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  • Comment le pouvoir de Bouteflika en est-il venu à livrer ses hommes ?

    files.phpboute.jpegDiable ! La république des clans ne partage-t-elle pas avec les jésuites la vertu de ne jamais abandonner ni leurs ennemis ni leurs amis ? On n’a pas reproché à ces courtisans ripoux d’avoir falsifié, truqué ou manigancé. Les acolytes étaient liés au pouvoir par un pacte tacite : en contrepartie du rôle d’exécuteurs de la tyrannie, ils bénéficiaient du droit implicite de monnayer leur activité. On a leur a toujours accordé ce privilège de pouvoir abuser, soit pour le compte d’inavouables raisons d’État soit, à des dimensions plus modestes, pour leur propre compte. Alors, pourquoi avoir sacrifié ces "amis" et laissé éclater les scandales Sonatrach et Autoroute ? C’est toute la tragédie de l’Algérie de Bouteflika, monarchie tellement corrompue qu’elle cesse d’être un État pour devenir une cour, puis une cour elle-même dépassée. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux trafiquants anonymes dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables pour l’équilibre du pouvoir. Dans cette situation, les « amis » ne comptent plus. On s’en débarrasse. L’essentiel et de « sauver la tête du roi ». Lui, n’a rien à voir dans tout cela. Mieux : il cherche la vérité. Ainsi des journaux proches de la Présidence (Echourouk et Le Temps) nous apprennent-ils que « sur ordre du président », l’enquête sur Sonatrach sera élargie à toutes les transactions touchant les hydrocarbures et les activités conjointes qui sont le plus gros secteur de pots-de-vin et de dilapidation, surtout dans le Sud, espace privilégié du passe-temps des entreprises étrangères qui bénéficient du silence complice des cadres de Sonatrach. On apprend même par Le Temps que « Abdelaziz Bouteflika s'attaque à la corruption dans le secteur agricole » et que les directions des services agricoles ont été destinataires d'une instruction présidentielle relative à la lutte contre la corruption ». Cela est dit très sérieusement, au moment où l’ancien président de l’Assemblée nationale, Amar Saâdani, qui a trafiqué sur la steppe, et Mohamed Bouricha, wali de Blida, proche de la famille Bouteflika, poursuivi pour trafic de terres agricoles appartenant à l’Etat qu’il « revendait » pour son compte, sont toujours en liberté et coulent des jours tranquilles. Pour masquer ces scandales des « amis », on va lancer une « opération mais propres » dans le secteur public. On parle ainsi du groupe pharmaceutique Saidal, dont le directeur général, Rachid Zaouani, a été relevé de ses fonctions, le 15 novembre dernier. Ou encore l’affaire de l’ex-P-DG de la cimenterie de Chlef condamné à deux ans de prison ferme pour «abus de pouvoir» après plainte du syndicat de cette entreprise. Les gestionnaires publics redoutent le spectre d’une campagne «mains propres» dont l’ampleur rappelle singulièrement celle du milieu des années 1990. Une campagne qui ne tardera pas à toucher, selon certaines informations, le deuxième grand groupe du secteur de l’énergie, à savoir la Sonelgaz. Selon le quotidien électronique «Tout sur l’Algérie», l’opération «mains propres» touchera la Sonelgaz, visée par une enquête des services de sécurité. Cette source précise qu’une information judiciaire a été ouverte pour déterminer les responsabilités de hauts cadres du groupe dans l’attribution de contrats dans le domaine des canalisations. Tout est question de bizutage… L.M.

  • PARTIE 2 : « Vole, le parrain te protège ! »

    L’ancien président de l’Assemblée nationale, Amar Saâdani, est entendu par un juge de Djelfa pour avoir détourné des fonds publics, pendant qu’il était au perchoir, à l’aide de sociétés écrans ! Il ne lui arrivera rien. Saâdani a milité pour un troisième mandat pour Bouteflika. Sa société écran s’appelle Al Karama, allusion à la formule du Président Bouteflika !
    Il fait partie des « amis » du président.
    Ils sont, comme ça, des dizaines, cités par la justice ou par l’Inspection générale des finances, c’est à dire son frère, son chef de cabinet,  son responsable du protocole, l’ancien président de l’Assemblée nationale Saâdani, les ministres Chekib Khelil, Belaïz et Toumi, le syndicaliste du pouvoir Sidi Saïd, le wali Bouricha, et quelques dizaines d'autres, tous « épargnés » par le simple fait qu'il soit une relation de Bouteflika. Qui peut douter de la probité d'une relation du président Bouteflika ?
    « Toutes les affaires de corruption révélées ont un point commun : l’impunité », nous dit El-Watan. L’un des exemples les plus édifiants est celui de l’actuel ministre de la Santé, soupçonné d’avoir détourné des aides destinées aux agriculteurs. L’homme de Bouteflika, Saïd Barkat, « a saisi sa position de ministre de l’Agriculture et de son amitié avec le Président pour se servir et servir son entourage. Pour preuve, il a détourné 70% des aides agricoles destinées aux 14 wilayas du Sud au seul profit de la wilaya de Biskra », écrit l’hebdomadaire El Khabar hebdo.
    Le journal arabophone a également évoqué l’affaire de l’achat de matériel agricole défectueux, d’une valeur de 1000 milliards de centimes, auprès d’une société espagnole appartenant à l’ex-Premier ministre ibérique, José Maria Aznar. « La procédure d’achat du matériel n’a pas été respectée puisqu’il n’a pas été soumis à un avis d’appel d’offres national et international, tel que le prévoit la réglementation », souligne El Khabar hebdo. Saïd Barkat s’est dit « victime » d’une campagne qui vise à le faire partir du gouvernement. Même si la liste des affaires dans lesquelles est impliqué l’ancien ministre de l’Agriculture paraît encore longue, l’homme est toujours au gouvernement.
    Il en est de même pour le scandale qui a éclaboussé le secteur de la pêche et a mis le clan de Bouguerra Soltani sur la paille. En octobre dernier, le tribunal de Annaba a eu à juger une affaire de trafic de thon rouge dans les eaux algériennes. Le secrétaire général du ministère de la Pêche, d’obédience MSP, a ainsi été inculpé aux côtés du directeur central de la pêche, de deux armateurs algériens et six turcs. La presse a révélé, par ailleurs, de nombreux dysfonctionnements dans des contrats de pêche au thon, dans les eaux algériennes, conclus avec des sociétés chinoises lorsque Bouguerra Soltani était secrétaire d’Etat à la Pêche de 1996 à 1998.
    Mais l’affaire qui a été le mieux étouffée est celle de Brown Roots et Condor (BRC). Dans ce dossier traitant de passation frauduleuse de marchés (de gré à gré), Sonatrach aurait confié à cette société 27 projets d’un montant global de 63 milliards de dinars. Le recours de Sonatrach à BRC, malgré les surfacturations exorbitantes, était motivé, selon le PDG actuellement sous mandat de dépôt, par la « précipitation ». « Ce mode de passation de gré à gré a été expressément autorisé sous forme de décisions d’accord prises par le PDG sous le sceau de l’urgence, alors que la nature de ces projets ne le justifiait pas », commentent les rédacteurs du rapport de l’Inspection générale des finances (IGF). D’aucuns pensaient que cette affaire devait signer la mort de la carrière de Chakib Khelil. Il n’en fut rien. La société algéro-américaine a été précipitamment dissoute et plus personne n’aborde ce sujet.
    Le symbole de la personnalité corrompue proche du président et protégée par ce dernier, s’appelle Mohamed Bouricha, wali de Blida, proche de la famille Bouteflika. Confondu au début de l’année 2005 de corruption, de dilapidation de deniers publics, d’usage de fonds étatiques à des fins personnelles, de trafic de terres agricoles et d’abus de pouvoir, ce préfet bien spécial a joui d’une incroyable impunité pour des délits impardonnables et avérés. Le préfet Bouricha « revendait » pour son compte des terres agricoles appartenant à l’Etat et traitait de manière frauduleuse avec quatre hommes d’affaires qu’il faisait bénéficier de terrains et de marchés douteux en contrepartie de commissions en espèces et en nature. Il a notamment fait acheter par l’hôpital psychiatrique de Blida, et par cinq communes relevant de son territoire, des marchandises surfacturées par son complice Boukrid, un trafiquant de voitures qui, en retour, l’a gratifié de généreuses ristournes. La gendarmerie a établi que Boukrid s’adonnait à la contrebande de voitures avec le propre fils du wali qui, bien entendu, agissait sous la couverture de papa. Avec son autre acolyte El-Hadj, un promoteur immobilier, Mohamed Bouricha a passé un marché encore plus juteux : l’octroi d’un terrain de l'Etat, incessible, en échange de deux somptueuses villas à Alger et d’une limousine au volant de laquelle le très fantasque préfet avait même l’impudence de s’afficher publiquement ! Bouricha avait aussi, selon les journaux, bénéficié d’une maison à Paris offerte par un riche industriel à qui il aurait facilité l’acquisition d’une usine textile. Bref, ce fut un préfet très débrouillard et très riche qui fut démis de ses fonctions en mai 2005, placé sous contrôle judiciaire un an plus tard mais jamais incarcéré. Son fils, après un court séjour en prison, fut libéré en catimini, sans jamais avoir été jugé. Pour des délits dix fois moins graves, les Algériens anonymes ont passé cinq années d’enfermement !
    C’est que Bouricha, originaire de Tlemcen, c'est-à-dire de la région chérie par la famille Bouteflika, fait partie du clan des intouchables. A ce titre, il a d’ailleurs mené une hystérique campagne pour le président-candidat aux élections de 2004 et n’a jamais manqué de lui manifester son allégeance. On comprend, alors, que la taule ne soit pas faite pour les amis.
    En Joumloukia de Bouteflika, les Bouricha resteront une plante vénéneuse mais protégée qui ne s’épanouit que dans le silence de l’obscurité. C’est un phénomène incontrôlable, fatal, connu depuis toujours. Depuis Gustave Le Bon qui, en une vie centenaire, a beaucoup réfléchi sur les déséquilibres du monde mais aussi sur la civilisation des Arabes : « Un dictateur n'est qu'une fiction. Son pouvoir se dissémine en réalité entre de nombreux sous-dictateurs anonymes et irresponsables dont la tyrannie et la corruption deviennent bientôt insupportables.»

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  • Mourad Medelci a-t-il été humilié à l’aéroport de Washington ?

    Les autorités algériennes ont fini par réagir, en catimini, plus d’un mois après l’évènement, au scandale qui a concerné, le 7 décembre dernier, le ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci, soumis, selon nos confrères de Liberté, à un contrôle humiliant à l’aéroport de Washington alors qu’il était en visite officielle aux Etats-Unis.

    «Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, a reçu le traitement d’une personnalité en visite officielle aux USA», a affirmé une source diplomatique à la presse et rapporté par l’Expression. Le journal ne donne pas l’identité de la dite source.

    La réaction est, pour le moins, molle et n’apporte aucun démenti.

    Selon Liberté, Mourad Medelci, pourtant invité par la secrétaire du département d’état américain, Hilllary Clinton, qui l’attendait le lendemain pour des entretiens diplomatiques, est tombé dans un traquenard à l’aéroport Dulles de Washington D. C. Des agents de l’administration de l’émigration ont entrepris d’appliquer une procédure bête et féroce sur le ministre de souveraineté algérien (fouille corporelle, scanner…), faisant ainsi les frais des nouvelles mesures de contrôle musclé visant les ressortissants étrangers figurant sur la liste rouge des Etats, dont l’Algérie, supposés constituer une menace pour la sécurité intérieure des Etats-Unis d’Amérique. Il s’en est suivi des éclats de voix et des échanges peu courtois dans l’enceinte de l’aéroport entre la délégation algérienne et les agents américains, avant que les officiels américains informent le protocole de l’aéroport du caractère officiel du déplacement de la délégation algérienne.

    Selon le même journal, suite à cet incident, l’Algérie a décidé de porter plainte contre… l’autorité chargée de la sécurité aéroportuaire (Transport Security Administration).

    Quelques jours plus tard, le 4 janvier, Washington fait savoir que l’Algérie figure dans la "liste noire" de 14 pays établie par les Etats-Unis et dont les citoyens sont désormais soumis à des mesures supplémentaires de contrôle sécuritaire, suite à la tentative d'attentat le 25 décembre contre le vol Amsterdam-Detroit de la compagnie Northwest Airlines par un Nigérian de 23 ans.

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  • La dernière sornette du général Nezzar

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    Il partage avec Saïd Sadi, Khalida Toumi et quelques autres grandes figures de la fadaise politique, une obsession et un aplomb dont on dit qu’ils sont indispensables à toute bonne carrière politique : l’obsession de toujours se rappeler au souvenir de ses semblables fût-ce au prix d’un papotage falot; l’aplomb de toujours faire oublier ses récentes et moins récentes forfaitures.

    C’est donc en homme auto-blanchi que le général à la retraite Khaled Nezzar fut gagné, cette semaine, par l’irrésistible besoin d’éclairer les Algériens de sa lumière, tablant pour cela sur la puissance de l’amnésie et sur la profondeur de sa pensée.

    Le général, auteur d’un prodigieux lèche-bottes au président Bouteflika, sait que l’exercice est plutôt périlleux pour qui s’y frotte sans quelque botte secrète. Ayant vu, toutefois, le chef du RCD s’y livrer avec ce qu’il faut d’esprit et de finesse, la ministre de la Culture avec toute la matoiserie du bimbelotier, il a déduit que ce serait bien le diable s’il n’arrivait pas, lui le tout puissant stratège militaire, à user d’un peu de subtilité et de ruse pour séduire ses compatriotes. Après tout, qui se rappelle que Nezzar s’est renié, lui qui a dénoncé dans son livre Bouteflika, un homme, un bilan, « le péché impardonnable de Bouteflika : l'adultère politique avec l'intégrisme », jurant que  « Bouteflika président c'est Sant'Egidio à El Mouradia », pour ensuite affirmer « n’avoir rien dit » ?

    Tout cela n’est pas bien grave, n’est-ce pas ? On soutiendra que d’autres généraux, sans que personne ne les y oblige, ont bien formulé, entre 2001 et 2004, un nombre incalculable de fois ces serments péremptoires et définitifs pour, au final, se dédire publiquement. Oui, mais eux n’ont jamais plus parlé !

    Comme on le redoutait, en guise de subtilité et de ruse, Nezzar est allé au plus simple : exploiter le sentiment anti-égyptien pour regagner un peu d’estime populaire.  « Ils ont insulté nos martyrs et brûlé notre drapeau. Ils ont dépassé les limites », a-t-il déclaré le front haut, à propos des Egyptiens, lors de la présentation à la presse de son témoignage, Sur le front égyptien, la 2e brigade portée algérienne 1968-1969, préfacé par Ahmed Benbitour . «  J’ai décidé de rajouter des vérités après ces réactions. »

    Et voilà le général qui étale des secrets militaires, foulant aux pieds une histoire commune avec l’Egypte du temps où l’ennemi était un : l’Etat sioniste.  «  Je n’accepte pas qu’on s’attaque à nos chouhada », a-t-il dit.L’honneur algérien est sauf  ! On se prend même à imaginer le cataclysme littéraire si Nezzar devait écrire un livre chaque fois qu’on s’attaque à nos chouhada !

    J’ai toujours pensé qu’à force d'entretenir sa réputation d'officier le plus bavard de la grande muette, ce général finirait par disposer des vertus assassines de la grand-mère radoteuse : personne ne l'écoute mais tout le monde redoute que ses papotages ne dévoilent un secret de famille.Là il fait mieux : il utilise les vertus assassines de la grand-mère radoteuse pour …nous tuer de rire !

    Selon Nezzar, l’Egypte est en déclin. « C’est un pays qui vit toujours comme à l’époque des Pharaons. Dix millions d’Egyptiens vivent dans l’opulence et la majorité du peuple ne possède rien », a-t-il soutenu. Comme en Algérie, mon général ? Nezzar ne dit pas combien d’Algériens vivent dans l’opulence. Les affaires internes ne le concernent pas. Il a une formule pour ça : « Ana khatini »

    Entre la société d’informatique, le domaine Bouchaoui et quelques autres broutilles, il se contente de faire partie des Algériens vivent dans l’opulence. Les autres, les laissés pour compte, ils sont faits pour être tabassés et, accessoirement, brailler dans les stades.  « Le nationalisme des Algériens est intact. Il faut reconnaître que le président de la République a permis à des milliers de jeunes de se rendre au Soudan », a dit l’ancien ministre de la Défense.Aux dépens de qui et de quoi est en train de se faire l'impensable « retour en ménage » entre les chefs de l'Armée et Bouteflika ?, se demandait-on. A la différence de bien des amis qui ne doivent pas avoir tout à fait tort, je me refusais à conclure à la suprématie décisive de la rente sur certaines valeurs essentielles. En quoi Bouteflika permettrait-il, plus qu'un autre, à certains généraux qui ont des passions pour la minoterie, l'importation de la bière ou l'informatique, de les assouvir tranquillement ? Non, l'explication me paraissait nettement  plus inquiétante : il était à craindre que, sous la poussée de je ne sais quelles forces, ce retour en ménage, conçu comme une laborieuse formule interne au système pour en assurer l'équilibre et la survie, ne se soit décidé aux dépens de la République.

    Avec Nezzar, je m’aperçois que j’avais tort : nous échapperons peut-être à l’intégrisme mais pas à la bêtise.

    L.M.

  • Exclusif : Le PDG Meziane a tout avoué et l'enquête se resserre autour de Chakib Khelil

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    Selon des informations obtenues par nos journalistes de Radio Kalima, les cadres dirigeants de Sonatrach, y compris le PDG, Mohamed Meziane, ont tous chargé le ministre, son épouse, une américaine d’origine palestinienne et leur fils installé à Londres, lors de leurs auditions face aux officiers du DRS. Car c’est là que ça se passe. Cette opération contre la corruption n’est pas une opération émanant de la justice mais du DRS. Le département du garde des sceaux, Belaiz, proche de Bouteflika, ne sait plus quoi faire.

    Il faut dire que Chakib Khelil et son entourage, assuré d’une totale impunité grace à la couverture présidentielle ne se gênait plus. Les frais de bouches (hôtels, voitures, thalasso, manucure entre paris, Genève et New York) de Chakib Khelil, Mohamed Meziane et Réda Hemche, le chef de cabinet ont dépensé la coquette somme de 8,3 millions de dollars en 2009.

    Ils sont soupçonnés d’avoir des dizaines de millions de dollars ramassées grâce à des commissions et à des pots de vin. Les enquêteurs sont à la recherche des comptes en banques en Europe et aux Etats-Unis. Nos sources indiquent qu’en ce qui concerne le PDG de Sonatrach, les preuves sont établies. Il aurait lui-même craqué lors de son audition par les hommes du général Toufik le 31 décembre 2009. Sans l’intervention du ministre de la justice qui a plaidé son état de santé, il serait en prison avec ses collaborateurs et ses deux fils. Quant à Réda Hemche, l’ex chef de cabinet de Sonatrach, présenté par la quasi-totalité des prévenus comme le « cerveau » des affaires de corruption, il est installé à Lugano. Arrêté et inculpé en 1997 à Marseille pour trafic de voiture, l’homme est nommé conseiller auprès du PDG de Sonatrach en 2000 après le retour de Bouteflika aux affaires avant de devenir chef de cabinet. Il a la particularité d’être originaire, comme chakib Khelil et Ould Kaddour, l’ex patron de BRC, du petit patelin, H’naia, le village du père de Abdelaziz Bouteflika.

    Bouteflika-Toufik: guerre ou arnaque?

    Ne boudons pas notre plaisir. Pour une fois que les officiers du DRS utilisent l’argent des algériens pour traquer les corrompus et non pas les militants des droits de l’homme ou les journalistes, on ne va pas s’en plaindre, même si personne n’est dupe. Cela fait plus de dix ans que le pillage des richesses de l’Algérie se fait au grand jour sans que les hommes du général major Tewfik ne lèvent le petit doigt.  Au contraire ils avaient pour mission de protéger ce qu’ils considéraient comme la clientèle du régime et harcelaient dans le même temps ceux qui osaient les dénoncer. Du reste, même aujourd’hui, ils ne poursuivent que les corrompus du camp d’en face en continuant de protéger les leurs. La corruption en tant que telle, n’est pas et n’a jamais été un problème pour le DRS. Alors que se passe t il ? La guerre entre Bouteflika et le puissant patron du DRS, en poste depuis 20 ans, faut il le rapeller, est elle réelle? Ou les deux hommes se sont ils encore entendu, comme en 2004, pour redorer leur blason en s'attaquant à des symboles de la corruption? On le saura très vite.

    Yahia Bounouar

  • un proche de Bouteflika et de Chakib Khelil en fuite à l'étranger

    Affaire Sonatrach : un proche de Bouteflika et de Chakib Khelil en fuite à l'étranger

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    Selon des informations recueillies par LeMatin DZ, un mandat de recherche international devrait être établi à l'encontre de Reda Hemche, homme-lige du système Sonatrach,un proche de Bouteflika et de Chakib Khelil, soupçonné d'être la pièce maîtresse des malversations sur lesquelles enquête le DRS, notamment l’octroi de marchés par des voies illégales, c’est-à-dire, sans passer par des avis d’appel d’offres  nationaux et internationaux. L’enquête du département du renseignement et de sécurité, DRS, a révélé que plusieurs marchés ont été accordés selon le mode gré à gré, qui n’est autorisé qu’en cas d’urgence.

    Le cas Hemche a été soulevé hier par la chambre d’accusation près la cour d’Alger qui aurait refusé d’accorder la liberté provisoire aux accusés incarcérés en raison de la fuite de ce responsable.

    Selon El-Khabar, Hemche a pu quitter le pays avec le concours de "personnalités influentes",juste après le déclenchement de l’enquête sur Sonatrach. Il a bénéficié d’une retraite anticipée, dans le but de se délier de ses responsabilités. Il séjournerait en Suisse, à Lugano.

    Le nom de Hemche a apparu pour la première fois, en 2002, dans le scandale des deux tours du Val d'Hydra surpayées à l'entrepreneur Chaabani. Une partie de cette somme de 700 millirads de centimes aurait atterri dans la besace pour la campagne présidentielle de Bouteflika de 2004. L'architecte de ce marché n'est autre que Reda Hmeche qui faisait partie également, en plus de sa fonction de responsable de marketing au sein de la direction de la Sonatrach, du Conseil d'Administration de la société mixte BRC. Une partie de la somme des 400 milliards de centimes a été verséé par Hmeche aux comités de soutien à la candidature de Bouteflika en forme de "sponsoring". Et la plus importante partie, 300 milliards de centimes, a été, selon les mêmes sources, transférée à l'étranger via la Tunisie.

    Selon une source proche du dossier, l’enquête est loin d’être achevée. L'investigation porte maintenant sur une longue liste de responsables dont le lien au scandale de Sonatrach a été prouvé.

    L.M.

  • Quand la France voulait punir les généraux algériens

     

    boutef.jpgQuand la France voulait punir les généraux algériens


     

    L’islamiste Rachid Ramda vient d’être condamné en appel à la perpétuité pour son rôle dans les attentats de Paris en 1995. A l’époque, la DST avait demandé une étude sur les sanctions à infliger aux généraux algériens.

    Le verdict est tombé ce mardi soir : l’Algérien Rachid Ramda a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité pour son implication dans des attentats commis à Paris en 1995. Station RER de Saint-Michel le 25 juillet 1995, station de métro Maison-Blanche le 6 octobre 1995 et station RER du Musée d’Orsay le 17 octobre 1995. Cette série d’attaques officiellement revendiqués par le GIA (Groupe islamique armé) algérien avait fait 8 morts et 194 blessés.

    Le procès en appel de Rachid Ramda, qui a été extradé par le Royaume-Uni vers la France en décembre 2005, a été l’occasion de revenir sur cette période tourmentée et marquée par des relations exécrables entre Paris et Alger. A l’époque, les services français étaient sur les dents, l’opinion publique sous le choc et les politiques réclamaient des comptes. Si le GIA a revendiqué les attentats, se met à germer l’hypothèse que les généraux algériens, alors maîtres d’un pays en proie à une sanglante guerre civile, sont liés d’une façon ou d’une autre aux attaques sur Paris.

    A ce jour, aucune preuve n’a pu confirmer cette thèse rejetée par Alger qui en désigne les partisans par le terme de « Qui tue qui ». Un ancien ponte du renseignement français se souvient pourtant, sibyllin, que « lorsqu’on critique le régime algérien, il y a des attentats en France. Lorsqu’on ne le critique pas, il n’y a pas d’attentats en France »… Voilà pour le décor.

    La journaliste et spécialiste de l’Algérie, Nicole Chevillard, qui avait déjà témoigné au premier procès de Ramda en octobre 2007 (il avait été condamné à la perpétuité) comme l’a relaté Rue89, a remis le couvert le 23 septembre, lors du procès en appel.

    Elle y a raconté, de nouveau détails à l’appui, la drôle d’ambiance qui régnait dans les services français en 1995. Et en particulier au sein de la DST, alors dirigée par Philippe Parant. Ce dernier était alors secondé par Raymond Nart, le “monsieur Algérie de la DST”, qui n’a jamais caché qu’il entretenait d’excellentes relations avec les haut-gradés algériens, notamment le général Smain Lamari le numéro deux de la sécurité militaire décédé en août 2007. La ligne d’Alger était alors claire : éradiquer les islamistes.

    Au moment des premiers attentats, Nicole Chevillard venait d’achever la rédaction d’une étude politique et économique sur l’Algérie publiée par la revue Nord Sud Export. Elle y livrait entre autres une cartographie documentée de l’armée et des services algériens qui ne pouvait que taper dans l’oeil du renseignement français compte tenu de sa précision.

    Rançon de la gloire, le 9 octobre 1995, Nicole Chevillard est convoquée dans les locaux de la DST situés rue Nélaton et reçue par messieurs Parant et Nart. « Ils m’ont posé des questions sur les militaires et les islamistes algériens. Je les ai titillés pour savoir qui avait intérêt à faire pression sur la France. Pour Nart, c’était ’évident, ce sont les islamistes’. Parant s’est montré diplomate en répondant que la DST consultait » se souvient la journaliste. L’affaire n’allait pas en rester là.

    "Une petite étude complémentaire"

    Quelques jours plus tard, Philippe Parant, se rappelle à son bon souvenir. Et propose à la journaliste de le rejoindre à l’aube à l’hôtel La Trémoille, dans le Triangle d’or parisien du 8è arrondissement. Après lui avoir déclaré que le texte du « pacte de Saint Egidio » (offre de paix signée par les partis politiques algériens dotés d’une légitimité électorale que les généraux ont refusé en bloc) pouvait être l’amorce d’une solution politique pour le retour de la paix en Algérie, il glisse que «  si on calme le jeu politique en Algérie, la France serait tranquille puisqu’il était évident à son sens que l’insécurité algérienne avait traversé la Méditerranée » témoigne Nicole Chevillard.

    Puis, surprise, Philippe Parant demande à son interlocutrice de réaliser pour lui une « petite étude complémentaire ». Objectif : lister les moyens de pression que la France pourrait exercer sur les généraux qui détiennent alors le pouvoir en Algérie. Sont surtout visés ceux que l’on appelle les « janviéristes » et qui ont participé au coup d’Etat de janvier 1992 : Mohamed Lamari, chef d’Etat-major de l’armée, Smaïn Lamari, n°2 des services de renseignements, Mohamed Médiène, chef de la Sécurité militaire, Khaled Nezzar, ancien ministre de la Défense, Larbi Belkheir, parrain de tout le système…

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    « Le but de ce complément d’étude était que les généraux acceptent de se plier à des négociations, notamment avec les partis politiques signataires du pacte de Saint Egidio. Ou, tout du moins, qu’ils acceptent de ne pas entraver des médiations qui pourraient aboutir à une sortie de crise en Algérie » précise Nicole Chevillard.

    Un panel de tracasseries

    Alors que la campagne d’attentats islamistes en France se poursuit avec celui du 17 octobre 1995 contre la station RER Musée d’Orsay, Nicole Chevillard se met au travail. Elle préconise un large panel de tracasseries à infliger à l’Algérie des généraux : des sanctions économiques bien sûr car, à l’époque, Alger dépend de la France, grand bailleur de fonds dans le cadre du Club de Paris. Mais aussi des tracasseries administratives ciblées dont des difficultés pour obtenir un visa pour la France où les généraux aiment se faire soigner à l’hôpital du Val de Grâce où ils ont leurs habitudes ou le gel de leurs avoirs financiers dans l’Hexagone.

    Ces sanctions ont-elles été appliquées ? Mystère, même si effectivement dans la seconde moitié des années 90, certains militaires algériens se plaignaient d’avoir du mal à se procurer des visas pour eux et leurs familles. Toujours est-il qu’Alger a eu vent de ce qui se tramait à Paris. En effet, le 15 novembre 1995, un certain « Monsieur Marin », qui se présente comme étant de la DGSE, le renseignement extérieur français, entre en contact avec Nicole Chevillard en prétextant vouloir lui parler d’une affaire qui la touche « personnellement ». Rendez-vous est pris à proximité du Cercle militaire, dans le 8è arrondissement parisien. Quelle ne fût pas alors la surprise de la journaliste de s’entendre dire que les grandes oreilles françaises avaient capté des conversations menaçantes et insultantes à son égard entre des généraux réunis au Club des Pins, un de leurs lieux de villégiature dans la banlieue d’Alger…

    Last but not least, la DST préférera ne pas financer elle-même ce complément d’étude que Nicole Chevillard évalue de mémoire à 10000 francs et quelques. Mais une solution salvatrice sera trouvée en la personne du préfet Rémy Pautrat qui dirigeait alors le SGDN, le Secrétariat général à la Défense Nationale. « Je l’ai rencontré dans son bureau, près des Invalides autour du mois de janvier 1996 » affirme Chevillard. « Alors que je lui racontais que j’étais de la famille du père blanc Jean Chevillard assassiné à Alger en 1994 et pensais que les services algériens étaient derrière, il m’a confié que certains militaires n’étaient effectivement pas ’très recommandables’, même s’il n’avait pas de preuves contre eux ».

    Mémoire morte

    Comme Bakchich l’a relaté en 2007, le préfet Rémy Pautrat avait alors poussé la conversation plus loin avec la journaliste, lui racontant que « le général Lamari » (il s’agissait très vraisemblablement de Smaïn Lamari, n°2 de la sécurité militaire) se serait vanté auprès de ses interlocuteurs français de tenir Djamel Zitouni, qui était alors l’émir en chef du GIA. Et pas seulement ! Selon Chevillard qui cite Pautrat, le général Lamari aurait même convoqué trois membres du groupe terroriste dont Zitouni et, après avoir tué de ses propres mains les deux premiers, aurait jeté à l’islamiste radical : « Voilà, tu vois ce qui te reste à faire » !

    Aujourd’hui, le préfet Rémy Pautrat ne se souvient pas avoir rencontré Nicole Chevillard. Il l’a affirmé devant la Cour d’assises spéciale qui rejugeait Rachid Ramda le 23 septembre dernier avant de le réitérer fort sèchement à la journaliste dans les couloirs du palais de justice. Mais ce n’est pas tout à fait ce qu’il avait dit à Bakchich qui l’avait contacté en 2007 sur le même sujet. A propos de la rencontre avec Nicole Chevillard et du financement de l’étude de la DST, Rémy Pautrat avait effectivement indiqué ne pas se rappeler s’il avait ou non rencontré la journaliste même s’il était tout à fait plausible qu’il l’ait aidée à l’époque à la demande de la DST. « De tels modes de financement sont classiques » avait-t-il même précisé au sujet de son complément d’étude.

    Au sujet des dires du général Lamari, le préfet Pautrat a en revanche indiqué à Bakchich ne pas avoir recueilli ses confessions en personne. Mais il a raconté que l’un des principaux patrons de la DST, Raymond Nart, avait, lui, bien rencontré le général Smaïn Lamari. Et que ce dernier lui aurait expliqué que lors d’une embuscade, les forces spéciales algériennes avaient arrêté un groupe du GIA. Avec la délicatesse qui caractérise la sécurité militaire algérienne, ils avaient exécuté l’ensemble du commando. « A l’exception de Djamel Zitouni, le futur émir du GIA. Celui-là, avait confié Smaïn Lamari, on l’avait bien en main ». Raymont Nart n’a pas, à ce jour, confirmé ces informations.

    Si les vantardises du général Lamari ne relèvent pas de la légende urbaine, il va sans dire que la question du rôle des services secrets algériens dans les attentats de Paris, l’affaire des moines de Tibhirine et de la prise en otage de l’Airbus d’Air France en 1994 se pose alors très sérieusement : tous ont été revendiqués par Djamel Zitouni.

     

  • ILS SE RASSEMBLERONT MERCREDI PROCHAIN DEVANT LE PALAIS DU GOUVERNEMENT Les praticiens décident de radicaliser leur protesta

    boutef.jpg1557692963.jpg : ILS SE RASSEMBLERONT MERCREDI PROCHAIN DEVANT LE PALAIS DU GOUVERNEMENT
    Les praticiens décident de radicaliser leur protesta

    Les praticiens de santé publique, en grève depuis plus de deux mois, ne comptent pas faire marche arrière et se disent décidés à maintenir le bras de fer avec la tutelle jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Ils ont décidé de se rassembler mercredi prochain devant le palais du Gouvernement et solliciter une audience auprès du président de la République.
    F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Les praticiens ont déposé, mercredi dernier, une demande d’audience auprès des services de la présidence de la République. Les membres du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) et ceux du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) sont unanimes à condamner le mutisme affiché par le ministère de la Santé et lancent un appel au président de la République. Ils expliquent qu’en dépit de la forte mobilisation des praticiens au niveau national, le ministère de tutelle ignore tout autant leur détresse que la situation vécue par les malades dans les services hospitaliers. De ce fait, selon le docteur Yousfi, porte-parole du SNPSSP, les praticiens restent mobilisés et poursuivront le mouvement de grève, les prochains jours, jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause. Le docteur Yousfi notera, par ailleurs, que le combat des praticiens se fait aussi pour une meilleure prise en charge des patients qui, dira-t-il, subissent en premier lieu la déliquescence du système de santé. Les praticiens assurent, aussi, qu’ils ont eu le soutien des malades, notamment les cancéreux, à travers une lettre adressée par l’association El-Fedjr. Cette dernière, qui défend les droits des malades, a assuré, mercredi dernier, le SNPSP et le SNPSSP de son soutien indéfectible, selon les porte-parole des deux syndicats. Ces derniers rappellent que mercredi prochain, les praticiens se rassembleront à travers tout le territoire national, devant les sièges des wilayas. Les syndicalistes ont par ailleurs dénoncé, mercredi dernier, l’appel du ministère de la Santé à un arrêt de la grève, à travers la diffusion d’un communiqué d’un syndicat du secteur. A ce propos, ils ont déposé une plainte auprès du Bureau international du travail et des services de la Fonction publique.
    F.-Z. B.

  • lettre du depute' RCD à Monsieur le Ministre de la santé de la population et de la réforme hospitalière


    Des députés RCD en compagnie d'une mission d'information de l'ONU

    Le 10 janvier 2010, le groupe parlementaire du RCD a reçu à l’Assemblée nationale, à leur demande deux syndicats autonomes représentant les médecins généralistes de santé publique, le SNPSP (syndicat national des praticiens de santé publique) et les médecins spécialistes de santé publique, le SNPSSP (syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique).
    Les délégués de ces deux catégories professionnelles sont venus, d’une part, expliquer aux élus du Rassemblement le pourquoi de leur mouvement de grève et solliciter, d’autre part, le soutien actif de nos parlementaires et de notre parti.

    Après avoir souligné avec insistance que le RCD reste le seul parti politique à avoir toujours été aux côtés des deux syndicats, nos interlocuteurs donnent des explications sur les raisons qui les ont amenés à ce mouvement de protestation et exposent leurs revendications.
    - Une rémunération juste, adaptée à la réalité de l’environnement économique national et qui permette aux praticiens d’accéder, à l’instar de leurs collègues du secteur universitaire, à une vie décente et digne.
    - Un statut lisible et un plan de carrière qui garantisse une vraie progression professionnelle.
    Des revendications claires et sans équivoque mais qui n’ont pas, de toute évidence, été entendues par les autorités de tutelle.
    Faut-il rappeler que ce mouvement de grève - qui dure depuis plusieurs semaines - est le résultat du courroux, des praticiens, consécutif à la promulgation de deux décrets exécutifs portant statut particulier des corps des médecins généralistes et de celui des spécialistes de santé publique ?
    Deux décrets exécutifs, tous deux publiés au Journal Officiel N°70, qui ne répondent pas aux attentes de ces deux corps de métier, qui constituent, sans doute, la colonne vertébrale de la santé publique.
    Ces médecins, qui considèrent qu’ils sont les parents pauvres de notre système de santé, sont d’autant plus en colère qu’ils ont proposé - dans le cadre de commissions mixtes et en collaboration avec le ministère de la santé - des projets de statuts validés par les deux parties. L’administration n’en a pas tenu compte malgré des engagements fermes.
    Un revirement de situation qui est vécu, par les praticiens, comme un mépris résolument affiché, à leur endroit, par les pouvoirs publics.
    Faut-il rappeler, en effet, que cette situation de crise n’est pas nouvelle et qu’elle perdure depuis plusieurs années ? Une situation qui n’a pas manqué de régulièrement chahuter la prestation médicale en direction du citoyen et que le ministère de la santé continue, à ce jour, d’ignorer.
    Les représentants des deux syndicats ont rejeté les deux décrets exécutifs portant statut particulier de leurs corps de métier. Ils ont demandé aux parlementaires du RCD d’agir auprès de la commission santé et affaires sociales de l’Assemblée nationale et auprès des pouvoirs publics afin de les amener à amender ces décrets. Ils ont, par ailleurs, manifesté, à nouveau, leur entière disponibilité à travailler activement, en collaboration avec les autorités de tutelle, pour trouver des solutions à cette crise.
    De leur côté, les élus du Rassemblement se sont engagés à initier au plus vite des actions allant dans le sens de la mise en place d’un cadre serein de dialogue et de concertation et d’agir en direction du ministère de la santé afin que ce dernier apporte les solutions appropriées à cette situation.
    Dès la fin de cet entretien, les députés Hadj Arab Lila et Boudarène Mahmoud, tous deux membres de la commission santé et affaires sociales à l’Assemblée nationale, ont saisi la président de la dite commission pour de lui demander de recevoir les syndicats représentant les médecins de santé publique et d’écouter leurs doléances.
    Le docteur Boudarène a également interpellé le ministre de la santé sur cette question. Il lui a adressé une correspondance dans laquelle il lui demande d’apporter des solutions à cette crise qui ne peut que porter préjudice à la santé publique et à la population.

    Lire ci-dessous le texte intégral de la question adressée au ministre de la santé.

    Docteur BOUDARENE Mahmoud                          Alger le 19 janvier 2010

    Député

    Circonscription électorale de Tizi-Ouzou

    Monsieur le Ministre de la santé de la population et de la réforme hospitalière



    Objet : Question écrite

    vu les dispositions de la constitution notamment l’article 134 ;

    vu l’article 72 de la loi organique n°02-99 fixant l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée Populaire Nationale et de Conseil de la Nation ;

    en vertu des articles 98, 99, 100 et 101 du Règlement intérieur de l’APN.

    Monsieur le Ministre,

    La prestation médicale en direction du citoyen et plus généralement notre système de santé sont mis à mal, depuis plusieurs semaines, par des grèves de grande ampleur initiées par les syndicats autonomes représentant les praticiens de santé publique, généralistes et spécialistes.

    Par ce mouvement de protestation, ces deux corps de métier - qui constituent, sans doute, la colonne vertébrale de la santé publique - entendent ainsi manifester leur désarroi devant l’absence d’un véritable plan de carrière et la dégradation de leurs conditions sociales, et leur colère devant ce qu’ils ressentent comme un mépris opposé par les pouvoirs publics, qui refusent de les entendre et qui tournent le dos à leurs revendications.

    Le groupe parlementaire du RCD a longuement reçu à l’Assemblée nationale à leur demande, les représentants de ces deux catégories de praticiens, le SNPSP (syndicat national des praticiens de santé publique) et le SNPSSP (syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique).

    Au cours de cet entretien, nos interlocuteurs ont exprimé, en substance, des revendications claires et qui ne souffrent d’aucune équivoque :

    1 - un plan de carrière lisible et conforme à la réalité de leur activité,

    2 - et corrélativement une rémunération juste et adaptée au coût de la vie.

    Rien de plus normal, il nous semble.

    Les praticiens de santé publique ne doivent pas être, en effet, les parents pauvres de notre système de santé.

    Les représentants des praticiens de santé publique ont également manifesté leur ferme disponibilité à œuvrer activement, en collaboration avec le ministère de tutelle, pour trouver les solutions à même de sortir de cette crise.

    - Faut-il vous rappeler, Monsieur le Ministre, que les spécialistes de santé publique représentent un effectif de 8000 praticiens, environ ? 20 pour cent de ces personnes ont atteint 25 à 30 ans d’ancienneté. Une carrière, toute une vie…

    Et les médecins spécialistes de santé publique constituent la seule catégorie de praticiens qui est encore concernée par le service civile. Une injustice.

    - Faut-il également vous rappeler que 4000 médecins généralistes sont encore, au pire au chômage, au mieux (si je puis dire) dans le pré-emploi ? Une perte considérable pour la santé publique mais aussi une humiliation pour ces cadres formés par la Nation.

    Les praticiens généralistes et spécialistes de santé publique, qui exercent leur activité dans les EPSP, soit les deux tiers de l’effectif, sont les seules personnes qui travaillent - en violation du décret signé par le Premier Ministre fixant le repos hebdomadaire pour le samedi - précisément ce jour (le samedi). Une autre injustice.

    Les médecins généralistes et spécialistes de santé publique sont au cœur de notre système de santé. Leur assurer une vraie carrière et une vie décente et digne - une aspiration légitime - préservera ce dernier (notre système de santé) de toutes les vicissitudes et garantira une bonne qualité du soin et une  prestation médicale adéquate en direction de la population.

    Ce qui est proposé aujourd’hui par les pouvoirs publics ne semblent pas répondre aux attentes et aux espérances de ces médecins.

    Les praticiens généralistes, en particulier, ne sont pas satisfaits par le « projet de décret exécutif portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps des praticiens médicaux généralistes de santé publique » publié au JO N°70 du 30 novembre 2009.

    Mes questions sont les suivantes :

    1 - allez vous, Monsieur le Ministre, reconsidérer le projet de décret du 30 novembre et l’amender comme cela vous a été demandé par les praticiens concernés ?

    2 -  Etes vous disposé à mettre en place un cadre de concertation et de dialogue avec les syndicats représentant les praticiens généralistes et spécialistes de santé publique, et à créer une commission mixte - comme le vœu en a été exprimé - afin de réfléchir, en commun, à un projet de statut et de carrière à la hauteur des attentes de ces médecins ?

    Recevez, Monsieur le Ministre, mes salutations respectueuses.

    Docteur BOUDARENE M.

  • Ziari à Hanoi : la gifle

    La délégation algérienne remettant un présent au président vietnamien

    Missionné par le chef de l’Etat pour le représenter au Vietnam dans le but de constituer un front des anciennes colonies françaises, le président de l’Assemblée nationale a essuyé un échec cinglant à Hanoi.  Les Vietnamiens n’ont, en effet, accordé aucun intérêt à la proposition algérienne.une telle entreprise. Ils ont tout simplement fait l’impasse sur cette question à chaque fois que Ziari essayait de l’introduire dans les débats.

    Par ailleurs, les rares rencontres maintenues ont accusé un retard important sur le timing prévu. Pire des responsables de second ordre ont été délégués par le pays hôte à l’image de ce qui s’est passé lors de la visite à l’université de HANOI, le mercredi 20 janvier. La délégation algérienne a du patienter pendant un bon moment avant que le recteur et le vice recteur n’arrivent. Sitôt terminée son allocution d’ouverture, le recteur abandonne ses encombrants invités. Il réapparait vers le milieu de la visite pour dédicacer deux livres de médecine écrits en langue vietnamienne au président de l’APN pour s’excuser une seconde fois, arguant d’un engagement auquel il ne pouvait se soustraire.Déconcerté par ce manque de considération, la délégation parlementaire algérienne écourte sa visite dans cette université.

    La même journée à 16h 00, la délégation conduite par Ziari rajoute au discrédit du pouvoir algérien. En effet, à l’occasion d’une courte entrevue accordée par le président de la république du Vietnam, Ziari a donné la parole aux différents membres de la délégation. Ce fut alors une pitoyable diatribe. Le chef du groupe parlementaire du RND a jugé bon de préciser au président vietnamien que son parti n’est autre que celui du premier ministre. Ces propos ont poussé le représentant du FLN à revenir sur les relations historique que son parti avait entretenu avec les combattants vietnamiens tout en précisant que son président d’honneur est  le chef de l’Etat algérien. Cette gué-guerre des représentants de la diplomatie parlementaire a fait sourire le président vietnamien.

    Cette visite fait prendre conscience à la délégation algérienne du degré d'isolement diplomatique du pouvoir algérien qui s'englue dans des combats d'arrière garde en voulant embrigader des nations dans un front de revanche qui ne passionne ni le Viet Nam ni les autres anciennes colonies. Ces derniers sont engagés dans des projets de développements autrement plus sérieux.

    Une fois de plus le pouvoir algérien est dans une impasse.
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  • http://www.lematindz.net/

    Aujourd'hui

    Le P-dg du métro d'Alger auditionné par la justice

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    Le président-directeur général de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) a été auditionné jeudi par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Le responsable de cette entreprise, qui relève du ministère des Transports, aurait été placé sous mandat ...
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    Scandale à Sonatrach : L’indécrottable Mister Khelil

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    Le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, devrait ouvrir le dictionnaire pour y découvrir la définition exacte du mot «  scandale ». A la page 2321 du Petit Robert 2009, on peut lire cette définition : « scandale : effets fâcheux, choquants produit ...
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    Bouteflika répond à Toufik et rouvre l’enquête sur Boudiaf et Saidi

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    Selon des sources proches de la Présidence de la république algérienne et dont Le MatinDZ a reçu les informations, le conflit qui opposerait le président Bouteflika au patron des services secrets algériens (DRS), le général de corps d'armée Mohamed Mediène ...
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    Une défaite pour le régime de Bouteflika : LE MATIN de nouveau classé parmi la presse écrite nationale

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    L’organisme international des médias et journaux, 4International Media & Newspapers (4IMN), vient de classer les journaux africains et algériens en fonction de leur popularité.  C’est dans ce classement que LE MATIN est ressuscité comme titre à part entière parmi la ...
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    « Moins tu étudies plus tu vaux »

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    Le traitement réservé à la grève des médecins apparaît comme le prolongement naturel de celui infligé aux enseignants l’année dernière. Il est une conséquence directe de l’absence ou de ' l’inefficience ' des mécanismes de dialogue et de concertation qui ...
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    Mohamed Benchicou dédicacera son livre samedi au 16ème Maghreb des livres de Paris

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    Le 16ème Maghreb des livres s’ouvre demain samedi 6 février à Paris (CNHI, palais de la Porte-dorée, 293 avenue Daumesnil, Paris 12ème) en présence de 192 auteurs.Le Maghreb des livres, c'est une librairie avec tous les livres publiés en 2009, ...
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    Khelil: La maison à 2 millions de dollars et le mépris pour les Algériens

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    De retour d'Addis Abeba où il assistait au sommet de l'Union Africaine, Abdelaziz Bouteflika dont les proches sont directement touchés par les affaires de corruption, lance la contre-attaque. Le chef de l’Etat sonne la charge en activant trois des personnalités ...
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    Le Journal le plus indépendant du Maroc poussé à la fermeture

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    Mercredi 27 janvier, en plein bouclage, Le Journal hebdo, publication pionnière et icône de la liberté de la presse marocaine, a été fermé de force pour « liquidation judiciaire », sur ordre du tribunal de commerce.Débarquement d'huissiers, changement des serrures, mise sous ...
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    Scandales : Après Chekib Khelil, Temmar dans le viseur ?

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    Des investisseurs "amis" ont-ils acheté des entreprises avec l’argent du contribuable ? Des biens de l'Etat ont-ils été vendus pour une bouchée de pain ?Menée par l’IGF et les services de sécurité, une enquête sur les privatisations des entreprises publiques ...
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    Corruption : Comment Bouteflika a castré la loi

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    C’est avec Abdelaziz Bouteflika que la loi réprimant la corruption a été curieusement « adoucie », puis l’arsenal juridique démantelé, comme si on voulait légitimer l’impunité. Bouteflika a stoppé volonté politique de protéger la richesse nationale des prédateurs qui datait ... [Lire l'article >>

  • Bouteflika une imposture algérienne

    Vous n'avez pas encore lu

    Bouteflika une imposture algérienne

    pour le livre le lien est mort mais je vous le posterai plus tards ,merci,lisez les chroniques pas mal

  • L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE

    L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE

    Publié le 03/06/2008 à 12:00 par abdoumenfloyd
    L’OR DES GENERAUX ALGERIENS PLANQUE EN SUISSE


    Les généraux algériens qui ont fait partie du “groupe des décideurs”, et ceux qui continuent de diriger le pays ainsi que d’autres barons du régime, ont profité des années de sang pour se constituer des fortunes colossales, évalués à des dizaines de milliards de dollars et qui ont été “exfiltrées” vers des paradis bancaires. Cette oligarchie de voleurs et d’assassins continue de piiller le patrimoine de la nation, et envisage même de faire main basse sur les ressources hydrocarbures du pays. Monsieur Jean Ziegler, un grand ami du peuple algérien, n’a cessé de les dénoncer. Voici un de ses nombreux articles sur la junte que nous livrons à nos lecteurs.

    Cet article est toujours d’actualité a paru en octobre 1997 à Charlie Hebdo

    LES NABABS DU LAC LEMAN

    Pour Jean ZIEGLER, député suisse spécialiste des banques, les généraux corrompus engraissent leurs comptes numérotés grâce aux vieux réseaux de financement de la guerre d’Algérie.

    Les centaines de victimes de massacres de Raïs et de Ben Talha ne risquent pas de chagriner les militaires : par leur mort, elles contribuent au maintien de la rente pétrolière des généraux algériens, déposée majoritairement dans les banques de Genève. Depuis plus de cinq ans, depuis le coup d’Etat militaire de janvier 1992, le sanglant chaos organisé par les tueurs islamistes (certains de leurs officiers traitant au sein des services secrets algériens) sert admirablement la stratégie des généraux : aussi longtemps que, dans la Mitidjia, la banlieue d’Alger ou en Kabylie, les femmes, les hommes et les enfants sont égorgés par les émirs du GIA, personne ne parlera d’élections libres. Elections que les généraux seraient certains de perdre. Et avec elles les faramineux profits qu’ils tirent mensuellement des revenus du gaz et du pétrole.
    A Genève, des rues entières appartiennent aujourd’hui, par le truchement de sociétés immobilières par actions (qui garantissent l’anonymat des propriétaires réels), à des généraux et des directeurs de sociétés d’Etat de la pétrochimie algériens. D’immenses fortunes prospèrent sur les comptes numérotés algériens. A Berne, un général Algérien - Abdelmalek Guenaizia - occupe l’ambassade. Il veille sur la bonne marche des transferts. Certains diplomates algériens se sont même fait rappeler à l’ordre par le département (Suisse) des Affaires étrangères : ils passent leur temps à fonder des sociétés écrans au Liechtenstein. Ce qui n’est pas exactement une activité classique de diplomate.

    Pourquoi Genève ? D’abord parce que Genève est une des grandes places financières de la planète offrant des services compétents et discrets. Les banquiers privés de la place sont habitués à organiser l’accueil des butins de la corruption. Ensuite, entre Genève et les Algériens, il existe une longue histoire : durant la guerre d’indépendance (1954-1962), Genève avait été l’arrière-base financière du FLN. La Banque Arabe SA (tombée plus tard entre les mains de Guenoud, l’exécuteur testamentaire de Goebbels) avait été fondée par Mohamed Khider, trésorier du FLN.

    La plus grande partie de la diaspora algérienne en France à, durant toute la guerre, versé annuellement des millions de francs dans les caisses du FLN. Depuis Genève, ces millions ont permis d’acheter des armes, de financer l’infrastructure sociale, politique, diplomatique du FLN, plus tard du gouvernement provisoire. Ben Bella, Hocine Aït ahmed, d’autres dirigeants historiques, ont négocié en 1962 dans les environs immédiats de Genève - à Evian, au Signal de Bougie, dans d’autres lieux encore - avec Joxe et De Leusse la liberté de leur patrie.

    Inutile de dire que les dirigeants historiques ont été des hommes profondément honnêtes : Lebjaoui, Aït Ahmed, Ben Bella ont eu des relations suivies avec les banquiers genevois dans l’intérêt exclusif de leur mouvement de libération, plus tard, de leur Etat. Avec le coup d’Etat militaire de 1965 contre le gouvernement Ben Bella, la situation a radicalement changé. Khider a été assassiné à Madrid par les sbires de Boumediene. Lebdjaoui et beaucoup d’autres ont choisit l’exil permanent. Ben Bella a disparu en prison pour quinze ans. Mais les réseaux discrets du financement, les structures d’accueil complexes de capitaux clandestins étaient en place. Ces réseaux, ces structures servent - surtout depuis l’avènement au pouvoir du général Chadli, et plus nettement encore depuis le coup d’Etat de janvier 1992 - les corrompus algériens de tout poils.
    Même les députés conservateurs suisses s’en étonnent : jamais jusqu’à ce jour le gouvernement algérien n’a déposé la moindre requête en entraide judiciaire internationale pour récupérer ne serait-ce qu’une modeste partie de ce butin sanglant volé au peuple algérien.


    Par Jean ZIEGLER

  • SOUFFRANCE DES ALGERIENS

    SOUFFRANCE DES ALGERIENS

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    Publié le 21/08/2009 à 00:38 par abdoumenfloyd



    10 Millions d'Algériens dans la misère,10Millions de pauvres

    Publié le 19/08/2009 à 16:38 par abdoumenfloyd
    10 Millions d'Algériens dans la misère,10Millions de pauvres

    La pauvreté s’est « confortablement » installée dans les foyers algériens. Le pays compte au moins 1,2 million de familles démunies. Une réalité longtemps dissimulée par les pouvoirs publics. Le chiffre n’est pas établi par une quelconque ONG ou organisation autonome qu’on pourrait accuser d’avoir une volonté de ternir l’image du pays. Il est communiqué par l’un des ministres le plus hostile au débat autour de la misère sociale en Algérie, celui de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté algérienne à l’étranger, Djamel Ould Abbès. Le couffin du Ramadhan a, semble-t-il, contraint ce dernier à rendre publiques ces statistiques. En effet, dans une déclaration reprise avant-hier par l’APS, M. Ould Abbès donne le chiffre de 1 200 000 familles démunies qui bénéficieront de l’aide de l’État durant le mois sacré, qui est de 3 milliards de dinars.

     



    Ce sont donc au moins autant de familles qui sont dans le besoin. Mais le nombre sera sans nul doute très important. En tout cas, il est beaucoup plus important que les 72 302 personnes « démunies » recensées auparavant par le département de Djamel Ould Abbès. Ce dernier, qui ne cesse de gloser sur la dénomination de la pauvreté, préférant désigner cette population par le terme « démunie », devra désormais penser à ces millions d’Algériens qui peinent à subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Le phénomène n’est pas marginal. En l’absence d’étude nationale sur le sujet (la dernière en date a été réalisée en 2006), il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de pauvres en Algérie.

     

     

     

    Aucune enquête sérieuse n’a été établie depuis le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté en Algérie, témoigne un responsable de la Banque mondiale à Alger. C’est sur les documents des organismes internationaux que les services de sécurité se sont basés pour élaborer, en avril dernier, un rapport dans lequel ils confirment l’étendue du phénomène. « Depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En 2003, et malgré des réserves de change dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté », explique ce rapport des services de sécurité repris, à l’époque, par la presse nationale.

     

     


    Le nombre de pauvres dépasserait, selon la même source, les 10 millions de personnes. La situation s’est dégradée davantage ces dernières années. Elle est accentuée en particulier par la précarité de l’emploi et l’érosion du pouvoir d’achat des Algériens. L’Algérie est visiblement un pays riche avec une population pauvre. Alors que la rente pétrolière est en nette progression (144 milliards de dollars de réserves de change), la répartition des richesses n’est pas équilibrée. Selon le dernier rapport du PNUD, moins de 20% de la population détiennent un peu plus de 50% des richesses du pays. Le reste de la population n’a droit qu’à des miettes. C’est dans les zones rurales que le phénomène est plus généralisé. Selon la carte de la pauvreté établie par l’Agence nationale d’aménagement du territoire (ANAT), 17,4% des communes situées dans les Hauts-Plateaux sont frappées de plein fouet par la misère sociale. La situation est plus critique également dans les zones montagneuses, comme les wilayas de Médéa, Chlef et Aïn Defla. Les signes de la pauvreté, selon la même étude, sont visibles notamment à travers le revenu des ménages oscillant entre 5000 et 10 000 DA/mois, le taux d’analphabétisme, le droit aux soins et l’accès au logement. Pour ces familles, le débat actuel autour de l’accès aux technologies de l’information et de la communication relève de la fiction. Le gouvernement est appelé ainsi à revoir sa copie et à se mettre au travail afin d’assurer d’abord les conditions d’une vie digne à ses citoyens.



    Madjid Makedhi

    Un maire ou un boxeur

    Publié le 23/06/2009 à 10:47 par abdoumenfloyd
    Un maire ou un boxeur


    Le président de l’APC d’El Beyoudh, au Nord de Nâama a giflé une employée. Cette dernière n’a pas accepté ce geste et a réagit, ce qui a conduit à une dispute entre les deux parties, suite à laquelle, les lunettes de ce maire sont tombées. Il est à rappeler que ce maire s’est déjà attaqué à des locataires de logements de fonction et jeter leurs meubles dans la rue. Il s’est, notamment, attaqué au directeur d’une école primaire de la même commune. La brigade de la Gendarmerie Nationale a ouvert une enquête sur cette affaire avant de la transférer à la justice.

    Tipaza: un citoyen victime de torture

    Publié le 16/06/2009 à 06:52 par abdoumenfloyd

     

    Les abus que vivent les citoyens de l'intérieur illustrent parfaitement l'arbitraire d'État. Le député Mohamed Khendek, et c'est tout à son honneur, soulève un cas qui n'est, hélas, pas rare. Avec cela les " observateurs" trouveront encore la tentation de la paresse ou de la perfidie pour susurrer que tous les députés (ou tous les hommes politiques) sont les mêmes.

    La médiatisation de l’affaire du jeune Omar Imekraz s’est imposée parce que les autorités civiles et militaires de la Wilaya de Tipaza sont restées sourdes à nos sollicitations pour mettre un terme aux agissements du chef de section de la recherche et de l’investigation de la gendarmerie nationale. Il s’agira également de prendre à témoin l’opinion publique sur la machination qui se trame contre la victime.

    En effet, en date du 17 mars 2009, ce citoyen résidant à Nador (wilaya de Tipaza), convoqué à se présenter dans les locaux de ladite section pour un interrogatoire, subira une véritable torture physique.

    Je ne remets pas en cause cette convocation et n’ai pas l’intention de m’immiscer dans le fonctionnement de l’instance sécuritaire.

    Mais en ma qualité de député, il est de mon devoir d’alerter sur les atteintes à la Constitution et aux droits élémentaires des citoyens.

    Primo : Ce jeune ignore toujours les griefs retenus contre lui et encore plus les raisons d’une telle torture.

    Secondo : Cette torture a occasionné une interruption temporaire du travail (ITT) de douze jours (certificat médical du médecin légiste faisant foi).

    Tertio : une requête contre l’officier, accompagnée du certificat médical, - restée sans suite à ce jour - a été adressée au procureur militaire de Blida en date du 30 mars 2009 qui en a pourtant accusé réception le 4 avril 2009.

    Depuis ce dépôt de plainte, l’officier en question n’a pas arrêté de harceler M. Imekraz au téléphone afin de le rencontrer. Ce que ce dernier a refusé à chaque fois.

    Suite à quoi, le 04 mai 2009, deux personnes en civil pointent au domicile du jeune, lui demandent de ramener le livret de famille et de les accompagner. Il sera dirigé vers les mêmes locaux où il avait été torturé.

    Il sera reçu par ce même chef de section qui lui ‘’fera comprendre’’ qu’étant intouchable, il avait tout intérêt à retirer sa plainte sous peine de voir ses père et frère emprisonnés. Il rajoutera que c’est dans le but de tuer la maman à petit feu.

    Avant de le relâcher, il prendra le soin de lui couper une mèche de cheveu pour, dira-t-il, l’analyser !

    Vu la tournure que prenait cette affaire, j’en ai informé, par écrit, le Wali en date du 10 mai 2009 en insistant sur le fait qu’en sa qualité de représentant de l’Etat il était garant de la sécurité des biens et des personnes.

    Suite à ce courrier, le jeune Imekraz n’a plus eu à s’inquiéter. Simple coïncidence ou bien M. le Wali s’est-il saisi de l’affaire ?

    En ce qui me concerne, je n’ai eu aucune réponse qu’elle soit écrite ou verbale.

    Le 10 juin pourtant, l’officier récidive et le reconvoque de nouveau à la section pour lui faire signer un document reconnaissant qu’une mèche de cheveu lui avait été prélevée lors de son premier interrogatoire.

    Devant cette situation dramatique, les parents du jeune se posent les questions légitimes suivantes :

    Qu’a pu bien faire notre fils pour mériter une telle cabale ?

    S’il est soupçonné de délit, pourquoi ne pas l’avoir mis en examen ? Et même dans pareil cas, c’est au juge d’instruction ou au procureur de la République qu’il revient de faire toute la lumière.

    Pourquoi le tribunal militaire de Blida, n’a pas encore convoqué leur fils ?

    Le chef de section bénéficierai- t-il d’une quelconque protection ?

    En ma qualité de député, il est de mon devoir d’éviter qu’on fasse endosser une quelconque affaire au jeune Imekraz pour le faire taire. C’est la raison pour laquelle, il faudra que la vérité éclate.

    Le député RCD MOHAMMED KHENDEK.

     

    100 candidats HARRAGA nterceptés dimanche à Annnaba

    Publié le 16/06/2009 à 06:37 par abdoumenfloyd

     

    Plus de cent candidats à l'émigration clandestine, des harraga, répartis en trois groupes, ont été interceptés dimanche à Annabaont indiqué lundi les gardes-côtes. Deux groupes, composés respectivement de 23 et 31 jeunes, ont tout d'abord été arrêtés, a indique le chef de la station principale des gardes-côtes de Annaba, Abdelaziz Zaidi, cité par l'agence APS. Celle-ci avait précisé dimanche que le premier de ces deux groupes se trouvait à bord d'une embarcation artisanale lorsqu'il avait été repéré par les gardes-côtes.

    Deux autres groupes de 50 personnes au total qui voulaient se rendre en Italie ont ensuite été interceptés dans des circonstances qui n'ont pas été précisées. Deux groupes de 39 harraga chacun avaient déjà été interceptés samedi près d'Annaba et trente autres candidats à l'émigration clandestine, dont deux jeunes filles, l'avaient été vendredi au large d'Oran.

    AFP

     

    Alger est la deuxième plus mauvaise ville au monde

    Publié le 10/06/2009 à 01:03 par abdoumenfloyd
    Alger est la deuxième plus mauvaise ville au monde

    Peinture: © R.A.D "Vision de la capitale".

    Alger a été classée, selon  une étude réalisée par « The economist », la deuxième plus mauvaise ville au monde, après la capitale du Zimbabwe Harare et ce, en termes de conditions de vie.

    Dans cette étude, 140 villes ont été classées selon six critères; la santé, la stabilité, la culture, l’environnement, l’éducation et les infrastructures.

    La ville Canadienne Vancouver a été classée en tête de la liste des 140 villes, alors qu’Alger a partagé la 138ème place avec la capitale du Bengladesh Dhâkâ, laissant la dernière place à la capitale du Zimbabwe.

     

    C'est malheureux!

    Jazairi.M

    Priorité à la fille du ministre !!

    Publié le 28/05/2009 à 20:12 par abdoumenfloyd


    La fille d’un ministre est revenue, depuis quelques jours, d’une mission effectuée au Canada, elle a été envoyée par un organisme appartenant à un ministère conduit par son père. Des sources de l’organisme en question ont indiqué que la fille du ministre n’avait pas à prendre part à cette mission si son père n’était pas le patron de ce secteur, du fait de l’existence de personnes plus qualifiées qu’elle.

    RN5 :Une dizaine d’automobilistes agressés par des voyous

    Publié le 24/05/2009 à 16:04 par abdoumenfloyd
    CELA S’EST PASSÉ, HIER, SUR L’AXE AUTOROUTIER BOUDOUAOU-ALGER

    Hier matin, plus de dix automobilistes ont été victimes de violentes attaques perpétrées par une bande de voyous sur l’axe autoroutier Boudouaou- Alger, plus exactement à la dernière pente qui débouche sur Dar El-Beïda. Profitant de l’important flux de véhicules qui causent un ralentissement de la circulation, ces gangsters, munis d’armes blanches et de bâtons, qui se sont constitués en association de malfaiteurs, ont semé une panique générale auprès des automobilistes pris dans un véritable guet-apens.

    La cocaïne en Algérie, ce n’est plus une crainte !

    Publié le 24/05/2009 à 15:14 par abdoumenfloyd
    La consommation de poudre blanche augmente au sein de la Jet-Set
    Cocaïne en Algérie ou la drogue des riches

    Des informations qui parviennent à l’Office national de lutte et de prévention contre la drogue et la toxicomanie font part de sa consommation par des personnes issues de familles aisées, dans des cercles fermés, discothèques et autres cabarets de luxe. De par leur statut social, ces consommateurs se sentent protégés des descentes des différents services impliqués dans la lutte contre les stupéfiants. Si pour l’instant, la consommation de la cocaïne reste confinée dans un milieu restreint, c’est en raison essentiellement de son prix oscillant entre 8 000 et 12 000 dinars le gramme. Dans quelques années, la drogue de la “jet-set algérienne” va probablement se démocratiser pour atteindre même les couches populaires avec un prix au détail qui sera revu à la baisse. Plusieurs éléments plaident en faveur de cette éventualité. À 900 millions de centimes le kilogramme, les narcotrafiquants, pense Abdelmalek Sayah, directeur général de l’Office national de lutte et de prévention contre la drogue et la toxicomanie, seraient sur le point de transférer leurs activités criminelles du cannabis, dont la demande mondiale a baissé conséquemment, à la cocaïne, très demandée aujourd'hui notamment dans les milieux les plus aisés en Algérie et partout ailleurs. “Les cartels colombiens cherchent à mettre un pied dans notre pays. Nous disposons de toutes les informations qui le prouve”, dit-il. Trouvant de plus en plus de difficultés à tromper les contrôles frontaliers des pays européens, les cartels colombiens tentent de transiter par l’Algérie. Un itinéraire, moins cher et moins risqué. L’année dernière, la Marine française a intercepté un navire panaméen avec une cargaison de 3 tonnes de cocaïne à destination de notre pays. Une année auparavant, la police espagnole a démantelé un réseau de narcotrafiquants à Barcelone qui s'apprêtait à expédier en Algérie au moins une tonne de cocaïne. Des immigrants clandestins s’adonnent également à cette activité pour financer leur voyage et se faire délivrer de faux visas et parfois de faux passeports. Un ressortissant malien vient d’être condamné à sept ans de prison par le tribunal d’Alger pour importation et transport de cocaïne. Il a été arrêté à l’aéroport international d’Alger en possession de 29 capsules contenant 766 grammes de cocaïne dont une partie dans son estomac. Les trafiquants cachent, en effet, souvent la drogue dans l’estomac des passeurs. Des capsules hâtivement fabriquées qui peuvent s’ouvrir dans le tube digestif et provoquer la mort du passeur. En dehors de la Colombie, la cocaïne arrive de la région subsaharienne, notamment du Cap-Vert, du Niger et de la Mauritanie. Ces filières tentent d’avoir une présence en Algérie, surtout afin de mieux atteindre le marché européen par le bais des navires algériens, moins sujets à des fouilles systématiques. 800 grammes de cocaïne ont été saisis en 2008 contre 27 en 2007. Un indice grave, selon M. Sayah, qui pense que la prévalence de la consommation de tout type de stupéfiants est en constante hausse dans le pays au point où pour circonscrire ce fléau, il faudra un jour franchir le pas de la légalisation de certaines drogues comme l’ont fait certains pays comme la Hollande avec ses fameux “coffee shop”.

    Nissa Hammadi

     

    "L'anarchie n’est que le fruit de la démission de l’État"

    Publié le 19/05/2009 à 23:18 par abdoumenfloyd
    "L'anarchie n’est que le fruit de la démission de l’État"

    Des pluies diluviennes inondent des communes d’El Taref et 52 familles avaient été évacuées

    Par Belkacem:

    Le cas d’EL-TARF n’est malheureusement pas isolé. Il suffit qu’une petite pluie tombe pour que les bouches d’égouts commencent à vomir leur contenu à même les rues qui deviennent vite de véritables oueds en furie. Il ne faut pas s’étonner de lire que les services de la protection civile ont été obligés de recourir à de gros moyens, deux bateaux et de plongeurs, pour sauver les familles dont la vie état menacée par la brusque montée des eaux suite aux pluies diluviennes, pas moins de quelques 52 mm en 24 heures, qui s’étaient abattues sur la Wilaya de EL-TARF qui est connu par ses lacs et ses terres inondables.
    Pourquoi, à chaque fois que des précipitations « anormales » s’abattent sur une quelconque région, faut-il s’attendre au pire et c’est la panique totale ? Pourtant, la réponse est toute simple ! Ces inondations ne sont rien d’autres que le résultat incontournable de la vétusté des réseaux d’écoulement des eaux qui ne répondent pas aux normes. Ils sont incapables de répondre favorablement à l’évacuation normale des grandes quantités d’eaux pluvieuses. Il est connu par le plus commun des algériens que, la plus part du temps, les travaux de réalisation des VRD sont toujours confiés à des bricoleurs qui, profitant de l’absence de tout contrôle technique « valable », vont tout bâcler en ne respectant aucune norme dans ce domaine. (Il m’a été de constater à maintes reprises que des ouvriers posaient des buses de diamètre 20 ou 30 à la place où il aurait fallu en mettre des buses de diamètre de 60 ou 120.)
    Qui incriminer quand des sinistres pareils sont enregistrés ? La réponse est toute simple ! Les services techniques sont les premiers à pointer du doigt pour la simple raison qu’ils sont les premiers à fixer les « NORMES » dans tout projet qui relève de leur responsabilité. Viennent en seconde position des personnes incriminées, ceux qui sont chargés de la réalisation des projets et qui recourent au bricolage et à au rafistolage pour terminer leurs travaux qui, en vérité, ne répondent à aucune norme. Pour se rendre compte du bricolage, il faut juste regarder et comparer les dosages de ciment et la finition chez un privé et chez le soit disant entrepreneur qui n’a d’entrepreneur que le nom. En effet, la comparaison est incongrue et les travaux diffèrent totalement. (Il n’y a qu’à voir en cas de séisme, les constructions privées résistent mieux que celles ont été réalisées au profit de l’État !) Une réalité qui crève les yeux ! Et pour clore la liste de ceux qui sont responsables de cette gabegie, il faut y inclure les autorités locales qui ne prennent jamais ou presque jamais la peine de s’enquérir du déroulement des travaux qu’ils sont appelé à payer rubis sur ongle à des apprentis maçons qui ne pensent qu’au moyen le plus rapide de faire fortune. Il arrive, et c’est de notoriété publique, que l’entrepreneur achète tout le monde. La corruption active dans ce monde est une pratique fort connue. Un petit bakchich ou un petit pourcentage dans les situations et le tour est joué. Il arrive que les entrepreneurs choisis ne sont que les prête noms à des employés de la SUCH, de la DUCH ou du Maire en personne. Ici, c’est le monde de la combine et des trafics à grande échelle.
    En un mot comme en mille, on peut affirmer que toute cette anarchie programmée n’est que le fruit de la démission avérée de l’État qui permet à des bricoleurs de commettre toutes les turpitudes possibles et imaginables sans demander des comptes aux entreprises qui n’auraient pas respecté les clauses des marchés. D’ailleurs qu’est-ce qui empêche l’État de recourir à la mise en application de la fameuse clause de la garantie décennale qui n’est plus utilisée pour sévir contre les bricoleurs qui méritent d’être contraints de REFAIRE toute partie d’un ouvrage qui ne réponde pas aux normes ou qui peut s’avérer inopérante ou tout simplement défectueuse par la suite. Après dix ans, tout vice peut être considéré comme normal !
    Il n’est pas inutile de souligner au passage que, trop souvent, il arrive que certains travaux soient inopérants moins d’un an après leur réalisation sans que l’entrepreneur qui les a réalisés soit inquiété outre mesure.
    Pourquoi accepte t-on en continue t-on de confier des travaux et des projets majeurs à des « entreprises » qui compte deux maçons et deux manœuvres et dont le matériel est constitué d’une dizaines de madriers, de deux brouettes et un Mazda bâchée. (Juste à titre d’exemple flagrant de gabegie : La réfection d’une route départementale de 13 kilomètres est confiée pour la somme faramineuse de pas moins de 14.000.000.000 de centimes ; oui vous avez bien lu quatorze Milliards de Centimes ; à un arriviste qui bâcla carrément les travaux tant et si bien que cette route refaite est devenue impraticable juste quelques mois après sans qu’il soit inquiété. Un crime impardonnable ! Pourquoi n’est-il pas contraint de refaire les travaux pour qu’il serve de leçon à d’autres opportunistes ? Rien de tout ça et ce sont les ouvriers des services des travaux publics qui sont chargés de combler les millions de nids de poule qui empoisonnent la vie des usagers qui empruntent cet axe routier très fréquenté. Des exemples pareils, il en existe des millions à travers le pays qui est plongé dans une anarchie généralisée qui risque de le précipiter dans l’abîme de la confusion totale.) Il impératif que l’état se mette à l’ouvrage en mettant en place des textes capables de protéger ses intérêts qui n’ont pas fini d’être bafoués en toute impunité. Il faut faire la guerre aux malfaçons et exiger que ceux qui en sont les responsables corrigent leurs erreurs à leurs frais. Il faut bannir d’une manière définitive tout personne qui se rend coupable d’une faute afin d’en faire des exemples à méditer pour les autres. Désormais, seuls les authentiques hommes de métier doivent bénéficier de la confiance de l’État qui n’a plus le droit de jouer avec la vie et les sous des citoyens. Tout rapace avide de gain facile est automatiquement écarté des circuits étatiques. Il faut que les bricoleurs soient irrémédiablement écartés, mis en quarantaine afin de les mettre hors jeu dans toute compétition future. Le moment est propice pour faire du travail professionnel tout en y mettant les moyens qui s’imposent et tout le monde sera gagnant dans l’affaire. Merci de m’avoir lu.

    Votre frère Belkacem.

  • Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage

    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage

    Publié le 16/09/2008 à 12:00 par abdoumenfloyd
    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage


    Comment Bouteflika a fait piller l’Algérie : 2.Une loi pour légaliser la corruption et le pillage du pays

    Lorsque Bouteflika fait appel à Chekib Khellil pour diriger l’Energie, il fait appel à un cadre de la Banque Mondiale qui malgré 25 ans de service au sein de cette institution ne fait même pas partie du top management. Et pour cause, c’est un simple directeur de projet comme elle en possède des centaines. On ne lui connaît ni ouvrage reflétant son expérience de 25 ans sur la stratégie de développement des pays émergents, ni articles de référence dans les prestigieux journaux américains par exemple (puisque le siège de la Banque Mondiale est situé à Washington DC), ni même une reconnaissance académique qui lui vaille des invitations – à l’instar de tous les grands directeurs de la BM - dans les prestigieux forums ou universités, de par le monde, qui s’intéressent aux problématiques de développement.

    Il n’apportera donc stricto-senso aucune valeur ajoutée à l’Algérie.
    Mais si Bouteflika fait appel à lui et le maintient 10ans durant au même poste, ce n’est sûrement pas pour ses compétences. Ce critère n`est pas – loin s`en faut – sa préoccupation, comme le montrent les CV de sa `dream team`: Khellil, Temmar, Benachenhou, Medelci, Terbeche, Djoudi, etc`. Le Ministère de l’Energie n`a-t-il pas toujours été ‘une planque dorée’: le moins exposé aux résultats car poussé par les deux moteurs que sont Sonatrach et Sonelgaz?

    Mais, au-delà de sa loi sur les hydrocarbures, Chekib Khellil apporte avec lui – tout de même – une expertise dont la Banque Mondiale en est le creuset: l’art de la corruption légale. Car faut-il le préciser, selon son précédent Président Paul Wolfowitz : ‘Le temple planétaire de la corruption légale a pour quartiers généraux: la Banque Mondiale’. Chekib Khellil va donc mettre en œuvre en Algérie la fameuse ‘clause d’urgence’ qu’il généralise dans tous les appels d’offres. Cette clause va constituer la colonne vertébrale et l’ossature du pillage du pays et la neutralisation voire l’asservissement de toutes les instances civiles et militaires du pays par Bouteflika. Portée par des travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques , en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient l’eldorado pour tous les experts de la surfacturation.

    Quand des journalistes l’interrogent sur l’extrême abus constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, Chekib Khellil répondit – rapporté par le Soir d’Algérie - à la marge : ‘le Ministère de la Défense l’utilise tous les jours !’. Hors sujet ? Non, il y a un message subliminal dans cette réponse : ‘si vous sous-entendez que la clause d’urgence est un moyen de détournement de sommes colossales pour le clan de Bouteflika, sachez que les militaires s’en donnent à cœur joie aussi’! La réponse est une menace directe proférée à toute personne ou entité mal intentionnée !! Elle est d`ailleurs dans le même esprit que l’histoire du pot de miel de Bouteflika et dévoile le piège dans lequel il a voulu enfermer tous ses adversaires.

    Grâce à la clause d’urgence, Bouteflika trouve le moyen de ‘démocratiser’ le pillage de l’Algérie en prenant soin de ‘mouiller’ tout le monde, chacun à son niveau : ministres, généraux, cadres, fonctionnaires, ouvriers, etc. Toute personne évoluant à côté d’un pot de miel est ‘invitée’ tacitement à y tremper les doigts et pour les plus futés : les mains ! C’est à peine s’il ne théorise pas son approche envers les décideurs traditionnels : ‘pour que le peuple ne vous répète plus ‘min ayna jak hada’ en vogue dans les années 70/80/90, facilitez lui ‘l’accès au vol’ avec pour chacun sa quote-part en fonction de ses responsabilités et de ses capacités. Vous, moi et mon clan prélèverons nos 5 à 10% sur les contrats mirifiques à plusieurs milliards dollars que nous nous chargerons de lancer vite, massivement et continuellement, sous le prétexte que l’Algérie a un retard à rattraper ‘en tout’.

    Et les gueux qui constituent ce petit peuple le feront aussi à leurs niveaux, sans retenue et sans merci, ne vous inquiétez pas ! Et personne ne sera puni ou très peu. De temps en temps nous mettrons en prison quelque PDG – comme ceux de la BADR ou d`Algerie Telecom – pour montrer qu`on a le sens de l`Etat mais que nous nous empresserons d`acquitter. Le procès Khalifa n’a-t-il pas révélé que de ‘hardis entrepreneurs’ s’associent avec des israéliens pour gagner douteusement des contrats en Algérie et transférer ensuite leurs revenus en France ? A-t-on cherché à enquêter? Que non ! Amar Saidani, ancien Président de l’APN – monument de la démocratie populaire (!) - architecte d’un détournement de plusieurs dizaines de milliards est-il été inquiété ? Absolument pas. C’est normal. Dans la logique de Bouteflika, s`attaquer aux malversations des ‘grosses pointures’ du système c’est se tirer une balle dans chacun de ses pieds. Leurs méfaits ne sont-ils pas le résultat logique de ses calculs ?
    Ainsi le prix du pétrole aidant, Bouteflika se prend à considérer qu’il peut tout acheter : les projets, les consciences nationales et internationales, de furtifs et futiles rendez-vous (Eva Joly, Steve Balmer (???), Jean Pierre Elkabach, etc..) et même, croit-il, les performances des athlètes. Ne leur promet-il pas des récompenses mirobolantes s’ils décrochaient des médailles aux JO de Pékin? Exactement ce que fait Omar Bongo depuis 25 ans : une fortune à vie pour toute médaille rapportée.

    Dans ce pays corrompu jusqu’à l’os, l’heureux gagnant n’a pas encore pointé à l’horizon et le peuple gabonais n’a pas fini d’attendre que son drapeau se hisse dans une enceinte olympique. Quant aux athlètes algériens, ils ont réussi – sans l’argent de Bouteflika – à devenir champions olympiques et champions du monde (à l’image de Boulmarka et de Morcelli) en pleine décennie noire, sans avoir d’autre idéal que celui de leur pays.
    Ce qu' ignore Bouteflika, pour qui le destin a toujours servi des plats préparés – à l’image de ces collégiens qui passent de classe en classe grâce au copiage et au piston, donnant l’illusion qu’ils sont de bons élèves, jusqu’au jour où le baccalauréat les bloque à jamais - la performance est le résultat d’un travail sérieux, de l’abnégation et de la lucidité. En sport comme en politique.
    Comment s’étonner alors que face à cette corruption, sciemment instituée comme une méthode de gestion politique, aucune entreprise internationale ne fasse bénéficier l’Algérie des innombrables délocalisations qu’elles opèrent à tout crin ?

    À Suivre


    Sofiane-LE MATIN

  • AUCUN PAYS N'A TABASSE' LEUR MEDECIN ,ALGERIE OUI, QUI DIT MIEUX PLUS DICTATEUR QUE ALGERIE TU MEURS!

    LA GRÈVE SE POURSUIT
    Les médecins dans la rue
    03 Février 2010 - Page : 4
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    Une grande marche aura lieu aujourd’hui en blouses blanches du CHU Mustapha-Bacha en direction de la Présidence de la République.

    En grève depuis près de deux mois, les médecins grévistes vont manifester leur colère dans la rue. En effet, les protestataires organisent aujourd’hui une grande marche en blouses blanches du CHU Mustapha Bacha vers la Présidence de la République à partir de 11h. Regroupant les hospitalo-universitaires, les généralistes, les spécialistes....la parade de la colère sera de taille. Contacté à ce sujet, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (Snpsp), le Dr Lyès Merabet a affirmé que cette action vise l’intérêt collectif et non personnel.
    «Nous avons utilisé tous les moyens de négociation avec la tutelle. Hélas! celle-ci demeure aphone». L’interlocuteur a rappelé, au passage, que «le mercredi suivant, notre marche sera dirigée vers le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière» avant de souligner que «cette action sera enchaînée par une autre marche vers le Palais du gouvernement et ce, toujours le mercredi pour aboutir à une autre marche en direction de la Présidence de la République le mercredi qui suivra». Notre interlocuteur soulignera que ce mouvement de protestation verra la même mobilisation à Oran, Annaba, Constantine et Ouargla.
    En ce qui concerne la grève ouverte, le Dr Merabet a affiché sa satisfaction, compte tenu de «son bon déroulement à travers les wilayas du pays, entre autres, Alger, Oran, Annaba, Constantine, Ouargla...» En outre, le président du Snpsp a rappelé que «les revendications des médecins grévistes sont inchangeables et inchangées. Nous demandons d’abord, l’amendement du décret exécutif paru au Journal Officiel n°70 du 29 novembre 2009, car il faut le remettre en conformité avec ce qu’on a discuté avec les pouvoirs publics».
    La deuxième revendication, essentielle pour l’intervenant, est «le régime indemnitaire qui doit être élaboré en associant le partenaire social». Les protestataires réclament également un week-end adapté au week-end semi-universel, récemment adopté par l’Algérie.
    Par ailleurs, les praticiens grévistes estiment que «les médecins ont le droit de bénéficier de la cessibilité pour le logement de fonction, à l’image des autres salariés de la Fonction publique». Sur un autre registre, les grévistes dénoncent fermement «toutes les formes d’entraves au libre exercice du droit syndical et du droit de grève exprimé dans l’interférence et l’injonction de l’administration centrale et déconcentrée, dans le fonctionnement des organisations syndicales».
    La même source déplore les mesures répressives d’intimidation utilisées par l’administration de tutelle contre adhérents et cadres syndicaux du Snpsp, notamment à Oran, Mascara, Laghouat, Alger et Sétif. «Les protestataires dénoncent les ponctions sur les salaires des praticiens grévistes décidées en violation des dispositions réglementaires, malgré un service minimum observé et assuré aux citoyens», conclut notre interlocuteur.

    Lynda BEDAR

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  • LA MAIN DE L'ETRANGER UN MYTHE ET MENSONGE DU GOUVERNEMENT ALGERIEN

    La cohabitation vacille entre le président Bouteflika et les militaires de la Direction du renseignement et de la sécurité.Et les couteaux sont sortis. Hélas pour Boutef, les fins limiers ont tiré les premiers.

    l’armée se rebiffe

    En janvier, un séisme a secoué le pouvoir algérien. La destitution et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, président de la Sonatrach, et de quatre vice-présidents de la société, sont sans précédent. En Algérie, les hydrocarbures sont un véritable État dans l ’ État (120 000 salariés, 98 % des exportations, 60 % des recettes budgétaires). Personne ne songeait, jusqu’à aujourd’hui, à intervenir dans ce sanctuaire pétrolier. Pas même les barbus, pendant la décennie noire. À travers le président de la Sonatrach, c’est le ministre du Pétrole, proche de Bouteflika, Chakib Khelil, qui est désormais dans le collimateur. À la manoeuvre contre Khelil, se trouve le puissant général Mediene, surnommé « Toufik », le chef du DRS depuis 1990 ( !) et véritable patron de l’Algérie.

    C’est sa troupe qui a déclenché l’enquête judiciaire contre le président de la Sonatrach. Le général Mediene avait pourtant soutenu Boutef aux présidentielles de 1999, 2004 et 2009. Un soutien décisif. Alors pourquoi cette déclaration de guerre et pourquoi aujourd’hui ? Ces derniers temps, Boutef a franchi une double ligne jaune. D’abord, le chef de l’État a mis en avant son frère Said, conseiller à la Présidence, comme un successeur possible. « C’était oublier, commente un diplomate français, qui l’a fait Roi ». Deuxième souci, le président algérien a multiplié depuis l’automne les déclarations fracassantes contre la corruption, notamment pour « les postes à responsabilité sensible ». Le genre de déclarations que les militaires algériens n’aiment guère. La réponse n’a pas tardé. Le DRS, via des enquêtes ciblées, s’en prend à des amis de la Présidence. Longtemps, le ministre des Hydrocarbures aura été intouchable. En effet, Khelil entretenait les meilleures relations avec l’administration Bush, et notamment Dick Cheney. Avec l’arrivée d’Obama, tout a changé. La secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, n’a-t-elle pas déclaré que les remugles au sein de la Sonatrach étaient « une affaire purement algérienne » ?

    Falcone, le retour

    D’autres affaires agitent le microcosme algérois. Ainsi le dossier de l’autoroute est-ouest. Où l’on voit Pierre Falcone, emprisonné en France dans l’affaire de l’Angolagate, se faire l’intermédiaire d’une société chinoise auprès du ministre des Affaires étrangères algérien, un ancien de l’Unesco comme lui, Mohamed Bejaoui. Tandis qu’à Paris, un certain « Sacha », fidèle agent du même Falcone, a désormais disparu. Et où l’on découvre plusieurs militaires rackettant les Chinois, jusqu’à ce que ces derniers balancent tout sur la place publique. À côté d’Alger, les luttes Sarko- Villepin paraissent bien fades.

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    Kerleroux

    Lire ou relire sur Bakchich.info :

    Les révélations d’un général français accusant l’armée algérienne d’avoir tué les moines de Tibhirine relancent la lutte que se livrent le président Bouteflika et le patron de la sécurité militaire, le général (…)
    Dans les maquis djihadistes qui subsistent en Algérie, on compte maintenant trois générations d’islamistes : le grand-père, le père et le fiston.
    Le président Bouteflika milite activement pour enterrer de façon radicale la guerre civile des années 90 : l’amnestie générale des islamistes armés. Et, au passage, des généraux qui les combattaient.
  • Archive pour 'Corruption Algerie'

    Archive pour 'Corruption Algerie'

    Condamné pour corruption aux Etats-Unis, KBR prospère en Algérie

    kbr.jpgL’entreprise KBR, (Kellog Brown and Root), ancienne filiale du géant pétrolier américain Haliburton, continue de prospérer en Algérie en dépit d’antécédents graves liés à des affaires de corruption tant en Algérie que dans le monde.
    En juillet 2007, KBR a signé un contrat avec Sonatrach pour la réalisation d’un train de Gaz naturel liquéfié (GNL) à Skikda. D’un coût de 2,8 milliards de dollars financé par les fonds propres de Sonatrach, ce train géant d’une capacité de 4,5 millions de tonnes/an de gaz devait être réalisé dans un délai de 50 mois au lieu du délai initial de 48 mois. Or, selon nos informations, la société japonaise JGC a fait une offre de 2,5 milliards de dollars avec une durée de réalisation de 36 mois contre les 48 de KBR. L'offre des Japonais était d'autant plus intéressante qu'ils venaient de réaliser les mêmes travaux en Malaisie.

    (Lire la suite)



    Mais qui est donc coupable Mme Hanoune ?

    ouisa.jpgTel un avocat, la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune ne cesse de plaider l'innocence de l’ex-Secrétaire général du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchama, poursuivi par la justice dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest. Dans toutes ses interventions publiques, Mme Hanoune affirme que «le dossier du SG des TP est vide» et elle s’interroge sur «le maintien depuis 4 mois» de ce responsable en détention. L'ancienne Trotskyste ne dit pas qui est coupable dans cette affaire. El Mouhtarem

    Affaire du secteur de l’hydraulique de Bechar: 2 à 10 ans de prison

     

    bechar.jpgLa chambre correctionnelle prés la cour de justice  de Bechar a prononcé lundi des condamnations allant de 2 à 10 ans de prison ferme dans l'affaire impliquant notamment des responsables locaux du secteur des ressources en eau.   Trois responsables de ce secteur ont été condamnés à une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende de un (1) million de DA pour chacun.  Il s'agit de l'ex directeur de wilaya de l'hydraulique, son adjoint et de l'ingénieur chargé du suivi des projets du secteur. Deux autres cadres du secteur ont écopé d'une peine de quatre (4 ) ans  de prison ferme, alors que la subdivisionnaire du secteur à Mougheul a été condamnée  à 18 mois de prison avec sursis.  La même juridiction a également prononcé des peines de deux (2) ans de prison ferme assortie d'une amende de un (1 ) million de DA à l'encontre de quatre membres du comité de marchés de la wilaya. Deux autres membres du  Comité ont écopé de deux ans de prison ferme, et autant ont été condamnés à  18 mois de prison avec sursis.

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    La Cour des comptes enquête au port d’Alger

    port.jpgUne commission de la Cour des comptes enquête actuellement au niveau de l'Entreprise portuaire d'Alger (Epal),  mais, aucun responsable n'a été encore convoqué par la justice. Il serait question dans cette enquête de vérifier si l'acquisition de plusieurs équipements tels que des clarks, des bennes, des chariots et stackers n'a pas été surfacturée. Ce matériel d'un coût de 1,2 million d'euros est importé notamment de Suède et du Japon. Il s'agit aussi d'enquêter sur une nouvelle acquisition de deux remorqueurs (commercial et de haute mer) qui seront réceptionnés respectivement avant la fin de 2010 et au cours du premier semestre 2011, rapporte Le Temps.



    Corruption en Algérie: 20 milliards de dollars partis en fumée depuis 2005 !

    corruption3cf17.jpgLe président de l'association algérienne de lutte contre la corruption, Djillali Hadjadj a affirmé aujourd'hui au quotidien arabophone Wakt el djazair que la corruption et les malversations économiques en Algérie ont causé un préjudice au trésor public d'une valeur de 20 milliards de dollars ces cinq dernières années ! El Mouhtarem

    Scandale de l’autoroute est-ouest: 1000 milliards de dinars partis en fumée

    amar.jpgLe magistrat chargé du dossier relatif aux anomalies et aux carences relevées dans la réalisation du projet de l’autoroute est-ouest a ordonné des commissions rogatoires internationales pour vérifier si les prévenus possèdent des comptes à l’étranger. Le trou financier découvert suite à ces opérations frauduleuses serait de l’ordre de 1 000 milliards de dinars, selon l’expertise provisoire établie par un expert-comptable spécialisé en matière de finances et de comptabilité, rapporte Le Jeune Indépendant.

    Chakib Khelil: “Il n’y a pas de scandale Sonatrach”

    khelil2.jpgLe ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, a affirmé hier à Relizane qu'il n’existe pas de scandale Sonatrach. “C’est vous, la presse, qui ne cessez pas de rapporter qu’il y a un scandale qui couve actuellement à Sonatrach. Pour moi, c’est un dossier dit Sonatrach. Ni moi, en tant que ministre, ni vous, la presse, n’avons le droit de qualifier ce dossier de scandale. Vous n’êtes pas des juges.” Et d’enchaîner encore: “ce dossier relève des compétences de la justice qui aura à trancher. Soit de prouver la culpabilité ou d’innocenter les mis en cause. Laissons la justice algérienne faire son travail.” Plus loin, il indiquera que “la direction de Sonatrach reste libre de se constituer partie civile ou pas. On ignore si la compagnie nationale d’hydrocarbures a procédé aux démarches pour se constituer partie civile. Cette compagnie est libre de le faire”, rapporte Liberté.



    Main basse des généraux sur le pétrole algérien

    bouteflika865f9.jpgPar Nicolas Beau www.bakchich.info

    La cohabitation vacille entre le président Bouteflika et les militaires de la Direction du renseignement et de la sécurité.Et les couteaux sont sortis. Hélas pour Boutef, les fins limiers ont tiré les premiers.

    l’armée se rebiffe

    En janvier, un séisme a secoué le pouvoir algérien. La destitution et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane, président de la Sonatrach, et de quatre vice-présidents de la société, sont sans précédent. En Algérie, les hydrocarbures sont un véritable État dans l ’ État (120 000 salariés, 98 % des exportations, 60 % des recettes budgétaires). Personne ne songeait, jusqu’à aujourd’hui, à intervenir dans ce sanctuaire pétrolier. Pas même les barbus, pendant la décennie noire. À travers le président de la Sonatrach, c’est le ministre du Pétrole, proche de Bouteflika, Chakib Khelil, qui est désormais dans le collimateur. À la manoeuvre contre Khelil, se trouve le puissant général Mediene, surnommé « Toufik », le chef du DRS depuis 1990 ( !) et véritable patron de l’Algérie.

     

    (Lire la suite)

    Les Soltani: tel père tel fils !

    solta.bmpAprès l’affaire Khalifa où le chef du MSP Bouguerra Soltani avait été appelé en tant que témoin, bien sûr, pour s’expliquer devant le tribunal criminel près la cour de Blida sur les fonds de la Sécurité sociale (alors qu’il était ministre du Travail) déposés dans les caisses de la banque privée, voilà que son nom risque d’être cité de nouveau. D’autant que dans l’affaire Khalifa, c’était encore pour un de ses enfants qu’il avait sollicité le patron de Khalifa afin qu’il lui trouve un poste de travail en France, alors qu’il n’avait aucune qualification. Ainsi, que ce soit dans le secteur de la pêche ou celui des travaux publics, les scandales n’ont pas manqué et c’est toujours l’entourage des dirigeants du MSP qui est éclaboussé, rappelle El Watan.

    Affaire de l’autoroute Est-Ouest: Le fils de Soltani impliqué

    soltanimsp.jpgLe fils du président du MSP, Bouguerra Soltani, est cité dans l’affaire de l'autoroute Est-Ouest lors de l’enquête préliminaire menée par les éléments de la police judiciaire du Département de la sécurité et du renseignement (DRS).  Ce même fils qui avait bénéficié d’une aide de l’Etat pour l’achat d’un bateau de pêche (qui n’a jamais fonctionné) lorsque Amar Ghoul était à la tête de ce département. Il s’agit encore de ce même fils qui, il y a quelques jours seulement, a fait le tour de quelques banques publiques d’Alger pour obtenir un prêt de 400 millions de dinars en présentant comme garantie… un marché de l’autoroute Est-Ouest obtenu en tant que sous-traitant/ Source El Watan

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  • Ainsi on apprend que Chakib khelil (clan de Oujda), se paye une maison de 2,1 millions de $


    Mercredi 10 février 2010 3 10 /02 /2010 02:57
    source : le matin

    Chakib Khelil, ministre de l’Enérgie et des Mine, désigné dans la presse comme le principal et premier responsable dans la gestion de la maison Sonatrach, soutient avoir la conscience tranquille. « Je ne démissionne pas », a-t-il lancé sur un ton déterminé à l’adresse des journalistes qui l’ont interpellé sur l'arrestation de plusieurs cadres de la Sonatrach et la mise sous contrôle judiciaire de Mohamed Meziane.


    files.php.jpeg

    La maison à 2 millions de dollars

    Alors, voila, non seulement Chakib Khelil doit rendre des comptes aux Algériens sur la gestion de son département, mais il doit également s'expliquer sur son propre patrimoine. Il doit expliquer l'achat le 24 juillet 2007, lui, son épouse, Najat Arafat Khelil et un entrepreneur privé, Omar Habour, cité dans l'affaire BCIA, d'une propriété dans le Maryland, aux Etats-Unis, pour la modique somme de 1.56 millions de dollars. Il doit également expliquer l'acquisition moins d'un an plus tard, à savoir le 30 juin 2008 - cette fois ci en son nom et celui de son épouse -, de la maison mitoyenne pour 302.000 dollars ainsi que d’une autre propriété sise juste en face pour un montant de 300.000 dollars. Ainsi, notre ministre s'est offert en moins d'une année, entre juillet 2007 et juin 2008, un pâté de maison pour plus de 2.1 million de dollars, à North Bethesda, dans la banlieue chic de Washington. Avec quel argent le couple Khelil a pu acquérir ces biens immobiliers dans les Etats du Maryland et à Washington D.C ? Avec son salaire de ministre ? Avec l’apport de son épouse, Présidente American Congress, deux associations qui œuvrent pour le rapprochement entre Palestiniens et Israéliens ? Grâce à des prêts contractés auprès de banques américaines ? Grâce à de généreux donateurs ?

    S’il est difficile pour l’heure de déterminer l’exact patrimoine de ce ministre qui posséderait la nationalité américaine, de sa femme et de ses deux enfants ; s’il est encore malhonnête de donner du crédit aux rumeurs qui l’accréditeraient d’une immense fortune, il est en revanche facile de vérifier la véracité de ses acquisitions.

  • L’Armée prépare la succession de Bouteflika

    4.jpgL’Armée prépare la succession de Bouteflika

    Saâd Lounès  

    Que se passe-t-il à Alger? Le quotidien El Khabar rapporte que le Commandement de l’Armée a décrété zones militaires les zones frontalières séparant l’Algérie du Mali, Niger et Mauritanie, en imposant un laissez-passer. 3.000 militaires supplémentaires sont venus s’ajouter aux 15.000 déjà déployés le long des frontières Sud.

    Selon El Khabar, le commandant de la 6e région, des officiers supérieurs de l’état major, des forces aériennes et des services de sécurité ont effectué, à la mi-décembre, une visite d’inspection au niveau des postes de contrôle frontaliers, situés à Timiaouine et Bordj Badji Mokhtar.

    Les unités de l’Armée stationnées à l’extrême sud ont informé les populations nomades que tout déplacement à travers les zones frontalières, notamment Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Ain Guezzam, Tinzaouatine, Arik, Tefasast, Tintarabine et Chuega, exige une autorisation délivrée par l’ANP, les Gardes frontières ou la Gendarmerie nationale. Ceux qui ne se soumettent pas à cette mesure seront passibles de poursuites et risquent d’exposer leurs vies au danger.

    Il faut noter que ces surprenantes restrictions font suite à la dernière visite surprise à Alger le 25 novembre du général américain William Ward, Commandant de l’Africom, suivie de plusieurs kidnappings d’étrangers au Mali et en Mauritanie, revendiqués par des chefs algériens de la nébuleuse terroriste d’Al Qaïda au Sahel.

    Les généraux ne veulent plus de Bouteflika

    Cette grave décision exclusivement militaire de fermeture des frontières signifie que les généraux ne supportent plus les atermoiements de Bouteflika sur le volet terroriste. Ils ont repris manu militari le pouvoir de décision sur un domaine décisionnel réservé au président, chef suprême des forces armées, pour mettre un terme au malaise des pays voisins qui accusent ouvertement l’Algérie «d’exporter sa sale guerre».

    C’est un signe révélateur d’une amputation du pouvoir d’un président malade, et qu’un nouveau compte à rebours pour sa succession a été enclenché.

    On se rappelle que depuis sa première élection en 1999, Bouteflika n’a jamais fait l’unanimité au sein du collège des généraux et ne voulait pas être un «trois quart de président». C’est le général Larbi Belkheir, parrain du système, qui l’avait imposé alors que des durs de l’armée comme le général Khaled Nezzar avaient publiquement déclaré qu’ils n’en voulaient pas, avant de l’accepter finalement comme le «moins mauvais» des candidats.

    En avril 2004, le chef d’état-major Mohamed Lamari s’opposait à sa réélection en soutenant ouvertement Ali Benflis. Mais c’est encore Belkheir qui avait eu le dernier mot pour imposer le deuxième mandat et Lamari a démissionné en été 2004.

    Bouteflika en a profité pour détruire le pouvoir économique de deux jeunes hommes d’affaires protégés par Lamari, Rafic Khalifa et Abdelghani Djerrar, dont les groupes Khalifa et Tonic Emballage ont été liquidés.

    Bouteflika a procédé à plusieurs changements et nominations dans la hiérarchie militaire sans toutefois parvenir à déboulonner le plus puissant des généraux, Mohamed Mediene dit Toufik, patron du Département Renseignement et Sécurité (DRS), en poste depuis 1990, qui chapeaute tous les services de renseignement civils et militaires, et reste le gérant des équilibres de pouvoir au sein de la matrice du Commandement de l’ANP.

    Grâce au soutien de son clan d’Oujda qui tient les postes clés du gouvernement, au contrôle du FLN et à la manne pétrolière, Bouteflika a profité de son deuxième mandat pour renforcer son pouvoir. Réprimant les uns, corrompant les autres, octroyant des contrats faramineux à ses soutiens étrangers, même sa grave maladie de 2005 n’a pas renversé le rapport de force.

    La «disparition» mystérieuse de Larbi Belkheir, malade selon sa famille ou décédé selon d’autres sources, et le décès en été 2007 du puissant chef du contre-espionnage, le général Smaïn Lamari, ont déstabilisé la hiérarchie militaire et redonné encore plus de pouvoir à Bouteflika.

    La révision de la Constitution et sa réélection à un troisième mandat en avril 2009 se sont déroulées sans aucune résistance du haut Commandement trop occupé à redistribuer les cartes des postes militaires stratégiques, tout en provoquant un statu quo gouvernemental.

    Vers un retour du général Mohamed Lamari

    Le poste-clé de Ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale est occupé depuis mai 2005 par le général Abdelmalek Guenaïzia, un personnage effacé qui n’a jamais fait de vagues. On se souvient de sa discrétion alors qu’il était pourtant chef d’état-major durant la grave crise de janvier 92, avant de démissionner et de laisser place à Mohamed Lamari, le seul qui sera nommé au grade de général de corps d’armée.

    L’histoire semble se répéter et un site français (www.africaintelligence.com) proche de plusieurs services de renseignement, a annoncé un retour imminent de Mohamed Lamari «qui pourrait, lors d’un futur remaniement, prendre le poste de secrétaire d’Etat à la Défense»… en remplacement de Guenaïzia.

    Sous son aspect massif et brutal, Lamari est aussi un stratège et un calculateur qui a toujours affiché ses ambitions et su réviser ses jugements, notamment lorsqu’il a accepté l’introduction d’islamistes au gouvernement, alors que la presse le considérait comme un éradicateur féroce et intransigeant.

    Lamari est conscient d’avoir aussi servi, comme Khaled Nezzar avant lui, de paravent aux hommes de l’ombre du DRS qui l’ont toujours présenté comme un bourreau sanguinaire tout en effectuant de sales besognes derrière son dos.

    Le système de gouvernance et de pouvoir très conservateur progressivement mis en place par les généraux, depuis la mort de Boumediene, s’est construit autour de la personnalité d’un parrain puissant, gérant les intérêts et la sécurité des chefs de l’armée, la «diplomatie parallèle» et interlocuteur privilégié des puissances étrangères et des pays voisins.

    C’est Larbi Belkheir qui jouait ce rôle depuis le début des années 80. Le général Mohamed Betchine a voulu le remplacer dans l’ombre de Liamine Zeroual dans les années 90, avant d’être écarté en 1998 et de laisser place au retour de Belkheir. Depuis sa disparition, le général Mohamed Lamari veut s’imposer comme le nouveau parrain.

    Le possible retour de l’ex-chef d’état-major à la tête du ministère de la défense va aussi sonner le glas du patron du DRS, premier appareil que Lamari va chercher à contrôler en y plaçant un de ses hommes de confiance.

    Changement imminent de gouvernement

    De nombreux indices annoncent effectivement un changement imminent de gouvernement juste après l’adoption de la loi de finances 2010.

    La chute durable du prix du baril a considérablement réduit la manne pétrolière et le prix indexé du gaz, donc la marge de manœuvre dépensière de l’Etat. L’Armée veut récupérer les postes-clés de l’Energie, des Finances et de la Banque d’Algérie pour y placer ses hommes de confiance et gérer la rente pétrolière.

    Des chancelleries étrangères ont affiché ouvertement leur ras-le-bol de voir le «Terminator» Ahmed Ouyahia à la tête du gouvernement. Non seulement, il s’acharne à détruire le potentiel économique algérien, mais il a aussi gravement touché aux intérêts étrangers. Les dernières mesures très restrictives de la loi de finances complémentaire 2009 ont détérioré les calendriers des investisseurs étrangers et la rentabilité des activités industrielles et portuaires du bassin méditerranéen par la chute des importations algériennes.

    Profitant de la querelle algéro-égyptienne autour d’un match de football, Ouyahia veut mettre à genoux la filiale de téléphonie mobile Djezzy du groupe égyptien Orascom en lui imposant un redressement fiscal surréaliste de 600 millions de dollars. Il a ainsi l’incroyable prétention d’aider son ami et associé, Issad Rebrab, patron du groupe Cevital et tout petit actionnaire de Djezzy, à prendre le contrôle de cette filiale pour une bouchée de pain, avant d’effacer cette ardoise fiscale virtuelle.

    Ce faisant, Ouyahia a probablement signé la fin de sa carrière politique en s’attirant les foudres du patronat égyptien très proche des monarchies du Golfe, elles-mêmes très écoutées aussi bien de Bouteflika que des généraux. La toute récente tournée dans le Golfe du président égyptien Hosni Moubarak et l’intervention de «l’ami de Bouteflika», Cheikh Zayed Al Nahyan des Emirats Arabes Unis pour réconcilier l’Algérie et l’Egypte sont des signes qui ne trompent pas sur la mobilisation de l’artillerie lourde pour défendre le fleuron égyptien Orascom. D’autant plus qu’Ouyahia attise de façon malsaine le débat sur les contradictions identitaires algériennes en mettant en avant son origine kabyle comme Rebrab.

    Il y a aussi un signe dans la demande algérienne auprès du gouvernement britannique de retarder l’annonce de sa décision de ne pas extrader Rafic Khalifa. Ni Bouteflika, ni l’armée ne veulent le retour du golden boy à Alger, la reprise du procès et la poursuite du feuilleton judiciaire de révélations à scandale au milieu d’une nouvelle pléthore d’affaires de corruption encore plus graves qui ont détruit tout climat de confiance.

    Des rumeurs émanant de Londres font même état d’une négociation entre Bouteflika et les avocats de Rafic Khalifa pour son indemnisation, et d’une possible amnistie pour tous les condamnés détenus ou en fuite, comme les frères Keramane, ainsi que la clôture de toutes les autres enquêtes sur le groupe impliquant des personnalités du système.

    L’Armée voit aussi comme une grave menace l’incroyable prétention de Bouteflika de créer une dynastie et d’offrir la succession à son frère Saïd, dont l’agenda de fondation d’un nouveau parti à la conquête du pouvoir a été annoncé avant de se voir retardé.

    Il est aussi reproché à Bouteflika d’avoir réduit à néant tous les écrans de l’opposition politique et mis à nu le système de répression face aux émeutes populaires. La classe politique donne une décevante image d’usure, de lassitude et d’abandon de ferveur militante, au point qu’il ne reste plus que l’armée pour mettre un terme aux désastres politiques, économiques et diplomatiques de Bouteflika.

    Saâd Lounès
    24 décembre 2009


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    Si Tchad       |24-12-2009 21:06:51
    Quand les generaux ne veulent plus d'un "president", en "general" ca ne traine pas...Boudiaf 5 mois...Boutef est a son 125ieme mois, "et mois et mois et mois" comme dirait Deryassa...Donc mon cher Lounés, cette histoire ne colle pas! A moins de faire une prevision qui n'en est pas vraiment une, à savoir Boutef est malade, et il a une forte probabilité d'expirer comme tous les malades de 73 ans...oui dans ces cas la "l'armée prepare l'aprés Boutef"...

    Si Tchad lala si moussa

  • La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

    La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie le Mar 29 Juil - 14:05

    admin


    Admin
    Je vous invite à lire ce texte de notre ami Saad Lounés qui révele l'idendité du clan Oujda au grand jours.


    La double trahison des Marocains qui gouvernent en Algérie

    par Saâd Lounès



    «Sommes-nous vraiment gouvernés par des algériens ?» Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l'administration, à la justice ou au pouvoir se l'est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour «hizb frança» (parti de la France), les DAF (déserteurs de l'armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc…) de se cacher derrière la Sécurité Militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien.

    Cette douteuse et malsaine impression que les dirigeants de l'Etat n'aiment ni l'Algérie, ni son peuple a toujours plané autour de la relation gouvernants-gouvernés. On a tous remarqué cette terrible malsaine habitude des membres de la nomenklatura qui, dès qu'ils n'occupent aucune fonction officielle, «fuient à l'étranger» dont ils ne consentent à revenir que pour occuper un nouveau poste. D'où les appellations de «mercenaires» ou de «coopérants» dont ils ont été affublés par les nombreux cadres algériens dont la promotion a été barrée ou sabotée par ces pontes du régime.

    Les Marocains du Malg de Boussouf



    La vérité vient enfin d'être révélée par un de ces hommes de l'ombre qui font et défont les institutions du pays selon leur bon vouloir. Le journal le Soir d'Algérie (1) a ouvert ses colonnes à son honorable correspondant Med Chafik Mesbah, ancien officier du DRS, qui a interviewé le colonel Ali Hamlat, ancien responsable des services techniques de la SM. D'après l'auteur, ce témoignage a été rédigé en 1999 sous le titre explicite : «Voilà comment sont nés les services secrets algériens», mais il ne le révèle que maintenant sans expliquer la raison de ce retard.

    Le colonel Hamlat lève donc «le voile sur cette première promotion des cadres de la Wilaya V, dont les membres ont, effectivement, constitué, pour la plupart, l'ossature du Malg». A la question «Sur le plan social, quelle était l'origine des membres de cette promotion Larbi Ben M'hidi?», Hamlat répond sans hésitation : «tous étaient issus, en règle générale, de familles de réfugiés, de fonctionnaires au service du gouvernement marocain ou, accessoirement, de commerçants et d'agriculteurs établis au Maroc de longue date. La petite bourgeoisie, pour utiliser une formulation marxiste».

    Selon lui : «Le recensement effectué par l'Association des anciens du Malg a permis de situer à soixante-douze le nombre de stagiaires de cette promotion.»

    Leur directeur de stage Khelifa Laroussi, mystérieux adjoint du mystérieux Boussouf, et père du golden boy déchu Rafik Khalifa, leur avait décrété : «Vous êtes les futurs ministres de l'Algérie indépendante!» Selon les dires du colonel Hamlat, Boussouf leur avait déjà tracé les feuilles de route du contrôle du futur Etat algérien : «La première concernait la mission de contrôle au sein des unités de l'ALN. Ce contrôle était indispensable pour maîtriser l'évolution de la lutte armée et répondre aux exigences du combat et du commandement. D'autant que la qualité de l'encadrement militaire des unités était à parfaire au regard des faibles qualifications des moudjahidine de la première heure. La seconde se rapportait à la nécessité d'exploiter utilement la masse d'informations recueillies… par tout moyen disponible. En rapport avec les transmissions, mais aussi des informations recueillies auprès de prisonniers et toute autre source susceptible d'améliorer notre capital documentaire.»

    Le contraste du mode de vie des «malgaches» (*) reconnu par Hamlat est déjà significatif de la différence d'état d'esprit entre les moudjahidines de l'intérieur et les «planqués» de l'extérieur. «Ces lycéens et étudiants vivaient, au Maroc, dans des conditions de vie parfaitement pacifiques et heureuses. Des conditions qui étaient tout à fait déséquilibrées, cependant, par rapport à celles de leur peuple et de leurs frères étudiants qui mourraient en Algérie.»

    Le colonel Hamlat cite quelques noms connus de cette fameuse promotion des Marocains du MALG : Hadjadj Malika, Miri Rachida, Hamid Ghozali, Abdessmed Chellali, Berri Mustapha, Mohamed Semache, Kerzabi Smail, Abdallah Khalef (Kasdi Merbah), Abdelkader Khalef (Kamal), Mustapha Khalef (Kamel), Ali Tounsi (Ghaouti), Ahmed Zerhouni (Ferhat), Hadj Azzout (Nacer), Mohamed Laâla (Kaddour), Chérif Belkacem (Djamel), Abdelaziz Maoui (Sadek), Noureddine Delleci (Rachid), Abdelhamid Temmar (Abdenour), Abdallah Arbaoui (Nehru), Hassen Bendjelti (Abderazak), Ahmed Bennai (Hassan), Sid-Ahmed Osman (R'zine), Abderrahim Settouti (Bouzid), Khelladi Mohamed (Tahar), Boualem Bessaïeh (Lamine), Mohamed Morsly (Abdelaziz).

    Hamlat cite aussi les noms de deux riches familles marocaines qui ont offert leurs maisons et leurs fermes pour abriter les stages du Malg. Il s'agit des familles Benyekhlef et Bouabdallah. L'un des fils Bouabdallah est actuellement le Pdg d'Air Algérie.

    Le colonel Hamlat raconte l'engouement des jeunes marocains ou soi-disant «algériens de longue date» qui ont rejoint les cellules du FLN disséminées à travers le Maroc. En fait, la plupart d'entre eux militaient déjà dans les cellules lycéennes du parti nationaliste marocain de l'Istiqlal de Allel El Fassi. Bouteflika était même responsable de la cellule de son lycée à Oujda. Leur transfert naturel dans les rangs du FLN a été facilité par l'esprit révolutionnaire maghrébin, l'idéal du réveil musulman contre le joug colonial et l'ambition de libérer la riche Algérie dont les colons avaient fait un eldorado. Il faut rappeler que cet engouement nationaliste en faveur de la guerre de libération existait aussi à travers tout le monde arabe. Au Liban, Irak, Syrie, Egypte, etc… des jeunes manifestaient dans les rues et voulaient s'enrôler dans les rangs de l'ALN. Ce phénomène existe encore de nos jours chez les jeunes musulmans qui se sont engagés en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie, Irak, etc… Il est connu que de nombreux européens et arabes ont combattu aux côtés des moudjahidines de l'ALN et du FLN. Ils n'en ont pas pour autant dissimulé leur origine, comme l'ont fait en masse les marocains recrutés par Boussouf dans l'objectif de prendre le pouvoir.



    Dernière édition par Admin le Mar 29 Juil - 14:10, édité 1 fois

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  • Lecture sociologique du clan d'Oujda

    images chevre.jpgLecture sociologique du clan d'Oujda pousse.jpg

    Auteur: SNP1975
    Date: le 09 août 2008 à 15h39

     

    C'est le clan d'Oujda.
    Ce sont les algériens nés ou qui ont vécu au Maroc avant l'indépendance en 1962.
    Ce qui nous intéresse dans ce sujet ce sont les algériens nés au Maroc avant le déclenchement de la guerre de libération algérienne en 1954.
    On les appellent au Maroc 2éme franciss ou Wasti.
    Ce sont des enfants issus de la communauté de l'Emir Abdelkader qui est resté au royaume après la soumission de ce dernier à la France en 1848.
    L'autre communauté est composée de la tribu de Ouled Sid Echiekh.
    Après la défaite de leur chef Echiekh Bouamamama en 1908 contre la France le reste de sa communauté s'est réfugiée au Maroc. Elle s'est installés à Ain Bni Mathar , Taourirt et Guercif.
    Une 3éme composante des algériens nés au Maroc est issus des algériens enrolés dans l'armée française pour faire imposer le protectorat au sultanat en 1912.
    Parmi ces militaires on peut citer le cas du capitaine l'emir Khaled petit fils de l'Emir Abdelkader , le colonel Bendaoud , le Spahi Bencherif et si Kaddour Benghabrit l'ancien recteur de la mosquée de Paris dans les années 20.
    Le 1ér de ces militaires algériens ayant trahi ses coreligionnaires marocains est l'Emir Khaled le père du nationalisme algérien. Je cite son comportement pendant le débarquement à Casa Blanca en 1908 avec Lyauté:"Malgré sa fidélité, son loyalisme, les grands services qu'il a rendu, lui et sa famille en Algérie , au Maroc et en syrie, il s'était trouvé, ( lui prince ) soumis à un règlement qui le rendait l'égal du fils d'un vulgaire colporteur.
    Ainsi , tous ses efforts ne lui ont pas servi ; ni sa conduite au maroc , ou il a guerroyé pour la civilisation , en héros , contre les fréres musulmans , ou il se déguisait en montagnard pour se'introduire dans leurs ( les marocains ) milieux, au profit des conquérant , tout ce qu'il a pu faire pour la grandeur de la France et l'asservissement des ses compatriotes et coreligionnaires ne lui a pas été profitable. Peine inutile, espoir évasé comme une promesse d'un fonctionnaire bourgeois.
    On les appelaient au Maroc 2 éme franciss ou Wasti.
    Deuxième francis parce que c'étaient des français de deuxiéme collège.
    Puisqu' ils avaient rendu à leurs maîtres colons des services en jouant le rôle de Wastis c'est à dire des interprètes entre les indigènes marocains et l'armée françaises. Lisant Adelkader Dehbi un des leurs"Des algériens que nos frères marocains appelaient “Wasta”, par référence aux Maghrébins du Centre, “wassat”. Ou alors, (quand il y avait rixe dans les cours de récréation, on nous traitait hargneusement de “deuxièmes français”; ce qui constituait pour nous autres algériens, la pire des insultes….

    Ne pas confondre ces algériens nés au Maroc avec les réfugiés de la guerre de libération.
    Souvent la premiére à quitter l'Algérie avant 54 et pour des raisons souvent mercantiles. C'est une notabilité francophone et de nationalité française.
    La deuxiéme à quitté l'Algerie aprés le declenchement de la guerre en 54 pour eviter les représailes de l'armée française. Elle a été parqué et controler par le FLN dans des camps de refugiés à Oujda , ahfir et Nador .
    C'etaient des apatrides . Leurs enfants ont suivi des etudes en Arabe avec les indigénes marocains.
    En 1962 cette catégorie de refugiés arabophone à été ecarté par le clan d'Oujda francophone.
    Ces arabophones ont occupé souvent des postes dans l'enseignement primaire ou dans des tribunaux (sevice du statut personnel)
    Par contre les francophones du MALG ont accaparé les ministéres et la securité militaire et l'appareil du FLN .
    Ce sont des hommes politiques issus souvent de l'ouest algerien en comparaison avec l'armée originnaire de l'est.
    Ils sont souvent des féodaux possedant des terres agricoles et des commerces. On peut citer la famille de Kasdi Merbeh qui est propriétaire des terres agricoles et une pharmacie à Meknes.
    L'origine de ces actes de propriétés est plus que douteux. Generalement ce sont des algeriens au sein de l'armée française qui avaient béneficie de previlleges de la part de la france pour service rendu à la mére patrie.
    Pour cette raison à l'indépendance du maroc en 1956 ces algeriens ont été exproprié de leur terre .Ces derniers étaient naturalisés français. On les avaient considéré comme des colons.
    Ces algeriens du MALG en 1962 ont fait main basse sur le rouages de l'Etat. En s'octroyant les ministeres , la sécurité militaire et le parti du FLN plustard
    Il etaient de l'ordre de 10 000 selon les affirmations du colonel Bencherif . Je cite " : « La première corruption est venue de ceux qui ont monnayé leur attestation de moudjahid et des dix mille Algériens qui travaillaient dans l’administration marocaine et qui étaient rentrés au pays en 1962 (...). »
    Résumons le clan d'Oujda avait squatter des posts politiques plus la SM laissant l'armée aux gens de l'est surtout les Chaouias.
    Bouteflika lui même confirme cette thése. J'etais temoin d'une scéne ou Bouteflika au début des années 90 déclarait qu'il avait c
  • Le Clan d’Oudjda, la Mafia politico-financiére et Cosa Nostra

     

    Les très graves scandales de corruption qui défraient la chronique donnent l’impression de laisser imperturbable le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Pourtant, les affaires révélées par la presse ne sont pas des moindres. Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste et, qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, qu’il était presque en état de cessation de paiement à cause de la dette et que le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie.

    Le chef de l’Etat aurait dû sortir de sa réserve pour diverses raisons, la première étant qu’il est le premier magistrat du pays. Mais surtout, les ministres impliqués dans ces scandales font partie de ces hommes qu’il a lui-même ramenés, parfois de l’étranger. Saïd Barkat, dénoncé par Al Khabar Al Ousbouî pour sa gestion douteuse du PNDA lorsqu’il était ministre de l’Agriculture ? Silence radio. C’est un ami du Président qui n’est apparu sur la scène politique qu’en 2000. El Watan révèle qu’un truand international, trafiquant d’armes de son état, a failli assister à une réunion interministérielle avec MM. Abdellatif Benachenhou, ministre des Finances, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et PDG de Sonatrach, Mohamed Bedjaoui, ministre des Affaires étrangères et enfin Amar Ghoul, ministre des Travaux publics.

    Finalement, l’homme a été écarté. Est-ce une atteinte à la sécurité nationale ? La justice, prompte à s’autosaisir pour poursuivre un journaliste quand elle le juge ses écrits diffamatoires, est entrée dans un coma total. Aucune autre autorité ne s’est manifestée pour essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cette incroyable affaire. La Présidence, surtout, aurait dû s’en inquiéter parce que les hommes cités font partie du premier cercle présidentiel. Bouteflika a préféré garder le silence, une attitude qu’il a déjà observée dans d’autres scandales qui ont touché les institutions nationales comme les affaires Khalifa, BCIA, BCR doublée celle-là d’une affaire d’espionnage dans laquelle était impliqué le principal accusé, Ould Kaddour, qui est aujourd’hui en liberté.

    La corruption a pris des dimensions inégalées depuis une dizaine d’années et, dans chaque cas, l’entourage direct du Président est cité. Pourtant, jamais il n’y a eu de sanction, ce qui était apparu comme un encouragement à la rapine et à la dilapidation des biens de l’Etat. A croire que le système a décidé de faire de la corruption un moyen de gouvernance pour neutraliser ceux qui sont en haut de l’appareil. Même si cela devait pourrir toute l’Algérie et l’enfoncer définitivement afin qu’elle ne se relève jamais.

    C’est malheureusement ce qui est en train de se produire. Et les grands corrompus ont assuré d’ores et déjà leur avenir de l’autre côté de la Méditerranée. Cela s’appelle un complot. C’est peut-être pour cette raison que Bouteflika n’a rien à dire aux Algériens.

    EL Watan

    Commentaires

    3 Messages de forum

    1. Il a tout à fait la gueule de l’emploi, le Beskri... !

      Il a détourné les 70 % octroyés au secteur agricole, en faisant bénéficié pleinement sa wilaya, à tel point que Boutef s’était demandé "comment cette wilaya a bouffé, à elle toute seule, tous les bénéf... hein, dis-moi ? Lui a-t-il dit, très benoitement" !!! La patate était et est toujours, comparable au lingot d’or.

      Notre docteur a plongé tout le secteur médical et pharmaceutique dans la déchéance, en faisant languir les professionnels avant de leur délivrer des autorisations d’approvisionnement.

      Boutef est finalement trop con, celui qui payera les pots cassés, ça sera bien lui d’une manière ou d’une autre !

      Il semble qu’il s’en est tiré à bon compte.

      kabyle judeo-chrétien répond :

      Mme la photo n’est pas celle de la vermine de biskra,barkat le nauséabond, mais de pierre falcone le natif d’alger,le marchand d’armes ,l’ami des maffieux qui se sont emparés du pétrole du pauvrepeuple dit algerien......

    2. ha ha ha, sacré El Watan ! pourquoi tant de grincements de dents ? tout cela est la norme chez les Ali Baba voyons ! la razzia a commencé voilà bientôt 50 ans !

      «  Par leur ampleur, elles risquent de déstabiliser sur le long terme un pays déjà très affaibli par le terrorisme islamiste : ha ha ha !!! en pays arabo-islamiste il n’y a pas de "terroristes islamistes". il n’y a que des "serviteurs" de allah-l’égorgeur. "tuez et faites du butin"... Ceux qui sont qualifiés de corrompus et les égorgeurs en kamis ne font qu’obéir à ce principe gravé dans la pierre noire. On est muslim ou on ne l’est pas !

      qui plus est, est montré du doigt sur la scène internationale pour sa gabegie, l’incompétence de ses dirigeants et sa perte de crédibilité. Une situation qu’il n’avait pourtant pas connue dans les années 1990, alors que les caisses de l’Etat étaient vides, » (…) : ha ha ha ! que faire avec des "caisses vides" ?... y voler du vent ? pfff !

      le GIA et l’AIS imposaient leur horrible loi à travers toute l’Algérie. : foutaise ! "l’horrible loi" est celle de mahomet ! imposée à tous par les ben bella-Boumedienne !

      la loi de mahomet : "tuez et faites du butin" ! alors stop la chialante !

      je dis bravo à ces roublards qui se sont gavés avant de "passer à l’ouest" !

      ils n’ont pas d’autre moyen pour se tirer de ce cloaque.

      l’algérie mahométanne n’a qu’un destin : croupir dans l’islamisme avant que le sort qui lui revient ne le lui file un coup de talon sur la tête pour l’achever !

    Répondre à cet article

  • Quelques statistiques pour illustrer la politique de ségrégation régionale du Clan d'Oujda

    Quelques statistiques pour illustrer la politique de ségrégation régionale du Clan d'Oujdaimagessinge.jpg

    Publié le 10/01/2008 à 12:00
    1° Plus de 90% du personnel ( toutes catégories confondues ) de la Présidence de la République sont issus de 3 ou 4 wilayas de l'Ouest du pays. Ceux, appartenant aux 44 autres wilayas, trouvés par Bouteflika à son arrivée au palais d'El Mouradia, ont été majoritairement virés à la tlemcenienne, c'est à dire "révoqués à leur demande".

    2° Plus de 80% que les Ambassadeurs, Consuls Généraux et Consuls que Bouteflika a nommés depuis 1999, sur proposition de Belkhadem notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    3° Plus de 80% des walis et Chefs de Daïra que Bouteflika a nommés depuis 1999, sur proposition de Zerhouni et de Ould Kablia, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    4° Plus de 80% des magistrats nommés par Bouteflika depuis 1999, sur proposition de Belaïz notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    5° La majorité des cadres, cadres moyens et même agents d'exécution nommés par Bouteflika ou désignés par "ses" ministres et hauts fonctionnaires, dans les principales institutions nationales, du Ministère de la Défense Nationale, où Senhadji et les Zerhouni font la loi, au Secrétariat Général du Gouvernement, en pasant par le Ministère de la Formation et l'Enseignement Professionels, où le jeune frère de Bouteflika fait la pluie et le beau temps et les autres ministères ou organismes publics, connus pour être des fiefs du Clan d'Oujda : Intérieur et collectivités locales, Justice, Affaires Etrangères, Finances, Energie et Mines, Industrie et Promotion des investissements, Affaires Religieuses et wakfs, Travaux Publics, Travail, Emploi et Sécurité Sociale, Solidarité Nationale, Pêche et Ressources Halieutiques, les différents Ministères Délégués, le Conseil Constitutionnel, la DGSN, la DG de la Sonatrach, la DG des Douanes, la DG d'Air Algérie, la DG de l'ANDI etc..., sont issus de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    6° Plus de 80% des centaines de cadres supérieurs nommés par décrets non publiables ( DNP ), depuis 1999, sont originaires de 4 ou 5 wilayas de l'Ouest du pays.

    Les ministres et hauts fonctionnaires originaires des 44 autres wilayas du pays se plaignent régulièrement des pressions qu'ils subissent de la part des membres du Clan d'Oujda afin de nommer leurs sbires dans les institutions qu'ils dirigent, théoriquement.
    Quant certains d'entre eux avaient osé résister, ils avaient subi les foudres de Bouteflika ou de son frère Saïd.

    Par ailleurs, la majorité des cadres originaires des 44 autres wilayas du pays, qui ont été proposés à des fonctions supérieures, sont encore intérimaires car Fakhamatouhou n'est pas encore prêt à signer leurs décrets, contrairement, à ceux de leurs collègues des 3 ou 4 wilayas "bénies".

    Où vont nous mener cette grave dérive régionaliste et la fuite en avant suicidaire de Bouteflika, de plus en plus paranoïaque ?

    Vive l'Algérie !

    Ahmed Bensalah

     

  • AVEC LE CLAN D'OUJDA

    avec le clan d'Oujda bien entenduimages hou.jpeg

    Publié le 23/12/2007 à 12:00
    images abdelhamid.jpeg
    Créé à la fin des années 1950 par Abdelhafid Boussouf et renforcé par Houari Boumediène, le clan d'Oujda, qui n'a cessé de comploter pour s'accaparer du pouvoir en Algérie post-indépendance, est essentiellement composé de personnes, certes originaires de la Wilaya de Tlemcen mais nées et ayant toujours vécu au Maroc et élevées selon les traditions de cette monarchie féodale.

    Ce clan a dirigé le pays de 1962 à 1978. Il a été relativement écarté du pouvoir entre 1979 et 1999 mais il a repris les rênes du pays depuis 1999. Il est actuellement incarné par la fratrie des Bouteflika et sa cour, étendue à quelques wilayate de l'Ouest du pays, il est vrai confinées aux tâches ingrates de servitude.

    L'un des trois objectifs majeurs de ce clan était de transformer la victoire militaire chèrement acquise par l'ANP et les forces de sécurité sur le terrorisme islamiste, en défaite politique.Objectif amplement atteint aujourd'hui.
    Les deux autres étant d'écarter des centres de décision névralgiques, dans tous les domaines, les Chaouis et les Kabyles ( ce ne sont pas les quelques Guenaizia, Gaid Salah ou Toufik, qui restent, qui pourraient dire le contraire )et de déstructurer l'industrie algérienne pour la brader au Dinar symbolique.

    En effet, depuis son accession au pouvoir, en Avril 1999, dans les conditions honteuses que l’on sait, grâce à la bénédiction des « décideurs » de l’époque, qui l'ont sorti du musée où il croupissait ; fidèle à son régionalisme légendaire, qui frise le racisme, Bouteflika n’avait cessé de placer ses hommes lige aux postes stratégiques des principales institutions de la République ( Présidence de la République, bien sûr, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Justice, Ministère des Finances, Ministère du Travail et de l’Emploi, Ministère de la Solidarité Nationale, DGSN, Douanes etc…) afin de les noyauter pour mieux les asservir.
    Pendant 15 ans il avait géré le Ministère des Affaires Etrangères sur une base clanique et il étend aujourd’hui, ce mode de gestion archaïque à tout le pays.

    Lorsque le procès « des années Bouteflika et du clan d'Oujda » sera ouvert, dans quelques années ou quelques mois, qui sait, il révélera, sans aucun doute, des abus ahurissants dont nous commençons déjà à avoir un avant-goût amer.
    En attendant, ce clan se lance dans une fuite en avant suicidaire qui le pousse à vouloir, à tout prix, amender la Constitution, dans le seul et unique but de demeurer au pouvoir, malgré l' âge avancé de Bouteflika et la maladie qui le mine et ce n’est pas le cinéma auquel se livrent ceux qui cherchent en vain à rafistoler son « image », qui va nous leurrer.

    Ne respectant ni le peuple algérien, qu'il avait sans vergogne traité de tous les noms d’oiseaux et de parasites, ni l’ANP, qui l' a imposé en 1999 et qu'il prétend avoir matée et castrée grâce à l’épée de Damoclès du Tribunal Pénal International et à la politique de rajeunissement qu'il brandit sur les têtes de ses principaux chefs, qui sont pourtant de sa génération ou plus jeunes que lui, Zerhouni et Rahal ; Bouteflika cherche maintenant à amadouer et à acheter le silence de nos partenaires étrangers d’Occident, par le bradage des ressources naturelles et financières du pays, cédées à tour de bras à leurs multinationales.

    S’il leur reste un brin de lucidité, Bouteflika et son clan, devraient se réveiller et le moindre qu'ils puissent faire pour un pays qui leur a donné beaucoup plus que ce qu'ils méritent, est, après deux mandats que notre Constitution permet, comme les Constitutions de la plupart des pays du monde d’ailleurs, de respecter le jeu démocratique et l’alternance au pouvoir qu’il garantit, sans chercher à pratiquer la politique de la terre brûlée ou à entraîner le pays dans une spirale dangereuse pour la cohésion et l’unité nationales, aujourd’hui plus que jamais menacées.

    Des aventuriers comme Bensalah, Zerhouni, Belkhadem, Si Affif, Ould Abbès et consorts ne doivent pas être suivis dans leur vision réductrice de notre immense pays.

    A cause de sa cupidité maladive et de sa soif pour le pouvoir, Bouteflika, à qui des observateurs avertis de la vie politique algérienne prédisent une fin « à la Bourguiba », veut entamer, à 72 ans, le mandat de trop qui plongera fatalement le pays dans une zone d’incertitude hautement dangereuse.
    Les actes de forfaiture et de violation de la Constitution que le clan d'Oujda a déjà commis depuis 1999 sont nombreux et impardonnables.

    La société civile, les partis politiques, à l’instar du FNA, du PT, du RCD, du FFS et de l’ANR et les personnalités nationales et historiques que le pays possède en grand nombre, doivent condamner sans appel la mascarade qui se concocte sous nos yeux uniquement pour satisfaire l’ego d’un homme que le pouvoir rend fou.

    Les anciens Chefs d’Etat et de Gouvernement du pays sont publiquement invités à soutenir cet appel ouvert à tous les Algériens et Algériennes jaloux de leur pays pris en otage par un clan sans foi ni loi.
    Ceux et celles qui se tairont ou cautionneront cette mascarade en porteront la lourde responsabilité devant le peuple algérien et l’histoire

    Vive l’Algérie

    Ahmed Bensalah,
    Citoyen

     

  • post scriptum2

    Moi aussi, c'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer.imagespouvoir.jpeg

    Comme M. Abdelkader Messahel, actuellement Ministre Délégué, Chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, j'ai commencé ma carrière au Ministère des Affaires Etrangères, dont je suis aujourd'hui retraité, au début des années 1970, avec le grade de Chancelier des Affaires Etrangères.

    A un moment donné de l'évolution de ma carrière, qui se déroulait le plus normalement du monde puisque, grâce à mes efforts personnels, j'ai pu réussir aux différents examens internes que j'ai passés pour devenir, d'abord Attaché, ensuite Secrétaire et enfin Conseiller et Ministre Plénipotentiaire, j'ai malheureusement rencontré sur mon chemin un homme de mal, sans foi ni loi, qui avait juré, à mon insu et pour des raisons que j'ignore encore, de me "détruire".

    Ce qu'il fit effectivement avec la complicité d'agents de l'Administration Centrale du MAE et des Services de Sécurité car cet énergumène, que les Diplomates algériens reconnaitront facilement, est le beau-frère d'un baron du Clan d'Oujda, assassiné en 1994, en même temps que son fils, son frère et ses deux gardes de corps par "Monsieur Hassan Hattab".

    Quel exploit contre quelqu'un de beaucoup plus faible que lui et de surcroît, à son insu.

    Eléphant contre coq, en quelque sorte.

    Le combat était par trop inégal.

    "A vaincre sans péril..."

    S'il avait eu le courage de me dire qu'il avait décidé de tout faire pour me priver de mon droit à la promotion dans ma carrière, afin de satisfaire ses propensions démoniaques, je lui aurais épargné cette peine inutile en lui répétant exactement ce que j'ai déjà dit à un "responsable" de son espèce :" Détrompez-vous, je n'ai jamais sollicité un quelconque poste de responsabilité ni demané pourquoi j'étais privé de promotion, pour la simple raison que j'étais convaincu que dans notre pays la responsabilité s'octroie souvent sur des critères subjectifs. Tel que je suis, je suis bien dans ma peau et en parfait accord avec mon âme et conscience".

    J'ai su, par la suite, que ce lugubre personnage, caractériel, coléreux et violent a également fait du mal à de nombreux collègues du MAE dont il a brisé la carrière et ce ne sont sûrement pas les deux ou trois collègues, qu'il a "pistonnés" pour des considérations purement régionalistes, qui pourraient me contredire.

    EN 1995, il a agressé, à l’arme blanche, M. Abdelkader Taffar, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères.

    Pour beaucoup moins que ça, de pauvres bougres ont été radiés des effectifs du MAE mais le Ministre de l’époque, M. Dembri, qui avait lui-même assommé d’un coup de poing un de ses collaborateurs, lorsqu’il était ambassadeur au Canada, avait étouffé « l’affaire »,

    Il a fait sa Carrière à l'ombre de son beauf et continue à se nourrir de son sang.

    Selon des connaissances communes, il a, à plusieurs reprises, fait intervenir sa soeur auprès de son défunt mari pour qu'il fasse du mal à des personnes qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, uniquement pour satisfaire l'instinct morbide et la rancune du frère de son épouse, qu'il n'aimait pas. Qui aime les mauvaises gens ?

    Même leurs propres enfants, paraît-il, n'en sont pas fiers, parce qu'ils savent que ce sont eux, en définitive, qui "trinquent" souvent pour les actes répréhensibles de leurs parents indélicats. N'est ce pas ?

    Comme le dit un de nos bons vieux dictons :"Que Dieu nous protège jusqu'à ce que la terre nous recouvre, dans l'estime et le respect des nôtres et d'autrui".

    Une dernière question avant de tourner définitivement cette page peu glorieuse: qu'aurait-il fait lui, qui a été parachuté au MAE directement à un poste de responsabilité, si quelqu'un avait saboté sa carrière ?

    Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux milliers de cadres algériens qui servaient, tous secteurs confondus, le pays, rien que le pays loyalement et avec un dévouement et un désinteressement exemplaires mais qui ont été victimes de l'ostracisme et de la persécution des différents Services de Sécurité, exclusivement à la solde du régime, dont "l'ennemi" numéro 1 étaient ses cadres propres et compétents et les intellectuels, qui refusent sa logique prédatrice et non pas les milliers d'activistes islamistes qui semaient librement la haine, propageaient leur doctrine rétrograde dans les mosquées, les écoles et les espaces socio-culturels du pays et investissaient massivement les différentes institutions de la République, minée par la corruption et la cupidité de ses dirigeants trop occupés par l'accumulation primitive de biens matériels.

    Pouvoir et ambition aveugles, que de crimes odieux ont été commis en votre nom !

    Post-Scriptum : C'est le Clan d'Oujda qui m'a Tuer
    Publié le 07/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer

    Lorsque, dans mon précédent Post-Scriptum, intitulé :"C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer", j'ai dit :"l'heure de la relève a sonné", j'exprimais, en toute humilité, une conviction forte et profonde que je sais, partagée par l'écrasante majorité de nos concitoyens, écoeurés de voir le pays, plus de 45 ans après son Indépendance, encore entre les mandibules rouillées de ceux qui sont, d'une manière ou d'une autre, responsables de tous les drames que le peuple algérien a subis depuis 1962.

    Je suis convaincu, tout comme vous d'ailleurs, que les conditions objectives sont aujourd'hui, plus que jamais, réunies pour qu'un changement générationnel dans la Direction du pays puisse se produire dans la sérénité nécessaire et les membres influents du Clan d'Oujda le savent pertinemment mais ils cherchent à mettre la nation devant le fait accompli, dans le seul but de continuer à "jouir" de l'influence et des avantages matériels considérables que leurs fonctions respectives actuelles leur procurent.

    En effet, alors que la plupart des pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe Centrale et Orientale, qui étaient dans une situation politique, économique et sociale pire ou similaire à la nôtre, avaient pacifiquement ou au prix d'une violence minimale, effectué la mue nécessaire à leur adaptation aux exigences du XXIième siècle, l'Algérie recule tragiquement, dans tous les domaines, au point gravissime où les quelques acquis démocratiques engrangés depuis Octobre 1988, au prix d'énormes sacrifices consentis par des patriotes sincères, sont aujourd'hui sérieusement menacés par un régime que le Président Sarkozy dit "préférer à celui des talibans" ( bien triste comparaison, qui nous rappelle celle, aussi grave du "moins mauvais candidat" ) et dont le Président nage à contre-courant de l'Histoire.

    Même les "Apprentis-Présidents" ( Chadli et Zéroual ), dixit "l'Apprenti-Dictateur", n'avaient pas osé franchir ce seuil infâme. Bien au contraire, le "Général Major", Liamine Zéroual est le père de la Constitution "libérale" de 1996, qui pose aujourd'hui problème au "Commandant" Abdelkader.

    La majorité silencieuse doit donc briser son silence pour imposer "le changement, maintenant" car tous les jours que le clan d'Oujda passera encore aux commandes du rafiot "Algérie", grâce à la ruse et à la duplicité, vont accentuer sa dérive.

    Les classements et notes attribués à l'Algérie , ces dernières années, par différentes institutions internationales, sont révélateurs de l'état peu reluisant du pays, dans de nombreux domaines.

    Si chacun de nous prend sur lui de relever le défi simple de rappeler à ses amis et proches que " le changement est possible, maintenant" et de leur demander de faire de même avec leurs amis et proches et ainsi de suite, nous serons, d'ici à Janvier 2009, des milliers , des centaines de milliers voire même des millions à porter cette volonté commune, enfouie dans notre mémoire collective meurtrie et à la voir se matérialiser.

    Les milliards de dinars algériens, qui vont servir, sans aucun doute, au financement occulte de la campagne démagogique et populiste pour le 3ième mandat, menée à tambour battant par Belkhadem et ses alliés de l'ex-FIS, des zouis et du FLN, tendance islamiste, et qui seront puisés, comme pour la campagne de 2004, de la cagnotte constituée grâce à l'exploitation sauvage des ressources naturelles non renouvelables du pays par les compagnies étrangères et la Sonatrach, ne pourront pas arrêter le tsunami social en gestation car, dans ce pays, les bonnes volontés sont encore beaucoup plus nombreuses que le Clan d'Oujda ne le croit.


    Amine Benrabahimages alerie.jpeg.

    http://www.youtube.com/watch?v=mHGkAwl7UQY

  • C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer

    C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer

    Publié le 05/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Moi aussi, c'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer.

    Comme M. Abdelkader Messahel, actuellement Ministre Délégué, Chargé des Affaires Maghrébines et Africaines, j'ai commencé ma carrière au Ministère des Affaires Etrangères, dont je suis aujourd'hui retraité, au début des années 1970, avec le grade de Chancelier des Affaires Etrangères.

    A un moment donné de l'évolution de ma carrière, qui se déroulait le plus normalement du monde puisque, grâce à mes efforts personnels, j'ai pu réussir aux différents examens internes que j'ai passés pour devenir, d'abord Attaché, ensuite Secrétaire et enfin Conseiller et Ministre Plénipotentiaire, j'ai malheureusement rencontré sur mon chemin un homme de mal, sans foi ni loi, qui avait juré, à mon insu et pour des raisons que j'ignore encore, de me "détruire".

    Ce qu'il fit effectivement avec la complicité d'agents de l'Administration Centrale du MAE et des Services de Sécurité car cet énergumène, que les Diplomates algériens reconnaitront facilement, est le beau-frère d'un baron du Clan d'Oujda, assassiné en 1994, en même temps que son fils, son frère et ses deux gardes de corps par "Monsieur Hassan Hattab".

    Quel exploit contre quelqu'un de beaucoup plus faible que lui et de surcroît, à son insu.

    Eléphant contre coq, en quelque sorte.

    Le combat était par trop inégal.

    "A vaincre sans péril..."

    S'il avait eu le courage de me dire qu'il avait décidé de tout faire pour me priver de mon droit à la promotion dans ma carrière, afin de satisfaire ses propensions démoniaques, je lui aurais épargné cette peine inutile en lui répétant exactement ce que j'ai déjà dit à un "responsable" de son espèce :" Détrompez-vous, je n'ai jamais sollicité un quelconque poste de responsabilité ni demané pourquoi j'étais privé de promotion, pour la simple raison que j'étais convaincu que dans notre pays la responsabilité s'octroie souvent sur des critères subjectifs. Tel que je suis, je suis bien dans ma peau et en parfait accord avec mon âme et conscience".

    J'ai su, par la suite, que ce lugubre personnage, caractériel, coléreux et violent a également fait du mal à de nombreux collègues du MAE dont il a brisé la carrière et ce ne sont sûrement pas les deux ou trois collègues, qu'il a "pistonnés" pour des considérations purement régionalistes, qui pourraient me contredire.

    EN 1995, il a agressé, à l’arme blanche, M. Abdelkader Taffar, le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères.

    Pour beaucoup moins que ça, de pauvres bougres ont été radiés des effectifs du MAE mais le Ministre de l’époque, M. Dembri, qui avait lui-même assommé d’un coup de poing un de ses collaborateurs, lorsqu’il était ambassadeur au Canada, avait étouffé « l’affaire »,

    Il a fait sa Carrière à l'ombre de son beauf et continue à se nourrir de son sang.

    Selon des connaissances communes, il a, à plusieurs reprises, fait intervenir sa soeur auprès de son défunt mari pour qu'il fasse du mal à des personnes qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, uniquement pour satisfaire l'instinct morbide et la rancune du frère de son épouse, qu'il n'aimait pas. Qui aime les mauvaises gens ?

    Même leurs propres enfants, paraît-il, n'en sont pas fiers, parce qu'ils savent que ce sont eux, en définitive, qui "trinquent" souvent pour les actes répréhensibles de leurs parents indélicats. N'est ce pas ?

    Comme le dit un de nos bons vieux dictons :"Que Dieu nous protège jusqu'à ce que la terre nous recouvre, dans l'estime et le respect des nôtres et d'autrui".

    Une dernière question avant de tourner définitivement cette page peu glorieuse: qu'aurait-il fait lui, qui a été parachuté au MAE directement à un poste de responsabilité, si quelqu'un avait saboté sa carrière ?

    Je saisis cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux milliers de cadres algériens qui servaient, tous secteurs confondus, le pays, rien que le pays loyalement et avec un dévouement et un désinteressement exemplaires mais qui ont été victimes de l'ostracisme et de la persécution des différents Services de Sécurité, exclusivement à la solde du régime, dont "l'ennemi" numéro 1 étaient ses cadres propres et compétents et les intellectuels, qui refusent sa logique prédatrice et non pas les milliers d'activistes islamistes qui semaient librement la haine, propageaient leur doctrine rétrograde dans les mosquées, les écoles et les espaces socio-culturels du pays et investissaient massivement les différentes institutions de la République, minée par la corruption et la cupidité de ses dirigeants trop occupés par l'accumulation primitive de biens matériels.

    Pouvoir et ambition aveugles, que de crimes odieux ont été commis en votre nom !

    Post-Scriptum : C'est le Clan d'Oujda qui m'a Tuer

    Publié le 07/01/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer

    Lorsque, dans mon précédent Post-Scriptum, intitulé :"C'est le Clan d'Oujda qui m'a tuer", j'ai dit :"l'heure de la relève a sonné", j'exprimais, en toute humilité, une conviction forte et profonde que je sais, partagée par l'écrasante majorité de nos concitoyens, écoeurés de voir le pays, plus de 45 ans après son Indépendance, encore entre les mandibules rouillées de ceux qui sont, d'une manière ou d'une autre, responsables de tous les drames que le peuple algérien a subis depuis 1962.

    Je suis convaincu, tout comme vous d'ailleurs, que les conditions objectives sont aujourd'hui, plus que jamais, réunies pour qu'un changement générationnel dans la Direction du pays puisse se produire dans la sérénité nécessaire et les membres influents du Clan d'Oujda le savent pertinemment mais ils cherchent à mettre la nation devant le fait accompli, dans le seul but de continuer à "jouir" de l'influence et des avantages matériels considérables que leurs fonctions respectives actuelles leur procurent.

    En effet, alors que la plupart des pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique Latine et d'Europe Centrale et Orientale, qui étaient dans une situation politique, économique et sociale pire ou similaire à la nôtre, avaient pacifiquement ou au prix d'une violence minimale, effectué la mue nécessaire à leur adaptation aux exigences du XXIième siècle, l'Algérie recule tragiquement, dans tous les domaines, au point gravissime où les quelques acquis démocratiques engrangés depuis Octobre 1988, au prix d'énormes sacrifices consentis par des patriotes sincères, sont aujourd'hui sérieusement menacés par un régime que le Président Sarkozy dit "préférer à celui des talibans" ( bien triste comparaison, qui nous rappelle celle, aussi grave du "moins mauvais candidat" ) et dont le Président nage à contre-courant de l'Histoire.

    Même les "Apprentis-Présidents" ( Chadli et Zéroual ), dixit "l'Apprenti-Dictateur", n'avaient pas osé franchir ce seuil infâme. Bien au contraire, le "Général Major", Liamine Zéroual est le père de la Constitution "libérale" de 1996, qui pose aujourd'hui problème au "Commandant" Abdelkader.

    La majorité silencieuse doit donc briser son silence pour imposer "le changement, maintenant" car tous les jours que le clan d'Oujda passera encore aux commandes du rafiot "Algérie", grâce à la ruse et à la duplicité, vont accentuer sa dérive.

    Les classements et notes attribués à l'Algérie , ces dernières années, par différentes institutions internationales, sont révélateurs de l'état peu reluisant du pays, dans de nombreux domaines.

    Si chacun de nous prend sur lui de relever le défi simple de rappeler à ses amis et proches que " le changement est possible, maintenant" et de leur demander de faire de même avec leurs amis et proches et ainsi de suite, nous serons, d'ici à Janvier 2009, des milliers , des centaines de milliers voire même des millions à porter cette volonté commune, enfouie dans notre mémoire collective meurtrie et à la voir se matérialiser.

    Les milliards de dinars algériens, qui vont servir, sans aucun doute, au financement occulte de la campagne démagogique et populiste pour le 3ième mandat, menée à tambour battant par Belkhadem et ses alliés de l'ex-FIS, des zouis et du FLN, tendance islamiste, et qui seront puisés, comme pour la campagne de 2004, de la cagnotte constituée grâce à l'exploitation sauvage des ressources naturelles non renouvelables du pays par les compagnies étrangères et la Sonatrach, ne pourront pas arrêter le tsunami social en gestation car, dans ce pays, les bonnes volontés sont encore beaucoup plus nombreuses que le Clan d'Oujda ne le croit.





  • Solidarité avec Monsieur RAHABI

    Solidarité avec Monsieur RAHABI

    Publié le 08/02/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    J'ai personnellement eu l'honneur et le privilège de côtoyer , durant de longues années, M. Rahabi, au Ministère des Affaires Etrangères où il avait "débarqué", en 1978, frais émoulu des bancs de l'ENA.

    Sa compétence et sa probité intellectuelle et morale sont notoirement connues et appréciées par ses collègues ainsi que par ses supérieurs hiérarchiques, à l'image du défunt Si Youcef Kraïba, l'inégalable dénicheur de jeunes talents, qui ne tarissait pas d'éloges sur lui.

    Ces qualités lui ont valu une belle carrière, hélas écourtée par la perfidie et la jalousie du clan d'Oujda, dont il a osé, en digne fils de chahid, affronter les intérêts et ambitions voraces.

    Comme sont maintenant publiquement connues la duplicité et l'immoralité des personnes qu'il cite ou vise dans l'article qu'il vient de publier dans la quotidien national "Le Soir d'Algérie", dans lequel il défend intélligemment la Constitution de 1996 et que je touve équilibré et objectif car Si Abdelaziz fait parler les faits rien que les faits et ces derniers sont têtus.

    Il a bien fait de partager avec nous les informations qu'il a eu la chance d'avoir de première main et de démasquer les imposteurs et les comploteurs comme les Abdelaziz, Belkhadem et Ziari, qui versent dans le mensonge le plus abject en affirmant avec le culot et l'arrogance qui sont les leurs que "Les réformes contenues dans la Constitution de 1996 étaient imposées à l'Algérie par l'étranger".

    Calomnie et mensonge que tout cela !

    C'est leur petit maître, "maîtrelet", dirait La Fontaine, qui a fait toutes les concessions aux pays occidentaux pour pouvoir neutraliser l'ANP qui, aussi paradoxal que cela puisse paraître, le gêne dans ses projets hégémoniques et dictatoriaux.

    La loi scélérate sur les hydocarbures, votée et promulguée en catimini et justement annulée grâce aux fortes pressions de la Direction de l'ANP et non pas à celles de Zerhouni, comme a voulu le faire accroire une "information" disséminée par certains milieux proches du clan d'Oujda, n'est pas la seule concession et capitulation devant le "lobby pétrolier".

    S'il n'est pas extirpé de son koursi, pour incapacité physique et mentale à exercer ses fonctions, il va alièner de manière irreversible l'avenir du pays.

    Encore une fois, n'en déplaise à vos détracteurs, Merci M. Rahabi pour vos analyses lumineuses.

    Haute considération.

    Un ancien collègue et aîné, victime du clan d'Oujda.

    Amine Benrabah

     

  • La logique du "coup d'Etat permanent"

    La logique du "coup d'Etat permanent"

    Publié le 20/09/2008 à 12:00 par cestleclandoujdaquimatuer
    Ouyahia a le droit de choisir et de soutenir le candidat qu'il veut.

    C'est sa réputation et celle de son parti, le Randou, le plus grand complexe de fraude électorale du pays, avant même le FLN, qui sont en question.

    Violer une Constitution, qui a rarement été appliquée ne devrait pas poser de gros problèmes de conscience aux dirigeants de ces deux partis et à leurs représentants désignés à l'APN et au Conseil de la Nation.

    Bouteflika, l'enfant gateux du système, qui n'est pas à un scandale près, verra donc son avant-dernier caprice réalisé et aura sa sucette ( le 3ième mandat ) pour l'amuser, tandis que les politiciens véreux et leurs associés se livrent à coeur joie au pillage de l'argent amassé par le vieux aux dépens du bien être, de la santé et de l'éducation de ses enfants et petits enfants.

    Selon le "deal" qui aurait été passé entre les deux hommes et leurs parrains respectifs, en 2014, Bouteflika, si Dieu lui prête encore vie, devrait annoncer son soutien au candidat de la "nouvelle" génération, c'est à dire Ouyahia, qui aura 62 ans.

    Lui, qui est déjà grand père serait alors arrière-grand père, s'il mariait son arrière-petite fille à l'âge de 9 ans comme le recommandent, aux Algériens, ses alliés wahabistes de la coalition gouvernementale.

    D'ailleurs, Bouteflika, le vétéran , avait cet âge en 1999.

    Entre temps, le terrorisme islamiste, la harga, le chômage, la corruption, le régionalisme, les maladies de tous genres, la criminalité et d'autres fléaux et maux sociaux auront fait des centaines de milliers d'autres victimes, qui seront portées au compte Pertes et Profits du bilan globalement désastreux de Bouteflika.

    Le peuple "souverain", dont l'indépendance, la liberté d'expression et le droit de choisir librement ses représentants ont été confisqués dès 1962, doit encore attendre car la démocratie nécessite un long et dur apprentissage que ni Bouteflika ni Ouyahia ne sont prêts à entreprendre.

    Décidément, on n'est pas encore sorti de la logique dangereuse du "coup d'Etat permanent".


    Amine Benrabah

  • LARGE MOBILISATION DES PRATICIENS DE LA SANTE' DEVANT LES CSR QUI PROTEGE ANTRE DE ORGRE BARKAT QUI DEVENU SUBITEMENT MUET AVEUGLE ET SOURD

    RASSEMBLEMENT DEVANT LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ
    Large mobilisation des praticiens
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    Des milliers de praticiens de santé publique, spécialistes et généralistes, se sont rassemblés, hier, devant le ministère de la Santé. Un sit-in symbolique pour montrer encore une fois leur détermination. Mais aussi pour dire aux pouvoirs publics que leurs revendications sont d’ordre strictement socioprofessionnel, sans lien avec la politique. Les praticiens menacent de radicaliser leur mouvement de protestation si les pouvoirs publics ne renouent pas avec le dialogue.
    Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La grève des praticiens de santé publique se poursuit dans la totale indifférence des pouvoirs publics. Pour montrer leur mobilisation, les praticiens se sont rassemblés, hier, devant le siège du ministère de la Santé. Ils étaient des milliers à répondre à l’appel de leurs syndicats respectifs, le SNPSP et le SNPSSP. Les blouses blanches se sont d’abord rassemblées dans la petite cour faisant face au ministère, avant de décider d’investir la rue. Un important dispositif de sécurité était présent depuis le début de la matinée, attendant le moindre geste pour réagir. Ce fut le cas lorsque les praticiens, banderoles et pancartes à la main et clamant des slogans à l’adresse des pouvoirs publics, ont investi la rue menant vers le ministère. Les forces de l’ordre ont vite réagi pour bloquer cette «mini» marche. Motivés et animés d’une forte détermination, les praticiens n’ont pas fait marche arrière. Coupant la route, cartons rouges à la main, ils criaient : «Barkat Codjia, dehors !» ; «Barkat, barakat !» Des youyous fusaient, et sous des salves d’applaudissements, les médecins, qui visiblement ne manquaient pas d’inspiration renchérissaient : «Partez, Barkat, nous en avons assez de vous !» ; «La santé en danger, le ministre en congé !» ; «Ministre incompétent, à bas la répression !» ; «Nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes des praticiens !» ; «A vous la Sonatrach, à nous les matraques !». Un véritable «show» qui a duré plus de deux heures, devant les forces de sécurité présentes devant l’entrée du département de Barkat. Les praticiens n’ont certes pas encore eu gain de cause à travers leur mouvement de protestation, mais ce n’est pas pour autant que ce dernier risque de s’essouffler. Selon le docteur Youcefi, président du SNPSSP, «à travers cette grève ouverte et ces rassemblements, les praticiens ont réussi à mettre à nu le dysfonctionnement du système de santé et à informer le citoyen du pourrissement de ce système ». Les praticiens attendent- ils un geste de leur ministre de tutelle ? Non, répondra sans désespoir le docteur Youcefi. Selon ce dernier, «Barkat a avoué son impuissance. Il réagira seulement lorsqu’il aura carte blanche d’en haut». A la fin du rassemblement, les deux responsables des syndicats initiateurs de ce mouvement ont pris la parole pour rappeler aux praticiens que la grève et leur combat doivent continuer. Le docteur Merabet précisera que ce mouvement est dans l’intérêt du malade, pour lui assurer des soins de qualité. De son côté, le docteur Youcefi affirmera : «Quels que soient les moyens de manipulation que l’Etat utilisera, ils ne réduiront pas notre détermination. Cette élite ne partira pas à l’étranger car nous sommes à l’aise et transparents, et ce n’est pas le cas des personnes qui nous gouvernent. Notre mobilisation dérange le gouvernement. Qu’il se rassure, nous allons les déranger encore.» ` Les praticiens menacent de radicaliser leur mouvement si les pouvoirs publics continuent de tourner le dos à leurs revendications. Parmi les options que les syndicats étudieront, celles de la démission collective et de la suppression du service minimum.
    S. A.