Le bilan des 10 années n’est pas des plus glorieux : la situation sociale se tend, les scandales se multiplient, les libertés bafouées, la solidarité piétinée, la démocratie achevée et la paix et la sécurité tant miroitées au peuple ne sont pas au rendez-vous, et la gifle nous est donnée par les Américains et les Français qui nous ont mis sur la même liste que l’Afghanistan et la Somalie. L’Algérie se trouve, aujourdl’hui, dans une situation catastrophique, voire insupportable, l’économie en lambeaux, la justice à la solde de l’homme fort du moment, la sécurité se dégrade, le terrorisme reprend de l’ampleur, l’Education nationale est en décomposition. L’illettré est très facile à manipuler, surtout en période de misère et de peur. La création d’une société de l’ignorance, de la misère et de la peur semble cadrer parfaitement dans le sens du pouvoir, 6 millions de pauvres, 4 millions d’illettrés, les prisons pleines, des milliers de citoyens fauchés par le terrorisme et des milliers de harraga, un phénomène ayant marqué la décennie qui vient de s’écouler.
Malek Bennabi parlait de la colonisabilité d’une société, en la gardant loin du savoir, dans une situation de peur et de terreur continue, de misère endémique. Aujourd’hui, on peut parler de dressage de la société pour accepter le mépris, la corruption et la mauvaise gouvernance, en bref, faire accepter au citoyen l’instauration d’un Etat de non-droit en créant consciemment, ou inconsciemment, un climat favorable au conditionnement de la société, au lieu d’œuvrer pour son adhésion. L’Algérien est sorti de la colonisabilité pour s’engouffrer dans une condition de soumission.
Un bilan sombre et des perspectives néfastes
Aujourd’hui, l’Algérie n’est plus citée parmi les pays qui avancent, mais parmi ceux les plus en déphasage avec l’histoire. Moins d’une année après l’élection présidentielle contestée, un classement mondial vient rappeler que la démocratie est encore inexistante en Algérie. Preuve en est, le rapport élaboré par The Economist Intelligence Unit sur l’index de la démocratie dans le monde dans lequel notre pays occupe la 133e place sur un total de 167 pays. Le rapport de The Economist Intelligence Unit a été élaboré sur la base de critères bien spécifiques tels que le pluralisme, le libre vote et le droit des citoyens à ester en justice des responsables du gouvernement ou des membres de la police. Le rapport a divisé les pays en quatre listes : les nations qui vivent en parfaite démocratie sont au nombre de 30 ; ceux qui vivent en démocratie imparfaite, de 50 ; ceux qui vivent en régime hybride de 36 et ceux qui vivent en régime autoritaire sont au nombre de 36.
Les rédacteurs de ce document ont mis l’Algérie dans la catégorie dédiée aux « régimes autoritaires ». Ce classement de l’Algérie vient, en effet, confirmer les récents rapports élaborés par des organisations internationales. Même le très diplomatique document, rendu public il y a quelques mois, de l’Union européenne a pointé du doigt les incuries en justice, liberté d’expression, lutte contre la corruption et le droit à la création d’associations (partis politiques, ONG, syndicats et associations).
Politiquement, notre pays est cité au classement des 10 dictateurs encore en activité les mieux élus au monde. Ils sont vieux. Ils sont au pouvoir depuis des dizaines d’années et peuvent tous se targuer d’avoir été plébiscités à la tête de leurs pays respec-tifs :
1er - Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Guinée-Equatoriale : 97,1 %.
2e - Noursoultan Nazarbaïev, Kazakhstan : 91%,
3e - Abdelaziz Bouteflika, Algérie : 90,24% ,
4e - Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisie : 89,62%,
5e - Gurbanguly Berdimuhamedow, Turkménistan : 89,23%,
6e - Hosni Moubarak, Egypte : 88,6%,
7e - Islom Karimov, Ouzbékistan : 88,1%,
8e - Omar Hassan El-Béchir, Soudan : 86,5%,
9e - Robert Mugabe, Zimbabwe : 85,5%,
10e - Alexandre Loukachenko, Biélorussie : 82,6%.
La gouvernance autoritaire a réussi à transformer ces très beaux pays riches en pays misérables, corrompus et fuis par leur jeunesse... Il y a peu de temps, Bouteflika pouvait compter sur la magie de son verbe et de son dynamisme. Il parlait et tout s’arrangeait. Aujourd’hui, l’âge, la maladie, les scandales et l’usure du pouvoir ont anéanti le mystère Bouteflika, il ne parvient plus à retourner une opinion résiduelle auparavant acquise.
En termes de liberté, on trouve l’Algérie à la 141e place et au 100e rang (sur 179) au classement de l’ONU sur le développement humain (éducation, santé, niveau de vie...). Publié chaque année depuis 1995, l’IPC permet de mettre en évidence la prévalence de la corruption à l’échelle nationale, ainsi que ses conséquences néfastes sur l’économie et le moral du citoyen, l’Algérie chute de 3,2 à 2,8 sur 10 et de la 92e place en 2008 à la 111e en 2009. Tous les analystes du risque corruption et les experts du climat des affaires considèrent qu’un score inférieur à 3 sur 10 signifie un haut niveau de corruption au sein des institutions de l’Etat !
Malgré tous ces avertissements, la descente aux enfers continue. Ainsi, et au regard de ce classement et de la note attribuée par l’IPC, il ressort clairement que la corruption en Algérie n’est plus seulement un frein pour le développement économique, mais un danger qui guette la sécurité de l’Etat algérien. Selon Héritage Fondation, le classement publié en collaboration avec le journal financier de référence mondiale, le Wall Street Journal, l’Algérie a été classée 137e sur 157 pays recensés pour l’indice des libertés économiques, la valorisation du savoir et la bonne gouvernance. L’Algérie semble collectionner les mauvais points en matière de performances économiques, politiques et sociales. Après un classement peu reluisant sur les libertés et le développement humain, le climat des affaires est pire encore. Il est à noter que World Economic Forum’s Global Competitiveness Report a établi un rapport basé sur les opinions de cadres de banques et a attribué une note comprise entre 1 et 7 aux banques du monde entier. Le système bancaire algérien se retrouve ainsi à la 134e place, avec une note de 3,9, au-dessous de la Libye (4,0), le Lesotho (4,1), la République de Kirghizie avec(4,1) et le Timor Oriental (4,2).
Il est reproché aux banques algériennes leur système archaïque et leur service à la clientèle très en retard par rapport aux autres pays. Malgré une bonne réputation de leurs cadres et de leurs compétences techniques, la gestion des comptes et des crédits est remise en cause. En dépit de l’amélioration des indices macroéconomiques et des revenus de l’Algérie, on enregistre toutefois un déséquilibre dans la répartition des richesses. Selon les estimations du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de la Banque mondiale, le taux de personnes qui vivent sous le seuil de la pauvreté, qui gagnent moins de deux dollars par jour, est estimé à plus de 20% de l’ensemble des habitants, représentant plus de 6,5 millions d’Algériens, laissant à notre ministre de la Solidarité le libre choix de croire à une république platonicienne qui n’existe qu’à travers ses fantasmes de l’inénarrable Mousseilima le menteur.
Le niveau social d’une grande catégorie d’Algériens n’a pas vraiment changé suite au partage inéquitable de la fortune et des revenus de l’Algérie. Selon les institutions internationales, 2,8% des revenus de l’Algérie sont répartis sur 10% des classes les plus démunies de l’Algérie, alors que 20% des catégories les plus riches bénéficient de 42,6% de la fortune et des revenus. La Banque mondiale classe notre pays à la 125e place sur un ensemble de 178 pays étudiés sur le plan du climat des affaires. Il faut dire que la convergence de ces dernières cotations n’est nullement le fait du hasard ; une infernale relation dialectique se situe entre les deux phénomènes : climat des affaires lourd et malsain, empêtré dans une légendaire bureaucratie, d’une part, et corruption à grande échelle ayant gangrené le corps de la société et miné les principaux rouages de l’administration, d’autre part.
Ces classements et statistiques viennent conforter les cris d’alarme lancés par l’ensemble de la classe politique depuis plus de 10 années de pouvoir sans partage et de régression démocratique vertigineuse. La perte d’espoir et de repères d’une jeunesse qui ne croit plus aux promesses démesurées, s’est exprimée par l’émeute, puis par le terrorisme pour finir dans le suicide collectif à travers le phénomène des harraga. C’est triste de voir tous les cadavres de ces jeunes Algériens échoués sur les côtes européennes comme de vulgaires épaves. Mais ce qui est ridicule et par-là même absurde, c’est que le pouvoir en place n’a rien trouvé de mieux, pour venir en aide à ces jeunes harraga une fois arrêtés, que l’emprisonnement pour le délit de tenter de fuir le pays.
A croire que notre pays devient invivable. Avec plus de cent milliards de dollars de réserves de change, le pays peine à décoller malgré les trois plans de relance. L’économie nationale demeure prisonnière de son caractère rentier qui ne profite jamais à la majorité des citoyens mais bel et bien aux courtisans les plus dévoués de ce pouvoir. Tous les programmes de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis 1999, bien que dotés de moyens astronomiques, n’ont pas daigné donner les résultats escomptés, mais on continue à faire croire au Président que le chômage est à 10%, le terrorisme est éradiqué, la crise du logement est derrière nous, les réformes engagées sont parfaites, l’autosuffisance alimentaire est garantie, notre diplomatie est exemplaire, bref tout va bien comme le montre tous les jours notre unique télévision qui demeure fidèle au modèle soviétique.
Qui va juger tous ces responsables qui ont échoué et qui continuent à se convaincre qu’ils ont réussi ? Le peuple ? ... Mais par quel moyen ? Puisqu’on interdit le débat, on falsifie les résultats des élections et on ferme le champ politique et médiatique pour toute autre opinion, allant jusqu’à accuser toute opposition de trahison et d’être à la solde de forces étrangères. Le sous-développement n’est pas une fatalité mais, bel et bien une démonstration de mauvaise gouvernance, liée aux manques de liberté, de démocratie et de justice.
Les racines de la corruption et du mal algérien
Il est un fait que l’Algérie est devenue de plus en plus ingouvernable, que les affaires du pays sont gérées avec une mentalité tribale et que les ministres deviennent ainsi une affaire de famille. L’indiscipline et le non-respect des lois et des politiques, le refus des critiques, le mépris de l’opposition qui semble se perpétuer, les scandales répétés et les polémiques persistantes, ne peuvent faire avancer un gouvernement en panne perpétuelle, à cause de la concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul homme, une pratique du pouvoir qui ne peut que freiner le développement du pays. Pour relancer l’économie et diversifier nos ressources énergétiques, le Président a fait son choix en imposant deux ministres à tous les gouvernements qui se sont succédé, et qu’on appelle communément les hommes du Président, à savoir Chakib Khelil et Temmar, ils ont fait carrière dans la finance internationale et tout le monde croyait au miracle, mais la déception est plus que visible.
Pour Chakib Khelil, ministre de l’Energie, tout le monde garde en mémoire sa conquête désespérée et son acharnement à réviser la loi sur les hydrocarbures sous couvert de plus d’efficacité et de libéralisation pour plaire aux Américains et sa volonté malsaine en définitive de privatiser Sonatrach. L’histoire de Sonatrach est intimement liée à celle de notre pays, elle est considérée par les experts comme les bijoux de famille qu’on ne peut vendre qu’en cas de crise alors que le prix du pétrole en 2005, l’année de la révision de cette loi, a atteint des prix astronomiques, heureusement que la maladie du Président et les résistances de patriotes au sein du pouvoir et en dehors ont coupé l’élan de cette opération antipatriotique. Hocine Malti disait à ce propos : « Mais celui qui suggère, qui propose toutes les décisions, c’est bien Chakib Khelil qui n’est qu’un pion dans le dispositif des Etats-Unis. Il faut dire les choses telles qu’elles sont : de mon point de vue, ce ministre est un agent des Américains placé au cœur du pouvoir algérien. C’est comme s’il avait été envoyé en mission, en Algérie, pour faire un travail et le conduire à son terme. »
Ceci n’a pas manqué de permettre aux Américains sous Dick Cheney de devenir les plus grands bénéficiaires pendant les 10 ans de gestion du pétrole algérien, au détriment de nos relations avec l’Europe et du bon sens de la diversification de nos clients. Chakib Khelil importe dans ses bagages sa fameuse clause d’« urgence » et la généralise avec beaucoup de succès dans tous les appels d’offres, et pour mettre en œuvre cette clause qui ressemble à une procédure de corruption légale, notre ministre libéral a occupé pendant plusieurs mois le poste de ministre de l’Energie et celui de directeur général de Sonatrach. Aucun ministre depuis l’indépendance n’a exercé ce cumul malgré la rareté des cadres des années soixante-dix. Après mûre réflexion, Khelil avait choisi lui-même son PDG, contesté aujourd’hui et mis sous contrôle judiciaire, alors que ses deux enfants et plusieurs cadres de Sonatrach sont sous mandat de dépôt dans le cadre d’un autre scandale qui éclabousse encore un département ministériel, sans aucune réaction du président de la République, ni de l’institution parlementaire reléguée au rang d’une administration et de chambre d’enregistrement et de faire valoir de sales besognes.
La décennie a vu le lancement de travaux d’infrastructures, opportunément pharaoniques, en particulier pour Sonatrach, Sonelgaz, les télécoms et le BTP, la clause d’urgence devient une pratique quotidienne, constituant ainsi la colonne vertébrale d’une corruption à grande échelle et l’ossature du pillage du pays pendant plus de 10 années. Quand on interroge le ministre Chakib Khelil sur l’abus extrême constaté dans l’utilisation de cette clause, appliquée en permanence, il ne trouve rien à dire d’autre que « le ministère de la Défense l’utilise tous les jours ! » (A suivre)
H. B. : Ancien parlementaire
Si lui peut devenir président cette personne qui a mit l’économie algérienne en danger très grave et de plus condamné par surci, si boutef et un frere avec vente de marché, qui veut etre président je pense qu’on cherche vraiment les probleme style une guerre civil.
qui dirige l’algérie les boutefs ou le patron des chikours qu’il y a derrière lui ?!
si la situation dans le monde et critique sur le plan économique
l’algérie risque d’en pâtir indirectement tant sur le plan économique que politique surtout avec comme perspective boutef 1er ou son frére « CALIMERO » pour redressez le pays parce qu’il nous disent pas que sont devenue les fond de réserve algérien investie aux états unies ! la seule solution c’est le pouvoir au peuple …..!
et aux chiottes les profiteurs !
Pauvre algerie,tu ne mérite surement ce qui t’arrive en ce moment j’allais dire depuis ton indépendance ,ces moins que rien qui ne sont la que pour te spolier,et en plus de la meme occasion service leur donneur d’ordre qu’est la france qui continue à nous pourrir la vie,l’indépendance ils ne l’ont jamais digéré donc par conséquent ils ont laisser leurs chiens de gardes qui juste après la mort du bonhomme le vrais algerien meme s’il était dictateur,mais il faisait tout pour son pays surement pas pour les autres,mais les caporaux du capitaine lacoste du temps de la guerre d’algerie étaient et combattaient notre armée et dès l’indépendance ils ont vite rallié les rangs de l’ALN pour ensuite 16 ans après s’acaparer du pouvoir ,faire ce que bon leur semble de notre pauvre et riche algerie,20 ans après ils vont chercher cet imposteur qui lui aussi à son tour nous empoisonne la vie avec l’aide de sa…..de mère et biensur l’incontournable frère cadet qui reve de garder les reines du pouvoir jusqu’à quand ça va durer ce cinéma y’en a marre de ces moins que rien,il faut les virer et virez en meme temps tous les khobzistes opportunistes qui sans eux rien de tout ça serai possible,aucun d’eux ne mérite la nationalité algerienne,c’est la honte de l’algerie,
PEUPLE ALGERIEN!REVEILLES TOI AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD POUR NOUS.
FAITES COMME NOS FOOTBALLEURS FAISONS LE GRAND NETTOYAGE?
SERAI CE POSSIBLE OU ALORS J’AI LE DROIT DE REVER ET POINT BARRE
IL VEUT METTRE SON FRERE A SA PLACE, AVONS NOUS NOTRE MOT A DIRE DANS TOUT CELA?
LA çA EN FAIT TROP?DEGAGEZ BANDE DE VOYOUX ,NOUS NE VOULONS PAS DE V OUS PARTEZ RETOURNEZ D’OU VOUS VENEZ,L’ALGERIE C’EST NOTRE PATRIE ET NOTRE PAYS NOUS L’AIMONS CONTRAIREMENT A VOUS; VOUS AVEZ VIOLE LA CONSTITUTION DANS UN MOMENT OU LE PEUPLE ALGERIEN ETAIT LE PLUS FAIBLE,ET EN PLUS VOUS VOULEZ LUI FAIRE CROIRE QUE C’EST GRACE A VOUS QUE LE TERRORISME EST VAINCU;
PARTEZ FOUTEZ NOUS LA PAIX,LAISSEZ LE PEUPLE DECIDER DE SON SORE C’EST LES GENERAUX QUI SONT VENU VOUS CHERCHER?PAS LE PEUPLE,ET EN PLUS VOUS VOUS OCTROYEZ 91% DES VOTES VOUS ETES MALADES MA PAROLE çA SUFFIT BARAKAT,IL Y4A UN ROYAUME AU MAROC C’EST PAS LOIN POUR VOUS C’EST A COTE?Y’AURA PEUT ETRE UNE PLACE POUR VOUS.
VOUS NOUS MENEZ NOUS ET NOTRE PAYS VERS LE PRECIPICE CERTAIN
Chers algériens, faites attention! Vous risquerez de devenir comme nous.
De Mohammed Ascharif à Hassane II.
Après Claudius qui avait crée la frontière entre Mauritania Tingitana et la Caesara, avec l´arrivée de l´Islam de nouveau le contacte avec l´Orient et l´Europe avait été devenu possible, jusqu´à créer les routes des caravaniers qui avaient longtemps sillonné les longs chemins entre Dakar, Fès, Tanger, le Caire, Ghazza, Damas, Karbala, Akaba, Hijaz, Yémen et commercialiser avec l´autre rive méditerranéenne. Les Almorabites et les Al Mowahhades avaient aboli la mentalité coloniale des Romains et des Vandales.
L´émergence d´un Imam hijazi!
Les pèlerins Sahrawis, selon leur croyance et pour mieux s´organiser, de Yanbu3, en 1250, ils avaient ramené un pieu Imam à Sijilimassa. L´arrivée de ce religieux coïncida avec la surproduction en dattes qui connurent le meilleur des temps de leur florescence! Le levé et le couché du soleil sur le beau paysage des dunes qui entourent Marzouga, toujours considérées comme un miracle dû au refus des droits »d´ibn assabil« (never send away a weary traveller), il devint une légende fascinant les tribus arabes du Hijaz! Voilà pourquoi les Baní Hilal eurent-ils décidé de rejoindre Tafilalt qui va connaître Ali Shérif, le fondateur d´une dynastie, prétendant être descendant de Hassan ad-Dakhil (l´Imam des trop fidèles Sahrawis). Son fils Mohammed Ascharif (1640 – 1659) qui déjà administrait tranquillement sa principauté au Sud – Est marocain, il profita de l´anarchie des Saadis à Marrakech et chassa leur dernier Sultan dont les fils ne firent que s´entretuer à Fès. Mais Sijilimassa la capitale des Meknassa depuis 757, sa route qui va conduire cette nouvelle dynastie vers Fès, elle va marquer presque toute une histoire et jusqu´à nos jours.
Les conflits entre princes alaouites!
Raschid tua son frère et se proclama Sultan à Marrakech, tout en soumettant Zaouïat Dila au nord, Meknès en 1664 et Fès en 1666! Pendant 8 ans, son règne n´avait connu que des soulèvements des tribus. Mort après la chute de son cheval ou “a s s a s s i n é”, il fut remplacé par Ismaël qui, pour mettre de l´ordre, il n´engagea que 40.000 autres esclaves africains. En dépit de ses conflits intérieurs, il avait réussi à libérer Tanger et La3raéche qui furent sous l´occupations des anglais et des espagnols (1684 – 1689) – Après sa mort et dû à sa polygamie (500 femmes – 888 enfants), 7 de ses fils se disputèrent sa succession et plongèrent le Maroc en 1727 dans l´anarchie. Il fallait attendre l´arrivée de Mohammed III en 1757 et partialement instaurer le calme, tout en accordant aux chefs des clans des autonomies, desquelles, ils vont s´en servir et s´enrichir, jusqu´à l´arrivée des troupes françaises.
Les Zaouïas et la menace étrangère
Slimane qui consomma son temps en conflit avec les Zaouïas et les tribus révoltées, en 1822, il fut succédé par Abderrahmane. Celui-ci ne trouva que nulle solution contre le pouvoir des médiévaux clans. En Méditerranée comme en Atlantique, les pirates appliquèrent leurs lois contre la marine marchande européenne, ce qui exigea les représailles de l´armada autrichienne qui bombarda en 1822 Tétouan, Assela et La3aéche. En 1836, la marine des Etats-Unis fit recours aux mêmes opérations. En 1844, les volontaires marocains furent décimés par Bugeaud à Oued Isly et ce ne fut que le début de l´ingérence étrangère dans les affaires d´un pays plus affaibli que jamais. En 1859, Mohammed IV devint le nouveau Souverain qui va connaître en 1860 sa grande défaite face aux haineux espagnols. Durant son administration, les révoltes à la compagne et dans Atlas poussèrent les habitants aux Exodus vers les villes côtières qui furent plus sécurisées que le reste du Maroc.
La faillite de la Khizana d´un Sultan
En 1873, Al Hassan I devint un autre Sultan qui tenta en vain fédérer le pays par la modernisation de l´armée, commercialiser avec les européens et l´Amérique, finissant par trop endetter la Khizana et ainsi le Maroc devint la proie préférée des espagnols, des français, des anglais et des allemands. Après sa mort, ayant de nombreux fils, Abdelaziz à l´âge de 14 ans, il fut théoriquement son successeur, sous la régence d´Aba H´Mad, jusqu´à 1901. Comme le veut la tradition, de nouveau le pays du Makhzen est déchiré par plusieurs révoltes qui en accord et l´établi en 1880 au sommet de Madrid, ils ont imposé toutes les options et ouvert les portes pour désosser notre bled.
De nouveau les conflits fratricides!
En 1907, Hafid »Khalifa de Marrakech«, à son tour, il avait profité de la faiblesse de son demi-frère, se proclamant un autre Sultan laquai de l´impérialisme. La succession des révoltes contre lui, dues à ses unités qui avaient saccagé toutes les récoltes le long de leur parcours entre Kal3at Sraghna et Fès, l´a conduit à solliciter l´appui directe de l´armée française. En 1913, Hubert Lyautey trouva nécessaire de le faire remplacer par Youssef, et ainsi le résident général devint le vrai roi du Maroc! Après la guerre du Rif contre l´Espagne et la France, en 1927 Mohammed V avait été nommé par la générosité du résident général et en 1945, il avait été reçu à Paris en qualité de représentant d´un territoire bien français en Afrique du nord.
L´Istiqlal! (l´indépendance)
Octobre 1917 en Russie, la guerre du Rif (1921 – 1926) suivie par les événements civils en Espagne (1936 – 1939) et la guerre mondiale, avaient réveillé la conscience de certains leaders qui ont baptisé »Hizb Al Istiqlal«. En 1947, Mohammed V s´est solidarisé avec eux et ainsi tout coïncidant avec sa destitution en 1953 (Mohammed ben Arafa), la guerre de l´indépendance avait éclaté au Sud, au Nord et á Casablanca. En 1961, celui que tous les marocains ont juré avoir vu à cheval sur la lune, entouré de ses deux héritiers est décédé. Aspirant à une vie meilleure et à la dignité, le peuple marocain l´avait douloureusement pleuré! Son héritier n´avait guère hésité à liquider les Commandants de l´armée de libération (Abbas Lamsaadi), s´imposant Monarque absolutiste! Pendant son règne, les opposants et des officiers de l´armée ont connu le pire des sorts (Mehdi ben Barka – Tazmamart). Quant au peuple, la deuxième moitié du XXème siècle, elle l´a profondément marqué par l´écho des faux discours d´un Amir Al Mouminine – trop moderne pour occidentaux -, bien féodal et au dessus de ses sujets, soumis dans leur majorité à l´ignorance et à la misère, comme pendant l´ère la plus féodale imposée par Ismaël (1672 – 1727 et jusqu´à 1757).
Les courts Mandats de certains Sultans
Parmi 32 Sultans, 14 n´ont duré qu´entre quelques mois et 3 ans! Les hauts frais de leurs palais, leurs mercenaires et les conflits fratricides pour s´approprier du trône, ils ont entraîné le pays dans l´impasse qui a fini par faire appel aux forces étrangères et garantir la démocratie de la toute discutable Bay3a qui a rendu le Maroc un des plus corrompus au monde.
Selon l´histoire de cette dynastie née à Tafilalt, depuis son début, le Maroc n´a pas connu une décade sans révolte! La communication entre les villes et la compagne, elle s´est longtemps réalisée à travers des petits commerçants – espions -, qui à dos d´ânes, ils ont assuré des informations détaillées sur les chefs des révoltés, la qualité de la moisson, le nombre des bétails et leurs zones. Aux grands magasiniers qui recevaient la laine qui fut un produit d´échange contre des épices, des vêtements, des parfums et des bijoux, Abderrahmane leur a crée un grand comptoir à Essaouira, servant comme liaison avec le Danemark, l´Angleterre et la Hollande. Certains Sultans n´avaient gardé leurs trônes que quelques mois et parmi lesquels on pourrait citer:
1- Ahmed, 1727 – 1728 (2 ans)
2- Abd Al Malek, 1728 (X)
3- Ahmed II, 1728 – 1729 (1 “)
4- Abdella II, 1736 (X)
5- Mohammed II, 1736 – 1738 (2 “)
6- Al Mustadi, 1738 – 1740 (2 “)
7- Abdellah III, 1740 – 1741 (1 “)
8- Zin Al Abidin, 1741 (X)
9- Abdellah IV, 1741 – 1742 (1 “)
10- Al Mustadi II, 1742 – 1743 (2 “)
11- Abdellah IV, 1743 – 1747 (3 “)
12- Al Mustadi III, 1747 – 1748 (1 “)
13- Yazid 1790 – 1792 (2 “)
14- M. ben Arafa, 1953 – 1955 (2 “)
* Claudius – Fleuve Moulouya: Mauritania Tingitana la Cesarea
* S i j i l i m a s s a : Ibn Batouta, René Caillé, Gerhard Rohlfs, WB. Harris_
Pourquoi les étrangers ne manifestent-ils aucun respect au Maroc?
Cet exposé en langue allemande, il reflète la lumière sur 4 décades, après l´indépendance achevée par le décès de Hassane II, dont 20 % des terres agricoles, 10 palais et 60 % de la bourse forment son vaste héritage, grâce aux Mentors français et les doués sionistes.
Eine Marionette der Franzosen
Die offiziellen Lobreden auf Hassans staatsmännische Qualitäten schwiegen höflich über seine brutale Unterdrückung politischer Gegner, massive Menschenrechtsverletzungen, die Lebensbedingungen des marokkanischen Volkes, dem ärmsten Nordafrikas, und seine Rolle bei der Isolation und dem Verrat an den Palästinensern.
Der 1929 als Moulay Hassane geborene war das älteste von sechs Kindern des Sultans Mohammed ben Youssef – der seine Abstammung direkt auf den Propheten Mohammed zurückführte. Zu dieser Zeit war Marokko ein Protektorat Frankreichs, mit Ausnahme zweier von Spanien regierter Regionen im Nordwesten und an der Südküste sowie der Stadt Tangier, einer internationalen Zone. Als Sultan war Mohammed für lokale und religiöse Angelegenheiten zuständig. Während des ganzen nächsten Jahrzehnts dauerte der Widerstand gegen den Kolonialismus an. Nach der Niederlage Frankreichs im Zweiten Weltkrieg trafen sich US-Präsident Roosevelt, Großbritanniens Premier Winston Churchill und Charles de Gaulle für Frankreich in Casablanca und versprachen Marokko, es werde nach 10 Jahren die Unabhängigkeit erhalten, wenn es sich am Krieg gegen die Achsenmächte beteilige. Es sollte sich herausstellen, dass die Franzosen dieses Versprechen nicht einhalten wollten. Nach einer Ausbildung in Frankreich und Dienst in der französischen Marine, auf dem Schlachtschiff Jeanne d’Arc, wurde Moulay Al Hassan ein »Playboy«, der sich in Kasinos von Europa vergnügte und das typische Lotterleben von – gekrönten oder ungekrönten – Monarchen führte: Pferderennen, Sportwagen, Flugzeuge und Filmstars als Freundinnen.
Als die Forderungen nach Selbstbestimmung schließlich immer lauter wurden, stellte sich der Sultan an die Spitze der Bewegung. Im Jahr 1953 wiesen ihn die Franzosen schließlich erst nach Korsika und dann Madagaskar aus. Unruhen und Guerillakrieg nahmen jedoch immer weiter zu, und die tief in den algerischen Unabhängigkeitskrieg verstrickten Franzosen gaben nach. Um ihre Interessen zu wahren, nahmen sie der Arbeiterklasse und der nationalistischen Bewegung für die Vereinigung des Maghreb den Wind aus den Segeln, indem sie Marokko die Unabhängigkeit gewährten. So akzeptierten sie schließlich Sidi Mohammed als Beherrscher Marokkos. Der Sultan änderte seinen Titel in König und erklärte sich zu Mohammed V., um seinem Thron einen Anschein von Legitimität zu verschaffen. Sein Sohn wurde Kommandeur der Königlich Marokkanischen Armee, die zwischen loyal zu Frankreich Stehenden und früheren Aufständischen gespalten war. Moulay Hassane organisierte die Armee um, vergrößerte sie auf das Doppelte und setzte sie für zivile Arbeiten ein. Die Monarchie war jedoch in den schmutzigen Elendsvierteln von Rabat, Casablanca und anderen Städten alles andere als populär. Er wurde 1961 König, nachdem sein Vater unerwartet nach einer kleineren Operation gestorben war, und nahm den Titel Hassan II. an. Die « Erfolge » seiner Herrschaft lassen sich an den folgenden Statistiken ablesen. Die beiden Hauptprobleme des Landes 1961 waren Arbeitslosigkeit und Analphabetismus. Nach fast vierzig Jahren, in denen sich die Bevölkerung auf knapp 30 Millionen verdreifacht hat, steht die Jugendarbeitslosigkeit offiziell bei 25 Prozent, während die tatsächliche Rate wohl doppelt so hoch ist. Mindest 65 Prozent der Marokkaner können nicht lesen und schreiben, 40 Prozent der Kinder haben noch nie die Schule besucht. Die Kindersterblichkeit hat sich auf 64 pro 1.000 halbiert, ist aber immer noch die höchste in Nordafrika und mehr als doppelt so hoch wie in Algerien. Nur die Hälfte der Landbevölkerung hat Zugang zu einem vernünftigen Gesundheitssystem und nur ein Fünftel zu sauberem Wasser.
Im Jahr 1997 nahm Marokko auf dem Entwicklungsindex der UNO Platz 119 ein, nur wenige Plätze vor dem Irak (Platz 126) nach jahrelangen Sanktionen. Die Leichen jener, die verzweifelt jeden Monat versuchen, in kleinen Booten über die Strasse von Gibraltar nach Europa zu gelangen, und dann an der Küste Südspaniens angetrieben werden, sind ein eindeutiges Zeugnis für das Erbe Hassans. Dem käuflichen Monarch selbst gehörten zehn Paläste und 20 Prozent des landwirtschaftlich nutzbaren Landes.
Wie Hassane mit der Opposition fertig wurde
Aufgrund der schlechten sozialen Verhältnisse gab es während seiner Herrschaft ständig oppositionelle Bewegungen. Bereits 1965 fanden in Casablanca und anderen Städten gewalttätige Studentenproteste gegen Kürzungen im Bildungsbereich statt. Darauf folgten Verhaftungen, Einkerkerungen, Exil und Hinrichtung von Oppositionsführern. Mehdi Ben Barka, ein bekannter Nationalist und oppositioneller Führer der Union des Forces Populaires, der vier Jahre Mathematiklehrer des Königs gewesen war, wurde gekidnappt und ermordet. Israelischen Geheimdienstexperten zufolge half der israelische Geheimdienst Mossad bei dem Attentat. Innenminister Mohamed Oufkir, die rechte Hand des Königs, wurde in weiten Kreisen für den Mord verantwortlich gemacht, dennoch wurde nie ermittelt. Hassan löste das Parlament auf und rief den Ausnahmezustand aus, was ihm bis zur Annahme einer neuen Verfassung absolute Macht in die Hände gab. Die meiste Zeit seiner Herrschaft regierte er mit eiserner Faust und hielt sie mit Hilfe aus dem Westen aufrecht. Viele Jahre stand er auf der Gehaltsliste der CIA.
Als er 1971 anlässlich seines 42. Geburtstages in seinem Sommerpalast ein Festbankett für 800 Gäste gab, stürmten 1.400 bewaffnete Kadetten den Palast und schossen wild um sich. Sie töteten mehr als 100 Menschen, darunter den belgischen Botschafter, und verwundeten 200 weitere. Hassan wartete das Ende der Schiesserei in einem Badezimmer versteckt ab. Loyale Truppen schlugen die Revolte nieder, töteten mehr als 150 Aufständische und nahmen 900 weitere gefangen. Ein dutzend hochrangige, konservative Offiziere wurden später hingerichtet. Der König ernannte General Oufkir zum Verteidigungsminister. Weniger als 12 Monate danach griffen vier F-5 Kampfflugzeuge der Königlich Marokkanischen Luftwaffe das Flugzeug des Königs an, als es nach einem Besuch in Paris in Rabat landen wollte. Sie beschossen die Rollbahn auch noch nach seiner Notlandung, bis Hassan sich das Funkgerät griff und ihnen durchsagte, sie seien erfolgreich gewesen und der König tot. Die Aufrührer brachen den Angriff ab, nach wenigen Stunden wurden ihre Anführer verhaftet und erschossen. Einer von ihnen war General Oufkir, der auch schon in den früheren Sturm auf den Palast verwickelt gewesen war. Offiziellen Berichten zufolge beging der General Selbstmord, sein Körper wies jedoch zahlreiche Wunden auf. Nachdem er ihr Haus in Rabat bis auf den Grund hatte niederbrennen lassen, verbannte Hassan Oufkirs Witwe und sechs Kinder in die Wüste, wo sie unter Hausarrest gestellt und erst 1991 wieder freigelassen wurden.
Unterdrückung der Polisario
Hassan bemühte sich in den siebziger Jahren, die Unruhen im Land auf verschiedene Weise zu dämpfen. 1973 setzte Maßnahmen durch, die marokkanisches Eigentum und Beschäftigung in Firmen, die in Marokko arbeiteten, erhöhen sollten, und verteilte Ackerland von Ausländern an einheimische Bauern. So versuchte er auf Kosten ausländischer Kapitalisten zwischen der nationalen Bourgeoisie und den Massen zu manövrieren.
1975 verlieh Hassan Marokkos Anspruch auf die West-Sahara, die im Norden von Marokko und im Süden von Mauretanien beansprucht wurde, offiziell jedoch immer noch unter spanischer Verwaltung stand, dadurch Nachdruck, dass er mit 350.000 Marokkanern, die nur mit dem Koran und Transparenten bewaffnet waren, über die Grenze marschierte. Die West-Sahara umfasste lediglich ein Gebiet von 260.000 km² mit weniger als 75.000 Einwohnern, meist Nomaden. Das Land bestand zwar zum größten Teil aus Wüste, war aber reich an Rohstoffen. Spanien zog sich zurück und übergab die Kontrolle an Marokko und Mauretanien. Dies löste einen brutalen und kostspieligen Krieg gegen die Polisario-Front aus, die für die Unabhängigkeit von Spanien gekämpft hatte und nicht von Marokko regiert werden wollte. Da Libyen und Algerien die Polisario unterstützten und sie mehr als 70 Regierungen weltweit anerkannten, schien ihr Sieg festzustehen. Hassan kümmerte sich jedoch nicht um die internationalen Proteste und besetzte das umstrittene Gebiet. Wagte es irgendjemand, etwas gegen die marokkanische Besetzung zu sagen, reagierte der König umgehend mit äußerster Brutalität. Hunderte von Oppositionellen verschwanden. Viele tauchten nie wieder auf. Amnesty International veröffentlichte unzählige Berichte über Folter und Misshandlungen durch die marokkanischen Sicherheitskräfte.
Nach einem Staatsstreich gab die neue Regierung Mauretaniens 1979 ihre Ansprüche auf die West-Sahara auf. Marokko nutzte jedoch einfach die Gelegenheit, um seinen Anspruch auf das ganze Land auszudehnen.
Nachdem Oberst Gadaffi 1984 untätig zugesehen hatte, wie die Palästinenser in den Flüchtlingslagern von Sabra und Schatila abgeschlachtet wurden, behandelte er die Sahara-Rebellen auf die gleiche Weise. Er unterschrieb einen Vertrag mit Marokko, der Libyens Unterstützung für die Polisario aufkündigte und damit ihrer Niederlage den Weg ebnete. Hassan baute einen hunderte Kilometer langen Befestigungswall zum Schutz seiner Bergbau-Minen in der West-Sahara gegen das Eindringen der Polisario. Algerien, das zunehmend mit seinen eigenen internen Problemen zu kämpfen hatte, konnte den Rebellen nur wenig Unterstützung leisten. Nachdem die Polisario isoliert war, gewann Marokko schließlich die Kontrolle über den größten Teil der Region und stimmte 1991 einem Waffenstillstand der UNO zu. Die UNO hätte ein Referendum zur Lösung des Konflikts abhalten sollen, das aber wegen Streitigkeiten, wer wahlberechtigt sein sollte, nicht stattfand. Der 16jährige Krieg hat geschätzte 20 Mrd. Dollar gekostet, eben so viel wie die Schuldenlast, die zu den höchsten der arabischen Länder gehört.
Hassane isolierte die Palästinenser
Vor allem seine wichtige Rolle bei der Unterstützung des zionistischen Staates Israel gegen die Palästinenser brachte ihm die Unterstützung der USA ein. Fast alle 250.000 in Marokko lebenden Juden wurden aufgefordert, nach Israel auszuwandern, für das die Einwanderung eine Überlebensfrage darstellte. Obwohl er in den arabisch-israelischen Kriegen von 1967 und 1973 ein paar Truppen zur Unterstützung Ägyptens und Syriens schickte, hielt Hassane seine informellen Kanäle zu Israel offen.
Israels Geschichte verzeichnet zahllose hochrangige geheime Besuche in Marokko, die sich als Schlüsselfaktor für den Friedensprozess erweisen sollten. Golda Meir, Moshe Dayan, Yitzhak Rabin und Schimon Peres gehörten zu den israelischen Führern, die in ausgeklügelten Verkleidungen während wichtiger Momente in Hassans Privatflugzeugen saßen. Israelische Zeitungen haben erklärt, dass Hassan dem Mossad die Erlaubnis erteilt hatte, in Marokko eine Zentrale aufzubauen und enge Beziehungen mit den marokkanischen Sicherheitskräften anzuknüpfen. Wie Joseph Alpher, ein früherer Mossad-Agent und Leiter des amerikanisch-jüdischen Büros in Israel es ausdrückte: « In Marokko erhielt der König zusätzliche geheimdienstliche Informationen und Mittel, mit denen er sein Regime sichern konnte. Den Israelis diente es als Fenster zur arabischen Welt. »
Dayans Besuch als Außenminister in Fez 1977 legte die Grundlage für den ägyptisch-israelischen Friedensvertrag und ebnete den Weg für Anwar Sadats historischen Besuch in Jerusalem. Der erste Geheimbesuch von Peres 1978 war der Grundstein für den Dialog mit der PLO, und ein späterer brachte ihn mit PLO-Führer Jassir Arafat zusammen, um eine Krisensituation im Jahr 1995 zu bereinigen. 1982 organisierte Hassan in Fez ein Treffen arabischer Führer, wo er einen Friedensplan durchsetzte, der zwar zur Bildung eines palästinensischen Staates mit Jerusalem als Hauptstadt aufrief, jedoch implizit das Existenzrecht Israels anerkannte. Obwohl der Plan von Israel abgelehnt wurde, wurde er zur Grundlage für den Besuch des Königs bei Premierminister Peres im Jahr 1986.
1993 erkannte der König dann Israel de facto an, indem er Premierminister Rabin empfing. Es war der erste offizielle Besuch eines israelischen Führers in einer anderen arabischen Nation als Ägypten. Er spielte eine Schlüsselrolle in dem Abkommen von Oslo 1993 und dem Frieden mit Jordanien ein Jahr später. Trotz ritueller Proteste förderten andere arabische Nationen Hassans Beziehung mit Israel, weil sie Marokko, geographisch von den unmittelbaren Konflikten entfernt liegend, eine Schlüsselrolle bei der Vermittlung von Abkommen mit den USA und Israel zuschrieben.
Marokkos instabile Zukunft
Die formale politische Unabhängigkeit hat im Rahmen der fortgesetzten imperialistischen Vorherrschaft und der Monarchie keines der wirtschaftlichen, sozialen und politischen Probleme gelöst, die Marokko vom Kolonialismus und der prä-kolonialen Rückständigkeit ererbt hat. Hassans 38jährige Herrschaft hinterlässt ein Land voller sozialer Probleme.
Wirtschaftlich wird das Abkommen mit der EU, das Marokkos Markt europäischen Produkten öffnet, zum Bankrott vieler einheimischer Unternehmen führen und die Arbeitslosigkeit steigern. Die USA arbeiten seit letztem Jahr ebenfalls daran, die Wirtschaftsbeziehungen zu den nordafrikanischen Ländern auszubauen. An der politischen Front ist der Konflikt mit der Polisario über die West-Sahara immer noch nicht beigelegt. Einer nach dem anderen kommen die älteren Despoten, die jahrzehntelang innerlich zunehmend zerrissene Staaten zusammengehalten haben, ans Ende ihrer Tage. Sie hinterlassen einen Nahen Osten und ein Nordafrika, die am Abgrund entlang torkeln. Der vergebliche Versuch, einen solchen Staat aufrechtzuerhalten, führte die Staatschefs der Welt jüngst nach Rabat.
Der Tod von Despot Hassane!
Um einem loyalen Diener ihren Respekt zu bekunden, Delegationen und Repräsentanten aus mehr als 60 Ländern strömten in Rabat! Nicht wenige mussten zu diesem Zweck ihre öffentlichen Streitigkeiten untereinander und mit Marokko zurückstellen – ein Zeichen für die Instabilität der internationalen Beziehungen. Die Delegation aus den USA bestand u.a. aus Bill und Hillary Clinton, die dafür eine Tour zur Sammlung von Wahlkampfgeldern abbrachen, Ex-Präsident George Bush und den zwei früheren Außenministern James Baker und Warren Christopher, die beide eine Schlüsselrolle im sogenannten Friedensprozess spielten. »König Hassan hat unermüdlich für das Wohl seines Volkes gearbeitet », schwadronierte Clinton. « Er hat wichtige Schritte zur Vergrößerung der Freiheit in seinem Land unternommen », fügte er hinzu, offenbar in Anspielung auf die Freilassung einiger politischer Gegner aus dem Gefängnis. Präsident Jacques Chirac vertrat Frankreich, das nach dem Vertrag von Fez von 1912 bis 1956 über Marokko geherrscht hatte. « Wir haben einen Mann verloren, der Frankreich und das französische Volk liebte – wir empfinden unermesslichen Schmerz », so Chirac. Für Spanien, das einst ebenfalls einen Teil Marokkos beherrscht hatte, kamen König Juan Carlos und Königin Sofia. Großbritannien schickte Prinz Charles und Außenminister Robin Cook. Aus Palästina kam Jassir Arafat, während der syrische Präsident Hafez el-Assad sich im letzten Moment entschuldigen ließ, aber seinen Stellvertreter Mohammed Zuhair Masharqua schickte. Ägypten wurde von Präsident Hosni Mubarak vertreten. Zumindest in der Öffentlichkeit hatten all diese Führer Hassan für seine freundschaftlichen Beziehungen zu Israel angegriffen, dessen Premierminister Ehud Barak und Außenminister David Levy ebenfalls zur Beerdigung kamen. Schimon Peres, ein früherer israelischer Premierminister, erklärte: Mit seinem Tod haben wir einen der erfahrensten und weisesten Führer dieser Region des letzten halben Jahrhunderts verloren. Mit Hassans nordafrikanischen Nachbarn standen seine Beziehungen alles andere als zum Besten, aber nichtsdestotrotz kamen auch sie. Mohamed Abdelazziz, der Präsident der Arabischen Demokratischen Republik Sahara (SADR), deren Territorium von Marokko kontrolliert wird, war einer der Trauergäste. Die Polisario-Front hat gegen Marokko mehr als ein Jahrzehnt lang einen erbitterten Krieg um die West-Sahara geführt, welche Marokko als sein Territorium beansprucht. Aus Algerien kam Präsident Bouteflika. Es war der erste offizielle Besuch seit zwei Jahrzehnten. Wegen der Auseinandersetzung um die West-Sahara hatten die beiden Länder ihre Grenzen zueinander für Menschen und Güterverkehr geschlossen. Oberst Muammar Gadaffi wies Major Khouildi Hamidi, ein Mitglied des Revolutionären Rats des Landes an, seinen Besuch in Gambia abzukürzen, um die libysche Regierung zu vertreten, obwohl es in den Beziehungen der beiden Länder in den letzten drei Jahrzehnten sehr auf und ab gegangen war. Libyen befindet sich formal im Kriegszustand mit Israel. Alle Staaten des Nahen Ostens, einschließlich des Irak, und andere moslemische Länder entsandten Delegationen. Aus 14 afrikanischen Ländern kamen Staatsoberhäupter. Die Organisation für Afrikanische Einheit (OAU) schickte eine Beileidsbotschaft, obwohl Marokko die OAU vor mehr als 20 Jahren verlassen hatte, als diese die SADR anerkannte. Die verschiedenen Politiker stellten König Hassan, ähnlich wie vor ihm schon den Anfang dieses Jahres verstorbenen König Hussein als eine Art großen Staatsmann der nahöstlichen Politik dar. Dabei hatte Hassan wesentlich weniger öffentliche Aufmerksamkeit als Hussein erregt. Sein Land lag näher bei London als Jerusalem und war ärmer als alle anderen in Nordafrika. Nach dem Tod Husseins war Hassan, von seinen politischen Gegnern »der große Überlebenskünstler« genannt, der am längsten regierende Monarch der arabischen Welt. Er war 1961 nach dem Tod seines Vaters König geworden. Er behielt seinen Thron, während jene von Libyen, Ägypten, Iran und Irak gestürzt wurden. Er überlebte ein halbes dutzend Staatsstreiche und Anschläge. Während der 38 Jahre seiner despotischen Herrschaft spielte er eine Schlüsselrolle für das Überleben des zionistischen Staats auf Kosten der Palästinenser. Er unterdrückte die Polisario in der am Rohstoff Phosphat reichen West-Sahara und den islamischen Fundamentalismus in Marokko selbst. Er machte die marokkanische Wirtschaft zu einer Plattform besonders des europäischen Markts für billige Rohstoffe und Fertigwaren, insbesondere Kleidung. Zum Zeitpunkt seines Todes steckt nicht nur der « Friedensprozess » im Nahen Osten in der Krise, sondern auch die Maghreb-Länder Nordwestafrikas, die den Handel mit den arabischen Ländern wiederbeleben wollen. In Afrika destabilisieren Rivalitäten zwischen den USA und den früheren Kolonialmächten die wirtschaftlichen und politischen Beziehungen.
Aus all diesen Gründen sind die Führer aus aller Welt nach Rabat gekommen. Während sie offiziell anreisten, um zu trauern und Hassan Tribut zu zollen, nutzten nicht wenige die Gelegenheit zu formellen oder informellen Gesprächen mit denjenigen, mit denen sie seit Jahren nicht gesprochen hatten. Viele kamen, um den neuen König kennenzulernen – über den bis jetzt wenig bekannt ist – und zu sehen, ob sie mit ihm ins Geschäft kommen können.
Houcine / Austria
j,ai rien compris
L’Algerie est un pays dirigé par une mafia-politico-financiére.
C’est une dictature déguisée en démocratie avec ses soi-disants élections.
Ou est-ce vous avec vu des pays en Occident où ces militaires de Généraux qui ne savent même pas lire, ont autant de pouvoirs dans la gestion de l’Etat.
En Occident, les militaires s’occupent de la défense du pays, et les grands intellectuels de gérer la politique.
Nos chefs sont corrompus, ils volent le peuple, mais si le peuple manifeste, ils envoient des hommes avec des barbes (terroristes) pour installer un climat de terreur, et légitimer ainsi leurs abus politique(« on est là pour vous défendre disent-ils ») !!
Je ne comprends pas cette soif de pouvoir, et comment peut-on hair son peuple? Comment peut-on faire du mal à son peuple? Comment peut-on ne pas avoir de conscience? Distingue-t-il le mal du bien?
Ou alors s’il souhaite s’enrichir, pourquoi ne se fixe-t-il pas des limites? Cela signifie, se dire je prends 10 millions d’euros ensuite je fais correctement mon boulot !
J’aimerais juste comprendre..
Au sujet des journalistes et correspondants exerçant dans des wilayates.Franchement la plus part des directeurs pensent ne servent à rien, mais ces derniers se trompent énormément , car sans correspondants locaux le journal n’existeraient plus à long terme, la plus part des infos passent par eux.
Depuis la marrée integriste des années 90 ou la démocratie a été prise comme butin .les forces qui ont repris les rênes du pouvoir tout de suite- après n’ont plus envie de la remettre en jeu parce qu’elle à déjà été contreproductive l’unique fois ou elle à été « mise en jeu ». Pour revenir à la case il va falloir entreprendre d’abord à former les masses populaires( celles là mêmes qui avaient autrefois élu le Fis) à voter démocrate celles là aussi qui n’ont jamais connus rien d’autre que la dictature la situation d’assisté .Il ne reste plus aux démocrates qui ne sont aujourd’hui qu’une minorité incohérente qu’à espérer l’apparition d’hypothétique génération moderne et consciente si l’islamisme en lui laisserai le choix…
Montrez nous une seule alternative et on discutera…
La nature a horreur du vide.
hada masskine yahlilou, rahou itiri barke, il ecrit aux algeriens en allemand, chouf wine wasslouhe.
Aujourd’hui le peuple a montré comment il pouvait réagir quant on touche à sa dignité ,il se montre solidaire.
Demain ,le peuple montrera à Bouteflika que l’Algérie n’est pas l’Egypte, la Syrie ou une République bananière pour propulser son frère.
Cà sera le Chaos et l’Union des Islamistes et Démocrates pour faire barrage et gagner comme au Soudan
A maloui: comme le Soudan…Merci pour la reference.Vos références ne sont certainement pas celle de tous les algeriens.Les intégristes ont montré ce dont ils étaient capables pendant une dizaine d’années… Merci l’Algerie a déjà donné !