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  • Mohamed Benouis : "Ma fille a été victime d'une tentative de kidnapping orchestrée par un réseau de prostituées mineures"

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    ils sont pas catholique ses seoudiens, tribu korich,wahabite

       	Sarah Benouis, morte à la Mecque le 14 septembre dernier aurait été selon son père victime d'une tentative de rapt par un réseau de prostitution de mineures 

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    Sarah Benouis, morte à la Mecque le 14 septembre dernier aurait...

    Mohamed Benouis, le père de Sarah Benouis jeune fille assassinée à la Mecque, crie sa colère contre la Justice Saoudienne. Blessé dans son âme et sa chair, Mohamed Benouis accuse la Justice Saoudienne de vouloir étouffer le scandale du meurtre de sa fille à la Mecque en s’acharnant uniquement sur deux Yéménites. 

    "Non, ces deux Yéménites ne sont pas les seuls responsables de la mort tragique de ma fille. Ils font partie d’un réseau de prostitution de mineure spécialisé dans le kidnapping des jeunes filles pour les vendre ensuite à des maisons closes qui fleurissent en Arabie Saoudite. Moi je veux que la Justice Saoudienne enquête sur tout ce réseau. Je veux qu'elle mette la main sur le commanditaire de l’enlèvement de ma fille. Je n’accepterais jamais qu’on passe sous silence la mort abjecte de ma fille", a confié, sur un ton révolté et abattu à la fois, jeudi à Elwatan.com Mohamed Benouis, 61 ans résidant à Aïn Tellout, village situé à 50 Km de Tlemcen. 

    Notre interlocuteur ne met pas sa langue dans sa poche. Ce père brisé est indigné par la tournure ridicule que la Justice Saoudienne est en train de prendre dans ce dossier brûlant. On l’a bien compris, le crime de Sarah Benouis est beaucoup plus complexe, et surtout plus tragique, que l’on croyait. Il ne s’agit donc nullement d’une simple agression sexuelle ou d’une tentative de viol qui aurait mal tournée. C'est du moins ce que défend le père de la jeune fille défunte. 

    La jeune Sarah âgé à peine de 14 ans, a été victime d’une tentative de rapt de la part d’un réseau de prostitution de mineure. Le père de la défunte l’affirme haut et fort.

    "Je suis un ancien gendarme, j’ai été sur place pour l’enterrement de ma fille et j’ai fait mes propres recherches. Ces deux Yéménites inculpés ne sont aucunement les seuls responsables. Je suis sur qu’ils ont essayé de l’enlever pour la réduire à la prostitution. On m’a certifié que ces pratiques sont fréquentes la bas et que de nombreux jeunes filles ont connu ce triste sort. Je ne veux pas porter atteinte à la réputation de l’Arabie Saoudite, mais si on étouffe l’affaire de ma fille, je vais saisir les médias et les organismes internationaux pour dénoncer tout cela et réclamer la Vérité", déclare encore Mohamed Benouis.  

    Le père de Sarah affirme en dernier lieu que "personne ne pourra l'intimider" pour l'obliger à se taire. Désormais, il en a ras-le-bol de la légèreté et de l'indifférence avec lesquelles les autorités saoudiennes traitent le meurtre de sa fille. Et il sait bien que son combat pour la justice ne fait que commencer.  

    Abderrahmane Semmar
  • Partenariat : Djoudi invite les Américains à investir en france!!!!!!

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       	Rencontre d’affaires algéro-américaine. Intervention du ministre   	des Finances, Karim Djoudi

    zoom | © APS

    Rencontre d’affaires algéro-américaine....

    Le programme des grands investissements publics, pour les cinq prochaines années, prévoit d'importantes réalisations, notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d'éducation.

    Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a fait part hier de la volonté des autorités algériennes d'impliquer davantage les sociétés américaines dans l'exécution de la politique économique du pays. Intervenant lors de l'ouverture d'une rencontre d'affaires algéro-américaine, M. Djoudi a appelé les opérateurs à bénéficier des différents dispositifs d'encouragement à l'investissement en vigueur. M. Djoudi, cité par l'APS, a souligné que le programme des grands investissements publics, pour les cinq prochaines années, prévoit d'importantes réalisations, notamment dans le BTPH et les infrastructures de santé et d'éducation.

    A cet effet, a-t-il poursuivi, les sociétés américaines sont invitées à prendre part dans la réalisation de ces projets à travers des partenariats avec des entreprises algériennes et dans le cadre de la réglementation en vigueur des marchés publics. De même, le marché algérien offre aux investisseurs américains de «larges perspectives d'exportation pour d'autres marchés communautaires liés avec l'Algérie par des accords d'association, comme l'Union européenne et la Zone arabe de libre-échange», a également expliqué le ministre.

    Voulant rassurer les investisseurs américains sur les modalités de transfert de dividendes, le ministre a expliqué que cette opération est libre, à condition d'être «en règle avec l'administration fiscale». De son côté, l'ambassadeur des Etats-Unis à Alger, David Pearce, a affirmé, lors de son intervention, la disponibilité de ses services pour accompagner tous les opérateurs économiques américains voulant investir dans le marché algérien.

    Soulignant le niveau très appréciable des échanges commerciaux bilatéraux : plus de 11 milliards de dollars en 2009. Par ailleurs, la rencontre organisée dans le cadre de la mission économique américaine à Alger, composée d'une quarantaine d'hommes d'affaires, a permis à ses derniers d'exposer à la partie algérienne leurs préoccupations liées à l'environnement de l'investissement en Algérie.
    Ces préoccupations portaient, entre autres, sur le paiement du commerce extérieur et les modalités du crédit documentaire, les conditions d'importation de biens d'équipement et d'outils de production, la législation fiscale et les transferts de dividendes ou encore les modalités de partenariat avec les opérateurs nationaux.

    Les sociétés américaines présentes à cette rencontre opèrent dans différents domaines, dont l'agroalimentaire, la construction et l'habitat, les ressources en eau, les technologies de l'information et de la communication (TIC), les services technologiques, les transports, les hydrocarbures, les énergies renouvelables ainsi que la formation professionnelle en matière de gestion des entreprises.

    Rédaction économie
  • Orascom Telecom refuse de régler une somme d'environ 230 millions au Fisc Algérien


     
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        	Orascom Telecom a reconnu jeudi avoir reçu un avis du fisc algérien pour sa filiale Djezzy l'invitant à régler une somme d'environ 230 millions de dollars

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    Orascom Telecom a reconnu jeudi avoir reçu un avis du fisc...

    Le Groupe Orascom ne veut pas régler les arriérés d’impôts que lui exige le fisc Algérien.   

    Orascom Telecom a reconnu jeudi avoir reçu un avis du fisc algérien pour sa filiale basée en Algérie l'invitant à régler une somme d'environ 230 millions de dollars, nous apprend l’AFP. 

    Une demande que le Groupe Egyptien conteste. "OTA a déjà payé les impôts pour cette période", a affirmé le groupe de Naguib Sawiris dans un communiqué rendu public ce jeudi dans lequel il annonce également qu’il va "prendre toutes les mesures légales nécessaires pour contester le nouveau calcul" du fisc algérien. 

    Par ailleurs, Orascom Telecom a déclaré avoir fini de payer, en avril dernier, une facture de près de 600 millions de dollars d'arriérés au fisc algérien, hormis un reliquat  de pénalités. Mais cette analyse n'est pas partagée par l'administration fiscale qui vient d'épingler encore une fois Djezzy. 

    Pour rappel, OTA s'était déja vu notifier en novembre 2009 un arriéré d'impôt portant sur les années 2005, 2006 et 2007. Orascom avait à l'époque protesté contre une mesure "sans fondement et  inacceptable", due selon le groupe à une surévaluation des revenus de sa   filiale.

    Ainsi, après la convocation par la Police de Tamer El Mahdi, le DG de Djezzy, au sujet d'une plainte de la Banque Centrale d'Algérie concernant une infraction à la législation de changes, le gouvernement semble avoir décidé de renforcer encore son pressing sur OTA pour mettre ce groupe tout bonnement à sa merci. La guerre entre Naguib Sawiris et le gouvernement Algérien n'en finit donc pas de faire des dégâts. A quoi ressemblera le prochain épisode ? 

    Abderrahmane Semmar
  • SILA 2010 : un Salon du Livre ou une foire religieuse ?

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    Plus de 400 éditeurs participeront à la prochaine édition du SILA qui se tiendra du 28 octobre au 6 novembre. Or, 80 % de ces éditeurs exposeront des livres religieux, a-t-on appris de sources proches du commissariat du SILA. 

    Ces livres dont le contenu "religieusement incorrect" laissent d’ores et déjà pantois les observateurs de la scène culturelle qui s’étonnent de la passivité des pouvoirs publics devant le raz-de-marée des opus religieux en Algérie. 

    Chaque année des romans et des essais sont censurés en Algérie parce qu’ils ont osé franchir des lignes rouges. C’est un fait. Mais, chaque année, le Salon international du livre d’Alger (SILA) propose des milliers de livres religieux propageant des idées qui pourraient offenser tout bon musulman modéré. Mais ces ouvrages là sont rarement censurés. Sont-ils moins dangereux ?

    Personne n’a voulu nous répondre du côté du commissariat du SILA car le contrôle des livres exposés revient tout d’abord à une commission du ministère la Culture. Une commission dont on ne connaît toujours pas les règles de fonctionnement ni les critères précis sur lesquels elle se base pour censurer tel livre ou tel roman.

    Quoi qu’il en soit, il semble apparent que le livre religieux bénéficie d’un traitement de faveur sinon comment expliquer sa forte présence au SILA. Pour sauver la face, des responsables au Commissariat du SILA, tentent de justifier le fort succès du livre religieux par la puissante demande des lecteurs. Ces derniers dévorent ces livres et se soucient très peu du reste des ouvrages. 

    Certes, il y a une part de vérité dans ce constat. Mais comment expliquer alors qu’un livre religieux en cuir et avec une qualité de papier inégalée coûte à peine les 400 DA !  Tous les imprimeurs s’accordent à dire que la réalisation de ces ouvrages ne saurait être inférieure au 2000 DA pour chaque exemplaire.

     Et pourtant, au SILA, ils sont vendus au rabais, et quelques fois mêmes offerts gratuitement. N’y a-t-il pas anguille sous roche ? Certainement oui car le tabou pèse encore dans le milieu des éditeurs dont personne "ne veut briser le silence pour dénoncer ouvertement ces subventions saoudiennes qui irriguent de nombreux exposants moyen-orientaux et leurs représentants Algériens", nous explique sous l'anonymat un exposant habitué du SILA et de ses rouages. 

    Un sujet tellement tabou qu’il est devenu une menace pour toute personne qui s’aventurerait à en parler car pour louer tout un espace dans un salon et solder ensuite des livres dont le coût de fabrication est réellement onéreux, cela nous peut que sous-tendre un travail sous terrain dont les visées culturelles ne sont pas évidentes à prouver. 

    Mais peu importe en Algérie, les polémiques nous ont toujours détournées de l’essentiel. Et pour cause, emporté par la vague de protestations, et d’approbations aussi, qu’a suscitée l’interdiction de la participation des éditeurs égyptiens, le SILA 2010 n’a jusqu’à alors rarement fait parler de lui pour son contenu et la vocation exacte de sa prochaine édition. 

    Et pourtant, il s‘agit là du point central sur lequel devront se focaliser tous les observateurs de la scène culturelle. Un Salon International du Livre est un évènement beaucoup plus prestigieux qu’une polémique de "salon" ont tenté, en vain, de clamer certains esprits révoltés.

    A moins d’un mois de la tenue de ce salon, personne ne sait encore quel sera le thème central, ni quel sera le programme de l’animation culturelle et ni quels seront les axes de l’organisation du seul évènement livresque d’envergure internationale en Algérie ! 

    Alors, certes, quelques confidences nous ont confiées que Pascal Boniface, Georges Corm, Patrick Poivre d’Arvor seront conviés à animer des conférences sous le chapiteau du complexe Olympique du 5 Juillet. Mais tous ces personnages prestigieux verront-ils l’autre facette du SILA, celle que connaissent si bien les Algériens ? Pas  si sûr…    

    Abderrahmane Semmar
  • Le ton monte entre les Autorités Saoudiennes et Air Algérie

    air cousous,pas fiable du tout ,les vrais pilotes sont au qatar,et les techniciens aussi ,les autres ,oeuvres pour sa liquidation ,leur sydicat autonomes pas reconnu!!!!!! ugta=boutef

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       	La dernière sortie médiatique de Wahid Bouabdellah n’a pas manqué de provoquer le courroux de l’ambassade de l’Arabie Saoudite en Algérie

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    Les autorités Saoudiennes sont en colère contre Air Algérie. Et elles n'ont pas tardé à le faire savoir en réagissant mercredi aux accusations de Wahid Bouabdellah, le PDG d’Air Algérie.  

    La sortie médiatique de Wahid Bouabdellah n’a pas donc manqué de provoquer le courroux de l’ambassade de l’Arabie Saoudite en Algérie. Cette dernière a rendu public mercredi un communiqué où elle attaque sévèrement la direction d’Air Algérie.  Et les termes sont on ne peut plus significatifs. Et pour cause, selon les Saoudiens, c’est la "Désorganisation" de la compagnie Algérienne qui a provoqué les malheurs des pèlerins Algériens lors de leur retour de la Omra. 

    L’ambassade Saoudienne réfute ainsi toutes les accusations du premier manager de la compagnie battant pavillon national et l'accuse, à son tour, de rapporter des informations fausses et "non précises".  

    D'abord, selon les Saoudiens, "L’aéroport du roi Abdelaziz de Djeddah n’a fermé ses portes à aucune compagnie aérienne et tous les pèlerins, qui ont réalisé leur pèlerinage cette année, et Dieu merci, sont repartis chez eux dans de très bonnes conditions, en plus des pèlerins algériens qui ont choisi d’autres compagnies aériennes".

    Pour les représentants du Royaume des Al-Saoud en Algérie, les pèlerins Algériens qui ont voyagé avec d'autres compagnies aériennes n'ont nullement vécu des déboires et des galères contrairement à leurs compatriotes qui ont choisi de faire la Omra en faisant confiance à Air Algérie. 

    "Aussi, note encore le communiqué, les responsables de l’aviation civile au royaume d’Arabie Saoudite et tous les services concernés du pèlerinage et du hadj sont capables de suivre, avec exactitude, et d’organiser ses aéroports. Et la meilleure preuve reste sans aucun doute la visite, chaque année, de plus de trois millions de pèlerins pour la omra et le hadj". 

    Plus loin, l’ambassade Saoudienne assène un coup de poing à la compagnie aérienne nationale en soulignant que  "tout ce que ces pèlerins ont subi comme retard et souffrance sont dus à la mauvaise organisation d’Air Algérie" ! 

    Et pour remédier à cette situation dans le futur, les Saoudiens suggèrent aux managers d'Air Algérie de ne pas se contenter de "signer des communiqués et donner de fausses images sur les aéroports et sur les services que fournissent les instances spécialisées au royaume (...), il serait mieux de chercher les meilleures solutions et le plus rapidement possible", relève-t-on.

    Cette attaque en règle contre Air Algérie fait suite, rappelons-le, aux déclarations de Wahid Bouabdellah lequel avait mis sur le dos des Saoudiens la cohue sans précédent qui a eu lieu lors du rapatriement de pèlerins algériens depuis Djeddah ou Médine. 

    "Les compagnies saoudiennes avaient des aéroports spéciaux pour elles seules, elles bénéficiaient ainsi de toutes les commodités", avait-il déclaré en accusant les autorités aéroportuaires saoudiennes d'avoir refusé à Air Algérie une salle d 'embarquement. 

    Aujourd'hui, le torchon brûle entre les deux parties et les prochaines campagnes du Hadj et de la Omra risquent de s'avérer encore plus compliquées à organiser pour Air Algérie.  

    Abderrahmane Semmar
  • Maroc L’AFD prête 20 millions d’euros pour la formation automobile,pourquoi pas l'algerie ,envoyez les petrent ,une fois pour toute,la regie renault.

     

    Par : Rubrique Radar
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     L’Agence française de développement (AFD) a accordé un prêt de 20 millions d’euros pour le financement de la création de trois instituts de formation professionnelle dans le secteur automobile à Kénitra et Tanger, au Maroc.
    Un des trois centres sera spécialement dédié au constructeur Renault et à ses sous-traitants.

  • Dix ans après la “concorde”, cinq ans après la “réconciliation”....

    Par : Mustapha Hammouche

    Le pouvoir ne savait visiblement pas s’il devait fêter le cinquième anniversaire de la réconciliation. Timidement, des voix officieuses, comme celles de Ksentini ou Miloud Chorfi, ont servi les traditionnels poncifs sur les vertus pacifistes de la réconciliation nationale. Mais pas plus ; il n’y a pas de quoi pavoiser plus ostensiblement.
    Il faut le dire vite en effet que “la page de la tragédie nationale est tournée” ou que “la paix est revenue”. À moins de néantiser les victimes d’après-2005.  En fait, c’est un bilan de plus de dix ans d’impunité qu’il convient d’établir.
    Dès 2000, la “concorde civile” a volé au secours de six mille terroristes de l’AIS, traqués par le GIA, avant de les mettre hors de portée de toute justice par un simple décret de “grâce amnistiante”. Cette mesure combinant la grâce et l’amnistie devait compenser l’échec vite constaté, à l’épreuve du terrain, de la loi portant concorde civile.
    L’approfondissement du processus, sous forme de “réconciliation nationale”, se résume, depuis, à une surenchère de concessions envers les terroristes, dont la condamnation à mort du patriote Gharbi n’est pas des moindres.
    Lorsque, en septembre 2005, “la charte pour la paix et la réconciliation nationale” vint compléter la “concorde nationale” en élargissant les terroristes emprisonnés, condamnés ou pas, c’est à la sortie de prison que des “émirs” libérés précisaient que la mesure ne les engageait pas.
    Il a sûrement fallu des années de sacrifices pour capturer près de deux mille six cent tueurs et quelques jours pour les soustraire, à perpétuité, à l’exigence de justice. Depuis, il n’y en a plus que pour leur “réinsertion”.
    Aucun doute n’est venu remettre en cause l’éloge d’une réconciliation nationale creuse et sonore quand, par exemple, des attentats kamikazes de 2007 contre les sièges de l’ONU et du Conseil constitutionnel, réalisés par un réseau initié par un ancien détenu “repenti” par la Charte pour la paix, ont fait quarante-trois morts et plusieurs blessés. Car, en fait, nul ne se fait d’illusion : tous les progrès dans le domaine sécuritaire sont le fruit de la lutte antiterroriste. En démobilisant la résistance citoyenne et en disqualifiant l’auto-défense, la “réconciliation nationale” a, au contraire, entravé cette lutte et contribué à la longévité des groupes armés.
    Pire : en dé-diabolisant le terroriste, elle a légitimé son idéal et soumis dans une certaine mesure, le comportement du citoyen aux attentes des terroristes.
    Ce que le FIS n’a pas osé, au plus fort de son arrogance, les nouveaux vigiles, enhardis par l’alliance contractée avec le régime, l’osent : pourchasser les cultes “étrangers” ; fermer par la violence les bars-restaurants. Dix ans après la “concorde”, cinq ans après la “réconciliation”, et pendant que le terrorisme continue à faire tout le mal qu’il peut, la société est prête à réaliser le programme de la dictature théocratique en gestation.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

  • Le visa, ce sacré document

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    Par : Outoudert Abrous

    À chaque couac dans les relations, ce faux problème est appréhendé maladroitement, souvent comme une arme de guerre et de souveraineté.

    Le problème des visas est devenu plus qu’une activité normale consistant en la délivrance de documents d’entrée en territoire étranger, mais un argument entre les mains des politiques qui s’affrontent à fleuret moucheté, chacun cherchant à marquer le plus de points.
    Mais la réalité est autre chez le citoyen qui veut voyager : la guerre des chiffres ne l’intéresse pas, tant est qu’il croit encore au sacré principe de la libre circulation des personnes. Pour beaucoup, le leurre n’est pas loin et l’espace Shengen n’a fait que resserrer l’étau des restrictions de délivrance de visas. Pour la parade, chaque partie dégaine l’autre principe, celui de la réciprocité oubliant la passerelle que l’on vante, quand le besoin se fait sentir, entre les deux rives de la Méditerranée.
    Tout ceci pour dire que le problème des visas est devenu récurrent pour ne pas affronter les autres problèmes et enjeux qui sont ceux du développement, des échanges et des investissements.
    À chaque couac dans les relations, ce faux problème est appréhendé maladroitement, souvent comme une arme de guerre et de souveraineté. Ce n’est en fait qu’une riposte de faibles.
    Si on prend pour exemple le cas de notre pays et la France, les relations en dents de scie sont reflétées fidèlement par les conditions de la délivrance de ce sacré document. On a beau brandir les chiffres et les statistiques, le baromètre donne la température ambiante.
    Le consul général près l’ambassade de France, fraîchement arrivé, se force à l’optimisme mais le coût du document sous-traité avec une société Visas-France reste élevé quelle que soit la durée du séjour, mais en est-il conscient ? Notre secrétaire d’État chargé de la Communauté algérienne à l’étranger s’étonne de l’absence de statut pour les sous-traitants des documents de voyage, en l’occurrence Visas-France, Visas-Italie et dès la semaine prochaine de Visas-Espagne.Il y a bien eu registre du commerce, voire accord ou agrément de la partie algérienne pour permettre l’exercice de la profession. Pour en savoir plus, il n’y a qu’à se référer aux statuts et aux actionnaires.

    O. A.
    abrousliberte@gmail.com

  • pas de greve en algerie,la justice va la considérée illégale on connait la chanson,apres les CRS, tabassage puis liberte' el harga tag a3lamem tag les eua

    Menace de grève à l’aéroport d’Alger

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    l'aeroport d’Alger risque d’être paralysé par une grève dans les prochains jours.

    Cette menace a été une nouvelle fois brandie ce mercredi le 29 septembre par les 1300 travailleurs de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires d’Alger (SGSIA).

    A l’origine de ce malaise, selon le SG du syndicat d’entreprise de la SGSIA, M. Sefta, que nous avons joint au téléphone mercredi, «la direction générale campe toujours sur le non-respect des procédures du dialogue social».  

    «Il n' y a aucun signe de bonne volonté de négociation ni d’installation d’une commission», regrette-t-il

    C’est ainsi qu’une procédure de préavis de grève a été adoptée et entamée le 16 septembre dernier par le conseil du syndicat d’entreprise de la SGSIA de l’aéroport Houari Boumediène.

    Il a renouvelé mardi le 28 septembre la saisine de l’inspection du Travail pour lui demander d’intervenir auprès du Président-directeur général de la SGSIA de l’aéroport d’Alger pour la conciliation conformément à la loi 90/02.

    «Cette fois, s’il n’y a pas de réponse d’ici huit jours, nous saisirons le procureur de la République, après quoi une AG des travailleurs décidera du dépôt de grève conformément à la loi 90-02 », menace-t-il.

    M. Sefti rappelle que «suite à la tripartite qui a eu lieu en décembre 2009, un courrier a été transmis depuis le 7 avril dernier afin d’ouvrir des négociations pour une augmentation salariale».

    Le syndicat de l’entreprise a désigné les membres de la commission pour les négociations, et ce, conformément à la loi 90/14.

    Toutefois, «le dialogue a été rompu de la part de la direction générale et aucune suite n’a été donnée à nos sollicitations», regrette notre interlocuteur.   

    Le SG de la section syndicale la SGSIA s’interroge sur le motif de cette «fuite en avant de notre administration, malgré la bonne santé financière de l’entreprise». Il révèle, pour étayer ses dires, que "l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 525 milliards de centimes en 2009 et les prévisions pour 2010 sont de 510 milliards de centimes». «Rien qu’au premier semestre 2010, le chiffre d’affaires a atteint 238 milliards de centimes et notre masse salariale par rapport au chiffre d’affaire est de 16% », a-t-il ajouté.

    M. Sefta regrette le fait que « certaines entreprises du même secteur ont eu une augmentation de 20% et que nos dirigeants campent sur leurs positions».

    Rabah Beldjenna
  • bien sur les americains:Un Américain d'origine Algérienne arrêté à Barcelone pour financement d'AQMI

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       	la police espagnole a arrêté mercredi un citoyen américain d'origine algérienne soupçonné de financement d'AQMI 

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    Mohamed Omar Debhi, 43 ans, un Américain d'origine Algérienne a été arrêté par la police espagnole pour "financement présumé d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)". 

    Un communiqué de la Police Espagnole rendu public ce mercredi, et relayé par toutes les agences de Presse, a annoncé mercredi l'arrestation à Barcelone en Catalogne de Mohamed Omar Debhi, qui est soupçonné d'avoir "envoyé de l'argent en Algérie où il était remis aux cellules d'Aqmi au Sahel", selon le communiqué.

    Selon la Police Espagnole, Omar Debhi, résident à Esplugues de Llobregat, localité proche de de Barcelone (nord-est),  connaissait Toufik Mizi depuis 2003. Ce dernier est un activiste Algérien qui est recherché par la justice espagnole depuis 2006 pour "appartenance à une organisation terroriste". 

     Pour rappel, Mizi avait fui l'Espagne après une série de descentes de police en Juin 2008 qui visait une cellule soupçonnée de recruter des terroristes islamistes et de fournir un soutien logistique pour les membres d'Al-Qaida filiale d'Afrique du Nord. Huit personnes ont été arrêtées dans ces raids, qui ont été effectuées à Pampelune, Barcelone et la ville orientale de Castellon.  

    Depuis, Toufik Mizi n'a plus donné de signe de vie. Et ce n'est qu'aujourd'hui qu'il refait surface avec l'arrestation de Omar Debhi.  Au sujet de ce dernier, la Police Espagnole nous apprend qu'il "était chargé de blanchir de l'argent et d'en envoyer une partie en Algérie pour les cellules d'Aqmi" afin de leur permettre d'acheter du matériel. 

    Cet argent était d'un montant global "supérieur à 60.000 euros". Il était également envoyé par transfert ou bien par "courrier humain" à Toufik Mizi, selon la Police Espagnole.  De son côté, le ministère de l'Intérieur Espagnol croit savoir que plusieurs sommes ont été transférées sous le couvert des transactions commerciales. 

    Il est à signaler que les autorités espagnoles soupçonnent aussi Omar Debhi de fraude fiscale et d'usage de faux documents dans le cadre d'activités illégales à travers lesquelles il apportait un soutien logistique à AQMI.  

    Enfin,  le Porte-parole de l'ambassade américaine à Madrid, Jeffrey Galvin, a refusé de faire le moindre commentaire sur l'arrestation de ce citoyen Américain.     

    Abderrahmane Semmar
  • ould abbass elle à fait son devoir de directrice ,à quand on signale absence au ministère? c'est une nouvelle loi?ca sent coup foure'! mais c'est vous mr le ministre qui ete vulgaire,ridicule!!!!!!! entv le montre bien.

     

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    Mardi, c'est toute la toile qui s'est faite l'écho de la suspension de la directrice de l'Etablissement Public de Santé de Proximité (EPSP) de Bab El Oued par le ministre de tutelle Djamel Ould Abbès. 

    Lors d'une visite inopinée au niveau de la polyclinique de Bab El Oued, Ould Abbès demande à la directrice si le chef de service était là. “Il est en congé maladie”, expliquera de prime abord la directrice. “Pourquoi vous ne l'avez pas signalé au ministre”, réplique Ould Abbes. “Je n'ai pas à le signaler au ministre", rétorque pour sa part la directrice de l'établissement. ”Je veux dire au ministère”, revient à la charge Ould Abbès. ”Nous n'avons pas à signaler l'absence d'un chef de service au ministère”, répond encore une fois avec beaucoup de confiance la directrice.

    Et à ce moment-là, d'une voix exaspérée, Ould Abbès demande à la directrice de baisser le ton. “Je n'ai plus rien à dire”, affirme ensuite l'imperturbable directrice…”Alors rentrez dans votre bureau”, ordonne le ministre de la Santé devant les caméras de l'ENTV ! 

    Epatés par cette scène insolite, les internautes Algériens ont éprouvé un malin plaisir à poster cette vidéo sur Youtube. Et depuis, l'enregistrement a créé le buzz sur le web. 

    Pour la première de l'histoire de la République Algérienne, une simple fonctionnaire tient tête à un ministre en direct. Une leçon de courage que la directrice de l'EPSP de Bab El-Oued ne tardera pas à payer au prix fort puisque ses proches ont affirmé qu'elle a été relevée de ses fonctions quelques jours à peine après cet épisode mouvementé.

    Toutefois, Slim Belkessam, directeur de la communication au niveau du ministère de la Santé, contacté par nos soins, a nié cette information et parle pour sa part, d'un mouvement de directeurs des établissements de Santé qui entre dans le cadre "du plan d'évaluation du fonctionnement du secteur". 

    "Il s'agit d'un processus qui a débuté en avril dernier. Plusieurs responsables de CHU ont été d'ailleurs mutés à l'époques vers d'autres établissements. Pour preuve, le directeur du CHU Mustapha Bacha s'est retrouvé à Sidi Bel Abbès, celui de Douéra au CHU de Bab El-Oued. Et maintenant, c'est autour des EPSP de connaitre leur mouvement de rotations. Il ne s'agit donc nullement d'une sanction en relation avec cette scène télévisée", a expliqué notre interlocuteur.

    Néanmoins, cette explication n'a guère convaincu la famille de l'ex directrice de l'EPSP de Bab El-Oued qui continue à affirmer que Ould Abbès a tenu à punir "le courage et la vaillance de cette fonctionnaire".

    "Preuve en est, elle a été dégradée au poste d'administrateur alors qu'elle était sous directrice chargée des infrastructures et des équipements au niveau de la clinique des Orangers avant qu'elle n'assume par la suite la direction de l'EPSP de Bab El-Oued", indique un parent à cette dame qui refuse pour le moment de s'exprimer à la presse.

    Mais quoi qu'il en soit, dorénavant, lorsqu'une caméra de l'ENTV rode autour d'un ministre, il faudra éviter de ne pas obtempérer à ses Desiderata. Faute de quoi, votre licenciement ne sera qu'une question de temps !     

    Abderrahmane Semmar
  • La Chine malade de son modèle social

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    par Akram Belkaid, Paris
    Le modèle économique chinois fait l’objet d’une attention permanente dans le monde. Il ne cesse d’être ausculté, analysé et de nombreux experts s’interrogent sur son avenir et sa pérennité. Ces derniers estiment, en effet, qu’il n’est pas soutenable pour plusieurs raisons : la consommation effrénée de matières premières et d’énergie, l’aggravation des dégâts écologiques, la priorité donnée aux exportations et donc le refus de développer un marché intérieur grâce à des augmentations de salaire et, enfin, l’incompatibilité à terme entre l’autoritarisme politique du Parti communiste et les exigences fondamentales d’ouverture et de libertés qui iraient de pair avec l’économie de marché.
     
    Le poids des inégalités sociales
     
    Ces thèmes sont très connus et il n’est pas besoin de revenir sur eux. Pour autant, ils en occultent un autre qui a longtemps été ignoré. Il s’agit de l’évolution du climat social chinois. Depuis plusieurs mois, les grèves se multiplient dans les usines et les grands centres d’assemblage pour l’augmentation du salaire horaire ou des conditions de travail. Notons à ce sujet que cet esprit de revendication et de contestation s’est rapidement propagé à des pays voisins puisque le Vietnam et le Cambodge connaissent des mouvements comparables.

     En 2007, un rapport de l’académie des sciences sociales de Pékin relevait que trois éléments étaient susceptibles de miner la cohésion sociale chinoise et de provoquer tôt ou tard d’importants désordres. Le premier concerne les difficultés d’accès aux soins mais aussi l’importance croissante de leurs coûts. Dans un pays qui se veut égalitaire, la santé est un domaine où seuls les plus riches et les caciques de l’administration tirent leur épingle du jeu. Le second élément est lié au travail. Depuis le début des années 2000, relevait ce rapport, le fossé ne cesse de se creuser entre travailleurs et chômeurs mais aussi entre salariés permanents et « travailleurs flottants », c’est-à-dire ces migrants qui viennent des campagnes et qui vont de ville en ville pour être employés de manière plus ou moins légale et généralement sur des périodes discontinues.

     De l’avis de nombreux sinologues, cette question est d’ailleurs le problème numéro un de la Chine. Ces migrants sont au nombre de 130 millions, ne touchent en moyenne que 150 euros par mois (5% du salaire mensuel moyen aux Etats-Unis) et ils n’ont pas le droit, du moins officiellement, de s’installer dans les villes de manière permanente. Or, ils ne cessent de réclamer une amélioration de leur statut ce qu’a commencé à accorder avec prudence le gouvernement chinois.
     
    Milliardaires et pauvreté
     
    Le dernier élément d’inquiétude est lié au second. Il s’agit de l’accroissement des écarts entre riches et pauvres. Dans quelques années, à en croire la revue Forbes, la Chine comptera autant de milliardaires que dans toute l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord ! Cela à un moment où il reste encore près de 400 millions de Chinois qui vivent dans la pauvreté. Quelles que soient les valeurs chinoises et la vision du monde qui prévaut dans l’Empire du milieu, on comprend aisément que cette dichotomie est insoutenable.

     Cela explique pourquoi des hommes d’affaires et de riches chinois font l’objet de menaces et d’agressions physiques. Et la situation est telle que nombre d’entre eux préfèrent s’installer à l’étranger (ce qui leur permet au passage d’échapper à l’administration fiscale chinoise). Tôt ou tard, la Chine devra se résoudre à traiter la question des inégalités sociales et donc, de la redistribution des richesses créées par trente années de croissance ininterrompue.

  • L'APW et l'affaire des 30 hectares agricoles d'Ouled Moussa: «Nous n'allons pas nous taire»



    par O. M.
    Les élus de l'APW ont dénoncé hier «les opérations de dilapidation du foncier agricole de la wilaya», tout en fustigeant certaines personnes sans les nommer qui «ont osé les critiquer pour leur position pour des desseins inavoués». Le président de l'APW, M. Boussaidi, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour critiquer ouvertement ceux qui tentent de donner des leçons aux élus. «Il est malheureux que des gens usent de leurs plumes et s'emploient à des leçons de morale aux élus de l'APW alors qu'ils seraient eux-mêmes impliqués dans des affaires plus graves», a affirmé le président de l'APW sans donner de précisions.

     «Nous n'allons pas nous taire et nous continuerons à dénoncer la dilapidation des terres agricoles», a encore soutenu le président de l'APW, précisant que «l'APW est maîtresse de ses décisions et sa démarche et dénoncer la dilapidation du foncier agricole du pays est conforme aux orientations du président de la République et à toutes les lois du pays». «Nous continuerons à défendre les terres agricoles aujourd'hui et demain et personne ne pourra nous dévier de notre noble mission», a-t-il ajouté.

     De nombreux élus sont également intervenus sur l'affaire des 30 hectares d'Ouled Moussa pour réitérer leur soutien au wali de Boumerdès lui demandant de ne pas lâcher prise. «Nous sommes avec vous pour faire éclater la vérité sur cette affaire», a martelé un élu RND qui dit «être excédé par ce qui a été rapporté par un quotidien au sujet de la position des élus par rapport à cette affaire de 30 hectares». «Où était cette personne lorsque les terrains agricoles d'Ouled Moussa ont été dilapidés et transformés en béton et où est-il lorsque des orangeries complètes ont été déracinées et plusieurs infrastructures de la commune ont été cédées à des privés?», s'est-il interrogé.

     Un autre élu a affirmé que «l'APW avait exigé le 22 juillet 2008 la restitution des terres agricoles qui ont fait l'objet de transformation à des fins spéculatives foncières dont cette parcelle de 32 ha concédée récemment à un privé». Un autre élu FFS a fustigé les spéculateurs du foncier agricole et la maffia du foncier et du sable. «Nous avons toujours interpellé les autorités sur la préservation des terres agricoles et nous avons toujours dénoncé ces pratiques malsaines et honteuses sachant qu'il y a des gens qui croient toujours à l'impunité», a affirmé M. Laskri. «Quand il y a des responsables courageux qui dénoncent ces pratiques notamment la dilapidation des terres agricoles, on les soutient sans faille», a-t-il souligné.

     Par ailleurs, l'union de wilaya UGTA de Boumerdès, dans un document qui nous est parvenu hier, a emboîté le pas à l'APW et a «salué le courage du wali de Boumerdès et les élus de l'APW». L'union de wilaya a également dénoncé «la dilapidation du foncier agricole de la wilaya et se porte aux côtés du wali dans sa mission d'assurer le développement de la wilaya et la préservation des intérêts des citoyens».

     Par ailleurs, la gendarmerie de Boumerdès a entamé avant-hier ses investigations sur ce dossier. Cette enquête intervient après l'ouverture par le parquet général d'une enquête préliminaire pour déterminer si cette concession a été faite selon l'ordonnance 11-06 du 30/11/2006 relative à la concession des terrains de l'Etat pour l'investissement, la loi 91-11 du 27 avril 1991 fixant les règles relatives à l'expropriation pour cause d'utilité publique ainsi que le décret 09/152 du 02/05/2009.

  • no moment

  • Le général Rondot accuse le GIA

    zoom | © D. R.

    Le général Phillipe Rondot, qui était dans les services de contre-espionnage (DST) à l'époque des faits, écarte la thèse d'une bavure de l'armée algérienne.    

    L’affaire de l’assassinat en 1996 des moines de Tibhirine, exhumée il y a plus d’une année, pour des causes occultes, s’est avérée, en fin de compte une tempête dans un verre d’eau. Le général Philippe Rondot, «conseiller pour les opérations spéciales» au sein du ministère français de la Défense et spécialiste de l’Algérie à la DST, qui a été entendu hier à Paris par les juges Marc Trévidic et Nathalie Poux, a remis les choses à leur place.

    L’AFP, qui cite le procès-verbal de l’audition, indique que celui qui était chargé de mission dans les services de contre-espionnage français à l’époque de l’enlèvement des moines soutient que l’assassinat était l’úuvre du Groupe islamique armé (GIA) dirigé alors par Djamel Zitouni. Il ne subsiste aucune ombre de doute. Pour le général français, «c’est un groupe affilié à Zitouni, Zitouni lui-même» qui est responsable de l’enlèvement et de l’assassinat des moines trappistes en février 1996.

    L’Agence France Presse qui a consulté le procès-verbal de l’audition rapporte que le général Rondot soutient en revanche que «les services algériens ont probablement laissé fonctionner Zitouni car celui-ci a éliminé beaucoup de groupes concurrents. Autrement dit, il a éclairci le terrain», a-t-il précisé. Mais cela relève surtout de la fantaisie après son affirmation que l’assassinat des moines trappistes est le fait du GIA et non pas, comme cela a été soutenu auparavant, par l’armée algérienne accusée, faut-il rappeler, de «bavure». Donc, la thèse d’une instrumentalisation ou manipulation de Djamel Zitouni, voire d’une bavure de l’armée algérienne, n’a plus aucun crédit. Déjà entendu par le juge Jean-Louis Bruguière, alors chargé de l’enquête, en décembre 2006, le général Rondot avait livré une version similaire, affirmant parallèlement n’avoir «aucun élément qui irait dans le sens d’une manipulation des services algériens». «Je n’ai aucun élément crédible que j’aurais pu recueillir qui permettrait d’affirmer que les services algériens (...) auraient été complices» de l’enlèvement, a-t-il répété hier.

    La déposition du général Rondot mettra peut-être fin aux assertions de l’ancien attaché de défense à l’ambassade de France à Alger, le général François Buch Walter, qui avait affirmé au juge que «le massacre des moines résulte d’une bavure de l’armée algérienne». En réalité, tout le tapage politico-médiatique a été déclenché par cette déclaration, sous l’œil bienveillant évidemment de Patrick Baudoin, avocat bien connu des cercles qui agitent sporadiquement dans l’Hexagone la question du «qui tue qui» en Algérie. L’exhumation de l’histoire de l’assassinat des moines trappistes a ébranlé les relations entre Alger et Paris. La levée du secret-défense et la «déclassification de 105 documents» n’ont visiblement pas conforté les thèses de Buch Walter.              

     

    Said Rabia
  • Après Orascom, le pouvoir algérien s'attaque à Lafarge

     

    Le gouvernement Ouyahia n’avait jamais caché sa colère devant ce qu’il a appelé une « duperie de l’Etat algérien » : l’affaire Lafarge. En 2007, Sawiris venait de gagner une plus-value exceptionnelle de l’ordre de 1,5 milliard de dollars sur le dos de l’Algérie en revendant sa filiale algérienne, la société Ciment blanc d’Algérie holding (Ciba) qui regroupe deux cimenteries (M’sila et Mascara) au géant français Lafarge en septembre 2007, quelques années seulement après son acquisition auprès de l’Etat algérien. La transaction ayant fait de Lafarge un acteur majeur du marché du ciment en Algérie, les pouvoirs publics disent n’avoir pas digéré l’opération de cession, faite  sans que l’Etat n’en ait été préalablement informé.

     

     

     Voilà qu’on apprend que le gouvernement algérien vient de bloquer le transfert en France d’un total de près de 300 millions d’euros, représentant les dividendes issus de la filiale algérienne Lafarge. « La filiale algérienne est extrêmement rentable, Mais Lafarge ne peut pas rapatrier ses dividendes à cause d’un différend avec le gouvernement algérien », explique un responsable de la société sous le sceau de l’anonymat au journal électronique TSA qui a pu confirmer l’information auprès d’une porte-parole de Lafarge. « A ce jour, nous n’avons pas transféré nos dividendes d’Algérie. Mais nous n’excluons pas de le faire en accord avec le gouvernement algérien. Nous sommes également à jour avec nos obligations fiscales ».

     

     

    Le groupe français préfère user de la prudence et ne veut pas aller à la confrontation pour accélérer le transfert de ses dividendes. Il sait que l’affaire est mal engagée. Et qu’il risque de subir le « coup Djezzy ».

     

     

    Après Djezzy, Lafarge ? Le cas du groupe avait été évoqué tout récemment à Alger à l’occasion de la visite officielle de la Secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac. Des responsables de la maison- mère avaient accompagné la ministre française lors de ce déplacement.

     

     

    Lafarge va-t-il bénéficier de la relative détente qui s’installe timidement dans les relations entre Alger et Paris ?

     

     

    Rien n’est moins sûr…

     

      B.K.

  • la police algerienne et caméra cachée

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    Le système de télésurveillance a été tellement renforcé que certains citoyens avouent qu'ils sont agacés à l'idée d'être tout le temps surveillés. Des craintes sont exprimées quant à l'usage qui est fait des vidéos enregistrées.

    Les caméras de surveillance sont de plus en plus visibles dans les quartiers et les grands boulevards de la capitale. Si de prime abord, les citoyens approuvent cette initiative, la multiplication des caméras a suscité de nombreux questionnements.
    Le système de télésurveillance est, certes, l'un des moyens les plus efficaces pour lutter contre les différentes formes de violence. «Le projet n'est pas un gaspillage pour l'Etat», a estimé un habitant d'Alger. Toutefois, les citoyens se demandent quel est l'apport de ce système de télésurveillance, si la présence des agents de police ne dissuade pas les agresseurs qui réussissent souvent à accomplir leur ignoble besogne et à semer la peur dans les différents quartiers de la capitale.

    Certains quartiers d'Alger sont classés comme zones à haut risque. Même les agents de police évitent de s'y introduire. A cet effet, les caméras de surveillance peuvent-elles rétablir la sécurité dans les grandes villes ?
    Certaines caméras sont  fixées sur les édifices, d'autres sur les pylônes implantés spécialement. Le système de télésurveillance est tellement renforcé que certains citoyens avouent qu'ils sont agacés par l'idée d'être tout le temps surveillés, tout en reconnaissant que le bon usage de ces caméras pourrait instaurer la sérénité perdue depuis des années dans nos villes. «Les caméras de surveillance, c’est une bonne chose. Elle permet de réduire le taux de violence dans les quartiers», a optimisé une jeune vendeuse rencontrée au niveau de la rue Hassiba Ben Bouali.

    Mais les questions qui préoccupent des personnes rencontrées sont relatives aux libertés individuelles, manifestant ainsi une certaine crainte quant au sort des vidéos enregistrées. Certains citoyens approchés, particulièrement les femmes, semblent gênés du fait qu'ils sont surveillés. «A chaque fois que je vois une caméra, je change de destination», a reconnu Karima, une jeune vendeuse qui ignore quelle est l'institution qui chapeaute l'opération de surveillance. «Si ces caméras sont fixées en face des maisons, surtout si elle sont placées en face des fenêtres et des balcons, je pense que c'est normal que les habitants soient gênés. Cela relève de l'intimité des personnes», a estimé une mère de famille.

    D'autres citoyens, en revanche, sont sceptiques quant à l'efficacité de ces caméras dans la lutte contre le phénomène de la violence. «Dans certains cas, des vols ont été commis au vu et au su des agents de police, sans qu'ils daignent intervenir», a protesté une jeune fille rencontrée à Alger-Centre. Cette dernière déplore l'indifférence de certains et la complicité d’autres, y compris quelques agents de police qui, selon ses dires, n'interviennent pas au moment opportun.«Cela m'étonnerait que ces caméras puissent réduire le phénomène de la violence enracinée depuis des années dans les grandes villes, notamment à Alger», se doute notre interlocutrice.

    Un commerçant qui  tient une échoppe à Alger-Centre est revenu sur l'état psychique des agresseurs, qu'il juge difficiles à maîtriser. «La quasi-totalité des agresseurs sont des consommateurs de drogue. Quand ils décident de voler et d'agresser quelqu'un, ni les agents de police encore moins les caméras ne peuvent les retenir. Les stupéfiants les rendent presque inconscients», a-t-il assuré, insistant sur le fait que la violence a atteint son apogée dans la capitale. «Ce système a été adopté depuis quelques années, mais il n'a pas donné de résultats probants sur le terrain. Je ne sais pas si ces caméras ne sont pas opérationnelles ou bien le problème se situe à un autre niveau», se demande le boutiquier.

    Un autre commerçant tenant un magasin de matériel informatique sur la rue Hassiba Ben Bouali trouve l'idée très subtile. Toutefois, «les résultats ne sont pas certains», s'est-il douté, appuyant sa suspicion par les scènes de violence quotidiennes caractérisant les grandes villes. «Les caméras peuvent réduire les agressions. Mais cela dépend des décideurs et de l'usage qu'ils réservent aux vidéos», a-t-il souligné.

    De l'avis de certains, à part l'identification des malfaiteurs, le renforcement du système de télésurveillance mis en place depuis quelques années ne peut aucunement faire reculer le phénomène de la violence. «Des magasins attaqués, des personnes agressées et délestées de leurs biens en plein jour. Le phénomène est plus grave qu'on l'imagine. Les agresseurs sévissent même dans les quartiers où ces caméras sont déjà placées», a témoigné un commerçant qui souhaite tout de même que les 400 caméras dont est dotée la capitale puissent contribuer à diminuer l'impact de ce fléau auquel les citoyens sont tellement habitués qu'ils ne se plaignent plus.

    «La violence est ancrée dans notre société. Le citoyen doit prendre ses précautions, notamment les commerçants», a averti un débitant dont la boutique est implantée à Alger-Centre. Ce commerçant, qui semble désespéré de la situation sécuritaire dont l'impact est très visible sur l'activité commerciale, a déclaré que la plupart des commerçants baissent le rideau à 19h. «Lors des grands événements, tels que  la manifestation culturelle : Alger capitale de la culture arabe, les responsables de l'APC de Sidi M'hamed m'avaient demandé d'ouvrir jusqu'à une heure tardive, mais dès que j'avais soulevé le problème de la sécurité et du transport, ils ont avoué que la situation les dépassait», a relaté ce commerçant, insistant sur le fait que l'activité commerciale pendant la nuit n'est pas du tout rentable en ce sens que la peur causée par la décennie noire pèse toujours sur le rythme de vie des Algériens.        

    Djedjiga Rahmani
  • Sawiris critique Bouteflika : Djezzy bientôt ruiné !

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    Quelques jours à peine après ses graves accusations contre le président Bouteflika, l’accusant d’être derrière toutes les autorisations d’investissement octroyées aux sociétés étrangères, Naguib Sawiris, patron d’Orascom Telecom, va faire face à une plainte déposée contre Djezzy par la Banque Centrale d’Algérie. Elle concerne de présumées fausses déclarations dans les activités financières de la filiale algérienne d’Orascom
    L’opérateur Orascom Telecom Algérie (OTA – Djezzy) s’est vu notifié une exigence de paiement d’arriérés d’impôts et son directeur général, Tamer El Mahdi, fait l’objet d’une plainte pour fausse déclaration indique aujourd’hui l’agence Reuters citant des « sources gouvernementales » sans les identifier.
     Les responsables d’Orascom au Caire et à Alger se sont abstenus de commenter la nouvelle. Celle-ci intervient alors qu’une polémique à distance a opposé les responsables algériens au patron d’Orascom Telecom Holding (OTH). Naguib Sawiris avait en effet déclaré, à partir de Londres, que son entreprise était « punie » en raison de sa réussite. « Nous avons atteint une part de marché de plus de 70% dans les télécoms où il y a trois acteurs. Nous sommes les plus grands et ils ont commencé à exercer des pressions sur nous pour la simple raison que nous étions très rentables et que nous avons réussi » a déclaré Naguib Sawiris, au sommet des marchés émergents organisé par The Economist.
    " Aucun investissement ne peut se faire en Algérie ‘’sans la bénédiction’’ de Bouteflika, a ajouté Sawiris.


    Le ministre algérien de la Poste et des technologies de l’information et de la communication, M.Moussa Benhamadi, avait rejeté les accusations de pressions formulées par le milliardaire égyptien. «Aucune pression n’est exercée par l’Algérie sur OTA » a-t-il déclaré en soulignant que l’Etat algérien ne fait que « veiller à l’application du droit algérien. Ce même droit qui a permis à OTA de créer une société en Algérie ». « Cette société est algérienne et obéit au droit algérien », a-t-il déclaré. Le gouvernement algérien a fait valoir son droit de préemption dans le rachat de Djezzy et s’est opposé à un projet de vente au sud-africain MTN. Les négociations entre le gouvernement et Orascom pour le rachat de Djezzy n’ont pas encore été entamées.

    L.M.

  • patron de ota chez les flic

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    Tamer El Mahdi, le Directeur Général (DG) de Djezzy, est convoqué mercredi par la police pour être interrogé sur des accusations d'infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux. 

    L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy se retrouve une fois encore dans l'oeil du cyclone. Mais cette fois-ci, ce n'est pas le fisc qui l'accable, mais bel et bien la Banque d'Algérie qui accuse le DG de Djezzy  de graves infractions à la législation des changes en vigueur dans notre pays. 

    Un communiqué du groupe Orascom Telecom Holding (OTH) publié mercredi matin à la Bourse du Caire révèle ainsi que Tamer El Mahdi sera bel et bien entendu au cours de cette journée par la Police et devra à cette occasion fournir des éclaircissements sur cette affaire qui risque de compromettre l'avenir de Djezzy en Algérie. 

    En clair, Tamer El Mahdi est soupçonné de transférer illégalement des devises à l'étranger. Si ces accusations s'avèrent vrais, le DG de Djezzy risque d'être puni d’une peine d’emprisonnement de deux ans à sept ans et d’une amende qui ne saurait être inférieure au double de la somme sur laquelle a porté l’infraction et de la confiscation du corps du délit et des moyens utilisés pour la fraude. 

     

    C'est dire donc que la situation des dirigeants de Djezzy ne cessent de se détériorer en Algérie. Et cela suffit largement pour semer le trouble parmi les travailleurs de Djezzy qui s’inquiètent sérieusement pour leur avenir car aujourd'hui tout indique que le bras de fer entre le gouvernement et Djezzy s'apprête à prendre des dimensions alarmantes.

    Il faut dire que plusieurs observateurs s'attendaient d'ailleurs à de nouvelles hostilités entre ces deux adversaires surtout après les déclarations incendiaires de Naguib Sawiris au Forum  The Economist organisé à Londres.

    A vrai dire, les accusations protées par l'homme d'affaire égyption, Naguib Sawiris, n'ont pas manqué de susciter une vague d'indignation parmi les responsables Algériens. Ces derniers semblent être décidés à chasser Orascom Télécom des affaires en Algérie. Est-ce la fin alors du séjour doré du Holding de Sawriris en Algérie ?  

  • Drogue et autres fléaux : politique et décadence

     

    indexdr.jpegPar : Mustapha Hammouche
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    L’Algérie a donc ses réseaux de trafic de drogue et la drogue y est officiellement “présente partout”, selon l’Office de lutte contre la toxicomanie. C’est déjà un progrès que, sur certains fléaux, certaines institutions se soient départies de la fausse pudeur qui nous empêchait de nous regarder dans la réalité de notre détérioration sociale. On se souvient des ripostes effarouchées contre une avocate qui, l’an dernier, avançait le chiffre de huit mille maisons closes à Alger. On se souvient aussi de médecins nous rassurant, en dépit de leur fonction préventive, sur les risque de MST parce que “les mœurs de notre société nous préservent de ce fléau”.
    C’était au temps où nous tirions un certain orgueil, et quelque arrogance, de notre “spécificité” culturelle : la prostitution, le sida, la drogue, enfin… l’enfer, c’est les autres. Aujourd’hui, l’information sécuritaire sur la lutte contre le trafic de drogue masque la communication sur l’épidémie toxicologique : un grave problème de sécurité et de santé publique est réduit à matraquage médiatique de bilan sur les “quintaux” et les “tonnes” de cannabis saisis et sur les “barons”. Comme les “émirs”, en matière de terrorisme, les barons qu’on croit en nombre semblent pulluler lorsqu’on considère le rythme auquel ils sont neutralisés.
    De même que la prostitution, clandestine mais organisée et lucrative, prospère dans les alcôves feutrés et les hôtels standing, pendant qu’on pourchasse les couples dans les jardins publics et dans les sous-bois. Depuis longtemps cramponnée à l’illusion de sa pudicité et sa salubrité “traditionnelles”, la société ne voulait pas se regarder “évoluer” et le pouvoir ajoutait dans cet aveuglement hypocrite en servant au peuple un discours sur les “constantes nationales” qui facilite la fuite en avant. Toutes les dérives, du terrorisme à la toxicomanie, sont “étrangères à nos valeurs”. Mais les valeurs qui changent.
    Puis, l’islamisme est tombé à point nommé pour faciliter la tâche d’un pouvoir qui ne demande qu’à se mettre, à moindre frais avec la norme sociale. Et la norme sociale, selon l’islam politique, est de soigner les apparences pour mieux dissimuler le fondement mafieux des castes politiques et cléricales. Un kamis ou un hidjab et des salamalecs normalisés : tels sont les signes d’adhésion à la norme sociale, les signes apparents de la piété. Alors, sus aux buveurs de bière et “dé-jeûneurs” de Ramadhan, transgressions détectables à l’odeur et à vue d’œil !
    La société, ainsi dispensée de réprouver ce qui ne contredit pas les apparences, s’attaque, par commandos interposés aux bars et aux “casseurs” de jeûne, soutenue en cela par la force publique et l’appareil judiciaire. L’état ne se rend pas compte que la même société ne lui est d’aucun secours quand il s’agit de traquer la corruption, la drogue ou les prostitutions clandestines. Ces fléaux, invisibles et inodores, ne perturbent pas l’ordre public des pieux voisins que nous sommes devenus. Vains efforts alors que ceux d’un monsieur Sayah, par exemple : la cité des fidèles a remplacé la cité des citoyens et dicte la loi de ses mentors.
    L’état est condamné à accompagner la décadence civique qu’il a, par calcul idéologique, suscitée, et qu’il a ensuite, par faiblesse, accompagnée, et qui a fini par le dépasser.

    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr  

  • Benatallah évoque un vide juridique Les centres de visas france remis en cause

     

     

    Par : Omar Ouali

    Le secrétaire d’état chargé de la Communauté à l’étranger vient de lancer “une consultation” pour en savoir plus sur ces entités et la destination de leurs flux financiers.

    Les sociétés prestataires de service qui traitent les dossiers de visas en Algérie sont-elles dans le collimateur des autorités ? La question mérite, en tout cas, d’être posée après les déclarations faites, hier, sur les ondes de la Radio par Halim Benatallah, secrétaire d’État en charge de la Communauté algérienne à l’étranger. “Nous voulons connaître et clarifier le statut de ces sociétés qui agissent sur un domaine de souveraineté”, a-t-il indiqué, ajoutant que son département, à son initiative, “vient de lancer une consultation juridique”, pour voir certainement plus clair, s’agissant de l’existence de ces sociétés. “Tout domaine de souveraineté doit faire l’objet d’un accord bilatéral avec les autorités. Je ne sais pas si les prestations assurées par ces sociétés ont été homologuées ou pas”, a expliqué, à ce propos, le secrétaire d’État, assurant de façon catégorique que “le ministère des Affaires étrangères n’a donné aucune autorisation à ces sociétés pour activer” d’où, pour lui, la nécessité de faire la lumière sur ces entités qui “agissent comme des entreprises commerciales”. Ce qui semble être une incongruité aux yeux du ministre. “Elles encaissent des frais. Je ne sais pas ce qu’elles en font. Il y a une série de questions qu’il faut se poser. On doit y voir plus clair. Et c’est urgent ! Ces sociétés se sont établies sur un terrain juridique qui n’est peut-être pas le bon”, a-t-il fait valoir. Même s’“il n’est jamais trop tard” pour mettre de l’ordre, s’agissant en l’occurrence d’un domaine aussi sensible que celui de la “souveraineté” pour reprendre l’argument de Halim Benatallah, on ne peut faire néanmoins l’économie de la question de savoir pourquoi maintenant. En effet, ces entités font partie aujourd’hui du paysage. Elles ont une existence de facto qui remonte à des années. Et ce n’est pas une spécificité algérienne. Elles existent dans d’autres pays. En fait, elles servent de boîte postale. Le citoyen y vient, y dépose son dossier qui est examiné sur place par les agents de service pour vérifier s’il contient les documents nécessaires avant d’être transmis au consulat. Et c’est ce dernier qui examine le dossier pour donner en dernier ressort au demandeur le visa ou le lui refuser. Mais au-delà des considérations mises en avant par le ministre, il faut néanmoins reconnaître que la mise en place des ces sociétés constitue indiscutablement un saut qualitatif dans la gestion des visas. Il faut juste remonter aux années quatre-vingt-dix pour se remémorer l’insoutenable calvaire que les Algériens demandeurs de visa avaient vécu. Des queues à perte de vue devant les ambassades, des nuits consécutives à attendre un éventuel rendez-vous. Des images insoutenables qui donnaient l’impression que tous les Algériens n’avaient qu’un seul objectif en tête : mettre les voiles. Avec ces sociétés prestataires de service, notamment celle de Ben Aknoun pour le visa français, fini les queues, fini les humiliations. Les demandes de visas sont gérées par Internet avec un rendez-vous choisi à la convenance du demandeur. L’accueil sur place est des plus courtois, des plus humains par les membres du personnel chargés de cornaquer les demandeurs de visas à travers les différents guichets. “On a l’impression d’être en Europe !” Combien de fois n’attend-on pas entendu cette réflexion de la part de citoyens agréablement surpris par la qualité de l’accueil et de la prestation. Ces sociétés constituent une formule qui marche bien.
    Il s’agit surtout de la sauvegarder et pas de revenir dessus. Et, a priori, cela n’est pas antinomique avec l’obligation de transparence soulevée hier par le secrétaire d’État en charge de la Communauté nationale à l’étranger.

  • que fait la police,la gendarmerie ils dressent les pv et enlévent les permis c'est ca,et la securité des algeriens niet!!!!!!

     

    Un groupe d’une dizaine de jeunes discute au bas d’un immeuble de la cité des 1 600 Logements, à Birtouta. Venus de différents quartiers de la capitale suite aux dernières opérations de relogement, ils commentent l’événement dramatique survenu avant-hier. Un jeune homme a, selon des témoins, poignardé un nouveau locataire venu de Dergana parce qu’il avait refusé de payer pour la surveillance du parking. Les habitants de la nouvelle cité appréhendent la cohabitation entre les bandes de jeunes, et disent redouter le problème de l’insécurité du fait, notamment, du nombre important de familles venues souvent des «quartiers difficiles» de la capitale.
    F.-Zohra B - Alger (Le Soir) - Plongés dans leur partie de dominos, les jeunes de la cité des 1 600 Logements consentent, mais comme à contre-cœur, à confier qu’ils viennent de Reghaïa, à l’est de la capitale. La plupart d’entre eux ne dépassent pas les 16 ans et ne sont pas scolarisés. Installés au bas des immeubles, ils ont à l’œil toutes les allées et venues et s’acclimatent à leur nouveau quartier. Evoquant les jeunes venus, eux, d’autres quartiers de la capitale, les relogés de Reghaïa disent qu’ils n’ont pas eu de contacts avec eux. En phase d’adaptation, ils en sont encore à prendre des repères et à se familiariser avec le nouveau site. Mais les habitants commencent déjà à redouter le pire, surtout que des heurts ont déjà eu lieu entre les bandes de jeunes, concernant notamment la gestion des parkings. Et à la question posée à certains d’entre eux, ceux-ci ont répondu, en échangeant des regards éloquents, que ceux qui ont «gagné» le gardiennage du parking du groupe d’immeubles dorment encore puisqu’ils ont passé la nuit à surveiller les véhicules. Un habitant du pâté nous a confié pour sa part que ce n’est qu’après d’âpres négociations et à coups de menaces que les «heureux » gardiens de parking ont été désignés. Un peu plus bas dans la cité, un homme est occupé à réparer son véhicule. Lui habitait La Casbah, à Alger. A l’instar des autres locataires, il a évoqué les conséquences inévitables d’un relogement massif de centaines de familles. «Nous sommes contents d’occuper nos nouveaux logements mais nous vivons au quotidien le problème de transport qui nous pénalise. Nos enfants, qui doivent être scolarisés dans le moyen, n’ont pas encore fait leur rentrée du fait qu’il n’y a pas de places dans l’établissement du quartier », nous a confié notre interlocuteur. Des voisins de passage disent pour leur part souhaiter la livraison rapide d’un établissement scolaire en construction à proximité de la cité. A l’entrée de la cité, située à proximité de la ville de Birtouta, le bureau des recours et celui de l’administration ne désemplissent pas. Des habitants de la cité et des agents de sécurité discutent des événements dramatiques qui ont eu lieu la veille. «Alors qu’au mois de Ramadan déjà, un jeune homme a été assassiné par arme blanche, hier, les familles, tout juste arrivées de Dergana, ont assisté impuissantes à une discussion qui a mal tourné entre un jeune homme et un autre habitant du quartier. «Le jeune voulait déjà “réserver” la surveillance du parking et a fait la tournée des voisins pour leur faire signer une pétition le désignant, comme gardien. L’un d’eux a refusé et, vers minuit, il a été poignardé par son jeune voisin. Ce dernier a été arrêté par la police, qui fait d’ailleurs des rondes tous les soirs. Même les éléments de la gendarmerie font des tournées pour avoir à l’œil les allées et venues», témoigne un agent de sécurité de la cité. Ce dernier et son collègue expliquent que, depuis l’intensification des opérations de relogement, il est difficile même de faire des rondes au sein de la cité. «Les jeunes, à proximité de certains immeubles, nous interdisent le passage et nous chassent manu militari, histoire d’occuper eux-mêmes les lieux. Quand nous nous plaignons auprès des parents et d’autres adultes, ces derniers nous signifient que nous ne devons pas ennuyer leurs enfants. Comment voulez-vous que nous surveillions les lieux dans ces conditions ?» s’indigne l’agent de sécurité. Ils sont en fait 13 agents à prendre en charge la surveillance de la cité. Les familles relogées viennent, elles, de quartiers de la capitale et sa périphérie comme El- Harrach, Bab-El-Oued, Dergana, Reghaïa, Bordj-El-Kiffan, La Casbah et Belcourt. Un brassage de familles issues de quartiers populaires et de bidonvilles où souvent se sont formées des bandes de jeunes qui imposent leur loi, notamment pour ce qui est de la gestion des parkings sauvages.
    F.-Z. B.

  • ça c'est bien ,fermez la bien l'apc et foutez président de apc, le délegue de wilaya dehors ensuite le wali, ect.......

    Lundi 27 septembre 2010, dés les premières heures de la matinée, des centaines de protestataires de la commune de Dirah, à 60 km au sud de Bouira, ont procédé à la fermeture du siége de l’APC.

    La protesta avait pour mobile la contestation de la liste des bénéficiaires de 80 logements sociaux. Les exclus de cette liste, ont manifesté leur colère et exigé des responsables locaux, notamment la daira de Sour El Ghozlane, l’annulation pure et simple de cette liste.

     

    Selon certains contestataires, «plusieurs noms n’ouvrent pas le droit à un logement social, puisque, précisent-ils, ils détiennent des biens ailleurs. ». D’autres fustigent la commission d’attribution de la daira de Sour El Ghozlane qui n'a pas étudié, à leurs yeux, les cas des nécessiteux.

    Notons que les protestataires ont refusé l’invitation du P/APC pour prendre part à des négociations et réclament du wali de Bouira l’ouverture d’une enquête sur cette affaire.

    Dimanche matin, les mêmes citoyens ont observé un rassemblement devant le siége de l’APC avant de proceder aujourd’hui à la fermeture dudit siége.

  • wait and see,on éspere qui ne sera pas appeller à d'autre fonction comme ils disent souvent chez nous !!!!!!

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    Le ministre de la santé, de la population et de la reforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes a affirmé lundi à Alger que le dossier des salaires des médecins trouvera une solution satisfaisante pour tous avant la fin de l'année en cours.

    Les médecins verront bientôt le bout du tunnel. Les pouvoirs publics semblent avoir enfin cédé sur la pression des syndicats du secteur de la santé qui n’ont pas cessé de crier leur colère, notamment sur la question des salaires.

    Généralistes et spécialistes de la santé publique, ont, à chacune de leur montée au créneau, reproché au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière de ne pas avoir pris en considération leurs revendications.

    Mais, si on se fie aux déclarations du ministre de tutelle, le problème des salaires maintes fois soulevés par les fonctionnaires de la santé ne sera désormais qu’un mauvais souvenir.

    Le ministre de la santé, de la population et de la reforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbes a affirmé lundi à Alger que le dossier des salaires des médecins trouvera une solution satisfaisante pour tous, avant la fin de l'année en cours.

    Dans une déclaration à la presse à l'occasion de la visite d'inspection effectuée à l'établissement hospitalier spécialisé en chirurgie cardiaque "Mohamed  Abderrahmani", le ministre a indiqué que le dossier des salaires des médecins "a été soumis à un haut niveau de l'Etat et il est en cours d'examen". "Avant la fin de l'année, il y aura une solution satisfaisante pour tous", a-t-il ajouté. 

    Le dossier "est examiné sous l'égide du Premier Ministre, M. Ahmed Ouyahia  en vue de répondre aux revendications des médecins, des spécialistes et des  infirmiers", a affirmé le ministre, soulignant que ces revendications sont "légitimes" et qu'en sa qualité de ministre, il se doit de les défendre.    

    En plus de meilleures conditions salariales, les syndicalistes de la santé publique réclament aussi la révision de leur statut particulier, l’ouverture de discussions sur le régime de leurs indemnités, ainsi que l’octroi d’un quota de logements de fonction.

    Le secteur de la santé publique en Algérie emploi quelque 30.000 médecins dont 8500 spécialistes.

    Rabah Beldjenna
  • pourquoi ould abass ne fait pas , ou ne dépose pas une plainte contre les responsable !!!!! c'est un hommicide qui est condamnable prison à vie

    Plus de 10000 équipements médicaux inexploités dans les hôpitaux


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    Djamel Ouled Abbès, a reconnu lui-même...

     

    Djamel Ouled Abbès, a reconnu lui-même dimanche que  plus de 10000 équipements médicaux, selon un recensement établi récemment, demeuraient inexploités au niveau des établissements hospitaliers du pays !
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    Alors que les citoyens se retrouvent souvent obligés d’aller payer rubis sur ongle des radios et des examens de scanners dans des cliniques privées, les hôpitaux publics laissent de côté plus de 10000 équipements médicaux sans la moindre utilisation !

    Et ben oui, non vous ne rêvez pas, il ne s’agit nullement d’une blague car nos hôpitaux ne manquent pas, comme on essaie à chaque fois de nous faire croire, d’équipements médicaux.

    Le ministre de la Santé, Djamel Ouled Abbès, a reconnu lui-même dimanche que  plus de 10000 équipements médicaux, selon un recensement établi récemment, demeuraient inexploités au niveau des établissements hospitaliers du pays !

    Tout ce matériel médical abandonné par le personnel des hôpitaux représente pas moins de "13,33% du total des équipements disponibles dans les établissements  hospitaliers". Ce qui équivaut une perte colossale estimée à des millions de devises étrangères. 

    Face à une telle gabegie, lors d'une réunion avec les directeurs des établissements hospitaliers  de la wilaya d'Alger, Djamel Ouled Abbés a donné des instructions à l'effet de ne plus conclure aucun marché portant sur l'acquisition d'équipements médicaux sans qu'il n'en soit informé, a-t-on appris de la part de l’APS. 

    Mais comble de l’ironie, au lieu de diligenter une enquête sérieuse et approfondie sur les véritables raisons de ces graves manquements dans la gestion des CHU, Djamel Ouled Abbès décide de mettre en place une "cellule de suivi de tous les marchés  conclus dans ce cadre afin de protéger  les directeurs des établissements hospitaliers des accusations de dilapidation  de deniers publics" !

    Décidément, pour le ministère de la Santé, ces directeurs ne seraient pas responsables du gaspillage des biens de l'Etat. Alors qui est coupable de cet immense sabotage perpétré contre les  hôpitaux et qui cause au passage les malheurs des millions de malades Algériens ?  Jusqu’à l’heure personne ne le sait ou, plutôt, ne cherche à le savoir !          
    Abderrahmane Semmar

  • no moment

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  • Parce qu’elles portaient le hijab et non le niqab Des Algériennes harcelées en Arabie Saoudite lors de la omra


    Par : Mourad Kezzar

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    Les derniers évènements, qui ont caractérisé le retour des pèlerins algériens des Lieux saints de l’islam, ont occupé aussi bien l’opinion publique nationale que les pouvoirs publics, faisant l’impasse sur un autre fait majeur grave qui s’est déroulé cette année à La Mecque. De retour d’Arabie Saoudite, une dizaine de femmes algériennes se disent choquées et scandalisées par le comportement des membres des fameux comités de la bonne conduite (lijan ennahyi an el-mounkari), une sorte de police des mœurs, qui agit sous forme d’action associative, en terre sainte.
    à l’instar de Aïcha, une quinquagénaire constantinoise qui est à sa quatrième omra, plusieurs pèlerins algériennes se sont plaintes du harcèlement psychologique dont elles ont été victimes durant leur passage aussi bien à La Mecque qu’à Médine, les deux importantes étapes du petit pèlerinage. “Aussi bien des femmes que des hommes m’ont apostrophée avec un certain dédain, au moins 3 fois durant mon séjour, pour me faire comprendre que mon voile n’est pas conforme aux préceptes de l’Islam”, explique Aïcha. “Enniqab ya mouslima”, est une phrase que les Algériennes n’ont pas cessé d’écouter durant ce Ramadhan de la bouche des fers de la lance des promoteurs du wahhabisme. “Pour avoir un exemplaire du Coran, j’ai eu droit à une véritable leçon de morale de la personne, un homme, chargée de sa distribution gratuite. Selon lui, le niqab est le seul effet vestimentaire légal pour la femme musulmane”, nous expliquera une enseignante originaire d’Annaba à la retraite. “Toutefois, sa familiarité vulgaire avec des femmes saoudiennes au niqab m’a dégoûté du wahhabisme”, continue notre interlocutrice, qui trouve que la protection morale des pèlerins algériens est une mission qui incombe à l’état algérien.
    à entendre nos interlocutrices, la cible de ce qui s’apparente à une police des mœurs saoudienne, lors de cette campagne omra, sont exclusivement les Algériennes. Si le thème de mobilisation de cette année est le port du niqab, un vêtement qui n’a rien à voir avec l’islam, rien ne dit que d’autres sujets aussi sensibles et ayant un rapport indirect avec la cohésion de notre société et notre sécurité nationale ne soient traités lors des prochaines campagnes. Si l’Arabie Saoudite interdit aux religieux chiites et ceux du Maghreb de faire la promotion de leur courant, elle doit interdire, aussi, à ses propres religieux, de profiter du hadj et de la omra pour faire campagne pour des détails ne faisant pas consensus et souvent étrangers à notre religion tolérante. Toutefois, la vigilance des pouvoirs algériens est impérative.
    Les dernières mesures prises par le ministre  du Tourisme contre des agences défaillantes  logistiquement, dans la campagne omra est un bon signe. Reste au département des affaires religieuses de suivre le pas et de recadrer les missions de l’office de la omra.

  • pas folle la guépe!!!!! APN caisse enregistreuse, ni écouté,ni considéré, sans statut,boutef ligéfere par ordonnace?

    imagesboutef.jpegPas folle la guêpe ! L'Assem!!blée populaire nationale  a rejetté la requête initiée par 25 députés de tendances diverses, de créer une commission d'enquête parlementaire sur la corruption, annonce El-Watan. Enquête sur la corruption ? Vous n'y pensez pas ! Dans un courrier daté du 7 septembre, le président de l'APN, Abdelaziz Ziari, a opposé une fin de non-recevoir à cette idée saugrenue. Même s'il s'attendait à un tel sort, l'initiateur de l'idée, Ali Brahimi, n'en exprime pas moins sa profonde indignation.
    Le fait est, explique le député, que même les commissions devant traiter d'affaires précises sont bloquées sous d'autres prétextes. «Entre manœuvre politique du gouvernement et arguties juridiques du bureau de l'APN, le sort réservé à la demande d'enquête parlementaire sur la corruption confirme la conception que se font les dirigeants de la gestion des deniers et autres charges publiques et de la fonction parlementaire : la première doit relever exclusivement du droit régalien des tenants du pouvoir tandis qu'ils vouent la seconde à approuver leurs desiderata. Ce n'est pas la faute des députés signataires si ce fléau se généralise et se décline sous de multiples formes. Le rejet du bureau de l'APN veut en vérité étouffer dans l'œuf l'une des rares initiatives qui aurait réhabilité, aux yeux des citoyens, l'institution parlementaire», souligne Ali Brahimi, cité par El-Watan.
    Dans l'esprit de ses initiateurs, la commission sur la corruption aurait planché sur les organes défaillants dans le contrôle de l'argent public ainsi que les problèmes de notre panoplie juridique.
    C'eût été trop beau !
    Le député Brahimi n'a pas compris que les "enquêtes sur la corruption" doivent être téléguidées par le pouvoir afin de les "neutraliser" et de les faire oublier.
    Rappelons-nous qu'en 2006, une loi avait été adoptée dans le but de créer une instance nationale pour la prévention de la corruption, mais qu'est-elle devenue ?  Le décret présidentiel n°06/413 du 22 novembre 2006 avait pourtant fixé la composition cette l'organe de prévention et de lutte contre la corruption, son organisation et son fonctionnement, mais ses membres n'ont toujours pas été désignés. C'est ainsi que travaille Bouteflika : par la force de l'inertie. Il fait oublier...
    Ainsi, pour consoler le député Brahimi, on lui rappelle que l’Assemblée populaire nationale (APN) n'est toujours pas apte à user de ses prérogatives constitutionnelles, notamment celles relatives aux missions de contrôle des dépenses publiques. En effet, comme le rappelle Liberté, le gouvernement n’a pas encore élaboré et soumis le projet de loi portant règlement budgétaire aux députés. Les députés, qui ont longtemps revendiqué ce projet de loi qui leur donne le droit de passer au peigne fin les dépenses effectuées sur le budget de l’État durant une année d’exercice, doivent patienter encore. Encore et toujours...
    C'est ainsi que travaille Bouteflika;
    Pourquoi ?
    Eléments de réponse dans la seconde partie à suivre .

    L.M.