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LES PRATICIENS DE SANTE', DONNEZ VOTRE AVIS. - Page 91

  • L'Algérie un pays «pathétique»…

     

    Vue par la diplomatie française

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	Siège du ministère des Affaires étrangères en France. 
	 
	 
	 

    zoom | © D. R.
    Siège du ministère des Affaires étrangères en...

    Les ambassadeurs français en poste au Maghreb sont pessimistes pour ce qui est de l’Algérie.

    Encore un constat accablant pour l’Algérie et ses dirigeants ! Il est le fait, cette fois, des ambassadeurs français en poste dans le Maghreb qui la qualifient de «pays pathétique». Ces propos peu amènes ont été émis lors de la 19e conférence des ambassadeurs français tenue du 31 août au 2 septembre à Paris.Cette rencontre a été rapportée par l’hebdomadaire français Valeurs actuelles, un magazine de droite, dans son édition du 8 septembre. Les analyses de différents pays et de la situation qui y prévaut ont été recueillies par les journalistes présents, mais en «off absolu», sous le sceau de l’anonymat.

    Et l’on ne peut qu’aisément le comprendre tant les «vues» officieuses tranchent avec les discours officiels. Et lorsque les diplomates décortiquent la nouvelle donne régionale, cela ne peut que faire mal à l’Algérie qui se positionne en bon dernier de la classe maghrébine tant les voisins suscitent «espoirs et assurances». Dans un contexte régional marqué par les révolutions en Tunisie, Egypte et Libye, ou encore les engagements de réformes comme au Maroc, les diplomates sont pessimistes pour ce qui est de l’Algérie. «Dans le nouveau paysage géopolitique du Maghreb, l’Algérie devient préoccupante. C’est un mastodonte qui va nous gêner», craignent ainsi les ambassadeurs français.  Car la situation dépeinte, en coulisses, n’est pas reluisante. «Pour l’Algérie au contraire (des autres pays maghrébins, ndlr), le constat est cruel. Ce ‘pays pathétique’ est le grand perdant», reprend le journaliste. «Les mots sont sévères : ce ‘bloc monolithique ne comprend rien’, il est ‘dépassé’», poursuit-il.

    Deux cents têtes font la pluie et le beau temps

    Puis, donnant leur opinion quant au pouvoir en place, les diplomates sont on ne peut plus sévères : «Dans ce régime où ‘deux cents têtes’ font la pluie et le beau temps, ‘les autorités continuent à contresens’.»
    La population n’est pas non plus épargnée : «Les Algériens sont passifs. ‘Cela fait de la peine de voir ce peuple tué, qui n’a pas plus de ressort’.»Ces «bavardages» font ainsi écho aux différentes opinions officieuses que la diplomatie internationale se fait de l’Algérie et dont une infime parcelle, la partie américaine, a été dévoilée au grand public via WikiLeaks.
    L’ambassade US à Alger estimait ainsi que l’Algérie est «un pays malheureux» où corruption à grande échelle et fraudes massives sont des pratiques indissociables du gouvernement, où la jeunesse est vouée à la perdition et à la harga. Le diplomate estimait d’ailleurs que le pays était sur un volcan, risquant l’embrasement à tout moment.   
     
     

    Ghania Lassal
  • audio-visuel francais!!!!!

     


    Liste des 500 sionistes et néosionistes des médias (non-juifs, juifs, sémites, antisémites) : Le lobbyisme du néosionisme prend en otage les 600.000 citoyens français de la communauté juive

    jeudi 1er février 2007




    Sioniste et Néosioniste ?

    La communauté religieuse juive de France, composée parait-il de 600.000 personnes, chiffre inchangé depuis des lustres, dont un nombre significatif de bi-nationaux israélo-français, est aujourd’hui prise en otage au plan politique par
    -  l’idéologie sioniste : Israël à tous prix et intégrisme communautariste carriériste juif, et
    -  l’idéologie néosioniste : Avoir raison et dominer en instrumentalisant les juifs et les nazis, la Shoah et Israël,
    -  Les deux pouvant être ensemble et globalement qualifiées d’idéologie néosioniste, puisque le sionisme d’origine visant la création d’un état israélien n’a plus aucun sens à exister, le but étant atteint.

    La plus grande arnaque mondiale de l’idéologie sioniste a été de faire croire via les mass-médias ultra-libéraux, aux ordres des vendeurs d’armes et de pétrole, au concept de "guerre contre le terrorisme" (indispensable à la poursuite de la politique coloniale d’extrême-droite israélienne), une expression qui n’a aucun sens puisque par essence on ne peut combattre le terrorisme que par des actions secrètes de renseignement, ce qui se faisait bien avant le 11 septembre 2001.

    L’idéologie néosioniste met en oeuvre des outils sémantiques et des manipulations mentales et politiques qui permettent d’assoir son pouvoir et d’avoir raison, presque quel que soit le sujet dont on parle. Et pas seulement comme beaucoup le croient au sujet du seul conflit israélo-palestinien, ou de sujets liés à la communauté juive.

    Ainsi, on instrumentalise les juifs, la Shoah, et surtout les clichés antisémites, pour développer tous les pouvoirs ultra-libéraux et museler toutes les résistances antilibérales, voire même simplement "gauchistes" ou "sociales".

    Par exemple, toute critique des plus riches ou même de la richesse, deviendra antisémite dans une société corrompue par le néosionisme.

    Ou aussi, tout autre communautarisme que le juif deviendra antisémite, directement ou indirectement.

    Egalement, toute recherche de vérité historique sur des thèmes susceptibles de relativiser le caratère absolu de la Shoah, devenue un outil néosioniste dans leur idéologie et leurs pratiques, se trouvera entravée. La compétition des mémoires et la hiérarchie des souffrances sont des outils de censure utilisés par les néosionistes, avec l’accusation ultime : le négationnisme.

    Autre exemple : Toute recherche de simple application de l’égalité républicaine entre communautés se heurtera à l’intox du "rôle positif de la colonisation".

    Le néosionisme, c’est l’arme absolue pour gagner à tous les coups en faisant de sales coups avec une sale méthode. C’est une insulte au judaïsme, une perversion politico-religieuse, une insulte à tous les juifs qui veulent simplement un respect de leurs croyances, de leurs pratiques, et de leur histoire.


    Lobbyistes politiques, ni aléatoires, ni communautaires

    Si la répartition des gens dans les médias était fonction des compétences, elle serait aléatoire et proportionnelle en fonction des religions et communautés.

    C’est à dire que sur 100 personnes qui défilent à l’écran par exemple, vous devriez voir 1 Juif, 10 Noirs, 10 Arabes, 5 Asiatiques, et 74% qui ne sont ni l’un ni l’autre.

    Ou si l’on ne parle que religion, 1 judaïque, 5 musulmans, 5 divers, 40 chrétiens et 50 athées.

    Or, la répartition constatée n’est pas du tout celle-là. Il existe une sous-représentation alarmante des Noirs, des Jaunes, des Arabes, mais aussi des Musulmans.

    Par contre, sur 100 personnes, vous voyez à l’écran près de 50 Juifs là où vous devriez en voir 1 seul, et vous voyez 50 non-Juifs là où vous devriez normalement en voir 99.

    Mais sur 100 personnes qui défilent à l’écran, vous voyez aussi 50 sionistes juifs et 30 néosionistes non-juifs, et 20 personnes "diverses" seulement.

    Le communautarisme Juif n’explique pas seul cette surreprésentation. Les autres communautarismes, noir, arabe, ou musulman ou catholique ou protestant, devraient également avoir placé leurs lobbyistes, or ce n’est pas le cas.

    C’est bien le lobbying politique néosioniste qui amène une très forte proportion de Juifs à condition qu’ils soient sionistes, mais aussi donc la quasi-inexistence médiatique de Juifs non sionistes. C’est aussi le lobbying politique néosioniste qui impose dans les médias une grande proportion de néosionistes non-Juifs, et le rejet de non-sionistes ou de personnes simplement indifférentes à cette idéologie.


    Le lobbyisme néosioniste écrase tout débat ouvert

    Les débats ne sont pas équilibrés. Dans la plupart des débats de société vous trouverez au moins un représentant de la communauté juive, ce n’est pas le cas pour les autres communautés minoritaires. Vous y trouverez toujours plusieurs idéologues néosionistes. Souvent même, sur des sujets très sensibles comme Israël ou Bush ou les pays arabes, vous trouverez 100% de débatteurs juifs, qui ne diront pas la plupart du temps leur partialité dans le débat. Imagine-t-on un débat sur les Noirs sans Noir ? Un débat sur les Noirs avec uniquement des Noirs ? Quel équilibre de débat ? Quand un débat comporte un antisioniste, vous trouverez toujours pour l’encadrer une forte majorité et des "calibres" néosionistes.

    Des émissions se font une spécialité de ce genre de manipulation. Il s’agit de C DANS L’AIR / FRANCE 2 de Yves Calvi, RIPOSTES / FRANCE 5 de Serge Moati, ARRET SUR IMAGES / FRANCE 5 de Daniel Schneidermann, Chez FOG / FRANCE 5 de Franz Olivier-Giesbert, EN APARTE / CANAL + de Pascale Clark, ESPRITS LIBRES / FRANCE 2 de Guillaume Durand, LE DROIT DE SAVOIR / TF1 de Charles Villeneuve, LES ENFANTS DE LA TELE / TF1 de Arthur, T’EMPECHE TOUT LE MONDE DE DORMIR / M6 de Marc-Olivier Fogiel.

    Les chaines de télévision les plus idéologues néosionistes sont Direct 8, BFM, i Télévision, LCI, France 2, France 5, M6.


    Comment s’est dévoilé le réseau dominant néosioniste juif, puis le non-juif

    Les réseaux néosionistes sont particulièrement visibles dans l’axe du bien américano sioniste dominé par les évangéliques faucons américains, pas juifs puisque chrétiens-protestants, mais plus sionistes même que les israéliens.

    En France, contrairement à l’angleterre par exemple, la mise au jour de ces réseaux, contrairement à d’autres réseaux moins fermés et moins complotistes, est rendue difficile par la chape de culpabilité et de diabolisation liée au crime contre l’humanité perpétré par les nazis sur des juifs et d’autres minorités.

    Mais pour qui a suivi régulièrement les programmes de la Télévison Française Juive (TFJ), surtout deuxième formule, qui avait peu à voir avec la communauté juive mais tout à voir avec cette idéologie belliqueuse et coloniale qui l’instrumentalise, il n’y a plus de doutes sur l’importance du réseau néosioniste en France. Cette télé a en effet passé des mois à signaler à ses télespectateurs, supposés être massivement juifs, qui est juif et qui ne l’est pas dans le Paysage Audiovisuel Français.

    Tous les jours on pouvait publiquement établir de véritables listes de juifs, souvent se confondant, mais pas toujours, avec des listes de sionistes, et ceci impunément, sans aucune inquiétude sur les conséquences possibles de leur démarche. Car en effet dans presque chaque émission on posait la question aux nouveaux venus "Etes-vous Juif ?"... L’animateur Jacky en avait même fait une véritable spécialité dans son Rabby Jacky Show (version 1 de TFJ).

    Cette télé dite "juive" mais furieusement sioniste surtout dans sa deuxième version quasiment israélienne, a disparu brutalement et sans explication. Chacun peut se douter de la raison principale de ce coup d’arrêt. Contrairement à KTO, télévision catholique voisine de la première sur les canaux, TFJ ne s’est jamais contenté de la démarche religieuse, mais a toujours mélangé la politique politicienne avec les croyances et pratiques auxquelles est supposé se limiter le judaïsme dans un pays laïque comme la France. Le Vatican n’est pas non plus Israël.

    Du fait de ces confusions graves, il est devenu impossible à un juif non sioniste, ou "pire", antisioniste, d’apparaître à la télévision française, et ceci uniquement pour raison politique et idéologique ! Mais ce n’est pas pour autant que les personnes qui se disent juives ne sont pas présentes dans les médias. C’est même tout le contraire. Les Juifs, mais uniquement ceux qui sont clairement sionistes, sont largement surreprésentés dans les médias : Plus de 50% des gens qui y ont accès.

    Pour ces personnes, ce n’est plus l’étiquette "Juif", l’étoile jaune diront certains, qui fait office de passeport. Mais bien l’accord, presque corps et âme, avec l’idéologie politique d’égémonie élitiste et de colonisation d’appropriation, dont le coeur bat en Israël.

    Ces personnes ne sont en réalité plus juive, au sens religieux du mot. Elles sont sionistes, au sens exclusivement politique.

    Ces personnes du lobby sioniste, qui se disent juives (50% du PAF visible), sont rejointes par des personnes qui ne sont pas ou ne se disent pas juives, mais qui partagent le même idéal politique du sionisme (30% du PAF visible), soit par antisémitisme sournois (concentrer tous les juifs en Israëlpour s’en "débarasser"), soit par compassion avec les victimes d’une histoire terrible, soit par antisémitisme clientéliste (les juifs seraient puissants et riches donc je me fais promouvoir par eux), soit par simples relations familiales (ma belle-fille est "juive", donc je défend "les juifs"), soit tout simplement parce qu’on calcule l’utilité de flatter un supérieur qui met en avant sa "judaïté".

    Ce lobbying n’a donc aucun intérêt à être scruté du point de vue de la judaïté. Une liste de juifs des médias n’a aucun sens dans une approche politique. Même si elle peut en avoir dans une approche anticommunautariste, comparative avec les communautés musulmanes ou arabes, ou chrétienne, ou franc-maçonne, ou avec la communaté de couleur de peau noire, ou jaune, par exemple.

    Par contre une liste des personnes véhiculant une idéologie sioniste, une liste des néosionistes des médias (sionistes juifs et néosionistes non-juifs), permet de mesurer l’impact politique du néosionisme en France.

    C’est donc une liste des sionistes des médias qui est proposée ci-dessous. Elle montre que le PAF est largement dominé par cette idéologie pourtant contraire aux fondements de la république et aux droits de l’Homme.

    Il est aussi important de signaler la marge de manoeuvre résiduelle de l’antisionisme ou du non-sionisme dans les médias. Ainsi il est signalé également plus bas une liste des gens des médias français qui ont démontré une ouverture idéologique démontrant qu’ils ne sont visiblement pas néosionistes.


    Liste des idéologues Sionistes Juifs et Néosionistes "Goys" des médias français

    -  Adeline HAZAN
    -  Airy ROUTIER
    -  Alain AFFLELOU
    -  Alain DEVAQUET
    -  Alain DUHAMEL
    -  Alain FINKIELKRAUT
    -  Alain GEISMAR
    -  Alain GENESTAR
    -  Alain GERBER
    -  Alain KRIVINE
    -  Alain MINC
    -  Alain POHER
    -  Alain SUSSFELD
    -  Alain VEINSTEIN
    -  Alain-Gérard SLAMA
    -  Alexandre ADLER
    -  Alexandre ARCADY
    -  Alexandre BENMAKHLOUF
    -  Alexia LAROCHE-JOUBERT
    -  Amirouche LAIDI
    -  André ESSEL
    -  André GLUCKSMANN
    -  André KASPI
    -  André MANOUKIAN
    -  André ROSSINOT
    -  André SANTINI
    -  André SANTINI
    -  Anne ROUMANOFF
    -  Anne SINCLAIR
    -  Anne TRISTAN
    -  Anne-Sophie LAPIX
    -  Anne-Sophie MERCIER
    -  Annick TOUBA
    -  Ariel WIZMAN
    -  Arielle DOMBASLE
    -  Arlette CHABOT
    -  Arnauld CHAMPREMIER-TRIGANO
    -  Arno KLARSFELD
    -  ARTHUR ESSEBAG
    -  Arthur NOTEBART
    -  Axel KAHN
    -  Béatrice SCHONBERG
    -  Benjamin CASTALDI
    -  Benoît DUQUESNE
    -  Benoît RAYSKI
    -  Bernard BENYAMIN
    -  Bernard DE-LA-VILLARDIERE
    -  Bernard GUETTA
    -  Bernard KOUCHNER
    -  Bernard MARIS
    -  Bernard TAPIE
    -  Bernard WERBER
    -  Bernard-Henri LEVY
    -  Bertrand DELANOE
    -  Blandine KRIEGEL
    -  Brice HORTEFEUX
    -  Brice LALONDE
    -  Brice TEINTURIER
    -  Bruno SOLO
    -  Calixthe BEYALA
    -  Candice MAHOUT
    -  Carine BLOCH
    -  Carole GAESSLER
    -  Caroline DIAMENT
    -  Caroline FOUREST
    -  Catherine CEYLAC
    -  Catherine MATAUSCH
    -  Catherine NAY
    -  Catherine VAUTRIN
    -  Charles AZNAVOUR
    -  Charles BEIGBEDER
    -  Charles CECCALDI-RAYNAUD
    -  Charles FITTERMAN
    -  Charles MELCER
    -  Charles VILLENEUVE
    -  Charlotte GAINSBOURG
    -  Christian BLANC
    -  Christian CLAVIER
    -  Christian LEHMANN
    -  Christian PONCELET
    -  Christine ANGOT
    -  Christine CLERC
    -  Christine OCRENT
    -  Christophe BARBIER
    -  Christophe DECHAVANNE
    -  Christophe HONDELATTE
    -  Claire CHAZAL
    -  Claude ASKOLOVITCH
    -  Claude BARTOLONE
    -  Claude ESTIER
    -  Claude GOASGUEN
    -  Claude HABIB
    -  Claude IMBERT
    -  Claude LANZMAN
    -  Claude LELOUCH
    -  Claude SARRAUTE
    -  Claude WEBER
    -  Clélia COHEN
    -  Clément WEILL-RAYNAL
    -  Clémentine AUTAIN
    -  Colette FELLOUS
    -  Corinne LEPAGE
    -  Corinne TAPIERO
    -  Cyril HANOUNA
    -  Daniel BENSAÏD
    -  Daniel COHN-BENDIT
    -  Daniel GÉLIN
    -  Daniel GLUCKSTEIN
    -  Daniel KAPLAN
    -  Daniel LECONTE
    -  Daniel PICOULY
    -  Daniel SCHNEIDERMANN
    -  Daniela LUMBROSO
    -  Danielle HEYMANN
    -  Dany BOON
    -  Dany BRILLANT
    -  David ABIKER
    -  David ASSOULINE
    -  David GLASER
    -  David PUJADAS
    -  Denis JEAMBAR
    -  Denis OLIVENNES
    -  DIAM’S
    -  Didier BARIANI
    -  Doc GYNECO
    -  Dominique BAUDIS
    -  Dominique DE-MONTVALLON
    -  Dominique FARRUGIA
    -  Dominique MOÏSI
    -  Dominique PERBEN
    -  Dominique REYNIE
    -  Dominique SOPO
    -  Dominique STRAUSS-KAHN
    -  Dominique TOUBOUL
    -  Doria ZENINE
    -  Edouard ZARIFIAN
    -  Edwy PLENEL
    -  Elie CHOURAQUI
    -  Elie COHEN
    -  Elie SEMOUN
    -  Elie WIESEL
    -  Elisa TOVATI
    -  Elisabeth BADINTER
    -  Elisabeth TORDJMAN
    -  Elisabeth ZANA
    -  Elizabeth LEVY
    -  Elizabeth SCHEMLA
    -  Elsa BOUBLIL
    -  Elsa FAYER
    -  Emanuel CHAIN
    -  Emilie RAFFOUL
    -  Emmanuel LEROY-LADURIE
    -  Enrico MACIAS
    -  Eric BESSON
    -  Eric HALPHEN
    -  Eric HEYER
    -  Eric HOBSBAWM
    -  Eric RAOULT
    -  Eric WOERTH
    -  Eric ZEMMOUR
    -  Erik IZRAELEWISZ
    -  Esther BENBASSA
    -  Etienne BALIBAR
    -  Etienne LEENHARDT
    -  Evelyne BOUIX
    -  Fabrice D’ALMEIDA
    -  Fernando ARRABAL
    -  Fiametta VENER
    -  Florence FORESTI
    -  Florent PAGNY
    -  Fodé SYLLA
    -  Franck TAPIRO
    -  François BLISTENE
    -  François HOLLANDE
    -  François LEOTARD
    -  François NOUDELMAN
    -  François REBSAMEN
    -  François ZIMERAY
    -  Françoise BENHAMOU
    -  Françoise GIROUD
    -  Françoise JOLY
    -  Françoise LABORDE
    -  Franz OLIVIER-GIESBERT
    -  Frédéric BEIGBEDER
    -  Frédéric KOCHMANN
    -  Gabriel KASPEREIT
    -  Gad ELMALEH
    -  Gaston KELMAN
    -  Geneviève DE FONTENAY
    -  Georges CHARPAK
    -  Georges FENNEC
    -  Georges FRÈCHE
    -  Georges KIEJMAN
    -  Georges-Marc BENAMOU
    -  Gérald DAHAN
    -  Géraldine MULHMANN
    -  Gérard CARREYROU
    -  Gérard CAUDRON
    -  Gérard DARMON
    -  Gérard KLEIN
    -  Gérard LONGUET
    -  Gérard LOUVIN
    -  Gérard MARCUS
    -  Gérard MILLER
    -  Gérard OURY
    -  Gilbert GANTIER
    -  Gilles CHOUKROUN
    -  Guilaine CHENU
    -  Guilaine OTTENHEIMER
    -  Guillaume DURAND
    -  Guillaume KOSSLA
    -  Guillaume SARKOZY
    -  Guy BIREMBAUM
    -  Guy CARLIER
    -  Guy KONOPNICKI
    -  Guy SORMAN
    -  Haïm KORSIA
    -  Harlem DESIR
    -  Harry ROSELMACK
    -  Henriette ZOUGHEBI
    -  Hervé CHABALIER
    -  Hervé FRYDMAN
    -  Hervé MARITON
    -  Isabelle MERGAULT
    -  Israël FINKELSTEIN
    -  Jack LANG
    -  JACKY
    -  Jacqueline DE-ROMILLY
    -  Jacques ATTALI
    -  Jacques BAUMEL
    -  Jacques CARAT
    -  Jacques DEROGY
    -  Jacques FÉRON
    -  Jacques FRIEDMANN
    -  Jacques GUYARD
    -  Jacques JULLIARD
    -  Jacques PELLETIER
    -  Jacques SEGUELA
    -  Jacques TARNERO
    -  Jamel DEBOUZZE
    -  Jane MANSON
    -  Jean BENGUIGUI
    -  Jean BIRNBAUM
    -  Jean CHÉRIOUX
    -  Jean DANIEL
    -  Jean DE GAULLE
    -  Jean DRUCKER
    -  Jean FERNIOT
    -  Jean RENO
    -  Jean SEITLINGER
    -  Jean-Bernard HEBEY
    -  Jean-Christophe CAMBADELIS
    -  Jean-claude BOURDIN
    -  Jean-Claude GAUDIN
    -  Jean-Claude ZYLBERSTEIN
    -  Jean-David LEVITTE
    -  Jean-Denis BREDIN
    -  Jean-François COPÉ
    -  Jean-François DEREC
    -  Jean-François KAHN
    -  Jean-Jacques GOLDMAN
    -  Jean-Louis BORLOO
    -  Jean-Louis COHEN
    -  Jean-Louis EZINE
    -  Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER
    -  Jean-Luc DELARUE
    -  Jean-Luc MANO
    -  Jean-Luc MELENCHON
    -  Jean-Luc REICHMANN
    -  Jean-Marc LECH
    -  Jean-Marc MORANDINI
    -  Jean-Marie COLOMBANI
    -  Jean-Marie RAUSCH
    -  Jean-Michel APHATIE
    -  Jean-Pierre AZEMA
    -  Jean-Pierre ELKABBACH
    -  Jean-Pierre FOUCAULT
    -  Jean-Pierre MOCKY
    -  Jean-Pierre PERNAUT
    -  Jean-Pierre RAFFARIN
    -  Jean-Pierre ROSENCZVEIG
    -  Jean-Thomas NORDMANN
    -  Jean-Yves CAMUS
    -  Jérémy TORDJMAN
    -  Jérôme CLEMENT
    -  Jérôme JAFFRE
    -  Joey STARR
    -  Johnny HALLYDAY
    -  John-Paul LEPERS
    -  José GARCIA
    -  Joseph BESNAÏNOU
    -  Josyane SAVIGNEAU
    -  Judith GODRECHE
    -  Judith WAINTRUB
    -  Julien DRAY
    -  Karen BLUSTEIN
    -  Karl ZERO
    -  Laïdi ZAKI
    -  Laure ADLER
    -  Laurence FERRARI
    -  Laurent BOYER
    -  Laurent BOYER
    -  Laurent DOMINATI
    -  Laurent FABIUS
    -  Laurent JAOUI
    -  Laurent JOFFRIN
    -  Laurent KOUCHNER
    -  Laurent NEUMANN
    -  Laurent RUQUIER
    -  Laurent SEKSIK
    -  Laurent WETZEL
    -  Léa DRUCKER
    -  Léa SALAME
    -  Line RENAUD
    -  Lionel STOLERU
    -  Loïc BOUVARD
    -  Louis JUNG
    -  Louis SCHWEITZER
    -  Louise MOREAU
    -  Luc ROSENZWEIG
    -  Lucien FINEL
    -  Lucien NEUWIRTH
    -  Maja NESKOVIC
    -  Malek BOUTIH
    -  Marc FERRO
    -  Marc KRAVETZ
    -  Marc TOUATI
    -  Marc-Olivier FOGIEL
    -  Marek HALTER
    -  Marie-Georges BUFFET
    -  Marie-Noëlle LIENEMANN
    -  Marthe VILLALONGA
    -  Martin HIRSCH
    -  Martin WINKLER
    -  Martine DAVID
    -  Martine LAROCHE-JOUBERT
    -  Maureen DOR
    -  Maurice COHEN
    -  Maurice DANTEC
    -  Maurice FAURE
    -  Maurice LEVY
    -  Maurice MIMOUN
    -  Maurice SZAFRAN
    -  Max GALLO
    -  Mélissa THEURIAU
    -  Michel BENICHOU
    -  Michel BOUJENAH
    -  Michel CHARASSE
    -  Michel DEBRE
    -  Michel DENISOT
    -  Michel DRUCKER
    -  Michel FERNEY
    -  Michel FIELD
    -  Michel FUGAIN
    -  Michel KHELIFA
    -  Michel LEEB
    -  Michel MARTINEZ
    -  Michel NOIR
    -  Michel POLAC
    -  Michel TUBIANA
    -  Michel WIEWIORKA
    -  Michel WINOCK
    -  Michèle ANDRÉ
    -  Michèle BARZACH
    -  Mikaël GUEDJ
    -  Mohamed SIFAOUI
    -  Monique CANTO-SPERBER
    -  Monseigneur LUSTIGER
    -  Mouss DIOUF
    -  NAGUI
    -  Natacha QUESTER-SEMEON
    -  Nathalie ANNIETTA
    -  Nathalie LEVY
    -  Neil ASHER-SILBERMAN
    -  Nicolas BANCEL
    -  Nicolas BAVEREZ
    -  Nicolas DOMENACH
    -  Nicolas SARKOZY
    -  Nicole GUEDJ
    -  Nikos ALIAGAS
    -  Olivia CATTAN
    -  Olivier BENKEMOUN
    -  Olivier BESANCENOT
    -  Olivier COHEN
    -  Olivier DASSAULT
    -  Olivier DUHAMEL
    -  Olivier MAZEROLLES
    -  Olivier MINNE
    -  Olivier PETRE-GRENOUILLEAU
    -  Olivier SCHRAMEK
    -  Olivier WEBER
    -  Ophélie WINTER
    -  Pascal BRUCKNER
    -  Pascal NEGRE
    -  Pascal OBISPO
    -  Pascal PERRINEAU
    -  Pascal SEVRAN
    -  Pascale CLARK
    -  Patrice LAFFONT
    -  Patricia SUDOLSKI
    -  Patrick AZOULAY
    -  Patrick BRUEL
    -  Patrick COHEN
    -  Patrick DE-CAROLIS
    -  Patrick DEVEDJIAN
    -  Patrick GAUBERT
    -  Patrick KLUGMAN
    -  Patrick NEÏERTZ
    -  Patrick POIVRE-D’ARVOR
    -  Patrick SEBASTIEN
    -  Patrick TIMSIT
    -  Paul AMAR
    -  Paul BENKIMOUN
    -  Paul GIROD
    -  Paul NAHON
    -  Paul SCHAFFER
    -  Paul WERMUS
    -  Paul-Lou SULITZER
    -  Philippe ABITEBOUL
    -  Philippe DE-VILLIERS
    -  Philippe DOUSTE-BLAZY
    -  Philippe HERZOG
    -  Philippe KAAS
    -  Philippe MEYER
    -  Philippe MOATI
    -  Philippe TESSON
    -  Philippe VAL
    -  Philippe VANDEL
    -  Pierre AÏDENBAUM
    -  Pierre ARDITI
    -  Pierre ASSOULINE
    -  Pierre BEDIER
    -  Pierre BENICHOU
    -  Pierre de BÉNOUVILLE
    -  Pierre HASSNER
    -  Pierre JOXE
    -  Pierre LELLOUCHE
    -  Pierre MILZA
    -  Pierre MOSCOVICI
    -  Pierre NAHON
    -  Pierre NORA
    -  Pierre PFLIMLIN
    -  Pierre SCHAPIRA
    -  Pierre TCHERNIA
    -  Pierre WOLKENSTEIN
    -  Pierre-André TAGUIEFF
    -  Pierre-Christian TAITTINGER
    -  Pierre-Gilles de GENNES
    -  Rachid ARHAB
    -  Rachida DATI
    -  Raphaël ENTHOVEN
    -  Raphaelle SCHAPIRA
    -  Raymond FEDERMAN
    -  Raymond LAMONTAGNE
    -  Raymond LEVY
    -  Raymond TRIBOULET
    -  Razzie HAMMADI
    -  Renaud MUSELIER
    -  René GOSCINNY
    -  Richard ANCONINA
    -  Richard BERRY
    -  Richard RECHTMAN
    -  Rika ZARAI
    -  Robert BADINTER
    -  Robert HOSSEIN
    -  Robert MENARD
    -  Robert MISRAHI
    -  Roger CUKIERMANN
    -  Roger FAJZYLNBERG
    -  Roger HANIN
    -  Roger KAROUTCHI
    -  Roland CASTRO
    -  Roland CAYROL
    -  Roland PEREZ
    -  Roland TIMSIT
    -  Romain GOUPIL
    -  Romain HATCHUEL
    -  Rudy SALLES
    -  Ruth ELKRIEFF
    -  Ruth STEGASSY
    -  Samuel BENCHETRIT
    -  Samuel ETIENNE
    -  Sarah LELOUCH
    -  Sarah PITKOWSKI
    -  Serge ADDA
    -  Serge HEFEZ
    -  Serge JULY
    -  Serge KLARSFELD
    -  Serge MOATI
    -  Serge RUFFY
    -  Shalom TOURGEMAN
    -  SHIREL DJAOUI
    -  Simone VEIL
    -  SMAIN
    -  Sophie BESSIS
    -  Sophie GAREL
    -  Steevy BOULAY
    -  Stéphane GUILLON
    -  Stéphane POCRAIN
    -  Sylvain ATTAL
    -  Sylvain MIMOUN
    -  Thérèse AILLAUD
    -  Thierry ARDISSON
    -  Thierry LEVY
    -  Thomas HUGUES
    -  Tomer SISLEY
    -  Tony DREYFUS
    -  Tristan MENDES-FRANCE
    -  Valerie ABECASSIS
    -  Valérie BENAIM
    -  Valérie MAIRESSE
    -  Valéry ZEITOUN
    -  Véronique GENEST
    -  William GOLDNADEL
    -  William KLEIN
    -  William LEYMERGIE
    -  Wolf-Hervé FRIEDMAN,
    -  Xavier COUTURE
    -  Yann-Houllier BOUTANG
    -  Yvan ATTAL
    -  Yvan LEVAÏ
    -  Yves CALVI
    -  Yves DERAI
    -  Yves JEGO
    -  Zaki LAÏDI

    500 personnes, dont une grande partie non juives, ne peuvent pas être confondues ou assimilées à 600.000 personnes qui ont en commun normalement de partager une croyance et des pratiques d’ordre religieux, quelles que soient leurs idées politiques sur Israël ou autre chose.


    Liste de personnalités non-sionistes des médias

    -  Christophe Alévêque
    -  Josiane Balasko
    -  Emmanuelle Béart
    -  Guy Bedos
    -  Stéphane Bern
    -  Stéphane Blakowski
    -  Didier Bourdon
    -  Francis Cabrel
    -  Bernard Campan
    -  Pierre Carles
    -  Sébastien Cauet
    -  Clémentine Célarié
    -  Alain Chabat
    -  François Cluzet
    -  Charles Berling
    -  Rony Brauman
    -  Dieudonné
    -  Mireille Dumas
    -  Albert Dupontel
    -  Bernard-Pierre Donnadieu
    -  Roland Dumas
    -  Charles Enderlain
    -  Mr Jacques Gaillot
    -  Thierry Guerrier
    -  Groland
    -  Serge Halimi
    -  Yvan Le Bolloch
    -  Philippe Lefait
    -  Pascal Légitimus
    -  Noël Mamère
    -  Bruno Masure
    -  Edgar Morin
    -  Omar et Fred
    -  Daniel Prévost
    -  Audrey Pulvar
    -  Bernard Rapp
    -  Renaud
    -  Tariq Ramadan
    -  Pierre Richard
    -  Denis Robert
    -  Claude Sérillon
    -  Frédéric Taddéï
    -  Bertrand Tavernier
    -  Niels Tavernier
    -  Manu Tchao
    -  Alexis Tregarot
    -  Michael Youn

    DISCLAIMER : Les internautes lecteurs et lectrices de cet article sont informés que celui-ci ne contient rien qui relie ni directement ni indirectement les noms des personnes cités avec une appartenance religieuse ou ethnique spécifique, ni à aucune appartenance politique déclarée publiquement dans le cadre d’un fonctionnement habituel d’institutions politiques classiques. La caractéréristique commune des personnes des deux listes (qui ne sont pas gérées ni mises à jour au sens de fichiers informatiques), est d’être soit promoteur régulier dans ses déclarations publiques ou actes publics (liste 1), soit non-promoteur dans ses déclarations publiques (liste 2), d’une instrumentalisation du génocide de Juifs par les nazis, des Juifs et des nazis, ainsi que de la tragédie liant Israël et la Palestine, instrumentalisation assimilable à une idéologie politique consistant à obtenir par le chantage un assentiment ou un accord sur un thème de discussion en cours. Par la consultation de cette page, vous reconnaissez avoir pris connaissance qu’elle ne contient en aucun cas une "liste de juifs", et que vous pourriez être l’objet de graves poursuites en justice si vous utilisiez cette expression pour qualifier cet article.

    source:http://lesogres.tv/article.php3?id_article=62

  • la situation en Algerie ne changera jamais...à qui la faute !! à la france.

    Dégradation de la situation sociale

  • no moment

    dilem.jpg

  • les géneraux maffieux algeriens

    http://les-tyrans-de-ce-monde.over-blog.com/article-gia-organisation-ecran-pour-les-generaux-mafieux-algerien-2-2-55127163.html

  • ALGERIE :1er exportateur de pet (gaz nauséabond)au monde

    Maroc : les premières Logan tangéroises dès janvier 2012

    Par |

     

    Vue de l'usine Renault de Tanger.

    Après les Dacia casablancaises, la sortie de la première Logan tangéroise de la nouvelle usine du constructeur automobile français Renault à Tanger, dans le nord du Maroc, est prévue en janvier 2012.

    La grande revue des effectifs a commencé pour le début de production en série d’une voiture devenue (déjà) fétiche au Maroc et en Algérie. Et, depuis Tanger, Renault va distribuer sa "low cost" au Maghreb et en Europe, alors qu’en Algérie, les négociations pour la mise en place d’une usine Renault dans le pays perdurent. Eu égard aux chiffres de production de cette nouvelle usine marocaine, on se pose sérieusement la question si Renault a vraiment l'intention d'aller jusqu'à lancer une seconde usine de voitures en Algérie, comme ne cessent de le répéter un certain nombre d'officiels algériens. Car cela mettrait également en danger les sites de production basés en France, ce que la marque à losange ne voudrait pas, ni d'ailleurs l'Etat français, actionnaire de la marque. 

    Au Salon de l’automobile de Francfort,  Jacques Chauvet, vice-président du groupe automobile français pour la zone Euromed et, surtout, responsable de la nouvelle usine de Tanger, a annoncé au quotidien espagnol El Mundo l’entrée en production des premiers milliers de modèles de la Logan dés janvier 2012. Les livraisons de pièces détachées à l’usine ont commencé depuis le mois de juillet dernier avec l’installation près de la ville de Détroit et à Tétouan des sous-traitants, dont des fabricants américains et espagnols. Dès le 1er janvier prochain, Renault doit produire, selon un programme réglé comme du papier à musique,  plus de 15 000 véhicules/mois, 170 000 au total au cours de la première année dont 85% sont destinés à l’exportation. Officieusement, l’usine a commencé à produire ses premières voitures, dans l’attente de l’annonce officielle du début de montage des premiers modèles. Les prévisions d’investissements de Renault portent sur 800 millions à un milliard d’euros pour son usine de Tanger, qui doit étoffer sa stratégie commerciale de prendre d’importantes parts de marché dans les berlines moyenne gamme à bas prix.

    Renault, un gros appétit pour le Maroc

    C’est le 2 février 2010 que Renault avait annoncé un plan d’investissement de 5,7 milliards d’euros à l’horizon 2013 (contre 6 milliards sur la période 2002-2009), dont 40 % sont consacrés à ses usines françaises. Le reste est investi à l’étranger notamment au Maroc où il s’est déjà installé dans les anciens ateliers de la Somaca de Casablanca que le constructeur avait racheté en 2005 à l’italien Fiat, et où Renault fait le montage de la Kangoo et de l’ancienne version de la Logan, la Dacia. "Renault va continuer d'étoffer sa gamme low-cost, dans le cadre de l’offensive internationale du groupe, en ajoutant dès 2012 une voiture familiale et un utilitaire assemblés dans sa future usine marocaine de Tanger, petite sœur du site historique roumain de Pitesti", avait annoncé au début de l’année 2011 Gérard Detourbet, directeur du programme Entry de Renault à l’agence Reuters. "La capacité maximale pour les deux lignes Renault (de Tanger-Med) sera de 350.000 à 360.000, comme Pitesti", a-t-il ajouté. Renault compte fabriquer deux nouveaux modèles dans son usine de Tanger. Devant être dévoilés en 2012, les deux nouveaux modèles qui y seront fabriqués, une voiture familiale type monospace et un véhicule utilitaire léger du gabarit d'un gros Kangoo, resteront basés sur la plate-forme Logan.

  • LA FRANCE DE MON ENFANCE......

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  • no moment

  • barbouze et escroc,il est tjr en algerie et au maghreb

    source:http://www.liberation.fr/societe/0101230197-yves-bonnet-ex-ponte-de-la-dst-cuisine-par-la-pj-il-est-soupconne-d-avoir-trempe-dans-une-affaire-de-faux-conservateurs

    Yves Bonnet, ex-ponte de la DST, cuisiné par la PJ. Il est soupçonné d'avoir trempé dans une affaire de faux conservateurs.

     

    Dans les services spéciaux, on appelle ça un «débriefing» en règle.

    Mais, à la brigade financière, ce n'est qu'une «garde à vue». Yves Bonnet, directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST) de novembre 1982 à juillet 1985, n'a pas dû voir la différence. Il a été interrogé, hier et avant-hier, par la PJ durant près de quarante heures sur ses liens avec un groupe d'hommes d'affaires mis en examen pour escroquerie. Une fine équipe qui voulait vendre des sachets de granulés capables de multiplier par dix la longévité des aliments. Le nom de code de cette «opération» était «Conserver 21». Un mot clef qui cachait en réalité la reprise frauduleuse d'un ancien brevet ­ un «absorbeur d'éthylène», dont les vertus conservatrices sont déjà largement connues et utilisées.

    L'initiateur du projet, Bruce Denis Allet, 35 ans, avait un casier judiciaire très chargé, assorti de plusieurs passages à Fleury-Mérogis. Son bras droit, Jean-Michel Beaudoin, ancien directeur de cabinet d'Yvon Briant au Centre national des indépendants (CNI), avait un curriculum plus politique. Il avait même été chargé de mission à la mairie de Paris. En deux ans d'existence, les différentes sociétés de Conserver ont fonctionné comme une «pompe à finances», absorbant plus de 80 millions de francs. Un aubaine pour Allet, interdit bancaire jusqu'en 2004, malgré un joli train de vie et même un yacht amarré à Cannes.

    Les granulés, quant à eux, n'ont jamais vu le jour à échelle industrielle. En février, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour «escroquerie, faux et usage de faux et abus de biens sociaux», mais aussi «blanchiment». La juge Laurence Vichnievsky chargée du dossier s'est aperçue qu'un juge belge avait été simultanément saisi à Bruxelles, compte tenu de l'état de cessation de paiement des entités créées là-bas.

    Jean-Michel Beaudoin avait connu Yves Bonnet en marge d'une association réputée active en barbouzerie: l'Association pour le développement des relations franco-arabes (Adraf). Pour Conserver, l'appui n'était pas négligeable. Car l'ancien patron du contre-espionnage est en plus entré en politique en 1993. Préfet honoraire, Bonnet s'est fait élire député de la Manche sous l'étiquette UDF ­ un siège perdu aujourd'hui ­, puis conseiller général de Cherbourg en 1994. Son entourage assure qu'il a été séduit par le produit, et son ancien suppléant a précisé, hier, qu'il avait envisagé, de bonne foi, l'implantation d'une usine de granulés sur le port de Cherbourg. Bonnet est-il allé plus loin? Paris-Match, qui a consacré plus de dix pages au «produit miracle», fait allusion à un déjeuner organisé «en grande pompe» au restaurant de l'Assemblée nationale, autour d'Yves Bonnet, le 19 mars 1996, pour «célébrer la signature d'un contrat de commandes américaines» à venir. Le magazine signale aussi la nomination du frère de l'ancien patron du contre-espionnage, Pierre Bonnet, au poste de «directeur général du groupe Conserver». Pierre Bonnet était également placé en garde à vue, depuis mercredi.

    La promotion des granulés est très étudiée. Allet présente des simulations de la résistance des fruits et légumes, avec ou sans Conserver, devant huissier. De nombreux financiers n'y voient goutte. «Quand on a ouvert les armoires, j'étais sur le cul, raconte l'un d'eux. Les fraises des bois, les côtelettes d'agneau étaient parfaitement conservées. Un conseiller culinaire nous les a aussitôt préparées. Je me suis immédiatement offert comme distributeur.» L'investisseur obtient sa place dans le dispositif, et fait aussitôt des essais autour de lui. «Des fois, ça marchait, des fois ça ne marchait pas.» Mais les tests effectués dans la grande distribution sont carrément «un échec».

    L'un des associés s'aperçoit que le brevet détenu par Bruce Allet n'est qu'un «recopiage mot pour mot» d'un brevet Ardant, déposé en 1983. Le groupe n'est pas à ça près: une nouvelle version est établie, avec un volet «emballage» des granulés tout à fait spécifique. «Il y a forcément de l'argent quelque part», explique l'homme d'affaires. Vraisemblablement au Luxembourg, où une société off-shore a déjà été repérée. Pour sa défense, Bruce Allet aurait indiqué qu'Yves Bonnet et Jean-Michel Beaudoin utilisaient la structure pour des opérations de services spéciaux. Mais le tuyau est peut-être avarié.

    http://www.lequotidienalgerie.org/2011/09/18/quand-on-parle-de-barbouze-on-apercoit-sa-queue/ excellent article

  • Françafrique

    http://survie.org/francafrique/?lang=fr

    http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite/monde/afrique/les-hommes-de-la-francafrique_1030117.

  • Algérie: Une base américaine à l'insu du peuple algérien!

    http://www.alterinfo.net/Algerie-Une-base-americaine-a-l-insu-du-peuple-algerien_a18163.html

    http://www.recherches-sur-le-terrorisme.com/Documentsterrorisme/base-usa.html

    base américaine,bcr,sahara,drsbase américaine,bcr,sahara,drs

  • l'appel à la révolte n'est qu'une idée du DRS!!!

    L'appel à la révolte diffusé sur Internet suscite interrogations et scepticisme



     

    Une page Facebook, un objectif et un timing bien précis. La manifestation du 17 septembre, dont les contours ont été encore une fois dessinés sur la toile, alimente les rumeurs et suscite la curiosité et l'inquiétude à Alger. « Tous ensemble avec et pour le peuple pour la liberté en Algérie. Chebab (jeunes) de la révolution du 17 septembre ». Le message en arabe est diffusé à travers une page créée sur Facebook vers le début du mois d'août, dénommée « La révolution algérienne du 17 septembre 2011 ».

    Publiant régulièrement des images, des vidéos et des appels dépeignant un pays dévasté par la corruption, les passe‑droits et autres fléaux, le ou les auteur(s) de cette page exhortent les Algériens à se soulever le 17 septembre contre le système de Bouteflika et celui « des généraux ». « Toute révolution amène forcément avec elle une hécatombe », affirme un statut publié le 31 août dernier.

    Quelques temps après, sur le même réseau social, des pages ont été créées pour se prémunir contre une hypothétique contagion révolutionnaire. « Algériens : ne tombez pas dans le piège le 17 septembre 2011 », « Non au complot programmé par El Jazeera-17 septembre 2011" ou encore « Ne touche pas à mon bled-ikhtouna ya arab » (Ndlr : laissez‑nous tranquilles, Arabes!), sont autant de contre-appels diffusés sur le web. Ils dénoncent tous une tentative d'entraîner l'Algérie dans l’engrenage des révoltes arabes.
     
    Les initiateurs, tout comme les membres des ces pages, croient déceler dans l'appel du 17 septembre une intervention étrangère. Pour certains, ce sont les Marocains qui sont derrière. Les inimitiés existant entre les deux États sont une réalité que personne n'ignore. D'autres sont convaincus qu’il s’agit de Libyens ayant le souhait de voir l'Algérie « s'enflammer » comme la Libye. C'est que la date choisie pour l'événement fait clairement écho à la rébellion déclenchée le 17 février dernier en Libye. Le vert est la couleur dominante des logos utilisés dans les pages, groupes et comptes Facebook appelant les Algériens à sortir dans la rue le 17 septembre. El Jazeera, les États‑Unis, la France, ou encore l'Occident figurent également à la barre des accusés. Les promoteurs restent, pour l'instant, de parfaits inconnus.
     

    Une tentative de torpiller les mouvements de protestation à venir
     
    Les initiateurs des mouvements de contestation ayant vu le jour en février dernier et les militants des organisations des droits de l'homme ont choisi de se démarquer de cette manifestation. « Ce sont les services de sécurité algériens qui ont lancé ces pages, ou du moins ce sont eux qui ont récupéré l'idée pour torpiller les actions futures », accuse Salim. Son ami Karim, membre d'une association, est d'accord avec lui. « Leur objectif est de contrecarrer les mouvements de contestation qui pourraient voir le jour prochainement avec la rentrée sociale », assure‑t‑il.

    Dans la rue, où la nouvelle de la manifestation du 17 septembre s'est propagée par ouï‑dire, les commentaires pro‑Bouteflika hostiles aux appels au changement et à la révolte pullulent. « Il y a une ancienne collègue qui m'a appelé mercredi pour me parler de l'événement. Elle me semblait un peu inquiète. Même le flic de la circulation en parlait », indique Salem, un libraire.
     
    À peine une semaine nous sépare à présent du jour J. Les précédentes actions de contestation dont la promotion a été faite sur la toile ont toutes sans exception essuyé de flagrants échecs.
  • Hacked By Team FreeDom Dz: le site des impots d' algerie

    v oila ce qu'on voit sur le site d'accueil DGI ALGERIE! 

    http://www.firpa2012.dz/media/com_jnews/index2.html

     

    Hacked By Team FreeDom Dz

    http://www.mfdgi.gov.dz/

    ثورة 17 سبتمبر

     

    le peuple veut une démocratie populaire.


    et non un totalitarisme militaire


    . . . . . .La révolution continue. . . . . .


    .........personne ne peut arrêter la progression du printemps .........

    Rendez vous avec la révolution algérienne, qui aura jour


    Le 17 septembre 2011




    qui fait appel aux jeunes et aux vieux


    aux hommes comme aux femmes

    pour lutter contre le régime militaire


    sadique et malhonnête.
    qui a absorbé


    la richesse et les sources

    de notre chère Algérie


    "VIVE L ALGERIE"

  • pouvoir illégitime,croit 'on à apn et au sénat, pas crédible du tout.

    Le Parlement «nage» à contre-courant

    Par

    Très bonne question! «Les attentes du citoyen par rapport à son Parlement» est le thème retenu pour la journée parlementaire organisée au Sénat à l'occasion de la Journée mondiale de la démocratie qui a lieu le 15 septembre de chaque année depuis 2007. Très bonne question, mais on a tout de même l'impression que si nos sénateurs en sont encore à se triturer l'esprit pour savoir ce que le citoyen (dans le monde) attend par rapport à son Parlement (c'est-à-dire aux missions dévolues à celui-ci), c'est à désespérer. De plus, il s'agit du Parlement pas des parlementaires. Ce qui est différent. De l'institution pas des mandatés. L'intitulé du thème est clair. Alors on est dans un schéma purement académique qui est posé pour faire diversion. Il est clair que le rôle du Parlement dans toute démocratie est archi- connu. On ne va pas le refaire. Ce n'est que pure théorie contenue dans tous les textes qui régissent les chambres. Cela n'a rien à voir avec le thème «Les attentes du citoyen algérien (et non dans l'absolu) de (et non «par rapport») son Parlement». Non, ce n'est pas de cela que va traiter la journée parlementaire. Dommage! Pour les deux: le citoyen qui est floué et le Parlement qui verse dans la diversion pour mieux masquer ces manquements. Les Algériens n'ont que faire d'un débat scolastique. Ils attendent un état des lieux, un mea-culpa et aspirent à un ressaisissement de leurs parlementaires qui doivent remplir dorénavant plus correctement leurs missions. Une telle «feinte» juste après les réformes politiques adoptées en Conseil des ministres pour plus de démocratie et pour une vraie représentation nationale a de quoi désespérer le plus optimiste d'entre les citoyens que nous sommes. Une «feinte» pour éviter de parler de l'absentéisme chronique. Du désintérêt que porte le parlementaire à ses électeurs une fois le scrutin publié. Les salaires faramineux et les avantages multiples que s'octroient députés et sénateurs (à une ou deux exceptions et à qui il faut rendre hommage). L'indigence du travail législatif de ces mêmes parlementaires (pas de propositions de lois, que des projets du gouvernement). Nul besoin d'assister à une telle journée pour apprendre quelles sont «les attentes du citoyen par rapport à son Parlement». La littérature sur ce sujet est abondante. C'est du comportement spécifique de nos parlementaires que souffrent les citoyens algériens en particulier et la démocratie algérienne en général. Un tel choix de thème risque d'aggraver la relation ou plutôt le fossé qui existe entre les électeurs et les élus. S'il fallait trouver le meilleur moyen pour atteindre, lors des prochaines législatives, une abstention plus importante que par le passé, le Sénat vient de la servir avec ce thème. On ne se paie pas impunément la tête des citoyens. Il faut en finir avec ces «journées mondiales» vidées de leur sens et célébrées comme une corvée obligatoire. Le déphasage entre la volonté incontestable du président de la République d'apporter de profondes réformes politiques pour une plus grande expression démocratique au profit de tous les Algériens et le choix d'un tel thème par des parlementaires, est, on ne peut mieux, exprimé. Les communications présentées lors de cette journée vont nous apprendre le rôle du Parlement dans le meilleur des mondes. Sous tous les cieux et que tout le monde connaît. Pour occuper la «journée» et éviter d'aborder les lacunes propres à notre Parlement. Les organisateurs ont-ils seulement conscience qu'ils agissent à contre-courant de l'énorme travail entrepris actuellement pour réformer, pas seulement les textes, mais, plus encore, les mentalités? Il y a de quoi en douter à la lecture du thème de cette journée.

  • Culture

    Par

    «La culture est un antidote à la violence...» Renaud Donnedieu de Vabres

    C'est un événement important qui prétend ouvrir une longue saison consacrée à ceux qui distribuent les budgets, la culture. Il est haut en couleur et par-delà, insolite: je veux parler du Festival international de la bande dessinée organisé «fi bled Mickey» pour employer la savoureuse expression d'un célèbre animateur-radio tombé sous les coups d'un terrorisme pas toujours aveugle; elle ne pourra pas être nationale à cause de l'indigence de la production locale. Alors, faute d'exhiber les produits indigènes, on montre les productions étrangères afin que les artistes locaux prennent du poil de la bête. Seulement les artistes? Pourquoi pas les décideurs, éditeurs, les entrepreneurs, les milliardaires qui ne savent pas quoi faire d'un argent facilement gagné? Il faut bien que la culture ait sa part du gâteau national. La culture est une chose très importante pour tout peuple. Elle permet même aux gens qui n'ont pas atteint un niveau d'instruction très élevé de comprendre les phénomènes, de relier causes à effets, de synthétiser en somme les divers événements qui se déroulent sous leurs yeux ou dont ils prennent connaissance par les différents canaux d'information qui existent.
    Cependant, l'instruction est à la base de tout, elle permet au citoyen de décoder plus facilement les langages qui circulent dans son environnement, c'est pour cela que les pouvoirs politiques accordent une place très importante au système d'enseignement qui prépare les générations montantes. Un pouvoir politique qui a pour credo l'épanouissement et le développement de la patrie mettra tout en oeuvre pour fortifier l'école et affermir les bases d'apprentissage des citoyens.
    Il construira beaucoup d'écoles, formera beaucoup d'enseignants, fera imprimer plus de livres qu'il n'en faut, réfléchira sans cesse à la pédagogie et aux méthodes d'enseignement, effectuera des réformes successives afin d'améliorer la transmission du savoir.
    Il privilégiera la ou les langues usitées dans le pays proprement dit. Il valorisera tous les héros ou même les antihéros qu'il essaiera de réhabiliter en enjolivant l'histoire du pays.
    Il exagérera les victoires, amplifiera les succès et atténuera ou passera sous silence les défaites, les défaillances et taira les trahisons.
    Le pouvoir politique, qui fait vibrer la fibre patriotique, s'emploiera à encourager l'enseignement (ou l'instruction publique, c'est selon le régime) pour toutes les couches de la population, sans distinguo pour riches ou pauvres. Tout le monde connaît cette image d'Epinal qui montre un Charlemagne visitant une école où les enfants de souche modeste sont meilleurs que les fils des seigneurs. C'est un fantasme né de l'esprit de la IIIe République qui voulait, par idéal républicain et impérialiste, rayonner sur le monde entier. Cependant, il faut reconnaître que c'est cet esprit-là qui a enfanté tant de lumières. Il ne faut pas oublier aussi que tout pouvoir politique s'emploiera, à côté de l'école, à prendre des mesures pour encourager la culture.
    Il multipliera les bibliothèques municipales, agira sur le prix des livres afin de les mettre à la portée des bourses les plus modestes. Non seulement le livre sera gratuit à l'école primaire, mais il sera disponible en toute saison. Les autres mesures que peut prendre un pouvoir politique patriotique, peuvent avoir pour conséquences le maintien de l'enfant le plus longtemps à l'école. L'école obligatoire jusqu'à 16 ans, l'octroi de bourses d'études à ceux dont les parents ont des revenus insuffisants.
    L'encouragement pour un enseignement performant ne s'effectue pas seulement par des recettes faciles, des augmentations de budget ou autres mesures matérielles: il faudra valoriser le métier d'enseignant en lui conférant un statut conforme à sa mission sans oublier, bien sûr, la question des salaires et du logement de fonction.
    Evidemment, les responsables d'un pouvoir politique devront donner l'exemple en envoyant leurs enfants dans les écoles du pays: les envoyer à l'étranger condamne sans appel l'Ecole nationale. Un citoyen, qui sait lire et bien lire, sera plus positif que celui qui n'a qu'un match de football à se mettre sous l'oeil.

  • DRS aux aguet, faire peur aux gens< bourourou>,les voyous de la république algerienne

    Le complot ourdi… évité

    Par : Mustapha Hammouche

    C’est un pouvoir aux aguets ! Sérieuse tentative de mobilisation ou canular, un message gambadant sur les réseaux sociaux et par la rumeur pour appeler à un mouvement pour le 17 septembre a mis nos autorités en alerte.
    Les rumeurs de consignation des troupes n’étaient donc peut-être pas infondées. Le branle-bas était, en effet, manifeste samedi matin avec l’hélicoptère qui virevoltait au-dessus de la capitale et les barrages filtrants renforcés sur tous les accès de la ville.
    Déjà, dans les derniers jours qui précèdent ce 17 que le pouvoir pensait être celui de tous les dangers, une offensive de contre-information battait son plein. Le concepteur de la contre-campagne n’a pas été cherché plus loin que la sempiternelle “main de l’étranger” pour éclairer la crédulité populaire qui risquait, une nouvelle fois, d’être exploitée par des “parties étrangères”.
    Heureusement, nous avons eu droit à un sms de mise en garde généreusement dispatché par un opérateur téléphonique “qui nous veut du bien”. Il ne rate d’ailleurs aucune occasion — sport, Ramadhan, élections… — de nous exprimer sa philanthropique ardeur. Même si ce message est supposé être d’origine inconnue et n’avoir aucune filiation officielle, la coïncidence de ses arguments avec ceux de la déclaration du ministre de l’Intérieur nous renvoyant à des “parties étrangères” ne laisse douter du fait que, dans ce cas, le téléphoniste ait spontanément volé au secours de la paix civile nationale.
    Il fallait les chercher ces rapports entre le choix du 17 septembre et l’anniversaire de la tragédie de Sabra et Chatila, d’une part, et entre cette même date et le début du séjour algérien de Napoléon III en 1860.
    Pour ce qui est d’Israël, il n’est pas certain qu’il en redemande, des “révolutions” de type “Printemps arabe”. Celle qui a provoqué le processus de changement en égypte vient de lui démontrer qu’il a moins à craindre des calculs des régimes autoritaires que de la colère des peuples libres.
    Quant à la France, et si l’on en croit les indiscrétions rapportées par les observateurs de l’activité diplomatique de    l’Élysée, Sarkozy ne s’en cache même plus, de cette disponibilité qu’on lui prête à encourager la révolte dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Il a hardiment été jusqu’à nous prévoir un “printemps” dans une année. C’est donc à un chef d’état partenaire qu’il faille adresser sa réaction et non à des citoyens qu’on continue à infantiliser et qu’on rend susceptibles d’être embarqués dans une révolte par des    “parties étrangères”.
    Au demeurant, les régimes autoritaires ne conçoivent jamais leur rejet par leur peuple. Ce ne peut être que l’effet d’un complot ourdi par l’ennemi extérieur. L’état de dictature est justement l’expression d’un refus de maturité du peuple. La question de l’ouverture de la Télévision en Algérie illustre la conviction du pouvoir quant à une nécessaire mise sous tutelle politique : on veut bien ouvrir la télé à l’initiative privée, mais il faut prendre le temps de concevoir la meilleure manière d’encadrer cette ouverture pour éviter les effets de nos inévitables irresponsabilités.
    Il ne faut pas que nous nous fassions confiance. La preuve : nous allions marcher pour le compte d’Israël et de la France s’il n’y avait pas la vigilance du pouvoir et la disponibilité des opérateurs de téléphonie.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr   

  • Algérie, France toufik au milieu!!!!,la FRANCE et USA le connaissent bien


    Algérie : Le FIS veut reprendre du «service»

    Posté le : 18 août, 2011

    L’annonce en a surpris plus d’un à Alger. Alors que l’on croyait le Front Islamique du Salut définitivement mort et enterré, voilà que l’ancien émir de la « katiba Al Wafae » Vous tentez d´accéder à une partie du site … Lire la suite

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    Le DRS perd les Ponts et Chaussées

    Posté le : 3 août, 2011

    Les autorités algériennes s’alarment de la baisse du nombre d’étudiants d’origine algérienne dans les grandes écoles françaises. La tendance est également à la baisse parmi les étudiants dans les universités, Vous tentez d´accéder à une partie du site qui est … Lire la suite

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    Le DRS perd les Ponts et Chaussées

    Posté le : 3 août, 2011

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    L’Europe fait du charme à Bouteflika

    Posté le : 27 juillet, 2011

    La crise financière qui frappe de plein fouet l’Europe et l’enlisement du conflit en Libye font les affaires de l’Algérie. Ces deux bouleversements économiques et géostratégiques ont, en tout cas, fourni au président Abdelaziz Bouteflika une occasion inespérée pour revenir … Lire la suite

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    Le DRS se mêle du plan Desertec

    Posté le : 22 juin, 2011

    Ce sont d’anciens hauts cadres de la Sonatrach qui ont tiré la sonnette d’alarme. Si l’Algérie continue à cumuler les retards en matière d’énergies renouvelables, elle ne sera bientôt qu’un acteur de second plan sur le plan énergétique. Les experts … Lire la suite

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    Pourquoi Bouteflika a lâché Kadhafi

    Posté le : 8 juin, 2011

    La décision de geler les avoirs de la famille de Mouammar Kadhafi en Algérie a choqué plus d’un. Alors que jusque-là, Alger apportait un soutien sans faille au régime du Guide de la révolution, ce revirement est survenu après la … Lire la suite

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    Paris réconcilie Bouteflika et le DRS

    Posté le : 1 juin, 2011

    Après des années de relations tumultueuses, Bouteflika et la France se réconcilient. La conjoncture internationale nouvelle a, visiblement, poussé le président algérien à ne plus faire confiance à ses protecteurs américains. Le sort réservé aux dictateurs arabes a incité Bouteflika, … Lire la suite

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    Ankara et Bruxelles déçues par Alger

    Posté le : 26 mai, 2011

    Le froid qui s’est installé entre les rebelles libyens et Alger complique sérieusement la résolution du conflit en Libye. Selon plusieurs sources diplomatiques en relation avec des chancelleries occidentales à Alger, l’Union Européenne et la Turquie sont «très déçues» par … Lire la suite

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    L’étrange retour d’«El Mokh»

    Posté le : 18 mai, 2011

    A Alger, le retour aux affaires du général Touati après des années d’anonymat a chamboulé les rapports de force au sein du régime. Alors que celui qu’on appelait «El-Mokh» avait officiellement quitté toutes ses fonctions au sein de la présidence … Lire la suite

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    L’ANP change de doctrine militaire

    Posté le : 11 mai, 2011

    Le torchon brûle entre l’Algérie et le Conseil de Transition libyen (CNT). Les autorités algériennes continuent d’apporter toute leur aide au colonel Mouammar Kadhafi pour tenter de sauver son pouvoir ou tout au moins lui aménager une sortie honorable. Vous … Lire la suite

  • Rédacteur en chef en cagoule et treillis

     

     

    Cette Algérie plurielle de la dignité et du courage qui résiste à l’autoritarisme et à l’arbitraire, c’est Habiba K. revendiquant sa foi chrétienne malgré les menaces du Vichinsky de poche qui l’a sommée de choisir entre la mosquée et la prison. C’est Kheloudja Khalfoun, l’avocate qui a volé à son secours (...) Ce sont les syndicalistes autonomes qui mettent leur vie en péril par d’interminables grèves de la faim pour arracher le droit d’exercer dignement leur métier. Ce sont ces journalistes libres qui peinent, chaque jour, à bousculer les lignes rouges qu’un rédacteur en chef en cagoule et treillis tente de leur imposer derrière le rideau. Ce sont ces militants sans grade...


    Arezki Aït-Larbi
    in El Watan du Samedi 25 octobre 2008 page 6.

  • LA PRESSE EST LIBRE sauf DEVANT FAWZI

     

     

    Arezki Aït Larbi. Journaliste : « Le DRS joue un rôle prépondérant dans le contrôle de la presse »

    El Watan, 4 avril 2010

    - La presse « présumée » indépendante, comme tu le dis si bien, n’a, en définitive, qu’un « seul rédacteur en chef » : le DRS. Jusqu’où cette affirmation peut-elle être vraie ?

    Le DRS joue un rôle prépondérant dans le contrôle de la presse, comme de la vie sociale et politique en général. Mais il n’est pas le seul. La responsabilité d’autres secteurs du Pouvoir, comme la justice ou la communication, ne saurait être occultée, même si ceux qui la détiennent légalement ont abdiqué leurs prérogatives dans les faits en se cachant derrière les « traditions » du sérail. Avant de dénoncer les pressions, bien réelles, du DRS ou d’une quelconque autorité, la profession doit d’abord répudier ces réflexes de soumission clanique, d’allégeance tribale et de complicités mercantiles qui garantissent quelques privilèges, mais au prix de graves entorses déontologiques. La responsabilité des patrons de presse est entière ; les plus serviles n’hésitent pas à devancer les désirs de l’autorité, avec comme enjeu essentiel une part de la rente publicitaire. Si l’abus de pouvoir est une réalité condamnable, l’abus d’obéissance, dont il n’est le plus souvent que le reflet, ne l’est pas moins.

    - La liberté de la presse (des journalistes) ne serait-elle qu’un mythe ?

    Les lois – écrites – de la République, à commencer par le très controversé code de l’information, garantissent au journaliste un exercice relativement libre de son métier. Mais la liberté, pour la presse comme pour le reste, n’est jamais acquise ; elle reste un combat permanent. Ce n’est un secret pour personne que des journalistes, et singulièrement des patrons de journaux, prennent régulièrement leur prêt-à-penser à la caserne de Ben Aknoun, sans qu’on leur mette un pistolet sur la tempe. Au demeurant, ils ne s’en cachent même pas. Pour faire carrière, il est préférable de monnayer une échine flexible que de faire valoir un CV professionnel fait de reportages audacieux, d’analyses pertinentes ou d’enquêtes documentées. Et l’on arrive à confondre entre l’information et la délation. Plus grave, des journaux bien protégés, notamment arabophones, ne reculent ni devant le propos raciste, ni la violation de la vie privée, ni même l’appel au meurtre. Autant de délits qui relèvent plus du code pénal que de la liberté d’expression.

    Le parquet, d’ordinaire si prompt à s’autosaisir pour défendre la réputation d’un officiel éclaboussé par quelque scandale, ne se sent pas concerné. Comme la justice sous influence, la presse, peu crédible, passe dans son ensemble pour un simple appendice des appareils politico-policiers. Pour redorer une image écornée, convoquer les martyrs de la profession comme ceinture de chasteté éthique ne suffit plus. Il est temps d’en finir avec le corporatisme de maquignons et les solidarités biaisées pour assumer la confrontation autour d’une valeur essentielle : l’éthique. Une note d’espoir toutefois. Dans les rédactions, de jeunes journalistes jaloux de leur autonomie et attachés aux valeurs qui font la grandeur de leur métier refusent de se laisser entraîner dans le sordide.

    - Peux-tu nous raconter les déboires que tu as eus avec les « services » pour te faire accréditer comme correspondant de la presse étrangère, le Figaro notamment ?

    J’ai déposé un premier dossier en 1995 comme correspondant de Libre Belgique. Il est resté sans suite. Interrogé par le directeur du journal sur le motif de ce blocage, un diplomate de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles répondra : « M. Aït Larbi n’a pas été accrédité parce qu’il appartient à une organisation extrémiste clandestine ! » Une accusation d’une extrême gravité que le préposé à la délation, actuellement ambassadeur dans un pays d’Afrique, refusera toutefois de confirmer par écrit. En 1996, je dépose un autre dossier au nom du Figaro. Le fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères en charge des accréditations m’informe qu’une éventuelle réponse positive était subordonnée à une « entretien amical » avec un certain commandant Fawzi, dont il se proposait de me remettre le numéro de téléphone pour « convenir d’un rendez-vous et prendre un café ».

    Pour avoir refusé de me soumettre à cette curieuse procédure qui n’est prévue par aucun texte de loi, mon dossier restera bloqué. Le même sort sera réservé à deux nouvelles demandes, en 1998 et en 2003. Je dois reconnaître toutefois que, même sans accréditation, je travaille toujours librement, sans subir une quelconque pression des autorités. Cela dit, si une carte d’accréditation facilite le contact entre le journaliste et les officiels, elle ne saurait être considérée comme une autorisation d’écrire.

    - Il se dit aussi que le colonel Fawzi détient le pouvoir de vie ou de mort sur de nombreux titres de la presse... Que pour obtenir le précieux sésame pour lancer une publication, il fallait rentrer au préalable dans les bonnes grâces du colonel.

    En février 2005, j’ai déposé auprès du procureur de Hussein Dey un dossier pour la création d’un hebdomadaire. Première entorse à la loi, le magistrat a refusé de me délivrer le récépissé prévu par le code de l’information. Depuis cinq ans, je suis ballotté entre le ministère de la Justice et celui de la Communication. On a même refusé de me notifier une réponse négative pour me permettre de faire valoir mes droits devant le Conseil d’Etat. L’année dernière, plusieurs nouveaux journaux ont été autorisés à paraître, sauf le mien. Il y a quelques mois, j’ai eu le fin mot de l’histoire. Des fonctionnaires des ministères de la Justice comme de la Communication m’ont avoué que mon cas les dépassait, avant de me conseiller de voir le colonel Fawzi qui, selon eux, est le seul à pouvoir débloquer mon dossier. Je ne connais pas ce colonel et je n’ai aucune raison de me soumettre à une démarche qui n’est prévue par aucun texte de loi. Je m’interroge toutefois sur le mobile de cet acharnement.


    Par Mohand Aziri.

    [in: http://www.algeria-watch.org]
    Chapeau à El-Watan qui sait parfois s'autoflageller.
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    Arbitrairement suspendu : La Nation, ce trouble-fête
    El Watan, 4 avril 2010

    Si, depuis la libéralisation du champ médiatique, les titres de la presse indépendante se sont multipliés, de nombreux journaux, par contre, ont disparu en cours de route, et souvent pour des raisons politiques.
    La presse d’opinion est celle qui en a fait les frais, dans la plupart des cas. L’un des titres qui a symbolisé cette presse a été incontestablement l’hebdomadaire La Nation. Un journal qui a été suspendu, en décembre 1996, non pas pour des raisons financières comme voulait le faire accroire le pouvoir de l’époque. Mais il s’agit tout simplement d’une suspension politique. Tout le monde se rappelle le communiqué du ministre de l’Intérieur, Abderrahmane Meziane-Chérif, annonçant la suspension de la publication dirigée par Salima Ghezali. L’argument du ministère de l’Intérieur ? « Parce qu’il portait atteinte à la quiétude publique », a-t-il justifié. Comble de l’arbitraire ! « La Nation a été un journal à part dans un contexte de guerre. Il s’est inscrit à contre-courant de l’ambiance qui dominait l’espace politique et médiatique de l’époque », se rappelle un des anciens journaliste du canard. La Nation avait fait un choix éditorial aux antipodes du discours dominant.
    « Chaque semaine, le journal provoque la rage et la fureur de la confrérie (pouvoir), car au moment où tout le monde plaidait la cause du pouvoir, sous prétexte de s’opposer au péril vert, nous, nous défendions clairement la paix. Nous avons clairement affiché notre soutien à la réconciliation nationale, ce qui n’était pas du goût des maîtres du moment », a-t-il ajouté. Pour lui, La Nation se voulait être un journal d’opinion, mais sans pour autant négliger le travail journalistique classique de collecte d’informations. « Contrairement aux autres journaux, qui imposaient à la société une seule lecture des événements, à La Nation nous faisions un travail de pédagogie. Dans une ambiance de confusion, on a insisté sur le devoir du rétablissement des mots qui avaient complètement perdu leur sens. Tous les journaux étaient des journaux d’opinion, seulement certains assumaient courageusement leur choix, d’autres non », se plaît-il à rappeler. Très radical dans sa critique à l’égard du pouvoir, la Nation est devenue une voie discordante et dérangeante qu’il fallait étouffer. 15 ans après son injuste suspension, la corporation ne semble pas encore prête à débattre sereinement de la manière avec laquelle la presse a évolué. Saïd Djafar, un des principaux journalistes de La Nation, a, pour sa part, estimé que « la presse algérienne n’a pas encore évalué cette période. Il faut qu’on ouvre un débat sérieux pour dire comment nous avons travaillé dans un contexte de guerre. Si on ne se parle pas, on ne pourra pas avancer », car il y va de l’avenir du pays et de la démocratie.


    [In algeria watch.org]
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    Me Khaled Bourayou. Avocat : « On fait du journalisme un métier à haut risque pénal »

    El Watan, 4 avril 2010

    Quelle appréciation faites-vous des 20 ans de presse libre ?

    La presse algérienne a 20 ans d’existence, c’est peu dans la vie d’une presse lorsque l’on sait que la presse en Europe est née aux XVIe et XVIIe siècles, mais c’est aussi beaucoup puisque je ne pense pas que dans l’histoire contemporaine on puisse trouver une presse qui a tant payé : nous avons près de 80 journaliste assassinés. La presse chez nous offrait un projet de société, de liberté, de tolérance et de démocratie. Elle a eu à souffrir des pressions de l’Etat, mais aussi du notable du coin. La presse irrite. Aujourd’hui, s’immiscer dans la gestion publique et des biens de la collectivité, lutter contre la corruption, les malversations, ne peut que déranger. Mais imaginons, un tant soit peu, ce vide sidéral, si elle n’existait pas ; le pays serait une vaste prison, s’il ne l’est pas déjà. Nous avons une presse républicaine, légaliste qu’on trouve le moyen d’avilir, de marginaliser et d’étouffer.

    La loi sur l’information (loi n°90-07 du 3 avril 1990 ) a été renforcée quelques années plus tard par un nouveau dispositif...

    Revenons tout d’abord à la loi sur l’information du 3 avril 1990, censée être le socle fondateur de la liberté d’expression. Cette loi a été imposée par les événements d’Octobre, par la nécessité d’une ouverture faite d’une façon frileuse, uniquement pour la presse privée, mais pas pour les médias lourds. On avait créé un Conseil supérieur de l’éthique et de déontologie (CSED), éphémère. Pourquoi tout cela ? Pour fermer à jamais toute velléité d’une véritable ouverture. La loi sur l’information avait ses limites congénitales. Le premier qui a détourné cette loi c’est l’Etat. Aujourd’hui, on soumet, en violation de la loi, toute demande d’édition au régime de l’autorisation. Le premier censeur de la loi c’est toujours cet Etat. Cette loi, faut-il le rappeler, a servi à emprisonner des journalistes, pour les poursuivre dans des affaires criminelles. Cette loi que les journalistes appellent, à raison, code pénal bis, est relayée par le code pénal. Elle prévoit pas moins de 5 poursuites criminelles et 17 délits. En contrepartie de ce dispositif, on trouve une seule disposition en faveur du journaliste, et c’est une contravention. La presse a aujourd’hui ses martyrs. Abdelhaï Beliardouh, qui a été menacé, humilié, avili, poussé carrément au suicide par un notable qui n’avait pas accepté ses articles, en est un exemple emblématique.

    Avec l’arrivée au pouvoir du président Bouteflika, la situation a-t-elle changé dans le sens de plus de liberté pour la presse ?

    L’ère de Bouteflika n’est pas belle pour la presse, il faut le dire. Les faits le confirment. Deux ans à peine après son installation, on pond une loi, celle de 2001, où on condamne l’offense contre le chef de l’Etat. On a introduit également la responsabilité du rédacteur en chef qui est une manière détournée de casser la hiérarchie fonctionnelle et perturber l’organisation et mettre en compétition les prérogatives dans les rédactions. La presse subit encore plus l’opprobre quand elle a commencé à s’intéresser aux affaires de corruption. Le malheur, c’est que si l’Etat était ouvert à la presse, il y a longtemps qu’on aurait mis un terme à ce phénomène. Partout dans le monde, on offre des protections aux journalistes. Aujourd’hui, nous n’avons pas les « faits justificatifs », c’est-à-dire les protections ; quand vous apportez la preuve d’un fait vous être renvoyé en fin de poursuite. Un cas assez anachronique de cette situation : à la fin 1990, la RTA et Derradji déposent une plainte contre El Watan, qui met en évidence l’illégalité de la procédure d’accès à la publicité. Je prends attache avec Abdelaziz Rahabi, ministre de la Communication, qui nous donne une lettre à présenter au tribunal selon laquelle, les faits rapportés par le journal sont vrais et qu’il y a une procédure irrégulière de gestion de la publicité. La preuve donnée est vite rejetée par le tribunal et le journal est au final condamné. Aujourd’hui, on peut poursuivre un journal sans plainte, c’est le parquet qui s’autosaisit. Le délai de prescription de 3 mois à 3 ans.

    Dans certains cas, cette même presse ne « prête-t-elle pas flanc » en n’adoptant pas les règles de l’éthique. Certains journaux ont même suscité de l’« agacement » en raison de leur manière de traiter l’information...

    La presse a sa responsabilité. Qu’est-ce qui fait que la presse aujourd’hui, à part quelques journaux, n’est pas professionnelle ? Parce qu’elle n’a pas eu le soutien de l’Etat, parce qu’elle n’accède pas à l’information, parce que c’est une presse qui a tourné le dos aux efforts consentis par Zoubir Souissi, en tant que président du CSDE. La presse doit, aujourd’hui, se méfier des manipulateurs. En Nahar n’est pas responsable d’une information qui lui a été donnée, mais aurait dû la vérifier. Si le journal était plus vigilant, je pense qu’on aurait pu éviter de telles situations. Est-ce qu’il y a de la manipulation ? Je ne le pense pas, mais je pense qu’il y a eu quelque part absence de vigilance.

    Vous dites, vous-même, qu’on aurait pu éviter plusieurs procès intentés à la presse…

    Ma préoccupation majeure, en tant qu’avocat de certains journaux, est de veiller à ce que la presse tire les meilleurs enseignements des procès. Comme disait le philosophe Gaston Bachelard, « la connaissance est la somme de toutes les erreurs corrigées ». A ce titre, j’insiste sur le droit de réponse qui est un droit général et absolu. On aurait pu éviter certains procès si le droit de réponse était publié dans les délais où ils doivent être publiés. Il est, aussi, nécessaire, je sais combien c’est difficile, de vérifier l’information.

    L’avenir de la presse sera-t-il identique à son présent ? Y aura-t-il, selon vous, une volonté de l’Etat d’apaiser ses relations avec les médias ?

    Je pense que c’est vrai que la presse a besoin d’une loi qui la protège, qui organise l’activité journalistique, qui la structure, qui permet aux journalistes de mieux de se défendre. Il faut aussi la responsabilité de l’Etat qui doit renforcer les structures de formation et d’aide la presse. Il importe aussi que l’Etat garantisse le droit à l’accès à l’information. Il faut aller vers la dépénalisation, cela veut dire soumettre le journaliste à des peines et non pas à la prison, mais je dis que la question de la dépénalisation n’est pas aussi importante que la protection. Donnez-moi la protection et mettez-moi en prison. Il faut faire en sorte que le délit de presse relève du juge et non de la police ; il faut que le journaliste soit à l’abri de la pression de l’interpellation. On a abusé de cette procédure pour que le journaliste ne soit pas accompagné de son avocat, qu’il n’ait pas connaissance de son article, qu’il ne puisse pas préparer sa défense. On fait du métier de journaliste un métier à haut risque pénal. Il faut qu’il y ait une volonté politique affichée et sincère qui, aujourd’hui, doit mener le pays vers une véritable démocratie, vers une société plurielle. Nous ne pouvons pas aujourd’hui faire dans la mauvaise foi et dire que c’est un pays démocratique. Ce pays n’a d’avenir que dans la démocratie et les libertés. On ne peut pas avoir, toutefois, une presse indépendante sans une justice forte, toute la question est là. Telle qu’elle est structurée aujourd’hui, la justice est un instrument de répression. Il faut que la seule justice de l’Etat soit la loi.

    Par Nadir Iddir

    [In Algeria watch.org]

  • Les journalistes Fawzi et les rapports de force DRS- présidence

     

     


    La bonne école
    Au début des années 90, les clans mafieux du pouvoir algérien ont créé, de toute pièces : « Des commandos médiatiques » pour légitimer un coup d’Etat et pour diaboliser tout opposant à leur pouvoir totalitaire. Ces cohortes médiatiques étaient recrutées, instrumentalisées et manipulées par lesservices d'un certain colonel Zoubir. Les : « Intellectuels et « Démocrates », hommes et femmes, étaient notoirement connus par les Algériens pour leur appartenance aux plus hautes sphères du sérail algérien. Il s’agissait de rabatteurs du pouvoir et d’opposants de l’opposition.
    Qui serait naïf au point de croire que Mohamed Benchicou et Mohamed Abassa, alias Mehdi el Djazaïri, puissent écrire, le premier : «Une imposture algérienne», accuser Bouteflika de toutes les trahisons et de tous les vices et, Mohamed Abassa, l’auteur de : «Poutakhine», qui accuse Khalida Toumi, la ministre de la culture, d’avoir été imposée par des : «Lobbies sionistes», sans avoir de puissants parrains hauts placés dans la hiérarchie militaro-terroriste et politico-financière algériennes ? La sortie : «D’une imposture algérienne», du livre de Mohamed Benchicou, bien qu’interdit, a bénéficié d’un matraquage médiatique, y compris par des journaux notoirement connus pour être aux ordres et à la solde du pouvoir, sans précédent dans l’histoire culturelle algérienne. Le titre interdit à nécessité plusieurs tirages pour répondre à la demande. L’auteur persécuté a animé d’innombrables rencontres de dédicaces dans toute l’Algérie. Est-ce là les marques d’une persécution ?
    «Poutakhine», le livre de Mehdi el Djazaïri va-t-il bénéficier du même matraquage publicitaire et du même engouement des lecteurs algériens ?
    Les Algériens sont conscients que les clans qui composent leur Etat-mafieux traversent une zone de fortes turbulences : politiques, économique et sociale. Depuis 1958, face aux crises, les brigands politiques algériens règlent leurs comptes par la violence, par l’intermédiaire de commandos armés de Kalachnikov et des intellectuels spécialisés dans des appels aux crimes, la flétrissure des victimes, la glorification des assassins et la légitimation de leurs odieux crimes.
    Mehdi el Djazaïri a accusé Khalida Toumi d’avoir été imposée comme ministre par : Des lobbies sionistes . Et, les autres ministres, qui les a imposés ? L’Algérie n’est pas un Etat démocratique, donc ce n’est pas le peuple qui les a désignés ?
    En fait, depuis 1958, les gouvernements algériens obéissent, au doit et à l’œil de tyrans invisibles. Le régime algérien est l’un des plus parfaits et des plus réussis régimes : «Néo-colonialistes» d'Afrique. Cependant, la haute trahison des dirigeants algériens et l’histoire d’Algérie ne seront jamais révélées ni écrites par des intellectuels du sérail, trop accoutumés à manger dans les mains de leurs mafieux maîtres.
    In http://ecrivainsmaghrebins.blogspot.com/2009/11/
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    Samedi 26 septembre 2009
    Le colonel « Faouzi », le vrai parrain de la presse algérienne, dégommé!
    Le Quotidien d’Algérie.


    Nous apprenons que le colonel « Faouzi », le chef d’orchestre de la presse « indépendante » algérienne, et qui lui dictait ce qu’elle devait écrire, aurait été renvoyé dans ses foyers, pour user de cette formule toute militaire.
    Cet officier du DRS avait remplacé le Général « Hadj Zoubir », lequel avait été recruté dès se mise à la retraite, par Issaad Rebrab, comme directeur de la communication de CEVITAL. Un geste éminement symbolique, et tout aussi éloquent.
    Le Colonel « Faouzi », se revèlera encore plus efficace que son predecesseur, puisqu’en plus de gérer avec brio l’évènement sécuritaire, se distinguera, durant ces dernières années dans un savant dosage de reglements de comptes, distillant l’intox et l’info au gré du vent qui soufflait tantôt en faveur d’un clan, et tantôt en faveur de l’autre.

    C’est lui qui donnait le feu vert à ses journalistes « d’investigation » patentés, pour traiter de tel scandale, ou en étouffer un autre. [Omar D. : comme Salima Tlemçani n’est-ce pas ?]

    Homme lige des vrais patrons du DRS, et redoutable manipulateur, en plus de ses prérogatives médiatiques, le Colonel « Faouzi » avait d’autres cordes à son arc, puisque sa puissance s’étendait jusques au coeur des ambassades algériennes à l’étranger, où il avait la haute main sur les antennes du DRS au sein de ces représentations.
    Son éviction laisse supposer que le clan des frères Bouteflika vient de prendre une autre piece maîtresse dans l’échiquier.
    Cette mesure pourrait avoir un lien direct avec les récentes et gravissimes révélations des journaux « Echourouk » et « El Khabar », sur des malversations commises par des proches du clan présidentiel, et même sur des reflexions du Président faites à un ministre lui reprochant de prendre 20% de commissions là où les autres ministres n’exigeaient que 5%. Cette fuite d’un savon, passé en plein conseil des ministres, aurait provoqué un conflit frontal entre le clan des frères Bouteflika et le dernier carré des irréductibles du DRS.
    Mais rien n’indique que Salat el djanaza a été dite.
    Affaire à suivre.
    DB
    In http://khiwani.dzblog.com/
    ________________

  • DRS : Luttes de clans sur fond de conflits géopolitiques

     

    par François Gèze et Salima Mellah, Algeria-Watch, 21 avril 2007, translation Pour l’opinion algérienne comme pour tous ceux qui tentent de résister au rouleau compresseur de la désinformation produite par le DRS algérien (les services secrets de l’armée), l’attribution de la responsabilité de l’attentat du 11 avril 2007 à Alger à l’« Organisation d’Al-Qaida au pays du Maghreb islamique » (ex-GSPC) ne peut être prise pour argent comptant, comme le font la plupart des médias occidentaux. Dans cet article, qui se fonde quasi exclusivement sur une analyse rigoureuse de « sources ouvertes » – donc à la portée de tous les observateurs sérieux -, nous montrons que les commanditaires de ces attentats ne peuvent appartenir qu’aux plus hauts cercles du pouvoir algérien, aux mains d’une poignée de généraux. Cet événement tragique constitue ainsi une étape importante dans l’exacerbation de la lutte de clans au sein de la « coupole » militaire maffieuse dirigeant le pays, qui a conduit certains « décideurs » à recourir à nouveau à l’instrumentalisation de la violence « islamiste ». Cette exacerbation s’explique par la conjonction de quatre facteurs principaux : a) la remise en cause de l’alliance stratégique avec les États-Unis, liée aux bouleversements des rapports de forces géopolitiques mondiaux (montée en puissance de la Russie et de la Chine, etc.) ; b) l’extraordinaire croissance de la rente pétrolière et gazière liée à la hausse des prix des hydrocarbures, qui a aiguisé les appétits financiers des clans en présence ; c) la profonde crise sociale qui ravage le pays (misère et chômage croissants, émeutes à répétition.) ; d) la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, condamné à plus ou moins brève échéance, qui impose de renouveler la façade civile du pouvoir réel, selon de nouveaux équilibres difficiles à trouver. ——————————————— Les médias occidentaux brandissent depuis des...
    drs luttes de clans sur fond de conflits geopolitiques

    par François Gèze et Salima Mellah, Algeria-Watch, 21 avril 2007, translation

    Pour l’opinion algérienne comme pour tous ceux qui tentent de résister au rouleau compresseur de la désinformation produite par le DRS algérien (les services secrets de l’armée), l’attribution de la responsabilité de l’attentat du 11 avril 2007 à Alger à l’« Organisation d’Al-Qaida au pays du Maghreb islamique » (ex-GSPC) ne peut être prise pour argent comptant, comme le font la plupart des médias occidentaux. Dans cet article, qui se fonde quasi exclusivement sur une analyse rigoureuse de « sources ouvertes » – donc à la portée de tous les observateurs sérieux -, nous montrons que les commanditaires de ces attentats ne peuvent appartenir qu’aux plus hauts cercles du pouvoir algérien, aux mains d’une poignée de généraux.

    Cet événement tragique constitue ainsi une étape importante dans l’exacerbation de la lutte de clans au sein de la « coupole » militaire maffieuse dirigeant le pays, qui a conduit certains « décideurs » à recourir à nouveau à l’instrumentalisation de la violence « islamiste ». Cette exacerbation s’explique par la conjonction de quatre facteurs principaux : a) la remise en cause de l’alliance stratégique avec les États-Unis, liée aux bouleversements des rapports de forces géopolitiques mondiaux (montée en puissance de la Russie et de la Chine, etc.) ; b) l’extraordinaire croissance de la rente pétrolière et gazière liée à la hausse des prix des hydrocarbures, qui a aiguisé les appétits financiers des clans en présence ; c) la profonde crise sociale qui ravage le pays (misère et chômage croissants, émeutes à répétition.) ; d) la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, condamné à plus ou moins brève échéance, qui impose de renouveler la façade civile du pouvoir réel, selon de nouveaux équilibres difficiles à trouver.

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    Les médias occidentaux brandissent depuis des années la menace d’un GSPC (« Groupe salafiste de prédication et de combat ») susceptible de frapper en Europe. Avec l’annonce de sa transformation, en janvier 2007, en « Organisation d’Al-Qaida au pays du Maghreb islamique », la perception de la dangerosité de cette étrange organisation ne pouvait que s’en trouver renforcée. Immédiatement revendiqués par le GSPC, les terribles attentats d’Alger du 11 avril 2007 ont relancé l’alarme : présentés comme des attentats suicide, ils ont ciblé le palais du gouvernement et le siège de la « Division est » de la Police à Bab Ezzouar, faisant trente morts et plus de deux cents blessés.

    En France en particulier, journalistes, universitaires et experts du sécuritaire font alors de la surenchère : c’est à qui établira de la manière la plus probante des liens entre le GSPC et la nébuleuse internationale d’Al-Qaida. Si des nuances d’analyse sont perceptibles, la certitude que partagent tous ces « spécialistes » est qu’il s’agit bien d’une action terroriste commise par des islamistes opposés au régime algérien et obéissant aux instructions des chefs d’Al-Qaida. Les quelques éléments confortant cette thèse sont amplifiés, tandis que les nombreuses zones d’ombre sont sciemment occultées. Ce qui est érigé comme preuve irréfutable sont les communiqués du GSPC, alors que rien ne permet de certifier leur authenticité. Autre preuve tout aussi aléatoire : le mode opératoire. Attribuées à des « kamikazes », ces opérations, dit-on, ne feraient pas partie de la tradition djihadiste algérienne et prouveraient l’implication d’Al-Qaida.

    En Occident, la prétendue affiliation du GSPC à Al-Qaida n’a suscité aucune interrogation depuis que le numéro deux d’Al-Qaida aurait invité le GSPC à rejoindre l’organisation et que ce dernier aurait renouvelé son allégeance à l’« Internationale djihadiste » en septembre 2006. En Algérie, depuis des années, la collusion entre ces deux entités a été très régulièrement évoquée par la presse. Et malgré les maigres indices, comme celui d’un supposé émissaire yéménite qui serait venu en Algérie en 2002 pour accorder la caution d’Al-Qaida à l’organisation locale avant de trouver la mort dans une embuscade 1 , une grande partie de la presse algérienne a continué depuis à colporter cette idée comme une évidence.
    Une surprenante minimisation du « terrorisme islamiste »

    Mais curieusement, depuis quelques mois, certains journaux algériens francophones, pourtant conditionnés par plus de quinze ans de propagande à dénoncer de façon virulente les « hordes islamistes » en Algérie, n’ont plus la même éloquence pour agiter la menace de l’apparition d’Al-Qaida en Algérie. Après chaque attentat perpétré ces derniers mois, des commentateurs s’interrogeaient sur les véritables commanditaires. Ainsi, Mohamed Zaaf, du Jeune Indépendant , constatait à la suite de la série d’attentats qui a touché le pays en février 2007 : « Mais, d’El-Qaïda nous ne connaissons de réel que les voix enregistrées. Depuis l’annonce du tutorat, le GSPC obéit donc aux voix et densifie ses activités avec l’ouverture du procès de la corruption. Le GSPC avait menacé de s’en prendre à la France et aux intérêts français. Il prit cependant tout son monde à contre-pied. Car les intérêts qui avaient été en réalité ciblés, ce sont les intérêts américains, près de Club des pins, et les intérêts russes à Hayoun 2 . »

    Encore plus étonnant est le fait que certains dirigeants politiques algériens – qui, durant des années ont tenté de convaincre leurs partenaires occidentaux de la menace islamiste et de ses liens avec l’organisation internationale – ont plutôt réagi de manière frileuse aux derniers attentats commis par un GSPC dont l’allégeance à Al-Qaida ne faisait pas de doute en Europe. N’a-t-on pas vu un Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, déclarer à la suite de l’attentat commis le 10 décembre 2006 contre un bus transportant des travailleurs de l’entreprise algéro-américaine BRC (Brown Root and Condor), alors qu’un communiqué signé par le GSPC circulait sur Internet, qu’il ne s’agissait là que d’un « document » ? Il précisait que « l’enquête [.] est en cours. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Seules les investigations que mènent les services concernés peuvent affirmer avec précision les responsables de ce crime 3 ». Quant à l’attentat commis le 3 mars 2007 contre un bus transportant notamment des travailleurs russes de la compagnie Stroitransgaz, il n’a guère été médiatisé, alors qu’il s’agissait de la première attaque meurtrière contre des ressortissants étrangers depuis que le GSPC s’est transformé le 24 janvier 2007 en « Organisation d’Al-Qaida au pays du Maghreb islamique ».

    Le 14 mars 2007, le président Bouteflika lui-même déclarait dans une interview : « Des actes terroristes sont encore commis de temps en temps. Ces actes sont le fait du grand banditisme. Ils n’ont rien d’idéologique. Nous nous attelons à les combattre pour y mettre un terme définitif. » Lorsque le journaliste lui demanda si les Européens devaient prendre au sérieux les menaces d’un GSPC affichant des ambitions régionales, le président algérien répondit : « Il faut faire la part des choses entre la réalité et la propagande, et restituer les choses dans leur juste proportion. Et les Européens le savent, eux, qui sont très bien renseignés sur ces questions 4 . » Loin de témoigner de la conviction du président de l’existence d’une menace excessive, ces propos laissent plutôt entendre qu’il soupçonnerait les Européens (ou d’autres ?) d’instrumentaliser celle-ci.

    Relevons également qu’un journaliste algérien, Mounir B., « expert en terrorisme » réputé proche du DRS (les services secrets de l’armée), affirmait lui-même un peu plus d’un mois avant les attentats du 11 avril : « Les autorités algériennes ne se sont pas montrées particulièrement inquiètes jusqu’à la dernière série d’attentats en Kabylie. “Le GSPC a changé de nom, mais pour nous rien n’a changé”, a déclaré le ministre de l’Intérieur. Il n’a pas totalement tort. Le rapport de force sur le terrain n’a pas changé en faveur des groupes terroristes. Ils sont toujours faibles numériquement, ils éprouvent de grandes difficultés pour s’approvisionner et renouveler leur armement 5 . » Et d’ailleurs, la plupart des journaux algériens se font depuis des mois l’écho des succès des offensives militaires en cours dans différentes régions du pays, tandis que les difficultés d’action du GSPC version Al-Qaida sont sans cesse mises en relief. Les forces de sécurité auraient capturé de nombreux hommes armés, ce qui leur permettrait d’obtenir d’importantes informations sur l’évolution des groupes actifs. Pourtant, le décompte des attentats montre bien une recrudescence de l’activité de groupes armés ces derniers mois, mais son importance est souvent minimisée, en particulier son lien supposé avec Al-Qaida 6 .
    Visées américaines sur les hydrocarbures d’Algérie et du Sahel

    Alors pourquoi cet autre son de cloche venu d’Alger ? Pourquoi ce ton moins alarmiste ? Plus les Occidentaux amplifient leur perception de la menace, plus les officiels algériens la réduisent. Que suggère Yazid Zerhouni lorsqu’il déclare au lendemain des attentats d’Alger du 11 avril 2007 qu’« il ne faut pas exclure qu’il y ait d’autres intérêts ne voulant pas voir l’État algérien se ressaisir, se restructurer et fonctionner de manière plus efficace 7 » ? Et El Watan ne répond-il pas en partie à cette question en s’interrogeant, de façon très surprenante de la part d’un quotidien qui, jusque-là, n’avait eu de cesse de se féliciter du réchauffement des relations algéro-américaines : « Le Maghreb, notamment l’Algérie, est-il sur le point de faire les frais de luttes géopolitiques que se livrent les USA et la France au moyen du terrorisme islamique 8 ? » L’article concluait : « À ce jeu sournois semble parfaitement s’accommoder le réseau El-Qaida qui, en réalité, travaille, consciemment ou pas, pour les intérêts géopolitiques américains. Cette peur savamment entretenue du terrorisme islamiste, et notamment du réseau El-Qaida, leur permet de légitimer la nouvelle configuration du monde, notamment le Grand Moyen-Orient qu’ils viennent de décider. »

    De fait, ce raisonnement a quelque raison d’être face à la volonté des Américains de renforcer leur présence économique et militaire en Afrique du Nord en général et en Algérie en particulier. L’intensification des relations entre les États-Unis et l’Algérie remonte à la période de la présidence de Liamine Zéroual (1994-1998), mais la « lune de miel » a connu son apogée en 2003-2006 avec de très nombreuses visites bilatérales à tous les niveaux de l’État et de la société, les plus en vue étant celles de Donald Rumsfeld en février 2006 et de Dick Cheney en avril de la même année. La coopération énergétique entre les deux pays a été qualifiée de « très dense », les États-Unis étant devenus le premier client de l’Algérie avec des achats de plus de 11 milliards de dollars en 2005, presque exclusivement constitués d’hydrocarbures 9 .

    Mais l’Algérie n’est qu’un des pays visés par les firmes américaines et les immenses réserves d’hydrocarbures non exploitées dans le Sahel semblent bien dicter à Washington sa stratégie sécuritaire dans cette région. Là plus clairement qu’ailleurs, la « Global War on Terror » que mène l’administration Bush apparaît indissociable de la recherche d’un accès garanti aux ressources énergétiques locales. Et pour l’assurer, le Pentagone a affirmé son objectif d’implanter rapidement en Afrique un commandement régional de l’armée américaine (Africom), qui permettrait le contrôle des armées locales.

    C’est à la suite de l’enlèvement de touristes européens début 2003 dans le Sahara algérien par un commando présenté comme étant du GSPC que les Américains, en vertu de leur nouvelle conception géostratégique du « Grand Moyen-Orient », ont prévu que l’Algérie deviendrait un « État pivot ». Non seulement l’armée algérienne participe depuis à différentes manouvres militaires organisées par l’US Army et l’OTAN, mais l’existence d’une base militaire américaine secrète dans la région de Tamanrasset, malgré les démentis répétés des responsables politiques des deux pays, ne semble pas faire de doute 10 . Le pays a été aussi intégré à l’« Initiative Pan-Sahel », devenue début 2005 « Initiative transsaharienne de lutte contre le terrorisme (TSCTI) », destinée à inclure dans une stratégie militaire américaine des pays comme l’Algérie, le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Sénégal, le Nigeria et la Tunisie. Les visées américaines ont été concrétisées en juin 2005 lors des exercices conjoints baptisés « Flintlock 2005 », dirigés par le commandement des forces américaines basé en Europe.

    « Lutte antiterroriste » et « bonne gouvernance » sont les slogans de l’heure. L’action militaire se dotant de son équivalent politique, le pays a été inclus dans l’« Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient » (MEPI), prévoyant notamment l’assistance aux réformes politiques, le renforcement du rôle des femmes, de la jeunesse et de la société civile. Coopération militaire et économique et programme d’assistance aux réformes politiques sont les deux faces d’une même médaille 11 .

    Or, des neuf pays inclus dans la stratégie sahélienne, expliquait en juillet 2005 l’expert pétrolier algérien indépendant Hocine Malti, sept « possèdent des réserves plus ou moins importantes de pétrole. Le Nigeria possède des réserves prouvées de 31,5 milliards de barils, l’Algérie en a 11,8 milliards, celles du Tchad sont estimées, à ce jour, à 1 milliard (le pays en est à ses tout premiers débuts de l’aventure pétrolière), le Sénégal possède 700 millions de barils, la Tunisie 308 millions, le Niger 300 millions et la Mauritanie 200 millions. Tout autour de ces pays, on en trouve d’autres qui sont également riches en pétrole ; la Libye a des réserves prouvées de 39 milliards de barils, le Soudan en a 563 millions, tandis que le Sahara occidental a un sous-sol très prometteur 12 ».
    Un GSPC épouvantail

    La menace d’un GSPC non seulement actif en Algérie mais « étendant ses tentacules » aux confins du Sahara vers le Sud semblait donc depuis quelques années faire l’affaire de tous les pays concernés 13 . Du côté américain, cette menace constituait un prétexte rêvé pour justifier sa présence militaire dans la région. Du côté du pouvoir algérien, elle a justifié le développement de la coopération sécuritaire avec les États-Unis : celle-ci l’a considérablement aidé à sortir de son isolement des années 1990, à s’affranchir d’une France trop impliquée dans les trafics et manipulations algériennes, mais surtout à tourner la page des « années de sang », durant lesquelles les forces de l’ordre toutes composantes confondues ont commis des crimes contre l’humanité – dont les responsables se sont vus désormais absous de facto par la première puissance mondiale, car devenus un « modèle de la lutte efficace contre le terrorisme 14 ».

    Mais alors, pourquoi le bizarre revirement depuis 2006 d’une partie de la presse algérienne face à la « menace du GSPC », à la veille d’attentats particulièrement meurtriers commis par ce dernier ? Pour répondre à cette question , il est indispensable de revenir d’abord sur la genèse de cette organisation, dont de nombreux indices concordants montrent qu’elle est en réalité un instrument du principal clan du pouvoir algérien – celui des chefs du DRS -, qui a été également le promoteur du rapprochement avec les États-Unis.

    Bien sûr, cela n’exclut pas la persistance de petits groupes armés véritablement autonomes et se réclamant de l’islam pour combattre les forces de sécurité sous le « label GSPC », comme c’est sans doute le cas des « maquis » du Nord-Constantinois ou de l’Ouarsenis : même s’ils restent ultra-minoritaires, la situation sociale est si grave qu’il ne manque pas de jeunes désespérés pour choisir la lutte armée (tandis que beaucoup d’autres choisissent celle tout aussi aléatoire des harragas , les embarcations de fortune utilisées pour rejoindre l’Europe). Mais d’autres « maquis GSPC », notamment en Kabylie, s’ils attirent aussi – et de plus en plus ces derniers mois – des jeunes prêts à sacrifier leur vie, semblent plutôt relever du « modèle GIA » de la fin des années 1990, où des « émirs » agents du DRS entraînaient des inconscients dans des actions terroristes contre la population. Quant au nouveau terrorisme urbain attribué au GSPC, vu l’extraordinaire prégnance du quadrillage policier, il est tout simplement inconcevable qu’il ne soit pas un instrument du DRS. Et bien d’autres éléments attestent que la transformation progressive du GSPC en « branche armée » d’Al-Qaida en Algérie (puis au Maghreb) est le fruit d’une pure construction des « services » algériens.

    Selon les « sources sécuritaires » régulièrement citées par la presse algérienne (à savoir le DRS, source de fait exclusive de toutes les informations sur le « terrorisme islamiste » en Algérie), le GSPC a acquis une dimension régionale sous l’impulsion d’Amari Saifi, dit « Abderrezak El-Para », qui aurait organisé la prise d’otage des touristes européens en janvier 2003. Or, Amari Saifi, ancien parachutiste et ex-garde du corps du général Khaled Nezzar, n’avait été jusque-là actif que dans l’est du pays, dans la région de Tébessa, où le GSPC était notamment impliqué dans d’immenses trafics de contrebande et de drogue au même titre que – en collusion avec ? – de hauts responsables du DRS 15 . À l’issue d’une cavale de vingt mois, dont près de huit avec des otages, il a été remis fin octobre 2004 aux autorités algériennes, qui depuis le maintiendraient incarcéré.

    Pourtant, très curieusement, c’est « par contumace » qu’Amari Saifi a été condamné en juin 2005 à la réclusion à vie par le tribunal criminel près la cour d’Alger pour « création d’un groupe terroriste armé » 16 . Et, de façon plus rocambolesque encore, alors qu’il était toujours sensé être détenu dans une prison algérienne, il devait être à nouveau jugé pour le même motif en mars 2007 par le même tribunal – lors d’un procès finalement reporté -, mais toujours. par contumace ! Le motif absurde officiellement avancé pour cette étonnante mascarade judiciaire était que « les procédures judiciaires engagées dans le cadre de cette affaire ont débuté avant que Aderrezak le Para ne soit remis aux autorités algériennes et, donc, considéré comme étant en fuite 17 ». Le plus étrange dans cette affaire, c’est qu’aucun des États européens dont les ressortissants avaient été kidnappés n’a demandé son extradition ou tout au moins son audition. Lors d’une visite en Algérie en janvier 2007, le secrétaire d’État allemand à la Sécurité, August Hanning, déclarait ainsi dans une interview : « Nous ne le [Abderrezak al-Para] réclamons plus. D’après mes informations, il est entre les mains des autorités algériennes. Il est jugé et condamné pour des actes qu’il a commis en Algérie 18 . » Propos des plus surprenants, puisque El Para n’avait pas encore été jugé pour le rapt des trente-deux touristes (dont l’une a succombé pendant sa séquestration).

    Cet épisode invraisemblable n’a été relevé par aucun des grands médias français et occidentaux. Il atteste pourtant, ainsi que nombre d’autres indices 19 , que le « Para » ne peut être qu’un agent du DRS, propulsé par ses chefs à la tête du GSPC. Les autres « figures emblématiques » de ce groupe pour le moins énigmatique sont tout aussi évocatrices : Nabil Sahraoui, « émir » supposé du GSPC jusqu’à sa neutralisation en juin 2004, aurait fait partie des éléments du GIA ayant organisé la fameuse évasion de 1 200 détenus de la prison Tazoult en mars 1994, opération réputée avoir été commanditée par le DRS à la fois pour liquider des islamistes et pour infiltrer les maquis 20 . Selon le communiqué militaire faisant état de la mort de l’émir en juin 2004, plusieurs de ses adjoints les plus importants auraient eux aussi été tués en même temps que lui 21 . Or, huit mois plus tard, la presse algérienne annonçait que l’un de ces lieutenants tués, Abdelmalek Droukdel, aurait été désigné comme successeur de Nabil Sahraoui à la tête du GSPC 22 . En mai 2005, la même presse annonçait à nouveau l’élimination de Droukdel 23 . Peu après, il était à nouveau « ressuscité » à la tête du GSPC, poste qu’il occuperait toujours à ce jour. Ce cirque médiatique, qui ne sert qu’à alimenter la confusion, rappelle évidemment les cas des « émirs nationaux » du GIA Djamel Zitouni et Antar Zouabri, eux aussi tués et ressuscités plusieurs fois selon les « sources sécuritaires » et dont on a appris depuis qu’ils étaient des agents du DRS 24 .

    Autre coïncidence remarquable : le 4 juin 2005, c’est à deux jours des manouvres militaires « Flintlock » déjà évoquées, organisées dans le Sahel sous l’égide le l’US Army, que la caserne mauritanienne de Lemgheity, proche de la frontière avec l’Algérie, est attaquée par un commando présumé du GSPC. C’est le baptême du feu d’un certain Mokhtar Belmokhtar, présenté comme l’« émir » de la zone Sud, affilié à Al-Qaida. L’attaque du groupe armé a lieu dans la région même où, du 6 au 26 juin 2005, participeront aux exercices près de 3 000 soldats de huit pays africains, dont l’Algérie. Ce n’est certainement pas un hasard si la caserne de Lemgheity est située dans une zone censée receler d’importantes réserves de pétrole : dans le bassin de Taoudenni, les sociétés pétrolières se concurrencent pour l’obtention des droits, en particulier l’australienne Woodside et la française Total 25 .

    Selon la presse algérienne de l’époque, toutes ces opérations seraient le fait du GSPC, groupe ayant pris en 1998 la succession des GIA après s’en être distancié en raison des massacres que ceux-ci commettaient contre des civils. Il est vrai que la majorité des actions attribuées au GSPC ont été dirigées contre des patrouilles militaires, des gardes communaux ou des miliciens. Mais, tandis que médias et politiques algériens s’entendent pour annoncer régulièrement la quasi déconfiture du groupe en raison des défections et des coups portés contre lui par l’armée 26 , c’est à partir du printemps 2006 que se répètent les annonces du ralliement du GSPC à Al-Qaida – toujours selon des « sources sécuritaires » ou selon des sites Web du GSPC, à l’authenticité invérifiable – et que des attentats spectaculaires à la bombe se multiplient contre des commissariats et des brigades de gendarmerie, mais aussi contre des cibles civiles.

    C’est ce qui conduisait la revue Risques Internationaux à écrire en décembre 2006 : « Hier comme aujourd’hui, la plupart des groupes affiliés au GSPC ont été infiltrés par le DRS. Le commandement du GSPC, bien connu du DRS selon les déserteurs des services algériens, évolue sans inquiétude, surtout dans la Mitidja Est, à Mizrana, à Khemis Khechena et à Boumerdès. Longtemps, la plupart des réunions des membres influents du GSPC ont été organisées à Sid Ali Bounab, un lieu bien connu du DRS, mais rien n’a été fait pour décapiter ce groupe armé, bien au contraire. Selon l’un de nos interlocuteurs : “Ce qui se passe actuellement en Algérie, notamment la multiplication des attentats, des embuscades dirigées contre les militaires, est révélateur des objectifs et des intentions du DRS. La provocation opérée par le DRS est maintenant en route pour ramener l’Algérie aux sanglantes années 1990″ 27 . »

    L’affiliation du GSPC à Al-Qaida est scellée par les propos filmés d’Ayman Adh-Dhawahiri, réputé être le numéro deux de cette dernière, qui à l’occasion du 11 septembre 2006, déclare l’union entre les deux organisations. Laquelle sera suivie, le 24 janvier 2007, de l’annonce du changement de dénomination du GSPC en « Organisation d’Al-Qaida au pays du Maghreb islamique ».
    L’hégémonie des chefs du DRS ébranlée

    À quelles logiques répond cette instrumentalisation d’un tel groupe terroriste par les chefs du DRS ? Avant de tenter de répondre à cette question, il est important de rappeler que, depuis les années 1980, la réalité du pouvoir en Algérie est aux mains des généraux qui contrôlent l’armée et les services secrets (Sécurité militaire, devenue DRS en 1990) et que le président et les civils du gouvernement ne constituent qu’une façade pseudo-démocratique, sans pouvoir réel. Depuis cette période, les généraux membres de cette « coupole » étaient affiliés à différents clans aux contours variables. Parfois opposés entre eux dans de sourdes luttes pour le contrôle des richesses du pays, ils n’ont toutefois jamais remis en cause leur unité, comme en a témoigné de 1992 à 1998 leur engagement sans faille dans la « sale guerre » d’« éradication de l’islamisme », conduite en réalité contre l’immense majorité de la société 28 .

    Or, et c’est là un point essentiel dont sont à juste titre convaincus la plupart des Algériens, il s’est agi d’une guerre très singulière, marquée par l’instrumentalisation de la violence islamiste par les chefs du DRS. Contrôlant dès 1995 l’essentiel des fameux GIA (grâce à des « émirs » retournés ou des agents infiltrés), ils les ont utilisés à la fois pour terroriser la population et pour adresser, par massacres de civils interposés, des « messages » à leurs adversaires au sein du pouvoir qu’ils cherchaient à affaiblir. Ce fut le cas lors des années 1996-1998 : les grands massacres perpétrés par les « groupes islamiques de l’armée » servirent alors à déstabiliser le clan du président Liamine Zéroual 29 .

    Après la démission contrainte de ce dernier, l’intensité du « terrorisme islamiste » a brutalement diminué, car les conflits internes au sein du pouvoir se sont beaucoup apaisés : de nombreux éléments indiquent en effet que le clan contrôlé par le chef du DRS, le général de corps d’armée Mohamed « Tewfik » Médiène (67 ans), et son adjoint le général-major Smaïl Lamari, l’a alors durablement emporté. À ce jour, ces deux hommes occupent toujours leur poste depuis. septembre 1990 (près de dix-sept ans !), alors que la plupart des autres chefs de l’armée ont été mis à l’écart 30 . Et au début des années 2000, ils ont verrouillé les postes clés du DRS en y maintenant ou y plaçant leurs hommes, dont certains ont été à la pointe de la « gestion » de la torture et de la terreur au cours des années de la « sale guerre ». Pour n’en citer que quelques-uns : la DCSA (Direction centrale de la sécurité de l’armée) est désormais dirigée par le général Mhenna Djebbar, dont la terrible réputation à la tête du CTRI de Blida (principal centre de torture du DRS) de 1990 à 2001 lui permet de « tenir » les officiers de l’ANP ; le général Athmane « Bachir » Tartag, ancien chef d’un autre centre de torture, le CPMI, de 1990 à 2001, a lui aussi été promu ; et le général Rachid Laalali, alias « Attafi », dirige toujours la DDSE (Direction de la documentation et de la sécurité extérieure), chargée notamment de la gestion de l’action psychologique et de la désinformation, en Algérie comme à l’étranger.

    C’est aussi sous le contrôle étroit du chef du DRS que le président Bouteflika a été « élu » en avril 1999 et « réélu » cinq ans plus tard. C’est également sous leur contrôle que s’est opérée la stratégie de rapprochement avec les États-Unis (au détriment de la France), stratégie qui a permis à ces deux généraux et à leurs affidés de réaliser de fructueuses affaires secrètes avec certains grands groupes pétroliers américains. Et ce sont aussi – rappelons-le – les convergences d’intérêts entre les deux pays en matière de lutte contre le terrorisme qui ont permis à l’Algérie de sortir de son isolement.

    Mais, depuis 2006, il semble bien que cette hégémonie des généraux du « clan Tewfik » se soit fragilisée. Sur le plan interne, ils n’ont pu atteindre leur objectif d’une « sortie de crise » qui aurait permis d’instaurer durablement un nouveau mode de pouvoir et de « gouvernance sociale », leur assurant à la fois l’impunité de leurs crimes contre l’humanité commis au cours des années 1990, une relative paix sociale et la certitude de maintenir (à leur profit et à celui de leurs enfants) le pillage organisé des ressources naturelles du pays (notamment par le biais des commissions occultes sur les échanges commerciaux).

    Certes, l’« autoamnistie » organisée par les textes d’application (adoptés en février 2006) de la « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » a assuré provisoirement l’impunité des chefs de l’armée : elle a été admise sans contestation par la « communauté internationale », alors même qu’elle viole ouvertement tous les textes de droit international en la matière et la Constitution algérienne elle-même 31 . Mais cette impunité reste fragile, dès lors que des familles des victimes – à l’image des « folles de Mai » argentines – continuent à se mobiliser pour la vérité et la justice, malgré toutes les persécutions et manipulations. Quant au front social, l’échec est absolu : la dégradation des conditions de vie d’une grande majorité d’Algériens est telle que les émeutes sont devenues quasi quotidiennes depuis 2003 ; et le maintien d’un « terrorisme résiduel » du GSPC pour y faire face en terrorisant les populations ne semble plus suffire.

    La stabilité économique enfin, garante des rentes de la corruption, n’est pas plus assurée : l’économie réelle est sinistrée, en dehors du secteur des hydrocarbures, où se concentrent les investissements étrangers. Et de ce point de vue – c’est là l’élément nouveau et essentiel -, l’intérêt de l’alliance stratégique avec les États-Unis pour les généraux de la coupole militaire (et leurs alliés civils), tous clans confondus, s’est nettement amoindri et celle-ci a été remise en cause.
    Remise en cause de l’alliance stratégique avec les États-Unis

    La première raison de ce tournant est l’explosion des prix des hydrocarbures, qui ont augmenté de façon vertigineuse les ressources de l’Algérie, laquelle dispose désormais de quelque 100 milliards de dollars de réserves de change. L’énormité de ce « gâteau » a exacerbé l’appétit des clans de la coupole : certains d’entre eux, à l’évidence liés aux réseaux de la « Françalgérie » et utilisant la figure déclinante du président Bouteflika (plus marionnette que jamais) ont commencé à contester la domination du « clan Tewfik ». Seconde raison : tous les clans ont pris en compte la nouvelle donne que représentent les débâcles américaines en Irak, en Afghanistan et au Liban, le refus de pays comme le Venezuela ou l’Iran de se plier aux règles du gendarme mondial, ainsi que la montée en puissance de la Russie et la Chine ; autant d’éléments qui montrent que la subordination à la politique américaine n’est pas nécessairement la seule option possible.

    D’où, au terme de rudes débats, le revirement des « décideurs » de l’ombre, actée par le gouvernement en juillet 2006, par rapport à la « loi sur les hydrocarbures » adoptée en avril 2005. Celle-ci était considérée par nombre d’observateurs comme une véritable braderie des richesses naturelles nationales : elle prévoyait d’accorder aux grandes compagnies pétrolières, américaines en particulier, des avantages considérables, allant jusqu’à abandonner en pratique la propriété du sous-sol au plus offrant. Hocine Malti s’interrogeait alors fort justement sur l’annulation (très mal accueillie à Washington) des clauses les plus litigieuses de cette loi : « Quel a été le rôle de la mafia politico-financière dans cet embrouillamini ? Il se dit, dans les milieux d’affaires, qu’à partir du moment où la loi 05-07 garantissait aux entreprises étrangères une participation minimum de 70 % sur toute parcelle qu’elles convoiteraient, le rôle des parrains algériens, ceux qui depuis très longtemps déjà ont fait main basse sur le secteur pétrolier, ceux qui considèrent ce secteur comme leur propriété personnelle, ceux qui ne permettent la participation des sociétés lambda ou oméga que si elles viennent “cracher à leur bassinet”, ces parrains verraient leurs rôles s’amenuiser considérablement, voire disparaître totalement. Ils auraient alors, sous couvert de patriotisme économique, mené campagne pour un retour au système qui leur a permis d’introduire en Algérie telle ou telle compagnie pétrolière et accumuler ainsi des fortunes considérables 32 . »

    Et sur le plan militaire également, ces « décideurs » ont commencé à prendre leurs distances par rapport à la superpuissance mondiale. Les spéculations autour de l’aménagement officiel d’une base militaire américaine ou de l’OTAN ont ainsi été coupées court avec le refus clair du ministre des Affaires étrangères – exprimé à la radio algérienne le 3 mars et réitéré quelques jours plus tard devant le général Raymond Hénault, président du Comité militaire de l’Alliance atlantique. Cette déclaration ne contredit pas nécessairement la réalité de l’existence d’une telle base. Mais elle montre que ceux qui tirent les ficelles du gouvernement cherchent désormais majoritairement à se démarquer – au moins verbalement – d’une orientation clairement proaméricaine. Cette position concorde avec le rejet exprimé d’une intégration de l’Algérie au projet de mise en place d’un commandement général en Afrique (Africom) prévu pour septembre 2007. (L’Algérie n’aurait, selon une déclaration du ministère de la Défense, envoyé qu’un cadre supérieur de l’armée – et non pas son chef d’état-major – à la rencontre organisée début mars à Dakar par le commandement en chef des forces américaines en Europe 33 .)

    Enfin, depuis 2005, on a assisté à un spectaculaire resserrement des relations avec la Russie, redevenue sur le plan militaire, avec le dernier contrat d’achats d’armes d’un montant de 15 milliards de dollars, le premier partenaire stratégique de l’Algérie 34 . Un scandale (non médiatisé celui-là) a par ailleurs contribué au resserrement des relations militaires avec la Russie, au détriment des États-Unis : au cours de l’été 2006, les services de renseignement militaire russes ont révélé aux chefs du DRS le trucage par les services américains des systèmes de communications sophistiqués achetés aux États-Unis par la firme Brown & Roots Condor pour le compte de l’état-major général. Selon le journaliste indépendant Madjid Laribi, qui a révélé l’affaire, ces « valises de commandement » permettant de sécuriser et contrôler toutes les communications militaires étaient en réalité « connectées en permanence sur les systèmes d’intelligence électronique américains et israéliens 35 » !

    Mais le rapprochement avec la Russie – discrètement approuvé par la France – est également manifeste sur le plan économique : les grandes compagnies pétrolières et gazières russes (Gazprom, Lukoil, Rosneft, Stroytransgaz…) ont développé (ou projettent de le faire) des partenariats avec la Sonatrach pour l’exploitation des hydrocarbures algériens, jusque-là chasse (presque) gardée des firmes américaines 36 . Et le projet d’une « OPEP du gaz » autour d’une alliance algéro-russe a défrayé la chronique ces derniers mois (notamment lors de la réunion du Forum des pays exportateurs de gaz qui s’est tenue à Doha en avril 2007), même s’il reste encore à concrétiser 37 .
    L’exacerbation de la lutte des clans

    Ce contexte explique l’exacerbation au sein du pouvoir algérien des luttes de clans pour le partage des richesses. Depuis 2006, elle s’est manifestée de nombreuses manières. En témoigne par exemple la ténébreuse « affaire Zendjabil » – restée évidemment sans suite -, qui a défrayé la chronique algéroise à l’automne 2006. À la suite de la reddition de ce « baron de la drogue » responsable d’importants trafics dans l’Oranais, on verra ainsi, chose extraordinaire, la journaliste Salima Tlemçani – réputée proche du général Tewfik et, plus récemment, du chef de la police, Ali Tounsi – mettre en cause dans El Watan l ‘ancien chef de la 2 e région militaire, le puissant Kamel Abderrahmane, comme étant le véritable commanditaire de ces trafics 38 .

    Mais c’est bien le GSPC, ou du moins l’étiquette commode qu’il représente, qui a été depuis 2006 l’instrument privilégié des « messages » plus ou moins sanglants que s’adressent les différents clans du pouvoir, renouant ainsi avec les « habitudes » de gestion de crise des années 1990, sans qu’il soit toujours possible de discerner quel clan est derrière telle ou telle action – celui du général Tewfik disposant sans aucun doute d’une longueur d’avance grâce au contrôle qu’il exerce de longue date sur les « troupes » du GSPC.

    Un cas exemplaire est celui de l’attentat commis le 10 décembre 2006 à Bouchaoui (près d ‘ Alger) contre un bus transportant des travailleurs de la société Brown Root & Condor (BRC). Le lieu (ultra-sécurisé) et les circonstances de cette attaque indiquent que ses commanditaires sont à chercher ailleurs que dans les maquis de Boumerdès (fief prétendu du GSPC). Créée en 1994, BRC est une joint-venture entre Sonatrach (51 %) et l’américaine Kellogg Brown & Root (49 %, filiale « engineering » de Halliburton), dans laquelle serait fortement impliqué le haut commandement du DRS. Elle faisait parler d’elle dans la presse depuis quelques mois par le biais de fuites orchestrées par des proches de la présidence à propos de surfacturations de ses prestations : « Elle s’est vue octroyer les plus importants projets sans soumissionner, comme le stipule la loi, à des appels d’offres. C’est ainsi que BRC s’est vu adjugé illégalement la plupart des marchés, qui ne sont pas des moindres, de la Sonatrach, de la Défense nationale, du ministère de l’Énergie et des Mines et autres projets industriels et immobiliers puisque la société en question fait tout en Algérie 39 . »

    L’attentat du 10 décembre a été revendiqué par le GSPC – qui a même diffusé sur Internet une vidéo de l’action. Mais s’agit-il bien du « vrai GSPC », celui contrôlé par les hommes du général Tewfik ? Certains journaux ont répercuté sans distance cette revendication. Mais elle a été curieusement mise en doute par d’autres, comme El Watan sous la plume de la même Salima Tlemçani : « Cet attentat a suscité de nombreuses interrogations sur les circonstances troublantes dans lesquelles il a eu lieu. L’objectif recherché à travers cette attaque est visiblement l’impact médiatique qu’elle engendrera, notamment sur le plan international. La société BRC, faut-il le rappeler, fut, cet été, au centre d’un grand scandale ayant alimenté la presse nationale. Une action en justice a été engagée, sur instruction de la présidence, au parquet de Bir Mourad Raïs. La décision a été prise après les conclusions de deux missions de contrôle, l’une de l’inspection des finances et l’autre de la cour des comptes. L’instruction judiciaire sur cette affaire se poursuit toujours, mais rien n’a filtré officiellement. Autant de raisons qui font craindre que l’attentat puisse porter l’empreinte de la mafia politico-financière 40 . »

    Conséquence de ces luttes intestines : il est depuis question de dissoudre la BRC et en mars 2007, son président aurait été inculpé d’« intelligence avec une puissance étrangère » et incarcéré à la prison militaire de Blida 41 – sachant qu’il s’agit là d’un proche du général Tewfik, on mesure la dimension du conflit. Les tenants et les aboutissants de l’affaire BRC sont loin d’être élucidés. Mais sa médiatisation surprenante et l’attentat dont la firme a été l’objet doivent être vus comme un symptôme de la crise du pouvoir : ce bastion notoire du « clan Tewfik » n’est plus invulnérable.

    C’est aussi que, aux facteurs structurels de sa fragilisation que l’on vient d’évoquer, s’en ajoute un autre plus conjoncturel, mais pas moins décisif : la maladie du président Bouteflika. Depuis son hospitalisation au Val de Grâce en novembre 2005, sa santé est fragile et sa survie incertaine. D’où la préoccupation, depuis lors, de ses mentors militaires de lui trouver un successeur à même d’assurer la crédibilité de leur façade civile, essentielle à leurs yeux. La solution est loin d’être évidente et constitue une autre source des conflits au sein des clans de la « coupole » militaire : qui sera demain la nouvelle « marionnette » à même de garantir leurs intérêts face à la communauté internationale, tout en disposant d’un semblant de crédibilité au plan interne ?
    « Tout changer pour que rien de change » ?

    C’est à la lumière de cette succession d’événements que doivent être analysés les attentats du 11 avril et le rôle qu’y aurait joué le GSPC. La multiplication, dans les jours qui ont suivi, de déclarations inhabituelles de certains responsables politiques et d’« articles codés » souvent contradictoires dans une presse algérienne toujours étroitement contrôlée par les différents « cercles du pouvoir » témoigne à tout le moins, par leur caractère exceptionnel, que ces attentats constituent une phase aiguë de la lutte des clans au sommet. Et qu’ils ont été commandités, pour atteindre comme à l’habitude plusieurs objectifs à la fois dans un jeu complexe de billard à moult bandes, par l’un des clans du pouvoir – très probablement par celui qui reste le plus puissant, même s’il est affaibli, celui du général Tewfik.

    Premier indice de la manipulation : le rôle prétendu des trois « kamikazes » qui auraient conduit les véhicules piégés. Quelques heures après les attentats, un communiqué d’Al-Qaida au Maghreb les revendiquait et diffusait les photos de ces « kamikazes ». Mais six jours plus tard, le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, proche de Bouteflika, déclarait : « La piste du kamikaze qui a visé notamment le Palais du gouvernement n’est pas plausible. [.] Moi, je pense qu’on les a chargés d’une mission et puis on les a fait exploser pour ne laisser aucune trace 42 . »

    Il en veut pour preuve que les « kamikazes » n’auraient aucun lien avec la religion (selon la presse, cela vise surtout Merouane Boudina, responsable de l’attaque du Palais du gouvernement) et qu’un mécanisme de commande à distance aurait été trouvé dans la voiture ayant servi dans l’attentat du Palais du gouvernement (où se trouvent les bureaux du ministre Zerhouni lui-même et du chef de gouvernement Abdelaziz Belkhadem, successeur possible de Bouteflika, tous les deux directement visés 43 ). Le second « kamikaze », Mouloud Ben Chihab, aurait été identifié comme « disparu » (sous-entendu : enlevé par le DRS) en 1995 44 . Enfin, « l’un des trois kamikazes présentés par l’organisation El-Qaïda du Maghreb islamique [.] comme étant les auteurs des attentats suicides [.], Abou Doudjana en l’occurrence, était un compagnon d’Amari Saifi, alias Abderrazak El Para, “émir” de la zone 9 de cette organisation terroriste 45 ». Peu de temps après, comme pour discréditer les cercles à l’origine de ces informations, l’opinion publique apprend que « des sources sécuritaires en relation avec les enquêtes sur les explosions du 11 avril dans la capitale, ont exclu l’identification des deux kamikazes qui ont fait exploser le commissariat de Bab Ezzouar 46 ».

    Le « message » délivré par toutes ces informations, peut-être exactes mais impossibles à vérifier, est en tout cas aisément décodable par les habitués du sérail algérien : c’est le DRS qui est derrière les attentats du 11 avril. Ce qui est très probablement la vérité, distillée notamment par. les chefs du DRS eux-mêmes, pour « signer » leur crime aux yeux de leurs adversaires au sein de la coupole.

    Autre indice évident de la manipulation : les manifestations « populaires » organisées dans tout le pays par le pouvoir le 18 avril 2007 et annoncées dès la veille comme le fruit de « calculs politiques inavoués 47 ». Soigneusement encadrées, en présence d’une grande partie des barons civils inféodés aux décideurs militaires, ces manifestations aux mots d’ordres convenus (« Non au terrorisme ! », « Oui à la réconciliation ! ») ont été présentées comme un hommage (empoisonné) à la « politique du président Bouteflika », objet d’une terrible « agression » de l’étranger.

    Cette confusion est tout à fait typique des situations troubles de recomposition « à l’algérienne » des alliances sur fond de violences orchestrées. À maints égards, l’opération du 11 avril rappelle celle des émeutes sauvagement réprimées d’octobre 1988, fruit d’une manipulation particulièrement tordue du clan du général Larbi Belkheir pour assurer son hégémonie 48 . L’objectif de cette manouvre, on le sait aujourd’hui, était clair : donner un « coup de pied dans la fourmilière » du système, afin de « tout changer pour que rien de change ». Elle rappelle aussi la période particulièrement douloureuse des massacres de populations civiles des années 1996-1998, qui a permis au commandement militaire de l’époque d’exclure définitivement toute solution pacifique, comme celle préconisée par les partis d’opposition réunis autour de la plate-forme de Rome de janvier 1995. Par leur retentissement médiatique, tout en sacrifiant à nouveau cyniquement des vies innocentes, les attentats du 11 avril semblent bien relever de la même logique, même si le « succès » de cette opération est loin d’être assuré, tant le « système » est à bout de souffle.

    la video bien sûr!!!!

  • Tortures du DRS

    Les crimes du DRS de 1962 à 2010
    L’existence de centres de détention secrets reconnue
    Décès de Kamel Tafouti dans les locaux de la police à Constantine
    Un ex-gendarme tabassé à l’intérieur du commissariat de Cherchell (Tipaza« On torture dans les prisons et les commissariats de police »
    Abderrahmane Mehalli victime de traitements cruels et inhumains à la prison d’El HarrachDans un rapport présenté au Comité contre la torture de l’ONU, Alkarama dénonce la persistance de la torture L’Algérie s’abstientSignature du protocole optionnel contre la tortureL’Algérie s’abstient



    Une fois dans le collimateur de la police
    Rapport 1997 de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (extrait)
    Rapport 1997 de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (extrait)

    Zitout à Quds-Press : Les services secrets algériens ont infiltré les groupes « terroristes»

  • Algerie Archive

     

    • «On a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur». Noam Chomsky, (Terrorisme, l’arme des puissants dans le Monde Diplomatique, décembre 2001)   Le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre Alger abritait une conférence sur le terrorisme. Les participants à la conférence d’Alger sur le Sahel se sont dits, déterminés à lutter contre le terrorisme et la criminalité démultipliés par la crise libyenne, mais en réclamant un soutien accru de la communauté internationale. Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines a évoqué, pour sa part, la nécessaire collaboration à venir avec les autorités de la « Nouvelle Libye ». « La Libye est un pays voisin. Nous n’allons quand même pas déménager. Il faut composer avec», « Nous partageons beaucoup avec la Libye et nous jouerons notre rôle de pays frère », souligne-t-il.   Pour l’Algérie et pour les autres pays présents lors de cette conférence sur le Sahel, il importe que la Libye se normalise, qu’elle se mette aux standards internationaux de gouvernance et qu’elle prenne à bras-le-corps les problèmes sécuritaires. Beaucoup d’armes circulent depuis l’éclatement du conflit. Cela a été dit et répété en séance plénière et le danger est pris très au sérieux. La sécurité régionale est en effet l’affaire de tous dans la mesure où il s’agit d’un même territoire: le Sahara. Les quatre pays au coeur de la lutte contre le terrorisme au Sahel observent donc attentivement leur voisin libyen tout comme la Tunisie en pleine transition politique.   Le général Carter Ham, Haut commandant des...

      Des experts du Pentagone et de la CIA à Alger

      «On a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur». Noam Chomsky, (Terrorisme, l’arme des puissants dans le Monde Diplomatique, décembre 2001)   Le mercredi 7 et le jeudi 8 septembre Alger abritait une conférence sur le terrorisme. Les participants à la conférence d’Alger sur le Sahel se sont dits, déterminés à lutter contre le terrorisme et la criminalité démultipliés par la crise libyenne, mais en réclamant un soutien accru de la communauté internationale. Le ministre algérien chargé des Affaires maghrébines et africaines a évoqué, pour sa part, la nécessaire collaboration à venir avec les autorités de la « Nouvelle Libye ». « La Libye est un pays voisin. Nous n’allons quand même pas déménager. Il faut composer avec», « Nous partageons beaucoup avec la Libye et nous jouerons notre rôle de pays frère », souligne-t-il.   Pour l’Algérie et pour les autres pays présents lors de cette conférence sur le Sahel, il importe que la Libye se normalise, qu’elle se mette aux standards internationaux de gouvernance et qu’elle prenne à bras-le-corps les problèmes sécuritaires. Beaucoup d’armes circulent depuis l’éclatement du conflit. Cela a été dit et répété en séance plénière et le danger est pris très au sérieux. La sécurité régionale est en effet l’affaire de tous dans la mesure où il s’agit d’un même territoire: le Sahara. Les quatre pays au coeur de la lutte contre le terrorisme au Sahel observent donc attentivement leur voisin libyen tout comme la Tunisie en pleine transition politique.   Le général Carter Ham, Haut commandant des…

    • Un nouvel ouvrage sur la mort des moines cisterciens de Tibéhirine, écrit par le journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne dans la tragédie. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes. Ces témoignages fragiles ne lèvent évidemment pas les zones d’ombre entourant la tragédie. “Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit à l’AFP Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il. Les sept moines de l’Orde de Citeaux de la stricte observance ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement. Services algériens mis en cause Dans ce nouvel ouvrage, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant...

      Les moines de Tibéhirine: un livre met en accusation la sécurité militaire algérienne

      Un nouvel ouvrage sur la mort des moines cisterciens de Tibéhirine, écrit par le journaliste français Jean-Baptiste Rivoire, dévoile des témoignages inédits, mais difficiles à corroborer, mettant de nouveau en cause la sécurité militaire algérienne dans la tragédie. Le livre, “Le crime de Tibhirine” (Editions La Découverte), s’appuie notamment sur les déclarations d’anciens membres des services algériens et d’un islamiste affirmant que l’enlèvement a été ordonné par la DRS (sécurité militaire) et réalisé conjointement avec des islamistes. Ces témoignages fragiles ne lèvent évidemment pas les zones d’ombre entourant la tragédie. “Ces éléments doivent être accueillis avec beaucoup d’intérêt mais aussi précaution et prudence”, a dit à l’AFP Me Patrick Baudouin, avocat des parties civiles. “Le grand intérêt de cet ouvrage est, j’espère, qu’il va ouvrir la voie à de nouvelles investigations judiciaires”, a-t-il ajouté. “Une nouvelle fois, la vérité assénée depuis l’origine par les autorités algériennes sur l’enlèvement, la séquestration et l’exécution des moines par les islamistes est battue en brèche”, dit-il. Les sept moines de l’Orde de Citeaux de la stricte observance ont été enlevés dans la nuit du 26 au 27 mars 1996 dans leur monastère isolé situé près de Medea. Le Groupe islamique armé (GIA) de Djamel Zitouni avait revendiqué l’enlèvement et l’assassinat des moines. Leurs têtes ont été retrouvées le 30 mai au bord d’une route de montagne. Après avoir suivi la thèse islamiste, l’enquête judiciaire s’est réorientée depuis 2009 et le témoignage d’un ancien attaché de défense à Alger vers une bavure de l’armée algérienne. Avant ces révélations, des témoignages d’officiers algériens dissidents avaient relevé le rôle trouble des autorités algériennes, accusant Alger d’avoir manipulé le groupe armé ayant revendiqué l’enlèvement. Services algériens mis en cause Dans ce nouvel ouvrage, les services algériens sont directement mis en cause dans le rapt par un ancien lieutenant…

    • Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres. Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».   Vous comprenez très bien sans recours excessif à l’analyse qu’une suite non dite mais toute aussi explicite complète le propos : «Sinon, elle va le payer…».Au cas où le métalangage vous est obscur, il énonce la seule condition possible qui nous sauverait de la sanction : «Le gouvernement algérien doit présenter ses excuses au peuple libyen». Une déclaration hostile pouvait passer pour un dérapage du langage, une deuxième – à fortiori, celle d’un chef militaire de Tripoli «libérée» – avait de quoi inquiéter. Bien sûr nous savions déjà quel rôle avaient joué les forces spéciales françaises, anglaises et qataries au sol et les avions et hélicos anglais et français dans les airs dans cette victoire. L’incroyable tonnage de bombes et de missiles déversés sur un petit pays, sur une petite surface – moins de dix petites villes ou gros villages du littoral – nous renseignaient assez que les supplétifs de Benghazi n’avaient qu’à avancer et parader sur les cadavres et les ruines et n’avaient qu’à appeler les hélicos quand ils entraient en contact avec les rescapés de l’armée légale de Libye qui n’a quand même pas cédé sur le plan moral ni massivement déserté. Il était clair dès lors que ces supplétifs ne pouvaient être en mesure de menacer l’Algérie, eux qui avaient tant peiné à suivre les routes ouvertes devant par l’Otan et qui n’ont pénétré dans Tripoli que par la trahison obtenue par les services secrets franco-britannique (tiens, comme pour Saddam Hussein à Baghdad et comme cela se passera...

      La France et le Qatar font monter les enchères sur l’Algérie

      Le doute n’habite pas la tête du représentant du CNT à Londres. Du haut des bombardiers de l’Otan qui lui ont ouvert la route de Tripoli et à ses rebelles de Nefoussa et islamistes de Benghazi il assène que «c’est l’Algérie qui a intérêt à reconnaître le CNT».   Vous comprenez très bien sans recours excessif à l’analyse qu’une suite non dite mais toute aussi explicite complète le propos : «Sinon, elle va le payer…».Au cas où le métalangage vous est obscur, il énonce la seule condition possible qui nous sauverait de la sanction : «Le gouvernement algérien doit présenter ses excuses au peuple libyen». Une déclaration hostile pouvait passer pour un dérapage du langage, une deuxième – à fortiori, celle d’un chef militaire de Tripoli «libérée» – avait de quoi inquiéter. Bien sûr nous savions déjà quel rôle avaient joué les forces spéciales françaises, anglaises et qataries au sol et les avions et hélicos anglais et français dans les airs dans cette victoire. L’incroyable tonnage de bombes et de missiles déversés sur un petit pays, sur une petite surface – moins de dix petites villes ou gros villages du littoral – nous renseignaient assez que les supplétifs de Benghazi n’avaient qu’à avancer et parader sur les cadavres et les ruines et n’avaient qu’à appeler les hélicos quand ils entraient en contact avec les rescapés de l’armée légale de Libye qui n’a quand même pas cédé sur le plan moral ni massivement déserté. Il était clair dès lors que ces supplétifs ne pouvaient être en mesure de menacer l’Algérie, eux qui avaient tant peiné à suivre les routes ouvertes devant par l’Otan et qui n’ont pénétré dans Tripoli que par la trahison obtenue par les services secrets franco-britannique (tiens, comme pour Saddam Hussein à Baghdad et comme cela se passera…

    • Une série de reportages réalisés à Tripoli ont montré que les forces appuyées par l’OTAN avaient commis un massacre dans la guerre civile libyenne. Ces reportages, publiés dans des journaux largement en faveur de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, viennent une fois de plus exposer le mensonge que la guerre impérialiste contre la Libye est motivée par des visées humanitaires et la volonté de protéger les civils. Le Washington Post a publié samedi un article important intitulé, « Les meurtres par vengeance se multiplient en Libye : la nouvelle liberté assombrie par les attaques extrajudiciaires rebelles ». Ce titre fait référence à la contradiction qui existe entre les assertions du Conseil national de transition (CNT), du nouveau régime libyen soutenu par l’OTAN ainsi que de l’administration Obama que la Libye a maintenant gagné sa liberté et la réalité d’un massacre politique et, dans certains cas, racial. Le journaliste du Post Simon Denyer a affirmé que les troupes de Kadhafi « ont exécuté des dizaines ou même des centaines de prisonniers politiques cette semaine, pendant même que les combattants rebelles victorieux semblaient exercer leurs propres sévices ». Il cite le témoignage de Diana Eltahawy, enquêteuse pour Amnistie internationale en Libye, qui « décrit les mauvais traitements, la torture et le meurtre extrajudiciaire de combattants pro-Kadhafi par les rebelles, au fur et à mesure que ces derniers prenaient contrôle du pays d’est en ouest ». Le journaliste lui-même a vu cinq soldats blessés et mourant de Kadhafi dans un poste médical avancé maintenant patrouillé par les « rebelles », laissés sans nourriture, ni eau, ni soins. Il a aussi vu 15 cadavres, surtout d’Africains noirs et vraisemblablement partisans de Kadhafi, laissés en décomposition au soleil devant la caserne de Bab al-Azizia où demeurait une...

      Les preuves se multiplient sur les atrocités commises par les « rebelles » libyens

      Une série de reportages réalisés à Tripoli ont montré que les forces appuyées par l’OTAN avaient commis un massacre dans la guerre civile libyenne. Ces reportages, publiés dans des journaux largement en faveur de l’intervention des États-Unis et de l’OTAN pour renverser le régime de Mouammar Kadhafi, viennent une fois de plus exposer le mensonge que la guerre impérialiste contre la Libye est motivée par des visées humanitaires et la volonté de protéger les civils. Le Washington Post a publié samedi un article important intitulé, « Les meurtres par vengeance se multiplient en Libye : la nouvelle liberté assombrie par les attaques extrajudiciaires rebelles ». Ce titre fait référence à la contradiction qui existe entre les assertions du Conseil national de transition (CNT), du nouveau régime libyen soutenu par l’OTAN ainsi que de l’administration Obama que la Libye a maintenant gagné sa liberté et la réalité d’un massacre politique et, dans certains cas, racial. Le journaliste du Post Simon Denyer a affirmé que les troupes de Kadhafi « ont exécuté des dizaines ou même des centaines de prisonniers politiques cette semaine, pendant même que les combattants rebelles victorieux semblaient exercer leurs propres sévices ». Il cite le témoignage de Diana Eltahawy, enquêteuse pour Amnistie internationale en Libye, qui « décrit les mauvais traitements, la torture et le meurtre extrajudiciaire de combattants pro-Kadhafi par les rebelles, au fur et à mesure que ces derniers prenaient contrôle du pays d’est en ouest ». Le journaliste lui-même a vu cinq soldats blessés et mourant de Kadhafi dans un poste médical avancé maintenant patrouillé par les « rebelles », laissés sans nourriture, ni eau, ni soins. Il a aussi vu 15 cadavres, surtout d’Africains noirs et vraisemblablement partisans de Kadhafi, laissés en décomposition au soleil devant la caserne de Bab al-Azizia où demeurait une…

    • La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat. L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité. -Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ? L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres...

      Abderrahmane Hadj-Nacer : «Nous reproduisons l’échec en permanence»

      La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, l’essai de Abderrahmane Hadj-Nacer, publié en juin 2011 à Alger aux éditions Barzakh, est sans conteste le livre de la rentrée sociale. Il fait déjà débat dans un pays où l’on parle rarement des problèmes réels qui menacent les fondements même de l’Etat. L’ancien gouverneur de la Banque centrale a été marginalisé pour avoir cru, un moment, à la possibilité de réformes économiques en Algérie, seule voie pour sortir de l’enlisement. Il est évident que le livre, destiné surtout aux jeunes, doit être lu par tous. Les vérités sont dites d’une manière crue avec un sens aigu de l’analyse et de l’explication. Abderrahmane Hadj-Nacer ne se contente pas de faire un constat mais propose des solutions, des formules, des idées, des clefs, pour sortir de la crise, à commencer par celle de la légitimité. -Dans La Martingale algérienne, réflexions sur une crise, vous écrivez : «Mais qu’a-t-on fait de nos enfants ? On ne leur a rien transmis.» Rien transmis, pourquoi ? L’origine du livre est celle-là. C’est le fait de rencontrer des jeunes, des gens de 20-30-40 ans, qui, dans le fond, ne comprennent pas ce qui s’est passé et pourquoi on en est là. Des jeunes qui n’ont pas connaissance de leur histoire, de leur profondeur sociologique et historique. Après analyse, on constate qu’on ne leur a pas enseigné l’histoire ancienne, préislamique, musulmane et celle de la colonisation. De temps en temps, on leur jette en pâture des mythes, des bribes d’histoire souvent écrits par des personnes qui ont essayé de nier l’histoire de l’Algérie. Nos enfants sont le fruit de la négation de leur propre histoire. Ils sont le fruit d’une tradition de nos dirigeants de zapper l’histoire et d’essayer de forger un homme nouveau à partir de leurs propres…

    • L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes. D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG. Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.» l Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques. Pour Mohamed Harbi, « la société algérienne est une société de surveillance mutuelle ». Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée. - Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré ? Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. A ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter...

      «Les archives de la guerre de Libération sont explosives»

      L’éminent historien Mohamed Harbi revient, dans cet entretien, sur les récentes controverses suscitées par les déclarations polémiques d’acteurs du mouvement national et livre quelques vérités cinglantes. D’après lui, l’attaque de la poste d’Oran est l’œuvre d’Aït Ahmed, Boudiaf a réussi l’organisation du 1er Novembre, et l’attitude de Yacef Saâdi à l’égard de Louisette Ighilahriz «n’est ni sérieuse ni noble.» Harbi affirme que Boussouf n’endosse pas seul l’assassinat de Abane Ramdane, et qu’on a exagéré son rôle ainsi que celui du MALG. Il révèle, par ailleurs, que «Krim a projeté d’assassiner Bentobal» en prévenant que les archives de 2012 «sont terribles et explosives.» l Alors qu’il évalue les harkis et goumiers à environ 100 000 hommes, l’historien estime à quelque 50 000, les victimes algériennes des bavures du FLN/ALN, dont nombre de militants nationalistes authentiques. Pour Mohamed Harbi, « la société algérienne est une société de surveillance mutuelle ». Il considère que les tabous, liés aux juifs d’Algérie, aux harkis et aux pieds-noirs, en se gardant de les traiter, ont fait le lit de l’islamisme. Préconisant une déconstruction de la pensée nationaliste, il estime que la question identitaire et celle de l’autoritarisme sont deux problèmes majeurs qu’il est impératif de dépasser pour aller vers une Algérie nouvelle et apaisée. – Si vous le permettez, M. Harbi, nous aimerions articuler cette interview autour de quelques «noms-clés» en rapport avec l’histoire du Mouvement national. Et le premier qui nous vient à l’esprit, en l’occurrence, est Ahmed Ben Bella qui a défrayé la chronique ces derniers jours suite à ses récentes déclarations à Jeune Afrique. D’abord, comment l’avez-vous rencontré ? Je l’ai rencontré pour la première fois au moment de la discussion du programme de Tripoli. A ce moment-là, j’ai pu, plus ou moins, voir ce qu’était l’homme dans ses idées. Il faut noter…

    • de Marc BRIERE le Dim 12 Sep 2010, 07:24 ALGERIE : Les premières dilapidations-(RACHID YAHOU) Pendant la guerre, le fln était le représentant du peuple algerien.son executif, le gpra (gouvernenemtn provisoire de la republique algerienne) a été crée le 19.09.1958.le bureau politique, veritable organe directeur a vu le jour au mois de juin 1962, juste avant l’indépendance qui a été proclamée le 05 juillet de la même année.l’assemblée constituante mettra fin à son role de direction politique au mois de septembre 1963.il demeurera l’organe suprême du parti unique, le f.l.n. son secretaire général mohamed khider, sera chargé des finances du parti qu’il gèrera dès le 7 aout 1962.le trésor du fln (ou de l’algerie) a été déposé en grande partie à l’arab bank (beyrout-liban) et ce au nom du gpra.l’organisation de la fédération de france (fln-france) possédait de son coté son trésor de moindre importance qui fut déposé sur un compte à genève (suisse) par deux responsables, abdelkrim souissi et said bouaziz.c’est sans encombre que les responsables financiers des deux organismes (federation de france et gpra) procéderont aux versements.le 18 octobre 1962, mohamed khider (responsable des finances au sein du bureau politique du fln) déposera ces fonds extérieurs du parti sur un compte qu’il ouvrira en son…nom à la banque commerçiale arabe (bca) de genève au lieu de placer cet argent au tresor. la bca a été créee le 25.06.1958 par jamil mardam bey, premier ministre du president de la république syrienne de l’époque, hashim el atassi (lorsque le gouvernement était dirigé par le bloc national de 1936 à 1939).la syrie, sous la tutelle du haut commissaire français, ne recouvrira son indépendance qu’en 1946. lorsque l’affaire du tresor du fln éclatera, la bca avait changé de gérance.elle était dirigée par le fils du fondateur, zoheir mardam bey. l’administrateur à la...

      A la recherche du Trésor du FLN

      de Marc BRIERE le Dim 12 Sep 2010, 07:24 ALGERIE : Les premières dilapidations-(RACHID YAHOU) Pendant la guerre, le fln était le représentant du peuple algerien.son executif, le gpra (gouvernenemtn provisoire de la republique algerienne) a été crée le 19.09.1958.le bureau politique, veritable organe directeur a vu le jour au mois de juin 1962, juste avant l’indépendance qui a été proclamée le 05 juillet de la même année.l’assemblée constituante mettra fin à son role de direction politique au mois de septembre 1963.il demeurera l’organe suprême du parti unique, le f.l.n. son secretaire général mohamed khider, sera chargé des finances du parti qu’il gèrera dès le 7 aout 1962.le trésor du fln (ou de l’algerie) a été déposé en grande partie à l’arab bank (beyrout-liban) et ce au nom du gpra.l’organisation de la fédération de france (fln-france) possédait de son coté son trésor de moindre importance qui fut déposé sur un compte à genève (suisse) par deux responsables, abdelkrim souissi et said bouaziz.c’est sans encombre que les responsables financiers des deux organismes (federation de france et gpra) procéderont aux versements.le 18 octobre 1962, mohamed khider (responsable des finances au sein du bureau politique du fln) déposera ces fonds extérieurs du parti sur un compte qu’il ouvrira en son…nom à la banque commerçiale arabe (bca) de genève au lieu de placer cet argent au tresor. la bca a été créee le 25.06.1958 par jamil mardam bey, premier ministre du president de la république syrienne de l’époque, hashim el atassi (lorsque le gouvernement était dirigé par le bloc national de 1936 à 1939).la syrie, sous la tutelle du haut commissaire français, ne recouvrira son indépendance qu’en 1946. lorsque l’affaire du tresor du fln éclatera, la bca avait changé de gérance.elle était dirigée par le fils du fondateur, zoheir mardam bey. l’administrateur à la…

    • L’algérie qui venait de sortir du colonialisme verra les siens commençer à proçéder à une vaste dilapidation… Les scandales qui secouent le pouvoir honni d’alger sont légions.le regime mafieux et rentier d’alger possède à son actif une longue liste de méfaits.en plus des crimes commis, restés impunis à ce jour (le dernier en date qui a couté la vie à 124 jeunes a été perpétré en kabylie les 27 et 28 avril 2001), nous relèverons les malversations économiques.dès l’indépendance, des détournements monstres ont été perpétrés.l’argent revenant à l’état a été dilapidé.la situation engendrera un conflit armé qui opposera d’ailleurs les maquisards kabyles (qui occupaient la region dénommée la wilaya 3) aux arabes venus de l’exterieur (groupe d’oujda , une ville marocaine).l’intervention de la population qui était sorti pour demander le silence des armes a eu un effet dissuasif.toutefois, les arabes profitèrent de la trêve pour asseoir ses dirigeants, ceux qui gouvernent l’algerie actuelle.bouteflika (president), zerhouni et consors, originaires du maroc, tentent de saborder les prochaines elections en jouant sur l’antagonisme est-ouest qui a toujours envenimé le pays.les berberes chaoui des aures (l’est du pays) se retrouvent confrontés aux arabes de l’ouest algerien. la kabylie qui se trouve au centre, à quelques kilomètres d’alger, semble payer son appartenance à l’ethnie berbere.la création d’associations culturelles aux aures (berberes chaouia) ajoutée à l’appui sans cesse renouvellé aux kabyles inquiète serieusement le pouvoir et ses relais du ffs d’ait-ahmed, un parti kabyle pro-islamiste (contrairement aux deux autres formations de la région, le rcd de said sadi et le mds de lhachemi cherif).aussi il serait utile de faire un aperçu sur le parcours des hommes du groupe d’oujda et ce dès l’independance.nous nous interresserons au tresor du fln, le parti qui avait pris les armes le 1er novembre 1954 contre l’occupation française.une enquête minutieuse nous...

      ALGERIE : Les premières dilapidations du tresor de guerre du FLN en 1962

      L’algérie qui venait de sortir du colonialisme verra les siens commençer à proçéder à une vaste dilapidation… Les scandales qui secouent le pouvoir honni d’alger sont légions.le regime mafieux et rentier d’alger possède à son actif une longue liste de méfaits.en plus des crimes commis, restés impunis à ce jour (le dernier en date qui a couté la vie à 124 jeunes a été perpétré en kabylie les 27 et 28 avril 2001), nous relèverons les malversations économiques.dès l’indépendance, des détournements monstres ont été perpétrés.l’argent revenant à l’état a été dilapidé.la situation engendrera un conflit armé qui opposera d’ailleurs les maquisards kabyles (qui occupaient la region dénommée la wilaya 3) aux arabes venus de l’exterieur (groupe d’oujda , une ville marocaine).l’intervention de la population qui était sorti pour demander le silence des armes a eu un effet dissuasif.toutefois, les arabes profitèrent de la trêve pour asseoir ses dirigeants, ceux qui gouvernent l’algerie actuelle.bouteflika (president), zerhouni et consors, originaires du maroc, tentent de saborder les prochaines elections en jouant sur l’antagonisme est-ouest qui a toujours envenimé le pays.les berberes chaoui des aures (l’est du pays) se retrouvent confrontés aux arabes de l’ouest algerien. la kabylie qui se trouve au centre, à quelques kilomètres d’alger, semble payer son appartenance à l’ethnie berbere.la création d’associations culturelles aux aures (berberes chaouia) ajoutée à l’appui sans cesse renouvellé aux kabyles inquiète serieusement le pouvoir et ses relais du ffs d’ait-ahmed, un parti kabyle pro-islamiste (contrairement aux deux autres formations de la région, le rcd de said sadi et le mds de lhachemi cherif).aussi il serait utile de faire un aperçu sur le parcours des hommes du groupe d’oujda et ce dès l’independance.nous nous interresserons au tresor du fln, le parti qui avait pris les armes le 1er novembre 1954 contre l’occupation française.une enquête minutieuse nous…

    • Tuesday, June 05, 2007 extraits : NDLR: Selon differentes sources, l’agent de la France-Israel, Mediene dit Toufik, a accepte de se rendre pour eviter les juridictions internationales. Ce sont les reseaux de Toufik qui ont mis à disposition les documents secrets prouvant l’implication directe de Sarkosy dans les recentes operations sionistes dans la region, une partie de ces documents sont en cours d’analyse et une autre partie authentifiee est arrivee devant la Cour Penale Internationale. Les documents confirment l’implication tres etroite de trois autres pays europeens dans le genocide algerien. (…) Hachemi Sahnouni a pris la parole juste après Mohamed Saïd pour le fustiger, l’accusant d’être de connivence avec l’État, et d’être contre l’émergence du parti de Dieu. Ces paroles ont incité quelques personnes surchauffées à avancer vers Mohamed Saïd et à proférer des insultes et des menaces contre lui. Ali Benhadj est venu apporter son soutien à Mohamed Saïd, en s’interposant face aux fidèles de Sahnouni. Sans son intervention, qui a réussi à calmer les esprits, un lynchage aurait sans doute eu lieu. Juste après cet incident, Sahnouni reprendra la parole et lancera un avertissement contre tous ceux qui oseront entraver la constitution du FIS : « Ce parti verra sa naissance quel que soit l’avis de Mohamed Saïd », a-t-il dit. Le « prédicateur DRS » tenait à ce que les ordres reçus soient exécutés. Ali Djeddi et Abdellah Djaballah se sont retirés pour protester contre la façon dont Mohamed Saïd avait été traité. Le vendredi 10 mars 1989, le FIS est né à la mosquée « Ibn Badiss » de Kouba. Abdelbaki Sahraoui l’a annoncé aux fidèles présents durant ce jour de prière. Mais on retiendra surtout les contradictions au sein de la mouvance islamiste : certains n’étaient absolument pas favorables à une politisation de l’islam. Ainsi,...

      La France-israel au centre du plus grand scandale terroriste de tous les temps !

      Tuesday, June 05, 2007 extraits : NDLR: Selon differentes sources, l’agent de la France-Israel, Mediene dit Toufik, a accepte de se rendre pour eviter les juridictions internationales. Ce sont les reseaux de Toufik qui ont mis à disposition les documents secrets prouvant l’implication directe de Sarkosy dans les recentes operations sionistes dans la region, une partie de ces documents sont en cours d’analyse et une autre partie authentifiee est arrivee devant la Cour Penale Internationale. Les documents confirment l’implication tres etroite de trois autres pays europeens dans le genocide algerien. (…) Hachemi Sahnouni a pris la parole juste après Mohamed Saïd pour le fustiger, l’accusant d’être de connivence avec l’État, et d’être contre l’émergence du parti de Dieu. Ces paroles ont incité quelques personnes surchauffées à avancer vers Mohamed Saïd et à proférer des insultes et des menaces contre lui. Ali Benhadj est venu apporter son soutien à Mohamed Saïd, en s’interposant face aux fidèles de Sahnouni. Sans son intervention, qui a réussi à calmer les esprits, un lynchage aurait sans doute eu lieu. Juste après cet incident, Sahnouni reprendra la parole et lancera un avertissement contre tous ceux qui oseront entraver la constitution du FIS : « Ce parti verra sa naissance quel que soit l’avis de Mohamed Saïd », a-t-il dit. Le « prédicateur DRS » tenait à ce que les ordres reçus soient exécutés. Ali Djeddi et Abdellah Djaballah se sont retirés pour protester contre la façon dont Mohamed Saïd avait été traité. Le vendredi 10 mars 1989, le FIS est né à la mosquée « Ibn Badiss » de Kouba. Abdelbaki Sahraoui l’a annoncé aux fidèles présents durant ce jour de prière. Mais on retiendra surtout les contradictions au sein de la mouvance islamiste : certains n’étaient absolument pas favorables à une politisation de l’islam. Ainsi,…

    • Alger a-t-elle troqué sa réputation de « Mecque des révolutionnaires » pour celle, sans gloire, de plaque tournante des agences et centrales de renseignement étrangères ? Demandez une Formation en Algérie gratuitement L’Algérie espionnée ? Certainement. C’est même un secret de Polichinelle. Très souvent, elle est espionnée « à l’insu de son plein gré ». En janvier 2009 éclate au grand jour l’affaire Andrew Warren. Les Algériens apprennent, médusés, l’existence d’une « antenne officielle » de la CIA à Alger, dont Warren, accusé aux Etats-Unis de viol sur deux Algériennes, était le patron. Le « number one ». Si les rumeurs persistantes faisant état de l’existence d’une base d’écoute de la CIA et d’une présence militaire américaine dans le Sud n’ont jamais fait l’objet d’un démenti catégorique, le « scandale Andrew Warren » a vite fait sortir l’ex-puissant ministre de l’Intérieur de son mutisme. Le 19 février, Noureddine Yazid Zerhouni annonçait qu’une « enquête » ciblait désormais l’espion US dont les actes (viols) pouvaient être ceux d’un « pervers », a-t-il dit, ou ceux d’un agent « recruteur » pour le compte la Central Intelligence Agency. « On ne sait pas si ces actes ont été commis par un pervers ou s’il s’agit d’un moyen pour faire pression sur les ressortissants étrangers (les deux Algériennes seraient, selon lui, des binationales, ndlr) à des fins de recrutement », déclarait le ministre-colonel, ancien « n°2 » des « services » algériens. Pas un mot sur cette fumeuse « antenne de la CIA » qui passe pour une « presque évidence » dans le landerneau algérois. « Ce sont des usages et des pratiques courantes, connues et admises dans les relations internationales », commente un ancien haut responsable. Si pour la Cia et le FBI, leur présence est officiellement agréée à Alger, la...

      Mossad, CIA, FBI, DGSE… : L’Algérie sur table d’écoute

      Alger a-t-elle troqué sa réputation de « Mecque des révolutionnaires » pour celle, sans gloire, de plaque tournante des agences et centrales de renseignement étrangères ? Demandez une Formation en Algérie gratuitement L’Algérie