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  • nos bouriquots n'ont pas besoin d'experts

    Des experts américains à Alger

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    Trois experts judiciaires américains (spécialistes dans l’application de la loi), Daniel McDevitt, Tom Williams et Frank Young, qui cumulent à eux trois plus de 90 ans d’expérience, dispensent depuis le 24 octobre, à Alger, une formation de 8 jours centrée sur «La gestion des grandes affaires» à 24 officiers supérieurs de la Gendarmerie nationale.

    Cette formation, qui prendra fin le 31 octobre à l’Ecole de police judiciaire de Zéralda, s’inscrit dans le cadre du programme américain d’assistance antiterroriste (ATA), dont bénéficient les services algériens de sécurité depuis plusieurs années.  
    Cette formation, précise un communiqué rendu public hier par l’ambassadeur des Etats-Unis à Alger, comprend des conférences, des discussions et des exercices pratiques sur les procédures d’enquête inter-institutionnelles et intra-institutionnelles. L’attention sera portée aussi sur les compétences et la gestion des affaires criminelles complexes. Le partenariat algéro-américain dans le cadre du programme ATA a été lancé en 2000. Entre 2000 et 2005, au moins 322 officiers algériens ont bénéficié d’une formation dispensée dans le cadre de ce programme en Algérie ou aux Etats-Unis. Celles-ci (les formations) ont porté, entre autres, sur la protection des VIP (2000), les mesures de prévention contre les explosions (2001), les enquêtes sur les explosions (2002) et la négociation pour la libération d’otages (2005).

    Le programme ATA a focalisé aussi sur la formation des formateurs. Un échange entre l’ATA et l’académie de police et une formation sur la gestion relative à la protection du Renseignement ont également eu lieu en 2004.
    Les Douanes algériennes ont aussi bénéficié de deux formations en 2010 ayant porté sur la gestion du contrôle des frontières et la détection des faux documents de voyage. Le programme de formation ATA, rappellent les autorités américaines, «est un véhicule d’échange d’expertises et de ressources important avec l’Algérie qui souffre des atrocités terroristes depuis 1991 et qui demeure un partenaire essentiel pleinement engagé dans la guerre contre le terrorisme». Il offre, ajoutent-elles, «un cadre dynamique aux Etats-Unis pour bénéficier de la contribution significative de l’Algérie à la lutte contre l’extrémisme violent tout en partageant les stratégies efficientes de sécurité qui ont été développées et mises en œuvre aux Etats-Unis».

    Zine Cherfaoui
  • leader number one selon transparency inter-l'algerie sa fait partie du programme du gouvernement jusqu'a2014, bientot on aura un ministre de la corruption!!!!

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    En exclusivité pour nos lecteurs, le classement de la corruption 2010 que ONG de lutte contre la corruption Transparency International devrait rendre public demain. Cet Indice de perceptions de la corruption (IPC) pour 2010 montre que près des trois quarts des 178 pays composant l’indice ont un score inférieur à 5, sur une échelle allant de 10 (haut niveau d’intégrité) à 0 (haut niveau de corruption), ce qui démontre la gravité du problème. L’Algérie  obtient de nouveau, et ce, pour la 8ème année consécutive, une très mauvaise note — 2,9 sur 10, et un très mauvais classement, la 105ème place sur 178 pays classés ! Non seulement, l'Algérie ne fait aucun progrès en matière de corruption, mais bien au contraire cette stagnation s'explique par l'absence de volonté politique au plus haut niveau de l'Etat à lutter contre la corruption : les discours des pouvoirs publics ne changent rien à la donne, l'Algérie se distingant par l'adoption ou l'annonce de décisions visant à lutter contre ce fléau, mais des décisions très insuffisantes et qui demeurent inappliquées. Cette inertie gouvernementale a davantage été révélée, jeudi dernier, le 21 octobre 2010,  lorsque devant les députés, le Premier ministre n'a pas été très disert en matière de lutte contre la corruption. Il a juste rappelé l'existence de la Directive présidentielle n° 3 de décembre dernier relative à "l'intensification de la prévention et de la lutte contre la corruption", sans présenter les  résultats de l'application de cette directive. Il a aussi évoqué les "nouvelles dispositions législatives introduites dans les lois relatives à la lutte contre la corruption", dispositions annoncées par le Conseil des ministres du 25 août dernier, mais le Premier ministre n'explique pas pourquoi à ce jour - deux mois après la tenue de cette réunion -, l'Office de répression de la corruption n'a toujours pas été installé, alors que le chef de l’État avait  "ordonné au gouvernement de procéder à l'installation rapide" de cet organisme . Comme il n'a rien dit sur  "l'Organe central de prévention et de lutte contre la corruption" prévu par la loi du 20 février 2006 et qui n'est toujours pas opérationnel, quatre ans et huit mois plus tard. Dans son discours devant les députés, il a fait allusion au nouveau Code des marchés publics mais sans donner de précision sur la non publication à ce jour au Journal officiel du décret présidentiel relatif à la nouvelle réglementation sur les marchés publics, décret adopté le 11 juillet dernier, il y a trois mois et demi !

    D.H.

  • l'algerie championne du monde toute catégorie de corruption

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    Le classement de la corruption 2010 que l’ONG de lutte contre la corruption Transparency International devrait rendre public demain révèle le recul de l'Algérie au Maghreb, dans le monde Arabe et en Afrique. Dans la région du  Maghreb, à l'instar des classements précédents, la Tunisie est toujours mieux classée que l'Algérie ( 59 ème place et une note de 4,3 ) , et même le Maroc fait un peu mieux ( 85ème place et une note de 3,1 ). Par rapport aux autres pays arabes, l'Algérie est en 11ème position, derrière l'Egypte notamment ( 85ème place ), le Qatar arrivant en tête de la région et la 19ème place au niveau mondial avec un score de 7,7 sur 10 ! Par rapport aux autres pays africains, l'Algérie est en 17 ème position,

    L'Algérie dans les transactions commerciales internationales.

    L'Algérie ne commerce presque pas avec les 10 pays les moins corrompus, en tête de ce classement, dont le Danemark,  la Finlande, la Suède et la Norvège ! Par contre, les pays principaux clients et fournisseurs de l'Algérie, n'occupent pas de bonnes positions dans le classement mondial de la corruption : Allemagne ( 15), Japon (17), USA (22), France (25 ), Espagne (30), Corée du Sud (39), Turquie (56), Italie ( 6,7, avec la très mauvaise note de 3,9), et Chine à la 78ème place avec un score de 3,5 sur 10 ! Deux parmi les plus importants pays industrialisés et faisant partie des principaux clients et fournisseurs de l'Algérie - l'Allemagne et le Japon, n'ont toujours pas ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption, - 148 pays l'ont fait -, alors que cette dernière a été adoptée en ....2003 !   L’évaluation par Transparency International de 36 pays industrialisés signataires de la convention anti-corruption de l’OCDE interdisant les pots-de-vin aux hauts fonctionnaires étrangers, révèle que 20 d’entre eux n’appliquent pas ou peu ces règles, envoyant ainsi un signal négatif concernant leur engagement à limiter les pratiques de corruption. Pour l'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC ), le gouvernement algérien doit cesser de s'opposer à l'application de la Convention des Nations unies contre la corruption ! Un rappel, de triste mémoire :  le gouvernement algérien - aux côtés notamment de ses homologues égyptiens et pakistanais-, avait fait échouer la réunion de Doha - 3ème Conférence des Nations Unies contre la corruption à Doha en novembre 2009 -, en rejetant tout mécanisme international de surveillance de l'application de la Convention des Nations unies contre la corruption, en bloquant la participation de la société civile dans ce processus et en refusant de rendre public son rapport d'évaluation de l'application de cette Convention  ! De même pour l'AACC, le pouvoir algérien doit cesser de lutter contre ceux qui luttent contre la corruption - qu'ils soient agents publics, élus, journalistes ou militants de la société civile ! Face à l'étendue de la corruption en Algérie et à l'inertie du gouvernement , l'AACC considère que la mobilisation citoyenne doit s'intensifier, les dénonciations de la corruption doivent se poursuivre et la pression sur les pouvoirs publics doit prendre plus d'ampleur !

    Pour en savoir plus sur l’IPC 2010, il faut consulter le site web de Transparency International :< www.transparency.org >

  • pas de droit en algerie,il ya l'arme à gauche!!!!!!

     

    Le droit et l’exercice du droit

    Bien plus que la méconnaissance de ses droits, c’est un certain attachement à l’exercice de ces droits qui fait défaut à l’Algérien comme citoyen. Ici client, il fait par conséquent un parfait dindon de la farce.

    Devenue enfin possible pour un grand nombre d’Algériens à la faveur de la formule dite “crédit automobile”, puis réservée aux seules bourses pouvant payer cash, l’acquisition d’un véhicule neuf ne va pas sans quelques tracas. Pire, elle s’accompagne, quelquefois, de surprises désagréables, voire de regrets amers.
    Les délais de livraison souvent inexplicablement prolongés, sans motif avéré ni préavis, le non-respect des spécificités du véhicule, telles que portées sur le bon de commande, sont deux des nombreux ennuis que l’acquéreur est souvent contraint à supporter.
    Qui ne dit mot consent, dit-on. Dans la majorité des cas, les concessionnaires, encouragés par le silence de leurs clients pour lesquels c’est déjà un bonheur de s’offrir un carrosse flambant neuf, ne sentent pas le besoin d’améliorer leurs prestations. Du coup, ils ne s’amendent pas. Et pour cause, les acheteurs se plient volontiers aux conditions de vente telles que pratiquées et non telles que prévues par la loi.
    Car il y a pourtant ce décret de juin 2007 qui se fixe pour objectif de codifier ce genre de transactions, en veillant à la sauvegarde des intérêts du concessionnaire et du client.
    Certes, ce texte, comme bien d’autres, n’est pas suffisamment vulgarisé. Mais il n’est pas dit qu’en la matière sa simple médiatisation, fut-elle large, suffirait à changer la donne, c’est-à-dire à sensibiliser les concessionnaires à un service de qualité et à amener les acquéreurs à être plus regardants quant au respect de leurs droits. Bien plus que la méconnaissance de ses droits, c’est un certain attachement à l’exercice de ces droits qui fait défaut à l’Algérien comme citoyen. Ici client, il fait par conséquent un parfait dindon de la farce.
    Car ici aussi, la loi de l’offre et de la demande semble avoir raison de toute autre considération. Et à ce jeu-là, décret ou pas, les concessionnaires partent largement favoris. Les droits, c’est comme les libertés : ils s’usent quand on n’en use pas.

  • !!!!!!!!!!


    Dilem du Mardi 26 Octobre 2010 | Vu 6391 fois

  • Achat de véhicules neufs : les Algériens ignorent leurs droits ,mais les constructeur non ,airbag une option +pub mènsongères dans nos canards àpartir.........67 dacia remporte le gros lot

     

    Marché auto

     

    Trois ans après sa promulgation, le décret 390/07 relatif aux droits du consommateur  bien qu’en vigueur depuis juin 2007, demeure inconnu tant chez les acquéreurs que chez les personnels exerçant dans les points de vente.

    Ce texte de loi couvre tous les aspects inhérents à l’acquisition d’un véhicule neuf chez les concessionnaires. Trois ans après sa promulgation, ce décret, entré en vigueur en juin 2007, demeure inconnu tant chez les acquéreurs que chez les personnels exerçant dans les points de vente. Le gouvernement avait donné un délai de grâce de 18 mois aux professionnels du secteur pour s’y conformer. En 2010, des clients se font encore bernés alors que la loi est faite pour être appliquée.
    L’acquisition d’un véhicule neuf, comme tout produit de consommation, est assujettie à un arsenal juridique que l’Algérie n’avait pas mis à temps alors que les concessionnaires fleurissaient dans les quatre coins du pays. Ce segment économique sera exploité, pendant deux ans, dans un vide juridique criant, même si les textes de garantie inclus dans les documents du véhicule disent tout. Des spécificités techniques améliorées au contrôle de qualité, le véhicule neuf connaîtra une ascension extraordinaire pour atteindre une croissance à deux chiffres pour passer à près de 300 000 véhicules importés en 2007 et, du coup, classer l’Algérie en deuxième position derrière l’Afrique du Sud. Mais est-ce suffisant ? Évidemment pas, puisque trois ans après la promulgation du décret 390/07, les Algériens ne savent pas tout.

    Du choix, de la commande et du délai de livraison
    Le parcours du combattant commence le jour du choix d’un modèle à acquérir, notamment la couleur et la version. Le client amadoué et attiré, on lui annoncera la première couleur : “Votre véhicule vous sera livré dans 45 jours”, alors que le même client était venu sur la base d’une campagne “livraison immédiate, remise exceptionnelle, etc.” Première surprise : il doit prendre son mal en patience et attendre, car le véhicule est rarement livré dans un délai de 45 jours.
    Pourtant l’article 24 dudit décret est explicite : “Le délai de livraison du véhicule commandé ne peut dépasser une durée de 45 jours”. Inutile d’être polyglotte pour comprendre, un paragraphe plus tard, concernant la “prorogation de délai”, que celui-ci pourrait être de 30 jours ! Un vide juridique que certains agents exploitent pour justifier, le cas échéant, les retards car la date de livraison n’est jamais mentionnée avec précision dans le bon de commande. C’est que le concessionnaire est couvert vis-à-vis de la loi car, dans le même article, on pouvait lire que la période de livraison “peut être prorogée d’un commun accord des deux parties, sur la base d’un écrit”. Quelques semaines écoulées, le client apprendra que le véhicule commandé fait partie du prochain arrivage, mais la couleur désignée n’est pas disponible. C’est que l’article 26 de ladite loi précise que “le concessionnaire est tenu de faire procéder aux vérifications requises avant la livraison du véhicule au client, et ce, à l’effet de s’assurer de la conformité du véhicule livré par rapport à la commande passée”. Et à l’article 27 d’ajouter : “Au moment de la livraison, le concessionnaire est tenu de respecter scrupuleusement les caractéristiques techniques et les options du véhicule, objet de la commande (…) Le concessionnaire est tenu de procéder, à ses frais, à la livraison du véhicule commandé par les moyens de transport appropriés, garantissant sa réception par le client dans un bon état et propre”.

    Qu’en est-il de l’argent versé par le client ?
    Là aussi, c’est une autre histoire. Dès le départ, le client est censé verser 10% du prix du véhicule et le reste avant la date de la livraison (généralement) ou le jour même (dans de rares cas). Mais le consommateur ne sait pas tout ! Car, au fait, chaque jour de retard sera chèrement payé par le concessionnaire qui n’a pas respecté le délai de livraison. Le décret 390/07 le dit clairement, le délai de livraison ayant dépassé les 45 jours, le client a le droit absolu de récupérer son argent (l’avance versée à la livraison). Mieux, il ouvre droit, conformément à la même loi, à une majoration de 10%, plus 1% pour chaque jour de retard.
    Mais, arrivé devant l’agent commercial, le client a l’impression que le concessionnaire vit tous les problèmes du monde ! On lui sort toutes les histoires pour faire diversion et pour justifier le retard : délocalisation de l’activité portuaire d’Alger vers les ports de Djen Djen (Jijel) et de Mostaganem (des frais en plus), lenteurs de délivrance des cartes jaunes dans les administrations, lenteurs des procédures douanières et passons ! Entre-temps, l’argent des clients, des sommes colossales, fait le tour des banques nationales et souvent transféré à l’étranger. De l’argent, encore de l’argent. Le client ignore également l’article 22 qui dit : “Le prix de vente figurant sur le bon de commande du véhicule doit être ferme, non révisable et non actualisable à la hausse durant le délai de validité de la commande. Il doit être établi en toutes taxes comprises et inclure éventuellement les rabais, ristournes et remises consentis”. Sans commentaires.

    Les défaillances “maison” et l’arnaque à la garantie
    Inutile de faire un dessin : le client a toujours tort et la raison revient à la loi. Les Algériens, à quelques exceptions près, ne lisent jamais les dispositions contenues dans le contrat ou le carnet de garantie qui le lie à la maison. L’article 31, aussi clair que l’eau de roche, précise que “la garantie porte, à la demande du client, sur une durée égale ou supérieure à vingt-quatre mois ou sur une distance égale ou supérieure à cinquante mille kilomètres pour les véhicules de tourisme et à cent mille kilomètres pour les véhicules utilitaires et lourds.” Concurrence oblige, des efforts ont été consentis jusque-là par les concessionnaires. Mais l’arnaque demeure dans le fait que l’agent vendeur ne vulgarise pas à son client les termes de la garantie. Et souvent, on impute des défaillances mécaniques aux routes algériennes ou à la qualité des carburants. C'est-à-dire à des facteurs exogènes qui ne sont pas explicités dans la garantie. Combien de véhicules neufs, notamment ceux qui roulent en gasoil, ont coulé trois mois après leur mise en circulation ? Pourquoi n’admettons pas les défaillances de la maison mère, dites dans le jargon “défaut de fabrication” ? Pourquoi fait-on payer aux Algériens le prix que le concessionnaire devrait payer ? Autant d’interrogations que le commun des mortels admet et qui restent sans réponse, et ce, à défaut de développer un service après-vente (SAV) digne de ce nom.

    À quand la fin
    des anomalies ?
    D’autres anomalies continuent à entacher ce secteur en expansion et qui se professionnalise davantage. Et ce sont les automobilistes qui en prennent le coup. À ce jour, certains concessionnaires livrent des véhicules neufs avec des immatriculations en scotch. Or l’article 28 de la même loi le dit : “L’immatriculation provisoire doit être effectuée sur des plaques minéralogiques conçues conformément à la législation et à la réglementation en vigueur”. Faudra-t-il aussi que le véhicule soit livré avec le trousseau de clés, le triangle de pré-signalisation et l’ensemble des documents pour établir à temps la carte grise ! Une chose est sûre, cette situation n’arrange personne. Ni les clients, ni les concessionnaires, souvent victimes de lois qui se greffent, sans consultation préalable, aux multiples contraintes quotidiennes.

  • pas assurances en algerie,aux invesitisseurs,pays voyou , gouverne'par des voyou.

       	Des secteurs de l&rsquo;industrie nationale restent l&rsquo;apanage des entreprises publiques

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    Des secteurs de l’industrie nationale restent l’apanage des...

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    La dévaluation du dinar et l’expansion tentaculaire de l’informel sont venues achever le peu qui reste du tissu industriel, selon la CIPA.

    Déclinée jeudi dernier à l’APN, la déclaration de politique générale du Premier ministre ne semble pas rassurer le patronat. Du moins dans son volet consacré à l’entreprise privée. Réticence, exclusion, discrimination : les chefs d’entreprise se sentent lésés. «Il existe toujours des distinctions entre l’entreprise publique et la privée. Malgré la volonté affichée par le gouvernement d’aplanir les choses, les réticences à l’égard du secteur privé persistent. La réalité du terrain le prouve», déplore Mohamed Naït Abdelaziz, président de la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), joint hier par téléphone.

    Les contraintes auxquelles sont soumises les sociétés privées, particulièrement l’accès au foncier et au financement par les banques, restent sans solution, a-t-il rappelé. «Le gouvernement est conscient de ces problèmes. Le Premier ministre a lui-même reconnu ces contraintes», dira-t-il comme pour mettre dos au mur Ahmed Ouyahia. Selon lui, il est temps de «préparer» le rapprochement entre les sociétés issues des deux secteurs et de favoriser le partenariat algéro-algérien. En clair : permettre aux patrons privés de contribuer à la croissance économique du pays. Un objectif qui passe, pour M. Naït Abdelaziz, par la réforme «d’une administration incompétente» et la mise en place de «conditions adéquates pour relancer l’outil de production national». C’est là l’éternelle rengaine patronale restée sans écho. «La balle est dans le camp du gouvernement. Ce dernier doit créer un environnement des affaires transparent», exige le patron du CNPA.


    Même son de cloche auprès de Boualem M’rakech, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP). Lui reste affligé quant au sort réservé au secteur privé : «Ouyahia, dans sa déclaration de politique générale, dit qu’il va renforcer les entreprises publiques et aider les entreprises privées. Il y a une sacrée différence dans la démarche», proteste-t-il, estimant que les entreprises privées ont toujours été reléguées au second rôle. Alors que, dans tous les pays du monde, l’économie est tirée grâce à l’apport du secteur privé. Ce qui n’est pas le cas de l’Algérie, dont la machine économique est alimentée par la rente pétrolière. D’ailleurs, explique-t-il, le gouvernement recourt au Trésor public pour faire tourner l’économie. Une option fort préjudiciable aux opérateurs privés. «Nous voulons que l’entreprise privée puisse jouer réellement son rôle dans la création d’emplois et de richesses. L’entreprise ne demande pas d’argent. Juste un environnement adéquat», réclame M. M’rakech.


    La Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) est plus incisive : «L’on remarque au passage que l’on ne raisonne plus «entreprises économiques algériennesî s’entend par là public et privé (Ö). Le secteur privé est cité à travers trois maigres articles. Par contre, le secteur public se voit gratifié de 11 articles si consistants qu’ils font pâlir d’envie tout nouveau promoteur désireux d’investir dans ce pays», a déploré la CIPA dans un communiqué parvenu à notre rédaction. La CIPA souligne que les actions menées par le gouvernement, par le passé, en direction des PME-PMI, se sont avérées infructueuses : «Les mises à niveau Meda 1 et Meda 2 n’ont nullement atténué les goulots d’étranglement subis par les PME (Ö), les zones industrielles édifiées depuis l’indépendance sont devenues des cimetières, les promoteurs de l’industrie algérienne ne disposant d’aucune base juridique de leur foncier subissent le mépris et l’indifférence des banques d’accompagnement», dénoncent les rédacteurs du communiqué.


    Autre scories relevées : la dévaluation du dinar et l’expansion tentaculaire de l’informel, «adjuvants de l’offensive mise en place pour casser l’Algérie», sont venues achever le peu qui reste du tissu industriel, déplore la CIPA. «Le corps que composent les PME post-indépendance se trouve très meurtri et son état comateux très avancé», conclut cette organisation patronale.
    L’état d’esprit au niveau du Forum des chefs d’entreprises (FCE) est tout aussi morose.
    L’indice de confiance des patrons pour le mois de septembre 2010 affiche une valeur négative (-10), selon l’organisation de Rédha Hamiani.

    Hocine Lamriben
  • Près de 270 000 tonnes détournées depuis 2007

     

    Trafic de Ciment à l’est du pays

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    Le trafic de ciment fait rage ces
    derniers temps. Les chiffres donnés par la gendarmerie sont effarants. Ainsi, 258 personnes, dont 5 cadres des cimenteries, 2 cadres de banque,
    27 entrepreneurs et commerçants et 8 artisans, ont été arrêtées au cours de l’enquête entamée en début d’année et qui a duré plus de six mois.

    Celle-ci est menée par les services d’investigation et les différentes brigades de gendarmerie, dans les cinq cimenteries à travers les wilayas de l’Est. C’est ce qu’a révélé hier, lors d’un point de presse, le chef d’état-major du commandement de la 5e Région de la Gendarmerie nationale, le commandant M.-T. Benaâmane.

    C’est la spéculation effrénée, ayant engendré la hausse du prix du ciment, jusqu’à plus de 800 DA/le sac de 50 kg, pratiqué aux alentours même des cimenteries, qui a convaincu l’état-major de la 5e Région de la gendarmerie d’ouvrir une enquête pour démêler les fils de ce réseau. Sur les 258 personnes arrêtées, 88 ont été mises sous contrôle judiciaire et 99 autres ont bénéficié de la liberté provisoire, alors que 35 autres, en fuite, demeurent recherchées dans le cadre de cette enquête. L’on dénombre à ce titre 55 arrestations à Aïn Touta (Batna), 57 à El Ma Labiod (Tébessa), 49 à Hjar Soud (Skikda), 31 à Aïn Lekbira (Sétif) et 66 à Hamma Bouziane (Constantine). L’enquête des gendarmes est remontée jusqu’à l’année 2007, pour découvrir que les quantités de ciment détournées s’élèvent à 265 483,58 tonnes, soit une valeur initiale de plus de 1,69 milliard de dinars calculée sur la base du prix de référence de 320 DA/sac de 50 kg.

    Cependant, la valeur totale du dol causé par ces réseaux de trafic s’élève à plus de 3,98 milliards de dinars, chiffre calculé sur la base de seulement 750 DA/le sac à la revente. A ce propos, le commandant M.-T. Benaâmane dira que «par une simple opération de calcul, cette quantité considérable de ciment détournée aurait suffi à construire 8850 logements sociaux de type F3 à raison de 30 t par logement».

    Djamel Belkadi
  • no moment



  • Les prix des logements hors de portée

    Spéculation, marché du crédit inadapté

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    L’accès à l’offre immobilière est verrouillé, alors que le marché souffre d’un flagrant déséquilibre entre l’offre et la demande. À la lecture du dernier recensement démographique 2010, l’Algérie ne souffrirait d’aucune crise du logement, alors que la demande est étonnamment grandissante.

    La nouvelle formule d’accès au logement, par voie de crédit bancaire à taux bonifiés, continue de semer la confusion parmi les ménages, alors que l’autre formule dite de particulier à particulier souffre de multiples handicaps. Premier obstacle soulevé par les professionnels du secteur : «Les prix des logements pratiqués actuellement sur le marché se situent bien au-dessus des prêts accordés par les banques», dira Hassan Djebar, président de la Fédération nationale des agences immobilières.

    Second désavantage : les prêts bancaires sont inaccessibles aux bourses moyennes, puisque l’éligibilité aux prêts à taux d’intérêts bonifiés fixés à 1% est réservée aux revenus allant de 1 à 6 fois le SNMG, et à 3% pour les revenus représentant 7 à 12 fois le SNMG. S’agit-il d’un leurre ? La question s’impose, surtout lorsqu’on sait que l’offre du marché «est insuffisante, voire dérisoire», alors que la formule d’accès aux crédits immobiliers à taux bonifiés est venue codifier davantage l’offre éligible au soutien de l’Etat. La vente de particulier à particulier d’un logement individuel est exclue par cette formule. «Même cette option de vente traditionnellement usitée risque d’être verrouillée à l’avenir puisque les banques exigent désormais des contrats de promesse de vente certifiés par les notaires», laisse entendre notre interlocuteur.

    Seuls les logements neufs, collectifs, contractés auprès d’un promoteur immobilier public et privé sont éligibles au soutien de l’Etat. Sont concernés également par cette nouvelle formule les constructions rurales et les contrats d’achat de VSP (vente sur plan) conclu avec un promoteur immobilier public ou privé, adhérent au Fonds de garantie et de caution mutuelle de la promotion immobilière (FGCMP). L’accès à l’offre immobilière est ainsi verrouillé, alors que le marché souffre d’un flagrant déséquilibre entre l’offre et la demande.
    En temps normal, le concours des banques à l’achat de logement ne dépasse pas le 0,5%, alors que la demande est de plus en plus croissante, selon un constat établi par la Fédération nationale des agences immobilières que préside Hassan Djebar.

     

    Un F3 de surface moyenne à 9 millions de dinars


    L’évolution de la courbe des prix démontre aussi une situation de plus en plus incompréhensible du marché qui, d’après Hassan Djebar, échappe carrément au contrôle des pouvoirs publics. Les prix du logement ont évolué de manière «hermétique», atteignant ces dernières années des sommes vertigineuses, inaccessibles aux bourses moyennes, prises en tenaille entre des salaires plombés par le pouvoir d’achat galopant et le coût d’un logement dont le seuil inférieur se situe au-dessus des 7 millions de dinars. Pour un logement F3 de surface moyenne (80 à 90 m2), les tarifs se situaient entre 1 à 1,5 million de dinars au commencement des années 1990. Début des années 2000, les prix ont doublé pour le même produit, se situant entre 2,5 et 3,5 millions de dinars pour atteindre en 2010 les 9 millions de dinars, dépassant tout entendement. Face à cette situation, l’Etat a choisi de taire la spéculation par le recours à des formules obscures, souvent inaccessibles aux bourses moyennes. La hausse des prix du logement est estimée cette année à 10%, voire même à 15%, d’après Hassan Djebar, très au fait de la tendance des prix sur le marché.


    Contactés par nos soins afin d’élucider cette situation dans laquelle se rabat le marché, les services du ministère de l’Habitat n’ont pas accédé à notre demande. Le président de la Fédération nationale des agences immobilières estime que la situation est due, en grande partie, aux jeux spéculatifs auxquels s’adonnent les acteurs du marché ainsi qu’au choix des pouvoirs publics de s’ériger en simples observateurs. «Le marché échappe carrément au contrôle des autorités et souffre d’un important déséquilibre entre l’offre et la demande. A cela s’ajoute l’absence d’une banque de données censée asseoir les paramètres d’un marché en manque de régulation». Selon notre interlocuteur, il y aurait 800 000 logements inoccupés en Algérie. «Nous avons proposé l’institution d’une taxe pour ces logements inoccupés afin d’encourager l’émergence d’un marché de location et absorber quelque peu la demande, mais les pouvoirs publics n’ont pas jugé utile de prendre en considération notre requête», fera savoir Hassan Djebar. Autre incohérence : à la lecture du dernier recensement démographique 2010, il apparaît que l’Algérie ne souffre aucunement d’une crise de logement, alors que la demande est étonnamment grandissante.    

    Ali Titouche
  • Combien va nous coûter Zerhouni ?

    N’écoutant pas le monologue ennuyeux du Premier ministre Ouyahia, le FMI vient, pour son évaluation économique de l’Algérie, de donner des chiffres bruts, sans appel : 5,7% d’inflation pour 2009 (5,2% prévus pour 2010) et une insignifiante croissance économique de 2,4% (3,8% prévus pour 2010), confirmant ainsi les mauvais résultats économiques de l’équipe au pouvoir.


    Dans le même temps et alors que le déficit budgétaire continue à se creuser, on apprend que Yazid Zerhouni, qui ne sait toujours pas à quoi il sert, vient de s’entourer d’une équipe de onze membres – un chef de cabinet, deux chargés de mission, trois directeurs d’études, trois chargés d’études et de synthèse et deux chefs d’études – selon le communiqué du Journal officiel. Petit calcul budgétaire gratuit : si l’on estime qu’un chef de cabinet est payé 350 000 DA, un chargé de mission 300 000, un directeur d’études 250 000, un chargé d’études et un chef d’études 200 000 DA par mois, on arrive, en ajoutant le salaire du vice-Premier ministre (théoriquement autour de 400 000 DA par mois) à une dépense conséquente ; M. Zerhouni va donc coûter au contribuable 3 millions et 100 000 DA par mois, soit 300 millions pour aller vite, sans compter les infrastructures, les luxueuses voitures de fonction et tous les avantages liés.

    Pour une année d’exercice, M. Zerhouni va donc pomper 3 milliards du budget national, soit l’équivalent d’une école, d’un centre de soins ou d’un immeuble d’habitation. Ce ne serait pas vraiment un problème si ce poste de vice-Premier ministre, créé artificiellement, créait de la richesse ou était d’une quelconque utilité publique pour la population. Pour limiter le déficit budgétaire, peut-être faut-il militer pour que Zerhouni reprenne son poste de ministre de l’Intérieur. Ou, encore mieux, qu’il prenne sa retraite et monte une entreprise de sécurité. Non non, pas en Kabylie.

    Chawki Amari
  • no moment !!!!!

  • La mosquée ou la prison,mais on est dans une prison!!!!!!!!!

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    Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous ne faites pas la prière ou si vous ne comptez pas vous rendre bientôt aux Lieux saints de l'islam pour un pélerinage, vous êtes sous la menace imminente d'une incarcération pour "atteinte à un précepte de  l’Islam", et cela ne pardonne pas. Deux ans de taule, peut-être trois...Le pauvre Farès d'Oum - El - Bouaghi n'en savait rien qui a cru pouvoir manger en cachette pendant le ramadhan : il va passer les deux prochaines années derrière les barreaux pour "atteinte à un précepte de l’Islam". Dans sa plaidoirie, maître Belaïd, avocat de la défense, a vainement tenté de convaincre le tribunal de l’inexistence de loi qui condamne les récalcitrants et qu’il relève de la liberté individuelle de ne pas pratiquer tel ou tel précepte. En vain.

    «Bien sûr, on est tenu de respecter la foi des autres, mais si on s’amuse à ça, on va mettre en prison des gens qui ne font pas la prière et ne vont pas au hadj», résume Mustapha Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) pour qui ce genre de poursuite n’a aucun fondement juridique et qui rappelle que ce genre de procès à la mode est  lié à un excès de zèle et de religiosité de la part de l’institution judiciaire, en dépit du fait que la liberté de culte soit garantie par la Constitution algérienne. «Nous considérons que c’est une atteinte à la liberté de culte."

    Pourtant le procès de Aïn El Hammam et celui, bien avant, des non-jeûneurs de Biskra qui tous ont fini par être relaxés a confirmé que ce  genre de poursuite n’a aucun fondement juridique. Mais nous ne sommes plus devant la loi. Nous sommes devant la stratégie d'un président de la République qui veut se présenter en défenseur de la majorité musulmane afin d'instaurer des rapports d'allégeance, de "messie" à " croyants".
    "Ce genre de condamnation fait plus de mal à l’Algérie et à l’Islam lui-même. Nous donnons l’image d’un pays fermé», souligne Bouchachi. Vendredi matin, l'information faisait le gros titre du site Yahoo.

    S.B.

  • Bouteflika racole Washington

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    Qu'on se le dise : cette fois-ci, l'Amérique aura sa part du gâteau algérien. Le rapprochement économique est le résultat d'un rapprochement politique, militaire et stratégique (Sahel).
    Des ministres de Bouteflika se relayent pour lancer deux messages aux Américains : Washington ne sera pas oubliée du programme quinquennal  d'investissements publics 2010-2014
    d'un montant global de 286 milliards de dollars ; l'Algérie n'est pas la chasse gardée de la France ou de l'Europe.  Le ministre des Finances Karim Djoudi avait inauguré l'appel du pied en répétant que le gouvernement algérien ambitionne d’attirer davantage d’investisseurs américains  en Algérie (jeudi 30 septembre 2010). « On souhaite que la politique économique algérienne des trois prochaines années se fasse en partenariat avec les opérateurs économiques américains », a affirmé le ministre à des hommes d’affaires US. Bouteflika leur propose de bénéficier des différents dispositifs d’encouragement à l’investissement en vigueur. Puis le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Noureddine Moussa, avait rencontré différents opérateurs américains, oubliés du précédent programme du "million de logements" en Algérie, pour exposer les grands axes du programme et pour exprimer son désir de les voir s’engager avec des entreprises algériennes du secteur du bâtiment et des travaux publics.
    C'est au tour d'Abdelmalek Sellal d'entonner la berceuse du moment à partir de Washington : «L'Algérie n'est pas un marché réservé à quelques pays d'Europe»
    Présent à Washington (USA) pour prendre part à une rencontre organisée par le Conseil d'affaires algéro-américains (USABC), le ministre des Ressources en eau, a exclu au cours de son intervention le fait que l'Algérie soit un marché exclusivement réservé à quelques pays européens.
    «L'Algérie a besoin du savoir-faire et des équipements des sociétés américaines», a-t-il indiqué à l'APS, faisant miroiter à des dirigeants d'une quarantaine de firmes américaines opérant dans le domaine de l'hydraulique, le fameux programme des investissements publics 2010-2014 et son pactole de 286 milliards de dollars.
    Le même représentant du gouvernement est aussi revenu sur les changements législatifs et réglementaires introduits depuis 2009 dans le domaine de l'investissement, et ce, tout en réfutant l'idée déployée par certains milieux d'affaires prétendant qu'il y avait des difficultés à investir en Algérie.
    Qu'en pensent les Américains ?
    Le message a été entendu par  David Pearce ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger qui a annoncé sa volonté de promouvoir l'axe Alger-Washington dans divers domaiines. Un accord de non double imposition vient même d’être signé. On réactive le projet de ligne aérienne directe entre Alger et Washington. Pour l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger, le problème n'est pas dans la règle de partenariat 49%-51% exigée pour tout opérateur étranger qui souhaite investir en Algérie  mais dans l'instabilité algérienne.
    « Ce qui peut poser problème est l'absence de visibilité dans un pays où on décide d'investir. Les opérateurs sont prêts à se conformer à cette règle, à fournir les documents nécessaires pour suivre les procédures, mais ils  craignent l'absence de stabilité dans le secteur économique et réglementaire à court ou à long terme. Ce qui fait que beaucoup d'opérateurs hésitent à prendre des risques et à engager de l'argent qui n'est pas le leur parfois. A part cela, il n'y a rien qui puisse repousser les investisseurs», a expliqué David Pearce, ambassadeur des Etats-Unis à Alger.

    S.L.  - Lematindz

  • ONU : Un camouflet pour les gouvernements liberticides et policiers

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    Lundi 27 septembre.Coup de tonnerre dans le ciel serein de l'Assemblée générale des Nations unies à New York : les gouvernements liberticides et policiers ont perdu la partie, le Conseil des droits de l'homme venait d'adopter une résolution qui appuie «Le droit de réunion et d’association pacifiques» pour la «Promotion et (la) protection de tous les droits de l’homme, civils, politiques, économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement».

    Et les Nations unies ont même décidé «de nommer pour trois ans un rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques». L'administration Obama s'est fortement mobilisée pour l'adoption de cette résolution, et le discours du président américain à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, quelques jours avant, était annonciateur de ce plaidoyer pour une société civile libre et indépendante, notamment dans les pays où son champ d'action est restreint par les gouvernements antidémocratiques. Quelle victoire pour la société civile de par le monde qui a enfin réussi à faire entendre sa voix ! Nous publions ci-dessous de larges extraits de cette résolution qui fera date.

    «Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies, s’inspirant de la Charte des Nations unies, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et des autres instruments relatifs aux droits de l’homme ; réaffirmant les objectifs et les principes énoncés dans la Charte ainsi que les droits et les libertés fondamentales consacrés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ; rappelant que les États membres de l’Organisation des Nations unies se sont engagés à promouvoir en coopération avec l’Organisation le respect et l’exercice universels des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; ... réaffirmant que toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques et que nul ne peut être obligé de faire partie d’une association ; reconnaissant l’importance du droit de réunion et d’association pacifiques pour la pleine réalisation des droits civils et politiques, et des droits économiques, sociaux et culturels ; considérant que le droit de réunion et d’association pacifiques est une composante essentielle de la démocratie qui offre des possibilités inestimables, entre autres celles d’exprimer des opinions politiques, de s’adonner à des activités littéraires et artistiques et à d’autres occupations culturelles, économiques et sociales, de pratiquer sa religion ou sa croyance, de former des syndicats et des coopératives ou d’y adhérer, et de choisir pour représenter ses intérêts des dirigeants qui ont à rendre des comptes.
    Respecter et protéger le droit de réunion pacifique et de libre association
    Rappelant... que l’individu a des devoirs envers autrui et envers la collectivité à laquelle il appartient, et qu’il est tenu de s’efforcer de promouvoir et respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales ; considérant que l’exercice du droit de réunion et d’association pacifiques sans autres restrictions que celles qu’autorise le droit international, en particulier le droit international relatif aux droits de l’homme, est indispensable à la pleine jouissance de ce droit, en particulier là où des individus professent des convictions religieuses ou politiques minoritaires ou dissidentes. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies demande à tous les États de respecter et protéger le droit de réunion pacifique et de libre association dont jouissent tous les individus, y compris en ce qui concerne les élections et les personnes appartenant à des minorités, professant des opinions ou des croyances minoritaires ou dissidentes, ou défendant la cause des droits de l’homme, des syndicalistes et de tous ceux qui cherchent à exercer ou promouvoir ce droit, et de faire en sorte que les restrictions éventuellement imposées au libre exercice du droit de réunion et d’association pacifiques soient conformes aux obligations que leur impose le droit international relatif aux droits de l’homme ; demande au Haut-Commissariat aux droits de l’homme d’aider les États à promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques, notamment par l’intermédiaire de son programme d’assistance technique, à la demande des États, et de coopérer avec les institutions internationales et les organismes des Nations unies compétents pour aider les États à promouvoir et protéger ce droit ; invite la société civile, y compris les organisations non gouvernementales et les autres parties intéressées, qui apporte un concours précieux à la réalisation des buts et des principes de l’Organisation des Nations unies, à promouvoir la jouissance du droit de réunion et d’association pacifiques.
    Signaler les violations du droit de réunion et d’association pacifiques

    Décide de nommer pour trois ans un rapporteur spécial sur le droit de réunion et d’association pacifiques, qui aura pour attributions : de rassembler les renseignements pertinents, notamment quant aux pratiques et aux acquis des États, sur la promotion et la protection du droit de réunion et d’association pacifiques, d’étudier les tendances, les faits nouveaux et les difficultés que présente l’exercice de ce droit et faire des recommandations sur les moyens de le promouvoir et de le protéger sous toutes ses formes; De faire figurer dans son premier rapport un schéma d’examen des pratiques conseillées, y compris les pratiques et les acquis des États, susceptibles de promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques, en prenant largement en considération les éléments de réflexion utiles dont dispose le Conseil. De solliciter des renseignements des gouvernements, des organisations non gouvernementales, des parties intéressées et des autres interlocuteurs compétents en la matière, de recevoir ces renseignements et d’y répondre, en vue de promouvoir et protéger le droit de réunion et d’association pacifiques... De signaler les violations du droit de réunion et d’association pacifiques en quelque lieu qu’elles se produisent ainsi que les faits de discrimination, de menace, de recours à la violence, de harcèlement, de persécution, d’intimidation ou de représailles qui visent les personnes exerçant ce droit, et d’attirer l’attention du Conseil et du Haut- Commissaire sur les cas particulièrement préoccupants. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies engage les États à prêter leur concours et à offrir une coopération sans réserve au rapporteur spécial lorsqu’il exerce ses fonctions, à lui communiquer tous les renseignements qu’il réclame, à répondre rapidement à ses communications et à ses appels urgents, et à donner une suite favorable à ses demandes de visite ; prie le rapporteur spécial de faire tous les ans rapport à l’Assemblée générale et à lui-même sur les activités relevant de son mandat et décide de poursuivre l’examen de la question du droit de réunion et d’association pacifiques conformément à son programme de travail.»
    Djilali Hadjadj

    SOURCE Le Soir d'Algérie

  • Le pardon pour terrorisme, deux ans de prison ferme pour un sandwich, drole de main tendu!!!!l' impunitée totale pour les voleurs depuis 62, état de banane,et kiwi

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    C'est la semaine où le Premier ministre Ahmed Ouyahia réitérait devant l’APN que « la main de l’Etat demeure tendue à tous les citoyens égarés qui sauront encore se ressaisir pour bénéficier de la clémence de leur pays », que le jeune Farès de Oum El Bouaghi a écopé de deux ans de prison ferme et de 100.000 dinars d'amende pour n'avoir pas jeûné fin août durant le ramadan.

    Bouchouta Fares, 27 ans, a été déféré devant la justice d'Oum El Bouaghi et a été condamné lundi à cette peine pour "atteinte à un précepte de l'islam".
    Farès n'est pas un terroriste. Aussi ne bénéficie-t-il pas de la rahma. Alors que le terroriste est arrêté pour port d'armes puis grâcié au mépris d'une loi réelle (les dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale), Fares est condamné pour port de sandwich puis condamné au nom d'une loi fictive : il n'y a aucun texte qui punit les citoyens pour "atteinte à un précepte de l’Islam". Mais de cela, le procureur d'Oum-El-Bouaghi n'en a cure : il n'est pas chargé de rendre la justice.
    Tout ça pour dire que c'est un peu de la faute à Farès : il aurait dû intégrer un groupe armé au lieu d'un groupe de non-jeûneurs.

    Cela dit, Farès a été "capturé" comme un terroriste. On lit, en effet, dans le journal : "Agissant sur renseignement, la police de la localité proche de Ain el Beida, a fait une descente dans un lieu abandonné du centre-ville à la recherche d'un groupe de non-jeûneurs. Tous ont pu prendre la fuite à l'exception de Fares qui a ensuite été placé sous mandat de dépôt".

    Maintenant qu'il est considéré comme terroriste pour n'avoir pas jeûné, Farès va-t-il bénéficier des mesures de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ?  Pourquoi pas ? Ahmed Ouyahia l'a répété devant les députés : la main de l’Etat demeure tendue à tous les citoyens égarés qui sauront encore se ressaisir pour bénéficier de la clémence de leur pays. Et il a ajouté ceci : " Les pouvoirs publics tiennent à mettre en œuvre rigoureusement les dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale "

    K.H

  • ALGÉRIE-KOWEÏT : Une coopération pas si concrète

    Arrivé hier matin à Alger pour une visite officielle de deux jours, l’émir du Koweït, Cheikh Sabah Al Ahmad Al Jaber Al Sabah, en tournée depuis lundi dernier au Maghreb, marque ainsi sa deuxième halte, après celle effectuée en Tunisie. La visite s’inscrit, souligne un communiqué de la présidence relayé par l’APS, dans le cadre de la «consolidation des relations de fraternité et de la coopération bilatérale avec l’Algérie». Une coopération d’un niveau plutôt «très limité», vu le volume annuel d’affaires entre les deux pays et le peu d’investissements koweïtiens réalisés en Algérie.

    De tous temps, les engagements des opérateurs de cet émirat pétrolier du Golfe arabe n’ont que rarement dépassé le stade d’intentions, souvent annoncées avec bruit. Et la coopération bilatérale entre les deux pays a été beaucoup plus marquée par le scandale financier ayant secoué le Fonds algéro-koweïtiens d’investissement (Faki) et qui a subi un préjudice de 800 milliards de centimes, détournés sous forme de transferts à l’étranger ou de crédits non remboursés et dont les principaux accusés demeurent en fuite, que d’affaires fructueuses. Le Faki, créé en 1988 à l’issue de la quatrième session de la commission mixte, tenue une année avant, soit en 1987, pour justement promouvoir l’investissement koweïtien en Algérie, fut ainsi détourné de sa vocation initiale. Depuis, d’innombrables projets ont été annoncés pompeusement tout au long des années 1990 et début 2000, mais n’ont jamais été réalisés. La commission mixte ne s’est plus réunie depuis et ne s’est «réveillée» qu’au mois de novembre 2008, soit 21 ans après, au cœur du scandale du Faki. Plusieurs accords ont été quand même signés, notamment dans le domaine du transport aérien, lequel prévoit l’ouverture d’une ligne aérienne entre Koweit-City et Alger avec 7 vols hebdomadaires, et ce, à l’issue de cette 5e session de la commission mixte, une session tenue à Alger après la visite du président Bouteflika au Koweït en avril de la même année. Outre la création d’une société d’investissement algéro-koweïtienne pour faciliter aux investisseurs koweïtiens et algériens de monter des affaires. La 6e session de cette même commission, tenue en juin dernier à Koweit-City, a encore accouché de six nouveaux accords et conventions de coopération. Respectivement, dans les domaines de l’énergie, les transports, l’agriculture, les ressources en eau, la formation et l’enseignement professionnels et la culture. Elle a également institué le «Comité de suivi de la coopération bilatérale», devant se réunir entre deux sessions de la commission mixte pour «faire le bilan de l’état d’exécution des recommandations arrêtées d’un commun accord». Mais, pour le moment, aucun bilan officiel n’est encore rendu public et les quelques bribes d’informations relayées ici et là font état d’une coopération pas si concrète entre les deux pays arabes. Il convient de noter dans ce sens les engagements pris par les groupes Kuwait Investment Building (KIB), National Bank of Kuwait (NBK) et Babitine. Le premier compte construire un centre touristique à Aïn Taya, à l’est d’Alger. Le deuxième a tenu à être opérationnel en Algérie à travers une filiale de sa banque courant 2009 et le troisième mise plutôt sur une aventure industrielle et le montage d’une usine de construction de voitures à Tiaret et une autre de plâtre blanc à Laghouat. Des projets qui n’ont toujours pas vu le jour. Et encore, pas de liaison jusqu’ici entre Alger et Koweit-City. Sur le plan politique, les divergences de vue sont aussi criantes, surtout pour ce qui a trait au règlement du conflit palestinien. Le sommet de Doha, en 2009, auquel a appelé l’émir du Qatar pour dénoncer les agressions israéliennes contre le peuple palestinien, boycotté par l’Égypte, l’Arabie saoudite et le Koweït, rappelle bien les positions de chacun. Bref, Alger est la deuxième halte de l’émir koweïtien, en tournée au Maghreb qui intervient après le double sommet de Syrte en Libye — le 2e sommet arabo-africain et celui extraordinaire de la Ligue arabe — et qui le conduira également au Maroc et enfin en Mauritanie. Avec la Tunisie, la coopération est déjà forte de 35 conventions dans tous les domaines, surtout financiers, et où les Koweïtiens sont présents à travers la production du ciment. Cette visite donnera-telle un nouveau souffle à la coopération avec l’Algérie ? Rien n’est moins sûr...

    L. H.

    Source : http://www.lesoirdalgerie.com

  • De l’État défaillant à l’État déliquescent

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    Un État défaillant se manifeste par cinq facteurs. 1- L’absence de l’État de droit : la justice est au service du pouvoir, d’où l’expression de “hogra” et le phénomène des “harragas”. 2- L’absence de l’État régalien, à savoir l’incapacité de l’administration à exercer ses prérogatives de puissance publique. Il y a absence de l’État et le sentiment que le pays est à l’abandon. 3- L’économie défaillante : cycle de mauvaise croissance et de récession ; pays exportateur de richesses et importateur de pauvreté, économie de rente distributive au lieu d’économie productive. 4- L’absence de légitimité de l’État : les institutions officielles souffrent de manque de représentativité, à savoir faible taux de participation aux élections, fraude électorale, l’efficacité des acteurs de la société civile dépend de leur proximité des figures importantes du régime, vide institutionnel et dilution des responsabilités, une opposition émiettée. 5- La fragilisation de la société : la destruction des classes moyennes, la paupérisation des populations, la perte de la morale collective, la déprime est partout, la pauvreté et la malvie se côtoient. Un État déliquescent se caractérise par la généralisation de la corruption, l’institutionnalisation de l’ignorance et de l’inertie, le culte de la personnalité, la centralisation du pouvoir de décision entre un nombre réduit d’individus aux lieu et place des institutions habilitées, l’émiettement du pouvoir entre les différents clans à l’intérieur du système. Le pays persistera, alors, dans la situation de non-gouvernance avec la forte probabilité de vivre en même temps la violence sociale et la violence terroriste. C’est alors la trappe de misère permanente et la porte ouverte à la dislocation de l’unité nationale et le danger sur l’unité du territoire.

    Cette dérive peut survenir par la violence, en conséquence de la corruption généralisée et/ou de la perte de morale collective. Mais elle interviendra inéluctablement avec la diminution sensible de la rente. Le programme de 286 milliards US $ de 2010-2014 peut servir d’illustration du sentier de cette dérive. Il faut noter que ce programme ne sera pas financé par les réserves de changes. Celles-ci servent à financer les importations. Il sera financé, dans le cas algérien, par une partie des recettes fiscales pétrolières. En clair et avec un prix de baril à 70 $ (cours actuel), ce programme sera financé par l’équivalent de 4,8 milliards de barils de pétrole exportés. Cela représente 40% des réserves prouvées de pétrole estimées à 12,2 milliards de barils à fin 2008 !
    Il faut d’autant s’en inquiéter que nos réserves de pétrole, qui ont augmenté de 23% durant la décennie 1990-1999, n’ont augmenté que de 8% durant la décennie qui vient de s’écouler 1999-2008. Pour le gaz, c’est une augmentation de 28% en 1990-1999 et une baisse de -0,5% en 1999-2008. Il s’agit donc de l’équivalent de 4,8 milliards de barils ponctionnés sur les réserves non renouvelables qui sont un patrimoine des générations actuelles mais surtout des générations futures.

    Lorsque nous parlons de 286 milliards $ d’investissements, nous ne parlons pas d’une épargne réalisée sur des revenus permanents renouvelables à partir de notre travail ou notre développement technologique, mais d’extraction en quelques années d’un patrimoine non renouvelable que la nature a mis des centaines de millions d’années pour constituer.

    C’est aussi l’équivalent de 2,6 millions de barils à exporter chaque jour. À cela, il faut ajouter les barils à exporter pour couvrir le déficit du budget de fonctionnement et ceux qu’il faut extraire pour répondre à la demande intérieure. Dans quelle situation va se trouver le pays à l’achèvement de ce programme, fin 2014 ? Des réserves d’hydrocarbures sur la voie de l’épuisement. Des constructions sans développement qui vont exiger plus d’exportations de ressources naturelles pour financer leur maintenance et leurs frais d’exploitation. Un budget de fonctionnement appelant à plus d’exportation d’hydrocarbures pour combler un déficit très élevé.
    Autrement dit, un fort besoin d’exportation des hydrocarbures face à des réserves de plus en plus rares. La crise est là, la dérive est inéluctable, que peuvent faire les élites pour participer à la solution ? Ce sera l’objet de notre dernière chronique sur ce sujet. En attendant échangez entre vous sur les meilleurs moyens de mobiliser les élites reconstituées pour participer à la solution de la crise. À jeudi prochain.

    Dr Ahmed Benbitour
    Source:Liberté

  • poutine dictateur et medvedev* marionette

    Russie: trois cents manifestants réclament la démission de Poutine

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    le 23.10.10 | 14h57

    Environ trois cents militants d'opposition se sont rassemblés samedi à Moscou pour une manifestation autorisée afin de réclamer la démission du Premier ministre Vladimir Poutine et la dissolution du Parlement.

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    Environ trois cents militants d'opposition se sont rassemblés samedi à Moscou...
     

    Environ trois cents militants d'opposition se sont rassemblés samedi à Moscou pour une manifestation autorisée afin de réclamer la démission du Premier ministre Vladimir Poutine et la dissolution du Parlement.
    Les manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Poutine doit partir", "Fonctionnaires, Arrêtez de voler!" ou encore "Donnez nous des élections anticipées libres". Le rassemblement a eu lieu place Pouchkine, au centre de Moscou, à quelques centaines du mètres du Kremlin.
    Trois militants du mouvement d'opposition "Front de Gauche" auraient par ailleurs été interpellés, selon le chef de cette formation, Sergueï Oudaltsov, cité par l'agence russe Interfax.
    La police de Moscou à pour sa part indiqué à l'agence Ria Novosti qu'aucune interpellation n'avait eu lieu samedi.
    La plupart des manifestations d'opposition ne sont pas autorisées par les autorités moscovites et la police les disperse dès lors sans ménagement.

    AFP
  • ou ,tu était lorsqu'elle a perdu son industrie?vielle guibarde

    L’Algérie a perdu son industrie

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    zoom | © Malika Taghlit
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    Malgré quelques reprises, l’industrie se voit de plus en plus marginalisée et n’a participé qu’à près de 5% de la valeur ajoutée globale de l’année dernière, soit moins que la part des services de l’administration. Cette déclaration faite par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, devant les députés de l’APN lors de la déclaration de politique générale du gouvernement, résonne comme un aveu d’échec.

    Pire, elle se situe en dernière position parmi les secteurs pour sa contribution à la création de richesses nationales. La production nationale connaît des lacunes structurelles et laisse ainsi la place à une progression envahissante des importations de toute nature. Cette situation est qualifiée dans son discours «d’anormale et d’inacceptable, alors que l’Algérie dispose d’une importante base industrielle ayant besoin de relance et de savoir-faire». Les industries manufacturières n’ont pratiquement pas connu de hausses durant plusieurs années, notamment depuis que notre pays est passé de l’économie dirigée à l’économie de marché, malgré les sommes colossales injectées.

    Il faut reconnaître aussi que l’industrie du secteur public n’a pas les moyens et ne pourra pas concurrencer celle du secteur privé.
    Cette industrie, fortement implantée à l’Est algérien, vit les mêmes difficultés : des usines à l’arrêt, des travailleurs qui n’ont pas perçu de salaire depuis plusieurs mois et du matériel qui a coûté cher à l’abandon. Une situation qui n’a pas pu être corrigée par l’Etat. La relance des entreprises publiques industrielles s’est vu mise en attente de repreneurs privés nationaux dont les capacités financières limitées les excluaient de l’accès aux unités industrielles d’envergure et en attente de partenaires étrangers, dont certains ont choisi de confiner l’économie algérienne au rang de simple marché.

    La stratégie algérienne dite «des industries industrialisantes» a montré ses limites dès le milieu des années 1980 à la suite de la baisse drastique des revenus pétroliers qui avaient servi à la financer. Dans la stratégie de redéploiement industriel, de nombreuses contraintes persistent et se transforment souvent en obstacles par rapport aux objectifs recherchés : règlement de la question du foncier économique, réglage des mécanismes de financement, mise en relation des entreprises et des universités et centres de recherche, accès des entreprises aux TIC et leur mise en réseau, portails d’entrée des entreprises et leur accès aux informations et centres experts mis à leur disposition, regroupements en réseau des entreprises, création de noyaux de coordination entre les différentes activités de production, de distribution et d’exportation…           

    Kamel Benelkadi
  • APN, ce que n'a pas dit Ouyahia:5 et fin.L'ALGERIE EN MAL DE GOUVERNANCE

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    12.- Dans le cadre, de la bonne gouvernance, l’organisation internationale Transparency International dans son indice de perception de la corruption dans son rapport annuel paru le 17 novembre 2009, classe, ironie de l’histoire, l’Algérie et l’Egypte sur un même pied d’égalité comme les pays connaissant un haut degré de corruption avec un score déplorable de 2,8 sur 10, tous les deux se retrouvant à la 111ème place sur 180 pays.  L’on sait que les auteurs de l’IPC considèrent qu’une note inférieure à 3 signifie l’existence d’un « haut niveau de corruption  au sein  des institutions de l’Etat » et que des affaires  saines à même d’induire un développement durable ne peuvent avoir lieu, cette corruption favorisant surtout les activités spéculatives. Ainsi,  l’Algérie  par rapport à 2008, chute de 3,2 à 2,8 sur 10 allant de la 92ème place en 2008 à la 111ème en 2009,  perdant  20 places, ce qui la ramène à l’année 2005 où elle avait obtenu une note de 2,8 sur 10.  Toujours au niveau des rapports internationaux, une   récente étude datant de mars 2010  réalisée par la Global Financial Integrity (GFI) et publiée à Washington DC (USA), a classé  l’Algérie au troisième rang au niveau continental, des pays ayant un haut débit de sortie financière illicite.  Intitulée « les flux financiers illicites en provenance d’Afrique: ressource cachée pour le développement », l’étude s’est concentrée davantage sur les sorties financières illicites d’une seule source  » mauvaise évaluation des prix du commerce ». Réalisée sur la période s’étalant de 1970 à 2008, cette étude a relevé que l’Afrique a perdu plus de 1,8 billions de dollars de sorties financières illicites en plaçant le Nigeria au sommet de l’échelle  avec 89,5 milliards de dollars, suivi de  d’Egypte (70,5), l’Algérie (25,7), le Maroc (25), et l’Afrique du Sud (24,9). Ainsi,  le flux massif de capitaux illicites hors de l’Afrique dont l’Algérie  est facilité par un système d’ombre financier mondial, comprenant les paradis fiscaux, territoires à secret, les sociétés déguisées, les comptes anonymes et des fondations fictives Selon la même étude, cette sortie de fonds épuise les réserves en devises, accroît l’inflation, réduit les rentrées fiscales, annule l’investissement, et compromet le libre-échange. Son plus grand impact a été relevé, notamment, sur ceux qui sont au bas des barèmes de revenus dans leurs pays, la suppression des ressources qui pourraient être utilisées pour réduire la pauvreté et la croissance économique. Ce rapport insiste sur la nécessaire transparence pour restreindre la tendance de cette sortie de fonds et également la concertation internationale autour de ce phénomène,  car, s’il y a des  pays corrompus il y a forcément  des  pays plus corrupteurs que d’autres.

    13.- Face à cette situation, nous assistons tant à une instabilité juridique  perpétuelle qu’à un changement de politique économique, facteurs liés, qui limitent les secteurs dynamiques et découragent les entrepreneurs publics et privés  dans le cadre de l’allocation sectorielle d’investissement, les orientant  vers les activités spéculatives. Du point de vue organisationnel, après les sociétés publiques (1965/1997), en  1988, l’Etat crée 8 fonds de participation qui étaient chargés de gérer les portefeuilles de l'Etat  et  en 1996,  11 holdings en plus des 5 régionaux avec un Conseil national des privatisations. En 2000, nous assistons à leurs fusions en 5 méga holdings et la suppression du Conseil national des privatisations.  En  2001,  l’Etat algérien  dissout les holdings  et met en place  des  sociétés  de  gestion  des participations (SGP)   chargées à la fois  de la privatisation et les capitaux marchands de l’Etat, dont 11 établissements financiers relativement autonomes.  Lors de différents Conseils de gouvernements tenus durant toute l'année 2007, une nouvelle organisation est proposée par le ministère de la Promotion de l'Investissement, ( les deux grandes sociétés hydrocarbures Sonatrach  et Sonelgaz, régies par des lois spécifiques n’étant pas concernées), articulée autour de quatre grands segments : des sociétés de développement économique qui relèvent de la gestion  exclusive de l’Etat gestionnaire ; des sociétés de promotion et de développement en favorisant le partenariat avec le  secteur privé international et national ; des sociétés de participation de l’Etat appelées à  être privatisées à terme ; et  enfin, une société chargée de la liquidation des entreprises structurellement déficitaires. Courant février 2008, cette proposition d'organisation, qui n'a pas fait l'unanimité au sein du gouvernement et certainement au niveau de différentes sphères du pouvoir, est abandonnée.   Aussi, après la feuille de route que s’était  tracée l’ex ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements (MIPI), n’ayant  pas recueilli le consentement, annonce officiellement  fin 2009, la dissolution prochaine  des SGP devant revenir  à l’ancienne tutelle des Ministères. Parallèlement, l’on assiste au  gel des  privatisations, dont d’ailleurs , le bilan  est dérisoire faute  d’un non consensus au niveau des différentes sphères du pouvoir  ,  puisque  477 sociétés ont été privatisées depuis 2003 sur plus de 1200 jusqu'au premier trimestre de l'année 2008 concernant  des unités marginales,  ayant permis  au trésor public seulement  140 milliard de dinars (1,8 milliard de dollars). Cette évolution organisationnelle des capitaux marchands de l’Etat, ne peut   être séparée des différentes politiques économiques entre 1963/2010. Ainsi face à cette situation le gouvernement algérien depuis 2009 entreprend une nouvelle réorientation de sa politique économique.

    En conclusion, les  nouvelles mesures projectionnistes  permettront–elles de relancer l’outil de production  et  les entreprises nationales, pourront-elles répondre aux défis liés à la réalisation du programme de développement national 2010/2014 de 286 milliards de dollars analysé précédemment ? Doit-on continuer toujours d’assainir ou n’est-il pas préférable de projeter des investissements nouveaux pouvant tenir tête à la concurrence internationale ? Les entreprises locales profiteront–elles de cette situation  de rente  pour pousser  à une meilleure intégration et combien d’entreprises publiques et privées locales ont –elles des laboratoires de recherche appliquée digne de ce nom y compris Sonatrach ? Aussi, de  plus en plus d’experts algériens  recommandent  qu’au lieu de cette vision juridique peu opérante des 49/51% lui soient  substitués  la balance devises excédentaire et  l’apport technologique et manageriel pour tout investissement étranger. A cela s’ajoute la nécessaire  cohérence et  visibilité qui sont les principes cardinaux du monde des affaires. Faute de quoi, ces  mesures auront  un impact très mitigé  sur l’accumulation c'est-à-dire le développement futur du pays. Après une période d’ouverture 2000/2007, depuis 2008/2010, l’Etat algérien affiche nettement  une volonté de retourner au tout Etat gestionnaire  en restreignant les libertés économiques. Le pouvoir d’Etat  veut  tout régenter, limiter l’autonomie des entreprises publiques, soumette le secteur privé local à sa propre logique et  également limiter le secteur privé international  avec une logique  essentiellement administrative  juridique- (participation majoritaire dans le  capital) invoquant le contrôle  des secteurs stratégiques sans délimitations précises. Toutes les actions  depuis 2009, semblent aller dans ce sens, comme en témoigne  le gel de l’autonomie des entreprises publiques   avec une gestion administré, les gestionnaires publics attendant les ordres d’en haut et de surcroît sans planification  stratégique  des autorités de tutelle. De nombreuses sociétés à capitaux publics sont retournées depuis 2009 dans le giron des ministères de tutelle, mettant fin de fait à leur autonomie. Ce retour au dirigisme inquiète les gestionnaires du secteur public. Selon nos enquêtes auprès des gestionnaires publics, les  réponses fréquentes sont  les  suivantes : « nos clients sont nos chefs. Ils nous donnent du travail et des ordres. On ne peut pas les contredire, contester une décision, ou refuser un projet parce qu’il n’est pas rentable. On ne peut pas traiter avec eux sur une base économique ; le dirigisme signifie que le politique va primer sur l’économique.  Plus inquiétant, des informations font état de la volonté du gouvernement de réduire au maximum les prérogatives des gestionnaires publics au profit des ministres.  Cette politique fait peur aux gestionnaires publics qui prennent le moins possible d’initiatives pour éviter de se retrouver en prison. Or la définition de l’entreprise et du manager c’est la prise de risque  et sans cela l’on ne peut aller à l’innovation et conquérir des marchés où la concurrence internationale est vivace. Et dans ces conditions est-il possible  de préparer l’après  hydrocarbures ? Il s’agira d’éviter  les graves   dérives et dangers de l'économie prédatrice et mafieuse afin  qu’entre   2010 et 2015, l’Algérie puisse doubler le produit intérieur brut, soit 320 milliards de dollars à prix constants 2010, avec une diminution des sections rentes si elle veut éviter  de graves dérives sociales et politiques. Pour cela la bonne gouvernance à tous les niveaux sera déterminante. Les réformes impliquent donc une  société où domine un Etat  de droit, où c’est  la norme du droit qui devrait reprendre sa place pour légitimer le véritable statut de la citoyenneté. Le  passage de l’Etat de  « soutien » à l’Etat de droit est de mon  point de vue un pari politique majeur car il implique tout simplement un nouveau contrat social  et politique entre la Nation et l’Etat. En bref, la présentation du bilan économique 2004/2009 avec le manque de visibilité entre 2010/2014 du gouverneur et du premier ministre devant le parlement montre clairement un paradoxe : une  aisance financière, du moins à court terme, grâce à des facteurs  exogènes  et non d’une bonne gouvernance  et  des inquiétudes pour l'avenir de l’Algérie.

    Docteur Abderrahmane MEBTOUL 

    Expert International, professeur d’Université

  • mentez ,tjr mentir pour garantir la périnitee des gouvernants taiwans

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    La menace terroriste a «très fortement régressé», selon Ouyahia ,selon votre sup zerhouni terro residuel,pourquoi vous mentez!!

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    Le premier ministre, Ahmed Ouhahia, a estimé jeudi le 21 octobre que la menace terroriste sur la sécurité des citoyens et des biens "a très fortement régressé même si la vigilance est toujours requise".

    "Cela est très largement dû à la courageuse politique de concorde civile puis  de réconciliation nationale, engagée par le président de la République avec un appui unanime du peuple souverain» souligne Ouyahia dans un document annexe à la déclaration de politique générale présentée à l’assemblée nationale.

    Selon lui, "cette politique a permis l'avènement d'un consensus national contre le terrorisme, contribuant à l'isolement des derniers groupes terroristes rejetés par la population, et encourageant ainsi des redditions continues, d'autant que les pouvoirs publics tiennent à mettre  en oeuvre rigoureusement les dispositions énoncées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale".

    Le premier ministre a par ailleurs souligné que la lutte contre ce qu’il qualifiera de «derniers réduits du terrorisme» sera poursuivie avec la même détermination, en même temps que la main de l'Etat demeurera tendue à tous les citoyens égarés.

    "Ce résultat se concrétisera encore plus vite dans les régions où subsistent  encore quelques groupes terroristes avec une coopération totale de la population  qui est la cible de ces criminels", est-il encore déclaré.

    "Ce même résultat sera également conforté grâce à la vigilance permanente  des citoyens pour se prémunir contre les lâches tentatives d'attentés terroristes" selon lui.         

    Cela avant de rappeler que «la défaite» du terrorisme en Algérie «est aussi le fruit de l'engagement héroïque des forces de sécurité, à leur tête l'Armée nationale populaire (ANP),  et à leurs côtés aussi des citoyens volontaires». 

    Elwatan.com
  • Plus de 300 intoxications alimentaires dans la région de Mostaganem

    C’est une véritable avalanche d’intoxications alimentaires qui s’est abattus sur la région de Mostaganem. 

    Après celle ayant touché 65 enfants et adolescents de la commune de Mesra en milieu de semaine, les services de veille sanitaire ont enregistré une extension de cette intoxication à 235 autres citoyens habitant la même localité. Ce qui portera le nombre de personnes concernées à 300 patients. 

    Pour l’instant, le dénominateur commun à ces victimes serait une boulangerie du centre de Mesra où elles auraient consommé des pâtisseries fraiches. Ensuite ce sont les internes de l’école para médicale de Mostaganem, au nombre de 27 qui ont été victimes d’une intoxication alimentaire.

    Dans ce cas, ce sont les ingrédients consommés lors du petit déjeuner qui seraient responsables de l’intoxication. La plupart des patients ont été soignés sur place grâce à l’intervention du service médical de la protection civile du chef lieu de wilaya; 6 cas jugés graves ont été évacué vers l'hôpital de Mostaganem.

    On append également auprès des services de santé que des cas sporadiques d’intoxications ont été observés dans les localités de Bouguirat, Touahria, Mansourah et Saf Saf.

    En réaction à cette série d’intoxications, les services de contrôle de la qualité auprès de la wilaya ont procédé à des contrôles de l’hygiène au niveau des boulangeries pâtisseries de la ville. Suite à cette opération, pas moins de 11 boulangeries ont été fermées pour défaut d’hygiène.

    Yacine Alim
  • Plus de 300 intoxications alimentaires dans la région de Mostaganem

    C’est une véritable avalanche d’intoxications alimentaires qui s’est abattus sur la région de Mostaganem. 

    Après celle ayant touché 65 enfants et adolescents de la commune de Mesra en milieu de semaine, les services de veille sanitaire ont enregistré une extension de cette intoxication à 235 autres citoyens habitant la même localité. Ce qui portera le nombre de personnes concernées à 300 patients. 

    Pour l’instant, le dénominateur commun à ces victimes serait une boulangerie du centre de Mesra où elles auraient consommé des pâtisseries fraiches. Ensuite ce sont les internes de l’école para médicale de Mostaganem, au nombre de 27 qui ont été victimes d’une intoxication alimentaire.

    Dans ce cas, ce sont les ingrédients consommés lors du petit déjeuner qui seraient responsables de l’intoxication. La plupart des patients ont été soignés sur place grâce à l’intervention du service médical de la protection civile du chef lieu de wilaya; 6 cas jugés graves ont été évacué vers l'hôpital de Mostaganem.

    On append également auprès des services de santé que des cas sporadiques d’intoxications ont été observés dans les localités de Bouguirat, Touahria, Mansourah et Saf Saf.

    En réaction à cette série d’intoxications, les services de contrôle de la qualité auprès de la wilaya ont procédé à des contrôles de l’hygiène au niveau des boulangeries pâtisseries de la ville. Suite à cette opération, pas moins de 11 boulangeries ont été fermées pour défaut d’hygiène.

    Yacine Alim
  • l'algerie mon beau pays,devenu ,la honte des pays à cause des gouvernants non elus, traitres au principe du 1er novembre


     

    Deux ans de prison ferme pour un non-jeûneur

    Dérive judiciaire à Oum El Bouaghi

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  • Dérive judiciaire à Oum El Bouaghi sans précedent et chakib et les géneraux ,boutef qui bouffent les millirds en dollars !!!! justice corrumpue jusqua la lie


     

    Deux ans de prison ferme pour un non-jeûneur

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    L’affaire remonte à la fin du mois d’août dernier, lorsque ce jeune de 27 ans a été arrêté lors d’une descente de police pour non-observation du jeûne. Les organisations des droits de l’homme dénoncent une énième atteinte à la liberté de culte.

    Contrairement à l’issue du procès de Aïn El Hammam et celui, bien avant, des non-jeûneurs de Biskra qui tous ont fini par être relaxés, à Oum El Bouaghi par contre, la justice n’a pas jugé utile d’appliquer la jurisprudence dans l’affaire qui implique un autre non-jeûneur. La cour d’Oum El Bouaghi a condamné en effet, lundi dernier, le jeune Bouchouata Fares à une peine de deux ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour atteinte à un précepte de l’Islam.Une décision inspirée de l’article 144 bis du code pénal, venue confirmer le verdict rendu il y a quelques semaines par le tribunal de première instance.

    L’affaire, qui a provoqué la stupeur au sein de la population de Aïn El Beïda, remonte à la fin du mois d’août, en plein milieu du Ramadhan. Agissant sur renseignement, la police de Aïn El Beïda (25 km au sud-ouest d’Oum El Bouaghi) a effectué une descente dans un lieu abandonné, au centre-ville, à la recherche d’un groupe de citoyens qui était en train de casser la croûte au beau milieu de la journée. Sur place, les policiers n’ont pu arrêter qu’un seul parmi les présumés non-jeûneurs, alors que les autres ont réussi à prendre la fuite.

    Le jeune homme, âgé d’environ 27 ans, a ensuite été présenté devant le procureur de la République qui a décidé de le placer sous mandat de dépôt. Dans sa plaidoirie, maître Belaïd, avocat de la défense, a vainement tenté, lundi, de convaincre le tribunal de l’inexistence de loi qui condamne les récalcitrants et qu’il relève de la liberté individuelle de ne pas pratiquer tel ou tel précepte. Le verdict a été prononcé tard dans la journée. Pour le même grief, le jugement diffère d’un tribunal à un autre.

    S’agit-il d’une justice à deux vitesses ? Selon maître Mustapha Bouchachi, «les magistrats d’Oum El Bouaghi ou d’ailleurs ne sont pas tenus de rendre le même verdict que celui de Aïn El Hammam, mais en tout cas, ce genre de poursuite n’a aucun fondement juridique». Le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) réitère aussi la position de son organisation sur ce genre de procès à la mode, lié à un excès de zèle et de religiosité de la part de l’institution judiciaire, en dépit du fait que la liberté de culte soit garantie par la Constitution algérienne. «Nous considérons que c’est une atteinte à la liberté de culte.

    Ce genre de condamnation fait plus de mal à l’Algérie et à l’Islam lui-même. Nous donnons l’image d’un pays fermé», souligne notre interlocuteur. «Bien sûr, on est tenu de respecter la foi des autres, mais si on s’amuse à ça, on va mettre en prison des gens qui ne font pas la prière et ne vont pas au hadj», ajoute-t-il. Le jeune Fares Bouchouata n’a droit qu’à un dernier recours devant la Cour suprême et, peut-être, à un autre élan de solidarité de la part de l’opinion publique.                                           

    Nouri Nesrouche

     

  • au musé le fln ou en prison!!!!!!!

  • Des projets arabes douteux relancés par Bouteflika (PARTIE 1) : Nouvelle phase dans la lutte des clans en Algérie ?

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    Bouteflika a-t-il repris du poil de la bête ? Allons-nous vers d'autres scandales Djezzy ? Toujours est-il que ses " amis investisseurs" émiratis et koweitiens qui furent éconduits par le gouvernement Ouyahia en 2009 sont de retour après que le Conseil national des investissements (CNI) eût agréé d'importants projets émiratis et ressuscité des projets  bloqués en Algérie par Ouyahia car jugés non seulement douteux mais aussi contraires à l'intérêt national.

    On parle d'un complexe à Moretti, près de Sidi Fredj, comprewnant un hôtel 5 étoiles, des tours résidentielles, un centre commercial et une marina, le tout pour une valeur de 41 milliards de dinars. Smaïl Mimoune, ministre du Tourisme, avait indiqué, par ailleurs, dans une déclaration à la radio, il y a quelques semaines, que  le groupe Emirat International Investments Company (EIIC) est détenteur d'un projet  de construction pour un montant estimé à 13 milliards de dinars, qui devrait permettre d'ériger un hôtel 5 étoiles, 162 appartements  et un centre d'affaires. L'autre  projet, débloqué par le CNI est le fameux Dounia Park, un grand ensemble de loisirs et d'infrastructures diverses évalué à 5 milliards de dollars, situé au sud-ouest d'Alger.

    En visite officielle de deux jours, en Algérie, le président du conseil national de la fédération des Emirats Arabes Unis, Abdelaziz Abdallah El Ghoreir a été reçu mercredi 13 octobre par le président Abdelaziz Bouteflika. Le visiteur émirati a annoncé le retour des "investisseurs".  Il a clairement affiché la couleur : il est venu « appuyer tous les investissements dans les domaines immobilier, touristique, financier et pétrolier ».
    Or, ces projets avaient été tous été jugés douteux en leur temps par Ouyahia.
    Ouyahia avait découvert que les hommes d’affaires arabes se ruaient sur Alger…mais sans argent ! Temmar lui-même jugeait le niveau d’investissements arabes « insuffisant ». Les « investisseurs » arabes veulent des avantages fiscaux et des secteurs de rente, comme le tourisme ou la téléphonie. “Le gouvernement ne peut pas aller plus loin. Sur les plans des impôts, nous ne pouvons pas simplifier plus que ne l’avons fait”, fut obligé de rrépondre Temmar. N’empêche : en 2007, on dénombre 251 projets arabes qui ont obtenu des décisions d’octroi d’avantages accodrdés aux « jeunes entrepreneurs » !
    Bouteflika discutait directement pour les grands projets : l’extension du réseau de la téléphonie avec Orascom, un village touristique à Annaba avec le groupe Sidar, un hôtel cinq étoiles, à Moretti avec une investisseur émirati et Donia-Parc… Il reçoit deux grands groupes, Emaar et le holding Quodra”.
    Emaar décroche un fabuleux contrat : la promotion et le développement de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, la création d’une ville de santé à Staouéli (Alger) et le développement de la zone touristique Colonel Abbas (Tipaza). Le groupe annonce la réalisation de 70 tours à caractère administratif, hôtelières et commerciales et prétend déployer un investissement qui variera de 25 à 30 milliards de dollars sur une période de 12 années». Le chiffre fait rire le ministre de l’Industrie et de la Promotion de l’investissement, Hamid Temmar, qui a dû apporter un rectificatif, en vue de réduire le montant.
    Puis ce fut le jackpot : Bouteflika confie aux Emiratis cinq grands projets pour l’aménagement de la ville d’Alger et ses environs. Un marché énorme puisque les investisseurs arabes ne veulent rien moins que transformer Alger en «cité du bien-être» avec un centre-ville «dynamique et harmonieux», une baie dotée d’hôtels luxueux, de bureaux et appartements de haut standing, d’aires commerciales de produits de luxe, d’aires de loisirs et un nouveau front de mer long de 4,4 km, avec ses marinas et ses canaux d’eau

    "La parole de Bouteflika ne compte plus"

    Rappelons que ces investisseurs  qui reviennent en 2010, furent chassés par Ouyahia en 2009.
    Tous les investisseurs arabes qui avaient reçu des assurances de la part du président Bouteflika s'étaient vues opposer une fin de non-recevoir de la part du gouvernement algérien. Ainsi, la compagnie « Ports de Dubaï », qui devait parapher l’accord pour la gérance du port d’Alger, avait été priée d’annuler son déplacement à Alger, Le projet relatif à la gérance du port d’Alger fut abandonné. La compagnie « Ports de Dubaï » dit pourtant avoir fourni « garanties et privilèges » et reçu des assurances de « haut lieu » !
    D’autre part, le groupe émirati Eemar avait été informé de « changements de décisions » à propos de ses projets touristiques et industriels en Algérie, et qui semblent aussi avoir été abandonnés.
    La situation était à ce point déroutante qu’on lit ceci dans El-Khabar : « Les investisseurs arabes se demandent qui est le véritable décideur dans le domaine économique, et pourquoi est-ce que la réalisation de ces projets, qui sont sensés être bénéfiques pour l’Algérie, a enregistré tout ce retard. ».
    Le quotidien qui parle de « 50 milliards d’engagements officiels d’investissements arabes qui n’ont pas été concrétisés », avait souligné que ces projets d’investissement restent en suspens « bien qu’ils aient reçu l’accord et la bénédiction des plus hautes sphères de l’Etat. »

    Ce fut le cas du géant émirati de l'immobilier Emaar qui annonça son départ d’Algérie, invoquant « les difficultés rencontrées dans le pays pour pouvoir concrétiser ses projets. »  Selon la société, l'affaire "échappe à la volonté d'Emaar", qui "avait préparé des plans pour de grands projets immobiliers en Algérie et remis ces plans aux autorités compétentes pour obtenir les autorisations nécessaires". Manière de pointer du doigt les dites autorités.

    Ainsi, selon le journal Echourouk, le groupe Emaar avait fait appel au président Bouteflika pour "lever l’embargo" imposé à ses opérations en Algérie et "arrêter la campagne de désinformation menée à son encontre par certaines parties qui ne veulent pas d’investissements arabes en Algérie."

    Une source responsable au sein du groupe avait déclaré à Echourouk que certaines parties « connues pour leur opposition aux investissements arabes » ne se sont pas contentées d’entraver la concrétisation de ces projets, mais ont été jusqu’à mener des campagnes de désinformation virulentes dans l’objectif de discréditer le groupe en Algérie.

    Pourquoi ce retour alors en 2010?
    Sommes - nous dans une nouvelle phase dans la lutte des clans en Algérie ?

    Lire la seconde partie : la volte-face d'Ouyahia et le poids des mafias 

    Lamine S.

  • :Gouvernance en Afrique: L’Algérie classée 19e sur 53 pays--- bouriquot de la classe

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    Dans l'édition 2010 de l’indice «Mo Ibrahim» de la gouvernance africaine – rendue publique le 4 octobre –, l'Algérie est classée à la 19e place sur 53 pays évalués. Les normes de bonne gouvernance en Afrique ont noté des améliorations significatives en Angola, Libéria et Togo au cours des quatre dernières années, alors qu’un recul a été noté en Erythrée et Madagascar, selon un sondage sur la qualité de gouvernance en Afrique.

    L’indice «Mo Ibrahim», classe l’île Maurice à la 1re place pour la qualité de la gouvernance, premier parmi les 53 pays africains examinés par la fondation. Avec un score de 82 sur une possibilité de 100, Maurice se classe devant les Seychelles, le Botswana, le Cap Vert, l’Afrique du Sud, la Namibie, le Ghana, la Tunisie, le Lesotho et l’Egypte. L’Algérie se classe 19e sur 53 pays, pas très loin du lot des pays où la mal-gouvernance règne : la Somalie est suivie du Tchad, de la République démocratique du Congo, du Zimbabwe, de l’Érythrée, du Soudan, de la République centrafricaine, de la Guinée équatoriale, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire. L’indice «Mo Ibrahim» est un classement de la Fondation Mo Ibrahim créée par cet entrepreneur britannique d’origine soudanaise, expert du secteur des télécommunications qui porte le même nom. C’est «un instrument de référence de l’évaluation de la gouvernance en Afrique, qui informe les citoyens africains et leur donne les moyens de demander des comptes aux gouvernements et aux institutions publiques». Dans les deux catégories «Développement économique durable» et «Développement humain», la fondation a noté des tendances intéressantes où des améliorations ont été constatées dans plus de quarante pays. L’indice révèle aussi que de «nombreux citoyens africains sont en meilleure santé et bénéficient plus du développement économique qu’il y a cinq ans, Dans la catégorie «Participation et Droits de l’homme», trente des 53 pays africains ont enregistré un recul même si l’analyse de la performance des pays montre quelques progrès sur la parité. D’une manière générale, «les progrès dans le développement économique durable et développement humain contrastent avec la détérioration constatée en matière de droits et de la sécurité des citoyens». L’indice mesure la fourniture des biens et services publics aux citoyens par les gouvernements et acteurs non étatiques à travers 88 indicateurs. La version 2010 inclut un indicateur additionnel évaluant les capacités de recherche statistique. Cet indicateur fournit un aperçu de l’engagement des gouvernements à élaborer des politiques et des évaluations fondées sur des résultats observables. Cependant, le manque de données en Afrique demeure un enjeu crucial pour l’indice et la Fondation. Les données officielles portant sur de nombreux indicateurs- clés de la gouvernance, comme la pauvreté, la santé ou les infrastructures, sont trop éparses ou aujourd’hui obsolètes. Commanditer et élaborer des indicateurs permettant à ces secteurs- clés, entre autres, d’être pris en compte, ainsi que renforcer l’évaluation des domaines de la gouvernance déjà couverts par l’indice est une priorité majeure pour la Fondation.

    LSC