat

  • Que pèse aujourd'hui l'Etat algérien ? Il est bousculé, ignoré, traité comme un malpropre…

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    Que pèse aujourd'hui l'Etat algérien ? Il est bousculé, ignoré, traité comme un malpropre…

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    L'Algérie pourra taper du poing le jour ou ses représentants seront des hommes d'Etat dignes de ce nom. A l'image d'Israël qui a fait de la responsabilité de la France dans la question juive entre 1935-1945 une question primordiale poussant l'Hexagone à reconnaitre son implication dans la déportation et le génocide des juifs ; comme l'Arménie qui a obligé l'Elysée a pousser la Turquie à une reconnaissance du génocide des Arméniens... Entre temps, et depuis des lustres, nos chauffeurs de bendir, corrompus jusqu'à la moelle épinière, vivants à l'heure de Paris et des environs, nous ressortent cette vielle litanie pour occuper la galerie, voulant même diriger notre regard ailleurs, alors que dans le même temps des scandales autrement plus importants s'étalent, se succèdent avec une ampleur jamais atteinte en matière de corruption, de vols de deniers publics, de détournements, de violation des règles des marchés publics. Le jour ou des hommes intègres, propres, sans peur et sans reproche dirigeront le pays, la France ne pourra plus méconnaitre les faits dont elle s'est rendue coupable en Algérie, les dits faits étant plus graves que ceux reconnus par ce pays actuellement. Pour le moment tout est faux chez nous : personne n'est à sa place, de "l'intronisé " du Golfe (région du Moyen d'Orient et quartier sur les hauteurs d'Alger) au dernier élu au sein d'un système rétrograde, régionaliste, tribale et archaïque. Dés lors personne ne pourra nous prendre au sérieux tellement nos dirigeants actuels ne sont ni nets, ni propres, ni pris au sérieux. A titre comparatif, le régime sous BENDJEDDID Chadli était plus performant : dans l'affaire du regretté Mécili la France est devenue complice dans l'assassinat de l'opposant algérien à Paris en faisant évacuer en urgence l'auteur du crime vers Alger. Aujourd'hui, l'Etat algérien est bousculé, ignoré, traité comme un malpropre par cette même France dans l'affaire de l'arrestation d'un haut fonctionnaire des A.E. qui n'a rien à voir avec cette histoire ; tout cela devant le regard passif de qui de droit et de sa smala. Beaucoup d'indicateurs montrent que nous allons à la dérive à tout point de vue à cause d'une gestion hasardeuse du pays, de ses richesses par des incompétents d'autant plus irresponsables que se soutenant, épaule contre épaule, ils nous mènent droit au mur ; les dégâts n'en seront que plus dramatiques pour une population certes amorphe, comme sous anesthésie, mais pouvant réagir à n'importe quelle occasion malgré le système répressif mis en place par le régime qui pense que les forces de l'ordre ne seront jamais dépassés par les évènements. Ignorant les vérités historiques, le système se leurre et se croit hors de portée dans sa tour d'ivoire, en l'occurrence la fameuse zone du Club des Pins et autres résidences-bunkers. Tout à une fin, et compte tenu de beaucoup de facteurs négatifs, le début de la fin a bel et bien commencé.

    Abu Jehl

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  • Adhésion massive à l’Ouest

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    Adhésion massive à l’Ouest


    - A Sidi Bel Abbès, les structures de santé ont tourné au ralenti hier. Le mouvement de grève, largement suivi par les paramédicaux, a en effet sérieusement perturbé l’activité hospitalière. Une grève de trois jours décidée à l’appel du conseil national du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) pour dénoncer la « dévalorisation » de la profession paramédicale par la tutelle. « Le service minimum est assuré et les soins d’urgence sont dispensés », rassure M. Mekamane, responsable du bureau de wilaya du SAP. Il estime à 90% le taux de suivi de la grève en se basant sur un premier sondage effectué en fin de matinée. Tout en exprimant la « frustration » et « la colère » de l’ensemble des paramédicaux de la wilaya de Sidi Bel Abbès, M. Mekamane ne manque pas de s’interroger sur l’attitude de la tutelle qui fait « cavalier seul » dans l’élaboration du statut particulier.

    - A Tlemcen, la grève a été également massivement suivie. Le personnel du CHU Damerdji de Tlemcen affilié au Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a répondu favorablement hier à l’arrêt de travail de trois jours. Les paramédicaux, qui avaient pratiquement paralysé le secteur de la santé hier, considèrent que « leurs conditions socioprofessionnelles sont précaires et leurs salaires très bas, alors que nous sommes un noyau essentiel dans le secteur de la santé ».

    - A Ghazaouet, l’appel à la grève a été aussi largement suivi par les professionnels paramédicaux de l’établissement public hospitalier de Ghazaouet. Plus de 90% des paramédicaux ont répondu favorablement à ce débrayage de 3 jours. Cependant, au niveau de l’établissement public hospitalier de proximité, la participation est moins importante puisque le taux a atteint seulement 41%.

    - A Chlef, les infirmiers étaient peu nombreux à avoir suivi le mot d’ordre de grève. Au niveau du principal établissement de santé du chef-lieu de wilaya, à savoir l’hôpital Ouled Mohamed, les agents paramédicaux vaquaient normalement à leurs activités, comme nous avons pu le constater sur place. Un infirmier rencontré sur les lieux explique la non-adhésion au mouvement par l’absence d’une représentation du SAP au niveau de la structure sanitaire. Selon les informations que nous avons pu recueillir, une centaine de paramédicaux sur les 1736 que compte le secteur de la santé a suivi le mouvement.

    - A Nâama, les syndicalistes du SAP affirment que le mouvement de grève a été suivi à 99% à travers les structures de soins. A Mécheria, l’appel à la grève a été aussi largement suivi par les paramédicaux appartenant au SAP. Ce syndicat représenterait 32,5% du personnel paramédical de l’hôpital.

    - A Relizane, les services de maternité, des prélèvements et des analyses ainsi que le bloc opératoire ont été totalement paralysés où aucune prestation n’a été assurée. Notre interlocuteur affirme que l’établissement public hospitalier (EPH) a été partiellement paralysé. Les paramédicaux affiliés au SAP ont partiellement adhéré au mouvement en totalisant, selon leur représentant, un taux de 30%.

    - A Tiaret, seul (es) quelques adhérent (es) de syndicats ont tenu à exprimer leur solidarité avec le mouvement de grève, en portant un brassard à l’intérieur de l’hôpital Youssef Damerdji, a fait savoir une source proche de la DSP.

    - A Mostaganem, la grève nationale des personnels paramédicaux n’a eu aucun impact sur le fonctionnement des douze structures de santé que compte la wilaya. Le débrayage n’aura été suivi par aucun des 1586 fonctionnaires concernés.

    - A Tindouf, la grève n’a pas eu d’écho. Au niveau de l’hôpital comme dans toutes les annexes de santé de la wilaya, le personnel paramédical accomplissait le plus normalement ses fonctions. « Ceci est dû au fait que le SAP n’est pas représenté dans cette wilaya », explique-t-on.

    - A Saïda, les paramédicaux n’ont pas observé un débrayage. Beaucoup d’infirmiers que nous avons interrogés ne sont même pas informés de la grève ou en ont vaguement entendu parler. « Il n’y a pas de grève, car il n’y a pas de syndicat autonome qui représente les paramédicaux », a déclaré le secrétaire général de l’UGTA. De son côté le directeur de l’hôpital Ahmed Medeghri dira : « Aucun agent paramédical n’est en grève. »


    Par Correspondants

  • Les hôpitaux paralysés


    Les hôpitaux paralysés

    L’appel à la grève des paramédicaux largement suivi

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    La grève des infirmiers a fait un carton plein hier, si l’on en croit le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). L’un des représentants du syndicat, M. Ghachi, avance que près de 90% des paramédicaux algériens ont réagi favorablement au mot d’ordre de grève. « Tous les hôpitaux du pays étaient paralysés hier et ils le seront encore aujourd’hui et demain », nous a-t-il affirmé. De son côté, le ministère de la Santé a usé d’un ton menaçant auprès des grévistes. Dans plusieurs wilayas du pays, les protestataires ont reçu un fax leur signifiant que la grève de trois jours était « illégale ». « Malgré les intimidations de la tutelle, notre mouvement de protestation ne s’arrêtera pas. En envoyant ce fax, ils ont fait une erreur, car ils ont renforcé notre détermination », a estimé M. Ghachi. Et d’ajouter : « S’il y a une ponction sur salaire, nous lancerons trois autres jours de protestation. »


    Nous ne sommes même plus des infirmiers diplômés d’Etat, nous sommes considérés comme de simples farmli, si vous saviez comme les paramédicaux ont horreur de ce mot. » Dans la cour de l’hôpital Mustapha Bacha, à Alger, les infirmiers en blouse blanche portant une petite inscription « Paramédical en grève », discutent de leurs problèmes. Le ras-le-bol y est palpable. « Nous travaillons dans des conditions catastrophiques. Nous sommes sous pression. La charge de travail est tellement importante que même nos congés sont sacrifiés. Nous ne sommes pas des robots. Le comble, c’est que lorsqu’on tombe malade, il n’y a personne pour nous prendre en charge », s’exclament-ils. Il semble que les anciennes blessures ne sont pas encore guéries. Les infirmiers du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) se souviennent encore du cas tragique de l’un de leurs anciens collègues, aujourd’hui décédé, et qui n’a même pas trouvé une ambulance pour l’emmener à l’hôpital. « Toutes les 48 heures, les autres membres du personnel médical vont aux Etats-Unis pour des formations pendant que nous bouffons de la Chémio. Pourquoi n’avons-nous pas droit à une formation continue ? », s’énerve l’une des infirmières en grève. Une autre ajoute : « Nous subissons les maladies professionnelles, la pression, les insultes. Les salaires qu’on nous donne ne suffisent pas pour vivre. C’est à peine s’ils nous permettent de subsister. On dirait que c’est de l’aumône qu’ils nous donnent. On ne peut pas dire que nous travaillons pour gagner notre croûte, nous trimons ! » Dans les jardins de l’hôpital, tout y passe. Les protestataires pestent contre le fait de placer « des personnes sans diplômes à la tête des services », l’administration qui « se contente de refaire la peinture et la faïence au lieu d’améliorer les conditions de travail », « l’insécurité dans les services » et surtout « le manque de protection contre les maladies ». « Je suis infirmière dans le service d’oncologie (service de soins en cancérologie), c’est un service à haut risque. Je suis confrontée à un grand risque de contagion. Pourtant, je ne bénéficie d’aucune forme de protection. Il n’y a pas de prime de risque. Je ne peux bénéficier d’un congé de contagion. Si un malheur survenait, je n’aurais que mes yeux pour pleurer. Nous n’avons même pas le droit de réclamer quoi que ce soit. Nous sommes traités comme des minables », s’indigne-t-elle. Dans ce brouhaha, un professeur du Centre Pierre et Marie Curie s’avance vers le groupe de contestataires pour leur apporter son soutien. « Dans un hôpital, il n’y a pas de personnel, tout le monde a sa place. Sans l’infirmier, toute la chaîne est chamboulée. Il faut se battre pour l’équipe soignante », assène-t-il. Un radiologue se plaint de la « différenciation » qui existe entre les paramédicaux ayant les mêmes références. « Non seulement nous sommes très mal payés, mais en plus, il y a une différenciation qui n’a aucun lieu d’être entre des paramédicaux qui ont le même nombre d’années d’expérience, le même diplôme et les mêmes compétences. Certains touchent la prime d’intéressement et d’autres, pour des raisons obscures, n’y ont pas droit », explique-t-il. Et de poursuivre : « Nous ne bénéficions pas non plus des primes de transport et de panier. Ce qui est bizarre. » Selon les paramédicaux que nous avons interrogés, la nouvelle grille des salaires n’a rien changé à leur situation. « Si on est arrivés à la grève, c’est que rien n’a été appliqué », nous dit-on. « Les catégories ont été revues à la baisse. Alors que nous étions classés à la 14, nous sommes aujourd’hui à la 10e catégorie », expliquent nos interlocuteurs. « Même si je bénéficie de la prime d’intéressement et celle de contagion, mon salaire atteint difficilement les 21 400 DA. Et ce, après plus de quinze ans de service et une classification au 5e échelon », nous dit Gueddou Hanafi, représentant du syndicat des paramédicaux à Sétif. Le ministère de la Santé a envoyé hier au Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) un fax leur signifiant que la grève de trois jours était « illégale ». Dans les hôpitaux, hier en fin d’après-midi, le doute commençait à s’installer…


    Par Amel Blidi

  • La triste condition des paramédicaux

     

    La triste condition des paramédicaux

    « Les primes de risques, les primes de zone doivent être revues à la hausse. Le statut particulier n’est pas encore au point. La nouvelle grille des salaires est une catastrophe », se plaignent les paramédicaux.

     

    Malgré un calme apparent, une colère sourde commençait à monter hier dans les hôpitaux algériens. Au centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha, à Alger, le mot d’ordre de grève lancé par le syndicat des paramédicaux occupait de nombreuses conversations. Les notes d’information adressées aux membres du syndicat attisent les commentaires les plus favorables comme les plus acerbes. Dans le service de transfusion sanguine, un infirmier technicien supérieur de la santé (TSS) dit adhérer « à 200% » à la grève. « Nos problèmes ressemblent peut-être à ceux de tous les Algériens, ce sont des soucis qui affectent grandement notre vie sociale et professionnelle. La question des salaires est la plus importante. Je ne vois aucune différence entre la nouvelle grille des salaires et l’ancienne. Nous sommes ici dans un CHU, la charge de travail est très importante. Il n’y a pas de recrutement pour cause de non ouverture de postes budgétaires », se plaint-il. Notre interlocuteur affirme que le revenu d’un technicien supérieur de la santé ayant trois années d’expérience ne saurait dépasser les 17 000 DA. Dans le service d’imagerie médicale, un quadragénaire examine de très près la note du syndicat des paramédicaux. Même s’il ne peut pas suivre le mot d’ordre de grève du fait qu’il travaille dans les urgences (service minimum oblige), le cœur, nous dit-il, y est. « Nous n’avons pas de primes de panier ni de prime de transport. Les primes de risques, les primes de zone doivent être revues à la hausse. Le statut particulier n’est pas encore au point. La nouvelle grille des salaires est une catastrophe. Les échelons n’ont pas été débloqués. J’étais classé auparavant à la catégorie 14/1, je suis aujourd’hui à la 10/1. Il n’y a pas de postes budgétaires. Pour moi, le système LMD pour les paramédicaux est intéressant, car j’ai envie d’évoluer, je pourrais même enseigner, faire passer mon expérience à d’autres générations », nous dit-il en vrac. Il se plaint également des nombreuses incohérences, disparités et autres aberrations qui sont légion dans les hôpitaux. « Il y a des membres du personnel qui travaillent sans gants. Il y a souvent des pénuries de désinfectants. Les tenues vestimentaires sont distribuées tous les 3 ou 4 ans alors qu’on devrait le faire au moins une fois par an », s’indigne-t-il. Il s’insurge également contre le « favoritisme ». « Il y a de nombreuses incohérences. L’on peut prendre deux paramédicaux qui ont la même fonction, le même diplôme, le même nombre d’années d’expérience, mais qui n’ont pas le même échelon. Il y a des mentalités qui doivent changer. Ici ce sont généralement des personnes étrangères qui bénéficient des bons de soins », affirme-t-il. Le mot d’ordre de grève exaspère certains employés. Pour une employée de l’hôpital qui travaille en tant qu’agent polyvalent, ces journées de protestation élargissent encore le fossé entre les techniciens supérieurs et les agents polyvalents. « Avec cette grève, l’on veut appliquer l’adage ‘‘diviser pour régner’’, en créant une division entre les techniciens supérieurs (TSS) et les agents polyvalents », embraye-t-elle. Elle enchaîne : « Avec quel visage je vais affronter les patients le jour de la grève ? Pourquoi sommes-nous les derniers informés ? Le planning des visites a été arrêté, les citoyens n’y sont pour rien dans cette histoire. Certains ont attendu très longtemps pour pouvoir faire une radio ou un scanner, on ne doit pas leur faire subir la grève. » Puis elle sort la fiche de paie de son sac : son salaire de base est resté figé à près de 5800 DA. En y ajoutant les primes, le salaire net atteint à peine 9580 DA mensuellement. « Dans ce métier, nous ne sommes pas à l’abri des microbes. Mais la prime de risques reste dérisoire. Ma santé vaut-elle 1500 DA ? », déplore-t-elle. Elle nous raconte comment elle a commencé sa carrière, d’abord en tant qu’infirmière puis comme agent polyvalent, voilà déjà dix ans. « Je termine la semaine avec une tension de 14,1, il est nécessaire d’améliorer les conditions de travail », lance-t-elle. Joint par téléphone, Gueddou Hanafi, représentant du syndicat des paramédicaux à Sétif, estime que « ce ne sera pas une grève, ce sera une leçon ». Infirmier diplômé d’Etat, marié, 3 enfants, 15 années d’expérience, classé au 5e échelon, M. Gueddou touche actuellement 25 400 DA. Hier, il préparait des autocollants frappés de la phrase « Paramédical en grève ». A Sétif, les paramédicaux grévistes porteront ces autocollants tout en poursuivant une journée de travail ordinaire. Une grève à la japonaise, en somme.

     

    Par Amel Blidi

  • LE SALAIRE DE LA HONTE

    images haut la main.jpegPraticiens de santé publique : Les salaires de la honte Praticiens de santé publique : Les salaires de la honte Si les blouses blanches s’insurgent, ce n’est pas pour une question de privilèges luxueux, mais pour tout ce qu’il y a de plus « basique », « trivial » même. Anéantis et révulsés par les conditions dans le secteur public, de nombreux médecins sont allés rejoindre les cliniques privées ou partis à l’étranger. Le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) entament une énième semaine de grève et durcissent, parallèlement, leur mouvement de protestation en organisant des sit-in et des marches. L’opinion publique, dont les nombreux malades se trouvant dans les établissements sanitaires paralysés du fait de ce débrayage, s’interroge, quelque peu dubitative, quant aux raisons de ces manifestations. D’aucuns se sont d’ailleurs étonnés de découvrir avec effroi les conditions socioprofessionnelles de cette frange émérite de la société. Avant, c’était tabou. L’on répugnait et l’on répugne encore à parler d’argent. Et encore plus lorsqu’il s’agit des salaires de ceux considérés comme l’élite d’un pays », déplore la chef de service d’une polyclinique. Car si à quelque chose malheur est bon, ces manifestations auront eu le mérite de lever le voile sur leurs conditions de vie. « Quelque part, c’était honteux de se plaindre de la précarité dans laquelle notre corporation vit. De revendiquer une meilleure indemnisation de cet acte "sacré" qu’est la médecine », explique, les larmes aux yeux, une praticienne. « Alors oui, c’est un choix, une vocation, une abnégation de soi. Mais un médecin, comme tout autre citoyen, se doit de faire vivre sa famille dignement, dans de saines conditions et de faire manger ses enfants à leur faim », s’exclame-t-elle. Car si les blouses blanches s’insurgent, ce n’est pas pour une question de privilèges luxueux. Mais pour tout ce qu’il y a de plus « basique », « trivial » même. Du pain, un loyer, les médicaments, les habits et autres besoins des enfants. La documentation et la continuité de la formation. Pouvoir faire face aux imprévus. Ne plus avoir peur de l’avenir. 48 000 DA après 26 ans de carrière Quand, sous d’autres latitudes, le « toubib » fait parti des nantis, en Algérie, son maigre salaire le place au bas de l’échelle « pécuniaire ». A l’entame de sa carrière, un médecin débutant touche, dans une polyclinique ou un centre de soins, près de 32 000 DA. « Je suis célibataire et je vis chez mes parents. Je n’ai que ma propre personne à ma charge. Et je ne vois pas où va mon salaire, qui fond à une vitesse vertigineuse », s’attriste une jeune « bleue ». Qu’en est-il alors des pères de familles nombreuses ? Ce médecin, père de quatre enfants, en sait quelque chose : « Mon salaire est le seul revenu du foyer. Nous avons beau nous serrer la ceinture, en sacrifiant le "superflu" tel que la viande, les aliments ou les accessoires onéreux, les loisirs et autres, malgré cela, les fins de mois sont difficiles. » Le plus gros des revenus va au logement. « Nous ne gagnons pas assez pour acheter ou pour louer. Mais lorsque vous vainquez votre honte et faites des démarches pour un logement dans le cadre social, l’on vous rétorque, choqué, que vous êtes médecin et que vous n’y ouvrez pas droit », explique une praticienne en fin de carrière. Car les choses ne vont pas en s’améliorant avec le temps. Chaque « palier »d’une carrière vaut un « plus » de 1000 DA. Une broutille. « Ainsi, après 26 ans de carrière, une vie dévouée, au chevet des plus démunis, je gagne, en tant que chef de service, 48 000 DA », avoue-t-elle à grand-peine. Et la prime de responsabilité « qui vous fait endosser la gérance d’un établissement ne s’élève qu’à 1000 DA imposables ». Une histoire de croûte… « Comment expliquer que les magistrats, par exemple, aient vu leurs salaires dépasser les 100 000 DA et que ceux qui assurent la bonne santé de la masse populaire n’osent même pas espérer, après une trentaine d’années de service, atteindre les 50 000 DA ? », s’énerve une dentiste, qui ajoute, amère : « Tout simplement parce qu’un médecin public ne rend pas de service aux puissants. » Anéantis et révulsés par les conditions qui sont les leurs dans le secteur public, nombre de médecins sont allés rejoindre les promesses d’eldorado miroitées par les cliniques privées, ou encore par une carrière à l’étranger. Y ont-ils songé ? Quand les plus jeunes avouent y réfléchir sérieusement ou encore envisager une reconversion dans la « délégation médicale », les plus anciens, surtout les généralistes, sont plus réticents à cette idée. « Non, jamais », de marteler la chef de service. « Je suis intrinsèquement attachée aux soins dans le service public. Je trouverais immoral de demander de l’argent directement à un malade », dit-elle. Haussant les épaules, elle conclut : « Enfin, peut-être bien que quand je serais à la retraite, je changerais d’avis. » Car la pension de retraite accordée n’avoisine que les 20 000 DA. Le président du SNPSSP, quant à lui, déplore : « Les médecins, dans les autres pays, se réunissent et forment des syndicats pour la recherche scientifique. Nous, honteusement, tristement, si nous nous regroupons, ce n’est que pour une histoire de croûte… » Par Ghania Lassal

  • un ministre crée une association ?????


    ouldabbes14184.jpgAu moment où le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales refuse d'accorder l'agrément à des dizaines d'associations, le ministre de la Solidarité nationale et de la communauté nationale à l'étranger, Djamel Ould Ab…bus a annoncé hier la création d'une association. “Cette association, ayant pour prérogative d’opérer tant en Algérie qu’à l’étranger, est dénommée «Solidarité Maâk Ya L’khadra», rapporte Midi Libre. “Ce sera l’espace où s’exprimeront toutes les bonnes volontés, celle du peuple surtout”, a souligné le ministre. “Cette association préparera également la scène pour les supporters algériens qui se rendront à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour accompagner les joueurs de l’équipe nationale au mondial de 2010″, a ajouté Ould Ab..bus, hier à l'occasion d'une cérémonie qu'il a organisée en l’honneur des journalistes ayant assuré la couverture du parcours de l’équipe nationale de football lors de la CAN 2010. Le ministre de la Solidarité a arrêté les objectifs de l'association avant la tenue de son assemblée constitutive. El Mouhtarem


  • corruption en algerie

    Détournement à Sonelgaz: Les mis en cause à la barre le 17 mars

    sonel.jpgL'affaire du détournement  de 10 milliards de centimes du fonds des œuvres sociales et culturelles de Sonelgaz sera ouverte le 17 mars au tribunal de Bir Mourad Raïs, rapporte la presse. Les 19 mis en cause, dont 6 placés sous contrôle judiciaire, comparaîtront pour les chefs d'inculpation:  conclusion illégale de marchés publics en vue de l'attribution de privilèges non justifiés à de tierces parties, dilapidation de deniers publics, trafic d'influence et collecte de dons sans autorisation. L'argent disparu des caisses a été dilapidé dans les vacances payées au profit des cadres responsables de l'entreprise et leurs familles à qui des prises en charge complètes ont été accordées.



    Algérie: contrôle judiciaire confirmé pour le PDG de Sonatrach

    cari.jpgLa Chambre d'accusation de la cour d'appel d'Alger a confirmé la mise sous contrôle judiciaire du PDG et de quatre dirigeants de la société publique d'hydrocarbures Sonatrach, i

  • L’ONU, les généraux, Bouteflika, difficile ménage à trois !

     

    Le président Bouteflika change de ton au sujet des « disparus » de la guerre civile des années 90. Pas vraiment du goût de la Sécurité militaire.

    Alger, fin 2007. Le geste désespéré de ce fonctionnaire du ministère algérien des Affaires étrangères face à une équipe de juristes du ministère de la Justice résume à lui seul la gêne qui prévaut à Alger au sujet des crimes commis pendant la guerre civile des années 90.

    Cela fait des semaines que les experts juridiques s’arrachent les cheveux pour contrer les critiques de la Commission des droits de l’homme (CDH) de l’ONU, basée à Genève, contre la Charte pour la paix et la réconciliation. Validé par référendum populaire en septembre 2005, ce texte garantit l’impunité aux djihadistes armés et aux « agents de l’Etat » soupçonnés de crimes contre des civils en Algérie. Et la CDH n’y va pas de main morte.

    17 ans d’état d’urgence

    Dans plusieurs recommandations, elle a clairement condamné le « climat d’impunité qui prévaut en Algérie » et le maintien illégal de l’état d’urgence dans le pays depuis février 1992. « La Charte est un projet politique et non un texte juridique, donc vos arguments ne sont pas recevables ! » avait à l’époque rétorqué Alger qui rame sec pour maintenir la feuille de vigne sur un corpus de violations massives des droits de l’Homme pendant les « années noires ».

    Genève, mars 2009. Le ton de la présidence algérienne a changé. Radicalement. Plusieurs associations algériennes de victimes du terrorisme et des dépassements de l’Etat, ouvertement opposées à la fameuse Charte de la réconciliation chère à Bouteflika, se réunissent pour débattre des dernières recommandations de la CDH. Surprise ! Pour la première fois, des représentants de la très officielle Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH) se sont joints à eux.

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    Boutef’ et les généraux
    © Khalid

    Croustillant quand on sait que les représentants de ladite Commission chargée officiellement de «  la protection et de la promotion des droits de l’homme » en Algérie sont nommés par le président Bouteflika en personne. « C’est une première », constate un avocat algérien militant des droits humains qui n’en revient toujours pas. « Des officiels qui assistent à nos réunions à l’étranger — car interdites en Algérie — et paraphent une déclaration qui rejette la Charte et exige des enquêtes indépendantes sur les crimes contre les civils ! ».

    Recensement des victimes : on n’arrête plus le ministère de l’Intérieur !

    Encore plus détonnant : le ministère de l’Intérieur algérien dirigé par le sévère Nourredine Zerhouni vient de reconnaître l’existence de 8 023 cas de disparitions forcées du fait des services de sécurité contre 6 146 jusqu’ici. Si les Ong font, elles, état de 20 000 disparus, la rectification du ministère de l’Intérieur n’est pas, elle non plus, anodine : il a deux ans à peine, le chiffre de 6 146 disparus avait été reconnu du bout des lèvres par la CNCPPDH. On n’arrête pas le progrès !

    « Cela traduit une expression de panique généralisée dans les hautes sphères algéroises », décrypte une personnalité algérienne au fait du dossier. « La pression se fait de plus en plus sentir sur les dirigeants algériens, civils et militaires, concernant cette question d’impunité ».

    En effet, les différents subterfuges employés pour camoufler les bavures réelles et autres crimes commis contre les civils dans les années 90 tombent les uns après les autres. Ni les représentants algériens à l’ONU, ni leurs subsidiaires de la CNCPPDH ne tiennent la route devant les arguments, les rapports et les témoignages accablants des militants, avocats, ONG et familles de disparus.

    Le « cauchemar » est pour bientôt

    A tel point qu’une autre instance de l’ONU, le Comité international de coordination des institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’Homme, menace d’accéder à des demandes de membres de la CDH pour suspendre l’adhésion de la CNCPPDH algérienne. Pour cause de non-conformité aux principes de la CDH !

    « Pour Alger, ça serait une catastrophe : le cauchemar de se retrouver marginalisé et d’être vu comme une dictature et un régime couvrant des crimes graves », commente un expert européen. Un peu comme ce qui arrive au Soudan du président Omar el-Béchir sous le coup d’un mandat d’arrêt délivré début mars par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Et le « cauchemar » risque bientôt de devenir réalité pour l’Algérie…

    Constatant la non-efficacité du groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées dans le pays, les experts, à Genève, ont réfléchi à un nouveau mécanisme, plus contraignant et jouissant du soutien direct de l’Assemblée générale des Nations Unies. « Imaginez : pour la première fois un comité qui sera créé dans quelque mois pourrait recevoir les plaintes des avocats des proches de disparus et, si l’Etat concerné refuse de coopérer, l’on pourra saisir l’Assemblée générale via le secrétaire général », indique un expert de la CDH qui ne dissimule pas sa joie.

    Du coup, la sempiternelle ristourne invoquée par Alger et voulant que les victimes des forces de l’ordre étaient des terroristes pourra difficilement être brandie.

    Rusé Bouteflika…

    Mais in fine, ces pressions onusiennes et la soif de vérité des familles de disparus font le jeu politique du président Bouteflika qui n’a pas grand chose à craindre de la justice internationale. « De tout temps, il a affirmé que ce qui s’est passé dans les années 1990 ne le concernait pas, que c’était l’affaire des militaires », glisse un ancien conseiller du président.

    A la veille de sa troisième réélection programmée pour le 9 avril, le bougre sait pertinemment que pendant la guerre civile des années 90, il n’était pas au pouvoir et se la coulait douce en exil volontaire, entre Genève et Abou Dhabi.

    On ne peut pas en dire autant de l’armée, alors dirigée par le général Mohamed Lamari qui a « fait valoir ses droits à la retraite » en 2004, et surtout du DRS, la sécurité militaire, dirigée par le général Mohamed Médiène. Plus connu sous le pseudo de Tewfic, ce dernier est toujours aux commandes de la maison…

    À lire ou à relire sur Bakchich.info :

  • Ziari fuit sa délégation


    Le samedi 23 janvier 2010, la délégation parlementaire algérienne conduite par Ziari se rendant au Vietnam a été soumise à une fouille corporelle en Allemagne à son retour de la ville d' Ho chi min. En effet, le document envoyé par le ministère des affaires étrangères ne précisait pas le caractère officiel de cette délégation. Mieux, le seul député dont le nom figure sur le document a préféré faire faux bond à sa délégation et faire escale à Paris. ce faisant, Ziari a oublié que l'objet essentiel de sa mission au Vietnam était de constituer un front des anciennes colonies contre la France.

    Sollicité, un représentant du consulat général à Bonn présent à l’Aéroport et après ses vaines tentatives de joindre l’ambassadeur Algérien, a réussi à leur négocier un passage par le salon d’honneur et une fouille loin des regards.

    L'improvisation dans la programmation, les approximations dans l'organisation d'une mission officielle et le mépris affiché par les représentants de l’État Algérien en Allemagne ne pouvaient que mener vers ce genre de situations et ternir encore plus l’image de l’Algérie.

    Ziari qui devrait remettre son rapport de mission aujourd’hui au le chef de l’État est gêné notamment depuis la mise en ligne de l’information par le site du RCD. Il a déjà faxé à partir du Vietnam un premier jet pour traduction vers la langue officielle.

    Et nous qui croyions que seuls les américains et les français nous voyaient en noir ! tout le monde voit le gouvernement algerien et son armee' en noir paseque ,c'est un pays dictateur bientot a la haye pour crime contre humanite'

  • NOS LECTEURS ONT DU TALENT ET VOUS !!!!!!

    En 1961, celui-ci, devenu chef d'état-major général, entre en conflit avec le
    Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). La crise entre les politiques du FLN et les militaires de l'ALN prend des proportions graves. Avec l'ouverture des négociations d'Évian, l'indépendance est inéluctable. Boumedienne, qui dispose d'une armée bien entraînée, se sait tout-puissant, mais il a besoin d'une légitimité politique. Il charge son homme de confiance de négocier le soutien de l'un des dirigeants historiques détenus au château d'Aulnoy, en France : Mohamed Boudiaf. Bouteflika accepte la mission, mais risque une suggestion. « Je suis sûr, dit-il, qu'Ahmed Ben Bella ferait mieux notre affaire, Boudiaf est moins malléable. » Boumedienne se laisse convaincre. La suite des événements donnera raison à Bouteflika.
    En 1962, l'Algérie accède à l'indépendance, mais la crise couve toujours. L'armée de Boumedienne installe Ben Bella au pouvoir et Bouteflika délaisse ses galons de commandant pour embrasser définitivement la carrière politique. Il est nommé ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme. Quelques mois plus tard, Mohamed Khemisti, le chef de la diplomatie, est assassiné par un dément (c'est du moins la version officielle). Bouteflika lui succède. Il n'a que 25 ans. Certains s'en inquiètent : comment un homme aussi jeune pourra-t-il faire oublier un Saad Dahlab, le chef de la diplomatie du GPRA ?
    Le pouvoir de Ben Bella est autocratique. Seules la Défense (Boumedienne) et les Affaires étrangères échappent à son contrôle. Le jeune ministre lui donne du fil à retordre : il fait tout pour saborder le rapprochement avec l'Égypte de Nasser et s'abstient de le consulter pour les nominations d'ambassadeurs. Le 18 juin 1965, Ben Bella décide de le limoger. C'en est trop pour Boumedienne. Ben Bella est renversé dès le lendemain. Le putsch confirme la mainmise du clan d'Oujda sur le pays : Boumedienne est aux commandes, Bouteflika aux Affaires étrangères, Medeghri à l'Intérieur, Kaïdi aux Finances et Cherif Belkacem à l'Orientation politique du parti unique.
    C'est le début du « redressement révolutionnaire ». Désormais, Bouteflika a les coudées franches. Son style marquera la diplomatie algérienne de son empreinte. Il s'habille chez les grands couturiers, ne dédaigne pas les mondanités, mais continue de fréquenter les révolutionnaires du monde entier. Il se tue à la tâche, mais trouve encore le temps de vivre. Par sa culture, il parvient même à séduire le président sénégalais Léopold Sédar Senghor, pourtant peu suspect de sympathies pour l'orientation révolutionnaire de l'Algérie.
    En 1973, alors que les relations avec Washington sont quasi gelées depuis la guerre des Six Jours (en 1967), il suggère au président de se rendre à New York pour revendiquer, devant l'Assemblée générale de l'ONU, l'instauration d'un nouvel ordre économique mondial. Boumedienne n'est qu'à demi convaincu. Bouteflika appelle à la rescousse son ami Zeghar, désormais reconverti dans le négoce international. Le président finit par consentir. Zeghar prend en charge la logistique de l'opération et Bouteflika l'aspect politique. Alger va donc renouer avec Washington, mais sans se renier : sur le chemin du retour, la délégation fera escale à La Havane...
    Certains, à l'époque, accusaient volontiers la diplomatie algérienne d'« arrogance ». Ce n'est pourtant pas le style de Bouteflika. À preuve, cette anecdote rapportée à un journaliste par l'ancien ministre marocain (et patron de l'USFP) Abderrahim Bouabid. En 1974, lors de la Conférence des non-alignés de Colombo, un diplomate marocain interpelle violemment Bouteflika avant l'ouverture de la séance consacrée à l'épineuse question du Sahara : « Je vais te rentrer dedans ! » L'Algérien ne perd pas son sang-froid et réplique par un proverbe : « La pierre lancée par un ami est une pomme. » Si Bouteflika sait, à l'occasion, montrer les dents, il sait aussi quand le sourire est de mise...
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    3 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Sam 15 Nov - 0:16



    Admin
    La même année, il est élu, à l'unanimité, président de l'Assemblée générale de l'ONU. Il en profite pour inviter Yasser Arafat à s'exprimer à la tribune. Le chef de la diplomatie algérienne a d'ailleurs de nombreux points commun avec le leader palestinien : la ruse, une indiscutable habileté manoeuvrière et... le goût du célibat. Bouteflika aime les femmes, mais n'a apparemment pas le temps d'en choisir une. À l'époque, ses détracteurs lui prêtaient de nombreuses liaisons féminines. Il mettait cela sur le compte de la jalousie...
    Tous ceux qui ont eu l'occasion de travailler avec lui reconnaissent qu'il n'est pas un patron facile. « Avant de s'entretenir avec lui, mieux vaut avoir bien préparé son dossier, car il ne supporte pas l'approximation. Il est exigeant sans être autoritaire », se souvient un ancien ambassadeur. Respecté par ses collaborateurs, le ministre est, en permanence, courtisé par les médias : son sens de la formule fait merveille. Lors de ses conférences de presse, « Little Big Man », comme on le surnomme, parvient à faire passer le message le plus compliqué avec les mots les plus simples, parfois les plus drôles. La France est excédée par sa prestance. Les États-Unis se méfient d'un homme qui n'a pas hésité à accueillir le terroriste Carlos après la prise d'otages des ministres du Pétrole de l'Opep, en 1977. L'Égypte l'exècre, mais l'Afrique l'adule.
    En décembre 1978, la mort de Boumedienne prend de court l'establishment algérien. Bouteflika est le dauphin naturel, mais c'est compter sans l'armée : occupé ailleurs, le ministre des Affaires étrangères avait quelque peu perdu le contact avec les militaires. Certains de ses amis avaient pris leur retraite, d'autres avaient changé de centre d'intérêt. Kasdi Merbah, l'inamovible patron des services de sécurité, avec lequel il avait de tout temps collaboré, sera le premier à le trahir. C'est lui qui suggérera au Congrès extraordinaire du FLN de nommer à la présidence l'officier le plus ancien dans le grade le plus élevé, en l'occurrence le colonel Chadli Bendjedid. Pour Bouteflika, commence une longue traversée du désert...
    Pour asseoir son pouvoir, Chadli est convaincu de la nécessité d'entreprendre une « déboumédiennisation » des institutions. La chasse aux sorcières est ouverte. Une Cour des comptes est instituée, dont la présidence est confiée à Ahmed Taleb Ibrahimi, aujourd'hui rival de Bouteflika pour la présidentielle. Un dossier sur une mauvaise gestion des fonds secrets du ministère des Affaires étrangères est préparé par la SM, que dirige Lakehal Ayat. La Cour des comptes instruit le dossier et le transmet à la justice. Le procès n'aura jamais lieu, mais Bouteflika est exclu du Comité central du FLN. Lui et sa famille sont chassés de la résidence d'État qu'ils occupent à Poirson, sur les hauteurs d'Alger. L'ancien numéro deux du régime est contraint à l'exil : il s'installe chez l'un de ses amis, ancien ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis. Comme d'autres, Bouteflika aurait pu lancer un mouvement d'opposition, dénoncer les rumeurs colportées par ses détracteurs. Il choisit de faire le dos rond et attend patiemment son heure.
    En 1987, il rentre en Algérie. C'est Mouloud Hamrouche, directeur général du protocole à la présidence (il participe, lui aussi, au scrutin du 15 avril), qui se charge de lui trouver un logement à Alger. Dans un premier temps, il s'abstient soigneusement de toute activité politique et ne sort de son mutisme qu'au lendemain des événements d'octobre 1988 : avec dix-sept autres personnalités, il signe une motion en faveur de la démocratisation de la vie publique. Deux mois plus tard, il réintègre le Comité central du FLN.
    La victoire du Front islamique du salut aux élections législatives provoque l'interruption du processus électoral. Chadli est démis de ses fonctions en janvier 1992 et une direction collégiale instituée, sous la présidence de Mohamed Boudiaf. Bouteflika est « approché » : on lui propose un poste de conseiller politique. Refus poli.
    Deux ans plus tard, son nom est à nouveau évoqué, cette fois pour la présidence de l'État. Il s'agit de conduire la transition vers la reprise du processus électoral. Estimant que les conditions ne sont pas réunies, il décline la proposition.
    Tout a changé depuis l'annonce du départ anticipé du président Liamine Zéroual. Désormais, le jeu en vaut la chandelle et il s'est donc lancé dans la course. La précampagne électorale a démontré qu'il n'a rien perdu de son habileté. Avant même l'annonce de sa candidature, il était au centre de toutes les supputations. Il est parvenu à accréditer l'idée qu'il dispose du soutien de l'armée, sans jamais le solliciter et, moins encore, le négocier. Son silence est souvent plus éloquent que les interventions tonitruantes de certains de ses rivaux. Du coup, la moindre de ses « petites phrases » fait événement. Ses rares sorties publiques provoquent une véritable cohue et ses interviews sont disséquées par les états-majors de ses adversaires. Même le choix des supports obéit à une stratégie clairement définie. Par exemple, il a refusé de participer à une émission de la chaîne de télévision qatarie Al Djazira, alors que les autres candidats tentent désespérément d'y être invités. Pour sa première interview, il a choisi le quotidien Le Jeune indépendant, dont les tirages sont loin d'atteindre les sommets, au détriment des grosses pointures de la presse privée. Même Nicholas Burns, du New York Times, en a été pour ses frais.
    Plus de deux mille comités de soutien à sa candidature ont vu le jour. Les partenaires traditionnels de l'Algérie ont mis à contribution leurs services de renseignements pour évaluer l'évolution du personnage. Bouteflika a sans doute vieilli depuis son retrait des affaires. Mais la manière dont il mène sa campagne montre qu'il n'a pas perdu la main. En s'abstenant de critiquer ceux qui l'ont naguère écarté du pouvoir, il fait coup double : il évite d'apparaître comme un revanchard et impose, au contraire, une image de rassembleur.

    --------------------------

    Donc il a eu ce qu'il voulait, ce qu'il cherchait depuis des lustres.............un rêve lointain qui aujourd'hui est devenu réalité.... il a pris sa revanche en fait. Bsahtek mate.


    ALGÉRIE - 6 avril 1999 - par CHÉRIF OUAZANI


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    4 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Dim 16 Nov - 23:25




    Il voulait devenir un prince heritier de boukh .
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    5 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Lun 17 Nov - 15:09



    Admin
    Le multipartisme est mort ! Vive le bipartisme

    L'Histoire retiendra que l'humiliation du viol constitutionnel du 12 novembre 2008 a signé l'acte de décès du multipartisme né des événements d'octobre 88. L'Algérie est revenue à la case départ du parti unique, l'Alliance Présidentielle militaro-islamo-nationaliste.

    Vingt ans après, le champ des batailles politiques est en ruine. On ne dénombre que 21 survivants dans l'hémicycle parlementaire et des milliers de «déserteurs du territoire national» entre exilés, harragas, dissidents, et clandestins politiques. Aucun ministre, général ou élu quelconque n'a démissionné dans une capitulation générale. A qui la faute?

    D'abord à l'infantilisme politique. Le multipartisme a été compris comme une fragmentation des leaderships aggravée par un incroyable turn-over des militants.

    Ensuite à la stratégie d'entrisme dans les arcanes du pouvoir qui a été aussitôt contrée par une stratégie de clonage partisan et de contre-entrisme à l'intérieur même des partis redressés ou poussés à la dissidence ou la dissolution.

    Enfin à la corruption de l'opposition. C'est le constat grave mais légitime exprimé par Yasmina Khadra : «Ce qu'on appelle «opposition en Algérie» est constituée de prédateurs, qui pensent que les partis ne servent pas à défendre des idées, mais à assurer une rente aux membres de leurs bureaux politiques. D'un seul coup, toutes les voix se sont tues. C'est qu'on ne parle pas la bouche pleine».

    Après l'intermède 1992-1995 et le retour au processus électoral, le paysage politique s'était scindé en trois forces distinctes: nationalistes, islamistes et démocrates. Ce triptyque, constamment manipulé par le DRS, est aujourd'hui largement dépassé pour ne laisser place qu'à un bipartisme. Une alliance islamo-nationaliste au pouvoir face à une opposition démocratique composée de deux partis, RCD et FFS. Quant aux clones et partis microscopiques, ils ne méritent plus qu'on les prenne en considération.

    On en revient donc au «bipartisme clandestin» que nous avions connu à l'université dans les années 70-80 et dont sont issus les principaux leaders d'opinion d'aujourd'hui. D'un côté les «arabo-islamo-baâthistes», et de l'autre les «berbéro-progressistes». Les étudiants fougueux et engagés avaient déjà compris que le combat nationaliste avait pris fin en 1962 et que plus personne ne pouvait s'en prévaloir pour garder le pouvoir… et qu'il fallait se battre soit pour le panarabisme pour les uns, soit le modernisme pour les autres.

    Si on remonte plus loin dans le temps, on peut retrouver l'essence de ce bipartisme à l'algérienne dans l'énoncé même de la déclaration du 1er Novembre 1954: «La restauration de l'Etat algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques.»

    A l'heure du tout informatique et de l'Internet, il faut de nouveau réécrire les logiciels politiques, obsolètes et inopérants, des uns et des autres. L'entrisme politique a vécu. Les deux protagonistes doivent inéluctablement s'entendre pour que ni l'un, ni l'autre ne puisse corrompre l'arbitre, c'est-à-dire l'Etat. Il faut donner aux institutions souveraines (armée, justice, administration) la neutralité et l'impartialité qui doit les animer et opérer une réelle séparation des pouvoirs.

    Le clan militaro-nationaliste, à travers sa police politique du DRS, s'est d'abord joué des démocrates en s'alliant à eux pour éliminer l'islamisme radical et insurrectionnel du FIS. Puis il s'est détourné d'eux pour s'allier aux islamistes modérés avec lesquels il gouverne depuis 1995. On est passé d'une bipolarisation Pouvoir-FIS à une bipolarisation Pouvoir-Démocrates.

    Face à ces tactiques visibles et déclarées, les démocrates n'ont pas su réagir ni par des alliances stratégiques entre eux, ni par des alliances tactiques avec les islamistes quand il le fallait.

    Les appels à une alliance insurrectionnelle islamo-démocrate pour faire tomber le DRS sont de plus en plus insistants, notamment parmi les exilés dans un cri de désespoir. Mais la réalité est plus amère. Le concept de «régression féconde» énoncé par le sociologue Lahouari Addi a fini par devenir une réalité. Aussi bien chez les islamistes radicaux que les modérés, on ne parle plus d'un utopique Etat islamique ni de charia, mais de démocratie et de volonté populaire. Le courant islamiste est en lambeaux éparpillés. Entre ceux qui s'opposent à la révision constitutionnelle et ceux qui la soutiennent, qui est plus crédible que l'autre ? Ni les uns, ni les autres. Les méfaits du terrorisme sont passés par là. Leur isolement prolongé découle aussi d'une défiance populaire réelle, car il s'est avéré que les premiers arrivés sur les tapis de prière et les plus assidus à la mosquée ne sont forcément les plus vertueux lorsqu'ils gèrent une APC, une administration, une entreprise ou un commerce.

    D'un autre côté, l'infantilisme politique des démocrates n'a pas su profiter des divisions et des errements islamistes. Alors que la maison Algérie brûle, trop de «leaders» se complaisent encore dans le zaimisme en attendant qu'on vienne les chercher, que dire les supplier de s'asseoir sur le koursi du pouvoir. Comme l'incroyable destin de Bouteflika après ses vingt ans d'errance et de «désertion du territoire national».

    La division des forces politiques, l'isolement et la dé-crédibilisation des leaders d'opinion et des meneurs de révolte sont en partie aussi l'œuvre de la police politique, incompétente par ailleurs à éradiquer le terrorisme.

    Face à ce pouvoir totalitaire clanique et corrompu, l'Algérie a besoin de clarifier les enjeux et fédérer ses forces dans une sorte de nouveau Congrès de la Soummam des forces patriotiques et démocratiques quitte à créer un ou deux nouveaux partis.

    La situation appelle les deux courants politiques à faire rapidement une nouvelle synthèse qui tienne compte des multiples visages de l'Algérie berbère, méditerranéen, arabe et africain.

    Saâd Lounès


    {
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    6 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Mar 18 Nov - 20:01

    yacoub


    Archives




    Dilem : "Bouteflika, un vulgaire dictateur!


    Caricaturiste pour le quotidien La Liberté, Dilem est une des figures de la contestation algérienne. Révolté par la façon dont le régime accapare le pouvoir, il le dit sans mâcher ses mots.

    Bouteflika en route pour un troisième mandat: qu'est-ce que cela vous inspire?
    Je me sens souillé, humilié. Jamais je n'ai eu un tel sentiment d'impuissance, et pourtant, cela fait vingt ans que je me bats en publiant des caricatures. Bouteflika, en foulant au pied la Constitution algérienne, en balayant tous nos principes du revers de la main, a tué la dernière lueur d'espoir que nous avions.

    L'Algérie est-elle en train de devenir une dictature ?
    Mais elle n'a jamais cessé de l'être. Rien n'a changé depuis l'indépendance. C'est toujours la même clique, celle des généraux de 1962, qui dirige le pays. Ces mecs n'ont pas hésité à sacrifier trois générations d'Algériens pour garder le pouvoir!

    Que bilan tirez-vous de deux mandats de Bouteflika?
    Il n'a rien fait. Même notre économie reste ridicule, comparée à celle du Maroc ou de la Tunisie. Le pays vit sur une seule et unique ressource, le pétrole. Jamais le régime n'a cherché à tirer profit de notre travail ou à récompenser notre génie. Résultat : en dix ans de règne de Bouteflika, on n'a rien gagné, absolument rien. Lui croit qu'il restera dans les livres d'histoire comme l'un des héros de la révolution algérienne. La vérité, c'est qu'il n'est qu'un vulgaire dictateur.

    Il a quand même ramené la paix dans le pays?
    La paix ? Aujourd'hui, en Algérie, des gamins qui n'ont pas 15 ans se font sauter dans des attentats. Même aux pires moments de la violence terroriste, cela n'existait pas.

    Justement, faut-il craindre un retour de l'islamisme radical?
    Mais il est déjà en marche, je le vois tous les jours dans mon quartier d'Alger. Pour moi, le mètre étalon, c'est la longueur des barbes et la couleur des foulards des femmes. Eh bien, je peux vous dire que la situation aujourd'hui est pire que celle du début des années 1990, pendant la montée du FIS.

    Comment faire sauter la chape de plomb qui pèse sur le pays?
    Je ne vois pas. La seule solution est de fuir, comme le font déjà des dizaines d'Algériens chaque jour, au risque d'y laisser leur peau. S'ils sont nombreux à tenter de rejoindre la France, ce n'est pas pour le plaisir, c'est pour respirer un peu de cet air de liberté qu'on peut y trouver. D'ailleurs, la France a une responsabilité: tant que vous soutiendrez Bouteflika, vous subirez cette immigration sauvage.

    La majorité des Algériens partagent-ils votre colère?
    Oui, bien sûr. Mais cette colère est immédiatement réprimée par le régime. Alors, forcément, l'Algérien devient de plus en plus résigné. On en est venu à oublier le modèle algérien, bâti sur le courage, l'abnégation. On n'est plus rien, juste des sujets de Sa Majesté Bouteflika.

    Mais vous continuez à vous battre...
    Pourtant je n'ai plus beaucoup d'espoir. La seule solution, c'est de dire à Bouteflika et à la clique qui est au pouvoir: "Merde, les gars, arrêtez! Prenez l'argent si vous voulez mais, par pitié, partez et arrêtez de nous humilier..." Sont-ils seulement conscients de ce désespoir ? Je ne le crois pas. Moi, en tout cas, je n'ai plus envie de donner encore plusieurs années de ma vie à ce putain de régime! Je n'en ai plus la force.

    Propos recueillis par Antoine MALO
    Le Journal du Dimanche

    _________________
    La religion fait peu de bien et beaucoup de mal

    7 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Ven 12 Déc - 21:12

    carica10.jpg
    La sorcellerie politique de Bouteflika
    Quel est donc ce puissant sorcier qui a soumis toute l'Algérie à la
    seule volonté de Bouteflika? Pourtant ce vieil homme malade ne
    travaille presque plus, a-t-il jamais travaillé d'ailleurs. Il ne fait
    que le service minimum, quelques apparitions furtives, quelques
    réceptions triées sur le volet. Il n'a même plus la force de lire les
    discours que ses scribes lui écrivent. Il n'a jamais eu de stratégie
    claire en dehors de l'éternelle litanie de la réconciliation.
    Pourtant il a soumis le gouvernement, l'armée, les assemblées, la
    classe politique, le peuple et même la communauté internationale à la
    résignation du viol de la Constitution pour lui assurer un troisième
    mandat.
    Le népotisme, le clientélisme, la corruption n'expliquent pas tout. La
    totale dévotion de l'Alliance présidentielle et de la classe politique
    à Bouteflika et l'inexplicable immobilisme d'une rare opposition ne
    trouvent plus d'explication rationnelle.
    Les quelques opposants déclarés n'arrivent plus à dépasser leurs
    déclarations par des actes, comme s'ils étaient «ligotés».
    On se souvient déjà qu'en 2003, le candidat de l'état-major, Ali
    Benflis avait le vent en poupe à la tête du FLN… avant que patatras
    tout s'effondre trois mois avant l'élection d'avril 2004. D'ailleurs,
    depuis cette date, Benflis est muet, inactif, «ligoté»… tout comme son
    principal sponsor le général Mohamed Lamari.
    Toutes les analyses et commentaires ont été faits, triturés au point
    qu'on ne sait plus quoi écrire. De nombreux appels à un sursaut
    démocratique et patriotique ont été lancés dans l'indifférence
    générale.
    L'intérêt très particulier qu'a toujours montré Bouteflika aux
    confréries et aux zaouïas avait provoqué des sourires et des
    sarcasmes. C'est peut-être de ce côté qu'il faut aller chercher
    l'origine de cette incroyable soumission générale à son bon vouloir.
    Comme ces jeunes filles qui vont visiter le taleb pour qu'ils
    soumettent leur bien-aimé à leur désir de mariage et qu'il ne voit
    aucune autre femme qu'elle, le pays tout entier ne voit personne
    d'autre que Bouteflika.
    Il ne reste plus qu'à trouver un puissant taleb pour exorciser
    l'Algérie et la sortir de ce cauchemar.
    Saâd Lounès
    http://marocains-d-algerie.niceboard.com

    8 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Sam 13 Déc - 8:24

    lurchar21


    Tahia Boutef...ou Tahia Eljazair . du petrol / Gaz et des gourbis.

    Khemis El Khechna à l’ouest de Boumerdès
    La commune des mille et un gourbis
    La circulation automobile sur la route reliant la commune de Rouiba à celle de Khemis El Khechna est très dense. Le ciel est couver d’une brume épaisse et le billet météorologique annonce de nouvelles pluies pour l’après-midi. L’itinéraire est très exigu et ponctué de part et d’autre de fermes datant de l’époque coloniale que les exploitants algériens ont par la suite transformées en haouchs.




    De petites cités sont érigées anarchiquement au détriment des terres fertiles, affectant ainsi l’avenir de l’agriculture et, par ricochet, la sécurité alimentaire de milliers de personnes. Les familles qui habitent les lieux semblent avoir infligé plus de mal que de bien à ces richesses offertes par Dame Nature. Sur une distance de 10 km environ, des constructions, en béton ou en toub, rythment, notre périple. Il nous suffit d’une demi-heure de route pour rejoindre notre destination : Khemis El Khechna, la commune la plus peuplée et la plus vaste de toute la wilaya de Boumerdès, située à une trentaine de kilomètres à l’extrêmité de la wilaya. A l’arrêt du bus, le seul dont dispose cette localité, un spectacle désolant attire les regards. Un lieu qui en dit long sur ce que sera le reste de la ville. Cet espace ceinturé par deux murs, qui ne servent à rien, n’est doté ni d’abribus ni d’espaces de stationnement et encore moins de quais dallés pour améliorer les conditions de travail des transporteurs. Faute d’aménagement, le lieu est envahi par les eaux formant de grands cloaques et des nids-de-poule de 50 cm de profondeur. La boue noirâtre contraint les voyageurs à attendre les bus à l’extérieur de la station, histoire d’éviter la boue ou de se voir maculer par les eaux stagnantes.

    Ici, tout le monde est unanime pour dire que ces arrêts de bus constituent un calvaire pour les habitants de la région. « En temps de pluie, l’endroit devient infréquentable comme c’est le cas aujourd’hui », nous disent des voyageurs. « C’est le point noir de la localité. L’aménagement de cette petite mais importante structure ne coûte en fait qu’une bagatelle, mais nos responsables ne semblent pas se soucier de notre calvaire. Nos responsables locaux sont toujours occupés par d’autres problèmes autrement plus importants que cet arrêt de bus », déclare un transporteur assurant la ligne Rouiba-Khemis El Khechna. Et à son collègue de renchérir : « Plusieurs journalistes sont passés par là sans que rien ne soit fait. On dirait qu’ils (les responsables) ne lisent pas les journaux. » Bien qu’exigus, ces arrêts servent aussi d’espaces de stationnement à des camions de gros tonnage. Ce qui fait croire à un parking communal. Des engins, comme nous l’avons constaté sur place, ont accaparé le plus grand espace, contraignant ainsi les usagers à se morfondre et à se bousculer pour atteindre les bus. Cette entrée en matière, peut-être banale pour les uns, semble avoir une grande importance pour d’autres. Direction Ouled Ali, une agglomération secondaire située à 2 km à l’ouest du chef-lieu. Le village est constitué d’une centaine de maisons éparses ça et là sur des étendues agricoles. Les bus, très vétustes assurant la desserte, illustrent parfaitement les conditions dans lesquelles vivent les habitants.

    Ouled Ali, Hai Ellouz, VSA1, Plateau et les oubliés de….

    « Il n’y a absolument rien à voir ici », ne cesse de répéter le chauffeur du bus qui nous a transportés, en s’interrogeant sur les raisons qui nous ont poussés à nous déplacer dans cette région. Ici, les signes de la misère et de malvie se lisent sur tous les visages. La route est à la limite du praticable. De par son exiguïté, la circulation se fait à sens unique. Les transporteurs font une sorte de tournée du village. Ils entrent par l’axe du côté sud et sortent de l’autre qui donne sur Haï Ellouz et le village agricole. Le bus observe une trentaine d’arrêts sans que ces derniers soient réellement signalés. Le chauffeur est sommé de s’arrêter pratiquement devant chaque domicile des voyageurs. En poursuivant notre parcours, nous découvrons Haï Ellouz, un groupe d’habitations distant d’un kilomètre de Ouled Ali. Pas question d’évoquer les moyens et les infrastructures dont est dotée cette agglomération, car même le strict minimum fait défaut. Les habitants parlent de l’eau potable quasiment absente dans les robinets, de la route défoncée depuis des années et des infrastructures pour jeunes, promises mais non entamées, ainsi que de l’inexistence de salle de soins, pour ne citer que ces manques.

    « Nous avons une seule école primaire qui est dépourvue de toutes les commodités nécessaires au bon déroulement des études pour des bambins censés trouver toutes les conditions utiles à leur scolarité. Les élèves prennent des repas froids dans la rue. Ils n’ont pas de cantine », fulmine Belkacem, un parent d’élève assis devant une échoppe d’alimentation générale. Nous quittons Haï Ellouz pour rejoindre le village agricole n°1 situé à quelques encablures. La route est sinueuse comme la quasi-totalité des axes de la commune. Notre accompagnateur nous fait savoir que contrairement aux villages agricoles du pays, le leur vit une profonde léthargie. « L’agriculture, raison pour laquelle fut créé le village, n’existe plus. Il n’y a plus d’agriculture ici, les vrais fellahs ne sont plus de notre monde. Non, nos terres ne produisent plus les fruits et les légumes qui faisaient jadis notre fierté », lance-t-il. La grande préoccupation demeure bien évidemment le chômage, le reste semble être sans importance. L’absence d’infrastructures de jeunes ou de santé n’est pas la première préoccupation des habitants. « On réclame du travail. On veut travailler pour ne pas sombrer dans les fléaux sociaux. On ne veut pas s’adonner à la drogue...

    Il y a des jeunes qui se droguent. Ils ne le font pas par ignorance. Bien au contraire, ils savent fort bien que c’est très mauvais pour la santé, mais Allah Ghaleb où voulez-vous qu’on aille ? Nous tournons en rond à longueur de journée », explique un jeune avec amertume. Bien que cette agglomération soit dotée d’un tissu industriel assez important, constitué d’entreprises publiques et privées telles que Transcanal, Label et la briqueterie, pour ne citer que celles-ci, le chômage demeure pesant. Les responsables locaux estiment que « seule la remise en marche de certaines entreprises qui ont fermé leurs portes au niveau de la zone d’activité pourra réduire un tant soit peu le chômage ». Rappelons que parmi les 48 unités industrielles que compte ladite zone, plus de vingt d’entre elles ont mis la clef sous le paillasson depuis fort longtemps. Selon le P/APC de cette commune, « le wali, qui a effectué récemment une visite d’inspection et de travail dans cette zone, a promis de relancer l’ctivité de ces entreprises ». Les jeunes attendent la concrétisation de cette promesse.

    Sur le chemin du retour vers le chef-lieu communal, un groupe hétéroclite de baraquements frustes réalisés avec des matériaux disparates attire notre attention. Erigées sans ossature ou structure assurant leur stabilité, ces baraques dépourvues d’un minimum de commodité forment, de par leur multiplication, un bidonville similaire aux favelas brésiliennes. Ses habitants, dont le nombre dépasse 1200 âmes, le surnomment Haouch Riacha. Il est situé aux abords de la route reliant Haï Ellouz au lieudit « Plateau », à 2km environ du chef-lieu et regroupe plus de 400 baraques. L’endroit offre une image de misère et de désolation et paraît, à première vue, déserté. Hormis quelques chérubins qui jouaient devant leurs « gourbis » construits à l’aide de parpaing et autres objets hétéroclites, aucun adulte ne rôde autour des lieux.

    « Nous subissons une mort lente »

    Après une brève attente, deux citoyens (Kamel et Belkacem) s’approchent du bidonville. Ce sont en fait des pères de famille qui reviennent du centre-ville. Le premier apporte deux baguettes de pain et un sachet de lait, alors que l’autre semble revenir bredouille. Après avoir décliné notre identité, Kamel nous lance sans hésitation : « C’est une mort lente que nous subissons ici. Cela semble être notre destin. » Natif de Khemis, Kamel a atterri dans cette région en 2003, lorsque ses beaux-parents lui ont signifié qu’ils ne pouvaient plus le prendre en charge. « Je n’ai ni sou pour louer une maison ni terrain pour construire. Je travaille au noir au marché des fruits et légumes. Quand je travaille, parce que c’est aléatoire, je ne gagne pas plus de 300 DA », nous confie-t-il. Parlant des conditions dans lesquelles il vit avec sa famille, constituée de trois enfants, Kamel dira : « J’habite dans deux petites baraques de 4 m2 chacune. En hiver, elles se transforment en une mare à cause de l’eau qui pénètre de partout.

    En été, elles deviennent des étuves de par la chaleur torride de la saison. L’eau potable nous l’achetons à raison de 50 DA les 200 litres. Pour l’électricité, nous sommes raccordés à partir des baraques de voisins. Parmi les 400 taudis que compte le quartier, on dénombre une vingtaine seulement qui sont raccordés légalement au réseau électrique », poursuit-il. Contrairement à Kamel, Belkacem est natif d’une wilaya de l’intérieur du pays. Chômeur et père de trois enfants, il nous informe que certaines familles sont installées dans ces pénibles conditions depuis plus de quinze ans. Il y a beaucoup de jeunes qui sont nés ici. « Mes quatre enfants, exposés à toutes sortes de maladies, n’arrivent plus à supporter la vie dans ces baraques. Nous sommes ici depuis 1998 et nous n’avons jamais cessé de faire des demandes de logement. Apparemment nous n’avons aucune chance d’être un jour propriétaires d’un appartement », tempête Sarah, sa fille qui ajoutera : « C’est nous-mêmes qui devons nous occuper du problème de l’eau potable en le puisant à plus d’un kilomètre d’ici. Cette situation nous empêche de réussir dans nos études. »

    Un autre habitant, Abdelkader, un quinquagénaire et père de huit enfants rappelle, non sans colère, qu’il a formulé une centaine de demandes pour un logement social, mais aucune réponse à ce jour. Notre interlocuteur qui dénonce cette situation soutient que rien ne pourra arrêter la poussée des bidonvilles tant que l’Etat ne réagit pas pour mettre fin aux cercles maffieux qui profitent du phénomène. « Plusieurs familles ont dû acheter des baraques à raison de 30 millions de centimes. Notre commune est gangrenée par la corruption. Tag âla men tag. Il n’y a ni baladia ni oualou. Pour un extrait de naissance il te faut parfois 100DA. »

    Abdelkader n’a jamais voté. Il ne connaît même pas la tendance politique du P/APC de sa commune. En somme, bien qu’il y a risque d’effondrement au moindre souffle ou inondation, ces taudis continuent bel et bien d’exister et prennent encore de l’ampleur au su et au vu de toutes les autorités. La situation y est invivable durant toute l’année. En plus du manque d’hygiène, les enfants sont exposés à toutes sortes d’épidémies, sachant que les lieux sont privés de tout entretien de la part des services locaux. Devant l’absence de canalisation, les eaux usées ruissellent à l’air libre. Infiltrations de pluie en hiver, chaleur infernale et essaims de moustiques en été, c’est le lot infernal que subissent les habitants de cette localité où nous comptons quelque deux mille habitats précaires ou illicites. Quartier Dallas, 17 juin, Ouled Larbi, Haouch Raï, c’est une suite de bidonvilles qui font de Khemis El Khechna une commune où le gourbi et tous les aléas qui en découlent trouvent aisément leur place. Dommage pour une ville qui était prédestinée à un tout autre avenir.




    Par Ramdane Koubabi

    9 Re: [Tribune] Le CV de Atika ! le Sam 13 Déc - 9:15

    lurchar21


    Alors qu'une partie de la population habite dans des baraques , le regime Algerien lui est occupe a remplir les coffres des Russe en echange pour de la feraille .

    Contrats militaire [modifier]
    Notamment lors de la visite du président russe Vladimir Poutine le 10 et 11 mars 2006, des accords ont été signés entre l'Algérie et la Russie concernant d'importantes acquisitions de matériels de défense.[9]. L'ensemble des contrats passés avec la Russie en deux ans s'élève à un montant total de 15 milliards de dollars sur toute la totalité des commandes se termineront jusqu'en 2015, faisant de l'Algérie le premier client importateur de la Russie à l’étranger pour les ventes d’armes en 2007.[10].
    A la fin 2007, des négociations algéro-russes ont eu lieu en remplacement des Mig-29 SMT défaillants par des Su-30 MKA supplémentaires pour cause de crise financière de l'industrie d'armements russe. [11].
    En printemps 2008, afin d'arriver de réparer le "scandale algérien" sur le retournement des Mig-29 SMT géré par la société Mikoyan-Gourevitch, l'Armée de l'air algérienne pourrait gagner au change au sujet de la livraison éventuelle à l'Algérie des chasseurs Su-35 et Mig-35. [12].
    Lors de la visite du premier ministre français, François Fillon le 21 et 22 juin 2008, les autorités françaises souhaitent vendre par l'achat d'hélicoptère de la société contrôlée par Finmeccanica et Eurocopter à l'Algérie selon les sources, il s'agit de 14 EC725 et 10 EC635 pour la surveillance, puis également des frégates FREMM dont 2 AVT (Action Vers la Terre) et 2 ASM (Anti-Sous Marin). [13]. Puis de 2 porte-hélicoptères d'assaults amphibies de la classe Mistral.[14]
    A la visite de la chancelière allemande d'Angela Merkel le 16 et 17 juillet 2008, les autorités allemandes souhaitent vendre des frégates Bremen [15] et des avions de guerre à l’Algérie. Ils souhaitent également construire des usines à Tiaret de fabrication de matériels de défense militaire et de véhicules pour l’armée et la police.[16].
    En été 2008, selon les sources du ministère de la Défense à Moscou, les autorités russes tentent d'intégrer des bombardiers stratégiques de type Tu-160 et Tu-95 en Algérie

     

  • abdeka 1er


    En dépit de sa fragilité physique (il mesure à peine 1,65 m),




    A Alger, ce 1er février, la salle de l'hôtel Aurassi est trop exiguë pour recevoir les centaines d'invités - célèbres ou anonymes - qui se pressent pour assister à l'annonce solennelle de la candidature d'Abdelaziz Bouteflika à l'élection présidentielle. Ils sont manifestement curieux de (re)découvrir l'un des derniers représentants de l'ère Boumedienne - c'est lui qui, en décembre 1978, a prononcé l'éloge funèbre du président défunt -, l'homme qui a dirigé la diplomatie de leur pays à l'époque, déjà lointaine, où celui-ci comptait sur la scène internationale.
    Bouteflika a trop attendu son retour sur le devant de la scène pour ne pas avoir étudié le moindre détail de l'opération. Alors que la salle ne peut recevoir que deux mille personnes, plus de deux mille cinq cents cartons d'invitation avaient été envoyés. Stars du show-biz, vedettes sportives comme l'ancien footballeur Ali Bencheikh, ministres de Chadli en disgrâce, généraux à la retraite... Mais aussi des syndicalistes et des patrons, des intellectuels de gauche et des bailleurs de fonds notoires de l'islamisme politique... On pouvait voir des victimes de la « déboumédiennisation » côtoyer sans problème leurs anciens persécuteurs. Et des artistes s'entretenir aimablement avec leurs censeurs d'hier... On l'aura compris : le candidat s'efforce d'apparaître comme un rassembleur...
    Abdelaziz Bouteflika est né en 1937, à Oujda. Originaire de Tlemcen, son père s'était en effet installé, au milieu des années trente, dans la capitale du Maroc oriental, pour des raisons économiques. Enfance sans histoire, adolescence studieuse et baccalauréat français à 18 ans. Mais ni le collège ni le lycée ne le détournent de l'école coranique : l'année du bac sera aussi celle du brevet arabe. En 1956, il hésite entre l'université et la vie active. La guerre choisira pour lui. Le Front de libération nationale (FLN) demande à tous les lycéens et les étudiants de rejoindre les maquis. Il répond à l'appel. Ce n'est pas une surprise : au lycée déjà, il animait la cellule de l'Istiqlal, le parti nationaliste marocain d'Allal el-Fassi. Dans l'Oranais, contrairement à d'autres régions du pays, l'Armée de libération nationale (ALN), la branche armée du FLN, n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements. Bouteflika traverse clandestinement la frontière et s'attelle à l'organisation des premières unités combattantes de la wilaya 5, dirigée par un certain Mohamed Boukherouba, plus connu sous son nom de guerre : Houari Boumedienne.
    En dépit de sa fragilité physique (il mesure à peine 1,65 m), le jeune homme fait montre d'une réelle aptitude au commandement et d'un sens aigu de l'organisation. Après plusieurs missions qui le mènent jusqu'aux confins méridionaux du pays, près de la frontière malienne, le désormais Si Abdelkader (son nom de guerre) rejoint le commandement de la wilaya 5, basé à Oujda. Il y côtoie le gotha de l'ALN : Cherif Belkacem, alias Si Djamel, Ahmed Medeghri (Si Hocine), Ahmed Kaïdi (Si Slimane) et Houari Boumedienne.
    En 1957, Bouteflika est légèrement blessé au cours d'une mission. Il est évacué sur Casablanca, où il est pris en charge par les réseaux de Mohamed Zeghar. Grand argentier du FLN, celui-ci s'occupe de l'approvisionnement des maquis et de l'armée des frontières en armes et en équipements. C'est dire qu'il est amené à gérer des sommes colossales et qu'il dispose de nombreux contacts dans le monde du renseignement. Il a, en outre, l'oreille de Boumedienne et jouit de la confiance absolue d'Abdelhafid Boussouf, qui dirige le ministère de l'Armement et des Liaisons générales (Malg), l'ancêtre de la Sécurité militaire (SM). Bouteflika sait tout cela. Il parvient à s'attirer les bonnes grâces de Zeghar, qu'il séduit par sa capacité à s'adapter aux situations les plus imprévues. Cultivé sans être pédant, le jeune homme est, en outre, d'un commerce agréable et sait parler de choses sérieuses avec humour. Désormais membre du « clan d'Oujda », il joue dans la cour des grands.
    Boumedienne lui confie les missions les plus délicates. D'homme de confiance, il devient homme d'influence. C'est lui qui souffle l'idée à Boumedienne de quitter Oujda pour Ghardimaou, en Tunisie. « Si nous restons ici, nous serons les héros d'une région. Pour jouer un rôle national, il faut aller en Tunisie. C'est là-bas que tout se décide. » L'homme qui tient ce langage au taciturne et très autoritaire Houari Boumedienne n'a que 21 ans...

  • Menace sur la santé publique… dans l’indifférence des pouvoirs publics algerien

    Menace sur la santé publique… dans l’indifférence des pouvoirs publics.

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    Publié: 14/02/10


    Les médecins de santé publique, généralistes et spécialistes, sont engagés dans un mouvement de protestation, depuis plusieurs semaines, sans que les pouvoirs publics ne s’en émeuvent outre mesure. Voilà tout un pan de notre système de santé, le plus important - je devrais dire la colonne vertébrale - qui est en crise, une prestation médicale en direction des citoyens qui est chahutée et mise à mal, sans que le ministre de tutelle n’ouvre un dialogue et ne prenne en charge le problème. Pis que cela, ce dernier fait la sourde oreille et affiche un « mépris inacceptable », sous prétexte que les revendications formulées par les praticiens sont du ressort de la fonction publique. Le premier ministre a été lui-même interpellé et le président de la République rendu destinataire d’une lettre ouverte. Les autorités se sont emmurées dans un silence total qui exacerbe davantage le courroux des praticiens.

    Pour autant, le conflit qui oppose, à leur administration, les praticiens de la santé publique et leurs syndicats, SNPSP (syndicat national des praticiens de santé publique) et SNPSSP (syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique) n’est pas d’aujourd’hui. Il date de plusieurs années.

    A l’origine de ce conflit, des revendications sociales, salariales notamment, justes et auxquelles les pouvoirs publics ont toujours réservé une fin de non recevoir. La grogne a pris de l’ampleur depuis le mois de novembre dernier à la suite de la publication, dans le journal officiel N°70, de deux décrets exécutifs portant statut particulier des praticiens généralistes et spécialistes de santé publique. Statuts décriés parce que ne répondant pas aux revendications formulées par les deux projets (de statuts) qui ont été adoptés par deux commissions mixtes représentant le ministère de la santé et les deux partenaires sociaux. Ces deux projets qui prennent en charge, dans leur globalité, les doléances des médecins - un plan de carrière qui assure une vraie progression professionnelle, un régime indemnitaire et une évolution des salaires qui tiennent compte du coût réel de la vie et qui garantit un pouvoir d’achat honorable - ont été rejetés par la commission « ad hoc » d’arbitrage du gouvernement. Unilatéralement et sans que les partenaires sociaux ne soient tenus informés de l’échec des négociations avec la fonction publique, le ministère de la santé publie, en lieu et place des statuts proposés par les commissions mixtes, deux nouvelles moutures qui ne satisfont pas les médecins. « En publiant ces deux décrets exécutifs, la tutelle a rompu la concertation et le dialogue et a trahi ses engagements », et « oppose un mépris clairement affiché vis-à-vis des médecins » disent les syndicalistes qui sont déterminés à continuer leur mouvement de grève quel qu’en soit le prix.

    De son côté, l’autorité de tutelle reconnaît le bien fondé des revendications des praticiens de la santé publique. C’est pour cela qu’elle a ratifié les deux projets de statuts « construits » par les deux commissions mixtes. Cependant, elle ne les a pas défendus avec conviction devant la commission d’arbitrage mise en place à cet effet par le gouvernement. Deux hauts fonctionnaires du ministère de la santé, l’inspecteur général et le directeur général des ressources humaines, ont été entendus, dans le cadre de cette affaire, par la commission « santé, affaires sociales, travail et formation professionnelle » de l’Assemblée nationale. Les deux collaborateurs du ministre ont avoué, devant les parlementaires, leur incapacité à faire aboutir les deux projets de statuts et le refus obstiné des représentants de la fonction publique à les approuver. « Nous avions pris l’engagement de les défendre et nous les avions défendu avec acharnement », ont-ils dit aux députés. Ils ont ajoutés contrits: « nous n’avions pas pris l’engagement de les faire aboutir, nous n’avions pas obligation du résultat ». L’entière responsabilité de leur échec est ainsi rejetée sur la fonction publique.

    Argument fallacieux et irrecevable, bien sûr. Même si, les propos des deux fonctionnaires se sont fait l’écho de ce que disait, deux semaines plutôt, le ministre de la santé. Ce dernier avait,

    en effet, confié aux députés son impuissance à faire accepter les statuts que ses propres collaborateurs ont cosignés avec des partenaires sociaux. Voici, en substance, ce qu’il a dit: « je n’ai pas de problèmes avec les praticiens en grève. C’est la fonction publique qui refuse ce qu’ils demandent ». Il était venu à l’Assemblée nationale plaider pour son plan de lutte contre la grippe A. Il faut croire que le département de la santé ne fait pas partie du même gouvernement que celui auquel appartient la fonction publique.

    Pourquoi la fonction publique a refusé l’approbation de ces deux projets de statuts ?

    Parce que « l’Etat a ses lois et ses priorités… Il cherche en permanence un équilibre… Il a ses contraintes budgétaires ». Ce sont là les arguments avancés par les représentants du ministère de la santé pour justifier la fin de non recevoir du gouvernement. Les revendications des praticiens de la santé publique ne s’inscrivent pas, selon les deux commis de l’Etat, dans le cadre global de la grille des salaires et dans l’architecture qui organise et régit la fonction publique. Pour autant, "ce verrou" a été levé quand les circonstances l’ont exigé et quand il s’est agi de réserver un traitement spécifique à certains corps professionnels. Je pense notamment au corps des magistrats qui ont, quant à eux, bénéficié d’un statut particulier et d’un traitement de faveur, sous prétexte qu’il s’agit d’une « profession sensible ». Pourquoi, ce verrou n’a pas été enlevé dans le cas qui nous concerne ? Faut-il croire que la santé publique n’émarge pas dans la rubrique des professions sensibles ? « Deux poids, deux mesures ». Une discrimination inadmissible même si elle paraît motivée par la volonté de mettre à l’abri de la corruption les femmes et les hommes qui travaillent à l’intérieur de ces professions. Motivation généreuse, mais chacun sait qu’est stipendié celui qui y est sensible et prédisposé. Un salaire intéressant et des avantages sociaux ne mettent pas à l’abri de la corruption… la personne corruptible. Les multiples affaires de corruption qui emplissent les pages de nos quotidiens d’information, en particulier ces dernières semaines, le prouvent à souhait et ces affaires ne concernent pas le « menu fretin ».

    « La santé publique coûte cher à l’Etat, c’est un secteur improductif et non rentable ». C’est dans ces phrases prononcées, devant les députés de la commission santé et affaires sociales, par les fonctionnaires du ministère qu’il faut discerner les réels motivations au rejet des deux statuts des praticiens de santé publique. Des propos lourd de sens. Ce que j’ai, personnellement, fait remarquer aux deux commis de l’Etat. Des propos qui posent le faux problème de la rentabilité d’un secteur qui n’est, par définition, pas rentable. Tout comme ne sont pas d’ailleurs rentables au sens propre du terme les secteurs de la justice, de l’intérieur, des affaires étrangères, des moudjahidines, etc.

    L’argument de la « non rentabilité » du secteur de la santé pour rejeter les revendications sociales des praticiens est faux et est simplement scandaleux. Il participe d’une discrimination inacceptable à l’égard d’un corps de métier qui mérite le meilleur des traitements. En effet, qu’y a-t-il de plus rentable que de « prendre soin de l’Homme ? ». A moins que prendre soin du citoyen algérien soit un acte d’assistance sociale. Ce qui serait le cas à en croire la loi de finances 2010 qui inscrit le budget d’investissement en direction de la santé dans la rubrique « infrastructures socioculturelles ». Une incohérence.

    J’imagine que ce concept de rentabilité fait référence à la création de richesse et de produits qui ont une valeur marchande, qui rapportent des Dollars ou des Euros ( ?). Est-ce que les commis de l’Etat sont rentables ? Est-ce que le chef de daïra, le secrétaire général de wilaya, le wali, etc.,  qui bénéficient pourtant de privilèges particuliers, logements, primes et avantages de toutes sortes (voiture, téléphone, prêts bancaires sans intérêts etc.) créent des richesses ? Est-ce qu’ils ont une formation universitaire plus longue, plus difficile que celle des médecins ? Est-ce que le corps des magistrats rapporte de la monnaie en devises à la nation ? Les réponses à toutes ces questions sont sans équivoque. C’est non. Le traitement discriminatoire que les médecins subissent dans notre pays et le mépris dont ils sont victimes, comme d’ailleurs le corps des paramédicaux, compromettent gravement la qualité de notre système de santé. La mission du médecin, mais aussi celle de l’infirmier, est injustement dévalorisée. Dans tous les cas elle est déjà, dans certains de ses aspects, pervertie. Ce qui est, aujourd’hui, observé dans l’exercice du temps complémentaire est significatif. Plutôt que de s’interroger sur le pourquoi de la dérive de ce dispositif, parce que c’en est une, et d’apporter les vrais solutions, le ministre de la santé décide de le supprimer. A un vrai problème, une fausse solution.

    Il y a une forme d’hypocrisie dans les propos tenus par le ministre et ses collaborateurs. Comment interpréter autrement les mesures de rétorsion mise en place par l’administration pour casser le mouvement de grève ? Quelle signification donner au non respect par cette dernière (l’administration) de la réglementation en matière d’exercice du droit syndical et aux entraves qu’elle fait au droit de grève par la mise en marche notamment de la machine judiciaire ? Intimidations des médecins syndicalistes, ponctions sur salaires, etc. Manipulations diverses, notamment de certains médecins, des syndicalistes supposés appartenir à d’autres syndicats représentatifs ( ?), afin de casser le mouvement de grève. Tentative d’opposer les médecins de santé publique aux universitaires. Chacun se souvient des échanges acerbes qu’il y a eu, il y a trois ou quatre ans, par presse interposée entre les deux corporations. C’était à l’occasion d’un article publié dans le soir d’Algérie et signé, si mes souvenirs sont bons, par la journaliste Malika Boussouf. Cette futile rivalité a failli rejaillir, il y a quelques jours, lorsqu’un professeur de médecine s’est cru obligé de commettre, dans la presse, un écrit qui pourfend les revendications des médecins spécialistes de santé publique. Parce que ceux-ci ont osé, dans le cadre de leur revendication d’un plan de carrière, faire un parallèle entre leur profession et celle des hospitalo-universitaires. Une polémique qui fait se frotter les mains, de satisfaction, à l’administration.

    De plus, le décret exécutif N°09-244 du 22 juillet 2009 - relatif à l’aménagement et la répartition des horaires du travail à l’intérieur de la semaine dans le secteur de la fonction publique - n’est pas appliqué, notamment pour la détermination du repos hebdomadaire, dans les structures de la santé publique. Les praticiens sont sommés, en violation de ce décret, de travailler le samedi comme une journée ouvrable. Pourquoi ? Quelle est la logique et quelles sont les motivations qui ont amené le ministère de la santé à prendre une telle décision ? Une aberration et une injustice qui n’ont, cette fois, rien à voir avec la fonction publique.

    Le service civil est imposé, encore à ce jour, aux seuls médecins spécialistes de santé publique. Une autre aberration et une autre injustice. Pourquoi les autres universitaires, ingénieurs, architectes, etc., ne sont pas touchés par cette mesure ? Et pourquoi parmi les médecins, seuls ceux de la santé publique sont concernés ?

    Décidément, la santé publique semble soumise à des lois spécifiques, votées dans une autre République.

    Cet argument de la rentabilité a, toutefois, le mérite de poser le problème, bien vrai celui-là, de la pertinence actuelle de la médecine gratuite et de la nécessité de réformer en urgence notre système de santé. La crise que traverse, aujourd’hui, la santé publique a cela de positif. Les grèves, des médecins et celles des paramédicaux, qui secouent le secteur de la santé publique, ont, en effet, le mérite d’alerter l’opinion en mettant à la lumière le dérisoire et l’indigence de ce « parent pauvre » qu’est la santé publique. Elles pointent du doigt la faillite, à venir, d’un secteur dont l’organisation est en décalage flagrant avec l’environnement économique national et dont la politique a été édifiée sur une idéologie surannée.

    L’impératif de rentabilité du secteur de la santé nous fait inévitablement tourner le regard du côté de la sécurité sociale car, si la fonction publique et l’Etat ne veulent plus assumer les dépenses de santé, il faudra bien que la sécurité sociale mette la main à la poche et qu’elle rembourse non pas sur la valeur actuelle de la prestation, actuelle qui a été fixée au milieu des années 80, mais sur sa valeur réelle, c’est à dire celle d’aujourd’hui. C’est, sans doute, sur cette valeur que devra également être calculée la rétribution du médecin et de l’agent paramédical.

    Le citoyen doit savoir que le médecin généraliste qui prend soin de lui, quand il a des soucis de santé, a un salaire de 33500,00 DA par mois, en début de carrière. 49500,00 est celui qui lui est donné tous les mois après 30 ans d’ancienneté. Un salaire misérable, une honte. Bien sûr, aucun avantage en nature, à l’instar des « professions sensibles », ne lui est offert. Même le droit à la procédure de cessibilité du logement de fonction, quand il en bénéficie, lui est interdit. Une de leurs revendications d’aujourd’hui.

    Il faut que les pouvoirs publics réévaluent avec objectivité et lucidité le coût de la santé. Le prix de la consultation, la valeur réelle des examens radiologiques et biologiques, le tarif de la journée d’hospitalisation, etc. Le remboursement, par la sécurité sociale, des frais de santé doit alors se faire sur la base du montant réel de la prestation. C’est tout le problème de la contractualisation dont on parle depuis si longtemps et qui tarde à venir. Pourquoi ? Et Pourquoi la nouvelle loi sur la santé n’est toujours pas d’actualité ?

    Probablement parce que, pour des raisons idéologiques, il ne faut pas remettre en cause le principe de la médecine gratuite. Même si chacun sait que la médecine n’est plus gratuite en Algérie depuis longtemps. Je l’ai écrit dans une contribution antérieure (El Watan du 16 et 17 mai 2008) et je ne vais pas y revenir mais il faut rappeler que le secteur publique de la santé est si peu imperméable au citoyen - surtout quand il s’agit de faire des examens spécialisés - et peu accueillant, voire indigent, notamment dans le cas des prestations ordinaires, que le patient s’en détourne inévitablement pour aller consulter dans le secteur privé.

    La nouvelle loi sur la santé tarde aussi à venir, et c’est à mon avis l’argument le plus important, parce notre système de santé évolue dans un environnement économique tellement perverti qu’il est difficile de le réformer sans dégâts collatéraux, au moins sans se faire écrouler notre système de sécurité sociale.

    Les pouvoirs publics le savent bien, les responsables de la sécurité sociale également. C’est pourquoi ils ne pavoisent plus. Durant des années, ces derniers ont, en effet, fait croire à l’opinion que la sécurité sociale subventionne les hôpitaux par générosité. Nous l’avons entendu dire devant la commission santé et affaires sociales, il y a plusieurs mois. Nous l’avons encore entendu, il y a seulement quelques jours, de la bouche même des fonctionnaires du ministère de la santé : «  la sécurité sociale est venue au secours du ministère en apportant quelques milliards (3 milliards de centimes) pour payer la prime d’intéressement des praticiens de santé publique ». Hallucinant. Voilà une institution qui vit des cotisations sociales des travailleurs et qui oublie que dans le contrat qui la lie à ces derniers, elle est tenue de répondre à leurs besoins de santé. Le pire est que pendant longtemps, l’Etat a avalisé cet état d’esprit.

    Si le tarif de la consultation, remboursé aujourd’hui, est seulement doublé - et il restera nettement en deçà du tarif réel appliqué -, la sécurité sociale sera amenée à mettre la clé sous le paillasson. De l’aveu même de son directeur général. Voilà pourquoi la contractualisation dont on parle depuis maintenant deux ans, tarde à venir. Voilà pourquoi aussi, les pouvoirs publics ont prévu, dans la loi de finances 2010, des taxes au bénéfice de la sécurité sociale (de 5% sur l’importation des médicaments, de 250 000 DA sur l’achat de bateaux de plaisance et 1 (un) DA sur chaque paquet de cigarettes vendu). Est-ce que ces taxes suffiront ? Sans doute non.

    Pour « rentrer dans ses frais », la sécurité sociale peut exiger de revoir les tarifs des cotisations sociales afin de les adapter à ses impératifs de survie, et c’est son droit. Toutefois,

    par l’effet domino, c’est tout l’environnement économique national qui va en pâtir. L’entreprise, pour répondre, à ses impératifs de rentabilité, ne recrutera plus et/ou augmentera, a son tour, le montant des ses prestations ou de ses produits. L’emploi et la consommation vont en prendre un coup, etc.

    Que faudra-t-il faire ? Le pétrole de la Sonatrach ne suffira pas à fournir les moyens financiers pour réguler tout cela. Les décideurs, qui ont dirigé le pays depuis l’indépendance, ont, par la magie de l’euphorie des années socialisantes et par une impéritie avérée - il faut le souligner -, engouffré l’économie nationale dans une crise qui ne fait que commencer à poindre son nez. Même si prix du baril de pétrole continue à sauvegarder les apparences, la réalité économique nationale - en tout premier lieu l’indigence des salaires et le coût disproportionné de la vie, l’amère réalité de l’absence d’un vrai pouvoir d’achat - vient rappeler, s’il le faut, le mécontentement du citoyen et le risque permanent d’une explosion sociale. Ce n’est pas la soupape ouverte de l’équipe nationale de football qui changera les choses.

    Quoiqu’il en soit, les praticiens de santé publique, généralistes et spécialistes crient leur détresse depuis plusieurs années dans l’indifférence généralisée. Ils se battent pour leur avenir et leur carrière, et ne veulent pas être les parents pauvres d’un système de santé qui prétend prendre soin du citoyen alors qu’il ignore sa propre ressource humaine : le médecin et l’infirmier, des piliers de la maison.

    Si notre système de santé reste en l’état, il est condamné à s’écrouler. Les praticiens, « insurgés », refusent ce destin, les paramédicaux aussi. En tous cas, ils ne veulent pas que la santé publique en paie les frais et soit « enterrée ». Ils l’ont suffisamment répété devant les parlementaires de la commission santé et affaires sociales, comme ils ont montré également leur détermination à aller au bout de leur mouvement de protestation.

    Ils sont descendus dans la rue, la réponse ne s’est pas fait attendre. Les forces de l’ordre ont donné du bâton. Mais ils reviendront dans la rue, parce ce qu’ils ont conscience que leurs revendications sont justes et légitimes.

    La colère gronde aussi du côté des paramédicaux qui menacent, à leur tour. Les enseignants envisagent, à nouveau, de revenir dans la protestation. La contagion peut gagner d’autres travailleurs…

    Dans tous les cas, chacun doit apporter un soutien à la revendication de la dignité, quelque soient les personnes et les corps professionnels qui l’expriment. Concernant les médecins de santé publique, en tant que citoyen, médecin et élu de la nation, mon appui leur est acquis.

  • Un « Poutine » pour l’Algérie

    imagespoutine.jpegphoto de boutef déguisé

    Publié le 26/05/2008 à 12:00 par contreleclandoujda
    La situation qui prévaut actuellement en Algérie ressemble, à s’y méprendre, à celle qui régnait, en Russie, durant la dernière année du Président Boris Eltsine :

    - Un Président de la République malade et de plus en plus impotent ;

    - Sa famille et son clan dirigeaient le pays à sa place ;

    - Une corruption généralisée ;

    - Une maffia prédatrice, qui transfère illicitement les capitaux et les richesses du pays vers l’étranger ;

    - Une industrie nationale bradée ;

    -Une privatisation sauvage des entreprises et organismes financiers publics ;

    - Une économie en ruine ;

    - Un chômage endémique ;

    - Une paupérisation accélérée de la population dont les besoins élémentaires n'étaient pas satisfaits ;

    - Une fuite massive des cadres et des ressortissants vers des horizons meilleurs ;

    - Une politique étrangère cacophonique, indigne de la Russie, héritière de la super-puissance qu’était l’URSS ;

    Pour sortir le pays de l’impasse durable dans laquelle il se trouve , nos « Sages » doivent, à l'instar de leurs homologues russes, favoriser d’urgence l’émergence d’un « Poutine », un vrai « Poutine » algérien, dont le discours fédérateur, objectif et pondéré pourra remobiliser et redonner confiance au peuple algérien traumatisé par 7 ans et demi de lutte féroce pour son indépendance et 46 ans de monopoles, de frustrations et de brimades diverses, de corruption, de terrorisme sauvage et de régionalisme néfaste.

    L’urgence est à cela et non pas à une révision constitutionnelle problématique, qui ferait entrer le pays dans une zone de turbulences dangereuse pour la cohésion, la stabilité et l’unité nationales.

    « Enfant du système », comme Poutine, Ouyahia serait, peut être, cet homme là ?


    Ahmed Bensalah

  • Réponse à Monsieur "Bouteflika"

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    Publié le 08/11/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Commentaire de l'internaute Bouteflika :" Tu dois être un Kabyle ou un Chaoui pour détester et critiquer Si Abdelkader comme ça."

    Cher Monsieur Bouteflika,

    Je ne suis ni "un Kabyle ni un Chaoui" mais un Algérien, comme vous, peut être, indépendemment de nos régions d'origine respectives et je ne critique pas Abdelaziz Bouteflika en tant que personne mais en sa qualité de Président de la République, qui gére le pays d'une manière qui me parait porteuse de gros risques pour son avenir.

    Dans quelques années, c'est à dire demain, lorsque Abdelaziz Bouteflika ne sera plus Président de la République ou là pour défendre sa gestion problèmatique du pays, je ne crois pas qu'il se trouvera beaucoup parmi ceux qui auront profité de son régionalisme primaire pour prendre sa défense.

    Il y a eu le précédent de 1978-1999 où il s'est retrouvé pratiquement seul mais, il ne semble pas avoir tiré les bonnes leçons de cette "expérience amère".

    En ce qui me concerne, je me réjouis vraiment d'avoir formulé les "critiques", dont vous parlez, quand Abdelaziz Bouteflika était encore Président de la République, c'est à dire debout.

    Rassurez vous, Monsieur Bouteflika, je ne déteste pas notre Président plus que vous mais je placerai certainement le destin de notre pays bien avant le sien et le mien.

    Je ne suis pas aussi du genre d'hommes à tirer sur les ambulances et a fortiori sur les cadavres et je m'engage même, au nom des principes, qui ont toujours été les miens, à ne jamais rejoindre la meute qui sera lâchée contre Abdelaziz Bouteflika ou sa mémoire, lorsqu'il ne sera plus au pouvoir ou de ce monde.

    Comme tout être humain qui n'a pas vendu son âme au Diable, je suis naturellement sympathisant et solidaire des pauvres, des faibles, des minoritaires, des marginalisés et marginaux, des pestiférés, des exclus, des persécutés, des brimés, de ceux qui traversent le désert ou sont injustement mis dans les oubliettes ou dans les placards, en un mot des mahgourines ( opprimés ) de toutes sortes, je serais spontanément à ses cotés s'il en devenait un et il le sera, même à titre posthume car on ne fraie pas impunément avec le pouvoir ou l'argent.

    Concernant l'aspect régionaliste de votre commentaire, si vous suiviez les "sorties" de votre célèbre homonyme, à travers le pays, vous auriez remarqué qu'il est "mieux" reçu dans certaines villes de l'Est que dans la majorité de celles de l'Ouest, du Sud et surtout du Centre.

    A l'occasion, je ne sais pas si c'est vous ou si c'est un autre membre de votre "famille", qui avait répondu à un journaliste qui lui demandait pourquoi le Président Abdelaziz Bouteflika voulait faire amender la Constitution uniquement pour rester au pouvoir, à un âge où les hommes normalement constitués aspirent à se reposer pour profiter, avec leurs proches, des derniers instants de leur vie, qui sont inestimables ( voir, ci-après, la lettre que Gabriel Garcia Marquez a adressée à ses proches, à ce sujet ), " Il faut le comprendre, il ne sait pas faire autre chose qu'être président". Msikine !

    Mais qu'ont-ils donc ces hassadines, ces hashashines et tous ces pseudo-démocrates et méchants opposants "kabyles, chaouis" et aussi d'ailleurs, à vouloir priver oulidna de son modeste gagne-bifteck ?

    Bienvenue à Sa Majesté l'Empereur Bouteflika 1er.

    Cordialement

    Lettre de Gabriel Garcia Marquez à ses proches

    “Si pour un moment Dieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible.
    Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais tout ce que je dis.
    Je donnerais une valeur aux choses, non pas pour ce qu’elles représentent, mais plutôt pour ce qu’elles signifient.
    Je dormirais peu, je rêverais davantage, sachant que pour chaque minute pendant laquelle nous fermons les yeux nous perdons soixante secondes de lumière.
    Je marcherais alors que les autres s’arrêtent ; je me réveillerais quand les autres s’endorment.
    Si Dieu me faisait cadeau d’un petit peu de vie je m’habillerais simplement, je m’allongerais à plat ventre sur le sol mettant à nu non seulement mon corps mais aussi mon âme.
    Aux hommes, je leur prouverais combien ils se trompent en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.
    A un enfant je lui donnerais des ailes, mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.
    Aux vieux je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais plutôt avec l’oubli.
    J’ai tant appris de vous, les hommes...,
    J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.
    J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois dans sa petite main le doigt de son père il le garde attrapé pour toujours.
    J’ai appris qu’un homme a seulement le droit d’en regarder un autre en bas quand il faut l’aider à se relever.
    Il y a tant de choses que j’ai pu apprendre de vous ! Mais réellement peu me serviront parce que quand elles seront rangées dans cette valise malheureusement, je serai en train de mourir. Il y a tant de choses que j’ai pu apprendre de vous.
    Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.
    Si je savais qu’aujourd’hui, c’est la dernière fois que je te vois t’endormir je te serrerais fort dans mes bras et je prierais le Seigneur de pouvoir être le gardien de ton âme.
    Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois je te dirais “Je t’aime” et j’ignorerais, honteusement, que tu le sais déjà.
    Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre opportunité de faire les choses bien; mais si je me trompe et que ce jour-ci est le seul qui nous reste, j’aimerais te dire combien je t’aime et que je ne t’oublierai jamais.
    Le lendemain n’est assuré pour personne, jeune ou vieux. Aujourd’hui ce peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. N’attends donc pas davantage, agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera peut-être jamais et que sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps d’un sourire, d’une étreinte, d’un baiser, et où tu as été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait.
    Garde auprès de toi ceux que tu aimes; dis-leur à l’oreille que tu as besoin d’eux; aime-les et soigne-les bien; prends le temps de leur dire “je te comprends”, “pardonne-moi”, “s’il te plaît”, “merci” et tous les autres mots d’amour que tu connais.”
    Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.”
    Démontre à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi.”


    Amine Benrabah


  • "La Révolution Blanche"


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    Publié le 21/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Les Ambassades et Compagnies étrangères en Algérie se bunkerisent non pas parce qu'elles craingnent un regain quelconque d'attentats terroristes contre lesquels, celles qui n'ont pas quitté l'Algérie se sont bien préparées depuis 1990 mais parce que les Diplomates en poste à Alger sont, de plus en plus, convaincus que le pouvoir algérien, en pleine crise paranoïaque, à l'image de son Président, n'hésitera pas de réprimer férocement, comme il l'a fait depuis 1962, ce qui est aujourd'hui communément appelé, dans les milieux diplomatiques algérois, "la Révolution Blanche" et dont les ingrédients se manifestent fortement, à travers tout le pays.

    En voici les principaux :

    Le "terrorisme résiduel", version clan présidentiel, qui frappe là où il veut et quand il veut et qui a été considérablement renforcé par les concessions unilatérales du pouvoir et les mesures de grâce présidentielles massives accordées aux terroristes, sans déclaration de repentance préalable. Pour des raisons démagogiques, la repentance est demandée à la France.
    Lorsque nos démagogues professionnels cesseront de la revendiquer, à des fins bassement politiciennes, la demande de pardon sera certainement présentée, un jour ou l'autre, par le Gouvernement français, au peuple algérien, comme il l'a fait avec d'autres peuples anciennement colonisés.
    La surenchère malsaine dessert souvent la cause qu'elle prétend défendre.

    Face à l'immobilisme, à la stérilité et au manque d'imagination dramatique du Gouvernement, castré par le Président Bouteflika, la société algérienne, dans toute sa diversité, est en ébulition : les grèves, largement suivies, se multiplient dans tous les secteurs et donnent lieu à des manifestations pacifiques, souvent violemment réprimées.

    Malgré les déclarations farfelues de Temmar, Djoudi, Bendjaber et d'autres "experts" de pacotille et, à l'exception des secteurs des hydrocarbures, des mines, des télécommunications et des banques et assurances, où les investissements sont hautement rentables immédiatement, les investissements directs étrangers ( les fameux IDE ) restent encore faibles, dans tous les secteurs et les promesses démagogiques d'investissements faramineux émanant des "frères" arabes et de quelques partenaires d'Extrême Orient et d'Occident, ne sont pour le moment que des intentions répétées, à maintes reprises.

    Les fléaux et maux sociaux suivants :

    - Recrudescence du banditisme et de la criminalité sous toutes leurs formes,
    - Bureaucratie et corruption généralisées,
    - Multiplication des scandales financiers : détournements des deniers d'organismes et institutions publics commes les banques, les entreprises, les wilayas, dairas et communes,
    - Injustice sociale,
    - Impunité des "intouchables" du régime, confirmée lors du "procés" Khalifa,
    - Népotisme et régionalisme exacerbés,
    - Indigence culturelle, industrielle et technologique du pays et le chômage endémique, qui en découle.
    Tandis que nos voisins, de l'Est et de l'Ouest notamment, renforcent leur tissu industriel productif et créent des emplois par dizaines de milliers, Temmar ( encore lui ) est réduit, je le cite, à "lancer une réflexion pour la définition d'un avant-projet de stratégie industrielle", pour développer une industrie, qui a été démantelée en catimini, par une privatisation sauvage des Entreprises Publiques Economiques.

    Précarité médicale et sociale de la majorité de la population algérienne, en dépit de l'aisance financière que l'Etat enregistre actuellement, en raison de concessions très avantageuses octroyées aux compagnies étrangères et l'exploitation intensive des ressources minérales, non renouvelables, du pays.

    Ecole sinistrée, qui produit des chômeurs par dizaines de milliers et enregistre l'un des taux de déperdition les plus élevés au monde : sur 100 élèves inscrits en première année élémentaire ( 6ième ), seuls 4 arrivent à la Terminale et parmi ces 4, un seul aura son bac et pourra aller à l'Université, non moins sinistrée.

    Analphabétisme de près de la moitié de la population algérienne,

    Ces tares et lacunes et d'autres fléaux et maux sociaux, aussi graves, ( drogue, prostitution, émigration clandestine, fausse monnaie, pillage du patrimoine et déstruction des sites historiques etc...), qui minent sérieusement la société algérienne aujourd'hui et ne militent aucunement en faveur d'un troisième mandat, bien au contraire, sont quotidiennement subis et dénoncés par le peuple algérien révolté par l'indifférence et le train de vie insultant de la nomenklatura, qui a le culot de créer un"fonds pour les générations futures", qui pourrait connaitre le même sort que celui du tristement célébre "fonds de solidarité", mis en place par le Président Ben Bella, aux lendemains de l'Indépendance, en 1962, alors que les besoins élémentaires de la grande majorité de leurs contemporains restent encore à couvrir.

    Messieurs du pouvoir ! "la Révolution Blanche", qui s'annonce est fonciérement pacifique, constructive et salutaire pour le pays ruiné par la cupidité et l'incompétence de la majorité de vos collègues.
    N'essayez pas de la contrarier ni de la récupérer, ce sera peine perdue.

    En comprenant plutôt la nécessité impérieuse du changement, maintenant, vous pourrez faire éviter à la nation algérienne une épreuve sanglante supplémentaire.

    Amine Benrabah

    *Cette expression est empruntée à un Diplomate américain en poste à Alger.


  • Le mauvais exemple


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    Publié le 17/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Pourquoi New York, Paris, Londres et demain d'autres capitales devraient elles ménager un pouvoir aux abois, de plus en plus coupé de son peuple qu'il "dirige" à partir de palais (El Mouradia, du Gouvernement, Zirout Youcef etc...) devenus de véritables bunkers, à cause des mesures de sécurité mises en oeuvre pour les protéger contre la colère de leurs concitoyens livrés à eux-mêmes.

    Dans ces pays démocratiques, le Gouvernement risque carrément de tomber si un de leurs ressortissants venait à être assassiné à l'étranger et qu'il sera prouvé que son Gouvernement ne l'avait pas informé, en temps opportun, des dangers qu'il encourerait s'il se rendait dans tel ou tel pays, pour une raison ou une autre.

    Un moment, sensibles, sans être réellement convaincus, au discours triomphaliste du clan présidentiel, qui a présenté la "Charte pour la Paix et la Réconciliation Nationale", unilatéralement élaborée dans l'urgence, comme la seule et unique possible solution à la crise multidimensionnelle algérienne, nos partenaires étrangers semblent comprendre aujourd'hui que cette politique de concessions unilatérales, de plus en plus importantes et dangereuses pour la cohésion, la stabilité et l'unité nationales, a surtout été mise à profit par les terroristes islamistes pour reconstituer leurs troupes décimées par les forces armées et de sécurité algériennes, aidées par les patriotes et la majorité du peuple algérien et pour réviser et adapter leur stratégie d'agression permanente, au terrain de l'ennemi, démobilisé par une surenchère politicienne suicidaire.

    On ne peut pas décemment demander à nos partenaires étrangers de faire fi de la dramatique réalité qui prévaut encore dans notre pays et de venir insvestir dans un pays que ses propres enfants, toutes catégories sociales confondues, fuient désespérément, de toutes les manières possibles.

    En tout état de cause, en se barricadant à double tour, dans leurs palais et en bloquant, pendant des heures, la circulation, lors de leurs déplacements, à Alger ou à l'intérieur du pays, les plus hauts responsbles du pays donnent le plus mauvais exemple possible à nos concitoyens et à nos partenaires étrangers, désireux de s'installer en Algérie.

    En réalité, en agissant ainsi, ces "responsables" nous confirment qu'ils sont restés fidèles et égaux à eux-mêmes, dans leur égocentrisme.

    Il est vraiment grand temps que nos "vénérables" dirigeants , qui fonctionnent avec une échelle de valeurs, pour le moins douteuses, qu'ils nous ont imposées depuis 1962 mais qui ne pourraient, en aucun cas être imposées à nos partenaires étrangers, malgré les énormes avantages et concessions qu'ils ne cessent de leur consentir, en contrpartie de leur "compréhension", sachent que le monde a beaucoup changé.

    Au lieu donc de s'entêter ridiculement, comme ils le font actuellement avec "l'affaire" (une autre ruse) de la révision constitutionnelle pour s'accrocher encore au koursi, le meilleur service que, ces figures usées, recyclées et ré-injectées, responsables de tant d'échecs dramatiques, puissent rendre au pays, est qu'ils partent, tous et maintenant, comme l'avaient fait, dans le respect et la dignité, leurs homologues étrangers, qui avaient pourtant apporté bien-être à leur peuple et prospérité à leur pays.

    Ces aveugles, sourds et muets articifiels, ces limaces "entêtées", comme dirait Rachid Boudjedra, qui n'ont produit que de la bave depuis 1962, doivent comprendre, une fois pour toutes, que cette fois-ci, sous aucun prétexte, ils ne nous imposeront leur logique tordue.

    Qu'ils aillent là où ils voudont, chez eux, chez les autres, le peuple algérien magnanime saurait fermer l'oeil sur leurs crimes et méfaits, si leur conscience leur permettaient d'avoir la paix de l'âme, qui leur manque le plus.

    Un pays, dont plus de 70% de la population sont âgés de moins de 30ans, doit être gouverné par des hommes jeunes, sains d'esprit et de corps et qui ont une moralité sans taches.

    Amine Benrabah

  • Bakchich : Ouyahia, nouveau lien entre Bouteflika et le général Tewfik

     

    Bakchich : Ouyahia, nouveau lien entre Bouteflika et le général Tewfik
    Un mini remaniement ministériel et un changement de Premier ministre qui sont passés comme une lettre à la poste. Rien ne change sous le ciel bleu d’Alger où l’on continue de préparer cahin-caha la prochaine élection présidentielle prévue en avril 2009. En jeu : une réforme de la Constitution cet été et le remplacement à terme du président Bouteflika.

    Vite fait bien fait. Le 23 juin, la présidence algérienne annonçait un mini remaniement ministériel et, surtout, un changement de Premier ministre. En effet, Ahmed Ouyahia, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND) succède à Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du Front de libération nationale (FLN). Ce dernier connaît bien la chanson : en bon joker des militaires et des services secrets qui tirent les ficelles du théâtre politique algérien, il a déjà dirigé le gouvernement à deux reprises : entre 1996 et 1998, sous la présidence de Liamine Zeroual, puis entre 2003 et 2006, sous Abdelaziz Bouteflika qu’il a donc déjà pratiqué.

    Si, depuis une semaine, Alger bruissait de rumeurs de remaniement ministériel imminent, rien, en surface, ne présageait de ce changement. Le Premier ministre français, François Fillon, n’a-t-il pas rencontré le 21 juin, dans la capitale algérienne, Abdelaziz Belkhadem comme si de rien n’était ? Plus qu’un énième clash entre le président Bouteflika – qui milite pour un troisième mandat – et les services de sécurité dominés par le général Mohamed Mediène, le renvoi de Belkhadem relève d’un deal passé entre les hommes de Bouteflika et Ahmed Ouyahia. Objectif : dégager Belkhadem qui a été rétrogradé au poste de ministre d’Etat et de représentant personnel du président de la République.

    Remaniement au rabais, trêve bien ficelée

    En témoigne notamment le fait que le remaniement du 23 juin ne concerne que trois ministres : celui des Transports, celui de la Poste, des technologies de l’information et de la communication et celle des Réformes financières. Dérisoire ! Par contre, le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, qui, au sujet d’émeutes sociales, avait récemment décrété que c’était le problème du chef du gouvernement et non le sien (sic !), a conservé son poste. Sans parler du fait que, ces derniers mois, les ministres avaient méchamment tendance à sécher d’importantes séances de travail. Ils ont un jour tous pris la tangente lors d’une réunion autour du Premier ministre. Prétexte invoqué : entre midi et deux la collation qui était habituellement servie a été zappée. Du coup, chacun est parti de son côté grignoter tout en se gardant bien de revenir au turbin !

    Ce ne sont toutefois pas les difficultés de Belkhadem à animer son équipe gouvernementale qui lui ont coûté sa place. Mais plutôt ses penchants pro-islamistes et son activisme pour amender en profondeur la Constitution algérienne. Ses propos enflammés sur la société algérienne qui ne doit avoir pour seule Constitution que le Saint-Coran avaient provoqué quelques hauts-le-coeur dans les casernes et indisposé certains au sein du FLN. Au moins, ces problèmes ne se poseront pas avec Ahmed Ouyahia : l’homme a la réputation d’avoir des penchants laïcs et d’être un « éradicateur » de barbus.

    Ouyahia, nouveau lien entre Boutef’ et le général Tewfik

    En tant que nouveau chef du gouvernement, Ouyahia aura à gérer la révision de la Constitution de laquelle dépend un (très) hypothétique troisième mandat du président Bouteflika. Jusqu’à ces derniers jours, restait à décider si elle serait adoptée par le biais d’un référendum ou par voie parlementaire. A ce sujet, le mercredi 25 juin, le quotidien algérien L’Expression, qui sert de porte-voix à la présidence, parlait de « dénouement » et annonçait que « la question est tranchée en haut lieu ». Signe que le consensus permettant l’équilibre du système a été atteint après moult tractations ; signe également que le renvoi de Belkhadem, partisan d’un référendum, résulte d’un accord entre les hommes de Bouteflika et ceux du général Mediène. Ainsi, selon L’Expression « le président de la république convoquera les deux chambres du Parlement pour soumettre son projet de révision constitutionnelle au courant du mois de juillet. » Et le quotidien de prédire, citant une « source » anonyme : « cela se fera entre le 5 et le 20 juillet ». En temps normal, la session en cours du Parlement aurait dû s’achever le 2 juillet et sera donc prolongée à titre exceptionnel.

    Reste à savoir maintenant sur quoi portera la révision de la Constitution. En son état actuel, elle stipule dans l’article 74 que « La durée du mandat présidentiel est de cinq ans. Le Président de la République est rééligible une seule fois. » Bouteflika obtiendra-t-il un troisième mandat ? Ou au mieux une prolongation de deux ans en vertu d’un passage du mandat présidentiel de cinq à sept ans ? Le fait qu’un Belkhadem, qui clamait dans le quotidien Le Monde, à quatre jours à peine de son éviction, que « si on procède à un amendement de la Constitution, pourquoi se limiter à une prolongation de deux ans ? », ait été mis hors-jeu, donne un aperçu de la réponse.

    www.bakchich.info
  • L'Intersyndicale de la Fonction Publique dénonce : "Au lieu du dialogue, le gouvernement préfére la répression "

    Les syndicats membres de l’Intersyndicale Autonome de la fonction publique analysent la situation sociale et économique nationale dans un communiqué parvenu à notre rédaction :

    Notre pays vit depuis le mois de septembre 2007, une dégradation vertigineuse de la situation sociale et économique caractérisée par une diminution alarmante du pouvoir d'achat, suite à l’augmentation vertigineuse et incontrôlée des prix des produits de large consommation. Cette situation est due au fait que notre pays importe l'inflation de l’économie mondiale suite à l’augmentation des prix des produits de première nécessité sur le marché international démontrant ainsi l’aggravation de la dépendance alimentaire dont il souffre depuis des années.
    Cette importation de l’inflation mondiale à généré une situation économique inédite dans l’histoire de la société algérienne : les citoyens sont payés en dinars algériens mais payent en euros !

    L'intersyndicale autonome de la fonction publique constate que l’actuel gouvernement a été incapable de mettre en place une politique sociale et économique pour : stopper l’inflation, mettre en place une politique de l’Etat pour soutenir les prix des produits de première nécessité qui doit se traduire avant tout par une politique de soutien intense à la production agricole nationale, afin de diminuer la dépendance alimentaire et assurer la sécurité alimentaire du pays, protéger le pouvoir d’achat des citoyens, relancer l’activité économique et industrielle productive génératrice de richesses et de bien être ; et cela malgré les énormes moyens financiers dont dispose le pays suite à l’augmentation du prix des hydrocarbures.

    L'intersyndicale autonome de la fonction publique est prête à utiliser tous les moyens légaux pour faire aboutir ses revendications justes et légitimes et interpelle les pouvoirs publics sur l’extrême gravité de la situation socio-économique que traverse notre pays et demande la mise en place de mesures socio-économiques urgentes pour répondre aux besoins sociaux, économiques et culturels des citoyens afin d’assurer la paix sociale et le bien être pour tous.

    A ce propos, le secteur de la fonction publique connaît depuis le mois de janvier 2008, un vaste mouvement social animé par les syndicats autonomes autour de revendications socioprofessionnelles communes à tous les fonctionnaires :
    - Défense du pouvoir d'achat
    - Refus de la nouvelle grille des salaires de la fonction publique qui a été élaborée unilatéralement par les pouvoirs publics sans consultation des partenaires sociaux comme l’exige les lois sociales nationales et internationales. Cette nouvelle grille des salaires ne répond nullement aux aspirations légitimes des fonctionnaires pour un salaire qui leur assure le bien être matériel et moral et qui permet aussi à notre pays d’avoir une fonction publique moderne au service du citoyen, du développement économique, social et culturel de la société algérienne. Même la maigre augmentation du salaire de base accordée dans cette nouvelle grille des salaires a déjà été rattrapée par l’inflation galopante.
    - Demande d'une augmentation substantielle du point indiciaire afin d’avoir un salaire de base qui correspond aux aspirations légitimes du fonctionnaire.
    - Demande de l'élaboration des statuts particuliers en concertation avec les partenaires sociaux représentatifs des fonctionnaires
    - Abrogation de l'article 87bis
    - Intégration des contractuels de la fonction publique
    - Défense des libertés syndicales
    - Respect des conventions internationales de l’OIT N° 87-98-135 ratifiées par notre pays
    - Respect de l’article 15 de la loi 90-14 c'est-à-dire la non ingérence de l’administration dans les affaires internes du syndicat.

    Ce vaste mouvement social dans la fonction publique a permis pour la première fois dans l'histoire syndicale de notre pays, l'émergence d'une unité et une solidarité syndicales sur le terrain des luttes et la construction au quotidien d'un vaste mouvement de résistance sociale dans la fonction publique pour défendre le pouvoir d'achat et les libertés syndicales.
    Ce mouvement social algérien a reçu le soutien du mouvement syndical international qui lutte pour un secteur public moderne au service du bien être du citoyen.

    L'intersyndical autonome de la fonction publique rappelle à l'opinion publique nationale qu'à ce jour, les pouvoirs publics refusent toujours l'ouverture des négociations et d'un dialogue social comme l'exigent les lois sociales nationales et internationales avec les partenaires sociaux représentatifs de la fonction publique, afin de répondre aux revendications justes et légitimes des fonctionnaires.

    Les pouvoirs publics continuent à privilégier la politique du monologue et des intimidations, de la répression des libertés syndicales par l'instrumentalisation de l'appareil judiciaire pour remettre en cause le droit de grève garanti par la constitution, la ponction illégale des salaires des fonctionnaires qui ont suivi la grève.
    Cette politique répressive ne fera pas plier les fonctionnaires qui luttent pour la défense de leurs revendications socioprofessionnelles dans le strict respect des lois sociales nationales et internationales.

    Face au refus des pouvoirs publics de répondre aux revendications justes et légitimes des fonctionnaires, l'intersyndicale autonome de la fonction publique :

    - Appelle à l'unité d’action syndicale la plus large avec les syndicats autonomes de la fonction publique qui se battent pour la convergence des luttes syndicales pour hâter l'aboutissement des revendications justes et légitimes des fonctionnaires.

    Les syndicats membres de l’Intersyndicale Autonome de la fonction publique:
    CLA
    CNAPEST
    SATEF
    SNAPAP
    SNTE
    SNPEM
    CECA
    La Coordination Nationale des Sections CNES